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Entreprises et écologie : Une réalité pas toujours verte (à défaut d’être rose)

Nous avons vu que les écolos tiennent un discours particulièrement incisif vis-à-vis des populations à seule fin de les contraindre à accepter leurs solutions radicales.

Mais, ce discours est aussi tenu par certains types d’entreprises « à but écologique » … qui sont surtout suspendues aux subventions.

Ce discours est bien rodé et il est toujours le même et nous allons voir que ce sont des affirmations pour le moins orientées …

-La transition énergétique demande certes un effort d’investissement important, essentiellement basé sur un financement public fait de subventions, mais elle améliorera notre niveau de vie.

Traduction : En fait, la proposition est de dépenser toujours plus d’argent public. Or, les solutions proposées ont surtout toutes eu pour conséquence d’augmenter le cout de la vie et ces dépenses tant vantées amélioreront surtout les résultats de l’entreprise qui bénéficiera de l’argent gratuit des autres !

-La transition énergétique sera créatrice nette d’emplois.

Traduction : Il s’agit surtout d’une promesse qui n’engage que ceux qui y croient. En fait, cette fameuse transition est surtout destructrice d’emplois et le marché de l’automobile en est symbole le plus évident puisque désormais la majeure partie des voitures vendues en France sont fabriquées à l’étranger (la France est revenue à des niveaux de production de 1960) et, de plus en plus souvent, en Chine ! L’Union Européenne en est réduite à infliger des droits de douane très élevés sur les voitures chinoises pour protéger les constructeurs européens. Le non-dit est évidemment que vous devrez payer votre voiture plus cher puisqu’on va artificiellement remonter le prix des voitures chinoises avec des taxes à l’importation !

Il n’y a plus de fabricants de panneaux solaires en France et les éoliennes qui fleurissent dans nos paysages sont fabriquées elles aussi à l’étranger (Allemagne) !

-Nous pouvons faire de la transition une aventure industrielle, mais nous ne devons pas ralentir la décarbonation ni compromettre notre compétitivité.

Traduction : On nous annonçait une baisse des couts mais elle n’a pas eu lieu ; bien au contraire puisque « transition écologique » rime pour l’instant surtout avec une énergie de plus en plus chère !

Quant à la compétitivité, on voit que l’Union Européenne taxe les voitures chinoises parce que les producteurs européens ne sont pas compétitifs et perdent pied !

-Si nous n’agissons pas pour contenir le changement climatique, la facture sera plus lourde plus tard.

Traduction : Encore une fois, la menace de la fin du monde est à peine masquée … il faut dépenser énormément (d’argent public) maintenant pour éviter de dépenser encore plus … plus tard ; affirmation évidemment ne reposant sur aucun fondement !

Les chiffres de la transition au seul niveau européen sont connus et ils donnent le vertige : rien que pour la France 145 Mds € par an dont … nous n’avons pas le premier sous !

Et les projets financés par l’argent public fleurissent comme par miracle par dizaines. On peut citer les éoliennes, les panneaux solaires, l’hydrogène, les carburants de substitution, les algues productrices de gazole, le biogaz … tous des modes de production d’énergie inefficaces qui attirent les idéalistes mais aussi et surtout des aventuriers peu scrupuleux abondamment subventionnés avec nos impôts et dont l’activité n’aurait aucune existence d’aucune sorte sans ces subventions qui ont surtout pour effet de fausser le marché et d’augmenter les couts !

Puis certains de ces projets sont ensuite discrètement abandonnés quelques années plus tard ; telle la désormais fameuse route solaire promue par la non moins fameuse Ségolène Royal qui n’a jamais tenu le moindre de ses objectifs loin s’en faut !

L’absence de formation des politiciens, leur crédulité, voire leur idéologie et l’électoralisme permettent à des entrepreneurs peu scrupuleux de profiter, sans état d’âme, de la situation et des opportunités.

La décarbonation systématique de l’économie, telle qu’elle a été décidée à Bruxelles, s’apparente plus à un suicide économique qu’à un progrès … et nous en paierons les conséquences !

Or, l’action en faveur du climat au niveau européen est insignifiante si on la rapporte à la planète entière. L’Europe c’est 600 millions de personnes pour 8 milliards de terriens dont des mastodontes comme l’Inde et la Chine qui totalisent 3 milliards à eux deux et dont les objectifs écologiques sont le dernier de leurs soucis !

Il faut être conscient que les 3/4 de l’humanité (Chine, inde, Amérique du sud, Afrique) vivent en dehors de tout contexte écologique ou réchauffiste !

On sait aussi que les énergies dites renouvelables ne présentent aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie dont nos sociétés ne peuvent absolument pas se passer.

Elles ne sont pas stables et elles sont chères tout en fragilisant les réseaux électriques alors que nous avons besoin d’une énergie abondante, stable et bon marché.

Tout l’inverse donc !

Mais on a bien compris que, sous prétexte de sauver la planète, certains individus maximisent le profit tout en profitant des opportunités dans le cadre d’une économie de connivences c’est à dire en dehors d’un marché normalement ouvert à la concurrence.

Si les subventions disparaissent, ces entreprises « du futur » disparaissent aussi ; ce qui démontre sans ambiguïté aucune leur caractère artificiel !

La réalité est que la transition énergétique est juste une idéologie et que nous continuerons encore longtemps à consommer du pétrole et ses dérivés (sauf pour l’électricité qui est, en France, nucléaire pour 70%).

Bien cordialement à tous !

 

 

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Uchronie

En ce 06 juin, il faut rendre hommage aux soldats américains, britanniques et canadiens qui se sont sacrifiés pour sauver l’Europe du joug nazi et probablement aussi du joug soviétique en débarquant sur les plages de Normandie il y a 80 ans.

N’oublions pas les 4.500 soldats américains qui sont tombés à Omaha Beach sous les balles des redoutables MG 42 allemandes (*) et qui n’ont pas reculé.

Il faut aussi souligner la formidable logistique qui a été mise en place par les américains qui restent toujours, quoiqu’on en dise, les maitres absolus en la matière ; car sans logistique pas de guerre possible !

Mais, avez-vous seulement une fois imaginé ce qui se serait passé si les alliés n’avaient pas débarqué ou que le débarquement ait échoué et que l’URSS ait vaincu seule le troisième Reich.

Car  il ne fait pas de doute que l’Allemagne aurait été vaincue ; cela aurait juste pris un peu plus de temps. Probablement en 1946, car Hitler aurait utilisé, en dernier recours, les puissantes unités stationnées en France.

A partir de ce point de départ, nous pouvons donc envisager une uchronie c’est à dire un récit fictif à partir d’un point de départ historique.

L’Armée rouge aurait donc terminé sa course non pas à Berlin mais à Brest ou même peut-être à Gibraltar après avoir franchi les Pyrénées !

Du coup, nous aurions été « libérés » par l’armée rouge et la physionomie de l’Europe en aurait été totalement bouleversée !

La libération de la France ne se serait pas du tout passée comme en 1944 et les mouvements de résistance, surtout non communistes, auraient été impitoyablement pourchassés par le « libérateur ».

Bien évidemment, le pouvoir en France serait revenu non pas au général de Gaulle, arrivé dans le wagon des alliés, mais à un membre du parti communiste français arrivé dans les wagons de l’armée rouge. Maurice Thorez, secrétaire général du PCF qui s’est enfui dès 1939 en URSS où il y a passé toute la guerre ?

On peut d’ailleurs se demander si l’administration française se serait mise au service de l’occupant soviétique comme … elle s’est mise au service de l’occupant allemand ?

Et cela aurait été la même chose dans tous les pays d’Europe puisque l’URSS aurait imposé partout son « système politique » qui est juste celui de la dictature du parti soviétique par le biais de régimes fantoches ; Staline n’ayant par ailleurs aucune considération pour la souveraineté des Etats limitrophes et de leurs populations !

Finalement, nous aurions échangé une dictature contre une autre car les sbires du NKVD (ancêtre du KGB) n’avaient rien à envier à ceux de la Gestapo !

Naturellement, l’Allemagne n’aurait pas été divisée en quatre zones d’occupation ; elle serait restée l’Allemagne mais elle se serait appelée juste RDA (ou DDR en allemand). La France aurait probablement hérité du nom de république démocratique de France …

L’OTAN n’aurait pas existé, les seuls pays libres en Europe auraient été le Royaume Uni, l’Irlande, l’Islande, peut-être la Grèce et enfin l’Italie, puisque celle-ci était déjà libérée depuis 1943 (débarquement allié de Sicile en juillet 1943) avec la chute de Mussolini le 24 juillet 1943).

Pour mémoire, le Maghreb était déjà occupés par les américains depuis octobre 1942 (opération Torch) pendant que les britanniques tenaient l’Egypte, la Palestine, la Syrie, l’Irak.

L’Espagne et le Portugal étaient sous des dictatures (Franco en Espagne et Salazar au Portugal)

Bien évidemment, toute l’Europe, y compris  les pays scandinaves qui auraient été au minimum finlandisés, se serait retrouvée sous la botte du petit père des peuples, le terrible et sanguinaire Staline, qui aurait usé de ses méthodes habituelles pour imposer sa volonté ; à savoir l’élimination systématique de toutes les élites susceptibles de s’opposer à lui de quelque manière que ce soit et des déportations massives pour les autres même si on ne peut pas exclure des mouvements de révolte comme il y en a eu à Prague, Budapest ou Berlin.

Cette pratique est une constante du stalinisme que ce soit pour les Ukrainiens, les polonais civils et militaires, ses propres cadres, les pays baltes.

Staline aurait procédé à un nettoyage politique ; c’est à dire en fait la même chose qu’un nettoyage ethnique mais pour des raisons politiques …

Inévitablement, la faveur intellectuelle dont a bénéficié le régime soviétique de la part d’une grande partie de l’intelligentsia française (Sartre et tous les intellectuels de gauche) n’aurait pas connu le même développement … surtout que les soviétiques auraient développé un système de surveillance généralisée de la population de même type que la fameuse Stasi est-allemande !

Y-aurait-il eu une « libéralisation » à la mort de Staline (en 1953) ?

On ne peut même pas en être sûr car Khrouchtchev, qui a succédé à Staline et contrairement à l’image qu’il a laissée, n’était pas du tout un gentil. C’était un commissaire politique dont les mains ruisselaient de sang (ukrainien et polonais notamment). En outre, il n’y aurait eu aucune pression extérieure susceptible de provoquer la critique et le changement du régime stalinien.

 On peut penser aussi qu’il n’y aurait pas eu d’effondrement de l’URSS en 1990 car il n’y aurait pas eu d’alternative.

Tous les européens pratiqueraient le russe comme deuxième langue au lieu de l’anglais !

Les conséquences auraient été incalculables sur le plan économique car la formidable croissance des 30 glorieuses n’aurait pas eu lieu et notre niveau de développement serait aujourd’hui au mieux celui des années 60 !

Dans une économie planifiée, pas de société de consommation… pas de gadgets, pas de smartphone … juste le bon vieux téléphone filaire à cadran en bakélite mais … seulement pour les privilégiés !

Pour acheter une voiture, du type Trabant, il aurait fallu s’inscrire sur des listes d’attente avec l’espoir d’en recevoir une au bout de 12 ans d’attente (c’était la norme en RDA) !

Une entreprise comme Airbus, leader mondial de l’aviation civile, n’aurait jamais existé !

Il n’y aurait pas eu de mondialisation et le formidable développement de la Chine n’aurait probablement pas eu lieu pour la simple raison que les Etats Unis auraient freiné le plus possible l’accès aux marchés libres des produits chinois et le pillage technologique aurait été beaucoup plus difficile.

L’URSS se serait livrée au pillage systématique de tous les pays occupés, comme elle l’a fait dans l’Europe de l’est, et le rêve de V Poutine aurait finalement été accompli !

Fatalement, il n’y aurait eu aucune liberté politique ou d’opinion et par voie de conséquence, pas d’écologistes, pas de mouvement Woke, ni de mouvement LGBT++

La télé, avec 2 chaines, serait restée un haut lieu de propagande soviétique … tout comme la presse papier !

