Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

SNCF pour une grève de plus

La SNCF prévoit une grève sur différents réseaux TGV, notamment du sud-est, du 17 au 19 décembre et cette grève coïncide, juste par hasard, avec l’ouverture du réseau lignes à grande vitesse à la concurrence.

En cause : les syndicats réclament, entre autre, une “prime de reconnaissance” de 1.000€ !?!

Pardon ? Une prime de reconnaissance ?

Mais de reconnaissance de quoi ?

Qu’est-ce que l’on peut bien reconnaitre aux cheminots de la SNCF hormis une retraite très avantageuse, prise dix ans avant les autres salariés (à 50 ans pour les conducteurs et 55 ans pour les autres repoussée de 2 ans progressivement jusqu’à 2024 du fait de la dernière réforme acquise aux forceps), et différents avantages en nature notamment en matière de logement et de transports gratuits pour toute la famille ; l’ensemble étant bien entendu financé par le contribuable puisque la SNCF,  entreprise en faillite depuis une bonne trentaine d’années,  ne survit que grâce à de colossales subventions qui s’élèvent tout de même à 33 millions € par jour de l’année travaillé … ou pas (soit 12 Milliards € par an) !

Alors que la France s’ouvre enfin à la concurrence ferroviaire, les syndicats de la SNCF n’ont donc rien trouvé de mieux que de se lancer dans une nouvelle grève juste au moment des vacances de fin d’année.

Les syndicats de la SNCF auraient voulu faire la promotion de la société italienne Trenitalia, le premier opérateur étranger à s’attaquer au monopole de la SNCF sur le réseau ferroviaire français à grande vitesse, qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.

Evidemment, la compagnie transalpine ouvre ses lignes à grande vitesse sur la ligne Paris-Turin, la plus rentable (celle où il y aura d’ailleurs le plus de perturbations du fait de la grève) ; ce qui signifie que la SNCF aura du mal à se refaire sur le reste du réseau.

Alors, ultime provocation de la part des syndicats marxistes les plus extrémistes (sud-rail) ; ces dinosaures qui ne subsistent plus que dans le secteur public  et qui claironnent que “La balle, aujourd’hui, est dans le camp de la direction qui a encore la possibilité d’entendre cette colère” ?

Ne nous trompons pas, au-delà de la revendication syndicale, il s’agit évidemment d’une forme de chantage dans le but de compter ses forces à l’heure de l’ouverture à la concurrence tant redoutée et sans cesse repoussée par tous les gouvernements depuis une vingtaine d’années afin d’épargner une SNCF … hors d’état de supporter quelque concurrence que ce soit du fait d’un fonctionnement catastrophique et évidemment un risque de crise au sein du personnel.

Il s’agit donc essentiellement de rassurer les troupes face à un avenir qui semble s’assombrir alors que l’entreprise continue d’accumuler les pertes (3 Md€ en 2020, et entre 1,5 et 2 Md€ en 2021) ; ce qui fait d’elle une splendide machine à bruler du cash !

Le non-dit est qu’il y a en fait une réelle inquiétude dans le personnel qui, tout comme la direction et les services de l’Etat, connaissent l’état de délabrement de la SNCF.

Les syndicats de la SNCF réclament l’amélioration des conditions de travail, des embauches pour pallier des effectifs insuffisants, des hausses des salaires ou encore “une prime Covid”.

Mais le but réel n’est pas dans ces revendications qui n’ont aucun caractère légitime car elles ne sont pas fondées; les effectifs étant stables et les salaires largement au-dessus de la moyenne nationale.

Les syndicats, après avoir subi un échec à propos de l’abandon du statut traditionnel et l’emploi à vie avec un régime spécial de retraite, veulent être en mesure de démontrer à leurs affiliés qu’ils ne risquent rien face à l’ouverture à la concurrence ; qu’ils conservent leur pouvoir de nuisance et que l’Etat pliera toujours devant leurs revendications  alors que ce dernier s’est engagé à reprendre 35 Md€ de la dette SNCF (qui s’élève à plus de 50 Md€) en échange d’une maîtrise des dépenses et investissements afin de contrôler tout nouvel endettement.

Entre aveuglement dogmatique, inconscience et irresponsabilité, nous avons là tous les maux de la France qui plonge car, au lieu de se poser la question de savoir ce qui ne va pas dans cette entreprise, ils se bornent à jouer une partie de bras de fer avec l’Etat, unique actionnaire et véritable décideur, pour démontrer leur force !

Rappelons quand même que la SNCF, sans les subventions de l’Etat c’est à dire du contribuable, déposerait le bilan en 48 heures !

J’ai eu l’occasion d’utiliser l’Italo, le TGV italien entre Bologne et Florence. Il n’a rien à envier à nos TGV (dont j’ai vu certains en très mauvais état). La différence se fera donc sur les prix et sur le service ; et là, la SNCF a beaucoup de soucis à se faire car, en matière de services, la SNCF frise souvent l’indigence.

Toutefois, on ne peut pas connaître les suites qui seront données à cette arrivée de Trenitalia qui a clairement décidé de casser les prix (ce qui ne devrait pas durer) alors qu’elle vient de fermer deux lignes, le train de nuit Paris-Milan-Venise et la liaison Marseille-Nice-Milan, exploitée depuis 2014 mais arrêtée depuis le mois de juin car non rentable.

La SNCF est un cas d’école de ce qui tue la France à petit feu. C’est ce corporatisme indécent de professions protégées du secteur public qui peuvent se permettre à peu près tout sans jamais risquer quoique ce soit ; car pourquoi se gêner lorsque l’on ne risque rien …

Pour ces syndicats, le service public n’implique aucun service au client qui n’est qu’un usager ; c’est juste un système de protection des avantages du personnel aux frais des autres !

Il fut d’ailleurs une époque où il y avait une grève par jour (oui par jour) à la SNCF !

Tant qu’on ne coupera pas dans le vif, on continuera à trainer ces boulets au cout exorbitant. Il n’y a qu’une seule solution : le démantèlement mais aucun gouvernement n’osera jamais franchir le pas et cela, les syndicats le savent.

Rappelons que la SNCF est issue d’un décret-loi du 31 août 1937 pris au moment du front populaire ; époque à laquelle on glorifiait le planisme socialiste comme savait si bien le faire feue l’URSS, avec le succès que l’on sait et qu’enfin, en 1999, l’Etat français a été obligé de manipuler la comptabilité publique pour externaliser la dette, déjà énorme, de la SNCF afin de satisfaire aux critères de convergence permettant d’adopter l’€ comme monnaie.

Comme quoi, il n’y a pas que la Grèce à avoir manipulé sa comptabilité publique et menti sur la sincérité de ses déficits …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Le chef, le sorcier et le dindon, ou la valse des pouvoirs.

En apparence, le chef détient incontestablement le pouvoir.

Il commande la force avec laquelle il impose sa volonté. Il peut faire croire qu’il exerce le pouvoir au nom de tous. Alors il ment, ne représentant au mieux que ceux qui ont directement voté pour lui au premier tour en toute lucidité, qui ne sont donc en réalité qu’une poignée de copains.

Il peut aussi tout simplement se proclamer chef de la force, point barre, pas besoin de vote. Sous réserve que celle-ci lui obéisse, ce qui n’est pas gagné.

Les racines du pouvoir du chef sont inscrites dans le passé et son exercice limité au présent.

L’avenir n’est pas son domaine, il est celui du sorcier.

Lui seul détient ce pouvoir par sa connaissance prétendue de l’avenir et la peur qu’il inspire.

En réalité

Le pouvoir n’est que le fruit de la peur que chefs et sorciers cultivent jour et nuit, avec application et sans interruption.

Le dindon c’est vous et moi, c’est celui à qui la peur dicte sa soumission, à juste titre.

En démocratie, le jour des élections les candidats se prétendent sorciers en prévoyant l’avenir. Dès leur élection passée, ils ne sont plus que chefs.

“Il manque alors le sorcier” direz-vous, en rajoutant “c’est parce que nous ne sommes pas une bande de sauvages mais une société avancée, rationnelle, intelligente qui n’a pas besoin de sorcier”.

Détrompez-vous, nul ne peut se passer du sorcier.

“Il est loin le temps où la Pythie de Delphes délivrait ses oracles sous l’emprise de gaz hallucinatoires, où les haruspices se concentraient sur les entrailles de poulet pour connaître le sort à venir de l’humanité, ou de leurs dindons” pensez-vous.

Pas si sûr.

Les algorithmes de nos prédicateurs actuels ne sont pas très différents des entrailles des animaux sacrifiés et leur délire hallucinatoire est directement gazeux…

Si nous avions à hiérarchiser tout cela, je dirais que le pouvoir du sorcier est plus puissant que celui du chef, les peurs qu’il inspire sont plus insaisissables, mais évidemment plus incertaines plus difficiles à manier.

C’est bien pourquoi, en règle générale, les deux sont systématiquement associés dans l’exercice du pouvoir pour soumettre les dindons.

Dans nos démocraties, dites avancées, les hommes de l’Etat sont les chefs, l’administration centrale la sorcière — on remarquera la parité —

L’administration planifie, donc prédit, le politicien contraint en fonction de la prédiction.

Les prêtres de la sorcellerie font polytechnique ceux de la chefferie l’ENA. Certains font les deux.

Et les dindons ? Ils morflent.

Ils ont peur, une peur panique. On les comprend. On fait appel à leur intelligence. Mais que peut l’intelligence face à la peur ? Cette peur liée à la mort, qui vient du fond des âges, effectivement à juste titre.

Les progrès de l’humanité ?

Ils ne sont pas pour les dindons. Ils en seront exclus jusqu’au jour où ils prendront conscience qu’il n’est nul besoin de chef, que la peur est la compagne incontournable de notre vie, que nous sommes tenus de l’affronter seuls, que nul ne peut le faire à notre place.

Mais, est-on sûr que les dindons ne savent pas dès le départ qu’ils vont finir sur la table, dévorés à belles dents ? Que ce n’est pas leur choix de vie ?

Que c’est lorsqu’ils prétendent le contraire qu’ils mentent ?

Vaste sujet …

Si les dindons voulaient la liberté ils l’assumeraient, ils ne se contenteraient pas d’en faire un simple slogan…

Bien à vous. H. Dumas

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Grande sécu (2) Il existe une alternative pour notre système de soins

Grande sécu (2)

Il existe une alternative pour notre système de soins

 

« Cette réforme offrirait en effet aux Français plusieurs milliards d’euros d’économies sur leurs cotisations (les montants exacts seront dévoilés le 18 novembre), grâce à la suppression des frais de gestion des assureurs et des mutuelles. Elle assurerait aussi une couverture de bonne qualité à l’ensemble de la population, tout en réduisant les renoncements financiers aux soins. » Source

Le projet « grande sécu » n’aborde le problème de la santé que de manière comptable. C’est une habitude en France. Cette « grande sécu » a fait l’objet d’un article très fouillé de l’iFRAP sur le plan économique

En ce qui concerne la santé des gens, tout n’est pas une question d’argent.

Le remboursement est une chose, l’existence du soin en est une autre.

La Sécu à sa création reposait sur « un contrat implicite qui lie tous les citoyens : chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins »,  qui n’a pas été respecté. L’État prétend qu’il protège les individus et que ces derniers n’ont plus besoin de s’occuper de leur prévoyance. Malheureusement au bout du compte l’État ne protège pas, et il est nocif.

Il est incapable d’assurer les prestations qu’il s’est engagé à fournir, il rationne les soins, malgré la fuite dans le déficit et l’endettement, il s’immisce de plus en plus profondément dans la vie des Français.

C’est bien le politique qui commande et il ne commande que pour faire des économies pas pour mieux soigner les gens. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), créée par la révision de la Constitution du 22 février 1996 « vise à maîtriser les dépenses sociales et de santé. » Cet objectif comptable étatique a des conséquences dramatiques sur l’offre de soins en France : pénurie et rationnement.

Des soins peuvent être dits « gratuits » c’est à dire pris en charge, remboursés… sur le papier, mais dans la vraie vie être inexistants. Par exemple dans les déserts médicaux l’offre de soins peut être inexistante et rester remboursable. Ce remboursement ne la fabrique pas, et le désert persiste.

L’inverse existe, par exemple lors de la COVID, les soins précoces existent, mais ne sont pas reconnus et ne sont pas remboursés.

– Au prétexte d’inefficacité et de dangerosité. Mais le Remdesivir à la toxicité et à l’inefficacité avérées a été acheté et mis à disposition des professionnels gratuitement.

– Au prétexte du manque d’étude fiable. Mais le Molnupiravir a été acheté à 50000 doses sur la foi d’un communiqué de presse du laboratoire.

Certains croient toujours que ce n’est pas de la politique mais de la science.

De manière plus générale quand on regarde la façon dont le gouvernement a géré les COVID, surtout la première, on constate :

– que les Français ont prépayé des soins (Cotisations sociales, contributions et taxes diverses) mais que, quand ils en ont eu besoin, ils n’ont pas pu en bénéficier (Limitation très strictes de l’accès à la consultation médicale, report des soins dits « non urgents » etc.) En résumé les Français n’ont pas pu bénéficier de soins certes gratuits, mais rendus inaccessibles.

– que le manque de matériel, de lits d’hôpitaux, de lits de réanimation a été le fil rouge et le justificatif des mesures gouvernementales, absolument pas médicales, de coercition sociales. Le gouvernement à pris soin de ne pas corriger ce manque mais de l’accentuer, d’abord en continuant les fermetures de lits, puis en excluant du circuit de soins les soignants non vaccinés.

Le remboursement est une chose, la qualité de la prestation de soins en est une autre.

Par exemple en ce qui concerne les COVID, en particulier la première épidémie, on lit concernant les soins hospitaliers : « En tous cas une conclusion s’impose : les écarts de mortalité sont trop importants pour qu’on puisse affirmer que les malades atteints de covid-19 ont tous été traités de la même manière dans les principaux hôpitaux français. » Source

En médecine de ville une consultation d’un spécialiste ou d’un généraliste sera remboursée de même identique, quelle que soit sa qualité. « Bonjour, comment allez vous ? Bien ? Tant mieux ! Imprimer » sera remboursée comme une consultation qui mobilise des compétences professionnelles, intellectuelles et techniques, avec entretien, écoute, examen, réflexion, conclusion. Les ROSP crées en 2011 n’ont rien changé quant à la qualité des prestations.

Le remboursement est une chose, la culture de soin en est une autre.

La grande Sécu ne se préoccupe pas non plus de la « culture de soin ». Cette culture de soin va bien au-delà de prestations purement « médicales ». Elle concerne le soin, l’attention, que chacun peut apporter à sa personne, considérée au sens complet physique et psychique. En effet, soins médicaux gratuits ou non, certaines personnes ne se feront que peu ou pas soigner, et de manière plus générale ne prendront que peu, ou mal, soin de leur personne. Elles négligeront leur santé qui « est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »  OMS. C’est la défaillance de la prévention. Aujourd’hui la Sécu n’intervient essentiellement quand la santé est altérée.

Coup de pied dans la fourmilière : chiche !

La Sécurité sociale confond et mélange « l’aide sociale » qui est assistance à son prochain et le remboursement de soins qui est prévoyance et assurance.

La première question à laquelle répondre est : qui fait quoi ? Quel rôle pour la personne, les assurances, la solidarité nationale.

L’objectif est que chaque Français puisse bénéficier des meilleurs soins, en toute circonstance, tout le temps et qu’il prenne soin de sa personne pour éviter les accidents, les maladies et être« bien dans sa peau ». Cela va au-delà de ce que personne ne soit laissé sur le carreau ou que personne ne soit conduit à renoncer à des soins pour des raisons financières.

La liberté de choix implique de faire confiance aux individus. Juste retour des choses puisque de plus en plus de gens ne font plus confiance en l’État qui, bien que constitué d’hommes et de femmes, n’a jamais fait confiance aux hommes et aux femmes de ce pays.

Le moyen est de rendre sa liberté de choix et par conséquent sa responsabilité à chacun. Certes la responsabilité fait peur. Cela dit, si les personnes ne s’impliquent pas dans leur santé cela ne fonctionne pas. D’où l’intérêt du compte épargne santé et du libre choix de l’assurance santé.

L’intégralité des revenus

Cette vraie réforme nécessite, pour être cohérente, que chaque personne puisse disposer de la quasi l’intégralité de ses revenus, pour avoir les moyens de choisir librement.

Pour un salarié c’est le salaire complet. C’est à dire le salaire net, plus les charges dites salariales et dites patronales. Sans oublier tous les prélèvements salariaux qui grèvent la rémunération des travailleurs. Pour un non salarié c’est l’intégralité du chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de sa profession. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour les rentiers l’intégralité des rentes.

Intégralité des revenus et responsabilité personnelle ne s’accommodent pas avec le prélèvement à la source. Ce dernier n’arrange ni la compréhension, ni la connaissance de l’impôt, et encore moins le consentement à l’impôt. Consentement complètement détruit dans notre société puisque qu’aujourd’hui l’État exige d’être informé de la totalité des revenus de chaque Français afin de calculer la quantité maximale d’argent qu’il peut lui confisquer, si possible sans le mettre sur la paille. Une fois l’argent confisqué l’État en fait ce qu’il veut.

Intégralité des revenus entraîne prévoyance et intérêt à préserver sa santé.

Le compte épargne santé

La libre disposition des fonds implique un compte épargne santé.

Il sera individuel, ouvert à tous, tout le monde pourra l’abonder, même les grands-parents, les parrains, les amis etc. Il sera possible de créer un compte épargne santé pour un tiers. Il couvrira les dépenses de santé de la personne ou de sa famille, jusqu’à un certain niveau. Au delà c’est l’assurance santé qui interviendra.

