Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

Vous prenez un journaliste classé « à droite » et qu’on voit souvent sur les plateaux de télévision. Un présentateur le dit «  de droite ». Le journaliste s’incline gracieusement et précise « pas libéral », avec un gentil sourire de connivence. Le journaliste s’appelle Louis de Raguenel. En fait, c’est Louis de Raguenel de Montmorel, apprend-on en consultant sa fiche sur Internet. Ses parents l’ont appelé Louis, comme beaucoup de nos rois de France. Sa mère est une descendante de Montesquieu. Et il n’est « pas libéral » !

Où en est-on arrivé en France ! La mère du libéralisme et, plus précisément des libertés, a banni de son territoire le libéralisme, sanction que même le communisme n’a pas reçue. Les libéraux n’existent plus dans l’espace médiatique, ni même dans leur espace propre, qui fut longtemps universitaire, et où Jacques Garello, Pascal Salin et quelques autres développèrent leurs brillantes analyses. Dans le morne désert de la pensée où les maîtres des médias font vivre les Français, les seuls libéraux qui ont le droit de s’exprimer, en fait ne le sont pas. Le bon Vincent Bolloré a bien invité personnellement Ivan Rioufol à s’exprimer sur CNEWS, mais il n’a rien fait de plus, alors qu’il a la possibilité de faire de ses chaînes des espaces de vraie liberté, où l’on se sente en Occident et non dans une dictature.

On se souvient de cette vieille chanson de carabin où, « dans un amphithéâtre un macchabée gueulait Ah ! c’qu’on s’emmerde ici ». J’éprouve une irrésistible envie de la chanter quand je regarde les débats des plateaux télévisés sur les chaînes d’infos. Le pire, c’est la génuflexion obligatoire des invités envers la pensée dominante du moment. Par exemple il est de mise de pousser un cri d’horreur au seul mot d’hydroxychloroquine. Le culte enjoint l’impétrant à la chasuble médiatique de prononcer ces mots «  Ca ne marche pas ! ». « Et ainsi de suite », comme le faisait dire le docteur Tchekhov à un des personnages de son théâtre.

Oui, ainsi de suite. La morne plaine de Waterloo n’est plus seule au monde. L’information française l’a rejointe au panthéon de nos citations préférées. Bien entendu, nous savons que cela ne durera pas éternellement. Comme le dit Pascal Praud, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues ». Rectificatif : la citation est de Blaise Pascal, un supporter du Football Club de Nantes. Un jour viendra où l’on s’exprimera librement à la télévision française, où l’on pourra dire tout le mal qu’on pense d’une politique qui piétine l’avenir du pays, où les intervenants connaîtront le poids de l’histoire et ne seront plus bannis des écrans à la moindre référence au passé, à la moindre critique du pouvoir en place. Bref un jour où la France reprendra sa place au sein du monde occidental.

Le pire est que le président de l’ARCOM, héritière du CSA, a absous CNEWS de toute partialité en faveur de la droite. Cela signifie que la peur du gendarme audiovisuel et de l’interdiction d’émettre a conduit les dirigeants de cette chaîne à s’aligner sur les autres et à faire de la guimauve politique. La pensée est morte en France. Il ne reste plus que des amuseurs qui ne savent même pas faire rire. J’éprouve de la peine à voir sur les réseaux sociaux, que les stations de radio colonisent de plus en plus jusqu’à en faire des annexes, des journalistes rire aux éclats aux tristes plaisanteries de l’humoriste maison. On dirait De Funès dans « Le grand restaurant », qui pouffe à s’en étouffer en écoutant l’histoire que le ministre Noël Roquevert n’a pas encore commencé de raconter.

On peut se dire qu’après tout il n’y a guère qu’un million de personnes qui écoutent les chaînes d’information en France, et que le bon sens populaire est à l’abri. C’est une erreur. Les gens qui s’informent sont ceux qui font l’opinion. En leur faisant avaler une pâtée indigeste, on  empêche la France d’avancer dans la voie des réformes. Et on permet aux gouvernants de dormir paisiblement dans leur bonbonnière. Bref, tout va mal, ce qui se dit «  tout va bien » dans la novlangue qui a supplanté le français dans les allées du pouvoir.

Heureusement que Chateaubriand a dit : « Je suis économe de mon mépris, étant donné le nombre des nécessiteux ». Cela console. De tous temps, il a été difficile de se faire entendre dans un groupe de chimpanzés en mal de progrès à faire. Mais ils ont fini par les faire, peut-on se dire. Et même par parler, d’accord. Et comme de plus, à Mexico, c’est la pharmacie Lopez qui sera de garde dimanche, on peut finalement se dire que tout n’est pas perdu !

Claude Reichman

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Coup de mou sur le passé, questionnement sur l’avenir.

L’an dernier j’ai pris position un peu avant l’invasion de l’Ukraine.

Cela s’est traduit par des billets dont les liens sont les suivants :

https://temoignagefiscal.com/certains-me-disent-que-poutine-aurait-raison/

https://temoignagefiscal.com/poutine-cest-fait/

https://temoignagefiscal.com/un-avenir-inquietant-humiliant/

https://temoignagefiscal.com/les-russes-sont-ils-pour-poutine/

https://temoignagefiscal.com/poutine-va-t-il-mondialiser-son-conflit-arme-aujourdhui-strictement-personnel/

https://temoignagefiscal.com/macron-na-pas-la-carrure/

Pourquoi ce dimanche je les ai relus ? Pourquoi ces prises de position ont isolé ce blog ?

Je ne sais pas.

Ce que je sais : la situation n’a pas l’air de s’arranger.

L’idée que ce que l’on appelle la civilisation occidentale, au moins en Europe va basculer vers le néant, l’asservissement, ne parait plus tout à fait farfelue.

Notre faiblesse économique, nos capitaux dilapidés, nous exposent évidemment face à des gens peu scrupuleux et puissamment riches de matières premières ou de main d’œuvre travailleuse et à faible coût.

Ils n’acceptent plus notre domination ? En effet cela parait clair.

Mais nous n’hésitons pas à continuer de nous mentir, à penser que tout cela est moins important que nos haines internes, haine du riche, haine du maghrébin, haine du juif, haine du croyant, haine du politique, haine du fonctionnaire, haine de la profession libérale, haine du consommateur, haine de l’automobiliste, du cycliste, du piéton, du motard, du capital, du travail, haine du jeune, haine du vieux, haine du con, haine du diplômé, haine du va-nu-pieds, haine d’un pour tous et de tous pour un.

