Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Mon, 27 Mar 2023 11:11:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ 32 32 Quand la violence s’invite sans avoir été invitée… https://temoignagefiscal.com/quand-la-violence-sinvite-sans-avoir-ete-invitee/ https://temoignagefiscal.com/quand-la-violence-sinvite-sans-avoir-ete-invitee/#comments Mon, 27 Mar 2023 11:11:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18073 Continuer la lecture de Quand la violence s’invite sans avoir été invitée… ]]> Fils de paysan corrézien, je ne connais rien au monde agricole que mon père a quitté en 1918, à l’âge de 18 ans.

Mais j’ai cru comprendre que l’agriculture, avant toutes les autres activités, a été phagocytée par la technocratie, sa prétention à tout réguler, à tout « camenbériser ».

Que ce soit à travers leurs coopératives, leur structures professionnelles, bancaires, les agriculteurs sont ligotés par la technocratie, la bureaucratie, les fonctionnaires. Ils en meurent et le disent.

Or s’il est une profession individualiste c’est bien l’agriculture. Si individualiste que justement elle est facilement manipulable, chacun ne souhaitant pas se mêler des affaires de son voisin.

Dans ces conditions la connivence et la préférence, bases de fonctionnement de la bureaucratie, ont un champ illimité de développement, créant ainsi des situations intrinsèquement inégales.

C’est l’impression que donne l’histoire des « bassines ».

Je me trompe peut-être, mais un malaise semble bien exister sur la répartition des doits à l’eau entre agriculteurs.

Ces droits à l’eau expliquent une bonne partie des guerres du moyen orient, il me semble qu’il en est de même ici.

Ce ne serait donc pas une violence politique incontrôlée qui serait à la manœuvre, même si c’est elle qui apparait. Elle a sans doute été sollicitée en sous-main, comme elle l’est dans les armées de choc. Les violents le sont naturellement, certains sont formés pour obéir au pouvoir, ce sont les forces de l’ordre, d’autres sont des électrons libres, ce sont les casseurs, mais ils sont animés par la même passion pour la violence.

Personnellement je hais la violence, mais comme j’aime l’humanité je supporte les violents, il ne me viendrait pas à l’idée de les éliminer, je cherche juste à les éviter, ce qui n’est pas évident en ce qui concerne ceux qui crèchent à Bercy…

Une chose est sûre : que viennent foutre là les politiques si ce n’est leur attirance, leur étroite liaison avec la violence, en tout genre. Le pouvoir politique n’est pas regardant à ce sujet, c’est même son activité de base.

Alors bassines ou retraites, force est de constater que les violents sont lâchés.

L’économie, activité non violente, est rejetée, pour faire toute la place à la violence politique. C’est le moment de se faire discrets pour les libéraux…

Je suis bien mal parti… Bien à vous. H. Dumas

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Imaginons… https://temoignagefiscal.com/imaginons/ https://temoignagefiscal.com/imaginons/#comments Mon, 27 Mar 2023 06:42:43 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18069 Continuer la lecture de Imaginons… ]]> Nous avons tous eu l’occasion de visionner une de ces vidéos, tirée de la violence de la savane où le lion bouffe la gazelle ou le jeune buffle, filmée par un touriste dodu confortablement assis dans un bus d’excursion.

La nature est violente nous le savions, belle c’est une question de goût.

Imaginons que nous promettions aux buffles une vie tranquille avec du fourrage garanti et une sécurité absolue.

Nous serions tenus d’éliminer tous leurs prédateurs et de confisquer la nourriture aux autres ruminants pour respecter notre engagement.

En gros nous pillerions les autres au profit des buffles et nous éliminerions tous ceux qui seraient naturellement plus forts qu’eux. Ainsi les buffles se multiplieraient indéfiniment. A notre profit ? Probablement… voir les bovins bien de chez nous.

C’est exactement la promesse qui a été faite aux fonctionnaires et assimilés ou imitateurs : garantie de l’emploi et du salaire, impunité quasi absolue en tout.

Pour la tenir les hommes de l’Etat pillent la nation et éliminent tout ce qui pourrait contrarier la vie paisible promisse aux fonctionnaires.

Au profit de qui ? Des hommes de l’Etat, car cette situation apparemment confortable est mortifère et les fonctionnaires ou assimilés s’y ennuient à mourir.

Au plus profond de cet ennui ils sont eux-mêmes des victimes collatérales du processus.

Ce qui fait que tous, fonctionnaires ou non, sommes en butte aux perversions de pouvoir induites par le statut « Père Noël » de la fonction publique, chacun alors se révoltant dans son coin pour sa cause, créant une cacophonie révolutionnaire qui ne peut aboutir qu’au pire.

Prendre conscience de cette situation n’est pas facile.

Faire passer le message est mission impossible.

Voici le courrier plein de menace que j’ai reçu récemment.

Émane-y-il d’un surmené qui craque ? Préfigure-y-il une manœuvre sordide de notre ami Bruno, le berger des buffles que nous sommes ?

Attendons la suite…

Bien à vous. H. Dumas.

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Macron fera-t-il tirer ? https://temoignagefiscal.com/macron-fera-t-il-tirer/ https://temoignagefiscal.com/macron-fera-t-il-tirer/#comments Sat, 25 Mar 2023 10:41:57 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18066 Continuer la lecture de Macron fera-t-il tirer ? ]]> Macron fera-t-il tirer ?

Est-ce que M. Macron a conscience de la situation de la France ? Est-ce qu’il la comprend ? Est-ce qu’il a idée de ce qu’il faut faire pour l’améliorer et préparer son avenir ? Autant de questions qu’on ne devrait normalement pas se poser. En principe, un président de la République, même s’il n’est pas un génie, doit pouvoir répondre à ces questions. Or, alors que M. Macron est président depuis six ans, on a le sentiment qu’il ne sait pas où il est ni où il va.

