Tous les articles par Dominique Philos

A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Retraites, le modèle social français prend l’eau

F Bayrou, l’homme qui voulait être président et qui n’avait qu’un seul but, entrer à Matignon, ne veut plus en sortir ; et pour cela il va utiliser tous les moyens qui vont se résumer à un seul : Ne rien faire, ne rien décider, ne toucher à rien et lâcher un peu de lest vis à vis de tous pour ne fâcher personne.

Et, pas de doute, à ce jeu-là, F Bayrou est le meilleur mais, rançon d’un comportement qui ne vise qu’à préserver des intérêts strictement personnels, le gaspillage des deniers publics n’est pas près de s’arrêter !

D’ailleurs, en louvoyant de tous bords, il n’est même pas sûr d’arriver à sauver sa peau de premier ministre face à des partis politiques, parfaitement conscients de la situation et bien décidés à en profiter, qui se livrent à d’odieux marchandages pour ne pas dire chantages, à propos de la soi-disant réforme des retraites.

En effet, à bien y regarder, cette réforme n’en est pas une, c’est juste un énième replâtrage pour maintenir en survie le système en vigueur depuis 1945.

Mais, il est bien connu qu’en ajoutant une béquille à une jambe de bois on va sauver un système, vicié à la base, qui partait du principe qu’il y aura toujours suffisamment d’actifs pour payer les retraites !

Si, en 1945, le système pouvait sembler viable, c’est qu’il y avait alors 5 ou 6 actifs pour un retraité. De fait, les cotisations payaient les retraites.

Or, aujourd’hui, c’est 1.6 voire même 1.4 actif pour un retraité et à terme ce sera encore moins compte tenu de l’évolution économique désastreuse du pays.

En outre, l’âge de la retraite avait été fixé à 65 ans parce que l’essentiel de la population mourait avant 65 ans ! Du coup, il s’agissait d’une promesse sur des revenus futurs qui ne coutait pas bien cher puisque l’essentiel de la population ne la percevait pas !

Seulement, deux facteurs sont venus déstabiliser durablement le système.

-La réforme de 1981, sous le mandat de F Mitterrand, qui a réduit l’âge de départ à 60 ans compte non tenu des nombreux programmes de mise en préretraite, pour essayer de réduire, à un cout exorbitant, le chômage structurel contre lequel selon les propres mots du président « on a tout essayé » (en vain) alors qu’à bien y regarder on a surtout essayé toutes les solutions qui ne fonctionnent pas ; ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

-L’allongement de la durée de vie à 79 ans pour les hommes et 82 pour les femmes. Du coup la promesse future et incertaine est devenue une obligation qui n’avait pas été prévue à l’origine !

Par ailleurs, pour que cette « réforme » ait un sens, il faudrait :

– que tout le monde soit mis sur le même plan ; c’est à dire que les mêmes cotisations et la même durée de travail devraient donner les mêmes droits. Or, c’est loin d’être le cas car les durées de cotisation et les modes de calcul sont différents pour le public et le privé. Le secteur public est outrageusement avantagé alors que 480 des 1.000 Mds € de dettes accumulées ces dix dernières années proviennent des retraites payées par l’Etat ; lesquelles ne sont pas financées par des cotisations mais par l’impôt et l’emprunt ce qui constitue une faute de gestion criminelle.

– qu’aucun régime de retraite ne soit déficitaire. En effet, non seulement on demande aux jeunes générations de payer les retraites alors qu’elles n’en percevront pratiquement aucune mais en plus elles devront assumer des dettes accumulées parce que les actifs d’aujourd’hui (du secteur public) refusent de payer un montant de cotisations suffisant.  C’est la double peine en quelque sort ! Evidemment, il n’y a qu’une seule solution : il faut augmenter drastiquement les cotisations des employés du secteur public pour, au minimum, revenir à l’équilibre ; mais qui le fera ?

-faire disparaître les avantages indus bénéficiant à certains secteurs publics (EDF, SNCF, RATP) dont certains sont issus de l’idéologie communiste en vigueur à l’époque où ils ont été accordés (1945).

-que les salariés du privé puissent bénéficier des mêmes possibilités de cotisation. Il existe des fonds de pension par capitalisation pour les seuls agents du secteur public  mais pas pour les salariés du privé (Préfon retraite et autres). Il s’agit d’une inégalité de droit ne reposant sur aucun fondement !

-améliorer très sensiblement la gestion (publique) des caisses et leur rendement qui est actuellement très mauvais. Il y a des « fuites » dans les cotisations et les frais généraux (gestion déplorable, personnel surabondant) dans un système très opaque qui ne rend jamais de comptes à ses cotisants. Du coup, le rendement est extrêmement faible pour ne pas dire négatif !

Bien évidemment, dans un pays ou la « valeur travail » est complètement dévaluée et où la seule source de revenus, voire d’enrichissement, considérée comme « honorable » est la spoliation fiscale des autres, aucun des points cités ne fera l’objet d’une quelconque réforme !

En outre, le pouvoir n’a pas les moyens d’imposer ces modifications sans provoquer un blocage du fonctionnement de l’administration par le biais d’une grève dure lancée par des syndicats d’obédience marxiste !

Par ailleurs, la haute fonction publique n’a aucune envie de changer un système qui lui est si profitable et qu’elle contrôle (hormis les caisses de retraite complémentaires Agirc/Arrco gérées paritairement) !

En dehors de ces considérations, il faut savoir que le système de retraite français, par ailleurs unique en Europe, est un vaste système de Ponzi dans lequel seuls les premiers entrants perçoivent quelque chose,  les derniers étant purement et simplement grugés.

Le drame est que le système actuel est obligatoire, qu’on ne peut pas y échapper, alors qu’il constitue une véritable escroquerie vis-à-vis des plus jeunes puisqu’on leur demande aujourd’hui de payer des cotisations en vue d’une retraite qu’ils ne toucheront probablement pas dans 30 ou 40 ans parce que le système aura sauté ou parce que le montant des pensions sera infime du fait de la dévaluation du point de retraite en raison de la diminution du nombre de cotisants !

En fait, à l’encontre de la réalité à la fois économique mais surtout démographique (la population vieillit et le nombre d’enfants scolarisés diminue), la retraite par répartition vit ses derniers instants ; mais personne ne veut le voir et surtout pas les partis politiques qui s’imaginent encore avoir un pouvoir à ce propos et prétendent sauver le fameux modèle social français, fait de droits acquis immuables, dans un monde qui bouge.

Le seul système viable et juste est le système par capitalisation, bien plus performant, géré par des sociétés privées tenues de rendre des comptes annuels. Il permet d’accumuler individuellement de l’épargne mais aussi de bénéficier d’une revalorisation annuelle par le biais de la thésaurisation et enfin de choisir son niveau de cotisations ainsi que sa date de départ en retraite ; toutes choses qui sont impossibles avec le système actuel.

En dehors du fait que ce cirque politicien prouve de manière flagrante un décalage inquiétant entre des élites surprotégées et le monde réel, on peut se demander quels sont les buts réellement poursuivis à maintenir un système dont tout le monde sait qu’il est voué à l’effondrement ?

Car arrivera un moment où il faudra changer de système parce qu’on n’aura pas le choix !

Mais cela ne préoccupe visiblement pas les partis politiques qui ne sont plus aujourd’hui que des agitateurs !

Personne n’en parle et personne ne souhaite réduire les déficits alors que la France est au bord d’une crise budgétaire et financière majeure !

C’est évidemment de la folie, mais visiblement tout le monde s’en moque !

Jusqu’à quand ?

Bien cordialement à tous !

 

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Les prédateurs, ça se confirme !

Parfois, le doute est permis …

Parfois, on peut hésiter à formuler certaines idées ou opinions par peur de se faire taxer de complotisme ; vaste mot à la mode pour désigner aussi bien les paranoïaques, les fous, les hurluberlus mais aussi tous ceux qui ne pensent pas comme les autorités publiques.

Or, nous savons que celles-ci se sont arogées le droit et le privilège de définir l’opinion publique, la morale … et le comportement des individus.

Toutefois, ici, les choses se confirment !

Dans mon dernier article, j’évoquais la possibilité d’un prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires afin de combler, au moins partiellement, des déficits publics devenus impossibles à contrôler …

Bien évidemment, on vous expliquera que cela ne se fera jamais … jusqu’au jour où on n’aura pas le choix !

C’est un peu comme les hausses d’impôts dont on nous promet qu’elle n’auront pas lieu mais qui finalement sont bien mises en place !

Or, hier soir, samedi, aux environs de 20 h, j’écoutais la radio d’Etat (France Info) dont on sait qu’elle constitue un vecteur important de propagande et j’ai été sidéré par ce que j’ai entendu !

L’animateur faisait état d’une déclaration de M Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dont on sait qu’il fait partie de l’élite et des gens qui seront nécessairement dans le secret des dieux !

Et, le gouverneur a expliqué qu’il fallait trouver une solution pour éviter le Bank Run, phénomène de panique bancaire qui se trouve aujourd’hui amplifié par internet et les réseaux sociaux ; en insistant sur le fait que l’information qui pouvait y circuler n’était pas nécessairement vraie ni fondée … ce qui est objectivement vrai.

Il faisait référence plus particulièrement à 2 banques américaines de la Silicon Valley (dont une dénommée SVB Silicon Valley Bank) qui avaient fait faillite en 2024 parce que « des rumeurs » avaient couru sur internet et que les déposants s’étaient précipités pour retirer leurs avoirs ; mouvement d’autant plus rapide qu’aujourd’hui, avec la possibilité d’opérer ses opérations bancaires en ligne, le phénomène peut prendre des proportions incontrôlables !

Et, de fait, en 48 heures, le retrait « précipité » des dépôts bancaires avait provoqué leur mise en faillite.

Il faut savoir écouter ce que disent les gens qui font partie de l’élite … et comprendre ce qu’elles ont à dire car ces déclarations ne sont jamais formulées à la légère ; mais il reste souvent à bien en comprendre le sens réel !

Le gouverneur n’a, à aucun moment, évoqué la question de la solvabilité de ces banques pour ne s’attacher qu’au fait que c’est bien le Bank Run qui avait provoqué leur mise en faillite.

Il souhaitait donc que des mesures soient prises …

Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un haut fonctionnaire français éprouve le besoin de mettre en place de nouvelles règles ; c’est un réflexe « professionnel ».

Là où ça devient intéressant c’est que si vous pensez qu’il souhaitait mettre en place de nouvelles règles pour s’assurer de la solvabilité des banques, vous vous trompez !

Son vœu était de contrôler les mouvements  de fonds et plus spécialement d’empêcher ces phénomènes de Bank Run assimilables à des mouvements  de panique.

Et quelle solution a-t-il proposé ?

De mettre en place une règlementation qui permettrait tout simplement d’empêcher les retraits d’argent !!!

A croire que M le gouverneur de la Banque de France a lu mon article !

Mais évidemment, il n’en a pas tiré les mêmes conclusions car, lui, il est là pour maintenir le système en place ; pas pour sauvegarder les intérêts des clients des banques ou des épargnants !

Car, il est évidemment probable que si la situation financière de la France venait à devenir très délicate, et il est probable que ce sera le cas au minimum en fin d’année, se mettraient alors à circuler, sur internet et ailleurs, des informations qui, par nature, deviendront virales et seront impossibles à stopper.

Et effectivement, il pourrait alors s’enclencher un phénomène de Bank Run au détriment des banques, bien sûr, mais aussi et surtout de l’Etat qui pourrait voir sa stratégie mise en échec.

Et, visiblement, LA solution trouvée est d’empêcher tout simplement l’argent de sortir des banques et donc de limiter les retraits en espèces ; sans toutefois fixer de seuil ou de limites !

C’est simple et il fallait y penser même s’il ne fait pas dans l’originalité et rejoint en cela la volonté d’une partie des élites bancaires françaises mais aussi européennes de supprimer tout simplement l’argent en espèces pour ne conserver qu’une monnaie totalement numérique.

Seulement, pour l’instant, cette volonté a été mise en échec du fait de la résistance de certains pays qui restent attachés aux billets de banque.

Reste à trouver les « bons arguments » pour justifier pareille remise en cause de la liberté et pareille atteinte à la propriété individuelle sans afficher ouvertement les buts réels de telles dispositions dont on sait qu’elles n’ont pour but que de contrôler les mouvements de fonds qui doivent, à un moment ou à un autre, selon l’orthodoxie de notre administration bienveillante, finir dans les poches de … l’Etat !

N’oublions pas que de telles dispositions existent avec la Loi dite Sapin II ; mais exclusivement en ce qui concerne les dépôts des contrats d’assurance vie dont les retraits peuvent être bloqués pendant 6 mois.

Bien évidemment, de telles dispositions seront présentées comme étant prises dans l’intérêt des déposants ; bien entendu !

Chacun fera bien entendu ce qu’il voudra de ce type d’information … mais le doute commence à se dissiper !

Bien cordialement à tous !

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Voici venir le temps des prédateurs

La France avait prévu de stabiliser sa dette à 112,8% du PIB à l’horizon 2027, elle vient d’être sanctionnée par l’agence de notation Moody’s notamment en raison de l’instabilité gouvernementale mais aussi et surtout parce qu’il devient évident que le pays ne maitrise plus ses déficits qui se sont envolés à 113.7% !

Le déficit pour 2024 devrait s’élever à 6.5% mais nul doute que les comptes seront maquillés (comme pour 2023) afin de masquer une réalité désastreuse ! Les milliards continuent à s’envoler et le déficit pour 2025 est prévu pour s’établir à 5.4%, ce chiffre devant être considéré comme un minimum, tandis que la croissance est attendue à 0.8% si … tout va bien !

L’Etat dépense donc sans compter pour enregistrer une très faible croissance. En fait, ce déficit n’est rien moins qu’une subvention à l’économie (en favorisant la consommation) et, à bien y regarder, si vous retranchez 5.4 de 0.8 vous avez bien une récession de -4.6% qu’évidement on s’efforce, en haut lieu, de cacher !

Cette situation est objectivement confirmée avec l’explosion du nombre des faillites d’entreprises.

L’année 2025 promet donc d’être mouvementée sur le marché de la dette française alors qu’il va falloir emprunter 340 Mds € ; et les mois prochains risquent d’apporter leur lot de (mauvaises) surprises alors que l’on sait que les ressources fiscales sont très insuffisantes pour faire face à des dépenses que notre haute fonction publique refuse de diminuer.

Il faut être conscient que l’Etat est désormais à la merci d’un effondrement économique (qui a déjà commencé) et, par voie de conséquence, de ses recettes fiscales !

Maintenant, imaginons que l’Etat, qui, emprunte actuellement 1 Md € par jour et dont la dette de 3.303 Mds € coute de plus en plus cher, doive faire face à un assèchement du crédit en raison de son incapacité à placer ses emprunts obligataires (OAT), et se retrouve à bout de ressources ?

La France serait confrontée à ce que l’on appelle une « crise de la dette » et serait acculée à la faillite !

Que se passerait-il alors ?

Les « plus hautes autorités » seraient amenées à prendre des dispositions  spéciales pour assurer la « sauvegarde des intérêts de l’Etat ! ».

Il convient d’être très prudent quant à ce qui pourrait se passer mais la seule chose dont on puisse être certain c’est que ceux qui contrôlent l’Etat n’auront absolument aucun scrupule à spolier les français lorsqu’on n’aura plus d’autre choix et nous aurons alors atteint le moment de tirer les conséquences de 50 ans de gabegie publique !

Auparavant, avant l’€, on dévaluait c’est à dire que la monnaie perdait de 10 à 30% de sa valeur avec pour résultat d’amputer d’autant le patrimoine financier des français.

Seulement, aujourd’hui, la dévaluation n’est plus possible ! On est donc obligé d’utiliser d’autres techniques, toutes aussi néfastes, et le prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires fait partie de ces mesures !

Il faut savoir que l’épargne des français constitue, de facto, l’ultime « levier d’action » que l’Etat n’hésitera pas à utiliser surtout que c’est de l’argent gratuit : il suffit juste de tourner le compteur pour augmenter le prélèvement même si cela à des effets négatifs, voire destructeurs, sur l’économie.

Et, effectivement, le nouveau ministre des finances vient d’exprimer une augmentation de la fiscalité sur l’épargne, au nom de la justice fiscale, alors que celle-ci est déjà au plus haut niveau dans l’Union Européenne !

Et, quand on sait que les français ont accumulé 7.000 Mds € d’épargne … il faut bien comprendre que quand on vous parle de justice fiscale il s’agira en fait de matraque fiscale !

Bien évidemment, le recours à ce type de mesure doit s’entourer, en théorie, de beaucoup de précautions pour éviter les fuites ; afin surtout que les braves français ne puissent pas, dans le but de protéger leur épargne, prendre eux-mêmes des contre-mesures qui seraient de nature à faire échouer le plan gouvernemental.

En effet, l’échec signifierait l’effondrement financier du pays incapable de faire face à ses échéances et notamment au paiement des salaires et retraites de ses employés ! Et, ce n’est pas une figure de style …

En 2015, au moment où cela allait très mal en Grèce, avec un risque de faillite (qui a eu lieu) et un risque de sortie de l’€ qui aurait ruiné l’ensemble des épargnants (qui n’a pas eu lieu) ce n’est pas moins de 200 Mds € qui ont pris le chemin de l’étranger, et notamment de l’Allemagne, avant blocage des comptes. C’est évidemment énorme pour un pays de seulement 10 millions d’habitants !

Mais, la Grèce n’est pas la France … car cette dernière est bien mieux organisée pour s’assurer le contrôle de l’épargne et des flux financiers ; sans compter sa capacité absolument hors norme à organiser la spoliation fiscale !

Nos hauts fonctionnaires de Bercy feront donc leur possible pour assurer la réussite de l’opération ! Mais on peut quand même se poser la question de savoir si des fuites ne seraient pas possibles ; notamment par le biais d’un délit d’initié ?

Qu’est-ce qu’un délit d’initié ? Il s’agit du fait de profiter d’informations confidentielles pour opérer des opérations boursières dans le but d’obtenir des gains financiers hors de proportion avec ceux que vous pourriez obtenir sans ces informations. Il s’agit d’un délit sanctionné pénalement lorsqu’il vient à être prouvé par l’AMF (autorité des marchés financiers).

Mais, que croyez-vous qu’il va se passer ?

Bien évidemment, compte tenu de la lourdeur légendaire de l’administration, une telle décision va prendre un peu de temps et impliquer un certain nombre de personnes … qui seront dans le « secret des dieux » !

Ces personnes seront donc informées au préalable de l’opération qui se réalisera de la manière suivante : Le samedi après-midi les banques fermeront normalement mais elles ne rouvriront pas le mardi matin ! Toutes les opérations bancaires seront bloquées jusqu’au … jeudi ; au moins. Et le jeudi les français découvriront que leur compte bancaire a été amputé de 10% ; ce qui ne manquera pas de les mettre en colère  mais … il sera trop tard !

Inutile de vous dire que ce scénario existe, il est prévu et il n’attend plus que le « top départ » qui sera donné par les « plus hautes autorités de l’Etat » !

Néanmoins, vous ne pensez tout de même pas que les hauts fonctionnaires, ces profiteurs du système, du moins ceux qui vont participer à la mise en place de cette opération, ne vont rien faire pour tenter d’échapper, au moins partiellement, à la spoliation en ce qui concerne leur propre patrimoine et ne vont pas prévenir leur famille, leurs collègues et amis ?

Et ceux-ci, même s’il est difficile, dans l’urgence, de faire rapidement de gros retraits en espèces, retireront, en toute bonne conscience, leurs avoirs bancaires, juste avant la ponction pour les replacer après ; et ce n’est pas le ministre des finances qui le leur reprochera d’abord parce que ce délit n’existe pas en droit administratif mais aussi parce qu’il ne sera pas le dernier à le faire lui-même !

Car, soyons lucides … Si demain vous apprenez, par le biais d’un « bon tuyau », que l’Etat bienveillant va ponctionner 10% de vos comptes bancaires, qu’allez-vous faire ? Vous allez rester là, à ne rien faire et à attendre ?

Bien évidemment non !

En plus, ce délit d’initié n’existe qu’en droit privé et ne concerne que les opérations boursières concernant les sociétés cotées … Il n’y a donc aucune raison de se gêner puisqu’il n’y a pas de risque pénal et le ministre en charge, tout comme les hauts fonctionnaires concernés, se garderont bien d’en parler au nom de … l’égalité républicaine ; tout le monde étant censé être logé à la même enseigne même si … c’est complètement faux !

Morale de l’histoire ?

Pour ceux qui en doutaient, ils découvriront que l’Etat n’est pas un protecteur mais bien un prédateur et en outre que nous vivons dans un monde cynique dans lequel des personnes censées agir dans l’intérêt commun se retranchent derrière des dispositions légales pour protéger des intérêts particuliers !

Le plus grave c’est que ces mêmes personnes brandissent ensuite la loi et la morale pour imposer leurs actions aux autres !

Mais, bien évidemment, chacun agit comme il lui plait et en fonction de ses croyances et convictions ; bien entendu !

Bien cordialement à tous !

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Bientôt l’effondrement !

Il y a quelque chose d’étrange dans la psychologie humaine à refuser de voir la réalité en face et à toujours essayer de repousser une échéance que l’on sait inéluctable tout en s’efforçant de maintenir ses avantages ; sans voir que l’on va tout perdre si on continue dans cette voie !

Il s’agit d’une forme de déni et, effectivement, vous avez des personnes qui pensent que la catastrophe ne peut pas arriver parce qu’elles ont décidé que celle-ci ne pouvait pas arriver ou, que d’une manière ou d’une autre, elles pourront y échapper !

Et pourtant, combien de mondes se sont écroulés parce que leurs élites refusaient de changer le système qui leur était si profitable (la noblesse française en 1789, la noblesse russe en 1917, …).

E Macron a distribué, sans compter, l’argent qu’on n’avait pas pour maintenir le niveau de vie et la consommation et surtout pour éviter la grogne sociale, voire les émeutes de type gilets jaunes, qui lui ont fait très peur !

Il s’agit, clairement, d’une stratégie consciente, irresponsable et criminelle de fuite en avant !

Seulement, quand on fait n’importe quoi il peut arriver … n’importe quoi !

Le refus obstiné de réformer, de s’attaquer aux situations de rente (les fameux droits acquis), la croissance continue des comités Théodule qui ne servent à rien mais coutent un pognon de dingue, l’argent public, c’est à dire vos impôts, qui file dans des puits sans fonds sans aucun résultat ; tout cela est désormais une réalité devenue impossible à dissimuler ! Sur les 1000 Mds € de dette supplémentaire accumulée entre 2017 et 2024, 450 Mds sont dus aux déficits des régimes de retraite de la fonction publique et des régimes spéciaux ; ce qui laisse à penser que la dette explose pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires qui ne paient pas des cotisations suffisantes, et des retraités de la Fonction Publique et des régimes spéciaux qui sont clairement les choyés du régime !

Les foyers de dette subsistent et il va falloir emprunter 345 Mds € en 2025, ce qui est absolument gigantesque (la France est le 1er emprunteur européen et de très loin), pour couvrir à la fois le remboursement des emprunts venus à échéance et les frais de fonctionnement d’un Etat qui essaie juste de sauver les meubles … en essayant de nous faire croire qu’il fait des efforts alors qu’il n’en fait aucun !