La Vème république n’aurait pas vu le jour, il n’y aurait pas eu d’élections (libres), il n’y aurait pas eu de rideau de fer (en tout pas là où il a été placé), l’Union Européenne n’aurait jamais existé, ni l’€, il n’y aurait pas eu de Brexit et les seuls riches seraient les oligarques issus de la Nomenklatura bureaucratique, KGBiste avec un système entièrement basé sur la corruption, le népotisme politique et le pillage !

La guerre d’Indochine n’aurait pas eu lieu car nous n’aurions jamais pu y reprendre pied après la capitulation japonaise !

L’Algérie française serait sans doute devenue, au moins temporairement, une zone de repli pour les français résistants allergiques au communisme à moins qu’ils n’aient préféré le Royaume Uni qui aurait été placé sous la protection du parapluie nucléaire américain !

La grande inconnue aurait été l’évolution des choses dans un monde totalement bipolaire avec des zones de contact Etats Unis/URSS susceptibles de provoquer des « frictions » et une nouvelle guerre mondiale.

Vous pensez qu’il s’agit là d’affabulations et pourtant, aussi surprenant que cela puisse apparaître aujourd’hui, cette hypothèse avait bien été envisagée par le pouvoir soviétique qui comptait bien ne pas s’arrêter à Berlin ! (**)

Seule l’arrivée des américains a empêché les soviétiques de mettre la main sur toute l’Europe !

Les américains nous ont donc non seulement libéré du joug nazi mais ils nous ont épargné la dictature soviétique.

Il ne faut jamais l’oublier !

Jamais !

Bien cordialement à tous !

(*) MG 42  Maschinen Gewehr modèle 1942 (mitrailleuse à grande cadence de tir encore en service dans de nombreuses armées sous le nom de MG3).

(**) L’URSS a quand même essayé de prendre le pouvoir en France en 1945 par le biais du parti communiste français, en provoquant des émeutes. Le PCF représentait alors pas moins de 30% des électeurs. Cela n’a finalement pas eu lieu !

 

 

 

 

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Les dérives idéologiques de l’écologie

Telle qu’elle nous est assénée à longueur de journées, l’écologie est une immense tromperie basée sur l’ignorance et la crédulité des populations à qui l’on présente des preuves prétendument scientifiques tout en leur expliquant qu’il y a un consensus et un ressenti.

Or, ni l’un ni l’autre ne sont des preuves scientifiques ; loin s’en faut !

Une démarche anti scientifique

Que 100 personnes soient d’accord pour dire qu’un mensonge est une vérité n’en fait pas pour autant devenir la vérité et un consensus (par exemple que la Terre est plate) exprimé par plusieurs centaines de personnes qui se trompent ne constitue en aucune façon une preuve scientifique !

Une preuve scientifique ne peut résulter que d’études dûment documentées, validées et vérifiées.

Par ailleurs, il se trouve que notre civilisation chrétienne est bercée par la notion d’apocalypse ; laquelle figure dans le dernier livre du nouveau testament qu’on appelle aussi apocalypse de St Jean (évangiles chrétiennes) et cette vision purement religieuse est clairement reprise et exploitée par les écolos.

La peur, notamment de la fin du monde, est un excellent moyen de persuasion et surtout de soumission !

Seulement, dès que l’on creuse un peu, on s’aperçoit que l’écologie apocalyptique est basée sur un magma d’arguments infondés, invérifiables, pseudoscientifiques ou pire antiscientifiques et à …géométrie variable ce qui est évidemment tout sauf scientifique tout en faisant croire que ce l’est !

Autrement dit, on n’hésite pas à instrumentaliser la science, vraie ou fausse, afin de convaincre les populations et quand on associe la « science » et la peur on n’est pas loin du schéma de persuasion idéal !

Dans le passé, Malthus, notamment, nous avait prédit que la bombe démographique allait détruire l’humanité car l’agriculture ne pourrait pas nourrir tout le monde, puis cela a été dans les années 70 la bombe nucléaire qui allait détruire le climat. On nous aussi expliqué que le monde allait s’effondrer par manque d’eau (potable) et de pétrole (Club de Rome).

Il y a 30 ans, on nous avait annoncé que le niveau de la mer montait et qu’elle allait submerger les iles (les Maldives notamment). Néanmoins, ces iles font de la résistance ou bien la mer refuse obstinément de monter puisque nous attendons toujours la réalisation de cette prédiction hasardeuse.

Curieusement, il ne s’est rien passé ; les prédictions des prophètes de malheur ne se sont pas réalisées … mais les idéologues de l’écologie apocalyptique savent utiliser d’autres arguments et notamment celui de la bombe carbonique moins spectaculaire mais plus insidieuse puisque le CO2 est … partout !

De grands manipulateurs d’opinion

En fait, on s’aperçoit que les écolos bien conscientisés savent manipuler les opinions en utilisant des techniques qui sont parfaitement connues ; du moins des spécialistes et elles ont été énoncées notamment par Gustave Le Bon et Edward Bernays.

Car, on sait que l’individu réagit, statistiquement, de manière prévisible en fonction de stimuli ou d’informations données même si … elles sont fausses !

Un excellent exemple en a été donné en 2017 lors de l’élection présidentielle avec un candidat presque inconnu, n’ayant jamais rempli de mandat électoral, qui a été élu président de la république à la faveur d’un enchainement de faits qui n’ont rien à voir avec le hasard ou les idées politiques !

Pour mémoire, ces vecteurs d’action sont les suivants :

1-la diversion pour détourner l’attention des gens des véritables problèmes

2-la création de problèmes pour ensuite apporter des solutions au public qui devient demandeur des mesures que le pouvoir a envie de prendre

3-faire des sondages d’opinion afin de faire évoluer l’opinion publique vers une opinion présentée comme majoritaire.

4-La culpabilisation de l’individu en lui expliquant que c’est de sa faute pour lui faire accepter des mesures estimées pourtant inacceptables

5-La progressivité c’est à dire le fait de faire accepter par petits bouts des réformes qui seraient jugées inacceptables si elles étaient réalisées immédiatement.

6-utiliser la stratégie du différé pour faire entrer en application de manière discrète une mesure totalement impopulaire

7-l’infantilisation c’est à dire s’adresser au public comme à des enfants pour diminuer voire neutraliser son sens critique

8-utiliser l’aspect émotionnel, notamment la peur, pour empêcher l’analyse rationnelle et neutraliser le sens critique du public.

9-maintenir la population dans l’ignorance et la médiocrité c’est à dire empêcher l’accès du plus grand nombre à la culture et au savoir, lesquels sont potentiellement dangereux pour le pouvoir.

10-la surinformation c’est à dire noyer la population dans des infos de manière à la noyer dans un flux qui va accroître la vulnérabilité des individus à la propagande.

11-le filtrage de l’information c’est à dire passer sous silence des évènements importants et dérangeants,

12-la répétition de messages de manière à imprégner le subconscient des individus pour modifier leur système de valeurs et leurs comportements

13- Le recours à des experts ou pseudo experts afin de contourner la méfiance de l’opinion publique envers le discours officiel.

13- la création d’évènements afin de modifier le comportement du public envers un groupe minoritaire

Je vous laisse le soin de cocher les cases qui correspondent aux modes d’action des écolos tenants de l’apocalypse.

Fort de ce constat, on peut désormais faire une liste (non exhaustive) des petits et grands mensonges de l’écologie.

Petit panégyrique de la parole écologique

Auparavant, les idéologues du climat parlaient de réchauffement climatique tout en faisant une confusion intentionnelle entre variation climatique et dérèglement climatique, car le climat varie en permanence. Et quand on remonte dans le temps, on s’aperçoit que cette variabilité naturelle du climat est très bien documentée (optimum climatique médiéval).

Pourtant, cette variation du climat est clairement occultée !

Seulement, même si le coup de la sécheresse qui va tuer tout le monde reste encore un argument de choix, ces mêmes idéologues se sont aperçus que le réchauffement climatique ne couvrait pas tous les cas de figure et que, dès lors, l’argument pouvait être invalidé …ce qui n’est pas bon pour des gens qui ont une approche religieuse ou quasi religieuse et souvent totalitaire de la question.

C’est pourquoi, désormais, on parle de dérèglement climatique ce qui permet de cocher fort commodément … toutes les cases !

S’il fait chaud, s’il fait froid, s’il fait sec, s’il pleut trop c’est le dérèglement climatique. Toute canicule (phénomène temporaire par nature) ne peut d’ailleurs être due qu’au dérèglement climatique et l’opinion semble parfaitement adhérer à ce discours !

Des exemples récents sont encore dans les mémoires :

Les inondations dans le nord, c’est le dérèglement climatique alors que l’on sait que la cause tient au manque d’entretien des canaux d’évacuation des eaux dans une aire géographique située en dessous du niveau de la mer.

Si les frelons asiatiques arrivent en Europe, c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils sont arrivés tout simplement par bateau dans des cargaisons de bois !

Si les moustiques arrivent en France, c’est le dérèglement climatique sans se poser la question d’une autre possibilité et notamment d’une adaptation au milieu ou d’un transport tout bêtement par bateau comme pour les frelons.

Si des virus africains de type fièvre hémorragique arrivent en Europe c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils ont été transportés par des oiseaux migrateurs porteurs de tiques infectées.

Dès qu’il y a un cyclone ou une tempête, c’est toujours le dérèglement climatique même si les occurrences ne sont pas plus nombreuses, et même plutôt en baisse, qu’auparavant mais leur caractère spectaculaire permet de marquer une opinion publique qui est toujours sensible au risque ; alors que, du fait du progrès technologique et de l’amélioration des conditions de vie, les décès dus aux tempêtes et catastrophes naturelles ont diminué de 90%. Mais, bien évidemment, on prétend le contraire !

Tapez « tsunami » sur votre barre Google et vous aurez droit à un véritable déferlement de catastrophes annoncées qui ont même été colportées par un ancien président de la république qui nous a déclaré que les tsunamis étaient provoqués par le réchauffement climatique (pour mémoire ce sont des tremblements de terre sous-marins)

Récemment des cartes ont été publiées nous montrant que tout le littoral français allait disparaître sous la mer en 2050 et la presse s’est engouffrée, sans vergogne et sans scrupules, dans ces biais pseudo scientifiques en citant « d’après une étude »  juste pour faire du clic sur internet

En fait, il ne se passe pas une journée sans que l’on ne soit assailli par les inepties des partisans de l’écologie idéologique avec quelques fois d’énormes mensonges.

Ainsi, « Riposte alimentaire », association gauchiste, a suggéré la mise en place d’une « sécurité sociale alimentaire» qui permettrait « aux 32 % de Français, qui ne peuvent pas se nourrir, de manger à leur faim, aux paysans de vivre dignement de leur métier, et de respecter les limites planétaires ».

Ce n’est pas tant l’idée qui est critiquable que le mensonge qui nous est asséné ; mensonge selon lequel un tiers des français ne mangeraient pas à leur faim ce qui ferait quand même un total, aussi incroyable que peu plausible, de 22 millions de personnes dans un pays connu pour la distribution généreuse des aides sociales !?!

Et ces idées farfelues sont relayées sans vergogne par la presse, et la télé en particulier, qui se vautre littéralement dans le dérèglement climatique !

De passage chez une amie, le 12 mai, j’ai eu le loisir de regarder le journal de 20h de la première chaine (je n’ai pas la télé). Le thème du dérèglement climatique a été abordé pas moins de 4 fois en une demi-heure !

On se situe là à un niveau qui dépasse largement celui de l’information pour celui de la propagande et du bourrage de crâne à moins que le catastrophisme climatique ne soit devenu qu’un marronnier. Quand on ne sait pas de quoi parler on parle du dérèglement climatique !

Le pire c’est que désormais les autorités légales contribuent à légitimer cette vision déformée du monde puisque la Suisse vient d’être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « inaction climatique »

L’incompréhension ne peut que nous gagner lorsque l’on apprend que cette décision a été rendue à la requête de gens qui « ressentent un mal être » … sans toutefois démontrer le moindre préjudice !

On condamne donc un Etat sur le fondement de simples états d’âme ; ce qui constitue une grave dérive jurisprudentielle. En France, obtenir une condamnation sur ce fondement est absolument impossible.