Ce ne sont pourtant pas ses discours qui ont manqué. Pas un jour sans qu’il ne nous ait asséné ses vérités. Mais tout cela a été si contradictoire et si confus que le peuple ne sait toujours pas ce que pense vraiment son président, et encore moins ce qu’il veut faire. En revanche on a compris sa personnalité et son caractère. Et cela inquiète.

La principale caractéristique de M. Macron, c’est sa certitude d’avoir toujours raison. Et c’est un véritable drame. Car la politique dans le monde actuel est faite d’approximations successives et non de diktats. Se refuser à la pratiquer ainsi, c’est se condamner à l’échec. On nous rétorquera que M. Macron donne le spectacle d’une grande variabilité dans ses propos et ses actes. Mais ce sont des variations sur son propre thème. Il ne s’enrichit d’aucun apport extérieur et ses échecs ne sont pour lui que des agressions contre sa personne. Un tel homme ne devrait pas faire de politique.

Malheureusement, il en fait. Et il a même réussi à se faire élire à la faveur d’un véritable complot judiciaire qui a mis hors jeu le favori. De ce fait la France a un président mal élu et mal approprié à sa fonction. Alors quand il s’est agi d’aborder le problème des retraites, qui non seulement plombe l’équilibre financier du pays mais aussi menace près de vingt millions de retraités de voir fondre leurs pensions comme neige au soleil, M. Macron s’est noyé dans un projet de réforme fait de rustines, dont certaines, comme la prolongation du temps d’activité, ont fait l’effet d’une provocation. C’est dire à quel point le peuple ignorait la situation de son régime de retraite.

La retraite est une conséquence de l’industrialisation au dix-neuvième siècle, qui a transformé les agriculteurs en ouvriers. D’un système destiné à leur assurer une vie décente à la vieillesse, on a fait un attribut démocratique. Et surtout le système de répartition, adopté dans la plupart des pays marqués par le socialisme, est devenu un moyen de tenir le peuple en laisse. On ne peut s’empêcher de s’étonner que l’être humain ait pour ambition suprême de faire de ses semblables des prisonniers. Nous savons que l’esclavage existait dans toutes les sociétés antiques, mais au vingt et unième siècle …

Il faut s’y faire, c’est probablement génétique. Mais la génétique n’est pas une clause absolutoire. L’homme vaut moins par ses pulsions que par sa façon de les dominer. Le collectivisme, qu’il soit communiste, socialiste ou technocratique, est à bannir. La liberté doit être le maître mot des sociétés modernes. Il en est souvent l’emblème, mais il y a tout aussi souvent très loin du mot à la pratique.

Les combattants de la liberté ont fort à faire en France. Ils se réduisent à un petit groupe dont la plupart des membres sont des universitaires qui sont par obligation fonctionnaires. Cela n’enlève rien à leur sincérité, mais cela ne les encourage pas à prendre des risques. Les autres doivent faire face aux difficultés d’une société cadenassée par l’impôt, les charges et les règlements, et cela limite leur liberté d’action. Si bien que le pouvoir, confortablement installé dans son lit d’apparat, se rit des demandes de liberté et examine les libelles d’un derrière distrait.

Jusqu’au jour où, sans plus de raison que la veille, le peuple se rebelle. On a ainsi nombre de révoltes et de jacqueries, mais les révolutions sont plus rares. Surtout quand on regarde celles qui ont réussi. Pourtant, à chaque révolte, le peuple croit que c’est la bonne. Et déchante le lendemain. Si bien qu’il est difficile de savoir dans quelle catégorie ranger les protestations et surtout de prévoir leur avenir.

Tel est le cas avec l’actuelle crise des retraites en France, qui a d’ailleurs changé de thème en cours de route pour se transformer en chasse au Macron. Parviendra-t-elle à chasser son gibier de l’Elysée ? Nul ne le sait. La seule certitude est que les chasseurs n’ont aucune considération pour le président de la République et nourrissent même une véritable haine à son endroit.

Le pouvoir est à la merci d’une maladresse supplémentaire ou d’un hasard malencontreux. Mais la menace est forte. Le rideau de police qui protège Macron peut être enfoncé par une charge populaire. C’est pourquoi l’ancien préfet de police de Paris a déclaré, à propos des manifestations des gilets jaunes, qu’« on a frôlé l’ouverture du feu ». On peut craindre que Macron soit prêt à s’y résoudre !

Claude Reichman

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Emmanuel et Bruno : pillage et mendicité https://temoignagefiscal.com/emmanuel-et-bruno-pillage-et-mendicite/ https://temoignagefiscal.com/emmanuel-et-bruno-pillage-et-mendicite/#comments Wed, 22 Mar 2023 18:36:26 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18063 Continuer la lecture de Emmanuel et Bruno : pillage et mendicité ]]> Ils auraient pu être les stars de l’époque du cinéma muet, une doublette d’anthologie comme d’autres.

Ils parlent beaucoup me direz-vous, même objectivement trop, c’est vrai. Alors quel rapport avec les stars du muet ? Eh bien comme ils parlent pour ne rien dire, leurs paroles sont si insignifiantes que leur gestuel s’impose. A la fin de leurs interventions, le discours est immédiatement oublié, il ne reste que leurs attitudes.

On revoit Emmanuel en étudiant vieilli, toujours émerveillé par sa capacité mémorielle, mais sec face à l’imprévu qui demanderait un imaginaire dont il est dépourvu.

On revoit Bruno en bourgeois de Neuilly, tiré à quatre épingles, à qui on pourrait imaginer un destin hors du commun s’il avait été maire d’Agen. Le Bruno d’Agen aurait probablement laissé une trace nationale durable dans les esprits moqueurs du français naturellement farceur.

Mais, les choses étant ce qu’elles sont, cette difficulté à s’exprimer pose non seulement problème aux deux intéressés mais, eu égard à leur fonction, à nous tous.