Tout le problème est que ce montant à emprunter dépasse de très loin les capacités fiscales de remboursement puisque la totalité des recettes fiscales potentielles se sont élevées à 311 Mds € pour 2024. Le déficit initial prévu était de 147 Mds € et il a « explosé » à 180 !

La vision étriquée du monde de l’élite, ancrée sur ses privilèges, est une vision de fonctionnaire et non de décideur. On va donc continuer dans les errements précédents qui se sont pourtant révélés si nocifs car, l’’incompétence des dirigeants n’aboutit qu’à l’application de la toujours sempiternelle solution : augmenter la pression fiscale pour rattraper les boulettes passées et financer les déficits tout en remboursant les dettes ; ce qui est totalement impossible avec la masse fiscale actuelle

A Mayotte, E Macron a été très mauvais (il n’a pas supporté de ne pas avoir été accueilli en sauveur), E Borne a été très mauvaise (elle tourné le dos à ses interlocuteurs lorsqu’elle s’est trouvée à cours de réponses préparées d’avance), F Bayrou a été très mauvais : il a ânonné un texte préparé par un fonctionnaire subalterne ; ce qui explique sa réaction de petit fonctionnaire édictant des règles et des interdictions pour des gens qui ne vivent pas dans le même monde que lui (avec notamment l’interdiction de reconstruire des bidonvilles déjà reconstruits à 80%), qui n’ont rien à faire de telles interdictions qui … ne seront d’aucun effet !

Il faut être lucide : F Bayrou n’a rien du leader charismatique, visionnaire, inspiré et libéral susceptible de mettre en œuvre les réformes structurelles indispensables.

E Macron, qui est lui-même totalement carbonisé, l’a nommé à ce poste soit parce qu’il n’avait personne d’autre soit parce qu’il ne voulait personne susceptible de lui faire de l’ombre.

Mais, ne croyez surtout pas que les ministres soient utiles et qu’ils fassent quoique ce soit …

Ce sont, au mieux, des agents d’influence en faveur de tel ou tel groupe de pression !

Aujourd’hui, tout se passe derrière l’estrade sur laquelle s’agitent les marionnettes. C’est la haute administration qui décide et qui détient la réalité du pouvoir. Et en plus elle est inamovible puisqu’elle ne subit pas les aléas des élections.

Or, il faut être conscient que, pour la caste de hauts fonctionnaires qui dirige le pays, la seule solution est toujours plus de règles, de contraintes et d’impôts notamment parce que le but est de soumettre la population.

La caste au pouvoir fera donc tout, absolument tout, pour maintenir sa situation et va donc frapper fort fiscalement.

Pour l’instant, il ne s’agit que d’utiliser la bonne vieille technique du saupoudrage fiscal c’est à dire qu’on augmente, un peu, tout un tas de taxes (il y en aurait 482) pour que l’effet soit plutôt invisible même s’il ne sera pas indolore. Le principe, à la base, censé être astucieux, c’est que tout le monde ne paie pas les mêmes taxes et que cela permet donc de disperser l’effet négatif d’une augmentation massive sur tout le monde !

Mais, bien évidemment, il faudra envisager des mesures plus radicales si la situation se dégrade … et elle va se dégrader tout simplement parce qu’aucune mesure de diminution des dépenses n’a été envisagée !

Aujourd’hui, les « décideurs » en sont réduits à ne faire que de la communication comme un certain F Hollande qui, lors de son mandat, nous expliquait qu’il allait inverser la courbe du chômage qui continuait à augmenter ; ce qui n’avait pas manqué d’apporter son lot de sarcasmes !

Malgré les propos lénifiants de notre haute fonction publique qui n’ont pour but que de « tranquilliser » les braves français, la France est désormais à la merci de ses créanciers, qui détiennent 57% de la dette française. Les garants implicites, mais inconscients, des dettes accumulées sont bien évidemment les français eux-mêmes qui ont eu la « naïveté » d’accumuler 7.000 Mds € d’épargne sur lesquels nos « amis de Bercy » lorgnent avec de plus en plus d’insistance.

Car, il faut bien vous dire que, lorsque la situation va vraiment devenir critique, il ne s’agira pas de sauver les meubles de tout le monde. La caste n’hésitera pas, au moment de choisir entre votre patrimoine et sa situation personnelle, à choisir, dans le cadre d’un énorme délit d’initié, une jolie ponction sur vos comptes bancaires dont elle trouvera le moyen, pour elle-même, de s’exonérer !

Nous verrons tout cela dans un prochain article … et vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

Bien cordialement à tous et meilleurs vœux !

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L’autocratie : ce syndrome si français

Le plus grand problème français c’est que nous avons un système étatique qui fonctionne en roue libre sans aucun contrôle et qui impose, à partir de considérations souvent extrêmement sujettes à caution, des décisions qui s’imposeront à une population qui … n’a rien demandé mais qui en subira définitivement les conséquences.

Le locataire actuel de l’Elysée en est un vivant exemple …d’autant qu’il ne supporte pas que l’on refuse de le déifier et que l’on remette en cause les décisions autocratiques qu’il a prises sans l’aval de qui que ce soit !

Mais ne croyez surtout pas que ce comportement ne concerne qu’E Macron !

Tous les présidents de la Vème république ont été atteints, à un moment ou un autre, par le syndrome monarchique de la toute-puissance et on en a un excellent exemple avec Mayotte ; archétype de l’imprévoyance, de l’incompétence politicienne et de l’échec de l’administration.

Les récentes destructions dues au cyclone sont dramatiques mais il faut savoir que l’ile est située dans une zone cyclonique, et, compte tenu de leur fréquence dans la région, la question n’était pas de savoir si le drame allait arriver mais seulement quand ; car il était absolument évident que des bidonvilles de tôles et de palettes ne peuvent pas résister à des vents de plus de 220 km/h, la surpopulation constituant en outre un facteur aggravant !

Mais les « responsables » politiques français ont préféré regarder ailleurs … pour ne pas avoir à avouer leur impuissance quant à résoudre un problème qu’ils … avaient eux-mêmes créé ; en espérant sans doute que le cyclone passerait … à côté !

La situation actuelle résulte d’une succession de fautes, et non d’erreurs, qui remontent à 1974 lorsque la France a décidé de fausser le résultat du référendum d’auto détermination.

Je vous invite à relire les deux articles ici et que j’y avais consacrés en 2018 et dont pas un mot ne doit être retranché ; l’accumulation « d’erreurs » est vraiment impressionnante !

Géographiquement, cette ile fait partie de l’archipel des Comores, dans le canal du Mozambique, qui a été une colonie française jusqu’en 1974 ; date à laquelle a été organisé un référendum d’autodétermination d’accès à l’indépendance.

La vérité c’est que Mayotte n’est pas française ; les mahorais ne parlent pas le français, ne connaissent rien de la France et ne partagent aucune valeur avec la France !

Seulement, et cela vous ne l’entendrez nulle part, le gouvernement français de l’époque a intrigué pour garder Mayotte en dépit des résultats du référendum.

Pourquoi ?

Parce qu’il était prévu d’en faire un porte-avion terrestre avec l’implantation d’une base militaire au nom de prétendus intérêts stratégiques ; ce qui n’a finalement pas eu lieu. Ce n’était donc nullement pour faire plaisir aux mahorais mais juste pour exploiter une opportunité.

En raison de la grossièreté de la manœuvre, l’annexion française de Mayotte n’est reconnue par aucun pays, ni même par l’ONU, c’est à dire qu’en cette circonstance, on ne fait pas mieux que la Turquie qui occupe illégalement Chypre nord !

À partir de ce moment, s’est enclenché un mécanisme dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences.

Jusqu’en 2011, c’était un TOM (territoire d’outre-mer) dépendant de la France mais avec un statut spécifique qui faisait que la loi française ne s’y appliquait que très partiellement ; jusqu’à ce que N Sarkozy décide d’en faire le 101ème département français !

Vous pensez qu’il a agi pour des raisons purement altruistes ?

Certainement pas, il a agi avec des arrières pensées bassement électoralistes dans le but de récupérer des voix en vue de la prochaine élection présidentielle de 2012 qu’il a … perdue face à F Hollande !

Ce faisant, il a fait la même application que F Hollande du désormais fameux adage « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie ! »

N Sarkozy, qui s’est bien gardé de solliciter l’avis des français à ce propos, a alors gravement obéré, pour l’éternité et de manière totalement irresponsable, les finances françaises car cette ile nous coute 2 Mds € par an, et sans doute beaucoup plus à l’avenir, sans aucun bénéfice d’aucune sorte en engageant le pays vis-à-vis de territoires et de populations dont nous ne devrions absolument pas avoir à nous mêler !

N Sarkozy sera-t-il sanctionné par avoir commis une telle faute ?

Non, bien évidemment, pas plus qu’il n’a été sanctionné pour avoir aggravé la dette publique de 800 Mds € entre 2007 et 2012.

La faute impardonnable a été de créer un ilot totalement artificiel de prospérité, entièrement subventionné par l’argent public de la métropole, au milieu d’un océan de pauvreté provoquant, de ce fait et de manière à la fois inéluctable et parfaitement prévisible, un afflux migratoire absolument incontrôlable.

Mayotte n’ayant pas d’économie propre et ne produisant absolument rien, les seuls emplois sont des emplois publics payés par la métropole !

La plupart des victimes du cyclone sont d’ailleurs des comoriens et des malgaches entrés illégalement en masse sur Mayotte provoquant un déséquilibre démographique dramatique avec des personnes sans domicile et sans revenus et pour corollaire une augmentation exponentielle de la délinquance !

Les derniers gouvernements, totalement dépassés par le problème, ont bien essayé d’intimider les Comores ; sans aucun résultat puisque Moroni ne reconnait pas l’annexion de Mayotte par la France !

Et quelle solution est envisageable aujourd’hui pour cette ile qui connait une situation absolument dramatique dont on peut être certain qu’elle va s’aggraver ?

Aucune, absolument aucune, hormis la restitution de Mayotte aux Comores ; ce qui est bien entendu impossible puisque ce serait revenir sur les engagements de la France vis-à-vis des populations locales qui ne veulent pas retourner à leur nationalité d’origine pour des raisons évidemment purement matérielles mais aussi et surtout créer un précédent tendant à porter atteinte au crédit et à l’image de la France !

Nous sommes donc devant une situation inextricable dont la responsabilité incombe totalement aux responsables politiques à l’origine de cette situation !

Le pire est que ces migrants, devenus français au bout de 5 ans de résidence, ont parfaitement le droit de quitter Mayotte pour la Réunion puis pour la métropole et rien ne peut s’y opposer.

Le flux migratoire est donc totalement incontrôlable !

La question qui se pose aujourd’hui est double :

-que fait la France dans cette zone et quels buts poursuit-elle dans une ile où la densité dépasse 550 habitants/km2, où seulement 30% des actifs ont un emploi, où le taux de pauvreté dépasse les 84% avec une population qui compte 50% de -17 ans et où les immigrés représentent 55% du total de la population (car les comoriens fuient en masse la sympathique république islamique des Comores) ?

– comment contenir les couts alors que les infrastructures locales sont totalement dépassées (réseau d’eau, électricité … la pollution par les eaux usées y est désormais dramatique) et que la « reconstruction » probablement grâce à l’importation à grands frais d’algécos va littéralement couter un pognon de dingue alors que l’immigration est totalement hors de contrôle même si certains pensent qu’il soit possible de l’endiguer.

Il est extrêmement peu probable qu’une réponse soit donnée sur ces points notamment en raison des priorités gouvernementales du moment ; lesquelles sont surtout de faire durer le gouvernement !

E Macron, qui a voulu s’y faire acclamer en qualité de sauveur, a encore une fois perdu ses nerfs et s’est fendu d’un « coup de gueule » face à la grogne menaçante de la foule.

Il lui a fallu promettre que la France, encore une fois, allait payer… Pire, il a même promis que les propriétaires des immeubles détruits qui n’étaient pas assurés seraient aussi indemnisés ; ce qui est absolument inadmissible !

L’assurance de son patrimoine est un choix personnel et ne pas les assurer dans une zone cyclonique c’est jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet (qui peut en contenir 6).

En conséquence, pour retrouver un semblant de paix sociale dans une ile gangrénée par la délinquance, on va construire des maisons pour tous ; et cela ne fera qu’aggraver l’appel d’air pour les futurs migrants !

Irresponsable quant aux conséquences de ses décisions, E Macron persiste donc à faire des promesses avec l’argent gratuit des autres, sans jamais solliciter l’avis des intéressés, avec la conviction totalement irrationnelle qu’il y en aura toujours ; à moins que, plus cynique encore, il ait fait ces promesses avec la ferme intention de ne pas les tenir !

Bien évidemment, le cout global ne vous sera jamais communiqué !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

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Le père « la faillite »

Les dérives du pouvoir sont dues soit à l’incompétence soit à la personnalité des gouvernants soit, pire, à la combinaison des deux !

Le politicien n’est pas un gentil, il n’est pas animé par des sentiments altruistes ; seule compte sa promotion dans l’échelle du pouvoir et il joue sur les sentiments irrationnels de la population pour se faire élire.

En fait, il méprise cette même population qu’il ne perçoit que comme un moyen d’arriver à ses fins, et, une fois ses objectifs atteints c’est à dire une fois qu’il est arrivé au pouvoir convoité, il « oublie » qui l’a fait roi ; n’hésitant pas à se montrer méprisant, voire cassant, avec ceux qui l’ont élu !

Or, quand un élu évoque sa légitimité pour justifier son action et ses dérives, il ne faut pas perdre de vue que celui-ci a bien souvent péniblement recueilli 20 à 25% des seuls votants (au 1er tour) ; ce qui fait souvent encore bien moins par rapport au nombre des inscrits.

A cet aspect des choses déjà peu sympathique, s’ajoute le fait gravissime que les politiciens français ont pris l’habitude de pouvoir dire et proclamer absolument n’importe quoi, n’importe quelle ineptie, sans qu’il y ait jamais de conséquence pour eux hormis leur non réélection ; ce qui est à tout le moins totalement futile car personne n’est irremplaçable.

Cette mise en valeur du mensonge et de la manipulation, accompagnée d’un sentiment de totale impunité, a quelque chose d’éminemment malsain !

La moralisation de l’action publique passe nécessairement par la responsabilisation des décideurs publics ; ce qui veut dire qu’ils ne peuvent pas dire et faire n’importe quoi en toute impunité car une élection n‘est pas un blanc-seing pour une future action néfaste voire délictuelle !

Il suffit de regarder ce qui se passe dans le privé : Un chef d’entreprise qui fait n’importe quoi et qui mène son entreprise à la faillite finit pratiquement toujours au tribunal poursuivi pour banqueroute, faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ; ce qui permet de constater que l’Etat bienveillant applique aux dirigeants privés des règles dont il s’exonère lui-même !?!

Seulement, cette forme d’exercice du pouvoir ce n’est pas la démocratie, c’est juste de l’abus de confiance ; c’est tromper les électeurs en leur faisant croire à des mirages et en leur mentant effrontément.

Il en est ainsi de la distribution éternelle d’argent gratuit obtenu par l’emprunt. Il est devenu évident que la gabegie publique et le clientélisme partisan nous ont menés au bord d’un précipice financier alors que tout cela était parfaitement évitable puisqu’on … l’avait prévu ; les dirigeants passés et présents ne pouvant donc même pas dire qu’ils ne savaient pas …

Ils ont agi de manière parfaitement délibérée ; ce qui donne fatalement un caractère délictuel à leur action !

Peut-être connaissez-vous cet aphorisme : Si vous tuez une personne vous êtes un assassin, si vous tuez un million de personnes vous êtes un conquérant !

Il est particulièrement indécent d’en faire un parallèle en matière financière : Si vous creusez un trou de 100.000 € vous êtes un escroc vous creusez un trou de 1.000 milliards d’€, vous êtes un héros !

Il s’agit là d’une inversion inquiétante de la perception de la réalité ; surtout lorsque l’individu est persuadé d’avoir agi pour le bien commun tout en ruinant le pays !

On en a un exemple flagrant avec F Hollande, qui a été extrêmement mauvais durant son mandat et qui se prête à rêver d’un nouveau mandat présidentiel en 2027. Il y a de quoi s’interroger … quant à sa lucidité mais il est vrai que, sous son mandat, la dette n’a augmenté que de 300 Mds € !

Une bonne conscience est souvent une affaire de mauvaise mémoire ou pire une forme de narcissisme exacerbé !

Seulement, si personne n’est responsable de rien alors autant mettre un âne à la place, le résultat ne sera pas pire et, à la fin, cela nous coutera beaucoup moins cher !

On comprend dès lors qu’on ne peut pas laisser impuni de tels agissements qui relèvent du complot contre l’Etat et contre la nation.

Etre chef de l’Etat, premier ministre ou ministre des finances, c’est être responsable de ses actions et de ses décisions et c’est donc être amené à rendre des comptes.

Or, à ce jour, quels sont les comptes qu’E Macron devra rendre en fin de mandat pour avoir mis le pays en faillite ?

Aucun, absolument aucun, il sera même bénéficiaire des nombreux avantages liés à son ancien mandat car la République, bonne fille, choie ses anciens dirigeants même s’ils se sont montrés incompétents ou pire ont mal agi (retraite confortable, financements de locaux, de personnel, de chauffeur, de voiture, et un poste au Conseil constitutionnel largement rémunéré).

De confortables maroquins payés avec l’argent gratuit des autres !

Quels sont les comptes que vont rendre ses différents premiers ministres ?

Aucun !

Quels sont les comptes que va rendre Bruno Le Maire, l’inénarrable ministre des finances, grand spécialiste de littérature pornographique ?

Aucun hormis une vague audition par une commission sénatoriale totalement dénuée de pouvoir  et vis-à-vis de laquelle il n’a pas manqué de se montrer à la fois hautain et méprisant !

Il est temps de mettre fin à l’indécence de telles postures et il y a pour cela deux moyens d’action : préventif et pénal (a posteriori).

A titre préventif :

Le système doit être organisé, par le biais d’une modification constitutionnelle, de telle manière que les politiques ou les gouvernants ne puissent pas faire n’importe quoi, en toute impunité car, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont jamais les gouvernants qui paient les pots cassés, ce sont toujours les pauvres contribuables qui n’ont bien évidemment rien décidé et n’ont pas eu droit à la parole ; enfermés qu’ils sont dans une prison règlementaire !

Il n’y a qu’une seule solution pour protéger les citoyens contribuables des dérives du pouvoir : il faut absolument interdire les déficits budgétaires car le déficit c’est la solution de facilité et la porte ouverte au clientélisme le plus vil, aux abus les plus flagrants.

Il faut aussi instaurer une institution indépendante, non issue de la haute fonction publique (car on connait les accointances et le laisser-aller de cette caste), destinée à contrôler l’action des gouvernants et à transmettre le dossier à la justice s’il y a lieu.

Il ne faut jamais oublier l’aphorisme de lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ; il doit donc être absolument contrôlé.

Les allemands ont adopté de telles dispositions dans leur loi fédérale constitutionnelle ; laquelle est en outre organisée pour éviter les dérives autocratiques et le pouvoir personnel.

A titre pénal (a posteriori)

Il n’y a aucune raison pour qu’un politicien qui exerce des responsabilités soit exonéré des responsabilités que l’on impose aux dirigeants d’entreprises privées.

Pensez-vous qu’un individu comme E Macron, qui n’est qu’un pleutre, prenne le risque de se voir infliger 30 ans de prison pour abus de deniers publics, manipulations financières, cavalerie, abus de crédit, faux et usage de faux ?

Evidemment, ce dernier volet pose le problème, actuellement non résolu, de la politisation de notre système judiciaire dont on sait qu’il vote à gauche, voire très à gauche, et adopte dans ses décisions des postures partisanes allant de la mansuétude inexplicable vis-à-vis des amis politiques et la plus grande sévérité vis-à-vis de ses ennemis (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy) même si ceux-ci ne sont bien évidemment pas des perdreaux de l’année !

En attendant, rien ne se passe, les élus s’agitent dans des débats stériles et jouent, à qui mieux-mieux, au nouveau jeu qui fait fureur parmi les députés « je dégomme le gouvernement », et le pays continue de … s’enfoncer.

Clémenceau avait été surnommé le « père la victoire » à l’issue de la grande guerre.

Quelle trace E Macron laissera-t-il dans l’Histoire ?  Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite »  et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables !

Bien cordialement à tous !

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Mais où est passé l’argent ?

M Barnier, en devenant brièvement 1er ministre, a eu cette explication toute sibylline, teintée de duplicité : Les déficits sont inexplicables, l’argent a disparu, il manque entre 10 et 50 Md€ de recettes fiscales !

En ce qui concerne les hommes de pouvoir, même éphémères, il ne faut jamais perdre de vue le fait qu’ils ne disent jamais la vérité. Beaucoup de gens sont capables de parler pour ne rien dire dans le cadre de réunions inutiles et de repas payés par le contribuable mais bien peu sont capables de dire la vérité et d’agir !

Ce faisant, M Barnier s’est juste fait le petit télégraphiste de Bercy, le temple qui a érigé en religion d’Etat l’appropriation des biens d’autrui par le biais de la spoliation fiscale car c’est bien Bercy qui a été le véritable instigateur du projet de budget refoulé par l’assemblée nationale lors du vote de la motion de censure.

En outre, cette motion de censure a démontré qu’il n’y avait en France aucune volonté politique, de quelque bord que ce soit, pour diminuer les dépenses de l’Etat ! Autrement dit, pour les hauts fonctionnaires de Bercy et pour les élus, il n’y a aucun problème de dette ou de déficit …

Néanmoins, il faut savoir que, eu égard au montant colossal des dépenses, les pontes de Bercy ont constamment les yeux rivés sur les recettes.

Dans ces conditions, la « chute surprise » des recettes fiscales n’en n’était pas une, c’était juste un argument politique . La promesse d’économies n’était qu’un écran de fumée destiné à introduire une franche augmentation du tour de vis fiscal.

Mais alors, comment expliquer cette chute des recettes fiscales ?

Il suffit pour cela de se demander quel est l’impôt qui constitue la principale recette du budget ?

C’est la TVA ; c’est à dire un impôt basé essentiellement sur la consommation.

Et que se passe-t-il lorsque la consommation diminue ?

Le montant de TVA collectée diminue et les rentrées fiscales suivent !

Or, d’après les propres déclarations d’un membre du gouvernement : Plus personne n’a confiance, plus personne n’investit et plus personne n’embauche !

Il y a donc bien un climat d’incertitude, voire d’inquiétude et de défiance qui s’est instauré avec un effet évident sur le niveau d’activité des agents économiques (particuliers et entreprises) qui anticipent une augmentation de la pression fiscale.

A cela, il faut ajouter une augmentation faramineuse des faillites, un écroulement du marché de l’immobilier, et on a l’explication de ce qui est en train de se passer alors que la base fiscale est de plus en plus étroite puisque la population active ne cesse de diminuer. Trop de gens sont payés à ne rien faire par le biais des aides sociales.

En fait, la promesse de ne pas augmenter les impôts n’a pas été crue ; avec juste raison puisqu’on vient d’apprendre que le pouvoir n’a absolument pas tiré les conséquences de la situation en présentant au vote une « loi spéciale » de finances qui prévoit 60 Mds € d’augmentation de la pression fiscale … sans aucune économie.

