Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Quand la violence s’invite sans avoir été invitée…

Fils de paysan corrézien, je ne connais rien au monde agricole que mon père a quitté en 1918, à l’âge de 18 ans.

Mais j’ai cru comprendre que l’agriculture, avant toutes les autres activités, a été phagocytée par la technocratie, sa prétention à tout réguler, à tout « camenbériser ».

Que ce soit à travers leurs coopératives, leur structures professionnelles, bancaires, les agriculteurs sont ligotés par la technocratie, la bureaucratie, les fonctionnaires. Ils en meurent et le disent.

Or s’il est une profession individualiste c’est bien l’agriculture. Si individualiste que justement elle est facilement manipulable, chacun ne souhaitant pas se mêler des affaires de son voisin.

Dans ces conditions la connivence et la préférence, bases de fonctionnement de la bureaucratie, ont un champ illimité de développement, créant ainsi des situations intrinsèquement inégales.

C’est l’impression que donne l’histoire des « bassines ».

Je me trompe peut-être, mais un malaise semble bien exister sur la répartition des doits à l’eau entre agriculteurs.

Ces droits à l’eau expliquent une bonne partie des guerres du moyen orient, il me semble qu’il en est de même ici.

Ce ne serait donc pas une violence politique incontrôlée qui serait à la manœuvre, même si c’est elle qui apparait. Elle a sans doute été sollicitée en sous-main, comme elle l’est dans les armées de choc. Les violents le sont naturellement, certains sont formés pour obéir au pouvoir, ce sont les forces de l’ordre, d’autres sont des électrons libres, ce sont les casseurs, mais ils sont animés par la même passion pour la violence.

Personnellement je hais la violence, mais comme j’aime l’humanité je supporte les violents, il ne me viendrait pas à l’idée de les éliminer, je cherche juste à les éviter, ce qui n’est pas évident en ce qui concerne ceux qui crèchent à Bercy…

Une chose est sûre : que viennent foutre là les politiques si ce n’est leur attirance, leur étroite liaison avec la violence, en tout genre. Le pouvoir politique n’est pas regardant à ce sujet, c’est même son activité de base.

Alors bassines ou retraites, force est de constater que les violents sont lâchés.

L’économie, activité non violente, est rejetée, pour faire toute la place à la violence politique. C’est le moment de se faire discrets pour les libéraux…

Je suis bien mal parti… Bien à vous. H. Dumas

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Imaginons…

Nous avons tous eu l’occasion de visionner une de ces vidéos, tirée de la violence de la savane où le lion bouffe la gazelle ou le jeune buffle, filmée par un touriste dodu confortablement assis dans un bus d’excursion.

La nature est violente nous le savions, belle c’est une question de goût.

Imaginons que nous promettions aux buffles une vie tranquille avec du fourrage garanti et une sécurité absolue.

Nous serions tenus d’éliminer tous leurs prédateurs et de confisquer la nourriture aux autres ruminants pour respecter notre engagement.

En gros nous pillerions les autres au profit des buffles et nous éliminerions tous ceux qui seraient naturellement plus forts qu’eux. Ainsi les buffles se multiplieraient indéfiniment. A notre profit ? Probablement… voir les bovins bien de chez nous.

C’est exactement la promesse qui a été faite aux fonctionnaires et assimilés ou imitateurs : garantie de l’emploi et du salaire, impunité quasi absolue en tout.

Pour la tenir les hommes de l’Etat pillent la nation et éliminent tout ce qui pourrait contrarier la vie paisible promisse aux fonctionnaires.

Au profit de qui ? Des hommes de l’Etat, car cette situation apparemment confortable est mortifère et les fonctionnaires ou assimilés s’y ennuient à mourir.

Au plus profond de cet ennui ils sont eux-mêmes des victimes collatérales du processus.

Ce qui fait que tous, fonctionnaires ou non, sommes en butte aux perversions de pouvoir induites par le statut « Père Noël » de la fonction publique, chacun alors se révoltant dans son coin pour sa cause, créant une cacophonie révolutionnaire qui ne peut aboutir qu’au pire.

Prendre conscience de cette situation n’est pas facile.

Faire passer le message est mission impossible.

Voici le courrier plein de menace que j’ai reçu récemment.

Émane-y-il d’un surmené qui craque ? Préfigure-y-il une manœuvre sordide de notre ami Bruno, le berger des buffles que nous sommes ?

Attendons la suite…

Bien à vous. H. Dumas.

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Macron fera-t-il tirer ?

Macron fera-t-il tirer ?

Est-ce que M. Macron a conscience de la situation de la France ? Est-ce qu’il la comprend ? Est-ce qu’il a idée de ce qu’il faut faire pour l’améliorer et préparer son avenir ? Autant de questions qu’on ne devrait normalement pas se poser. En principe, un président de la République, même s’il n’est pas un génie, doit pouvoir répondre à ces questions. Or, alors que M. Macron est président depuis six ans, on a le sentiment qu’il ne sait pas où il est ni où il va.

Ce ne sont pourtant pas ses discours qui ont manqué. Pas un jour sans qu’il ne nous ait asséné ses vérités. Mais tout cela a été si contradictoire et si confus que le peuple ne sait toujours pas ce que pense vraiment son président, et encore moins ce qu’il veut faire. En revanche on a compris sa personnalité et son caractère. Et cela inquiète.

La principale caractéristique de M. Macron, c’est sa certitude d’avoir toujours raison. Et c’est un véritable drame. Car la politique dans le monde actuel est faite d’approximations successives et non de diktats. Se refuser à la pratiquer ainsi, c’est se condamner à l’échec. On nous rétorquera que M. Macron donne le spectacle d’une grande variabilité dans ses propos et ses actes. Mais ce sont des variations sur son propre thème. Il ne s’enrichit d’aucun apport extérieur et ses échecs ne sont pour lui que des agressions contre sa personne. Un tel homme ne devrait pas faire de politique.

Malheureusement, il en fait. Et il a même réussi à se faire élire à la faveur d’un véritable complot judiciaire qui a mis hors jeu le favori. De ce fait la France a un président mal élu et mal approprié à sa fonction. Alors quand il s’est agi d’aborder le problème des retraites, qui non seulement plombe l’équilibre financier du pays mais aussi menace près de vingt millions de retraités de voir fondre leurs pensions comme neige au soleil, M. Macron s’est noyé dans un projet de réforme fait de rustines, dont certaines, comme la prolongation du temps d’activité, ont fait l’effet d’une provocation. C’est dire à quel point le peuple ignorait la situation de son régime de retraite.

La retraite est une conséquence de l’industrialisation au dix-neuvième siècle, qui a transformé les agriculteurs en ouvriers. D’un système destiné à leur assurer une vie décente à la vieillesse, on a fait un attribut démocratique. Et surtout le système de répartition, adopté dans la plupart des pays marqués par le socialisme, est devenu un moyen de tenir le peuple en laisse. On ne peut s’empêcher de s’étonner que l’être humain ait pour ambition suprême de faire de ses semblables des prisonniers. Nous savons que l’esclavage existait dans toutes les sociétés antiques, mais au vingt et unième siècle …

Il faut s’y faire, c’est probablement génétique. Mais la génétique n’est pas une clause absolutoire. L’homme vaut moins par ses pulsions que par sa façon de les dominer. Le collectivisme, qu’il soit communiste, socialiste ou technocratique, est à bannir. La liberté doit être le maître mot des sociétés modernes. Il en est souvent l’emblème, mais il y a tout aussi souvent très loin du mot à la pratique.

Les combattants de la liberté ont fort à faire en France. Ils se réduisent à un petit groupe dont la plupart des membres sont des universitaires qui sont par obligation fonctionnaires. Cela n’enlève rien à leur sincérité, mais cela ne les encourage pas à prendre des risques. Les autres doivent faire face aux difficultés d’une société cadenassée par l’impôt, les charges et les règlements, et cela limite leur liberté d’action. Si bien que le pouvoir, confortablement installé dans son lit d’apparat, se rit des demandes de liberté et examine les libelles d’un derrière distrait.

Jusqu’au jour où, sans plus de raison que la veille, le peuple se rebelle. On a ainsi nombre de révoltes et de jacqueries, mais les révolutions sont plus rares. Surtout quand on regarde celles qui ont réussi. Pourtant, à chaque révolte, le peuple croit que c’est la bonne. Et déchante le lendemain. Si bien qu’il est difficile de savoir dans quelle catégorie ranger les protestations et surtout de prévoir leur avenir.

Tel est le cas avec l’actuelle crise des retraites en France, qui a d’ailleurs changé de thème en cours de route pour se transformer en chasse au Macron. Parviendra-t-elle à chasser son gibier de l’Elysée ? Nul ne le sait. La seule certitude est que les chasseurs n’ont aucune considération pour le président de la République et nourrissent même une véritable haine à son endroit.

Le pouvoir est à la merci d’une maladresse supplémentaire ou d’un hasard malencontreux. Mais la menace est forte. Le rideau de police qui protège Macron peut être enfoncé par une charge populaire. C’est pourquoi l’ancien préfet de police de Paris a déclaré, à propos des manifestations des gilets jaunes, qu’« on a frôlé l’ouverture du feu ». On peut craindre que Macron soit prêt à s’y résoudre !

Claude Reichman

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Emmanuel et Bruno : pillage et mendicité

Ils auraient pu être les stars de l’époque du cinéma muet, une doublette d’anthologie comme d’autres.

Ils parlent beaucoup me direz-vous, même objectivement trop, c’est vrai. Alors quel rapport avec les stars du muet ? Eh bien comme ils parlent pour ne rien dire, leurs paroles sont si insignifiantes que leur gestuel s’impose. A la fin de leurs interventions, le discours est immédiatement oublié, il ne reste que leurs attitudes.

On revoit Emmanuel en étudiant vieilli, toujours émerveillé par sa capacité mémorielle, mais sec face à l’imprévu qui demanderait un imaginaire dont il est dépourvu.

On revoit Bruno en bourgeois de Neuilly, tiré à quatre épingles, à qui on pourrait imaginer un destin hors du commun s’il avait été maire d’Agen. Le Bruno d’Agen aurait probablement laissé une trace nationale durable dans les esprits moqueurs du français naturellement farceur.

Mais, les choses étant ce qu’elles sont, cette difficulté à s’exprimer pose non seulement problème aux deux intéressés mais, eu égard à leur fonction, à nous tous.

Il faudrait qu’ils expliquent que vivre au-dessus de ses moyens pose les mêmes problèmes à un individu, à une famille ou à n’importe quel groupe y compris une nation.

Il y a deux phases incontournables.

La première n’est que félicité, plaisir de dépenser et de profiter largement. Projection de son égo au firmament des rêves fous du fils de l’hominidé qui se prend rapidement pour Dieu.

Le deuxième n’est que panique, peur de manquer ou manque réel, et pour unique solution la mendicité ou le pillage, le travail ayant été exclu.

Faute de cette explication

Ils laissent libre cours aux bateleur et escrocs divers qui ne rêvent que de destruction et de chienlit en espérant y trouver des opportunités personnelles, même au prix d’actions humainement dégradantes. L’histoire abonde en situations de ce type.

Et pourtant c’est simple

Le statut fictif, irréel, du fonctionnariat, qui imprègne notre société, qui embarque sa majorité dans un rêve qui devient cauchemardesque parce que ruineux, sans possibilité de maîtrise, dépasse largement en coût les moyens de notre économie.

C’est quelque chose que tout le monde comprend.

Revenir à une organisation normale, sans privilège définitivement acquis hors raisons objectives et sans précaution pour l’économique, va être une grande souffrance. Aller de la facilité indue à la réalité prosaïque n’est jamais une partie de plaisir.

C’est quelque chose que tout le monde sait.

Il manque juste quelques hommes courageux pour le dire, les Français sont parfaitement capables de le comprendre.

Ensuite il y aura à affronter l’inertie du paquebot France et à tenir le cap pour revenir à la réalité, au travail et à l’aisance normale pour tous que notre pays à la chance d’être apte à nous procurer.

Sur ce chemin, il ne faudra pas se laisser distraire ou se laisser avaler par les multinationales qui ne sont pas au même niveau. Elles ont leurs réalités, leurs nécessités, mais elles évoluent dans un autre monde qui ne concerne pas la majorité du pays, elles ne devraient pas être incluses dans le PIB, elles sont ailleurs.

Et ça, non seulement les Français le comprennent, mais ils sont capables d’y faire face, ils l’ont déjà prouvé.

Au lieu de cela, nos deux zèbres ergotent sur des détails, solidifient et même amplifient les tares du système. Et, ils attendent la suite de pied ferme. Ben mon vieux… ils n’ont pas peur des mouches.

La suite on la connait : Pillage ou mendicité.