Il faudrait qu’ils expliquent que vivre au-dessus de ses moyens pose les mêmes problèmes à un individu, à une famille ou à n’importe quel groupe y compris une nation.

Il y a deux phases incontournables.

La première n’est que félicité, plaisir de dépenser et de profiter largement. Projection de son égo au firmament des rêves fous du fils de l’hominidé qui se prend rapidement pour Dieu.

Le deuxième n’est que panique, peur de manquer ou manque réel, et pour unique solution la mendicité ou le pillage, le travail ayant été exclu.

Faute de cette explication

Ils laissent libre cours aux bateleur et escrocs divers qui ne rêvent que de destruction et de chienlit en espérant y trouver des opportunités personnelles, même au prix d’actions humainement dégradantes. L’histoire abonde en situations de ce type.

Et pourtant c’est simple

Le statut fictif, irréel, du fonctionnariat, qui imprègne notre société, qui embarque sa majorité dans un rêve qui devient cauchemardesque parce que ruineux, sans possibilité de maîtrise, dépasse largement en coût les moyens de notre économie.

C’est quelque chose que tout le monde comprend.

Revenir à une organisation normale, sans privilège définitivement acquis hors raisons objectives et sans précaution pour l’économique, va être une grande souffrance. Aller de la facilité indue à la réalité prosaïque n’est jamais une partie de plaisir.

C’est quelque chose que tout le monde sait.

Il manque juste quelques hommes courageux pour le dire, les Français sont parfaitement capables de le comprendre.

Ensuite il y aura à affronter l’inertie du paquebot France et à tenir le cap pour revenir à la réalité, au travail et à l’aisance normale pour tous que notre pays à la chance d’être apte à nous procurer.

Sur ce chemin, il ne faudra pas se laisser distraire ou se laisser avaler par les multinationales qui ne sont pas au même niveau. Elles ont leurs réalités, leurs nécessités, mais elles évoluent dans un autre monde qui ne concerne pas la majorité du pays, elles ne devraient pas être incluses dans le PIB, elles sont ailleurs.

Et ça, non seulement les Français le comprennent, mais ils sont capables d’y faire face, ils l’ont déjà prouvé.

Au lieu de cela, nos deux zèbres ergotent sur des détails, solidifient et même amplifient les tares du système. Et, ils attendent la suite de pied ferme. Ben mon vieux… ils n’ont pas peur des mouches.

La suite on la connait : Pillage ou mendicité.

Ce sont les mamelles de la misère. Qu’ils ouvrent les yeux. Qu’ils regardent autour d’eux. Qu’ils sortent de leur bulle dorée. Ils verront alors que la misère générée par une redistribution factice, privilégiant le fumeux statut du fonctionnariat qui laisse à l’écart ceux qui n’en sont pas, génère le pillage ou la mendicité.

Qu’est un Etat réduit à ces solutions ?

L’Allemagne de 1930 ruinée par une guerre déclenchée et perdue est un bon exemple, la solution qu’elle a mis alors en œuvre face aux conséquences a été objectivement au-delà d’une catastrophe, jusqu’à un registre carrément inhumain.

Que dire de la Russie trahie par ses tsars et sa noblesse ?

Les exemples fourmillent de ce qui nous attend, il n’y a aucune exception.

Dissimuler la situation aux Français, les abandonner par intérêt électif personnel face à une situation certes séductrice sur le moment mais porteuse du pire, alors qu’ils sont parfaitement aptes à comprendre tout ça, est une très lourde responsabilité.

Avis à nos duettistes, l’époque du cinéma muet est révolue.

Bien à vous. H. Dumas

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Les fleurs du mâle ou un brulot pour Bruno. https://temoignagefiscal.com/les-fleurs-du-male-ou-un-brulot-pour-bruno/ https://temoignagefiscal.com/les-fleurs-du-male-ou-un-brulot-pour-bruno/#respond Tue, 21 Mar 2023 04:40:29 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18057 Continuer la lecture de Les fleurs du mâle ou un brulot pour Bruno. ]]> Récemment, j’ai lu quelque part que Bruno Le Maire, dont la perspicacité est légendaire, pense que les Français ne sont pas chagrinés uniquement par leur retraite.

Pas mal, non ? Bon début…

Immergé au milieu de l’intelligence française à son plus haut niveau, chef de Bercy top un sur le sujet, Bruno constate peut-être que l’intelligence n’est pas soudainement artificielle, en réalité elle l’est depuis toujours. Ça le bouscule, comme tout ce que l’on découvre un peu trop tard.

L’intelligence c’est comme la beauté, ce n’est pas celui qui s’en croit le plus pourvu qui l’est et son utilité est relative face à ses contraintes.

Reprenons l’histoire depuis le début : « Mon fils — ou ma fille — a réussi. Il est fonctionnaire. »

C’était le rêve absolu, pas secret mais au contraire claironné, de tous les parents Français depuis la dernière guerre jusqu’à aujourd’hui où ce n’est plus un rêve mais une réalité.

L’écrasante majorité des Français est fonctionnaire ou en a la mentalité.

Rappelons les avantages imaginés : irresponsabilité, garantie du salaire et de la retraite, emploi à vie, impunité et parcelle de pouvoir, corporatisme fraternel… qui sont devenus réalité.

Quel rapport avec l’intelligence et Bruno ?

La facture évidemment. Puisque c’est lui qui paie. Tous les jours des tombereaux de pognon portant sa signature sont déversés pour financer le rêve national du statut du fonctionnariat.

Oui mais : l’économie du pays ne permet pas cette débauche de fric.

Alors, cerise sur le gâteau, cette situation génère une culpabilité collective, accompagnée de son déni, qui induit un rejet de la réalité et sous-tend une haine de l’économie qui se traduit concrètement par l’ostracisme des acteurs économiques, voire une vindicte mortifère envers les plus importants.

