Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Les termites attaquent la SNCF !

Les termites attaquent la SNCF !

L’offensive ferroviaire des termites survenait au pire moment : celui des départs en vacances. La vie du pays était suspendue deux mois durant par une sorte de trêve de Dieu. Il était admis qu’aucun problème ne pouvait trouver de solution, aucune décision irrévocable être prise pendant cette période. L’attention des citoyens était en effet tout entière requise par le choix des dates de leurs déplacements, et des moyens utilisés à cette fin. Ils n’attachaient que peu d’importance à leur villégiature elle-même, qui le plus souvent était banale et chargée d’ennui pour la plupart, mais la manière d’en gagner le lieu les passionnait et faisait l’objet de débats enflammés entre les tenants des divers modes de transport, entre les adeptes des heures traditionnelles et ceux qui prônaient les départs à l’aube ou les routes de nuit.

Pour le moment, seule la ligne ferroviaire de l’ouest était coupée, mais nul ne doutait que d’autres destinations cardinales ne fussent bientôt touchées. La compagnie avait très vite avoué son impuissance. Les termites avançaient plus rapidement que les équipes chargées de remplacer les traverses. Pire même : les insectes n’hésitaient pas à revenir sur les lieux de leurs premiers méfaits et attaquaient les parties remplacées avec une fureur qu’on eût dite décuplée par la volonté d’ôter tout espoir à l’adversaire.

Des équipes de la compagnie circulaient à pied le long des voies encore indemnes, guettant le moindre signe d’envahissement des traverses, mais cette garde avait quelque chose de désespérant car on savait bien que les pièces attaquées paraîtraient indemnes au regard jusqu’au moment où, brusquement, elles seraient réduites en poussière.

Même les sondages faits au hasard ne rassuraient pas quand ils étaient négatifs, car les termites avançaient avec une vitesse foudroyante.

Certains repensaient à la situation qu’avait vécu le pays quand les blindés germains, bien des décennies auparavant, s’étaient soudain rués à l’assaut, perçant toutes les lignes de défense, prenant les défenseurs de vitesse. « Chez nous, disaient-ils, on est toujours surpris. On se prépare sérieusement à la guerre, mais c’est à celle d’avant ». Le propos n’était pas original, mais il ne manquait pas de force. Car on ne pouvait employer d’autre terme que celui de guerre pour qualifier l’invasion du pays par les termites. Et cette guerre, à l’évidence, était d’un type nouveau. L’adversaire était-il celui qui agissait ou quelque puissance dont il s’était fait l’instrument ? On l’ignorait. De plus on n’avait nullement prévu les moyens de défense contre ce type d’agression. Tout avait changé d’échelle. Le termite, depuis des siècles, était un hôte connu de nos demeures. Il faisait en, quelque sorte partie de la collectivité nationale. Lorsque sa concentration en un endroit menaçait de rompre l’équilibre, soit on le combattait par des moyens chimiques qui avaient une efficacité certaine à condition d’être utilisés en quantité suffisante, et pendant le temps qu’il fallait, soit on leur abandonnait les lieux. On n’avait jamais imaginé que ces communautés somme toute paisibles pussent soudain être prises de frénésie et se lancer à la conquête du pays. On n’avait donc pas pris la précaution d’accumuler en des lieux sûrs et bien répartis des stocks d’armes chimiques destinées à les combattre. Et quand bien même les aurait-on eues, notre victoire n’eût pas été assurée, car les spécialistes aptes à manier ces armes étaient trop peu nombreux pour se porter sur tous les fronts d’une offensive généralisée. Pour répondre à un défi de cette ampleur, il aurait fallu une mobilisation totale et permanente. Ce qui supposait d’une part que, bien à l’avance, on eût défini la menace et évalué les forces adverses, et d’autre part suscité dans le pays un sursaut civique et patriotique. On n’avait fait ni l’un ni l’autre, et c’était trop tard. Force était de s’en remettre à la providence, qui jusqu’’alors n’avait pas ménagé ses faveurs au pays, mais dont il avait peut-être, à force de veulerie et d’impéritie, épuisé les derniers élans de bienveillance.

Claude Reichman
« La révolution des termites » (1990).

 

 

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 Il faut gagner la guerre idéologique !

 Il faut gagner la guerre idéologique !

Au Ve siècle avant JC, à Athènes, Hérodote et Thucydide ont inventé l’histoire. Pour la première fois, l’humanité ne s’est plus contentée de raconter des faits, mais a cherché à en comprendre les causes. Au 21e siècle, en France, on a tout oublié des leçons des historiens grecs. On se jette des insultes à la figure, et ces insultes n’ont aucune trace de vérité. Simplement, elles ont pour but de discréditer des adversaires politiques.

Les plus insultants sont ceux qui se déclarent « insoumis », sans qu’on sache précisément la soumission qu’ils rejettent, même si tout le monde a compris qu’ils veulent abattre les riches afin d’enrichir les pauvres. En résumé, ce dont ils ne veulent plus, c’est une société libérale, telle qu’elle s’est développée depuis plusieurs siècles en Occident et qui se caractérise par la liberté politique, l’égalité des droits, la propriété et la liberté d’entreprendre.

L’action des « insoumis » est une complète régression de notre civilisation. Elle  n’est pas la première dans l’histoire à vouloir créer une dictature collectiviste. Mais il faut noter que l’échec n’a jamais découragé les tenants de cette doctrine. Au contraire, il les encourage à persévérer au motif que l’échec n’est dû qu’à une insuffisance de mesures dictatoriales.

On n’a jamais trouvé un meilleur moyen d’annihiler ces gens qu’en les combattant avec détermination et en faisant en sorte que la société libérale donne satisfaction au plus grand nombre et, pourquoi pas, à tout le monde. Là où les choses se gâtent, c’est quand la société libérale s’enraye et aboutit à une société d’exclusion pour la majorité du  peuple. C’est le cas en France aujourd’hui.

La société française s’est enrayée parce que les représentants politiques de la liberté ont cessé de défendre celle-ci, au profit d’une gestion étatique des problèmes. Ils ont été dominés intellectuellement et moralement par les collectivistes, car ceux-ci se sont emparés des moyens d’expression, qu’il s’agisse des journaux et des médias audiovisuels, et n’ont cessé de déverser sur le pays des idées économiques insensées et des informations dénaturées. La liberté est devenue une doctrine inacceptable en France, et seul compte l’Etat qui doit se charger de tout. On remarquera que cette soumission de la société à l’Etat est très exactement la doctrine fasciste que Mussolini exprimait ainsi : « L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’Etat et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’Etat. »

On remarquera que l’épithète de « fasciste » que l’extrême gauche accole aux représentants de la droite nationale n’a aucun sens puisque celle-ci a fondé son développement sur le refus de la domination étatique. De même le qualificatif de « raciste » qui vise les mêmes est tout aussi dépourvu de sens, car le fait de vouloir réduire l’immigration repose sur la nécessité de préserver l’équilibre de la société, qui est très perturbé par l’insécurité et la violence qui résultent d’immigrés non intégrés.

En fait, nous sommes plongés dans une guerre idéologique qui n’a aucun rapport avec le bien de la population, et qui peut se résumer à la volonté de l’extrême gauche de prendre le pouvoir et de l’exercer de façon dictatoriale. Ce constat implique, de la part des partisans de la liberté, une révision complète de leurs méthodes. A commencer par le remplacement de leurs représentants habituels que la propagande gauchiste a complètement décérébrés.

Le renouvellement des générations va faire son œuvre. Les jeunes gens d’une vingtaine d’années ne réagissent pas comme leurs aînés. Ils sont pragmatiques, mais hélas peu préparés au combat, tant on les a bercés de chansons douces ou assourdis de hurlements métalliques censés être de la musique. Mais ils ne refusent pas les réalités, au contraire de leurs parents qui ont cru que l’Etat les ferait vivre à crédit et paierait leur retraite. La découverte de leurs droits, qu’ils tiennent de la construction européenne, sera pour eux une révélation, et ils ne tarderont pas à s’en emparer tant ils ont besoin de liberté et d’avenir.

La France va passer de sales moments, mais elle se ressaisira. Parce qu’il n’y a rien d’irrémédiable dans les conséquences d’une mauvaise gestion. Cela demande seulement du courage et des sacrifices matériels. Notre pays a perdu un million et demi de ses jeunes gens pendant la guerre de 14-18, et elle a été en partie détruite. Le redressement a été très difficile, mais un siècle plus tard, la France est toujours debout, même si elle est affligée de troubles qu’il faut soigner d’urgence. Un bon gouvernement aidera à la guérison. Nous allons aussi y contribuer en libérant les actifs de la tyrannie sociale.

J’aime entendre la Marseillaise au début des matchs de rugby. Un stade entier se sent français. Et ce n’est pas une illusion. Ce que nous, Français, avons en commun, c’est ce qui unit les citoyens de tout pays : l’appartenance. Vivons la nôtre avec joie et courage. Il n’est pas de meilleur viatique que ce sentiment. C’est lui qui nous maintient debout !

Claude Reichman

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Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Les résultats des élections sont connus, le premier ministre a présenté sa démission, qui a été acceptée par le président et comme on pouvait s’y attendre il n’en ressort rien !

E Macron a-t-il voulu provoquer un électrochoc au sein de l’électorat, en tout cas le président show man omniprésent sur les écrans se fait désormais plus discret ? Sans doute attend-il que la situation politique qu’il a provoquée se décante ou … s’aggrave pour apparaître comme le sauveur !?!

Tous les partis prétendaient avoir gagné mais en réalité personne n’a gagné puisqu’il n’y a aucune majorité ; même si le leader de LFI a prétendu, dès le soir du deuxième tour, pouvoir prendre le pouvoir alors que les élus de son parti sont ultra minoritaires.

En fait, la situation politique résultant des élections est complètement bloquée !

LR 69 sièges,

RN 143 sièges,

NFP 178 sièges,

Majorité présidentielle 162 sièges.

Aucun groupe n’a donc la majorité alors que l’assemblée nationale compte 577 députés et que la majorité se situe donc à 289 sièges.

Une coalition peut-elle se former comme c’est souvent le cas en Allemagne alors que cette pratique est inconnue sous la Vème République ?

Aucune combinaison ne fonctionne LR+RN ou LR+MAJ P. La seule majorité envisageable est une improbable alliance RN+NFP.

L’investiture d’un premier ministre « de consensus » va donc faire l’objet d’interminables négociations qui ne sont pas dans la culture française qui fonctionne par majorité alors que les négociations sont d’ores et déjà mal engagées avec une Sophia Chikirou, collègue LFI de Mélenchon, qui a insulté F Hollande en le traitant de « chef des punaises de lit » et que Faure, premier secrétaire du PS, et Mélenchon, ont hurlé à la fraude et au déni démocratique lorsque la macroniste Yael Braun-Pivet a été réélue, au 3ème tour, présidente de l’Assemblée Nationale.

Il apparaît dès lors évident que le NFP, qui détient le plus de sièges, n’a aucune réalité concrète et n’est qu’une alliance opportuniste entre des personnes qui se détestent !

Faute de majorité, aucune décision ne pourra donc être prise et nous allons donc tomber dans une phase de paralysie de l’exécutif qui est tout à fait inhabituelle dans la Vème République ; sauf à négocier au coup par coup des coalitions ou des alliances de circonstance. Seulement, à la première difficulté, une motion de censure sera votée provoquant la chute du gouvernement ou une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale.

Or,  il est à la fois nécessaire et urgent de prendre les mesures qui s’imposent alors que la situation économique et financière de la France est fragile et se dégrade constamment avec une dette publique colossale, une fiscalité sur l’épargne, sur les successions, sur les entreprises les plus lourdes d’Europe.

La France est d’ores et déjà entrée en récession alors que les marges de manœuvre sont extrêmement faibles et les français ne vont pas tarder à le découvrir à leur grande stupeur après 45 ans de discours lénifiants de la part d’une classe politique et de hauts fonctionnaires totalement irresponsables ; au sens propre comme au figuré !

En France, l’activité économique est financée traditionnellement et artificiellement par la dette ; ce qui n’est rien moins qu’une technique pour améliorer le niveau de vie des français parce que la création de richesses, par le seul travail, est insuffisante.

Seulement, cela nous a amené à accumuler une dette de plus 115% de PIB, de 3.200 Milliards € (détenue à 57% par des prêteurs étrangers) dont on n’a aucune idée de la façon dont on pourra la rembourser …

Le constat est simple : La France est surendettée et vit au-dessus de ses moyens !

Or, que proposent les partis politiques candidats : encore plus de dépenses et de dettes !

Et personne ne se pose d’ailleurs la question : qui va payer ?

Parce que, dans la doxa française et l’imaginaire collectif, c’est : Personne bien sûr !

Cette technique de subvention de l’économie française est en fait devenue un piège car comment financer le train de vie dispendieux de l’Etat, les promesses électorales sans augmenter les dettes alors que toute politique d’austérité sera rejetée par les français qui ne comprendront pas que l’on fasse le contraire de ce qui leur a été promis ; ce qui peut d’ailleurs nous amener à des mouvements de contestation violente dans la rue ?

Or, la règle de base est que l’on ne sort pas du surendettement par toujours plus de dettes !

Le risque désormais, c’est une crise de la dette que le gouvernement ne pourra pas éteindre même à grands coups de matraquage fiscal : notamment parce que nous sommes déjà au maximum de la fiscalité acceptable et qu’une violente fuite des capitaux est toujours possible !

Notre situation est d’ailleurs à peu près la même que celle de la Grèce des années 2010 qui s’est retrouvée plongée dans une grave crise de la dette parce qu’elle vivait à crédit sur les dos des autres et finançait son fonctionnement entièrement par l’emprunt.

Alexis Tsipras, le premier ministre grec, tendance Mélenchon, nouvellement élu, avait promis aux grecs qu’il résoudrait la crise sans que ceux-ci aient à en subir les conséquences ; notamment en sortant de la zone €.

Discours populiste et démagogique relevant de l’idéologie voire du discours magique s’il en est et qui ressemble beaucoup aux récentes promesses faites aux français !

Et que s’est-il passé ?

La Grèce s’est heurtée au mur de la dette et à une augmentation phénoménale des taux d’intérêts parce que les prêteurs se sont aperçus qu’elle ne pouvait plus faire face à ses engagements financiers. Du coup, aucune des promesses faites n’a été tenue parce que Tsipras ne pouvait aller à l’encontre des règles économiques de base ; sauf à ramener la Grèce et les grecs 50 ans en arrière en terme de niveau de vie, ce qui aurait été évidemment inacceptable !