Cette défiance a en fait commencé bien avant la chute du gouvernement Barnier ; ce qui oblige à penser qu’il y a une dégradation sérieuse de la situation budgétaire depuis bien plus longtemps que ce qu’on a bien voulu nous dire. Le budget 2024 avait déjà été déclaré insincère par la Cour des Comptes.

Entre dépenses excessives et recettes insuffisantes, il y a une explication à cette déroute budgétaire mais on ne pourra en être certain que dans les mois prochains.

Ne serait-ce pas tout simplement l’effet Laffer selon lequel au-delà d’un certain niveau de taxation, les rentrées fiscales de l’Etat diminuent ?

On peut en effet imaginer une combinaison entre d’une part une « allergie fiscale des agents économiques » qui se mettent à contourner l’impôt en travaillant moins car personne n’accepte de travailler pour voir ses revenus confisqués par ou au profit de gens qui ne travaillent pas et  d’autre part une diminution de la consommation par peur de l’avenir voire un appauvrissement d’une partie de la population.

L’Etat se trouve alors confronté à l’effet inéluctable d’une diminution du rendement fiscal ; laquelle met évidemment un Etat très dépensier comme la France, sans marge de manœuvre autre que le tabassage fiscal, en difficulté budgétaire !

Paramètres supplémentaires : La bourse de Paris perd du terrain depuis le début de l’année, les taux d’intérêt français s’établissent désormais au niveau de ceux de la Grèce et l’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de la France. Les marchés ont donc d’ores et déjà intégré l’écroulement français !

En effet, avec 6.2% de déficit (-180 Mds €)+2.5% d’inflation contre 0.9% de croissance, il est évident que la France est entrée en récession. La très faible croissance, basée sur la seule consommation, n’est maintenue artificiellement qu’au prix d’un déficit très élevé.

La conclusion inéluctable est que la dette va exploser car, si le montant des impôts diminue malgré l’augmentation de la pression fiscale (effet Laffer), cela signifiera bien que le gouvernement aura atteint le bout du bout de la pression fiscale !

L’Etat français sera alors au pied du mur ou plutôt au bord du précipice !

Les dépenses excessives et leur corollaire, la dette, sont devenues, faute de marge de manœuvre, un mistigri poisseux dont on n’arrive pas à se débarrasser alors que tout le monde sait que l’on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit !

L’étape suivante sera l’appauvrissement généralisé du pays et, devant l’accumulation des difficultés, la fuite de tous ceux qui peuvent partir et notamment des cerveaux c’est à dire des jeunes diplômés vers un étranger plus clément !

Ne resteront plus que les pauvres qui n’auront pas le choix et les … profiteurs du système.

Combien de temps reste-t-il avant « l’accident » alors qu’on vient d’apprendre que c’est Bayrou, le crocodile du marigot politique, l’homme de l’extrême centre qui voulait être président et qui n’a jamais rien fait ni prouvé quoique ce soit, collectiviste assumé, qui vient d’être nommé 1er ministre ?

Piètre bouée de sauvetage pour un E Macron qui commence visiblement à manquer d’imagination ou tout bonnement d’appuis politiques.

Gageons que ce nouveau 1er ministre n’appportera aucune solution à la situation !

Bien cordialement à tous !

 

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L’être et le néant (billet de conjoncture)

En colère, incompris, mais totalement immobile et figé dans ses certitudes, tel est apparu E Macron lors de sa dernière prestation télévisée.

Candidat de l’élite, essentiellement de la haute fonction publique, choisi pour que tout change mais pour que rien ne change et surtout pas la situation abusivement privilégiée de ses mandants hauts fonctionnaires, élu en 2017, réélu par défaut en 2022, il a été pris au piège de son propre machiavélisme qui se retourne contre lui !

Ce qui est frappant dans son comportement, c’est l’immaturité de l’individu et son corollaire : l’irresponsabilité !

Il est très mécontent mais rien n’est de sa faute alors que tout est de sa faute car c’est pourtant bien lui qui a créé cette situation en dissolvant l’assemblée nationale et c’est aussi sous son mandat que la dette publique a connu une accélération phénoménale pour s’alourdir de la somme absolument jamais vue de 1.000 milliards € en 7 ans !

Et qu’a-t-il fait en retour de positif à part une vague réforme des retraites qui ne règle rien ?

Il n’a rien fait pour réduire les dépenses de l’Etat, ni même le train de vie de l’Élysée, et on vient d’apprendre que le nombre de fonctionnaires avait même augmenté de 83.600 en un an (données de l’INSEE) ; tout l’inverse de ce qu’il faut faire !

Le déni et l’égotisme narcissique poussé à son extrême !

Car, visiblement préoccupé par des considérations essentiellement narcissiques, il n’en conçoit aucune gêne ni aucun complexe, alors qu’il devrait s’excuser platement de nous avoir amené, sciemment, dans une impasse à la fois institutionnelle, politique, économique et financière !

Et, qu’a eu à dire le président à ce propos : rien, absolument rien !

Il n’a visiblement pas écouté ses conseillers en communication.

Il a seulement et clairement exprimé sa conception à la fois hiérarchique et monarchique du fonctionnement de la démocratie française : il commande et les autres doivent obéir ; sinon ce sont des imbéciles, des idiots ou des traitres !

Le monarque jupitérien n’a donc exprimé que son mécontent à l’endroit de ses sujets en niant de manière scandaleuse le rôle de la démocratie parlementaire et en ne proposant rien pour remédier à la situation alors que tout le monde sait que la réalité du pouvoir se trouve à l’Elysée.

Selon sa conception du pouvoir, décidément totalement déconnectée des réalités, les députés doivent voter comme lui l’a décidé ; ce qui est d’ailleurs le schéma « normal » de la Vème république !

Or, cette vision très réductrice du fonctionnement de l’assemblée nationale n’est pas la démocratie et cela démontre qu’effectivement il y a un problème avec ce système qui a mis en place, à l’instigation du général De Gaulle, une monarchie élective sans nous protéger de ses dérives institutionnelles susceptibles d’être liées aux dérèglements psychologiques de celui qui détient le pouvoir !

Car, campé sur son ego, E Macron est désormais le frein à toute évolution et on sait qu’il va s’accrocher coute que coute à sa fonction car, après son mandat, il ne sera plus rien ; ce qui lui est visiblement insupportable !

Il ne semble pas avoir conscience qu’il n’est plus que le représentant complètement fané, détesté des français, de cette haute fonction publique qui se croit intouchable, et qui pense qu’elle peut faire absolument n’importe quoi sans jamais en payer les conséquences !

Alors, E Macron va évidemment tacher de trouver un nouveau 1er ministre, un volontaire pour un poste à durée très courte car comme il ne peut plus dissoudre l’assemblée nationale avant l’expiration d’un délai d’un an il n’y aura aucun changement de majorité et les mêmes causes produiront les mêmes effets !

Après avoir essayé un 1er ministre plutôt de droite, mais totalement étatiste qui n’a eu pour but essentiel que d’aggraver la pression fiscale sans réellement diminuer les dépenses, va-t-il essayer un 1er ministre de gauche encore plus étatiste qui va encore plus augmenter cette pression fiscale afin de tenter, encore une fois, de maintenir le système dont on sait qu’il est voué à l’échec ?

Nous sommes dans une impasse !

Il devient évident qu’E Macron  est un boulet, un obstacle à toute réforme et on touche désormais du doigt, ou on prend en pleine figure, la réalité d’un monde totalement décalé vis-à-vis de la réalité et qui permet d’élire à la tête d’un pays un personnage extrêmement médiocre qui n’a jamais fait la preuve de ses compétences !

Car, une élection, même présidentielle, n’est absolument pas un brevet de compétence, c’est juste, au mieux, une entreprise de séduction !

Or, E Macron a réussi l’exploit, pratiquement impossible, d’amener le pays au bord du précipice avant de le bloquer au niveau de ses institutions (qui étaient d’ailleurs loin d’être démocratiques) à la fois par calcul et mesquinerie.

Clairement, il a montré toute l’envergure de sa personnalité étriquée et a confirmé qu’il n’est pas à la hauteur de sa fonction alors que c’est bien à lui qu’incombe la responsabilité de lancer les réformes et surtout de faire en sorte que le pays ne s’effondre pas sous ses difficultés.

Paradoxal ?

Encore une fois, le vice essentiel de la Vème république apparait de manière éclatante : la volonté du général De Gaulle de faire du président de la république le pivot central du pays par le biais de l’élection au suffrage universel, sans impliquer quelque responsabilité politique que ce soit, et à seule fin de ne pas dépendre du parlement dans une démocratie parlementaire, a été une erreur fondamentale ; surtout lorsqu’elle est basée sur une personnalité médiocre !

Car, malheureusement, la médiocrité ne peut amener que le pire et l’incapacité à résoudre les problèmes ; et les meilleurs conseillers du monde n’y peuvent rien !

Alors, oui, E Macron est bien le président de la république mais son comportement trahit, de manière éclatante, la petitesse et la mesquinerie d’un personnage qui, en fin de compte, face à l’importance du moment et de la situation, s’avère n’être pas à la hauteur de sa fonction !

Alors, certes le spectacle de ces disputes politiciennes à l’assemblée nationale, ces discours verbeux, ces effets oratoires sans profondeur, qui n’ont d’autre but que de faire du bruit et éventuellement de déstabiliser l’adversaire du moment, dans lesquelles l’ego des parlementaires a pris le pas sur l’intérêt national, est apparu parfaitement lamentable mais le président boulet est désormais le principal obstacle à la remise en question du système fiscal et social français qu’il faut impérativement remettre à plat !

Car, quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense, l’avenir passera nécessairement par une diminution de la fiscalité, des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires, des aides sociales parce que nous n’aurons pas le choix !

Celui qui proclame l’inverse est un menteur ou un fou !

Bien cordialement à tous !

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Les français vivent dans une prison règlementaire !

Bien que le système politique français soit régi par la Vème république, il faut savoir que la déclaration des droits de l’homme de 1789 a valeur constitutionnelle ; ce qui signifie que ses règles doivent s’appliquer …

Rappelons-en quelques dispositions intéressantes.

Article 1 : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

 Article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5 : La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 6 : La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7 : Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article 8 : La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9 : Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 14 : Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

 Article 16 : Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

Article 17 : la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Il est frappant de constater que le mot qui revient sans cesse dans ces dispositions est : la loi et nous avons de fait un système qui instaure le principe de la primauté absolue de la Loi qui … protège la liberté, l’égalité (devant la Loi par la suppression des privilèges), l’inviolabilité du droit de propriété et assure le consentement à l’impôt.

Cette primauté de la Loi a été symbolisée par la fameuse citation de Lacordaire (1802-1861) : Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Et ce sont effectivement ces principes qui sont appliqués aujourd’hui dans le cadre de ce que j’ai appelé le « légalisme ». L’action publique se base et se retranche derrière la Loi pour justifier son action.

Mais, que reste-t-il de ces grands principes 235 ans plus tard. Est-ce que la loi peut tout et est-ce que la Loi protège l’individu et assure sa liberté ?

La réponse est … Tous ces grands principes ont été foulés aux pieds bien que l’on vous assure que la France est bien un Etat de droit !

Encore faudrait-il déterminer de quel droit il s’agit et dans quel but ?

Ce légalisme a dérivé à la fois vers un déferlement législatif que rien ne paraît pouvoir endiguer (à chaque nouveau problème un nouvel impôt et une nouvelle loi) et vers un système essentiellement répressif.

Faisons le tour des dispositions les plus marquantes.

Le consentement à l’impôt

Le consentement à l’impôt n’est aujourd’hui qu’une vaste fiction qui laisse place à la spoliation systématique pure et simple.

Nous avons une fiscalité oppressive qui fait que les français travaillent essentiellement pour l’Etat au travers des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu, de la CSG, de la TVA et des innombrables taxes) pour financer des dépenses publiques qui représentent 54% du PIB.

Personne ne se pose apparemment la question de la « normalité » d’une telle situation !

Cette fiscalité tous azimuts, essentiellement subie, constitue bien évidemment une atteinte à la liberté et à la propriété individuelle ; il s’agit d’une spoliation qui ne dit pas son nom !

La liberté

Les atteintes à la liberté individuelle sont aussi nombreuses que constantes !

On ne compte plus les dispositions qui ont été prises pour traquer les recettes fiscales sous prétexte de lutte contre le blanchiment et le terrorisme, parce que l’Etat n’est finalement qu’un puits sans fond, un tonneau des danaïdes qu’il faut sans remplir sans cesse parce que l’administration n’a aucune notion de rendement ou d’efficacité et que l’argent des autres est toujours gratuit !

C’est d’ailleurs bien dans ce but qu’a été réduit l’utilisation du cash qui demeure le dernier espace de liberté.

Les services de Bercy viennent d’imposer la facturation électronique pour les entreprises. Ce n’est évidemment pas dans le but de supprimer l’utilisation du papier mais bien de permettre aux services fiscaux de centraliser toutes les factures émises en France afin de mieux contrôler l’activité des entreprises et de … mieux collecter TVA et tous ces autres impôts dont elles sont abreuvées …

Les dispositions sur le contrôle technique auto sont de plus en plus répressives et n’ont désormais plus pour but de vous protéger mais bien de vous forcer à jeter votre voiture pour acheter une électrique même si les français ont clairement fait savoir qu’ils n’en veulent pas !

Vous avez une vieille voiture, vous ne pourrez plus vous en servir afin de sauver la planète, mais vous pourrez toujours acheter un …vélo électrique si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture électrique !

Les entreprises seront sanctionnées si elles ne « verdissent » pas leurs flottes. Des pénalités fiscales seront appliquées si elles n’ont pas le quota requis de voiture électrique même si … cela ne correspond pas à leurs besoins !

Les français sont obligés d’adhérer au système de santé et de retraite obligatoire mis en place par l’Etat ; c’est à dire celui adopté à la Libération parce que le régime de Vichy avait vidé les caisses des différents régimes pour payer les indemnités d’occupation de l’armée allemande. Or, tout le monde sait que ce système est incontrôlable et mal géré mais les français n’ont pas le choix parce que l’Etat n’aime pas la concurrence !

 L’égalité devant la Loi

Les radars sont devenus une cash machine qui rapporte 2 Mds€ par an et se battre contre le système relève des travaux d’Hercules. Seulement, placer un radar, en ligne droite, en descente, là où il n’y a aucun risque à ce que le véhicule dépasse de 10 km/h la vitesse limite autorisée justifie-t-il de verbaliser sans concession ? C’est un système si respectueux des droits de la défense que vous êtes déclaré coupable d’avance et que vous ne pouvez contester que si vous payez la condamnation pécuniaire d’avance et que vous arrivez à prouver que soit ce n’était pas vous (véhicule vendu ou volé) ou que le système de contrôle est défaillant (ce qui est pratiquement impossible avec un radar fixe) !

La seule égalité que je constate est la violation systématique des droits de la défense !

Le droit de propriété

Dans un article du 08 octobre 2017, j’avais mis en garde face à la dérive prévisible des contraintes pesant sur l’immobilier parce que, par nature immobile, cet actif est facilement taxable.

Il faut bien le dire, les dérives ont dépassé toutes mes prévisions !

Vous avez une maison ou un appartement un peu ancien. Vous ne pouvez plus le louer s’il ne satisfait pas à certains critères du DPE ; sauf à dépenser des sommes folles de « mise aux normes » que vous ne pourrez pas récupérer sur le locataire,

La location en Rbnb est interdite dans beaucoup de villes car vous n’avez pas le droit d’user de vos biens alors que tout le monde sait que la location longue durée, du fait des contraintes fiscales et règlémentaires, n’est plus rentable.

Vous louez votre maison et le locataire ne paie pas ; vous ne pouvez pas l’expulser mais l’Etat n’est pas responsable de l’impossibilité judiciaire de procéder à une expulsion.

Vous avez un logement vide : vous êtes taxé (taxe sur les logements vacants) si vous avez le malheur d’avoir cet immeuble dans une « zone tendue ».

Trop de règles, trop de normes et de taxes qui ont amené le secteur au bord du précipice.

Conclusions :

On ne peut que se poser la question de la signification réelle de ce légalisme ; ne serait-ce pas un paravent n’ayant pour but essentiel que de justifier l’autorité d’un système vis-à-vis d’une population ?

Mais les dirigeants du pays jureront, la main sur le cœur, qu’ils font tout pour protéger les français !

Ce, à quoi, personne n’a posé la question : les protéger, oui, mais contre quoi ?

Contre leur volonté de liberté ?

Cela devient une évidence lorsque la liberté est présentée par nos élites gouvernantes, pour une fois unanimes, comme un danger ; notamment lorsqu’elles brandissent la menace du libéralisme ou pire de l’ultra libéralisme dont on sait qu’ils sont honnis en France !

Seulement, supprimer ou restreindre la liberté des individus au nom de la protection, ce n’est pas agir en faveur des individus, c’est juste faire preuve de coercition dans le cadre d’un mouvement autoritaire dissimulé sous des prétextes et, passé le stade de l’interrogation ou de l’incompréhension, il s’avère que nous sommes bien dans un système collectiviste qui ne dit pas son nom et auquel il est très difficile d’échapper, sauf à quitter le pays, car les dirigeants français trouvent tout à fait naturel que les français soient dans une prison règlementaire ; essentiellement pour des raisons fiscales !

Et, ces dirigeants, qui n’imaginent pas que l’on puisse contester cette vision, se heurtent à un mur d’incompréhension lorsqu’un acteur économique leur résiste.

Un exemple vient d’être donné par Ryan Air, compagnie aérienne low-cost, qui rejette la future augmentation de la taxe, purement française, sur les billets d’avions et qui annonce qu’elle va fermer plusieurs de ses destinations françaises. Des dizaines d’emplois vont être détruits juste à cause de la rapacité fiscale française alors que le bénéfice de cette taxe sera tout à fait marginal !

Mais c’est la même chose avec le malus fiscal sur les véhicules thermiques qui devrait atteindre, au maximum, la somme folle de 70.000€. Combien d’usines et d’emplois seront perdus parce que les voitures thermiques, devenues trop chères, ne se vendent plus et que peu de gens veulent des voitures électriques qui restent au demeurant trop chères ?

Les constructeurs ferment les usines et délocalisent … le chômage augmente tout comme les importations !

La plupart des dispositions votées, à l’initiative de l’exécutif, c’est-à-dire en fait de l’administration, sont des textes répressifs ou contraignants et ce n’est pas un hasard.

L’individu ne doit pas être libre, il doit être soumis à l’autorité qui régit désormais tous les aspects de la vie quotidienne. La pression de la Loi se fait de plus en plus insistante pour ne pas dire oppressive avec, en contrepartie, quelques avantages.

Beaucoup de bâton et peu de carottes …

Les effets délétères de cette soumission obligatoire sont bien connus : absence d’initiative personnelle, déresponsabilisation, infantilisation des individus, attentisme vis-à-vis des initiatives de l’Etat ; avec des effets particulièrement néfastes à long terme sur la société et les performances économiques !

En fait, force doit être de constater, qu’aujourd’hui, c’est la Loi qui opprime et la liberté qui affranchit et les révolutionnaires de 1789 se sont trompés !

Bien cordialement à tous !

 

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Banditisme d’Etat

Vous pensez que vous êtes un bon conducteur, respectueux des limitations de vitesse et que, par conséquent, vous ne risquez rien !

Et puis, un jour ordinaire, vous ouvrez votre boite aux lettres et le ciel vous tombe sur la tête : Un avis d’amende pour excès de vitesse dont vous ne vous rappelez pas !

A ce stade 2 attitudes sont possibles :

-soit vous acceptez et payez en vous disant que vous avez dû faire une erreur, même si vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir commis cette infraction.

-soit vous essayez de comprendre, voire vous vous insurgez, et là vous allez de surprises en surprises !

Vous commencez par lire le document et vous n’y comprenez rien !

Rassurez-vous, c’est intentionnel !

Néanmoins, il est écrit que vous pouvez joindre l’ANTAI qui est l’organisme chargé de la gestion des amendes au 0806 606 606.

Vous appelez parce que vous souhaitez obtenir des renseignements sur l’avis …

Premier constat : Les délais d’attente au téléphone sont extrêmement longs et personne ne peut vous donner de renseignement utile car c’est le Parquet (Ministère public) qui a le dossier et que le Parquet vous … ne pouvez pas le joindre pour avoir des explications !

En outre, les renseignements communiqués sont soit inutiles, soit contradictoires soit même carrément inexacts et de nature à vous faire commettre des erreurs préjudiciables !

En fait, le système a été conçu pour que vous suiviez un parcours imposé et que vous … payiez sans discuter. D’ailleurs, on vous fait une promo : si vous payez dans les 15 jours (portés à 30 jours en cas de paiement par internet) ce sera juste 45€ au lieu de 68 !

3 cas sont prévus :

-vous payez,

-vous pouvez justifier que le véhicule a été vendu ou volé (auquel cas vous n’êtes pas responsable)

-vous avez prêté votre véhicule, et vous devez dénoncer le conducteur pour être exonéré.

Par ailleurs, il est écrit que vous devez payer le plus rapidement possible pour éviter les frais de poursuites tout en indiquant, discrètement, que le paiement de l’amende vaut reconnaissance de l’infraction et sans vous dire que ce paiement implique l’impossibilité ultérieure de contester ou même simplement d’obtenir la moindre explication.

L’erreur du système n’est clairement pas envisagée, l’hypothèse d’un contrôle abusif non plus ; quant aux droits de la défense ils se limitent à la possibilité de demander la photo !

En cherchant un peu, vous vous apercevez que le contrôle a été fait par un radar mobile c’est à dire une voiture radar ; dont on sait qu’il s’agit d’un service public sous-traité à des sociétés privées.

Ce système est basé à la fois sur la photo de votre véhicule et la géolocalisation de l’infraction avec cet élément fondamental que la défaillance d’un des deux paramètres doit entrainer l’invalidation du contrôle. Pour faire court : même si c’est votre voiture sur la photo, si la géolocalisation est inexacte, l’infraction ne peut pas être valablement constatée !

Deuxième constat : Le système est totalement opaque c’est à dire que vous ne connaissez pas les conditions du contrôle et vous ne pouvez pas les connaître hormis la photo (que vous pouvez demander) et la géolocalisation de l’infraction par indication des coordonnées géographiques. En effet, latitude et longitude sont indiquées sur l’avis (à la différence des radars fixes pour lesquels seul un point kilométrique est indiqué).

Or, rien ne permet de penser qu’il ne peut jamais y avoir une erreur alors qu’il est arrivé que le système des voitures radar soit pris en défaut notamment parce qu’il est resté calé « par erreur ou oubli » sur 70 km/h sur une route limitée en fait à 90 km/h.

Il se pose alors une double question :

– quant à l’existence d’une rémunération des conducteurs de voitures radar « au rendement » qui serait de nature à « inciter » le conducteur à « améliorer » ses résultats notamment en « oubliant », volontairement ou non de modifier les paramètres ; car finalement nous ne connaissons pas les compétences et la rigueur professionnelle de ces conducteurs. Si le système est manuel, le conducteur peut-il oublier, lorsqu’il quitte une zone à 70, de recaler le radar à 90 pour le maintenir à 70 avec fatalement une hausse significative des infractions ?

