Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Un constat lucide dont il ne faut pas parler

Comme tous les ans, ce 21 avril, M.Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, a adressé au président de la république ses dernières analyses concernant la situation économique.

De ce rapport, il faut retenir 2 données significatives que je livre à votre réflexion :

Depuis la mise en place de l’€ en tant que monnaie unique, le pouvoir d’achat dans l’Union Européenne a progressé de +17% tandis qu’en France cette progression s’est établie à +26%

Dans le même laps de temps, le PIB par habitant de l’Union Européenne a augmenté de 25% tandis que celui de la France n’a progressé que de 19%.

Curieuse distorsion n’est-ce pas ?

Qu’est-ce que cela signifie et que doit-on en conclure ?

Dans sa présentation liminaire, le gouverneur écrit : « l’€ a bien aidé les français avec une inflation mieux maitrisée, une progression du pouvoir d’achat sensiblement plus favorable (+26%) que la moyenne européenne (+17%) et une baisse particulièrement marquée du cout des emprunts pour les ménages, pour les entreprises comme pour l’Etat. Mais l’€ ne peut remplacer les faiblesses structurelles de l’économie française qui préexistaient et expliquent notre retard relatif de croissance : parmi celles-ci nous avons depuis 10 ans bien progressé sur l’emploi mais pas sur les finances publiques »

La première idée serait que la France aurait trouvé un moyen miraculeux de « booster » le pouvoir d’achat des français ?

Succès extraordinaire donc ?

En fait, et contrairement aux proclamations optimistes d’un « économiste de plateau » intervenant sur une chaine d’info permanente, dont, par charité, je tairai le nom, on ne peut pas y voir un succès français, notamment de la redistribution, dont les gouvernants nous abreuvent à longueur d’année …

Si le pouvoir d’achat augmente plus vite que le PIB, c’est à dire que la richesse produite, c’est que les revenus des français augmentent plus vite que la richesse produite et il est peu probable que ce soient les salaires !

Prodigieuse lapalissade vous me direz …

Mais, alors, comment est-ce possible ?

C’est simple : la seule explication plausible est que cette augmentation n’a pu avoir lieu que par le biais d’une augmentation des aides sociales distribuées et le gouverneur de la banque de France l’écrit d’ailleurs sans ambages sans toutefois exprimer totalement son opinion … « Cette croissance du pouvoir d’achat a été portée par des transferts sociaux – et donc des déficits publics – qui restent plus importants que chez nos voisins, et par des salaires réels dynamiques. »

Et si la progression de la richesse produite est inférieure à la progression de ces aides, c’est que l’Etat fonctionnaire a trouvé une astuce …

Quelle est donc la source de revenus qui n’entre pas dans le PIB ; autrement dit comment peut-on se procurer de l’argent sans produire de richesses ?

Il n’y en a qu’une : l’emprunt !

Cela signifie clairement que les aides sociales qui ont été versées l’ont été à partir d’emprunts fait par l’Etat sur les marchés … et, de fait, la France est le plus gros emprunteur de l’Union Européenne tout comme il est celui où la dépense publique est la plus forte !

Faut-il s’en réjouir ?

Probablement pas ; et même si le gouverneur de la banque de France ne dit pas que les emprunts faits sont excessifs, cela confirme quand même que la France vit au-dessus de ses moyens et qu’elle s’endette juste pour distribuer des revenus de substitution à toute une partie de la population afin de compenser à la fois une dégradation relative de la compétitivité (par rapport aux autres pays de l’Union Européenne) et des pertes de revenus liés essentiellement à la cherté de la vie ; que ce soit en raison de l’inflation ou de la fiscalité dont il faut le rappeler que nous sommes les champions … du monde !

Ce constat n’est évidemment pas le résultat d’un hasard ; surtout lorsque l’on compare les performances américaines et françaises. Sur la même période, pendant que le PIB français progressait de 19%, celui des Etats Unis a progressé de 38% c’est à dire du double !

Sur une durée de 25 ans, cela fait moins de 1% de croissance par an … (0.76% l’an).

Cela est dû au fait que nous vivotons dans la croissance molle depuis 25 ans avec une perte de compétitivité lente mais réelle.

La « stratégie » des hommes de l’Etat, par ailleurs bien conscients de la situation, n’a donc eu pour but que de masquer cette réalité et de gagner du temps sans engager de réformes susceptibles de heurter la population tout en lui permettant de travailler toujours moins ; et finalement d’entretenir des cohortes d’inactifs, tout en maintenant leur pouvoir d’achat.

Seulement, le problème avec les emprunts, c’est qu’il faut les rembourser et, en fin de compte, gagner du temps n’est que le moyen de reporter les efforts à faire sur les générations suivantes car les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !

Il s’agit là de la preuve objective la plus évidente de l’incompétence des gouvernants français qui n’ont rien fait en faveur de l’amélioration de la compétitivité économique et se sont limités à une gestion communicationnelle au jour le jour.

Mais il y a aussi une explication moins claire.

C’est la possibilité par le biais de la redistribution de contrôler la société car l’administration, par un réflexe pavlovien, veut tout contrôler et d’ailleurs, c’est elle qui décide qui a le droit de gagner de l’argent en France ; et ce système existe aussi pour les entreprises qui sont surimposées puis subventionnées … si elles se comportent bien !

Autrement dit, faire contrôler l’activité économique par une caste de bureaucrates est le meilleur moyen de tuer la croissance !

D’ailleurs, le gouverneur de la banque de France se montre finalement assez peu optimiste tout en usant d’un langage diplomatique en écrivant : « il faut sortir de l’illusion récurrente que c’est la croissance qui va régler le problème des déficits publics.»

Autrement dit, en l’état il n’y aura pas de croissance et il va falloir réduire les dépenses …

Sera-t-il écouté et surtout sera-t-il entendu par les responsables politiques ?

Rien n’est moins sûr … car on peut compter sur l’obstination des gouvernants français pour persister à nier la réalité dans le seul but de ne pas remettre en cause le système dont ils sont aussi et surtout les premiers bénéficiaires !

D’ailleurs, il circule déjà dans les rédactions de presse les éléments de langage du pouvoir selon lesquels une dégradation de la note de crédit française (qui n’a pas eu lieu) ne changera rien sur le taux des obligations souveraines.

On se rassure comme on peut …

L’exemple récent de la SNCF est là pour nous le rappeler puisque les agents du secteur public refusent obstinément de renoncer à leurs privilèges sous la menace d’une grève pendant les jeux olympiques qui « gâcherait la fête » ; à tel point qu’ils ont réussi à obtenir de la direction un contournement pur et simple de la loi sur les retraites afin de bénéficier d’un système avantageux mais extrêmement couteux de financement de « fin d’activité » autrement dit de préretraite à partir de 52 ans qui sera évidemment entièrement financé par les autres ; c’est à dire par vos impôts alors que, rappelons-le, la SNCF est cette entreprise publique en état de cessation des paiements permanent subventionné à hauteur de 15 à 20 Mds € par an (oui vous avez bien lu !).

On apprend par ailleurs que les conducteurs de la RATP sont aussi “entrés dans la danse” et recevront une prime de 2.500€ pour … ne pas faire grève pendant les jeux olympiques !

Ces jeux promettent finalement d’être surtout une fête phénoménale de la gabegie à la française !

Il ne faut donc pas s’étonner de la dérive des comptes publics dont, à la fin, personne n’endossera la responsabilité …

Tant qu’on acceptera ce genre de « compromis » basé essentiellement sur le chantage et la menace et surtout tant que la haute fonction publique considérera qu’elle peut se permettre de s’abstraire de toute contrainte comptable à propos d’une dette publique qui ne peut pas être à extension infinie, il ne pourra y avoir aucun changement.

La seule chose dont on peut être sûr c’est que, plus on attend, plus la purge sera dure … surtout si ce sont des évènements extérieurs qui nous l’imposent …

Bien cordialement à tous !

 

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Je crois aux miracles !

Je crois aux miracles !

L’homme actuel veut changer de sexe, faire porter ses enfants par une femme qui n’est pas la sienne, aller s’établir sur d’autres planètes, j’en passe et des pires. En somme, l’homme actuel est devenu fou. On nous rétorquera que tous les hommes ne sont pas concernés par ces dérives. Mais le simple fait que celles-ci soient le propre de l’homme occidental, c’est-à-dire le plus riche et le plus puissant de toute l’humanité, suffit à inquiéter. Ce qu’on appelle de manière générale le progrès est toujours le fait de la partie la plus avancée de la population. Mais quand celle-ci perd la boule, on peut s’interroger sur le qualificatif de progrès qu’on accole à ses dérives.

Il y a huit milliards d’hommes sur terre. Cela fait beaucoup de monde. Surtout qu’ils sont entassés dans d’immenses métropoles entourées de déserts. L’effet de foule est donc garanti. Or la foule, comme l’a si bien démontré Gustave Le Bon n’est pas l’assemblage de ceux qui la composent, mais un être nouveau, qui a sa psychologie et son comportement propres, ce qui fait qu’une foule de 40 académiciens n’agira pas différemment d’une foule de 40 analphabètes. Là où les évènements divergent, c’est quand un des membres de la foule particulièrement fort de caractère et donc peu impressionnable parvient à prendre la tête du groupe et à le ramener à la raison.

L’espèce humaine est en danger en raison de son nombre. Celui-ci doit beaucoup aux progrès de la médecine et de l’hygiène. Comme ces progrès devraient normalement se maintenir, on peut penser que la population de la planète va encore s’accroître de quelques milliards d’individus. A moins qu’une guerre nucléaire ne l’anéantisse. C’est dire que l’avenir a de quoi inquiéter. Ce préambule n’est là que pour faire appel à la réflexion des hommes. Elle est vraiment vitale, et de plus urgente.

La télévision nous fait vivre en direct tout ce qui se passe sur la planète. Nous sommes donc bien informés du comportement de nos congénères, si loin soient-ils de nous. Mais ce qui doit le plus nous inquiéter, c’est la façon dont se conduisent certains individus occidentaux et dont les gouvernants les traitent. La folie se répand à vive allure dans certaines universités américaines qui forment non pas des médecins ou des ingénieurs mais des intellectuels bavards. De plus la crainte millénaire de l’apocalypse a donné naissance à la secte écologiste qui, telle une colonie de termites, sape méthodiquement les fondements de l’organisation technologique qui permet à l’homme de vivre, de se soigner et de circuler. Et nos gouvernants les écoutent !

Il ne reste qu’un espoir à l’humanité : que les élites se réveillent et fassent un grand courant d’air dans les turpitudes mentales qui nous conduisent à notre perte. On n’a pas besoin de génies à la tête des Etats, mais d’hommes et de femmes solides et pleins de bon sens. Et désintéressés, car la cupidité a gagné les classes dirigeantes et les pervertit. Parmi les maux qu’il faut guérir d’urgence, le principal est l’immense vague d’immigration qui fait tanguer le monde. Les populations du sud voient sur leur télévision le spectacle de notre richesse et veulent en prendre leur part. Ce n’est ni étonnant, ni scandaleux. C’est simplement très dangereux. Car l’homme ne supporte les étrangers qu’en quantité raisonnable, c’est-à-dire sans que se réveille l’envie de tuer l’autre qui est l’un des fondements parfaitement conservés de notre psychisme primitif.

L’immigration de masse est une folie. Autant le respect et le soin de l’étranger sont des acquis précieux de la plupart des religions, autant la haine de l’intrus n’a jamais quitté l’homme s’il se sent en danger. Les choix des sociétés occidentales au vingtième siècle et aujourd’hui ont été marqués par les horribles massacres des guerres et des génocides et les ont conduites à vouloir expier leurs fautes en accueillant autant d’étrangers qu’il s’en présentait. Le résultat est sous nos yeux. Si vous regardez une chaîne d’information française, vous connaissez d’avance son programme : les meurtres au couteau et les viols. Ceux qui les commettent sont simplement hors de tout environnement équilibré, parce que nous n’avons pas su réguler l’immigration et l’intégrer. Ce qui nous arrive est de notre faute, il faut avoir la lucidité de le dire.

Nous devons nous doter de dirigeants aptes à comprendre cette situation et à y porter remède. Nous devons en même temps faire un grand effort de pédagogie afin d’aider le peuple à faire les bons choix. Je crains que ceux qui occupent les écrans ne soient pas les bonnes personnes pour y parvenir, qu’ils soient politiciens ou journalistes. Le pire est que tous défendent leur pré carré avec férocité, tant ils craignent de le perdre. Alors croyons au miracle. Il y en a eu quelques-uns dans notre histoire. Pourquoi pas un autre aujourd’hui ? J’entends des amis m’interroger, moqueurs : Tu crois aux miracles ?  Tant pis s’ils se foutent de moi, je réponds oui !

Claude Reichman

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Démocratie et corruption

La corruption, dans l’esprit du public et du législateur, est un acte strictement économique.

Deux définitions sont données sur le net :

La corruption active, qui se manifeste lorsqu’une personne, physique ou morale, offre, promet ou donne, directement ou indirectement, un avantage quelconque à un agent public ou à une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public, dans le but d’influencer son action ou sa décision.

Il peut s’agir par exemple d’influencer une personne publique – via des cadeaux, promesses ou autres avantages – dans le cadre d’un appel d’offre pour qu’elle choisisse une entreprise plus qu’une autre.

Ce type de corruption est une infraction pénale grave, régie par des articles spécifiques du code pénal. Cette pratique illégale peut prendre diverses formes, allant des cadeaux aux voyages en passant par des promesses plus subtiles d’avantages futurs. On parle de corruption « active » car il y a un acte spécifique : celui de proposer une compensation en l’échange d’une action.

La corruption passive, qui se caractérise par l’acte d’un agent public ou d’une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des cadeaux ou des avantages de toute nature pour accomplir, retarder ou omettre un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.

Cela inclut les situations où l’agent public reçoit des avantages pour agir contre l’intérêt du service public ou pour favoriser des intérêts privés. Le droit pénal qualifie ces actes comme des infractions graves.

A l’inverse de la corruption active, il ne s’agit pas de faire une proposition délictueuse mais d’accepter une proposition en connaissance de cause. L’auteur a une fonction dans les pouvoirs publics – contrairement à l’autre type de corruption qui condamne des personnes travaillant dans le secteur privé.

Rien sur la corruption démocratique !!!

Pourtant, la démocratie est bien le système structurel par lequel nous considérons que notre société veille et agit pour l’intérêt collectif, dans toutes ses dimensions.

Dans ces conditions le vote ne peut qu’être déterminé par l’intérêt collectif.

Or, nul ne me contredira si j’affirme que le vote est, à 99%, déterminé par un intérêt personnel, soit direct par exemple l’octroi d’un emploi ou d’un logement, soit indirect par exemple la promesse de règles législatives favorisant des intérêts personnels ou catégoriels.

Les partis politiques et leurs programmes sont une litanie de propositions personnelles ou catégorielles, le plus souvent contradictoires par rapport à l’intérêt collectif.

Conclusion, la corruption est le moteur principal de nos démocraties.

L’écrasante majorité des électeurs considère normal de donner sa voix à celui qui leur apporte le plus d’avantages personnels, elle est totalement indifférente à l’intérêt collectif.

L’écrasante majorité des hommes politiques considère normal de chercher des voix à l’aide de promesses directes aux électeurs, aux groupes d’électeurs, aux membres de leurs partis politiques, sans aucun souci pour l’intérêt collectif.

Par exemple, l’intérêt collectif n’est pas d’avantager les incapables au détriment des capables, c’est l’inverse, mais il ne faut pas le dire. Claironner l’empathie comme moteur constructif d’une société, et non comme un devoir d’abord personnel puis collectif mais dans la mesure des possibilités, est la règle. C’est corrompre les délaissés pour qu’ils déterminent leurs voix.

Notre démocratie n’est qu’une vaste fumisterie corruptive. Nul ne peut ou ne veut gérer en bon père de famille le bien collectif, la vie collective, que ce soit du côté des électeurs ou des élus.

Cela dans l’indifférence générale de tous les garde-fous existants, y compris de ceux qui se parent du nom de « Justice ».

Comment peut-on sortir de là et aboutir à une démocratie véritable du type de celle qui existe en Suisse ?

La solution n’est pas seulement structurelle, elle est aussi éducative, et l’éducation ne découle pas que de l’enseignement mais aussi de la compréhension du vécu.

Le nerf de la guerre ce sont les sous, l’économie.