Les grecs ont eu droit à la place à une violente diminution des pensions de retraite et des salaires des fonctionnaires de 30%, une réduction du nombre de fonctionnaires, des privatisations massives ; parce qu’il n’y avait pas d’autre solution. Il fallait absolument diminuer la dépense publique pour pouvoir dégager des excédents budgétaires permettant de rembourser la dette !

Or, la France risque d’être confrontée assez rapidement à une grave crise de la dette de même nature ; laquelle pourrait prendre des proportions cataclysmiques eu égard à l’importance des sommes et des intérêts en jeu.

Aujourd’hui, il n’est pas possible de prédire ce qu’il va se passer mais ce qui est sûr c’est que si le gouvernement, quel qu’il soit, ne prend pas rapidement les mesures nécessaires au redressement du pays, ce sont le FMI, la BCE et la Commission de Bruxelles qui le feront comme ils l’ont fait pour la Grèce !

Les grecs l’ont subi, ils n’ont pas apprécié.

Je pense qu’il en sera de même pour les français !

Bien cordialement à tous !

 

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Ramener l’homme au rang du loup, voire de la panthère des neiges, est une insulte à l’humanité.

Croyance et science sont incompatibles. Je ne me permettrai pas de critiquer l’ouvrage de Yuval Noah Harari « Sapiens », de remettre en cause sa théorie des croyances fédératrices ayant permis à l’homo sapiens de s’imposer. D’une part je n’ai pas les compétences nécessaires pour cela, d’autre part l’idée que la masse puisse imposer les plus lourdes erreurs ne me choque pas. Que l’homo sapiens n’était peut-être pas la meilleure solution non plus.

Ainsi, que la croyance soit la plus grave erreur possible, qu’au contraire le doute soit l’outil salvateur de l’homme, me parait la raison, le moteur de l’humanité.

La science, fille du doute, sait qu’elle ne sait pas. Que ce qui est acquis aujourd’hui peut s’avérer totalement faux demain. Le scientifique qui n’est pas pénétré par cet état d’esprit s’expose au risque d’être in fine un charlatan.

Bien sûr la nature est spectaculaire et l’humanité pas vraiment ou pas autant. Bien sûr la nature est gigantesquement puissante et l’humanité pas vraiment ou pas autant.

Il n’en reste pas moins que le parcours des hommes est hors du commun, peut-être illimité, c’est le seul défi digne d’intérêt.

Je vous sens perplexe : « Jusqu’à quand Dumas va-t-il enfoncer des portes largement ouvertes ? »  Vous avez parfaitement raison et je vous rassure, je ne quitte pas les sujets que je connais.

J’en reviens donc aux sachants et à leur mise en responsabilité, sans laquelle toutes les dérives sont possibles.

Au passage vous remarquerez que les croyances font toutes appel à des sachants, un clergé initié qui n’est responsable de rien puisque le responsable est toujours Dieu. Confortable, non ?

Donc, en ce qui concerne la science, elle aboutit normalement au progrès, qui ensuite modifie, souvent profondément, notre vie, notre biotope.

Pendant des millénaires la science, qui ne savait même pas qu’elle était la science, a imposé les conséquences de ses progrès de façon empirique, après que le temps eut classé ses résultats, conservant les utiles éliminant les inutiles.

Récemment l’humanité est devenue si puissante, si riche, qu’elle a eu les moyens de mettre en œuvre ses découvertes sans que le temps, l’histoire, aient passé et trié le bon grain de l’ivraie.

En agissant ainsi elle s’est exposée, et s’expose toujours, à subir, à grande échelle, les conséquences dommageables de découvertes scientifiques erronées, qui ne seraient donc plus que de banales croyances avec leur cortège de dégâts largement connus.

L’humanité court le risque, grave, d’être précipitée, par les sachants, dans des applications lourdes, peut-être irréversibles, de théories scientifiques qui s’avèreront trop tard complètement fausses.

Donc, et c’est l’objet de ce billet, il n’est qu’une seule solution, si nous ne voulons pas répéter à l’infini les dégâts infligés par les croyances qui tuent ou amènent la régression, c’est de tenir pour responsables les sachants de la mise en œuvre de leur savoir, quelque soit le niveau où ils le font.

Ainsi, s’ils ne sont pas des adeptes du doute salvateur, nous le mettrons dans la boucle pour eux et nous nous protégerons des folies de son absence.

Cela vaut pour tous les fonctionnaires-sachants de notre environnement, pas que pour les écolos…

Bien à vous.

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L’honneur des fonctionnaires et l’avenir de La France étroitement mêlés.

Je lis ou j’entends, à droite et à gauche, une abondance d’explications sur la situation politique du pays. Je suppose qu’il en est de même pour vous.

Chaque spécialiste ou acteur, réel ou simplement convaincu, y va de son explication. Globalement deux accusés sont mis en avant : les Français ou leurs élus.

Aux premiers il est reproché une immaturité politique qui les ferait passer à côté de la bonne croyance qui par leur faute n’est pas majoritaire, aux seconds un gout prononcé pour le mensonge et une passion pour leurs intérêts personnels, accompagnés de différentes imperfections simplement humaines mais à eux interdites.

Tout cela restant dans la pensée pure, dans un absolu, qui considère comme base de toute organisation politique la nécessité d’une croyance et la soumission à cette croyance. Sans compter les versions « complot » surabondantes.

Ce n’est pas ce que je vis chaque jour qui passe.

Je vois des Français lucides, qui savent pardonner mais s’étonnent des contraintes matérielles qui leurs sont imposées, du coût de leur participation à un fond commun qui ne génère pas les retours qu’ils pensent être en droit d’en attendre, qui regardent avec stupéfaction les farfelus qui cherchent à les entrainer dans des croyances auxquelles, avec raison, ils ne croient plus depuis longtemps.

On leur parle de quatrième, de cinquième république, et on leur assène qu’il leur faudrait une sixième république, qui en gros aurait pour mission de les voir « bien voter » !!!

On leur parle de déficit mortel, imputable à leurs voisins, proches ou lointains.

Mais : pourquoi sont-ils ruinés ? Pourquoi sont-ils frustrés ? Pourquoi sont-ils marginalisés quand il s’agit de leur collectivité ? Pourquoi celle-ci devrait-elle être inévitablement en contradiction avec leurs intérêts personnels ? Pourquoi devraient-ils vivre un conflit politique constant, alors qu’aux conflits politiques ils ont déjà donné tant de vies ? Pas de réponse satisfaisante.

Et pourtant les choses sont simples, si semblables à l’œuf de Christophe Colomb.

Les marginaux qui suivent ce discret blog savent qu’un troisième pouvoir : « les sachants », cherche sa place, ou plutôt parait se complaire dans l’effacement actuel qui lui procure le pouvoir sans responsabilité.

Hier j’ai rencontré une « sachante », aujourd’hui je vous fais part des réflexions que j’en ai tirées.

C’est la responsable de l’urbanisme d’une agglomération connue, de moyenne importance. Je souhaitais évoquer avec elle des projets d’urbanisme incohérents parce que victimes d’intérêts divergents qui les empoisonnent.

Elle a refusé de me recevoir, me disant ceci : « M. Dumas, je suis une fonctionnaire, je suis sous la dépendance des élus qui sont les seuls dont je dois recevoir des directives et à qui je dois rendre des comptes. Je ne peux pas vous rencontrer et écouter votre version des projets en cours. »

Tout les problèmes du pays sont résumés dans cette explication. C’est le nœud du drame que nous vivons.

Car enfin, cette fonctionnaire, contrairement à ce qu’elle prétend, n’est pas au service des élus, mais bien au notre. C’est nous qui la payons et elle travaille pour notre bien. Elle n’est pas une salariée des élus, elle n’est pas au service de leurs intérêts personnels, de leur réélection.

Certes elle est peut-être nommée plus par affinité politique que pour ses compétences, mais alors ce n’est pas normal. C’est un abus de pouvoir, une corruption.

La réalité est que c’est bien elle qui a le pouvoir en tant que « sachante ». Mais, son irresponsabilité statutaire fait que sa responsabilité est reportée illégitimement sur l’élu, et c’est là tout le problème.

Toutes les structures de notre pays fonctionnent sur ce principe de base : les élus sont tenus pour responsables de millions de décisions qu’ils ne contrôlent pas ou peu, prises par des fonctionnaires irresponsables.

Comment modifier une situation si l’on demande des comptes à des personnes qui n’en sont pas responsables ? Impossible.

La seule solution pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes est que les sachants — donc dans le cadre de notre collectivité les fonctionnaires — soient responsables de leurs actes et prennent conscience qu’ils sont à notre service, même si dans la pratique nos mandataires, les élus, peuvent leur transmettent nos souhaits, être une interface entre eux et nous.

Seule cette chaine de responsabilité est en mesure de nous sauver. Pas besoin de nouvelle république. Pas besoin de révolution, de nouvelles croyances.

Juste un changement de statut des sachants, la suppression des Tribunaux Administratifs dont l’unique but est de rendre les fonctionnaires irresponsables.

C’est peu de chose mais l’effet sera radical pour nous et largement bénéfique pour les sachants ou fonctionnaires qui passeront de l’ombre à la lumière et retrouveront ainsi leur honneur, actuellement en berne. Y compris pour l’école de leur élite : l’ENA.

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi, peut-être…

Yves Marchand signe un papier qui saisit, avec une grande justesse et un humour glacial, l’invraisemblable situation de notre pays.

Cette situation est-elle une surprise, ou une simple logique inscrite depuis longtemps dans la constitution ?

Je penche pour la deuxième hypothèse.

Il me semble que la constitution de la Vème république visait – en mettant en place le scrutin majoritaire — le bipartisme, qui à l’époque paraissait la méthode la plus rationnelle pour diriger un pays, elle donnait alors satisfaction au maître du monde : les Etats-Unis.

En réalité, le centre y était masqué, mais il gérait le tempo des extrêmes qui se rangeaient derrière lui et teintaient légèrement son appartenance.

Il n’apparaissait pas alors que le bipartisme pouvait avaler le centre et mettre face à face deux extrêmes proches du point de rupture démocratique, faisant alors surgir la menace du pouvoir politique pur et dur, de l’affrontement matériel, de la guerre civile. Pourtant ce n’était que logique.

Et maintenant, réfléchissons, simples hypothèses…

Définissons les pouvoirs en présence.

Ils sont donc trois. Le pouvoir politique, c’est la force, la loi, les fusils. Le pouvoir économique, c’est le commerce et l’industrie qui fabriquent ou échangent tout ce qui est indispensable à la vie, sans lui il ne peut pas y avoir de vie. Et le petit dernier, le pouvoir de l’information, du savoir en règle générale, qui n’est plus accessible globalement par un seul individu, dont l’émiettement et la spécialisation ont multiplié les « sachants ».

Ces trois pouvoirs s’allient ou se déchirent au gré des vents du moment. Le plus puissant est le pouvoir économique, capable grâce à cette puissance de s’allier avec n’importe lequel des deux autres.

L’église catholique, qui a pris d’abord le pouvoir politique par la croyance — comme c’est toujours le cas dans le cadre du pouvoir politique – n’a atteint son apogée que lorsqu’elle a fait main basse sur le pouvoir économique, qui in fine l’a dévorée.

Il arrive la même aventure avec la croyance égalitariste, baptisée socialisme, aux multiples variantes telles que le communisme, l’écologie, le syndicalisme, etc…, qui dans certains pays a scellé le pacte du diable avec le pouvoir économique, voir la Chine, la Russie…

Sont nés de cette fusion des ensembles a vocation hégémonique, d’une puissance incontrôlable, qui risquent de tout emporter, momentanément…

Mais le pouvoir des sachants, le troisième et récent pouvoir, qui avance actuellement masqué, ne peut pas se contenter de faire figuration, alors qu’il se considère — et est peut-être – le plus puissant, le plus indispensable.

Ces conflits de titans entre pouvoirs sont la trame de tout, invisible évidemment.

Stratégie

Les pouvoirs ne sont pas maitrisables, ils n’appartiennent pas aux hommes, même si ce sont eux qui les exercent ou les subissent. Il faut donc les traiter comme des entités à part entière.

L’intérêt aujourd’hui, pour affaiblir l’alliance conjoncturelle et dangereuse entre le pouvoir économique et le pouvoir politique, est de favoriser la venue au grand jour du pouvoir des « sachants ». Ce contre quoi se battent les pays ou l’alliance politico-économique est actée, fixée solidement.

Dans ce cadre, la liberté, toute la liberté, sans limite, des réseaux sociaux, de l’information par tous les canaux possible, l’exigence de la transparence, sont un devoir absolu.

Car il est une constante : le pouvoir doit-être combattu, sous toutes ses formes, c’est la seule façon de le rendre raisonnable, car quoiqu’il lui soit fait il perdure… tant il a des raisons d’être. Mais il n’en a aucune de devenir abusif, ce que pourtant il devient naturellement.

Je rappelle que la résistance est un droit constitutionnel.

Alors, faut-il une nouvelle république, une nouvelle constitution ?

Voilà une énigme affolante. Qui la ferait cette nouvelle constitution ? Pourquoi serait-elle mieux ? Ou plutôt, pour qui serait-elle mieux ?

Peut-on répondre à ces questions ?

C’est une peu : quelle est la meilleure religion ? Aucune, et ce n’est pas la question.

La question est : comment faire pour que les hommes se supportent, éprouvent du plaisir à vivre ensemble ?

La réponse est : c’est un problème personnel, que chacun doit régler avec lui-même, qui ne peut pas être régler par le voisin, aurait-il même des fusil, de la fortune ou une grande culture…

Le libéralisme est une philosophie, pas une définition économique.

Bien à vous. H. Dumas

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Carpe diem !

On se réunit, on discute, on complote, on crée des clubs, des forums, des séminaires et des rencontres, tout cela au nom du « Vivre ensemble » en République !

Résonnent alors partout les échos de leurs intrigues, dans les sérails d’experts, au café du commerce, au fil des réseaux sociaux et dans les hémicycles. Pas pour trouver la solution globale. Ce n’est pas leur objectif. Il s’agit simplement de satisfaire Gérard sans trop gêner Bruno tout en réglant leur compte à Eric et à Aurélien, pendant qu’on empêche Olivier de nuire à Jean-François tout en faisant croire à Laurent qu’il peut compter sur le Parti.