En outre, cette décision, juste saugrenue, constitue une violation de la souveraineté d’un pays plutôt réputé pour sa qualité de vie.

Et pour finir, les excès délirants de l’écologisme vont jusqu’à imputer désormais le réchauffement aux pets des ruminants qu’il va falloir éliminer en masse ; ce qui est une manière indirecte de nous amener, sous la contrainte, à adopter des régimes alimentaires végétariens car … oui souvent les écolos sont souvent végétariens ou pire vegan !

L’avenir apparait bien compromis …. car toutes ces “idées” relèvent avant tout de l’obscénité intellectuelle avec comme facteur aggravant que les solutions proposées font le plus souvent la part belle à la coercition avec comme seule option des dépenses publiques inutiles extrêmement couteuses pour résoudre des problèmes qui n’existent pas !

Bien cordialement à tous !

 

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Souffrance et mort

La diarrhée législative actuelle sur l’euthanasie n’est que l’expression de la morgue de prétendus diseurs de Droit, auto-proclamés conducteurs d’opinion. Ce sont les mêmes que ceux qui croient pouvoir tout régler par des textes toujours décevants pour leurs prétendus bénéficiaires et qui persistent malgré tout à imposer leur vérité.

La loi a par nature une portée générale. Or il est des domaines où la législation ne peut être que minimale.

La souffrance et la mort, par exemple, qui touchent l’individu au plus profond de lui-même, restent du seul domaine particulier. La façon de surmonter la souffrance et le choix ou le rejet de la mort provoquée, en sont l’expression ultime. Nul ne peut se substituer à celui qui souffre et la loi ne saurait en ce domaine imposer sa marque.

Elle ne peut décider pour chaque individu gravement malade s’il a encore ou non un intérêt à vivre. Elle ne peut ni répondre à la question de son destin sur terre ni apprécier sa résignation ou son aspiration à mourir. Chaque cas de souffrance qui précède la mort – sans qu’on n’en connaisse jamais le terme – est individuel, particulier, éminemment personnel et ne peut donc trouver de solution dans une approche globale nécessairement éloignée des convictions personnelles du patient et de celles de son entourage. D’autant que ces convictions, exprimées ou refoulées selon le tempérament des sujets, ataviques ou raisonnées selon leur culture, sont évolutives en fonction de l’état physique et psychologique du malade.  Nul ne peut se substituer à lui. La loi n’a pas à répondre à des questions aussi intimes.

Seuls des esprits d’inspiration totalitaire prétendent dire si une vie vaut ou non d’être encore vécue. Et imposer dans la loi une vision aussi peu respectueuse des convictions de chacun serait une imposture.

Ainsi ceux qui passent pour les libérateurs du carcan vital, se comportent en réalité comme des liquidateurs d’affaires. La vie vaut infiniment plus – bien au-delà de leur valeur – que le coût de soins palliatifs remboursés par la Sécurité Sociale. La mort provoquée ne doit pas être un enjeu économicopolitique.

La loi qui régissait jusqu’à présent la question de l’aide à mourir se tenait à bonne distance de toute tentation d’euthanasie et prenait bien soin de ne pouvoir être exploitée de façon idéologique. Ce verrou a sauté sous la pression de ceux qui ont choisi de considérer la vie comme une simple fonction matérielle.

Qu’ils nous permettent de penser qu’elle est davantage que cela. Et que les donneurs de leçon qui ne savent rien de plus sur ce sujet que ceux qui subissent leurs ukases, veuillent bien s’abstenir de décider ce que vaut leur vie.

Le matérialisme qui guide la loi n’est pas la seule option possible.

Au nom de la liberté de penser, prononçons-nous contre la loi sur l’euthanasie.

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Première guerre mondiale –  Nous aurait-on menti ?  (déjà ?)

Je viens de terminer un livre paru récemment sur le déclenchement de la première guerre mondiale intitulé LES SOMNANBULES. (réf en fin d’article).

Ce livre, assez ardu à lire compte tenu de la complexité du sujet abordé mais aussi de la pagination (en version epub) qui manque d’aération, revient sur les causes de cette guerre avec une description très complète de la situation géopolitique.

Et que lit-on ?

Une thèse totalement différente de celle qui nous a été enseignée à l’école de la République ; laquelle nous avait expliqué que le responsable du déclenchement de cette guerre, en aout 1914, était le militarisme allemand !

Et d’ailleurs, le traité de Versailles de 1919, réglant les conséquences de la guerre, a effectivement déclaré que l’Allemagne était responsable et qu’elle allait payer (ce qu’elle n’a pas fait puisqu’elle s’est retrouvée en faillite en 1923) !

Fatalement, l’histoire est écrite par les vainqueurs qui, comme par hasard, se donnent toujours le beau rôle ; c’est à dire celui de la victime vertueuse.

Au-delà du fait que ce traité, particulièrement dur, à l’instigation des français en raison des pertes subies (aussi bien humaines que matérielles), a provoqué indirectement, par esprit de revanche, la deuxième guerre mondiale, il s’avère que l’auteur s’écarte de cette thèse !

Non, ce ne sont pas les allemands qui sont les responsables mais les serbes, les russes et … les français !

On pourrait supposer un parti pris nationaliste mais l’auteur est un historien australien !

Négationnisme, thèse farfelue ?

Je vous laisserai le soin d’en juger par vous-même mais il s’avère que cet ouvrage est extrêmement documenté et que son auteur a eu accès à des sources britanniques, françaises, russes, allemandes, autrichiennes et serbes qu’il n’était pas possible de consulter auparavant du fait du secret des archives.

Rappelons, néanmoins, le point uniformément admis et non contesté : le fait générateur est bien l’assassinat, le 28 juin 1914, à Sarajevo, de l’archiduc d’Autriche François Ferdinand, héritier de la couronne, et de son épouse Sophia, par un serbe de Bosnie dénommé Gavrilo Princip.

Sarajevo, capitale de la Bosnie, faisait alors partie de l’empire austro hongrois qui était par ailleurs un empire multi-ethnique sans que cela lui ait posé des problèmes particuliers alors que je me souviens bien qu’on nous avait enseigné que la première guerre mondiale constituait le déclencheur de l’essor des nationalités.

Mais, cela n’est pas vraiment une surprise puisque, déjà à l’époque, on parlait de la poudrière des Balkans !

La Serbie était un état extrêmement turbulent qui avait déjà déclenché deux guerres en 1912 et 1913 et s’était agrandie notablement après avoir chassé les ottomans des Balkans ; ce que l’on peut appeler un mouvement pan-serbe qui avait pour but de constituer la « grande Serbie ».

En outre, cette même Serbie pratiquait déjà (comme en 1990) le nettoyage ethnique de la manière la plus violente notamment vis-à-vis des populations musulmanes (les serbes sont des chrétiens orthodoxes) avec des crimes de masses ; ce dont évidemment tous les dirigeants occidentaux ont été informés.

En fait, pour l’auteur, les intérêts des pays impliqués ne sont pas nécessairement ceux que l’on a indiqués après-guerre.

On sait qu’il existait deux grands blocs constitués par d’un côté la triple alliance formée de l’Allemagne, l’Autriche Hongrie et l’Italie (qui fera défection) et de l’autre la triple entente formée de la France, la Russie (tsariste) et du Royaume Uni.

En fait, pas si simple, les alliances n’étaient pas vraiment ce qu’elles semblaient être ; surtout que l’époque était à la concurrence entre les impérialismes colonialistes essentiellement du Royaume Uni, de la France, qui possédaient de gigantesques empires, mais aussi de la Russie qui colonisait essentiellement son étranger proche.

Rappelons qu’à l’époque la Pologne, la Finlande et les pays baltes n’existaient pas en tant que tels et qu’ils faisaient partie de l’empire russe.

L’auteur nous apprend que le Royaume Uni ne s’est « allié » à la Russie que pour mieux la contrôler ; afin surtout d’éviter des conflits sur les zones indienne, Perse et moyen orientale où la Russie se montrait particulièrement agressive, alors que, parallèlement, il ne considérait pas l’Allemagne comme un ennemi. Précédemment, le Royaume Uni s’était aussi allié au Japon, dans le même but, afin de protéger ses possessions d’extrême orient.

La triple entente était en fait une double alliance Royaume Uni/Russie et France/Russie qui n’est devenue une alliance militaire qu’une fois la guerre déclenchée.

Il nous apprend aussi que la France s’est alliée à la Russie essentiellement parce qu’elle craignait la puissance militaire allemande ; surtout qu’au niveau démographie, elle atteignait péniblement 39 millions d’habitants contre 70. En outre, la guerre de 1870 avait passablement douché les esprits !

Par contre, il estime que le revanchisme français à propos de l’Alsace-Lorraine, annexée par la Prusse en 1871, n’est pas entré en ligne de compte.

Il fait aussi état d’un certain nombre de points essentiels quant à la compréhension du déroulé des faits :

L’attentat contre l’archiduc n’était pas l’œuvre d’un isolé mais d’un commando comportant au moins 7 acteurs sur place, divisés en 2 groupes, qui devaient jeter des bombes, tirer au pistolet et …se suicider ensuite avec des capsules de cyanure pour qu’on ne puisse pas remonter sur les commanditaires. Il s’agissait donc bien d’un complot et il est avéré que ce complot trouvait sa source directement dans les cercles du pouvoir serbe puisque les bombes et les armes ont été fournies par les autorités serbes et que le premier ministre serbe était au minimum au courant de l’action ; aucune preuve n’ayant pu néanmoins être rapportée qu’il l’eut organisé ou seulement suscité.

La Serbie faisait donc en l’espèce figure d’Etat terroriste et l’Autriche Hongrie, qui a très vite collecté des informations, notamment du fait des aveux des terroristes interpellés divulguant les détails du complot, apparaissait tout à fait fondée à obtenir réparation ; ce qui l’a amené à délivrer un ultimatum en dix points qui a été presque accepté par la Serbie.

Il s’agissait notamment d’obtenir l’extradition de membres de la main noire, organisation serbe, dont il était avéré qu’ils avaient participé à l’opération. Toutefois, les autorités serbes ont fait disparaître ces individus et refusé de communiquer quelque renseignement que ce soit ; échaudées par le fait que les auteurs arrêtés sur place à Sarajevo n’avaient finalement pas gardé le silence puisque leurs capsules de cyanure destinées à les « suicider » n’avaient pas fonctionné !

Il fallait évidemment faire disparaître toutes les preuves menant au gouvernement serbe dont il est avéré qu’il était dirigé par des acteurs de l’irrédentisme serbe persuadés que la construction d’une grande Serbie ne pouvait passer que par la guerre.

La Russie, qui s’était instituée protectrice de la Serbie et qui entretenait avec elle des relations très étroites, a immédiatement contesté la position autrichienne et n’a rien voulu entendre des doléances de celle-ci ; elle a en outre poussé la Serbie à adopter une position dure et intransigeante (à se battre comme des lions) et a immédiatement menacé tout en ordonnant, la première, très rapidement une mobilisation partielle ; ce qui constituait évidemment un premier pas vers la guerre.

Or, à cette époque, les grandes puissances de l’époque, considéraient que ce conflit devait rester ce qu’il était ; à savoir un conflit isolé entre l’Autriche Hongrie et la Serbie et qu’il n’y avait aucune raison de s’en mêler … d’autant que les informations établissaient sans doute possible l’implication des autorités serbes !

A l’époque de l’attentat, la France était dirigée de facto par Raymond Poincaré, figure tutélaire de la troisième république qui, après avoir été président du conseil (chef du gouvernement), avait été élu président de la République.

L’auteur s’intéresse longuement à la France car normalement, sous la 3ème république, le président ne gouverne pas. Il a essentiellement une fonction honorifique et on disait du président qu’il inaugurait les chrysanthèmes.

Seulement, élu président, Poincaré a intrigué pour conserver le pouvoir dans la mesure où il a fait désigner par l’assemblée nationale un président du conseil qui n’était en fait qu’un homme de paille (Viviani) qu’il manipulait à sa guise !