Un Etat qui dépense et s’octroie le droit de voler dans la caisse de ses administrés pour régler ses dépenses, surtout quand elles dérapent, n’est pas un Etat digne de confiance, moral. C’est donc un Etat qui prédispose à la corruption démocratique.

Il existe une solution simple pour à la fois régler ce problème et éduquer les électeurs.

C’est le vote par référendum de l’impôt, tous les deux ou trois ans, qui impliquera que seront mis aux manettes ceux dont le projet d’impôt aura été ratifié par le vote.

Pas le vote du budget, qui lui sera établi en fonction de l’impôt voté.

Le vote des deux ou trois impôts essentiels directs et indirects.

Cela obligera les élus à expliquer l’usage de ces impôts avant vote, puis à l’appliquer, sans possibilité de modification. Toutes les taxes mineures, génératrices enthousiastes de corruption, seront abolies.

Plus besoin de Bercy nous imposant ses lois, ouf…

C’est simple et incontournable, c’est l’assainissement qui permettra de penser et d’œuvrer exclusivement dans le cadre des intérêts collectif, sous surveillance de la population qui devenant décideuse, s’éduquera, se responsabilisera.

Bien à vous. H. Dumas

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Exemplaire !

La SNCF est l’icône du modèle français, le sein des seins du syndicalisme à l’écoute des masses laborieuses et demeure sans rivale en tête du Hit-parade des entreprises les plus sociales de notre pays.  Elle est notre fierté. Même Michelin, inventeur du prophétique « salaire décent », malheureusement talonné par Good Year et Bridgestone gonflés à mort, s’essouffle à courir derrière elle.

Aux commandes de son monopole de fait, la SNCF maîtrise tous les registres de l’orgue social, du salaire maximum accordé à ses contrôleurs jusqu’aux pensions de retraite pour tous en passant par les primes d’exception pour les plus méritants.

Pas dur ! Il suffit d’annuler la loi. Et pour cela rien ne vaut un bon accord salarial entre patron et syndicats. Champagne ! Ce n’était jamais arrivé. Les syndicats sont unanimes. Impressionnante victoire sociale.

Après tout la République ne fait cadeau à ses turbulents agents montés sur rail que de deux ans de salaire au meilleur taux contre la renonciation – provisoire – à une grève capable de paralyser les transports publics pendant les JO.

Même la RATP n’y avait pas pensé. On parle désormais de breveter le dispositif. Nous aurons des métros à condition que le sort des traminots suive celui des cheminots.

Ne reste donc pour le moment en suspens, côté transports, que l’avenir de nos contrôleurs aériens qui tiennent sur leurs écrans entre leurs mains fragiles le sort des athlètes du monde entier. L’affaire devrait être rapidement bouclée car EDF étudie déjà les moyens, grâce à la compréhension de l’Etat qui n’aura qu’à présenter la note au contribuable, d’étendre le dispositif à tous ses agents. À peine d’éclairer les stades à la bougie.

Et il n’y a pas longtemps avant que les hôpitaux ne ferment leurs services d’urgences si la même exception à l’odieuse « loi scélérate sur les retraites » extorquée au Parlement par un immonde 49/3, ne vient pas, avant les JO, célébrer à coups de casseroles leur magnifique dévouement à la cause de la santé publique.

Peut-être pourrait-on envisager d’étendre aussi le dispositif à l’Education Nationale ? On n’ose l’espérer à la veille des épreuves du baccalauréat. Mais tout est encore possible.

Honni soit qui mal y pense. Il n’y a là aucun chantage.

Seulement la juste reconnaissance de la nation à ses agents-modèles que le monde entier nous envie.

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Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy…

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est à dire une organisation structurelle dont la base est la liberté.

Est-ce à dire que ce type d’organisation serait une sorte de culbuto qui, quoiqu’il arrive, retomberait toujours du bon côté ? Non.

Que ce soit en économie ou en politique il est toujours des êtres de pouvoir qui, pour augmenter sans limite leur propre liberté, abuse du pouvoir et sont prêts à soumettre la liberté des autres. Or, sans liberté, pas de démocratie.

Notons qu’une collectivité raisonne globalement. Elle aime et souffre globalement, se révolte ou adhère tout aussi globalement. En réalité, elle n’est pas si différente dans son émotionnel de chacun de nous.

Une collectivité peut donc être flattée, abusée, et se croire en sécurité. Ou, au contraire, elle peut être malmenée, bousculée et alors désespérée s’engager dans des voies sans issues, toujours comme chacun de nous.

On peut dire qu’actions et émotions sont une résultante naturelle, vécue aussi bien individuellement que collectivement, liée aux décisions prises, qui s’exprime sous la contrainte des structures qui les englobent.

De cela découle qu’une collectivité que l’on désespère peut avoir des réactions incohérentes, dangereuses, suicidaires, tout comme un individu désespéré.

C’est ainsi que les allemands, désespérés économiquement par leurs vainqueurs, se sont jetés logiquement dans les bras d’Hitler qui leur promettait non seulement une amélioration mais aussi un avenir radieux.

Donc, quand une démocratie dérape il faut se poser la question des responsabilités de celui ou de ceux qui ont pu la conduire, en la trompant, dans une situation de désespoir, de dérapage.

Ce motif de dérapage n’est pas une fatalité, aussi bien le groupe à pu se saborder lui même par erreurs accumulées où veuleries. On ne le sait qu’après s’être posé la question. Il faut donc impérativement se la poser pour connaitre les remèdes à appliquer.

Aujourd’hui, en ce qui nous concerne :

Force est d’admettre que la France est un groupe en mal-être, sur le point de sacrifier les libertés et la propriété — leur socle — peut-être même la démocratie.

Le coupable est Bercy.

Bercy qui a accumulé une dette objectivement désespérante, qui a relayé et crédibilisé une atteinte aux droits de propriété dévastatrice des libertés, qui a maltraité la France qui travaille au profit de celle qui profite sans morale.

Les dégâts sont tels que nul ne pourra les réparer sans un effort colossal, qui ne peut que porter sur les faibles, comme à la guerre, puisqu’on aura besoin des forts pour remonter la pente. Ces conséquences sont inaudibles…

Donc notre démocratie va dans le mur.

Après il sera top tard pour juger Bercy et pour traiter la maladie. Si l’on veut éviter le pire, seul un procès de Bercy et un jugement aujourd’hui permettront de faire le deuil de ce qu’était la France et lui permettre de redevenir une nation crédible.

Le procès de Bercy est essentiel. Nous devons l’exiger, aujourd’hui.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté, cette force qui définit la vie.

Le pouvoir a pour ambition de maitriser la liberté, d’installer l’ordre, évidemment à son profit, toujours en arguant de l’intérêt commun.

Mais il y a une constante dans le temps : le pouvoir perd, la liberté gagne, toujours.

La force de la liberté est phénoménale, seule la mort peut la vaincre, à supposer qu’elle ne soit pas immortelle, hors rien n’est moins sûr.

D’ailleurs, les tenants du pouvoir, depuis toujours, finissent tous par prétendre qu’à ne pas accepter leurs dictats délirants, nous allons provoquer la fin du monde, donc la fin de la liberté.

Mais, la liberté n’est pas toujours — elle n’est même que rarement — factuelle, elle est en réalité souvent simple sentiment, espoir, ressenti, fantasme, c’est pourquoi elle ne peut pas être enfermée, embrigadée, soumise.

Dès qu’il y a vie, il y a quête de liberté, tant et si bien que c’est cette recherche de liberté que certains pensent pouvoir trouver en contraignant les autres.

Les dictateurs sont de grands libertaires à leur service exclusif. Quand les soumis espèrent acheter la liberté par leur soumission.

La liberté est donc la vie elle-même, ou la vie n’est que la part de liberté qui irrigue nos esprits, en dehors d’elle, avant elle, après elle, il n’est que la mort.

L’égalité et la fraternité ne sont que du menu fretin en comparaison de la liberté, elles sont juste là pour ne pas effrayer.

Quand un pays se meurt, c’est qu’il n’a pas su laisser sa place, pleine et entière, à la liberté. C’est que des libertés sont devenues trop puissantes et ont acquis ou tenté d’acquérir encore plus de liberté par la soumission de la population de ce pays.

L’équilibre des libertés est essentiel, mais il ne se décrète pas, il s’établit naturellement par le jeu de ceux qui la possède : les vivants, et de ceux qui la perdent : les morts.

La liberté n’a pas d’empathie, c’est le problème, et il est de taille, presque rédhibitoire.

Peut-on être juste et libre ? Je crains que non, que la liberté, de l’esprit ou du corps, soit indifférente, qu’en tant que vie la liberté se soucie peu de la mort.

Peut-on défendre la liberté des autres ?  Là aussi je crains que non. Il est possible que, ponctuellement, un certain nombre d’hommes puissent penser qu’il est de leur intérêt de lutter contre un danger attentatoire à leur liberté, mais le danger passé ne leur apportera pas la certitude d’être libres. C’est cette relativité qui rend difficile les « combats pour la liberté ».

En réalité, la liberté ne peut être qu’individuelle, puisqu’elle est la vie.

Combattre et résister pour elle c’est tout simplement vivre. L’armée des morts-vivants est celle de ceux qui acceptent la soumission en échange de quelques breloques.

J’ai aimé passionnément la liberté, la vie. Elle s’est laissé apprivoiser quelques fois, rarement, la plupart du temps je l’ai rêvée et elle n’apparaissait que pour que le rêve puisse continuer.

Certains pensent que la retraite est l’époque de la liberté. Je suis convaincu du contraire, c’est pourquoi je ferraille encore dans la lutte pour la vie, pour la liberté.

Bien à vous. H. Dumas

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Pour 1.000 milliards € … t’as plus rien !

Peut-on vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens et accumuler des dettes bien au-delà de ses revenus ?

La réponse qui vient à l’esprit de toute personne censée est bien évidemment : non !

Et c’est pourtant ce que font tous les gouvernements français et les 3.100 Mds € de dette ne sont que l’accumulation de tous les déficits budgétaires enregistrés consciemment depuis ces 50 dernières années !

Pire, comme la presse en a fait le constat accablant, cette accumulation de dette s’est accélérée ces dernières années et E Macron est désormais ce président qui a battu tous les records. Il est celui qui a le plus accumulé de dettes (1.000 Mds€) depuis le début de son mandat en 2017 !

Calamiteux record qui ne semble d’ailleurs pas le déranger outre mesure …

De fait, en 2024, le Trésor public français va émettre 285 Mds € de nouvelles obligations afin de financer le déficit budgétaire évalué à 144 Mds € et rembourser les 152 Mds € de titres d’Etat qui arrivent à échéance.

La machine à dettes tourne à plein …

Si l’on regarde les choses d’un peu plus près, on s’aperçoit que la situation en est arrivée à un point tel que l’Etat français ne peut plus rembourser ses dettes à partir de ses seules ressources fiscales et qu’il doit emprunter toujours plus à la fois pour financer ses frais de fonctionnement mais aussi pour payer les intérêts des emprunts déjà contractés et rembourser la dette venue à échéance.

Autant dire que cette situation est extrêmement malsaine … et on peut légitimement parler de dérive des dépenses publiques.

Le problème est que cette dette va devenir, dans les prochaines années, un problème de plus en plus insoluble car cette dérive nous expose à une dégradation de la notation de la « qualité de la dette française » et à une augmentation des taux d’intérêts appliqué à cette dette ; sans aucune échappatoire possible. Et il n’est pas question, comme l’a prétendu JL Mélenchon dans une déclaration à l’emporte-pièce destinée aux ignorants, de répudier cette dette qui est détenue à 60% par des créanciers étrangers.

Ce serait, à coup sûr, la meilleure façon de perdre tout crédit ; ce qui est un peu gênant pour un pays vivant à crédit …

Le gouvernement a bien annoncé qu’il allait faire des économies mais, pour l’instant, celles-ci ne sont pas documentées alors qu’il promet de passer de 5.5% de déficit en 2023 à 2.9% en 2027 bien que les prévisions de croissance soient calamiteuses (0.7%) et que le cout de cette dette (intérêts payés) devrait passer de 46,3 Mds € en 2024 à 72,3 Mds € en 2027.

Personne ne croit à cette reprise en main des dépenses publiques …

Il faut dire que les différents gouvernements de la présidence MACRON ont aligné les chèques avec une constance qui frise l’inconscience ; à seule fin évidemment de limiter les risques de colère sociale.

En effet, le pouvoir a peur de la rue qui est par nature incontrôlable et l’épisode des gilets jaunes a donné une idée de ce que cette colère pourrait donner …

Chèque pour une voiture électrique, chèque énergie, chèque carburant, chèque réparation, ma prim’ rénov, chèque vélo, chèque bois/fuel, prime de Noël … la distribution s’est généralisée alors que nous n’avons pas la moindre rentrée fiscale qui puisse permettre ce type de largesses !

La France vit clairement au-dessus de ses moyens et plus elle dépense, plus la situation se dégrade à tous points de vue …

Pour sortir de ce cercle vicieux mortifère, il faudrait dégager des excédents budgétaires mais pour cela il faudrait sabrer dans les dépenses alors que nous accumulons tous les handicaps avec une dette qui augmente sans cesse, un déficit persistant du commerce extérieur, une fiscalité très lourde.

Les solutions pour remédier à cette situation sont bien évidemment connues mais E Macron refuse d’y recourir notamment parce qu’il se réfugie dans le déni en affirmant que ” Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes ». En outre, le recours à l’endettement excessif est une grande tradition française qui a commencé sous l’ancien régime (la France était en faillite en 1715 à la mort de Louis XIV) et s’est poursuivi sous les rois suivants ainsi que sous la révolution jusqu’à la faillite de 1797.

Du coup, les marges de manœuvres sont à peu près nulles …

En outre, la caste des hauts fonctionnaires qui tient le pays ne veut pas non plus d’une purge notamment parce qu’elle est la première bénéficiaire de ces dépenses puisque c’est elle qui collecte l’argent et le redistribue en … prélevant sa dîme !

Enfin, le problème est compliqué par le fait qu’une part notable de la population ne veut pas non plus que le système change parce qu‘elle vit des subsides de l’Etat et qu’elle y voit, avant tout, le moyen de se procurer, à bon compte, des avantages pécuniaires sans se poser la question de savoir d’où vient l’argent reçu ?

L’aphorisme de Frédéric Bastiat selon lequel « Tout le monde souhaite vivre des largesses de l’Etat  bien que tout le monde sache qu’il s’agit d’une fiction au sein de laquelle tout le monde essaie de vivre aux dépens de tout le monde » n’a jamais été aussi vrai !

Alors, cynisme ou incompétence ?

On peut se poser la question alors que très peu des quelques mesures qui ont été prises ont eu un impact favorable dans la mesure où le président se cantonne la plupart du temps dans l’action communicationnelle ; autant dire dans l’action fictive !

D’un point de vue franco-français, il s’agit, à tout le moins, un comportement fautif à défaut d’être répréhensible et d’un point de vue européen, il s’agit d’un véritable bras d’honneur aux règles de modération budgétaire que nous avons nous-mêmes fixées lors de l’adoption de l’€ !

En outre, contrairement à une idée largement répandue en France, la dépense publique n’enrichit pas le pays, elle l’appauvrit parce que l’Etat ne produit rien à part des règlements et des contraintes ; ce dont d’ailleurs il ne se prive pas !

Un Etat bureaucratique et technocratique tel que la France dont la dépense publique culmine à 58% du PIB quand celle de la Suisse se limite à 20% n’a que 3 moyens d’action : règlementer ou interdire, taxer, subventionner à l’exclusion de tout autre et il faut être conscient que « l’action » de l’administration a eu essentiellement pour effet de dégrader la situation économique !

Car, le constat d’une France qui ne produit pratiquement plus rien et qui revendique le droit à la paresse résulte de la seule responsabilité de la puissance publique qui n’a eu jusqu’ici qu’un seul but : augmenter la pression fiscale jusqu’au point de rupture pour distribuer des aides afin de masquer le chômage de masse, la paupérisation d’une fraction croissante de la population et enfin la dégradation constante de la situation économique.

Le gouvernement peut donc répéter en boucle qu’il va réindustrialiser … il ne peut que prendre des mesures susceptibles de favoriser l’implantation des entreprises et celles-ci n’investiront que si les facteurs économiques sont favorables ; ce qui n’est pas le cas !