Quelle énergie perdue, quelle folie et quelle imprudence. Mais malheur à celui qui alerte, qui explique, qui veut être le premier à tolérer. Puisqu’on vous le dit : « Pas de tolérance ».

La haine vaut loi. Il suffit de regarder l’Assemblée Nationale et tous ces pingouins qui se font élire, par moins de la moitie du pays et sur la haine des autres.

Petit écart

En relisant ces billets je suis tombé sur ce passage.

Le 25 février 2022 j’écrivais : « Mais pas plus que l’indigne façon dont me traite ces salopards du fisc ne pourrait justifier que je fasse une descente chez eux pour les abattre, même si j’en avais envie ce qui n’est pas le cas, Poutine n’a pas le droit de pénétrer chez un voisin et d’y perpétrer des assassinats. »

Quand je pense qu’ils m’ont mis un jour en tôle et je ne sais quoi de plus après jugement… pour apologie de meurtre… Pourtant lecteurs assidus, ces enfoirés ne lisent pas ce blog sincèrement…

Revenons à notre civilisation

Ses bases :

  • L’adhésion à la capitalisation, en tout, à travers la propriété, intellectuelle ou matérielle.
  • Les libertés d’expression et de circulation, sacralisées par l’inviolabilité du domicile et la justice sans les lettres de cachet.
  • Le choix démocratique des hommes de l’Etat, donc le refus de l’autocratie.
  • L’idée d’égalité de moyens — pas de résultat —

Non seulement ces idées ne sont pas naturelles, mais elles sont minoritaires dans le temps et dans l’espace, depuis toujours. Aujourd’hui, qu’en reste-t-il chez nous ? Rien. Pourtant elles ont été le moteur du progrès… dont plus personne ne veut

Evidemment, ce n’est pas ainsi que fonctionne la nature. D’un autre côté les écologistes n’y adhèrent pas non plus…

En ce qui me concerne, je m’efforce de défendre ces idées, je me demande bien pourquoi ? Notez, je ne me suis jamais posé la question, tant tout cela me parait humainement naturel.

Mais aujourd’hui, où elles ne sont plus à la mode, défendre ces idées est devenu compliqué, et demain je pense ce sera tout simplement dangereux.

Nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français sont libres et ne le savent pas !

Les Français sont libres et ne le savent pas !

Tous les textes permettant aux Français de choisir leur mode de protection sociale, c’est-à-dire leur assurance maladie, leur régime de retraite, et leur assurance chômage figurent depuis 1992 dans les lois françaises. La raison en est simple. Les gouvernants de notre pays ne sont jamais revenus sur leur choix d’adhérer à la Communauté européenne, devenue l’Union européenne. Et de crainte de se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de celle-ci, ils ont approuvé, voté et transposé toutes les dispositions découlant du traité de l’Acte unique européen de 1986.

Bien entendu, selon une tradition française bien établie, ils ont tout fait pour ne pas appliquer ce texte. C’est la justice qui a été chargée de cette basse besogne. Elle a été pilotée par un idéologue nommé Xavier Prétot qui, sans être magistrat, a été désigné à la 2e chambre civile de la cour de cassation pour en être l’inspirateur. Je tiens de la bouche d’éminents magistrats de la cour de cassation que M. Prétot y était surnommé l’ayatollah. Jusqu’à sa retraite, en septembre dernier, il a veillé à ce que la cour interdise toute remise en cause du monopole de la Sécurité sociale. Le plus « amusant » de l’affaire est que la 2e chambre civile avait été désignée pour traiter les problèmes de sécurité sociale en remplacement de la chambre sociale lorsque les directives d’application de l’Acte unique sont entrées en vigueur, au motif que la Sécurité sociale relevait désormais du contrat, et donc d’une chambre civile. On ne pouvait mieux enterrer le monopole … à ceci près qu’on l’a maintenu en vie par une réanimation artificielle permanente.

Comment cela a-t-il marché ? Un jour, la police a pris contact ave une de nos avocates pour lui demander si elle connaissait le propriétaire d’une serviette bleue trouvé dans le métro. Dans celle-ci figurait en effet des conclusions de cette avocate, qui n’a eu aucune difficulté à en désigner le destinataire, un président de tribunal des affaires de sécurité sociale de province. Celui-ci a ainsi pu récupérer sa serviette bleue et s’est confondu en remerciements envers l’avocate, lui expliquant qu’il avait oublié sa serviette alors qu’il se rendait à une réunion à la cour de cassation organisée par la présidente de la 2e chambre civile, Mme Flise. Celle-ci avait en effet convoqué tous les présidents de tribunaux de sécurité sociale, dont les jugements lui étaient soumis par les justiciables, pour leur donner ses consignes.

Comment cela, comment cela ? va s’indigner le lecteur. Des consignes à des juges indépendants ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Cette histoire, mon bon monsieur, c’est tout simplement l’histoire de la justice française, où tous les coups sont permis en faveur du mensonge et interdits quand il s’agit du droit et de la vérité ! Bon, me direz-vous, il en a toujours été ainsi. Peut-être. Mais il n’est pas interdit de s’indigner. Et encore moins de protester.

Cette histoire est connue de plusieurs journalistes, à qui nous l’avons racontée. Aucun n’a cru devoir en faire un article.

Voulez-vous une autre histoire ? Un jour on m’informe qu’à l’Assemblée nationale un député, ancien ministre, Frédéric Lefebvre, a dénoncé les mauvais traitements infligés aux commerçants et aux artisans par leur régime de sécurité sociale, le RSI. Je prends contact avec lui, que je ne connaissais que de nom, et nous décidons d’unir nos forces pour venir en aide aux victimes du RSI. Il ne nous a fallu que quelques mois pour le faire supprimer. Puis, M. Lefebvre n’ayant pas été réélu, l’administration s’est empressée de ressusciter le RSI sous un autre nom. Il est ainsi démontré que si les politiques veulent bien s’intéresser aux problèmes des Français, une amélioration se fait rapidement sentir. Mais elle ne se maintient que si on exerce une pression suffisamment longue pour que tout ne recommence pas comme avant.