-quant à la validité de la géolocalisation en tant que moyen de preuve. En gros, si le système se recale automatiquement, peut-il simplement se tromper ou boguer et que se passe-t-il en cas d’erreur ?

Or, vous apprendrez qu’en cas de contrôle par géolocalisation, les erreurs sont fréquentes mais que l’administration rechigne évidemment à le reconnaitre car il s’agit d’un business extrêmement rentable (les amendes ont rapporté la somme colossale de 2 Mds€ en 2023).

Ce problème de la géolocalisation utilisé comme moyen de preuve d’une infraction s’est posé avec le contrôle LAPI des véhicules en stationnement et un arrêt du Conseil d’Etat vient d’énoncer qu’il appartient à l’autorité poursuivante de prouver la réalité de l’infraction et notamment qu’une vérification de la géolocalisation a bien été effectuée par des agents préalablement à l’expédition des PV.

Troisième constat : Il est évident que le système a été conçu dans l’optique d’une « course au rendement » et qu’il n’y a aucun contrôle de la réalité des infractions. Les PV sont expédiés automatiquement dans le but d’optimiser le rendement financier.

Ce sont les questions que je me suis posées lorsque pareille mésaventure m’est arrivée en mai dernier en partant pour la Grèce car, en me rendant sur Google Maps pour savoir où ce contrôle avait été effectué, je me suis rendu compte fortuitement que le point géographique figurant sur le PV ne correspondait pas du tout ; ce qui pose tout simplement la question de la validité du contrôle et par voie de conséquence de l’amende et fin fine du retrait de point !

J’ai donc contesté après avoir payé la consignation auprès du service de la DGFIP (service des impôts) qui est très difficile à joindre bien que seul habilité à recevoir le paiement.

Quatrième constat : même si vous êtes innocent, vous devez payer d’avance l’amende sous forme de consignation, sous peine d’irrecevabilité de votre recours en précisant bien qu’il s’agit d’une consignation. L’administration commet une « erreur » mais c’est à vous de payer !

En outre, en cas de contestation, il ne suffit pas d’avoir un motif, il faut aussi respecter les délais de recours qui … ne sont bien évidemment pas indiqués sur l’avis de contravention (il s’agit de l’art 530 du Code de Procédure Pénale avec des règles particulières en matière d’infractions routières). Passé ces délais et faute de consignation, vous êtes forclos c’est à dire que vous perdez votre droit à contestation compte non tenu du fait que la contestation doit impérativement être effectuée par lettre recommandée au-delà d’un certain délai.

Reste à savoir quelle sera l’attitude du Ministère Public ; étant entendu qu’il appartient à celui-ci de prouver la réalité de l’infraction ?

En effet, il existe une règle de droit essentielle : si la géolocalisation peut être retenue à charge contre le prévenu, une géolocalisation manifestement erronée invalide le contrôle et l’avis de contravention doit être annulé car on ne peut pas exercer des poursuites pénales sur le fondement de faits ou de constatations dont on sait qu’ils sont erronés !

Le Ministère Public peut annuler le PV et ordonner le remboursement de la consignation ou … vous faire citer devant le tribunal afin d’obtenir votre condamnation en essayant d’influencer le juge qui, bien souvent, n’a même pas besoin de cela (mon expérience des Tribunaux de police, en tant qu’avocat, m’a laissé quelques souvenirs mémorables) !

Cinquième constat : l’administration complexifie intentionnellement les « règles du jeu » tout en se gardant bien de vous communiquer certains éléments pourtant essentiels, notamment de procédure, afin de pouvoir ensuite commodément rejeter votre recours !

L’Etat n’attend finalement que votre soumission car le but n’est pas que vous puissiez exercer vos droits à la défense mais bien que vous passiez à la caisse ; ce qui est devenu flagrant avec l’automatisation des contrôles et des sanctions.

En fait, nous assistons au phénomène malheureusement trop fréquent de dévoiement d’un système administratif qui, sous prétexte de sécurité, poursuit un but exclusivement financier !

Conclusion : Personne n’est à l’abri d’un contrôle inexact ou abusif bien que l’administration fasse tout pour masquer cette réalité en exploitant intentionnellement des règles complexes dans le but d’obtenir, à toutes fins, un paiement.

Au moyen âge, il y avait les coupeurs de routes qui rançonnaient les voyageurs malchanceux.

Aujourd’hui, cette fonction est remplie, sans aucun complexe, par l’Etat avec la collaboration active de ses fonctionnaires !

Pour ma part, j’appelle cela tout simplement du banditisme d’Etat !

Bien cordialement à tous !

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Réformer la France ? Impossible sans une suppression du statut de la fonction publique et une révision constitutionnelle !

Croissance faible ou nulle, désindustrialisation, balance commerciale et comptes publics fortement déficitaires, le décrochage français ne peut plus être caché.

La France s’enfonce lentement dans les difficultés et est visiblement incapable de se réformer avec, in fine, une dette et des déficits publics hors de contrôle malgré une pression fiscale record.

Il y a désormais urgence à agir afin d’échapper à une situation qui pourrait devenir ingérable surtout que la défiance s’impose désormais dans l’opinion publique.

Que faire ?

On sait qu’il faut impérativement revoir de fond en comble notre système social et fiscal afin de libérer l’activité économique et la création de richesses qui permettront de trouver les ressources nécessaires.

Or, il devient de plus en plus évident que la caste des hauts fonctionnaires qui dirige le pays refuse de faire les réformes nécessaires et préfère se cantonner dans les vieilles recettes qui ont fait la preuve de leur nocivité ; notamment en choisissant la solution de l’alourdissement des impôts pour résoudre les problèmes dont elle est le plus souvent à l’origine !

Les effets pervers sont connus : Société bloquée, ascenseur social en panne, paupérisation et, in fine, une population qui se sent méprisée par les hommes de pouvoir qui, pense-t-elle, n’agissent qu’en fonction de leurs seuls intérêts.

C’est pourtant bien l’action politique qui conditionne tout le fonctionnement d’un pays puisque c’est le pouvoir politique qui donne les impulsions et prend les décisions, notamment en matière fiscale et sociale.

Or, vous allez voir que le système est totalement verrouillé ; ce qui n’ouvre malheureusement pas beaucoup d’espoir pour une évolution favorable, du moins à moyen terme.

Pour cela, il faut remonter dans le passé.

Sous la royauté, le souverain était de droit divin c’est à dire que son pouvoir absolu résultait de la volonté divine !

Les révolutionnaires, en 1789, dans leur volonté de rompre avec l’ancien système, ont procédé à une translation du pouvoir absolu du roi vers le peuple ; c’est à dire qu’ils ont proclamé que, désormais, la souveraineté, autrefois monarchique, était désormais populaire !

Seulement, les révolutionnaires n’ont pas vu que cette vision constitutionnelle contenait, en germe, nombre de nos difficultés actuelles.

Tout d’abord, la souveraineté n’entraine pas nécessairement la liberté alors que la Constitution se définit essentiellement comme un système de garantie des libertés individuelles face à la puissance et à l’arbitraire de  l’Etat !

En outre, dans la mesure où il n’existe pas, au niveau national, de démocratie directe, le pouvoir souverain du peuple est nécessairement délégué à des élus (les députés de l’Assemblée Nationale).

Se pose alors le problème du contrôle du Parlement lui-même.

Nous nous trouvons ici en présence d’une première défaillance majeure du système politique français car, aussi surprenant que cela puisse paraître, personne ne contrôle les élus du peuple !

La conséquence la plus immédiate est que le peuple, au nom duquel les lois sont votées, n’est pas à l’abri de lois abusives votées par des députés ignorants, corrompus, manipulés (y compris par une puissance étrangère), voire drogués !

Et, cette défaillance majeure a été sciemment aggravée par le système constitutionnel de  la Vème République qui a organisé, du fait de la volonté du général De Gaulle, d’une part la mise sous tutelle du Parlement, sous l’autorité de l’exécutif, et plus précisément du président de la république et d’autre part l’élection du président de la république au suffrage universel avec le sous-entendu que le président est le délégataire de la souveraineté populaire ; confisquant donc ce rôle à l’assemblée nationale !

Conclusion ; c’est finalement le président qui détient la réalité des pouvoirs alors qu’il est politiquement irresponsable ; le premier ministre n’étant qu’un homme de paille, un fusible politique dont le président change à sa guise en fonction des aléas politiques ou de … son humeur.

Le rappel de quelques dispositions de la constitution de 1958 vient compléter ce tableau :

-le président est garant de la constitution (art 5) ce qui  ne veut rien dire et ne l’empêche surtout pas de la manipuler à son profit !

-Le président préside le conseil des ministres (art 9) ce qui confirme la sujétion du 1er ministre au président.

-le président est le chef des armées (art 15).

-Le président peut faire usage de son droit de grâce à titre individuel (art 17) réminiscence des anciens pouvoirs royaux.

-le désormais fameux article 49.3 qui permet de faire passer comme votés des textes de lois qui n’ont pas été votés par le Parlement. On ne peut pas faire pire en termes de négation de la démocratie car les représentants du peuple, s’opposant à un texte, se retrouvent bafoués dans leur fonction par un exécutif qui passe outre !

Conclusion qui s’impose : le président de la République concentre absolument tous les pouvoirs, directement ou indirectement, sans subir une quelconque responsabilité politique ; ce qui constitue à tout le moins une grave anomalie.

Rappelons cette déclaration de Montesquieu : « l’existence d’un souverain tout puissant, qui n’est lié ni par la justice naturelle ni même par ses propres lois, n’est rien d’autre que le despotisme ».

Le seul cas où le président perd une partie de ses pouvoirs, sans toutefois devenir impotent, cette situation n’ayant visiblement pas été envisagée par les concepteurs de la Vème république, est lorsqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale et ne peut pas constituer de coalition (ce qui est le cas en ce moment).

Le seul organe de contrôle est le conseil constitutionnel, chargé de veiller à la conformité des nouveaux textes avec la Constitution, mais celui-ci n’a pas l’efficacité recherchée surtout qu’il ne s’agit aucunement d’un organe judiciaire mais bien d’un organe politique recyclant d’anciens ministres et présidents (lesquels sont membres de droit).

En outre, il n’a aucun pouvoir d’action sur le président de la république !

Enfin, selon l’art 61 al 2  de la constitution, il ne peut pas s’autosaisir et sa saisine n’est que facultative par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs.

Peut-on espérer un rééquilibrage par le biais de la justice judiciaire ?

Hélas non car, sous la Vème république, elle n’est pas un pouvoir constitutionnel mais une simple autorité placée sous la tutelle et le contrôle du président de la république (art 64) et la constitution ne contient aucune disposition de nature à lui conférer un quelconque pouvoir de contrôle sur le parlement ou l’exécutif !

La séparation des pouvoirs, principe constitutionnel indispensable à toute démocratie moderne, longuement exposé par Montesquieu dans « l’esprit des lois », garant de la démocratie et qui a dicté les révolutionnaires dans leur rédaction de la déclaration des droits de l’homme de 1789, est donc totalement absente des institutions françaises !

Et cette situation a été encore aggravée par la main mise par la haute fonction publique sur tous les appareils de l’Etat car, ne nous leurrons pas, les gesticulations des députés et sénateurs ne sont finalement que de l’esbroufe médiatique, de peu d’effet sur la « bonne marche des affaires de l’Etat », car à la fin c’est toujours la haute fonction publique qui décide !

Et qui contrôle la haute fonction publique ?

La Cour des Comptes mais, comme par hasard, celle-ci n’a aucun pouvoir de sanction et, de toute façon, les contrôleurs sont les collègues des contrôlés ; les contrôleurs d’un jour pouvant devenir les contrôlés du lendemain !

Vous imaginez bien ce que cela signifie car qui sanctionne les abus de la haute fonction publique ?

Personne !

Nous nous trouvons finalement face à un système qui ressemble étrangement à une monarchie élective avec son monarque et sa noblesse ; ce qui a nous amène à la question fatale : à quoi servent l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la cour des comptes ?

Réponse fatale, lucide et inéluctable : à rien, si ce n’est à faire croire à une apparence de démocratie dans un système totalement biaisé et sous contrôle d’une minorité qui a tout d’une caste !

Ainsi que l’a écrit Montesquieu « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) ».

Ainsi donc, en théorie, le peuple est souverain mais son pouvoir lui a été confisqué par une élite illégitime dont le représentant est le président de la république lui-même !

Finalement nous ne sommes pas loin de la dictature … car la Constitution, censée nous protéger, se contente de nous asservir !

Il y a urgence à réformer ce système mais … qui le fera ?

Bien cordialement à tous.

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Le pouvoir de nuisance des hommes de l’Etat est vraiment impressionnant !

La capacité de nuisance et la nullité des dirigeants sont sans limites !

C’est vraiment impressionnant !

Et pourtant, que d’arrogance, de morgue et de mépris !

Faisons ensemble l’inventaire de leurs derniers exploits :

  • EDF est en grande difficulté parce qu’on l’oblige à acheter de l’électricité à un prix supérieur au prix du marché pour financer de manière artificielle un marché de l’énergie basé sur l’économie subventionnée des énergies dites renouvelables !
  • On persiste à implanter des éoliennes partout à un cout délirant sans aucune efficacité énergétique,
  • Le massacre du marché de l’immobilier continue avec des normes impossibles (le fameux DPE) qui entrainent pour les propriétaires une interdiction de louer sauf à dépenser des sommes disproportionnées pour l’amélioration de l’isolation sans possibilité d’en récupérer ne serait-ce qu’une partie sur le locataire !
  • Nous assistons au massacre de l’industrie automobile avec un malus délirant pour obliger la population à acheter des voitures électriques dont elle ne veut pas ! Les ventes plongent et les constructeurs ne vont pas tarder à réclamer à corps et à cris des subventions pour leur permettre de survivre sans licencier en masse en Europe !
  • Parallèlement, on va augmenter la fiscalité sur les entreprises qui sont les seuls créateurs d’emplois productifs parce que les entreprises, pour la haute fonction publique, « c’est personne » et que les entreprises ont toujours été la vache à lait du gouvernement quelle que soit sa couleur politique,
  • Le pays subit la plus forte pression fiscale au monde mais il a été décidé d’alourdir la barque d’au moins 30 Mds en assurant évidemment qu’il n’y aurait que les riches qui paieront alors que l’on sent une fébrilité taxatoire tous azimuts !
  • L’Augmentation du contrôle de l’Etat sur la population s’accentue au nom de la solidarité, de l’équité fiscale, de la sauvegarde de la planète,
  • Au nom de l’équité fiscale et de la justice sociale, il a été décidé une augmentation des taxes sur l’énergie et notamment l’électricité prétendument au nom d’une transition énergétique en vue de sauver la planète mais en fait essentiellement pour boucher des trous budgétaires insondables !
  • Les retraites des fonctionnaires sont chroniquement déficitaires et sont financées par la dette (le régime est déficitaire de 80 Md€ par an) et aucune réforme n’est prévue !

La France est lentement en train de s’écrouler économiquement.

Après la chute de Casino, Auchan va licencier 2.300 personnes, Michelin va fermer 2 usines à Cholet et Vannes (1.254 salariés concernés) et on assiste à une explosion du nombre des faillites ! En outre, plusieurs équipementiers, tels Bosch, ZF, Continental, et Valeo ont aussi annoncé des plans sociaux ; et cette situation concerne aussi l’Allemagne avec des plans sociaux massifs de l’industrie automobile (VW Group).

Or, quand les grandes entreprises, qui sont les plus résilientes, commencent à licencier, c’est que ça va vraiment mal !

Constat incontournable : énergie chère, fiscalité au maximum encore alourdie, règles sociales invalidantes, secteur public pesant couteux et inefficace, déficit budgétaire record, vous avez là toutes les recettes de la catastrophe à venir !

Pour faire simple, ils vont faire … tout ce qu’il ne faut pas faire !

Franchement, chapeau bas !

N’ayons pas peur des mots, tout cela parce que nos hauts fonctionnaires, qui vivent dans le déni tout en contrôlant le pays, refusent de faire les réformes nécessaires et continuent comme si de rien n’était !

D’ailleurs, le monarque de l’Elysée, lui-même haut fonctionnaire vit très bien aux frais des français. La Cour des comptes dans son rapport du 29 juillet épingle ses dépenses record de 2023 (125,5 M€) ; en hausse de 14% par rapport à 2022 sous réserve que ce chiffre soit … exact. Précision intéressante : il n’y a aucun contrôle ni aucune sanction quant au niveau de ses dépenses, il peut donc faire absolument ce qu’il veut !

Le risque d’une telle politique est évidemment de provoquer, du fait d’un alourdissement excessif de la fiscalité, un krach économique par effondrement à la fois de la production industrielle du fait du matraquage des entreprises et de la consommation sur les particuliers alors que le taux de prélèvement fiscal est déjà le plus élevé de la planète.

Car, la suite apparait parfaitement prévisible : augmentation du chômage, diminution de l’activité économique et, à la fin, diminution des recettes fiscales pour l’Etat qui va se trouver confronté à l’effet Laffer qui a été empiriquement prouvé.

Nous allons donc probablement être confrontés dans les mois qui viennent à une dépression carabinée … qui pourrait bien être amplifiée avec l’élection de D Trump qui ne fait pas mystère des mesures protectionnistes qu’il compte faire adopter.

Enfin, chez des amis, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de presse de Michel Barnier retransmise à la télé (je n’ai pas la télé).

Autant vous dire qu’il m’a laissé la très mauvaise impression d’un homme fatigué, qui avait du mal à trouver ses mots, à rassembler ses idées et à les exprimer clairement et qui ne maitrisait pas son sujet.

Ce manque de vivacité intellectuelle m’a nécessairement fait penser Joe Biden, surnommé sleepy Joe (Joe l’endormi), dont les graves problèmes intellectuels l’ont d’ailleurs amené à ne pas se représenter à l’élection présidentielle américaine.

En outre, il a été opéré d’une lésion cervicale dont on ne saura rien au nom de la transparence …

Pas rassurant du tout … quant à son rôle réel alors qu’il est visible que les mesures proposées pour « redresser la situation » lui ont été imposées par les bonzes de Bercy ; lesquelles se résument à des hausses d’impôts !

On continuera à dépenser à tout va, n’importe comment, pour n’importe quoi alors que l’Etat français et ses décideurs vivent très clairement au-dessus des moyens des français !

Margaret Thatcher, qui n’est pas très populaire en France ni même d’ailleurs au Royaume Uni, avait eu cette phrase prémonitoire : « le socialisme s’arrête lorsque l’on a fini de dépenser l’argent des autres ! »

Bien cordialement à tous !

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Un pitoyable fiasco d’Etat

Aujourd’hui, nous allons évoquer une histoire incroyable à la fois en raison de ses aspects rocambolesques mais aussi en raison de ses conséquences financières catastrophiques ; histoire qui a mis en évidence l’incompétence, la morgue et l’irresponsabilité de la haute fonction publique française.

Il s’agit de la fraude à la taxe carbone qui a eu lieu dans les années 2006-2009.

Cette histoire a été racontée par Fabrice Arfi dans son livre « d’argent et de sang » dont a été tirée une récente série TV du même nom.

Je n’évoquerai ici que l’aspect règlementaire, administratif et fiscal en vous laissant le soin de lire le livre pour ce qui concerne les aspects sordides de cette affaire lorsque le grand banditisme, attiré par l’odeur de l’argent gratuit, s’en est mêlé ainsi que les suites judiciaires.

Le fait générateur remonte à l’accord international sur le climat dit « protocole de Kyoto » de 1997.

A l’issue d’un grand raout mondial des élites planétaires dûment cornaquées par des organisations écologistes œuvrant à la « défense de la planète », il a été pris décrété que l’homme était en train de détruire la terre ; notamment du fait de ses émissions de gaz à effet de serre.

Ce protocole de Kyoto a décidé de mettre en place un système complexe de pénalisation des entreprises polluantes ; système résultant, pour l’Union Européenne, de la directive 2003/87/CE qui instaure un système communautaire d’échange de quotas d’émissions de CO2.

L’Union Européenne a fixé un plafond annuel de rejet de CO2 et les entreprises qui émettent trop de carbone doivent payer une amende ou racheter des « droits à polluer » appelés « crédits carbone » bénéficiant aux entreprises vertueuses (faiblement émettrices) et qui pouvaient les revendre.

En France, une bourse d’échange appelée Powernext Carbon puis Bluenext a été créée, sous le contrôle de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations, bras armé de la puissance financière de l’Etat français depuis 1816), les « quotas carbone » échangeables étant assujettis à la TVA.

Il convient néanmoins de noter les incohérences évidentes du système mis en place :

-Bruxelles et les services de Bercy se sont livrés à la marchandisation d’un bien commun (l’air que l’on respire) en créant, sous prétexte d’écologie, un système totalement artificiel dont la finalité n’est que fiscale,

-Les émissions de CO2, entreprise par entreprise, ont été fixées de manière plus ou moins arbitraire et ne reflétaient bien souvent pas la réalité. Pour faire simple, les émissions de CO2 étaient invérifiables !

-Le CO2 a été retenue comme « valeur » de référence de la pollution alors que nous savons que ce n’est pas un polluant et que son recyclage naturel permet la croissance des plantes et végétaux,

-A posteriori, nous savons que les données climatologiques avancées, notamment par le GIEC (qui n’est pas un organisme scientifique mais bien politique), pour justifier ce système n’étaient pas fiables quand elles n’étaient pas purement et simplement manipulées.

Il faut être conscient que ce marché du carbone a tout d’une usine à gaz règlementaire ; ce qui n’est finalement pas très surprenant pour un système totalement basé sur du vent !

L’argument écologique n’étant que le faux nez d’un système permettant à des Etats de créer une nouvelle base fiscale , vous allez voir que l’Etat français, dans sa rapacité fiscale, a été pris à son propre piège !

Il se trouve que des escrocs issus pour l’essentiel de la communauté juive de Belleville, déjà spécialisés dans l’escroquerie à la TVA, ont très vite décortiqué la mécanique du système et mis à jour des failles de sécurité qui vont leur permettre d’obtenir avec une facilité déconcertante, le paiement de la part de Bercy, de sommes qui dépassent l’entendement !

L’escroquerie reposait sur système complexe dit « carrousel » permettant de faire « tourner » des sommes d’argent entre une myriade de sociétés fictives en opérant des paiements transfrontaliers, dits « intra-communautaires », basés sur le principe que les biens et services sont taxés dans le pays d’arrivée et exonérés de TVA dans le pays d’exportation.

Pour faire simple : les fraudeurs achetaient hors taxes des quotas de CO2 à l’étranger qu’ils revendaient ensuite en France TTC mais sans reverser la TVA au fisc pourtant facturée. Le quota étaient ensuite revendu à l’étranger ce qui permettait de demander alors à Bercy le remboursement de la TVA du quota exporté.

Très vite, plusieurs spécialistes de la criminalité financière ont alerté les services de Bercy et de la CDC sur les risques de fraude … sans aucune réaction de la part des hauts fonctionnaires français qui se sont contentés de ricaner !

Les détournements « avoués » ont été chiffrés par la cour des comptes à 1.6 Md € mais certaines bonnes âmes évoquent un chiffre se situant plutôt entre 2 et 3 Mds € ce qui est proprement colossal !

Clairement, il s’agit de la plus vaste escroquerie de l’histoire de France.