À partir du moment où une personne possède un compte épargne santé, il y a une motivation importante à prendre soin de lui.

L’interlocuteur unique

La « grande Sécu » ne supprime pas le double interlocuteur, Sécu plus mutuelles. Elle réparti différemment les rôles. Cela fait longtemps déjà que le libéraux préconisent que chaque Français n’ait qu’un seul interlocuteur pour sa protection santé. Grâce au libre usage de la quasi intégralité des revenus chaque Français choisira librement cet interlocuteur et en changera à son gré.

Il ne s’agit pas de supprimer la Sécu qui a maintenant plus de 75 ans d’expérience et qui dispose d’un réseau, d’un savoir faire et d’une image favorable. Il s’agit de la sortir du domaine politique et de la concentrer sur son véritable métier qui est l’assurance maladie au sens large.

Elle sera en concurrence dans ce domaine avec des assurances et des mutuelles qui auront elles aussi délégation pour la prise en charge de l’ensemble des dépenses santé. Toutes auront le même « panier de soins » à rembourser. Chacune pourra aller au-delà jamais en deçà. Aucune condition de santé ne sera exigée pour souscrire. aucun n’envisage de supprimer le double compte ce qui est pourtant le cas néerlandais.

À partir du moment où une personne choisi son assurance, elle a une motivation importante à prendre soin d’elle.

Aujourd’hui l’adhésion est obligatoire mais les prestations de la Sécu ne sont garanties par aucun contrat explicite avec les assujettis. Les remboursements sont soumis aux caprices des politiciens et les Français, prisonnier du monopole public, ne peuvent rien faire. Passer un contrat avec une assurance change la donne. Il doit être respecté et ne peut être modifié unilatéralement. Bien entendu ce seront des contrats individuels et non pas collectifs.

« Nous nous sommes appliqués à découvrir le vrai rôle de la concurrence dans le développement des richesses. Nous avons vu qu’il consistait à faire glisser le bien sur le producteur, à faire tourner le progrès au profit de la communauté, à élargir sans cesse le domaine de la gratuité et, par suite, de l’égalité. Mais quand les services privés deviennent publics, ils échappent à la concurrence, et cette belle harmonie est suspendue » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850)

 

La solidarité nationale

« L’aide sociale » qui est assistance à son prochain redevient indépendante de « l’assurance maladie » qui est prévoyance et assurance.

L’aide sociale consiste à venir en aide à son prochain quand celui-ci, démuni quelle qu’en soit le raison, ne peut subvenir à ses besoins. En ce qui concerne notre propos, il s’agit des besoins concernant sa santé, prévention, traitement, culture de soin, estime de soi. La santé ne se limite pas au matériel. L’accès à la santé n’est pas limité au médical. Cette solidarité prendra la forme d’un « chèque assurance santé », grâce auquel les plus démunis pourront choisir leur prestataire. Le fait d’être pauvre n’implique pas d’être incapable de choisir. Être libre et pouvoir choisir fait partie de la dignité de l’Homme.

Le système de santé de Singapour est comparable à ce qui vient d’être décrit.

Conclusion

On ne compte plus les réformes paramétriques du système de santé. Si l’on veut vraiment avoir un système de santé performant il ne faut pas se contenter d’une nouvelle mesure de ce genre.

La réforme de notre système de soins décrite dans cet article ouvrirait bien des portes et donnera de nombreuses opportunités de changement pour notre pays.

C’est une réforme digne d’une présidentielle.

Pour en savoir plus lisez « Sécu comment faire mieux » ou rendez-vous sur www.bastiat.net rubrique « conférences »

 

 

Lire la première partie

Lire aussi “Bastiat 2022, idées libres de droits”

Article paru dans Contrepoints sous le titre ” Grande sécu : il existe une alternative pour notre système de soins (2)”

Tous les articles sur le site du Cercle Frédéric Bastiat

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Grande Sécu (1) Pourquoi la quasi-nationalisation serait une erreur (1)

Grande Sécu (1)

Les défauts d’une nationalisation quasi complète du système.

La Sécu

La Sécurité sociale a été créée par les Ordonnances de 1945.

« Art. 1er. — Il est institué une organisation, de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent. »

 

Elle a pour objectif de « de protéger les individus des conséquences de divers événements ou situations, généralement qualifiés de risques sociaux. »

Ces ordonnances ont été inspirées des travaux du Conseil national de la Résistance (CNR) intitulé «  Les jours heureux »

La sécurité sociale est présentée comme le « modèle social français ».

Les ordonnances de 1945 ont sorti le social (santé, retraite, chômage…) du marché et l’ont mis dans le domaine public. Donc tout les soucis que nous lui connaissons depuis ses débuts, sont liés à sa gestion publique, plus précisément politique. Ils ne peuvent, sauf malhonnêteté intellectuelle, être mis sur le dos du marché. Cela assimilé, il est aisé de comprendre que parachever la collectivisation, c’est à dire qu’étendre l’emprise du politique, ne fera qu’aggraver le mal.

La Grande sécu

La « grande Sécu » n’est pas un « coup de pied dans la fourmilière ». Ce n’est que la énième modification paramétrique de la Sécu depuis sa création. Les remboursements reposent techniquement sur leur répartition au sein du binôme Sécu/mutuelles. Ce binôme n’est pas remis en cause, mais le partage de leurs attributions est différent.

Elle ne s’attaque pas au fond. Le fond c’est la déconnexion recettes/dépenses, la suppression de la responsabilité individuelle, la disparition de la prévoyance, l’absence de libre choix.

Son objectif « est de faire prendre en charge la quasi-totalité des remboursements par l’Assurance maladie » C’est une nationalisation quasi totale qui était écrite depuis le départ. C’est l’aboutissement logique du socialisme français. C’est une preuve de plus, s’il en fallait :

– Que nous ne vivons pas dans une société libérale, mais bien socialiste.

– Que le gouvernement Macron, pas plus que Macron, n’est libéral, mais bien socialiste.

Les politiciens ont besoin de la Sécu monopole d’État :

Le contrôle des populations

Le système est mal conçu au départ. Ou plutôt il est bien conçu pour que le politicien assoie son pouvoir sur les populations, mais mal conçu pour offrir à chacun, tout le temps, en toute circonstances le meilleur soin.

Le contrôle de l’assistance à autrui est la première pierre pour le contrôle des populations. À la Libération, Gaullistes et communistes alors alliés, tous étatistes, ont voulu consolider leur pouvoir et contrôler les gens. Cela passait par de nombreuses nationalisations, dont celle qui constitue la clé de voûte du socialisme : celle du système de santé.

La spoliation légale

La Sécurité sociale, comme tout le système politique français, repose sur la « spoliation légale ». Spoliation qui, au travers des dettes et du concept de « solidarité intergénérationnelle », s’étend jusqu’aux générations futures et les engage. En vérité il ne s’agit en rien de « solidarité », qui ne peut être que libre et volontaire, mais bien de coercition. « Et, en effet, il m’est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il m’est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

C’est cette « spoliation légale » étendue qui permet au politicien de confisquer les richesses créées par les Français et d’agir à leur place. « En effet, l’État, ne l’oublions jamais, n’a pas de ressources qui lui soient propres. Il n’a rien, il ne possède rien qu’il ne le prenne aux travailleurs. » Frédéric Bastiat, Propriété et loi (1848)

Un remboursement ou une dispense d’avance de frais n’ont rien à voir avec la gratuité. « Il n’y a de vraiment gratuit que ce qui ne coûte rien à personne. Or les services publics coûtent à tout le monde; c’est parce que tout le monde les a payés d’avance qu’ils ne coûtent plus rien à celui qui les reçoit. » Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850) Les prestations sont prépayées par quelqu’un. Ce quelqu’un ne contrôle rien. Il laisse voler légalement son argent par les politiciens pour leur seul profit. (Théorie des choix publics )

Il faut sortir la protection sociale du domaine politique parce que ce sont les politiciens qui décident ce qui est pris en charge ou pas. Cela en fonction de leur intérêt électoral bien compris. « Dès 2022, la contraception sera gratuite pour les femmes de moins de 25 ans » c’est une décision politique et ce n’est pas un soin. Chacun sait que le pouvoir achète les voix des électeurs avec l’argent du contribuable. L’achat de voix par le remboursement des prestations sociales est aussi un sport politique. Il est facile de deviner qu’à partir du moment où la « Grande Sécu » sera mise en place le pouvoir du politique sera encore accru.

 

Cette « spoliation légale » collectivise les recettes et les dépenses. Elle donne un prétexte à l’État pour intervenir dans la vie privée des gens. Parce que le comportement plus ou moins « responsable » des individus engendre une partie des dépenses. Il faut se souvenir, qu’un des arguments des partisans de la vaccination obligatoire contre la COVD-19, était qu’ils ne voulaient pas payer pour les frais de santé engendrés par des « irresponsables » non vaccinés. Disant cela ils remettaient en cause les fondements de la Sécu. Ce comportement dit « responsable » est défini et imposé par l’État. Ainsi l’État paraît légitime pour se mêler de tout. Il n’y a plus de domaine privé. Inéluctablement il construit le totalitarisme.

L’Autorité Centrale est totalitaire par essence. « l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. Elle invoque nécessairement le compelle intrare. Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850)

L’obligation d’entrer vient du fait que, si les gens choisissent de cotiser ailleurs, le système, privé de recettes, ne peut plus servir les prestations à ceux qui y sont déjà. Il s’effondre. (Pyramide de Ponzi)

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1846.

L’obligation de s’étendre pour tout contrôler repose également sur un raisonnement qui dit que, tant qu’une chose, aussi infime soit-elle, lui échappe, le système bloque ou ne fonctionne pas correctement. C’est pour cette raison que son fruit, amer, n’est pas conforme à son objectif qui est le paradis sur terre. En vérité le système ne peut intrinsèquement fonctionner correctement. La « spoliation légale » est une injustice parce que le vol, même légal, est une injustice. C’est parce qu’il est injuste qu’il est inefficace et néfaste.

Ce besoin pervers de s’étendre à l’infini a été flagrant avec les COVID. C’est la première fois dans l’histoire. que les professionnels sont dépossédés de leur rôle et qu’une épidémie est prise en charge par des politiciens. Les résultats sont désastreux au plan sanitaire mais aussi économique et social. Le tout a abouti à un totalitarisme qui n’est pas prêt de finir.

 

Lire la deuxième partie

Lire aussi “Bastiat 2022, idées libres de droits”

Article paru dans Contrepoints sous le titre “Grande sécu : pourquoi la quasi-nationalisation serait une erreur (1)

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L’empoigne

Bien sûr, n’importe qui comprend que Zemmour, Ciotti, Mélenchon ou Le Pen soient détestés de leurs adversaires.

On comprend bien aussi que ceux qui les adorent, détestent donc Macron, Pécresse ou Jadot.

Tout le monde comprend que Zemmour déteste Mélenchon, et inversement.

Mais on comprend mal la détestation des Pécresse/Bertrand pour Macron et aussi mal, la détestation de Le Pen pour Zemmour et celle de Mélenchon pour Hidalgo.

C’est que tout cela est très compliqué.

Se mêlent confusément – pour ce qu’il en reste – les oppositions idéologiques ( les plus nobles), les haines recuites (les plus viles), les jalousies (les plus mesquines), les ressentiments (les plus durables), et puis tout simplement les antipathies physiques (gouvernées paraît-il par la chimie) rendant incompatibles un corps avec un autre.

La démocratie a fait litière de l’espérance qu’elle portait. Elle est devenue pragmatique.

Le combat pour tous s’est transformé en combat pour quelques-uns,  destiné d’un côté à répondre aux besoins immédiats de l’électeur « ici et maintenant » et, de l’autre, à offrir la victoire à des clans d’intérêts particuliers.

Faute de rêve, elle a sombré dans la démagogie et dans le populisme.

Alors que c’était sa raison d’être, la construction de l’avenir n’a plus cours. Elle est du domaine de l’imaginaire et par conséquent du domaine purement intellectuel, c’est-à-dire extrapolitique.

Et si, par extraordinaire un discours, comme le discours européen, échappe à la contingence, il est qualifié de « hors sol » ou de déconnecté du réel, discrédité et méprisé par les adeptes médiatiques de solutions imposées par des slogans primaires.

Pendant ce temps, des régimes autoritaires préparent l’avenir, leur domination sur le monde libre et construisent avec leur politique l’asservissement de l’individu par un clan.

La liberté individuelle reste le fondement de la démocratie. C’est en cela qu’il faut persister à la défendre, malgré ses immenses défauts.

Mais on la défend bien mal, à la veille de cette élection présidentielle, lorsque les cancrelats médiatiques préfèrent mettre en avant des oppositions factices de personnes et d’égos plutôt que de mettre en lumière les trois modèles qui s’affrontent, réduits désormais à leur plus simple expression : la défense de la liberté individuelle dans le respect des droits de l’homme contre le Tout Pour Ma Gueule dans une société fermée et la disparition de l’individu au profit du collectif.

Et tout aussi mal lorsque les candidats préfèrent dénigrer leur presque semblable plutôt que d’affirmer leur propre originalité.

Une campagne électorale n’est certes presque toujours qu’une bataille de chiffonniers.

Mais curieusement, ce sont, cette fois, les chiffonniers du même gourbi qui se battent entre eux…

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L’entonnoir du « Progressisme », le piège à cons !

Le « Progressisme » est le nouvel étendard de cette même Gauche, souvent désunie, pour malgré tout détruire concisément notre pays France depuis plus de quatre décennies en ponctionnant et règlementant à foison sur la valeur ajoutée des entreprises mais aussi des salariés pour garder les mauvais services publiques et privatiser les bons.

Il y a trois choses essentielles dans notre société et je passe sur la nourriture, car nous n’en sommes pas encore à ce stade :

– L’énergie abondante et à bas coût ;
– La santé à « bas » coût et abondante :
– La sécurité des biens et des personnes.

Est-ce qu’actuellement vous souscrivez à tous ces postulats ? Est-ce que vous le constatez sur vos factures ou dans votre mobilité ?

Ces progressistes, sont et resteront des inférons de Dame Nature qui trouvera toujours son chemin. Et s’il est de détruire l’humanité, ladite même fera le nécessaire, comme elle l’a toujours fait par l’histoire.

La Gauche, c’est l’antithèse de l’évolution ! Le « Progressisme » n’est qu’une vue de l’esprit d’intellectuels subjectifs pour finalement stagner ou régresser.

Cette Gauche ne voit que la macroéconomie, le Gosplan, tout en évacuant la microéconomie sauf pour du clientélisme, mais en crachant systématiquement sur la valeur ajoutée qui ne la récompense pas, puis qui plus est pour la pervertir.

Quand on poursuivait des études poussées en sciences économiques de mon temps à la fin des eighties, il y avait deux parallèles estampillées Macro et Microéconomie. L’une n’allait pas sans la compréhension de l’autre. Venaient bien sûr tout autour d’elles les outils : les mathématiques, les statistiques, les probabilités et les langues étrangères, plus une culture générale d’auteurs classiques dans le registre, néo-classique, libéraux, keynésiens, communistes, mais encore sur les configurations des pays sous-développés ou le projet de l’Euro qui allait arriver près de dix ans plus tard etc. Un de mes profs était un afficionado de l’Ecole de Chicago et un autre un pur keynésien.

Enfin tout cela pour dire que j’avais un choix éclairé de ce que je pouvais faire et décider. Ensuite il me fallait me décider. De la Macro ou de la Micro. J’ai opté pour la Micro en poursuivant dans le domaine de l’expertise comptable pour finir à la tête d’une petite entreprise commerciale à restructurer complétement et faire du Thatcher : couper ad nutum ce qui ne fonctionne pas et favoriser ce qui marche vers le nord. Mon entreprise considérée comme perdue au départ par les chieurs de tableaux Excels de la Banque de France via leurs notations épousant les échelles des Fitch Ratings, Moody’s et Standard & Poor’s, ne possède plus aucune dette auprès d’un organisme financier et prospère, même par ces temps de castration de l’économie. “Ma petite entreprise, ne connaît pas la crise” dixit Bashung …

Mais nous sommes proches d’un moment Minsky ! Il manque encore la dynamite pour faire sauter ce système d’entre soi qui crève mais qui n’a pas encore envie de signer sa fin de partie !

J’ai toujours pensé au fond de moi que le monde d’Orwell ne pourrait se réaliser que par la numérisation et la faille dans chaque individu : l’envie de vivre. Nous y sommes !

La docilité du peuple français et finalement sa terreur de l’intransigeant qui fait fi de le nourrir ou tout du moins de souscrire à ses bobos en fait une population imbécile, non pas idiote sans doute même intelligente, mais rabougrie dans un vide qui ne semble plus avoir de fond.

Nous allons avoir des élections présidentielles bientôt. Qui perturbe « rageusement » le bien séant des offices Main Stream ? Alors vous trouverez pour qui vous glisserez votre bulletin dans une urne, parce que vous n’avez plus peur …

Bien à vous !

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Quand les nantis commencent à pleurnicher

Plus de 5.000 magistrats, sur les 9.000 que compte la profession, ainsi que 1.200 greffiers, viennent de signer une pétition dénonçant, après le suicide d’une jeune juge, une « justice qui maltraite les justiciables mais également ceux qui œuvrent à son fonctionnement »

Les magistrats, ces notables membres de l’élite bien que ne faisant pas partie de l’énarchie, piliers et soutiens du pouvoir, se mettent donc eux aussi à se plaindre de leurs conditions de travail, malgré le devoir de réserve qui leur est fait.

Ils sont en effet, avec la police, mais dans des conditions beaucoup plus confortables que les membres de cette dernière, l’ultime rempart du pouvoir  … et on a vu que leur main n’a pas tremblé pour sanctionner massivement les gilets jaunes et obtenir la liquidation du mouvement … ni d’ailleurs pour engager, toutes affaires cessantes, des poursuites inédites contre un candidat aux élections présidentielles de 2017 dans le but évident de provoquer son élimination.