Avec l’arrivée du Rassemblement National, les prénoms changent. On a déserté le calendrier grégorien pour le calendrier « soap » tellement plus « cool » avec ses Jordan, Marine ou Steve. Mais rien ne change. Seul commande l’intérêt du parti et de ceux qui le composent.

Les Médias se gobergent. L’étalage du diagnostic psychologique présumé du Président, des déconvenues de seconds couteaux, des frustrations de courtisans délaissés, des ambitions refoulées d’ex-futurs leaders de la Macronie ou des rodomontades des matamores d’une gauche provisoirement sauvée du naufrage, sont tellement plus rentables que de savoir comment nous rembourserons nos dettes, comment nous accroîtrons nos exportations, comment nous compterons dans le bouillonnement des nouvelles technologies, comment nous modulerons l’immigration et comment nous réduirons les inégalités géographiques de l’intérieur, qu’il vaut mieux s’en tenir aux secrets d’alcôve des partis qu’à l’avenir de la nation.

Un parti, ça ne gouverne pas. Ca bavarde, ça critique, ça fustige, ça se disloque, ça diffame et ça récupère l’argent public au nom de la transparence et de la lutte contre la corruption, emplois fictifs à la clef, lorsque la loi sur le financement des partis ou des campagnes électorales devient elle-même facteur de corruption.

Il faut, d’après Jean-Luc, Mathilde et Manuel revenir à la transparence complète de la vie publique, c’est-à-dire, au régime des partis où tout est limpide comme l’eau de la source…Ils ne sont pas les seuls à l’espérer. Chaque parti, dans son for intérieur, rêve du temps béni où la proportionnelle leur offrait le pouvoir.

Le Président semble aussi convaincu que c’est avec les partis qu’il gardera la main. Il se trompe. Il l’a perdue. Seuls les partis conservent une petite chance de la prendre. Pas la France.

La IVème République est revenue en force avec son tragique destin : instabilité, paralysie, combinaisons. Tout ce que la Cinquième avait vaincu.

Mais comme on peut l’entendre ici ou là :« Tkt ! les JO sont là avec leur flamme ! Place aux jeux ! Réjouissons-nous ! On verra après. »

Les partis guettent.

Ils ne sont pas arrivés.

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Macron et Sainte-Soline

Objectivement, je n’avais pas une grande attirance pour Macron, représentant caricatural de cette troisième force — que j’appelle les « sachants » — qui possède le pouvoir en France et dans le monde occidental à travers la bureaucratie publique — populairement nommée «les fonctionnaires» —

Cette force a la prétention de se substituer à la force politique et à la force économique qui se partagent le pouvoir depuis le 18ème siècle. Ou, a minima, de les dominer.

Il faudra bien qu’un jour elle s’intègre, démocratiquement…

En attendant ce jour, cette troisième force, que l’on devine derrière la marionnette Biden à qui elle donne un semblant de vie, s’est donc exposée en première ligne en France avec Macron.

Objectivement, elle a subi un grave revers lié à son manque de connaissance et de respect pour la démocratie, et à son goût du pouvoir absolu dissimulé en deuxième ligne avec tout ce que cela suppose d’hypocrisie et de mensonges.

Est-ce une raison pour que Macron subisse « la bronca » qu’il subit ? Qui me le rend presque sympathique.

Car enfin, qu’a-t-il fait finalement ? Une photographie, un sondage vrai, du niveau politique des électeurs de ce pays.

Et ce niveau ? Une catastrophe : les Français sont immatures politiquement, incapables de discerner les mensonges les plus gros, les ficelles les plus éculées. Ils refusent de voir les choses en face et sont prêts à s’embarquer vers n’importe quelle promesse, se hâtant de courir vers l’irresponsabilité, de confier leur vie au premier prédicateur fou qui annonce qu’il suffit de dépenser pour exister.

Ils ont pillé le monde pendant des siècles, ils croient que c’est leur droit, qu’ils vont pouvoir continuer sans limite, alors que c’est l’inverse qui se profile. D’autres estiment que c’est leur tour…

Galop d’essai à Sainte-Soline.

Des zadistes, venus parait-il de partout – aux frais de qui ? –, veulent en découdre au moment des Jeux Olympiques pour profiter de la venue des caméras du monde entier.

Juste au moment où le pouvoir politique est chancelant, à cause de Macron diront certains, je dirais plutôt à cause des surenchères de Mélenchon parfaitement illégitimes, y compris mathématiquement. Mais n’est-il pas Trotskyste ?

Dans la tête de ces zadistes, je suppose que Sainte-Soline pourrait-être une mèche pour allumer la bombe révolutionnaire.

Abrités derrière une écologie particulièrement approximative ici, ils peuvent provoquer l’incident qui sera relayé et amplifié par Mélenchon et ses troupes, plus tous ceux qui penseront y trouver un avantage personnel. Jusqu’où ? C’est le problème. Nous verrons bien.

Une chose est sure, nous sommes et nous serons loin de l’intérêt de la nation, le désordre ouvrira un espace libre pour toutes les ambitions les plus malsaines, les plus personnelles ou corporatives. C’est là que le niveau zéro de maturité politique des Français nous mènera au carnage.

Et Macron ?

Espérons que son “épouse-maman” saura le consoler et l’éloigner de la scène publique, où il ne ferait — par sa seule présence — qu’aggraver la situation.

Tout cela s’intègre, sans doute naturellement, sans complot, dans un mouvement mondial visant à redistribuer les cartes des pillards et des pillés.

Car, depuis que l’homme existe, le pillage est sa principale activité. Il ne fait pas exception à cette règle naturelle, vitale aussi bien dans la jungle que dans les salons littéraires les plus huppés.

A l’inverse, ne pas piller est l’honneur le plus haut. J’ai eu cet objectif toute ma vie, mon honneur est sauf, mon porte-monnaie est en friche et les pillards me harcèlent…

Qui puis-je ? Rien, ça au moins aujourd’hui j‘en suis sûr.

Un ange passe, accompagné d’une bande de magistrats…

Bien à vous. H. Dumas

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Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ??

J’apprends aujourd’hui, en me déplaçant au Tribunal Judiciaire de Montpellier, que le 3 juillet 2024, c’est-à-dire mercredi dernier, j’ai été condamné, par juge unique, à six mois de prison – avec sursis – à une interdiction de fréquenter le Greffier en Chef du Tribunal Administratif de Poitiers – que je n’envisageais pas de fréquenter ni de harceler contrairement à ce que fait avec moi ce fameux tribunal et les autres – et à un stage de citoyenneté !!!

Je vous rappelle rapidement l’affaire en question : https://temoignagefiscal.com/piege-judiciaire-premedite/, dont l’article de mon blog accessible avec ce lien était en réalité ma plaidoirie, tout y est vrai.

Quand même.

Je n’en reviens pas. Depuis que je suis tout petit, enfant, on m’a donc menti. Le même coup que pour le Père Noël ?

J’ai toujours fait confiance à la justice, comme on m’a incité à le faire. En cas d’échec je me disais : « Tu t’es mal expliqué. Ils sont débordés, il faut que tu sois plus précis. L’appel sera plus réfléchi, les magistrats y sont moins débordés, plus soucieux de l’organisation sociale. Tu es mal tombé, ça va s’arranger un jour. Ils vont bien finir par voir que c’est Bercy qui te maltraite, qui te harcèle, qui est dangereux, qui mène le pays à la ruine, aux conflits sociaux, à la haine des autres, etc… ». Grave erreur…

Peut-on davantage se tromper, avec des conséquences aussi graves ?

Abasourdi je me dis : « Qui est le délinquant, moi ou eux ? »

Cette question vaut-elle la révocation de mon sursis ?

Et pourtant à 80 ans, je peux revendiquer plusieurs choses :

  • Je n’ai jamais été corrompu, je n’ai jamais touché une somme, ou reçu un avantage, qui ne soit issu de mon travail et un simple pourcentage de ce que j’avais fait gagner à mes clients.
  • Je n’ai jamais dépendu de l’Etat, j’ai toujours payé mes impôts et donné une partie de mon temps à des activités bénévoles.
  • J’ai élevé mes enfants et assumé la vieillesse de mes parents, sans aide de l’Etat.
  • J’ai cotisé 40 ans à une caisse obligatoire, qui me verse 480 € de retraite par mois…

Eux, je dis eux, je veux dire les hommes de l’Etat et leurs affidés — dans lesquels, à ma grande stupeur, je dois compter la justice, qui rend l’ordre des hommes de l’Etat et non la justice –, ils m’ont massacré, gratuitement, dans le cadre de leurs croyances — et de la terreur qui rendent ces croyances obligatoires pour tous, même si elles sont de fait incompatibles avec notre constitution — qu’ont-ils fait :

  • Ils ont inventé un redressement fiscal inexistant. Ils m’ont attribué le titre infament de « fraudeur fiscal », uniquement dans le cadre de leurs connivences corporatistes entre tenants du pouvoir, entre fonctionnaires malsains. Car ne l’oublions pas il est des fonctionnaires honnêtes, même très honnêtes, mais ils n’ont sans doute pas intérêt à se montrer, ils risqueraient gros. Vous imaginez la vie du magistrat qui prendrait ma défense ?
  • Ils cassent mes projets professionnels, pour cela ils ruinent des propriétaires et se ruinent eux-mêmes à La Rochelle dans le cadre du transfert de l’hôpital… je vous raconterai.
  • Ils me harcèlent, cherchent constamment des motifs pour me ruiner, bloquer tous mes comptes, saisir et vendre tous mes biens, y compris les plus personnels – le jardin de ma maison –,
  • Ils ont inventé un dossier de délinquance contre moi, exclusivement à base de provocations de la police routière et de qualification en diffamation de ma liberté de parole et de pensée — pourtant bien sage par rapport à ce que l’on entend tous les jours – qui dénonce les escroqueries de Bercy, administration plus sacrée que toutes les religions du monde. Ils disent que je blasphème, ou que je diffame ce qui est pareil, quand je critique cette administration, cancer mortel du pays.

Je vais devoir faire appel, quand je recevrai le jugement, mais rien ne changera, je risque juste que ce soit pire.

Quand je vois mon pays donner des leçons de civilisation au reste du monde… j’en suis baba… Quel cauchemar.

Mais il y a toujours pire, en effet, aujourd’hui, face aux trafics de voix à grande échelle, de tous bords, à la corruption morale des élus qui passe pour du génie, j’ai la nausée pour notre « démocratie »,

Vous connaissez ma consolation ? Je suis né un deux août, date qui a vu la magistrature condamner à mort, par contumace, le Général de Gaule… Résistons, résistons…

Bien à vous. H. Dumas

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C’est fait. La France est nue face à sa vérité.

Les hommes de l’Etat ont acheté la France.

Les électeurs ont avalé toutes les couleuvres que Bercy et la fonction publique leur ont présentées. Ils ont vendu leur liberté, leur responsabilité, aux plus menteurs, aux plus cyniques, aux plus corrompus. Il n’y avait aucune porte de sortie.

Et maintenant ? Que vont-ils faire ces élus et leurs électeurs ?

C’est très simple, ils vont se piller entre eux, puisqu’ils ne souhaitent et ne savent faire que ça…

Ils ont fait le plein de la moissonneuse fiscale, ce matin Bercy pète le feu, le doigt sur le démarreur. Demain les marchés vont exiger que la guillotine fiscale donne à plein. Tout est prêt. Bonjour la misère, totale et irréversible.

Vous dire que je suis déçu ? Même pas. Incrédule ? Oui, c’est certain.

Incrédule et stupéfait, mais pouvait-il en être autrement ? Non.

Oui mais, disent certains, la France est un grand pays elle a survécu à des catastrophes d’une autre ampleur, et de citer : Sedan, Verdun, la débâcle, etc…

Dire cela est aussi une escroquerie, les victimes de ces catastrophes, elles, n’ont pas survécu. On les oublie ? Elles passent en pertes et profits ? Ce n’est pas sérieux…

Non ce matin la France se réveille comme elle est : con.

De grandes souffrances nous attendent. Plus tard leurs auteurs seront absous et leurs victimes oubliées, comme d’habitude.

Le café de ce matin est amer. Bien à vous. H. Dumas

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La farce du front républicain

Devant la menace de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, les partis politiques de toutes tendances exhortent les électeurs à rejoindre le front républicain pour faire barrage au RN.

Autrement dit on agite le chiffon rouge (ou noir) pour faire peur et entrainer les électeurs à un certain comportement.

Que s’est-il passé ?

Comme il y a eu une époque où la consigne occulte était « tout sauf Sarkozy » les électeurs ont franchi le pas et ont décidé de voter « tout sauf E Macron » !

E Macron a clairement lassé la population qui n’en veut plus, ne peut plus le voir mais malheureusement, du fait des institutions voulues par le général de Gaulle, ne peut pas s’en débarrasser !

Il y avait déjà eu un signe qui ne trompe pas en 2022 lors de l’élection présidentielle. E Macron nous a fait le coup du moi ou l’extrême droite ; ce qui lui a permis de remporter facilement sa réélection mais les français, qui n’étaient pas dupes, ne lui ont pas donné de majorité absolue à l’Assemblée Nationale ce qui l’a obligé à gouverner par le biais du fameux article 49.3 de la Constitution.

Jupiter n’avait plus les pleins pouvoirs que confèrent au président la constitution de 1958 et il est certain qu’il en a conçu une rancune tenace à l’encontre des (mauvais) français et le camouflet des élections européennes a été « le verre de trop » !

Certains ont dit qu’E Macron en enfant capricieux avait préféré casser son jouet de colère !

Le problème c’est que la France et les français ne sont pas des jouets !

E Macron portera une très lourde responsabilité devant l’histoire dans la mesure où il a décidé une dissolution qui a surpris tout le monde alors que rien, absolument rien, n’obligeait à le faire et qu’il a provoqué une situation extrêmement délicate que néanmoins on aurait pu rencontrer lors des élections présidentielles de 2027 !

Du coup, les listes extrémistes de droite et de gauche totalisent au premier tour 60 pour cent des votes ce qui est proprement énorme et un rien inquiétant dans une vieille démocratie, pleine de défauts, comme la France !