Ce sont les mamelles de la misère. Qu’ils ouvrent les yeux. Qu’ils regardent autour d’eux. Qu’ils sortent de leur bulle dorée. Ils verront alors que la misère générée par une redistribution factice, privilégiant le fumeux statut du fonctionnariat qui laisse à l’écart ceux qui n’en sont pas, génère le pillage ou la mendicité.

Qu’est un Etat réduit à ces solutions ?

L’Allemagne de 1930 ruinée par une guerre déclenchée et perdue est un bon exemple, la solution qu’elle a mis alors en œuvre face aux conséquences a été objectivement au-delà d’une catastrophe, jusqu’à un registre carrément inhumain.

Que dire de la Russie trahie par ses tsars et sa noblesse ?

Les exemples fourmillent de ce qui nous attend, il n’y a aucune exception.

Dissimuler la situation aux Français, les abandonner par intérêt électif personnel face à une situation certes séductrice sur le moment mais porteuse du pire, alors qu’ils sont parfaitement aptes à comprendre tout ça, est une très lourde responsabilité.

Avis à nos duettistes, l’époque du cinéma muet est révolue.

Bien à vous. H. Dumas

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Les fleurs du mâle ou un brulot pour Bruno.

Récemment, j’ai lu quelque part que Bruno Le Maire, dont la perspicacité est légendaire, pense que les Français ne sont pas chagrinés uniquement par leur retraite.

Pas mal, non ? Bon début…

Immergé au milieu de l’intelligence française à son plus haut niveau, chef de Bercy top un sur le sujet, Bruno constate peut-être que l’intelligence n’est pas soudainement artificielle, en réalité elle l’est depuis toujours. Ça le bouscule, comme tout ce que l’on découvre un peu trop tard.

L’intelligence c’est comme la beauté, ce n’est pas celui qui s’en croit le plus pourvu qui l’est et son utilité est relative face à ses contraintes.

Reprenons l’histoire depuis le début : « Mon fils — ou ma fille — a réussi. Il est fonctionnaire. »

C’était le rêve absolu, pas secret mais au contraire claironné, de tous les parents Français depuis la dernière guerre jusqu’à aujourd’hui où ce n’est plus un rêve mais une réalité.

L’écrasante majorité des Français est fonctionnaire ou en a la mentalité.

Rappelons les avantages imaginés : irresponsabilité, garantie du salaire et de la retraite, emploi à vie, impunité et parcelle de pouvoir, corporatisme fraternel… qui sont devenus réalité.

Quel rapport avec l’intelligence et Bruno ?

La facture évidemment. Puisque c’est lui qui paie. Tous les jours des tombereaux de pognon portant sa signature sont déversés pour financer le rêve national du statut du fonctionnariat.

Oui mais : l’économie du pays ne permet pas cette débauche de fric.

Alors, cerise sur le gâteau, cette situation génère une culpabilité collective, accompagnée de son déni, qui induit un rejet de la réalité et sous-tend une haine de l’économie qui se traduit concrètement par l’ostracisme des acteurs économiques, voire une vindicte mortifère envers les plus importants.

C’est dans cette ambiance que Bruno signe, dans le même temps, des montagnes de crédits pour le compte des créanciers qu’il représente, qui haïssent donc leurs prêteurs.

Disons-le, il a le cul entre deux chaises.

Il est au centre d’un conflit inévitable. Se sent-il, inconsciemment évidemment, responsable de cette situation explosive, en cours d’explosion. Ce qui expliquerait sa propension à dire n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où.

Et l’intelligence dans tout ça ?

Elle s’est perdue à Bercy dans l’usage immodéré et incontrôlé des algorithmes et camemberts divers. Ce piège qui laisse penser que l’outil aurait la capacité de penser, serait lui-même l’auteur de ses performances, alors que rien n’est plus faux.

L’humanité c’est l’homme, avec toutes ses qualités et ses imperfections, le reste n’est pas humain. La question n’est pas de savoir si ce serait mieux ou si c’est moins bien, ce n’est pas nous, un point c’est tout.

Conclusion

Le statut de fonctionnaire n’est pas humain. C’est ce constat, attention toujours inconscient, qui donne à Bruno cet air ahuri et ces yeux fixes et exorbités.

La condition humaine, que l’honnête homme ne doit pas perdre de vue, n’est pas l’irresponsabilité, la protection à vie, et l’exercice disproportionné du pouvoir pour tout et contre n’importe qui, hélas peut-être… mais rien n’est moins sûr .

Entrevoir ça, ça le bouscule le Bruno. Il n’est pas fait pour cette situation. Il est trop attaché à lui pour comprendre la perversité des autres, des membres de sa boutique.

Je lui conseille de travailler, d’écrire et de publier « les Ministres maudits », il n’y a que comme ça qu’il passera avec respect dans la postérité. Autrement il court le risque du sourire condescendant de ladite postérité… s’il ne laisse que le souvenir du carnage fiscal et de sa terreur, qu’il couvre tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

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Avis d’ouragan force 12

Tous ces p’tits gars – incluant les filles évidemment, « p’tits gars » étant un diminutif affectif, asexué comme il se doit, désignant des êtres humains sympathiques et sincères, mais peu informés – qui défilent pour leur droit à une rente, dont par ailleurs ils dénient globalement la légitimité pour les autres, qui crient en défilant « Macron démission », vont être bien déçus.

Croient-ils que Macron pourrait quelque chose pour eux ? Ils rêvent.

Macron est l’interface entre les préteurs qui ont permis aux p’tits gars de vivre au-dessus de leurs moyens depuis des dizaines d’années et eux les p’tits gars qui défilent aujourd’hui.

Entre deux pastis ils n’ont pas eu le temps d’observer ce qui s’est passé en Grèce ?

Alors explication.

Macron trouve des sous pour eux parce qu’il affirme aux prêteurs, preuves à l’appui, que ses p’tits gars obéissent au doigt et à l’œil, payent des impôts de folie sans regimber, travaillent à fond pour pas grand-chose. Et que lui, Macron, peut les faire payer encore plus pour les prêts à venir.

Oui mais voilà, patatras, les p’tits gars sont dans la rue, évidemment ils ne savent pas tout ça. Comment le sauraient-Is ? Personne ne leur dit. Et puis… ils s’en foutent.

Oui mais les prêteurs ? Eux ne s’en foutent pas. Le crédit de Macron est au plus bas.

Alors ? Plus de prêts ? Plus d’intérêts bidons à 0% ?

Il va falloir rembourser, donc davantage d’impôts — qui sont in fine payés par les plus pauvres selon la règle immuable de : « c’est le dernier de la chaine qui valdingue le plus  –, nous allons en baver des ronds de flan.

A moins que totalement décérébrés, intoxiqués par les bateleurs, ils fassent une vraie révolution, avec la terreur et plein de morts, comme nous en 1789, les Russes en 1917 et les Chinois en 1949. On ne sait pas…

Mais, quoiqu’il arrive ça va chauffer, que ce soit les p’tits gars qui ravagent tout ou Macron qui exécute les CPVS – Commandement de Payer Valant Saisie – : la facture arrive.

Quand je pense que je vais partir avec l’eau du bain…

Ce n’était pas malin de la jouer honnête, de ne pas piquer dans la caisse, de ne rien avoir demandé à l’Etat, de ne rien lui devoir… Non seulement je me bats inutilement depuis vingt ans, mais aujourd’hui cette lutte m’a mis en première ligne des coups qui vont être distribués.

Heureusement que j’ai presque 80 ans et que je m’en fous à un point que je n’aurais jamais cru possible…

Finalement c’est toujours la connerie qui gagne,  Darwin avait raison en refusant de donner un sens à l’évolution…

Bien à vous. H. Dumas

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Il bordello !

Il bordello !

Tout se paie un jour, dit la sagesse populaire. On peut vérifier en ce moment la pertinence de cet adage. La France est entrée dans une période de crise et de manifestations qui semble ne pas pouvoir finir. Jusqu’au moment où la crise se dénouera par un évènement qui bousculera la donne et créera un nouveau paysage politique et social.

Ce que la France paie en ce moment, c’est la défaillance de ses institutions qui a permis, en 2017, l’élection de M. Macron. Jamais la justice n’aurait dû accepter l’action d’un juge qui, au lieu de s’abstenir d’agir en pleine période électorale comme le veut la tradition démocratique, a plombé la candidature de M. Fillon. Sans cette action judiciaire, M. Macron n’avait aucune chance d’être élu. Et il a été élu sans que le pays ait pu vraiment peser sa candidature au trébuchet.

Le seul élément sérieux d’information sur sa personnalité fut l’analyse d’un psychiatre italien qui qualifia M. Macron de psychopathe et avertit les Français que s’ils l’élisaient, ils allaient souffrir. Interrogé quelques années plus tard, le médecin indiqua qu’il ne s’était trompé que sur un point : les Français n’allaient pas être seuls à souffrir.

Force est de reconnaître que le pronostic (c’est ainsi qu’on appelle la prévision en médecine) n’était pas faux. Les Français souffrent, et à vrai dire ils ne savent pas exactement de quoi. Bien entendu, chacun est capable d’énumérer les points qui lui font grief, et collectivement une idée se dégage qui déplore le déclin de la France et le désordre général dans le pays. Pourtant, quand on interroge les citoyens, ils énumèrent les causes du mal, mais jamais la cause principale qui semble leur échapper. En vérité, ils connaissant parfaitement cette cause, mais semblent avoir peur de l’évoquer, comme s’il s’agissait d’un crime de lèse-majesté.

Cette cause, c’est évidemment le président de la République, puisque c’est ainsi qu’il faut appeler M. Macron. Les Français, à vrai dire, n’en peuvent plus de lui, de ses discours permanents, de ses déguisements, de ses sorties à l’étranger où quand il ne fustige pas la France il fait la leçon aux gouvernants du pays hôte. Mais surtout ils lui en veulent de n’avoir rien fait qui puisse relever la situation du pays.

Les jeunes gens qui occupent chaque soir la place de la Concorde crient « Macron démission ». Et n’ont pas un mot pour les retraites. Ils ont raison. La retraite, ce n’est pas pour eux, même si ce sont eux qui, pour l’essentiel, la paient. Sans espoir de retour, car le système de répartition est en voie avancée de faillite. En fait, les 80 % de Français qui sont contre la réforme des retraites sont surtout contre Macron.

Quand on atteint un tel degré d’impopularité, on doit se poser des questions. M. Macron s’en pose-t-il ? C’est peu probable, compte tenu de son psychisme. S’il se pose des questions, c’est à propos de ses ministres, qui, bien entendu, ne font pas ce qu’ils devraient, sans qu’on sache ce que M. Macron voudrait qu’ils fissent. Bref, l’Elysée et les ministères sont une pétaudière, à laquelle l’Assemblée nationale, sous l’impulsion des « insoumis », s’efforce de ressembler. « Il bordello », disent les Italiens, qui sont connaisseurs en la matière.

Les politiciens français ne semblent pas capables de renverser la vapeur du déclin. Quand on les voit ânonner leurs couplets sur la retraite, on est saisi d’une immense pitié. Car ils ne savent pas, ils ne savent vraiment pas. Ils ne savent pas que le paysage européen a changé depuis la fin du siècle dernier, où les pays membres de ce qui était alors la Communauté européenne ont décidé que le marché intérieur européen serait désormais « un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée ». Un espace, donc, où il n’y a plus de monopole. Y compris celui de la Sécurité sociale, donc celui des retraites.

N’importe quel résident en France peut assurer sa retraite en dehors du système officiel. C’est dans tous les textes de lois français. Alors votre réforme des retraites … ! Votre système est mort, non seulement pour cause démographique, mais parce que les Français, que vous vous êtes bien gardés d’informer, vont voter avec leurs pieds, maintenant qu’ils connaissent la vérité. Et s’il y en a un qui doit battre sa coulpe, c’est bien M. Macron. Il savait tout, il n’a rien dit. C’est un véritable crime contre la nation !

Alors Monsieur le professeur Segatori, puisque tel est le nom du psychiatre italien qui nous avait prévenus, soyez remercié de votre lucidité. Elle ne nous a servi à rien, car nous, Français, sommes au-dessus de tout conseil. Nous savons tout, et nous sommes les meilleurs en toutes les disciplines. Pardon à nos amis italiens de leur avoir emprunté « il bordello ». Nous n’avons aucun besoin de conseils en la matière, mais l’expression italienne est plus poétique que la nôtre. C’est le seul domaine où nous acceptons la concurrence, parce qu’il ne s’agit pas d’une affaire sérieuse.

Claude Reichman

 

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Ils ont beaucoup appris, et très peu compris…

Le jeune Macron est de ceux-là. C’est mal parti.

Nous n’échapperons sans doute pas à l’effondrement économique : « C’est pour manger sur place ou pour emporter ? »

La taxe est plus chère quand c’est consommable immédiatement. Eh oui, quand c’est le moment c’est toujours plus cher que quand c’est incertain, dans un futur arrangeable à l’infini à l’aide du mensonge.

