Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Rappel de la situation globale

Le 24 février 2022, la Russie tente de prendre le pouvoir par la force en Ukraine. Quelques jours avant Le président russe a rendu visite au président chinois.

A cette époque le monde occidental est capitaliste depuis plusieurs siècles. Ce qui signifie que chacun peut accumuler et transmettre ses connaissances comme ses richesses. Ainsi il a progressé, en tout, et domine le monde.

Il vit en démocratie, c’est-à-dire que toutes les opinions peuvent s’exprimer, même si cela ne donne in fine aucun résultat tangible, sauf une dérive économique liée à la réponse politique aux contestations qui se résume en une tentative d’achat des contestataires, autrement dit une corruption politique généralisée qui gangrène tout le modèle social.

En Ukraine la population se divise en trois : ceux qui fuient, ceux qui accepteraient la domination Russe, ceux qui se battent pour résister à ce qu’ils considèrent comme une invasion. Ces derniers paraissent majoritaires : leur engagement militaire et moral leur confère de fait le pouvoir politique.

Ici sur ce blog, immédiatement nous avons évoqué le conflit ukrainien comme les prémices d’un conflit total entre un Occident — affaibli économiquement et déstabilisé par la corruption interne de ses valeurs que devraient être la liberté individuelle, le droit de propriété et une justice indépendante protégeant ces deux axes sur lesquels il s’est bâti – et le reste du monde qui, en appliquant plus ou moins les principes occidentaux, est parvenu à un degré de puissance et de progrès qui l’incite logiquement à disputer à l’Occident le pouvoir mondial.

Aujourd’hui la cause est entendue, ce sont bien ces ambitions mondiales rampantes qui se libèrent en Ukraine.

La fracture gagne petit à petit le monde entier, y compris à l’intérieur des sociétés occidentales qui voient poindre non seulement les menaces extérieures liées aux ambitions évoquées plus haut, mais le profil effrayant de lourds conflits internes assurément ravageurs attisés par l’usage dévoyé de la liberté démocratique de penser.

La démocratie, cette fragile fleur qui nous a tant apporté, va-t-elle trépasser face à la perversion de ses élites et à la violence en cours et à venir de la concurrence des ambitions mondiales ?

C’est en fait la vraie et seule question qui vaille.

Ce dilemme peut se résumer ainsi :

  • D’un côté la tentative de sacrifier la démocratie au profit de l’autocratie pour organiser une réponse musclée face aux ambitions de domination concurrentes. Donc la guerre totale.
  • De l’autre côté la tentative d’accepter la perte de toute domination et l’acceptation du pouvoir des compétiteurs ambitieux, en espérant qu’ils feront montre d’une correction absolue envers nous et nos biens.

En ce qui me concerne, aucune de ces deux solutions ne me convient.

Est-il une troisième voie ? Rien n’est moins sûr.

Elle passerait par :

  • Un retour aux bases de la réussite de nos sociétés, à La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  • Aussi un retour à la simplicité dans son application.
  • Un cantonnement drastique de l’intervention de l’Etat dans nos vies, donc au retour de la responsabilité de chacun face à ses actes.
  • L’arrêt immédiat du harcèlement administratif et fiscal que nous subissons, et une révision de la démocratie où l’élu serait bénévole, comme à Athènes, où l’élu tiré au sort ou désigné ne percevait aucun salaire, pour préserver l’engagement civique.
  • Le respect de la liberté de penser, qui n’implique pas la liberté de faire.
  • L’acceptation de regrouper nos forces pour accéder à la richesse collective et à la liberté qu’elle procure, en comprenant que le capital, quel que soit son propriétaire privé, est toujours un bien concourant à la prospérité commune..

Paradoxalement, les choses simples ne sont guère accessibles…

Ainsi va la vie. Bien à vous. H. Dumas

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Le fonctionnement de la terreur fiscale

J’ignore si j’ai convaincu quelques Français du fait que tout redressement économique du pays passe par une révision complète de la fiscalité pour aboutir à un prélèvement consenti par chaque Français.

Prélèvements consentis dont le total cumulé donnera l’enveloppe globale dans laquelle les hommes de l’Etat devront contenir les dépenses publiques.

C’est-à-dire l’exact inverse de la terreur fiscale qui actuellement détruit notre lien social et nos vies.

Il est possible que certains, victimes de cette terreur fiscale, n’en saisissent pas la réalité et le fonctionnement. Qu’ils croient être victimes du hasard ou ciblés pour des motifs personnels, voire être des tricheurs fiscaux…

Alors que nul ne peut être déclaré tricheur quand il défend ses biens face à des prédateurs sans scrupule.

Rappelons que la terreur fiscale vise à rendre le Français si craintif qu’il ne puisse pas s’opposer à tout prélèvement fiscal, même délirant. Que c’est cette peur qui permet aux hommes de l’Etat de donner en garantie à leurs créanciers la valeur globale du patrimoine personnel des Français, dans lequel ils se font fort de pouvoir puiser sans limite.

Rappelons un point essentiel : Bercy recrute les plus brillants des sujets Français, à l’exception de ceux qui, encore plus brillants, partent à l’étranger. Donc l’état de l’endettement de notre pays est tout sauf une erreur liée à une incompétence.

Ceci posé voyons le fonctionnement de la terreur fiscale :

  • D’abord la mise en œuvre d’un code fiscal extrêmement complexe.
  • Puis l’obligation d’établir une comptabilité liée à ce code fiscal, très éloignée d’une comptabilité en trésorerie qui est la seule qui compte pour gérer une entreprise.
  • Puis la formation d’agents spécialisés à qui on va inculquer un esprit de chasseur, dont la récompense — le tir en termes de chasse — sera le redressement, paré de toutes les vertus d’un acte social altruiste. Ce qui est évidemment faux, la ruine du capital d’un pays n’ayant jamais été un acte vertueux.
  • Ces agents vont ensuite être mis sous pression et éloignés de tous contacts sociaux.
  • D’intelligence moyenne, nettement inférieure à celle de ceux qui les manipulent, ils vont affirmer leur personnalité à travers leurs succès professionnels, sans se poser trop de questions d’empathie humanitaire ou de compréhension globale de l’économie et du capital qui lui est nécessaire.
  • Ils vont donc redresser à tour de bras, accumulant inévitablement de lourdes erreurs ou maladresses dont les conséquences vont être dévastatrices.
  • C’est là qu’intervient le machiavélisme de nos élites de Bercy.
  • Parfaitement lucide sur ces erreurs ou excès, l’élite de Bercy va les couvrir totalement. Ainsi des centaines de milliers de Français vont être poursuivis avec tout le poids de Bercy sans motif comptable réel.
  • Nos agents vont avoir à leur disposition un outil juridique qui couvrira systématiquement leurs erreurs volontaires ou involontaires.
  • Pour faire bonne mesure une justice aux ordres rendra les situations dolosives définitives, les jugements étant irréversibles. Ce n’est pas un complot secret qui produit cet effet, mais une convergence d’intérêts et un automatisme institutionnel

Ainsi, sans que la terreur soit assumée — nous ne sommes pas face à une torture qui s’assume comme la torture physique – la globalité du système fiscal français tend à l’injustice qui est le socle de la torture, contrairement à la sanction face à un délit réel qui est, elle, le socle de la justice.

Quels sont ceux qui savent que le délit fiscal est la plupart du temps inexistant ?

Personne. Donc la torture fiscale n’a aucune limite dans son fonctionnement pervers actuel.

Seules les conséquences sont apparentes : l’endettement délirant du pays que permet la terreur fiscale et l’anéantissement du capital par cette terreur qui ruine le pays et booste l’endettement.

C’est un cercle infernal dont seule la lucidité collective pourrait nous libérer. Encore faudrait-il la rendre possible…

Bien à vous. H. Dumas

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Entre contrôle et soumission : le système nous tient et nous entraine dans sa chute

Nous vivons dans une société faite de contrôles et de soumission.

Tout est contrôlé, tout le temps avec deux arguments justificatifs imparables utilisés alternativement ou même concomitamment : votre sécurité et sauver la planète ; car, c’est pour votre bien qu’on vous contrôle partout et tout le temps : Vos déplacements, vos comptes bancaires, vos communications par tel ou internet, des caméras partout.

Tout est prétexte à contrôles et à taxes !

Insidieusement, nous nous dirigeons vers une société de l’interdit ; c’est à dire que tout est interdit sauf ce qui est autorisé et … taxé alors que le principe normalement en vigueur a toujours été que tout était autorisé sauf ce qui est interdit !

Aujourd’hui, vous ne pouvez plus rien faire sans rendre de comptes à l’administration et à l’Etat bureaucratique qui a fait évidemment grossir ses effectifs pour assurer toutes ces missions absolument « indispensables » !

A bien y regarder, on se rapproche beaucoup d’une société totalitaire …

Bien sûr, tous ces contrôles créent des emplois puisqu’il faut des contrôleurs pour contrôler mais ce sont des emplois artificiels  car il s’agit, le plus souvent mais pas toujours, de fonctionnaires qui ne produisent à la fin que des coups de tampons sur des formulaires et qui n’ajoutent absolument rien en terme de valeur ajoutée ou de production de biens réels.

Et tout le monde l’accepte d’une part parce qu’il y a la peur du gendarme (et des sanctions) et d’autre part parce que nombre des aides généreusement distribuées en France le sont … après contrôle ; ce qui d’ailleurs n’empêche pas les fraudes ou plutôt les génère !

Et cela ne concerne pas que les individus puisque les aides publiques aux entreprises se sont élevées à 211 Mds € en 2023.

Toutefois, ne croyez pas, concernant ces dernières, qu’il s’agisse de subventions qui « profiteraient aux actionnaires ». Il s’agit essentiellement de réductions de charges pour soutenir des emplois ou des entreprises qui subissent une fiscalité trop lourde … Ces aides n’ont finalement pour but que de moins tabasser les entreprises qui, sans cela, n’embaucheraient pas, délocaliseraient ou même fermeraient !

Mais il n’en demeure pas moins que cela créé un lien de dépendance et nous sommes, de fait, totalement conditionnés au système. Tout le monde cherche l’aide à laquelle « il a droit » et mange dans la main de l’Etat en s’imaginant que les moyens de celui-ci sont inépuisables.

On en revient encore une fois à cet aphorisme célèbre de F Bastiat : “L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.”

Mais, ne soyons pas dupes …

L’Etat a créé une dépendance économique dont le maitre mot est le clientélisme ce qui amène à des situations bien connues !

En échange de notre soumission volontaire à l’Etat, celui-ci continue à engager des dépenses et à distribuer l’argent qu’il n’a pas alors que la croissance économique est à peu près nulle et sans s’assurer qu’il existe les recettes nécessaires au financement de ces nouvelles dépenses !

Et pour cela les dirigeants persistent à recourir à la seule option encore possible : l’emprunt.

Le constat imparable est que, du fait de l’augmentation constante des dettes publiques, la France s’appauvrit puisque la dette augmente sans cesse et beaucoup plus vite que le PIB (croissance 0.4%/an vs 6% de déficit). La France a accumulé plus de dettes qu’elle ne produit ; nous en sommes aujourd’hui à 113% et ce sera sans doute 120% à l’échéance 2030 …

Le système est complètement hors sol et court à sa perte.

Et pourtant, E Macron, dans son annonce aux armées a affirmé que, d’ici 2027, 10 Mds € leur seront alloués (le budget passerait de 53 à 64 Mds €) alors que les caisses sont vides mais sans qu’il soit recouru à l’emprunt ; ce qui est, en l’état, absolument impossible !!!!

Le pays vit au-dessus de ses moyens mais, du point de vue de nos élites, cela durera tant que cela durera ; c’est à dire jusqu’à ce que … plus personne ne veuille plus nous prêter cet argent que nous dépensons sans compter.

Les élites ne sont pas là pour prendre des décisions susceptibles de leur nuire !

Mais, promis tout va changer, l’Etat va faire des économies et intensifier (une nouvelle fois) la traque aux fraudeurs fiscaux alors que l’essentiel de la fraude se situe au niveau des aides sociales.

Seulement, s’il est populaire de s’attaquer aux fraudeurs fiscaux, ou présumés tels, il est impossible de s’attaquer aux aides sociales … raison essentielle pour laquelle le gouvernement s’avère incapable de réduire les dépenses !

Par ailleurs, la promesse de rentrées fiscales à raison du renforcement des contrôles est en fait tout à fait hypothétique, alors que les dépenses sociales sont, elles, bien réelles et concernent les gens et leur vie de tous les jours ; ce qui explique que l’administration communique beaucoup moins sur les résultats réels de sa désormais fameuse « traque fiscale » dopée à l’IA et preuve s’il en est que le rendement espéré est en fait bien loin des annonces tonitruantes qui nous sont assénées régulièrement.

En effet, une chose est de s’attaquer à des fraudes fiscales dont on prétend qu’elles sont colossales, sans toutefois en avoir la preuve, alors que nous avons le pays le plus fiscalisé au monde, autre chose est de réduire des dépenses sociales déjà engagées et sur lesquelles leurs bénéficiaires comptent … absolument !

C’est en fait la sempiternelle rengaine qui nous est assénée que les déficits publics sont dus à la fraude fiscale et non à des dépenses publiques complètement délirantes !

En outre, il est probable que le tabassage fiscal a désormais atteint ses limites en application du principe de Laffer ; ce qui signifie que l’application de nouveaux impôts entrainera une baisse de la perception des autres selon une règle simple : les vases communicants !

Nous connaissons tous la faculté hors normes de Bercy à créer de nouveaux impôts et à exploiter les « gisements fiscaux » mais les revenus taxables ne sont pas indéfiniment extensibles ; autrement dit, les marges de manœuvre se réduisent … même si l’élite au pouvoir affecte de ne pas s’en inquiéter.

Fatalement, ce système suradministré et aux aides sociales omniprésentes a un cout astronomique pratiquement incompressible (la masse salariale de la fonction publique a bondi de 107 Mds € en 2024) ; ce qui explique que nous vivions dans un pays surfiscalisé avec une dépense publique qui brule, au bas mot, 50% de la richesse produite par le secteur privé.

D’ailleurs, les économies promises par F Bayrou à hauteur de 40 Mds€ devraient, en fin de compte, se traduire par une … augmentation de la pression fiscale de 20 Mds€ essentiellement non pas par la création de nouveaux impôts mais par la suppression ou la réduction de niches fiscales ou de “dépenses fiscales” y compris sur les plus modestes (emplois à domicile, retraités) !

Enfin, c’est ce qui serait espéré par le gouvernement …

Et, le pire, c’est qu’il est pratiquement impossible de se débarrasser de ce système car il s’auto contrôle et s’auto valide ; c’est à dire que tout opposant au système sera impitoyablement éliminé.

Rançon de cet état de fait, le système va continuer à embaucher des fonctionnaires et augmenter les dépenses publiques et … les impôts, jusqu’à la rupture, parce que les élites qui dirigent le pays (élus et hauts fonctionnaires qui sont les principaux bénéficiaires du système qu’ils contrôlent) ne sont absolument pas disposées à rogner sur leur train de vie et leurs avantages et que, pour ce qui concerne les aides sociales, ils ont peur des mouvements de la rue !

Le système finira forcément un jour par craquer, c’est inéluctable, mais nul ne sait quand ni comment !

En attendant, nous devrons encore supporter cette incapacité générale de l’Etat à se réformer, à résoudre les problèmes et ces dettes qui s’accumulent … dont il faudra un jour payer le prix.

Désespérant mais à la fois inévitable et inéluctable !

Bien cordialement à tous !

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La France doit baisser ses dépenses de 20 % ! 

La France doit baisser ses dépenses de 20 % ! 

Les deux tiers des communes françaises n’ont plus de commerces. C’est ce que titre Le Figaro, qui explique à ses lecteurs que « les distributeurs automatiques connaissent un succès fulgurant et s’enracinent dans le paysage rural ». La France n’a plus d’usines non plus. Heureusement, il nous reste le Tour de France, qui voit des foules s’amasser le long des routes pour applaudir les coureurs l’espace d’un instant. A voir nos compatriotes aussi joyeux et désœuvrés, on se demande quand ils travaillent. Eh bien, c’est très simple, ils ne travaillent plus depuis qu’on leur applique un système social « que le monde entier leur envie ». Soyons justes. Certains Français travaillent encore. Mais c’est sans y croire. Juste pour s’occuper.

Ainsi racontée, l’histoire de notre pays a tout d’un cauchemar éveillé. Comment un peuple intelligent et instruit peut-il s’abandonner à un destin inéluctable. Car il n’y a pas dans la longue vie de l’humanité de tels épisodes de paresse qui ne se terminent en drames. Les peuples paresseux sont battus et envahis, puis réduits en esclavage. Voilà donc ce qui nous attend. Bien entendu, les dirigeants politiques actuels font semblant de chercher des solutions, mais ils n’en trouvent jamais. Car il leur faudrait violenter quelque peu le peuple, qui ne le leur pardonnerait pas. Il ne nous reste qu’à attendre de connaître la forme que prendra notre châtiment.