Le lecteur comprendra pourquoi la liberté dans les textes ne s’est pas traduite par la liberté dans les faits. Les journalistes et les hommes politiques n’ont pas fait leur devoir. Il n’en reste pas moins que les textes que nous avons obligé la France à transposer sont là et bien là. Et que rien, hormis une sortie de l’Union européenne, ne pourra les supprimer. Les Français ont à leur disposition un véritable trésor qui a nom liberté et prospérité. Il ne tient qu’à eux de s’en saisir et de le faire fructifier.

Je dédis cet article à tous ceux que j’ai sollicités pendant plus de vingt-cinq ans et qui m’ont témoigné une amitié impuissante. Quelques-uns sont encore en vie et officient dans les médias. Autrement dit parlent en vain. C’est dommage !

Claude Reichman

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L’inacceptable coup d’Etat

Une nation est un groupe de personnes réunies géographiquement et moralement entre lesquelles s’est établie une confiance — fondation du consentement sans lequel rien n’est possible — qui permet à ces personnes de se regrouper ponctuellement pour affronter les difficultés que seule une action collective peut régler.

Les deux points constitutifs d’une nation sont donc :

  • la confiance, fondation du consentement.
  • La définition du champ d’action de la nécessité des actions communes.

La confiance

Elle résulte exclusivement du respect que chacun porte à l’autre. Elle est la traduction en retour de ce respect.

Ce respect n’est pas toujours immédiatement défini, il demande souvent un échange préalable d’opinions ou d’explications. D’où la nécessité de la liberté d’expression qui est la seule voie possible pour arriver au respect de chacun.

La définition du champ des actions collectives.

Elle est essentielle. Sans elle la nation court le risque de négliger les libertés constitutives du respect, de devenir un ensemble oppressif constamment en mode collectif. Lorsque le mode collectif s’étend à des sujets où il n’est pas essentiel, il se transforme en contraintes lourdes, inutiles, contre-productives, opposées à son avantage initial. Il débouche alors le plus souvent sur une oppression matérielle et morale constante qui détruit la confiance sans laquelle aucune nation ne peut exister.

Nous en sommes là.

Pourtant la déclaration des droits de l’homme avait balisé le sujet de façon pragmatique et largement accessible, au point qu’elle est toujours le repère théorique de notre constitution.

Mais, à la suite d’un coup d’Etat, dont les causes et les moyens sont connus mais seraient trop longs à développer dans ce billet, une bureaucratie de techniciens, au service exclusif d’eux-mêmes, a trahi la liberté d’expression en l’étouffant par la propagande et l’imposition de croyances en lieu et place de la raison.

Puis, les mêmes ont inlassablement prétendu pouvoir intégrer toutes les activités humaines dans un cadre impérativement collectif, imaginant une conscience collective qui se substituerait aux consciences individuelles.

Résultat : la confiance a disparu, égoïsme et corporatismes l’ont remplacée anéantissant l’idée même de nation, que des charlatans dangereux se proposent de rétablir par la force au lieu du consentement, ce qui serait le pire.

Que faire ?

Prendre pacifiquement le pouvoir pour redéfinir le périmètre collectif et du même coup réinstaller les libertés et la confiance.

Cela passe par les élections présidentielles, nous en avons déjà parlé.

Alors, qui s’y colle ?

Un homme ou une femme, d’une cinquantaine d’années, nécessairement ouvert, qui annoncera ce chantier, démolitions et reconstructions détaillées sans ambiguïté.

Je lui ouvrirai ce blog pour commencer. C’est dire à quel point il va partir de loin, de très loin… Bien à vous.

Henri Dumas

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Cabotins !

Un acteur est d’autant plus mauvais que son rôle est médiocre. Apostrophes, hurlements et outrances émaillent alors le texte, révélant dans la pièce les failles, les manques et les contradictions du personnage.

Au Parlement, la messe est dite. Il n’y a que des utilités, des petits rôles et des seconds couteaux. La tragi-comédie est à l’affiche.

Dans la rue, on joue un navet.

Passe encore pour l’archaïque CGT, pour Sud la trotskiste ou pour FO la gauchiste incertaine, de tenter, moulinets à l’appui, d’impressionner leur public. On sait depuis longtemps que la défense de l’emploi n’est plus leur préoccupation première. Elles se voudraient tant révolutionnaires ! En chambre, bien entendu, à l’abri du besoin grâce à la tétée qu’elles prennent chaque jour à la mamelle de Bercy, et donc au sein de la nation.

Plus désolante est l’attitude de la CFDT, de la CFTC et d’UNSSA tout autant nourries au lait de la mère-patrie qui se prétendant raisonnables et s’entêtent pourtant à s’enliser dans le déni.

Il faut vraiment qu’il y ait quelque chose de pourri en République de France.

Ne cherchons pas. C’est trop facile. Et pas nouveau.

C’est l’éternel rapport « démocratique » du dirigeant et du peuple. Et le problème posé par le financement de ce rapport intime.

Le dirigeant surjoue son rôle pour que le peuple lui accorde sa confiance grâce à laquelle le premier obtient de l’État l’argent qui lui permet de conserver le pouvoir. La boucle est bouclée.

Pour cela, ils sont tous d’accord. De l’idéologue le plus radical au démagogue le plus corrompu pour jouer le rôle qui les maintient là où ils sont et pour obtenir les parts de marché les plus grosses. Tout est spectacle. L’enjeu sont les clients, citoyens, syndiqués ou les deux.

Sur le ring politique, le financement des partis pourvoit aux combats programmés.

L’affiche annonce les rencontres Majorité contre Opposition, puis,  NUPES contre RN, LR contre RN, PS contre LFI et EELV contre LFI. Arbitrage médiocre de Renaissance, Horizon et Modem. Pagaille. Résultat nul.

Le financement social organise les rencontres du ring social.

Syndicats contre Gouvernement, puis SUD contre CGT, FO contre SUD, et enfin CFDT contre tous les autres avec en prime le rôle-titre. Pas d’arbitre. Pagaille. Résultat nul.

Les marionnettistes encaissent. La nation trinque.

Alors se pose une question: Comment Bercy et la Cour des Comptes, en principe si regardant sur les dépenses, peuvent-ils fermer les yeux :

  • Sur l’utilisation des fonds destinés en principe à assurer l’indépendance des partis politiques mais détournés de leur destination pour faire taire leur électorat,
  • Sur l’utilisation de fonds affectés en principe à la défense du salarié dans l’entreprise, mais détournés de leur destination pour jouer la comédie de la révolution ?

« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette » !

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Les détours de la violence fiscale

Ce billet pour ceux qui s’interrogent sur le fonctionnement de notre justice, sur sa propension à coller à la société mercantile, que par ailleurs elle dénonce et sanctionne à tour de bras.

Ce LIEN pour accéder à un arrêt de La Cour d’appel de Montpellier

Les faits sont simples :

  • J’ai réalisé la promotion d’un immeuble à Sète en 1989, je me suis payé la crise de 1990, les ventes n’ont pas été possibles, la plupart des lots me sont restés sur le paletot.
  • De 1990 à 2015, j’ai de ce fait assumé une grande partie des frais de copropriété, je n’ai jamais failli. Soit pendant 25 ans. Je suis resté toujours disponible pour la copropriété, à qui je me suis efforcé de rendre service pendant tout ce temps. Je n’ai jamais poussé à la sanction de ceux qui pour des raisons diverses ont été à ces époques en difficulté de paiement des charges.
  • Puis le fisc a redressé artificiellement et indument cette société qui est devenue insolvable et a vu son stock paralysé.
  • C’est là que les autres propriétaires et le syndic se sont sentis des ailes pour me poursuivre sans vergogne, alors que ma société ne pouvait pas être insolvable au regard des lots qu’elle possédait.
  • Dès que cela a été possible, j’ai vendu des lots pour payer la copropriété.

Je passe sur les intrigues nées des concupiscences qui ont affecté certains, sur la joie morbide de me voir mis à terre par la violence fiscale et espérer en retirer un profit. L’histoire, pas si ancienne, connait bien le sujet.

L’affaire se termine par une condamnation à 10.000 € pour avoir demandé un peu d’humanité, de ne pas être traité comme un poulet déchiqueté par une meute de chiens. Oui mais,  comment ai-je pu oublier que la justice est débordée et sélectionne par le fric ceux qui font appel à elle, surtout si elle se considère dérangée pour rien. Et un réputé fraudeur fiscal qui se bat pour son honneur et sa survie n’est-il pas moins que rien ?

La justice pour tous ? La justice recours contre la sauvagerie, l’irrespect ? Ben voyons…

Bonne lecture. Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

 

 

 

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Il faut supprimer les régimes de retraite !

Il faut supprimer les régimes de retraite !

Au lycée, j’avais un copain qui portait une vieille canadienne été comme hiver. Je lui ai demandé un jour pourquoi il ne l’enlevait pas l’été. Il m’a regardé avec stupeur. Il ne voyait aucune raison de se défaire de son vêtement selon la saison. La conversation entre nous ne s’est même pas engagée. Il a tourné le dos et s’est éloigné comme on prend ses distances avec un fou.

Je vais prendre aujourd’hui le risque que mes lecteurs m’infligent le même sort que mon copain. En effet, je vais affirmer que la retraite est une institution qu’il faut faire disparaître d’urgence. On a commencé à prendre sa retraite depuis que les êtres vivants ont existé. On se retirait tout simplement. Selon les mœurs en vigueur dans l’espèce à laquelle on appartenait, on était secouru ou éliminé. Quand l’homme est devenu agriculteur, il s’est bâti une maison assez vaste pour y accueillir sa famille. Et quand l’âge venait, les anciens y gardaient toujours une place, aidant les plus jeunes comme ils le pouvaient par des travaux que permettait leur âge.

Quand l’ère industrielle est survenue, au XIXe siècle, les usines ont eu besoin de bras et les ont naturellement trouvés dans la population paysanne. C’est ainsi que les agriculteurs sont devenus des ouvriers. Ceux-ci durent se loger dans les villes et l’habitat urbain ne permit plus aux familles d’abriter leurs anciens devenus âgés. La solution retenue par la société fut donc de donner à ces derniers les moyens de subsister pendant leur vieillesse en créant des régimes de retraite.

Les régimes de retraite ont été créés sous l’égide des Etats. C’est la raison pour laquelle aucun, aujourd’hui, ne fonctionne très bien, même si certains vont mieux que d’autres parce qu’ils ont choisi la capitalisation plutôt que la répartition. La différence entre les deux réside dans le fait que la capitalisation est fondée sur l’épargne, au contraire de la répartition, qui elle consomme du capital. Mais le point essentiel est que ces régimes ne laissent pas aux travailleurs leur choix de vie. Et c’est cela qui les rend odieux. Car un travailleur moderne, dans les pays développés, est parfaitement capable de choisir où placer son épargne et à quel moment se retirer de la vie active.

Autrement dit, ce que prédisait Bastiat au milieu du XIXe siècle s’est réalisé. L’Etat s’est emparé de la mutualité et celle-ci a perdu son lien avec les individus, qui eux-mêmes ont perdu leur liberté. Le terme de mutualité ne vise évidemment pas ce qu’on appelle ainsi en France, mais simplement l’association de personnes autonomes qui se groupent pour donner plus d’assise à leurs efforts. La mutualité peut ainsi désigner tout ce qui se fait mutuellement, qu’il s’agisse de fonds de pension ou de placement. Le critère absolu dans tous les cas où l’on prépare son avenir de travailleur âgé est la liberté.

C’est la raison pour laquelle il faut supprimer les régimes de retraite et les remplacer par une fiscalité de l’épargne moderne et juste. Tout placement doit être traité de la même manière, dans une limite correspondant à ce qu’il est raisonnable de consacrer à son avenir. On en finira ainsi avec tous ces débats vaseux et parfois sordides où chacun a son opinion sur l’âge auquel on doit cesser de travailler, alors que ce choix ne doit relever que d’une décision personnelle au vu de ce que chacun a librement épargné.

En France, la retraite dirigée par l’Etat stérilise chaque année 350 milliards d’euros. Cette somme énorme ne vitalise pas l’économie mais est détruite chaque année par les retraités. Certes ces derniers consomment, mais l’impact de la consommation sur l’économie est sans commune mesure avec celui de l’investissement. On a donc détruit l’économie française par la retraite par répartition, et c’est l’œuvre du communisme qui a imposé ce système dans l’objectif évident de priver les citoyens de leur indépendance et de laisser ainsi libre cours aux menées collectivistes.