C’est dans cette ambiance que Bruno signe, dans le même temps, des montagnes de crédits pour le compte des créanciers qu’il représente, qui haïssent donc leurs prêteurs.

Disons-le, il a le cul entre deux chaises.

Il est au centre d’un conflit inévitable. Se sent-il, inconsciemment évidemment, responsable de cette situation explosive, en cours d’explosion. Ce qui expliquerait sa propension à dire n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où.

Et l’intelligence dans tout ça ?

Elle s’est perdue à Bercy dans l’usage immodéré et incontrôlé des algorithmes et camemberts divers. Ce piège qui laisse penser que l’outil aurait la capacité de penser, serait lui-même l’auteur de ses performances, alors que rien n’est plus faux.

L’humanité c’est l’homme, avec toutes ses qualités et ses imperfections, le reste n’est pas humain. La question n’est pas de savoir si ce serait mieux ou si c’est moins bien, ce n’est pas nous, un point c’est tout.

Conclusion

Le statut de fonctionnaire n’est pas humain. C’est ce constat, attention toujours inconscient, qui donne à Bruno cet air ahuri et ces yeux fixes et exorbités.

La condition humaine, que l’honnête homme ne doit pas perdre de vue, n’est pas l’irresponsabilité, la protection à vie, et l’exercice disproportionné du pouvoir pour tout et contre n’importe qui, hélas peut-être… mais rien n’est moins sûr .

Entrevoir ça, ça le bouscule le Bruno. Il n’est pas fait pour cette situation. Il est trop attaché à lui pour comprendre la perversité des autres, des membres de sa boutique.

Je lui conseille de travailler, d’écrire et de publier « les Ministres maudits », il n’y a que comme ça qu’il passera avec respect dans la postérité. Autrement il court le risque du sourire condescendant de ladite postérité… s’il ne laisse que le souvenir du carnage fiscal et de sa terreur, qu’il couvre tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

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Avis d’ouragan force 12 https://temoignagefiscal.com/avis-douragan-force-12/ https://temoignagefiscal.com/avis-douragan-force-12/#comments Sun, 19 Mar 2023 11:55:11 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18055 Continuer la lecture de Avis d’ouragan force 12 ]]> Tous ces p’tits gars – incluant les filles évidemment, « p’tits gars » étant un diminutif affectif, asexué comme il se doit, désignant des êtres humains sympathiques et sincères, mais peu informés – qui défilent pour leur droit à une rente, dont par ailleurs ils dénient globalement la légitimité pour les autres, qui crient en défilant « Macron démission », vont être bien déçus.

Croient-ils que Macron pourrait quelque chose pour eux ? Ils rêvent.

Macron est l’interface entre les préteurs qui ont permis aux p’tits gars de vivre au-dessus de leurs moyens depuis des dizaines d’années et eux les p’tits gars qui défilent aujourd’hui.

Entre deux pastis ils n’ont pas eu le temps d’observer ce qui s’est passé en Grèce ?

Alors explication.

Macron trouve des sous pour eux parce qu’il affirme aux prêteurs, preuves à l’appui, que ses p’tits gars obéissent au doigt et à l’œil, payent des impôts de folie sans regimber, travaillent à fond pour pas grand-chose. Et que lui, Macron, peut les faire payer encore plus pour les prêts à venir.

Oui mais voilà, patatras, les p’tits gars sont dans la rue, évidemment ils ne savent pas tout ça. Comment le sauraient-Is ? Personne ne leur dit. Et puis… ils s’en foutent.

Oui mais les prêteurs ? Eux ne s’en foutent pas. Le crédit de Macron est au plus bas.

Alors ? Plus de prêts ? Plus d’intérêts bidons à 0% ?

Il va falloir rembourser, donc davantage d’impôts — qui sont in fine payés par les plus pauvres selon la règle immuable de : « c’est le dernier de la chaine qui valdingue le plus  –, nous allons en baver des ronds de flan.

A moins que totalement décérébrés, intoxiqués par les bateleurs, ils fassent une vraie révolution, avec la terreur et plein de morts, comme nous en 1789, les Russes en 1917 et les Chinois en 1949. On ne sait pas…

Mais, quoiqu’il arrive ça va chauffer, que ce soit les p’tits gars qui ravagent tout ou Macron qui exécute les CPVS – Commandement de Payer Valant Saisie – : la facture arrive.

Quand je pense que je vais partir avec l’eau du bain…

Ce n’était pas malin de la jouer honnête, de ne pas piquer dans la caisse, de ne rien avoir demandé à l’Etat, de ne rien lui devoir… Non seulement je me bats inutilement depuis vingt ans, mais aujourd’hui cette lutte m’a mis en première ligne des coups qui vont être distribués.

Heureusement que j’ai presque 80 ans et que je m’en fous à un point que je n’aurais jamais cru possible…

Finalement c’est toujours la connerie qui gagne,  Darwin avait raison en refusant de donner un sens à l’évolution…

Bien à vous. H. Dumas

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Il bordello ! https://temoignagefiscal.com/il-bordello/ https://temoignagefiscal.com/il-bordello/#respond Sat, 18 Mar 2023 10:13:01 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18053 Continuer la lecture de Il bordello ! ]]> Il bordello !

Tout se paie un jour, dit la sagesse populaire. On peut vérifier en ce moment la pertinence de cet adage. La France est entrée dans une période de crise et de manifestations qui semble ne pas pouvoir finir. Jusqu’au moment où la crise se dénouera par un évènement qui bousculera la donne et créera un nouveau paysage politique et social.