Comme la liste E Macron est dans les choux, la seule alternative, selon les politiciens de tous bords aussi irresponsables, qu’inconscients et malhonnêtes, c’est le front républicain et le vote en faveur du NFP (nouveau front populaire) qui n’est qu’un amalgame de partis en perdition et sans audience avec comme tête de liste LFI dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un parti extrémiste, antisémite, pro islamiste, révolutionnaire, stalinien qui n’a aucun caractère démocratique ni républicain et qui est dirigé de manière autocratique par un admirateur de Castro et de Chavez !

C’est le seul argument qui ait été trouvé pour convaincre l’électeur de voter pour le statu quo et le maintien de la situation antérieure !

Un peu faible et pas sûr que ce message soit d’ailleurs suivi d’effet tant le rejet de la clique au pouvoir est important !

On vous dira aussi, histoire de vous convaincre à toute force, « il faut voter », et que des gens sont morts pour avoir le droit de vote !

Evidemment, c’est complètement faux, jamais personne n’est mort pour avoir le droit de vote ! Des gens sont morts dans ou pour des luttes de pouvoir ce qui est tout à faire différent.

Rien ne vous oblige à voter et surtout à voter pour un parti ou une liste de partis dont on est assuré qu’ils mèneront le pays à la ruine avec un programme complètement délirant de dépenses alors que la dette publique vient de passer les 110% du PIB à plus de 3.150 milliards € !

Voter pour des abrutis, des malhonnêtes ce n’est pas voter c’est donner un blanc-seing à des gens dangereux et vous en porterez, du fait de votre vote, une part de responsabilité !

En outre, il apparaît pour le moins singulier que l’actuel président, qui a tout fait pour propulser le RN dans les sommets afin d’en faire son adversaire favori qu’il battra à tous les coups par réflexe républicain des électeurs, soit aujourd’hui dans la posture de celui qui crie au loup !

Enfin, E Macron, en raison de son comportement, de ses déclarations, ne serait-il pas le premier responsable de la situation qui a de grande probabilités de se produire ce dimanche à savoir la prise de pouvoir démocratique du RN ?

Le président n’est finalement qu’un pyromane qui crie au feu !

Rassurez-vous je n’ai jamais voté pour le FN ou le RN et je n’ai aucune affinité avec la famille le Pen !

Je n’ai jamais voté pour E Macron non plus d’ailleurs que j’ai pris très vite pour ce qu’il est : un grand manipulateur, narcissique, beau parleur mais totalement inefficace !

En ce bas monde, il y a deux types de personnes, celles qui parlent et promettent et celles qui agissent. Incontestablement E Macron fait partie de la première …

En fait, depuis bien longtemps, je ne vote plus car j’estime que les partis et les candidats sont trop nuls et que je ne veux pas m’abaisser à donner mon vote à des gens qui ne représentent à aucun moment mes idées ou mes aspirations !

Votre vote vous appartient, vous devez garder votre libre arbitre, il doit résulter de votre seule décision et le vote par défaut ne doit pas exister !

On ne choisit pas le cholera pour éviter la peste !

Bien cordialement à tous !

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La France soumise, vaincue. La liberté éradiquée.

Pas un seul candidat libéral.

De trahisons en corruptions les hommes de l’Etat ont livré la France aux extrêmes, pieds et poings liés. Tout cela démocratiquement, c’est-à-dire avec l’aval des Français qui, par leurs votes, ont acquiescé à cette folie.

La question qui est posée dimanche : Quel extrême sera le moins extrême ?

Ou encore : Quel extrême sera le moins mauvais perdant ?

Et vous vous sentez obligé de voter ?

Les hommes de l’Etat qui nous ont amené à ce choix impossible portent une responsabilité historique.

Leurs complices aussi. Je citerai dans l’ordre :

  • La Justice, arbitre tricheur qui a failli à sa mission de dire le juste et de punir le mensonge, de le traquer au profit de la vérité. Qui n’a été qu’un outil de l’ordre, ou plutôt du désordre.
  • L’Education nationale sélectionneur tricheur qui a abusé de la crédulité des parents et des enfants, ou plutôt de leur vanité, et qui a capté iniquement la sélection sociale à son seul profit pour ensuite la politiser et rogner les libertés de penser.
  • La police nationale qui s’est transformée en milice au service du pouvoir politique en fonction des opportunités, des croyances de chacun de ses membres.
  • Les fonctionnaires de base qui, tout à la joie de leur planque et de leur irresponsabilité, ont dénaturé l’idée d’engagement, de résultat, de compte à rendre, de mérite, etc…, au profit de l’appartenance, du copinage, du soutien corporatif.
  • La presse qui a colporté les ragots séduisant son lectorat, au détriment de la recherche de la vérité.
  • Les acteurs économiques mus plus par la cupidité immédiate que par le service et la qualité de leurs produits.
  • Les élus, pauvres bougres en quête de notoriété, dissimulant leur vacuité par le bruit de leurs discours et l’avalanche de leurs lois liberticides et inconsistantes.

C’est beaucoup de monde.

Il en reste peu pour faire marcher la machine. Pas assez. Elle va donc s’arrêter. Le vote de dimanche n’est que l’aveu de l’échec.

Lundi nous rentrons dans le processus de fin. Nous laissons à nos enfants un territoire dévasté, où les libertés sont absentes, où les contraintes sont inconnues.

Les forces de démolition vont-elles venir de l’intérieur ou de l’extérieur, ou des deux ?

Nos enfants vont-ils faire face ? Je crois que oui, qu’ils sont armés pour se défendre, mais je ne saurais décrire ni pourquoi, ni comment… A eux de jouer.

Bien à vous. H. Dumas

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A tous ceux qui font semblant de ne pas comprendre

Vous savez ce que je crois ?

Je crois que tout le monde sait ce qu’est l’intégrité, le respect de l’autre et de sa propriété, de ses biens, de son être, de sa vie. Tout le monde comprend le sens de l’honneur, de l’intérêt collectif, du devoir, du bien et du mal, du mérite, de l’effort, du travail, de la conscience. Mais tout le monde s’en fout.

Tout le monde préfère se vautrer, piller, voler, tirer au flan, être irresponsable.

Tout particulièrement ceux qui accèdent au privilège suprême du pouvoir occulte, sans risque, masqué. Du pouvoir que l’on exerce en faisant porter à l’autre le chapeau des conséquences, car il y a toujours des conséquences à l’exercice du pouvoir.

Le problème n’est pas français, il est mondial.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer les deux pouvoirs apparus l’un après l’autre, le pouvoir politique, puis le pouvoir économique, sont confrontés à un nouveau pouvoir, le pouvoir du sachant.

De celui qui sait, qui connait une partie du savoir global aujourd’hui morcelé à l’infini, car spécialisé à l’infini.

Celui-là est indispensable, il est le marionnettiste des guignols qui tiennent leur pouvoir de l’idée qu’ils sauraient agir en politique ou en économie, alors que c’est lui qui tire les ficelles.

Ils sont ses otages, à tous les niveaux, du plus petit guichet de la poste à La Cour de cassation, à l’Elysée.

Hommes d’affaires ou hommes politiques qui se pavanent, aucun ne maîtrise l’espace qu’il est censé commander, dominer, ordonner. Ils sont tous les otages de leur bureaucratie, bodybuildée à l’informatique.

Qu’on l’appelle fonctionnaire ou service privé de conseil, cette caste a le pouvoir et écrase les libertés. Politiques et hommes d’affaires ne sont qu’une interface dont l’unique activité est de faire avaler à la population le pouvoir des sachants.

Tout n’est pour nous qu’obligations énoncées par les sachants. De nos slips à nos bagnoles, nos livres, nos rêves et nos cauchemars, tout nous est dicté par les sachants. C’est ça ou les chèvres en Ardèche.

Ils sont cachés et inaccessibles, mais tout le monde souffre de leur pouvoir occulte.

Sans aller jusqu’où j’ai été pour faire ce constat, pour voir cette vermine s’engraisser sur notre dos, sur notre vie, au hasard des tribunaux, des services fiscaux, des services techniques municipaux où ils s’épanouissent et agissent à fond, chacun ressent sa liberté violemment attaquée, son honneur bafoué, sa condition d’homme remise en question, ses valeurs disparaitre.

Ceux qui les couvrent contre leur gré, pour sauver leur situation, qui veulent continuer à profiter du mythe de leur capacité à agir qui n’existe plus depuis longtemps, ceux là sont en première ligne, ils vont subir de plein fouet la violence nécessaire d’une aspiration au retour à la liberté, à la vie, que rien ne pourra arrêter.

Que ce soit dimanche prochain ou plus tard, cela arrivera.

Il faudra que ce pouvoir occulte des sachants apparaisse, accepte la nécessité de contrepouvoirs, le besoin d’un équilibre pour pouvoir retourner à l’intégrité et balayer les cinglés du pouvoir, les escrocs, que je croise régulièrement et à qui je dis qui ils sont, qui le prennent si mal. Qui rêvent de me tuer.

La population va les éradiquer sans le savoir, dommage, le prix sera plus lourd que si elle le faisait sciemment, lucidement. Mais ils sont si cachés, ils se soutiennent tant entre eux. Et les pauvres dindons qui les masquent, dont Macron fait partie, ont si peur que l’on voit leur fatuité, leur inutilité, leur dépendance aux sachants…

Je vous souhaite bonne chance, pour ce dimanche ou un autre, il va falloir démonter la maison pour pulvériser ces termites.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Ne pas confondre les sachants avec les scientifiques, le sachant prétend savoir, le scientifique cherche à savoir. Aucun rapport.

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Cette inexplicable fascination française pour la bureaucratie et l’étatisme

Au-delà du choc causé par la décision du président de la République de prononcer la dissolution de l’Assemblée Nationale, force est de constater l’absence totale de liste affichant un programme libéral.

Tous les candidats sont soit des collectivistes crypto communistes soit des étatistes dans la bonne vieille tradition française du jacobinisme voire du pétainisme.

Il est vrai que la France a une longue tradition bureaucratique et autocratique ; ce qui veut dire qu’elle n’a pratiquement jamais été un Etat libéral, quoiqu’en disent les tenants du collectivisme autoritaire si ce n’est autocratique !

Le libéralisme suppose déjà un Etat de droit c’est à dire un Etat qui respecte les droits des individus.

Or, n’en déplaise à beaucoup, la France a rarement fait partie des Etats respectueux du droit, même si elle le revendique, car en fait d’Etat de droit, il s’est agi le plus souvent d’une référence aux droits de l’Etat tout puissant ; ce qui est évidemment tout à fait différent !

En fait, les moments de libéralisme ont été extrêmement rares !

Et, de fait, le point central du programme de ces partis, si tant est qu’il y en ait un, est l’Etat avec les conséquences bien connues : fiscalité lourde, incompétence, inefficacité, mauvaise gestion voire corruption, dépense publique importante, accumulation de dettes, déclin économique … lent mais déclin quand même.

Il faut être conscient que cet attrait pour l’Etatisme et la bureaucratie constitue un véritable handicap pour le pays dans la mesure où l’activité économique des entreprises, qui seule crée de la richesse, se trouve en diminution constante et contrainte de plus en plus par ce secteur public qui ne sait qu’ériger des normes dans le cadre d’un système où l’Etat ne sait que taxer, interdire ou subventionner.

Mais comment expliquer cette fascination pour la bureaucratie et l’étatisme alors qu’il apparaît clairement que ça ne marche pas ?

Ici il faut faire la part des choses entre l’idéologie, le conformisme et les buts bassement matériels poursuivis.

Sur le plan idéologique

Les partis dits de gauche sont ouvertement collectivistes. Mais on peut se poser la question à propos d’un parti tel que les républicains, situé normalement à droite, qui pratique, lui aussi, une politique de gauche depuis au moins jacques Chirac.

Cette pratique, contre-productive, a d’ailleurs provoqué sa quasi disparition au profit d’un parti comme le RN beaucoup plus marqué idéologiquement … même si ce dernier véhicule aussi des idées collectivistes !

Il y a donc en France des étatistes de droite et des étatistes de gauche … parce qu’il y a une longue tradition française de dirigisme et on peut donc supposer qu’ils se retrouvent quelque part …

S’il y a une ligne de fracture, elle ne se situe visiblement pas au plan économique puisque les recettes sont finalement les mêmes !

Au plan idéologique alors ?

La France est connue pour sa détestation des riches, des américains et de tout ce qui représente l’argent et la richesse. Sa fiscalité est très forte ; ce qui a eu pour effet de développer une politique de redistributions parmi les plus importantes d’Europe et finalement une société relativement égalitaire même si certains partis de gauche disent le contraire !

Le libéralisme, dont l’origine anglo-saxonne n’est pas contestée, y est présenté de manière unanime comme une idéologie politique (ce qu’il n’est pas) et comme un danger ou une menace. Et, bien évidemment, ce serait encore pire avec l’ultra libéralisme dénoncé par des collectivistes de tous bords et présenté comme étant le symbole du capitalisme le plus sauvage, de l’exploitation de l’individu, des délocalisations qui provoquent le chômage … car l’entrepreneur, symbole de ce libéralisme monstrueux, est nécessairement un fraudeur, un exploiteur qui ne mérite d’ailleurs même pas la corde pour le pendre !

Et, de fait, le libéralisme n’a pas bonne presse en France parce qu’il est perçu au travers du prisme de la propagande développée, notamment par une administration qui est tout sauf neutre et libérale, comme la fin de tous les avantages petits et grands perçus par nombre de français !

A contrario, l’étatisme, voire l’ultra-étatisme si ce n’est le collectivisme pur et dur, présenté comme étant de gauche, est présumé protecteur avec une administration qui serait au service de la population.

Et les français y croient : ils aiment l’Etat !

Pendant longtemps, ne nous a-t-on pas servi le fameux couplet de ces services publics que le monde nous envie ; sans en voir le cout pour la société ?

Le problème est que cette idée est complètement fausse car c’est en fait exactement le contraire !

Les dangers du libéralisme ne sont qu’une vue de l’esprit pour ne pas dire un abus de langage ou pire une déformation intellectuelle destinée essentiellement à inspirer la crainte car, encore une fois, quoi de plus efficace que la peur pour convaincre !

C’est bien l’étatisme qui est une menace pour nos libertés et c’est bien cet étatisme qui asservit les populations avec ses règles et ses contraintes ! La soi-disant protection n’est en fait qu’une manipulation idéologique pour soumettre la population !

Néanmoins, il faut reconnaitre que les français, dans leur ensemble, plébiscitent cette organisation pour la très simple raison qu’elle les rassure ; d’autant plus qu’elle leur procure des avantages et notamment des revenus de substitution à des activités professionnelles qu’ils n’ont … pas forcément envie d’exercer !