En outre, cela prend du temps car les agents économiques agissent essentiellement de manière empirique et pratique …

Finalement, l’économie a toujours le dernier mot parce que les gouvernants peuvent toujours essayer de contraindre et de règlementer, les agents économiques obéissent à une logique propre qui n’est pas celle de l’administration et le principal effet a été pour l’instant de provoquer le départ des entreprises (enfin pour celles qui n’ont pas fait faillite) ; elles ont délocalisé !

Et que proposent E Macron et ses ministres … à part des bonnes paroles qui n’engagent que ceux qui y croient ?

Ils n’ont pas voulu entendre les avertissements et ont cru à l’argent gratuit éternel. Ils ont dépensé consciemment, sans compter, l’argent qu’on n’avait pas et ont même tenté de faire un hold-up sur les 60 Mds € de réserves des caisses de retraites complémentaires de salariés pour masquer leurs erreurs !

Pour quel résultat ?

Les chèques d’aides, en définitive, ne servent à rien si ce n’est à gagner du temps en compensant la détérioration de la situation des ménages par des aides mais ils pèsent sur les actifs, parce qu’ils sont bien payés à la fin par quelqu’un, et, qu’au bout du compte, ils finissent par ruiner le pays !

Le président et ses ministres en tirent-ils une popularité accrue ?

Il est fort probable que non car il est à peu près sûr que leur impopularité dépasse les 70% mais vous remarquerez que les spécialistes sondagiers sont forts discrets sur ce sujet et sont plus diserts à propos des présupposés scores électoraux du RN !

Dès lors, était-ce bien utile de dépenser 1.000 milliards € pour arriver à ce résultat ?

Les gouvernants se sont lancés dans une forme de gestion à court terme niant la réalité d’autant plus que les populations bénéficiaires de ces « aides » finissent toujours par les trouver insuffisantes et réclament toujours plus… sans aucune reconnaissance parce que la nature humaine est ainsi faite qu’elle est perpétuellement insatisfaite et réclame toujours plus !

Rentrer dans ce schéma des aides et des chèques d’argent gratuit n’aboutit qu’à entrer dans un cercle vicieux sans fin !

Des exemples existent d’un tel comportement ayant mal fini. L’un des plus symptomatiques est sans aucun doute l’Argentine qui a connu des phases populistes et d’hyper inflation qui ont littéralement ruiné le pays qui est passé de l’un des cinq pays les plus riches du monde au début du 20°s à l’un des plus pauvres !

Pour la France, la situation est un peu différente car nous avons la chance de faire partie d’une zone économique et d’avoir une monnaie commune qui nous permet de nous appuyer sur la crédibilité économique des autres pays membres.

Mais il y a des limites à ne pas dépasser et l’exemple de la Grèce est là pour le rappeler.

Bien évidemment, les dirigeants français le savent ; c’est à dire qu’ils ont estimé pendant longtemps qu’ils pouvaient pousser les choses très loin et tirer des chèques sans provision sans risque réel de sanctions de la part d’une Union Européenne impuissante et d’un FMI toujours lointain !

Nos précédents déficits excessifs n’ont d’ailleurs amené aucune sanction…

Néanmoins, cette attitude de défiance trouve désormais ses limites en raison de la crainte d’une dégradation de la note par les agences de notation ; laquelle aboutirait inéluctablement à une mise en difficulté du pays quant à son crédit avec des répercussions gravissimes de nature à provoquer au minimum la disparition de l’€ voire même celle de l’Union Européenne !

Bien évidemment, les autorités françaises en sont parfaitement conscientes et on ne peut pas appeler ça autrement que du chantage avec l’espoir non exprimé que la BCE interviendra en dernier recours pour financer les dettes françaises …

Mais cela n’est rien moins que sûr …

La France est bien devenue l’homme malade de l’Europe … malade de sa classe de politiciens fonctionnaires !

Bien cordialement à tous !

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Organisons des assises populaires pour sauver la France !

Organisons des assises populaires pour sauver la France !

Macron ne peut pas convoquer les états généraux. Ils n’existent plus dans nos institutions. C’est dommage, car réunir des Français issus du peuple en assemblée serait bien utile en ce moment. On entendrait certainement des propos très différents de ceux qui font une illustration sonore aux plateaux de télévision. L’impuissance qui se manifeste dans les milieux de pouvoir – et d’information – en ce moment est telle qu’elle en devient ridicule. On croit entendre Raymond Devos annonçant qu’il va parler pour ne rien dire.

La paralysie intellectuelle des élites françaises est impressionnante. Comment un pays aussi bien doté en esprits supérieurs peut-il les avoir stérilisés ? La réponse à cette question ouvre la voie aux réformes. Car si nos intellectuels ont aussi peu de choses à dire, c’est qu’ils vivent dans un milieu artificiel organisé par l’Etat. Il n’y a plus en France d’intellectuels vivant d’une activité indépendante. Tous sont appointés par les finances publiques, qu’ils soient professeurs d’université ou responsables des divers comités officiels qui ont fleuri dans notre pays au fil des années. Bien entendu, ces intellectuels ne sont pas corrompus. Ils pensent librement. Du moins le croient-ils. En fait on leur a enlevé une partie de leur cerveau, celle qui abrite l’intelligence créative.

Penser librement est la condition essentielle au renouveau de la France. Car cela signifie aussi agir librement. Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire de réformes accomplies par des personnages appointés. D’ailleurs les réformateurs on souvent accompli un séjour en prison, pour les punir d’avoir pensé en dehors des clous. Le mieux en ce moment serait d’élire non pas des députés, mais des représentants issus de scrutins populaires organisés partout en France. Cela donnerait le coup d’envoi d’une concertation générale des Français en vue de réformer le pays. Il en résulterait forcément des idées nouvelles, qui ne devraient rien à la machinerie idéologique des partis politiques.

Nous avons eu le tort, en France, de laisser se constituer un système de gouvernement fondé sur la confiscation. En fait, il s’agit d’un système organisé sur le modèle communiste. Or la caractéristique principale d’une telle organisation est l’effacement des intérêts particuliers. Ceux-ci, dans un tel système, sont haïssables, et donc frappés d’opprobre. De ce fait, plus personne n’entreprend rien qui n’ait l’approbation du pouvoir. Imaginez que vous désiriez, comme le patron de Michelin, réformer le smic, parce qu’il ne permet plus de vivre. Vous allez vous torturer les méninges et pondre une réforme qui ne réformera rien puisque rien ne peut se réformer sans l’Etat. Ce qui est terrible, c’est que le patron de Michelin est un homme important et capable de diriger une grande industrie. Eh bien il n’a pas plus de pouvoir que le démerdard qui vit d’allocations depuis son plus jeune âge et qui a bien l’intention de continuer jusqu’à la fin de ses jours. Ou bien que le préposé au balayage de son usine. Ou bien encore que d’une épouse qui vit au foyer parce qu’elle veut élever ses enfants. Ou bien que n’importe qui, parce que tout le monde, dans un tel système, est n’importe qui, sauf les apparatchiks officiels.

Alors organisons-les ces assises populaires. Ce n’est pas si difficile que cela. Que dans tous les départements français se créent des comités pour les assises. Qu’ils repèrent de grands gymnases pouvant accueillir beaucoup de monde, qu’ils louent une sono et fixent une date. L’élan populaire se créera tout de suite. Et pour le reste, laissons faire l’initiative française, qui se réveillera pour l’occasion. La France a un besoin vital de mouvement. Celui-ci ne peut exister sous la férule d’un gouvernement, quel qu’il soit.

Quand j’ai fait, pendant cinq ans, un tour de France pour réveiller la résistance au déclin, je disais aux nombreux participants : « Vous avez un pays, la France. Et vous n’en n’avez qu’un. Portez-vous à son secours. Il a besoin de vous. Et vous n’en n’aurez jamais d’autre. »  Je me souviens de l’émotion de tous. Le patriotisme n’a rien de secret. Il se lit sur les visages. Dans ses grands élans populaires, la France était belle. Elle peut l’être encore !

Claude Reichman

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Une spécialité française : la fiction de l’exonération fiscale

En cette période de honteux déficits publics, et au moment où les hommes du gouvernement cherchent des solutions aux dettes accumulées par leur seul fait, probablement au moyen d’une augmentation de la fiscalité, il n’est pas inutile de se pencher à nouveau sur un impôt à haut rendement, véritable cash machine de l’Etat-Bercy.

Le lecteur voudra bien m’excuser par avance devant la complexité des explications que je vais lui fournir ; lesquelles ne sont en fait que le résultat des manipulations fiscales de l’Etat-Bercy.

Vous connaissez surement la version officielle selon laquelle 57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu ; ce qui ne manque évidemment pas de réjouir ceux qui font partie de ce quota car, pensent-ils, ils ont un avantage sur ceux qui paient des impôts sur le revenu.

Le problème … c’est que c’est faux !

En fait, la proportion de français payant l’impôt sur le revenu est bien plus élevée et s’établit probablement à près de 90% mais évidemment on ne présente pas les choses sous cet angle et surtout on n’a pas donné à cet impôt le nom qu’il mérite !

Comment, on nous aurait menti ?

En fait, et de manière évidente, oui, mais, lorsque Michel Rocard, alors premier ministre de F Mitterrand, l’a mise en place, il ne fallait surtout pas choquer les français et d’ailleurs, avec son taux de « seulement » 1.1%, l’affaire est passée, si l’on peut dire, « comme une lettre à la poste » !

Ce taux « modéré » constitue en fait une nouvelle forme de l’application de la parabole de la grenouille que l’on fait bouillir à petit feu et qui ne réagit pas car, bien évidemment, en violation de toutes les promesses, cette modération n’a pas duré …

Dans un pays sur imposé comme la France, le maquillage fiscal  est une spécialité des hommes de pouvoir et il est vrai que les services concernés doivent faire preuve d’une grande imagination pour faire avaler la pilule aux français surtout lorsque l’on sait que nous avons le taux d’imposition le plus élevé au monde !

Il s’agit bien évidemment de la CSG, la désormais fameuse contribution sociale généralisée.

Nature de la CSG :

Au-delà de sa dénomination qui ne veut rien dire, cette contribution sociale n’est pas une cotisation sociale puisqu’elle n’ouvre pas droit aux prestations sociales de la sécurité sociale.

Elle en fait un impôt (une taxe selon les mots de la DGFIP) affecté au financement de la sécurité sociale ce qui a été confirmé par Michel Taly, directeur du Service de la législation fiscale de 1989 à 1995, selon lequel la CSG, « touchant tous les revenus et ne comportant aucune contrepartie directe en termes de prestation, est incontestablement un impôt sur le revenu, qui rapporte d’ailleurs plus que l’impôt sur le revenu lui-même ».

Et le dernier doute se lève lorsque l’on sait que la CSG n’est que partiellement déductible des revenus imposables (et non de l’impôt sur le revenu comme indiqué de manière volontairement erronée par les services de l’Etat-Bercy).

Enfin, elle est appliquée sans abattement et son taux est progressif, en fonction des revenus, tout comme l’IRPP !

C’est le deuxième impôt en termes de recettes derrière la TVA.

Suprême astuce, le système est ainsi fait que bien peu de personnes connaissent le montant de la CSG qu’ils acquittent alors que la CSG rapporte plus que l’IRPP (142 Mds€ contre 98 Mds€) !

Posez-vous la question : combien de CSG est-ce que je paie ? Et vous verrez que vous êtes incapable de donner une réponse !

Si, selon les services du fisc, 70 % de la recette de l’Impôt sur le Revenu est fournie par les 10 % des foyers les plus aisés (ceux qui ont un revenu fiscal de référence de plus de 50 000 €), l’assiette de la CSG est beaucoup plus large puisqu’elle est payée par … presque tout le monde !

Meilleure preuve il est impossible de connaître le nombre de personnes exonérées !

En fait, il faut vraiment n’avoir pratiquement aucun revenu pour ne pas la payer car cela ne concerne que les personnes du premier décile !

Pourquoi la CSG :

La CSG a été mise en place pour financer les dépenses de sécurité sociale mais elle sert aujourd’hui aussi à financer d’autres dépenses dont certaines ayant trait à la dépendance ou à l’assurance chômage ; c’est à dire que les buts initiaux, comme c’est trop souvent le cas en France, ont été dévoyés ; notamment parce que la tentation d’un alourdissement de la fiscalité est une constante des dirigeants français.

Ce à quoi les « responsables » vous répondront qu’ils n’ont … pas eu le choix.

A l’origine, elle avait pour but de faire face à l’augmentation constante des dépenses sociales et de transférer une partie des cotisations sociales assises sur les salaires afin d’en alléger la charge et, en cela, on a copié certains pays nordiques pour lesquels les dépenses sociales sont financées par l’impôt et non par les cotisations sociales.

Un système complexe :

Les différents gouvernements pris entre des « nécessités budgétaires » (comprendre dettes insolubles du fait de dépenses qu’on ne veut pas réduire) et un évident clientélisme électoraliste, le taux originel de 1.1% a … divergé et la CSG est devenue progressive !

Désormais, il existe, à l’heure actuelle, 4 taux différents qui correspondent en fait au barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).

Un taux zéro, un taux réduit à 3.8%, un taux médian à 6.6%, un taux normal à 8.3%.

A ces taux, il faut ajouter (sauf pour le taux zéro) la CRDS au taux de 0.50% (contribution au remboursement de la dette sociale) qui devait être temporaire mais qui est devenue … définitive.

Ces taux s’appliquent en fonction du RFR (revenu fiscal de référence).

En outre, la CSG n’est que partiellement déductible du revenu pour les tranches à 6.6 et 8.3%.

Ces règles posées, vous allez voir que le diable se tapit dans les détails que l’on peut ramener à 2 questions simples : que se passe-t-il lorsque les revenus baissent ou montent et que vous franchissez les seuils fixés selon le tableau ci-dessus.

On peut imaginer que le taux de CSG varie …

Pas si simple … et mon expérience personnelle m’a fait découvrir des aspects insoupçonnés de cette branche de la fiscalité.

1er cas de figure : vos revenus baissent :

Je vous invite, pour cela, à vous replacer dans le contexte en vous référant à un article paru le 22 mars 2018 dans lequel je relatais mes relations épistolaires houleuses avec la DGFIP à ce propos.

La question évoquée était que, bien qu’ayant vu mes revenus baisser fortement et que ceux-ci étaient passés en dessous du seuil d’exonération, je me retrouvais néanmoins toujours assujetti à la CSG !

L’essentiel de l’explication tenait au fait qu’il fallait en fait attendre d’avoir des revenus en dessous du seuil d’exonération pendant 2 années de suite pour pouvoir prétendre à l’exonération.

L’exonération ne joue donc qu’à partir, en fait, de la troisième année.

Le constat que je faisais à l’époque était qu’avec des revenus inférieurs au RSA (lequel est exonéré de CSG), je restais assujetti à la CSG parce que je devais être en dessous du plafond pendant 2 années de suite.

J’ai pris cela pour une aberration fiscale en contradiction avec le principe de l’égalité fiscale tant vantée par le pouvoir.

Il ne faut pas se leurrer ; ce n’est pas un hasard si le système est ainsi conçu car il n’y a aucune raison objective justifiant ce délai de 2 ans !

Le but est évidemment de collecter un maximum d’impôt jusques et y compris sur les retraités qui ont les revenus les plus faibles !

2ème cas de figure : vos revenus montent 

Bien évidemment, depuis 2018, ma situation a évolué notamment parce que je suis devenu retraité en 2021 (à 63 ans).

Mes revenus ont fait un bon significatif à 1.100€ par mois et, du coup, j’ai dépassé de 284€ le plafond d’exonération fixé en 2024 à 12.230€/an.

J’ai cru naïvement que, dans le cadre d’un parallélisme fiscal, en rapport avec ma situation de 2018, je ne redeviendrai imposable qu’après un dépassement du plafond pendant 2 années de suite.

Je me basais, pour cela, sur le site officiel de la DGFIP sur lequel vous pouvez lire un alinéa lapidaire et succinct rédigé comme suit :

Le passage du taux zéro (ou réduit) au taux médian (ou normal) ne s’applique que si vos revenus vous ont fait franchir le plafond du taux réduit 2 années consécutives.

duquel je n’ai retenu, à tort, que la fin de la phrase « ne s’applique que si vos revenus vous ont fait franchir le plafond du taux réduit 2 années consécutives »

Erreur grave dont je n’ai pris toute la mesure que lorsque j’ai constaté que les différentes caisses de retraites se sont mises à amputer, sans aucune explication, mes pensions du montant de la CSG au taux de 3.8% et de la CRDS au taux de 0.5%.