Ce que la France paie en ce moment, c’est la défaillance de ses institutions qui a permis, en 2017, l’élection de M. Macron. Jamais la justice n’aurait dû accepter l’action d’un juge qui, au lieu de s’abstenir d’agir en pleine période électorale comme le veut la tradition démocratique, a plombé la candidature de M. Fillon. Sans cette action judiciaire, M. Macron n’avait aucune chance d’être élu. Et il a été élu sans que le pays ait pu vraiment peser sa candidature au trébuchet.

Le seul élément sérieux d’information sur sa personnalité fut l’analyse d’un psychiatre italien qui qualifia M. Macron de psychopathe et avertit les Français que s’ils l’élisaient, ils allaient souffrir. Interrogé quelques années plus tard, le médecin indiqua qu’il ne s’était trompé que sur un point : les Français n’allaient pas être seuls à souffrir.

Force est de reconnaître que le pronostic (c’est ainsi qu’on appelle la prévision en médecine) n’était pas faux. Les Français souffrent, et à vrai dire ils ne savent pas exactement de quoi. Bien entendu, chacun est capable d’énumérer les points qui lui font grief, et collectivement une idée se dégage qui déplore le déclin de la France et le désordre général dans le pays. Pourtant, quand on interroge les citoyens, ils énumèrent les causes du mal, mais jamais la cause principale qui semble leur échapper. En vérité, ils connaissant parfaitement cette cause, mais semblent avoir peur de l’évoquer, comme s’il s’agissait d’un crime de lèse-majesté.

Cette cause, c’est évidemment le président de la République, puisque c’est ainsi qu’il faut appeler M. Macron. Les Français, à vrai dire, n’en peuvent plus de lui, de ses discours permanents, de ses déguisements, de ses sorties à l’étranger où quand il ne fustige pas la France il fait la leçon aux gouvernants du pays hôte. Mais surtout ils lui en veulent de n’avoir rien fait qui puisse relever la situation du pays.

Les jeunes gens qui occupent chaque soir la place de la Concorde crient « Macron démission ». Et n’ont pas un mot pour les retraites. Ils ont raison. La retraite, ce n’est pas pour eux, même si ce sont eux qui, pour l’essentiel, la paient. Sans espoir de retour, car le système de répartition est en voie avancée de faillite. En fait, les 80 % de Français qui sont contre la réforme des retraites sont surtout contre Macron.

Quand on atteint un tel degré d’impopularité, on doit se poser des questions. M. Macron s’en pose-t-il ? C’est peu probable, compte tenu de son psychisme. S’il se pose des questions, c’est à propos de ses ministres, qui, bien entendu, ne font pas ce qu’ils devraient, sans qu’on sache ce que M. Macron voudrait qu’ils fissent. Bref, l’Elysée et les ministères sont une pétaudière, à laquelle l’Assemblée nationale, sous l’impulsion des « insoumis », s’efforce de ressembler. « Il bordello », disent les Italiens, qui sont connaisseurs en la matière.

Les politiciens français ne semblent pas capables de renverser la vapeur du déclin. Quand on les voit ânonner leurs couplets sur la retraite, on est saisi d’une immense pitié. Car ils ne savent pas, ils ne savent vraiment pas. Ils ne savent pas que le paysage européen a changé depuis la fin du siècle dernier, où les pays membres de ce qui était alors la Communauté européenne ont décidé que le marché intérieur européen serait désormais « un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée ». Un espace, donc, où il n’y a plus de monopole. Y compris celui de la Sécurité sociale, donc celui des retraites.

N’importe quel résident en France peut assurer sa retraite en dehors du système officiel. C’est dans tous les textes de lois français. Alors votre réforme des retraites … ! Votre système est mort, non seulement pour cause démographique, mais parce que les Français, que vous vous êtes bien gardés d’informer, vont voter avec leurs pieds, maintenant qu’ils connaissent la vérité. Et s’il y en a un qui doit battre sa coulpe, c’est bien M. Macron. Il savait tout, il n’a rien dit. C’est un véritable crime contre la nation !

Alors Monsieur le professeur Segatori, puisque tel est le nom du psychiatre italien qui nous avait prévenus, soyez remercié de votre lucidité. Elle ne nous a servi à rien, car nous, Français, sommes au-dessus de tout conseil. Nous savons tout, et nous sommes les meilleurs en toutes les disciplines. Pardon à nos amis italiens de leur avoir emprunté « il bordello ». Nous n’avons aucun besoin de conseils en la matière, mais l’expression italienne est plus poétique que la nôtre. C’est le seul domaine où nous acceptons la concurrence, parce qu’il ne s’agit pas d’une affaire sérieuse.

Claude Reichman

 

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Ils ont beaucoup appris, et très peu compris… https://temoignagefiscal.com/ils-ont-beaucoup-appris-et-tres-peu-compris/ https://temoignagefiscal.com/ils-ont-beaucoup-appris-et-tres-peu-compris/#comments Fri, 17 Mar 2023 04:35:11 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18050 Continuer la lecture de Ils ont beaucoup appris, et très peu compris… ]]> Le jeune Macron est de ceux-là. C’est mal parti.

Nous n’échapperons sans doute pas à l’effondrement économique : « C’est pour manger sur place ou pour emporter ? »

La taxe est plus chère quand c’est consommable immédiatement. Eh oui, quand c’est le moment c’est toujours plus cher que quand c’est incertain, dans un futur arrangeable à l’infini à l’aide du mensonge.

Donc nous y sommes, c’est le moment de la facture, ça va faire mal.

Récapitulons.

La haine du capital, transcrite en un pillage fiscal qui finalement capte 80% des revenus des travailleurs et des entrepreneurs au profit des hommes de l’Etat, a eu raison de l’économie.

Pour préserver l’économie, le prélèvement sortant de son cycle ne peut pas dépasser 30%. Ce n’est pas un chiffre issu d’un algorithme ésotérique, c’est le constat empirique que peut faire tout acteur économique qui fait ses comptes.