Le débat actuel sur les retraites dans notre pays illustre parfaitement les méfaits du système français. On va finir par s’entretuer entre compatriotes pour savoir qui doit partir plus tard ou plus tôt en retraite. Alors même que la diminution tragique du nombre de cotisants rend impossible le maintien du système. De grâce, enlevons notre canadienne dès cet été et revêtons des tenues adaptées au monde moderne. Et pour l’hiver, il existe des manteaux légers et chauds qui n’entravent pas nos mouvements. Bref, évoluons. C’est la loi de l’humanité !

Claude Reichman

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Opinion publique et violence fiscale

L’opinion publique est la maitresse incontestée de l’organisation sociale. Nul ne peut exercer le pouvoir sans elle.

Ceux qui croient que l’opinion publique n’est qu’une facette ou un privilège de la démocratie se trompent lourdement.

Les pires dictateurs savent qu’ils ne sont rien sans elle, c’est pourquoi ils la manipulent ou la terrorisent pour la maitriser. Car l’opinion publique peut être élégamment séduite ou vertueusement conquise, comme elle peut être abusée, voire violentée. Mais elle doit donner son accord expressément, tacitement ou lâchement. Sans lui, nul ne peut exercer le pouvoir.

Ceci exposé, on comprend aisément que dans une société matérialiste, comme la nôtre, l’opinion publique puisse être séduite ou achetée par le biais d’une économie généreuse pour tous. D’où l’idée de l’égalitarisme.

Idée farfelue que les vidéos sur la nature sauvage, abondantes sur le net, faites d’animaux qui s’entredévorent gaillardement, ramènent à sa réalité universelle…

Le réflexe de l’homme de pouvoir, lorsque l’opinion publique lui échappe, est de la récupérer par la force. La première arme qui lui vient à l’esprit est la propagande, accompagnée de la censure qui élimine celle des opposants.

Si cela n’est pas suffisant la contrainte contre les opposants pointe rapidement le bout de son nez, en même temps que les cadeaux aux fidèles partisans. En gros la corruption.

Nous en sommes là.

Plus loin viendrait l’agression physique, la torture, puis l’élimination totale par emprisonnement ou assassinat des opposants, de ceux qui pourraient convaincre l’opinion publique que le pouvoir n’est pas en de bonnes mains, risquant ainsi de le renverser.

La violence fiscale : le stade intermédiaire.

Elle possède de nombreux avantages, dont le principal est de rencontrer l’adhésion de l’opinion publique que le décideur cherche justement à flatter. Elle s’appuie sur le plus grand des dénominateurs communs : la jalousie.

Donc, plus le pouvoir est faible, plus la violence fiscale va monter en puissance.

On le constate tous les jours. La faiblesse des élus, des juges enfermés dans leurs bunkers, anciennement palais de justice ouvert à tous, est significative ? Plus ils ont peur, plus ils font place à la violence fiscale.

Ils vont continuer, jusqu’à ce que l’opinion publique comprenne que c’est pour elle un marché de dupe. Car, comme le démontre très bien Pascal Salin, c’est toujours le plus petit qui paie l’impôt. En effet l’entrepreneur ou producteur rajoute toujours à son prix l’impôt, car il doit avoir une marge sans quoi il disparait, et in fine le consommateur paie son achat augmenté du prix de tous les impôts.

Dans ce marché de dupe c’est le salarié de base qui finit, comme c’est le cas aujourd’hui, par ne percevoir qu’une infime partie de la valeur ajoutée par son travail, le solde étant dévoré par la fiscalité.

Cette violence fiscale est structurelle, elle frappe la plupart du temps aveuglément et par hasard. Alors que ceux qui la cautionnent ou la subissent sont persuadés qu’elle a ses raisons et s’imaginent personnellement décideurs ou victimes. Non, ce n’est pas le cas, c’est encore plus con que ça…

C’est un peu comme la torture au stade supérieur de la violence, quand les tensions sont arrivées jusqu’à la guerre. La torture accompagne inévitablement la guerre, alors qu’elle n’a aucun effet sur son déroulé. Mais elle évacue la pression sans risque pour le tortionnaire, elle tue la victime qui est rapidement passé du stade d’homme à celui de tas de bidoche qui n’intéresse personne. La torture se croit utile, ce n’est pas le cas, elle n’est pas à la mesure du problème. Même le pillage, la torture et la mort de six millions de juifs n’a pas eu d’effet sur le déroulement de la guerre de 39-45. Pourtant quel drame. Comment ont pu vivre après ce drame ceux qui s’étaient aussi lourdement trompés ?

Revenons à la violence fiscale

Donc la violence fiscale, sorte de torture matérielle et psychique, moins violente mais bien plus longue que les violences physiques, est inutile pour régler l’échec global inévitable de l’égalitarisme et pour permettre aux hommes du pouvoir, à la ramasse, de se refaire une santé dans l’opinion publique.

Tout faux, c’est ce que l’on peut affirmer.

En revanche, les dégâts de la violence fiscale sont monstrueux.

Ce sont les meilleurs qui morflent, les moins bons, les plus lâches, sont dans la connivence et y échappent.

La violence fiscale tue l’économie, elle crée des reflexes d’évitement qui prennent le pas sur la raison et l’investissement, sur l’ambition et le risque, sur la liberté des décisions économiques sans laquelle il n’y tout simplement pas d’économie possible.

Le jour ou l’opinion publique se révoltera contre la violence fiscale, que se passera-t-il ? Demandez à Louis XVI ou à Charles Ier d’Angleterre.

Vous pensez peut-être que ce jour n’arrivera pas. Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? Il est TOUJOURS arrivé…

Bien à vous. H. Dumas

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Les escrocs de la bureaucratie vendent mon bien familial pour une bouchée de pain.

Jour après jour la bureaucratie française, ses irresponsables et ses escrocs, se découvrent. Ce n’est pas très ragoutant. La France a été la servile de Rome, elle en a sans doute gardé le goût, elle en incarne la décadence.

Certains pourraient penser que c’est la frustration qui dicte ma plume. Qu’ils le pensent puisque mes dénégations à ce sujet ne serviraient à rien. En résistant j’ai accepté d’être jugé.

Un point sur la situation générale.

Le 06/08/2019 l’Assemblée nationale a autorisé le gouvernement à procéder par ordonnance pour mettre en place la législation du Code Général de la Fonction Publique.