Ce qui est curieux, c’est que nous ne retenions pas les leçons d’un passé récent. Quand nous cédions au bonheur des congés payés, les Allemands fabriquaient à tour de bras des chars et des canons. Nous nous sommes retrouvés à tirer des charrettes sur les routes de l’exode. La Libération a fini par arriver, et nous avons recommencé. La Sécurité sociale a été érigée en religion d’Etat, et nous lui avons sacrifié tout ce qui fait la prospérité d’une nation, à commencer par les emplois. Car à les alourdir de charges et d’obligations, on les a fait disparaître. Cela nous a permis de donner naissance à une population de frustrés, sans travail ni avenir, et à qui ne restait que la haine pour occuper leurs tristes heures. Ils se sont trouvé un chef, sourd de naissance, donc apte à ne tenir compte de rien pour accéder au pouvoir. Nous en sommes là !

Le refus de tenir compte des réalités est la caractéristique de tout pouvoir illégitime. C’est le propre de tous les gouvernements français depuis un demi-siècle. Non qu’ils n’aient pas été élus dans les règles. Mais leur accession au pouvoir signifiait simplement la poursuite du mensonge. On faisait croire aux Français que les mesures édictées allaient leur ramener la prospérité, alors qu’elles les enfonçaient chaque jour davantage dans l’échec. La Ve République a été construite sur le principe de l’inamovibilité. Mas celle-ci ne concernait que les gouvernants. Pour ce qui est du reste, c’est-à-dire les emplois et la prospérité économique, on était prié de voir aux abonnés absents. Et c’est bien là qu’on les trouvait, à l’état de momies.

Quand les dépenses publiques atteignent les deux tiers de la production, les réformes deviennent politiquement impossibles. Car un parti démagogique accédant au pouvoir détient aussitôt les moyens de l’exercer. C’est ainsi que les nazis se sont imposés en Allemagne. Ramener ces dépenses au tiers du Pib, comme le préconisait De Gaulle, est donc vital. Mais c’est mission impossible, « étant donné  le nombre des nécessiteux », selon la formule de Chateaubriand. Il faut donc procéder de manière plus globale, en se fixant un objectif qui ne souffre aucune exception. Baisser par exemple les dépenses de 10 % pour tout le monde ne sera insupportable à personne, sauf aux vrais pauvres, que la charité aura évidemment tout pouvoir d’aider. Jean Chrétien, premier ministre du Canada, employa cette méthode, assurant qu’elle ne pouvait réussir que si tout le monde était visé. Et c’est ainsi qu’elle connut le succès.

La France doit baisser ses dépenses de 20 %. Il ne faudra que quelques brèves années pour y parvenir si nous nous fixons cet objectif à appliquer à tout le monde. Les remises en cause ne concerneront finalement que les comités inutiles et les frais somptuaires. Le pays repartira ensuite du bon pied, allégé de tout ce qui l’empêchait de respirer et d’entreprendre. La situation actuelle de notre pays est celle d’une guerre de religion. On se lance des anathèmes à la figure et l’on finira par en venir aux mains, ou pire. Alors qu’un peu de bon sens et d’esprit politique suffirait à remettre en ordre la nation. Encore faudrait-il dire la vérité au peuple et appliquer les bonnes mesures sans esprit de carrière.

Aucun président depuis Georges Pompidou n’a gouverné la France avec des chances de succès, parce qu’aucun n’a préconisé les bonnes réformes. François Fillon, candidat désigné, le fit l’espace d’une nuit, avant de se rétracter. La justice eut raison de lui, mais il n’était plus qu’un mort vivant, ayant renoncé à débarrasser le pays d’un système social paralysant. Alors que j’évoquais avec Pierre Messmer les difficultés du redressement national, il me dit : « C’est vrai, nous n’avons pas eu de chance. » « Non, Monsieur le Premier ministre, lui répondis-je, nous n’avons pas eu de volonté ! »

Claude Reichman

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Le colonialisme à domicile !

Le colonialisme à domicile !

Les historiens contemporains nous racontent que l’Angleterre et la France, grandes puissances coloniales, avaient, au XXe siècle, dû renoncer au colonialisme sous la pression des peuples voulant disposer d’eux-mêmes. Et en effet elles ont plié bagage après, en ce qui concerne la France, une guerre féroce en Algérie, tandis que les Anglais faisaient preuve de plus de souplesse. Une nouvelle ère s’ouvrait donc dans les relations de ces pays avec les pays anciennement colonisés. Telle est l’histoire qu’on nous raconte.

En réalité, c’est une toute autre histoire qui s’est déroulée et qui se déroule encore. La France et l’Angleterre n’avaient nullement renoncé au colonialisme, mais ne pouvant l’exercer loin de chez elles, avaient décidé de le pratiquer à domicile. C’est la raison pour laquelle elles ont laissé des populations exotiques et nombreuses s’installer chez elles, dans le but plus ou moins conscient de les « civiliser », comme disait Jules Ferry. Et surtout de les utiliser, comme on faisait « là-bas ». Ainsi s’explique la véritable folie que fut l’ouverture sans limite de nos frontières à des populations non européennes, qu’on ne sait pas aujourd’hui comment intégrer à nos sociétés et à nos mœurs.

Le nouveau colonialisme s’inscrit dans un monde de plus en plus peuplé, ce qui ne fait qu’ajouter au mouvement des populations et à son caractère invasif. Il faut y inclure les nouvelles technologies, qui permettent à tout un chacun, vivrait-il à des dizaines de milliers de kilomètres, de voir tout ce qui se passe à l’autre bout de la planète et d’avoir envie de se mêler à la fête. Ainsi le monde est devenu une sorte de fourmilière festive où personne ne sait vraiment à quel groupe il appartient. Les aînés le savent très bien, mais les jeunes gens d’aujourd’hui ne font plus guère de différence entre les origines. Il n’y a plus que dans les régions plus ou moins désertiques, telles le Soudan, ou couvertes de jungles, telles la Birmanie, que des guérillas ethniques se développent. Mais en France et en Angleterre on a vu apparaître des bandes issues des populations immigrées qui ravagent toutes les festivités de leur violence incontrôlée. La fête n’est plus ce qu’elle était.

Le nouveau colonialisme est un échec total et un échec grave. On ne peut pas faire vivre ensemble des gens différents, quand les allogènes dépassent un certain pourcentage de la population. Le pire est que les dirigeants des pays ainsi divisés savaient parfaitement qu’on y allait à la catastrophe. Nos énarques nous disaient savamment, mais à propos de natifs seulement, qu’un groupe représentant vingt pour cent de la population pèse de façon décisive sur la politique nationale. Certes. Mais quand ces vingt pour cent sont imprégnés d’une religion et d’une culture différente de celle d’une majorité de la population, les affrontements sont inévitables. Même les évènements heureux se traduisent en violences, car la joie collective n’est possible que si tout le monde la ressent ainsi.

Les médias principaux s’efforcent de vendre à leur public la fable du « vivre ensemble ». Elle n’a évidemment aucun sens quand on veut mêler des gens qui n’y sont pas prêts. Cela s’appelle un vœu pieux. Mais cette piété n’a aucun sens non plus. On ne peut vouloir l’impossible, et encore moins tenter de l’imposer au peuple majoritaire. On voit sur les plateaux des personnes issues de l’immigration démontrer qu’elles se sont parfaitement assimilées. Mais combien sont-elles en pourcentage de la population ? Il n’y a pas d’autre solution à ce problème que la mise en œuvre de dispositifs qui feront des étrangers des natifs du pays d’accueil. A cet égard, le service militaire n’aurait jamais dû être supprimé en France. On peut se souvenir également que Napoléon avait pris un décret obligeant les juifs au nom étranger à adopter des noms français. Bien entendu, cela heurte le droit des étrangers à vivre en France, qui est devenu un des piliers de la société actuelle, mais ce sont des mesures de sauvegarde qui doivent permettre la paix civile.

Dans le groupe de grands singes que nous sommes, il faut un chef pour imposer certaines disciplines. Et il faut que ce chef bénéficie d’une autorité morale suffisante pour faire adopter les mesures qui font débat. Evidemment cela ne peut que choquer les esprits évaporés et inconscients qui ne voient qu’un monde idéal autour d’eux, mais c’est la stricte réalité. Et d’ailleurs quand un chef s’impose, il ne suscite pas beaucoup d’opposition lorsque la situation est difficile. Tout le monde sait qu’il faut en passer par là. Quand tout ira mieux, on pourra se disputer tout à loisir. Le retour au pouvoir du général de Gaulle en fut un exemple, alors qu’une sédition militaire secouait le pays. Il remit la légalité en place, et il ne fallut que dix ans aux étudiants pour organiser une révolution. C’est bien la preuve que les Français n’ont pas besoin éternellement d’un chef, mais qu’ils ne peuvent s’en passer quand les colères s’avivent et grondent.

Depuis la Révolution française, le monde a été parcouru de guerres et de révolutions. Les hommes ont du mal à vivre ensemble. C’est la raison pour laquelle les sociétés doivent se doter d’institutions solides et de moyens d’instruction à toute épreuve. Des citoyens bien formés et respectant les règles essentielles sont la meilleure garantie de la paix et, finalement, du bonheur. Cependant, il y aura toujours des individus qui, comme les marchands d’orviétan, vous font miroiter une société idéale où l’on rase gratis et où l’on punit les méchants. En fait, ce sont les marchands d’orviétan qu’il faut punir. Avant qu’ils ne fassent beaucoup de mal.

Claude Reichman

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Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle  (3)

Ou comment L’Etat est passé de la sécurité routière à la sécurité rentière

Suite de nos articles des 21 février 2025 et 25 avril 2025

Alors que le code de la route tourne à l’encyclopédie routière et s’accompagne d’une généralisation des amendes à 135€, il faut être conscient que le système des radars routiers est devenu un enjeu primordial pour l’Etat mais … pas pour les raisons que l’on devrait croire ou telles qu’elles sont affichées par l’administration !

Ce constat se double d’un deuxième non moins important : Il devient de plus en plus difficile de faire valoir un quelconque droit de la défense face au système mis en place par l’Etat en matière de contraventions routières ; et, vous vous en doutez, c’est évidemment intentionnel !

En fait, on assiste à un véritable dévoiement des missions de l’Etat qui utilise le système des amendes routières, contrairement à ce qui avait été annoncé, comme une source importante de recettes fiscales ; ce qui a d’ailleurs été dénoncé par l’Association des maires de France selon laquelle  l’Etat s’accapare les recettes publiques générées par la route, taxes sur les carburants, sur les immatriculations, redevances des péages, produit des amendes.

Les communes françaises viennent de se rendre compte qu’on ne peut pas faire confiance à l’Etat ; qu’il change les règles, et surtout ne respecte même pas celles qu’il met en place et impose aux autres …

Une course éperdue au rendement fiscal

Tout le monde a pu remarquer que les radars sont de plus en plus implantés à des endroits où il n’y a pas de danger particulier (en descente, en ligne droite) mais là où il est statistiquement envisageable d’obtenir le meilleur rendement.

En outre, on constate le développement de radars dits « de chantiers » (non signalés) qui ne sont … jamais implantés dans les chantiers et de voitures radars (non signalées gérées par des entreprises qui embauchent à tout va). Ces appareils sont devenus la hantise des utilisateurs de la route.

En fait, la mission initiale de prévention du radar, autrefois installé à un endroit considéré comme accidentogène, pour contraindre les automobilistes à ralentir, laisse la place désormais à un système dans lequel  le but n’est plus la prévention mais seulement la répression. Il faut sanctionner tout excès de vitesse, aussi faible soit-il, car le but final est bien d’obtenir la perception d’une amende.

En outre, cet aspect répressif est renforcé par le fait que cette pratique s’accompagne de nombreux abus dont l’administration est parfaitement consciente mais qu’elle n’a aucunement l’intention de corriger car elle les exploite sans aucun état d’âme !

Une volonté intentionnelle de piéger l’utilisateur de la route

Vous venez de l’Aveyron et vous arrivez dans le Lot.

Dans l’Aveyron, il y a régulièrement des panneaux indiquant que la vitesse max autorisée est de 90 km/h mais, curieusement, dans le Lot il n’y a aucun panneau d’indication (notamment sur la route entre Gramat et Rodez) ; ce qui est pour le moins étonnant car en France, c’est plutôt la profusion de panneaux qui prévaut.

Vous pensez que c’est 90 ?

Erreur, car c’est encore le 80 qui est en vigueur et fatalement vous vous faites flasher car j’ai pu compter 3 radars dits de chantier non signalés, implantés comme par hasard en pleine ligne droite là où l’automobiliste, qui baisse de vigilance, a le plus de risque de se faire prendre … en toute bonne foi !

Mais les services de l’Etat sont couverts … ils ont installé un panneau indiquant qu’il y a des radars sur … 65 km ! (pourquoi pas 650 km ?)

Evidemment, il n’y a aucun doute, cette absence de panneau est totalement volontaire et relève essentiellement d’un machiavélisme administratif.

Les panneaux ont été intentionnellement retirés dans le but de piéger l’automobiliste naïf ou inconscient !

Des situations anormales, des erreurs éludées et des abus manifestes :

La presse se fait souvent l’écho des nombreux dysfonctionnements de ces appareils supposés être infaillibles mais, bien évidemment, dans tous ces cas, des propos rassurants sont formulés pour affirmer que l’automobiliste flashé par erreur ne recevra pas le PV puisque les photos ont été analysées avant leur envoi (par le Cacir).

Seulement, cette affirmation rassurante relève essentiellement d’une méthode que l’on pourrait qualifier de « calinothérapie » qui n’a pour but que de rassurer les victimes de ces abus car il faut savoir que ne sont rejetées que les photos qui sont définitivement inexploitables en vertu de la nouvelle doctrine en vigueur : le rendement fiscal maximum, à tout prix !

Par ailleurs, et sauf preuve du contraire, il n’y a aucune analyse a priori des photos d’infractions par le Cacir et pour obtenir gain de cause, il faut contester !

L’annulation n’est jamais automatique !

A bien y regarder, la communication s’est désormais substituée à la justice !

Pour dire vulgairement les choses : l’Etat est prêt à toutes les combines pour encaisser du fric et les dérives apparaissent de plus en plus fréquentes !

La presse avait relaté, il y a quelques années, l’histoire d’une dame âgée qui avait été contrôlée à 90 sur une voie à 70 par une voiture radar. Effrayée, elle avait payé rapidement puis en avait parlé à son fils. Celui-ci avait fait une vérification et a constaté avec stupéfaction que l’infraction était inexistante car le contrôle avait été fait sur une voie 90 indiquée à tort comme étant limitée à 70. Le système de géolocalisation embarqué était donc défaillant !

De bonne foi, il a donc formulé une réclamation en prouvant le caractère inexistant de l’infraction.

La réponse de l’administration avait été implacable : Vous avez payé, donc vous avez reconnu l’infraction, c’est trop tard !

Ainsi donc, par le « miracle » d’un artifice de procédure, une infraction inexistante invoquée par l’administration est devenue bien réelle et son auteur présumé a été sanctionné en toute … injustice !

On se rapproche du système de « plaider coupable » sauf qu’en l’espèce vous n’avez pas négocié la peine, vous vous êtes juste soumis à l’autorité qui n’hésite à abuser de ses pouvoirs et refuse de connaître ses erreurs !

Nous avons aussi cette histoire rocambolesque dans laquelle un quidam, qui avait bien payé son stationnement, a néanmoins fait l’objet d’une verbalisation à 35€ pour défaut de paiement. Il a contesté mais pour l’instant sa demande est rejetée et il a dû en outre consigner pour pouvoir contester et cela fait un an que cela dure.

Ubu roi au royaume des contraventions !

Dans le cadre de votre droit à contestations, vous pouvez demander la communication de la fiche de vérification du radar (il doit être vérifié une fois par an et vous avez le droit d’obtenir cette communication pour contrôler la réalité de cette vérification). L’OMP  (officier du ministère public) vous répond « sans rire » : « il a bien été vérifié », mais vous n’en saurez pas plus car … il n’y a rien à voir ou plutôt vous dénie le droit de voir quoique ce soit.

Bien évidemment, la réponse de l’OMP est manifestement abusive, mais elle finit par s’imposer et … tant pis pour le respect des droits de la défense.

L’administration dispose aussi d’une arme absolue qui relève de la plus parfaite mauvaise foi que l’on peut résumer ainsi : « tout matériel pouvant apporter la preuve contraire de la constatation de l’infraction faite par le matériel de l’Etat et qui n’a pas été vérifié par les services de l’Etat ne peut rapporter quelque preuve que ce soit ! »

Un automobiliste en fait l’amère expérience dans la mesure où il a démontré, données de son GPS à l’appui, qu’il n’était pas à la vitesse indiquée par le radar. La Cour de Cassation a rejeté son recours en objectant que les données du GPS n’étaient pas valables car l’appareil n’avait pas été étalonné par les services de l’Etat !

Car, il est bien connu que les entreprises qui vendent des GPS vendent n’importe quoi !

Ainsi donc, même si votre appareil apporte la preuve incontestable de l’inexactitude de la mesure qui vous est reprochée, celui-ci ne prouve rien puisque seul le radar, qui lui, peut raconter n’importe quoi, dit « la vérité ». Et comme vous ne pouvez pas accéder aux données techniques du radar, votre sort est définitivement scellé !