Voilà donc une belle phrase qui met en avant le justiciable avec un effet miroir sur les malheurs de « ceux qui œuvrent à son fonctionnement » c’est à dire ceux qui appliquent la justice.

Sauf que si le justiciable était réellement pris en considération par les magistrats, cela se saurait !

En fait, comme le dénonce l’hebdomadaire le Point, il s’agit essentiellement d’une récupération syndicale du suicide, le 23 aout dernier, d’une jeune magistrate de 29 ans en souffrance psychologique (à la suite d’une rupture amoureuse et de la mort de son chat !?!) et suivie en psychiatrie en raison d’une première tentative de suicide mais qui continuait à exercer ; ce qui n’est pas très rassurant … surtout pour le justiciable.

Sa mort, aussi regrettable soit-elle, surtout pour une personne aussi jeune, n’a donc en fait rien à voir avec l’exercice de la profession !

Qu’en est-il réellement ?

Encore faut-il préciser que cette pétition ne concerne que les magistrats de l’ordre judiciaire (civil et pénal). Les magistrats de la juridiction administrative ont un statut différent et une organisation totalement à part.

Qu’il y ait des magistrats en souffrance, cela n’a rien d’étonnant mais c’est le cas dans … toutes les professions, malheureusement.

Il est vrai qu’il y a relativement peu de magistrats en France en comparaison avec les autres pays de l’Union Européenne. Ils seraient donc surchargés de travail ; ce qui les amène à poser la question suivante : Comment rendre des décisions qui ont un impact majeur sur la vie de centaines de milliers de personnes alors que le stock de dossiers ne cesse de croître et que les sous-effectifs sont récurrents ?

Ils se plaignent d’avoir trop de dossiers, du manque de personnel mais ce n’est pas propre à cette profession … et dans l’administration, la revendication du manque de moyens et de personnels est récurrente alors que le secteur public français est l’un des plus développés de l’Union Européenne mais aussi l’un des plus couteux.

Le budget du ministère de la justice est 8.2 Md € et il est évident qu’il sera toujours insuffisant …

Evidemment, on peut le comparer au budget du ministère de la culture, qui ne sert à rien, mais qui s’élève quand même à 7.62 Md € se décomposant en 3.8 Md€ (hors audiovisuel public) en 2021 mais 4.08 Md€ pour 2022 et 3.54 Md € pour le budget de l’audiovisuel public (France TV, TV5 monde, ARTE, Radio France, …) ; soit donc un total bien proche (à 600 millions près) de celui du ministère de la justice.

Quand la culture, à la fois instrument de propagande du pouvoir par excellence et de favoritisme par le biais de la distribution de nombreuses et généreuses subventions à une profession qui a toujours été choyée par le pouvoir (il n’est qu’à voir les subventions au cinéma français pourtant si médiocre ou encore le système indécent d’indemnisation des intermittents du spectacle), apparait être aussi importante que la justice ; cela prouve surtout que les priorités de l’Etat ne se situent pas au niveau de la justice.

On ne peut que le déplorer mais est-ce que cela interfère réellement dans le fonctionnement de la justice ?

Un misérabilisme déplacé

Les magistrats sont des fonctionnaires assurés d’un salaire tout au long de leur vie professionnelle et d’une excellente retraite. Ils ne risquent pas le chômage et leur travail n’est pas très fatigant car, contrairement aux avocats, ils n’ont pas à se déplacer d’un tribunal à l’autre ou, comme la police, à courir derrière des délinquants qui peuvent être armés …

J’ai vu les policiers du commissariat des quartiers nord de Marseille littéralement submergés par les plaintes. TOUS les matins, le hall d’accueil est plein de dizaines de personnes dont il va falloir enregistrer les plaintes et dépositions ; travail rébarbatif, usant et bien souvent complètement inutile puisque les poursuites ne sont jamais engagées !

Quand j’ai démissionné du barreau, j’avais constaté qu’il me fallait travailler de plus en plus pour gagner de moins en moins.

Les magistrats, eux, travaillent juste un peu plus qu’avant mais ne travaillent pas pour rien puisque le salaire médian des magistrats est tout de même de 4.500€ par mois alors que, mais cela se sait peu, il existe un sous prolétariat parmi les avocats dont beaucoup ont beaucoup de mal à simplement gagner le Smic !

Il faut aussi connaitre l’envers du décor pour savoir comment fonctionne le système judiciaire.

Les magistrats méprisent souvent les avocats, les prennent pour des empêcheurs d’enfermer en rond, des complices de leurs clients, et  exigent de ceux-ci qu’ils soient à leur disposition. D’ailleurs, je n’ai jamais vu un magistrat prendre en compte le temps qu’ils faisaient perdre aux avocats qui eux ne sont pas des salariés de l’Etat !

Les magistrats ne sont pas non plus des employés ordinaires, astreints à une présence sur leur lieu de travail et d’ailleurs ils ont le droit d’emporter des dossiers à la maison pour les étudier et rédiger leurs jugements.

En application de l’article 10 du décret du 25 août 2000, les magistrats en qualité de « personnels chargés (…) de fonctions d’encadrement, (…) de fonctions de conception (…) bénéficiant d’une large autonomie dans l’organisation de leur travail »
peuvent faire l’objet de dispositions spécifiques adaptées à la nature et à l’organisation du service ainsi qu’au contenu de leurs missions.Ils ne sont pas soumis au régime normal des 35 heures. Ils n’ont donc pas, en dehors des nécessités du service, d’obligation particulière d’assiduité, ou de « pointage ».

Les audiences correctionnelles, qui sont souvent regroupées sur 2 jours par semaine par tribunal ne sont nullement le fait des avocats ou des prévenus ou d’une décision du président du tribunal mais bien des magistrats qui organisent leur planning de travail et qui regroupent les audiences pour être le moins possible au tribunal, et au surplus en audience car c’est pour eux une « perte de temps » ; d’autant plus que certains n’habitent même pas sur place (ils peuvent habiter à Nantes et être juges du siège à Versailles). La concentration des audiences est donc effectuée dans leur intérêt.

On ne peut donc pas s’étonner que, dans ces conditions, les audiences se terminent à 22h30 …Évidemment, à vouloir trop concentrer les audiences, on finit par avoir des piles de dossiers invraisemblables et les avocats font ce qu’ils peuvent pour essayer de sauver leurs clients d’un système qui ressemble beaucoup à une machine à broyer les gens.

Il est vrai qu’un JAP (juge d’application des peines) qui doit gérer seul 180 dossiers doit consacrer un minimum de temps par dossier mais en l’occurrence ce sont essentiellement les condamnés qui en subissent les premiers les conséquences.

C’est en fait le problème du manque d’adéquation entre des règles judiciaires strictes (notamment de délais) et des moyens qui ne permettent pas de les suivre.

Audrey Berrier, jap à Brest affirme : « À Brest, aussi, on juge vite et mal. On n’est que dans la gestion des flux et ce, pour toutes les fonctions, qu’elles soient civiles ou pénales ».

Mais personne ne leur demande de faire de l’abattage comme je l’ai vu se pratiquer dans les audiences correctionnelles avec parfois des décisions complètement inadaptées … comme si le juge n’avait même pas lu le dossier ni écouté les avocats !

Ils se plaignent en fait du mauvais fonctionnement de leur administration. Cela évidemment ne peut surprendre personne puisque nous savons que toutes les administrations françaises (ou presque) fonctionnent mal malgré un cout exorbitant ; pourquoi donc en irait-il différemment de la justice ?

Ce mauvais fonctionnement général de l’administration est surtout le symptôme qu’il y a quelque chose qui va mal dans ce pays. C’est la loi soviétique qui s’applique selon laquelle tout système administratif et bureaucratique finit par s’écrouler sur lui-même sous le poids de sa propre inertie et de son incapacité à résoudre ses contradictions.

En outre, entre l’absentéisme injustifié mais jamais sanctionné, les abus d’arrêts maladie, les congés (les magistrats ont 45 jours de congés dans l’année), les horaires « allégés », on sait que le système administratif français a dépassé depuis longtemps le seuil de l’inefficacité !

Les magistrats sont aussi confrontés, comme le justiciable, à l’effet pervers de la judiciarisation générale de la société en raison de l’édiction maladive et forcenée de normes, règles et directives imposées par une administration omniprésente et dont le respect est sanctionné par d’innombrables poursuites pénales, malgré un souci de simplification des procédures qui se réalise, bien souvent, au détriment du justiciable. C’est notamment le cas avec la création de nombreux délits écologiques …

Des évolutions significatives récentes … au bénéfice des magistrats

L’arrivée de l’informatique a révolutionné le système judiciaire qui fonctionnait encore il y a peu comme au 19°siècle (mais les avocats faisaient de même). Il n’est pas anormal que les magistrats soient obligés de s’adapter ce qu’ils font souvent de mauvaise grâce car ils rechignent à taper leurs propres jugements et ordonnances habitués qu’ils sont à bénéficier d’un greffier à leur disposition. J’ai manié plus souvent qu’à mon tour le clavier pour rédiger mes conclusions sans avoir à m’en plaindre particulièrement.

On doit aussi se souvenir que les audiences des tribunaux de police ont été largement réduites depuis l’instauration des radars automatiques et du renversement de la charge de la preuve ; lequel entraine de manière quasi systématique la condamnation de l’auteur présumé de l’infraction (en matière de contraventions routières), sans possibilité de recours ni même de défense !

Le désengorgement des tribunaux et la simplification de la procédure se sont opérés en l’occurrence tout à l’avantage des magistrats (qui ont vu leur charge de travail considérablement réduite puisqu’ils n’ont plus à siéger pour ces contraventions routières) ainsi que de l’Etat qui perçoit les amendes (1.2 Md€ par an !) mais sur le dos du justiciable puisque cette réforme a abouti à évincer de facto tout droit à la défense.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier non plus que, sous le ministère de Rachida Dati, a été menée à partir de 2007, au pas de charge et malgré l’opposition des professions judiciaires (magistrats et avocats), une grande réforme de la carte judiciaire, afin de tenir compte officiellement de l’évolution démographique.

Cette réforme a provoqué la fermeture de nombreux tribunaux (178 tribunaux d’instance et 23 tribunaux de grande instance) dans le but de créer des pôles de justice visant à limiter l’éparpillement judiciaire, mais aussi dans le but évident de réduire les frais de fonctionnement. La réduction du nombre de tribunaux a permis une certaine remise en adéquation du nombre de magistrats avec le nombre de tribunaux. Mais, évidemment, la fermeture de certains tribunaux peu fréquentés, où les magistrats se la coulaient douce, a provoqué un certain mécontentement.

Toutefois, cette réforme a eu un effet collatéral en ce qu’il a provoqué un éloignement sensible des tribunaux pour bon nombre de justiciables. C’est bien au détriment du justiciable que cette réforme a été faite et c’est le même mécanisme qui a été utilisé pour fermer bon nombre d’hôpitaux afin de réduire les couts de la santé avec là encore le même effet pour la population.

Enfin, il faut se souvenir qu’il a été opéré une réforme des procédures de divorce avec une immense simplification du fait de la déjudiciarisation des divorces par consentement mutuel. Il s’agit d’un immense progrès qui a permis d’économiser un temps judiciaire considérable autant au bénéfice des justiciables que des magistrats alors que j’ai connu, pour ma part, les longues files d’attente avec les audiences (en chambre du conseil) à la chaine.

Les revendications corporatistes des magistrats apparaissent finalement assez déplacées et j’ai du mal à compatir aux malheurs d’une profession bien à l’abri des contingences matérielles.

Le misérabilisme de l’élite ne m’émeut finalement pas beaucoup et m’apparaît être plutôt indécent !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

 

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Arrêtons ce massacre !

Arrêtons ce massacre !

Le jeune philosophe libéral Gaspard Koenig vient de lancer son mouvement politique qu’il a appelé « Simple » et qui a pour ambition d’alléger la société française de beaucoup de ses contraintes légales et administratives. On ne peut évidemment que suivre avec sympathie cet effort bien nécessaire, mais on se doit d’analyser cette tentative et de se demander si elle a une chance d’aboutir.

Un effort assez semblable a été fait lors de la révision constitutionnelle de 2008 initiée par Nicolas Sarkozy, avec l’institution de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité). Il s’agissait d’éliminer les lois inutiles en permettant à tout justiciable de les mettre en cause devant le Conseil constitutionnel. Excellente idée, mais la réforme avait un vice caché. L’obligation de passer par le juge pour amener la loi critiquée devant le Conseil constitutionnel. Et bien entendu le juge n’a transmis au Conseil qu’un minimum de lois, pour bien marquer son territoire et son pouvoir. Du coup, la réforme n’a donné aucun résultat notable, d’autant que la Conseil constitutionnel ne comporte que des fonctionnaires, sans aucun juriste libéral, et qu’il ne compte aucune décision vraiment signifiante à son bilan.

Nous sommes donc au cœur du mal français : l’impossibilité de réduire le poids de l’Etat. Et tout laisse à penser que la tentative de M. Koenig restera lettre morte, en dépit de l’autorité de son nom, car « koenig » veut dire roi dans la langue de Goethe. Que faudrait-il donc pour que la France devienne enfin une démocratie comme les autres du monde civilisé ?

Il faudrait que les dépenses publiques, au lieu de représenter près des deux tiers du Pib, se trouvent réduites à un simple tiers. C’était d’ailleurs la doctrine du général de Gaulle. Un demi-siècle après son départ du pouvoir, les dépenses ont donc doublé et, bien entendu, les innombrables lois et règlements qui les sous-tendent ont connu la même expansion, car il y a une étroite corrélation entre les deux. La réforme Koenig n’est donc réalisable qu’avec une forte réduction des dépenses publiques.

Nous touchons là à un sujet vraiment révolutionnaire. Il s’agit tout simplement d’abattre d’innombrables institutions publiques génératrices de dépenses et de redonner au citoyen prise sur la plupart des actes de sa vie. La Sécurité sociale est le premier bastion à emporter, puisque à elle seule elle représente les deux tiers des dépenses publiques. Nous avons fait l’essentiel à cet égard, puisque notre combat a contraint la France à voter les lois de transposition des directives européennes qui suppriment le monopole de la Sécurité sociale. Les appliquer ne demande qu’un peu de respect des lois.

Pour le reste, une réforme simple pourrait obtenir le résultat recherché. Il suffit de faire adopter par référendum un texte stipulant que seules peuvent bénéficier du statut de fonctionnaire les personnes dont le métier n’est pas exercé sous le statut privé. C’est ainsi que l’école, l’hôpital, les transports, les régions etc. deviendront des espaces de liberté dont le fonctionnement s’insèrera harmonieusement dans celui du reste de la nation.

Alors quel est l’homme providentiel qui fera ces réformes ? Il faudra qu’il ressemble à Ronald Reagan, et à Margaret Thatcher si c’est une femme, c’est-à-dire à des êtres dont la vision du monde a été formée par leurs origines et par les activités qu’ils ont exercées. Mme Thatcher était fille d’épicier, et M. Reagan avait exercé d’importantes responsabilités syndicales dans le monde sans pitié de Hollywood. Si l’on considère la liste des candidats à notre élection présidentielle de 2022, on constate qu’aucun n’a eu la responsabilité d’une entreprise.
Ce sera donc un coup pour rien.

Mais ne perdons pas espoir. Le changement peut naître de l’instabilité. Celle de nos institutions n’est qu’une apparence. Derrière leurs nobles façades, tout un monde bruit. C’est le bruit de la vie. Et celle-ci n’a que faire des apparences. Les nobles maisons des Mayas étaient décorées de stuc. Pour l’obtenir, ils brûlaient les bois d’alentour. Ainsi disparurent leur environnement et leur civilisation. Nous Français, nous brûlons notre économie au feu de ce que nous osons dénommer la « solidarité ». Puisse quelqu’un arrêter ce massacre avant qu’il ne nous emporte dans la tombe.

Claude Reichman

 

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Perdre des batailles pour gagner la guerre

Autant vous le dire tout de suite, j’en ai gros sur la patate. Je dois aussi vous avertir que ce billet et ses annexes c’est une demi-heure de lecture. Si vous ne les avez pas devant vous inutile de continuer, si vous les avez parlons-en.

Quelques généralités bonnes à rappeler

L’Etat.

J’ai lu récemment, dans le point, un article que je ne retrouve pas — le journaliste m’excusera de ne pas le citer — qui en évoquant l’Etat précisait qu’il s’agit d’une abstraction. Voilà une bonne nouvelle pour nous qui affirmons cela depuis des années et dénions aux hommes de l’Etat le droit représenter cette abstraction qui par définition ne peut pas être représentée, qui donc en réalité ne représentent qu’eux-mêmes et leurs amis. Ce qui évidemment change tout.

Un peu plus loin, déception, voilà que le même journaliste imagine une autre source de pouvoir potentiel : la nation. Alors là, dommage. La nation n’est qu’un regroupement, au même titre que la famille, la ville, l’entreprise, etc… dont l’existence, comme pour tous les regroupements, est liée aux situations particulières de ceux qui sont concernés, l’ensemble n’ayant aucune raison de s’imposer à ceux qui sont là par hasard…

En réalité il n’existe que deux expressions humaines : l’individu et le groupe. Le premier doit être l’objet d’un respect total, sa vie, sa pensée et ses biens doivent être protégés. Le second est nécessaire, évidemment, mais la plupart du temps de façon ponctuelle, plus rarement de façon constante. Malheureusement, de tout groupe émerge un chef qui aussitôt accepté — et c’est là le problème — se projette de façon exponentielle pour finir par s’imaginer définitif et total, or rien n’est moins vrai.