Cela explique d’ailleurs pourquoi l’ensemble des « programmes » des partis politiques aux élections législatives prévoient essentiellement, malgré une dette publique colossale, de nouvelles dépenses, dans le cadre d’un clientélisme effréné, dont personne ne sait comment elles seront financées et sans même s’intéresser à leur pertinence.

Il est toujours plus facile de promettre de nouvelles dépenses « protectrices » que des réductions de dépenses qui se feront inévitablement aux dépens de certains ; si ce n’est de tous !

Mais que ces avantages disparaissent et l’opinion des français va invariablement changer et la situation des politiciens qui la vantent va devenir beaucoup plus inconfortable car il n’y a pas plus volatile que l’opinion publique

Ce n’est pas que les français soient pour ou contre la liberté, pour ou contre l’Etat omniprésent, ce qu’ils recherchent tout simplement, c’est la … solution de facilité.

Et nos politiciens adoptent exactement la même attitude !

L’opportunisme politique

Les personnes qui se lancent dans la politique ne sont ni les plus intelligents ni les plus capables ; ils ont juste une aptitude à polémiquer y compris sur des sujets sans intérêt ! Bien évidemment, cela fait la part belle aux narcissiques mais agiter des idées toute la journée demande juste une … langue bien pendue mais aucune compétence particulière !

Ce sont donc juste des gens qui veulent briller en réunion, faire croire à leurs compétences, voire à leur génie … et surtout vivre confortablement des deniers publics surtout si l’on est élu !

On peut parler de caste au pouvoir. Ce sont clairement des apparatchiks du système dans la même veine que la société soviétique.

Pour simplifier, ce sont juste des parasites qui, dans leur immense majorité, n’apportent absolument rien au pays bien qu’ils passent l’essentiel de leur temps à faire croire le contraire !

Ces personnes ne sont rien d’autre qu’une noblesse d’Etat qui vit des largesses de l’Etat et qui par conséquent ne voient que par l’Etat. Fatalement, entièrement financés par l’Etat c’est à dire par vos impôts, ils ne voient aucun intérêt aux entreprises hormis de les taxer pour faire rentrer l’argent nécessaire à leur propre train de vie !

Ce que l’on ne voit pas, c’est que l’Etat et son organisation sont en fait au service de cette caste qui affecte de tout contrôler ; caste qui, finalement, ne tolère que la liberté qu’elle concède ou autorise. Tout l’inverse donc du libéralisme où la liberté est le principe de base et l’interdiction l’exception.

Or, ce schéma étatique leur permet de bénéficier d’une organisation payée par les autres qui se met à leur service et leur permet de diriger sans avoir fait la preuve de quelque talent que ce soit ; ce qui, à bien y regarder, est quand même tout à fait extraordinaire !

Le recours à l’Etat et le refuge de l’Etat constitue donc une solution de facilité et finalement un consensus général, pour des raisons différentes selon les acteurs, mais qui se rejoignent, et ce d’autant plus facilement que l’organisation étatique existe et qu’il n’y a qu’à lui donner des ordres pour qu’elle les exécute !

Ces politiciens professionnels perçoivent en fait l’Etat et son organisation tentaculaire comme le meilleur moyen d’arriver au pouvoir en usant évidemment des contacts noués dans ce milieu.

Car, bien évidemment, tout est une question de pouvoir … car : Comment arriver au pouvoir quand on n’a jamais rien fait de ses dix doigts et qu’on n’a jamais créé quoique ce soit !

On s’appuie sur une organisation bureaucratique tentaculaire qui va tout contrôler dans un système où personne n’est responsable !

Le meilleur exemple en la matière est le bolchevisme de Lénine qui était un individu issu des classes aisées de la société russe, qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui a passé son existence à comploter et à faire des discours pour exciter la population !

Autrement dit, il était le représentant type du révolutionnaire professionnel qui passait son temps à agiter des idées … mais qui était tout sauf un idéaliste.

Il a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat (fin 1917) et s’est effectivement appuyé sur une organisation bureaucratique tentaculaire grâce à laquelle les bolcheviks n’avaient aucunement besoin de faire la preuve de leur compétence … surtout que tout individu qui s’opposait à eux courait le risque d’une déportation au goulag ou pire d’une exécution sommaire dans les caves de la Loubianka.

Peut-on faire une comparaison utile avec les politiciens français ?

Oui, dans une certaine mesure, car il n’a échappé à personne que le niveau de compétence de ces derniers est extrêmement bas ; leur seul « atout » étant qu’ils sont persuadés qu’ils ne seront populaires que s’ils dépensent sans compter l’argent des autres !

On peut même parler pour nombre d’entre-eux de bons à rien !

Conclusion qui s’impose : l’étatisme n’est que le reflet de la médiocrité des personnes qui s’en font les chantres et du système mis en place tout comme il est la solution de facilité pour nombre de bénéficiaires des « aides » d’Etat …

Pas très flatteur pour les personnes concernées mais personne n’en sera surpris !

Bien cordialement à tous !

 

 

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PIEGE JUDICIAIRE PREMEDITE

Voici le lien d’accès aux pièces de la procédure qui m’est intentée : LIEN

A la suite de cette « enquête », je suis convoqué le mercredi 3 juillet 2024, devant une chambre pénale au TJ de Montpellier, à juge unique, donc avec décision sur le siège. Je n’irai pas.

Je ne peux pas accepter le fonctionnement actuel de notre justice inquisitoire, qui aboutit inévitablement à une justice stalinienne.

Il suffit en Russie de dire en public : « il y a la guerre en Ukraine », pour aller en prison. Il suffit en France de dire « Bercy pille le pays, maltraite les français, installe la terreur fiscale », pour subir le même sort.

Et pourtant c’est bien Poutine qui a envahi l’Ukraine et déclaré la guerre à ce territoire, c’est bien Bercy qui a mis la France en faillite.

Tout cela est insupportable.

Si je vais en prison, je cesserai de me nourrir et « basta », comme on dit à Sète.

J’ai honte pour M. Dupont-Moretti — pour qui j’avais de l’estime — de voir que, ministre, il n’a entamé aucune démarche pour passer de la justice inquisitoire à la justice accusatoire où les arguments s’équilibrent naturellement. Il a laissé la magistrature servir l’ordre des hommes de l’Etat ou ses fantasmes et non la justice pour les Français.

Première question :

Pourquoi les accusations dont je suis l’objet sont inadmissibles ?

Deuxième question :

Pourquoi je n’irai pas demander au tribunal des dommages et intérêts pour le préjudice qu’elles me portent ?

Réponses à la première question

1°) – Le 19/06/2020 à 11h52, je téléphone au Tribunal Administratif de Poitiers.

Le même jour, à 13h14, M. Cormier, Greffier en chef de ce tribunal, va déposer une plainte au commissariat de police de Poitiers.

Là, il ment, volontairement : « La standardiste m’a transféré l’appel et je n’ai pas eu le temps de me présenter que cet individu m’a dit « j’arrive je vais vous tuer ». Je lui ai demandé s’il savait à qui il parlait et ce que cela voulait dire mais il a réitéré ses propos en disant que c’est nous qui l’avions tué car il n’a plus d’argent pour manger à cause de la saisie de « 14 000 balles ». Il a réitéré ses menaces de mort encore plusieurs fois avant que je lui raccroche au nez. J’en ai avisé immédiatement le président du Tribunal Mr Lamontagne des faits… »

La preuve est rapportée par l’enquête que la conversation téléphonique a duré 10 minutes. Dix minutes c’est long, ça ne correspond pas au résumé de M. Cormier. Et effectivement ce n’est pas ce qui s’est passé.

Je ne suis pas un individu. Je me suis présenté. M. Le Greffier en chef aussi. Je lui ai fait part de mon incompréhension face à la violence et à la rapidité de la saisie, alors que les sommes demandées sont ridiculement exagérées, couvrent des agissements évidemment illégaux du maire de La Rochelle et sont contestées. Le ton est monté, et je lui ai dit « je vais vous tuer ». Je m’adressais évidemment au Tribunal, pas à lui. Il ne s’agissait pas d’une menace physique, mais administrative.

Alors M. Cormier m’a dit : « vous pouvez répéter ? », j’ai dit oui, évidemment, et j’ai répété. Quel mal y avait-il à lui répéter que j’allais tuer administrativement ce Tribunal ?

Mais lui, Cormier, il savait que me faisant répéter il pouvait affabuler sur une menace de mort physique.

Par ailleurs il n’était pas question que « j’arrive », j’étais à Sète. M. Cormier en a rajouté pour activer le parquet, qui a d’ailleurs enquêté et vérifié que j’étais bien à Sète et que j’y suis resté.

Ce mensonge, la justice ne l’a pas mis en doute. L’amicale de la fonction publique fait que le fonctionnaire est parfait, un ange sous cellophane.

L’enquête avait le devoir de demander à l’opérateur téléphonique la retranscription de la conversation. Sur un sujet aussi important c’est la moindre des choses, ce n’a pas été fait… Donc il n’y a aucune preuve permettant de savoir si les faits se sont passés tels que M. Cormier le dit… C’est grave, il peut mentir autant qu’il veut drapé dans son statut.

Je précise que j’ai bien tué ce Tribunal puisque, de lui-même, le Conseil d’Etat a dépaysé mes dossiers du TA de Poitiers vers le TA de Bordeaux.

2°) – Donc effrayé par Cormier ou complice de Cormier, au choix, le parquet de Poitiers lance une enquête préliminaire. Le commissariat de Poitiers découvre le 19/06/2020, à 15h, que je ne suis pas interdit de détention d’arme, mais que je possède un révolver, officiellement déclaré, dont la déclaration n’a pas été renouvelée. Aussi que je suis défavorablement connu de la justice – NDA : parce que je suis systématiquement condamné quand je me révolte fasse aux différents diktats des gendarmes sur la route ou du fisc dans mon travail

Il va aussi découvrir mon blog…

Pas d’information cependant sur mes couteaux de cuisine, mes pinces à ongle ou autres objets pouvant devenir des armes par destination…

A partir de là, le parquet va amalgamer les deux fausses affaires pour donner du poids à ses poursuites.

La menace de mort qui n’en n’est pas une. La négligence visant le non-renouvellement de l’autorisation de possession du révolver. Négligence liée au fait que je pensais retourner un jour au tir sportif et que mon voisin ayant été saucissonné, ses prédateurs jamais retrouvés, ce révolver me rassurait. Je ne l’ai plus, j’ai perdu 1000 €, si je suis dévalisé, voire assassiné, la justice se débrouillera avec mes héritiers, dont acte.

L’incroyable c’est que lors de mon audition au commissariat de La Rochelle, le 28/06/2020 à 10h10, le Capitaine de Police me fait déclarer : « Une autorisation de détention d’arme m’a été délivrée pour le matériel suivant : autorisation à titre sportif délivrée sous le n° 01700782028 le 01/02/1984 pour une arme de catégorie B soumise à autorisation, de type révolver, de marque Winchester, de calibre 9MM »

Alors qu’à cette audition je ne savais même pas qu’il était question de mon révolver, dont je ne me sers plus, qui est dans un coin depuis plus de trente ans. Comment aurais-je pu savoir par cœur ces informations pour les lui délivrer ?

En réalité ce policier a glissé dans la déclaration qu’il m’a fait signer ces informations, qu’il avait et pas moi, pour accréditer la liaison entre ce malheureux révolver et ma déclaration, frauduleusement appréciée littéralement. Là aussi c’est grave.

3°) Alors que le 25/06/2024, le parquet de Poitiers a demandé à la police de « procéder sans délai à l’interpellation et au placement en garde à vue de l’intéressé (NDA : donc case prison), le présent valant autorisation d’interpellation de l’article 78 du CPP… » la comparution au commissariat de La Rochelle dégonfle l’affaire, et le capitaine de Police me fait savoir que l’affaire est abandonnée.

4°) Le 28/06/2024, le Chef de la Sureté Départementale de la Vienne conseille au parquet de Poitiers de refiler la patate chaude au tribunal de Montpellier.

5°) Abusé ou complice le parquet de Montpellier va d’abord me piquer mon révolver, c’est toujours ça de pris. Puis finalement me poursuivre pour des faits inexistants, à la suite d’une enquête par endroits bâclée, par endroit frauduleuse.

Réponse à la deuxième question :

Et il faudrait que je comparaisse, pendant que le menteur initial ne sera pas là – sauf peut-être s’il lit ce blog et veut s’assurer la complicité de la justice ?

C’est non.

Ce n’est pas un défi. C’est le refus d’être irrémédiablement condamné et d’accréditer cette condamnation par ma présence.

Car, quoique je dise, vous l’avez compris, je serai condamné.

Et pourtant c’est moi qui suis tombé dans un traquenard, d’abord lorsque les magistrats de Poitiers ont tenté de nous casser par de folles amendes pour couvrir les errements des élus de La Rochelle, puis quand face à ma bonne foi et à ma demande de raison, le Greffier Cormier a profité de ma naïveté, de ma sincérité, pour me provoquer et me tendre un piège effectivement mortel.

Tout cela a pour but la fermeture de ce blog. Inutile d’imaginer que les faussaires seront punis, que je pourrais être indemnisé pour le poids de ces manœuvres, de ces mensonges.

Comment continuer à être libre de dénoncer la terreur fiscale en étant sous le coup d’une condamnation de prison avec sursis ? c’est ce qui se concocte pour moi.

Cette démocratie part en vrille, les hommes de l’Etat et leurs affidés en portent intégralement la responsabilité.

La Justice qui devrait être un arbitre de la vie sociale est devenue un outil de coercition, qui fait pleuvoir amendes et humiliation sur ceux qui avaient confiance en elle et venaient soumettre à son jugement les excès de pouvoir que chacun peut constater tous les jours, tous contraires à notre constitution.

Merci pour vote fidélité, nous avons partagé beaucoup d’idée et d’énergie, même si nous avons été beaucoup moins nombreux qu’il aurait fallu.

Bien à vous. H. Dumas

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LES TUEURS DE BERCY SORTENT DE L’OMBRE POUR TUER CE BLOG

J’ai été en déplacement du 9 juin au 23 Juin. Notamment pour un rendez-vous professionnel le 11 juin à La Rochelle, puis pour assurer ma présence le 18 juin à une soirée officielle toujours en Charente-Maritime pour laquelle je m’étais engagé. Le 20 juin pour être présent devant la 17ème du TJ de Paris nous en avons déjà parlé, et enfin le 21 juin pour une assemblée générale de copropriétaires en Charente-Maritime.