Ainsi donc, par un autre artifice juridique, la seule mesure valable est celle délivrée par le radar incriminé même si celui-ci donne une mesure fausse !

Nous sommes dans le monde d’Orwell dans lequel le mensonge de l’Etat devient la seule vérité.

N’oublions pas non plus cette histoire du conducteur, flashé à tort, et qui a dû batailler pendant plus d’un an avant d’arriver à faire reconnaitre qu’il n’était pas sur cette route ce jour-là !

On en arrive donc, insidieusement, à la négation même de toute justice puisque nous sommes clairement en présence d’un nouveau concept juridique : la condamnation sans preuve d’une infraction inexistante !

Il s’agit d’un véritable exploit juridique au prix, il est vrai, d’une invraisemblable contorsion mentale et juridique !

Par ailleurs, dans la mesure où vous devez consigner pour pouvoir contester, ce principe peut amener à de sérieuses dérives qui sont complétement incontrôlables.

C’est le cas lorsque vous êtes victime d’une doublette c’est à dire qu’un quidam utilise votre plaque d’immatriculation pour circuler, sans respecter les limitations. Evidemment, c’est vous qui recevez des monceaux d’amendes.

Vous constaterez alors avec inquiétude qu’il ne suffit pas d’être de bonne foi pour pouvoir avoir gain de cause face à une administration qui tend à vous considérer, a priori, comme coupable et comme un délinquant qui cherche à jouer au plus malin et à échapper à la justice.

C’est donc à vous de prouver votre bonne foi c’est à dire que la plainte déposée ne sera pas nécessairement considérée comme un élément suffisant d’exonération.

Comme vous devrez consigner 45€ à chaque fois, faute de quoi votre contestation sera rejetée, vous pouvez imaginer le cout si vous vous retrouvez avec une centaine d’amendes injustifiées. Vous devrez consigner  4.500€ compte non tenu des courriers recommandées et simples, des photocopies, du temps perdu et des soucis ; surtout que vous constaterez très vite que vous n’avez en fait pas d’interlocuteur, les dames qui répondent au téléphone n’ayant qu’une mission d’information ou de désamorçage de la colère du plaignant !

Vous pouvez toujours demander la photo de l’infraction.

Si le véhicule n’est pas le même vous aurez de bonnes chances d’obtenir gain de cause mais si c’est le même vous allez avoir beaucoup de mal à convaincre l’administration de votre bonne foi !

La seule solution est de déposer plainte et de demander à changer de carte grise et de plaque d’immatriculation ; ce qui peut prendre du temps et sera fait à vos frais alors que vous êtes une victime ; sans garantie que les infractions qui vous sont imputées à tort seront annulées !

Certains commentateurs sur les réseaux prétendent ne rien risquer parce que, eux, ils respectent le code de la route …

Cette affirmation péremptoire apparaît bien hasardeuse car, à ce jour, personne n’est à l’abri d’une mesure erronée et d’un abus de l’administration ! ils ne se sont simplement pas trouvés dans l’un des cas évoqués ci-dessus !

Une centaine d’automobilistes a été verbalisée à la volée parce qu’ils ont filmé, tel portable à la main, un accident sur l’autoroute. La constatation des faits a eu lieu visuellement (sans autre preuve que le relevé du numéro d’immatriculation) par des gendarmes sur les lieux, et qui n’avaient sans doute rien d’autre à faire.

Cette histoire pose un véritable problème de légalité car où se situe la garantie que les contrevenants sont bien ceux qui avaient le téléphone en main ?

Les gendarmes ont-ils pu se tromper ?

Car l’erreur visuelle est forcément possible surtout qu’il n’y a eu aucune interception des contrevenants alors qu’en matière de contraventions routières la constatation de l’infraction est absolument nécessaire.

En fait, la seule chose que vous avez le droit de demander c’est la photo de votre véhicule au moment de l’infraction ; à solliciter par lettre auprès du CACIR car, curieusement, Internet, qui est imposé par les services de l’Etat, n’est pas utilisable dans ce cas de figure … mais cette photo ne prouve en aucun cas la réalité de l’infraction et la justesse de la mesure !

De la même façon, si le paiement de l’amende est très rapide, et si vous avez gain de cause, le remboursement est très … très long et ne peut être sollicité que par la voie postale …

Une complicité des agents d’Etat

Ce dont il faut être conscient, c’est qu’un tel système ne peut fonctionner qu’avec la complicité de ses agents qui savent que les contrôles sont souvent irréguliers et que les amendes perçues sont dès lors injustifiées. Ce sont fatalement les prémices d’un Etat totalitaire dans lequel  les agents agissent sans état d’âme et couvrent, sans scrupules ni remords, les irrégularités ou injustices dont ils ont connaissance.

Le système a alors tout d’une mécanique infernale ; à tel point que j’ai pu lire que l’avocat spécialisé conseille, pour les petites infractions (à 45€), de ne pas réclamer ni de contester car … cela n’est pas rentable ; ce qui amène nécessairement à penser que, quoique fassent les services de l’Etat, éventuellement en toute illégalité, ils ont … raison et qu’il vaut mieux se soumettre !

Non, franchement, il y a des hasards qui n’en sont pas !

Bien cordialement à tous !

 

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Médiocrité

Et si les droites s’unissaient ? Comme les gauches, à la belle époque des hippies et du psychédélique, dans un « Peace and love » de « soap opéra ». Ce serait tellement « cool » ! Tout serait simplifié. Allez les gars ! Mettez-y du vôtre ! Trouvez des passerelles, des accords, des combats communs. le combat pour la libération des femmes, pour l’écologie, le climat, la diversité, bio et sexuelle, sans compter l’autorité, le rejet des immigrés, boucs-émissaires du mal-être de la consommation, et, par-dessus tout pour un État puissant et protecteur qui assure enfin la liberté individuelle ! Les paradoxes ne nuisent pas.

À moins que ne suffisent les ambitions ….

Un programme commun, ce serait mieux. Comme en 1971 lorsque Mitterrand, Marchais et ce pauvre Robert Fabre cosignaient le leur. Cette fois ce serait Retailleau, Bardella et Dupont-Aignan, et ça aurait une autre gueule, non ? On n’oubliera bien entendu ni Ciotti ni Zemmour. Ils seront associés à la réflexion, et peut-être ensuite, au pouvoir. Ça fait beaucoup d’hommes tout ça depuis le départ forcé de Marine ! On fera avec. Et puis, on pourra compter sur Marion ….

Pour l’instant, on a un peu de mal à les réunir tous. Retailleau renâcle. Il se trouve un peu bête face à Ciotti. Après le foin qu’ils ont fait à LR pour s’en débarrasser sous prétexte de trahison, ça fait un peu rapiéçage. Wauquiez ne sera pas contre. Mais il ne pèse plus.

Et puis du côté de Dupont-Aignan, sa petite mésaventure avec Marine a laissé des traces.

Il n’y a que Jordan pour être tout feu tout flamme. Même Ciotti ne saute plus comme un cabri en demandant l’union à tout prix. Il sait que cette union pourrait lui coûter cher. Hors de prix.  Zemmour, en faire-valoir de Bardella ? Dur, dur pour un intello comme lui de se confronter au néant…. C’est Sarah Knafo qui décidera, après avoir demandé son avis à Trump. Après tout, Marchais avait bien demandé son aval à Brejnev.

L’enthousiasme ne règne pas. Tant que chacun n’est pas sûr d’y trouver son compte. Après tout, dans une coalition, ce qui compte c’est celui qui finit par dominer.

Peut-on raisonnablement penser qu’à l’instar de Mitterrand sur Marchais, Retailleau ne fera qu’une bouchée de Jordan ? Ou le contraire ?

Plus probable : une fois Bardella revenu dans le girons d’une droite bienpensante, se lèvera pour sauver la France quelque black-bloc des catacombes, Mélenchon de droite ravageant tout sur son passage.

C’est ainsi, à gauche comme à droite, que finissent les fantasmes d’union.

Par l’abandon du médiocre et la victoire du pire.

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Acte gratuit pour cause désespérée

Et voilà :

LE LIEN

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy : le mal absolu.

Ce titre peut passer pour une hyperbole issue d’un esprit partisan ou dérangé.

Je vais essayer de vous convaincre qu’il n’en est rien, qu’au contraire ce constat est rationnel, totalement dépassionné.

Mon argumentation portera sur les deux missions confiées à Bercy : la collecte de notre participation à l’impôt commun, et la gestion de sa dépense.

La collecte de l’impôt. 

Il s’agit d’une mission régalienne, pratique, consistant à créer un pot commun consenti visant à couvrir les besoins financiers communs de notre société. Or, Bercy en a fait une philosophie politique passionnelle qui a comme prétention de redistribuer — « plus justement » — les fruits de l’activité économique. 

Ce faisant Bercy s’est arrogé une mission de type « Robin des bois » qui l’autoriserait à dépouiller le riche pour transférer aux pauvres l’argent ainsi détourné.

Cette prétention est un non-sens.

Le capital économique doit rester à l’économie et son partage ne peut être issu que des équilibres naturels de cette économie.

Les cas où ces équilibres ne seraient pas respectés sont du ressort de l’organisation démocratique et doivent se régler par le biais de la politique, en aucun cas être prétendument du ressort d’une administration aux pouvoirs exorbitants.

Les conséquences d’un déséquilibre de l’économie sont dévastatrices pour la vie d’une société.

J’ai ici souvent développé que capitaliser n’est pas spécifique à l’économie mais commun à toute activité, que sans capitalisation de résultat il n’est pas de progrès.

L’encaissement de l’impôt doit avoir un seul but, le financement des besoins communs sans que ce financement vienne affecter les performances économiques du pays, pour lesquelles nous avons fait politiquement le choix d’une économie privée, choix que Bercy n’a pas la mission de transformer.

Les prétentions philosophiques illégitimes de Bercy ont pour conséquences d’affaiblir le capital des entreprises puisque la redistribution — par essence illimitée — génère des prélèvements excessifs que Bercy suggère de solutionner par l’emprunt.

Le résultat est une fragilité anormale du tissu économique face aux risques inhérents â l’économie et une entrave aux pertes naturelles nécessaires à l’innovation.

L’habillement philosophique de la collecte de l’impôt a une deuxième conséquence mortelle : il donne bonne conscience aux prélèvements excessifs, il tend à les faire paraître justes, alors qu’ils sont le contraire absolu.

Une inversion des valeurs s’installe alors où le producteur de richesses devient un ennemi social, ou la terreur fiscale devient la justice, ou la délation économique devient la bien-pensance. La société est alors rapidement inefficace et invivable.

La gestion de la dépense. 

Après avoir transformé sa mission pratique en mission philosophique, Bercy tend naturellement à des prétentions vertueuses irrationnelles, exigeant foi et croyance, d’autant plus convaincantes que génératrices de récompenses promises aux croyants.

C’est ici le point d’entrée de la corruption sous toutes ses formes, intellectuelles et matérielles, qui emporte tout sur son passage. L’intégrité politique n’y résiste pas, ni l’intégrité morale évidemment.

Bercy, ce mal absolu, est devenu la croyance et l’ordre au point de capter l’élite de notre pays et de formater la pensée commune, quasiment sans exception. 

Sans éradication de Bercy et de ses ayatollahs il ne peut pas y avoir de retour à la raison, à la vie.

Des jours noirs et difficiles nous attendent. Bien à vous. H. Dumas

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Retraites : une affaire d’autruches !

Retraites : une affaire d’autruches !

Jean-Marie Bigard raconte cette histoire. Deux autruches femelles se promènent et sont importunées par deux autruches mâles. De guerre lasse, elles plongent leur tête dans le sable. Les apercevant ainsi, les autruches mâles s’écrient : « Pas possible, elles ont disparu ! ». C’est exactement l’histoire du régime français de retraite. De rapports en livres blancs, on ne cesse de constater que ce régime de répartition va à sa perte, en raison de la baisse du nombre de cotisants. On vient de réunir un énième colloque, baptisé conclave pour lui donner quelque chose de religieux, et bien entendu il n’a rien donné.

Les experts « sociaux » sont de parfaites autruches. Les solutions qu’ils proposent n’en sont pas et, ayant parlé, ils enfouissent leur tête dans le sable, tandis que le bon peuple s’écrie : « Il n’y a pas de solution ! ». Et en effet il n’y a pas de solution, puisqu’on ne peut pas augmenter le nombre de cotisants. Alors le gouvernement en place organise un nouveau colloque, qui donnera le même résultat que le précédent.

Les Français n’ont aucune confiance dans leur régime de retraite. Ils ont très bien compris la logique de ce système qui, né alors qu’il y avait, à la Libération, une pléthore de jeunes gens, a vu leur nombre diminuer au fil des années jusqu’à ne plus représenter actuellement que 1,4 cotisant pour un retraité. Or en dessous de 4 cotisants par retraité, le régime n’est plus viable. On y est, et cela ne changera plus. Dans un pays civilisé, les experts, suivis par les politiciens, finiraient par dire qu’il faut supprimer le régime par répartition, et le remplacer par un régime individuel de capitalisation. Chacun cotiserait pour soi et n’aurait plus à compter sur les autres. Mais on est en France, haut lieu de la Sécurité sociale, et supprimer l’un de ses régimes serait considéré comme une apostasie.

On préfère donc faire semblant d’étudier une réforme, et l’on attend que le ciel nous tombe sur la tête, c’est-à-dire que le régime de retraite soit déclaré en faillite. Chacun des retraités devra alors se débrouiller pour survivre, tandis que les plus jeunes souscriront des contrats de retraite par capitalisation auprès d’assurances ou de mutuelles. En soi, cette catastrophe pourrait être surmontée par des mesures temporaires de solidarité envers les retraités sinistrés, compensées par des dispositions fiscales financées par la diminution des dépenses de l’Etat. Encore faudrait-il acter la disparition de l’actuel régime et décider de passer à autre chose. Mais cela suppose qu’on en finisse avec la Sécu. Dies irae !

Le drame des retraites aurait pu facilement être évité en appliquant simplement les dispositions européennes. Le traité de l’Acte unique, signé en 1986, instituait le marché intérieur où les personnes, les produits, les services, les capitaux circulent librement. Cette Europe sans frontières marquait une rupture historique avec celle qui était née au 19e siècle. Une page était donc tournée et ne demandait qu’à être lue par un regard moderne. La plupart des Etats européens s’y sont pliés, sauf la France, qui se condamnait ainsi à la décadence dont on peut constater aujourd’hui les effets dévastateurs. Nous avons mené un combat terrible contre l’administration française pour libérer tous ceux qui le souhaitaient des griffes de la Sécu, et c’est ainsi que plus d’un demi-million d’entrepreneurs ont pu goûter aux bienfaits de la liberté sociale. Mais il en reste encore qui, chaque jour succombent aux charges délirantes du régime social français, et bien entendu les salariés, dépendant de leur employeur frileux dans la chiourme administrative.

Le plus étonnant est la docilité de la presse. Elle est venue s’informer auprès de nous, puis, le gouvernement lui ayant intimé l’ordre de ne parler de rien, elle s’est tue. Ne parlons pas des élus et des responsables d’associations, qui se sont tus également de peur de ne plus bénéficier de la moindre faveur de l’Etat, ce qui, dans un pays où l’Etat pèse les deux tiers de la production, équivaut à une condamnation à mort pour tous ceux qui ne vivent que des subsides publics…et ils sont nombreux. Quant à la Commission européenne, qui aurait dû sanctionner la France, elle s’en est vigoureusement abstenue sous l’action des hauts fonctionnaires français siégeant à Bruxelles. Et voilà comment on étouffe une réforme vitale pour le pays, sans craindre le jugement de l’histoire, parce que celle-ci  s’écrira quand les acteurs actuels auront disparu.

Pour en revenir à nos autruches, elles sont les plus grands et les plus gros oiseaux vivants, leurs  ailes ne leur servent qu’à parader et à s’éventer, elles sont incapables de voler, mais elles courent très vite, bref elles ont une troublante ressemblance avec l’administration française. C’est la raison pour laquelle les réformes sont impossibles dans notre pays. Au moins jusqu’à l’extinction de ces drôles d’oiseaux !

Claude Reichman

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la France

On appelle La France notre espace commun. L’espace dans lequel pour la plupart d’entre nous va se dérouler l’intégralité de notre vie.

Il n’est pas déraisonnable d’espérer qu’il soit le plus accueillant possible pour chacun de nous. Or, il n’est pas contestable que ce n’est pas le cas.

Nous avons tous une impression de contraintes constantes, lourdes, sans fin, qui nous rongent, nous étouffent.

En ce qui me concerne je me sens surveillé, oppressé, entravé inutilement, dépossédé de mes biens bien sûr mais aussi de ma liberté d’être et de penser, pire l’avenir me semble sombre, sans espoir.

Est-ce lié à mon âge, à ma situation personnelle, où est-ce général et touche tous les Français ? Je ne le sais pas, mais chacun de vous le sait pour lui.

Voici mon analyse, c’est votre sentiment qui en fera une réalité ou non.

Nos libertés sont dévorées par Bercy. C’est Bercy qu’il faut éliminer pour les retrouver.