J’ai bien essayé d’obtenir des explications auprès des différentes caisses de retraite … sans résultat … jusqu’à ce que je contacte le centre des pensions de la fonction publique de Rennes dont je dépends et qui me verse une pension de réversion en raison du décès de mon épouse qui était fonctionnaire.

Voici la réponse :

Suite à votre mel du 30 janvier 2024, je vous rappelle que les règles de “lissage”  ne concernent que les pensionnés qui sont totalement exonérés de cotisations sociales une première année et qui devraient repasser en cotisations sociales à taux plein (9.1%) ou à taux médian (7.4%) la deuxième année mais qui passent, avec cette règle de lissage, en taux réduit (4.3%).

Aucune règle de lissage ne s’applique pour les retraités qui, comme vous, ont été exonérés de toutes cotisations pendant 3 ans. Par conséquent, cette année votre RFR correspond à l’application du taux réduit sur votre pension.

Texte particulièrement obscur vous en conviendrez et inexact, car nous savons que la CSG n’est pas une cotisation sociale mais un impôt, … qui m’a permis d’apprendre une nouvelle expression : le lissage fiscal.

J’ai alors compris que l’exonération n’a lieu qu’en cas de passage du taux zéro ou du taux réduit au taux médian ou normal mais pas en cas de passage du taux zéro au taux réduit …

Je n’ai pas pu résister à la tentation d’une réponse sarcastique dont je vous livre la teneur.

Je vous remercie pour votre réponse qui m’a permis effectivement de retrouver les données fiscales applicables ; car vous êtes bien le seul à m’avoir fourni ces explications parmi les 4 régimes dont je dépends.

 Je ne comprends d’ailleurs même pas que les administrations et caisses de retraites puissent appliquer des règles aussi complexes sans aucune explication vis-à-vis des ayant droits.

 Cela m’amène vous faire quelques observations qui évidemment ne serviront à rien … tout en sachant que vous n’êtes pas personnellement responsable de cette situation.

 Avec un RFR pour 2022 (impôts de 2023) de 12.514€, je dépasse donc de 284€ le plafond d’exonération fixé à 12.230€.

 Par contre, j’ai calculé que je vais me retrouver à devoir payer en 2024 la CSG et la CRDS pour un montant de 600€ par an !

 Voilà un effet de seuil particulièrement bien ressenti !

 Par ailleurs, j’ai bien compris que le lissage n’avait lieu qu’au profit du Trésor Public puisque, avant d’être exonéré, j’avais pour seuls revenus la pension de réversion de mon épouse prédécédée de 540€ par mois (versée par vos services) et que les services de la DGFIP m’ont expliqué, sans aucun complexe, que j’étais obligé de payer pendant deux années la CSG alors que mes revenus étaient inférieurs au RSA (qui lui est exonéré).

 Par ailleurs, bien évidemment, fort de ce même principe, et bien que mes revenus vont évidemment revenir « avec un peu de chance », du fait du prélèvement de la CSG (déductible), en dessous du plafond d’exonération, je demeurerai encore assujetti, du fait du lissage, pendant 2 années avant d’être à nouveau exonéré !!!!

Conclusion imparable : en étant en dessous du plafond 2 années sur 3 je vais me retrouver exonéré une année sur 3 !

Tout simplement prodigieux !

Après la fiction du consentement à l’impôt, on a désormais la fiction de l’exonération !

On a du mal à y voir justice et équité fiscale …on se situe plutôt dans un système fiscal totalement hypocrite et pervers dans lequel, si l’on est à la limite du plafond, on n’est finalement exonéré, malgré des revenus très faibles, qu’une année sur trois de cet impôt sur le revenu déguisé qu’est la CSG !

 Pensez-vous sérieusement qu’en appliquant des règles pareilles, alors que mes revenus se situent à la limite du seuil de pauvreté, nous devenions des citoyens respectueux et obéissants alors que c’est le gouvernement qui a déclenché, avec sa politique du kouakilenkout, une inflation délirante qui lamine littéralement nos revenus lorsqu’on va à Lidl faire ses courses ?

Bien évidemment, ce courrier n’a appelé aucune réponse.

On ne trouve en fait l’info juste que sur le site de la CFDT retraités

Depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 le franchissement du seuil de la CSG à taux réduit de 3,8% à un taux supérieur (6,6% ou 8,3%), et le passage du taux zéro de Casa au taux normal de 0,3% ne se feront que si le ménage fiscal dépasse deux années de suite le seuil du taux réduit du barème.

Dit autrement, le taux médian ou le taux normal sont prélevés si le revenu fiscal de référence dépasse le seuil d’assujettissement à la CSG à taux réduit pendant 2 années consécutives (revenu fiscal de référence figurant sur les 2 avis d’impôt précédents).

Attention, il n’y a pas de lissage si on passe du taux zéro au taux de 3,8% ou du taux de 6,6 au taux de 8,3%. La CFDT Retraités regrette que le lissage ne s’applique pas à tous les taux.

Conclusion :

Vous l’avez compris, si vos revenus se situent juste au dessus du seuil d’exonération, vous ne serez finalement exonéré qu’une année sur trois et le lissage fiscal est en fait un concept qui ne bénéficie qu’à l’administration fiscale.

La fiscalité est devenue tellement complexe que les règles fiscales défient toute logique pour ne pas dire qu’elles sont probablement à la limite de la constitutionnalité du fait de la violation manifeste de nos principes républicains d’égalité de traitement.

Est-ce rassurant ?

Bien évidemment non !

Y a-t-il une justification à cette différence de traitement ?

Non, aucune et il n’y a pas d’autre explication que celle d’un refus de l’Etat-Bercy de laisser des personnes à faibles revenus ne pas « passer à la caisse » !

L’Etat-Bercy n’y a vu qu’un odieux manque à gagner !

Il faut dire qu’avec la frénésie de dépenses des petits hommes gris de l’Etat, la recherche de « gisements fiscaux » est devenue un souci permanent.

Dura lex, Sed lex ! (*)

Bien cordialement à tous !

 

(*) La loi est dure mais c’est la loi.

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Ce qui manque à la France, c’est la liberté !

Ce qui manque à la France, c’est la liberté !

Les hommes ont du mal à vivre ensemble. Les guerres n’ont jamais cessé sur la planète. Elles sont devenues mondiales au siècle dernier. Et l’on peut craindre qu’elles deviennent nucléaires au siècle actuel. Bref, on a du souci à se faire. Mais les politiciens ne s’en font pas. Ou plutôt ils ne s’en font qu’au sujet du pouvoir qu’ils détiennent ou qu’ils veulent conquérir. Ah, le pouvoir ! Ceux qui en ont une folle envie n’aspirent en fait qu’à cette « délicieuse expansion du moi » que décrivait De Jouvenel.

On a réussi en France à trouver 36000 maires. Bel exemple de civisme. Un poste où l’on n’a à gagner que de la considération. Et même si beaucoup d’entre eux songent à se retirer pour échapper aux ennuis que la fonction procure, il y en aura toujours assez pour représenter leurs concitoyens. Parce que tout de même, « Monsieur le Maire », c’est une belle appellation. Le pouvoir, toujours le pouvoir, même s’il est minime, même s’il vous pèse souvent !

Alors si le pouvoir est aussi prégnant sur terre, le devoir des humains est de s’en défendre. Car le pouvoir broie tout sur son passage. Rien ne l’arrête qu’un autre pouvoir. Si vis pacem, para bellum, disaient les Romains. Une guerre mal préparée peut conduire à une catastrophe pour le vaincu. Une guerre gagnée donne des devoirs auxquels il est souvent difficile d’échapper. Le mieux, finalement, est de vivre en paix. Quand on le peut !

L’homme vit sur des continents qui reposent sur un noyau liquide de fer en fusion, dont la température avoisine les 5000 degrés. Cela devrait suffire à nous rendre modestes. Mais non. Nous bâtissons des plans sur la comète, comme si rien, jamais, ne pouvait empêcher leur réalisation. D’ailleurs le fer en fusion nous menace moins que la folie des hommes. Voyez Poutine. Cet obscur apparatchik communiste ne fut choisi par Eltsine que pour lui garantir des vieux jours paisibles. Aujourd’hui Poutine ne rêve que de la Grande Russie et a envahi l’Ukraine. On ne peut décidément compter sur personne ! Voyez Napoléon. Liberté était le premier mot de la devise républicaine. Il l’a abolie au profit de sa dictature, qui nous a quand même laissé le code civil et le lycée. Petit bénéfice pour une grande perte, celle de la liberté. Inutile de réfléchir plus longtemps. Notre devoir d’homme est de défendre le liberté.

Chaque fois que je corresponds avec un homme qui s’est battu pour la condition humaine, il termine toujours par ces mots : « Vive la liberté ! » Le doute n’est pas permis. La liberté est notre combat. En France, il n’est pas simple. Notre pays s’est construit contre la liberté, au profit des rois qui l’ont édifié et qui n’avaient pas d’autre ambition que de l’inclure dans ses frontières naturelles. Depuis que le pouvoir royal a été abattu, la République n’a pas su donner la liberté au peuple. Elle a construit des institutions calquées sur la monarchie, dont beaucoup de nos dirigeants rêvaient en secret.

L’étape qu’il nous reste à franchir, c’est celle de notre Constitution. Il faut la débarrasser de tout ce que de mauvais bergers y ont ajouté au fil des républiques, et n’y laisser que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui dit tout ce qu’il faut dire. Il faut se méfier comme de la peste de ceux qui n’ont à la bouche que des ajouts constitutionnels. Leur idée n’est pas la liberté, mais l’oppression. Au nom, bien entendu, des grands principes, qui leur permettent « d’agir n’importe comment, en vertu des grands sentiments », comme le chantait Guy Béart, qu’appréciait Georges Pompidou.

Si vous regardez votre condition de Français, vous ne pouvez que constater son pauvre état. On vous impose un système social qui, au lieu de vous protéger, vous asservit, vous votez pour rien puisque les élus n’en  tiennent aucun compte et vous imposent leur opinion, vos économies sont placées en assurance-vie que l’Etat a dépensée pour combler son déficit permanent, vos enfants sont soumis à une Education nationale qui n’a d’éducation que le nom, et ils se font poignarder par des individus qui ne devraient pas se trouver sur le sol français. Tel est le bilan de cette Ve République agonisante que des énarques impuissants veulent présider.

Vous pouvez évidemment continuer comme ça, puisque cela semble vous convenir. Vous pouvez aussi vous révolter, puisque tout le monde ou presque, en France, est mécontent. « Naturellement, nous ne ferons rien », disait un ministre français des affaires étrangères qui voyait bien que le mieux était de rester étranger aux affaires. Et vous pouvez enfin vous réunir avec d’autres et tenter de construire pour la France un destin digne d’elle. Si tel est votre projet, vous me trouverez à vos côtés.

Claude Reichman

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La terreur fiscale n’a pas suffi

Evidemment, les comptables des hommes de l’Etat, leurs sbires de Bercy, savent depuis longtemps qu’ils vivent, et nous font vivre, largement au-dessus de nos moyens.

Mais bon, les beaux restes de notre richesse d’occidentaux pillards les rassuraient. Ils se sont donnés totalement aux usuriers du monde. Ils ont vécu, et nous avec, sans baisser leur train de vie, en empruntant.

Les prêteurs sont avides de garanties. Ils leur donnèrent nos vies en garantie. C’est-à-dire nos biens, notre richesse, notre travail, nos économies, ce qui nous fait homme en plus de notre corps et de notre âme.

Pour apporter la preuve de ce don aux prêteurs ils ont établi la terreur fiscale. Ils se sont fait passer pour des durs capables de nous faire cracher le remboursement de toutes les dettes les plus folles, et plus.

Le résultat n’est pas brillant. Ils sont en faillite avec plus de 3 000 milliards de dettes affichées, le triple dissimulées. C’est sans issue, c’est structurel. Non modifiable.

Le carnage est immense.

Je suis loin d’être le seul à avoir été jeté en pâture à la population parce que traité de « fraudeur fiscal ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée à ce sujet et qu’au contraire j’ai toutes les preuves de ma rectitude fiscale.

La justice – terme ambigu – a scellé mon sort, contre toute réalité. Les magistrats partagent peut-être l’idée de la nécessité de la terreur fiscale, je ne sais pas. Sûr qu’ils sont globalement adeptes de la terreur en échange de l’ordre, quel qu’il soit. L’histoire en est le témoin. C’est leur métier.

Sachez que le statut décrété de « fraudeur fiscal » vous exclut de la société.

Vous pouvez dire aurevoir à vos relations. En fait même pas, elle se dérobent avant que vous ayez le temps de les saluer.

Idem pour vos clients. Et encore pire pour vos relations avec les politiques et les fonctionnaires qui, eux, considèrent que vous portez directement atteinte à leur statut, à leurs revenus, en étant réputé « fraudeur fiscal ».

Votre exclusion de la société est totale. Et pourtant, ce n’est pas vous le voleur, ce sont eux…

Si comme moi vous avez la prétention de résister, alors là, vous êtes considéré comme un terroriste, tous les coups contre vous sont permis, les pires.

Toutes les portes se ferment, évidemment en premier les banques, puis les administrations, vous perdez votre droit au travail, vous devenez un marginal qui ne peut plus vivre qu’en marge.

Cela peut-il changer ?

Certainement. Cela changera. Mais pas dans le calme et la raison.

Cette situation d’un Etat qui vit à crédit, dont les largesses débordent des poches des hommes de l’Etat sous forme de broutilles que se partagent les glaneurs professionnels, est non seulement acceptée mais voulue par la majorité.

Tous croient qu’ils profitent du déficit. Ils rêvent. Ils vont le payer. Qui d’autre le paierait ?

Ils ne vont pas aimer. Ils vont se révolter. C’est con de se révolter contre soi-même. Con et violent. La violence de l’extrême, car c’est de l’extrême dont nous parlons. Le bout du bout de l’insouciance, de la veulerie, de l’absence de courage, le bout qui tue, qui explose tout. Le bout de l’addiction, de la drogue.

Après la mort est la résurrection. Celle que ma génération a connue, qui a fait suite à l’enfer des quatre ans de guerre et des dix ans de démagogie qui l’ont précédée.

La résurrection de la vérité, que nous avons cru définitive, simplement logique, alors qu’elle était exceptionnelle tant l’homme est naturellement un tricheur, mauvais joueur et dangereux.

Les affublés du titre de « fraudeur fiscaux » sont morts pour rien. Tout comme, ici ou ailleurs, ceux qui se dressent contre le mal et qui disparaissent, pour rien.

Un monument dans chaque bourgade aux morts contre le fisc, contre la dérive constante de l’argent public, contre la corruption électorale qui achète ses voix avec le sang des pillés par le fisc, ne servirait pas plus que ceux de la guerre de 14/18 qui n’ont pas empêché la suivante.

Désolé, je suis écœuré… et c’est définitif : la terreur fiscale n’a pas suffi, il va falloir que nous supportions la guerre lancée par les faussaires, que nous assumerons obligatoirement. Quel gâchis la majorité…

Bien à vous. H. Dumas

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La taxe lapin

Enfin du sérieux. Attal s’attaque au déficit de la sécurité sociale

Erreur potentielle d’orthographe ? Certains disent que « lapin » étant ici utilisé comme adjectif qualificatif s’accorderait avec le sujet. Il s’agirait donc de « la taxe lapine », que nous a concoctée notre Premier Ministre. On aimerait l’avis de l’Académie Française… pour lever toute ambiguïté.

Pour éviter cette difficulté M. Attal aurait pu parler de « l’Impôt lapin », mais alors, les Français, réputés moqueurs, chanteraient peut-être « l’impeau de lapin ».

Ne plaisantons pas avec cette nouvelle taxe, qui occulte la guerre en Ukraine, en Israël, la dette de 3 000 Md€, la crise du bâtiment, etc… ce qui est bien normal.

Donc rêveur et sautillant, chantonnant dans les prés, le patient va, oubliant son rendez-vous chez son médecin traitant. Peut-être est-il un chaud lapin détourné par une promesse de bonheur ?

Nul ne le sait, toujours est-il qu’il rate son rendez-vous, laisse son médecin cinq, dix, trente minutes, seul dans son bureau, sans pouvoir recevoir son prochain patient pour lequel l’heure de consultation n’est pas encore arrivée.