Le capital.

Source de quiproquos constants, rappelons ce qu’est le capital. C’est la somme de toutes les activités économiques connectées, leur assise, leur socle.

Aux économies très actives en créations ou transactions correspond un capital important, à celles peu actives correspond un capital modeste.

Aujourd’hui le capital est mondial et plutôt important.

Il n’appartient à personne, il n’est lié qu’à l’économie. Il se porte naturellement vers ceux qui savent le servir, il fuit ceux qui l’ignorent ou ne le respectent pas.

Toute tentative de séparer le capital de l’économie — par exemple de le redistribuer artificiellement, de le dépenser sans compter — est vouée à l’échec.

La compréhension de la réalité du capital ne le rend ni odieux ni attirant, mais indépendant des volontés individuelles, simple conséquence de l’activité économique dont chacun doit pouvoir juger à l’aune de sa propre philosophie de vie de l’importance pour lui-même, sans emmerder les voisins à ce titre. Ce n’est pas vraiment le cas.

La guerre

Enfin la nôtre. Elle consiste à lutter pour supprimer Bercy et sa mentalité, la terreur fiscale que Bercy ordonne, les souffrances conjointes, les injustices liées.

Rappelons qu’au moins la moitié des dépenses publiques est ordonnée pour satisfaire des fantasmes ou des intérêts électoraux de gens dont nous n’avons nul besoin. Donc la moitié des dépenses publiques est pures injustices, pures inutilités, pures escroqueries, en conséquence la moitié des impôts levés n’a aucune légitimité.

Ils ne peuvent être appelés que grâce à la terreur fiscale. Résister à cette terreur est un grand danger, nous allons en faire la démonstration. Mais c’est un devoir.

Les piliers de la terreur fiscale sont les lettres de cachet que sont les notifications fiscales, exécutables immédiatement, sans recours judiciaire autre que la justice administrative exemple flagrant du conflit d’intérêt.

La terreur fiscale est rendue possible grâce à l’irrespect des principes fondamentaux du droit, qu’il est bon de rappeler : l’accusé est présumé innocent, il doit être présenté devant un juge lors d’une audience publique où lui seront garantis tous les moyens possibles de défense, ce n’est que là et après que toutes les voies de recours aient été épuisées qu’il pourra être déclaré coupable.

Or, l’accusé fiscal est au contraire présumé coupable, traité immédiatement de “fraudeur fiscal”, puis il ne peut se défendre que devant le tribunal administratif qui est une officine de l’administration qui le poursuit, où ses moyens de défense sont limités – pas d’expertise possible — ou l’accusation du rapporteur public ne lui est connue que le jour de l’audience, bref une mascarade de justice qui est la honte de la France.

Rappelons que c’est cette pantomime de justice, et elle seule, qui permet de lever cette masse d’impôts illégitimes qui tue lentement mais surement notre économie en détruisant son capital de base.

Notre combat est essentiel et unique, ce n’est que lorsque la collecte fiscale sera juste, soumise à de vrais tribunaux justes eux aussi, que les dépenses des hommes de l’Etat seront régulées en fonction de la réalité et non de leurs besoins délirants. Alors l’impôt deviendra acceptable et payable par tous.

Cette évidence n’a pas encore fait son chemin dans l’opinion publique, mais ça viendra.

Nous allons peut-être apporter bientôt notre arquebuse intellectuelle à l’espoir, notre bulldozer à la démolition.

Les deux affaires ci-dessous sont en bonne voie.

Un recours classique au TA de Poitiers, son appel à Bordeaux

https://ahp.li/eefe2e00bea1be086d04.pdf   Requête initiale

https://ahp.li/72adaaa1580211cbb40e.pdf   Jugement

https://ahp.li/9e19ff59b4a90ce1e6.pdf45       Appel

https://ahp.li/cc0c34fa0b0c7ba9aaf0.pdf  Arrêt CAAA Bordeaux

Un recours contre la terreur fiscale au TA de Montpellier, son appel à Marseille.

https://ahp.li/cc0c34fa0b0c7ba9aaf0.pdf   Requête initiale

https://ahp.li/ac6ac7a7741518a11c01.pdf   Jugement

https://ahp.li/0db82ecb14d7e8ccb1cb.pdf  Appel

https://ahp.li/b75d68bfd25bbeb18196.pdf  Arrêt CAA Marseille

Dans ces deux dossiers, les TA puis les CA se contentent de prendre des ordonnances sans les motiver sur le fond.

“On ne répond pas à un trou du cul qui pose ce type de question” pensent les hommes de l’Etat et leurs serviteurs – ou leurs patrons – de Bercy.

Donc cassation, où ce sera la même hypocrisie, puis tout droit l’Europe où les questions fondamentales vont pouvoir être posées :

          – Ces tribunaux Administratifs, tribunaux d’exception, quand peut-on espérer s’en débarrasser ? Quand cessera l’existence de cette justice qui pratique le conflit d’intérêt naturellement, sans en avoir l’air, comme les camions diesels pulsent des particules de mazout à longueur de kilomètres.

          – Cette terreur fiscale, que nous vivons chaque heure, chaque seconde, quand cessera-t-elle ?

L’Europe, qui clame son esprit démocratique au monde entier, qui sanctionne et moralise les autres, peut-elle accepter en son sein la torture fiscale pratiquée au bénéfice d’hommes de l’Etat qui nous ont mis en faillite par intérêts personnels et qui nous torturent pour nous imposer la facture ?

Nous verrons bien…

Bien à vous. H. Dumas

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L’écologie, une “science” à géométrie variable

Le propre de l’écologie est prétendre énoncer des vérités incontestables et l’on sait que tout sceptique ou opposant est immédiatement gratifié de tous les qualificatifs dégradants possibles … (révisionniste, connard …).

La doxa officielle est que la planète est en danger et que nous devons absolument tout faire pour la sauver de nos dérives carbonées !

Que l’Europe et ses 500 millions d’habitants soit la seule à le faire face au reste de la planète (6.5 milliards de personnes) ne semble poser aucun problème à nos gouvernants ; lesquels, forts de ce principe, ont décidé de nous interdire un certain nombre d’activités comme aller en ville avec une voiture thermique …

Nous n’avons plus non plus le droit de choisir notre mode de chauffage puisque les chaudières au fuel mais aussi au gaz sont interdites à la vente dès 2022 ; ce qui me semble être une incohérence concernant le gaz puisque les véhicules au gaz sont considérés comme non polluants et bénéficient de certains avantages de circulation (ils restent autorisés en ville) et d’une carte grise gratuite ou réduite (cela dépend des régions).

Le chauffage au gaz serait donc mauvais pour la planète tandis que le véhicule au gaz serait bon !?!

Curieux non ?

Dans le même registre, le chauffage au bois est encore considéré comme « écologiquement responsable » ; il reste donc autorisé. Ça tombe bien, je me chauffe au bois (chauffage central au bois) et je n’ai d’ailleurs aucun autre moyen de chauffage alors que, bien souvent, le chauffage au bois reste un chauffage d’appoint.

Néanmoins, cela pourrait changer …

On sait déjà que le chauffage au bois est interdit à Paris à cause des fumées et des particules mais, début 2021, une centaine de scientifiques ont signé une pétition adressée au président américain Biden et à la présidente de la Commission européenne von der Leyen dans laquelle ils réclament l’arrêt des subventions ainsi qu’une requalification de la ressource bois, qui ne doit plus, selon eux, être systématiquement considérée comme neutre du point de vue des émissions de CO2.

Si j’ai bien compris, à en croire ces « scientifiques » :

Quand vous faites le plein d’éthanol (E85) pour rouler avec votre voiture, c’est neutre en carbone (l’éthanol est de l’alcool de betteraves) et c’est bon pour la planète ; ce qui est pas tout à fait vrai car il faut distiller le jus de betterave après fermentation pour obtenir de l’alcool … ce qui nécessite de l’énergie.

Quand vous vous chauffez au bois (je ne parle pas des pellets qui sont des produits industriels issus de la valorisation de déchets de bois de type sciure et copeaux) ce n’est pas le cas alors que le CO2 libéré par le feu est bien du CO2 qui a été capté par les arbres dans le cadre d’une « boucle écologique ».

Nous avons donc droit, à en croire ces personnes, à un traitement différencié d’une source d’énergie en fonction de son utilisation.

Dans un cas c’est bon, dans l’autre c’est mauvais alors qu’il n’y a aucune différence entre les deux et que ce ne sont pas des sources d’énergie fossiles.

En outre, à Gardanne (au nord de Marseille) le géant industriel allemand EON a reçu un milliard € de subventions de la part de l’Union Européenne pour convertir au bois l’ancienne centrale au charbon des charbonnages de France avec le droit de bruler tout le bois se trouvant dans un rayon de 200 km à vol d’oiseau ainsi que du bois spécialement importé du Canada !

Curieux non ?

Il n’est pas douteux que les politiciens, fermement décidés à suivre les délires écologiques de certains meneurs idéologiquement caractérisés (très à gauche, anti capitalistes, décroissants et fermement collectivistes), au détriment des populations dont ils sont censés protéger les intérêts, n’hésiteront pas à prendre, tôt ou tard, des dispositions en ce sens.

En fait, bientôt, vous n’aurez plus le choix qu’entre chauffage électrique (par pompe à chaleur) et chauffage électrique (par convecteurs) ; avec une électricité produite par des centrales nucléaires (si on ne les ferme pas), des énergies dites renouvelables et des … centrales au gaz voire au bois pour suppléer les énergies dites renouvelables lorsqu’il n’y a pas de vent c’est à dire … la plupart du temps !

Curieux non pour ne pas dire incohérent ?

L’écologie deviendrait-elle sélective ? Elle apparait en tout cas être à géométrie variable ; ce qui nuit gravement à sa crédibilité car le constat obligatoire est que la vérité d’un jour devient une horreur le lendemain !

Ce qui est surprenant, c’est que ce soient des « scientifiques » qui aient fait cette démarche qui … n’a rien de scientifique car, d’un point de vue scientifique, une vérité ne peut pas devenir une « non vérité » du jour au lendemain !

Le discours écologique serait donc à géométrie variable en fonction du but poursuivi ?

En fait, oui, c’est le cas mais ce n’est plus de l’écologie, c’est de la politique et l’exemple le plus flagrant est la subvention de la voiture électrique parce qu’il faut … se débarrasser absolument des véhicules thermiques (interdits à la production à partir de 2035) et les mettre à la casse le plus tôt possible ; ce qui est tout à faire anti écologique !

D’ailleurs, à bien y regarder, l’écologie a finalement toujours été de la politique, avec ses approximations et ses mensonges ; mais elle n’a jamais été une science et les « vérités écologiques » ne sont la plupart du temps que de la … propagande !

Chacun en tirera forcément les conclusions qui lui conviennent …

Bien cordialement à tous !

 

 

 

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Les Antilles, miroir grossissant des problèmes structurels français

Les départements des Antilles françaises se révoltent contre le pass sanitaire et la vaccination !

Allons, allons, vous n’allez pas vous laisser abuser par des propos de circonstance, colportés par une presse soumise aux ordres du pouvoir, et qui constituent le plus souvent de simples prétextes à des émeutes récurrentes dans ces départements.

Ce n’est un secret pour personne, les quatre DOM, départements d’outre-mer (Guyane, Martinique, Guadeloupe et Réunion), qui ont aussi le statut de régions, vivent sous la perfusion permanente de l’argent de la métropole.

La Guadeloupe est la région qui perçoit le plus de transferts nets en faveur des ménages (9.100 €/habitant), devant la Martinique (8.100 €/habitant) et la Réunion (7.800 €/habitant) et, multiplié par le nombre d’habitants, cela donne le vertige des sommes ainsi transférées sans aucun bénéfice autre que celui d’y assurer, difficilement, la paix sociale.

Ces départements ont en fait une économie artificielle, sans aucune activité réelle autre que le tourisme. Pas d’industrie, peu d’artisanat, mais un niveau de vie incomparable par rapport à celui des iles de la région. Ils constituent donc des pôles d’attraction importants pour les populations de ces iles voisines qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie.

L’emploi est constitué essentiellement par des cohortes de fonctionnaires tandis qu’une part importante de la population survit grâce à des gigantesques aides sociales expédiées en flux continu par Paris.

Il y a bien sûr la culture de la banane mais la banane antillaise n’est pas compétitive en raison de couts salariaux beaucoup trop élevés par rapport à la concurrence, notamment des pays d’Amérique centrale. Elle ne peut donc être exportée que vers l’Europe grâce à des … subventions massives et à des couts de transport prohibitifs.

A cela, il faut ajouter deux facteurs supplémentaires :

-la population locale fait face à un énorme scandale sanitaire lié à l’utilisation persistante et criminelle d’un pesticide extrêmement dangereux à la fois pour les hommes et pour l’environnement (le chlordécone est écotoxique et persistant), pourtant interdit, qui a provoqué une vague catastrophique de cancers de la prostate.

-il existe une opposition ancestrale entre les blancs békés et les noirs ; c’est à dire entre les anciens maitres et leurs esclaves et cette opposition ne s’est jamais vraiment effacée car l’essentiel du patrimoine est détenu par les békés qui font clairement partie de la zone américaine alors que le reste de la population reste en attente des subsides de la métropole. (Ainsi, bien souvent les békés envoient leurs enfants suivre une scolarité (payante et couteuse) aux Etats Unis !).

Ce sont les békés qui détiennent toutes les grandes enseignes de super et d’hypermarchés ainsi que toutes les concessions automobiles et un grand nombre d’hôtels dont on apprend de temps à autre qu’ils/elles partent en fumée …

Les images, en provenance de ces iles, ont d’ailleurs montré des scènes de pillage d’hypermarchés ensuite incendiés notamment parce que la population d’origine africaine a une vengeance à assumer vis-à-vis des békés.

Vous l’avez compris, les émeutes ne sont pas liées à un problème vaccinal mais essentiellement à des revendications sociales et notamment financières. Clairement, les manifestants veulent plus d’argent et un meilleur niveau de vie, bien que celui-ci soit d’ores et déjà totalement incomparable avec celui des iles voisines (St Vincent, Dominique, Grenadines …), mais ils raisonnent en termes de niveau de vie métropolitain.

Alors, évidemment :

De l’autonomie, proposée par le ministre, ils ne veulent pas car il leur faudrait aussi une autonomie financière qui n’existe pas et il leur faudrait gérer un budget avec une fiscalité locale qui ne pourra que mécontenter tout le monde ; et, de toute façon, ils préfèrent se cantonner dans l’attitude des victimes (de l’esclavage, des conséquences de l’abolition de l’esclavage, de l’absence d’emplois, des aides sociales trop faibles …).

De l’indépendance, ils ne veulent surtout pas car ce serait la certitude de voir leur niveau de vie divisé par 4, du jour au lendemain, pour s’aligner sur celui des iles voisines qui sont essentiellement des anciennes possessions britanniques que les anglais ont eu l’intelligence de lâcher pour ne pas avoir à en supporter le cout ultérieur … sans compter les problèmes politiques !

Nous, nous avons fait l’inverse en faisant tout pour conserver un empire colonial avec des guerres postcoloniales en Indochine, en Algérie ; toutes perdues parce qu’il ne pouvait pas en être autrement, mais avec un cout astronomique !

Il n’est qu’à regarder la situation des Comores par rapport à celle de Mayotte, restée française, et vivant elle aussi sous perfusion de l’argent métropolitain.

Et les constats que j’avais faits dans divers articles (ici, ici et) restent bien évidemment toujours d’actualité.

– une économie est entièrement tournée vers l’Europe alors que ces iles sont situées en zone Amérique !

– la population recherche un mode de vie occidental à l’européenne qui coûte forcément cher puisque importé de métropole,

– la population vit pour une bonne part des allocations (toujours insuffisantes) ce qui l’entretient dans une dépendance et un assistanat vis-à-vis de la France !

– Le Smic s’y applique (du fait de la départementalisation) et les salaires moyens sont donc beaucoup trop élevés pour la structure économique locale et pour permettre à des entreprises de fabrication de prospérer eu égard au montant des revenus des pays limitrophes surtout que l’autarcie et la fermeture des frontières ne sont qu’une utopie !

Seules arrivent à prospérer des activités de commerce de détail, de type supermarché (grands et petits), où les habitants viennent dépenser leurs allocations et comme beaucoup de produits sont importés de métropole, les prix sont forcément plus chers qu’en métropole.

L’Etat fonctionnaire a bien essayé d’améliorer la situation économique par le biais des investissements défiscalisés dans le but d’y créer une activité locale ; ce qui était une manière de faire financer par le privé, moyennant des réductions d’impôts, l’économie locale. Sauf que c’est rarement rentable car, bien souvent, l’investisseur paie, dans le prix, l’avantage fiscal ; compte non tenu des risques locaux (faillites) et des risques fiscaux (ces investissements défiscalisés attirent les contrôles fiscaux « serrés » et donnent lieu à des redressements carabinés sur les montages qui sont remis en cause par Bercy).

Ces territoires cumulent en fait toutes les tares du système français : Pas d’emplois, pas d’avenir, assistanat généralisé, refus persistant de toute réforme, immobilisme, conservatisme, clientélisme, stagnation économique, dépendance financière et économique totale vis-à-vis de la France métropolitaine …

Ces iles éloignées sont des gouffres financiers inextinguibles et de plus en plus couteux … et leurs problèmes de plus en plus insolubles sauf … à la veille des élections où, magie du clientélisme politique, des tombereaux d’argent frais arrivent pour conscientiser l’électeur … et 2022 ne dérogera pas à la règle … alors que nous n’avons plus les moyens de nous lancer dans ce type de surenchère.