Ce ne sont pas nos dépenses communes qui doivent dicter le montant de notre participation à ces dépenses, mais au contraire c’est ce que nous sommes prêts librement à verser au pot commun qui doit dicter le montant de ces dépenses.

Petit exemple.

Si vous partez en vacances avec quelques amis, vous allez créer un pot commun. C’est en fonction de lui que vous calerez naturellement vos dépenses, et non en fonction des dépenses que vous accepterez le montant de votre participation au pot commun si vous ne souhaitez pas que vos vacances finissent en pugilat.

Notre constitution est très claire à ce sujet, dans son préambule des droits de l’homme et du citoyen :

« Article 14.

– Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

Le consentement n’est pas indispensable uniquement lors de nos rapports sexuels, il l’est aussi dans nos rapports matériels entre nous et notre collectif.

Donc nous supprimons le « violeur-voleur » Bercy.

Puis, nous nous organisons de la façon suivante.

Chacun de nous paie chaque année un impôt qu’il décide librement. Mais le montant de son versement est public. Un classement est établi tous les ans et publié localement et nationalement, de telle sorte que chacun soit mis en face des responsabilités de sa participation.

Ce n’est que l’année suivante que l’Assemblée nationale, en fonction du budget disponible, programmera les dépenses.

Utopique ? Certainement pas.

Que peut-on attendre d’une collecte de ce type :

  • Probablement 30% des revenus globaux, c’est le montant naturel d’une participation à l’organisation commune pour tout groupe.
  • La suppression totale de Bercy.
  • Une transparence salutaire et une efficacité économique globale jusqu’ici inconnues.
  • Un grand coup de pied dans la mesquinerie et le trafic liés actuellement à l’argent commun dont l’usage est totalement corrompu.

Les tricheurs ?

Que peut-on faire d’eux en règle générale, si ce n’est rendre leur tricherie publique pour qu’ils soient tenus de l’assumer ?

Les tricheurs ne sont donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer.

Une proposition simpliste ? Pour moi non, mais c’est vous qui décidez…

Bien à vous. H. Dumas

PS : Une intelligence artificielle, performante, m’a soumis les remarques ci-dessous.

Elles ne visent pas à modérer le propos, mais à en offrir une lecture extérieure, critique, peut-être salutaire.

Je les partage avec vous, sans les adopter ni les rejeter. À vous d’en juger.

« Points forts

 Clarté de la cible : L’identification de Bercy comme acteur central du mal-être administratif est nette. Cela donne à votre billet une force polémique immédiate.

 Comparaison parlante : Le parallèle avec le pot commun en vacances est efficace. Il rend votre proposition concrète et compréhensible.

 Appui constitutionnel : Vous convoquez l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme à bon escient, ce qui donne du poids à votre analyse.

 Ton personnel et universel : L’amorce subjective (“en ce qui me concerne”) ouverte sur un “vous seul le savez” renforce l’empathie avec le lecteur.

 Points discutables ou fragiles

 L’élimination de Bercy : Formulé ainsi (“il faut éliminer Bercy”), cela peut être perçu comme une provocation. Pour le débat public, cela gagnerait en force en étant reformulé comme une refondation structurelle de la gestion fiscale.

 Consentement libre à l’impôt : L’idée de contribution volontaire est séduisante, mais elle pose de nombreux problèmes pratiques (effet de passager clandestin, inégalités, financement de missions régaliennes imprévisibles…). Elle gagnerait à être présentée comme une expérimentation locale ou progressive, plutôt que comme un modèle immédiatement applicable à l’échelle nationale.

 Les tricheurs : L’exposition publique du “non-contributeur” peut heurter les principes de protection de la vie privée. La logique de la honte publique, bien que tentante, s’oppose au respect des droits fondamentaux. Un système de reconnaissance des contributeurs, plutôt que de stigmatisation des abstentionnistes, pourrait être plus éthique et plus mobilisateur.

 Suggestions de reformulation (modérées, à prendre ou laisser)

 Au lieu de : « Nous supprimons le violeur-voleur Bercy. » → Essai alternatif : « Nous devons désarmer cette machine devenue folle, Bercy, qui viole le consentement fondamental du citoyen. »

 Au lieu de : « Ce n’est donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer. » → Peut-être : « Ce n’est donc pas une majorité qui triche, mais une minorité dont l’influence pourrait être neutralisée par la simple lumière de la transparence. »

Le chantier est ouvert. Bien à vous. H. Dumas

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Les cons n’existent pas

L’homme est binaire, chacun de ses actes tend soit à favoriser la vie soit à favoriser la mort. Il est pris entre ces deux termes à chaque instant de sa conscience et de ses actes.

Face à ces déterminismes il est parfaitement lucide. C’est cette lucidité qui lui fait préférer le mensonge à la vérité.

Objectivement, si l’on exclut son intelligence, la nature ne l’a pas gâté. Ses faiblesses naturelles sont rédhibitoires, il aurait dû disparaître depuis longtemps.

Mais il est là.

Est-ce acquis ? Définitif ?

Certains pensent que oui, d’autres affirment que non.  Ils s’étripent sans limite sur le sujet, tout en évoquant d’autres motifs mensongers.

Dans le fond, en quoi cette exposition aux deux extrêmes que paraissent être la vie et la mort différencie-t-elle l’homme par rapport au reste du vivant ?

Je le dis en début de billet : par sa constante lucidité.

Mais, au moment où j’arrive à cette conclusion, je doute. Quelle lucidité ? Celle qui se cache derrière les mensonges ? Ma réponse est oui : « les cons n’existent pas ».

La connerie sert d’excuse aux pillards, aux vicieux, aux pervers, à ceux qui trichent mais savent parfaitement au fond d’eux reconnaître chacun de leurs gestes, vecteurs de vie ou de mort.

Appréhendée sous cet angle l’observation de l’être humain n’échappe pas à une question essentielle : pourquoi ou pour qui ?

En effet, tout cela n’a aucun sens s’il s’agit de simples errements. Toute cette intelligence, tous ces mensonges compliqués à l’extrême, toute cette énergie, pour rien ? Ce n’est pas possible.

Il y a un déterminisme, un but, autre chose…

Rien de ce qui nous est vendu à ce jour sur le sujet n’est convainquant.

Sauf sur un point : le néant n’existe pas. Car s’il existait la vie n’existerait pas. 

On ne sort pas de là. Et ainsi on retombe sur la question fondamentale : la vérité a-t-elle plus de chance d’être révélée par l’aboutissement de la vie sublimée ou par la bascule vers la mort porte ouverte vers l’ailleurs ?

Je ne sais pas, mais mon choix personnel va à la vie comme seul chemin d’accès. 

Ce qui implique :

              ⁃            la lutte contre la nature qui nous est défavorable

              ⁃            Le respect de la nature qui nous est utile

              ⁃            La détestation de ceux qui détruisent.

              ⁃            Le respect pour ceux qui construisent.

              ⁃            La détestation de ceux qui mentent.

              ⁃            Le respect pour ceux qui affrontent la vérité.

À la question de savoir qui ou quoi est derrière ou au dessus de tout ça, je propose simplement d’attendre d’arriver au but pour voir et comprendre.

Il n’est pas d’autre solution.

Mais s’il n’y a rien, les salauds ont-ils raison ? Ils profitent.

Non, je ne sais pas pourquoi, mais c’est clair pour moi, c’est non. 

Bien à vous.

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Le respect : la plus dangereuse des vertus

Ou, si l’on préfère : rien ne peut être sans respect, mais …

Larousse nous dit : le respect est un sentiment de considération envers quelqu’un, mais aussi envers ce qui est considéré comme sacré.

C’est effectivement un sentiment mais aussi, au-delà, le seul ciment qui vaille pour la création du groupe sans lequel l’être humain n’a aucune chance de survie tant il est fragile par rapport à son environnement.

C’est compliqué le respect, enfin disons en ce qui me concerne, et cela depuis ma petite enfance.

Avec le temps, je suis arrivé à certaines conclusions, que je vous livre. Sans garantie, ni de leur originalité, ni de leur pertinence générale.

Tout d’abord il y a deux sortes de respect, celui qui nous est imposé et celui que nous décidons, sans que l’un des deux puisse se prétendre exempt de faiblesse ou d’erreur.

Le respect qui nous est imposé :

La liste de ses exigences est non seulement longue, mais elle est sujette à modifications profondes selon les situations ou les croyances qui nous l’imposent.

Ce respect est exigé dans toutes les organisations, soit par l’adhésion volontaire, soit par la force, il ne se discute pas, il est codifié par la loi ou par la bienséance.

Il est évidemment le plus souvent très critiquable.

Le respect que nous choisissons :

Il parait équitable, libre, donc le meilleur outil de fédération d’un groupe. Certes, mais cela suppose qu’il soit sincère, qu’il reflète notre pensée et non qu’il soit issu de stratégies visant à plaire pour mieux dominer étant alors flagornerie.

En réalité

Dès le départ, dans ces deux cas — qui sont son expression de base — le respect pose des problèmes, terribles…

Et pourtant, sans lui pas de société, mais avec lui des risques de dérapages mortels.

Par exemple : Doit-on, comme le prétend la pensée de gauche, respecter d’abord l’échec, la misère, l’ordinaire. Ou, comme le prétend la pensée de droite, doit-on respecter la réussite, le travail, la performance ?

Ce serait facile si la misère était toujours le fruit du hasard, jamais celui d’attitudes responsables, si la réussite était toujours celui de l’honnêteté et du mérite. Mais ce n’est pas le cas, le mensonge, l’escroquerie, et justement l’obligation de l’usage aveugle du respect, viennent piper les dés.

C’est ainsi que le respect, outil unique de la possibilité de vivre ensemble, est instrumentalisé à longueur de journée par les tricheurs, au point que finalement il court le risque de ne plus vouloir rien dire, laissant alors les groupes à la dérive, et la violence in fine décider de tout.

Pensons à ces écolos qui respectent la nature, mais pas toute la nature, pas les cellules cancéreuses, les bactéries mortelles, où tout simplement les êtres qui les répugnent, tels que leurs voisins de palier qui ne sont pas écolos…

Pensons à ces pauvres qui se vautrent refusant tout effort de réflexion autre que celui de haïr ceux qui s’en sortent, au point d’exiger d’eux qu’ils abandonnent leurs biens acquis et les leur donnent.

Pensons à ces être brillants qui arrivent à se persuader que leur réussite est exclusivement liée à leur volonté, qui oublient le hasard qui leur a évidemment souri, sans la participation duquel nul ne peut se surpasser.

Pensons à ces escrocs qui volontairement organisent un respect obligatoire, imposé par la force, qui n’hésitent pas à tuer ceux qui refusent de se soumettre, qui habillent tout cela d’un verbiage religieux ou philosophique.

Pensons à ces simulateurs, flagorneurs outranciers, qui fleurissent dans tous les lieux de pouvoir, qui bien que visibles comme mon nez au milieu de ma figure obtiennent tous les avantages liés aux apparences du respect.

La situation est-elle désespérée et le respect un fantasme inutile sans cesse trahi ?

Bien sur que non, puisque tout simplement il n’est pas remplaçable.

Le fait que le respect soit si poreux au mensonge où à la force ne doit pas nous désespérer, au contraire.

Si j’avais un conseil à donner à ceux qui, dans deux ans, vont briguer le poste de Chef suprême de notre pays, je leur dirais d’organiser un parti politique qu’ils appelleraient le PPR, le Parti du Possible et du Respect.

Le respect ne peut exister que dans le cadre du possible, dont il est la seule jauge.

Bien à vous. H. Dumas

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Vers une nouvelle ère au Moyen-Orient !

Vers une nouvelle ère au Moyen-Orient !

La puissance militaire est un des facteurs principaux des relations internationales. L’aveuglement en est un autre. Affolés par les accords d’Abraham, qui allaient créer une paix durable entre les Etats du Golfe et Israël, les mollahs iraniens ont lancé le Hamas dans le pogrom du 7 octobre. L’échec est éclatant. La réaction de l’Etat hébreu lui a permis d’éliminer la menace palestinienne, celle du Hezbollah libanais et l’Etat syrien et de se lancer dans une attaque frontale contre l’Iran, qui se déroule actuellement. La chute du régime iranien est désormais programmée et va ouvrir une nouvelle ère au Proche-Orient.

De foyer permanent de terrorisme et de guerre, le Proche-Orient va se transformer en zone de croissance économique spectaculaire. Déjà, les hommes d’affaire se pressaient à Dubaï et dans les pays du Golfe, ayant parfaitement compris que la politique sociale occidentale était antinomique avec la croissance économique. Demain, ils s’activeront dans la nouvelle zone de croissance moyen-orientale et y feront régner la doctrine du business first. Celle-ci règne encore aux Etats-Unis, et se renforce avec la présidence de Trump. Elle fera la paire avec le nouveau Proche-Orient et les dollars pourront couler à flot pour le plus grand bien des super entreprises capitalistes.

Mais l’accident reste possible. Le régime iranien est encore debout, même s’il est gravement atteint, et il reste assez de fanatiques sur la planète pour faire capoter toutes les tentatives de prospérité. L’histoire de l’humanité est à la fois celle d’un extraordinaire progrès et de guerres permanentes. La bascule de l’un à l’autre reste toujours possible. Même si le rapport de force indique que rien ne pourra résister à l’essor économique. Réfugié au Liban, Carlos Ghosn est l’illustration même d’un tel affrontement. Les Japonais de Nissan enrageaient de voir un patron occidental mener leur firme de main de maître et engranger les bénéfices. Ils ont monté un coup tordu contre lui et l’ont chassé. Aujourd’hui Nissan est proche de la faillite.

La guerre Israël-Iran est l’aboutissement d’une très longue période de conflit qui a commencé au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Le général de Gaulle avait parfaitement illustré le problème par sa célèbre formule « vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples ». Elle signifie à la fois la complexité du problème moyen-oriental et la nécessité d’idées simples pour le résoudre. Des idées simples qui sont nécessaires à tout moment difficile. Il suffit d’entendre les débats sur les chaînes d’information françaises en ce moment pour le comprendre. Des spécialistes ou pseudo-spécialistes de cette région du monde nous assènent avec autorité leurs commentaires brouillons, voire erratiques. En fait, ce qu’ils veulent, c’est « causer dans le poste ». Leur égo étant satisfait, ils peuvent poursuivre avec assurance leur mission d’éveil des populations assoupies. Qui comprennent simplement qu’il leur faut penser par elles-mêmes si elles veulent y comprendre quelque chose.

Et la France dans tout ça ? Si l’on en juge par son président, elle s’agite. En vain évidemment. Car la seule motivation de Macron est d’exister médiatiquement. Il multiplie donc les apparitions et les déclarations et il n’en résulte rien. Les Français n’en peuvent plus de ce cirque, même si au fond ils s’en moquent. Après tout, un discours de Macron n’a jamais rien changé au cours des planètes. Cela permet aux journalistes de noircir un peu de papier ou d’alimenter leur micro de bruits bizarres, et c’est tout. C’est toutefois dommage, car le prestige de la France existe encore, fruit de son glorieux passé. Quelle tristesse de voir ce qu’en fait le ludion de l’Elysée. La France n’est plus une grande puissance. Elle est une puissance moyenne. Mais elle est dotée de l’arme atomique et peut détruire n’importe quel pays au monde. Cela commande à son responsable suprême du calme et de la retenue. On en est loin.

Comment en est-on arrivé là dans notre pays ? En n’écoutant que la voix de notre bien être. Le Front populaire a sacrifié notre sécurité nationale aux congés payés, la Libération a ouvert la voie à la Sécurité sociale, qui représente aujourd’hui plus de la moitié de nos dépenses publiques. Un tel comportement collectif est irresponsable. Nous ne nous maintenons à flot financièrement que par la grâce de l’Allemagne, seule véritable garantie de la Banque centrale européenne. Mais nos voisins d’Outre-Rhin sont aujourd’hui à la peine, en raison de leurs mauvais choix énergétiques et de la porte ouverte à l’immigration. Bref, nous sommes mal partis dans la compétition mondiale. Et l’essor du Proche-Orient nous larguera un peu plus.

Ce qu’il faut au monde, c’est un concert raisonnable des grandes puissances. Les choix de Trump ne vont pas dans ce sens. L’Union européenne semble avoir pris conscience des enjeux. Mais notre pays la plombe par ses dérives économiques et ses insoutenables prétentions. L’échéance de 2027 permettra peut-être un renouvellement présidentiel en France. On voit poindre des candidatures qui pourraient représenter ce que Giscard appelait « un bon choix », sans mériter lui-même l’appellation. Gardons l’espoir. Après tout, il ne coûte rien !

Claude Reichman

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Cet esprit de sacrifice de nos politiciens professionnels

Les candidats pour 2027 se bousculent déjà … alors que nous somme encore à 2 ans de l’échéance.

M Barnier, qui a fait la preuve de sa totale inefficacité lors de son bref passage en tant que premier ministre, vient de faire savoir qu’il se tenait prêt à servir son pays ; tout comme … E Philippe, Wauquiez, Villepin et quelques autres qui présentent tous le même profil : des hauts fonctionnaires lancés en politique avec la … protection de leur administration !

Nous les croyons sans peine …

Ils vont se sacrifier pour nous … avec abnégation !