Le 24/11/2021 le gouvernement a édité l’ordonnance précitée du nouveau CGFP, entrée en vigueur le 01/03/2022.

Voici le premier article du CGFP : « Le présent code définit les règles générales applicables aux fonctionnaires civils. Il constitue le statut général des fonctionnaires.

Ceux-ci sont, vis-à-vis de l’administration, dans une situation statutaire et réglementaire. »

Les fonctionnaires, c’est-à-dire les troupes de la bureaucratie, ne sont pas dépendantes de la nation donc de nous comme cela paraitrait naturel, mais de l’Administration, c’est-à-dire d’eux-mêmes.

Ils sont comme Louis XIV, Napoléon ou Bokassa 1er, l’Etat c’est eux, point barre.

Les choses s’éclaircissent, on commence à comprendre.

Donc la bureaucratie a le pouvoir absolu, nous sommes ses sujets.

Mais, comme elle va d’échec en échec et que cela coute un bras, même les deux, il lui faut un bouc-émissaire, ce sont : Les riches, soupçonnés ou carrément accusés de fraude fiscale, c’est-à-dire de ne pas assez donner pour combler le trou que creusent avec détermination, pour leur confort personnel, les bureaucrates.

Sachant que nous sommes tous le riche d’un autre, il n’y a pas de limite à la dénonciation salvatrice pour les bureaucrates.

Mon cas particulier, pour l’exemple.

Je précise que la vente d’une partie de mon terrain familial étant une escroquerie, que je peux démontrer, cela me met en situation de légitime défense.

Je ne vais pas tirer dans le tas, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je me considère en droit de juger ceux qui m’escroquent, dans les termes adaptés à leur réalité, sans me sentir lié par quelque mesure que ce soit.

Rappel des faits

Profitant de la chasse intense liée au vol autorisé des personnes privées par les pouvoirs publics, une folle de pouvoir, inspectrice des impôts, Mme Jourdes, invente en 1998 une taxe successorale sur le jardin de la maison de ma mère.

Pour cela elle obtient un certificat d’urbanisme positif par la ruse, qui sera retiré rapidement par le maire, les terrains n’étant pas constructibles.

Choqué je la poursuis, ainsi que sa hiérarchie, pour faux et usage de faux. Résultat : néant.

Non seulement cet ignoble personnage utilisera, sans vergogne, ces faux certificats d’urbanisme pendant vingt ans pour justifier sa taxe indue devant les tribunaux, mais elle fomentera deux contrôles fiscaux mortels sur mes deux entreprises, pour se venger de mes poursuites. Cela en accord avec sa hiérarchie, au plus haut niveau.

Je gagnerai, au terme de vingt ans de bagarre, le redressement successoral, mais sans aucune indemnité. Vingt ans de harcèlement…

Il restera les deux contrôles fiscaux, mis en œuvre par deux inspecteurs minables, serviles et vicieux : Martino et Garcia.

Le premier est un jeune ambitieux, pas très malin, qui éditera un faux constat d’opposition à contrôle fiscal. Un peu gêné par ce faux, il mettra deux ans à éditer son redressement. Quelles promesses l’ont convaincu ? Je ne sais pas. Mais il était, il y a peu, le patron fiscal de la cellule qui analyse les biens des élus… sacrée planque…

Le second était un vieux kroumir, usé et cynique, péteux, qui a quitté le contrôle dès son arrivée dans mes bureaux, sans aucune raison, prétextant que l’enregistrement du débat oral et contradictoire nuirait à la sérénité de son travail. Incroyable… Pour lui, sérénité égale absence de trace.

Les deux ont donc édité des redressement basés sur des constats d’opposition à contrôle fiscal inexistants.

Comme sœur Anne, j’attends le magistrat honnête et courageux qui déclarera, comme il se doit, ces constats inexistants, et je ne vois rien venir. Quelle lâcheté…

Il est possible qu’il n’existe même pas…ce fameux magistrat honnête et courageux.

La vente de mon terrain familial.

Alors là, c’est le pompon. Le magistrat chargé de cette sale besogne s’appelle COMBARET.

Ce magistrat, comme tous, est inamovible. Personne ne peut l’empêcher de nuire.

Or, il n’est pas assez intelligent pour prendre conscience des conneries qu’il accumule ou, s’il l’est, c’est alors une crapule hors du commun.

Il a tout d’abord refusé de constater l’irréalité des factures indues présentées par le fisc pour engager la vente du terrain.

Il a mis en vente un terrain dont personne ne sait s’il est ou non constructible, pour se couvrir il a décidé une mise à prix de 15 000 € !!! Un terrain de 1 500 m² plein Sud sur  Saint Clair à Sète… Le résultat a été catastrophique cet après-midi, le tiers de la valeur d’un terrain constructible.

Il a refusé la vente amiable. Il n’a pas appliqué la loi, pourtant très stricte, qui annule le commandement valant saisie-vente en cas de non-réalisation de la publicité, et cela par deux fois.

Cet après-midi il a passé outre le fait que la fameuse dette fiscale serait professionnelle ce qui interdit la saisie d’un bien privé, avec la réserve que la loi a une dimension rétroactive, à discuter dans l’esprit… encore faut-il en avoir.

Ce même après-midi le fisc a présenté un faux certificat d’affichage par huissier, incroyable…il l’a cru, et non le certificat d’huissier de non-affichage que j’ai fourni… lui vrai.

Enfin, il tente — et réussira sans doute — d’obliger la Cour de cassation à modifier l’interprétation de la loi sur la nullité des commandements de saisie-vente pour absence de publicité. Il a mis volontairement les parties, dont l’Etat, face au fait accompli et à ses conséquences si maintenant la loi était appliquée.

Finalement, effectivement, c’est peut-être plus une crapule qu’un con…

Je suis détruit

Perdre cet espace de nature, ces restanques protégées, cette partie secrète du jardin de notre maison familiale où tous les enfants sont allés rêver, c’est très dur. Pour une bouchée de pain, alors que les poursuites du fisc pour des redressements imaginaires – je le rappelle désapprouvés par le Commissaire du Gouvernement de la CAA de Marseille – vont donc perdurer et que revenir sur cette injustice va devenir de plus en plus problématique.