En fait, entre l’indépendance ou l’autonomie qui auraient pu donner des chances de développement à ces départements en prenant en considération leur localisation géographique, l’Etat français a choisi le sous-développement et l’assistanat, sans autonomie administrative ou financière ; un système quasi colonial où tout est décidé à Paris dans le cadre traditionnel de l’administration française toute puissante et omniprésente.

C’est donc le constat d’un échec !

Seulement, il faut aussi être conscient que ce qu’il s’y passe constitue simplement un miroir grossissant des dérives françaises car nous y avons un condensé de toutes les dérives, de tous les défauts et handicaps du système français, ils sont simplement amplifiés !

Ce qu’il s’y passe pourrait bien être notre avenir !

Pas très rassurant …

Bien cordialement à tous

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Assurance tous risques

Feu Goscinny et Uderzo avait choisi un barde qui chantait faux pour le nommer « Assurancetourix ». Curieux ? Grand sens de l’observation au contraire, car en effet une personnalité politique est tout aussi, la plupart du temps, un personnage qui chante faux, d’autant plus quand il a le pouvoir, ou qu’il souhaite l’exercer. Il y a bien évidement des exceptions comme Margareth Thatcher, vous savez, celle vilipendée par Dr Renaud et Mr Renard !

« Assurancetourix » voudrait dire à notre époque, « principe de précaution » à réciter comme un mantra, peu importe quoiqu’il en coûte. Mais au demeurant, à qui cela coûte ? Dans l’impression de la fausse monnaie, plus personne n’y comprend grand-chose. Enfin si, ceux qui bossent comme dans des couloirs de métro, chienne de vie mais en vie.

Les percolateurs selon « Assurancetourix » tournent à plein régime sous forment de taxes, d’impôts, d’impôts sur les taxes, de normes qui s’empilent avec une altitude qui frise l’ivresse. Quels choix de s’émanciper sont offerts à ceux qui veulent s’en extirper ? Rien, nada, nichivo ! Et le pire, le vraiment pire est que la population soumise y souscrit dans une large partie et un béni oui-oui, enfin assez pour reconduire les même cancrelats aux différentes élections qui leur sont proposées. La faute à quoi ? A un manque d’éducation utile dans les vrais sujets, c’est-à-dire ceux qui vivent en société mais également pour s’armer contre elle. C’est ce que l’on appelle un débat contradictoire en pesant le pour et le contre avec une conscience éclairée, objective.

Aux States, nous avons un Etat Fédéral avec sa Cour Suprême et sa Chambre des représentants, mais aussi bien des Etats avec leur gouverneur, leur Chambre des représentants et leur Cour Suprême. Mais il y a encore des mairies de villes importantes pour ne rien oublier. Ils sont tous américains de passeport estampillé USA, mais avec des règles qui changent. Prenons l’exemple de la peine de mort, elle est interdite dans la majeur partie des Etats mais pas partout. Puis celui des taxes et des modes d’élection, là encore cela varie etc. Il y a aussi la possibilité de posséder des armes à feu pour chacun, au cas où. La détention de celles-ci est par ailleurs parfaitement réglementée dans le sens de l’ostensible – pas de maquis permis pour la détention d’armes feu …

Je voudrais faire un aparté sur la position de pouvoir, d’autorité et de responsabilité. Un général d’armée a-t-il un pouvoir dans des institutions d’Etat politiques ? Bien sûr que non ! Il n’a qu’une autorité et une responsabilité. Ses officiers et sous-officiers en détiennent les mêmes à leur niveau. Mais aucun d’entre eux n’a de pouvoir, donc pour ceux qui pensent que l’armée doit être aux manettes pour le « Grand Soir » est la solution, nous basculerions dans une société de toute autre facture à celle que nous connaissons. L’armée est un droit régalien à notre service et ne doit être renforcée uniquement que dans ce sens.

Le pouvoir a l’autorité mais est-il associé à la notion de responsabilité ? Vous devez-vous en rendre que non ! La caravane passe et les chiens aboient et rien de plus. Pour le quidam qui bosse en ayant pignon sur rue, ce n’est pas du tout le même statut. Nous devrions peut-être créer des SAS ou des EURL pour chacun de ces politiques. Nous passerons sur leurs émoluments de retraites cumulés pour leurs divers mandats de conseillers généraux, de maire, de député, de sénateurs et que sais-je, puis sur leur régime chômage lorsqu’ils perdent tout mandat de parlementaire …

Cette verticalité du pouvoir s’exprime parfaitement dans l’administration du « Coronacircus » qui ressemble à une histoire à dormir debout du début et en cours. Mais cette fois elle passe les vitesses pour démultiplier les « bracelets » électroniques à quiconque et identifier tous les divergents.

Nos meilleurs films ou séries de science-fiction des seventies ou eighties sans forcément verser dans la dystopie nous distrayaient. C’est beaucoup moins marrant à présent !

Et pour finir, Assurancetourix finissait attaché à un arbre, auprès duquel les gaulois réfractaires s’empiffraient !

Bien à vous !

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Les curés, ces précurseurs…

Contrairement à la rumeur qui circule, La Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romaine, que nous appellerons par facilité pour ce billet la SECAR, n’est pas arriérée face au sexe mais au contraire à la pointe du progrès.

Convenons tout d’abord que la sexualité est une activité qui déborde largement la reproduction dans le monde des vivants par ses externalités. Qu’il y a beaucoup d’inutile prétention chez ceux qui assurent maîtriser la situation.

En ce qui me concerne je me garderai bien de dire qu’il s’agit d’un long fleuve tranquille, ce fut en réalité pour moi une longue épreuve de rafting, qu’heureusement j’ai pu traverser avec l’aide une épouse hors du commun.

Nul ne contestera que la femme qui répond oui à toutes les propositions galantes est considérée comme facile, voire carrément comme “pute”, ce qui ne participe pas à une intégration aisée dans la société.

Donc la femme, avec sagesse, dit non la plupart du temps.

Mais admettons qu’à un moment il faut bien qu’elle dise oui.

Et c’est là que le bât blesse, que toutes les confusions sont possibles.

Chez les parleurs la chose est facile, les palabres peuvent s’étaler dans la durée, au point parfois que la conclusion envisagée est oubliée.

Mais chez les actifs, peu enclins à la parlote, la recherche du point de bascule est tactile, et là toutes les confusions sont possibles, l’erreur ne pardonne pas. Surtout quand la rumeur, ou carrément la justice, s’en mêle, ce n’est pas Hulot qui me contredira.

La SECAR a réglé le problème, pas de mixité dans la sexualité de son personnel.

Donc trois possibilités pour eux:

-l’abstinence totale. Il semblerait que ce soit rarissime.

-la masturbation

-l’homosexualité

On se rapproche des pensées à la mode.

Il semblerait que l’homosexualité au sein de la SECAR soit particulièrement en vogue, au point même de tenter d’essaimer un peu trop ardemment, voire prématurément.

N’est-on pas au centre des revendications actuelles ?

Pas de genre, pas de palabre, c’est oui ou non sans discussion et surtout pas de tentative de convaincre. Pas d’insistance en espérant un oui à l’usure.

Pas de non poli évolutif, que du oui ou “nada”.

L’homosexualité a un passé difficile qui lui a appris à écourter les approches, c’est un atout décisif dans le contexte actuel de l’exclusif “on ou off”.

La SECAR avait tout juste depuis si longtemps. Ce n’était pas pour rien que la tenue de travail de son personnel était une soutane asexuée, et que l’emploi du latin évitait les discussions inutiles.

Malheureusement, les DRH de la SECAR ont cru utile de se débarrasser de tout ces outils sexuellement protecteurs et les voilà dépourvus, juste au moment où ils auraient pu manifester et converger avec la crème des libérateurs ou libératrices autoproclamés de la problématique du : “c’est oui quand ?” Dommage.

Bien à vous.  H. Dumas

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Lettre ouverte à Eric Zemmour et Marine Le Pen

Lettre ouverte à Eric Zemmour et Marine Le Pen

Madame, Monsieur,

Vous êtes candidats à l’élection présidentielle de 2022. Vous êtes l’un et l’autre soucieux du niveau de vie des Français. Force est de reconnaître que vous ne proposez rien de déterminant à cet égard.

J’apporte au débat un document qui  devrait vous éclairer. Il s’agit d’un extrait du programme de Jean-Marie Le Pen pour l’élection présidentielle de 1988. Ce programme avait été publié sous la forme originale d’un passeport, et était précisément intitulé « Passeport pour la victoire ».

Voici ce que proposait Jean-Marie Le Pen pour la Sécurité sociale :

«  Chaque salarié français (ou communautaire) devrait recevoir la totalité  de son salaire, avec obligation de s’assurer à une caisse de son choix : SS, mutuelle ou compagnie d’assurance, la solidarité nationale devant prendre en charge les exclus de la vie économique (chômeurs) et assurer une véritable politique familiale pour les Français et les originaires de la CEE. »

Cette proposition est devenue en 2002 la loi française, par transposition des directives européennes (votées par la France) de 1992.

C’est dire qu’il n’y a aucune difficulté à l’appliquer, sauf la « tyrannie du statu quo » ou, si vous préférez, le culte des vaches sacrées, qu’on pratique en France encore plus qu’en Inde.

L’enjeu est vital pour les salariés et non-salariés français. Il y a dans notre pays plus de 20 millions de personnes qui ne s’en sortent plus et qui ont un besoin vital d’une augmentation substantielle de leur pouvoir d’achat. J’ai posé, lors d’un récent débat au Figaro, la question suivante à Marcel Gauchet, un des penseurs les plus influents de notre époque : « Pensez-vous qu’un régime politique puisse durablement survivre avec autant de personnes qui ne s’en sortent plus et qui sont de fait exclues de la communauté nationale ? » Il m’a souri et a simplement répondu : « Non ».

Toutes les simulations effectuées démontrent que le salaire complet aboutit à une augmentation de 30 % du salaire net et que cette extraordinaire planche de salut ne crée ni déficit ni endettement des finances publiques.

Il vous appartient, Madame, Monsieur, de « prendre vos résolutions », comme le disait le général de Gaulle. N’oubliez pas que, lorsque nous disons tous ensemble « Vive la France », cela veut dire aussi qu’il faut que vivent les Français. Vous avez le moyen de réaliser cette noble ambition.

Claude Reichman

 

 

 

 

 

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Le destin fragile des puissants

Nous allons évoquer aujourd’hui la situation de ces personnages publics qui sont des notables, protégés par leurs réseaux et qui trébuchent ou même chutent en raison de leurs agissements sexuels.

O Duhamel, politologue et professeur à Science-Po, P Poivre d’Arvor ex présentateur vedette de la télé, G Matzneff l’écrivain, D Strauss-Kahn le politicien, la liste des personnages publics épinglés pour leurs comportements sexuels déviants ou prédateurs ne cesse de s’allonger.

La dernier en date est bien entendu N Hulot, le personnage public préféré des français, le pape de l’écologie et grand hypocrite devant l’éternel qui, à bord de son hélicoptère, prônait le respect de la nature tout en étant possesseur de 7 ou 8 voitures (thermiques) et d’un gros bateau gonflable avec deux moteurs hors-bord de 200 cv ; l’adepte du « faites ce que je dis pas ce que je fais » mais néanmoins très sollicité par les hommes politiques désirant profiter à bon compte de sa popularité (n’a-t-il pas été ministre de l’écologie de E Macron dans ce but ?).

Et il y en a d’autres, tels que H Weinstein et J Epstein, dont on sait que les faits sont avérés et tant d’autres … à propos desquels courent des bruits.

Et comme d’habitude, on découvre que l’entourage était toujours au courant de leurs écarts de comportement mais … n’a rien fait pour les empêcher.

C’est évidemment un problème délicat à aborder car c’est un sujet clivant à propos duquel on est vite taxé de faire le procès d’une personne présumée innocente ; et ce d’autant plus qu’il y a souvent un décalage de plusieurs années, voire dizaines d’années, entre la commission des faits et leur révélation.

La question récurrente qui revient sans cesse est : mais pourquoi ces femmes ont-elles attendu aussi longtemps pour révéler les faits et avec le sous-entendu qu’elles étaient en fait d’accord au départ mais qu’elles ont changé d’avis !

Il est néanmoins fascinant de voir comment N Hulot s’est immédiatement victimisé face aux révélations auxquelles il savait qu’il allait devoir faire face. Il n’a eu en fait qu’une réaction égocentrique et narcissique en déclarant que celles-ci allaient faire du mal à sa famille et porter atteinte à sa réputation !?!

Mais pensait-il à sa famille lorsqu’il agressait ces femmes ?

L’argument habituel de la prescription

Son avocate, qui est immédiatement entrée en scène, a eu la part belle de dénoncer un « lynchage médiatique » ainsi qu’une enquête à charge de la part de l’émission Envoyé Spécial ; tout en revendiquant ouvertement qu’il n’y aura pas de procès et donc pas de condamnation en raison de la prescription.

Se retrancher immédiatement derrière la prescription, sans contester les faits, pourrait être considéré comme une forme maladroite d’aveu bien qu’il s’agisse avant tout d’un réflexe professionnel. En droit français, devant un tribunal, on doit d’abord contester la procédure avant de plaider sur le fond d’une affaire.

Néanmoins, Me Jacqueline Laffont, qui n’a pas eu un mot pour ces femmes, n’a même pas pris la peine de contester les faits ; elle a seulement fait valoir qu’ils sont prescrits c’est à dire que son client n’encourt aucune poursuite parce que les faits sont trop anciens pour être poursuivis !

Ce qui lui a permis ensuite de s’insurger immédiatement et d’affirmer : « Est-ce qu’on a le droit de détruire un homme que la loi interdit de juger ? » et de faire passer son client, par une inversion des situations habituelle dans les prétoires, pour la victime des agissements de ces femmes mais sans jamais vouloir évoquer la question de leur réalité.

Cette déclaration doit être prise pour ce qu’elle est : un véritable un doigt d’honneur fait aux femmes qui se disent victimes et qui ont eu la faiblesse ou la crainte de ne pas venir se plaindre en temps utile.

Rappelons que le délai de prescription est la période au-delà de laquelle l’auteur d’une infraction pénale ne peut plus être poursuivi, c’est-à-dire jugé par un tribunal.

La prescription empêche le jugement judiciaire dans la mesure où la loi prévoit que certains faits trop anciens ne peuvent plus faire l’objet de poursuites. On ne statue pas au fond mais cela ne veut pas dire que les faits évoqués n’existent pas et il est d’ailleurs arrivé que des enquêtes affirment à la fois la réalité des faits et l’impossibilité d’engager des poursuites !

Il faut savoir que cette prescription n’existe pas partout. Aux Etats Unis, dans certains Etats, et notamment en Californie, il n’y a pas de prescription en matière de viol. Les viols sont imprescriptibles et vous pouvez donc être poursuivi 50 ans après les faits …

Car, en fait, à bien y regarder, la prescription, au lieu d’être une méthode, éventuellement contestable, de gestion de la justice, constitue une sorte de faveur faite à l’auteur des faits en raison de leur trop grande ancienneté.

Une explication à ces délais ?

Il faut imaginer la situation d’une jeune fille de 16 ans qui doit surmonter sa honte et sa faiblesse pour aller raconter à des hommes (policiers) au comportement parfois « très limite » l’épreuve de son ultime humiliation. Il faut savoir qu’il n’y a que depuis quelques années que l’on fait des efforts pour que les plaintes soient enregistrées par des policiers femmes supposées agir avec plus de délicatesse.

Il n’y a pas si longtemps, la chose était souvent prise, au moins officiellement, à la rigolade ; ce qu’on a appelé fort commodément la gaudriole bien française … même si la victime ne l’a pas vraiment appréciée. D’ailleurs, beaucoup de nos présidents ont eu des vies sexuelles bien fournies, que ce soit Mitterrand, Giscard, Chirac, ou même Hollande, le spécialiste du scooter nocturne.

Il fut une époque où le viol n’était qu’un délit (coups et blessures) et n’était que peu ou pas réprimé parce qu’on partait du présupposé qu’une femme qui se faisait violer l’avait en fait souvent bien cherché …

C’était une vision purement masculine de la justice faite pour les hommes dans une société pleine de préjugés. Un homme avec de « nombreuses conquêtes féminines » était un grand séducteur et une femme aux nombreux amants une trainée voire … pire.

La question qui se pose évidemment est celle-ci : face à la dénégation de l’intéressé, les faits se sont-ils produits ?

Lorsqu’il n’y a qu’une seule plaignante, le doute peut être permis, comme on dit c’est la parole de deux personnes qui s’opposent. Mais lorsqu’on dépasse les six pour N Hulot, ou les 30 pour P Poivre d’Arvor, il y a lieu de se poser légitimement des questions même si le doute doit profiter à l’accusé. Il est donc légitime qu’il soit procédé à une enquête dont N Hulot, dûment conseillé, a dû admettre qu’il ne pourrait pas y échapper.

Et d’autres femmes connues parlent à leur tour

Seulement, il ne faut pas non plus que le doute devienne une forme d’échappatoire aux responsabilités des auteurs de ces faits et, d’ailleurs, si l’on fait le tour des derniers scandales portant sur ce type d’agissements, combien se sont avérés faux et la dénonciation calomnieuse ?

Aucun, que je sache et d’ailleurs, dans l’affaire Hulot, le Parquet a déclenché une enquête préliminaire ; ce qui prouve qu’il prend au sérieux les déclarations des accusatrices. Et, il ne peut pas en être autrement à partir du moment où l’on se pose la question ; sauf à rejeter d’emblée les témoignages des femmes qui se prétendent victimes …

En fait, on s’aperçoit que le temps joue toujours en faveur du prédateur même s’il sait qu’il ne pourra éviter la condamnation médiatique et populaire !