Le jour où Bercy a décidé que les quotas carbone ne seraient plus assujettis à la TVA, le marché s’est effondré tout seul de 80 à 90% ; preuve s’il en est que l’essentiel du marché était constitué par … l’escroquerie elle-même.

Le pire dans cette histoire est que certains hauts fonctionnaires restent aujourd’hui persuadés que cette arnaque est la conséquence d’un « libéralisme échevelé » ou pire de l’ultra-libéralisme alors que l’examen objectif du mécanisme mis en place oblige à faire les observations suivantes :

-c’est essentiellement un système fiscal qui ne dit pas son nom ; système fiscal en faveur de l’Etat,

-l’organisme central régulateur était la CDC dirigée par un haut fonctionnaire et on a clairement évoqué que le niveau d’implication de la CDC a fait qu’elle s’est retrouvée en situation de conflit d’intérêts tout en jouant le rôle de société écran faisant d’elle un complice de recel de fraude fiscale sans toutefois encourir quelque poursuite pénale que ce soit.

-la totalité du système de contrôle était entièrement entre les mains de l’administration qui a mis près d’une année à réagir,

On a donc du mal, même avec beaucoup de bonne volonté, à y voir un quelconque libéralisme mais bien plutôt un effet pervers de l’étatisme délirant qui a atteint la société française ; avec les dérives incontrôlées d’une haute administration, convaincue de sa supériorité, qui a refusé de voir l’évidence !

La double morale de cette histoire est :

-que l’on a mis en place un marché financier technocratisé par Bruxelles et la haute fonction publique française sur des actifs qui, à bien y regarder, n’en étaient pas (le CO2 n’est jamais que du vent),

-que la haute administration, dont la responsabilité est ici totale, a fait la preuve absolue, à travers son arrogance, à la fois de son incompétence et de son incapacité à résoudre rapidement le problème. Elle n’a vu, dans ce mécanisme totalement artificiel, qu’une nouvelle poule aux œufs d’or fiscale.

Les escrocs comme l’Etat, à travers ses services, étaient mus en fait par le même motif : la cupidité,  purement financière pour les uns,  fiscale pour l’autre !

Les escrocs dans les faits, à travers la CDC,  ont opéré et réussi un véritable braquage de l’Etat !

Ultime précision qui en dit long sur la conduite des affaires de l’Etat : ni Bercy ni la DGFIP (direction générale des finances publiques) n’ont communiqué le montant des détournements opérés au détriment de l’Etat français.

On a ses pudeurs et, de toute façon, les français n’ont pas besoin de savoir…

Un véritable fiasco mais aussi un véritable et énorme scandale d’Etat !

L’aspect judiciaire de cette affaire n’étant toujours pas clos, je vous mets 3 liens en rapport avec les acteurs principaux de l’escroquerie : Arnaud Mimran et Marco Mouly ici et .

Bien cordialement à tous !

Le livre : Fabrice Arfi – D’argent et de sang – Editions Le Seuil

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Le mariage et les impôts

Je reviens sur le témoignage de Michel qui a soulevé la question de la situation des épouses qui seraient victimes des abus de l’administration fiscale du fait de la solidarité entre époux en ce qui concerne le paiement des impôts !

Il écrit : « La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. »

Bien évidemment, cette situation est tout à fait dommageable pour les personnes concernées surtout lorsque les sommes réclamées sont très importantes ! Autrement dit, c’est la ruine assurée pour les épouses alors qu’elles n’y sont pour rien !

Cette situation concerne, le plus souvent, les épouses d’entrepreneurs qui ont fait faillite !

Seulement, Michel ne se pose pas les bonnes questions !

Ce qu’il n’a pas compris c’est que le fisc considère tous les français comme des débiteurs fiscaux et qu’il lui faut absolument faire rentrer l’argent coute que coute, à n’importe prix, même au prix de la ruine des épouses ou des époux ; sans compter qu’il considère les entrepreneurs comme des fraudeurs.

Le fisc n’a pas d’état d’âme à cet égard !

Les entrepreneurs ne sont d’ailleurs pas toujours conscients qu’ils sont co-responsables des dettes fiscales de leur entreprise même exploitée sous forme de société commerciale (type SARL) !

Nous savons en outre que l’administration se retranche derrière le légalisme pour exercer sa prédation en toute impunité !

Lisez le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) et vous comprendrez que face à la complexité absolue d’un système juridique aussi sophistiqué le citoyen est totalement désarmé. Et, ne nous leurrons pas, cette complexité est parfaitement … intentionnelle.

En outre, les tribunaux administratifs font pratiquement toujours droit aux demandes de l’Etat mais le cynisme oblige à dire que c’est leur but ; à savoir décourager le contribuable en lui donnant systématiquement tort !

Seulement, le légalisme n’empêche pas le cynisme ! Il n’est qu’à écouter les déclarations tonitruantes des ministres en matière de redressements fiscaux comme si la France était un pays de fraudeurs alors que la réalité est évidemment totalement différente : frauder le fisc en France est extrêmement difficile eu égard aux méthodes et moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.

En fait, une seule chose fonctionne en France : le recouvrement des impôts et, dans un Etat mal géré et toujours impécunieux, la rapacité fiscale est fatalement sans limites !

Il faut être conscient que la spoliation fiscale est devenue un mode ordinaire de gestion des deniers de l’Etat. Tous les moyens sont donc permis pour permettre le recouvrement de l’impôt y compris au prix d’une variabilité des textes applicables.

Le meilleur exemple est l’Arrêt De Ruyter rendu par la CJUE du 26 février 2015 dans lequel l’Etat français a été condamné pour ses abus fiscaux en matière de CSG (dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un impôt et non d’une cotisation sociale et d’ailleurs so paiement n’ouvre aucun droit d’affiliation à un régime de sécu) à l’égard des non-résidents et des personnes qui relèvent d’un système maladie d’un autre Etat, alors que toutes les juridictions nationales (TA, CA d’appel, CE) avaient donné raison à l’Etat français et malgré des tentatives ultérieures pour contourner cette décision qui s’imposait à elle !

La solidarité fiscale soulevée par notre lecteur vient de ce que l’Etat considère le couple hétéro ou homo comme un seul débiteur ; tout simplement parce que cela lui permet d’élargir la base de recouvrement.

En outre, le fisc considère que cette solidarité est justifiée dans la mesure où l’époux(se) a nécessairement bénéficié de l’argent détourné dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’enrichissement indu au détriment de l’Etat !

Inutile de vous dire que des pays comme la Suisse nous regardent comme des zombies !

Pour situer la différence de niveau, il faut savoir que des amis suisses m’ont expliqué le fisc suisse n’avait pas accès au secret bancaire et que les inspecteurs du fisc se comportent plutôt comme des conseillers fiscaux.

En France, l’encre du document d’ouverture du compte bancaire est à peine sèche que les impôts en sont aussitôt informés et que tout dialogue avec l’inspecteur du fisc laisse à craindre un coup de matraque !

Il y a là une différence philosophique qui repose sur la soumission des français qui sont totalement conditionnés à un ordre établi même si celui-ci est abusif !

L’Etat a mis en place un système collectiviste dans lequel il est l’intermédiaire pour tout et donc obligatoire et, comme il est mal géré, ça coute un pognon de dingue selon la déclaration désormais bien connue !

Que 92% des victimes de cette solidarité soient des femmes est seulement lié au fait que les entrepreneurs sont plutôt des hommes. Il ne faut donc y voir aucune discrimination sexiste mais essentiellement un constat sociologique.

Tout au contraire, il y a une stricte égalité fiscale, il n’y aucune atteinte spécifique aux droits des femmes et la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, ne fait aucune distinction de genre.

Quel que soit le fraudeur, le conjoint est coresponsable !

Par contre, que certaines personnes veuillent y voir une discrimination de genre constitue essentiellement une vision politique d’un problème purement financier et budgétaire !

La bonne question que devrait se poser notre lecteur est donc : Est-ce que les méthodes de l’administration fiscale française sont globalement admissibles eu égard aux moyens exorbitants mis en œuvre pour obtenir le paiement de l’impôt ?

Autrement dit, d’une manière plus générale, est-ce que le système fiscal français est abusif et spoliatoire ?

Et la réponse est clairement oui !

N’oublions jamais que la France est le pays avec la fiscalité la plus forte au monde et qu’elle est en passe de l’alourdir au-delà de toute raison !

D’ailleurs, sur ce blog, nous n’arrêtons pas de dénoncer les effets délétères d’une fiscalité confiscatoire et abusive s’appuyant sur des moyens exorbitants !

Comprenne qui pourra !

Bien cordialement à tous !

 

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Les déficits français inquiètent

En l’occurrence, ils inquiètent surtout les autres, c’est à dire les non français parce que, s’il y a une constante française, c’est bien le déficit budgétaire et son corollaire la dette publique !

Soyons clairs …

Les mauvaises habitudes budgétaires sont une constante de l’élite française, quelle qu’elle soit, et très rares sont les budgets en équilibre et encore moins les budgets excédentaires tout au long de l’histoire de France !

Déficits, dépenses somptuaires, emprunts massifs, dettes, défauts, tous ces mauvais comportements remontent à Philippe le bel, roi de France entre 1285 et 1314, avec pour inéluctable conséquence les manipulations monétaires, le tabassage fiscal et, à la fin, des spoliations en tous genres.

Autrement dit, 1.000 ans de dérives budgétaires et fiscales et de nombreuses dévaluations !

N’oublions pas que la Révolution Française a eu pour cause la faillite de l’Etat et que Louis XVI, au pied du mur d’un déficit budgétaire tellement gigantesque qu’il grevait les recettes fiscales pour plusieurs années (qui remontait aux excès de Louis XIV), s’est trouvé dans l’obligation de convoquer les Etats Généraux dans le but d’obtenir une augmentation de la fiscalité !

Cela lui a couté sa tête !

La dépense publique a toujours posé problème en France mais elle n’inquiète absolument pas l’élite au pouvoir !

Ce sont bien évidemment des méthodes inadmissibles dans une démocratie moderne ; mais elles constituent un système constant de gestion des finances publiques françaises avec des conséquences imparables : mauvaise compétitivité, chômage et déclin !

Et c’est bien le cas, nous décrochons sans cesse par rapport à nos partenaires qui sont aussi nos concurrents économiques.

Peut-on espérer une évolution favorable ?

Hélas non, car il n’y a rien de plus rigide que l’administration et Michel Barnier en donne une nouvelle fois l’exemple avec un projet de budget dans la droite ligne … des errances précédentes !.

On nous promettait des coupes sombres dans les dépenses publiques et en fait ce sera essentiellement des hausses d’impôts et une diminution de la hausse des dépenses.

Cela veut dire que les dépenses vont continuer à augmenter ; et comme prévu dans mon article, il n’y aura aucune réforme structurelle ; on va continuer à dépenser sans compter, on va continuer à creuser les déficits, avec évidemment un résultat parfaitement prévisible !

Mille ans que cela dure et la France est toujours là et puis de toute façon ce n’est pas la haute fonction publique qui en paiera les conséquences !

Alors pourquoi se gêner !

Evidemment, on reste dubitatif devant  tant d’incompétence et d’irresponsabilité car tout le monde sait que cela va mal finir …

Or, il existe une constante : un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie !

Si on avait encore le franc on aurait déjà dévalué au moins 3 ou 4 fois depuis 2017 eu égard à la gestion calamiteuse des dépenses publiques ; avec pour conséquence que notre pouvoir d’achat aurait diminué par rapport à celui des autres pays.

Seulement, nous sommes désormais les passagers clandestins de l’€ ; c’est à dire que nous profitons de la monnaie commune sans faire les efforts budgétaires ; ce qui énerve nos partenaires de l’Union Européenne et notamment les allemands qui ne … peuvent rien y faire !

En fait, entre les sabotages de la haute fonction publique qui refuse les réformes et les intérêts bien compris des bénéficiaires de la situation actuelle, on a fait le tour des résistances qui s’opposent à la remise en ordre de nos finances publiques ; compte non tenu du fait que certains pensent que la BCE paiera, in fine, les dettes de la France pour éviter une explosion de la zone €. (il faut dire que 25% de la dette française est déjà détenue pour la BCE soit 800 Mds€).

En outre, il faut être conscient que la haute fonction publique entretient dans l’opinion publique l’idée, évidemment totalement fausse, qu’il y aurait de l’argent caché et que, elle, elle est en mesure de le débusquer !

Ben voyons !

Il est évident que cette « posture volontariste » n’a qu’un seul but : dissimuler au « bon peuple » qu’elle est le premier bénéficiaire des déficits et qu’elle n’a donc aucun intérêt à adopter une gestion rigoureuse des deniers publics !

D’ailleurs, pendant très longtemps elle a expliqué avec insistance que les déficits publics n’étaient pas dus à sa mauvaise gestion mais à la fraude fiscale et évidemment les français l’ont cru parce que c’était la solution de facilité pour les uns comme pour les autres !

Du coup, personne ne se sentait responsable ni d’avoir provoqué les déficits ni d’en avoir profité puisque les responsables sont toujours les autres et les choses ont continué tranquillement !

En outre, persuader les français que ce sont les autres (les fraudeurs en l’espèce) qui paieront est évidemment une posture qui les arrange même si, à la fin, ce sont tous les français qui paient !

Enfin, la haute fonction publique s’abrite derrière le légalisme c’est à dire la Loi qu’elle ne ferait qu’appliquer … et les juges tiennent le même discours !

De ce fait, elle ne peut pas être responsable !

Le problème est que ce légalisme résulte essentiellement des décisions de la haute fonction publique qui en décide et qu’il est à géométrie variable ; c’est à dire qu’il oscille souvent entre contrainte et arbitraire !

On connait cet aphorisme : en France tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et tout ce qui est autorisé est taxé !

La Déclaration des droits de l’homme de 1789, en son article 17, affirme le caractère absolu et inviolable de la propriété privée ; sauf que personne ne lit la suite qui énonce : « nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment».

Forts de ce principe, 3 mois après une aussi belle résolution, les révolutionnaires ont confisqué la totalité des biens du clergé sans aucune indemnité !

Vous avez dit respect de la propriété privée ?

Cette même Déclaration des droits de l’homme a affirmé les droits de l’homme dans ses articles 9 et 10 et leur caractère intangible …

C’est la raison pour laquelle, dès le 17 septembre 1793, Robespierre a mis en place la loi dite « des suspects » ce qui lui a permis d’arrêter et de faire exécuter à peu près n’importe qui et notamment ses ennemis politiques !

Les pays dits socialistes inféodés à la dictature stalinienne ont d’ailleurs retenu la leçon en arrêtant et liquidant tous les « ennemis du peuple » !

Vous avez dit droits de l’homme et respect des libertés ?

C’est ce même légalisme qui va permettre à l’administration de se livrer, en toute impunité, à l’extorsion fiscale en bande organisée …

Et finalement, vous pensez vous en tirer à bon compte ?

Demandez-vous alors quels impôts vous payez …

Car, riches ou pauvres, vous payez :

  • la même TVA sur tout ce que vous achetez (alimentation, vêtements, …),
  • les mêmes taxes sur le carburant,
  • les mêmes taxes sur l’électricité,
  • les mêmes taxes sur le gaz,
  • les mêmes taxes sur les mutuelles de santé et les contrats d’assurance,

Evidemment, il arrivera ce qui arrivera … mais, comme plus d’un français sur deux vote pour un parti extrémiste qui promet la richesse éternelle grâce à la spoliation des autres …

Soyons lucides, les français paieront et les responsables seront glorifiés pour leurs « erreurs » !

Sic transit gloria mundi !

Bien cordialement à tous !

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Abattre une idole

On connait la fascination très française pour l’homme providentiel qui sauve le pays, et cette idée remonte sans doute à loin avec Jeanne d’Arc, Vercingétorix (promu par Napoléon III pour glorifier le sentiment national(iste)), sans oublier Napoléon Ier, Napoléon III, le maréchal Pétain, le général De Gaulle …

Justement, aujourd’hui, je vais évoquer la figure tutélaire du système politique français dont tous les politiciens de droite comme de gauche se réclament alors qu’il s’agit le plus souvent d’une grossière manœuvre, de la part de ceux qui s’en réclament, pour tenter de récupérer un peu de cette popularité !

Il s’agit, bien sûr, du général De Gaulle, le fondateur de la Vème République et l’occasion m’en est donné en raison de l’effondrement actuel du système politique, économique et institutionnel.

Il me semble en effet nécessaire de corriger quelques idées erronées qui circulent de manière insistante à son propos.

 Avant 1940 :

Il était colonel et, théoricien de l’arme blindée. Il en avait effectivement compris l’importance dans le cadre d’une utilisation massive comme le feront les allemands en 1940 alors que le haut état-major n’y voyait qu’un appui d’infanterie disséminé sur le front.

Le désastre de la campagne de France est venu lui donner raison.

Néanmoins, ce n’était pas le génie militaire qu’on a voulu nous présenter … d’abord parce que ces idées novatrices, la guerre mécanisée, circulaient déjà non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en URSS.

Par ailleurs, sa vision était très incomplète car il avait totalement ignoré la puissance de l’aviation d’appui tactique (Stukas) agissant en liaison directe avec les blindés et qui fera des ravages en France mais aussi en Pologne et en URSS.

 En 1940 :

Il n’a jamais été investi par qui que ce soit en tant que représentant de la France libre, il s’en est juste auto proclamé le chef !

On peut néanmoins lui reconnaitre qu’il s’est débattu comme un beau diable pour faire reconnaitre la France libre auprès des alliés.

Son appel du 18 juin n’a été entendu par pratiquement personne mais il lui permettait de prendre date et surtout, il avait compris, à l’inverse d’une grande partie de la classe politique française qui avait misé sur une victoire de l’Allemagne, que les Etats Unis seraient obligés, à un moment, d’entrer en guerre, et qu’alors l’Allemagne nazie ne ferait pas le poids !

Néanmoins, il détestait les américains en ce qu’ils estimaient que la France n’était qu’une puissance moyenne, voire entre 1940 et 1945, plus rien du tout. C’est la raison pour laquelle il a courtisé sans relâche l’URSS de Staline dans le seul but de lui permettre d’exister et de donner à la France libre, et surtout à lui-même, la place internationale qu’elle ne pouvait pas avoir du fait de sa puissance économique et militaire (alors insignifiante) !

En outre, les américains  ont vite eu le sentiment que l’individu avait un penchant de dictateur … raison pour laquelle ils lui ont préféré tout d’abord l’amiral Darlan (assassiné à Alger) puis le général Giraud qui n’avait aucun sens politique.

Il en a nourri une rancune tenace à l’encontre des Etats Unis parce que ceux-ci  ne l’ont jamais vraiment soutenu pendant la deuxième guerre mondiale. Seul Winston Churchill l’a fait contre vents et marées et malgré … son caractère exécrable.

En 1944 :

Il n’a jamais été le sauveur de la France en 1944. Ce sont les Anglo-américains qui ont libéré le pays. D’ailleurs, il n’était même pas dans le secret de la date du débarquement dont il n’a appris l’existence qu’après coup !

Par contre, doté d’un sens politique hors du commun, il a su exploiter les évènements à son avantage et sa remontée des champs Elysées en aout 1944 constitue un monument de communication avec son discours « Paris occupé, Paris outragé mais Paris libéré … »

La liesse populaire a fait le reste … en idéalisant le personnage et les français ont fini par se persuader qu’il avait sauvé la France alors qu’il est juste arrivé dans les fourgons des alliés après le débarquement.

Son action en tant que chef du gouvernement provisoire a été beaucoup moins marquante … et il s’est abouché avec les communistes qui étaient alors tentés par une action brutale pour prendre le pouvoir.

Il faut aussi savoir que, dès1943, il a imposé la reconquête de l’Indochine passée sous contrôle japonais à partir de septembre 1940. En 1946, il a lancé, malgré des avertissements répétés, une véritable guerre coloniale avant de démissionner en janvier 1946 laissant au pouvoir le soin de se dépêtrer du problème qu’il avait créé. Cette guerre a couté, inutilement, 77.000 morts du côté français, et sans doute 500.000 côté vietnamien mais il en allait, selon lui, de l’honneur de la France !?!

Rappelons que la France sortait de la guerre totalement ruinée après les pillages de l’Allemagne nazie et qu’elle n’avait aucun intérêt, ni politique ni économique, à récupérer cette ancienne colonie. A la différence de l’Algérie, ce n’était pas une colonie de peuplement, les français y étaient très peu nombreux (40.000) pour un pays une fois et demi plus grand que la France.

L’action du général De Gaulle entre 1944 et 1946 s’est finalement limitée à peu de choses, l’essentiel ayant été décidé par le CNR (conseil national de la résistance) qui était totalement noyauté par les communistes inféodés à l’URSS ! Il a quand même recyclé la haute fonction publique française qui s’était honteusement comprise avec l’occupant ….

S’il a quitté le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, c’est essentiellement parce qu’il voyait qu’il ne « maitrisait pas la situation ». La future constitution de la IVème République adoptait un régime parlementaire pur qui ne lui convenait pas ; essentiellement parce qu’elle ne lui permettait de conserver la posture du chef au-dessus de la piétaille politicienne.

Il est donc retourné à Colombey des deux Eglises en rongeant son frein et en attendant pendant 12 ans (la traversée du désert) qu’on l’appelle de nouveau parce qu’il s’estimait, en toute modestie, indispensable (mais à ses conditions à lui).

En 1958 :

Son retour au pouvoir en 1958, à la faveur d’une crise algérienne qui devenait insoluble, relève plus du coup d’état que de la démocratie …

Il était convaincu que l’histoire est faite par les « grands hommes » et il se considérait, en toute humilité, en faire partie.

Il pensait que seule une catastrophe pourrait créer les conditions de son retour au pouvoir.

Et effectivement, c’est ce qui est arrivé … à ceci près que c’est lui qui créera les conditions de cette catastrophe avec « l’Opération résurrection » qui n’était rien moins qu’une menace de coup d’état militaire (avec l’aide des généraux Salan et Massu) dont le but était de faire pression sur le pouvoir en place et spécialement, René Coty, le président de la République de l’époque.

De fait, il a pu négocier avec René Coty afin d’imposer, en tant que président du conseil (appellation du 1er ministre sous la IVème république), les pleins pouvoirs et la mise en congé du Parlement qui, de facto, s’est retrouvé n’avoir plus aucune fonction.

C’est aussi lui qui a promu la haute fonction publique aux postes ministériels puisque, lorsqu’il est devenu président du conseil, il a réservé les postes des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des finances à des fonctionnaires.

Il ne voulait pas de responsable politique sur ces ministères clés relevant du régalien …

En outre, dès son retour au pouvoir il fait clairement comprendre à ses ministres qu’il était le seul maître à bord.

Pourquoi n’avoir pas plus simplement modifié la IV république comme il a déclaré en avoir l’intention ?

Parce que, sous la IVème république, le véritable chef de l’Etat était le chef du gouvernement c’est à dire le président du conseil. Le président de la République n’avait que des fonctions honorifiques de représentation.

Avec la Vème république, on changeait de registre ;  c’était les pleins pouvoirs tout le temps ce que JF Revel n’a pas manqué de souligner en évoquant les aspects autocratiques et antidémocratiques de cette nouvelle Constitution. Revel voyait en lui un homme se considérant comme  «  l’incarnation perpétuelle de la France éternelle » avec ses approximations, ses enflures et une pensée profondément conservatrice.