Donc nous y sommes, c’est le moment de la facture, ça va faire mal.

Récapitulons.

La haine du capital, transcrite en un pillage fiscal qui finalement capte 80% des revenus des travailleurs et des entrepreneurs au profit des hommes de l’Etat, a eu raison de l’économie.

Pour préserver l’économie, le prélèvement sortant de son cycle ne peut pas dépasser 30%. Ce n’est pas un chiffre issu d’un algorithme ésotérique, c’est le constat empirique que peut faire tout acteur économique qui fait ses comptes.

On se rappelle que capitaliser consiste à accumuler et transmettre, que nulle activité ne peut exister sans capitaliser, qu’elle soit scientifique, intellectuelle ou évidemment économique.

De tradition, les barbares mettent le feu aux bibliothèques, et pillent les économes.

Une fois cette folie achevée, toute la société est dans la misère, c’est ce qui nous attend demain matin.

Petite histoire de l’effondrement.

Mitterrand donne le pouvoir économique aux élus de base, qui l’utilisent exclusivement pour acheter des voix. Comme chacun le sait, l’homme politique est d’abord un élu de base puisque, quelle que soit sa formation technique, il tire sa légitimité de son élection donc en liaison avec le niveau de compétence politique de son électoral. Suivez mon regard…

Cette situation a généré une armée de la mort économique : Bercy.

Les plus brillants cerveaux de la nation ont usiné à plumer la France au bénéfice de cette organisation, pour dissimuler ce pillage ils ont maintenu le corps social en vie artificiellement à l’aide du crédit. Les deux actions cumulées ne pouvaient qu’engendrer le pire.

Mais c’était si agréable d’y croire….

Quel que soit le nom qui sera donné à ce qui arrive : grande dépression, désordre mondial, guerre en Ukraine, inflation au lieu de dévalorisation de la monnaie, quelles que soit les explications vaseuses que nous voudrons croire, la chienlit dans laquelle nous sommes est incontournable.

Elle va vers le pire, rien ne peut l’éviter et nous sommes dans cette situation uniquement par notre faute.

Ce n’est pas par hasard si nous n’avons pas de police compétente, pas de justice logique, pas d’armée performante, si nous sommes donc à la merci des errements inévitablement liés à la ruine, à la misère. C’est : parce que nous n’avons plus de capital, donc une économie moribonde.

Là, tout de suite, nous allons reproduire à l’identique les stigmates de l’histoire face à cette situation de faillite de l’Etat qui se répète inlassablement.

Nous allons passer par la case « débile profond » qui consiste à donner encore plus de pouvoir aux hommes de l’Etat à travers la nomination d’un autocrate. Il y a pléthore de candidats.

La violence s’installera. Il est possible, mais il n’est pas certain, qu’après quelques années de violence, de morts inutiles, de souffrances incommensurables, la raison revienne, que l’honnêteté, la compétence, l’équité, refassent surface. Que les droits de l’homme, ses libertés fondamentales, soient reconnus et protégés. Que la sélection, inévitable, se fasse par la compétence et non par l’appartenance ou la corruption. Que l’empathie pour ceux qui échouent soit réelle, sans pour autant leur confier le pouvoir au motif que celui qui rate doit recevoir autant que celui qui réussit.

Bref, que nous puissions remettre la boutique en route et présenter la facture aux responsables.

C’est possible, mais objectivement peu probable puisque cela n’arrive jamais…

Ce pose alors la question qui, en ce qui me concerne, est essentielle : doit-on résister ou foutre le camp ?

Au risque de vous décevoir, je n’ai pas de réponse à cette question essentielle. J’agirai, comme toujours, par réflexe.

Aujourd’hui mon réflexe est de plaindre ceux qui défilent dans la rue pour une retraite dont je ne vois pas très bien qui pourrait leur payer…

Demain, quand ils seront violents, parce qu’ils n’auront toujours pas compris leur part de responsabilité dans la situation qui leur fait peur : l’arrivée de la misère, mon réflexe sera sans doute de ne pas adhérer aux dérives à venir de l’autocrate qu’ils mettront en place parce qu’il leur aura fait croire que oui, ils ont raison et que ce sont les autres qui doivent payer pour eux, qu’ils ne sont responsables de rien, je serai alors probablement dans la résistance.

Et Macron dans tout ça. Bof, pauvre gamin qui ne comprend rien. Une tête pleine, une imagination vide.

Et ne parlons pas de Le Maire, l’homme des basses œuvres, le pillard de service, même pas assez intelligent pour prendre conscience de sa réalité. Un vrai politicard, celui-là. Il passera dans l’histoire pour ce qu’il est… l’histoire est faite de beaucoup de rien.

Je pense à mes petits-enfants… ça me fait mal.

Bien à vous. H. Dumas

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La retraite tue la France !

La retraite tue la France !

Invité par André Bercoff à Sud Radio il y a quelques jours, j’ai eu le sentiment d’aborder une île déserte habitée par des naufragés de longue date. Ce n’est pas de la radio que je parle, mais de ses auditeurs. J’ai éprouvé la sensation physique qu’ils buvaient mes paroles. Car ce que je leur disais, ils ne l’avaient manifestement jamais entendu.

Je ne me prends pas pour un prophète inspiré et je ne tiens pas ceux qui m’entendaient pour des demeurés. Simplement, on ne leur avait rien dit jusque là sur la véritable nature du système de retraite qu’on leur impose depuis huit décennies et dont ils entendent débattre à longueur de journée et d’antenne en ce moment.

Dans le débat actuel sur les retraites, les Français s’envoient à la figure les propos les plus venimeux, se reprochant de profiter indument de traitements privilégiés. C’est parfaitement normal, puisque personne n’analyse objectivement les fondements du régime de retraite et la façon dont ils se sont érodés au fil du temps, jusqu’à ressembler à ces maisons construites sur une falaise et que l’océan menace d’emporter.

La seule question pourtant qu’on devrait se poser est la suivante : pourquoi un régime de retraite ? La réponse est simple : c’est parfaitement inutile et donc nuisible. L’âge a la particularité de produire partout et en tous temps le même effet : l’être humain n’est plus en mesure de faire les mêmes efforts que lors de sa jeunesse et de sa maturité. Pour survivre alors, il a besoin d’une protection. Ce fut pendant des temps immémoriaux la famille. Mais quand on en fut séparé par l’évolution technologique et sociétale, il fallut trouver un substitut, et ce fut le régime de retraite.

Sans doute un tel régime était-il nécessaire au début de l’industrialisation, mais l’évolution de la société et des connaissances permet aujourd’hui à chacun de se poser la question de son mode de vie quand l’âge sera venu et d’y apporter ses propres réponses. Il est donc monstrueux de verser des millions d’individus – toute une nation en fait – dans un système où il n’a pas son mot à dire ni même aucune marge de décision. Un tel système, au 21e siècle doit être aboli.

Il doit d’autant plus être aboli qu’il consiste à infliger à la jeunesse un traitement d’une grande sauvagerie. On lui demande de financer la retraite de ses parents en jurant ses grands dieux qu’il touchera la même en retour, alors qu’on sait très bien que ce système est en train de s’effondrer irrémédiablement et qu’il ne touchera jamais rien. « Mère grand, comme vous avez de longues dents. C’est pour mieux te croquer, mon enfant », dit le loup.

L’institution de la retraite par répartition fut une décision idéologique. Le communisme veut la disparition de l’individu dans une masse indifférenciée que les maîtres du régime mènent à la trique. Goulag, famine, massacres, tel est le lot des populations où le régime communiste s’est imposé. La France n’ayant pas été conquise par l’armée rouge, elle n’a subi qu’un sort atténué, mais foncièrement collectiviste. Aujourd’hui on en est toujours là, et c’est ce qu’il faut changer.

Personne en France n’a besoin d’un régime obligatoire de retraite. Il suffit de traiter également l’épargne de chacun. Un euro investi dans l’achat d’un appartement doit être déductible au titre de la retraite de la même façon qu’un euro versé à une assurance vie ou à un fonds de pension. Et les 345 milliards d’euros du régime de retraite doivent être rendus aux jeunes gens qui les paient pour qu’ils construisent leur épargne et leur avenir. Et ce sera justice !

Finalement, pourquoi devrions-nous nous indigner des sacrifices incas où l’on arrachait le cœur d’un enfant pour apaiser la colère des dieux, alors que c’est exactement ce que nous faisons pour rendre confortables les ultimes années de nos aînés ? Ce sont des mœurs sauvages, indignes de notre époque et de l’humanité.

Ceux qui pensent qu’en ajoutant une pincée de capitalisation à la répartition on rendra le système viable ne sont finalement que des Incas compatissants, qui étouffent l’enfant sacrifié pour qu’il souffre moins. Mais la jeunesse n’en restera pas moins sacrifiée.

Voilà les quelques vérités qui ont fait réagir en masse les auditeurs de Sud Radio. J’espère qu’il ne s’agit que d’un début. Nous devons sauver la jeunesse de France, et donc la France elle-même.

Nous ne devons plus supporter que des gouvernants indignes nous punissent et gâchent nos jours et nos nuits. L’art de gouverner n’est beau que dans la sobriété et quand le consul, tel Cincinnatus, se retire aux champs. Le débat des retraites est l’occasion de faire un grand ménage de la maison France et de n’y laisser subsister aucune poussière maléfique. Chacun pourra dire alors : je respire !

Claude Reichman

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Délinquant face à la dictature fisco-bureaucratique.

Dans « La nature du totalitarisme » Hannah Arendt expose que la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : « une dictature devient « totalitaire » quand et si elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) ».

Je suis en accord avec elle, sauf que je ne pense pas que ce soit le dictateur qui installe le totalitarisme, mais bien la population elle-même. Je ne vois pas la source du malheur au même endroit qu’elle.

Au départ, même si cela n’est pas toujours visible pour un observateur extérieur, il doit y avoir une croyance dans la population — majoritaire intellectuellement — à partir de laquelle un ou plusieurs individus vont installer un pouvoir qui aura inévitablement tendance à devenir totalitaire, s’il ne l’est pas dès le début.

La noblesse a pris le pouvoir à travers l’idée qu’elle donnerait son énergie, voire sa vie, pour défendre les paysans qui n’avaient pas des âmes de guerriers. Les paysans y ont cru, aidés par l’église. Tout cela s’est terminé comme nous savons : « les guerriers nobles » ont fini par exploiter leurs paysans au lieu de les protéger. De guerriers nobles ils se sont majoritairement transformés en escrocs violents, au fil du temps.

Plus tard, l’essor de l’industrie a créé le monde ouvrier qui a généré un réflexe de défense de celui-ci face à son exploitation initiale par le patronat, qui se serait naturellement régulée du fait des intérêts communs en présence. S’en est malheureusement suivi le concept évanesçant de l’égalitarisme, dont une caste s’est déclarée aujourd’hui la garante : BERCY et les fonctionnaires qui ont capté le pouvoir absolu et installé une dictature.

Cela étant dit, je rejoins Hannah Arendt sur l’idée que l’ont peut-être sous un régime totalitaire sans être confronté à la menace physique directe, sans Goulag. La dictature étant alors avant tout psychique, construite sur la croyance à laquelle la population adhère.

Ce n’est qu’en cas de déliquescence de la croyance, ou en son absence, que le dictateur n’a plus à sa disposition que la violence physique pour installer ou maintenir son totalitarisme.

Aujourd’hui Bercy et la bureaucratie ont : « investi la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) »

Dans ce blog, à la diffusion confidentielle, j’expose mes voyages, mes incursions, mes explorations, dans les circuits du totalitarisme de Bercy, de la bureaucratie, des fonctionnaires.

Ceux-là même qui ont installé une dictature à partir de croyances séduisantes mais débiles, dont la principale étant que le capital économique serait un ennemi social, alors qu’il n’est que la base de l’économie, comme le capital scientifique est la base de la science, le capital médical celui de la médecine, etc…

Peut-être ce blog sera-t-il utile un jour pour comprendre comment ce pays est allé vers la catastrophe totalitaire, ce n’est plus moi qui serai alors à la manœuvre.

S’approcher du diable sans se cramer

Ce n’est pas facile.

Je vais vous en apporter la preuve. Que ce soit à travers ce blog ou précédemment sans tambour ni trompette, j’ai toujours souhaité aller voir au plus près les manœuvres louches des puissants. Entendons-nous, chacun ne peut aller observer que les puissants qui sont à sa portée, ça commence par le garde-champêtre qui braconne et ça va jusqu’au Président des Etats-Unis, qui braconne aussi. Ce sont partout les mêmes moteurs et les mêmes méthodes, tout n’est qu’une question d’échelle et d’apparences.

Dans un pays libre ces « voyages » sont sans problème, ils sont même conseillés.