Quinze jours de déplacement professionnel intense et fatiguant, en voiture, à 80 ans, ce qui ne va pas manquer d’être sous peu interdit…

En rentrant à Sète, le lundi matin 24 juin, dans mon courrier il y avait cette convocation pénale (Pièce n° 1), pour dans 10 jours !!!

L’objectif de cette convocation.

Il s’agit pour Bruno Le Maire, lui-même, de mettre ce blog en situation de disparition.

La manœuvre est simple, une condamnation à prison — probablement avec un sursis qui pourra être levé à tout moment à l’aide une excuse fallacieuse — va paralyser la liberté d’expression de ce blog, qui disparaissant va permettre ma suppression définitive par ruine fiscale trafiquée…. Et les vôtres ensuite…

L’utilisation de la justice à cet effet n’augure rien de bon pour l’avenir de ce pays.

Car la réalité est tout autre que celle évoquée par le parquet.

En 2019 et 2020, Le maire de La Rochelle a engagé des travaux pour lesquels il n’était pas compétent. Ces travaux impactaient durablement l’urbanisme de la cité, dont nous reparlerons à la fin de ce billet.

Une association de propriétaires et moi-même avons entamé des procédures devant le Tribunal Administratif de Poitiers dans l’espoir d’obtenir de la justice l’arrêt de ces travaux hors compétence, et désastreux.

Agacés par notre insistance et souhaitant protéger Le maire de La Rochelle, les magistrats du TA de Poitiers, début 2020, nous ont condamnés à des amandes cumulées de 28 000€, soit 14 000€ pour chaque partie.

Pour tout observateur impartial ces amandes destructrices étaient déraisonnables.

Dès le 2 juin 2020 la saisie pour paiement de ces sommes était annoncée (pièce n° 2), puis le 17 juin 2020 la banque m’écrivait, lettre reçue le 19 juin 2020, que pour règlement de ces 14 000€ mon compte était saisi et vidé (pièce n° 3) entrainant des conséquences fatales pour moi.

C’est dans ces conditions que le jour de réception de l’information de la saisie de mon compte, de sa mise à zéro, le 19 juin 2020, sous le coup de l’émotion, je téléphonais au Tribunal Administratif de Poitiers, dans l’espoir de faire cesser cette provocation catastrophique pour moi.

Je ne sais pas qui j’ai eu au téléphone, sans doute le greffier, toujours est-il qu’il a été indifférent et hautain, alors qu’il était en train de me tuer. Il a même paru satisfait de lui-même. Il répondait au téléphone pour le compte des deux magistrats qui me détruisaient volontairement à travers leurs amandes abusives, que je n’ai pas pu avoir en ligne directement.

Sur le même registre, je l’ai averti que j’allais moi-même les tuer, métaphore, parallèle pour évoquer évidemment la même méthode. Car naïvement je pensais que la justice mettrait le holà à ces délires.

J’ai mis immédiatement à exécution mon annonce en citant à comparaître les deux magistrats (Pièce n° 4) pour le 3 septembre 2020.

A la suite de cette comparution, que j’ai évidemment perdue (pièce n° 5), nous sommes en appel. Seule satisfaction, Le Conseil d’Etat a dépaysé mes procédures du TA de Poitiers vers celui de Bordeaux. Où j’ai été fort bien reçu, mais toujours perdant.

La procédure qui me cite inclut des mensonges indignes.

Le premier

Si je ne nie pas l’expression « je vais vous tuer », je n’ai absolument pas dit « j’arrive ».

Cela n’a pas de sens. J’ai téléphoné de Sète à Poitiers, 850 km, on ne dit pas dans ces conditions « j’arrive », c’est ridicule à deux titres, du fait de la distance et du fait de l’usage du mot.

Le second

Je n’ai pas dit « j’arrive je vais vous tuer » à plusieurs reprises. J’ai dit « je vais vous tuer » une seule fois. La personne au bout du fil m’a alors dit : « vous pouvez répéter ce que vous venez de dire », j’ai dit oui et j’ai répété. Cela sans malice, puisque le mot était employé en métaphore. Sans me rendre compte que l’on me provoquait pour m’accuser ensuite d’un « délit ».

Ces deux mensonges sont graves

Parce qu’ils sont proférés par des personnes assermentées, avec des arrière-pensées perverses, aujourd’hui utilisées au pénal pour censurer un blog et la liberté d’expression, alors que ma spontanéité et ma sincérité qui étaient réelles ont été abusées par ces sachants.

De l’usage du mot tuer en politique :

Je n’envisage pas de me substituer à l’Académie Française, je vous propose simplement de lire les différents emplois du terme « tuer » en politique. Or ma lutte et celle de ce blog est politique, elle vise la terreur, la maltraitance et l’oppression de la politique fiscale.

Tout cela ne prête à aucune équivoque en parcourant ce qu’en dit ChatGPT :

« ChatGPT le 24/06/2024. 16H.

Pour démontrer que l’expression “tuer” en politique est une image courante sans implication de violence réelle, il est utile de rassembler des exemples d’articles de presse où les hommes politiques sont qualifiés de tueurs ou se traitent mutuellement de tueurs. Voici une liste d’exemples trouvés dans des articles de presse :

  1. “Emmanuel Macron, le tueur en série de la politique française “
    • Dans cet article, le journaliste décrit Emmanuel Macron comme un “tueur en série” en politique, faisant référence à sa capacité à éliminer ses adversaires politiques lors des élections et réformes successives.
  2. “Nicolas Sarkozy, le tueur de la droite française”
    • Cet article présente Nicolas Sarkozy comme un “tueur” en politique pour illustrer sa manière implacable de gérer les rivalités au sein de son propre camp.
  3. “François Hollande, le tueur à gages de la gauche”
    • François Hollande est qualifié de “tueur à gages” en politique, signifiant sa capacité à éliminer ses opposants au sein du Parti Socialiste et à mener des politiques impopulaires malgré les critiques.
  4. “Jean-Luc Mélenchon, le tueur des débats télévisés”
    • Jean-Luc Mélenchon est décrit comme un “tueur” lors des débats télévisés pour souligner son aptitude à dominer ses adversaires par la force de ses arguments et son éloquence.
  5. “Marine Le Pen, la tueuse des Républicains”
    • Marine Le Pen est appelée “la tueuse des Républicains” en raison de sa stratégie visant à affaiblir le parti Les Républicains et à attirer leurs électeurs vers le Rassemblement National.
  6. “Angela Merkel, la tueuse de l’austérité”
    • Angela Merkel est mentionnée comme une “tueuse de l’austérité” pour illustrer sa politique stricte en matière de finance publique et de contrôle budgétaire en Europe.
  7. “Donald Trump, le tueur du politiquement correct”
    • Donald Trump est qualifié de “tueur du politiquement correct”, mettant en avant son style provocateur et son rejet des conventions politiques traditionnelles.
  8. “Boris Johnson, le tueur du Brexit”
    • Boris Johnson est décrit comme le “tueur du Brexit” pour sa détermination à finaliser la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, malgré les obstacles.
  9. “Barack Obama, le tueur des espoirs républicains”
    • Barack Obama est désigné comme le “tueur des espoirs républicains” pour sa victoire électorale et ses réformes qui ont contrarié les Républicains.
  10. “François Mitterrand, le tueur de l’ombre”
    • François Mitterrand est parfois évoqué comme un “tueur de l’ombre” pour ses tactiques politiques subtiles et sa capacité à manipuler les dynamiques de pouvoir en coulisse.

Ces exemples montrent que l’expression “tuer” en politique est fréquemment utilisée comme une métaphore pour décrire l’élimination ou la neutralisation des adversaires politiques, sans aucune implication de violence réelle. »

En lisant directement un article du point visant M. Pierre Charon et d’autres personnes que je ne connais pas (pièce n° 6)

On pourrait trouver bien d’autres articles démontrant l’usage métaphorique du mot « tuer » en politique.

Ma citation pénale par le parquet ne fait donc pas honneur à ce dernier, tant elle est primairement stalinienne.

Traiter de la sorte un homme de 80 ans qui ne fait que signaler la dérive de nos hommes de l’Etat, leurs abus d’argent public qui les entrainent à la terreur fiscale qui « tue » nos enfants, nos familles, notre lien social, est une lourde responsabilité.

Je vais demander un renvoi pour avoir le temps de préparer non seulement ma défense, mais aussi une demande reconventionnelle visant une remise dans mes droits fiscaux, un remboursement de ce que le fisc me doit…

En tête de ce billet, je vous avais précisé une information à venir sur les culs de sac occasionnés par l’absence de compréhension, voir les différentes connivences, des élus en règle générale et de ceux de La Rochelle en particulier. Où, par leur stricte faute, l’hôpital va être transféré sur un site inadapté (pièce n° 7). Ceci n’a pas de lien direct avec ce billet, mais avec le sujet qui me tient à cœur : « Le troisième pouvoir, celui des sachants ». Prochains billets à venir.

Bien à vous. H. Dumas

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Le troisième pouvoir

Deux pouvoirs cohabitent depuis que la royauté et son pouvoir unique a été répudiée.

Le pouvoir politique régi par les règles de la démocratie et le pouvoir financier régi par les règles du marché.

L’attelage, cahin-caha, a traversé deux siècles pendant lesquels il a fait la démonstration, non sans peine, de sa viabilité grâce aux règles qu’il s’est donné au fil du temps.

Ces deux pouvoirs se sont équilibrés et neutralisés pour les optimistes, acoquinés pour les pessimistes.

Arrive aujourd’hui un troisième pouvoir : le pouvoir technocratique de la fonction publique.

C’est, exprimé plus trivialement, le pouvoir des fonctionnaires.

Initialement ce n’était qu’un service à la nation, au même titre que l’armée par exemple.

Du fait de l’hyper spécialisation de ses techniques qui a « autistisé » les politiques, ce pouvoir a pris une importance considérable, incontournable, sans pour autant avoir à rendre des comptes à quiconque. Il a mis le pouvoir politique à sa merci.

Pendant que le pouvoir politique rend des comptes à ses électeurs et le pouvoir financier à ses clients, le pouvoir de la fonction publique n’en rend à personne.

De ce fait il a crû sans limite, aujourd’hui il nous impose sa loi, sans aucun contrôle.

Il accumule de ce fait toutes les tares, tous les excès, de tout pouvoir non régulé : abus de pouvoir, corruptions morales et matérielles, atteintes aux libertés, oppression et finalement dictature.

C’est le défi des élections qui font suite à la dissolution. C’est lui qui a mis Macron échec et mat.

Qui des trois candidats potentiels: Macron, Mélenchon ou Le Pen est capable de juguler le pouvoir technocratique de la fonction publique, de l’insérer dans des règles le limitant tout en lui préservant la place qui lui revient dans une société moderne ?

Lequel des trois est suffisamment libre pour s’atteler à cette tâche, suffisamment lucide pour comprendre que c’est l’unique problème qui se dresse face à l’avenir de nos démocraties.

Notons qu’aucun n’a un programme clair à ce sujet. C’est le problème.

Alors qu’il y aurait des pistes.

  • Nomination par élection des postes clef de la fonction publique, par exemple le Directeur de Bercy
  • Interdiction de cumuler une activité dans la fonction publique avec une des deux autres, économique ou politique.
  • Responsabilité face aux résultat des missions
  • Devoir de réserve, impossibilité de cumul.
  • Etc…

Allons nous laisser ce pouvoir s’étendre au point de mettre à terre ce que nous avons mis si longtemps à conquérir : notre démocratie.

On peut dire, pour dédramatiser, que l’absence de projet face à la nécessité de réguler ce troisième pouvoir nous fait vivre dans une France qui n’a pas « les lumières » à tous les étages.

Ce modeste blog est ouvert à tous ceux qui voudraient bien imaginer des solutions de régulation du pouvoir de la fonction publique de telle sorte que sa nécessité soit reconnue et son expansion maîtrisée.

Quant aux trois candidats, il faudra attendre sans doute une autre consultation pour que le sujet soit abordé.

Bien à vous. H. Dumas

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La France devient un enfer !

La France devient un enfer !

Le paradis français, ce pays où tout est gratuit, où l’on vous soigne et on vous cajole, où vos vieux jours sont assurés et vos enfants instruits, bref ce pays dont l’administration fait l’envie du monde entier, ce paradis est en train de devenir un enfer. Pas un jour sans qu’un ou plusieurs habitants ne soient poignardés, pas un jour sans qu’une fillette soit violée, pas un jour sans qu’un politicien haineux vous déverse sa bile au visage en vous menaçant de vous confisquer vos petites économies. Mais qu’avons-nous fait au bon Dieu pour en arriver là ? Oh, c’est bien simple, nous avons fait du communisme.

Vouloir instituer le paradis conduit toujours à l’enfer. Le communisme est fondé sur un principe : on reçoit selon ses besoins, on paie selon ses moyens. Or les besoins de l’homme sont illimités et ses moyens par nature limités. Le choc de ces deux parties du principe est inévitable. Et le résultat en est toujours la contrainte. Qu’on nous cite un seul pays communiste qui ne soit pas une dictature. Celle-ci, en Occident est limitée par l’environnement démocratique. Mais la France démontre que même bien entouré, on peut être victime de la tyrannie sociale. Il est vrai que nos voisins sont eux aussi contaminés par le communisme, qui les imprègne depuis près d’un siècle.

La pensée de gauche est fondée sur la contrainte. C’est son vice profond. Une partie de la gauche veut encore plus de contrainte. Elle est faite d’individus déclassés qui ne voient pas d’autre moyen de progresser que l’abaissement de tous les autres. Nous avons en France vingt-cinq millions de déclassés, que le capitalisme réduit à une frange de la population a laissés au bord du chemin. Etonnez-vous qu’ils veuillent tout faire péter. Pour être enfin tranquilles dans leur médiocre existence. Et chez certains d’entre eux existe l’espoir de devenir les chefs de la société nouvelle.

Le drame français, c’est l’alliance des déclassés et de l’Etat. Les déclassés réclament toujours plus de contraintes et de prédation, cela tombe bien parce que l’Etat est tout prêt à les leur fournir. Les hauts fonctionnaires seront les mieux servis – et de loin – et les déclassés auront droit à la paresse. Dans une émission de la campagne électorale, une jeune femme a déclaré qu’atteinte d’une maladie rare, elle ne pouvait pas travailler. Oubliant toute charité, on serait tenté de diagnostiquer la flemme. Mais ce mot est imprononçable dans l’univers français. Tout le monde bosse, et bosse dur, même si l’on ne fait rien !