Or, tout pouvoir sans contre-pouvoir et sans contrôle mène à l’abus de pouvoir et à la dictature et s’il est quelqu’un qui a organisé le pouvoir sans contre-pouvoir, c’est bien le général De Gaulle.

En outre, en faisant modifier, en 1962, la constitution de 1958 pour faire élire le président de la république au suffrage universel, il s’est affranchi de toute responsabilité politique tout en faisant croire à des français décidément bien naïfs, mais qui ne demandaient qu’à le croire, qu’il améliorait ainsi la démocratie alors que c’était juste l’inverse.

Son but réel n’était rien moins que d’échapper au contrôle parlementaire.

De fait, la constitution de 1958 constitue un chef d’œuvre de manipulation politique car ce n’est pas la démocratie directe c’est juste l’absence de démocratie.

A bien y regarder, il a réussi l’exploit de créer un système politique (unique au monde) dans lequel le président de la République a tous les pouvoirs mais n’encourt aucune responsabilité politique !

Les français ont approuvé cette constitution et sa modification par référendum sans en mesurer la portée parce qu’ils ne comprenaient rien au texte qui leur était soumis et qu’ils s’en remettaient au « sauveur » de l’époque en plein milieu d’une guerre d’Algérie qui apparaissait insoluble !

Le parlement n’est devenu alors qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif.

Alors, certes il a arrêté la guerre d’Algérie, et il fallait l’arrêter en donnant l’indépendance à ce pays, mais il l‘a fait dans des conditions scandaleuses après avoir menti à tout le monde et fait croire l’inverse et, pire, en sacrifiant, sans aucun état d’âme et malgré les promesses faites, les pieds noirs et les harkis dont 50.000 sont probablement morts exécutés sommairement par le FLN.

En toute conscience, il a abandonné les français d’Algérie à partir de la signature des accords d’Evian ; l’armée française ayant reçu l’ordre de ne rien faire alors que les hommes du FLN se livraient ouvertement à des massacres sur les européens. Il a aussi formellement interdit que les harkis soient ramenés en France.

Son comportement relève en l’espèce de la forfaiture et de la trahison pure et simple et Raymond Aron évoquera, à son propos, « une suite de reniements odieux et de ruses cyniques ».

De Gaulle a fait la preuve de sa conception machiavélienne de la politique avec ses mensonges et un total mépris des autres !

 Après 1958  politique et économie :

En économie

On a dit qu’il avait lancé le programme nucléaire français. Non, ce programme a été lancé avant, sous la IVème République.

De Gaulle n’était ni un démocrate ni un européen, c’était un tenant de la droite nationaliste, autoritaire et patriote. C’était un homme du 19°s qui avait vécu 2 guerres mondiales avec l’Allemagne

Ce n’était pas non plus un libéral. C’était un jacobin qui ne voyait l’économie que sous le prisme de l’interventionnisme étatique sous sa forme la plus autoritaire

Il estimait que c’est à l’Etat de bâtir la puissance nationale car l’Etat peut tout et doit tout faire y compris dans l’économie. Il était persuadé que le privé ne pouvait pas faire, n’était pas compétent ou allait profiter ou pire se vendre à l’étranger. L’instauration du Plan est une de ses grandes mesures dont l’origine est à mettre en parallèle avec une vision soviétique de l’économie. On se souviendra, entre-autres, du calamiteux « plan calcul »

Il préférait un mauvais service public strictement national plutôt qu’une entreprise privée (on se souvient de F Raynaud et de son fameux sketch du « 22 à Asnières »).

Par contre, avec le concours d’Antoine Pinay, il a su assainir les finances publiques qui étaient dans un état désastreux, après une bonne dévaluation et la mise en place, en 1961, du nouveau Franc.

En politique :

Doté d’un ego délirant proche de la mégalomanie, il s’identifiait à la France et se considérait comme seul à pouvoir la sauver. Il méprisait les politiciens et les élus de la république et avait une vision essentiellement monarchique du pouvoir !

Le nationalisme est le concept-clé qui oriente sa réflexion et son action. Seules comptent les nations qui sont les acteurs uniques dans les relations internationales.

De ce fait, d’une manière générale, De Gaulle rejetait la participation de la France à des organisations internationales ou supranationales dans la mesure où elles pourraient entraver ou contraindre sa politique. D’où son absolue opposition à une Europe fédérale

Sa vision purement nationale de la politique étrangère faisait qu’il rejetait l’Europe sauf si … elle était dominée par la France !

On se rappelle aussi cette fameuse conférence de presse, début 1958, alors qu’il n’était alors que président du conseil sous la IVème république, lors de laquelle il a eu cette déclaration tonitruante : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ».

Il n’en avait pas besoin, il avait dans ses bagages la future constitution de la Vème république qui lui donnait tous les pouvoirs !

Seulement, avec la Vème république, nous sommes très loin du parlementarisme à l’anglaise qui est, rappelons-le, la plus ancienne des démocraties modernes !

La Vème république, c’est l’antithèse de la démocratie libérale, c’est un chef d’œuvre de mécanisme autocratique et technocratique dans lequel le Parlement n’est que la caution de l’action du pouvoir personnifié par le président de la République et nous en payons aujourd’hui les conséquences !

Le premier ministre n’est qu’un fusible, un paravent pour faire croire à cette démocratie.

Il a mis en place une monarchie élective après s’être fait attribuer les pleins pouvoirs (tout comme le maréchal Pétain en 1940) pour pouvoir gouverner à sa guise sans rendre de comptes vis-à-vis du parlement.

Son intention n’était pas seulement de créer un exécutif fort et stable mais de soustraire le gouvernement et surtout lui-même au régime des partis ou au régime d’assemblée qui prévalait jusque-là.

Le prix a été une mise sous tutelle des pouvoirs législatif et  judiciaire.

On est donc très loin d’une constitution démocratiquement équilibrée.

Néanmoins, ne voulant pas apparaître pour un dictateur, il n’a pas pu éviter que la Vème république repose sur une base parlementaire. De ce fait, le gouvernement a  besoin d’une majorité parlementaire qui soutienne sa politique même si les assemblées sont placées sous la tutelle étroite du gouvernement.

Néanmoins, il a tout fait pour en minimiser les effets en faisant adopter un système électoral uninominal majoritaire à deux tours conçu pour donner au président cette majorité en amplifiant intentionnellement le score du parti qui recueille le plus de voix. (Pour mémoire, sous la IVème république c’était le scrutin proportionnel ce qui explique qu’aucune majorité ne pouvait se dégager).

Mais parfois ça ne fonctionne pas !

En effet, son système ne fonctionne que tant que le président a une majorité à l’assemblée nationale car l’image du président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, n’est pas possible s’il n’a pas cette majorité.

Les gaullistes ont évacué cette question en expliquant que la toute-puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple et que De Gaulle n’aurait pas envisagé de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation.

L’autorité et la confiance formeraient donc un tout indissociable et, effectivement, à quatre reprises en dix ans, il a posé la question de confiance au pays à travers un référendum.

Et les gaullistes de nous expliquer qu’en cas d’échec, il s’engageait à démissionner et que c’est ce qu’il fit en 1969 car, à ses yeux, le lien de confiance était rompu.

Or, cela est faux, il méprisait le peuple – souvenons-nous de sa déclaration : « les français sont des veaux ».

Il avait en fait une conception plébiscitaire du référendum dont le but était juste d’obtenir la confirmation de ses décisions afin de les imposer à une classe politique qu’il méprisait tant !

On se situe en fait dans la mouvance de Napoléon III.

Quant au président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, cela n’a jamais été le cas puisqu’il a immédiatement fait comprendre à ses proches, ministres et directeurs de cabinet, qu’il n’y avait qu’un patron et que c’était lui !

Les gaullistes affirment aussi qu’un système comme la Vème République ne demeure démocratique que si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple.

Seulement, De Gaulle n’a jamais été responsable devant le peuple et faire état d’une application gaullienne de la Constitution qui serait en contradiction avec la lettre du texte apparait totalement vaine !

Or, en l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.

En 1969, s’il est parti c’est qu’il n’avait plus rien à prouver, qu’il était vieux et fatigué ; et il est mort peu de temps après.

On retiendra donc de lui qu’il avait l’art de la formule, surtout méprisante à l’endroit d’autrui, et qu’il ne s’est perçu que comme l’homme du recours qui allait sauver la France !

Egocentrique, menteur, calculateur, manipulateur, opportuniste, extrêmement rancunier, n’acceptant la démocratie que sous la condition que tout le monde soit d’accord avec lui et se soumette à ses décisions ; voilà un portrait bien peu flatteur et bien plus nuancé que celui qui circule dans l’imagerie populaire !!!

En fait, beaucoup d’affirmations péremptoires le concernant, ou concernant sa politique, relèvent juste du roman ou de la légende !

La lucidité n’est pas nécessairement l’apanage des nations !

Bien cordialement à tous !

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Coupables, tous coupables !

Le Mozart de la finance devait nous sauver de la faillite et tout ce qui compte en France (hauts fonctionnaires, presse de gauche, radio-télé de gauche, grands patrons vendus au capitalisme de connivence) est venu nous expliquer, en 2017, que ce jeune énarque était le nouveau messie !

Les français l’ont cru …

Nous avons eu droit, à cette occasion, à un véritable coup de force judiciaire contre l’un des candidats à seule fin de le décrédibiliser et de l’éliminer parce qu’il ne faisait pas partie de l’élite énarchique et qu’il avait clairement déclaré qu’il allait remettre en cause certaines situations !

Quel constat peut-on faire 7 ans plus tard ?

1.000 Mds€ de dettes supplémentaires, des déficits partout, aucune croissance, un pays bloqué !

C’est donc celui d’un immense échec avec une situation économique et financière au bord du gouffre alors que tous les signaux indiquaient depuis plusieurs années que nous dirigions vers une telle issue !

Seulement, tout le monde regardait ailleurs !!!

Il faut encore une fois dire la vérité !

E Macron et Bruno Le Maire, de même que tous les directeurs de leurs cabinets ainsi que les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor sont coupables !

Coupables de quoi ?

D’incompétence caractérisée ?

Non, d’avoir provoqué sciemment la faillite de la France en dépensant, comme jamais, l’argent que l’on n’avait pas pour des dépenses inutiles !

Quels sont les crimes et délits que l’on peut leur reprocher ?

-Atteinte au crédit de l’Etat. En effet, les agences de notation vont à nouveau rétrograder la note de solvabilité ; ce qui va provoquer au minimum un renchérissement du crédit, voire même un assèchement du crédit (les prêteurs ne veulent plus prêter parce qu’ils n’ont pas confiance ou pire leurs statuts leur interdisent de prêter à des organismes qui ne sont plus notés au moins AA).

-Abus de crédit destiné à masquer une situation financièrement compromise,

-Cavalerie financière caractérisée par la pratique d’emprunts contractés pour rembourser d’autres emprunts ; notamment avec des emprunts indexés sur le montant de l’inflation dont le cout est exorbitant pour les finances publiques et donc pour le contribuable,

-Extorsion de fonds en bande organisée car extorquer de l’argent sous prétexte de justice fiscale à seule fin de combler des déficits dont la cause n’est rien moins que l’incompétence des manieurs de fonds n’est jamais qu’une extorsion sous couvert de bons arguments démagogiques,

-Détournement de fonds et fausse comptabilité puisque même la cour des comptes a relevé le caractère insincère du budget (maquillage des comptes)

-Faux et usage en écritures publiques, (ce qui est un crime)

Peut-on considérer qu’ils pourraient bénéficier de circonstances atténuantes parce qu’ils ont dû faire face à des circonstances exceptionnelles qui permettraient de les excuser ?

Même pas, il s’agit d’un choix délibéré et totalement conscient de distribuer de l’argent qu’on n’avait pas pour ne pas avoir à être confrontés à des revendications sociales !

Et quelle est à ce jour leur responsabilité ; et je parle ici de responsabilité pénale ?

Aucune alors que tous ces crimes et délits sont de même nature que ceux que l’on n’hésite pas à mettre à la charge des dirigeants d’entreprises privées, honnêtes et malhonnêtes, dont l’entreprise a fait faillite !

Le système énarchique est ainsi conçu que ses membres peuvent faire à peu près n’importe quoi sans jamais encourir de sanction ; à condition de ne pas tomber dans le délit de concussion c’est à dire d’enrichissement personnel par détournement de fonds publics !

Seulement, est-il juste que dans un cas les dirigeants privés soient punis tandis que les dirigeants publics sont exonérés alors qu’ils ont commis les mêmes délits à des niveaux par ailleurs bien plus importants ?

Il n’est pas admissible que des individus puissent entrainer impunément un pays entier dans la faillite sans jamais avoir à rendre de comptes de leur (mauvaise) gestion voire de leur incurie !

S’ils ne se sentaient pas à la hauteur de la tâche, ils n’avaient qu’à démissionner …

Ah oui, c’est vrai, en France, on ne démissionne pas et comme l’administration n’a pas de chef ni de responsable, le système perdure sans contrôle jusqu’à … la sortie de route et l’incompétence n’est pas un délit ; c’est au pire juste une preuve de népotisme !

Seulement, gouverner ce n’est pas faire plaisir à tout le monde tout en profitant du système car on sait que la population veut toujours plus de revenus et d’avantages parce que la distribution d’aides sociales massives a généré dans cette même population le sentiment d’avoir le droit de vivre sans travailler (droit à la paresse).

Même l’épisode Covid ne justifiait pas de bloquer complètement le fonctionnement du pays puisque d’autres pays l’ont fait ; sans aboutir à des résultats plus catastrophiques que les nôtres !

On se rappelle par ailleurs qu’E Macron avait demandé aux Français en 2022 des « efforts et des sacrifices ». Il n’a même pas été capable de donner l’exemple puisque les dépenses de l’Élysée ont littéralement explosé !

Mais, c’est bien connu, c’est gratuit, ça  ne coute rien, puisque c’est l’Etat qui paie !

La gabegie et le gaspillage organisés en système de « gestion » ne peut mener qu’à la faillite !

Et malheureusement, désormais, on y est !

Comme l’a écrit Laurent Obertone dans son livre « La France orange mécanique » : « de nombreux responsables se sont contentés de jouir de la République et de l’argent des contribuables, se prostituant à chaque échéance électorale pour cumuler prestige et train de vie, à des années lumières d’un quelconque intérêt général ».

On ne saurait mieux dire !

Plus précisément, nous avons aujourd’hui un système totalement pervers dans lequel tout un tas de gens se pressent pour faire de la politique dans le but évident d’accéder à des postes de direction sans en avoir les compétences tout en percevant des rémunérations très confortables sans en assumer les responsabilités !

Profiter du système de manière aussi indécente et ne jamais subir les conséquences de ses actes a quelque chose d’injurieux pour tous ceux qui en seront les victimes.

On sait que depuis la déclaration tonitruante de Mme Georgina Dufoix « responsable mais pas coupable » qu’ils ont commodément fixé eux-mêmes les limites judiciaires à ne pas dépasser en ce qui les concerne et il suffit de se rappeler les nombreux scandales liés à la faillite d’entreprises publiques renflouées par les impôts des braves français (Crédit Lyonnais, Areva, air France, …) sans aucune conséquence pour les « responsables ».

Seulement, la spoliation fiscale ne peut pas constituer un paravent à l’incurie publique et à l’incompétence caractérisée des décideurs !

Autrement dit, le patrimoine des français n’est pas là pour servir de caution aux erreurs de gestion de nos dirigeants qui doivent assumer leurs responsabilités !

Il faut faire cesser ce système d’irresponsabilité généralisée d’un fonctionnariat qui peut tout faire, et surtout n’importe quoi, sans jamais être responsable des conséquences de ses actes !

Le jour où nous aurons réussi à résoudre cette question, nous aurons fait un grand progrès vers une meilleure gestion et vers la démocratie !

Bien cordialement à tous !

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Il va falloir faire payer les riches !

La première déclaration du nouveau premier ministre a été de dire qu’il « avait découvert » une situation budgétaire catastrophique.

Pieux mensonge que celui-ci puisque tout le monde est au courant que le pays s’en va à vau l’eau avec un endettement hors de contrôle et des déficits qui ne le sont pas moins.

Sa réaction immédiate a été de dire qu’il allait prendre les mesures pour redresser la situation.

On n’en attendait pas moins de lui …

Et quelles sont les premières mesures envisagées ?

Augmenter les impôts et en particulier faire payer les riches !

Programme intéressant qui va brosser dans le sens du poil le sentiment égalitariste des français pour qui le riche est toujours l’autre.

Néanmoins, il dénote un conformisme intellectuel chez Michel Barnier qui n’a rien à voir avec la réflexion économique car le meilleur moyen, et le plus facile, pour réduire les déficits est de réduire les dépenses !!!

Par ailleurs, le gros problème de cette déclaration est que la France n’est pas un pays de riches ; cela se saurait !

C’est un pays à la mentalité collectiviste dominée par une administration qui ne comprend rien aux mécanismes économiques de création de richesse ; et pour cause puisque son but est de prélever cette richesse sur le pays pour lui permettre de vivre !

En fait, il y a bien longtemps que les gens qui avaient des revenus importants et un patrimoine important ont quitté le pays pour éviter la spoliation fiscale sous couvert d’égalité et de justice fiscale.

Quelle est la situation fiscale française ?

56% des foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu

50% des foyers imposables sont dans la tranche à 11% (la plus basse)

10% des contribuables paient 76% de la totalité de  l’impôt sur le revenu

Sérieusement, égalité fiscale et justice fiscale quand seulement 10% des contribuables paient 76% de la totalité de  l’impôt sur le revenu ?

On est en fait en pleine injustice fiscale et il apparaît nettement que les ménages les plus aisés sont déjà fortement mis à contribution !

La marge de manœuvre, pour Michel Barnier, risque donc d’être particulièrement étroite.

En fait, le but est encore une fois, d’enfumer les français, tous naïfs et ignorants qu’ils sont des réalités économiques et fiscales, en leur faisant croire que le meilleur impôt est celui qui est payé … par les autres et qu’ils échapperont à la spoliation !

Seulement, la réalité est légèrement différente.

L’argument éculé de la justice fiscale n’est en fin de compte que le paravent, le rideau de fumée, de toute augmentation des impôts dont la France détient, rappelons-le, le record mondial !

L’effet pervers d’une telle situation est que, s’il n’y a plus de riches en France, comment faire pour faire accepter toute nouvelle augmentation d’impôts aux autres !

La cible du gouvernement va donc être … la classe moyenne !

Il n’existe pas de définition officielle de la classe moyenne en France.

On sait qu’avec F Hollande, le niveau de la richesse se situe à 3.400€ par mois ; niveau de revenus qu’il n’a évidemment jamais eu puisqu’il a toujours perçu beaucoup plus en tant que fonctionnaire qui n’a jamais vraiment travaillé de sa vie (de son propre aveu !).

En outre, on sait qu’aujourd’hui il perçoit un ensemble de revenus qui doit tourner autour de 35.000 € par mois ; mais il ne se considère pas comme riche !

Selon les chiffres de l’Insee, la classe moyenne englobe les personnes dont le revenu disponible (revenus et aides sociales perçus auxquels on soustrait les impôts directement payés au fisc) est compris entre 1.390 € et 2.568 € (chiffres 2018).

Les personnes dont le revenu disponible est inférieur à 1.390 € ne sont pas pour autant considérées comme pauvres puisque le seuil de pauvreté est fixé à 60% du niveau de vie médian, soit 1.062 €.

Quel est le niveau moyen de revenus en France ?

Avec 19.404 € par habitant, la France se situe à la 15ème place du classement des 42 pays européens observés pendant que la Suisse se situe à 42.000 € (l’Allemagne est à 22.388 €).

On comprend dès lors que les français ont, en moyenne, des revenus plutôt faibles, mais que pour une proportion importante (la moitié de la population en fait) ils ont en fait des revenus très faibles et que le but du pouvoir sera de faire payer les pauvres … français tout leur en faisant croire qu’on fait payer les riches !

Prodigieuse manipulation !

L’autre problème est que les ressources fiscales ne sont pas infinies alors que les postes de dépenses le sont puisque tout le monde veut des aides, avantages, autrement dit de l’argent gratuit et que des politiciens professionnels sont prêts à faire toutes les promesses possibles aux frais … des autres  (ex : le revenu universel) !

L’homme est par nature insatiable !

C’est comme ça et on n’y peut rien sauf à limiter les dépenses ce que n’ont pas voulu faire les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays depuis 50 ans !

Quelles sont les pistes ouvertes ?

-geler le barème de l’IRPP (qui n’est plus revalorisé du montant de l’inflation de l’année) avec pour effet de faire payer des impôts à ceux qui n’en payaient pas avant tout en alourdissant ceux qui en paient déjà !

-augmenter la flat tax de 30%, qui n’est pas flat du tout, et qui s’applique à tous les revenus du patrimoine, riches et pauvres,

-augmenter l’impôt sur les sociétés ; lesquelles vont forcément en répercuter le cout sur le consommateur. Dès lors, sauf à ne rien acheter, vous subirez les conséquences de cette augmentation que vous soyez riche ou pauvre !

-augmenter la CSG d’un point, (vous noterez à ce propos que la CSG qui n’existait pas en 1990 rapporte aujourd’hui presque deux fois plus que l’IRPP). Vous avez dit alourdissement de la fiscalité ?

-geler les revalorisations des retraites dont on sait que leur moyenne est bien inférieure à la moyenne des salaires. Plusieurs années d’une telle pratique aboutira à littéralement laminer les revenus des retraités !

Autres données intéressantes :

En 2023, l’impôt sur le revenu a généré 82,1 Mds€ de recettes,  la CSG  141,6 Mds€ et la TVA  200 Mds€.

Conclusions à propos de ces quelques considérations ?

Le gouvernement promet de faire payer les riches mais ce seront les pauvres et les classes moyennes qui paieront l’alourdissement de la fiscalité.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que ce sont les plus nombreux et que des riches il n’y en a plus !

Mais aussi parce que les pauvres et les classes moyennes sont fiscalement taillables à merci puisqu’ils sont coincés dans leur petit bout de France et qu’ils ne peuvent pas échapper à la spoliation !

Ceux qui ont de l’argent sont déjà partis à l’étranger !

En fait, pour le fisc français, tous les français sont riches … surtout que l’Etat français va devoir trouver rien moins que 300 Mds€ en 2025 pour couvrir ses déficits courants (évalués à 5.6% du PIB soit 2.805 Mds€x5.6%= 157 Mds€ après 6% évalués pour 2024) et les emprunts venus à échéance qu’il va falloir rembourser !

Les recettes nettes du budget général de l’État s’élèvent à 312 Mds €, les charges nettes à 453 Mds €. Le solde du budget de l’État (budget général, budgets annexes et comptes spéciaux) est de -147 Mds €.

Rapporté au budget, la déficit se situe en fait à 50% ; ce qui est autrement plus significatif que 5.6% d’un total flou qui comprend notamment l’activité d’une administration qui ne produit … rien !

D’ailleurs, les marchés financiers tiennent déjà compte de cette réalité puisque les taux auxquels la France emprunte sont en augmentation pour se situer désormais au niveau de ceux de l’Espagne (à 2.98%) contre 2.18% pour l’Allemagne, 2.72% pour le Portugal et 3.18% pour la Grèce.