Or, au moment de l’attentat, accompagné du falot et craintif Viviani, Poincaré, qui était très anti allemand, rendait visite au tsar Nicolas II du 13 au 23 juillet 1914 et l’a assuré du soutien inconditionnel de la France tout en incitant la Russie à faire « preuve de fermeté » ; ce qui était pour le moins audacieux de sa part … et outrepassait ses fonctions !

Et cela a eu une influence déterminante sur la suite des évènements.

En effet, la Russie, qui, il faut le dire, sortait du moyen âge, était à l’époque en plein développement économique et se réarmait à grande vitesse ; ce qui ne manquait d’ailleurs pas d’inquiéter à la fois les allemands et les anglais !

En outre, la Russie, qui n’avait nullement renoncé à ses ambitions impériales, visait à s’approprier d’une manière ou d’une autre les détroits de méditerranée orientale (Bosphore et Dardanelles) appartenant à l’empire ottoman afin de pouvoir s’extraire de la Mer Noire. N’oublions pas que la guerre de Crimée de 1853 avait déjà eu pour objet ces détroits et que la France, l’Angleterre et l’empire ottoman s’étaient violemment opposés à la Russie.

Cette situation conflictuelle entre la Russie et la Turquie a d’ailleurs perduré du temps de l’URSS ; ce qui explique notamment que la Turquie soit devenue membre de l’Otan.

La Russie considérait à l’époque que les Balkans constituaient sa zone d’influence et que rien ne pouvait s’y passer sans qu’elle y donne son accord. En outre, elle s’était instituée « protectrice » des serbes qui sont aussi des slaves (du sud).

De ce fait, il existait une source potentielle de conflit entre la Russie et l’Autriche Hongrie, cette dernière agrégeant diverses nationalités dont … des serbes, et la Russie a refusé que le conflit se limite aux seuls pays concernés en engageant le mécanisme de déclenchement des alliances.

Ainsi donc, l’auteur nous désigne clairement deux responsables : la Russie et la Serbie … même si l’Allemagne mobilisé assez rapidement et a attaqué la France en passant par la Belgique selon le plan Schlieffen de l’état-major afin d’éviter une guerre sur 2 fronts ; l’invasion de la Belgique ayant entrainé l’engagement du Royaume Uni.

Mais, en tout état de cause, il faut être conscient qu’en nous engageant dans ce conflit, aux côtés de la Russie, nous avons pris parti pour un Etat terroriste même si les français ont eu très peur que les britanniques, au dernier moment, refusent d’y entrer parce qu’ils estimaient n’avoir aucun litige avec l’Allemagne et n’avaient aucun intérêt dans la zone des Balkans.

Enfin, personne ne se faisait d’illusion ; tout le monde savait que ce conflit allait être extrêmement meurtrier … et il l’a été !

Pour l’auteur, il n’y a pas vraiment eu d’intention mais un enchainement de circonstances qui ont entrainé les nations européennes dans la guerre, quelquefois malgré la volonté de leurs dirigeants surtout qu’à bien y regarder, lorsque la France s’est engagée dans le conflit elle n’avait aucun intérêt à défendre ; à tel point qu’à un moment, tant les allemands que les français ont envisagé de se faire face mais sans s’affronter (une sorte de drôle de guerre avant l’heure).

Evidemment, toutes ces explications ne correspondent pas tout à fait à la version officielle qui nous a été distillée ; avec une complication supplémentaire …

Il semblerait que nous ayons été abreuvés d’images qui n’auraient été que pure propagande en nous montrant des hommes tous sourires et enthousiastes d’aller à la bataille (notamment dans des trains en partance pour l’est) avec la certitude que cette guerre serait rapidement terminée.

De là à penser qu’il s’agissait d’une manipulation du pouvoir pour obtenir l’assentiment des populations …

En fait, il ne s’agirait au mieux que de cas très isolés et, pire, carrément d’une mise en scène réalisée pour les actualités cinématographiques de l’époque alors que, dans leur immense majorité, les populations ont été profondément accablées par la mobilisation ; personne n’étant dupe de ce qui allait se passer !

Et ce qui était prévisible s’est effectivement réalisé avec pour conséquences le remodelage de l’Europe, un véritable effondrement (on a parlé de suicide de la civilisation européenne) et enfin la disparition des grands empires centraux (Allemagne, Autriche Hongrie, Russie et empire ottoman) dirigés par des monarchies plus ou moins autoritaires !

La Serbie n’a encouru aucune conséquence de ses actes, bien au contraire, puisque la guerre lui a permis de concrétiser ses ambitions irrédentistes avec la constitution d’une grande Yougoslavie sous domination … serbe.

Sic transit gloria mundi !

Bonne lecture.

LES SOMNANBULES Christopher Clark Editions Flammarion

 

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La cible

La France est dans le viseur. Et les chasseurs ont mis dans le mille. D’Afrique, ils nous ont expulsés et de Nouvelle Calédonie, ils tentent encore de nous évincer avant de s’attaquer à la Guyane et à la Martinique. Ce n’est évidemment pas en forces libératrices de peuples opprimés qu’ils se présentent mais en prédateurs.

Les indépendantistes leur servent de leurres.

Il y a toujours quelques idiots utiles pour faire le jeu d’agresseurs sans scrupules. Ils sont partout ces crétins qui se croyaient esclaves jusqu’au moment où ils vont le devenir, qui se croyaient exploités jusqu’au moment d’être ruinés et qui ne savaient pas ce qu’était la liberté avant de découvrir l’oppression.

La France, maillon faible de l’Occident libre.

Parce que, comme le coq, nous chantons à tue-tête dès que le soleil se lève pour dire leur fait aux agresseurs des Arméniens, des Ukrainiens, des Coptes et de toutes les minorités malmenées.

Parce qu’il faut avoir les moyens des leçons que l’on donne et que nous sommes dépendants de nos créanciers.

Parce que nous voulons jouer un rôle de premier plan alors que nous sommes au second.

Parce que nous n’avons plus pour guide que notre Histoire.

Parce que nous restons démocrates et que la démocratie est à leurs yeux une faiblesse.

Parce que nous restons légalistes et que le Droit importe peu aux forts.

Parce que néanmoins nous sommes encore enviables, avec quelques beaux restes.

Bref, parce que nous gênons et que nous sommes forts en gueule.

Lorsqu’une nation est agressée, elle doit faire corps.

La France est agressée. Au lieu de faire corps, elle cède aux pressions de ceux qui ont choisi ses ennemis comme modèles.

C’est à l’intérieur qu’elle est aujourd’hui menacée.

Si l’Europe n’était plus demain le dernier bastion de son influence, elle aurait beau chanter, le soleil ne se lèverait plus pour elle.

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La règle de trois

La guerre n’est que la conséquence d’un désaccord intellectuel.

Au départ est donc une abstraction, un projet de vie, une vision de situation, une attitude, un processus de pensée, ou simplement une croyance, qui diffère entre deux personnes ou deux groupes de personnes.

Chacun est persuadé que sa vision est la vérité. Chacun pense que cette vérité est légitime et les conséquences qu’il en tire sont  si essentielles qu’il est prêt à se battre et donc à mourir pour elles.

De l’abstraction initiale nous arrivons à la plus ordinaire des situations : la mort et les souffrances qui la précèdent.

D’où l’expression : plus con que ça, tu meurs.

La parade est simple. C’est la même recette que celle qui permet le progrès technique qui ne diffère en rien du progrès intellectuel, contrairement à ce que beaucoup pensent ou prétendent.

C’est donc ici que prend place la règle de trois annoncée dans le titre de ce billet.

Dans un processus technique, industriel, chaque rajout à un tout doit répondre à trois critères : être nécessaire, solide et beau.

La même recette appliquée à la vie commune ne peut qu’aboutir au progrès, à l’entente, à l’harmonie, donc à la vie.

C’est à travers un processus de pensée individuel, constant en chacun de nous à son niveau de réflexion, que la vie en société est possible dans la paix.

Nécessaire

Si je me demande sincèrement pour chaque pensée et action que j’entreprends si elle est nécessaire pour moi et pour tous, j’évite l’inutile, je mets de l’ordre dans le fouillis de la nature. Ce sera la quête du juste, de l’utile.

Solide

Ce souci élimine l’éphémère, la mode et son cortège d’incohérences, de bluff, d’inutile. Ou du moins la ramène à ce qu’elle est : un simple divertissement.

Beau

C’est essentiel. Sans la beauté matérielle ou morale il ne peut pas y avoir d’humanité. La beauté naturelle est le fruit du hasard, celle de l’humanité est le fruit de la pensée, cette différence détermine tout.

Simple ? Oui, comme bonjour.

Pourquoi l’idée de vivre en paix, de continuer à faire progresser notre humanité devrait-elle être compliquée ?  Alors qu’elle est simplement nécessaire, solide et belle.

Bien à vous.

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La fin du monde est devenue un produit

Vous connaissez la règle : si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit et c’est particulièrement le cas pour les réseaux sociaux au sein desquels toute une partie de la population s’exhibe complaisamment, sans conscience ni retenue !

Néanmoins, cette règle est désormais dépassée … car la notion de produit a littéralement explosé pour toucher aujourd’hui des secteurs dont on n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent un jour tomber dans des travers idéologiques, politiques ou même commerciaux.

C’est le cas  de l’écologie, à travers le prisme volontairement menaçant de la fin du monde, et il existe toute une série d’acteurs qui se sont emparés et qui prospèrent sur l’écologie devenue écologisme et produit.

On peut classer les acteurs en trois grandes catégories qui ne sont pas homogènes.

1-c’est un produit à caractère idéologique

Les partisans de l’écologisme radical relèvent d’un mouvement quasi religieux pour ne pas dire psychologique qui mène à l’activisme vert avec des militants anticapitalistes, recyclant l’idéologie collectiviste marxiste et que l’on a surnommés « les pastèques».

Au-delà des idiots utiles idéologiquement conscientisés, prêts à tous les excès, y compris à projeter de la soupe sur des tableaux, certains ont compris tout l’intérêt d’agiter la menace écologique et surtout anthropique (causée par l’homme) d’une fin du monde !

Chez ces idéalistes, le « décroissantisme » a remplacé le communisme mais ils ne renoncent en aucun cas au collectivisme dirigiste puisqu’ils sont prêts, pour sauver la planète, à mettre en œuvre des mesures contraignantes et privatives de liberté dignes des pires dictatures.

Sous des aspects qui se rapprochent de la religion, ces personnes ont versé dans l’écologie punitive.

Ce faisant, ces personnes constituent un terreau favorable à la propagande écologiste dans la mesure où ils expriment souvent des angoisses strictement personnelles à propos de la fin du monde et font leurs, pour ne pas dire gobent, des thèses qui ne reposent sur aucun fondement scientifique.

Elles expriment des craintes que l’on a déjà connues au moment du passage à l’an Mil avec des aspects qui se rapprochent de l’hystérie collective !

Les vecteurs d’inquiétude changent mais les excès restent !

2-c’est un produit politique

L’écologie est exploitée sans vergogne par des politiciens en mal de popularité ou d’audience, sauf que l’écologie politique n’a rien à voir avec l’écologie mais tout à voir avec l’idéologie, la manipulation, voire la propagande.

A bien y regarder, l’écologie a bénéficié, rétrospectivement, d’une insistante mais efficace publicité gratuite, y compris de la part de gouvernants et de politiciens qui ne veulent surtout pas rater le coche d’une opportunité de véhiculer des messages à destination de populations plus ou moins crédules, plus ou moins conscientisées, plus ou moins consentantes.

C’est clairement devenu un instrument de pouvoir qui permet d’imposer aux populations, notamment en agitant la menace pour le moins hypothétique de la fin du monde qui, comme par hasard, est annoncée pour intervenir au-delà d’une vie humaine, des contraintes qu’elles n’accepteraient pas autrement ; car, quoi de mieux que de faire peur pour obtenir l’approbation ou plutôt la soumission de la population.

Signe des temps, les centres de pouvoir, et notamment le parlement européen à Bruxelles, sont infestés par des lobbies « écolos » qui, il faut bien le reconnaitre, ont réussi à subvertir des élus crédules et à leur faire adopter des décisions politiques dont on commence à mesurer l’ineptie et surtout les couts astronomiques !