N Hulot a donc en fait essayé de se défiler en estimant qu’il serait condamné d’avance ; ce en quoi il n’aura pas forcément tort. Car, si la condamnation judiciaire n’est plus possible, la condamnation médiatique ou populaire, quoique moins grave qu’une condamnation judiciaire, reste possible.

De quoi est-ce le signe ?

C’est en fait l’histoire d’hommes tout à fait ordinaires mis en situation de pouvoir et qui profitent de ce statut pour devenir des prédateurs en raison d’une quasi-certitude de l’impunité ; surtout lorsque leurs premiers agissements déviants n’entrainent aucune sanction (les victimes n’osent rien dire). Le silence des victimes constitue presque un encouragement à continuer dans la même voie.

Le vertige du pouvoir contre balance la peur du gendarme car il faut être conscient que nos comportements sociaux sont largement dictés par la peur des sanctions.

Et ce comportement devient spécialement odieux lorsque ces personnages profitent de leur statut pour pontifier et moraliser tout en se permettant, dans un cadre privé, des comportements déviants moralement, socialement et pénalement condamnables … et on peut aisément imaginer qu’il leur est très désagréable de passer subitement du statut de notable, voire d’icône populaire, à celui de salopard !

Plus dure est la chute !

C’est l’occasion de se souvenir de la déclaration si souvent confirmée de Lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » car il faut savoir que l’agression sexuelle et le viol sont des avatars du pouvoir depuis les temps les plus anciens.

Les puissants, surs de leur impunité, se servaient … et c’est seulement à partir du moment où a été mis en place un Etat de droit, avec des règles juridiques et judiciaires s’appliquant, en principe, à tous sans exception, que ces agissements ont pu être sanctionnés.

Les objections traditionnelles

Certes, on peut toujours objecter deux types d’arguments qui ne manquent pas d’ailleurs d’être utilisés par les auteurs de ces faits :

-Ces femmes seraient motivées par l’appât du gain et se livreraient au chantage judiciaire,

-Il s’agirait de femmes qui recherchent la compagnie d’hommes puissants leur permettant de bénéficier d’un statut social (la fameuse promotion canapé) et qui exerceraient une vengeance a posteriori du fait de l’impossibilité d’arriver à leurs fins.

Il est toujours difficile de répondre à ce type de question et il est arrivé que la réputation d’hommes honnêtes se soit trouvée détruite à la suite de fausses accusations.

Néanmoins, en ce qui concerne N Hulot, on ne peut pas dire que ces femmes agissent pour de l’argent puisque, les faits étant prescrits, il n’y aura ni action civile ni action pénale. C’est donc sans bénéfice pour elles autre que celui de révéler la véritable nature d’un personnage public très populaire et qui, peut-être, ne méritait pas cette popularité !

On parle de libération de la parole, mais, en fait, c’est surtout le problème de s’attaquer à des hommes connus, encensés, à des notables dont la parole vaut finalement plus que celle de leurs victimes ; car, ce n’est un secret pour personne : les hommes publics sont protégés par leur notoriété et par leurs réseaux et … pas seulement en matière sexuelle.

Voit-on venir un nouveau statut des puissants et des notables ?

Avant, les victimes subissaient et se taisaient, et les puissants s’en tiraient à bon compte …

Désormais, grâce aux réseaux, à internet et au courage des victimes, celles-ci parlent, et les notables glissent de leur statut d’icône à celui de vilain prédateur.

Et, signe des temps, leurs anciens amis se gardent même de prendre leur défense …

Il faut espérer que cela puisse en faire réfléchir quelques-uns ; même si, évidemment, on ne doit pas tomber dans certains excès ridicules tels que le fait, aux Etats Unis, pour un homme, de ne jamais se retrouver seul dans un ascenseur avec une femme pour ne pas encourir de poursuites pour harcèlement ou agression.

Nos sociétés versatiles déboulonnent désormais facilement les icônes et si l’on peut échapper aux poursuites judiciaires, du fait de la loi, il est désormais plus difficile d’échapper au lynchage médiatique et il n’est pas sûr qu’à la fin cela ne fasse pas autant de dégâts !

Les puissants en seront-ils conscients et sauront-ils réfréner leurs pulsions ?

Bien cordialement à tous !

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Négationnisme, révisionnisme ou tout simplement déni.

Le déni est redoutable. La plupart du temps il est issu du mensonge à soi-même.

Tel notre Hulot national, si persuadé de sa croisade écologiste ringarde qu’il oublie qu’il est avant tout un méchant.

Et oui, le livre du couple Ancibure tacle les méchants, je vous le conseille. A lire d’urgence.

Ce que j’en ai compris

Dans notre “ça”, il y a un peu de tout : du cupide, de l’obsédé sexuel ou autre, du lâche, du con et du méchant entre autres, etc… Ceux qui se persuadent qu’ils ne sont rien de tout cela sont les plus exposés à l’être justement ; puisque, l’étant alors à leur insu, ils ne font rien pour essayer de maîtriser leur “ça”, ils mentent donc sans vergogne à leur “surmoi”.

Les Ancibure démontrent, et ils sont convaincants, que le premier territoire où s’éclate la méchanceté c’est chez les hommes, dans leurs rapports dominateurs avec les femmes. Donc Hulot est un méchant qui se prend pour un gentil, pour un protecteur de l’humanité.

Il n’est pas le premier à déconner de la sorte.

L’opinion publique, cette salope, reprend souvent un mot inventé il y a peu pour qualifier le déni de la Shoa, c’est “le négationnisme”. J’ai un peu de mal avec cette facilité à rejeter sur les autres, en un seul mot, la monstruosité humaine et à considérer ainsi en être affranchi.

En cette affaire particulière le déni est total. Le livre d’Hitler, “Mein Kampf”, devrait non pas être planqué mais au contraire étudié par tous les élèves en secondaire. En effet sa lecture laisse pantois. Comment une telle bêtise, une vision si ordinaire et si méchante de l’organisation sociale a-t-elle pu convaincre les foules.

C’est ça le vrai mystère, pas qu’Hitler soit fou, mais qu’il ait pu paraître crédible.

Si ce livre était étudié dans nos écoles, il serait possible de décortiquer le concept de la méchanceté absolue, tournée vers l’homme avec l’excuse de l’intérêt du groupe.

Oui mais alors, tous les hommes de pouvoir, ou au moins la plus grande majorité, percevraient que leur moteur, lorsqu’ils prétendent que l’intérêt de la nation est supérieur à l’intérêt de l’individu, est simplement la méchanceté. Avec laquelle ils manipulent les autres à leur bénéfice exclusif de méchants.

Autre exemple, l’interview particulièrement sensée du professeur Toubiana.

https://youtu.be/diFch8bNCdQ

Face à l’absurdité de la démesure des décisions qui accompagnent la survenue de COVID, il observe cliniquement et ne prend pas position, il a raison.

Mais nous, nous n’avons pas de gant à prendre.

Alors, nous pouvons dire que c’est l’opinion publique qui a souhaité toutes ces mesures liberticides. L’opinion publique dont la méchanceté déborde sans mesure. Alors qu’au départ les élus sous-estimaient COVID, la foule s’enfermait déjà, il fallait bien que l’enfermement devienne obligatoire, la méchanceté de l’opinion publique ne pouvait s’imaginer enfermée pendant que d’autres étaient libres.

Ensuite les élus ont compris tout l’intérêt qu’ils avaient à cet enfermement dès l’année précédant les élections, mais c’est du détail.

La méchanceté, moteur des grands mouvements humain ? Cela ne fait aucun doute.

Y-eut-il plus méchant que les curés ? Plus méchant que les philosophes communistes ? Plus méchant aujourd’hui que les écolos ? La liste n’est pas exhaustive.

Je n’ose même pas lister les méchancetés mortelles du fisc, c’est trop, c’est viscéral, c’est calculé, c’est fait pour tuer, c’est monstrueux, et cela réjouit l’opinion publique.

Tout est dit. Bien à vous. H. Dumas

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La doxa contre les anti-vax

Ce qui me dérange dans cette stratégie du tout vaccinal est la méthode.
Il nous faut être vacciné quoiqu’il en coûte avec de l’argent imprimé qui ne repose sur rien, c’est-à-dire de la valeur ajouté, ou pour les plus retors à cette notion, la création de richesse.

Finalement, cela n’a peut-être pas d’importance, car après tous ceux qui peuvent imprimer de l’argent gratuit « dixit Mr Hollande », pour travailler sans prendre de risque, ne sont responsables de rien, mais percolent des revenus plantureux garantis, même sans ne plus travailler, dans un entre-soi, peu importe l’état de leur passif. Feu Mitterrand rétorquait à VGE en 1981 lors d’un débat ante élection présidentielle : « Vous êtes l’homme du passif ! » Cela voulait-il dire un homme du passé d’une comptabilité défaillante ou d’un passif humain ? La rose nouvelle élue a en tous les cas marqué les deux cases ensuite. Et je file sur bon nombre de nos parlementaires par la suite. Finalement avec l’argent véritable, nous verrons bien évidemment en devers, dans nos étables …

Mais venons-en au fait de la méthode, la doxa !

Elle s’interroge contre les non-vaccinés et les fustige ! En effet une solution collectiviste a toujours été La Solution à des problèmes individuels, en plébiscitant la « Pléiade » du CNR et d’ « intelligences » comme Sartre et consorts, pour abhorrer le planisme communiste, dans notre beau pays où tout le monde était devenu résistant à la libération de la seconde guerre mondiale.

Le principe est très simple : dire à la foule que le vent tourne pour qu’elle l’accompagne et voit la libération de la fenêtre de J. Lacan – « Le principe du prisonnier » qui s’applique aussi sur les marchés financiers, comme quoi … Mais comme le chantait Bashung : « On m’a vu dans le Vercors, sauter à l’élastique … » Décidemment, rien ne change …

Qui est invité en contre-doxa sur ces plateaux d’information en tête de gondoles et tenus par qui ? Qui sont-ils ?

D’autres émérites dans le registre qui n’ont plus rien à prouver dans le domaine qui nous occupe – infectiologie, virologie, immunologie, épidémiologie, biologie, sont écartés, rayés, voir poursuivis selon leur porta faux de vérités contradictoires. Est-ce cela un débat ?

Mais bien sûr, nous sommes dans l’urgence ! Je ne vais pas vous assommer avec la récitation affiliée par nos médias qui ne savent pas gagner un rond sans la béquille de l’Etat pour nous dire que ledit Etat est une réussite complète sur la gestion de la santé et sur le reste …

Reprenons, je ne vais pas vous assommer avec la récitation affiliée par nos médias qui ne savent pas gagner un rond sans la béquille de l’Etat et que ledit Etat est un échec complet sur la gestion de la santé, mais aussi sur le reste …

C’est bien de l’affirmer, vous allez me dire ? Mais j’en ai plein le cul de rabâcher toujours la même chose par mes écrits passés sur ce blog plus et beaucoup plus par ceux d’autres auteurs ici-bas, et c’est pour cela que je n’aurai jamais pu devenir un enseignant de profession collectiviste …

D’habitude, je ponctue par « Bien à vous ! ».

Cette fois ce sera : « Allez-vous faire foutre, les Cocos ! »

Bien à vous, malgré tout !

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Pour une dose de plus !

Tout le monde connaît l’histoire de cette personne, qui s’étant cassé le bras, décide de se soigner… en prenant de l’aspirine. Comme prévisible, le bras ne guérit pas, c’est même tout le contraire, et à chaque aggravation, notre bras cassé prend… une plus grande quantité d’aspirine. Finalement, se retrouvant à l’article de la mort, juste avant de trépasser, il s’écrie… « J’aurais dû prendre plus d’aspirine ! »

Les croyants covid se sont fait injecter. L’injection n’a pas marché. Donc ils se refont injecter. Ça ne marchera pas, peu importe, ils se referont injecter. Bien sûr, à chaque dose, ils se fragilisent un peu plus, réduisant à rien leur immunité naturelle. Espérons une issue qui ne sera pas fatale. Et qu’ils seront dispensés d’avoir à s’écrier, dans un ultime sursaut de lucidité : « J’aurais dû me faire injecter plus, j’aurais dû demander plus de doses… »

Hier, on avait des malades et des morts. Beaucoup moins qu’on ne l’a dit, mais bon, on en avait tout de même assez pour faire croire qu’on en avait beaucoup plus. Problème, ce mensonge d’état devient de plus en plus difficile à soutenir. Plus malades, plus de morts, plus de véranattitude tenable.

Sauf si… sauf à remplace les malades par… des « cas » ! Ce qui fut fait, avec le succès que l’on constate.

Les cas, c’est une trouvaille géniale ! Pour multiplier les cas, la recette est simple, il suffit de multiplier les tests. Plus il y a de tests, plus il y a de cas. Les cas, c’est bien, ça n’encombre pas les hôpitaux, même pas besoin de les soigner. Et auprès des gogos, ça marche tout aussi bien. De plus en plus de cas répètent en boucles les médias du mensonge. Le gogo ne vérifie rien. Se précipite sur Doctolib pour sa troisième dose aujourd’hui, la quatrième demain, la cinquième ensuite…

Danger, craignent certains : les effets indésirables des injections expérimentales, d’abord facilement cachés sous le tapis médiatique tant qu’ils sont peu nombreux, seront plus difficiles à déguiser quand ils seront trop nombreux. Ne risque-t-on pas de voir des injectés gravement touchés se rebeller en nombre ?

Rien à craindre, pourtant, pensent nos oligarques, sans doute avec raison. Le gogo injecté puis touché par quelque « accident de vaccination » n’en tirera nulle leçon, et continuera d’aller répétant : « Ce qu’il me faut, désormais, c’est une nouvelle dose, une dose de plus ! »

Et comme le disait un mien ami, en parlant d’autre chose : « N’en mourront que les plus malades ! »

Et vous, où en êtes-vous de votre compte de doses ?

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Le programme d’Eric Ciotti

Je ne connais pas Eric Ciotti, donc je peux en parler.

Quoi de plus excitant que de parler de ce que l’on ne connait pas ? Ce ne sont pas ceux qui donnent leur opinion sur les réseaux sociaux à longueur de journée, sur des sujets de société dont ils sont à mille années lumières, qui me contrediront… encore que…

Donc je ne connais pas cet homme. J’ai appris qu’il se présentait à la primaire de LR. Que dire ? LR, c’est diffus dans ma tête. N’est-ce pas le parti dit Gaulliste, qui s’est appelé RPR, PR, ou je ne sais trop quoi ? Un parti qui se dit de droite pratiquant une politique “égalitariste”, communiste ? Un parti qui a généré, par lâcheté, un espace libéral en jachère faisant ainsi une place en or au populisme, pire version de l’Etatisme.

En fait un parti Etatique lui-même où les libertés fondamentales ont été soumises à une technocratie esclavagiste, fanatique de la planification, de l’ordre imposé à son profit. Où la déresponsabilisation de l’administration de l’Etat et des élus a atteint un point tel que tous les bordels, toutes les connivences, toutes les corruptions, toutes les lâchetés, sont permis, pourvu qu’ils émanent d’eux, à leur profit.

Dans cette ambiance le programme annoncé par Ciotti fait rêver.

Correspond-il à une percée de l’opinion publique vers la vérité, vers la sagesse, vers la “remontada”, ou n’est-il qu’une lubie d’un obscur député de l’extrémité territoriale un peu fantasque de la république ?

Ce que j’ai compris de ce programme.

          – Protection absolue de la propriété privée. Donc respect de cette propriété privée, matérielle ou intellectuelle. Donc de nos libertés qui sont justement les piliers de la propriété, pendant qu’elle-même est leur espace de protection. Si la propriété privée est protégée, plus d’espionnage, plus de délation, plus de ségrégation… le rêve, tant pis pour les banquiers, les notaires, tous les espions du fisc, aussi les réseaux sociaux… enfin pour leurs mauvais penchants qui ne sont pas leur essentiel heureusement.

          – Suppression des droits sur les successions et les donations. Enfin la possibilité de capitaliser. On se rappelle que le capital — accumulation et transmission — est la base de tout progrès, en tout. En science, en culture, en technique, en politique, etc… et aussi, évidemment, en économie. La jalousie qui tue le capital économique tue l’économie. Rien ne peut exister sans d’abord avoir capitaliser pour aboutir, que ce soit pour le feu, la roue, l’imprimerie, etc…

          – Un taux d’impôt unique, encore le rêve. Un impôt proportionnel, concept créé par la révolution, nous y voilà enfin. Pour tous ? Parfait, il faut que tous participent aux dépenses pour en prendre leur part de responsabilité.

          – La reprise en main des zones de non droit. Je ne vois pas d’opposant à cette idée.

          – La diminution drastique de la masse bureaucratique et de ses pouvoirs, qui nous torture à l’aide de décrets ou circulaires uniquement mis en œuvre pour assouvir sa soif de pouvoir. Son sadisme et ses vices sont sans limite, Ciotti veut, dit-il, les limiter. Ça alors…

          – La diminution globale de l’impôt. Pas mal, mais il ne dit pas un mot de l’inquisition fiscale. Il ne parle pas du vice intégré aux contrôles fiscaux. Il ne propose pas, par exemple, de donner aux contrôleurs fiscaux, dans le même temps que leur pouvoir de sanction un pouvoir de récompense. Quel plaisir nous aurions à recevoir un avis de contrôle fiscal si nous savions qu’à son issue nous serions punis en cas de faute, mais récompensés par une remise d’impôt sur l’année suivante en cas de comptabilité régulière. Cela changerait tout.

Je n’ai pas été plus loin dans la lecture de ce programme, il m’a comblé.

Est-ce crédible ? Correspond-il à une espérance démocratique naissante ? Ou n’est-il qu’une lubie d’un lecteur de “La grève”, que serait M. Ciotti ?

La balle parait être dans le camp des encartés de LR. Peut-on être encarté et libéral, comme ce programme ? Là est la question.