On se rappelle que capitaliser consiste à accumuler et transmettre, que nulle activité ne peut exister sans capitaliser, qu’elle soit scientifique, intellectuelle ou évidemment économique.

De tradition, les barbares mettent le feu aux bibliothèques, et pillent les économes.

Une fois cette folie achevée, toute la société est dans la misère, c’est ce qui nous attend demain matin.

Petite histoire de l’effondrement.

Mitterrand donne le pouvoir économique aux élus de base, qui l’utilisent exclusivement pour acheter des voix. Comme chacun le sait, l’homme politique est d’abord un élu de base puisque, quelle que soit sa formation technique, il tire sa légitimité de son élection donc en liaison avec le niveau de compétence politique de son électoral. Suivez mon regard…

Cette situation a généré une armée de la mort économique : Bercy.

Les plus brillants cerveaux de la nation ont usiné à plumer la France au bénéfice de cette organisation, pour dissimuler ce pillage ils ont maintenu le corps social en vie artificiellement à l’aide du crédit. Les deux actions cumulées ne pouvaient qu’engendrer le pire.

Mais c’était si agréable d’y croire….

Quel que soit le nom qui sera donné à ce qui arrive : grande dépression, désordre mondial, guerre en Ukraine, inflation au lieu de dévalorisation de la monnaie, quelles que soit les explications vaseuses que nous voudrons croire, la chienlit dans laquelle nous sommes est incontournable.

Elle va vers le pire, rien ne peut l’éviter et nous sommes dans cette situation uniquement par notre faute.

Ce n’est pas par hasard si nous n’avons pas de police compétente, pas de justice logique, pas d’armée performante, si nous sommes donc à la merci des errements inévitablement liés à la ruine, à la misère. C’est : parce que nous n’avons plus de capital, donc une économie moribonde.

Là, tout de suite, nous allons reproduire à l’identique les stigmates de l’histoire face à cette situation de faillite de l’Etat qui se répète inlassablement.

Nous allons passer par la case « débile profond » qui consiste à donner encore plus de pouvoir aux hommes de l’Etat à travers la nomination d’un autocrate. Il y a pléthore de candidats.

La violence s’installera. Il est possible, mais il n’est pas certain, qu’après quelques années de violence, de morts inutiles, de souffrances incommensurables, la raison revienne, que l’honnêteté, la compétence, l’équité, refassent surface. Que les droits de l’homme, ses libertés fondamentales, soient reconnus et protégés. Que la sélection, inévitable, se fasse par la compétence et non par l’appartenance ou la corruption. Que l’empathie pour ceux qui échouent soit réelle, sans pour autant leur confier le pouvoir au motif que celui qui rate doit recevoir autant que celui qui réussit.

Bref, que nous puissions remettre la boutique en route et présenter la facture aux responsables.

C’est possible, mais objectivement peu probable puisque cela n’arrive jamais…

Ce pose alors la question qui, en ce qui me concerne, est essentielle : doit-on résister ou foutre le camp ?

Au risque de vous décevoir, je n’ai pas de réponse à cette question essentielle. J’agirai, comme toujours, par réflexe.

Aujourd’hui mon réflexe est de plaindre ceux qui défilent dans la rue pour une retraite dont je ne vois pas très bien qui pourrait leur payer…

Demain, quand ils seront violents, parce qu’ils n’auront toujours pas compris leur part de responsabilité dans la situation qui leur fait peur : l’arrivée de la misère, mon réflexe sera sans doute de ne pas adhérer aux dérives à venir de l’autocrate qu’ils mettront en place parce qu’il leur aura fait croire que oui, ils ont raison et que ce sont les autres qui doivent payer pour eux, qu’ils ne sont responsables de rien, je serai alors probablement dans la résistance.

Et Macron dans tout ça. Bof, pauvre gamin qui ne comprend rien. Une tête pleine, une imagination vide.

Et ne parlons pas de Le Maire, l’homme des basses œuvres, le pillard de service, même pas assez intelligent pour prendre conscience de sa réalité. Un vrai politicard, celui-là. Il passera dans l’histoire pour ce qu’il est… l’histoire est faite de beaucoup de rien.

Je pense à mes petits-enfants… ça me fait mal.

Bien à vous. H. Dumas

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La retraite tue la France ! https://temoignagefiscal.com/la-retraite-tue-la-france/ https://temoignagefiscal.com/la-retraite-tue-la-france/#comments Sat, 11 Mar 2023 11:07:19 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18047 Continuer la lecture de La retraite tue la France ! ]]> La retraite tue la France !

Invité par André Bercoff à Sud Radio il y a quelques jours, j’ai eu le sentiment d’aborder une île déserte habitée par des naufragés de longue date. Ce n’est pas de la radio que je parle, mais de ses auditeurs. J’ai éprouvé la sensation physique qu’ils buvaient mes paroles. Car ce que je leur disais, ils ne l’avaient manifestement jamais entendu.

Je ne me prends pas pour un prophète inspiré et je ne tiens pas ceux qui m’entendaient pour des demeurés. Simplement, on ne leur avait rien dit jusque là sur la véritable nature du système de retraite qu’on leur impose depuis huit décennies et dont ils entendent débattre à longueur de journée et d’antenne en ce moment.

Dans le débat actuel sur les retraites, les Français s’envoient à la figure les propos les plus venimeux, se reprochant de profiter indument de traitements privilégiés. C’est parfaitement normal, puisque personne n’analyse objectivement les fondements du régime de retraite et la façon dont ils se sont érodés au fil du temps, jusqu’à ressembler à ces maisons construites sur une falaise et que l’océan menace d’emporter.