Parallèlement, les voix discordantes sont soigneusement étouffées avec pour conséquence que les chercheurs qui ne sont pas pro réchauffement ou même seulement qui ne font qu’avancer le fait que les connaissances scientifiques sont insuffisantes pour tirer les conclusions qui nous sont assénées, sont blacklistés !

De ce fait, beaucoup de « climatologues » sont devenus essentiellement des propagandistes du climat, par résignation ou par conviction ; compte non tenu du fait qu’il y a aussi des militants se font passer pour des scientifiques et abusent la population en manipulant des données afin de donner à leurs thèses, parfois farfelues, une caution scientifique et permettre ainsi la légitimation d’actions radicales qui relèvent essentiellement et seulement de l’idéologie.

3-c’est un produit commercial.

La menace écologiste est aussi abondamment exploitée par toute une série d’acteurs de la vie économique.

C’est en particulier le cas de la presse qui relaie, avec une constante insistance mais sans aucun examen critique préalable les « études » les plus ridicules ou les plus farfelues juste pour faire de l’audience ou du click !

Et tant pis si c’est faux ; ce qui pose quand même un problème de déontologie professionnelle.

Les entreprises commerciales ne sont pas en reste et « verdissent » aussi leur communication, à défaut de réellement verdir leurs produits ou services, et vantent leur « action » avec la complicité objectives des autorités de l’Etat quand ce n’est pas sous la contrainte de ces dernières !

On nous parle « d’énergie verte » mais il n’y a pas d’énergie verte puisqu’il y a toujours au départ une installation industrielle pour la produire. Quant à l’électricité, dans la mesure où elle transite par le réseau d’EDF, il n’est pas possible d’individualiser une électricité émanant de sources dites renouvelables.

La voiture électrique n’est verte que dans l’esprit de ceux qui les achètent surtout lorsque l’on connait les quantités de métaux qu’il faut extraire pour les fabriquer !

L’écologie est enfin la porte ouverte à tout un tas d’inepties technologiques comme l’hydrogène (qui n’est pas une source d’énergie mais un vecteur d’énergie) ou le stockage de CO2 dont l’intérêt pour les entreprises est essentiellement que ces secteurs sont largement subventionnés … sans pertinence vérifiée !

La réalité est que voiture électrique tout comme l’hydrogène ne peuvent avoir un avenir que dans la mesure où des normes ou des restrictions viennent interdire les produits concurrents plus compétitifs !

On se situe là bien loin d’un marché où règnent la libre entreprise et la libre concurrence !

Le corollaire est que les mieux informés, les mieux placés y compris dans le cadre d’un capitalisme de connivence, ont organisé une chasse aux subventions des énergies réputées vertes qui prend la forme d’une course au mistigri avec en face d’eux des politiciens qui sont soit totalement ignorants soit parfaitement informés de la nature irréaliste des projets mais les subventionnent quand même avec l’argent public c’est à dire vos impôts.

Rappelons nous F Hollande qui s’était mis dans la main d’ écolos qui voulaient supprimer le nucléaire et a ordonné la fermeture préjudiciable de la centrale nucléaire de Fessenheim (entièrement reconditionnée) pour la remplacer par des moulins à vent inefficaces mais … lourdement subventionnés !

Le constat réaliste qui s’impose est donc que nous vivons dans un monde qui se partage entre les crédules et les manipulateurs ; un monde où le cynisme, le désir de pouvoir sont omniprésents alors que, la plupart du temps,  et c’est bien là le fond du problème, les solutions proposées ou imposées ne sont que des solutions inefficaces pour des problèmes inexistants !

A vous de ne vous laissez pas berner par des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !

 

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Petit voyage en inaptocratie

Quelle est la catégorie socio professionnelle française qui ne produit rien, qui contrôle tout, qui décide de tout partout et qui vit très bien des impôts payés par le reste de la population ?

La haute fonction publique bien sûr !

L’origine de ces « professionnels » remonte à 1945 avec la création de l’école nationale d’administration par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le général de Gaulle. (ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945).

Le but, à l’époque, était de créer une organisation de fonctionnaires spécialisés et compétents dans la gestion des affaires de l’Etat.

80 ans plus tard, peut-on dire que le but poursuivi a été atteint et que ces énarques ont fait la preuve de leur efficacité ?

Il est permis d’en douter … et il se pourrait que l’efficacité ne soit pas celle que l’on croit !

En effet, ce système de promotion par le mérite, si bien pensé, s’est totalement dévoyé pour aboutir à un système oligarchique investi de tous les pouvoirs. La cause principale en est que cette corporation, du fait même de la structure jacobine et très étatiste de la France, s’est propagée à tous les niveaux et a fini par prendre le contrôle de toutes les manettes du pays pour passer d’agent d’exécution des décisions politiques, à dirigeant politique et même dirigeant économique par le biais d’une mainmise sur la vie économique directement (la plupart des postes de dirigeants des plus grandes entreprises françaises sont tenus par des énarques) ou indirectement par le biais d’une foule de normes et de directives qui sont imposées aux entreprises.

Les français assistent désormais impuissants au  ballet de ces énarques mélangeant allègrement les genres et les conflits d’intérêts et qui se repassent les maroquins avec des allers et retours entre leur corps d’origine et des fonctions politiques ou de dirigeant de grandes entreprises.

Soulignons qu’il s’agit là d’une spécificité bien française car, pratiquement partout ailleurs, les fonctionnaires sont tenus de démissionner définitivement de la fonction publique avant de se présenter à un mandat.

L’emprise de cette catégorie socio-professionnelle, que l’on peut légitimement appeler caste, est telle qu’elle a organisé un système bureaucratique et technocratique en sa faveur dans lequel elle gagne à tous les coups puisqu’elle … ne peut pas perdre !

Les gouvernements passent mais la haute fonction publique reste.

L’efficacité promise est donc réelle mais essentiellement au profit de cette corporation !

Frédéric Bastiat, économiste français du 19° siècle, dont les réflexions se sont avérées prémonitoires, avait pressenti ce phénomène et affirmé :

 « Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. »

On ne peut pas mieux décrire le système mis en place par la haute fonction publique et le point critique est atteint lorsque l’on sait que ce système se double d’une totale irresponsabilité dans le cadre de l’exécution de ses missions.

Le fonctionnaire, surtout s’il est « haut », est assuré de l’impunité y compris en cas d’erreurs graves de gestion ; d’autant plus qu’on ne lui demande même pas d’avoir la compétence de son poste ( !?!) surtout … lorsque celui-ci est dû à une décision politique !

Fatalement, un tel système permet toutes les dérives …

Le pire, c’est qu’après 50 ans de pouvoir sans partage, les petits hommes gris de l’Etat ont réussi à convaincre la population de la réalité de leur action et, désormais, dès qu’il y a un problème, celle-ci en appelle à l’Etat.

Et, le pire, si l’on peut dire, c’est que même les membres de cette caste y croient !

Souvenons-nous de la déclaration de F Hollande, alors président, selon qui « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie » oubliant que l’Etat n’est qu’une fiction, une organisation essentiellement spécialisée dans l’extorsion fiscale.

Or, en dépit de leurs diplômes et de leur situation enviable au sein de la société civile, les dirigeants fonctionnaires n’ont qu’une compréhension limitée des mécanismes économiques notamment en raison du fait que si les entreprises produisent de la richesse qui bénéficie à tous, les fonctionnaires, eux, ne produisent que des normes …dont la plupart ne font qu’entraver le fonctionnement normal de l’économie.

Cela nous permet de faire un parallèle entre l’Etat et les entreprises.

Les seules ressources de l’Etat sont constituées par les impôts qu’il extorque à la population sous la menace de sanctions et en vertu de lois votées par des représentants du « peuple » ; représentants qui sont la plupart du temps inféodés au pouvoir.

L’Etat stricto sensu n’a pas de clients, il n’a que des administrés.

En outre, contrairement à une idée largement répandue en France, la dépense publique n’enrichit pas le pays, elle l’appauvrit parce que l’Etat ne produit rien à part des règlements et des contraintes. Rappelons que les « moyens » d’action d’un Etat bureaucratique tel que la France se réduisent à 3 : règlementer ou interdire, taxer, subventionner !

Et ce phénomène prend toute son acuité lorsque l’on sait que notre haute fonction publique n’a jamais eu d’autre solution pour résoudre les problèmes que d’augmenter les impôts ou les charges sociales ; solution certes efficace à court terme mais aux effets délétères et néfastes sur l’économie à moyen et long terme.

Ce n’est pas par hasard que la France est championne du monde de la fiscalité, championne d’Europe des déficits et qu’elle perd sans cesse en compétitivité.

De leur côté, les entreprises, qui n’ont aucun moyen de coercition, doivent séduire une clientèle pour leur vendre des produits ou des services qui leur plaisent ou conviennent à leurs besoins et le dirigeant incompétent ou inefficace est très rapidement licencié.

Fort de ces principes, on découvre qu’il n’y a que 3 manières de gagner de l’argent :

-en travaillant,

-en héritant,

-en le volant ou en l’extorquant y compris au moyen de procédés couverts par la légitimité légale car l’impôt n’est jamais qu’un vol légalisé.

Et, fort logiquement, selon la source de vos revenus, votre comportement sera différent.

-Lorsque vous dépensez votre argent pour vous-même, vous le faites judicieusement surtout s’il a été durement gagné,
-Lorsque vous dépensez votre argent pour les autres, vous essayez de minimiser les coûts.
-Lorsque vous dépensez l’argent des autres pour vous-même ou pour les autres, il n’y a aucune contrainte du gaspillage ; c’est de l’argent qui ne coute rien !

Fort de ces principes, on comprend évidemment très vite pourquoi l’État n’est jamais efficace. Il ne recherche pas la meilleure dépense ni même la meilleure allocation du capital puisque l’argent est illimité et gratuit.

En outre, l’administration ne fonctionne pas selon des règles économiques mais selon des règles hiérarchiques (comme à l’armée). Le fonctionnaire est un exécutant des ordres venus d’en haut … et l’argent dépensé ne coute rien … hormis le cout de l’organisation chargée de sa collecte.

Cela explique les innombrables tentatives de l’Etat dans l’informatique, le cloud, et autres services qui devaient concurrencer les GAFAM et qui se sont terminées par de piteux échecs ; mais aussi les fiascos d’Areva, d’EDF renationalisé pour masquer des pertes abyssales …

Il faudrait un livre pour retracer tous ces échecs financés par le contribuable car, à la fin, il y a toujours quelqu’un qui paie, de gré ou de force, les dépenses inconsidérées et c’est une des raisons pour lesquelles les petits hommes gris de l’Etat voient des fraudeurs fiscaux partout !

Il faut boucher les trous !

Curieusement, les français ont une attitude assez ambivalente vis-à-vis de ce système endogène, bureaucratique et pesant dans la mesure où ils sont très critiques à son égard mais le plébiscitent néanmoins parce qu’une partie notable de la population dépend, pour survivre, directement des services de l’Etat fonctionnaire, via des aides sociales.

Certains diront que c’est pour aider les pauvres, ou encore que c’est par égalitarisme, ou plus simplement par idéologie mais en fait il s’agit essentiellement de clientélisme électoral, que l’on peut aussi appeler politique, et pour le coup ce clientélisme ne coute rien à ceux qui le pratiquent puisqu’il est effectué avec l’argent gratuit des autres !

Cela explique que, malgré toutes les critiques et bien que le gouvernement et ses « serviteurs » soient aujourd’hui taxés d’incompétence, ils continuent, comme si de rien n’était, à dépenser l’argent que l’on n’a pas notamment en concédant, de manière injustifiée et irresponsable, aux agents de la SNCF, de la RATP et aux aiguilleurs du ciel, des avantages supplémentaires pour qu’ils n’usent pas de leur pouvoir de nuisance pendant … les jeux olympiques de Paris dont on s’attend à ce qu’ils représentent, malgré les promesses initiales, un puits sans fond de dépenses d’argent public !