Chez mon médecin à moi, les absents : personne ne s’en aperçoit. Chacun attend son tour pendant une demi-heure à une heure, s’il manque un patient, tant mieux, ça fait moins d’attente pour les autres.

A partir de demain, si le Conseil constitutionnel entérine la loi, celui qui n’est pas à son rendez-vous paiera une amende de cinq Euros. Une bonne après-midi de consultation sera celle où aucun rendez-vous ne vient. Il suffira alors de prendre ceux qui viennent sans rendez-vous, et d’indiquer à Doctolib la liste de ceux qui ne sont pas venus.

Tout cela suppose que la sécu rembourse la taxe lapin.

Où alors ce serait créer une terrible injustice de taxer les mémoires défaillantes, on en conviendra. Car l’amende suppose une intention coupable, comment la déterminer, M. Doctolib.

Doctolib, parlons-en. Je me demande si cette idée fumeuse ne vient pas de lui, qui nous a déjà privé de la charmante voix des secrétaires médicales, qui nous colle des rdv à six mois, avec un généraliste qui petit à petit se transforme en robot, en « référant ». Alors que celui de ma mère, qui l‘a accouchée à la maison, à l’époque, a accepté d’être mon parrain, il avait une centaine de filleul…

La taxe lapin : c’est bien. Un putain de calcul… mathématique…

C’est ce que le pays attendait d’un nouveau gouvernement. Une réforme en profondeur, taillée en pointe.

Le reste peut attendre.

Et puis, qui cette réforme peut fâcher ? En dehors des amnésiques chroniques, pris en charge par la sécu ?

Les mal-élevés ? Attention, ils vont se syndiquer et se retourner contre l’Education Nationale pour faiblesse éducative, et demander des indemnités, que la justice va leur accorder largement, normal. A-t-elle besoin de problèmes complémentaires, l’Education Nationale ?

Et si le patient distrait ne parlait pas notre langue, n’avait pas le même fuseau horaire dans ses traditions communautaires ? Il faut prévoir un recours pour lui, au Tribunal Administratif.

Aussi le petit rabais des amendes de circulation, 10% si on paie dans le mois.

Un truc que je n’ai pas complètement compris : c’est le patricien ou la sécu qui touche les 5 balles ?

Comme pour tout ce qui est législatif, tous les jours, voire toutes les heures, il faut attendre que la loi ou le décret soit définitivement promulgué pour en saisir toute la complication.

Donc ne simplifions pas ce magnifique projet qui a de grandes chances à l’arrivée d’être beaucoup plus fourni que ce qui nous est annoncé.

Par exemple, le patient arrivant à l’heure, par mesure d’équilibre, se verrait recevoir une remise pour bonne conduite…

Ou encore, la punition pourrait se transformer, pour les indigents, en minutes d’intérêt général…

Nous reparlerons certainement de ce chantier titanesque du gouvernement Attal.

Bien à vous. H. Dumas

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Un pays ruiné par son élite

Le ministre des finances, lors d’une intervention télévisée récente, a déclaré qu’il fallait désormais faire des économies mais il s’est bien gardé de dire l’exacte vérité quant à la réalité de la situation qui tient en 2 propositions :

-la France est un pays ruiné, totalement incapable de rembourser ses dettes,
-et cette situation est exclusivement imputable à son élite issue pour l’essentiel de l’ENA, que nous appellerons l’Etat-Bercy ; laquelle a enfilé les déficits budgétaires de manière constante depuis 1976 (dernier budget en excédent) dans sa « gestion » du pays !

Qu’on en juge :

Record d’Europe des dépenses publiques (58 % du PIB), des dépenses sociales (33 % du PIB) et des prélèvements obligatoires (45 % du PIB), la France est le pays qui a le plus augmenté sa dette publique de la zone euro (+13 points depuis 2019), mais aussi celui où la croissance est la moins performante. Le déficit s’est établi, en 2023, à 5.5% du PIB (154 Mds€) mais surtout, mais il ne faut pas le dire pour ne pas affoler le bon peuple, à pratiquement 50% du budget de l’Etat qui s’est élevé à 360 Mds€.

Le constat est catastrophique et, vous allez le voir, pratiquement insoluble !

Parce qu’il ne faut pas se faire d’illusions. Compte tenu de l’évolution des taux d’intérêts, en hausse, le service de la dette (le montant des intérêts payés tous les ans) va augmenter progressivement au fur et à mesure de la maturation de celle-ci (les OAT ont une durée moyenne de 8 ans) jusqu’à devenir … insoutenable ; surtout que la croissance promise ou escomptée a d’ores et déjà été revue à la baisse de 1.4 à 1% par an et qu’il n’est pas exclu qu’elle soit même encore inférieure à ce chiffre !

Or, avec des taux moyens à 3.5% appliqués aux emprunts contractés par l’Etat-Bercy afin d’assurer les fins de mois, nous nous trouvons désormais dans ce que l’on appelle une « trappe à dettes ». L’effet est à la fois imparable, inéluctable et totalement destructeur : la dette progresse plus vite que la croissance et, de ce fait, augmente sans cesse, plus vite que la richesse du pays jusqu’à devenir impossible à rembourser jusqu’à l’issue théorique de ponctionner la totalité des revenus de l’Etat !

Mais, ce serait beaucoup sous-estimer les hommes de l’Etat que de croire qu’ils n’ont pas pris conscience de la situation, des risques consécutifs et qu’ils n’ont pas pris les mesures susceptibles de permettre d’éviter une catastrophe qui leur serait intégralement imputable et qui, enfin, remettre en question l’ensemble du système sur lequel leur situation est assise.

Sans surprise, l’essentiel de ces mesures sera … une hausse de la pression fiscale car, conformément à la règle non écrite appliquée de manière constante, il n’y aucun problème qui ne trouve sa solution dans une hausse des impôts !

C’est pourquoi le système de votre future spoliation est d’ores et déjà en place et est prêt à être mis en action « à la première difficulté » ; je veux parler ici du prélèvement à la source (PALS) dont on nous a expliqué qu’il n’avait que pour but de faciliter la vie des français … sans omettre la possibilité ultime de la ponction directe sur les comptes bancaires.

Curieusement, seuls certains se sont étonnés qu’on remplaçait un système qui fonctionnait parfaitement (le paiement mensualisé) par un système complexe parfois difficilement compréhensible ; notamment lorsqu’il y a lieu de procéder à des rattrapages d’une année sur l’autre.

Evidemment, on a menti aux français car le but poursuivi, avec la mise en place du PALS, (y compris pour la CSG et ses taxes annexes qui ne sont pas, malgré leur appellation, des cotisations sociales mais bien des impôts – le paiement de la CSG n’ouvre pas droit au bénéfice de la sécurité sociale), n’a jamais été la simplification mais bien d’assurer la sécurisation du recouvrement de l’impôt, quoiqu’il arrive, afin de pouvoir augmenter ce prélèvement fiscal quasiment indéfiniment sans possibilité d’opposition des contributeurs !

Car la hantise de l’Etat-Bercy c’est le contournement ou l’évitement fiscal qui assècherait les finances publiques !

En d’autres termes, le PALS a constitué l’une des réponses à la « nécessité » de trouver les moyens de bloquer toute tentative de résistance à l’impôt dont il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’agit, selon les termes de la déclaration des droits de l’homme de 1789, d’une contribution volontaire librement consentie (articles 13 et 14) !

Les explications véritables de certaines décisions apparaissent toujours plus tard et certains français, aux revenus modestes, le touchent d’ores et déjà du doigt, si l’on peut dire, tous les jours !

En effet, auparavant, le français aux faibles revenus payait son loyer, son chauffage et sa nourriture et enfin ses impôts ; et s’il n’y avait plus d’argent pour les impôts, eh bien il demandait des délais aux services fiscaux !

Cette situation est évidemment apparue intolérable et potentiellement dangereuse aux hommes de Bercy car, que se passerait-il si les français se mettaient, volontairement ou simplement en raison de difficultés financières, à résister devant le paiement de l’impôt ?

L’Etat, dont les dépenses publiques ont représenté, selon l’INSEE, 58,3% du PIB en 2022, se trouverait très rapidement en cessation des paiements avec toutes les conséquences attachées à une telle situation.

Les hommes de l’Etat-Bercy ont donc tout fait pour assurer la sécurisation du recouvrement de l’impôt alors qu’ils s’obstinent, depuis 1976, dans une augmentation constante et une accumulation désormais inquiétante, des déficits budgétaires (on annonce déjà 170 Mds€ de déficit pour 2024) !

On en voit d’ores et déjà les effets …

Désormais, le français aux faibles revenus paie d’abord les impôts (et la CSG), ensuite son loyer, puis sa nourriture et s’il ne reste plus rien sur son compte courant, eh bien il ne se chauffe plus !

Et cette situation est vécue, en silence, par des centaines de milliers voire des millions de français parce qu’ils n’ont aucun moyen de faire connaitre leurs difficultés et que, sauf évènement improbable de type gilets jaunes, ils restent isolés dans leur détresse.

Ainsi donc, les hommes de l’Etat, devant le dilemme d’avoir à choisir entre (1) protéger le système dont ils sont issus, lequel leur permet en outre de vivre très confortablement par le biais de l’impôt collecté, et (2) assurer la sécurité quotidienne des français, ont, sans aucun scrupule ni état d’âme, choisi la première option !

Et tant pis si certains français économiquement faibles ne peuvent plus se chauffer !

Au pire, on leur donnera un chèque énergie pour les faire taire car la réalité des aides sociales est qu’elles sont distribuées, non pour aider les gens, mais bien pour éviter les « mouvements sociaux » incontrôlables !

Cela veut dire que désormais, puisque l’impôt (et la CSG) est payé par un tiers (employeur ou caisse de retraite), sous la menace d’être lui-même responsable s’il ne fait pas ce prélèvement ou s’il commet simplement une erreur de calcul, l’impôt n’est plus une contribution volontaire au sens de la déclaration des droits de l’homme de 1789 mais bien une ponction contrainte, subie et totalement incontrôlable !

Bien évidemment, cette augmentation de la fiscalité directe peut s’agrémenter d’une augmentation du taux de TVA (de 20% taux actuel à 23 voire 25%) et là encore, même cas de figure, l’impôt est collecté par un tiers.

Aussi, lorsque Bruno Le Maire vient expliquer que désormais il va falloir des économies (on a évoqué 10 ou 12 Mds€ puis 50 Mds€) alors que les « économies » annoncées dans les années précédentes n’ont jamais été suivies d’effet et, qu’en outre, elles ne représentent absolument rien par rapport à l’immensité d’une dette officiellement fixée à 3.100 Mds€, il faut être conscient que les économies à réaliser pour « sauver la situation » sont d’un tout autre ordre de grandeur et devraient s’établir plutôt aux environs de 100 Mds€ par an ; ce qui est évidemment absolument impossible !

Il faudrait pour cela :
-soit réduire de manière drastique le nombre des fonctionnaires,
-soit réduire, de manière toute aussi drastique, les dépenses sociales ce qui est proprement impensable.

En effet, dans un cas comme dans l’autre, toute mesure d’économie jetterait la population concernée dans la rue ; la pire des options étant pour les hommes de l’Etat-Bercy la réduction du nombre des fonctionnaires qui se mettraient immédiatement en grève et bloqueraient tout le système ; l’amenant inéluctablement à la faillite !

Compte tenu du fait que le courage ne fait partie des vertus de l’Etat-Bercy, celui-ci est donc totalement paralysé dans un sens comme dans l’autre et les économies annoncées ne seront donc pour l’essentiel que des coups de rabot et des ajustements à la marge ; comme cela a toujours été fait depuis … 50 ans !

On ne peut évidemment pas demander à des gens qui sont la cause du problème de trouver les solutions pour résoudre le problème qu’ils ont eux-mêmes créé.

Bien entendu, histoire d’éviter des mouvements de foule, Bruno Le Maire promet de ne pas augmenter les impôts mais on sait ce que valent les promesses et d’ailleurs le premier ministre est actuellement en train d’explorer la voie de la taxation des « rentes » sans définir d’ailleurs la cible concernée.

S’agit-il des riches qui s’enrichissent en dormant, des « supers profits faits sur le dos du peuple » ?

En tout état de cause cette taxation est présumée populaire dans un pays comme la France qui voue une détestation irrationnelle aux riches, démarche que le magazine Le Point qualifie fort justement de « populisme fiscal » ; le but étant d’expliquer aux masses qu’elles vont payer mais que ce n’est rien à côté de ce que vont « prendre » les rentiers !

Alors, bien évidemment, la suite inéluctable est parfaitement prévisible : bien que la France détienne le record européen du taux d’imposition, les impôts vont augmenter parce qu’il n’y aura pas le choix, qu’il faudra faire face aux dettes et qu’il n’est pas question que la France, « phare de l’humanité » depuis 1789, fasse défaut surtout que celle-ci est détenue, officiellement, par 57% de créanciers étrangers qu’il est exclu de spolier !

La conclusion qui s’impose est que les français paieront pour les inconséquences des dirigeants qu’ils se sont choisis !

On spoliera donc les français et ceux-ci, sauf révolte violente, ne pourront rien faire pour s’y opposer !

Vous voulez une image : le train de l’Etat Bercy est lancé dans une descente sans freins ; la seule question qui se pose désormais est : quand va-t-il dérailler ?

Bien cordialement à tous !

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Il faut se débarrasser de la classe politique !

Il faut se débarrasser de la classe politique !

Tous les jours un jeune est tué par d’autres jeunes. Tous les jours le même cérémonial se déroule sur les chaînes d’infos. Les mêmes chroniqueurs répètent que c’est inadmissible. Puis rentrent chez eux contents de la mission accomplie et défrayés convenablement. Tous les jours le président de la République se déplace quelque part et lance une ou deux phrases que les journalistes répèteront à  l’envi. Tous les jours les Français se demandent comment tout cela va finir.

On sait très bien comment tout cela va finir. Par une partition du pays, les meilleurs quartiers n’accueillant que des Français dits de souche, les autres des gens issus de l’immigration. L’Etat ne fera plus régner sa loi que dans les bons quartiers, les autres seront abandonnés aux bandes et aux mafias. Seuls seront surpris de cette évolution ceux qui ne savent pas que le mélange des populations ne peut se faire qu’à petites doses. En France, et en Europe, on a fait tout ce qu’il fallait pour en arriver là. L’Union européenne a une doctrine migratoire très accueillante, arguant du fait que la population originelle vieillit et qu’il faut lui injecter du sang neuf, ce qui est complètement irresponsable car les nouveaux arrivants ne sont ni européens, ni chrétiens et qu’ils arrivent avec leurs mœurs et leur religion.

Plutôt que de débattre du racisme et de la xénophobie, il faudrait réfléchir à la meilleure façon de réagir à la situation ainsi créée, qui fait, par exemple, qu’il y a en France vingt millions de personnes d’origine musulmane, soit près du tiers de la population, et qu’on ne peut pas faire comme s’ils n’étaient pas là. Et comme on n’arrive pas à tous les intégrer, la première mesure de bon sens serait de réduire l’immigration drastiquement afin de ne pas ajouter des problèmes aux problèmes.

La deuxième mesure serait de redonner à la société française un dynamisme lui permettant d’accueillir tous les jeunes gens de façon à cimenter la population au lieu de la fractionner. La France s’est figée dans l’assistance sous l’effet de la Sécurité sociale. Or celle-ci n’a été qu’un épisode du développement français, marqué par le passage de l’agriculture à l’industrie. Aujourd’hui, la France n’a plus aucun besoin de la Sécurité sociale, puisque les systèmes d’assurance rendent des services équivalents à moindre coût et à responsabilité individuelle. Il n’est plus nécessaire – depuis longtemps – de soumettre les entreprises françaises et les travailleurs indépendants aux bataillons de choc de l’Urssaf, qui les empêchent de vivre et de travailler. Il leur suffit de développer leurs affaires avec dynamisme et sérénité et de payer leurs salariés normalement. La paix sociale reviendra aussitôt, tant il est naturel à l’homme de consentir des efforts et d’en vivre.