Le constat le plus frappant est que la dette augmente 5 fois plus vite que la croissance ; nous sommes donc clairement dans une trappe à dettes !

La situation budgétaire va donc très vite devenir intenable avec un alourdissement du service de la dette (intérêts payés) qui va exploser pour devenir le premier poste de dépenses !!!

Et qui faut-il féliciter pour nous avoir placés dans une situation aussi catastrophique ?

Notre chère haute fonction publique issue de l’ENA dont l’incompétence n’a d’égale que l’arrogance !

Il faudra bien un jour qu’elle rende des comptes à propos d’un tel désastre !

Ce qui est sûr, c’est que le matraquage fiscal n’est pas la solution pour redresser la situation … car aucun redressement ne pourra intervenir sans une réduction drastique les dépenses publiques dans le pays le plus imposé d’Europe !

Bien cordialement à tous !

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L’argent gratuit détruit tout

Mieux en avoir que pas, tout le monde aime les pauvres mais personne ne veut l’être ; tout le monde déteste les riches mais tout le monde veut le devenir !

Ainsi en est-il d’un élément essentiel de notre vie quotidienne ; je veux parler de l’argent au sens de la monnaie qui permet d’effectuer toutes les transactions nécessaires à notre train de vie, quelle que soit sa nature et quel que soit son niveau.

Car, quel meilleur indicateur de la richesse que l’argent ?

Dans l’imagerie populaire, l’argent est durement gagné, il faut se lever le matin pour aller le gagner … et il est tellement assimilé à la richesse qu’en France le riche est ce sale individu qui a plein d’argent qu’il faut lui confisquer pour faire vivre les plus pauvres et … les autres !

Curieuse conception de la propriété …faite de beaucoup de jalousie ; sentiment assez peu noble mais largement exploité par une certaine classe politique pour ne pas dire par toute la classe politique, en ce compris nos hauts fonctionnaires.

Néanmoins, une certaine frange de la classe politique nous explique, la main sur le cœur, que l’argent ne vaut rien et que de toute façon on peut en créer autant que l’on veut !

Le problème de ce type de raisonnement est qu’il émane de personnes qui visiblement n’en ont jamais manqué (il faut mépriser l’argent ; surtout … la petite monnaie) mais aussi de personnes qui visiblement ne comprennent rien au fonctionnement de l’économie.

La monnaie a été inventée dans l’antiquité en Asie mineure et ce n’est pas un hasard. Elle correspondait à un besoin afin de permettre la facilitation des échanges économiques tout en permettant de sortir du système archaïque et rigide du troc.

La monnaie, qui à l’époque était métallique c’est à dire d’or, d’argent mais plus souvent de bronze, sert d’indicateur à la valeur des choses que l’on souhaite acheter ou vendre et, avec le temps, elle est devenue une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire nécessaire dans les échanges économiques.

Seulement, si l’argent ne vaut rien, plus rien n’a de valeur ou plus exactement on ne peut pas fixer de valeur aux choses puisque l’argent est l’étalon qui permet de mesurer la valeur des choses et des biens et d’accumuler cette valeur !

Or, l’Etat et ses acteurs, au mépris des règles économiques les plus élémentaires, ont multiplié les sources d’argent gratuit au profit d’une multitude d’acteurs économiques publics et privés :

-Les subventions de tous types notamment aux associations en tous genres, mais aussi aux particuliers (la voiture électrique qui fausse le marché), les entreprises, essentiellement publiques,

-les fonctionnaires qui occupent des emplois sans tâche définie dans toute une série d’organismes et de comités inutiles mais couteux !

-Les aides sociales qui financent le train de vie de gens qui ne travaillent pas,

-Les niches fiscales qui permettent à certaines personnes de bénéficier d’exonérations fiscales (œuvres d’art, investissement dans l’immobilier, personnel de maison)

-Le koikilenkoute qui a été appliqué par E Macron et qui a permis à beaucoup d’entreprises en difficulté de survivre jusqu’à ce que l’argent gratuit s’arrête et qu’elles finissent par faire faillite parce que, de toute façon, elles auraient fait faillite !

-et enfin, l’ultime stade, la planche à billets c’est à dire l’inflation provoquée par l’Etat parce qu’il finance ses dépenses par le biais de l’émission monétaire pour compenser l’insuffisance de ressources essentiellement fiscales. Toutefois, depuis l’€, ce rôle est dévolu à la BCE de Frankfort ; ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas lieu, notamment ces dernières années, avec des injections massives de liquidités pour « sauver »  essentiellement des pays surendettés !

Les conséquences sont bien connues et ressemblent étrangement à la situation actuelle de la France : fiscalité lourde voire confiscatoire, dettes énormes et inflation.

Une part importante de ces dépenses a, en outre, été financée de manière irresponsable au moyen d’emprunts faits sur les marchés et dans ce cas l’argent n’est gratuit que jusqu’au moment où il faut le … rembourser.

Les conséquences sont bien connues …

Dépenses inappropriées, excessives, gaspillages en tous genres, destruction du système de création de richesses car, à quoi cela sert il de travailler et de faire des efforts si l’argent est gratuit !

Conséquence inéluctable : l’argent gratuit fausse le fonctionnement naturel du marché en instituant des faux prix voire même pas de prix du tout !

Du coup, l’étalon de valeur devient invalide et, à la fin, l’argent n’a plus de valeur et … tout le monde souhaite s’en débarrasser car la valeur de l’argent est un élément de confiance essentiel dans la crédibilité d’un modèle économique !

On sait d’ailleurs qu’un pays qui a une mauvaise monnaie est un état en difficulté.

Seulement, contrairement à ce que certains aiment croire et faire croire, la vie ce n’est pas une longue série d’amusements, de plaisirs, de vacances, de dépenses financées par de l’argent gratuit dont on ne veut surtout pas connaître la provenance.

La folie, ce serait évidemment de continuer …

Mais, que pensez-vous que vont faire les dirigeants de la France ?

Bien évidemment, et malgré une situation extrêmement compromise, ils vont continuer à distribuer de l’argent gratuit parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas le choix et parce qu’ils pensent pouvoir bénéficier, en dernier ressort, à la fois du bouclier de l’€, monnaie commune, et de l’assurance en dernier de ressort que la BCE « épongera » leurs erreurs !

Et ils persisteront à le faire jusqu’à la faillite finale parce que la distribution d’argent gratuit se termine toujours par la faillite !

Ce qui doit arriver finit toujours par arriver !

Bien cordialement à tous !

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Que peut faire Michel Barnier pour augmenter le niveau de vie des français ?

C’est la question que s’est posée un journal en ligne.

Question simple mais réponse complexe surtout que la question est mal formulée dans la mesure où elle présuppose que le pouvoir politique créé des revenus qu’il serait susceptible de distribuer !

Cette idée est évidemment séduisante ; surtout qu’elle a un but racoleur vis-à-vis d’une population qui a des fins de mois difficiles et qui serait tentée de croire à la capacité d’action des politiques et des hauts fonctionnaires.

Seulement, la réalité est toute différente.

Doit-on y voir un parti pris idéologique ou un manque de culture économique de l’auteur de l’article ?

Car l’Etat, s’il distribue de l’argent, c’est que cet argent a été pris à quelqu’un !

Il faut en effet rappeler, encore une fois, que le pouvoir politique ne créé pas de revenus, c’est même l’inverse. Il taxe les revenus pour alimenter son train de vie et éventuellement en redistribuer une partie à ceux qu’il estime, de manière totalement arbitraire, en avoir besoin ou le mériter.

Ce qui est évidemment tout à fait différent !

Rappelons qu’un Etat n’a que 3 moyens d’action : taxer, subventionner, interdire … et en France, le pouvoir ne se prive pas de ces moyens d’action !

La richesse est exclusivement créée par les entreprises privées dont il faut bien dire qu’en France elles ne sont pas les favorites d’un pouvoir largement détenu par une caste de hauts fonctionnaires qui perçoit le capitalisme industriel au minimum comme une pompe à fric inépuisable et au maximum comme un concurrent qu’il faut maintenir sous le boisseau.

Néanmoins, le gouvernement n’est pas sans moyens d’action ; le tout étant évidemment de savoir lesquels sont idéologiquement acceptables pour lui et ceux qui restent possibles dans le cadre d’un contexte politique particulièrement délicat et une situation financière désastreuse.

-le contexte politique

Le gouvernement est dans une situation politique très délicate puisqu’il n’a pas de majorité à l’assemblée nationale.

De ce fait, tous les textes législatifs, en particulier le projet de loi de finances pour 2025, vont devoir faire l’objet d’intenses négociations en vue d’obtenir, de manière ponctuelle, des majorités permettant de les faire voter.

Nul ne doute, dans cette configuration, que certains groupes parlementaires (LFI, RN) vont faire monter les enchères ou même se placer en embuscade dans l’attente d’une motion de censure qui fera chuter le gouvernement comme au bon vieux temps de la IVème république.

-la situation financière

Le nouveau premier ministre doit évidemment composer avec la situation qu’il a trouvé en arrivant à Matignon et, malheureusement, celle-ci n’est pas fameuse …

En fait, elle est carrément catastrophique puisque tous les voyants économiques et fiscaux sont dans le rouge avec des perspectives cataclysmiques …

En clair, la France est en phase de glissade budgétaire et d’aggravation de ses déficits ; en totale contradiction avec ses engagements européens de modération.

Cette situation résulte pour une large part de plus de 50 ans de mauvaise gestion par la haute fonction publique ; laquelle a placé le pays dans un « corner » dont celui-ci ne peut aujourd’hui plus sortir !

-les hypothèses d’action

Bien sûr, un libéral prendrait les décisions suivantes : diminuer les dépenses de l’Etat pour pouvoir dégager des marges de manœuvre puis diminuer les recettes de l’Etat, principalement la charge fiscale et sociale, pour augmenter corrélativement les revenus des agents économiques (particuliers et entreprises).

I-diminuer les dépenses de l’Etat

Il s’agirait notamment de :

-supprimer des postes de fonctionnaires (plusieurs centaines de milliers) mais, pour cela, il faut modifier le statut de la fonction publique,

-supprimer massivement les subventions versées aux particuliers, associations, entreprises, comités Théodule … avec pour corollaire une grogne généralisée,

-diminuer les prestations sociales dont beaucoup ne sont que des allocations de confort (prime de noël, …) allouées dans le cadre d’un clientélisme électoral avec des risques d’explosion sociale.

-accessoirement réduire les contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises afin de faciliter leur activité.

II-diminuer les recettes de l’Etat

Il s’agirait essentiellement de diminuer la pression fiscale et sociale afin de dégager des marges de manœuvre ; cette diminution provoquant immédiatement une augmentation corrélative des revenus des agents économiques après impôts.

Cela permettrait bien évidemment de relancer l’activité économique du secteur privé qui, en améliorant ses marges et sa compétitivité, pourrait se développer et embaucher.

Seulement, prendre de telles mesures présente des inconvénients majeurs.

Elles auraient nécessairement, dans un premier temps, un effet récessif comme cela avait été le cas lorsque Mme Thatcher était arrivée au pouvoir au Royaume Uni en 1979 et avait taillé à la serpe dans les administrations et les subventions qui sclérosaient totalement l’économie britannique.

En effet, la subvention publique disparaissant, les bénéficiaires (entreprises et particuliers) se retrouvent confrontés fatalement à une diminution de leurs ressources … ce qui va entrainer une diminution de l’activité économique.

C’est le prix à payer pour espérer un retour à une économie de production animée par le secteur privé.

Le corolaire est évidemment que cette démarche entrainerait une réduction symétrique de la sphère d’influence du secteur public et il semble assez peu probable que ce schéma puisse être considéré comme acceptable par une haute fonction publique qui détient actuellement tous les pouvoirs !

En fait, la phase récessive de l’économie est le piège, avec toute sa perversité, d’une économie massivement subventionnée par la dette comme l’est la France…. car dès que l’on stoppe les subventions, tout le système s’écroule; c’est la récession et elle peut être violente !

Et c’est bien le problème de la France dont une grosse partie du système économique  (basé sur la consommation) repose sur des subventions à hauteur, en moyenne, de 64 Mds € par an (3.200 Mds€/50 ans).

Or, on sait que ce modèle économique n’est pas viable puisqu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment.

Mais nos hauts fonctionnaires en charge des affaires de l’Etat sont incapables de changer de modèle parce que d’une part ils en sont les premiers bénéficiaires mais aussi et surtout parce qu’ils ont peur des conséquences.

En France, la révolte sociale n’est jamais loin et l’esprit de sacrifice est à peu près inexistant à la fois parce que la population bénéficiaire des aides estime désormais que c’est un dû (elle y a droit) et qu’elle a sous les yeux le mauvais exemple d’une haute fonction publique et d’élus qui cumulent tous les avantages.

Néanmoins, m’est avis que Michel Barnier ne fera rien de tout cela parce que ce n’est pas dans ses convictions et que, de toute façon, il n’en aura pas les moyens.

Ce n’est pas un libéral et surtout, dans les cercles du pouvoir, on craint par-dessus tout la récession et les revendications sociales.

La conclusion inéluctable est qu’il sera hors de question de réduire les dépenses publiques !

Le gouvernement est donc coincé.

Sa seule option sera de … ne rien faire et il ne fera d’autant plus rien qu’il n’a aucune majorité et qu’il est donc à la merci d’une motion de censure qui interviendra tôt ou tard !

Du coup, Michel Barnier se limitera à gérer les affaires courantes en naviguant entre deux eaux pour n’agacer personne et faire durer une situation par essence instable !

Et pendant ce temps, E Macron comptera les points …

On est en fait en pleine crise institutionnelle et «l’œuvre » du général De Gaulle (la constitution de 1958 et son système semi présidentiel très dirigiste et plutôt antiparlementaire) se trouve bien amoindrie !

Quelle issue pour faire face à des déficits qui mettent en péril la solvabilité du pays ?

Pour l’instant, la seule solution qui s’offre à Michel Barnier c’est, à part quelques coups de rabot budgétaire à l’effet limité, d’augmenter les recettes fiscales et donc les impôts pour faire face aux échéances et aux injonctions de Bruxelles de revenir « dans les clous ».

Dans la grande tradition fiscale française, il s’agira donc d’augmenter faiblement toute une série d’impôts afin d’obtenir une masse fiscale suffisante pour « éponger » les déficits ; ou tout au moins de faire croire à Bruxelles qu’on va le faire (ce qui a d’ailleurs été l’essentiel de la politique fiscale française vis-à-vis des autorités européennes ces dernières années).

Evidemment, il faudra longuement expliquer aux français que ce tour de vis fiscal est nécessaire par solidarité, pour lutter contre les inégalités et pour améliorer la justice sociale.

Seraient d’ores et déjà envisagés : la désindexation des retraites (qui seront du coup taxées par l’inflation qui va rogner les pensions 12 Mds € d’économies), une hausse du taux de CSG (1 point 50 Mds€ de recettes) voire une hausse du taux de TVA, et pour les entreprises une hausse de l’impôt sur les sociétés !

A bien y regarder, il faut bien se rendre à l’évidence que ces mesures ne sont pas de nature à augmenter le pouvoir d’achat des français …

C’est en fait l’inverse !

Finalement, rien de neuf

Bien cordialement à tous !

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Nouveau premier ministre, un non évènement

Michel Barnier vient d’être nommé premier ministre.

Est-ce important ?

Non, évidemment car la nomination du premier ministre est l’archétype du non évènement dont la presse fait ses choux gras ; histoire de faire de l’audience en s’imaginant que les français vont être passionnés !

En fait, cela n’intéresse personne ; hormis la petite clique des spécialistes du microcosme politique et des politiciens professionnels qui essaient d’exister aux yeux des français !

-les français s’en moquent, ils savent que ça ne changera rien à leur vie quotidienne,

-tout le monde sait que la réalité du pouvoir, sous la Vème République, est à l’Elysée ; entre les mains d’un monarque élu capricieux, égocentrique …mais aussi entre les mains d’une haute fonction publique qui agit à sa guise sans jamais rendre de comptes à quiconque !

Pour le reste, Michel Barnier est un étatiste pur jus ; même s’il n’est pas issu de la haute fonction publique.

C’est un pourfendeur de « l’ultralibéralisme », un véritable crocodile du marigot politique qui cumule 51 années de politique professionnelle.

J’avais commencé à lire son livre sur le Brexit, puisqu’il était à l’époque commissaire européen chargé des négociations avec le Royaume Uni. Je n’ai pas pu le finir dans la mesure où je ne partage absolument sa vision étatiste du monde.

Le seul avantage, si l’on peut dire, est qu’il connait à fond les arcanes du microcosme politique et qu’il saura déjouer les pièges de la politique politicienne.

Mais est-ce que cela sera suffisant pour faire une politique qui sorte la France de l’ornière ?

Permettez-moi d’en douter …

Rien ne changera, on continuera à faire « comme avant » jusqu’au krach final parce que d’une part il n’est pas un réformateur ni un libéral et qu’il va persister à utiliser les vieilles recettes qui ne marchent pas et que d’autre part il va très vite se heurter à la fois au potentat de l’Elysée et aux motions de censure qui vont forcément être déposées par les groupes RN et NFP.

Par ailleurs, il faut être lucide, sous la Vème République le premier ministre ne sert à rien, il n’est qu’un fusible pour permettre au président de se protéger de la colère populaire.

A preuve, la plupart du temps, même les ministres du gouvernement sont choisis par … l’Elysée !

On est donc en plein dans la comédie du pouvoir avec ses faux semblants !

Le pouvoir présidentiel est l’unique pouvoir et le gouvernement n’est qu’une simple courroie de transmission ou d’exécution. C’est la lettre de cette Constitution voulue par De Gaulle parce que celui-ci ne voulait pas avoir à rendre de comptes vis-à-vis de députés et sénateurs qu’il méprisait !?!

Le premier ministre n’est finalement, en France, qu’une illusion de démocratie, un paravent pour masquer que le véritable détenteur du pouvoir est à l’Elysée et que son occupant est irresponsable politiquement.

L’illusion démocratique n’est qu’une illusion et, bien qu’électif, c’est un système monarchique avec sa cour et … ses courtisans. C’est bien là le problème de la Vème République : le président ne fait face à aucun contre-pouvoir et n’est pas responsable politiquement !

Autrement dit, il peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir la moindre sanction ; ce qui est évidement l’inverse de la démocratie !

Pour reprendre une publicité déjà ancienne, la Vème République est à la démocratie ce que le canada dry est à l’alcool !

De Gaulle avait bien compris qu’en se plaçant au-dessus de la mêlée politicienne et de la gestion au jour le jour des affaires de l’Etat, il échappait à la colère populaire en apparaissant comme une figure tutélaire, le deus ex machina au-dessus de la piétaille politicienne tout en tirant discrètement les ficelles de la marionette de Matignon !

Seulement, tous les présidents depuis Giscard n’ont eu de cesse de jouer de leur pouvoir et d’augmenter leur interventionnisme au quotidien ; avec pour conséquence de se mettre au premier plan.

Ces présidents n’ont pas respecté l’esprit dans lequel avait été construite cette République si particulière et N Sarkozy, qui avait déclaré que le premier ministre n’est qu’un collaborateur, en a été un exemple flagrant jusqu’à sa détestation, et son éviction, par les français !

La fonction présidentielle, devenue par la pratique de ces présidents, centre de tout, est devenue, en s’exposant inconsidérément, le totem, la tête de turc, l’exutoire d’un mécontentement populaire de plus en plus vif.

Le piège tendu à tous ces présidents tient en une seule formule : tout pouvoir sans contrepouvoir conduit à l’abus de pouvoir et ils y ont tous sauté à pieds joints par un phénomène que l’on peut définir comme « l’ivresse du pouvoir » !

E Macron en est d’ailleurs devenu une véritable caricature !

Le paradoxe est que cette surpuissance présidentielle, à la fois omnipotente et irresponsable, a débouché à la longue sur tout le contraire de ce qu’elle était censée apporter, à savoir l’efficacité, avec un régime constitutionnel en crise permanente !

Alors, quelle sera l’action de M Barnier dont il faut souligner qu’il n’a pas été choisi par les français mais sélectionné par E Macron à la suite de calculs politiciens que l’on soupçonne particulièrement tortueux ?

Celle qui sera décidée par E Macron et s’il s’oppose à lui, il sera … démissionné d’office car c’est la règle constitutionnelle de la Vème … s’il n’est pas renversé avant par une motion de censure dont la probabilité de survenance est absolument certaine !

E Macron risque-t-il quelque chose dans l’affaire ?

Non, bien évidemment ; il se retranchera derrière la Constitution pour s’agripper à son pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat !

Si Michel Barnier échoue, il nommera un nouveau premier ministre …

On l’a bien vu avec G Attal qui a payé pour l’impopularité du président et qui a été dégagé au bout de 8 mois, sans aucun état d’âme alors qu’il ne s’y attendait même pas !

Toutefois, il n’est pas sûr que tout cela soit suffisant …

Fin de l’épisode et du non évènement !

Bien cordialement à tous !

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La nomenklatura française

Nous avons vu que la haute fonction publique tenait le pays et qu’elle n’était pas près de céder son pouvoir et ce d’autant moins qu’elle en est arrivée à se permettre à peu près n’importe quoi.

Elle tient tellement bien le pays qu’elle est en train de faire l’éclatante démonstration que la France n’a pas besoin de gouvernement puisque tout est décidé entre l’Elysée et les hauts fonctionnaires des grands ministères.

Elle présente en outre des caractéristiques tout à fait spécifiques qu’on pourrait même qualifier d’uniques dans le monde occidental.

Elle est inamovible, collectiviste, anti libérale, anti capitaliste et se rapproche furieusement de la nomenklatura soviétique.

Elle est inamovible et incontournable

Le statut de la fonction publique permet aux hauts fonctionnaires de bénéficier d’un emploi à vie ; ce qui est aujourd’hui une pure anomalie dont l’origine remonte au 19°s. Il en résulte une rigidité incompatible avec le marché du travail dont on nous répète qu’il doit être flexible ; l’Etat ne peut pas gérer ses effectifs ce qui l’amène à recruter toujours plus pour remplir de nouvelles missions.

Ce système est en outre complété par le fait que les hauts fonctionnaires qui se « lancent » en politique peuvent être mis en disponibilité ou en détachement tout en continuant à bénéfice d’une progression de carrière dans la fonction publique !?!

Quel est l’intérêt ?

-d’une part ils peuvent retourner dans leur corps d’origine en cas d’échec électoral ou de souhait personnel

-d’autre part la retraite bien sûr car son montant est calculé à partir du point d’indice et ce dernier progresse, même si le haut fonctionnaire n’occupe pas son poste. C’est donc tout bénéfice si l’on peut dire !

Nos hauts fonctionnaires sont donc assurés, quoiqu’il arrive, d’une carrière linéaire totalement dépourvue de risque, certes sans flamboiement mais certaine, avec une rémunération qui tombe, sans souci, tous les mois avec, à la fin, une confortable retraite. Le bonus ce sont les postes ministériels avec des avantages supplémentaires réservés pour ceux qui auront eu assez d’entregent pour se faufiler dans le marigot politique. Cela leur permet de cumuler des avantages à la fois du côté de leur corps d’origine et d’autre part du côté des autres missions ou fonctions exercées.