On se trouve finalement dans un système où des gens incompétents sont plébiscités par d’autres gens inaptes ou incompétents parce qu’ils leur permettent, à ces deux catégories, de vivre à crédit sur le dos de l’Etat et ce système a un nom : c’est l’Inaptocratie que Wikipedia définit comme « un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »

On ne peut donner meilleure définition de la situation française !

Des exécutants ont pris le pouvoir, ils font tout pour le préserver et s’y maintenir y compris en faussant les règles du jeu ; notamment en faisant croire à la population au caractère efficace de leur action par le biais de la distribution d’aides sociales dont absolument personne ne se soucie de leur origine !

De fait, malgré l’idée majoritaire en France, E Macron et ses ministres ainsi que tous les membres des ministères ne sont absolument pas des libéraux mais bien des jacobins pur jus, des spécialistes du contrôle étatique de l’économie, du capitalisme d’Etat et de connivence, persuadés que leur action est bénéfique et qui persévèrent dans leurs erreurs contre vents et marées …

Car oui, ils ont une action, mais elle est pratiquement toujours négative … et le constat est absolument incontestable : ils ont amené le pays au bord de la banqueroute, avec des services publics qui ne fonctionnent pas, une dette publique qui enfle sans fin malgré une fiscalité excessive et inefficace, un chômage de masse dissimulé, une violence qui monte … et une situation générale qui ne cesse de se dégrader !

Le président E Macron a bien pris conscience de la gravité du problème. Il a décidé d’intervenir pour … changer le nom de l’ENA qui est devenu l’institut national du service public (INSP) !

Il n’est pas sûr que cela soit suffisant …

Bien cordialement à tous !

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Un constat lucide dont il ne faut pas parler

Comme tous les ans, ce 21 avril, M.Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, a adressé au président de la république ses dernières analyses concernant la situation économique.

De ce rapport, il faut retenir 2 données significatives que je livre à votre réflexion :

Depuis la mise en place de l’€ en tant que monnaie unique, le pouvoir d’achat dans l’Union Européenne a progressé de +17% tandis qu’en France cette progression s’est établie à +26%

Dans le même laps de temps, le PIB par habitant de l’Union Européenne a augmenté de 25% tandis que celui de la France n’a progressé que de 19%.

Curieuse distorsion n’est-ce pas ?

Qu’est-ce que cela signifie et que doit-on en conclure ?

Dans sa présentation liminaire, le gouverneur écrit : « l’€ a bien aidé les français avec une inflation mieux maitrisée, une progression du pouvoir d’achat sensiblement plus favorable (+26%) que la moyenne européenne (+17%) et une baisse particulièrement marquée du cout des emprunts pour les ménages, pour les entreprises comme pour l’Etat. Mais l’€ ne peut remplacer les faiblesses structurelles de l’économie française qui préexistaient et expliquent notre retard relatif de croissance : parmi celles-ci nous avons depuis 10 ans bien progressé sur l’emploi mais pas sur les finances publiques »

La première idée serait que la France aurait trouvé un moyen miraculeux de « booster » le pouvoir d’achat des français ?

Succès extraordinaire donc ?

En fait, et contrairement aux proclamations optimistes d’un « économiste de plateau » intervenant sur une chaine d’info permanente, dont, par charité, je tairai le nom, on ne peut pas y voir un succès français, notamment de la redistribution, dont les gouvernants nous abreuvent à longueur d’année …

Si le pouvoir d’achat augmente plus vite que le PIB, c’est à dire que la richesse produite, c’est que les revenus des français augmentent plus vite que la richesse produite et il est peu probable que ce soient les salaires !

Prodigieuse lapalissade vous me direz …

Mais, alors, comment est-ce possible ?

C’est simple : la seule explication plausible est que cette augmentation n’a pu avoir lieu que par le biais d’une augmentation des aides sociales distribuées et le gouverneur de la banque de France l’écrit d’ailleurs sans ambages sans toutefois exprimer totalement son opinion … « Cette croissance du pouvoir d’achat a été portée par des transferts sociaux – et donc des déficits publics – qui restent plus importants que chez nos voisins, et par des salaires réels dynamiques. »

Et si la progression de la richesse produite est inférieure à la progression de ces aides, c’est que l’Etat fonctionnaire a trouvé une astuce …

Quelle est donc la source de revenus qui n’entre pas dans le PIB ; autrement dit comment peut-on se procurer de l’argent sans produire de richesses ?

Il n’y en a qu’une : l’emprunt !

Cela signifie clairement que les aides sociales qui ont été versées l’ont été à partir d’emprunts fait par l’Etat sur les marchés … et, de fait, la France est le plus gros emprunteur de l’Union Européenne tout comme il est celui où la dépense publique est la plus forte !

Faut-il s’en réjouir ?

Probablement pas ; et même si le gouverneur de la banque de France ne dit pas que les emprunts faits sont excessifs, cela confirme quand même que la France vit au-dessus de ses moyens et qu’elle s’endette juste pour distribuer des revenus de substitution à toute une partie de la population afin de compenser à la fois une dégradation relative de la compétitivité (par rapport aux autres pays de l’Union Européenne) et des pertes de revenus liés essentiellement à la cherté de la vie ; que ce soit en raison de l’inflation ou de la fiscalité dont il faut le rappeler que nous sommes les champions … du monde !

Ce constat n’est évidemment pas le résultat d’un hasard ; surtout lorsque l’on compare les performances américaines et françaises. Sur la même période, pendant que le PIB français progressait de 19%, celui des Etats Unis a progressé de 38% c’est à dire du double !

Sur une durée de 25 ans, cela fait moins de 1% de croissance par an … (0.76% l’an).

Cela est dû au fait que nous vivotons dans la croissance molle depuis 25 ans avec une perte de compétitivité lente mais réelle.

La « stratégie » des hommes de l’Etat, par ailleurs bien conscients de la situation, n’a donc eu pour but que de masquer cette réalité et de gagner du temps sans engager de réformes susceptibles de heurter la population tout en lui permettant de travailler toujours moins ; et finalement d’entretenir des cohortes d’inactifs, tout en maintenant leur pouvoir d’achat.

Seulement, le problème avec les emprunts, c’est qu’il faut les rembourser et, en fin de compte, gagner du temps n’est que le moyen de reporter les efforts à faire sur les générations suivantes car les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !

Il s’agit là de la preuve objective la plus évidente de l’incompétence des gouvernants français qui n’ont rien fait en faveur de l’amélioration de la compétitivité économique et se sont limités à une gestion communicationnelle au jour le jour.

Mais il y a aussi une explication moins claire.

C’est la possibilité par le biais de la redistribution de contrôler la société car l’administration, par un réflexe pavlovien, veut tout contrôler et d’ailleurs, c’est elle qui décide qui a le droit de gagner de l’argent en France ; et ce système existe aussi pour les entreprises qui sont surimposées puis subventionnées … si elles se comportent bien !

Autrement dit, faire contrôler l’activité économique par une caste de bureaucrates est le meilleur moyen de tuer la croissance !

D’ailleurs, le gouverneur de la banque de France se montre finalement assez peu optimiste tout en usant d’un langage diplomatique en écrivant : « il faut sortir de l’illusion récurrente que c’est la croissance qui va régler le problème des déficits publics.»

Autrement dit, en l’état il n’y aura pas de croissance et il va falloir réduire les dépenses …

Sera-t-il écouté et surtout sera-t-il entendu par les responsables politiques ?

Rien n’est moins sûr … car on peut compter sur l’obstination des gouvernants français pour persister à nier la réalité dans le seul but de ne pas remettre en cause le système dont ils sont aussi et surtout les premiers bénéficiaires !

D’ailleurs, il circule déjà dans les rédactions de presse les éléments de langage du pouvoir selon lesquels une dégradation de la note de crédit française (qui n’a pas eu lieu) ne changera rien sur le taux des obligations souveraines.

On se rassure comme on peut …

L’exemple récent de la SNCF est là pour nous le rappeler puisque les agents du secteur public refusent obstinément de renoncer à leurs privilèges sous la menace d’une grève pendant les jeux olympiques qui « gâcherait la fête » ; à tel point qu’ils ont réussi à obtenir de la direction un contournement pur et simple de la loi sur les retraites afin de bénéficier d’un système avantageux mais extrêmement couteux de financement de « fin d’activité » autrement dit de préretraite à partir de 52 ans qui sera évidemment entièrement financé par les autres ; c’est à dire par vos impôts alors que, rappelons-le, la SNCF est cette entreprise publique en état de cessation des paiements permanent subventionné à hauteur de 15 à 20 Mds € par an (oui vous avez bien lu !).

On apprend par ailleurs que les conducteurs de la RATP sont aussi “entrés dans la danse” et recevront une prime de 2.500€ pour … ne pas faire grève pendant les jeux olympiques !

Ces jeux promettent finalement d’être surtout une fête phénoménale de la gabegie à la française !

Il ne faut donc pas s’étonner de la dérive des comptes publics dont, à la fin, personne n’endossera la responsabilité …

Tant qu’on acceptera ce genre de « compromis » basé essentiellement sur le chantage et la menace et surtout tant que la haute fonction publique considérera qu’elle peut se permettre de s’abstraire de toute contrainte comptable à propos d’une dette publique qui ne peut pas être à extension infinie, il ne pourra y avoir aucun changement.

La seule chose dont on peut être sûr c’est que, plus on attend, plus la purge sera dure … surtout si ce sont des évènements extérieurs qui nous l’imposent …

Bien cordialement à tous !

 

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L’immobilier neuf : langue de bois et gueule de bois.

Ce qui est étonnant dans le cas de l’immobilier neuf, ce n’est pas que les ventes aient chuté de 50%, c’est qu’il resterait – mais ce n’est pas sûr — encore 50% d’acheteurs.

Langue de bois :

Les taux d’intérêts sont-ils les responsables de la catastrophe ? Oui, sans doute un peu, mais à la marge.

Le problème est beaucoup plus profond, il est sociétal et structurel.

L’immobilier neuf est une chaine d’irrespect pour la propriété privée, qui a la prétention de vivre de la vente de propriétés privées !!! C’est ce paradoxe qui explique le final.

L’irrespect de la propriété privée trouve sa source dans la philosophie ambiante qui hait le capital, sans même comprendre ce qu’il est et à quoi il sert.

Or, l’immobilier en étant le symbole le plus immédiatement visible, chacun est satisfait de le sentir haï.

La base de cette haine est donc politique, au sens large défini ainsi par Chat GPT : « En résumé, le mot “politique” est un terme polyvalent qui peut faire référence à des activités, des idées, des relations de pouvoir et des processus de décision liés au gouvernement et à la gestion des affaires publiques. »

Dans un premier réflexe, les hommes de l’Etat vont donc taxer en priorité la propriété privée. Taxation lourde qui va s’ajouter aux frais d’entretien et de copropriété pour générer des charges pérennes pratiquement équivalentes à un loyer, même supérieures dans le cas d’un loyer HLM. D’où l’inutilité objective d’acquérir un logement pour les personnes modestes que sont la plupart des Français.

Dans un deuxième temps, les hommes de l’Etat ont compris le poids que représente la propriété privée dans l’esprit des hommes et dans leur organisation. Ils ont réalisé que par ce biais ils pouvaient maîtriser les esprits, donc les votes.

Ils se sont assuré la maîtrise du foncier à travers les documents d’urbanisme dont ils détournent allègrement l’esprit pour en faire un outil de contrainte excluant toute autorisation de construire sans leur bénédiction.

Avec ces documents ils peuvent aussi fixer les zones constructibles, leur densité, leur destination. C’est-à-dire que ce sont eux qui modèlent la croissance — ou l’excroissance — de la cité et sa direction.

Mais ils peuvent aller encore plus loin. Ils dévalorisent artificiellement les zones qui les intéressent, ils installent un droit de préemption qu’ils maitrisent, et ils volent, avec la bénédiction de la justice, les propriétaires de foncier.

Pour finir en beauté, ils modulent architecturalement et sociologiquement les permis de construire qu’ils délivrent, qui de ce fait n’ont plus pour objectif de satisfaire les clients acquéreurs mais les intérêts électoraux des hommes de l’Etat.

Evidemment les opérateurs, qui se foutent de leurs clients comme d’une guigne, se soumettent à ces diktats.