Dans tous les cas je suis heureux d’avoir aperçu cette comète Ciotti, habitée par des idées qui nous changeraient la vie, qui ont le mérite d’être enfin exposées publiquement.

Bien à vous. H. Dumas

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L’ordalie a rendu son verdict : les gouvernants sont coupables !

L’ordalie a rendu son verdict : les gouvernants sont coupables !

L’ordalie est une épreuve dont on attend qu’elle révèle la vérité. Au Moyen Âge elle consistait à soumettre le suspect au feu ou à l’eau. A l’époque actuelle, c’est la télévision qui joue ce rôle. C’est ainsi qu’on a pu voir Nicolas Hulot sommé de justifier sa conduite à l’égard de plusieurs jeunes femmes l’accusant d’agression sexuelle et de viol. Le suspect s’est dérobé à l’épreuve, sauf pour dire qu’il était condamné d’avance, ce en quoi il a fait preuve de lucidité.

Mais il y a une ordalie que personne ne considère comme telle mais qui en est pourtant bien une. Il s’agit du covid. Ce mal est sans pitié à l’égard des obèses, qui paient là le prix de leur gloutonnerie. Il est redoutable pour les vieillards, qui voient condamnée leur obstination à vivre. Mais aussi il soumet les gouvernants à la torture. Car ils doivent à la fois laisser le peuple se soigner et le forcer à se soumettre aux soins que le pouvoir recommande. Le plus simple serait évidemment que le pouvoir recommande les soins auxquels le peuple fait confiance, mais l’autorité du gouvernement n’en sortirait pas aussi grandie que ne le ferait un combat réussi contre l’épidémie.

Le coronavirus se joue des gouvernants du monde. Comme tous les virus, il varie, et ses nouveaux avatars sont généralement plus agressifs que les précédents. Du coup l’unique barrière élevée par le pouvoir, à savoir le vaccin, se révèle moins efficace qu’espéré. Si bien que l’apparition, quelque part dans le monde, d’un variant inattendu plonge les gouvernements dans l’angoisse et que la Bourse chavire.

Les peuples réagissent très mal à cette situation. Partout, il y a des manifestations qui tournent parfois à l’émeute, et l’on voit même des contrées aussi paisibles que les Pays Bas s’enflammer au point que la police tire à balles réelles sur les manifestants. Alors là, l’observateur lucide et doté de sang froid ne peut que dire : Il y a quelque chose qui ne va pas !

Cette simple remarque est considérée par les partisans des gouvernements comme une déclaration de guerre. On a même entendu le président italien, M. Draghi, déclarer que les réfractaires au vaccin « ne font pas partie de notre société » !

Je voudrais rappeler aux admirateurs du regretté Pierre Dac et de son complice Francis Blanche l’hilarant feuilleton radiophonique « Malheur aux barbus » dont ils furent les auteurs et qui fit la joie des Français dans les années 1950. La secte des Babus figurait parmi leurs trouvailles. Elle avait un hymne dont chaque mot résonne aujourd’hui à nos oreilles endolories par les insupportables propos de tous les sectaires du monde :

« Tout le monde y pue, il sent la charogne,
Y a que le Grand Babu qui sent l’eau de Cologne,
Tout le monde il pue, y fait mal au cœur,
Y a que le Grand Babu qui a la bonne odeur ».

Etes-vous un Babu ? Si oui, quel bon choix ! Sinon, allez en enfer ! Un feuilleton radiophonique loufoque est devenu réalité. Notre civilisation n’a pas lieu d’en être fière.

En France, c’est officiel depuis de longs mois, on ne peut pas soigner le covid, et la seule chance de salut réside dans le vaccin. Or voilà que le vaccin, qui permet d’éviter les cas graves mais ne freine pas la contamination, se voit remis en cause dans la fonction que lui avait assignée le gouvernement : arrêter l’épidémie. Du coup, le doute et la peur s’installent au sein du pouvoir : le peuple va-t-il encore accepter de se soumettre ?

Au nom de la paix civile, nous demandons instamment au gouvernement de renoncer à l’inflation vaccinale, de réserver le vaccin aux personnes menacées par l’âge et les comorbidités, et de  confier le combat contre le covid aux 100 000 médecins généralistes français, dont la compétence et la lucidité sont indiscutables, à charge pour eux de prescrire le traitement de leur choix, dans le strict respect du serment d’Hippocrate.

L’ordalie du covid a rendu son verdict. Les gouvernants sont coupables de l’échec de leur stratégie. Ils ne seront pas mis à  mort, mais chassés du pouvoir, ce qui pour eux revient à peu près au même. Mais pour nous, ce sera un vrai soulagement. Car pour être franc et direct, on ne peut plus les voir !

Claude Reichman

 

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Les français aiment la pierre !

Les français aiment la pierre et préfèrent être propriétaires de leur maison plutôt que d’être locataires !

On peut le comprendre !

D’ailleurs, le rêve du français moyen n’est-il pas d’avoir sa propre maison individuelle avec jardin ?

Seulement, cela n’est pas du gout de la caste au pouvoir !

En effet, Mme Wargon, ministre déléguée au Logement, a réussi à défrayer la chronique en affirmant, lors d’une conférence intitulée “Habiter la France de demain” que ce rêve de l’accession à la maison individuelle était désormais interdit car ce rêve construit pour les Français dans les années 70, ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier, sont un non-sens écologique, économique et social »

Après s’être fait l’apôtre de l’habitat collectif et de la mixité sociale, elle a terminé par ce constat définitif « le modèle du pavillon avec jardin n’est plus soutenable en France » !

Il est intéressant de savoir que Mme Wargon est la fille de M Lionel Stoléru, plusieurs fois ministre, qu’elle est membre de la caste au pouvoir depuis des décennies, et que, de ce fait, elle n’a évidemment pas connu les affres de la vie en HLM, la surpopulation, la délinquance, les conflits de voisinage !

Elle peut donc évoquer cette question toute à son aise … en toute connaissance de cause.

En outre, face au tollé déclenché, elle a été obligée de reconnaitre, de mauvaise grâce, posséder elle-même, en toute modestie, une maison individuelle de 150m2 à St Mandé.

Il faut savoir que St Mandé est la banlieue chic du nord-est parisien, une ville où le prix du m2, qui tutoie les 14.000€ le m2, est plus élevé qu’à Paris intra-muros et où il n’y a … aucune mixité sociale !

Rapporté à sa surface, on en déduit que la modeste demeure de Mme Wargon est évaluable, au minimum, à 2.100.000€ !

On comprend dès lors qu’elle puisse effectivement se permettre d’affirmer que la maison individuelle n’a plus d’avenir ; elle est déjà pourvue à cet égard, et largement !

En fait, Mme Wargon fait doublement partie des nantis à la fois du fait de son héritage patrimonial mais aussi du fait de son statut : énarque, membre de la caste, bénéficiant de revenus plus que confortables (bien au-delà des 2.000€/mois bruts du français moyen), pour toute la vie sans risque perte d’emploi ou de chômage !

Vu sous cet angle, on comprend donc qu’elle puisse effectivement se permettre de moraliser à bon compte ; car il est évidemment beaucoup plus facile de moraliser lorsque l’on n’est pas concerné par les conséquences de ses propres décisions !

L’extension du pouvoir de nuisance

Cette déclaration est emblématique de « l’action » du gouvernement et plus particulièrement d’une caste au pouvoir dont le pouvoir est surtout celui du pouvoir de nuisance !

Car finalement, que voit-on ?

Encore une fois, le discours est celui des interdictions qui impactent défavorablement la vie des gens ordinaires !

Après l’interdiction des voitures en ville, des chaudières au fuel, du chauffage au bois (en ville), d’Airbnb, de la location de certains logements ne satisfaisant pas à certaines normes, pourquoi pas l’interdiction des pavillons !

Il s’agit évidemment d’une atteinte à la liberté individuelle car, quand il en a les moyens, le français moyen doit pouvoir conserver le droit de choisir son mode de résidence ; pour lequel il doit souvent consentir de très lourds sacrifices …

C’est encore une fois l’histoire de la caste qui décide ce que le bon peuple doit accepter ou subir ; en l’occurrence vivre dans des cages à lapins avec l’argument que désormais c’est pour sauver la planète !

Quels sont les arguments de Mme Wargon ?

Les incidences du modèle pavillonnaire sont connues : artificialisation des sols, « mitage pavillonnaire » avec l’extension de zones pavillonnaires en périphérie des grandes villes au détriment des terres agricoles et, horreur, dépendance à la voiture !

Le Gouvernement semble donc vouloir reconfigurer l’habitat, en privilégiant la densification, la construction en ville et l’édification de « logements collectifs de qualité ».

Elle critique un « fonctionnement urbain de plus en plus éloigné des centres villes et de plus en plus dépendant de la voiture individuelle » ; car la voiture est devenue la bête noire des politiques avec la multiplication des interdictions de circuler (ZFE).

Alors évidemment, elle s’est enflammée avec des affirmations aussi creuses et vides de sens que : « Une guerre culturelle s’ouvre pour ainsi aller vers une ville intense, qui ne transige pas avec la qualité et qui tient sa promesse en matière de services” !

Elle vante la qualité de vie qu’apporte la mixité sociale … sans savoir de quoi elle parle car elle n’a jamais été confrontée à ce problème mais, c’est la principale caractéristique de l’énarque : il doit être apte à discourir sur des sujets dont il ignore à peu près tout !

Une volonté de contrôle

C’est en fait l’habillage technocratique d’une volonté du pouvoir de contrôler une population qui n’est pas suffisamment éclairée pour savoir quel est le cadre de vie qui lui convient alors que la caste, elle, elle le sait !

Et pourtant, des statistiques déjà anciennes montrent que 75% des français veulent habiter dans une maison individuelle et au bord de la mer ; et, avec l’épidémie de Covid et les confinements à répétition, cette tendance à la fuite des grandes villes ou des grands ensembles s’est accentuée. On peut aussi comprendre que les gens puissent préférer habiter en périphérie, dans un cadre plus calme, assurément plus confortable pour une famille avec enfants !

Quel est le rêve de l’urbain surtout lorsqu’il est mal logé ? Sortir de la ville et spécialement de ces grands ensembles ou de ces cités, où la vie est plus difficile avec des risques d’agressions de vols multipliés !

Mme Wargon devrait d’ailleurs faire un tour dans certaines cités à la mixité sociale tant vantée, avec une population immigrée très importante, des immeubles dégradés, des agressions dans les cages d’escaliers, des vols fréquents, des voitures volées, dégradées ou même carrément brulées … les soirs de fêtes ; et on passera rapidement sur les cités islamisées ainsi que sur celles mises en coupe réglée par des trafiquants de drogue.

D’ailleurs, les ambitions de Mme Wargon ne s’arrêtent pas à vouloir empiler tout le monde dans des logements sociaux. Elle tient aussi des propos à l’ambigüité inquiétante en expliquant qu’« Il faut mobiliser le parc privé existant pour réguler le marché ».

Régulation du marché et immixtion dans le privé ?

L’Etat fonctionnaire veut s’immiscer dans la gestion privée et imposer ses choix aux propriétaires privés par le biais d’un dispositif intitulé « Louer abordable » visant à inciter les propriétaires à louer leurs biens, en-dessous du prix du marché, à des locataires à petits revenus, en échange d’un abattement fiscal.

C’est à dire que l’Etat veut prendre indirectement le contrôle de la gestion patrimoniale des propriétaires d’appartements à louer !

Nous nous retrouvons encore une fois devant un système technocratique visant à fausser la loi du marché par le biais de ce qu’on peut appeler d’un terme générique « la politique du logement » et dont le premier effet est généralement de provoquer une pénurie du marché !

Cela s’appelle du communisme mais, bien évidemment, Mme Wargon pratique le communisme exclusivement pour … les autres car il est beaucoup plus facile de moraliser lorsque l’on n’est pas concerné par les conséquences de ses propres décisions !

Le propriétaire, ennemi de classe

En fait, il faut bien comprendre que le propriétaire individuel de sa maison est un ennemi de l’Etat car l’Etat n’aime pas se confronter à des propriétaires moins manipulables qu’une classe de locataires dépendants de politiques publiques pour se loger. Ce ne sont pas des clients en demande mais des opposants potentiels qui défendront leur patrimoine face aux contraintes voire aux agressions de l’administration !

En effet, là où le locatif met tout le monde sur un pied d’égalité, la propriété privée organise une diversité patrimoniale de l’habitat et surtout rend les gens indépendants des fluctuations politiques et sociales des « organisateurs publics de la vie sociale ».

Outre le fait qu’il y a un problème de concordance entre les objectifs de la ministre et les vœux des français, cela revient à poser cette question primordiale : est-ce que les humains sont faits pour vivre entassés dans des cages à lapins ?

Car, très franchement, il ne faut jamais y avoir habité pour avoir envie d’y vivre !

Il serait d’ailleurs intéressant de connaitre le cadre de vie de tous ces hauts fonctionnaires et politiciens et en outre de savoir combien disposent d’une ou plusieurs résidences secondaires ?

Alors évidemment, on peut masquer cette volonté d’enrégimenter la population derrière l’écologie et affirmer que le pavillon petit bourgeois est anti-écologique mais, en fait, l’utopie écologiste a juste succédé à l’utopie socialiste ; ce qui permet d’ailleurs de nous rappeler l’urbanisme si particulier des pays communistes avec ces barres d’immeubles sans âme, mal conçus, mal construits, au cadre de vie déplorable mais obligatoire et il faut vraiment beaucoup de bonne volonté, ou de mauvaise foi, pour voir, dans ce type d’habitat, un exemple d’écologie !

Quel avenir ?

Heureusement, ce genre de déclaration n’a aucune chance d’aboutir compte tenu de la forte résistance à la fois des français, qui préfèreront  toujours habiter dans un pavillon que dans une barre d’immeuble social à la mixité festive … et des maires qui préfèreront toujours des pavillons à la population responsable plutôt que des immeubles sociaux avec des populations à problèmes !

Finalement, au-delà de la boutade d’Alphonse Allais selon lequel il fallait créer des villes à la campagne, il n’y a rien de pire qu’un haut fonctionnaire déconnecté des réalités qui prétend faire de la politique et contrôler le mode de vie des gens ce que l’on pourrait résumer par cette formule :

Il ne devrait pas y avoir de « politique du logement » !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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COVID va-t-il s’avérer la plus grande mystification de tous les temps ?

Quelques indices commencent à justifier de se poser calmement la question.

D’abord l’Agence technique d’information sur l’hospitalisation (Atih) dont l’analyse de l’activité hospitalière 2020 liée au Covid indique : « Au cours de l’année 2020, 218 000 patients ont été hospitalisés pour prise en charge de la Covid-19. Les patients Covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus », c’est “peanuts”.

Puis les chiffres globaux de mortalité qui ne paraissent pas avoir significativement marqué une pandémie, puisque évoluant à la marge d’une année sur l’autre.

Enfin notre premier ministre, le Rantanplan de Macron, qui bien que vacciné se fait rattraper par COVID. Démontrant par là le peu d’efficience du vaccin miracle. Reste à savoir à quel niveau de gravité Rantanplan est touché, et si son test est crédible ou non. A-t-il vraiment COVID ?

Ces trois news, c’est peu face à l’avalanche d’algorithmes prédisant à COVID un avenir équivalant à la peste noire, face au scientisme affirmant maitriser la solution sous réserve d’une soumission totale à des règles objectivement régressives et ridicules, et à un vaccin à la formule énigmatique dont personne ne prend la responsabilité des conséquences potentielles.

Face aussi à l’activisme débridé des technocrates fonctionnaires, élus ou non, tous unis par un même combat qui consiste à faire la démonstration de notre nécessaire soumission à leur pouvoir. Face enfin à la puissance de l’hôpital liée à sa maîtrise des activités de la santé où il a su faire croire à sa disponibilité, à son abnégation, à sa gratuité, à son altruisme désintéressé, autant d’images qui se sont effondrées à la vue de tout le monde et en très peu de temps.

Nous en sommes donc là.

Pendant ce temps notre vie sociale et économique a été mise en miettes, notre économie a englouti s’est shootée à une quantité de fausse monnaie qui normalement devrait la ruiner complètement et durablement. Les fainéants ne font même plus semblant de travailler, ils “télétravaillent” et ils sont payés et félicités.

La suspicion de l’autre est devenue la règle, la délation est à son apogée, l’égoïsme et la jalousie sont au taquet.

Que du bonheur.

Que s’est-il passé ?

La conjugaison, de l’éminence de la chute du pouvoir occidental, accompagnée d’un réel souhait de vengeance des remplaçants qui n’apprécient que très peu les pillages que nous leur avons imposés au faîte de notre gloire, de la peur de la mort liée à un vieillissement qui intensifie cette peur, et de l’avènement des réseaux sociaux qui répandent mondialement et instantanément nouvelles et analyses des nouvelles, a généré une ambiance délétère pour laquelle COVID a été un révélateur et un accélérateur puissance mille.

Nous allons donc assister au bouquet final sous peu.

Sera-t-il dramatique ou au contraire féerique ?

De ce que je découvre chaque jour de la connerie structurelle de notre société, je ne suis pas enclin à miser sur son adaptabilité.

J’adopte donc l’idée du drame, à un niveau jamais atteint. Désolé.

Bien à vous. H. Dumas

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Destin judiciaire du contrôlé fiscal. TJ de Montpellier le 22/11/2021.

Le contrôlé fiscal est un fraudeur fiscal, cela va de soi, même si son redressement est scandaleusement arbitraire, sans aucun fondement autre que des falsifications fiscales de la part du contrôleur. Cette situation n’est pas une rareté, cela arrive tous les jours. Vous pouvez ne rien devoir objectivement au fisc, avoir toujours payé vos impôts, un seul redressement basé sur des faux et des mensonges du contrôleur fiscal vous propulsera irrémédiablement dans la case fraudeur fiscal.