Dans une dictature, un régime autoritaire, ils entraînent des conséquences néfastes pour le curieux.

En effet, l’arbitre chargé de faire en sorte que la partie soit honnête : LA JUSTICE, devient un outil au service du pouvoir pour éliminer le curieux.

Un exemple :

Le fichier Cassopiée (Chaine Applicative Supportant le Système d’Information Oriente Procédure pénale et Enfants), qui nous coûte 150M€ par an, est censé servir à la rédaction des différents actes de procédure : commissions rogatoires, ordonnances, interrogatoires et doit faciliter l’échange d’information entre les parquets. Les informations qu’il contient son gardées dix ans et visent la délinquance.

En cliquant sur ce lien vous prendrez connaissance du mien : LIEN

Vous constaterez que sur 24 mentions, 10 ne devraient plus être là. Qu’il ne s’agit que de procédures visant des rapports houleux avec la maréchaussée routière ou sur le blog avec les services fiscaux, des procédures, disons-le : politiques.

C’est donc une utilisation dévoyée de ce fichier et, évidemment, cela impacte lourdement mes procédures en cours ou à venir, en m’enfermant dans un rôle de contestataire stérile à éliminer le plus tôt possible.

Mes adversaires n’ont plus qu’à se cacher derrière leur statut d’élus ou de fonctionnaires en s’intitulant des : « fonctionnaires, des dépositaires de l’autorité publique ou des citoyens chargés d’un service public » et ils n’ont plus de compte à rendre. Facile, non ?

Un autre exemple :

Au pénal l’avocat n’est pas obligatoire. La personnalité des justiciables est fondamentale, j’y suis toujours présenté par les adversaires comme : un « fada », dirait Pagnol.

Comme les plaidoiries sont en grande partie orales, je demande toujours l’autorisation d’enregistrer ma propre plaidoirie, pas les débats globaux qui sont interdits d’enregistrement. A cela on me répond que ce n’est pas possible, mais que la greffière note l’intégralité de ma plaidoirie.

Je vous soumets, par ce LIEN, la note d’audience du 3 Novembre 2022.

Vous consterez d’abord que le tribunal, à ma demande de temps nécessaire pour me présenter pour présenter le contexte, dit : « Le prévenu, via l’huissier audiencé, indique qu’il souhaite un long moment de plaidoirie pour retracer sa biographie. Le tribunal précise au prévenu que l’audience du jour n’a pas un but biographique mais un but juridique »

Il se moque de moi, prétendant que j’ai demandé à exposer « ma biographie », et il ne me donnera pas de temps pour expliquer quoique ce soit….

En revanche, je disposerai de deux heures à la 17ème à Paris plus tard, mais pas pour la même affaire.

Quant aux notes de la greffière concernant ma plaidoirie, la présentation de mes arguments, je vous renvoie au paragraphe : Dumas Henri en sa plaidoirie, page 3…

Il ne reste rien de ma plaidoirie orale, les juges d’appel n’en connaitront rien, ils ne sauront jamais la perfidie du tribunal de La Rochelle. Mais ils s’en foutent probablement, ils vont enchainer sur la même ligne…

Conclusions

Le totalitarisme de la fisco-bureaucratie est avéré. Il n’est pas contestable. Il nous étouffe, nous tue, tue nos libertés jusqu’au plus profond de nous, gâche notre vie en société et la confiance qui devrait nous habiter.

Mais la fin des promesses arrive. Regardez ces pauvres gens qui défilent dans la rue en exigeant de leurs enfants une rente à venir, ils ne vont pas être déçus s’ils aiment vraiment le bordel, comme ils le disent…

N’ont-ils pas compris que ce sont eux, en bout de chaine, qui paient l’impôt ou le carnage du trop d’impôts ?

Nous ne sommes pas en route pour sortir de la dictature fisco-bureaucratique, mais une chose est sure, la liberté ne passe pas par les clubs et les nobles pensées, mais par le terrain et la démonstration des milliers d’actes totalitaires que chacun de nous constate chaque jour et doit dénoncer sans relâche, pour faire reculer la croyance sur laquelle nos dictateurs croient trouver une légitimité.

Il n’y a aucune légitimité à bafouer les libertés individuelles, à ne pas respecter la propriété privée, le capital, l’empathie et l’aide au malheureux pas aux fainéants.

Regardez, constatez, analysez, puis venez publier sur ce blog, c’est la seule solution, celle qui fait tant peur à Fournel… pour retrouver la liberté, sans laquelle être homme n’a aucun intérêt.

Bien à vous. H. Dumas

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Les jeunes doivent donner le signal de la réforme !

Les jeunes doivent donner le signal de la réforme !

La retraite est l’antichambre de la mort. On s’étonne que tant de Français en rêvent. Cela signifie simplement que leur vie ne leur plaît pas. De là à rêver de la mort …

La crise actuelle est en fait le révélateur d’une crise beaucoup plus profonde, celle de l’Etat. Celui-ci pèse les deux tiers de la production, ce qui est pire qu’excessif : déraisonnable. Et pire, l’Etat est incapable de se réformer. Dans un monde qui change vite, c’est pire qu’un défaut, c’est une tare. Et même une tare mortelle.

Les Français ont bien conscience de la nécessité des réformes. C’est la raison pour laquelle ils ont élu Macron, après avoir été privés de Fillon par un coup d’Etat judiciaire. Fillon représentait une apparence de sagesse vaguement libérale. Il n’a pas eu l’occasion de le démontrer. Macron, c’était la jeunesse et la modernité. Elles étaient censées nous débarrasser des vieilleries d’une République usée jusqu’à la corde. Il n’en a rien été. Macron ne sait en réalité que remplacer les cordons des rideaux d’apparat.

Ce n’était évidemment pas un Macron qu’il fallait. Mais personne ne sonnait à la grille du parc. Alors ce fut lui. Et c’est toujours lui. Et rien ne bouge. Sauf la rue, qui retrouve les cortèges d’antan, leurs slogans, leurs étals de merguez, leurs militants professionnels au ventre rebondi, bref la vie comme avant. Avant quoi ? Avant rien. « On va tous pareil, moyen moyen », chante Souchon.

La France, au destin sans pareil, pays grandiose et spirituel, n’est plus qu’une petite famille bourgeoise attendant la soupe du soir, tandis que les laissés pour compte grognent de plus en plus fort au risque de perturber la sieste. Triste tableau.

Les primatologues nous l’ont pourtant dit. Nous sommes des peuples hiérarchiques. Quand le chef n’est pas bon, tout va mal. Quelle erreur alors de ne pas attacher tous ses soins au choix du primus inter pares ! La malédiction du mauvais chef nous frappe depuis près d’un demi-siècle. Les plus blasés disent que c’est une statistique normale. Cela ne nous console pas. Car pendant la statistique, notre vie a passé.

Comme Macron ne peut se représenter, un début de compétition a lieu. Pour le moment, personne ne se détache vraiment. C’est un mauvais signe. Car le chef, cela se sent. Il y a alors comme un frétillement joyeux dans le peuple. Mais voilà, aujourd’hui cela ne frétille pas. Pire même, il y a comme un air de ridicule autour des prétendants.

Inutile de se désoler. C’est ainsi, et c’est la vie. Mais il y a une conséquence à en tirer. Comme on ne peut pas se résigner à la décadence de son pays, il faut prendre d’autres chemins. Ma certitude est que la réforme ne peut passer que par celle de la protection sociale. Nous y consacrons 872 milliards chaque année. Vite, les sels, des Français viennent de s’évanouir. Ils ne savaient pas.

872 milliards ! Vous savez ce que cela représente ? Cela représente la première armée du monde, celle des Etats-Unis d’Amérique. Elle domine la planète, obligée qu’elle est de sauvegarder la liberté, qui est consubstantielle au régime de son pays et de l’Occident. Certains, assez nombreux, accusent ce pays de vouloir coloniser le monde et de se constituer un empire. Ils se trompent. Les Américains n’ont aucun besoin d’un empire, leur pays est assez grand pour leur suffire. Ils sont même plutôt « isolationnistes » et ils doivent se forcer pour s’engager ailleurs que chez eux. Ce qui ne les garde pas de fréquentes maladresses, voire de conduites parfois stupides. Mais ils sont les garants de nos libertés, que cela nous plaise ou non.

Alors le poids du système social français apparaît pour ce qu’il est : un boulet au pied d’un forçat. Tant qu’on ne l’aura pas compris en France, rien ne sera possible. Les jeunes Français sont les mieux placés pour s’en rendre compte. Le système de retraite à lui seul les condamne à une vie médiocre. On leur prend 345 milliards chaque année pour payer la retraite de leurs anciens, et eux ne toucheront jamais rien car le régime est en voie de faillite rapide.

C’est donc d’eux que doit venir la révolte. Ils peuvent d’un simple geste donner le départ à  la réforme. Il leur suffit de contracter une assurance vie, qui est une assurance retraite pour la législation, et de refuser de payer toute cotisation au régime de répartition. L’Etat n’aura d’autre choix que de s’incliner et de prendre ses dispositions pour honorer les engagements qu’il a bien légèrement pris à l’endroit des retraités.

Et le temps des réformes aura ainsi commencé. Suivront toute une série de mesures de libération, au terme desquelles la France sera redevenue un pays équilibré, porteur d’un avenir digne de son grand passé.

Claude Reichman

 

 

 

 

 

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FOURNEL le DG de Bercy s’ennuie.

Je l’imagine perplexe derrière la vaste baie de son bureau surplombant la seine. En bas une vedette prête à démarrer pour le transporter sur le plus beau fleuve de Paris, dans la cour une multitude de berlines noires lustrées à la « Nénette » prêtes à fendre les bouchons toutes sirènes hurlantes, sur le toit l’hélicoptère républicain qui d’un coup de retord peut le « retord-porter » en tout lieu à toute heure.

N’est-il pas l’homme le plus puissant de France ? du monde ?

Oui, surement, mais il s’ennuie.

Et pourtant, ce ne sont pas les distractions qui lui manquent. Notamment son « Bowling-red » — « red » pour redressement – un jeu du tonnerre, fait pour lui, qu’il maitrise à la perfection. Il peut choisir n’importe qu’elle cible et la faire attaquer par ses « Bowling-reders », qui la détruisent en deux ou trois coups bien ajustés. Il sait qu’il est le maître du monde, que ce ne sont ni les Chinois, ni les Russes qui peuvent lui faire peur, alors les p’tits Français…

Oui mais il s’ennuie, Fournel.

Enfin, disons plutôt qu’il a une contrariété. Une espèce de démangeaison qui l’agite, récurrente, qui pourrait s’étendre, qu’il ne contrôle pas autant qu’il le voudrait. Pourtant ce ne sont pas les efforts qu’il a fait pour la faire disparaître qui sont en cause.

Il a tout essayé, les plus folles arnaques, les plus violentes agressions, et malheureusement ça le démange toujours.

Aujourd’hui, après avoir bien réfléchi, il a lancé son va-tout.

Vous pouvez en prendre connaissance avec ce LIEN .

Il a fait fort Fournel, mais quand même… réfléchir trois mois, pour ça ? Signifié deux jours avant la prescription.

Si ça se trouve il a réuni une commission d’élite pour pondre le truc, avec des réunions journalières, des brainstormings à gogo. Il faut le dire : le résultat est là.

Enfin, entendons-nous bien, il va falloir des magistrats ouverts à sa rhétorique.

Du genre qui adhèrent à l’idée que les paroissiens sont tous en état de pêché, sommés de se confesser, pendant que les curés sont évidemment parfaits, plus que parfaits.

Des magistrats qui ne savent pas encore ce qu’est le passé décomposé.

Plaisanterie mise à part :

Pourquoi sa citation échoue à Arras ? Que vient faire Arras dans la critique d’un blog national ? La Cour d’Appel saisie donnera peut-être une réponse.

Le pire dans cette citation est que Fournel et sa bande trafiquent tant la langue française, qu’ils finissent par la comprendre de travers est faire dire aux mots l’inverse de ce qu’ils disent.

Sa copie serait amusante à lire si tant de personnes souffrant des folies de Bercy n’étaient pas en suspension de vie, projetées dans la misère par ses sbires, car oui, l’impôt abusif est un acte de guerre, c’est clair, et alors l’impôt indu…

Fournel peut dire ce qu’il veut, se cacher derrières des jugements absurdes, je suis l’exemple des dégâts et des injustices qu’il couvre journellement.

En réalité il veut me faire taire, il n’ose pas me suicider, mais il en a envie si fort que ça fait de la peine pour lui.

Allez Fournel : tout ça va s’arranger, évidemment pour nous, pas pour toi à qui ça va péter au nez. Fallait pas dépenser tous les sous des gens, ils sont pas contents, mets-toi à leur place.

Et ceux que tu pilles, ils ont le droit de te demander des comptes, c’est là tu vois :

« Article 14.

– Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15.

– La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »

Demande à un vrai magistrat, il te dira que j’ai raison.

Bien à vous. H. Dumas

PS : je dédie ce billet aux courageux qui lisent encore ce blog sous surveillance de Bercy.

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Les retraites ? Quelles retraites ?

Nous pouvons probablement nous mettre d’accord sur un point : la retraite est un revenu perçu sans équivalence travail, c’est une rente.

Déjà ici nous sommes immédiatement au cœur d’une schizophrénique collective : ceux-là mêmes qui haïssent les rentiers exigent de le devenir, c’est même pour certains leur seul but.

Si nous passons sur cette incohérence nous sommes alors confrontés au fait que, quelle que soit la méthode employée pour servir la rente retraite, il va falloir y consacrer un capital qui sortira du circuit économique sans retour.

Qu’il ait été économisé au préalable —capitalisation — ou qu’il soit distrait au moment de sa distribution — répartition—, le capital pour servir la rente retraite doit exister.

Hélas ce capital n’existe pas, n’est pas disponible et ne pourra pas l’être.

C’est le problème caché, que tout le monde fait semblant de ne pas voir.

Alors que tout le monde peut percevoir l’origine de sa disparition.

En effet, il y a belle lurette que Bercy a boulotté ce capital, sans aucune possibilité de retour.

Bercy, de la façon la plus secrète et la plus inique qui soit, a mis en fiche tous les français et transformé le pays en un goulag fiscal incapable de capitaliser.

Bercy est le bras armé de la nomenklatura qui vit au détriment du peuple, dissimulée derrière une propagande la prétendant à son service.

Les dépenses délirantes de cette nomenklatura, politiquement majoritaire puisque les abstentions ne sont pas comptabilisées, ont généré deux conséquences irréversibles : l’emprunt incontrôlé et la terreur fiscale.

L’emprunt incontrôlé

La charge fiscale, directement sur les revenus, ou indirectement sur tous les besoins, ou même encore mieux à partir de règlements se transformant en surcoûts taxables, est telle que nul ne peut constituer le capital nécessaire à sa vie propre ou à la vie de son activité. Bercy lui suggère d’emprunter. Il emprunte effectivement.

Or l’emprunt ne peut pas devenir une obligation de vie. Ses conséquences multiplicatrices sont exponentielles, mais possibles dans les deux sens : l’enrichissement ou la ruine.

Son usage doit être prudent et réfléchi. L’imprudence est ici suicidaire. L’obligation imposée par Bercy meurtrière.

La terreur fiscale.

Elle est fondatrice de l’efficience de Bercy, elle s’exprime à travers les contrôles fiscaux qui sont des zones de non droit, où sont tués volontairement des innocents pour installer une peur panique dans la population. Et ça marche.

Survolons le sujet. Non seulement le fichage de Bercy est secret mais il le reste lors d’une enquête ou contrôle, contrairement à la police qui est tenue à la transparence de ses enquêtes. En réalité Bercy favorise ainsi la délation et empoisonne la confiance nécessaire à la vie collective.

Le contrôle fiscal lui-même est secret, son enregistrement est refusé par les contrôleurs, qui assermentés et armés imposent leurs condamnations.

Lesquelles sont exigibles immédiatement, avant tout jugement. Au tribunal administratif pas de contre-expertise possible, donc des jugements sur les seuls dires de Bercy.

L’exécution passe par des juges civils de l’exécution, qui sont dotés des pouvoirs les plus étendus pour vérifier ou redéfinir une créance, sauf pour celles du fisc où ils deviennent de simples exécutants appuyant sur le bouton déclencheur de la guillotine, du meurtre.

En conclusion

Tous les abrutis qui défilent au nom de leur droit à devenir rentier, qui tentent de bloquer le pays, sont soit des imbéciles, soit des pervers. Il feraient mieux d’aller raser Bercy pour retrouver les moyens d’organiser la rente dont ils rêvent. Chacun, comme la fourmi, doit pouvoir la constituer et non pas la voler au voisin ou pire à ses enfants.

La consolation est que s’il ne rasent pas Bercy, Bercy s’effondrera seul, mais sur eux.

Bien à vous. H. Dumas

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Tout le monde peut être celui qui tue.

Accidentel ou voulu l’acte mortel non naturel est toujours le terme d’une erreur de vision initiale.

Tout est dans la vision initiale, dans la réflexion ou la pulsion qui va engager un processus individuel ou collectif qui se terminera bien ou mal, déterminé inexorablement par la vision initiale.

Nos vies ne sont donc que la conséquence fatale de nos impulsions de départ, tout ensuite n’est que trajectoires sur lesquelles nos moyens d’intervention sont extrêmement limités.

Le problème tient au fait qu’il n’est pas sûr que chacun de nous ait la faculté de choisir les multiples visions initiales qui vont déterminer les différentes trajectoires de sa vie.

Certaines sont liées à notre éducation, d’autres à notre environnement, peu sont un choix strictement personnel pris en toute conscience, qui de toute façon ne peut pas dépasser les limites de nos compétences de vision.

Quand Palmade engage sa vie tel qu’il l’a fait, en ne lui mettant pas de limite, il a mis en marche un outil de mort. À quel point est engagée sa responsabilité ? Il n’y a que lui qui le sait. Certainement pas ceux qui vont le condamner.

Mais il y a bien pire.

L’égalitarisme et sa forme guerrière le communisme ou le fascisme, sont des visions initiales si éloignées de la réalité, où la violence et le pillage annihilent le respect de l’autre, l’empathie due au plus faible, qu’ils ne peuvent finir que dans la mort.

Et aujourd’hui le communisme, dans son expression factuelle la plus perverse et la plus violente, joue sa survie face à l’humanisme mondial que la science pourrait mettre en place grâce à l’informatique et aux réseaux sociaux.

Face à leur disparition probable les prêtres défroqués du communisme regroupent les attardés de la terre et déclenchent en ce moment même la violence qui va tuer des milliards d’êtres humains., que l’on résiste ou non.

Eux même et leurs fidèles ont-ils conscience de la trajectoire qu’ils ont initiée ?

Certains probablement, leur majorité non.

Je ne serai plus là lorsqu’ils verseront leurs larmes de crocodile sur le carnage. Mais je souffre par anticipation et ma souffrance est immense, pleine de rage et de questionnement.

Est-ce si compliqué de comprendre ce qui se passe, où tout simplement la morbidité est-elle finalement la vraie patronne de l’univers ?

Bien à vous. H. Dumas

PS: Lorsqu’un gamin au sortir de ses études choisit la profession d’inspecteur des impôts personne ne lui a dit qu’il devra tuer des entreprise, tuer l’économie Combien sont-ils alors à en avoir conscience ? Peu sans doute.

Mais ensuite quand tous savent, comprennent la gravité de ces meurtres économiques, ils n’ont qu’un seul but : que l’impunité leur soit garantie. C’est la facture que nous payons. C’est la couleuvre qu’avalent les magistrats.

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En admettant que quelqu’un me demande un conseil, un seul.

Bon, la question ne se pose pas, personne ne m’en demande …

Mais, on ne sait jamais, un jeune loufoque, qui ne serait pas convaincu que sa génération a tout compris et les prédécesseurs rien, me dirait : « Monsieur, pouvez-vous me donner un conseil, un seul à l’aide duquel je pourrais bâtir ma vie ? »

Je lui dirais : « oui. Il se résume à ceci : cherche toujours l’origine ».

Tout a une origine dont la compréhension vérifiée permet de connaître toutes les situations intellectuelles ou matérielles qui en découlent.

La société « camembert-sondage » dans laquelle tu vis fait exactement le contraire. Elle ment sur les origines de tout et projette à l’aide de ses mensonges un avenir incompréhensible pour toi et des problèmes pour elle, qu’elle est — et restera — incapable de maîtriser.

Les grandes hésitations de l’homme, son instabilité, ses déséquilibres et ses angoisses tiennent au fait qu’il ne connaît pas son origine, ni celle de son environnement. Tous les mensonges qu’il a bâti à ce sujet lui sont gravement retombés sur le nez.

Un jour il saura, en attendant ce jour il souffre.

Plus prosaïquement, chaque jour nous créons les origines d’avenirs sans que l’on en soit toujours conscient tant ces avenirs peuvent être éphémères ou imbriqués entre eux au point d’occulter leurs origines.

D’où l’importance de reconstituer objectivement, dans un absolu souci de vérité, chaque origine de chaque chose. C’est la seule solution pour maîtriser et comprendre les décisions à prendre à tout moment du déroulement des choses, initié par leurs origines.

Cela vaut pour soi, pour les autres, pour la collectivité, pour le vivant et pour l’inerte.

Évidemment le questionneur pourrait alors me demander : « comment avoir la certitude que l’on va bien découvrir la vraie origine de chaque chose ? » Je lui répondrais : “ jeune homme il était question d’un seul conseil. Je n’en ai pas d’autre. Démerde- toi avec celui-là. En fait, la vérité dépend de toi et de ton travail. Seuls ceux qui l’atteignent valent, les autres m’indiffèrent. Tu comprends pourquoi je ne m’aime pas plus que ça”.

Mais je te rassure, “la recherche génère le doute et le doute protège de l’erreur et du mensonge”.

Mais, au fait.

La recherche de l’origine des choses est-ce de l’histoire ? Non, l’histoire comme son nom l’indique n’est qu’une histoire.

Est-ce de la science ? Non, mais sans elle la science n’existe pas puisqu’elle en explique certaines conséquences.

Est-ce de la croyance ? En partie oui, puisque c’est un des moteurs qui permet l’erreur, donc l’avancée de la recherche vers l’origine des choses.

Est-ce de la philosophie ? Non il manque définitivement à la philosophie le goût pour la preuve.

Est-ce de l’intuition ? Il en faut, mais ce n’est pas suffisant.

L’origine des chose ? C’est la vérité, toute nue. Celle que la plupart du temps nous ne voulons absolument pas voir, lui préférant le mensonge si séducteur.

Nous privons-nous ainsi du meilleur ? A chacun sa réponse.

Bien à vous. H. Dumas

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La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

Vous prenez un journaliste classé « à droite » et qu’on voit souvent sur les plateaux de télévision. Un présentateur le dit «  de droite ». Le journaliste s’incline gracieusement et précise « pas libéral », avec un gentil sourire de connivence. Le journaliste s’appelle Louis de Raguenel. En fait, c’est Louis de Raguenel de Montmorel, apprend-on en consultant sa fiche sur Internet. Ses parents l’ont appelé Louis, comme beaucoup de nos rois de France. Sa mère est une descendante de Montesquieu. Et il n’est « pas libéral » !

Où en est-on arrivé en France ! La mère du libéralisme et, plus précisément des libertés, a banni de son territoire le libéralisme, sanction que même le communisme n’a pas reçue. Les libéraux n’existent plus dans l’espace médiatique, ni même dans leur espace propre, qui fut longtemps universitaire, et où Jacques Garello, Pascal Salin et quelques autres développèrent leurs brillantes analyses. Dans le morne désert de la pensée où les maîtres des médias font vivre les Français, les seuls libéraux qui ont le droit de s’exprimer, en fait ne le sont pas. Le bon Vincent Bolloré a bien invité personnellement Ivan Rioufol à s’exprimer sur CNEWS, mais il n’a rien fait de plus, alors qu’il a la possibilité de faire de ses chaînes des espaces de vraie liberté, où l’on se sente en Occident et non dans une dictature.

On se souvient de cette vieille chanson de carabin où, « dans un amphithéâtre un macchabée gueulait Ah ! c’qu’on s’emmerde ici ». J’éprouve une irrésistible envie de la chanter quand je regarde les débats des plateaux télévisés sur les chaînes d’infos. Le pire, c’est la génuflexion obligatoire des invités envers la pensée dominante du moment. Par exemple il est de mise de pousser un cri d’horreur au seul mot d’hydroxychloroquine. Le culte enjoint l’impétrant à la chasuble médiatique de prononcer ces mots «  Ca ne marche pas ! ». « Et ainsi de suite », comme le faisait dire le docteur Tchekhov à un des personnages de son théâtre.

Oui, ainsi de suite. La morne plaine de Waterloo n’est plus seule au monde. L’information française l’a rejointe au panthéon de nos citations préférées. Bien entendu, nous savons que cela ne durera pas éternellement. Comme le dit Pascal Praud, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues ». Rectificatif : la citation est de Blaise Pascal, un supporter du Football Club de Nantes. Un jour viendra où l’on s’exprimera librement à la télévision française, où l’on pourra dire tout le mal qu’on pense d’une politique qui piétine l’avenir du pays, où les intervenants connaîtront le poids de l’histoire et ne seront plus bannis des écrans à la moindre référence au passé, à la moindre critique du pouvoir en place. Bref un jour où la France reprendra sa place au sein du monde occidental.