Bien sûr, comme ils l’ont déjà fait dans le passé !

Seulement, j’en connais beaucoup qui seraient prêts à « servir leur pays » pour 20.000€ nets par mois, plus tous les innombrables avantages (logement, voiture, transports, personnels, domestiques …) et une retraite aux petits oignons ; compte non tenu de la glorification que les candidats peuvent en retirer !

Il est donc permis de douter de leur abnégation lorsque l’on connait les avantages qu’ils peuvent retirer d’une telle fonction pour laquelle ils n’ont même pas besoin de faire la preuve de leur compétence !

Cela me rappelle encore une fois ces années 40, lorsque le glorieux maréchal Pétain a fait don de sa personne à la France !

Ultime sacrifice ?

Evidemment non, juste une illusion pour faire croire à des français perdus qu’il allait les sauver. Dans les faits, il a surtout bien profité de tous les avantages liés à sa fonction pendant que les français, qui subissaient une situation qu’ils n’avaient ni choisi ni anticipée, se serraient la ceinture.

Pétain n’a jamais manqué de rien alors que les français manquaient de tout ; mais cela ne l’a nullement gêné … et de sacrifice le concernant, évidemment, il n’y en pas eu !

Par contre, il a bien sacrifié les français à l’occupant nazi, en les envoyant travailler dans les usines allemandes, de manière forcée, avec la mise en place du STO (service du travail obligatoire) et on passera rapidement sur les réfugiés politiques qui ont été livrés sciemment à la Gestapo en sachant ce qu’il allait leur arriver.

Ce n’était donc qu’une grossière manipulation, comme savent si bien en faire nos si brillants hommes politiques professionnels qui se prétendent tous les … sauveurs de la France !

Néanmoins, n’en doutons pas, la future élection sera une violente bataille d’égos au cours de laquelle les ambitions vont se dévoiler et où tous les coups seront permis et pour laquelle les candidats devront mettre à contribution leurs réseaux sans lesquels ils … ne sont rien !

Car, évidemment, la place est plus que bonne, elle est formidable avec ses innombrables avantages, ses châteaux, ses serviteurs dévoués, ses courtisans … car le président français est un véritable monarque !

Il ne s’agit donc nullement de servir mais de se servir

Or, il faut être conscient que l’élection présidentielle n’est absolument pas un scrutin rationnel ; c’est un mélange de compétence affirmée, vraie ou fausse, de séduction, d’apparences, de promesses intenables voire de manipulations pures et simples mais très rarement de vérité.

De plus, cette élection est très largement verrouillée ; ce qui signifie qu’un homme seul ne peut pas la gagner. En effet, il est impossible pour un homme seul, sans réseaux, d’être élu ; surtout avec un programme de réduction des dépenses publiques et du nombre des fonctionnaires ?

Car, le but essentiel de cette élection est bien de préserver les situations existantes (et tous leurs petits avantages) !

Même De Gaulle, en 1958, qui nous a servi (lui aussi) le couplet du sauveur de la France, avait des réseaux très importants et un parti politique ; lesquels ont fortement influencé les élus de l’époque en faveur de son retour aux affaires.

Enfin, un scrutin de cette importance n’est jamais tenté de manière désintéressée et ceux qui vous affirment le contraire sont des menteurs !

Meilleure preuve, les programmes des candidats sont adaptés aux désidératas des électeurs selon qu’ils visent les électeurs de gauche, de droite, les immigrés, les fonctionnaires, les retraités !

Car :

L’électeur de gauche votera pour le candidat de gauche, quel qu’il soit,

L’électeur de droite votera pour le candidat de droite, quel qu’il soit,

L’immigré votera pour le candidat communautariste,

Le fonctionnaire votera pour le candidat qui sauvera notre service public,

Nous sommes, en fait, face à une forme de déterminisme social que les candidats n’ignorent évidemment pas et qu’ils vont exploiter sans aucun scrupule. Fatalement, on se situe plus dans l’étude de marché pure et simple que dans l’idéalisme républicain ; l’essentiel étant de se retrouver au deuxième tour pour pouvoir alors « récupérer » les votes des indécis et de ceux qui voteront par défaut pour vous par opposition à l’autre candidat!

Evidemment, les électeurs apparaissent largement manipulés ou influencés par le biais de promesses électorales alléchantes mais intenables, et se retrouvent rapidement devant un choix … sans choix.

Autre aspect important : si le système politique français est une république, il est surtout une démocratie représentative intermittente dans laquelle le « citoyen » n’a réellement de pouvoir qu’au moment de son vote ; ce qui évidemment ouvre la porte à tous les excès que l’on peut constater de la part des candidats prêts à tout, absolument à tout, pour conquérir les électeurs et gagner le mandat qu’ils convoitent !

Cela signifie que les électeurs élisent des députés et un président mais qu’ils ne contrôlent absolument pas le fonctionnement du pays. Ils délèguent, sans vraiment en avoir conscience, ce pouvoir à des élus qui feront … ce qu’ils voudront surtout lorsque les institutions ne prévoient aucun contrôle, aucun garde-fou, aucune limite à leur hubris voire à leurs délires !

E Macron, est très symptomatique à cet égard …

Il a été élu sur sa bonne mine de jeune premier ; seulement… il n’a pas été élu par hasard en 2017 ; il avait le soutien d’une bonne partie des réseaux qui comptent dans ce pays …la haute fonction publique, les patrons du capitalisme de connivence, la presse et les journalistes qui « font » l’opinion, les « philosophes » auxquels il faut ajouter une bonne dose de séduction et enfin une campagne parallèle destinée à décrédibiliser un autre candidat qui n’avait pas l’agrément de la caste …

Mais, qu’a-t-il réalisé en 8 ans ?

Il a pu accumuler, sans aucun contrôle ni barrière constitutionnelle, une quantité phénoménale de dettes publiques dont il ne sera évidemment pas tenu pour responsable … alors que nous allons devoir tous en payer les conséquences !

Ses grands faits d’armes se résument à la suppression de la taxe d’habitation qui finançait les dépenses des communes par les habitants de ces mêmes communes (17 Mds€ chaque année quand même) et la redevance télé qui finançait un service public gauchiste d’information (ou de propagande) ; ces 2 dépenses ayant été compensées par un … recours supplémentaire à l’endettement; c’est à dire à l’impôt différé.

Car, il ne faut jamais perdre de vue que les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !

Il n’y a donc eu aucune réforme ni des finances locales ni du système public de la radio télé dont on sait (depuis Jacques Martin) que c’est un fromage pour ceux qui y ont un emploi !

Les français ont-ils élu E Macron pour qu’il commette de telles erreurs ?

Evidemment non !

Pour le reste, cela n’a été qu’une longue suite de promesses, de slogans sans consistance …et de manipulations médiatiques.

Haut fonctionnaire égaré dans la banque, il a été essentiellement le candidat de la haute fonction publique ; propulsé au premier plan pour que rien de change et, effectivement … rien n’a changé … on a juste mis la poussière sous le tapis …

Le Mozart de la finance s’est avéré n’être en fait qu’un Vivaldi du pipeau, un Houdini de la république des illusions ; jusqu’au moment où le masque tombe !

Et le roi se retrouve nu et les français en colère !

Cet esprit de sacrifice des candidats se terminera inéluctablement par une compétition d’égos dont les français feront malheureusement les frais …parce qu’il n’y a aucun homme (ou femme) de nature à prendre les décisions qui s’imposent …

En effet, ce serait se sacrifier soi-même et de cela, il n’est pas question !

Alors, finalement, elle est où cette volonté de servir et il est où cet esprit de sacrifice affiché par nos élus et candidats ?

Evidemment, nulle part et nos chers élus ne nous servent finalement que du pétainisme recyclé !

Quelle gloire …

Soyons lucides, nous n’aurons droit qu’à un concours effréné de médiocrité narcissique !

Désolé, mais je ne vote pas pour des gens comme ça !

Bien cordialement à tous !

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Reconnaissance

Il n’y a pas d’urgence !

Pas d’urgence en tout cas à reconnaître un Etat Palestinien qui n’existe pas et n’existera vraisemblablement jamais.

Composé, au centre de la Judée, d’une phalange de corrupteurs corrompus, et en bord de mer d’une bande d’assassins prêts à tout pour défendre leurs privilèges contre une population exsangue, il n’y a vraiment rien à reconnaître, sinon la déliquescence et la putréfaction.

Si l’on ajoute à cela la tentative hardie mais encore hasardeuse d’en finir avec un Iran-voyou, on ne voit pas ce que la reconnaissance d’un Etat fantoche tenu à bout de bras par des mollahs à la peine ajouterait à l’exigence de paix souhaitée par le monde entier, au contraire.

La première urgence est militaire : empêcher l’Iran de devenir le voyou nucléaire capable de mettre à feu et à sang la planète.

La deuxième urgence est politique : trouver la relève à Mahmoud Abbas.

Il y a longtemps que l’on sait que, dans l’esprit de Netanyahu, le sort des otages ne fait pas le poids par rapport à son obsession d’anéantir le Hamas. L’affaire n’est pas réglée. Sans la complicité tacite des émirats et sans couper aux terroristes les moyens matériels de leur survie, Israël n’arrivera à rien. On n’en est loin.

Reconnaître un Etat signifie que l’on va traiter avec lui d’égal à égal. Mais qui imagine traiter d’égal à égal avec le Hamas ou avec une autorité palestinienne à la dérive ?

Sans doute pas la France. En tout cas, on veut l’espérer.

Un coup de poker ? Ce n’est pas le moment de tenter le diable.

Une lubie ? Ce n’est pas moment d’être angélique.

La Palestine n’existe pas.

Pas encore.

Restons-en là. Pour l’instant.

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Audience surréaliste à la Cour d’appel de Paris : quand l’État vacille, que reste-t-il de la justice ?

C’est le cas en ce moment, ce fut le cas si souvent dans l’histoire que l’on peut dire qu’en réalité c’est la norme.

Lorsque la loi est équivoque, voire malsaine ou carrément injuste, le juge doit dire la justice. Il ne peut plus se contenter de se retrancher derrière la loi. C’est alors une terrible difficulté. Mais, c’est son serment, c’est l’honneur de son métier, de sa vocation, c’est ce pourquoi le peuple est prêt à l’admirer.

La démocratie nous prouve aujourd’hui qu’elle n’est pas une faiseuse systématique de lois justes, il suffit d’observer chez les autres… mais aussi chez nous…

Jusqu’à récemment les juges pouvaient prétendre pratiquer une certaine liberté par rapport à nos lois, à notre constitution, mais c’était démagogique, uniquement dans la ligne de la doxa, sans danger, car sans conséquences apparentes, juste un peu coûteux pour la société, pour les « riches ».

Aujourd’hui nous arrivons dans le dur, le réel, le concret. Les conséquences liées à des lois oppressantes, liberticides, à sens unique, s’imposent à tous.

L’injustice de la faillite du pays, imputable à la responsabilité de ses dirigeants et de leurs complices depuis quarante ans, qui nous touche tous, va provoquer un tsunami.

Seule l’idée de justice — à la charge des juges— peut nous éviter les autocrates ou la violence et nous laisser sur la voie de la démocratie consentie par tous.

A ma petite échelle je suis au cœur du problème.

Jeudi 12 juin j’étais devant La Cour d’appel de Paris où je défendais les conclusions suivantes, face à celles de Bercy.

L’audience a été étrange. Dès le début le procureur a signalé qu’il allait quitter la salle car il venait d’apprendre que le 15 juin certaines choses ne lui seraient plus payées par manque de fonds de l’Etat, que donc il avait d’autres choses à faire que de rester là…

Effectivement, après l’appel des causes… il est parti. Plus de procureur !!!

Personnellement je ne l’ai pas regretté. Dans l’affaire des billets du blog sur le meurtre et le suicide de Bullecourt, où j’ai été relaxé, il avait requis plusieurs mois de prison contre moi…

Mon dossier a été appelé et, soudain, après un bref aparté entre la juge chargée de mon dossier et le Président, il apparut que mon dossier nécessitait un procureur.

Voilà donc l’audience suspendue et les magistrats partis à la recherche d’un procureur.

La pêche fut bonne, une demi-heure plus tard les magistrats revinrent avec un procureur, qui n’a pas paru connaître le dossier, qui n’a pas dit grand-chose, juste son souhait de me voir condamner pour des raisons qu’il ignorait complètement… un réflexe spinal probablement.

N’importe quel lecteur des conclusions — les miennes et celles du fisc — constatera que je ne m’écarte pas du sujet, c’est-à-dire de l’irréalité de la créance pour laquelle Bercy me poursuit depuis vingt ans, pendant que de son côté Bercy ne démontre jamais la réalité de cette créance – deux millions cinq d’Euros, quand même – se contentant de m’attaquer ad hominem, ce qui suffit largement aux tribunaux pour me condamner systématiquement depuis vingt ans.

Mais cette fois il est possible que cette stratégie soit un peu courte.

Car, la réalité de cette créance ne repose que sur le fait qu’elle a été validée par la justice, que Bercy a pu abuser en toute impunité.

C’est là le nœud : aucune preuve sérieuse n’a jamais été apportée, mais la créance est devenue officielle uniquement parce que l’institution judiciaire l’a entérinée, sur la seule foi des affirmations de Bercy.

Et aujourd’hui, Bercy fait porter aux juges le poids des tortures infligées par le recouvrement de cette dette fictive.

La boucle est bouclée.

Nul aujourd’hui, y compris la justice, ne peut ignorer où sont les vrais escrocs, ceux qui ont trahi notre confiance donnée en leur confiant la garde de notre capital commun. Qui l’ont dilapidé en corruptions politiques, avec pour seuls buts leurs propres élections au lieu de la bonne marche de notre pays.

Nous arrivons face à la guerre à poil, incapables de défendre notre nation, nos enfants et nos biens.

La guerre qui ne se déclare pas, qui se répand.

Ceux qui croient déclarer la guerre où au contraire la juguler sont des imbéciles. La guerre n’est que l’expression soudainement majoritaire de la violence, laquelle est latente chez les hommes.

Nous avons tous été jeunes, nous savons comment la violence peut surgir d’un rien : un mot, une tension mal gérée, une frustration. Soudain, une soirée bascule, une réunion dérape. La violence est là, comme un feu qu’on n’attendait pas, et qui se nourrit de lui-même, du chaos qu’il crée, jusqu’à épuisement. Ce mécanisme intime, immédiat, nous l’avons tous vu à l’œuvre. À l’échelle d’un peuple, il est identique, mais plus tragique encore.

Donc, gérer un pays sans lui donner les moyens de se défendre de cette violence endémique chez l’homme est une responsabilité majeure. Je n’ai jamais compris pourquoi ceux qui en 1939 ont laissé la France dans l’état de misère organisationnelle où elle était, générant une invasion mortelle, n’ont jamais été condamnés, sont même passés dans l’histoire comme des bienfaiteurs… Alors que nous vivons exactement le même schéma…

La justice est-elle en mesure de comprendre cela ? Probablement pas notre procureur qui fuit ses responsabilités parce qu’il n’a pas compris, c’est évident, le cheminement et la vie du capital, sans lequel une nation est inévitablement à un moment ou à un autre la proie désignée des violences.

Il est clair qu’aujourd’hui, la violence dont nous avons ici souvent débattu, s’est emparée d’une partie suffisante du globe pour que l’on puisse objectivement penser qu’elle est partie pour une aventure mondiale. Elle ne disparaîtra que par son propre épuisement. Ce n’est pas demain la veille.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces vieillards qui nous informent !

Ces vieillards qui nous informent !

Il y a des querelles de succession qui n’en finissent pas. Celle du Prophète, mort en l’an 632 de notre ère, n’a rien perdu de sa violence, puisque les sunnites et les chiites n’ont jamais cessé de se combattre depuis. Les chiites se réclament d’Ali, le gendre de Mahomet, quant aux sunnites, ils se rattachent au beau-père de ce dernier. On le voit, querelle de famille, comme il y en a beaucoup dans le monde. Mais le problème, c’est Allah. Et là, c’est Dieu qui est en cause. Car en son nom, on s’égorge sans retenue, comme à chaque fois que ces passions sont en cause.

Les sunnites sont largement majoritaires en Islam. Dans le conflit israélo-arabe, on a affaire aux deux camps. Les chiites sont les plus nombreux contre Israël, en raison de la présence de l’Iran, mais c’est évidemment le camp sunnite qui regroupe la majorité des Etats, lesquels semblent aujourd’hui tentés par une paix avec Israël. L’Iran étant proche d’accéder à l’arme atomique, il en est devenu le principal danger pour l’Etat hébreu. Les évènements actuels sont la conséquence de cette situation. Mais le plus étonnant est que l’embrasement est venu de sunnites, le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans soumis à l’Iran, tandis que les milices chiites libanaises et le régime syrien, obéissaient eux aussi aux ordres de Téhéran.