In fine : le marché n’existe plus. Le choix préférentiel de l’emplacement, de la qualité, qui normalement doit guider l’acquéreur, a été remplacé par la volonté et l’intérêt politique des hommes de l’Etat. Les acquéreurs n’achètent plus un bien immobilier mais un permis de construire, un document administratif.

Pas de marché, pas de client : des assujettis.

Les acquéreurs d’immobilier neuf sont assujettis aux caprices électoraux des hommes de l’Etat. C’est en cela que le prêt à taux presque zéro est leur unique moteur, qui souvent ne suffit pas à rattraper le prix payé à l’achat lors de la revente, sauf s’ils font partie des privilégiés dont 30 à 40% du prix de leur appartement a été payé par les autres copropriétaires sur contrainte des hommes de l’Etat.

La disparition du marché de l’immobilier neuf au profit d’une « Trabannisation » affligeante a pu donner l’impression d’une activité soutenue, c’était un leurre.

En effet, ce marché a été soudain accessible à une catégorie de clientèle n’ayant pas les moyens réels d’y accéder, mais cela au prix de difficultés de vie importante pour cette clientèle, d’une catastrophe architecturale et environnementale nationale qui fera passer à terme Sarcelles pour un incident mineur. Aussi d’un coût astronomique pour le budget collectif du pays.

Tout cela est-il bien ou mal ? Je ne prendrai pas position à ce sujet. Le bien et le mal sont si volatils et si temporels quand il s’agit d’opinions. Ce sont des émotions, laissons cela aux poètes… que ne sont ni les promoteurs, ni les hommes de l’Etat, ni les accédants à la propriété quand ils signent leurs engagements à vie.

Conclusion : la crise de l’immobilier ? La sortie n’est pas pour demain…

Bien à vous. H. Dumas

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Petit Pays

Il n’est ici question ni du Rwanda ni du roman de Gaël Faye, mais de la France.

En dépit des rodomontades de ceux qui évoquent la grandeur de notre pays comme s’ils étaient à la tête de l’Empire, ou de ceux qui se prévalent de la médiocrité des masses pour se croire puissants,  il est grand temps – sauf à accepter d’être humiliés par les faits – de nous situer à notre juste taille.

Ce n’est pas facile. Nous mesurerons peut-être ce que nos amis Belges ont pu éprouver lorsqu’on leur a fait sentir, volontairement ou pas, qu’ils n’étaient décidément pas à notre niveau. Tout simplement parce que, plus petits que nous, ils devaient nécessairement être inférieurs à nous.

C’est ce jugement sans nuances que portent crument sur notre pays tous nos grands partenaires.

Sans humour lorsqu’il s’agit des États-Unis – et ce sera bien pire si Trump revient à la Maison Blanche – avec cruauté, lorsqu’il s’agit de la Chine, mépris lorsqu’il s’agit de la Russie, politesse condescendante, lorsqu’il s’agit de l’Inde, mais aussi ressentiment et parfois haine lorsqu’il s’agit de tout le Continent Africain.

Il faut nous y faire. Car ce n’est pas près de s’arrêter.

Mais s’habituer à être un petit pays lorsque l’Histoire nous avait conviés au banquet des grands exige humilité, travail et lucidité. Le seul moyen de s’en sortir.

C’est d’ailleurs ce que les Belges ont fait vis-à-vis de nous avec le succès que l’on sait.

Peut-on employer la même stratégie vis-à-vis des super puissants ?

Sans doute, à condition de se donner les moyens de les convertir.

Et pour cela, il faut tout reprendre à la base.

À commencer par l’arrogance dont nous faisons preuve. Ce sera le plus difficile puisqu’il paraît que le monde entier envierait ce que nous sommes… Si seulement c’était vrai !

Mais si c’est exagéré, il faudra :

Devenir tolérants,  se forcer à écouter les autres.

Devenir riches. Car ce sont les riches qui font les rapports de force. Ce sera aussi difficile, sinon davantage que de devenir humbles. Car on ne devient pas riche en jouant au loto – ce que l’on tente tous les jours de nous faire croire – mais en réussissant dans les affaires. C’est d’ores et déjà l’enjeu de l’intelligence artificielle. Et les géants sont déjà largement devant nous.

Redevenir performants à savoir générer les meilleurs cerveaux grâce à une éducation nationale remise en ordre de bataille. Et ce n’est pas gagné si l’on en croit les derniers résultats du classement PISA.

Devenir compétitifs, à savoir remettre en état notre système de production non pas conte mais en collaboration avec le monde du travail dans son ensemble.

Alors plutôt que de faire les farauds, il vaut mieux accepter d’être un petit pays.

Et faire les efforts nécessaires pour redevenir un grand pays.

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Truqué !

J’éprouve ce matin un sentiment étrange. Pourtant je suis blindé. Ou, en tout cas, je devrais l’être, depuis 60 ans. C’était le 4 décembre 1967 lors de ma prestation de serment d’avocat. Alors, je croyais en la justice. J’y ai cru assez longtemps. Jusqu’à ce que je m’aperçoive, bien plus tard, qu’elle n’était qu’un théâtre d’ombres, qu’un leurre, que tout se jouait ailleurs, dans des conciliabules à jamais inconnus des parties. « Ils se parlent » entre eux, bien sûr. Après, c’est l’omerta. La loi des mafias.

Depuis que le syndicat de la magistrature fait la loi, la justice n’est plus au service de la vérité mais d’une idéologie. On peut faire ce que l’on veut d’une justice adaptée aux convictions des juges. Au point que la justice a fait sienne cette idée aussi stupide que commode, pour les hypocrites, de relativité de la vérité. Relativité affichée qui n’a pour objet que de donner bonne conscience aux menteurs.

Alors oui, ce matin, en lisant les comptes-rendus du procès Dupond-Moretti à la Cour de Justice de la République, j’ai la nausée.

Pour une cabale judiciaire, il ne pouvait y avoir qu’un ministre coupable et des magistrats innocents, dévoués à leur tâche ingrate et ardue de déjouer les manœuvres d’un avocat marron devenu, contre leur gré, leur supérieur hiérarchique.

La ficelle est si grosse qu’ils n’y croient pas eux-mêmes et que le réquisitoire cinglant d’un procureur engagé échoue lamentablement dans les méandres d’une peine bâtarde à peine adaptée à réprimer un petit délinquant primaire.

Si Dupond-Moretti était coupable, la peine requise aurait dû être autrement plus sévère. Mais voilà, comme d’habitude, quand la justice utilise pour régler ses comptes l’appareil mis à sa disposition pour faire régner l’ordre social, elle est contrainte de transiger et se compromet.

Petite peine, assez significative pour flétrir, mais assez faible pour éviter l’accusation de vengeance.

C’est pourtant de cela et seulement de cela qu’il s’agit.

La défense saura le démontrer. Mais quelle importance ?

Reste à attendre la décision d’une juridiction imprévisible. Rien n’est sûr. Elle peut condamner un innocent. Rien ne rebutera les quelques parlementaires, anciens magistrats qui, dans leur vie antérieure, ont démontré leur capacité d’utiliser la justice comme arme de combat.

Si elle devait l’innocenter, on peut s’attendre à des hourvaris d’insultes contre des « parlementaires complices ».

Tout peut arriver. Ce procès est un procès politique.

Pour une fois, ce n’est pas le pouvoir qui ordonne. C’est le pouvoir occulte d’un syndicat.

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Fessée

D’après les sondages, une large majorité de Français serait aujourd’hui favorable à la réhabilitation du service militaire pour tous. La conscription serait de retour, avec conseil de révision et tout le tintouin. Pour quoi faire ? À voir.

Dans le même temps, une plus large majorité de Français considère que la guerre est une affaire de professionnels. Pas question d’envoyer leurs enfants servir de chair à canon.

Ainsi donc, pour une majorité de Français, il y aurait deux sortes d’armée.

Une armée pour la guerre composée de professionnels militaires qui ont pour mission de nous défendre.

Et une « armée » pour la paix composée de jeunes ( sans précision de sexe) destinés à être « rééduqués ».

Cette deuxième « armée », à objectif civil, aurait donc plutôt les caractéristiques d’un centre de rééducation. L’idée n’est pas nouvelle. Elle a existé puis été abandonnée sous la pression d’éducateurs indulgents et de juges pour enfants laxistes.

Elle avait été à nouveau formulée en son temps par Ségolène Royal au cours de l’une de ses fameuses sorties emplies de « bravitude ».

N’empêche, quelques années plus tard, à jeun d’autorité, la France réclame l’armée pour venir à bout de ses gamins voleurs, dealers, violeurs, armés de « Kalachs » et de cocktails Molotov, exécuteurs de contrats et incendiaires de poubelles, de voitures et de quartiers.

Là où l’éducation traditionnelle suffisait, il faudrait maintenant les armes. Et, dans le droit fil de la mesure, la garde à vue et la prison.

On est en droit de se demander si la suppression de la fessée, considérée par la bienpensance et les nouveaux parents comme une maltraitance, n’est pas pour quelque chose dans cette demande de réplique implacable.

Désormais, dans le sillage de Ségolène, les politiques de tous bords s’en mêlent. Et finissent par s’emmêler les pinceaux.

Il ne faudrait pas tout confondre. L’armée existe pour nous défendre contre un agresseur extérieur. Le type d’éducation qu’elle donnait aux conscrits était conforme à l’objectif militaire d’une armée de conscription à un moment où la société ne révélait pas les défaillances qu’elle accuse aujourd’hui et où les armes n’étaient pas aussi sophistiquées.

Nos petits malfrats ne seront jamais militaires. Il y faudrait beaucoup trop de temps, trop de persévérance et trop d’argent. Autant dire un service militaire d’au moins trois ans et une formation de légionnaire. Hors de portée, hors de prix.

Soyons raisonnables. A dépenser beaucoup d’argent, mieux vaut sans doute, plutôt que d’envisager une réponse passe-partout populiste et inadaptée, créer les structures curatives adaptées à soigner le mal diagnostiqué.

Si ces jeunes ont besoin d’être repris en mains, reconnaissons qu’à défaut de leurs parents inaptes, c’est à la société civile de les reprendre en mains.

Avec des méthodes qui devront, et de loin, dépasser la fessée proscrite.

Mais, de grâce, laissons l’armée faire son métier et seulement son métier.

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Au casino

Les Américains respectent ceux qui réussissent et qui gagnent beaucoup d’argent. Ils ont le culte du triomphe et de la richesse, le complexe « Trump ».

Les Français éprouvent de l’empathie pour les ratés et les nécessiteux. Ils ont le culte de la pauvreté et de l’apitoiement, le complexe « Restos du cœur ».

Français et Américains sont les produits de deux civilisations différentes. Les premiers, héritiers de 20 siècles de tradition catholique mêlant protectionnisme ecclésiastique et pouvoir monarchique, les seconds de seulement cinq siècles de réforme protestante fondée sur l’individualisme et la liberté.

« Que Dieu vous bénisse et bénisse les États-Unis d’Amérique ! »  C’est en ces termes que tout Président des Etats-Unis termine ses discours. Ce qui sous-entend : « Et surtout que Dieu nous laisse faire ce que nous avons à faire ensemble !  »

Une sorte d’appel du grand large.

« Vive la République, vive la France » clôture les discours des Présidents de la République française. Ce qui sous-entend : « La République nourrit la France. Vous pouvez compter sur la mamelle républicaine !»

Une sorte de couvre-feu du vigile.

Ce n’est pas la référence à Dieu ou à la laïcité qui importe. C’est, pour chacun, une façon de vivre par rapport au pouvoir.

Pour les premiers, ce sont les hommes qui renforcent les États-Unis.

Pour les seconds, c’est la République qui est la mère nourricière des hommes.

Dieu est l’alibi des Américains pour aller de l’avant. Il est lointain, pas trop gênant et sollicité pour une bénédiction de passage avant de les laisser foncer.

La République, bonne fille, est l’alibi de l’incapacité des Français à se prendre en mains. Elle se veut proche, toujours présente, prête à assurer l’égalité en faveur des moins bien lotis en freinant la liberté des entreprenants.