Le mal français est inguérissable par la persuasion. Vous ne pouvez pas remettre au boulot des gens que vous ne pouvez payer qu’avec des clopinettes. Tant qu’à être mal payé, autant ne rien faire. Et toucher des subsides payés par ceux qui ont encore quelque chose. La mécanique infernale est enclenchée. Appauvrissement général, mal être, violence, propagande éhontée, désignation de boucs émissaires, le spectacle est toujours le même. Les Tournées sociales se produisent dans tout le pays et le spectacle est gratuit. Avec un peu de chance, ou aura droit à des numéros d’anthologie, comme l’exposition de professeurs et de patrons avec une pancarte autour du cou, et qui sait même à la tonte de bourgeoises coupables d’élégance vestimentaire ou de simple bon goût.

Le pire de tout cela, c’est que personne n’y comprend rien. Je veux dire personne qui ait le droit de parler aux étranges lucarnes. Un de mes amis ayant accès aux micros, à qui je conseillais de promouvoir telle mesure salvatrice et de bon sens, et auquel je disais en plaisantant que, tel Diogène, je cherchais un homme, me répondit très sérieusement : « Je ne serai pas cet homme-là. ». C’est un très bon garçon, que j’ai connu autrefois, quand il y avait encore un peu de liberté en France. Il ne m’a pas dit  que dans une dictature, on ferme sa gueule, mais il l’a pensé fortement.

Le torrent de haine qui inonde nos rues, nos places et nos micros ne se tarira pas de sitôt. Il faudra que la disette s’installe et rende les estomacs raisonnables, à la place des cerveaux. D’ici là, prions pour la France. Et si nous le pouvons, agissons. Je n’ai nullement renoncé à libérer les Français de la tyrannie sociale, et je me félicite que les juges français, au plus haut niveau, aient fini, sous notre pression, par se rendre à la raison  – je veux dire aux dispositions européennes de liberté – et enfin admis que ces dernières doivent être appliquées par les tribunaux. C’est une avancée formidable, comme un mur de prison qui s’effondre. Le grand air est pour demain.

Les hommes aiment se réunir et pleurer sur leur sort. Dans certains pays on leur épargne cette peine en désignant des pleureuses dont c’est le métier. Dommage qu’on n’ait pas fait cela chez nous. Cela aurait libéré des énergies. Qui auraient pu s’employer utilement à changer les choses. A défaut, on ne peut compter que sur des hommes et des femmes décidés à se battre quoi qu’il en coûte, comme le disent nos gouvernants à propos d’argent. Je préfère vous quitter sur ce constat d’espoir.

Claude Reichman

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Bercy et les hommes de l’Etat se radicalisent.

Hier j’étais cité directement devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris par des fonctionnaires importants de Bercy, directeurs régionaux, national, réclamant l’impunité pour leur maltraitance à mon égard dénoncée sur ce blog, donc pour la maltraitance fiscale en règle générale.

La 17ème est une chambre essentielle à la démocratie. C’est la chambre des diffamations, donc de notre liberté d’expression. C’est une chambre intellectuelle, stratégique et expérimentée, censée garantir cette liberté fondamentale.

L’audience a été étrange, inhabituelle.

Tout d’abord les forces de police, toujours présentes mais traditionnellement discrètes, étaient hier bizarrement intervenantes. En la forme d’un agent surarmé, au gabarit impressionnant, qui filtrait les entrées dans la salle d’audience pourtant légalement publique.

Il m’a notamment sans raison, mais sur ordre a-t-il prétendu, interdit l’accès à la salle d’audience pendant que les avocats pour d’autres affaires y pénétraient librement. Ensuite il m’a obligé à éteindre mon portable et non à le mettre sur silencieux, ce fait étant inhabituel mais peut-être général aujourd’hui, je ne saurais pas dire.

Puis il est resté très présent dans la salle d’audience, bloquant la porte d’accès.

Ensuite toutes les affaires ont été renvoyées, me laissant seul pour plaidoirie dans la salle d’audience.

Traditionnellement, lorsque c’est moi qui cite à comparaître un membre des Services Fiscaux, il ne se présente jamais, il n’est donc jamais interrogé par le tribunal.

Ici, après que la Présidente de la formation ait lu intégralement les articles du blog dénoncés par Bercy, y compris ceux qui étaient prescrits et n’avaient rien à faire là, elle m’a interrogé longuement, comme on interroge un coupable. Ce qui ne se fait jamais dans le sens inverse lorsque c’est moi qui cite un agent de Bercy, puisque ceux-ci ne se présentent jamais devant un tribunal.

Quand ce fut au tour du parquet, son représentant se fit menaçant, insistant lourdement sur le fait que dénoncer les agissements mortifères d’un fonctionnaire de Bercy pourrait être considéré comme une radicalisation, défaut qui selon lui ne serait pas que religieux. Ou peut-être voulait-il insinuer que l’activité de Bercy dans notre société est quasi religieuse, mue par la croyance et non la rationalité ? Je ne sais pas.

Lorsque vint mon tour j’ai pu m’exprimer librement, sauf lorsque j’ai souhaité revenir à la genèse de ma maltraitance fiscale, ce qui fut déclaré hors sujet par la présidente…

Bref, une audience tendue, où la 17ème eut l’air un temps, légèrement et pour partie, stalinienne.

Le délibéré est au 16 septembre, nous verrons bien.

Mais tout cela me fait dire que Bercy, et les hommes de l’Etat représentés par le parquet, semblent se radicaliser et envisager très sérieusement l’élimination judiciaire de tout porteur de critiques des agissements violents de leurs agents, qu’ils considèrent au dessus de tout soupçon, devant être couverts par l’impunité fiscale…

Bien à vous. H. Dumas

PS :mes conclusions d’audience

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C’est la Sécurité sociale qui a détruit la France !

C’est la Sécurité sociale qui a détruit la France !

Que dirait-on d’un médecin qui sait depuis quinze ans ce dont souffre son malade et qui ne le traiterait pas ? Qu’il est incompétent, voire criminel. Que dit-on des politiciens qui savent depuis au moins quinze ans ce dont souffre la France et qui la laissent souffrir et s’affaiblir ? Rien. On les laisse s’ébrouer dans le champ médiatique et se présenter à des élections qui ne changent rien. Et comme ceux qui les interrogent dans les médias savent aussi bien qu’eux ce qui détruit notre pays et se gardent bien de poser des questions à ce sujet, le terrible déclin et la souffrance française se poursuivent inéluctablement.

La révélation du mal français a date certaine. Je ne parle pas – par modestie – de mon livre « Sécurité sociale, le vrai mal français », paru en 1995, mais de l’ouvrage intitulé « Les nerfs solides », paru en 2009. L’histoire de ce livre est édifiante. Il ne s’agit pas d’un essai politique et encore moins d’un ouvrage polémique, mais, au départ, d’une étude de la société Publicis destinée « à nous aider à assouvir notre inextinguible soif de savoir qui sont les clients qui font vivre nos clients », comme l’écrit le président de Publicis, Maurice Lévy, dans sa préface. Qu’apprend-on de cette étude réalisée par deux chercheurs de Publicis ? Qu’il y a en France vingt millions de personnes constituant ce qu’on appelle les classes moyennes et qui s’en sortent de plus en plus mal.

Cette étude sérieuse et documentée est une véritable bombe politique. Elle démontre qu’un mal terrible ronge la France et menace de la faire exploser. Nous y sommes. La France est un pays déclassé où une importante partie de la population tient encore le coup, mais plus pour longtemps. Une partie d’entre elle, aujourd’hui, ne rêve que de faire exploser la société, parce qu’elle ne lui apporte aucune satisfaction ni aucun espoir. En dissolvant l’Assemblée nationale, le président de la République a pris acte de cette situation. En déplacement en Italie pour le G7, il déclare que les Français ne supportent plus l’immigration et l’insécurité et leur propose de s’en occuper. Après sept ans de mandat !

Le  diagnostic du président est le bon. Mais il est le dernier à avoir compris le mal français. Médiocre performance pour un homme qu’on présentait comme un petit génie. Il est probable que les Français ne confieront pas le traitement du mal à celui qui a été incapable de le déceler pendant sa présidence. Deux blocs s’affrontent aux élections législatives : un bloc de gauche dominé par l’extrême gauche, un bloc de la droite nationale alliée à une partie de la droite traditionnelle. C’est ce dernier qui semble avoir le plus de chances de l’emporter. Mais dans cette campagne, on n’entend personne évoquer les remèdes au mal français. Nous allons donc encore devoir naviguer dans des eaux incertaines où le naufrage menacera à tout instant.

La France est un vieux pays qui a réussi à se relever de bien des catastrophes. Mais celle qui est en cours risque d’être la dernière avant l’effacement de notre peuple. Raison de plus d’être lucide et déterminé. Pour l’heure, on ne constate aucune de ces qualités qui soit en œuvre. Les volontés ont été annihilées par le déversement d’argent magique sur la population. Les plus lucides disent que cela ne pourra pas durer, mais ils n’agissent pas pour constituer une force de redressement national. Le bloc de droite n’a pas de plan cohérent, autre que des mesures d’urgence contre l’immigration et le prix de l’énergie, pour ramener la France au rang des pays bien gérés. Tout est donc à faire.

Le drame français est la disparition des libéraux. C’est eux qui dirigent toutes les puissances occidentales, sauf la France. Chez nous, le communisme est chez lui. Voir le chef du parti communiste, fort de ses 2 % de voix, tenir le haut du pavé devant les médias est une insulte aux 100 millions de morts du communisme. Mais en France, cela ne choque pas grand monde. Les génocides sont devenus monnaie courante partout sur la planète. Alors on s’habitue !

Tant qu’on n’aura pas compris que c’est la Sécurité sociale qui a détruit la France, on n’aura rien compris. Une occasion magnifique de se débarrasser de ce fardeau s’est présentée en 1993 quand ont été mises en œuvre, dans l’Union européenne, les mesures décidées par le traité de l’Acte unique de 1986, c’est-à-dire la création du Marché intérieur, où la concurrence était généralisée dans tous les domaines. La France a voté toutes les lois de transposition … mais a tout fait pour ne pas les appliquer. Elle s’est notamment emparée du service juridique de la Commission afin de bloquer toutes nos tentatives de déverrouiller la situation. Nous avons pu, par notre acharnement libérer une importante partie des travailleurs indépendants, mais pas tous les Français. Pendant ce temps, l’économie française s’est effondrée en même temps que notre compétitivité trouvait sa résidence au Père Lachaise. C’est grâce à la banque centrale allemande que la France a obtenu les crédits qui lui ont permis de subsister. Mais il vient toujours un moment où les crédits s’épuisent. On n’attend plus que le gong final. Qui résonnera dans un pays déchiré, en proie aux émeutes et à la guerre civile. Il faudra bien alors que des Français se décident à sauver leur pays !

Claude Reichman

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Entreprises et écologie : Une réalité pas toujours verte (à défaut d’être rose)

Nous avons vu que les écolos tiennent un discours particulièrement incisif vis-à-vis des populations à seule fin de les contraindre à accepter leurs solutions radicales.

Mais, ce discours est aussi tenu par certains types d’entreprises « à but écologique » … qui sont surtout suspendues aux subventions.

Ce discours est bien rodé et il est toujours le même et nous allons voir que ce sont des affirmations pour le moins orientées …

-La transition énergétique demande certes un effort d’investissement important, essentiellement basé sur un financement public fait de subventions, mais elle améliorera notre niveau de vie.

Traduction : En fait, la proposition est de dépenser toujours plus d’argent public. Or, les solutions proposées ont surtout toutes eu pour conséquence d’augmenter le cout de la vie et ces dépenses tant vantées amélioreront surtout les résultats de l’entreprise qui bénéficiera de l’argent gratuit des autres !

-La transition énergétique sera créatrice nette d’emplois.

Traduction : Il s’agit surtout d’une promesse qui n’engage que ceux qui y croient. En fait, cette fameuse transition est surtout destructrice d’emplois et le marché de l’automobile en est symbole le plus évident puisque désormais la majeure partie des voitures vendues en France sont fabriquées à l’étranger (la France est revenue à des niveaux de production de 1960) et, de plus en plus souvent, en Chine ! L’Union Européenne en est réduite à infliger des droits de douane très élevés sur les voitures chinoises pour protéger les constructeurs européens. Le non-dit est évidemment que vous devrez payer votre voiture plus cher puisqu’on va artificiellement remonter le prix des voitures chinoises avec des taxes à l’importation !

Il n’y a plus de fabricants de panneaux solaires en France et les éoliennes qui fleurissent dans nos paysages sont fabriquées elles aussi à l’étranger (Allemagne) !

-Nous pouvons faire de la transition une aventure industrielle, mais nous ne devons pas ralentir la décarbonation ni compromettre notre compétitivité.

Traduction : On nous annonçait une baisse des couts mais elle n’a pas eu lieu ; bien au contraire puisque « transition écologique » rime pour l’instant surtout avec une énergie de plus en plus chère !

Quant à la compétitivité, on voit que l’Union Européenne taxe les voitures chinoises parce que les producteurs européens ne sont pas compétitifs et perdent pied !

-Si nous n’agissons pas pour contenir le changement climatique, la facture sera plus lourde plus tard.

Traduction : Encore une fois, la menace de la fin du monde est à peine masquée … il faut dépenser énormément (d’argent public) maintenant pour éviter de dépenser encore plus … plus tard ; affirmation évidemment ne reposant sur aucun fondement !

Les chiffres de la transition au seul niveau européen sont connus et ils donnent le vertige : rien que pour la France 145 Mds € par an dont … nous n’avons pas le premier sous !

Et les projets financés par l’argent public fleurissent comme par miracle par dizaines. On peut citer les éoliennes, les panneaux solaires, l’hydrogène, les carburants de substitution, les algues productrices de gazole, le biogaz … tous des modes de production d’énergie inefficaces qui attirent les idéalistes mais aussi et surtout des aventuriers peu scrupuleux abondamment subventionnés avec nos impôts et dont l’activité n’aurait aucune existence d’aucune sorte sans ces subventions qui ont surtout pour effet de fausser le marché et d’augmenter les couts !