Le pire est que le président de l’ARCOM, héritière du CSA, a absous CNEWS de toute partialité en faveur de la droite. Cela signifie que la peur du gendarme audiovisuel et de l’interdiction d’émettre a conduit les dirigeants de cette chaîne à s’aligner sur les autres et à faire de la guimauve politique. La pensée est morte en France. Il ne reste plus que des amuseurs qui ne savent même pas faire rire. J’éprouve de la peine à voir sur les réseaux sociaux, que les stations de radio colonisent de plus en plus jusqu’à en faire des annexes, des journalistes rire aux éclats aux tristes plaisanteries de l’humoriste maison. On dirait De Funès dans « Le grand restaurant », qui pouffe à s’en étouffer en écoutant l’histoire que le ministre Noël Roquevert n’a pas encore commencé de raconter.

On peut se dire qu’après tout il n’y a guère qu’un million de personnes qui écoutent les chaînes d’information en France, et que le bon sens populaire est à l’abri. C’est une erreur. Les gens qui s’informent sont ceux qui font l’opinion. En leur faisant avaler une pâtée indigeste, on  empêche la France d’avancer dans la voie des réformes. Et on permet aux gouvernants de dormir paisiblement dans leur bonbonnière. Bref, tout va mal, ce qui se dit «  tout va bien » dans la novlangue qui a supplanté le français dans les allées du pouvoir.

Heureusement que Chateaubriand a dit : « Je suis économe de mon mépris, étant donné le nombre des nécessiteux ». Cela console. De tous temps, il a été difficile de se faire entendre dans un groupe de chimpanzés en mal de progrès à faire. Mais ils ont fini par les faire, peut-on se dire. Et même par parler, d’accord. Et comme de plus, à Mexico, c’est la pharmacie Lopez qui sera de garde dimanche, on peut finalement se dire que tout n’est pas perdu !

Claude Reichman

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Coup de mou sur le passé, questionnement sur l’avenir.

L’an dernier j’ai pris position un peu avant l’invasion de l’Ukraine.

Cela s’est traduit par des billets dont les liens sont les suivants :

https://temoignagefiscal.com/certains-me-disent-que-poutine-aurait-raison/

https://temoignagefiscal.com/poutine-cest-fait/

https://temoignagefiscal.com/un-avenir-inquietant-humiliant/

https://temoignagefiscal.com/les-russes-sont-ils-pour-poutine/

https://temoignagefiscal.com/poutine-va-t-il-mondialiser-son-conflit-arme-aujourdhui-strictement-personnel/

https://temoignagefiscal.com/macron-na-pas-la-carrure/

Pourquoi ce dimanche je les ai relus ? Pourquoi ces prises de position ont isolé ce blog ?

Je ne sais pas.

Ce que je sais : la situation n’a pas l’air de s’arranger.

L’idée que ce que l’on appelle la civilisation occidentale, au moins en Europe va basculer vers le néant, l’asservissement, ne parait plus tout à fait farfelue.

Notre faiblesse économique, nos capitaux dilapidés, nous exposent évidemment face à des gens peu scrupuleux et puissamment riches de matières premières ou de main d’œuvre travailleuse et à faible coût.

Ils n’acceptent plus notre domination ? En effet cela parait clair.

Mais nous n’hésitons pas à continuer de nous mentir, à penser que tout cela est moins important que nos haines internes, haine du riche, haine du maghrébin, haine du juif, haine du croyant, haine du politique, haine du fonctionnaire, haine de la profession libérale, haine du consommateur, haine de l’automobiliste, du cycliste, du piéton, du motard, du capital, du travail, haine du jeune, haine du vieux, haine du con, haine du diplômé, haine du va-nu-pieds, haine d’un pour tous et de tous pour un.

Quelle énergie perdue, quelle folie et quelle imprudence. Mais malheur à celui qui alerte, qui explique, qui veut être le premier à tolérer. Puisqu’on vous le dit : « Pas de tolérance ».

La haine vaut loi. Il suffit de regarder l’Assemblée Nationale et tous ces pingouins qui se font élire, par moins de la moitie du pays et sur la haine des autres.

Petit écart

En relisant ces billets je suis tombé sur ce passage.

Le 25 février 2022 j’écrivais : « Mais pas plus que l’indigne façon dont me traite ces salopards du fisc ne pourrait justifier que je fasse une descente chez eux pour les abattre, même si j’en avais envie ce qui n’est pas le cas, Poutine n’a pas le droit de pénétrer chez un voisin et d’y perpétrer des assassinats. »

Quand je pense qu’ils m’ont mis un jour en tôle et je ne sais quoi de plus après jugement… pour apologie de meurtre… Pourtant lecteurs assidus, ces enfoirés ne lisent pas ce blog sincèrement…

Revenons à notre civilisation

Ses bases :

  • L’adhésion à la capitalisation, en tout, à travers la propriété, intellectuelle ou matérielle.
  • Les libertés d’expression et de circulation, sacralisées par l’inviolabilité du domicile et la justice sans les lettres de cachet.
  • Le choix démocratique des hommes de l’Etat, donc le refus de l’autocratie.
  • L’idée d’égalité de moyens — pas de résultat —

Non seulement ces idées ne sont pas naturelles, mais elles sont minoritaires dans le temps et dans l’espace, depuis toujours. Aujourd’hui, qu’en reste-t-il chez nous ? Rien. Pourtant elles ont été le moteur du progrès… dont plus personne ne veut

Evidemment, ce n’est pas ainsi que fonctionne la nature. D’un autre côté les écologistes n’y adhèrent pas non plus…

En ce qui me concerne, je m’efforce de défendre ces idées, je me demande bien pourquoi ? Notez, je ne me suis jamais posé la question, tant tout cela me parait humainement naturel.

Mais aujourd’hui, où elles ne sont plus à la mode, défendre ces idées est devenu compliqué, et demain je pense ce sera tout simplement dangereux.

Nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français sont libres et ne le savent pas !

Les Français sont libres et ne le savent pas !

Tous les textes permettant aux Français de choisir leur mode de protection sociale, c’est-à-dire leur assurance maladie, leur régime de retraite, et leur assurance chômage figurent depuis 1992 dans les lois françaises. La raison en est simple. Les gouvernants de notre pays ne sont jamais revenus sur leur choix d’adhérer à la Communauté européenne, devenue l’Union européenne. Et de crainte de se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de celle-ci, ils ont approuvé, voté et transposé toutes les dispositions découlant du traité de l’Acte unique européen de 1986.

Bien entendu, selon une tradition française bien établie, ils ont tout fait pour ne pas appliquer ce texte. C’est la justice qui a été chargée de cette basse besogne. Elle a été pilotée par un idéologue nommé Xavier Prétot qui, sans être magistrat, a été désigné à la 2e chambre civile de la cour de cassation pour en être l’inspirateur. Je tiens de la bouche d’éminents magistrats de la cour de cassation que M. Prétot y était surnommé l’ayatollah. Jusqu’à sa retraite, en septembre dernier, il a veillé à ce que la cour interdise toute remise en cause du monopole de la Sécurité sociale. Le plus « amusant » de l’affaire est que la 2e chambre civile avait été désignée pour traiter les problèmes de sécurité sociale en remplacement de la chambre sociale lorsque les directives d’application de l’Acte unique sont entrées en vigueur, au motif que la Sécurité sociale relevait désormais du contrat, et donc d’une chambre civile. On ne pouvait mieux enterrer le monopole … à ceci près qu’on l’a maintenu en vie par une réanimation artificielle permanente.

Comment cela a-t-il marché ? Un jour, la police a pris contact ave une de nos avocates pour lui demander si elle connaissait le propriétaire d’une serviette bleue trouvé dans le métro. Dans celle-ci figurait en effet des conclusions de cette avocate, qui n’a eu aucune difficulté à en désigner le destinataire, un président de tribunal des affaires de sécurité sociale de province. Celui-ci a ainsi pu récupérer sa serviette bleue et s’est confondu en remerciements envers l’avocate, lui expliquant qu’il avait oublié sa serviette alors qu’il se rendait à une réunion à la cour de cassation organisée par la présidente de la 2e chambre civile, Mme Flise. Celle-ci avait en effet convoqué tous les présidents de tribunaux de sécurité sociale, dont les jugements lui étaient soumis par les justiciables, pour leur donner ses consignes.

Comment cela, comment cela ? va s’indigner le lecteur. Des consignes à des juges indépendants ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Cette histoire, mon bon monsieur, c’est tout simplement l’histoire de la justice française, où tous les coups sont permis en faveur du mensonge et interdits quand il s’agit du droit et de la vérité ! Bon, me direz-vous, il en a toujours été ainsi. Peut-être. Mais il n’est pas interdit de s’indigner. Et encore moins de protester.

Cette histoire est connue de plusieurs journalistes, à qui nous l’avons racontée. Aucun n’a cru devoir en faire un article.

Voulez-vous une autre histoire ? Un jour on m’informe qu’à l’Assemblée nationale un député, ancien ministre, Frédéric Lefebvre, a dénoncé les mauvais traitements infligés aux commerçants et aux artisans par leur régime de sécurité sociale, le RSI. Je prends contact avec lui, que je ne connaissais que de nom, et nous décidons d’unir nos forces pour venir en aide aux victimes du RSI. Il ne nous a fallu que quelques mois pour le faire supprimer. Puis, M. Lefebvre n’ayant pas été réélu, l’administration s’est empressée de ressusciter le RSI sous un autre nom. Il est ainsi démontré que si les politiques veulent bien s’intéresser aux problèmes des Français, une amélioration se fait rapidement sentir. Mais elle ne se maintient que si on exerce une pression suffisamment longue pour que tout ne recommence pas comme avant.

Le lecteur comprendra pourquoi la liberté dans les textes ne s’est pas traduite par la liberté dans les faits. Les journalistes et les hommes politiques n’ont pas fait leur devoir. Il n’en reste pas moins que les textes que nous avons obligé la France à transposer sont là et bien là. Et que rien, hormis une sortie de l’Union européenne, ne pourra les supprimer. Les Français ont à leur disposition un véritable trésor qui a nom liberté et prospérité. Il ne tient qu’à eux de s’en saisir et de le faire fructifier.

Je dédis cet article à tous ceux que j’ai sollicités pendant plus de vingt-cinq ans et qui m’ont témoigné une amitié impuissante. Quelques-uns sont encore en vie et officient dans les médias. Autrement dit parlent en vain. C’est dommage !

Claude Reichman

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L’inacceptable coup d’Etat

Une nation est un groupe de personnes réunies géographiquement et moralement entre lesquelles s’est établie une confiance — fondation du consentement sans lequel rien n’est possible — qui permet à ces personnes de se regrouper ponctuellement pour affronter les difficultés que seule une action collective peut régler.

Les deux points constitutifs d’une nation sont donc :

  • la confiance, fondation du consentement.
  • La définition du champ d’action de la nécessité des actions communes.

La confiance

Elle résulte exclusivement du respect que chacun porte à l’autre. Elle est la traduction en retour de ce respect.

Ce respect n’est pas toujours immédiatement défini, il demande souvent un échange préalable d’opinions ou d’explications. D’où la nécessité de la liberté d’expression qui est la seule voie possible pour arriver au respect de chacun.

La définition du champ des actions collectives.

Elle est essentielle. Sans elle la nation court le risque de négliger les libertés constitutives du respect, de devenir un ensemble oppressif constamment en mode collectif. Lorsque le mode collectif s’étend à des sujets où il n’est pas essentiel, il se transforme en contraintes lourdes, inutiles, contre-productives, opposées à son avantage initial. Il débouche alors le plus souvent sur une oppression matérielle et morale constante qui détruit la confiance sans laquelle aucune nation ne peut exister.

Nous en sommes là.

Pourtant la déclaration des droits de l’homme avait balisé le sujet de façon pragmatique et largement accessible, au point qu’elle est toujours le repère théorique de notre constitution.

Mais, à la suite d’un coup d’Etat, dont les causes et les moyens sont connus mais seraient trop longs à développer dans ce billet, une bureaucratie de techniciens, au service exclusif d’eux-mêmes, a trahi la liberté d’expression en l’étouffant par la propagande et l’imposition de croyances en lieu et place de la raison.

Puis, les mêmes ont inlassablement prétendu pouvoir intégrer toutes les activités humaines dans un cadre impérativement collectif, imaginant une conscience collective qui se substituerait aux consciences individuelles.

Résultat : la confiance a disparu, égoïsme et corporatismes l’ont remplacée anéantissant l’idée même de nation, que des charlatans dangereux se proposent de rétablir par la force au lieu du consentement, ce qui serait le pire.

Que faire ?

Prendre pacifiquement le pouvoir pour redéfinir le périmètre collectif et du même coup réinstaller les libertés et la confiance.