La seule question pourtant qu’on devrait se poser est la suivante : pourquoi un régime de retraite ? La réponse est simple : c’est parfaitement inutile et donc nuisible. L’âge a la particularité de produire partout et en tous temps le même effet : l’être humain n’est plus en mesure de faire les mêmes efforts que lors de sa jeunesse et de sa maturité. Pour survivre alors, il a besoin d’une protection. Ce fut pendant des temps immémoriaux la famille. Mais quand on en fut séparé par l’évolution technologique et sociétale, il fallut trouver un substitut, et ce fut le régime de retraite.

Sans doute un tel régime était-il nécessaire au début de l’industrialisation, mais l’évolution de la société et des connaissances permet aujourd’hui à chacun de se poser la question de son mode de vie quand l’âge sera venu et d’y apporter ses propres réponses. Il est donc monstrueux de verser des millions d’individus – toute une nation en fait – dans un système où il n’a pas son mot à dire ni même aucune marge de décision. Un tel système, au 21e siècle doit être aboli.

Il doit d’autant plus être aboli qu’il consiste à infliger à la jeunesse un traitement d’une grande sauvagerie. On lui demande de financer la retraite de ses parents en jurant ses grands dieux qu’il touchera la même en retour, alors qu’on sait très bien que ce système est en train de s’effondrer irrémédiablement et qu’il ne touchera jamais rien. « Mère grand, comme vous avez de longues dents. C’est pour mieux te croquer, mon enfant », dit le loup.

L’institution de la retraite par répartition fut une décision idéologique. Le communisme veut la disparition de l’individu dans une masse indifférenciée que les maîtres du régime mènent à la trique. Goulag, famine, massacres, tel est le lot des populations où le régime communiste s’est imposé. La France n’ayant pas été conquise par l’armée rouge, elle n’a subi qu’un sort atténué, mais foncièrement collectiviste. Aujourd’hui on en est toujours là, et c’est ce qu’il faut changer.

Personne en France n’a besoin d’un régime obligatoire de retraite. Il suffit de traiter également l’épargne de chacun. Un euro investi dans l’achat d’un appartement doit être déductible au titre de la retraite de la même façon qu’un euro versé à une assurance vie ou à un fonds de pension. Et les 345 milliards d’euros du régime de retraite doivent être rendus aux jeunes gens qui les paient pour qu’ils construisent leur épargne et leur avenir. Et ce sera justice !

Finalement, pourquoi devrions-nous nous indigner des sacrifices incas où l’on arrachait le cœur d’un enfant pour apaiser la colère des dieux, alors que c’est exactement ce que nous faisons pour rendre confortables les ultimes années de nos aînés ? Ce sont des mœurs sauvages, indignes de notre époque et de l’humanité.

Ceux qui pensent qu’en ajoutant une pincée de capitalisation à la répartition on rendra le système viable ne sont finalement que des Incas compatissants, qui étouffent l’enfant sacrifié pour qu’il souffre moins. Mais la jeunesse n’en restera pas moins sacrifiée.

Voilà les quelques vérités qui ont fait réagir en masse les auditeurs de Sud Radio. J’espère qu’il ne s’agit que d’un début. Nous devons sauver la jeunesse de France, et donc la France elle-même.

Nous ne devons plus supporter que des gouvernants indignes nous punissent et gâchent nos jours et nos nuits. L’art de gouverner n’est beau que dans la sobriété et quand le consul, tel Cincinnatus, se retire aux champs. Le débat des retraites est l’occasion de faire un grand ménage de la maison France et de n’y laisser subsister aucune poussière maléfique. Chacun pourra dire alors : je respire !

Claude Reichman

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Délinquant face à la dictature fisco-bureaucratique. https://temoignagefiscal.com/delinquant-face-a-la-dictature-fisco-bureaucratique/ https://temoignagefiscal.com/delinquant-face-a-la-dictature-fisco-bureaucratique/#comments Wed, 08 Mar 2023 15:57:56 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18044 Continuer la lecture de Délinquant face à la dictature fisco-bureaucratique. ]]> Dans « La nature du totalitarisme » Hannah Arendt expose que la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : « une dictature devient « totalitaire » quand et si elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) ».

Je suis en accord avec elle, sauf que je ne pense pas que ce soit le dictateur qui installe le totalitarisme, mais bien la population elle-même. Je ne vois pas la source du malheur au même endroit qu’elle.

Au départ, même si cela n’est pas toujours visible pour un observateur extérieur, il doit y avoir une croyance dans la population — majoritaire intellectuellement — à partir de laquelle un ou plusieurs individus vont installer un pouvoir qui aura inévitablement tendance à devenir totalitaire, s’il ne l’est pas dès le début.

La noblesse a pris le pouvoir à travers l’idée qu’elle donnerait son énergie, voire sa vie, pour défendre les paysans qui n’avaient pas des âmes de guerriers. Les paysans y ont cru, aidés par l’église. Tout cela s’est terminé comme nous savons : « les guerriers nobles » ont fini par exploiter leurs paysans au lieu de les protéger. De guerriers nobles ils se sont majoritairement transformés en escrocs violents, au fil du temps.

Plus tard, l’essor de l’industrie a créé le monde ouvrier qui a généré un réflexe de défense de celui-ci face à son exploitation initiale par le patronat, qui se serait naturellement régulée du fait des intérêts communs en présence. S’en est malheureusement suivi le concept évanesçant de l’égalitarisme, dont une caste s’est déclarée aujourd’hui la garante : BERCY et les fonctionnaires qui ont capté le pouvoir absolu et installé une dictature.

Cela étant dit, je rejoins Hannah Arendt sur l’idée que l’ont peut-être sous un régime totalitaire sans être confronté à la menace physique directe, sans Goulag. La dictature étant alors avant tout psychique, construite sur la croyance à laquelle la population adhère.

Ce n’est qu’en cas de déliquescence de la croyance, ou en son absence, que le dictateur n’a plus à sa disposition que la violence physique pour installer ou maintenir son totalitarisme.