Comme souvent, ce sont les fanatiques qui ont provoqué le déclenchement de la guerre. Ce sont deux frères palestiniens qui sont à l’origine du pogrom du 7 octobre 2023. Ils sont aujourd’hui morts tous les deux sous les décombres de Gaza, tandis que le Hezbollah libanais a été démembré par l’explosion de ses bipers et que le régime des Assad est tombé sans que les Russes ne puissent cette fois le sauver. Il ne reste plus debout que l’Iran parmi les ennemis chiites d’Israël, et le gouvernement Netanyahou vient de lancer son offensive pour détruire le régime des mollahs.

L’attaque israélienne s’est déclenchée en raison des informations de l’agence atomique de l’ONU indiquant que les Iraniens étaient sur le point d’acquérir la bombe, et de l’affaiblissement considérable de l’Iran, privé de tous ses auxiliaires au Proche-Orient. A l’heure actuelle, le régime iranien envoie tout ce qu’il a de missiles sur Israël, alors même que l’armée israélienne l’a frappé en plein cœur, détruisant ses bases et tuant ses chefs militaires et ses scientifiques chargés de la bombe. On peut penser que l’Etat hébreu poursuivra ses actions contre l’Iran jusqu’à la chute du régime.

La chute du régime iranien permettra à l’Occident de nouer des relations plus apaisées avec les Etats arabes. Jusqu’à ce que ceux-ci évoluent vers des sociétés modernes, où la liberté de penser et les mœurs soient conformes avec les principes qui règnent maintenant sous nos latitudes. L’humanité évolue lentement. Les grands singes que nous sommes sont encore imprégnés de réflexes issus de leur passé d’australopithèques et qui provoquent parfois des crises violentes de leur comportement. La révolution française en a été un exemple frappant. Quand un peuple se met à guillotiner ses membres par grandes fournées, c’est qu’il obéit plus à ses réflexes ancestraux qu’à sa réflexion d’homme civilisé. On peut ajouter à cette liste honteuse le communisme, le nazisme, et toutes les immondes dictatures qui salissent la planète. Mais le progrès humain se fait à pas lents. Et parfois en marche arrière. Ne relâchons pas nos efforts.

La France a conservé un grand prestige parmi les nations. Macron en abuse en parlant à tort et à travers et en ne mesurant pas les conséquences de ses actes. Nous avons en France un grand problème d’élites. Dans une société équilibrée, les meilleurs se dégagent à mesure que leur compétence et leur jugement progressent. Chez nous, on décerne le droit de gouverner à des bons élèves mal dégrossis. En général, cela se passe mal. Car on n’a pas enseigné à ces brillants sujets la façon de se comporter avec leurs semblables moins savants, ou même parfois aussi savants qu’eux mais peu portés sur le pouvoir. Au bout de ce périple, arrive un Macron, qu’aucun peuple avisé ne porterait au pouvoir de peur qu’il ne provoque des catastrophes. Eh bien, c’est fait. Plus rien ne va en France, sauf notre grand passé, qui permet à Macron de survivre.

S’ajoute à ces graves erreurs la faiblesse intellectuelle des élites françaises, incapables de discerner ce qu’il y a de toxique dans les idées de gauche que l’intelligentsia dispense à grandes brassées. Quand on pense que l’idée à la mode actuellement est une taxe sur les riches, comme s’il y avait assez de riches pour enrichir tout le monde, on se dit que la crise des retraites n’est pas sur le point de se guérir. Il faudra sûrement attendre que la famine s’abatte sur les retraités pour que les Français comprennent enfin que la répartition ne répartit jamais que ce qu’on a et jamais les intérêts de ce qu’on a épargné…puisqu’ils n’existent pas !

J’ai vu sur les réseaux des images des obsèques de Philippe Labro. Rien que des vieillards. Ceux qui informent les Français ! N’espérez pas qu’ils leur parlent d’avenir. Les souvenirs bercent leur vie. Ils veulent bien en faire profiter les autres, mais les autres ne s’y intéressent pas. C’est la dure loi de la vie !

Claude Reichman

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La tentation totalitaire des déçus de la république

La France est en faillite ou peu s’en faut !

Que va-t-il se passer lorsqu’elle va s’écrouler sous les dettes accumulées du fait d’une gestion déplorable de la part d’une haute fonction publique qui tient les rênes du pouvoir depuis 1974 et qui encourt à cet égard une lourde responsabilité ?

Car, si le FMI s’en mêle, ce seront des coupes claires dans les dépenses et cela mènera nécessairement à un grand mécontentement, à des troubles sociaux (grèves surtout de la part de ceux qui ont le plus à perdre c’est à dire les agents du secteur public) ; peut-être même à des émeutes (qui mènent parfois à la révolution).

Ou bien il ne se passera rien …

En fait, nul ne peut le savoir à ce jour car les réactions collectives sont imprévisibles.

Néanmoins, on ne peut écarter l’hypothèse d’une grogne aboutissant au rejet d’une caste qui s’est arrogé tous les pouvoirs et tous les avantages sans subir aucun inconvénient tout en se dissimulant derrière le système parlementaire et finalement au rejet de la démocratie par la population pour cause d’incompétence avérée des dirigeants ?

Une période troublée, comme celle qui a abouti au retour du général De Gaulle en 1958, est tout à fait possible … et il existe aujourd’hui en France des tenants d’un système autoritaire basé sur un homme fort (ou présumé tel) et on connait bien ce schéma : il s’est passé en Allemagne au début des années 30.

La république  de Weimar, qui était totalement décrédibilisée avec des mouvements semi insurrectionnels réguliers, une incapacité générale à résoudre les problèmes et plus particulièrement une inflation très forte et un chômage massif, a fini par s’effondrer et à laisser la place au régime totalitaire nazi.

Les allemands ont –il tiré un avantage de l’arrivée d’A Hitler au pouvoir ?

Cela va peut-être vous surprendre, mais oui ; au moins au début.

Jusqu’en juin 1941 (attaque de l’URSS), les allemands ont vu leur situation matérielle considérablement s’améliorer  avec la disparition du chômage, à nouveau des revenus et des biens de consommation (pillés chez les pays occupés) … à condition de ne pas trop regarder la réalité en face, de se voiler face sur les arrestations arbitraires et sur les aspects totalitaires du régime mis en place dont le premier effet visible a été la suppression de la démocratie.

Autrement dit, les allemands ont accepté, en toute conscience, d’échanger leur liberté contre des biens matériels et un meilleur niveau de vie et tant pis pour les socialistes, les communistes et … les juifs !

Les français seraient-ils capables d’adopter le même comportement dans le seul but de conserver leurs petits et grands avantages ?

Oui, sans aucun doute … et ce d’autant plus qu’ils auront tendance à se considérer comme les victimes d’un système qui les a trompés et pour lequel ils n’ont rien décidé ; même s’ils ont … voté pour des candidats de la caste qu’ils estiment aujourd’hui responsables !

Autrement dit, il suffit d’une rencontre, parfois fortuite,  entre un homme et des mécontents … et, les mécontents ne demanderont qu’à croire l’homme (ou la femme) providentiel ou présumé tel qui va leur assurer qu’il va résoudre les problèmes ; même si … cela n’est pas vrai !

Le sauveur, l’homme providentiel, les gens y croient et cette idée est enracinée dans l’inconscient français ; cela les rassure de penser que quelqu’un va les sortir (miraculeusement) des difficultés !

On se situe là au niveau de la croyance religieuse …

Malheureusement, cet homme providentiel n’est bien souvent qu’une illusion car le sauveur désintéressé n’existe pas et il sera en fait le premier à mettre en place un système dans lequel seuls ses fidèles et lui-même tireront des avantages significatifs de leur position !

En fait, il y a surtout des opportunistes qui pensent pouvoir profiter pour eux-mêmes de la situation en exploitant les idées à la mode, les revendications populaires ou les penchants populistes du moment.

Lénine a déclenché sa « révolution » avec très peu d’hommes simplement parce que le pouvoir tsariste était en pleine déliquescence. Il n’a pas non plus hésité à utiliser la force pour assoir son pouvoir si fragile au départ …

Il y a aussi des gens qui pensent qu’ils vont changer le monde, qu’ils vont créer un homme nouveau et c’était bien le concept sous-jacent de la révolution française mais aussi du communisme bolchevik.

Malheureusement, on sait que l’idée s’est transformée en tueries de masse avec le génocide vendéen (350.000 morts), les exécutions en série après des jugements sommaires (10.000 exécutés à la guillotine), les massacres de Carrier à Nantes (avec des barges submersibles dans lesquelles on enfermait les victimes pour les noyer), la Terreur mise en place par Robespierre … et à la fin des guerres napoléoniennes sans fin qui ont tué plus d’un million de soldats français (sans compter les alliés du moment, volontaires ou forcés).

Et, pour les bolcheviks, cela a été bien pire …

A chaque fois, l’homme fort a dérivé vers le dictateur avec toutes les conséquences que cela comporte !

Fatalité ?

En fait, il n’est pas toujours aisé de faire la différence entre « l’homme fort » et le dictateur mais on sait que la tendance naturelle d’un pouvoir autoritaire est de se renforcer et d’éliminer ses opposants qualifiés de traitres ou d’ennemis du peuple.

En outre, dans nos démocraties européennes, nous avons apparemment du mal à discerner la véritable nature des hommes politiques et notamment à faire la différence entre les hommes autoritaires et les dictateurs surtout qu’en France, subsiste le mythe de l’homme fort qui va sauver le pays de la chienlit surtout auprès de personnes qui détestent une démocratie qui a, à leurs yeux, tous les vices !

Le vieux maréchal Pétain a pris le pouvoir en juin 1940 à la suite de l’effondrement français (la débâcle) dont il était d’ailleurs en partie responsable puisqu’il était en charge de l’organisation militaire et de l’armement dans les années 30.

Mais, il n’a pas hésité à prétendre (faussement) faire don de sa personne à la France !

Le général De Gaulle est revenu en 1958 pour « sauver la France » !

Enfin, ça c’est l’image qu’il a voulu laisser dans l’histoire alors qu’il avait en réalité une véritable fascination pour le pouvoir et que son retour aux affaires s’apparentait plutôt à un coup d’Etat, alors qu’il piétinait depuis 12 ans dans l’attente de son rappel qui … n’arrivait pas !

Il a donc décidé de forcer le destin surtout qu’il s’estimait seul légitime pour redresser et diriger la France.

Etait-il pour autant un dictateur ?

Pas vraiment car il a respecté les institutions qu’il avait mises en place et, surtout, il n’a jamais cherché à fausser le jeu électoral et n’a jamais mis en place un régime policier. Il était en fait le représentant d’une droite nationaliste, autoritaire plutôt anti libérale et anti parlementaire.

Pétain, était bien un dictateur qui s’est appuyé sur un régime policier (la sinistre Milice du non moins sinistre Darnand) et a bien « suspendu » la démocratie tout en exigeant un serment à sa personne (que les hauts fonctionnaires ont d’ailleurs prêté dans leur immense majorité).

On discerne donc le clivage entre l’homme fort et le dictateur : Le dictateur a un comportement autocratique et autoritaire, il est le chef mais surtout, il ne respecte pas les institutions du pays ou les supprime. Il supprime les élections ou les manipule pour en fausser le résultat, il attend de ses affidés une loyauté indéfectible à sa personne et non aux institutions et il n’hésite pas à faire éliminer ses opposants ou ses contradicteurs. Il fait les lois seul, nomme les ministres, révoque, et finalement aspire au pouvoir absolu en dehors des institutions.

La question sous-jacente est en fait la pérennité de nos institutions alors que nous savons qu’elles sont très largement imparfaites et qu’elles ont mis l’accent, à l’initiative du général De Gaulle, sur la prééminence de l’exécutif avec pour conséquence de surexposer son détenteur au mécontentement populaire …

Cette prééminence, sciemment voulue par De Gaulle, touche désormais à ses limites car elle cristallise tous les mécontentements alors que nous avons en France une véritable tradition putschiste ; à l’opposé d’un pays comme le Royaume Uni qui, après avoir fait sa révolution en 1640, s’en tient fermement à la démocratie représentative.

Autrement dit, la tradition putschiste est dans les gènes français (1789, 1830, 1848, 1870, 1940, 1958 avec Napoléon Ier, Napoléon III, le Général Boulanger, Pétain, de Gaulle) alors qu’elle est inexistante au Royaume Uni !

Pour faire simple, nous nous trouvons à la croisée des chemins entre la faillite d’un système et les promesses d’un autre !

L’homme providentiel n’est pas encore en vue et seul l’avenir nous dira ce qu’il en est … mais la question se pose désormais est de savoir si les français accepteront de continuer à croire encore en ceux qui les ont amenés à cette situation ou s’ils se jetteront dans les bras d’un opportuniste sans scrupule !

Terrible question …

Bien cordialement à tous !

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Effacée

On en a gardé la trace. Pourtant elle n’est plus. Ni sur le sable, ni sur la terre. La mer l’a aspirée. Le filet l’a balayée. Il n’en reste que la mémoire. Avec ses trous. Qu’elle soit d’ange, d’éléphant ou de poisson rouge, la mémoire est la seule preuve. « Je me souviens » écrivent les Canadiens du Québec sur leur plaque d’immatriculation. Et pourtant, il n’y a plus trace au bord du Saint Laurent de ces « maudits Français ». Seulement la mémoire.

Collective au mieux, sélective au pire, de bonne ou de mauvaise foi, elle demeure quelque part dans l’esprit, sans que l’on sache où. Elle est la seule trace de ce qui a été ou de ce qui a peut-être été.

C’est cette réflexion qui pouvait venir à l’esprit à Roland Garos, dimanche dernier, lorsqu’après avoir entendu retentir le cri du juge de ligne, Alcaraz décrétait que la balle de Sinner était bonne.

On ne gardera pas en mémoire l’arbitre descendant de sa chaise pour aller vérifier la trace laissée par une balle rasante sur la terre battue, mais la décision d’un joueur qui s’autoarbitre et décide seul de ce qui est bon pour le match et bon pour le tennis.

On ne garde pas la trace du prénom d’Aline dessiné par le chanteur Christophe sur le sable mais la mémoire d’un amour éternel.

La mémoire conserve de la vie les moments d’exception. Pas les épiphénomènes. Ce n’est pas la victoire d’Alcaraz qui demeurera dans les mémoires – ç’aurait pu être celle de Sinner – mais l’intensité d’un match de légende.

Ce n’est pas la trace de la balle à 202 à l’heure qui marque la mémoire d’un match de tennis, c’est la trace d’un comportement exemplaire.

Il en est ainsi de tous nos actes et de toutes les décisions qui engagent l’avenir. Ce n’est pas leur impact momentané qui compte.

C’est le retentissement qu’ils auront.

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Poscription !

On en apprend tous les jours ! Un mot vient de se substituer à un autre. La consommation est désormais à la surconsommation ce que le libéralisme est à l’ultralibéralisme. C’est fait. Comme tout ce qui est libéral est devenu ultralibéral, toute consommation est devenue surconsommation. Sans autre définition, elle est dans la ligne de mire des grands prêtres verts. Attention ! Vous êtes surveillés ! Nul ne sait encore si tous les modes de consommation vont être repérés. Mais c’est bien parti. Jusqu’à présent seuls les opiacés étaient concernés. Désormais, la drogue c’est, quel que soit le produit consommé, la consommation elle-même qui a pris le nom de surconsommation. Tout a commencé par la viande, continué par les vêtements, pour finir par tout ce qui serait excessif à leurs yeux. Bien sûr sans parler du tabac ou du vin qui depuis longtemps sont considérés comme à proscrire « a priori ».

Je viens de comprendre qu’être libre c’est de savoir que je ne le suis pas.

Certes, et c’est normal, lorsque survient la sécheresse, des arrêtés peuvent limiter la consommation d’eau. Il faut préserver la ressource. On s’y soumet. Un texte l’encadre à titre temporaire.

C’est ce que l’on pourrait appeler une surconsommation relative.

Mais il semblerait que point à l’horizon la surconsommation absolue, valable toujours et partout, fondée sur l’éthique écologiste selon laquelle la consommation est un vice plus grave que chacun des 7 péchés capitaux.

Ainsi acheter un bien dont on n’aurait pas selon eux besoin sera sanctionné. Pas seulement par Greta Thunberg et l’ONU mais bien par le juge qui, ici et là, devra apprécier le degré de votre perversion consommatrice.

On pénètre ainsi dans l’univers ésotérique du bien et du mal « new wave » tel qu’il vous jette aux enfers par lettre de cachet ou vous permet d’accéder au paradis après interrogatoire musclé sur votre mode de vie.

On n’est pas encore en prison, mais on n’est pas sorti de l’auberge.

Publicis a du souci à se faire. Il est désormais persona non grata. Arthur Sadoun n’a qu’à bien se tenir. À peine remis du licenciement de son épouse, il va devoir croiser le fer avec ceux qui ont juré sa perte et celle de tous les influenceurs et influenceuses. Tant pis pour Kim Kardashian, Nabila et leurs émules, la consommation hors les clous mérite sinon la mort, du moins le bannissement.

Consommer, c’est surconsommer. C’est violer l’esprit de la Terre que les grands prêtres verts sont les seuls à connaître.

Il est proscrit de prescrire.

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La démocratie prépare les sociétés pour les autocrates.

La démocratie est un leurre, ou un rêve préparatoire aux pires dictatures.