Toutefois, il ne faut pas croire que cette haute fonction publique est sortie de nulle part en 1946 et que cette manie du contrôle date de 1974.

Elle existait déjà sous le régime de Vichy, elle en était même le principal élément et c’est à cette époque qu’elle a commencé à prendre de l’ampleur ; ce qui l’a amenée à des postures pour le moins compromettantes dans la mesure où, sous couvert de souveraineté, et surtout de contrôle, elle a clairement aidé l’Allemagne nazie à occuper et piller le pays.

Cela prouve qu’en cas de problème grave, il ne faut pas comptez sur elle, elle cherchera d’abord à se protéger elle-même !

Son influence était telle qu’elle n’en a rendu aucun compte à la libération en 1944. On s’est juste contenté d’écrêter les têtes des plus compromises. De Gaulle en était parfaitement conscient mais il a estimé qu’il ne pouvait pas se passer de l’administration pour faire fonctionner le pays !

Elle se déclare de gauche mais est surtout collectiviste

Les hauts fonctionnaires sont essentiellement de gauche, bien entendu. Mais c’est surtout par conformisme social parce qu’il faut être de gauche si l’on veut réussir car cela prouve que l’on a de l’empathie et qu’on veut partager avec les plus pauvres.

Nos hauts fonctionnaires sont de mauvais gestionnaires mais ils sont de gauche ; comme si cela pouvait tout excuser et comme si le fait de distribuer sans compter l’argent qu’on n’a pas pouvait être considéré comme un bienfait !

Mais, ne nous trompons pas, ce tropisme de gauche et pseudo social n’est qu’un biais intellectuel  leur permettant de prospérer sur le dos des pauvres français qui n’y voient que du feu !

Car, nos hauts fonctionnaires ne sont pas de gauche, ils sont juste collectivistes ; ce qui est tout à fait différent !

Et qu’est-ce que le collectivisme si ce n’est mettre les biens autres à votre disposition car il est toujours préférable d’être collectiviste avec les affaires des autres ; c’est tellement plus commode !

Le parallélisme le plus proche est d’imaginer que vous louez (leasing) une belle et grosse voiture dont tous les loyers et frais sont payés par … votre voisin !

Bien pratique n’est-ce pas ?

Le collectivisme est ce qui permet de justifier sa prédation sur la richesse produite par les autres, alors que notre haute fonction publique ne produit rien ; notamment par le biais abondamment utilisé de la solidarité et de la redistribution. Mais exclusivement sous contrôle de l’administration et en particulier parce que, s’étant immiscée au milieu de tout et se mêlant de tout, elle est devenue un intervenant incontournable des mouvements financiers au niveau du pays tout en prélevant discrètement sa dime au passage !

Il ne vous a pas échappé que le monde de l’entreprise et de l’argent, désigné sous le vocable à connotation négative « pouvoir capitaliste », « pouvoir de l’argent » ou « ultralibéralisme », constitue un totem du pouvoir parce qu’il n’est qu’un concurrent qu’il faut éliminer ou tout au moins garder sous contrôle.

Notre haute fonction publique a parfaitement réussi à le faire grâce à des normes et des directives (notamment sociales) qui ont littéralement laminé l’industrie française avec un succès « retentissant » au niveau de l’emploi.

Et, de fait, le grand capitalisme n’existe pratiquement pas en France à part 3 ou 4 familles puisque la plupart des grandes entreprises sont sous le contrôle indirect de l’administration parce qu’elles sont dirigées par des hauts fonctionnaires !

On est bien loin du mythe des 200 familles qui tiendraient le pays !

Le pire c’est que les français n’en ont même pas conscience surtout qu’on les a élevés dans la détestation du grand capital, du libéralisme, des entrepreneurs voleurs, fraudeurs, exploiteurs grâce à une classe politique issue pour l’essentiel de la haute fonction publique gavée d’argent public et qui donc n’a absolument aucun intérêt à ce que les choses changent !

C’est une nomenklatura de type soviétique

Nos hauts fonctionnaires sont de gauche mais il ne faut pas se tromper, c’est juste une posture pour masquer des situations personnelles particulièrement confortables (travail peu pénible, nombreux congés, absences injustifiées tolérées, rémunérations très largement au-dessus de la moyenne, avantages multiples et notamment accès aux crédits sponsorisés par l’Etat, accès aux fonds de pensions interdits aux salariés du privé, retraite confortable calculée sur les 6 derniers mois au lieu des 25 dernières années pour le privé, pour certains un appartement de fonction …. et j’en oublie)

Un ami m’a raconté qu’il connaissait un administrateur civil (bas de l’échelle des hauts fonctionnaires) qui travaillait une heure par semaine tout en percevant 5.000€ par mois. Le reste du temps, il faisait l’agent immobilier au noir sur Paris …

A ce compte-là, on est forcément un collectiviste forcené !

Rappelons-nous aussi ces retraites plantureuses de 35.000€ par mois allouées à certains alors que le niveau moyen de pension est de 1.200€ (Chirac, Hollande, Ayrault, Giscard pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit) ; surtout que, ne l’oublions pas, ces retraites sont payées avec vos impôts !

Je ne pourrai pas vous communiquer le montant des retraites versées aux hauts fonctionnaires du Trésor à Bercy car cela relève du secret d’Etat ! Il fut même un temps où même le ministre du budget n’y avait pas accès !?!

N’oublions pas non plus cette haute fonction publique qui a prospéré sous F Mitterrand et qui s’est littéralement gavée au point d’être surnommée « gauche caviar » !

En URSS, une clique technocratique avait pris le contrôle ; il en est de même en France, le goulag en moins !

En outre, quand un groupe social prend le contrôle c’est toujours avec de bons arguments (sécurité, solidarité, …) mais c’est d’abord à son propre avantage !

N’ayons pas peur des mots … la haute fonction publique est un chancre social qui prospère sur le dos de la société civile et qui élimine ses concurrents réels ou seulement potentiels !

Le problème c’est qu’il n’y a jamais loin du contrôle total à la tyrannie …

Bien cordialement à tous !

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France, un véritable effondrement démocratique !

On sait que la démocratie représentative moderne est le plus mauvais des régimes politiques à l’exception de tous les autres (selon les propos W Churchill).

C’est pour cela qu’il est nécessaire d’organiser un équilibre entre les pouvoirs constitutionnels pour qu’ils se contrôlent les uns les autres afin qu’il n’y ait pas un pouvoir qui prenne l’ascendant sur les autres et que ce pouvoir ne dérive pas en abus de pouvoir !

Car, selon le mot de Lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » !

C’est la voie suivie par le Royaume Uni et les Etats Unis ; pays qui détestent les dictateurs.

Pas en France !

Celle-ci présente en effet une situation très particulière à cet égard puisque d’une part la Vème a organisé un déséquilibre des pouvoirs qui a été voulu par le Général de Gaulle et d’autre part parce que le véritable pouvoir n’est pas inscrit dans la Constitution et que celui-là ne rend de comptes à personne !

Les 3 pouvoirs traditionnels sont le législatif, l’exécutif et le judiciaire.

Or, en France, aux termes du titre 8 de la constitution le pouvoir judiciaire n’est pas un pouvoir. C’est une simple autorité sous l’autorité du président de la république. Du coup, il n’a aucun autre pouvoir que de poursuivre le simple citoyen puisque, rappelons-le, l‘Etat et son administration relèvent exclusivement de la justice administrative dont les juges sont issus eux-mêmes de … l’administration !

Le législatif, qui est normalement le véritable lieu du pouvoir dans une démocratie représentative, c’est là que siègent les représentants du peuple, est totalement inféodé à l’exécutif qui reste maitre de son ordre du jour.

Enfin, le gouvernement n’est rien puisque la réalité du pouvoir se situe à l’Elysée mais seul le gouvernement est responsable devant le parlement tandis que le président, qui est tout, ne rend de comptes à personne ; ce qui est à tout le moins un peu surprenant !

La France vit en monarchie autocratique sans même en avoir conscience !

Toutefois, le véritable pouvoir est ailleurs …

Quelle différence y a-t-il entre E Macron, E Philippe, Giscard, Chirac, F Hollande, Juppé, Fabius, Royal,  M Aubry, M Rocard, L Jospin, D de Villepin, J Castex hormis leurs traits de caractère personnels ?

Aucune, ils sont tous issus du même moule énarchique et ont tous fait la même chose : augmenter l’interventionnisme étatique, le nombre des fonctionnaires, les dépenses publiques et la dette !

Et cette coterie technocratique est toujours là, quel que soit le résultat des élections !

Malgré le résultat calamiteux de sa gestion, elle domine la vie publique française depuis au moins 50 ans … sans jamais rendre de comptes alors que son bilan s’établit quand même à 3.200 milliards € de dettes et « consacre » la faillite généralisée de l’Etat !

Elle a totalement pris le contrôle du pays en passant d’une mission d’exécution administrative au pouvoir politique décisionnaire, en mélangeant, sans aucun complexe, la nature de son action, au mépris du conflit d’intérêt voire même du droit ; sans que personne trouve à y redire !

Mais, qui contrôle l’administration qui n’est pas un pouvoir constitutionnel ?

La Cour des Comptes ? Composée de fonctionnaires, elle n’a aucun pouvoir de sanction et ses avis sont très rarement suivis d’effet.

Les Tribunaux Administratifs ? Ce sont des fonctionnaires et à 98% donnent toujours raison à l’administration. En outre, quand il y a sanction, c’est toujours a posteriori bien après la commission des faits délictueux qui ont porté préjudice.

Le Conseil Constitutionnel ? Ce sont d’anciens premiers ministres ou des hauts fonctionnaires qui y voient le couronnement de leur « carrière » et qui répugnent à sanctionner l’action de leurs amis et collègues !

Finalement, personne !

Et que fait une organisation dominante qui agit sans contrôle ?

Par instinct, mais aussi par réflexe, elle continue d’accroitre son pouvoir et se permet même de ne pas respecter les règles de droit qu’elle impose à la population !

Nous en avons une démonstration flagrante avec G Attal, ancien Premier ministre démissionnaire, mais devenu député lors des dernières élections, qui continue d’assurer les fonctions de son ancienne charge et notamment la préparation du budget. Plusieurs ministres, eux aussi devenus députés, sont toujours à leur poste ministériel y compris le ministre de l’Intérieur.

Or, il s’agit là d’une violation de l’article 23 de la Constitution selon lequel : « Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ».

Cela veut notamment dire que tous les textes (lois, décrets et arrêtés) signés par ces personnes postérieurement à leur élection sont désormais entachés d’illégalité et susceptibles d’être annulés !

On est en plein dans la confusion des pouvoirs, en pleine violation constitutionnelle !

Mais qui s’en préoccupe et qui s’en offusque ?

Personne !

Des sanctions ?

Vous n’y pensez quand même pas !

On découvre avec effarement que la Constitution ne sert à rien, à part maintenir la population sous contrôle en conférant une justification juridique à ceux qui se sont attribué l’autorité !

Tout cela est proprement sidérant ; la haute fonction publique ne cherche même plus à donner un semblant de légalité à sa domination sur le pays !

On en voit le résultat aujourd’hui : elle contrôle à peu près totalement le pays sauf que son action n’apparait pas véritablement efficace eu égard à la dégradation significative de la qualité des services publics et de l’action publique !

Et quelle est la solution qu’elle préconise pour remédier à une situation particulièrement compromise ?

Augmenter encore les impôts et les contrôles en utilisant toujours les mêmes recettes qui ne fonctionnent pas ; preuve s’il en est que non seulement elle n’a rien compris mais qu’elle n’est absolument pas prête à renoncer à sa suprématie !

Cela interpelle quand même quant à sa compréhension de la nature des problèmes posés et des solutions alternatives qui ne sont jamais examinées !

Clairement il s’agit d’un échec magistral ; mais la haute fonction publique n’apparaît visiblement pas en mesure d’en tirer les conséquences et préfère se cantonner dans ses recettes habituelles qui ne font qu’aggraver la situation !

Dans un autre monde, on parlerait d’incompétence et on aurait rapidement licencié tout ce petit monde !

Pas en France …pays malade de son administration !

Le mépris pour les règles de droit de notre « démocratie » atteint désormais des sommets et on peut légitimement parler « d’effondrement démocratique » !

Tout cela est très inquiétant …

Bien cordialement à tous !

 

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Bientôt le vampirisme fiscal

Vous êtes français, vous travaillez , vivez tranquillement à l’étranger et n’avez que de lointains contacts avec votre pays de naissance.

Soudain, Nosferafisc, le vampire de Bercy, entre chez vous subrepticement, vous attrape à la gorge et vous saigne à blanc.

C’est fini, vous êtes mort !

Enfin, ça c’est que l’on essaie de vous faire croire et c’est surtout la dernière idée du NFP, et plus particulièrement de notre futur possible premier ministre Lucie Castets, pour solutionner le problème des dettes que la France ne peut plus rembourser !

Et Madame Castets, qui est une haut fonctionnaire ayant œuvré à Tracfin, organisme chargé de traquer implacablement le fraudeur fiscal ou présumé tel, déborde visiblement d’idées en matière fiscale et surtout en matière de spoliation fiscale violente !

En gros, l’idée ce serait de faire comme les Etats Unis, c’est à dire  de percevoir l’impôt sur le revenu sur ses ressortissants ; quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde !

Et la presse commence à agiter cette idée avec une gourmandise évidente ; histoire de bien flanquer la trouille aux personnes qui auraient des idées d’expatriation pour le cas où elles voudraient échapper à une dictature mélenchoniste et à une probable prédation financière !

D’ores et déjà, il faut savoir que le système américain n’est pas aussi efficace qu’on pourrait le croire car j’ai connu des américains expatriés qui échappaient au radar de l’IRS dont la puissance et la rapacité n’a d’ailleurs rien à envier à notre Bercy national !

C’est, avant tout, un fantasme de haut fonctionnaire qui se croit tout puissant partout sur toute la planète !

Ego, quand tu nous tiens !

Mais, il est vrai que, s’il y a un domaine où l’administration française prospère, c’est bien dans l’action de terroriser le contribuable ; d’autant qu’en France, il est hors de question de diminuer les dépenses donc … on n’a pas le choix, il faut  impérativement augmenter toujours plus les recettes et, désormais eu égard aux grosses boulettes commises depuis 50 ans, de manière considérable.

Vous connaissez l’aphorisme d’Audiard : A quoi reconnait-on un con ?

C’est qu’un con ça ose tout !

A quoi reconnait-on un haut fonctionnaire ?

C’est qu’il est capable de tout pour échapper à ses responsabilités et maintenir son statut de privilégié vivant de la prédation qu’il exerce sur la richesse créée par les autres !

Car, dans leur esprit, les hauts fonctionnaires sont les dignes représentants de l’Etat et sont, de ce fait, irresponsables et intouchables. Ils feront donc tout pour sauver le système en omettant bien sûr de préciser qu’il s’agit d’abord du système qui leur procure tant d’avantages !

Donc, il n’y a qu’une seule solution, il faut taxer plus, tous azimuts !

C’est clairement l’annonce de la poursuite et de l’amplification de la folie fiscale française et d’un probable bon coup de matraque sur la nuque de certains notamment avec le rétablissement de l’ISF souhaité à la fois par le RN et par le NFP.

On a bien compris que cette idée est évidemment une manière de camoufler l’immense responsabilité de la haute administration française dans le désastre qui se profile et de rejeter le fardeau des dettes françaises sur les autres !

La réalité oblige à revenir vers plus de réalisme …

Le matraquage fiscal va inévitablement se heurter à l’effet Laffer ; c’est à dire que tout agent économique confronté à une spoliation fiscale va rechercher une stratégie de contournement ou d’évitement, voire de fuite ; ce qui aboutira à l’effet inverse et à la diminution de la collecte fiscale.

En outre, pensez-vous sincèrement que taxer les français expatriés va boucher le gigantesque trou financier français ; surtout que, si l’on se renseigne un peu, on s’aperçoit que ces expatriés ne bénéficient pas du régime social français dont les dépenses constituent l’essentiel des dettes françaises ?

Sérieusement ?

On savait déjà, selon la version officielle diffusée par Bercy et complaisamment relayée par une presse aux ordres, que seuls les fraudeurs fiscaux étaient responsables des déficits budgétaires. On y ajoutera désormais les mauvais français qui se sont expatriés et qui ne paient pas leur obole obligatoire. Ils seront donc ajoutés à la liste des personnes déjà clouées au pilori fiscal !

Il devient de plus en plus évident que la haute fonction publique française est juste une organisation qui, sous couvert de lois votées par des gens qui en sont les premiers bénéficiaires et donc les complices objectifs, exerce, de plus en plus violemment, le racket fiscal en bande organisée dans le cadre du territoire qu’elle contrôle !

Seulement, il faut être conscient que, s’il est relativement facile de traquer les pauvres français coincés dans les frontières de l’hexagone, grâce aux nombreux fichiers interconnectés en toute illégalité auxquels les agents du fisc ont accès, c’est une autre paire de manches que d’aller traquer l’expatrié à l’étranger !

L’Etat français n’a en effet aucun moyen d’action à l’étranger et sa toute-puissance s’arrête à la frontière !

En outre, cette idée de racket fiscal mondial se heurte au problème des conventions fiscales internationales existantes ; lesquelles ont pour but d’éviter une double imposition et qu’il faudrait renégocier … ce qui prendrait des années !

Cette idée n’est finalement qu’une forme de communisme fiscal, un infect succédané de l’abominable système léniniste qui n’a eu de cesse de spolier les « possédants » afin de s’attribuer leur patrimoine, aussi faible soit-il, au prix, si nécessaire, de leur vie !

Les candidats à l’exil n’auront pas d’autre solution que de liquider tout ce qu’ils possèdent en France (immeubles, comptes bancaires), absolument tout, de façon à ne laisser, sans esprit de retour, aucun moyen d’action ou d’emprise au fisc français !

Et, à la fin, ils abandonneront la nationalité française … sans aucun bénéfice pour l’Etat !

Bien cordialement à tous !

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Un monde idéal

Que veulent les gens ordinaires si ce n’est travailler librement, gagner leur vie, épargner et dépenser comme ils l’entendent !

Les gens ordinaires souhaitent vivre dans un monde où personne ne profite de personne, où il n’y a pas d’assistés sociaux, où l’administration n’est là que pour rendre des services à la collectivité ; un monde où l’entrepreneur peut se lancer sans avoir à craindre d’être assailli par une administration omniprésente avec ses règles impossibles !

Un monde où la fiscalité est raisonnable et où il est possible de réussir en travaillant sans se voir confisquer l’essentiel de ses gains pour alimenter un Etat mal géré et dispendieux !

Un monde où les politiciens ne peuvent rien contrôler et surtout pas en matière économique parce qu’ils sont … nuls en économie ; surtout que politique et économie n’ont jamais fait bon ménage !

Un monde où les politiciens ne sont plus abreuvés d’argent public c’est à dire de l’argent gratuit des impôts extorqués aux autres !

Un Etat qui se concentre sur ses missions régaliennes (sécurité, armée, justice)

Un monde où l’administration ne dirige pas les plus grandes entreprises françaises parce que les fonctionnaires ne sont pas faits pour ça !

Malheureusement …

Nous sommes bien loin de ce monde idéal et il semblerait d’ailleurs qu’on s’en éloigne de plus en plus !

La France est la championne de l’étatisme ; étatisme de surcroit inefficace puisque l’économie française stagne depuis des décennies et que nous ne faisons que régresser dans les classements internationaux !

En outre, il est devenu évident que l’action de nos politiciens et fonctionnaires est la plupart du temps … négative c’est à dire que, quoiqu’ils fassent, c’est en général une mauvaise décision dont nous devons malheureusement subir les conséquences !

Contrairement à ce qu’ils essaient de nous faire accroire, les politiciens ne créent pas d’emplois, ne créent pas d’entreprise, ne facilitent pas la vie des gens ordinaires ; ce sont juste des prédateurs qui rançonnent les entreprises et les gens qui travaillent et qui vivent en prélevant leur dime sur la richesse créée par les autres !

Il ne faut jamais perdre de vue qu’un gouvernement n’a que 3 moyens d’action : interdire, règlementer, subventionner et que l’argent qu’il dépense est toujours l’argent qu’il a extorqué aux contribuables !

Nous n’aurons malheureusement pas la chance de voir ce monde idéal (mais pas nécessairement parfait) car les dernières élections ont montré que des candidats sans imagination, enfermés dans une routine stérile, ne proposaient que toujours plus d’étatisme, toujours plus d’impôts pour les autres et toujours plus de redistribution de l’argent gratuit que nous n’avons pas !

Il faut dire aussi que, par instinct de survie, ces politiciens n’ont pas de meilleur option que de proposer ce que les électeurs veulent entendre ; ces derniers ayant démontré, par leur vote, qu’ils voulaient encore plus d’Etat, encore plus d’argent gratuit, encore plus d’aides …

On en a un excellent exemple avec Lucie Castets, énarque, premier ministre NFP auto proclamé, qui prévoit notamment de ne pas respecter les règles européennes en matière de déficit budgétaire, de rétablir la retraite à 60 ans, d’allonger la durée d’indemnisation des chômeurs, d’augmenter le nombre d’emplois aidés, de mettre en place la semaine de 32 heures, d’augmenter les aides sociales, mais aussi d’augmenter les impôts de ceux qui travaillent et d’imposer beaucoup plus lourdement le patrimoine avec, à la fin, l’issue inévitable de la faillite !

Encore plus fort dans la surenchère démagogique que Sandrine Rousseau, l’égérie écolo radicalisée, professeur de fac d’économie, au programme complètement délirant !

C’est surtout l’archétype de fonctionnaires déconnectés des réalités économiques qui se perçoivent dans un monde qui … n’existe pas et c’est toujours la même antienne de la spoliation de ceux qui ont travaillé pour réussir au profit de ceux qui ne veulent rien faire.

L’image qui me vient c’est : des aveugles dirigés par des fous !

On notera que, par un paradoxe propre à la France, ceux qui finalement s’en tirent le mieux, ce sont ceux qui vivent de la prédation qu’ils exercent sur les autres. Ce sont évidemment des collectivistes assumés parce que c’est le moyen de justifier leur prédation et s’affichent donc clairement à gauche. Mais s’afficher de gauche quand on gagne plus (voire beaucoup plus) de 5.000€ par mois, c’est juste du confort moral dans un cadre social car le portefeuille, lui, reste bien à droite !

Le problème soigneusement occulté est que nous touchons la fin de l’ère de l’argent gratuit et que maintenant, comme la cigale de la fable, nous n’allons pas tarder à danser sur … un volcan de dettes !

Du coup, les jeunes les plus diplômés qui ne veulent pas se contenter de vivre d’aides sociales et qui, surtout, ne veulent pas faire l’objet d’une confiscation de l’essentiel de leurs revenus, partent à l’étranger parce que leurs espérances de travail et de réussite ne sont plus en France !

Il faut être conscient qu’au regard des dispositions fiscales françaises, sur l’Europe des 27, les 26 autres sont des paradis fiscaux ; ce qui devrait à tout le moins interpeller ceux qui dirigent ce pays (à sa perte) !

La France avait tout pour réussir … ce sera juste un enfer fiscal !

Dommage.

Bien cordialement à tous !

 

 

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