Cela passe par les élections présidentielles, nous en avons déjà parlé.

Alors, qui s’y colle ?

Un homme ou une femme, d’une cinquantaine d’années, nécessairement ouvert, qui annoncera ce chantier, démolitions et reconstructions détaillées sans ambiguïté.

Je lui ouvrirai ce blog pour commencer. C’est dire à quel point il va partir de loin, de très loin… Bien à vous.

Henri Dumas

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Cabotins !

Un acteur est d’autant plus mauvais que son rôle est médiocre. Apostrophes, hurlements et outrances émaillent alors le texte, révélant dans la pièce les failles, les manques et les contradictions du personnage.

Au Parlement, la messe est dite. Il n’y a que des utilités, des petits rôles et des seconds couteaux. La tragi-comédie est à l’affiche.

Dans la rue, on joue un navet.

Passe encore pour l’archaïque CGT, pour Sud la trotskiste ou pour FO la gauchiste incertaine, de tenter, moulinets à l’appui, d’impressionner leur public. On sait depuis longtemps que la défense de l’emploi n’est plus leur préoccupation première. Elles se voudraient tant révolutionnaires ! En chambre, bien entendu, à l’abri du besoin grâce à la tétée qu’elles prennent chaque jour à la mamelle de Bercy, et donc au sein de la nation.

Plus désolante est l’attitude de la CFDT, de la CFTC et d’UNSSA tout autant nourries au lait de la mère-patrie qui se prétendant raisonnables et s’entêtent pourtant à s’enliser dans le déni.

Il faut vraiment qu’il y ait quelque chose de pourri en République de France.

Ne cherchons pas. C’est trop facile. Et pas nouveau.

C’est l’éternel rapport « démocratique » du dirigeant et du peuple. Et le problème posé par le financement de ce rapport intime.

Le dirigeant surjoue son rôle pour que le peuple lui accorde sa confiance grâce à laquelle le premier obtient de l’État l’argent qui lui permet de conserver le pouvoir. La boucle est bouclée.

Pour cela, ils sont tous d’accord. De l’idéologue le plus radical au démagogue le plus corrompu pour jouer le rôle qui les maintient là où ils sont et pour obtenir les parts de marché les plus grosses. Tout est spectacle. L’enjeu sont les clients, citoyens, syndiqués ou les deux.

Sur le ring politique, le financement des partis pourvoit aux combats programmés.

L’affiche annonce les rencontres Majorité contre Opposition, puis,  NUPES contre RN, LR contre RN, PS contre LFI et EELV contre LFI. Arbitrage médiocre de Renaissance, Horizon et Modem. Pagaille. Résultat nul.

Le financement social organise les rencontres du ring social.

Syndicats contre Gouvernement, puis SUD contre CGT, FO contre SUD, et enfin CFDT contre tous les autres avec en prime le rôle-titre. Pas d’arbitre. Pagaille. Résultat nul.

Les marionnettistes encaissent. La nation trinque.

Alors se pose une question: Comment Bercy et la Cour des Comptes, en principe si regardant sur les dépenses, peuvent-ils fermer les yeux :

  • Sur l’utilisation des fonds destinés en principe à assurer l’indépendance des partis politiques mais détournés de leur destination pour faire taire leur électorat,
  • Sur l’utilisation de fonds affectés en principe à la défense du salarié dans l’entreprise, mais détournés de leur destination pour jouer la comédie de la révolution ?

« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette » !

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Les détours de la violence fiscale

Ce billet pour ceux qui s’interrogent sur le fonctionnement de notre justice, sur sa propension à coller à la société mercantile, que par ailleurs elle dénonce et sanctionne à tour de bras.

Ce LIEN pour accéder à un arrêt de La Cour d’appel de Montpellier

Les faits sont simples :

  • J’ai réalisé la promotion d’un immeuble à Sète en 1989, je me suis payé la crise de 1990, les ventes n’ont pas été possibles, la plupart des lots me sont restés sur le paletot.
  • De 1990 à 2015, j’ai de ce fait assumé une grande partie des frais de copropriété, je n’ai jamais failli. Soit pendant 25 ans. Je suis resté toujours disponible pour la copropriété, à qui je me suis efforcé de rendre service pendant tout ce temps. Je n’ai jamais poussé à la sanction de ceux qui pour des raisons diverses ont été à ces époques en difficulté de paiement des charges.
  • Puis le fisc a redressé artificiellement et indument cette société qui est devenue insolvable et a vu son stock paralysé.
  • C’est là que les autres propriétaires et le syndic se sont sentis des ailes pour me poursuivre sans vergogne, alors que ma société ne pouvait pas être insolvable au regard des lots qu’elle possédait.
  • Dès que cela a été possible, j’ai vendu des lots pour payer la copropriété.

Je passe sur les intrigues nées des concupiscences qui ont affecté certains, sur la joie morbide de me voir mis à terre par la violence fiscale et espérer en retirer un profit. L’histoire, pas si ancienne, connait bien le sujet.

L’affaire se termine par une condamnation à 10.000 € pour avoir demandé un peu d’humanité, de ne pas être traité comme un poulet déchiqueté par une meute de chiens. Oui mais,  comment ai-je pu oublier que la justice est débordée et sélectionne par le fric ceux qui font appel à elle, surtout si elle se considère dérangée pour rien. Et un réputé fraudeur fiscal qui se bat pour son honneur et sa survie n’est-il pas moins que rien ?

La justice pour tous ? La justice recours contre la sauvagerie, l’irrespect ? Ben voyons…

Bonne lecture. Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

 

 

 

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Il faut supprimer les régimes de retraite !

Il faut supprimer les régimes de retraite !

Au lycée, j’avais un copain qui portait une vieille canadienne été comme hiver. Je lui ai demandé un jour pourquoi il ne l’enlevait pas l’été. Il m’a regardé avec stupeur. Il ne voyait aucune raison de se défaire de son vêtement selon la saison. La conversation entre nous ne s’est même pas engagée. Il a tourné le dos et s’est éloigné comme on prend ses distances avec un fou.

Je vais prendre aujourd’hui le risque que mes lecteurs m’infligent le même sort que mon copain. En effet, je vais affirmer que la retraite est une institution qu’il faut faire disparaître d’urgence. On a commencé à prendre sa retraite depuis que les êtres vivants ont existé. On se retirait tout simplement. Selon les mœurs en vigueur dans l’espèce à laquelle on appartenait, on était secouru ou éliminé. Quand l’homme est devenu agriculteur, il s’est bâti une maison assez vaste pour y accueillir sa famille. Et quand l’âge venait, les anciens y gardaient toujours une place, aidant les plus jeunes comme ils le pouvaient par des travaux que permettait leur âge.

Quand l’ère industrielle est survenue, au XIXe siècle, les usines ont eu besoin de bras et les ont naturellement trouvés dans la population paysanne. C’est ainsi que les agriculteurs sont devenus des ouvriers. Ceux-ci durent se loger dans les villes et l’habitat urbain ne permit plus aux familles d’abriter leurs anciens devenus âgés. La solution retenue par la société fut donc de donner à ces derniers les moyens de subsister pendant leur vieillesse en créant des régimes de retraite.

Les régimes de retraite ont été créés sous l’égide des Etats. C’est la raison pour laquelle aucun, aujourd’hui, ne fonctionne très bien, même si certains vont mieux que d’autres parce qu’ils ont choisi la capitalisation plutôt que la répartition. La différence entre les deux réside dans le fait que la capitalisation est fondée sur l’épargne, au contraire de la répartition, qui elle consomme du capital. Mais le point essentiel est que ces régimes ne laissent pas aux travailleurs leur choix de vie. Et c’est cela qui les rend odieux. Car un travailleur moderne, dans les pays développés, est parfaitement capable de choisir où placer son épargne et à quel moment se retirer de la vie active.

Autrement dit, ce que prédisait Bastiat au milieu du XIXe siècle s’est réalisé. L’Etat s’est emparé de la mutualité et celle-ci a perdu son lien avec les individus, qui eux-mêmes ont perdu leur liberté. Le terme de mutualité ne vise évidemment pas ce qu’on appelle ainsi en France, mais simplement l’association de personnes autonomes qui se groupent pour donner plus d’assise à leurs efforts. La mutualité peut ainsi désigner tout ce qui se fait mutuellement, qu’il s’agisse de fonds de pension ou de placement. Le critère absolu dans tous les cas où l’on prépare son avenir de travailleur âgé est la liberté.

C’est la raison pour laquelle il faut supprimer les régimes de retraite et les remplacer par une fiscalité de l’épargne moderne et juste. Tout placement doit être traité de la même manière, dans une limite correspondant à ce qu’il est raisonnable de consacrer à son avenir. On en finira ainsi avec tous ces débats vaseux et parfois sordides où chacun a son opinion sur l’âge auquel on doit cesser de travailler, alors que ce choix ne doit relever que d’une décision personnelle au vu de ce que chacun a librement épargné.

En France, la retraite dirigée par l’Etat stérilise chaque année 350 milliards d’euros. Cette somme énorme ne vitalise pas l’économie mais est détruite chaque année par les retraités. Certes ces derniers consomment, mais l’impact de la consommation sur l’économie est sans commune mesure avec celui de l’investissement. On a donc détruit l’économie française par la retraite par répartition, et c’est l’œuvre du communisme qui a imposé ce système dans l’objectif évident de priver les citoyens de leur indépendance et de laisser ainsi libre cours aux menées collectivistes.

Le débat actuel sur les retraites dans notre pays illustre parfaitement les méfaits du système français. On va finir par s’entretuer entre compatriotes pour savoir qui doit partir plus tard ou plus tôt en retraite. Alors même que la diminution tragique du nombre de cotisants rend impossible le maintien du système. De grâce, enlevons notre canadienne dès cet été et revêtons des tenues adaptées au monde moderne. Et pour l’hiver, il existe des manteaux légers et chauds qui n’entravent pas nos mouvements. Bref, évoluons. C’est la loi de l’humanité !

Claude Reichman

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Opinion publique et violence fiscale

L’opinion publique est la maitresse incontestée de l’organisation sociale. Nul ne peut exercer le pouvoir sans elle.

Ceux qui croient que l’opinion publique n’est qu’une facette ou un privilège de la démocratie se trompent lourdement.

Les pires dictateurs savent qu’ils ne sont rien sans elle, c’est pourquoi ils la manipulent ou la terrorisent pour la maitriser. Car l’opinion publique peut être élégamment séduite ou vertueusement conquise, comme elle peut être abusée, voire violentée. Mais elle doit donner son accord expressément, tacitement ou lâchement. Sans lui, nul ne peut exercer le pouvoir.

Ceci exposé, on comprend aisément que dans une société matérialiste, comme la nôtre, l’opinion publique puisse être séduite ou achetée par le biais d’une économie généreuse pour tous. D’où l’idée de l’égalitarisme.

Idée farfelue que les vidéos sur la nature sauvage, abondantes sur le net, faites d’animaux qui s’entredévorent gaillardement, ramènent à sa réalité universelle…

Le réflexe de l’homme de pouvoir, lorsque l’opinion publique lui échappe, est de la récupérer par la force. La première arme qui lui vient à l’esprit est la propagande, accompagnée de la censure qui élimine celle des opposants.

Si cela n’est pas suffisant la contrainte contre les opposants pointe rapidement le bout de son nez, en même temps que les cadeaux aux fidèles partisans. En gros la corruption.

Nous en sommes là.

Plus loin viendrait l’agression physique, la torture, puis l’élimination totale par emprisonnement ou assassinat des opposants, de ceux qui pourraient convaincre l’opinion publique que le pouvoir n’est pas en de bonnes mains, risquant ainsi de le renverser.

La violence fiscale : le stade intermédiaire.

Elle possède de nombreux avantages, dont le principal est de rencontrer l’adhésion de l’opinion publique que le décideur cherche justement à flatter. Elle s’appuie sur le plus grand des dénominateurs communs : la jalousie.

Donc, plus le pouvoir est faible, plus la violence fiscale va monter en puissance.

On le constate tous les jours. La faiblesse des élus, des juges enfermés dans leurs bunkers, anciennement palais de justice ouvert à tous, est significative ? Plus ils ont peur, plus ils font place à la violence fiscale.

Ils vont continuer, jusqu’à ce que l’opinion publique comprenne que c’est pour elle un marché de dupe. Car, comme le démontre très bien Pascal Salin, c’est toujours le plus petit qui paie l’impôt. En effet l’entrepreneur ou producteur rajoute toujours à son prix l’impôt, car il doit avoir une marge sans quoi il disparait, et in fine le consommateur paie son achat augmenté du prix de tous les impôts.

Dans ce marché de dupe c’est le salarié de base qui finit, comme c’est le cas aujourd’hui, par ne percevoir qu’une infime partie de la valeur ajoutée par son travail, le solde étant dévoré par la fiscalité.