Être obligé de supporter, à chaque audience, les avocats mercenaires du fisc qui n’ont pas d’autres arguments que de cracher sur ma personnalité, faute de réelle dette fiscale à démontrer, voir les magistrats acquiescer benoitement et servilement, cela donne une piètre image de notre pays.

Quelle bande de minables. Combien vont-ils tuer de personnes avant d’admettre qu’ils ont perdu 9000 Md€ à ce jour et demain bien plus ?

Quelle bande de pingouins. La seule consolation c’est que quand tout va s’effondrer, ils seront les premiers touchés, et ce n’est pas leur médiocrité et leur absence totale de courage qui vont les sauver.

Je n’irai donc pas leur tirer dessus à coups d’armes à feu, ils peuvent dormir tranquilles. Mais, s’il y a des correspondances et un cortex universel, qu’ils sachent que toute ma volonté est qu’ils paient très cher toutes leurs saloperies, faites à moi et à bien d’autres.

Bien à vous. H. Dumas

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Colonisés

« La Montagne » de Jean Ferrat chantait des paysans solides bien dans leur peau et dans leur paysage, des citadins étriqués dans des barres de HLM meublées de formica, le travail sans compter comme recette du bonheur et la retraite de fonctionnaire comme avenir peu enviable ….

Mais d’un espace de vie rurale, la montagne est devenue source de profit. La neige est devenue l’or blanc grâce aux loisirs qu’elle procure et aux sports qu’elle génère, d’abord en faveur de quelques-uns, et puis bien sûr, démocratisation oblige, pour tout le monde, jusqu’à devenir une composante obligée des programmes scolaires.

Aujourd’hui, les stations nées de cet appétit font faillite. Sauf les stations huppées accueillant des étrangers fortunés. Les capitaux investis viennent de l’étranger. Les Français n’ont plus les moyens de les fréquenter. On parle russe à Méribel, américain à Megève, arabe à Courchevel et chinois au Club Med.

Colette chantait Saint Tropez comme un paradis en voie de perdition, sans empêcher BB, quelques années après, de s’y installer. Depuis, la Côte d’Azur est devenue mi-russe, mi-saoudienne. Et le reste des côtes françaises en passe de devenir étrangères.

Pareil pour les logements devenus si chers qu’il n’y a plus de parisiens qu’en banlieue – de plus en plus loin de la tour Eiffel – et plus de citadins français moyens qu’à la campagne, sous le vocable de « rurbains », pour donner raison à Alphonse Allais !

Pareil pour les entreprises, les clubs sportifs, ports ou aéroports repris par des nouveaux riches venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique lorsque ce n’est pas par la maffia internationale.

L’économie, c’est simple. Elle se résume partout à l’offre et à la demande. L’économie libérale s’en tient à la seule volonté des producteurs et des consommateurs. Ce sont eux qui équilibrent le marché. L’économie administrée, elle, décide de l’offre – de son volume et de son montant – et réduit la demande au strict nécessaire.

Dans la première économie, les riches entretiennent les flux. Dans la seconde, c’est l’État qui crée les flux. Dans la première, il y a de plus en plus de richesses. Dans la seconde, de moins en moins. Dans la première, on se gave de liberté et le pouvoir politique est moins fort que le pouvoir économique. Dans la seconde, on souffre de restrictions et on subit un pouvoir politique autoritaire. Dans la première, il y a des riches, des moyens-riches, des moyens-pauvres et des pauvres. Dans la seconde, quelques rares riches apparentés au pouvoir et surtout des pauvres. Globalement positif ! comme disait Ferrat.

La première est évidemment préférable à la seconde. Mais difficile à sauvegarder sans effort.

Il n’y a de lendemains qui chantent que lorsque la nation prend les moyens de son indépendance.

Il n’y a pas d’économie prospère dans un pays dont la nation travaille moins que ses concurrents.

C’est le seul message qui justifie la réforme – bien timide – des retraites.

Tout le reste est « littérachiotte ».

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Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

C’est vraiment l’escroquerie du siècle. Cela fait trente ans que les Français ont le droit de choisir librement leur régime de retraite et qu’ils en sont empêchés par l’Etat. Mais au fait, qui est l’Etat ? Ce sont d’abord les gouvernements successifs, c’est l’administration qui leur obéit, et les juges, en principe indépendants, mais qui obéissent aussi aux gouvernants. Si une protestation de rue s’organise, ce sont les gendarmes et les policiers (au total 250 000 hommes) qui sont chargés de protéger les manifestants et, le cas échéant, de les réprimer.
Bref, en ma qualité de citoyen respectueux de la loi, j’ai tout pour être rassuré, puisque cette foule d’employés de l’Etat est à mon service.

Bien entendu, je suis moins naïf que j’en ai l’air. Je sais très bien que l’intérêt public, qui correspond tout à fait à mon intérêt particulier, est une notion qui, en France, a perdu beaucoup de sa vertu. Et que les allées du pouvoir, et plus largement celles de l’Etat, sont emplies d’individus qui pensent plus à eux-mêmes qu’à moi. Mais enfin, agissons comme si tout devait toujours bien se passer, car sinon il ne reste plus qu’à se renfermer dans sa coquille.

L’idée maîtresse qui nous conduit est que la France a choisi d’être dans l’Union européenne, dont elle est d’ailleurs une des fondatrices, et que cette appartenance l’oblige à se réformer. Ne serait-ce que parce que la concurrence entre pays européens est largement plus vive que celle qui régnait à l’intérieur de nos frontières avant qu’elles ne s’étendent. Nombre de citoyens français sont très sceptiques à l’égard de la construction européenne, qu’ils rendent responsable de nos difficultés. La réalité est que ces difficultés, nous les avons créées nous-mêmes en refusant de nous adapter au nouveau cours des choses.

Mais le plus piquant est que les partis politiques qui détestent l’Europe finissent par dire qu’ils ne veulent pas la quitter et qu’ils resteront dans la zone euro. Il est quand même rare que la détestation s’accompagne d’une telle fidélité ! La conclusion de tout cela, c’est qu’étant dans l’Union européenne, la France doit cesser de tricher avec ses règles.

La règle de base de l’Union, c’est la concurrence. Celle-ci est meilleure pour les nations que le monopole. Quand un gouvernant français se risque à l’affirmer, c’est avec la crainte d’être précipité dans la Seine ou pendu haut et court en place de Grève. Or ceux qui le menaceraient d’un tel sort ne sont pas la majorité de la population, loin de là. Cette dernière pense qu’une concurrence loyale ne peut qu’améliorer leur situation, d’autant qu’ils n’ont pas à se féliciter des agissements de leur Etat qui ne songe qu’à les opprimer et non à les servir.