Les laïcards français ont trouvé mieux et plus efficace que Dieu pour satisfaire leurs prières. Et ça marche. Mais les ressources de la République ne sont ni infinies ni éternelles !… L’histoire nous l’a appris.

Les parpaillots américains ont plutôt confiance dans le renouvellement des ressources des hommes. Et l’histoire, jusqu’ici, leur a donné raison.

On sait pourquoi les Américains ne serviront jamais de modèles aux Français, et inversement…

Il n’y aura qu’un seul gagnant. Faites vos jeux !

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Arrive le temps de l’inversion totale

Je hais une chose, en plus du fisc, c’est le mensonge.

Inversement, j’ai une passion dévorante pour la vérité. Non pas celle prétendue révélée, qui me fait toujours l’effet d’un gros mensonge. Mais celle que l’on cherche, sincèrement, laborieusement, en toutes choses, dont la découverte est valorisante, qui ne se découvre pas à tous, uniquement à ceux qui ont le courage, la patience, l’intelligence et la tolérance nécessaires pour la découvrir.

Cette vérité en réalité se construit pas à pas, beaucoup ne la voient jamais. Elle est souvent masquée par le mensonge et il faut que le temps le déchire pour que soudain elle apparaisse, avant qu’un autre voile de mensonge plus épais la dissimile de nouveau.

L’allié le plus sûr pour découvrir la vérité est le temps.

Or arrive une époque où le temps va nous être compté, alors la vérité se confondra avec l’immédiat, quel que soit cet immédiat.

Le temps c’est la vie, lorsque la vie est éphémère que le temps nous manque la vérité nous quitte, c’est le réel qui devient vrai. Dans ce cas la vérité peut-être hideuse.

Il faut le temps d’une éducation pour que celui qui vaut en fasse la démonstration par rapport à celui qui ne vaut rien, sauf si ce dernier tire une balle dans la tête de celui qui s’éduque, alors la vérité est hideuse.

La barbarie est une compression du temps interdisant la recherche et la découverte de la vérité. Tout ce qui compresse le temps engage vers la barbarie.  La lenteur de la démocratie est ce qui lui permet, parfois, d’approcher au plus près la vérité.

On voit bien qu’aujourd’hui les forces instantanées tentent partout de prendre le pouvoir ne laissant aucune place à la recherche de la vérité. Cette situation est-elle réversible ?

Non. Le mensonge a déjà gagné, l’idée même de vérité n’existe plus, elle a été laminée. L’égalitarisme est passé par là, nulle valeur ne peut se détacher, tout devant être égal en soi, mensonge et vérité font la course sans démarcation.

La suppression du temps par la violence laissera donc l’humanité face au mensonge qui tire toujours le premier, c’est sa spécialité.

Nous ne pourrons même pas bénéficier des leçons qu’auraient dû nous laisser la retentissante faillite économique et morale dans laquelle nous ont entrainés nos élites. Dommage, la vérité va exploser, mais elle sera invisible…

Finalement, la vérité, c’est peut-être une vue de l’esprit.

En tout cas, les magistrats s’en foutent, ne parlons pas des politiques, des bureaucrates, des affairistes, des prédicateurs, des flics, etc…ça fait beaucoup de monde…

Alors, les pauvres « chercheurs de vérités » que nous sommes, dont le matériel de recherche est vétuste et peu fiable, les intuitifs, quelle désespérance, que va-t-il leur rester ? Rien.

Je ne vous cache pas que ça me fout le moral à zéro.

Bien à vous. H. Dumas

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Manichéisme

Il est des personnages étranges, tel ce magnat américain, grand maître de l’Intelligence artificielle qui déclarait récemment après avoir affirmé que nous n’étions pas des êtres primitifs recroquevillés sur eux-mêmes : « Nous sommes le prédateur suprême ! »

Face à l’écologisme bébête ou tyrannique, il n’y aurait, selon lui, pas d’autre place dans ce monde que celle des prédateurs dont l’homme serait le prédateur suprême.

L’observation du monde, malgré les idées toutes faites que le bienpensance cherche à imposer, nous enseigne pourtant bien autre chose que cette vision manichéenne.

Le monde est certes un monde de prédation, mais il est tout autant un monde de protection. Le règne animal démontre que pas une race ne s’attaque à une autre sans garantir ses arrières. La prudence est reine de l’attaque.

On a même le sentiment, sinon la conviction, que chaque créature est conçue pour se défendre avant de l’être pour attaquer. Et l’homme en cela n’est pas différent du reste du règne animal. Le prétendre « prédateur suprême » comme pour lui donner licence de tout se permettre y compris de se nuire à lui-même aboutit à l’extravagance de l’autodestruction au nom de la liberté et du progrès.

La « tech », et spécialement l’IA est un outil, sans doute utile, mais aussi dangereux sinon plus que les machines-outils des usines dont chaque utilisateur doit se protéger pour éviter les blessures. Les atteintes à l’esprit sont aussi meurtrières que les atteintes au corps.

Le nier est une forme de prétention ou de crétinisme, lui-même, suprême.

On ne sait s’il faut se lamenter ou se réjouir d’entendre de telles opinions qui prêchent le jusqu’auboutisme au mépris de toute prudence.

D’un côté elles alertent sur les dangers que certains sont prêts à faire courir à l’humanité au nom de leur folie et de l’autre nous dévoile par leurs caricatures le ridicule de leurs ambitions.

L’argument de la prédation sans retenue, l’argument de la peur de l’autre, est celui que reprend l’écologisme pour nous affliger de sa vision catastrophiste de l’évolution. Il fait peu de cas de nos capacités à nous protéger.

C’est un peu comme si on affirmait que nous n’aurions le choix qu’entre, d’un côté les prédateurs Mélenchoniens et de l’autre, les hystériques de Rousseau ou les neuneus de Jadot.

Heureusement, il y en a d’autres !

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La légitimité du pouvoir

Le pouvoir est naturellement expansif, donc terriblement dangereux.

Dans le même temps il est une composante incontournable de la vie.

Comment en être digne, le gérer profitablement, sans faire de dégât au détriment des autres.

C’est le problème.

Doit-on le laisser gérer par ceux qui sont capables de le conquérir, ou au contraire doit-on le confier artificiellement à ceux qui ne sont pas en position d’en bénéficier ?

A ce stade de ma réflexion je ne me prononce pas, je cherche.

Juste un exemple d’actualité : le pouvoir récemment donné aux piétons par le code de la route.

Le piéton est devenu en tout lieu et à tout moment prioritaire sur la voie publique.

Cela part d’une bonne intention du législateur, le piéton étant le plus exposé, le moins protégé, lui donner un réel pouvoir par la loi peut paraître protecteur.

Mais, prenant conscience de ce pouvoir, le piéton aujourd’hui défie très souvent les autres acteurs de la circulation, notamment les automobilistes.

Cela aboutit à une situation stupide et dangereuse.

En ville l’attention du conducteur automobile est intégralement absorbée par les provocations des piétons au point qu’il en perd ses capacités de concentration globale.

Or, que ce soit matériellement ou écologiquement, arrêter et redémarrer sans cesse une masse d’une tonne ou plus a des conséquences négatives incomparables avec l’arrêt d’un simple piéton, et finalement le piéton finit par s’exposer plus que si sa protection supposait quelques contraintes, telles que l’usage obligatoire des passages piétons.

Chaque jour qui passe voit les piétons s’enhardir, sans qu’ils mesurent les risques auxquels ils s’exposent, tout à l’excitation qu’ils sont de l’usage de leur pouvoir artificiel.

Alors qu’une seconde d’inattention, où le cumul de circonstances imprévisibles, peuvent à tout moment surprendre un conducteur automobile qui va alors les écraser.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

En perspective on ne doit pas perdre de vue l’excitation de la foule en cas d’accident qui, soutenant le pouvoir artificiel du piéton, est ravie d’exiger le sacrifice de l’automobiliste représentant le pouvoir naturel qu’elle haït.

Cette situation consistant à donner le pouvoir aux faibles au détriment des naturellement forts n’est-elle pas globalement la source des situations de violences exponentielles qui se créent autour de nous ?

Je vous propose de réfléchir à cette question, l’actualité nous y invite de tous côtés.

Bien à vous. H. Dumas

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Bruno Le Maire met la pression sur la justice, c’est « poutinesque ».

Je mets à votre disposition ce LIEN pour lire – mais cela va être un peu long — l’assignation d’heure à heure qui m’a été délivrée, ce matin à 11h pour une comparution demain à 14h, accompagnée de pièces multiples, l’ensemble pour plus de cent pages.

Je n’ai pas le temps matériel d’établir ma défense, mais qu’importe, le jugement est évidemment déjà prêt depuis la demande d’autorisation d’assigner déposée par M. Le Maire. Rien ne dit qu’il me sera défavorable, on verra… mais je ne me défendrai pas autrement qu’avec mes derniers billets, je n’en ai pas le temps.

Les faits sont les mêmes que ceux pour lesquels, à la demande de M. Le Directeur National des Services Fiscaux, Mme La Procureur adjointe du Tribunal judiciaire de Paris m’a fait mettre en prison 24h et convoqué devant le TJ de Paris le 01/02/2022.

Il s’agit du crime de Bullecourt, et pour M. Le Maire de dramatiser la situation pour assurer une volonté d’impunité totale et de pouvoir absolu aux agents du fisc.

La police des polices en matière fiscale ce n’est pas pour demain. Alors même que M. Le Maire est le signataire des propos évoquant la dépossession de propriété comme une arme de guerre fatale.

Quel est le problème ?

M. Le Maire prétend que j’appelle au meurtre des agents fiscaux.

Je suis stupéfait, je l’ai déjà dit, par cette affirmation paranoïaque. A aucun moment je ne justifie le meurtre de l’agent Montuelle.

Je dis simplement que si l’on veut vivre en bonne intelligence dans un pays, il ne faut pas que certains puissent détenir impunément un pouvoir d’atteinte à l’intégrité des biens d’une personne à l’aide de moyens occultes et coercitifs, sans aucun contrôle.

Il fut un temps où la police avait ces pouvoirs et prétendait qu’elle ne pouvait pas exercer sa mission sans eux, ce n’est plus le cas – sauf exception sanctionnable –, depuis elle exerce toujours sa mission et y a gagné l’estime de la population.

Je paie le prix fort depuis vingt ans pour prouver ce que je dis. J’accumule en effet les condamnations qui le prouvent.

Discussion

A Bullecourt il y a eu deux morts, qui ne sont pas un homme et un chien. Ce sont deux hommes qui sont morts, c’est inacceptable.

Cela ne peut pas être résumé sous la forme de l’acte isolé d’un fou.

Les faits sont clairs. Il y avait trois personnes sur place, M. Montuelle et Mme Poulain agents fiscaux, M. Théron — que M. Le Maire appelle « un contribuable » — en phase de redressement fiscal.

Nous n’avons aucune information sur le déroulement des évènements, sur la situation conflictuelle qui a déchainé le carnage. En aurons-nous ?

Il n’est pas raisonnable de dire que M. Montuelle a été assassiné de sang froid ou crapuleusement, il a été objectivement associé au suicide de M. Théron par ce dernier.

Les cas de suicidés qui entrainent dans leur mort d’autres personnes ne sont pas rares. Ils sont d’une grande injustice, ils sont inacceptables, mais ils ne constituent pas des crimes crapuleux et, lorsqu’ils arrivent aussi bien la justice que les moyens d’information et l’opinion publique cherchent à comprendre la douleur et les faits ayant entrainé ce type de situation.

Donc les choses ne sont pas aussi simples que les présente M. Le Maire, le pays n’a aucun intérêt à les simplifier ainsi si l’on ne veut pas que se reproduisent des tensions pouvant déclencher une telle catastrophe.

Conclusions

Non seulement le billet incriminé ne correspond pas aux exigences nécessaires à une assignation d’heure à heure prévue pour : « Prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifeste », puisqu’il ouvre une discussion qui ne peut pas être simplement évacuée pour cause de crise budgétaire.

Mais l’interprétation du billet par M. Le Maire est erronée, probablement volontairement, ce qui est grave et contraire à l’intérêt des français.

Je vous tiens au courant demain.

Bien à vous. H. Dumas

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