Puis certains de ces projets sont ensuite discrètement abandonnés quelques années plus tard ; telle la désormais fameuse route solaire promue par la non moins fameuse Ségolène Royal qui n’a jamais tenu le moindre de ses objectifs loin s’en faut !

L’absence de formation des politiciens, leur crédulité, voire leur idéologie et l’électoralisme permettent à des entrepreneurs peu scrupuleux de profiter, sans état d’âme, de la situation et des opportunités.

La décarbonation systématique de l’économie, telle qu’elle a été décidée à Bruxelles, s’apparente plus à un suicide économique qu’à un progrès … et nous en paierons les conséquences !

Or, l’action en faveur du climat au niveau européen est insignifiante si on la rapporte à la planète entière. L’Europe c’est 600 millions de personnes pour 8 milliards de terriens dont des mastodontes comme l’Inde et la Chine qui totalisent 3 milliards à eux deux et dont les objectifs écologiques sont le dernier de leurs soucis !

Il faut être conscient que les 3/4 de l’humanité (Chine, inde, Amérique du sud, Afrique) vivent en dehors de tout contexte écologique ou réchauffiste !

On sait aussi que les énergies dites renouvelables ne présentent aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie dont nos sociétés ne peuvent absolument pas se passer.

Elles ne sont pas stables et elles sont chères tout en fragilisant les réseaux électriques alors que nous avons besoin d’une énergie abondante, stable et bon marché.

Tout l’inverse donc !

Mais on a bien compris que, sous prétexte de sauver la planète, certains individus maximisent le profit tout en profitant des opportunités dans le cadre d’une économie de connivences c’est à dire en dehors d’un marché normalement ouvert à la concurrence.

Si les subventions disparaissent, ces entreprises « du futur » disparaissent aussi ; ce qui démontre sans ambiguïté aucune leur caractère artificiel !

La réalité est que la transition énergétique est juste une idéologie et que nous continuerons encore longtemps à consommer du pétrole et ses dérivés (sauf pour l’électricité qui est, en France, nucléaire pour 70%).

Bien cordialement à tous !

 

 

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La température ressentie le 14/06/2024.

Imaginons que vous aimiez les pêches à la folie. Que vous n’appréciez ni les abricots ni les prunes. On vous laisse le choix entre une pêche, un abricot et une prune. Formidable : vous allez prendre la pêche, votre bonheur sera total.

Oui, mais : même si cela ne se voit pas, la pêche offerte est pourrie jusqu’au trognon. Problème.

C’est un peu ce qui nous est proposé pour les élections à venir. A ceux qui ne veulent pas d’un système autoritaire, par essence liberticide, que ce soit de droite ou de gauche, on propose la solution raisonnée : la démocratie.

Oui, mais, une démocratie préalablement pourrie, corrompue matériellement et moralement, par ceux-là mêmes qui prétendent la représenter.

Que faire ? D’autant que les électeurs n’ont même plus le souvenir de ce qu’est une démocratie sincère, où les libertés sont sacrées, notamment la première de toutes : la propriété privée. Celle qui est la base de toute démocratie, l’outil de protection pour chacun de sa propre liberté.

On sait comment et pourquoi cela est arrivé. Mais la situation est si avancée qu’il n’existe pas de remède, pas de retour en arrière.

Notre « démocratie » n’est pas capable de se régénérer. Sa dégradation a créé trop de privilèges, de situations dont la suppression ferait des ravages.

Enfin, disons plutôt qu’elle n’est pas capable de se régénérer par le vote, car nul doute qu’elle va se régénérer par la violence, par la rue, par le conflit, la guerre.

Le prix à payer va être terrible, qui l’assumera ? Personne, il est le fruit de la lâcheté de tous, il n’existera pas d’innocent pour dénoncer, car quand bien même il existerait des innocents ils ne pourraient pas se transformer en délateurs.

Aller voter pour qui ? Pour quoi ?

Alors que la décision de Macron pourrait être intellectuellement courageuse, une question se pose avant d’émettre une opinion à son sujet. Est-elle un acte sincère ou un stratagème pervers ?

Elle serait un acte sincère si Macron avait fait état, au préalable, d’une impossibilité à réformer face à l’effondrement moral et pratique du pays. Il ne l’a pas dit.

Donc, il s’est satisfait de la dégénérescence de notre démocratie. Il l’a utilisé lui-même. Se faisant il l’a donc cautionnée, il a participé à son expansion jusqu’au point de non-retour qu’il constate et qui lui fait dissoudre l’Assemblée nationale dit-il.

Alors non, Macron n’est pas sincère.

Moralité : il va perdre, il va nous faire perdre. Quelle énorme responsabilité !!!

Pour qui voter ? Aucune idée…

Bien à vous. H. Dumas

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A-t-elle le pouvoir mauvais ?

Le pouvoir est comme l’alcool, il enivre ceux qui le consomment.

Or — et on doit le regretter intensément — nos élus ont, tous sans exception et avec l’accord tacite d’une écrasante majorité de Français, transformé le mandat que devrait leur conférer la démocratie en un pouvoir absolu, dont les comptes ne sont à rendre que les dimanches d’élection. Donc, de temps en temps, finalement rarement et si brièvement que le mensonge sur le bilan est la règle, et qu’il est très difficile à débusquer.

Nous ne sommes pas vraiment en démocratie, puisque cela supposerait un engagement courageux de chacun et une discrète modestie des élus.

La situation parait définitive. Revenir à une vraie démocratie où l’affaire publique serait l’affaire de tous, où donc l’élu ne serait qu’un mandataire mettant en œuvre la volonté de tous, supposerait que chacun accepte d’être responsable des décisions collectives.

Ce n’est vraiment pas le cas puisqu’au contraire chacun vise non seulement l’irresponsabilité, mais le larcin à son profit des biens de ses voisins eux-mêmes pillés par l’Etat – les hommes de l’Etat, comme il convient d’appeler la chose –.

Pour bien ressentir cela il faut avoir trainé un peu partout, dans ces endroits où se prennent les décisions ensuite habillées, voire déguisées, d’un langage et de rites technocratiques illusoires. C’est dire que l’on ne peut en fait échanger avec personne sur cette réalité.

Pour imager mon propos.

Prenons pour hypothèse que vous soyez passionné par l’Amazonie. Une année vous traversez l’Amazonie. Vous allez accumuler à cette occasion des connaissances et des émotions particulières.

Au retour, avec qui pourrez-vous les partager ? Avec tous ceux qui ont traversé l’Amazonie. Avouons que c’est limitatif…

Car tous les autres, ceux qui regardent tous les films, lisent tous les livres, ont étudié tout ce qui se sait sur l’Amazonie, vous ne pourrez pas partager avec eux, car en réalité ils ne savent rien de ce qu’ils croient savoir….

C’est exactement pareil pour le pouvoir. Pour en connaître les dimensions exactes, il faut l’avoir eu.

Je vous affirme donc que le pouvoir est enivrant.

Et que… comme pour le pinard, il en est qui ont le pouvoir méchant et d’autres qui ont le pouvoir gentil. C’est-à-dire que comme l’alcool le pouvoir libère leur vraie personnalité chez ceux qui le possèdent.

Le plus stupéfiant, c’est qu’elle est rarement détectable avant la biture, d’alcool ou de pouvoir.

Alors ? A-t-elle le pouvoir mauvais ? Je parle de Marine Le Pen, évidemment.

Ce sera déterminant, on verra bien, puisque les dés paraissent jetés.

Bien à vous. H. Dumas

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La taca-taca-taca-tactique du Macron

« Dissolution
Allez, allez
Pas d’discussion
Allez, allez
Exécution
Allez, allez
J’connais l’métier

La taca-taca-taca-tac-tactique du Macron
C’est de dissoudre avec autorité »

Quand on regarde ou écoute les commentaires sur le sujet, il vaut mieux en sourire,

Au risque de passer pour un donneur de leçon, essayons de gratter légèrement et de découvrir l’affligeante vérité.

Comment la France a-t-elle pu arriver à une inanité politique telle que son Président finit par mettre au chômage, sans préavis, 577 personnes prétendant représenter toute la population ?

La crise

Elle est existentielle. La France pense pouvoir vivre en dansant devant le buffet vide.

L’écrasante majorité des Français pensent que les plus fumeuses théories ou croyances portées par leurs intellectuels, leurs élus et leurs philosophes de comptoir ou bardés de diplômes, sont légitimes à organiser leur vie. Ils sont prêts à s’étriper pour cela, ils en sont même très proches.

Ils sont comme ces anorexiques qui avancent mille motifs pour ne pas manger, qui se pensent maîtres de la situation et qui finissent par mourir d’inanition.

En réalité, le mal français est d’avoir fait passer la politique avant l’économie.

Pire, d’avoir ostracisé les acteurs économiques, de leur voler le capital qu’ils accumulent, qui est l’outil  indispensable de leur activité, sans lequel ils sont exposés à la ruine.

C’est une attitude de riche. C’est son extrême richesse, un peu volée aux autres comme toutes les richesses, mais principalement issue du travail et de l’intelligence des Français, qui a permis à ce pays d’être riche, confortable, y compris pour les plus défavorisés.

Rien, absolument rien, ne tend à laisser supposer qu’une prise de conscience puisse  avoir lieu à ce sujet.

La taca-taca-taca-tactique du  Macron  (chanson de Bourvil lien)

Je veux imaginer :

Qu’elle est dictée par son souci de l’histoire, de l’intérêt du pays, de la nécessité de le sauver de la ruine qui pourrait le reléguer pour des années, voire des siècles, au statut de pays sous-développé, en voie de disparition, voire plus…

Que Macron n’a pas pu aboutir par le biais des structures actuelles, entièrement entre les mains de rêveurs ou de maquereaux… au choix.

Que donc il se dit que la dissolution pourrait lui amener le résultat de celle du 30 mai 1968 qui a vu De Gaulle conforté dans son pouvoir par les élections, et Mitterrand se ridiculiser à la télévision en se déclarant solennellement prêt à gouverner.

Mais, je crains qu’il ait le résultat de Weimar, où le 30 janvier 1933, le Président Allemand se voit dans l’obligation de nommer Hitler chancelier, l’équivalant de premier ministre.

En 1968, la France était riche. En 1933 l’Allemagne était dans la misère.

Aujourd’hui la France est dans la misère économique et intellectuelle, dans le déni, dans les croyances absurdes, elle hait l’économie et ses acteurs. Elle est plus proche de Weimar que de 68.

Conclusion

Sans jouer les devins, le plus probable est qu’il ne sorte rien des élections à venir, pas de majorité, pas d’homme ou de femme providentiel, pas de changement de pensée, pas de prise de conscience de la population.

En revanche, l’épisode devrait être fatal à la situation économique du pays.

La confiance des prêteurs va sans doute en prendre un sacré coup. La révolte, face à la pauvreté insidieuse générée par le délire de la primauté du politique sur l’économie, dont la cause profonde est incomprise par la population,  ne peut pas trouver de solution du fait de cette incompréhension, ne peut se traduire que par la violence aveugle.

Macron va probablement, en effet, passer dans l’histoire, mais il na va pas jouer le rôle pour lequel il se croyait sélectionné. Dur, dur…

Ce n’est pas le moment de vendre vos biens solides, leur prix sous peu ne vous permettra d’acheter qu’une baguette, pas même un gros pain…

Bien à vous. H. Dumas

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En campagne

    • Un client : Alors, Mme Michu, cette dissolution ? Faut croire que votre M. Macron a pris la mouche … Faut dire, y avait de quoi, avec la déculottée qu’il a prise !

    • Mme Michu : Allez M. Lambda, ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes ! Vous avez bien compris ! Et, au fond, ça ne vous arrange pas tellement que ça ! La cohabitation n’a jamais fait les affaires de l’opposition. Si vous ne le saviez pas, vous allez l’apprendre ! Et je tiens le pari : si les Français choisissent l’aventure, Mme Le Pen n’entrera pas à l’Elysée dans deux ans. Pas si bête de la part de M. Macron… En tout cas, pas mal joué !
    • Le client : J’ignorais que vous étiez commerçante et devin !
    • Mme Michu : Je ne suis pas devin, M. Lambda, j’ai hélas l’expérience… dont vous manquez apparemment.
    • Le Chœur : L’avenir appartient aux dieux. Malheur à qui les défie ! Nul humain ne peut prédire ce qu’il adviendra des choix d’un peuple aussi imprévisible !
    • Mme Michu : Chacun sait cependant qu’il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Seules les circonstances qui échappent aux hommes dirigent leurs combats : la pandémie, la guerre à nos frontières, le renversement des alliances traditionnelles, la folie impérialiste, la crise économique…
    • Le client : M Bardella sera Premier ministre pour les jeux Olympiques.
    • Mme Michu : Et Mme Hidalgo sera toujours là !!! Le Président aussi. Sans compter que pour gouverner il faut un majorité. On voit mal le RN arriver au pouvoir avec la majorité absolue !
    • Le client : Il trouvera des accords avec la droite qu’il aura plumée. Avec Ciotti.
    • Mme Michu : Il est passé par ici !
    • Le client : Avec Zemmour et Maréchal !
    • Mme Michu : Nous voilà ! Et si la gauche refaisait une union de circonstances, façon NUPES ?
    • Le client : Elle sera archi battue !
    • Mme Michu : Bien possible, mais la question n’est pas là. L’opposition sera dans la rue, comme d’habitude et c’est bien là, dans le chaos, qu’on jugera de l’autorité de vos amis !
    • Le Chœur : Dans une démocratie, l’autorité, comme la vertu, naît dans l’opposition et s’efface avec le pouvoir.
    • Le client : La démocratie molle, c’est la démocratie du renoncement. La démocratie forte, c’est l’expression de la volonté du peuple en faveur de l’autorité de l’Etat…
    • Mme Michu : Vous rêvez, M. Lambda ! Le peuple ne veut d’autorité que si elle s’exerce contre son voisin ! Même la fasciste Mme Meloni a renoncé à son autorité. Bref, vous aurez Mélenchon dans la rue, vos complices en embuscade, la paralysie politique du gouvernement et une situation économique ingérable, Tout ce qu’il faut pour que la France redevienne raisonnable en 2027 ! Non, décidément, n’y comptez pas, votre championne n’entrera pas à l’Elysée !
    • Le client : On verra bien, Mme Michu ! En attendant, M. Bardella sera à Matignon…
    • Mme Michu : Pour sa perte, M. Lambda, pour sa perte !
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