C’est ma vie depuis vingt ans.

Donc pour les autres, pour tous les autres, ceux qui se retrouvent dans mon cas sont des larves, des déchets de l’humanité, des sous-hommes qu’il est inutile de respecter.

Je vais vous donner un exemple de ce type de situation à titre de comparaison.

Vous avez mangé un plat avarié, accidentellement, vous êtes malade et vomissez partout.

Premier cas : C’est le restaurateur d’un pays civilisé qui est à la base de votre problème. Vous allez pouvoir le poursuivre, vous serez dédommagé, il est même possible que vous receviez ses excuses.

Deuxième cas : vous êtes un esclave, c’est l’esclavagiste dont vous dépendez qui vous a rendu malade en vous donnant de la mauvaise nourriture. Vous allez être la victime de son courroux, vous allez devoir ramasser votre vomi et vous excuser par-dessus le marché.

La comparaison est facile, nous sommes des esclaves fiscaux face à un redressement indu nous devons affronter la mauvaise foi de la société, tout particulièrement celle des magistrats, nous sommes tenus de donner l’argent que nous ne devons pas. Réclamer la justice ou se révolter constitue un crime de lèse-majesté.

Ce que j’ai vécu aujourd’hui.

Pour une somme que je ne dois pas, qui m’est escroquée à l’aide d’un contrôle fiscal délirant, le fisc a décidé de vendre aux enchères publiques un morceau de ma propriété, de mon jardin.

Cet après-midi c’était l’audience d’orientation. A cette audience le magistrat entend les remarques de la personne poursuivie. Ainsi, devant moi, plusieurs personnes en difficulté, français ou non, ont eu droit à toute sa compréhension.

Personnellement je demandais, entre-autre, la nullité de la procédure parce que le cahier des charges de la vente incluait des pages illisibles.

Je l’avais constaté au greffe en compagnie de la greffière qui m’avait conseillé de demander un exemplaire lisible à l’avocat du fisc. J’ai fait cette demande à cet avocat, il ne m’a pas renvoyé les documents en question. Simple non ?

Eh bien figurez-vous qu’à l’audience le magistrat m’a obligé à relire tout le cahier des charges de la vente, plus de cent pages. Il m’a en quelque sorte obligé à ramasser mon vomi.

Les parties illisibles se trouvant à la fin, ce qu’objectivement je ne me rappelais pas, la lecture de plusieurs dizaines de pages lisibles m’a décontenancé.

J’ai fait part de mon désarroi à haute voix. J’étais, aussi, humilié que ma parole puisse être mise en doute. J’y suis pourtant habitué, mais je ne m’habitue pas.

J’imagine que vous pensez comme moi : n’était-ce pas au magistrat de vérifier mes dires ? Devait-il ainsi faire peser sur moi un soupçon d’affabulation et m’humilier à la barre en me faisant faire à sa place son travail de vérification ? Imaginait-il vraiment que j’ai pu prétendre de façon mensongère que certaines parties du cahier des charges étaient illisibles ?

J’étais l’esclave qui se révoltait, le contribuable “fraudeur fiscal” qui ne peut être que malhonnête. Alors que je suis la victime d’escrocs fiscaux, c’est moi que l’on soupçonne, que l’on accuse.

Car le magistrat a fait une remarque notée au plumitif. La greffière a dû écrire sous sa dictée, cela n’a pas eu l’air de la contrarier, que “Monsieur Dumas a laissé supposer qu’il pensait que l’exemplaire qui lui était donné à lire, n’était pas le même que celui qu’il avait consulté au greffe. Il y a des parties difficiles à lire mais elles sont de peu d’importance“. (Je ne suis pas sûr des mots, je suis sûr du sens et de l’usage qui en sera fait).

Effectivement je me suis demandé tout haut s’il n’était pas possible que le document sous mes yeux ne soit pas le même que celui consulté au greffe, alors que le temps passait et me paraissait long pour arriver aux parties illisibles. Le temps n’est pas le même assis confortablement au greffe que debout à la barre du tribunal…

Conclusion :

L’intelligence, l’empathie, l’humanité, ramenées à zéro par la croyance, ce magistrat, comme 80% des Français et 100% des fonctionnaires, pense que chaque contribuable redressé est un fraudeur fiscal. Il ne peut pas ou ne veut pas imaginer que les contrôleurs fiscaux sont indélicats, que Bercy organise la terreur fiscale.

Il participe activement aux meurtres fiscaux, à la destruction de notre société, à l’éradication de l’honnêteté dans notre économie qui, réputée corrompue, est écartée de l’économie mondiale.

Il se croit pourtant intelligent, et il l’est probablement, quel gâchis…

Il n’est qu’un tueur à gage capable de tuer une famille sur plusieurs générations en lui volant son capital.

Bien à vous. H. Dumas

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La classe dirigeante marche en file indienne, pliée en deux, et regardant par terre !

La classe dirigeante marche en file indienne, pliée en deux, et regardant par terre !

En 1979, Jacques Martin s’était produit dans un one-man show intitulé « Une case de vide » au théâtre de la Michodière à Paris. Dans l’un des sketchs, qui se déroulait à la Maison de la radio, il se présentait comme le directeur de cet organisme et marchait péniblement, plié en deux par un lumbago. L’apercevant ainsi, le directeur adjoint adoptait la même attitude, bientôt imité par tous les cadres de la maison. Et ce groupe de pliés en deux de tourner en rond, les uns derrière les autres,  dans cet immeuble en colimaçon.

Je n’ai jamais cessé de penser à ce sketch, tant il a illustré, depuis ce presque demi-siècle, les mœurs de la classe dirigeante française. Et aujourd’hui plus que jamais pendant cette épidémie de covid qui n’en finit pas.

A son émission sur CNews, il y a quelques semaines, Pascal Praud avait donné la parole à un médecin généraliste de la région parisienne, qui avait guéri ses patients du covid en leur prescrivant de l’hydroxychloroquine et qui indiquait que plusieurs de ses confrères avaient obtenu des résultats identiques. Présent sur le plateau, le Dr Martin Blachier, qui n’est pas clinicien mais fait des statistiques, s’était empressé de dire, alors qu’on ne lui demandait rien, qu’il ne pouvait en aucune manière cautionner la thérapeutique de son confrère généraliste.

Ce qui se jouait, c’était la présence régulière de Blachier sur les plateaux de télévision. Strictement inconnu avant le covid, il s’était progressivement bâti une réputation de compétence auprès des journalistes et bénéficiait d’invitations très fréquentes.

On a immédiatement compris que Blachier connaissait parfaitement le code des invitations à la télévision. Il fallait être contre l’hydroxychloroquine, et donc contre Raoult, sinon on était aussitôt éjecté du cercle de gloire médiatique.

Les esprits logiques et sereins se demanderont pourquoi des médecins tiennent tellement à passer à la télévision alors qu’ils n’ont rien à vendre. La réponse est simple : ils éprouvent un sentiment que Bertrand de Jouvenel a défini comme « une délicieuse expansion du moi ». Aujourd’hui, les plateaux de télévision explosent sous la pression de tous ces moi accumulés et l’on a le plus grand mal à discerner ce qui s’y dit, sans qu’on perdre grand-chose, il faut bien le dire, dans ce tohu-bohu égotiste.

Et c’est ainsi que se forme l’opinion ! Mais dans cet étrange spectacle, il y a un grand absent : le peuple. Je ne sais par quel miracle les Français ont gardé leur bon sens et leur sang froid, mais il faut leur reconnaître des qualités rares. Certain les décrivent comme des moutons parce qu’ils ont accepté sereinement la vaccination et le pass sanitaire. A mon avis, ce  jugement est trop sévère. Face aux incertitudes de la science, et tous risques bien pesés, les Français ont pensé qu’il y avait plus d’avantages que d’inconvénients à ces procédures et ils ont agi en conséquence.

Il n’en reste pas moins que le système médiatique français met la démocratie en grand danger. Nous sommes à cinq mois de l’élection présidentielle et le débat public a le plus grand mal à émerger du marécage où il barbote. Le maître-mot de la querelle médiatique est le racisme. On a vraiment l’impression que la France, pays le moins raciste au monde, est un immense champ de bataille où les blancs, les jaunes, les noirs et les métis se massacrent férocement du matin au soir et du soir au matin en poussant d’abominables hurlements.

Le plus cocasse est que la publicité télévisée dément avec éclat ces horribles circonstances en mettant en scène systématiquement des couples mixtes et des enfants aussi joyeux que colorés. Où vont-ils chercher tout cela, si l’on est un pays raciste ?

Tant que la classe dirigeante française marchera en file indienne, pliée deux et incapable, de ce fait, de regarder devant elle, nous aurons toutes les peines du monde à nous préparer un avenir digne de notre qualité d’homme. L’élection présidentielle est une occasion de la chasser. A la voir se débattre, on se dit que c’est une issue qu’elle craint vraiment. Raison de plus pour ne pas relâcher nos efforts !

Claude Reichman

 

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Tout ce que vous direz à votre avocat pourra bientôt être retenu à charge contre vous !

Tout le monde connait cette déclaration qui doit être faite, à peine de nullité de la procédure, par tout agent de police américain qui arrête un individu suspect ou présumé tel !

« A partir de cet instant, tout ce que vous direz pourra être retenu à charge contre vous »

Il est ajouté que l’interpellé a le droit de contacter un avocat et que s’il n’a pas les moyens de s’en payer un, il lui en sera procuré un gratuitement.

La France, qui s’est auto proclamée « le pays des droits de l’homme », n’a pas exactement la même vision des droits de la défense et semble avoir récemment décidé d’en faire une application encore un peu plus restrictive !

Le point de droit en cause est le secret professionnel.

Il faut savoir que l’avocat, comme le médecin, sont tenus, de manière absolue, au secret professionnel. L’avocat ne peut, en aucun cas, pour aucun motif, y déroger sous peine de radiation dans le cadre d’une sanction disciplinaire prononcée par le conseil de l’ordre !

Or, une commission mixte paritaire (assemblée nationale et sénat) a adopté, le 21 octobre 2021, un amendement visant à réduire drastiquement la protection offerte par le secret professionnel existant entre l’avocat et son client.

Je n’ai pas d’éléments plus précis à propos de cette information qui ne fait évidemment pas les gros titres de la presse soumise et subventionnée, mais il est clair que le but est de porter atteinte, si ce n’est de supprimer, le secret professionnel auquel est soumis l’avocat !

Je n’ai pas non plus d’informations concernant l’origine de cette proposition dont l’origine doit évidemment se rechercher du côté de la magistrature qui, depuis l’affaire Fillon, a démontré qu’elle était politisée et pourchassait sans relâche les personnes qu’elle a elle-même désignées comme ses adversaires !

Evidemment, c’est le tollé chez les robes noires …

Car, sans secret, pas de confiance !

Or l’avocat est nécessairement le complice de son client parce qu’il est le réceptacle des secrets de celui-ci et que, sans ce secret, aucun client n’acceptera plus de se confier par peur d’une divulgation ultérieure !

Il est d’ailleurs parfois difficile d’obtenir de la part du client une relation de confiance et j’ai le souvenir de dossiers dans lesquels ni moi ni mon confrère adverse ne savions où se situait la vérité et qui mentait !

Or, cette question revêt un aspect primordial essentiellement dans les affaires pénales et les juges le savent ; même s’ils l’acceptent parfois avec beaucoup de difficultés. Il existait d’ailleurs une boutade circulant dans les prétoires selon laquelle les magistrats et la police rêvaient de mettre l’avocat en garde à vue avec son client !

Le secret professionnel est un des éléments de la garantie d’une justice équitable car le prévenu ou le justiciable doit savoir qu’il peut compter sur la fidélité et la loyauté de son avocat.

Mais, visiblement, cela en gène certains et comme il est peu probable que cela gêne les parlementaires, il faut en rechercher la cause dans la magistrature qui a fait intervenir ses réseaux en ce sens.

Le but poursuivi est tout bonnement inadmissible car, mettre à néant le secret professionnel qui régit les rapports entre un avocat et son client, c’est forcément remettre en cause le fonctionnement d’une justice déjà sous le feu des critiques du fait de ses trop nombreuses défaillances !

Rappelons qu’une majorité de français ne font pas confiance à la justice …

Peut-on imaginer que dans le cadre d’une procédure judiciaire un magistrat en vienne à donner l’ordre à un avocat de divulguer la teneur des conversations qu’il a eues avec son client prévenu !

L’avocat, auxiliaire de justice, deviendrait alors un instrument de répression !?!

C’est évidemment inconcevable ; autant supprimer carrément l’avocat, on ira plus vite pour rendre une décision qui ne s’apparentera alors que de très loin à la « justice » !

Mais cet aspect des choses ne semble pas émouvoir particulièrement les parlementaires dont la soumission au pouvoir exécutif n’est plus à démontrer !

Cette démarche est d’ailleurs bien dans la suite des actions de l’Etat fonctionnaire qui veut tout savoir des individus et leur dénie tout droit au secret de la vie personnelle !

Et la dérive autoritaire actuelle du pouvoir en est la plus éclatante démonstration !

La mise en place d’une forme de crédit social à la chinoise avec le Pass sanitaire et la volonté de supprimer certains droits sociaux pour les récalcitrants à la vaccination constituent une forme évidente de cette dérive.

On avait déjà les banques, les notaires, les avocats, les intermédiaires financiers qui devaient dénoncer à Tracfin, officine de Bercy en charge de traquer la fraude fiscale, sous peine de responsabilité personnelle, au nom de la lutte contre la terrorisme ou contre la fraude fiscale, les mouvements de fonds ou les opérations financières suspectes réalisées par leurs clients !

Car, la dénonciation, si odieusement et si intensément pratiquée pendant la France de Vichy, entre 1940 à 1944, à tel point que même les allemands étaient stupéfaits devant un tel déferlement, est non seulement admise mais fortement incitée par le pouvoir quand elle n’est pas carrément institutionnalisée. L’Etat a prévu de rémunérer les « aviseurs fiscaux » c’est à dire les personnes dénonçant au fisc les fraudeurs ou présumés tels !

La dénonciation, qui reste à tous points de vue et sauf dans quelques cas très limités (maltraitances faites à enfant) un moyen détestable, est un instrument de contrôle des populations comme d’ailleurs il se pratiquait dans les démocraties dites « populaires » derrière le rideau de fer.

Néanmoins, on sait que ces démocraties étaient en fait des dictatures …

Peut-on s’étonner devant de telles dérives ?

Il faut quand même savoir  que la France a été le dernier pays européen à accepter la présence de l’avocat pendant la garde à vue ; renâclant face aux directives européennes en la matière (en 1991) avec un entretien de 30 minutes maximum, sans accès au dossier ce qui, en fin de compte, ne servait à rien !

De nouvelles dispositions sont venues modifier ce système avec la loi du 14 avril 2011.

Et encore, nous avons fait des progrès incroyables depuis le début du 20°s car la garde à vue est aujourd’hui, sauf quelques exceptions, seulement de 24h renouvelable une fois alors qu’elle pouvait atteindre 30 ou 40 jours avant 1920.

Evidemment, cette levée du secret professionnel ne concerne pas le « client ordinaire », le voleur de mobylette ou le petit délinquant !

Le but, non exprimé, est d’obtenir, par la contrainte, des révélations sur les personnages puissants de ce pays et surtout les opposants politiques ; et cela remet en perspective l’affaire Sarkozy-Bismuth au cours de laquelle, Th Herzog, avocat de N Sarkozy, a été perquisitionné (ils ont été jusqu’à démonter sa machine à laver dans l’espoir d’y trouver des preuves compromettantes !?!).

Il faut se rappeler que, dans cette affaire, la justice a pratiqué ce que l’on appelle « la pêche au filet dérivant » c’est à dire qu’elle a engagé plusieurs procédures (avec notamment des écoutes téléphoniques qui se sont poursuivies des mois durant) sans but vraiment défini mais avec le dessin d’obtenir, à un moment ou à un autre, un élément compromettant permettant de justifier l’engagement de poursuites pénales et une condamnation !

Cette pratique, pour le moins anormale dans un pays censé respecter certaines règles de droit, pose la question de la complicité entre une justice politisée et un pouvoir politique qui n’a de cesse d’éliminer ses ennemis et accepte avec complaisance de telles pratiques …

Seulement, il s’agit d’un dévoiement de la justice qui doit être impartiale et apolitique !

Bien qu’on ne sache pas encore le sort qui sera réservé à cette démarche pour le moins inhabituelle, il faut noter que nous assistons à une dérive du pouvoir en parfaite violation des dispositions de la constitution de 1958 et de la déclaration des droits de l’homme dans la mesure où le mécanisme de séparation des pouvoirs ne semble plus du tout fonctionner.

-Le parlement, qui devrait en principe contrôler le pouvoir exécutif et l’action de l’administration, défaille totalement dans sa mission ; il n’est plus qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’Etat fonctionnaire et se prête complaisamment au vote de textes en parfaite contradiction avec sa mission qui est, doit-on le rappeler, la défense des intérêts des français, qu’il représente, face aux dérives du pouvoir exécutif.

-La magistrature, dont le rôle essentiel est de faire appliquer la loi, essaie visiblement de faire voter des lois qui lui conviennent …

-Et le pouvoir exécutif, fidèle à lui-même, essaie d’avoir toujours plus de pouvoir sur la population !

Le problème est que si personne ne réagit, l’Etat fonctionnaire considérera qu’il peut continuer en ce sens et restreindre toujours plus les libertés de chacun jusqu’à ce qu’il … n’y en ait plus aucune !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Πρεβεςα (De la Grèce – Prévéza)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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