Aujourd’hui Bercy et la bureaucratie ont : « investi la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) »

Dans ce blog, à la diffusion confidentielle, j’expose mes voyages, mes incursions, mes explorations, dans les circuits du totalitarisme de Bercy, de la bureaucratie, des fonctionnaires.

Ceux-là même qui ont installé une dictature à partir de croyances séduisantes mais débiles, dont la principale étant que le capital économique serait un ennemi social, alors qu’il n’est que la base de l’économie, comme le capital scientifique est la base de la science, le capital médical celui de la médecine, etc…

Peut-être ce blog sera-t-il utile un jour pour comprendre comment ce pays est allé vers la catastrophe totalitaire, ce n’est plus moi qui serai alors à la manœuvre.

S’approcher du diable sans se cramer

Ce n’est pas facile.

Je vais vous en apporter la preuve. Que ce soit à travers ce blog ou précédemment sans tambour ni trompette, j’ai toujours souhaité aller voir au plus près les manœuvres louches des puissants. Entendons-nous, chacun ne peut aller observer que les puissants qui sont à sa portée, ça commence par le garde-champêtre qui braconne et ça va jusqu’au Président des Etats-Unis, qui braconne aussi. Ce sont partout les mêmes moteurs et les mêmes méthodes, tout n’est qu’une question d’échelle et d’apparences.

Dans un pays libre ces « voyages » sont sans problème, ils sont même conseillés.

Dans une dictature, un régime autoritaire, ils entraînent des conséquences néfastes pour le curieux.

En effet, l’arbitre chargé de faire en sorte que la partie soit honnête : LA JUSTICE, devient un outil au service du pouvoir pour éliminer le curieux.

Un exemple :

Le fichier Cassopiée (Chaine Applicative Supportant le Système d’Information Oriente Procédure pénale et Enfants), qui nous coûte 150M€ par an, est censé servir à la rédaction des différents actes de procédure : commissions rogatoires, ordonnances, interrogatoires et doit faciliter l’échange d’information entre les parquets. Les informations qu’il contient son gardées dix ans et visent la délinquance.

En cliquant sur ce lien vous prendrez connaissance du mien : LIEN

Vous constaterez que sur 24 mentions, 10 ne devraient plus être là. Qu’il ne s’agit que de procédures visant des rapports houleux avec la maréchaussée routière ou sur le blog avec les services fiscaux, des procédures, disons-le : politiques.

C’est donc une utilisation dévoyée de ce fichier et, évidemment, cela impacte lourdement mes procédures en cours ou à venir, en m’enfermant dans un rôle de contestataire stérile à éliminer le plus tôt possible.

Mes adversaires n’ont plus qu’à se cacher derrière leur statut d’élus ou de fonctionnaires en s’intitulant des : « fonctionnaires, des dépositaires de l’autorité publique ou des citoyens chargés d’un service public » et ils n’ont plus de compte à rendre. Facile, non ?

Un autre exemple :

Au pénal l’avocat n’est pas obligatoire. La personnalité des justiciables est fondamentale, j’y suis toujours présenté par les adversaires comme : un « fada », dirait Pagnol.

Comme les plaidoiries sont en grande partie orales, je demande toujours l’autorisation d’enregistrer ma propre plaidoirie, pas les débats globaux qui sont interdits d’enregistrement. A cela on me répond que ce n’est pas possible, mais que la greffière note l’intégralité de ma plaidoirie.

Je vous soumets, par ce LIEN, la note d’audience du 3 Novembre 2022.

Vous consterez d’abord que le tribunal, à ma demande de temps nécessaire pour me présenter pour présenter le contexte, dit : « Le prévenu, via l’huissier audiencé, indique qu’il souhaite un long moment de plaidoirie pour retracer sa biographie. Le tribunal précise au prévenu que l’audience du jour n’a pas un but biographique mais un but juridique »

Il se moque de moi, prétendant que j’ai demandé à exposer « ma biographie », et il ne me donnera pas de temps pour expliquer quoique ce soit….

En revanche, je disposerai de deux heures à la 17ème à Paris plus tard, mais pas pour la même affaire.

Quant aux notes de la greffière concernant ma plaidoirie, la présentation de mes arguments, je vous renvoie au paragraphe : Dumas Henri en sa plaidoirie, page 3…

Il ne reste rien de ma plaidoirie orale, les juges d’appel n’en connaitront rien, ils ne sauront jamais la perfidie du tribunal de La Rochelle. Mais ils s’en foutent probablement, ils vont enchainer sur la même ligne…

Conclusions

Le totalitarisme de la fisco-bureaucratie est avéré. Il n’est pas contestable. Il nous étouffe, nous tue, tue nos libertés jusqu’au plus profond de nous, gâche notre vie en société et la confiance qui devrait nous habiter.

Mais la fin des promesses arrive. Regardez ces pauvres gens qui défilent dans la rue en exigeant de leurs enfants une rente à venir, ils ne vont pas être déçus s’ils aiment vraiment le bordel, comme ils le disent…

N’ont-ils pas compris que ce sont eux, en bout de chaine, qui paient l’impôt ou le carnage du trop d’impôts ?

Nous ne sommes pas en route pour sortir de la dictature fisco-bureaucratique, mais une chose est sure, la liberté ne passe pas par les clubs et les nobles pensées, mais par le terrain et la démonstration des milliers d’actes totalitaires que chacun de nous constate chaque jour et doit dénoncer sans relâche, pour faire reculer la croyance sur laquelle nos dictateurs croient trouver une légitimité.

Il n’y a aucune légitimité à bafouer les libertés individuelles, à ne pas respecter la propriété privée, le capital, l’empathie et l’aide au malheureux pas aux fainéants.

Regardez, constatez, analysez, puis venez publier sur ce blog, c’est la seule solution, celle qui fait tant peur à Fournel… pour retrouver la liberté, sans laquelle être homme n’a aucun intérêt.

Bien à vous. H. Dumas

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