De tels propos sont de bon sens. Curieusement, le bon sens n’a plus cours dans la société politique française. Celle-ci a été pervertie par sa mise sous tutelle par la technocratie qui lui bourre le mou en permanence de phrases creuses tirées d’un manuel de savoir vivre administratif. Celui ou celle qui ne parle pas comme cela n’a aucune chance en politique. Il ressemble à un analphabète, alors qu’il est la seule personne cultivée de la société. En fait, il pourrait s’imposer aisément tant le peuple est en accord avec lui. Mais il y a un barrage féroce pour lui  fermer le chemin. L’enjeu est tout simplement le pouvoir. On a vu ce barrage à l’œuvre au moment de l’épidémie de covid. La France a bien failli devenir raoultienne. En fait le Pr Raoult n’avait aucune ambition politique. Il voulait soigner les Français. Face à lui, il y avait des petits hommes gris qui voulaient les commander. Ils ont préféré les condamner à mort faute d’un bon traitement plutôt que de les laisser sous la coulpe du bon professeur, qui ne demandait qu’à vivre en paix au milieu de ses patients, comme tout bon docteur. Le pouvoir pourrit tout ce qu’il touche. On l’a encore vu cette fois.

La situation de la France n’a rien de désespéré. Ce qui l’est, c’est sa classe dirigeante. Elle est faite de fonctionnaires et d’arrivistes dont l’alliance produit le pire mélange qui se soit jamais trouvé à la tête du pays. La logique – et l’histoire – veulent que ces gens soient balayés. Ils s’accrochent à mort, parce que pour eux ne plus commander c’est mourir. Mais les arapèdes n’ont jamais eu un grand destin dans l’ordre animal. Les dirigeants français connaîtront forcément un sort funeste. Ce jour sera celui de la libération, la deuxième depuis 1945. Mais là, toutes les vieilles lunes apparaîtront pour ce qu’elles sont : des sorcières ridées et édentées. Et haineuses. Comme le disait Shakespeare, « l’enfer est vide, tous les démons sont ici. »

Vraiment, il faut se débarrasser de la classe dirigeante française. La voie des élections est la seule qui soit démocratique. Il faut donc la recommander. Et porter ses suffrages sur les bonnes personnes. On est souvent déçu, mais il viendra un jour où on ne le sera pas. Certains, dans le mauvais camp, appellent ce jour le grand soir. Nous, nous l’appelons le beau matin. Le soleil se lèvera et nous ferons route avec lui. En pleine lumière.

Claude Reichman

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En mauvais vers (beaucoup trop libres), une fable écrite par Bruno LE MAIRE (pendant sa pause-déjeuner) : “La Femen rajustée ou Quelques vérités nues pour habiller l’époque !”

En mauvais vers (beaucoup trop libres),
une fable écrite par Bruno LE MAIRE (pendant sa pause-déjeuner) :
“La Femen rajustée
ou
Quelques vérités nues pour habiller l’époque !”
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Un jour que, faisant bouillir l’eau des pâtes, elle se mit en nage,
Une femen, sitôt qu’elle fut diagnostiquée poitrinaire,
Choisit de recouvrir du plus thermolactyl de tous les corsages,
Ce qui surmontait, à l’air libre et en double, sa seule culotte réglementaire.

Et, rasant de près sur chaque joue sa barbe noire à la Boby Lapointe,
Prouvant par ce beau geste fait au pouvoir qu’elle n’était plus radicalisée,
Revint à la chemise de nuit, délaissant le corset aux embouts en pointe,
Qui, tant qu’il fut obligatoire au lit, l’avait longtemps traumatisée !

A 23 ans, déjà courbée telle un cheminot sous le poids de l’âge,
Pour toute canne et une vie stable, elle prit appui… sur une tringle à rideau !
Qui, mal décrochée de sa fenêtre, emporta dans son dos tous les voilages,
Traîne ou cape à queue de comète, proche de Saturne… par ses anneaux !

Puis, nouant autour de sa tête de vieille fille sage,
Un beau foulard qui, à l’usure comme au lavage,
Se révéla, au fond, ce qu’il avait toujours été,
Depuis qu’elle l’avait acheté… cinquante centimes dans un déstockage :
Un méchant petit torchon à carreaux !
S’en alla ainsi coiffée, mieux fagotée, bâton ferré, en pèlerinage,
Où, même sans jupe, elle put enfin prier…INCOGNITO !

Et, devant cette image pieuse,
Je ne comprends pas pourquoi vous riez !
Puisque, comme toutes les choses précieuses,
Elle a sa cote…à l’Argus des vieux papiers !

Quant à vous, gens de Bercy,
Assez de cochonneries lues sur “Témoignage Fiscal”,
Ou dès demain sur vos ordis,
Je vous impose à tous…le contrôle parental !

Sébastien MILLERAND
(pour consoler Henri DUMAS !)
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L’Etat intrusif, malveillant et maltraitant, est-il une fatalité ?

Cette question me hante.

Evidemment, quand je dis « l’Etat » je ne perds pas de vue que l’Etat n’existe pas. Simplement, la formule est plus facile d’utilisation que « Les hommes de l’Etat » qui, eux, existent bel et bien et sont l’objet de ce billet. Il fallait que cela soit dit, une bonne fois pour toute.

Sauf nécessité ponctuelle, les hommes que nous sommes n’ont nul besoin d’être sous influence d’un pouvoir quelconque. Chacun possède en lui, à sa mesure, les moyens pour vivre en autonomie, de la même façon qu’il est apte, en cas de nécessité, à participer à des regroupements ponctuels visant un intérêt collectif vital.

Ceci posé, force est de constater que les pouvoirs sont toujours là, sous-jacents, prêts à enrôler les distraits ou les confiants.

Je dirais qu’il y a quatre pouvoirs : économique, politique, moral et scientifique. Que ces quatre pouvoirs se haïssent, tendent à recruter pour s’imposer, pour dominer.

Qu’avons-nous à notre disposition comme outils pour éviter d’être happés par un de ces quatre pouvoirs, en devenir l’esclave, le pion, le mercenaire, avec toutes les aliénations que cela implique ?

Nous n’avons que deux outils, c’est peu : notre intelligence et la propriété privée.

Notre intelligence nous est peut-être, sans doute, donnée à la naissance, mais en graine. Elle ne peut s’exprimer qu’après avoir été cultivée, entretenue, développée. Et, ce n’est pas une mince affaire. C’est aussi un risque de captation pendant ce développement de la part d’un des pouvoirs.

Contrairement à l’idée largement répandue, nous sommes seuls face à cette tâche, la plupart des aides au développement de notre intelligence exigent en échange la soumission, sont liées à un des pouvoirs et roulent plus pour lui que pour nous.

La propriété privée est notre abri. L’environnement sacré, normalement inviolable, où nous sommes libres de penser, libres de faire appel à notre intelligence pour nous connaître, prendre conscience de nos facultés, de nos possibilités, analyser les situations pour pouvoir agir à notre profit sans interférer dans celui des autres.

Les pouvoirs malveillants et maltraitants cherchent à envahir notre intelligence par le mensonge et la propagande, à laminer notre propriété privée par la force en prétextant sa potentielle inégalité.

Dans ce contexte, que faire ?

La retraite dans le désert, la vie en ermite en compagnie de deux ou trois chèvres, sont la tarte à la crème de la solution, inappropriée et lâche.

Faire face est beaucoup plus complexe et dangereux, mais vital.

Cela passe par l’analyse des quatre pouvoirs. Enfin, le ressenti, parce que l’analyse demanderait à lui seul une vie de réflexion pour chaque pouvoir.

Le pouvoir politique

Son but est de permettre la vie en commun pour tous. Son outil est la force, c’est aussi son problème car elle lui permet d’éliminer toute opposition, donc toute limite. On comprend aisément qu’il doit être très encadré, c’est vital.

Le pouvoir économique

Son but est matériel, pragmatique. Son outil est la séduction, sa force les consommateurs. Il est prêt à tous les mensonges pour les séduire, eux ne demandent que ça. Il devient négatif lorsqu’il transfère les richesses abusivement. Son tueur est le crédit qui facilite les transferts abusifs. Son ennemi est en même temps son moteur, c’est l’envie.

Le pouvoir moral

Son but est ambivalent. Il prétend toucher à tout, être capable de réguler toutes nos pulsions, de les classer, de séparer le bien du mal. Au départ, s’il est sincère, cela parait possible. Mais, plus le départ est sincère, plus son poids va entrainer des dérives obscurantistes, exposer ses officiants aux risques d’abus. Sa raison d’être implique la soumission et la globalité, il ne peut pas partager au risque de ne plus être le guide unique qu’il pense être, qu’il veut être.

Le pouvoir scientifique

Son but est la compréhension, qui le plus souvent avance en supprimant l’acquis au profit du conquis. Chaque étape est douloureuse, elle engloutit le passé, est dominée par la fragilité du présent.

Le pouvoir scientifique est une foire d’empoigne peu propice au pouvoir, qui la plupart du temps s’associe à un ou à tous les autres pouvoirs.

Un tableau peu inspirant

Comment, après ces ressentis, mettre en place une stratégie personnelle ou collective pour que tout cela vive en bonne intelligence ?

C’est très difficile, c’est ce qui permet aux indélicats de tous bords de capter l’un des pouvoirs et de faire suer le burnous aux autres.

Aujourd’hui le pouvoir politique, celui des hommes de l’Etat, élus et fonctionnaires de la technostructure, est quasi absolu.

Il domine par la force d’une loi constamment falsifiée par lui — non conforme à notre constitution — les trois autres pouvoirs.

Ce déséquilibre entraine la situation en titre de ce billet : la prégnance de l’intrusion, de la malveillance et de la maltraitance.

Ce n’est donc pas une fatalité, mais bien une dérive dont les responsables doivent être dénoncés, arrêtés et sanctionnés. Commençons par leurs hommes de mains : Bercy, très affaiblis aujourd’hui.

Le reste suivra naturellement et nous retrouverons notre statut légitime d’hommes libres à l’intersection des quatre pouvoirs, respectables s’ils sont contenus.

Bien à vous. H. Dumas

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On va enfin pouvoir s’assurer librement !

On va enfin pouvoir s’assurer librement !

La France s’est débarrassée de la noblesse à la fin du 18e siècle, puis de l’Eglise, un siècle plus tard. Ces deux castes avaient réussi à établir leur emprise sur le pays au fil du temps et avaient fini par devenir pesantes et pour beaucoup insupportables. L’Etat et ses fonctionnaires les ont remplacées et sont à leur tout devenus insupportables. On en est là. Tout est-il donc toujours à recommencer ?

Malheureusement pour l’homme, ses caractères génétiques le font vivre selon des normes hiérarchiques. C’est pourquoi beaucoup de mes amis qui veulent vivre sans chef se font des illusions. Dans le principe, ils ont raison. Pour vivre libre, il ne faut pas avoir de chef. Mais les humains aiment à vivre en groupe et les groupes ont une fâcheuse tendance à se disputer et à se faire la guerre. Ces deux situations nécessitent une action ordonnée, et celle-ci ne peut être conduite dans l’anarchie. Tous nos malheurs découlent de cette situation.

Heureusement, l’intelligence humaine a fini par trouver la solution à ces difficultés. Les meilleurs penseurs de notre espèce ont établi les règles d’une cohabitation paisible des hommes. Ils ont inventé les droits de l’homme, la séparation des pouvoirs et leur limitation. Depuis deux siècles, l’Occident vit selon ces principes, et cela lui a bien réussi, même s’il y a eu de sérieux accrocs à ces excellentes idées.

Même avec de bons principes, on a du mal à contenter tout le monde. Et l’homme a un problème supplémentaire : son caractère comprend une tendance au fanatisme. Au point que Malesherbes, magistrat du dix-huitième siècle qui favorisa les encyclopédistes, défendit le roi Louis XVI et fut à son tour guillotiné, put s’écrier : «  Qui eût cru que la tolérance même aurait ses fanatiques ? » Selon que ceux-ci sont plus ou moins nombreux dans une population, on peut prédire que celle-ci va connaître de sérieux ennuis.

En France, on a vu surgir une redoutable cohorte de fanatiques, sous la houlette du dénommé Mélenchon. Celui-ci, petit apparatchik socialiste, n’en pouvait manifestement plus de n’être qu’un pas grand-chose et s’est lancé à corps perdu dans l’invective et l’outrance, jusqu’à atteindre un joli score à la présidentielle. Puis son influence s’est tassée sur elle-même et il est sur le chemin de la disparition. Mais ses partisans s’affairent encore à semer la haine partout où ils passent. Rien n’est cependant joué. Les difficultés du pays vont rendre la situation politique irrespirable, et d’autres fanatiques remplaceront les précédents. D’autant que les vingt millions de Français de culture musulmane ne sont pas tous en voie d’intégration.

Il va être très difficile de trouver des solutions raisonnables dans notre pays. Car le communisme qui imprègne les esprits nous a dotés d’institutions sociales invivables. Nous n’avons pas réussi à mettre à profit la construction européenne pour nous débarrasser des scories collectivistes qui nous pourrissent la vie, et pire, nous avons doté de tous les pouvoirs un jeune homme sans expérience et sans principes qui contribue activement lui aussi à nous pourrir la vie. Bref, cela va mal.

Je sais que le pire n’est jamais certain et que la France en a vu d’autres. Mais quand on a vu l’Allemagne sombrer dans le nazisme, alors qu’elle était un pays civilisé, on a des raisons sérieuses d’être inquiet. L’expression « changer de logiciel », popularisée par Pascal Praud, connaît un vrai succès actuellement. Elle dit bien ce qu’il faut faire, malheureusement sans en préciser les contours. Changer de logiciel signifie qu’il faut passer du tout-Etat à la société de responsabilité. Et donc se défaire de tiers de ce que nous avons collectivisé pour ramener nos dépenses publiques au tiers du produit intérieur brut. C’est d’ailleurs ce que préconisait le général de Gaulle.

L’idée qu’il faut tailler dans les dépenses sociales s’est fait jour dans la classe politique. C’est en effet évident puisqu’elles représentent la moitié des dépenses publiques, ce que n’a fait aucun autre pays au monde. On peut être certain que les hommes politiques qui gèrent le système actuel, et ceux qui aspirent à les remplacer, n’y arriveront pas. Ils ont toujours vécu dans ce système et pas une fois on ne les a entendus formuler des solutions pour le remplacer. Ce qui en dit long sur l’imprégnation communiste dont ils sont victimes. En fait la solution existe dans les lois françaises issues de la construction européenne et qu’on n’applique pas en France pour empêcher notre pays de devenir tout simplement libéral, comme les autres pays occidentaux. Mais le destin est sur le point de basculer.

Dans un arrêt récent, la cour de cassation a finalement admis que « le juge est tenu de faire application des règles d’ordre public issues du droit de l’Union européenne ». Or celles-ci ont été fixées au plus haut degré dans la hiérarchie des normes par les derniers traités européens qui ont disposé que « le marché intérieur comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les dispositions des traités. » Toute disposition maintenant le monopole de la sécurité sociale et s’opposant à la libre circulation est donc illégale. C’est ce que nous allons faire valoir devant les tribunaux. L’issue est désormais imminente.

Claude Reichman

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Il ne faut jamais désespérer : ni de la justice, ni des hommes

Le 4 juillet 1940, un Tribunal Militaire à Toulouse, composé des généraux : Boris, Philippe, de Charry, Sivat, Lafontaine et Loubard, a condamné le Général de Gaulle pour refus d’obéissance et incitation à la désobéissance.

Par un arrêt du 25 juin 1945, La Cour d’appel de Toulouse annulera cette condamnation.

Le 2 août 1940, un autre Tribunal militaire à Clermont-Ferrand, composé des généraux : Frère, Noël, Etcheberrigary, Langlois, Bérard, de la Laurencie et de la Porte du Theil, a condamné le Colonel De Gaulle à mort par contumace.

Par un arrêt du 11 janvier 1945, La Cour d’appel de RIOM, annulera cette condamnation.

Certains des magistrats militaires ayant participé à ces condamnations seront résistants.

Certes la situation était exceptionnelle, les personnalités aussi, alors que nous ne sommes que du menu fretin. Mais chacun sait que l’exemple vient d’en haut.

Alors on peut espérer…

Surtout quand, comme moi, on est né le 2 août 1944. Bon, d’accord, cela n’a pas de rapport avec la condamnation du Général de Gaulle, mais convenez que pour la mémorisation de la date, je suis avantagé…

Plus sérieusement

La justice peut être prise à contrepied, les évènements peuvent avoir une certaine direction, erronée, puis se retourner, sans pour autant que la situation soit extrême comme dans le cas d’une guerre.

Les rapports entre les Français et Bercy sont dans cette dynamique.

Ils ont confié leur capital commun à cette organisation. Dans ce cadre ils ont cru tout ce que Bercy leur a raconté.