Cette violence fiscale est structurelle, elle frappe la plupart du temps aveuglément et par hasard. Alors que ceux qui la cautionnent ou la subissent sont persuadés qu’elle a ses raisons et s’imaginent personnellement décideurs ou victimes. Non, ce n’est pas le cas, c’est encore plus con que ça…

C’est un peu comme la torture au stade supérieur de la violence, quand les tensions sont arrivées jusqu’à la guerre. La torture accompagne inévitablement la guerre, alors qu’elle n’a aucun effet sur son déroulé. Mais elle évacue la pression sans risque pour le tortionnaire, elle tue la victime qui est rapidement passé du stade d’homme à celui de tas de bidoche qui n’intéresse personne. La torture se croit utile, ce n’est pas le cas, elle n’est pas à la mesure du problème. Même le pillage, la torture et la mort de six millions de juifs n’a pas eu d’effet sur le déroulement de la guerre de 39-45. Pourtant quel drame. Comment ont pu vivre après ce drame ceux qui s’étaient aussi lourdement trompés ?

Revenons à la violence fiscale

Donc la violence fiscale, sorte de torture matérielle et psychique, moins violente mais bien plus longue que les violences physiques, est inutile pour régler l’échec global inévitable de l’égalitarisme et pour permettre aux hommes du pouvoir, à la ramasse, de se refaire une santé dans l’opinion publique.

Tout faux, c’est ce que l’on peut affirmer.

En revanche, les dégâts de la violence fiscale sont monstrueux.

Ce sont les meilleurs qui morflent, les moins bons, les plus lâches, sont dans la connivence et y échappent.

La violence fiscale tue l’économie, elle crée des reflexes d’évitement qui prennent le pas sur la raison et l’investissement, sur l’ambition et le risque, sur la liberté des décisions économiques sans laquelle il n’y tout simplement pas d’économie possible.

Le jour ou l’opinion publique se révoltera contre la violence fiscale, que se passera-t-il ? Demandez à Louis XVI ou à Charles Ier d’Angleterre.

Vous pensez peut-être que ce jour n’arrivera pas. Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? Il est TOUJOURS arrivé…

Bien à vous. H. Dumas

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Les escrocs de la bureaucratie vendent mon bien familial pour une bouchée de pain.

Jour après jour la bureaucratie française, ses irresponsables et ses escrocs, se découvrent. Ce n’est pas très ragoutant. La France a été la servile de Rome, elle en a sans doute gardé le goût, elle en incarne la décadence.

Certains pourraient penser que c’est la frustration qui dicte ma plume. Qu’ils le pensent puisque mes dénégations à ce sujet ne serviraient à rien. En résistant j’ai accepté d’être jugé.

Un point sur la situation générale.

Le 06/08/2019 l’Assemblée nationale a autorisé le gouvernement à procéder par ordonnance pour mettre en place la législation du Code Général de la Fonction Publique.

Le 24/11/2021 le gouvernement a édité l’ordonnance précitée du nouveau CGFP, entrée en vigueur le 01/03/2022.

Voici le premier article du CGFP : « Le présent code définit les règles générales applicables aux fonctionnaires civils. Il constitue le statut général des fonctionnaires.

Ceux-ci sont, vis-à-vis de l’administration, dans une situation statutaire et réglementaire. »

Les fonctionnaires, c’est-à-dire les troupes de la bureaucratie, ne sont pas dépendantes de la nation donc de nous comme cela paraitrait naturel, mais de l’Administration, c’est-à-dire d’eux-mêmes.

Ils sont comme Louis XIV, Napoléon ou Bokassa 1er, l’Etat c’est eux, point barre.

Les choses s’éclaircissent, on commence à comprendre.

Donc la bureaucratie a le pouvoir absolu, nous sommes ses sujets.

Mais, comme elle va d’échec en échec et que cela coute un bras, même les deux, il lui faut un bouc-émissaire, ce sont : Les riches, soupçonnés ou carrément accusés de fraude fiscale, c’est-à-dire de ne pas assez donner pour combler le trou que creusent avec détermination, pour leur confort personnel, les bureaucrates.

Sachant que nous sommes tous le riche d’un autre, il n’y a pas de limite à la dénonciation salvatrice pour les bureaucrates.

Mon cas particulier, pour l’exemple.

Je précise que la vente d’une partie de mon terrain familial étant une escroquerie, que je peux démontrer, cela me met en situation de légitime défense.

Je ne vais pas tirer dans le tas, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je me considère en droit de juger ceux qui m’escroquent, dans les termes adaptés à leur réalité, sans me sentir lié par quelque mesure que ce soit.

Rappel des faits

Profitant de la chasse intense liée au vol autorisé des personnes privées par les pouvoirs publics, une folle de pouvoir, inspectrice des impôts, Mme Jourdes, invente en 1998 une taxe successorale sur le jardin de la maison de ma mère.

Pour cela elle obtient un certificat d’urbanisme positif par la ruse, qui sera retiré rapidement par le maire, les terrains n’étant pas constructibles.

Choqué je la poursuis, ainsi que sa hiérarchie, pour faux et usage de faux. Résultat : néant.

Non seulement cet ignoble personnage utilisera, sans vergogne, ces faux certificats d’urbanisme pendant vingt ans pour justifier sa taxe indue devant les tribunaux, mais elle fomentera deux contrôles fiscaux mortels sur mes deux entreprises, pour se venger de mes poursuites. Cela en accord avec sa hiérarchie, au plus haut niveau.

Je gagnerai, au terme de vingt ans de bagarre, le redressement successoral, mais sans aucune indemnité. Vingt ans de harcèlement…

Il restera les deux contrôles fiscaux, mis en œuvre par deux inspecteurs minables, serviles et vicieux : Martino et Garcia.

Le premier est un jeune ambitieux, pas très malin, qui éditera un faux constat d’opposition à contrôle fiscal. Un peu gêné par ce faux, il mettra deux ans à éditer son redressement. Quelles promesses l’ont convaincu ? Je ne sais pas. Mais il était, il y a peu, le patron fiscal de la cellule qui analyse les biens des élus… sacrée planque…

Le second était un vieux kroumir, usé et cynique, péteux, qui a quitté le contrôle dès son arrivée dans mes bureaux, sans aucune raison, prétextant que l’enregistrement du débat oral et contradictoire nuirait à la sérénité de son travail. Incroyable… Pour lui, sérénité égale absence de trace.

Les deux ont donc édité des redressement basés sur des constats d’opposition à contrôle fiscal inexistants.

Comme sœur Anne, j’attends le magistrat honnête et courageux qui déclarera, comme il se doit, ces constats inexistants, et je ne vois rien venir. Quelle lâcheté…

Il est possible qu’il n’existe même pas…ce fameux magistrat honnête et courageux.

La vente de mon terrain familial.

Alors là, c’est le pompon. Le magistrat chargé de cette sale besogne s’appelle COMBARET.

Ce magistrat, comme tous, est inamovible. Personne ne peut l’empêcher de nuire.

Or, il n’est pas assez intelligent pour prendre conscience des conneries qu’il accumule ou, s’il l’est, c’est alors une crapule hors du commun.

Il a tout d’abord refusé de constater l’irréalité des factures indues présentées par le fisc pour engager la vente du terrain.

Il a mis en vente un terrain dont personne ne sait s’il est ou non constructible, pour se couvrir il a décidé une mise à prix de 15 000 € !!! Un terrain de 1 500 m² plein Sud sur  Saint Clair à Sète… Le résultat a été catastrophique cet après-midi, le tiers de la valeur d’un terrain constructible.

Il a refusé la vente amiable. Il n’a pas appliqué la loi, pourtant très stricte, qui annule le commandement valant saisie-vente en cas de non-réalisation de la publicité, et cela par deux fois.

Cet après-midi il a passé outre le fait que la fameuse dette fiscale serait professionnelle ce qui interdit la saisie d’un bien privé, avec la réserve que la loi a une dimension rétroactive, à discuter dans l’esprit… encore faut-il en avoir.

Ce même après-midi le fisc a présenté un faux certificat d’affichage par huissier, incroyable…il l’a cru, et non le certificat d’huissier de non-affichage que j’ai fourni… lui vrai.

Enfin, il tente — et réussira sans doute — d’obliger la Cour de cassation à modifier l’interprétation de la loi sur la nullité des commandements de saisie-vente pour absence de publicité. Il a mis volontairement les parties, dont l’Etat, face au fait accompli et à ses conséquences si maintenant la loi était appliquée.

Finalement, effectivement, c’est peut-être plus une crapule qu’un con…

Je suis détruit

Perdre cet espace de nature, ces restanques protégées, cette partie secrète du jardin de notre maison familiale où tous les enfants sont allés rêver, c’est très dur. Pour une bouchée de pain, alors que les poursuites du fisc pour des redressements imaginaires – je le rappelle désapprouvés par le Commissaire du Gouvernement de la CAA de Marseille – vont donc perdurer et que revenir sur cette injustice va devenir de plus en plus problématique.

Être obligé de supporter, à chaque audience, les avocats mercenaires du fisc qui n’ont pas d’autres arguments que de cracher sur ma personnalité, faute de réelle dette fiscale à démontrer, voir les magistrats acquiescer benoitement et servilement, cela donne une piètre image de notre pays.

Quelle bande de minables. Combien vont-ils tuer de personnes avant d’admettre qu’ils ont perdu 9000 Md€ à ce jour et demain bien plus ?

Quelle bande de pingouins. La seule consolation c’est que quand tout va s’effondrer, ils seront les premiers touchés, et ce n’est pas leur médiocrité et leur absence totale de courage qui vont les sauver.

Je n’irai donc pas leur tirer dessus à coups d’armes à feu, ils peuvent dormir tranquilles. Mais, s’il y a des correspondances et un cortex universel, qu’ils sachent que toute ma volonté est qu’ils paient très cher toutes leurs saloperies, faites à moi et à bien d’autres.

Bien à vous. H. Dumas

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Colonisés

« La Montagne » de Jean Ferrat chantait des paysans solides bien dans leur peau et dans leur paysage, des citadins étriqués dans des barres de HLM meublées de formica, le travail sans compter comme recette du bonheur et la retraite de fonctionnaire comme avenir peu enviable ….

Mais d’un espace de vie rurale, la montagne est devenue source de profit. La neige est devenue l’or blanc grâce aux loisirs qu’elle procure et aux sports qu’elle génère, d’abord en faveur de quelques-uns, et puis bien sûr, démocratisation oblige, pour tout le monde, jusqu’à devenir une composante obligée des programmes scolaires.

Aujourd’hui, les stations nées de cet appétit font faillite. Sauf les stations huppées accueillant des étrangers fortunés. Les capitaux investis viennent de l’étranger. Les Français n’ont plus les moyens de les fréquenter. On parle russe à Méribel, américain à Megève, arabe à Courchevel et chinois au Club Med.

Colette chantait Saint Tropez comme un paradis en voie de perdition, sans empêcher BB, quelques années après, de s’y installer. Depuis, la Côte d’Azur est devenue mi-russe, mi-saoudienne. Et le reste des côtes françaises en passe de devenir étrangères.

Pareil pour les logements devenus si chers qu’il n’y a plus de parisiens qu’en banlieue – de plus en plus loin de la tour Eiffel – et plus de citadins français moyens qu’à la campagne, sous le vocable de « rurbains », pour donner raison à Alphonse Allais !

Pareil pour les entreprises, les clubs sportifs, ports ou aéroports repris par des nouveaux riches venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique lorsque ce n’est pas par la maffia internationale.

L’économie, c’est simple. Elle se résume partout à l’offre et à la demande. L’économie libérale s’en tient à la seule volonté des producteurs et des consommateurs. Ce sont eux qui équilibrent le marché. L’économie administrée, elle, décide de l’offre – de son volume et de son montant – et réduit la demande au strict nécessaire.

Dans la première économie, les riches entretiennent les flux. Dans la seconde, c’est l’État qui crée les flux. Dans la première, il y a de plus en plus de richesses. Dans la seconde, de moins en moins. Dans la première, on se gave de liberté et le pouvoir politique est moins fort que le pouvoir économique. Dans la seconde, on souffre de restrictions et on subit un pouvoir politique autoritaire. Dans la première, il y a des riches, des moyens-riches, des moyens-pauvres et des pauvres. Dans la seconde, quelques rares riches apparentés au pouvoir et surtout des pauvres. Globalement positif ! comme disait Ferrat.

La première est évidemment préférable à la seconde. Mais difficile à sauvegarder sans effort.

Il n’y a de lendemains qui chantent que lorsque la nation prend les moyens de son indépendance.

Il n’y a pas d’économie prospère dans un pays dont la nation travaille moins que ses concurrents.

C’est le seul message qui justifie la réforme – bien timide – des retraites.

Tout le reste est « littérachiotte ».

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