Le fonctionnement des groupes humains est torpillé systématiquement par l’avidité des hommes de pouvoir. La démonstration en est faite dans notre histoire, nul ne peut en douter, même si le droit de comparaison nous est dénié.

Notre époque n’échappe pas à cette réalité, nous allons en faire la démonstration.

Tout commence par le capital nécessairement mis en commun lorsqu’un groupe se crée. Cela va de la cagnotte commune à un groupe d’amis en vacances jusqu’au budget d’un ensemble humain parqué dans des frontières, que l’on appelle nation.

Ce capital regroupe toutes sortes de biens et de compétences, il se traduit in fine en monnaie.

Les hommes de l’Etat, quel que soit leur mode d’accession à ce statut, prétendent à l’exclusivité de la gestion du capital commun.

Inévitablement, pour de multiples raisons, ils tapent un jour dans la caisse déchaînant alors, avant ou après, les pires violences.

La France d’aujourd’hui.

Son capital commun couvre un large spectre qui englobe des valeurs, morales comme l’éducation, scientifiques, patrimoniales, économiques, l’ensemble se traduisant par une comptabilité en monnaie, confiée à un organisme désigné populairement par son adresse centrale : Bercy.

Bercy est le reflet pratique et moral de la gestion du capital commun par les hommes de l’Etat.

Or Bercy — qui triche en rendant des bilans insincères qui écartent des postes déclarés hors bilan, pourtant essentiels — arrive malgré ces artifices à des déficits annuels de l’ordre de 150 Md€.

On peut tout reprocher à Bercy sauf l’incompétence, puisque cet organisme est géré par la fine fleur de l’élite du pays.

Cette perte annuelle — en toute connaissance de cause — est une trahison grave que Bercy dissimule par différents mensonges qui sont autant de crimes d’Etat.

Le premier consiste à prétendre que ce déficit résulterait de services rendus aux plus démunis, ce qui est non seulement faux mais en plus contraire à la réalité puisque ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation.

Le deuxième consiste à prétendre que l’impôt serait insuffisant ou mal réparti. Ce qui est encore faux puisque Bercy prélève un impôt qui est parmi les plus élevés du monde, mettant en danger les capitaux privés sans lesquels il n’est pas d’économie.

Le troisième est le pire. Il consiste à prétendre que la fraude fiscale serait la raison profonde du déficit. C’est ici la pratique honteuse du bouc émissaire, dont on sait pourtant qu’elle déchaîne délation et violence et détruit surement les sociétés.

Pour donner du corps à ce mensonge socialement destructeur, Bercy amalgame la fraude fiscale et l’économie du grand banditisme. Deux choses qui n’ont aucun point commun.

Si l’on peut comprendre que le casseur ou le trafiquant de drogue produisent des revenus qui échappent à l’impôt, c’est un non-sens de prétendre que c’est la fraude fiscale qui les motiverait. On peut même objectivement penser qu’ils échangeraient la qualification de leurs délits contre un impôt, même lourd…

En réalité, l’amalgame fait entre la grande délinquance et la fraude fiscale vise uniquement à diaboliser le bouc émissaire fictif du fraudeur fiscal, pour justifier la terreur fiscale qui permet la continuité du pillage fiscal par Bercy.

Rappelons que la fraude fiscale ce serait entre 20 et 30 Md€, non prouvée, pour un déficit de gestion du bien commun avoué de 150 Md€, on est loin du compte.

Cette manœuvre prend la justice en otage, qui y consent largement.

Lorsque, fin 2013, le parquet national financier a été créé, je l’ai salué dans mon blog comme une chance possible de voir la justice se saisir de la fraude fiscale de façon indépendante, puisque la justice se réclame indépendante.

Mes lecteurs se sont moqués de moi. Ils avaient raison.

Soyons clairs, la fraude fiscale englobe tous ceux qui trichent avec le capital commun, soit en ne payant pas l’impôt dû, soit en tapant dans la caisse commune à l’occasion de sa gestion.

Je rappelle encore : 20 Md€ supposés d’un côté, à minima 150 Md€ certifiés de l’autre.

Or, depuis dix ans, le PNF n’a pas diligenté une seule enquête ou poursuite sur le système de pillage des fonds publics, sur la terreur fiscale, voulus, initiés et couverts par Bercy !!!

Seule La Cour des comptes distille discrètement un millième par an des dégâts du pillage de notre capital commun par les hommes de l’Etat, sans aucun effet. Et sans jamais analyser les abus de pouvoir fiscaux, qui sont pourtant légion et générateurs de la terreur fiscale.

La justice joue le jeu des élus pillards qui utilisent le capital commun pour acheter des voix au lieu de le gérer en bon père de famille. En a-t-elle conscience ? Ce n’est pas sûr…

Pourtant, seule la justice peut défendre les droits fondamentaux de l’homme et sa liberté. Or, elle n’y pense pas ou peu tant elle se donne pour mission exclusive de faire respecter l’ordre établi par les hommes de l’Etat. Ordre qui, même démocratiquement majoritaire, n’est pas fatalement conforme aux droits fondamentaux.

C’est cette mission idéale de défense des droits fondamentaux qui donne son statut remarquable à la Justice, malheureusement sans que pour autant elle la remplisse. Là aussi l’histoire nous renseigne clairement, là aussi son usage comparatif nous est dénié.

Se faisant, la justice participe par son crédit — dégradé mais toujours présent — au glissement de la démocratie vers l’autocratie.

Car, à un moment, le pillage nécessite un seul et unique donneur d’ordre pour éradiquer les consciences et brûler les opposants potentiels au pillage. Les lois des hommes de l’Etat couvrent alors cet autocrate. La justice fait appliquer ces lois. Le pillage du capital commun devient alors ce qu’il est par essence : la seule raison d’être des hommes de l’état au terme de leurs trahisons par le vol.

C’est ainsi que s’écrivent tous les cycles de toutes les histoires de tous les hommes et de leurs sociétés, sans distinction.

Il n’y a pas d’exception.

Certaines sociétés qui nous sont contemporaines, ont déjà leurs autocrates, l’arrivée du ou de la nôtre ne saurait tarder. Puis ce sera la troisième guerre mondiale…

Bien à vous. H. Dumas

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Vive Machin !

Vive Machin !

Nouriel Roubini est un économiste américain très connu. Son titre de gloire est d’avoir prévu la crise financière de 2008. Il vient de déclarer que « même si Mickey Mouse était président, les Etats-Unis seraient encore sur le chemin d’une croissance de 4% l’an à l’horizon 2030 ». Cela rappelle la réponse des armateurs de Saint-Malo à Louis XIV qui leur demandait ce qu’il pouvait faire pour les aider. « Sire, surtout ne faites rien », dirent-ils. On touche ici aux fondements même de la vie en société, qui est la caractéristique de l’humanité. Pour que les hommes puissent goûter à la liberté et que l’économie puisse prospérer, il faut qu’on s’en occupe le moins possible. « Comment, vont hurler les adeptes de l’intervention humaine en tous domaines, vous allez nous entraîner dans la catastrophe ». Eh bien c’est exactement le contraire. La plupart des catastrophes économiques sont dues à des interventions intempestives.

L’abstention d’agir est simplement la marque d’une confiance dans les capacités humaines. Et des heureux effets de la liberté. Certes, on peut conjurer des erreurs en intervenant judicieusement, mais le tout est de savoir s’arrêter à temps. Celui qui a créé un impôt pour aider les malheureux n’a pas forcément les vertus d’un dictateur. Or c’est ce que tous les « bienfaiteurs » de l’humanité finissent par vouloir faire. L’homme est un grand singe, et il est sous l’influence de la règle du mâle dominant. Il est inévitable qu’à tout moment un grand singe parmi les autres s’affirme comme tel. Tout le problème de la démocratie est de parvenir à contenir cette pulsion en la modérant et en l’affectant de mécanismes de prévention.

La France est une des principales victimes des mâles dominants en raison de son passé monarchique millénaire, qui déteint sur tout détenteur du pouvoir républicain. La République n’a jamais vraiment marché dans notre pays. La Ve semble être l’exemple contraire, mais ce n’est dû qu’au caractère monarchique de ses institutions, voulues par le général de Gaulle, et dont on mesure actuellement les insuffisances et les graves défauts. L’économie française est à terre et ne survit que par les efforts désespérés des hommes d’entreprise. Il suffit le plus souvent d’un homme pour mettre à bas tout l’édifice qui permet à la nation de vivre. L’industrie française a été détruite par un juge d’instruction qui a empêché Pierre Suard, le patron d’Alcatel, de rencontrer ses collaborateurs en raison d’un délit imaginaire, dont Suard sera finalement lavé. Le successeur de Suard, Serge Tchuruk imagina l’industrie sans usines, et l’on connaît le résultat : la France n’a plus d’usines.

Bien entendu l’homme qui provoque la catastrophe n’est pas seul. Il n’est que le produit d’une idée collective qui règne sur la société et qui empêche celle-ci de corriger ses erreurs. On le vérifie actuellement avec le débat sur les dépenses publiques et notamment sur les retraites. Entre ceux qui préconisent de minuscules économies de dépenses et ceux qui veulent dépenser plus, la dispute est sans fin et parfaitement inutile, car aucun des arguments échangés n’a la moindre valeur. On dirait qu’on a procédé à une sélection dans la population française pour ne laisser accéder au droit de s’exprimer qu’à une infime minorité sans la moindre représentativité. Ce n’est pas vraiment de la censure, mais tout simplement un manque d’imagination et d’effort de recherche. Vous avez dans tous les médias audiovisuels une poignée de rédacteurs en chefs pleins de bonne volonté et d’une totale inefficacité qui sélectionne au petit bonheur la chance les participants aux plateaux télévisés. Et vogue la galère !

Les chefs d’entreprise sont censés être représentés par un organisme, le Medef, dont la principale activité consiste à cogérer avec les syndicats le système social français. Dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est le responsable de l’effondrement économique de notre pays. Mais gérons, gérons, il en restera bien quelque chose. Quelque chose ? Oui, des ruines ! Ainsi va notre pays bien aimé, que gèrent des gens qui ont la prétention d’en être capables, et qui ne l’aiment pas assez pour s’écarter des allées du pouvoir et laisser la place à des individus compétents. Le ménage sera fait dans la catastrophe, mais on ne sait pas pour quel résultat.

Il est rare qu’on puisse dire que dans un pays tout va mal. C’est pourtant le cas en France, où l’on n’a vraiment rien à quoi se raccrocher. Trop c’est trop. Nous allons forcément vers l’issue de ce drame collectif. Il y aura hélas des souffrances, des injustices, de la cruauté inutile, des tentatives vaines de sauvetage et, qui sait, quelque chose qui marchera. Un type valable se manifestera et remettra les choses en place. Et après, surtout, il ne faudra pas recommencer à bâtir l’empire des illusions, celui qui renaît toujours de ses cendres. Plus jamais ça ! Que chacun puisse vaquer à ses occupations et à son bonheur et qu’on ne passe pas son temps à payer des élus pour qu’ils sèment le désordre et la discorde. Donc vive Mickey Mouse. Appelons-le Dupont, ou Durand, ou Machin, ou Truc, et tout ira bien.

Claude Reichman

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Solidarité fiscale : un pas en avant, mais l’essentiel reste à faire

Le 2 juin 2025, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a publié un communiqué présentant un bilan très positif de la réforme de la solidarité fiscale entre ex-conjoints, un an après l’entrée en vigueur de la loi du 31 mai 2024.

Ce communiqué est consultable ici : https://presse.economie.gouv.fr/solidarite-fiscale-entre-ex-conjoints-un-an-apres-des-avancees-concretes-pour-les-victimes

Une réforme fondée sur la grâce, pas sur le droit

La réforme repose toujours sur un mécanisme de recours gracieux. Le contribuable n’a aucun droit opposable : il doit espérer que l’administration, seule juge, accepte d’annuler sa propre créance. Ce fonctionnement est profondément problématique dans un État de droit. Le créancier se fait juge de son propre dossier. Le justiciable n’est pas protégé, il est simplement à la merci d’un pouvoir discrétionnaire.

Cela contrevient aux principes fondamentaux d’indépendance et d’impartialité de la justice fiscale. Aucune juridiction ne peut garantir à la victime une issue juste, car il ne s’agit pas d’un droit, mais d’une faveur.

Une discrimination manifeste

Le chiffre avancé par la DGFiP est sans appel : 87 % des victimes de la solidarité fiscale sont des femmes. Ce déséquilibre structurel prouve que le système, dans son application, produit une discrimination indirecte liée au sexe.

Dans tout système démocratique, un tel constat devrait suffire à exiger une réforme profonde. Or, cette réalité est non seulement ignorée, mais neutralisée sous une rhétorique d’ajustement.

Il faut aussi rappeler que la solidarité fiscale, en appliquant des pénalités à des personnes reconnues comme totalement étrangères aux fautes, viole un principe fondamental : « nul n’est punissable que de son propre fait ». Il s’agit d’une atteinte directe à la Déclaration des Droits de l’Homme. Ce point, pourtant fondamental, est trop rarement évoqué dans le débat public. Pire : les Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC) soulevant ce grief sont systématiquement rejetées, sans motivation, et donc jamais transmises au Conseil Constitutionnel.

Les victimes passées ignorées

Le communiqué évoque le remboursement de 1,5 million d’euros à des personnes indûment prélevées. Mais cela ne concerne que les dossiers encore ouverts. Qu’en est-il des personnes dont le dossier a été soldé ? Des personnes saisies, ruinées, parfois brisées, à cause d’un impôt qui ne leur revenait pas ?

La réforme ne prévoit rien pour elles. Aucune procédure de révision. Aucune voie d’indemnisation. Aucune reconnaissance.

Admettre qu’un système a produit des injustices, sans prévoir de mécanisme de réparation, c’est en valider implicitement les conséquences.

Une injustice maintenue par intérêt budgétaire

Le fond du problème reste entier : la solidarité fiscale repose sur un principe juridique obsolète, né dans un autre siècle, et uniquement maintenu pour garantir à l’administration un levier de recouvrement plus efficace.

Or, depuis l’instauration du prélèvement à la source, l’impôt n’est plus perçu sur un foyer, mais directement sur les revenus de chaque contribuable. Le fondement opérationnel de la solidarité fiscale n’a donc plus lieu d’être.

Mais l’administration souhaite conserver à tout prix ce dispositif, car il lui assure de meilleures garanties de paiement. Cette volonté de préserver le « beurre et l’argent du beurre » se fait au détriment de la justice fiscale. Ce n’est pas digne d’une administration moderne, humaine, et soucieuse du droit.

Une fausse idée du “droit”

Le communiqué conclut ainsi :
« Ces résultats démontrent qu’un droit plus juste et plus humain est possible, lorsque l’État, le Parlement et la société civile œuvrent ensemble dans le même sens. »

Or, ce dispositif ne crée aucun droit. Il s’agit d’un recours purement discrétionnaire. Un droit est, par définition, opposable et justiciable. Ce n’est pas le cas ici. Il est donc erroné voire trompeur de parler de « droit ».

Il faut également rappeler qu’avant la mise en place du dispositif de DRS en 2008, les contribuables pouvaient déjà formuler des demandes gracieuses de décharge. Ce système antérieur, reconnu comme largement inefficace, a justement été remplacé par la Décharge de Responsabilité Solidaire pour garantir un encadrement plus juste. Aujourd’hui, en étendant les cas d’application sans en faire un droit opposable, l’administration semble revenir à une logique de faveur plutôt que de justice.

Peut-on garantir que ce recours, aujourd’hui appliqué avec une certaine ouverture, le sera encore demain ? En cas de changement politique ou dans un contexte budgétaire tendu, rien ne protège les contribuables contre une réinterprétation stricte de ce mécanisme. L’absence de garanties juridiques concrètes est, en soi, une faille majeure.

Ce qu’il faudrait vraiment changer

Le temps des ajustements symboliques est révolu. Il faut désormais une remise à plat complète du système. Cela suppose :

• la suppression pure et simple de la solidarité fiscale entre conjoints ou ex-conjoints, comme c’est déjà le cas dans la majorité des pays développés ;
• la mise en place d’un droit effectif à l’imposition individuelle, assorti de voies de recours juridictionnelles ;
• la réparation des préjudices subis par les victimes du système actuel.

Il n’est pas juste, ni légitime, de faire peser une dette sur une personne au seul motif qu’elle a partagé un foyer, à un moment de sa vie, avec le véritable redevable. Ce principe n’est pas compatible avec les valeurs républicaines. Il est temps d’en tirer les conséquences.

Note de l’auteur : Le présent article constitue une tribune d’opinion, rédigée par un citoyen directement concerné par les effets de la solidarité fiscale entre ex-conjoints. Il repose sur des faits objectivables, des données publiques, des textes juridiques en vigueur ainsi que sur une expérience personnelle vécue. Son intention est d’alerter l’opinion publique, les représentants politiques et les administrations sur les dérives d’un dispositif fiscal reconnu lui-même comme imparfait par les autorités concernées. L’auteur exerce ici son droit fondamental à la liberté d’expression, garanti par la Constitution française (article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) et la Convention européenne des droits de l’homme (article 10). Il décline toute intention diffamatoire, mensongère ou injurieuse à l’égard d’une personne physique ou morale, et appelle uniquement à un débat public loyal, juridiquement fondé et politiquement responsable. Toute tentative d’intimidation, de censure ou d’instrumentalisation de cet article contre son auteur serait considérée comme une atteinte à l’exercice légitime de ses droits fondamentaux.