Notamment qu’ils étaient majoritairement — enfin principalement tous leurs voisins — des fraudeurs fiscaux, ce qui compliquait la tâche de Bercy, qui malgré tout veillait au grain et condamnait sévèrement tous ces fraudeurs fiscaux, qu’en conséquence tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes fiscaux.

Et puis patatras, c’est la faillite, et ils vont devoir payer la facture.

Doute dans la tête des Français : mais alors, si ce ne sont pas les fraudeurs fiscaux qui nous ruinent, ne sont-ce pas tout simplement Bercy et ses potes qui nous pillent ?

Petite idée deviendra grande, car la situation ne va pas s’améliorer.

Lorsque tout sera clair dans la tête des Français, qu’ils auront compris que Bercy promettant le beurre et l’argent du beurre c’est une escroquerie, que Bercy n’est que la vitrine et le bras armé des politicards vivant à leur crochet, peut-être prendront-ils la mesure de la maltraitance dont ils font l’objet de la part des hommes de l’Etat, des hommes du pouvoir.

Se jetteront-ils dans les bras d’un pouvoir encore plus maltraitant ? Ou, au contraire, comprendront-ils que le pouvoir — toujours maltraitant — doit être cantonné au minimum ? Même si cela oblige chacun à être plus responsable de lui-même.

Nul doute que dans le deuxième cas, ceux qui, comme moi, auront lutté pour faire barrage à Bercy, pour alerter les Français de la situation, seront réhabilités.

Rêvons, le rêve atténue la souffrance…

Bien à vous. H. Dumas

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Ils ont peur, parce qu’ils savent…

Nos hommes de l’Etat ont peur.

Ils savent que tout le monde va bientôt savoir… dans sa chair.

Ils savent que la faillite est non seulement certaine, mais que leurs soutiens, leurs fonctionnaires et leurs lèche-culs, vont morfler.

Ils savent que les « fraudeurs fiscaux », dont ils nous rabâchent les oreilles, n’existent pas, que les capitaux qu’ils guignent peuvent partir dans l’instant, que ne restera que le menu fretin qui sera bien loin de pouvoir payer la facture.

Ils savent que le départ du capital, c’est la glissade vers le fond du trou.

Ils savent que d’avoir laissé libre cours aux gouts de pillage de la population, de lui avoir laissé imaginer que quand elle le déciderait il lui suffirait de prendre à ceux qui auraient pour payer les folies d’un peuple insouciant et festif, était suicidaire.

Ils savent que leurs affidés vont se retourner contre eux violemment, peut-être les tuer.

Ils savent que ceux qu’ils ont harcelés, maltraités, ne bougeront pas le petit doigt pour les aider, alors qu’ils sont la seule force vive qui vaille.

Ils savent que c’est la fin pour eux.

Alors ils jactent à tout va, comme Macron. Ils se retournent dans leur veste comme Le Maire qui, si instable dans ses idées, n’a pas le temps de retourner sa veste, est obligé de se retourner sur lui-même à l’intérieur.

Ils jouent au shérif, comme Darmanin qui fait semblant de porter des coups terribles aux trafiquants de drogue, alors que c’est l’Allemagne qui va les ruiner en libéralisant les drogues douces, laissant nos banlieues sans le sous, mais avec les habitudes du luxe que procure l’argent facile.

Alors ils continuent à coup de fausses annonces.

“Nous ne toucherons pas aux retraites”. Les retraités seront évidemment les premiers ruinés par la chute de la monnaie.

“Nous ne toucherons pas aux soins”. Trop tard, ça ne marche déjà plus.

“Nous ne toucherons pas à ceci, pas à cela, pas d’impôt supplémentaire”. Ah bon ?

Mais rêvent-ils ou mentent-ils encore ? Ils ne maîtrisent déjà plus rien, ils sont le pont de Baltimore.

Trop tard hélas pour :

Refaire la constitution.

Enlever le pouvoir sur l’argent de la nation des mains des élus. Ils en font un usage délirant pour acheter leurs élections à coup de cadeaux sans retour. Le donner à un structure initiée, type « la préfectorale », avec des fonctionnaires responsables des résultats sur leurs fonds propres.

Réaffirmer solennellement la priorité de la propriété privée, incluant évidemment le capital. Privatiser les soins, les transports, l’énergie, etc…

Inclure des cours d’économie dès les petites classes, pas des cours d’égalitarisme aveugle, des cours de droit à l’égalité par le travail.

Ce qu’il ne faut pas faire

Anticiper la violence qui va naitre de tous les mensonges passés en la canalisant vers un ennemi extérieur. Hélas, c’est ce qui se prépare.

« Mourir pour des escrocs, pas d’accord, même de mort lente… »

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le piège de l’Etat maltraitant se referme

La maltraitance commence par la domination partielle et a pour but la domination totale. Elle se suffit à elle-même, elle n’a ni raison ni limite.

La maltraitance peut être le fait d’un individu sur un autre, aussi d’un groupe d’individus, enfin et le plus souvent de l’organisation sociale sur l’individu.

C’est cette troisième forme qu’évoque ce blog, contre laquelle je me bats depuis l’enfance : la maltraitance de l’Etat contre l’individu. Elle apparait inévitablement lorsque l’Etat dépasse les stricts besoins de la nation et se mêle de la vie personnelle des individus. Elle se cache évidemment. Toujours derrière une cause noble.

Ce sont toutes ces caractéristiques qui rendent la maltraitance meurtrière et si difficile à dénoncer, à percevoir, aussi bien pour le maltraité que pour les témoins, et donc à combattre.

Prenons pour exemple l’enseignement, qui fut pour moi mon premier contact avec la maltraitance et ma première lutte, perdue.

Pour mémoire rappelons l’époque où l’église avait l’exclusivité de l’enseignement, où la maltraitance y était monnaie courante, dissimulée derrière l’obligation de croire en Dieu et dans les règles édictées par les hommes de Dieu.

Par un de leurs soubresauts, accidents de l’histoire, les Français se sont débarrassés, lucidement ou accidentellement je n’en sais rien je n’y étais pas, des curés et de leurs écoles à la fin du XIXe siècle.

Les instituteurs ont alors été chargés d’une mission individuelle visant à enseigner au plus grand nombre, mais aussi à sélectionner les meilleurs. Souvent isolés, leur mission n’avait pas d’autre but ou d’autre contrainte, si ce n’est aussi de combattre la propagande ecclésiastique par le droit à la liberté individuelle, grâce au savoir.

Michel Talagrand, le récent  lauréat du prix Abel explique : « Mon grand-père est né dans une famille nîmoise extrêmement pauvre. Il a eu une marâtre absolument ignoble qui devait gérer une flopée de gosses, et qui, c’est peu dire, était tout sauf tendre avec eux. Il s’est enfui de chez lui dès qu’il a pu. Il a fait tous les métiers possibles et imaginables. Il a été mineur, boucher, et maçon. Il a fini par trouver un poste à la SNCF qui l’a sorti de la misère. Mais il était quand même très pauvre jusqu’à la fin de sa vie. Et la difficulté, c’est que tout le monde lui conseillait de mettre son fils au travail pour alléger les fins de mois. Mon père a eu un instituteur intelligent qui est allé voir mon grand-père et a dit que mon père était un étudiant exceptionnel et qu’il fallait absolument le laisser à l’école. C’est ce qu’il a fait et mon père a fini par devenir agrégé en mathématiques. Si mon grand-père n’avait pas écouté l’instituteur, nous ne serions pas en train de parler aujourd’hui »

Cette époque a été éphémère. Très rapidement l’enseignement, d’un rapport entre individus, est redevenu une machine à dogme où, simplement, les hommes de Dieu ont été remplacés par les hommes de l’Etat.

L’Etat devenant lui-même l’abstraction suprême. Le nouveau Dieu auquel on doit croire et à qui on doit faire preuve d’allégeance.

Dans ma jeunesse, en 1955, cette fatalité se mettait en place, elle a abouti au pire :

  • À Parcousup qui a définitivement éradiqué la liberté d’apprendre.
  • À une organisation collectiviste qui a, sous couvert du respect du plus grand nombre, complètement annihilé les rapports humains individuels indispensables entre l’enseignant et l’élève, au profit de combats structurels entre forces collectives.

La mise en œuvre balbutiante de ce dérapage mortel était déjà une souffrance pour l’élève que j’étais, dont les résultats étaient directement liés à l’humanité de mes professeurs.

Heureusement pour moi, à l’époque le diplôme n’était pas le seul outil de classement social. Les traces de la guerre étaient encore présentes et le courage, l’engagement, la noblesse de cœur, l’intégrité, avaient leur place dans ce classement. Le corporatisme en avait pris un coup sur la casquette pendant la guerre.

Revenons à la société d’aujourd’hui.

L’Etat, cette abstraction aux mains des hommes de l’Etat, s’est imposé globalement comme le vecteur de notre vie, le guide de nos pensées, dont les dogmes nous sont imposés religieusement.

Tous croient en l’Etat. Or l’Etat disait très justement Louis XIV « c’est moi ». Ce n’était en effet que lui, ce n’est que « les hommes de l’Etat », rien de plus.

C’est à dire un dérapage de l’acceptation de soumission du plus grand nombre à ceux qui sont missionnés pour gérer ponctuellement des problèmes demandant une action groupée.

Ce dérapage, cette extension anormale du mandat de pouvoir, n’est pas naturel. Il ne peut exister que par une manipulation des hommes de pouvoir, une perfidie de leur part, évidemment assise sur la maltraitance.

La maltraitance a donc sa raison, voyons comment elle aboutit.

Très simplement. Les hommes de l’Etat, sous couvert de l’intérêt collectif et de la protection des individus, édictent une somme illimitée de règlements ou lois qui enferment les individus dans un filet immobilisant. Eux-mêmes s’en dispensant évidemment. Les citoyens inévitablement bougent et sont pris dans le filet.

Interviennent alors les magistrats, qui se font appeler juges, mais qui sont en réalité des forces de l’ordre, un ordre établi par les hommes de l’Etat.

Les magistrats jugent hors toute idée de justice, ils jugent en loi. Ils aboutissent à des condamnations qui souvent sont parfaitement injustes, ou à minima injustifiées.

Ces condamnations sont inscrites sur un registre, et non seulement elles ressortent à chaque rencontre avec les magistrats, mais elles servent d’éléments de domination pour les hommes de l’Etat.

Très rapidement vous devenez votre propre motif de maltraitance pour les magistrats, indépendamment de la réalité de votre vie. Cela du fait de leurs condamnations passées contre vous, qui trop souvent ne sont pas fondées, qu’ils utilisent en boucle pour justifier d’autres condamnations.

La maltraitance va alors s’autoalimenter, et la totalité de l’Etat, c’est à dire tous les hommes de l’Etat qui prétendent le représenter, dès le plus petit niveau — six millions de fonctionnaires — va devenir votre bourreau.

Pour échapper à cette fatalité, une seule solution : la soumission totale. Je vous la laisse…

Bien à vous. H. Dumas

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Confusion entre le patrimoine des Français et la faillite des hommes de l’Etat.

Il faut regarder cette vidéo, elle résume bien la pensée commune largement répandue, depuis la base collectiviste jusqu’à l’élite sans vergogne.

https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/deficit-la-france-sur-le-chemin-de-la-grece_VN-202403220135.html

Ainsi donc :

  • La France serait un pays riche, puisque certains de ses habitants sont économes et accumulent.
  • La faillite serait un état naturel, il suffirait que tout le monde soit en faillite pour qu’elle devienne une règle économique normale.

Je ne sais pas quelles études il faut avoir fait pour être invité à la télévision et pérorer de la sorte. Un mystère de plus.

Car enfin.

La France est effectivement une nation, c’est-à-dire un site dans lequel certains partagent des souvenirs et des valeurs, voire des espérances, communes. Rien ne prévoit, dans cet espace partagé, que ce que possède Martin, ou Lefevre, ou un autre, appartienne dans le même temps à tous. Qu’ainsi, si machin a besoin du bien de truc, il suffit qu’il le prenne.

Permettez, dans ces conditions, que je puisse avoir au moins la liberté de refuser d’être membre de cette nation partageuse, de me faire la malle. Moi et mes biens.

Confondre les économies de chacun avec la faillite des hommes de l’Etat me parait être une vision, disons… malsaine, à minima.

Il faut admettre pourtant que c’est bien ce que disent les hommes de l’Etat à leurs préteurs lorsqu’ils empruntent pour boucher les trous de leurs erreurs financières : « Ne vous inquiétez pas, les Français sont caution pour nous. La majorité d’entre eux, et c’est elle qui a le pouvoir, est favorable à l’idée que l’emprunt que nous faisons chez vous soit remboursé par nos économes, qui bien sûr n’ont aucune légitimité sur leurs économies, qu’ils n’ont pu que voler aux autres, à ceux qui n’ont rien et sont donc les seuls honnêtes hommes de ce pays. »

J’ai beaucoup de mal avec cette rhétorique. Même si, aujourd’hui, je suis du côté de ceux qui n’ont rien.

J’ai été pillé, disons préventivement, par les hommes de l’Etat, avec l’accord de la majorité, des tribunaux, etc… Je ne trouve pas cela vraiment juste. Je n’avais rien volé aux autres…Je trouve même cela incroyablement injuste et je suis dans une très grande colère. Je comprends que nous allons bientôt être tous dans cette très grande colère, je me sentirai moins seul.

La faillite un état naturel« ça me troue le cul » — comme on dit quand on est mal élevé, ou quand on est au maximum de son étonnement au point de ne plus contrôler finement ses réactions…

Oui, effectivement, les valeurs sont mises à rude épreuve. Qui, en ce moment, peut faire la différence entre un meurtre et un exploit guerrier recevant une médaille… lorsqu’il regarde les images liées aux informations… ?

Faire faillite consiste à ne pas payer ce que l’on doit. Effectivement ce n’est pas grave pour celui qui ne paie pas, si la situation fait que personne ne peut le contraindre. C’est effectivement le cas si tous les Etats sont en faillite.

Mais c’est très grave pour celui qui n’est pas payé, non ?

Qui est-il ? En France, assez peu les Français, davantage d’autres pays ou des financiers privés. Je pense que ces derniers comprennent, s’ils ne l’avaient pas compris, que leurs créances ne seront pas remboursées par la France, et cela en pleine conscience. Donc, de façon préméditée.

Nous parlons donc d’une faillite d’Etat frauduleuse.

J’avoue être débordé par le cynisme de ce discours. Démoralisé par la banalisation de meurtres et de faillites au nom de l’Etat. Révolté par les conséquences que je vis en première ligne de cette mentalité.

Bien à vous. H. Dumas

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Il faut redonner la parole aux libéraux !

Il faut redonner la parole aux libéraux !

L’attaque terroriste de Moscou est venue rappeler aux Russes qu’ils sont chrétiens. Et qu’ils ont été fous d’attaquer un autre peuple chrétien, l’Ukraine. De même ceux qui, en Occident, soutiennent l’action de Poutine, dont l’avenir serait aux côtés de la Chine, ne voient même pas la simple évidence qui place la Russie aux côtés des puissances occidentales dans le combat pour la domination mondiale. L’effondrement de l’Union soviétique et du communisme n’a pas ouvert les yeux de tout le monde.

L’Occident ne domine pas le monde par volonté de puissance, mais par souci de défendre notre civilisation. Il y a des bases et des porte-avions américains partout sur la planète parce que partout sur la planète des groupes armés et des Etats hostiles veulent étendre leur influence. L’isolationnisme américain est une tentation, mais pas une solution. Notre destin, à nous Européens, est aux côtés de nos parents et amis américains. Ceux qui roulent des mécaniques, comme l’ont fait Chirac et Villepin pour s’affirmer en dehors de l’alliance américaine, ne sont que des plaisantins ridicules. Notre camp est l’Occident, et ce serait pure folie que de le nier.

Ce n’est pas parce que le général de Gaulle a fait valoir la différence française qu’il a choisi un autre camp que l’Occident. La crise des fusées est venue le rappeler à ceux qui y voyaient l’occasion de changer de côté. L’aventure gaullienne a été avant tout un drame français. Notre effondrement en 1940 a obligé De Gaulle à des initiatives destinées à maintenir l’indépendance de notre pays. Le général a quitté le commandement intégré de l’Otan, mais pas l’Otan. Ceux qui tentent aujourd’hui de se prévaloir de son attitude pour aller voir ailleurs que chez nous font un contresens tragique.