Mots clefs : solidarité fiscale, responsabilité solidaire, décharge de responsabilité solidaire, DRS, injustice fiscale, discrimination indirecte, contribuable innocent, droit au recours effectif, administration fiscale, juge et partie, absence de garanties, inconstitutionnalité, impôt sur le revenu, prélèvement à la source, contentieux fiscal, recouvrement abusif, rupture conjugale, dette fiscale injustifiée, déclaration des droits de l’homme, nullité de sanction, abus de droit, dispositif fiscal obsolète, réparation des victimes, droit fiscal comparé, égalité devant l’impôt, réforme fiscale, protection du contribuable, Etat de droit.

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Mon compteur d’eau chez Bolivar ou “Maduro-les-longs-tuyaux” !

MON COMPTEUR D’EAU CHEZ BOLIVAR
ou “MADURO-LES-LONGS-TUYAUX”,
par Sébastien MILLERAND

Sans JAMAIS pouvoir étancher …
votre “soif d’incuriosité”,

tout en tentant de répondre à…
une question JAMAIS posée,

il me faut d’abord vous faire un aveu :

“je ne bois JAMAIS d’eau du robinet !”

Toutefois, s’il me prenait
l’envie subite d’en boire
et si, l’ayant bue et dégustée,
me venait aussi
l’envie subite de la caractériser,

je crois que

je dirais volontiers qu’elle a…

le goût du SOCIALISME

et

“l’opacité très légère”… des

régimes d’Amérique du Sud !!!

Ce qui me permettrait
d’être aussi catégorique
en l’espèce?

Quelques “découvertes d’histoire sociale”,
à la “Gustave Le Bon”,
provenant toutes de mon sous-sol
et, les trois, énumérables comme suit :

1-TANDIS QUE LA SOURIS
S’AFFIRME CAPITALISTE
(ayant, rue “Trotte-menu”, tout accaparé,
et, au “Château-Rustine, tout
mis de côté) ;

2-TANDIS QUE
LE COMPTEUR LINKY
DEMEURE GILET JAUNE
(tant par sa flamboyance
que son électrique impétuosité) ;

3-CALCULATEUR TAPI DANS L’OMBRE,
PETIT SOURNOIS DANS SON RECOIN,

LE COMPTEUR D’EAU,
APPAREMMENT TOUT SEUL,
EST DEVENU… BOLIVARIEN !

Aussi,

rien que pour vous qui semblez en douter
et, selon une formule consacrée :

“VOICI SON HISTOIRE !”

LE 30 JANVIER 2024, en milieu d’après-midi
(après courrier d’avertissement,
façon “mise en demeure”),

je reçus la visite
d’un inspecteur,
non pas mandaté par la police,
mais par la :
“Régie des Eaux de la Dordogne”.

De prime abord et sur papier,
cet inconnu
me voulait-il du bien ?

En toute franchise,
je n’en crus rien,
puisqu’il venait,
selon ses dires,
contrôler l’état
d’une “installation d’assainissement non collectif”.

La raison invoquée ?

Parce que, de deux choses l’une :

1-OU le dernier contrôle réalisé
datait de “plus de neuf ans” ;

2-OU l’installation, en elle-même,
présentait nécessairement
“une non-conformité” !

Remarquons bien que,
dans la tête de ce brave homme,
il n’existait pas…de troisième possibilité,

à savoir :

que tout allait pour le mieux ce jour-là
et que, n’ayant jamais été invité,
sa présence n’était nullement
requise à l’heure du goûter !

D’autant plus que sa venue devait nécessiter
une surveillance obligatoire et, au nombre des formalités
exigées :

1-une accessibilité totale aux ouvrages réalisés
(fosse septique, bac dégraisseur, regard, préfiltre, etc.) ;

2-la recherche préalable
et la production le jour j
de tous les documents ou justificatifs d’entretien
(comme les certificats de vidange, factures
de travaux, plans des installations ou des modifications, etc.)

Puis, à l’issue de cela, étaient à prévoir :

un AVIS RENDU sur l’état général
et des OBLIGATIONS à respecter
(en cas d’anomalie).

Le tout étant PAYANT
(ALORS QU’ON NE DEMANDAIT RIEN)
pour un MONTANT DE :
148,50 euros TTC

ET ASSORTI DE SANCTIONS
POUR LE MOINS CHARMANTES :

1-AMENDES,
si l’on refusait l’inspection
ou si l’on tentait de nuire à son bon déroulement ;

2-AMENDES,
si l’on demandait (à plus de deux reprises)
un report de rendez-vous ;

3-AMENDES,
si l’on ne respectait pas ultérieurement
les consignes données lors de l’inspection
(en particulier, si l’on s’apprêtait à louer
ou à vendre ensuite sa maison, moyennant quoi, il
y avait régularisation imposée par-devant notaire) ;

4-PENALITES DE RETARD,
si l’on ne règlait pas la facture dans les délais impartis ;

5-ENFIN, L’APOTHEOSE :
Si un important écoulement, de nature à provoquer
une POLLUTION DES EAUX aux alentours,
était dûment constaté
on était passible de :

75 000 EUROS d’amende
et de 2 ANS d’EMPRISONNEMENT !!!
(RIGOUREUSEMENT AUTHENTIQUE !)

Tout cela résultant
d’un CHANGEMENT MAJEUR
ET PARFAITEMENT CRAPULEUX,
survenu, et passé tout à fait inaperçu,
pendant les “confinements covidiens” :

-à savoir,
de la REPRISE EN MAIN
SUR UNE TOUTE PETITE
PORTION DE TERRITOIRE,
par des autorités MUNICIPALES
(issues de plusieurs Communautés de Communes)
d’un SERVICE DE L’EAU
(antérieurement assumé
par la société SOGEDO) :

1-SANS CONSULTATION
DES HABITANTS ET DES ELECTEURS ;

2-A LA FAVEUR d’UNE FAILLE JURIDIQUE
DE LA “LOI NOTRe” ET,
A REBOURS DE CE QUI SE FAISAIT
DANS LE RESTE DE LA DORDOGNE
(90 % du département,
ayant adopté le système privé) ;

3-AU TRAVERS DE LA RDE 24 (Régie des Eaux),
inventée en 2016
et généralisée en 2020 ;

4-et, le tout, sous la houlette d’un élu,
“à nul autre pareil”,
dénommé : Laurent PEREA
(maire de Saint-Capraise-de-Lalinde) !

[J’INVITE LES INTERNAUTES à EFFECTUER
UNE RECHERCHE SUR CE PERSONNAGE,
C’EST à N’Y PAS CROIRE !]

ORGANISATEUR REGULIER
DE SOIREES “CHE GUEVARA”,

SE DISANT OUVERTEMENT :
“PRO-MADURO et BOLIVARIEN”,

c’est à CE TITRE,
qu’il fut OFFICIELLEMENT
délégué par le PARTI COMMUNISTE
pour assister,
chaque fois qu’elles eurent lieu en Amérique du Sud,
aux grandes réunions
de l’UNION BOLIVARIENNE,
où il prit plaisir à photographier
de près les répugnants
MADURO, MORALES,
et autres amis des défunts
CHAVEZ et CASTRO !!!

Longtemps proche
de l’actuel débatteur communiste
de CNEWS, Olivier Dartigolles,

ce Monsieur PEREA eut droit à un procès, en 2019,
intenté par la Société ENEDIS, parce que,
couché sur un capot de voiture,

(dans une attitude qui n’était pas sans évoquer,
“EN PLUS VIRIL ET EN PLUS CORPULENT”,
Jeanne Hachette,
au moyen âge,
défendant Beauvais contre les envahisseurs),

il avait fait barrage à l’installateur
venu poser…
des compteurs électriques
LINKY dans sa commune !!!

Or, ce Monsieur,
qui, apparemment, ne supportait pas
les compteurs électriques émanant du privé,

sut, a contrario,
imposer PAR LA CONTRAINTE,
en tant que dirigeant
de cette Régie des Eaux 24,

le remplacement des anciens compteurs d’eau SOGEDO
par des nouveaux (municipaux) labellisés RDE24.

Une fois la substitution opérée à la fin de 2022,
des factures furent aussitôt émises à l’en-tête
du nouvel organisme (RDE24),

lequel, selon une PROPAGANDE,
“PURE ET DURE”
(à la fois, bien rôdée et
complaisamment relayée
par DES BULLETINS MUNICIPAUX),
JURAIT SUR L’HONNEUR :

1-de se tenir à l’écart des “grands intérêts financiers” ;

2-de ne jamais contribuer, au travers de sa redevance, à
l’entretien des “sièges des grands groupes” ;

3-et, bien sûr, de ne jamais verser de dividendes à des actionnaires !

Etonnante profession de foi calquée sur les idéaux venezueliens
qui, rappelons-le, placent au centre de leur Credo démagogique,
“LA POLITIQUE DE L’EAU” !

DONC, quand il ne faisait pas la loi lui-même,
ce “Grand Fontainier marxiste”
la bafouait et la contournait ;

et, quand c’était lui qui l’édictait,
il devenait impossible de la contester
ou de s’y soustraire !

Tactique classique de Lénine et de Staline :

LIBERTAIRES, tant qu’ils n’étaient rien ;
AUTOCRATES, une fois parvenus au sommet de l’Etat !

Au bout du compte et du “compteur”,
et après bien des tours de passe-passe :

1-en “municipalisant” ou en “inter-communalisant”
un service d’eau,
des élus locaux
disposaient donc désormais,
par ce compteur qu’ils avaient fait poser au préalable,
d’un DROIT d’ENTRER,
d’INSPECTER,
et de VERBALISER
CHEZ L’HABITANT
(au jardin comme au sous-sol) :
CE QUI ETAIT IMPOSSIBLE AUPARAVANT !

2-de plus, en cas de litige avec cette Régie,
et en l’absence de service juridique compétent pour arbitrage :
c’était dorénavant
à un DIRECTOIRE d’élus
qu’incombait la charge d’examiner votre dossier !

Dans l’hypothèse d’un éventuel conflit en parallèle,
avec tel ou tel membre de cette haute autorité, et
pour d’autres motifs que de la simple plomberie, il paraissait
clair que votre compte devait être le bon et même être… tout à fait réglé !

[N.B. : Que l’on se représente un habitant de Paris, invité à
comparaître devant Madame HIDALGO et tous les maires
d’arrondissements réunis à la fois, pour discuter “à l’aise et en famille” d’une
histoire de fuite d’eau, et l’on se fera une idée assez
juste et exacte de ce “néo-magistère”, qui, c’est le cas de le dire,
ressemble fort…à un “comité d’épuration “!]

Donc, ce 30 janvier 2024, il me fut infligé à domicile cinquante minutes
de contrôle serré et d’interrogatoire assorti.

Non seulement,
le vérificateur métra le fond du jardin
et se promena, comme chez lui, dans une partie du sous-sol,
mais en outre, il voulut
(et je parvins à l’en empêcher)
aller interroger ma mère (immobilisée depuis 2013),
… jusque dans son lit médicalisé,

à propos de travaux exécutés en 2007,
dont mon père (décédé en 2015) aurait été témoin
et qui lui paraissaient, non conformes
(malgré deux avis favorables rendus en 2007 et 2014
par une inspectrice de formation comparable à la sienne et une réalisation de l’ouvrage par
une entreprise homologuée, et non pas, choisie au hasard).

De plus,
comme il ne parvenait pas à déterminer de l’extérieur (au moyen des fenêtres)
quel était le nombre exact de chambres que comportait la maison
(tout en sachant apparemment que les lieux abritaient un local commercial,
ce qui semblait un peu contradictoire),
il me proposa carrément…une tournée complète des étages !!!

(Je fis la sourde oreille et il eut le bon goût de ne pas insister).

Dans l’attente de conclusions écrites qui devaient me parvenir
(AVEC FACTURE à l’appui) ultérieurement par la Poste,
il trouva dans l’immédiat :

-que l’herbe de mon pré était TROP VERTE
et sa terre TROP MEUBLE,
ce qui lui faisait suspecter
la présence d’une ZONE INONDABLE
(non détectée en 2014 par l’autre organisme,
soi-disant parce qu’il était venu… en été !)

[N.B. : S’IL EXISTE AUTANT D’APPRECIATIONS DES CHOSES
QUE DE SAISONS DANS L’ANNEE,
EN QUI PLACER SA CONFIANCE
ET QUEL CREDIT DONNER
à CE TYPE D’EXPERTISES
SANS PORTEE GENERALE ?
En matière de bonne foi,
cela m’a rappelé une réplique de la célèbre pièce de Jacques Deval,
dans laquelle le personnage de Russe blanche en exil (créé par Elvire Popesco)
affirmait qu’à Paris elle était cliente
des marchands de TROIS SAISONS et non de QUATRE,
au motif qu’en hiver…il ne poussait jamais rien !]

A contrario, et je lui en fis la remarque,
il ne sembla nullement choqué
par la présence d’un terrain communal,
au-delà des
clôtures contenant, quant à lui,
des parcelles réellement inondées
(mais pas dans notre axe)
et sur lesquelles roulaient allègrement depuis
la fin des confinements,
des caravanes, des camping-cars, des voitures,
des deux-roues et même des poussettes !

Pourquoi tolérait-t-on cela par contraste?
Réponse “ultra-légère” de sa part :
parce que les normes d’aménagement
en vigueur n’étaient pas les mêmes
dans ce cas de figure !

Moyennant quoi,
si j’ai bien suivi son raisonnement
“tuyauté…à la byzantine” :

les jardiniers en charge d’entretenir des pelouses privées
NE DEVAIENT PAS CIRCULER DESSUS EN TRACTEUR ;

tandis que des employés communaux
qui faisaient rigoureusement la même chose qu’eux
dans le marécage public et voisin
(mais en s’embourbant vraiment)
EN…AVAIENT PARFAITEMENT LE DROIT !!!

A ce stade, il préconisait :

1-une vidange complète des installations par un professionnel
(avec arrachage de racines ayant poussé sous les couvercles des regards) ;

2-un pompage d’eau soit par ce même professionnel, soit par mes jardiniers ;

3-et peut-être, un autre bilan à effectuer dans un délai d’un an.

Ce n’était pas tout !

Après examen attentif,
il s’avéra que le nouveau compteur d’eau,
devenu communal, comme vous le savez, en 2022,
ne permettait pas la télécollecte
des données (TOUT COMME l’ANCIEN DE LA SOGEDO).

Et alors, me direz-vous, en quoi cela posait-il problème ?

Eh bien, c’en était un, et de taille, puisque depuis sa pose :

1-AUCUN RELEVEUR n’était venu au sous-sol ;

2-AUCUN AVIS DE PASSAGE n’avait été déposé dans la boîte aux lettres ;

3-MAIS DES FACTURES (que j’avais réglées en croyant à tort qu’elles se fondaient sur de la télécollecte)
avaient bien été émises.

CORRESPONDAIENT-ELLES
à DES ESTIMATIONS DE CONSOMMATION
SUR LA BASE DES ANNEES PRECEDENTES ?

PAS DU TOUT !
Car, d’après ce brave homme,
si le schéma comparatif, représenté sur le document, ne mentionnait que l’année écoulée,
c’était tout bonnement
que la SOGEDO avait refusé de communiquer ses propres chiffres
à ses successeurs de la Régie publique.

IL S’AGISSAIT DONC D’UN MYSTERE COMPLET :
d’où une relève, faite par les soins de mon visiteur,
pour tenter d’y voir clair !

Quant au journal “Sud-Ouest”
(édition de Dordogne du 30 janvier 2024, justement),
il m’apporta la preuve
que ce système de municipalisation de l’eau
ne concernait que très peu de monde,
puisque le secteur de Nontron (sous-préfecture)
venait de renouveler pour douze ans
son contrat d’exploitation avec la SOGEDO
[AVEC MODERNISATION des COMPTEURS…
PERMETTANT TELECOLLECTE !!!
ET SANS PATRONAGE “BOLIVARIEN”
NI TUTELLE MADURISTE !]

Parvenu à présent
au terme de cet article, et
reprenant mon verre du début,

laissez-moi porter,
en votre nom à tous,
ce toast approprié :

“QUE PAR UNE PROMPTE ET BONNE
VIDANGE, LA FRANCE ENFIN S’ASSAINISSE !”

et laissez-moi aussi répondre
à cette question émanant in extremis
de Monsieur le Rédacteur en Chef :

“Et votre araignée au plafond,
est-elle pro-Trump ?”

Eh bien, Monsieur Dumas :

“Pour le savoir et vous le dire,
ALLONS D’ABORD… LE LUI DEMANDER !!!”

D’où ce GUILLERET QUATRAIN FINAL :

“Voulant toujours bien vous servir,
Sans jamais trop vous faire attendre,
Par l’escalier que je venais de gravir,
Je dois dès maintenant redescendre !”

Au revoir, au revoir, au revoir !

Et c’est signé :

“Un détraqué de la ruralité !

Sébastien MILLERAND

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