Quand un pharaon illuminé a bousculé la religion de son pays, au 14e siècle avant notre ère, pour se vouer à un dieu unique, il a engagé l’histoire de l’humanité pour des siècles et peut-être des millénaires. On ne peut ignorer que Mahomet, qui a créé au 7e siècle de notre ère la religion musulmane, est l’héritier de cette tendance. Et qu’il a brillamment réussi à étendre sa croyance sur toute une partie de l’arc méditerranéen, et bien au-delà. Nous voilà donc ramenés à Moscou et à l’attentat islamique qui l’a frappée.

La religion a accompagné l’homme dans son développement depuis des millénaires. Aujourd’hui encore des peuples civilisés comme ceux de l’Occident sont restés religieux, même si une partie importante de leur population a abandonné sa croyance. En France, la moitié des gens croient encore dans le Dieu chrétien. Et dans les avis de décès, les familles annoncent celui des leurs « dans l’espérance de la résurrection ». Le christianisme a été conquérant pendant un temps de son histoire. Et intolérant. Mais il a su s’en guérir. Aujourd’hui, le Pape ne prêche que l’amour et la paix. Nous avons de la chance de vivre dans l’univers chrétien, même si nous sommes loin d’être seuls au monde.

Face au fanatisme, il n’y a que l’intelligence. Et la pédagogie. Sans compter la volonté de persister dans son être, qui ne doit pas être inférieure chez l’homme intelligent que chez le fanatique. Tout être humain a rencontré dans sa vie des fanatiques. L’attitude que doit adopter en une telle circonstance l’individu intelligent et cultivé est un des grands enjeux de civilisation de l’humanité. Il y a toujours un moment dans l’histoire où l’individu modéré se heurte au fanatisme. Le plus souvent, il sait y résister, tant le fanatisme est un comportement déviant. Mais il est des périodes où les circonstances font que le fanatisme l’emporte. Alors s’ouvre une ère de grande souffrance pour l’humanité. Les grandes idées et les grands hommes sont emportés dans un tourbillon mortel. A l’issue d’une telle période, les hommes disent : « Plus jamais ça ! »  Mais rien ne garantit que cela ne recommencera pas.

Nous sommes huit milliards d’êtres humains sur la planète, mais notre cerveau n’a pas augmenté de volume depuis un million d’années. C’est dire que pour faire face à tous les défis qui se posent à l’homme d’aujourd’hui, il va devoir faire appel à ce qu’il y a de meilleur en lui, sans espérer une intervention magique qui l’en rendrait capable. Nous voilà arrivés au problème du chef. Certains auteurs pensent que c’est un faux problème, et qu’on vit beaucoup mieux sans chef. J’en suis intimement persuadé, tout en sachant que dans l’état actuel de l’humanité, c’est impossible. La France vit actuellement un moment de son histoire où elle est affligée d’un mauvais chef. Non que celui-ci n’ait pas de qualités, mais parce qu’il n’a pas bénéficié d’une formation humaine qui l’aurait rendu capable de ces hautes fonctions. Cet épisode historique va se terminer dans moins de trois ans. Mais nul ne sait ce que sera la suite.

La seule certitude, c’est que si l’on veut donner la prééminence à la démocratie, il ne faut pas que l’Etat soit trop puissant, car dans ce cas s’emparer de l’Etat c’est liquider la démocratie, comme l’a démontré le nazisme. Dans cette lutte, les meilleurs défenseurs de la liberté et de la démocratie sont les libéraux, qui désirent tous un reflux de la puissance publique afin de la rendre à ses missions régaliennes. Par malchance, les libéraux ont disparu en France. Je suis convaincu qu’ils peuvent renaître. Il suffit qu’on leur donne la parole.

Claude Reichman

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87,28%

C’est donc le score électif de Poutine.

Démocratie quand tu nous embrouilles… Ce qui est le cas assez souvent, hélas.

Immédiatement, nous revient à l’esprit la république de Weimar et ses élections annonciatrices du pire. Effectivement, la ressemblance est frappante.

Même si certains se mentent en faisant mine de croire que la majorité obtenue par Poutine serait falsifiée, force est d’admettre que, même avec 10 ou 20 % de moins pour tricherie, les Russes auraient porté au pouvoir Poutine, comme les Allemands y ont en son temps porté Hitler.

Ce qui est le plus grave, c’est le motif du vote.

Dans le cas d’Hitler les Allemands sublimaient ce qu’ils pensaient être leur destin sur terre, l’avènement de la race arienne. Dans le cas de Poutine, les Russes subliment ce qu’ils croient être leur destin sur terre, l’âme russe. Deux moteurs de conquête identiques, reposant sur l’amour et l’admiration de soi, justifiant la force pour le faire comprendre et partager aux autres. Deux moteurs qui donnent bonne conscience à un tout bête esprit de revanche, qui le parent des plus beaux atouts.

Il ne s’agit pas de critiquer naïvement les idées d’expansion ou de domination des groupes et des peuples, elles sont inévitables. Mais elles tuent plus ou moins, et ça… c’est à prendre en compte.

L’occident emploie la séduction pour dominer. Ce n’est pas par la force que se répandent la musique, la mode, la culture, la technique, les marchandises, etc… c’est par la séduction. On pourrait dire par l’économie, mais elle n’est que le résultat pratique de la séduction.

L’occident, aujourd’hui, ce ne fut pas toujours le cas, est dans le rapport client et non sujet, sauf en France avec Bercy…. Un client qui se fait éventuellement entuber, ça arrive, mais c’est moins grave qu’un sujet qui se fait embastiller. Il n’est pas douteux que la séduction fait moins mal, moins de morts, moins de dégâts, même si, in fine, il y a quand même domination…

Acceptons que l’idéal serait l’absence de domination, c’est-à-dire l’absence d’appartenance, la conscience d’être tous les membres d’une même humanité et de tenter de vivre en paix, sans frontière, dans le respect des biens de chacun… Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Donc Poutine.

Ses déclarations sont transparentes, pas de surprise, les Russes sont au-dessus du lot, courageux, sportifs, hétérosexuels, virils, guerriers, etc… Ils le croient, ou font semblant, c’est pour cela qu’ils l’ont élu.

Conclusions, ces gens sont dangereux, tous, pas Poutine tout seul. Nous avons donc très peu de chance d’échapper aux conflits à venir.

D’une façon ou d’une autre, Poutine va d’abord éliminer, bombe ou poison, son Jiminy Cricket en la personne de Zelensky. Personne ne mouftera.

Puis, il s’accommodera d’une partie de l’Ukraine s’il n’a pas tout du premier coup. Le solde se justifiera ultérieurement.

Il va rester en économie de guerre, il ne sait pas faire autre chose.

Il n’est pas pressé, plus tard il agressera ailleurs, mais inévitablement de plus en plus, en accélérant le rythme, jusqu’à l’embrasement total. C’est écrit. Son concept n’a pas d’autre sortie. C’est un serial guerrier à la tête d’un peuple globalement convaincu de son droit à la revanche…alors…

Bien à vous. H. Dumas

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Nous avons besoin d’un coup de jeune !

Nous avons besoin d’un coup de jeune !

La France et l’Allemagne sont en panne. La zone euro aussi, par voie de conséquence. Les Etats-Unis ont une croissance trois fois supérieure. Pas mal pour un pays qu’on dit en crise. En fait la crise américaine est purement politique. Les démocrates ont une vision du monde que ne partagent pas les républicains rangés sous la bannière de Trump. Cela pourrait devenir grave, mais tant que l’économie fonctionne …

L’Union européenne n’a jamais renié le communisme. Elle l’a rejeté dans son expression politique, mais en reste imprégnée dans ses institutions. Que la Sécurité sociale reste le fondement de la vie économique est une véritable folie. Elle a été conçue au 19e siècle pour atténuer le choc de l’industrialisation, qui prenait le pas sur l’agriculture. Depuis, elle a vécu sa vie propre, comme si elle était la fin dernière de notre monde. L’Union européenne a créé un marché unique, mais elle ne s’est pas débarrassée de tous ses attributs sociaux. De ce fait, rien ne marche en Europe, comme dans tout système mal construit et incohérent.

Il y a dans toute organisation humaine un pourcentage d’individus destructeurs. C’est en France que nous en avons le plus. La raison en est que dans notre pays il n’est pas nécessaire de se fatiguer beaucoup pour gagner de quoi vivre. Certes, quand on est assisté, on ne vit pas somptueusement, mais on a du temps libre. Assez en tout cas pour concevoir des élucubrations et les colporter dans la société. Les communistes existent encore, mais ne sont plus influents. Ils ont été remplacés par les écologistes, qui prédisent l’apocalypse. Ils ne sont pas les premiers. Bien des religions l’ont fait avant eux, mais là il ne s’agit plus du péché moral, mais du péché économique. Tu pollues, donc nous allons tous mourir.

Bref entre la Sécu et l’écologie, nous n’avons aucune chance de nous en tirer. Et pour couronner l’ensemble, nous nous sommes dotés d’un président qui veut s’occuper de tout. Pas de tout ce qui est du ressort de l’Etat, mais de tout ce qui fait partie de la vie des Français. Il y a un adage médical qui amuse beaucoup la profession, et qui dit que « quand un médecin va pisser, c’est toujours dans l’intérêt de son malade. ». De même, et par extension folle, quand un Français va pisser, cela pose toujours un problème de société. En tout cas selon M. Macron, à qui rien de ce qui nous concerne n’est étranger, même s’il se fout de nous royalement, comme disait Hasssan II (en plaisantant).

J’attends avec impatience de bons esprits français qui vont nous débarrasser de toutes ces folies, tout simplement en disant haut et fort que ce sont des folies. Ils n’arrivent pas à émerger, car tous les médias sont occupés par la caste des parleurs. Ceux qui n’ont rien à dire mais  qui, comme Devos, « veulent que ça se sache. » Les parleurs les plus redoutables sont ceux qui n’exercent plus de fonction au sein d’un média mais continuent à parler d’abondance, au point même qu’ils occupent toute la place sur les réseaux sociaux. Ils ont beau y faire, ils ne peuvent pas s’empêcher de parler. Et partout où ils passent, les médias trépassent.

Les lois de l’économie et les règles de la vie en société permettent d’espérer qu’enfin le ciel se dégage pour les partisans de la liberté. On vient de voir deux hommes d’affaire boire la tasse pour endettement excessif. Le patron du groupe Casino et celui du groupe Altice, qui comprend BFM et RMC. Le mouvement qui va se produire aura pour effet de déstabiliser l’ensemble, en offrant des opportunités aux plus audacieux. Mais de là à espérer un tournant vertueux dans la gestion des affaires publiques, il y a encore bien du chemin à parcourir. Mais il est bon que cela bouge, preuve qu’il y a de la vie.

La France est malade de ses prélèvements obligatoires et des interventions de l’Etat dans tous les domaines. Je crains qu’aucune réforme organisée ne soit possible, tant est grande la pression du statu quo. C’est quand le statu quo ne sera plus tenable que la réforme pourra enfin s’imposer. Encore faudra-t-il ne pas sombrer dans le chaos ! Les hommes et les femmes décidés vont avoir leur chance, et surtout ils vont redonner ses chances à la France. Voilà trop longtemps que les initiatives sont étouffées dans notre pays. Quand vous ouvrirez votre poste de télévision sur une émission d’information et que vous ne vous écrierez pas « encore lui » à la vue d’un intervenant, c’est que quelque chose aura changé dans le royaume de France.

Nous avons besoin, en Europe, d’un coup de jeune. Il est d’ailleurs de fait que le nombre des naissances diminue. Au lieu d’en tirer la conclusion que nos sociétés doivent s’ouvrir au changement, nous débattons de la meilleure façon de mourir. Line Renaud est la grande prêtresse du bien mourir. De quel droit ? Nous n’avons pas de philosophes ? Suffit-il d’avoir bien vécu pour prêcher le bien mourir ? Nos sociétés marchent sur la tête. Leur seul souci devrait être la perpétuation d’homo sapiens. Ce n’est pas gagné d’avance. Les Grecs ont inventé la sagesse. Secret perdu ou simple oubli ?

Claude Reichman

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S’aimer ou aimer les autres : l’ahuri de Bercy.

Ils aiment leurs chats, leurs chiens, voire leurs serins, mais ils détestent leurs voisins. C’est en gros le constat auquel je suis arrivé en 14 ans de réflexion à travers ce blog.

C’était il y a deux jours. L’idée que la maltraitance est la base du fonctionnement de Bercy a été soudain pour moi une révélation.

La maltraitance a, il me semble, deux origines possibles :

  • L’ordinaire sadisme
  • Le très sophistiqué narcissisme pervers. Celui qui fait que l’on s’aime passionnément, que l’on aime l’autre modérément, voire pas du tout, que donc on s’arroge le droit de lui imposer par la force ce que l’on pense être son bien ultime : penser et être comme nous, plus que nous.

A partir de ces deux définitions, le mensonge, la lâcheté, la cupidité, l’envie et la jalousie, la vanité, la jouissance sans retenue, le pouvoir en quelque sorte trouvent leur place aisément.

Peut-on éradiquer la maltraitance en aimant l’autre ? C’est ce qu’a tenté un petit bonhomme du nom de Jésus, ou peut-être une bande de philosophes dissimulés derrière ce nom, on ne sait pas… Mais ce dont on est sûr :  ce fût un échec monumental, la construction d’une machine à maltraiter qui a traversé les siècles sans mollir.

Alors… l’espoir est ténu en la matière.

Autour de nous ce ne sont que menteurs, à nous et à eux-mêmes, qui tentent d’imposer leurs égos en prétendant à la responsabilité, à la clairvoyance, au service de l’autre, de tous les autres. Tous adeptes de la maltraitance, se rêvant parfaits, au point de vouloir nous faire comme eux, de gré ou de force, mais plutôt de force…

Poutine impose sa vision et tue à cet effet sans sourciller. L’ahuri de Bercy cumule 3000 Md€ de dettes, nous ruinant pour notre bien, quoiqu’il en coûte.

L’étalon de l’Elysée tour à tour soucieux de l’économie, de l’écologie, de la grandeur, de la solidarité, de notre vie sexuelle, de notre mort, légifère et étouffe nos libertés en toute bonne conscience.

Nos voisins nous dénoncent à ceux qu’ils pensent au service de leurs idées ou envies, ainsi les Martino pullulent, prêts à nous dresser, voire à nous tuer pour nous dresser.

Les complotistes complotent pour leur compte et nous imposeraient bien leurs complots s’ils le pouvaient.

Bernard Cantat tue ses deux femmes et chante encore…

Tout cela est-il désespérant ?

Quand on parle d’amour, et c’est de cela que l’on parle, l’espoir et le désespoir s’entremêlent passionnément.

Seules la tolérance et la liberté sont capables de permettre à l’amour de s’épanouir, de donner le meilleur sans les avatars liés à l’exclusif de ce sentiment vital.

Si Bercy nous aimait : Bercy se ferait discret. Mais Bercy nous hait, Bercy nous maltraite, tous.

Et pourtant la majorité aime Bercy, accepte d’en dépendre. Souhaite que Bercy tue, l’autre évidemment…

Les parents maltraitants reportent toujours la faute sur leurs enfants, que deviendraient-ils sans quelques bonnes torgnoles ?

Il faut sortir de cycle infernal, en prendre conscience est un premier pas.

Le dire autour de soi, se mettre en route pour une croisade visant à dénoncer d’abord, puis à éradiquer ensuite, la maltraitance dans l’organisation de notre société, alors qu’elle en est le moteur actuellement.

C’est cela que je vous propose, que je propose à nos enfants car pour nous c’est trop tard.

Le délit de maltraitance doit être traqué, ce qui peut paraître un comble… et oui… attention au risque d’être maltraitant en traquant la maltraitance…

Je suis trop âgé et manque de moyens pour lancer un mouvement national à ce sujet, mais je peux l’accompagner si un ou plusieurs sont convaincus et se lancent.

Il me semble que la maltraitance est le virus qui nous tue, qui nous empêche de vivre ensemble. La liberté n’a pas à être conquise, son avènement est lié à la simple suppression de la maltraitance, laquelle exclut de fait toute idée de délinquance.

Tout s’enclenche, les solutions sont infinies lorsque l’amour de l’autre remplace l’amour de soi et explose la maltraitance.

N’est ce pas Fournel et Le Maire ?

Bien à vous. H. Dumas

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