Bref, l’Europe, c’est plutôt un bon choix, qui n’exclut évidemment pas la vigilance. Ce long préambule était nécessaire pour en venir à une décision fondamentale de l’Europe, l’adoption du traité européen de 1986, qui fait du marché intérieur un espace sans frontières où les produits, les services et les personnes peuvent circuler et s’installer librement. La date fixée pour cette formidable avancée était le 1er janvier 1993.

Pour ceux qui, comme nous, considèrent que la politique sociale française est une aberration, puisqu’elle rend notre pays incapable de rivaliser avec les pays développés, le traité de 1986 était une date fondatrice et libératoire. Désormais, les Français allaient pouvoir s’assurer librement pour la maladie, le chômage et la retraite, et ce serait une formidable avancée pour notre nation.

Las ! Les hommes politiques français ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils mirent en œuvre toutes les ficelles de la tricherie pour retarder l’échéance de la liberté, et ils y sont si bien parvenus que les caisses sociales françaises veulent toujours assujettir de force ceux qui résident dans notre pays. Ces caisses s’appuient sur des jurisprudences fabriquées à la hâte par des tribunaux affolés par la situation, tandis que la Commission européenne se garde d’intervenir, circonvenue qu’elle a été par la France qui en a fait une clause vitale, ce qu’elle n’est évidemment pas sauf peut-être pour ceux qui ronronnent dans leur corbeille ministérielle.

Mais le moment devait forcément venir où les difficultés des régimes sociaux français rendraient les réformes inévitables. C’est ce qui se passe en ce moment pour les retraites, qu’on ne pourra bientôt plus payer faute de cotisants. La France se débat à coup d’arguments plus fallacieux les uns que les autres pour tenter d’échapper au couperet de l’allongement de l’âge de retraite, mais elle n’a plus d’autre choix que de laisser les actifs s’envoler vers la liberté et d’assumer du mieux possible les responsabilités prises à l’égard des retraités qui, sinon, n’auront plus qu’à « crever la gueule ouverte », comme on le dit poétiquement dans les récit des grandes catastrophes.

L’Etat a vraiment trahi les Français au-delà des limites acceptables. Il doit maintenant nous laisser faire et nous laisser vivre. Sinon, d’autres citoyens moins démocrates que nous se chargeront de faire un ménage dont il ne sortira rien de bon.

Claude Reichman

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A la poignée de fidèles lecteurs de ce blog

La Russie a envahi l’Ukraine le 24 Février 2022.

Voici ce que dit le Point : https://www.lepoint.fr/debats/guerre-en-ukraine-l-aveuglement-des-specialistes-etait-stupefiant-03-02-2023-2507271_2.php

Ce que nous disions le 13 Février 2022 : https://temoignagefiscal.com/pourquoi-poutine-nenvahirait-il-pas-lukraine/

Bien à vous. H. Dumas

 

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Aujourd’hui c’était la 17ème

On se rappelle que le Ministre Le Maire et son DG ont déposé une plainte contre moi pour apologie de meurtre.

Ceci à la suite du suicide de M. Théron, brocanteur à Bullecourt, qui poursuivi par le fisc a, avant son suicide, assassiné l’inspecteur qui le poursuivait, ce qui est objectivement inacceptable. Il y a d’autres moyens de se battre contre une éventuelle injustice fiscale que le meurtre.

J’avais, comme toute la presse nationale, évoqué cette affaire sur ce blog, mais je suis le seul à demander que nous soyons informés de la situation fiscale exacte de M. Théron pour pouvoir évaluer le niveau de violence fiscale impliquée dans ce drame, pour éviter sa reproduction.

Je me demandais si M. Théron pouvait s’être senti en état de légitime défense, ce qui dans mon esprit ne justifiait pas le meurtre perpétré, mais permettait peut-être de comprendre son coup de folie.

La violence fiscale que nous constatons sur ce blog nous laisse supposer que ses conséquences ne peuvent être que dramatiques, sans préjuger de leur déroulé dans la forme et dans le temps. Elle a eu la tête de Charles I en Angleterre au 17ème siècle, de Louis XVI au 18ème siècle en France, elle a généré l’indépendance des USA, etc…

Mais, tout le monde en France aujourd’hui nie cette violence fiscale.

C’est dans ces conditions que j’ai découvert ce jour le nouveau Tribunal Judiciaire de Paris. J’ai trouvé ce bâtiment séduisant, épuré et fonctionnel.

Le justiciable s’y sent plus humain, plus proche en humanité des magistrats. Ce qui pour moi est un plus évident : moins de pompe, plus d’écoute. L‘architecture n’est pas étrangère à cette impression, félicitations aux architectes.

Le rappel des articles de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur tous les murs est peut-être une facétie de la part des architectes, mais c’est rassurant pour ceux qui y croient.

L’audience

A cette audience l’avocat habituel de Bercy représentait soudain L’Agent Judiciaire de l’Etat, dont on se demande ce qu’il venait faire là ?

En réalité, il était l’avocat déguisé de Bercy surveillant le parquet. Il s’est contenté de répéter en boucle que je considère l’impôt comme un vol et que je légitime le meurtre de l’agent fiscal.

Cette méthode Coué intensive n’étant basée sur aucune déclaration de ma part, mais uniquement sur les déductions fumeuses du dit avocat. Sans intérêt.

J’ai dû préciser que toute dépossession par la force est un acte de guerre, comme l’a déclaré M. Le Maire face à la Russie. Que l’impôt n’est pas une dépossession par la force tant qu’il est consenti par le vote, mais que tout dépassement illégitime de son assise, y compris lors d’un contrôle fiscal, est un acte grave, très grave, et … très courant.

Puis vint le tour du Parquet, représentée par une toute jeune procureure. Aux ordres de Bercy, ayant mené une enquête strictement à charge, m’ayant mis déjà une journée en prison, elle ne m’a pas paru très à l’aise.

Quant à la violence fiscale, elle en pense ce qu’aurait pensé ma mère si on lui avait appris que nombre de curés étaient pédophiles ou très actifs hétéro ou homo sexuellement…elle ne l’aurait tout simplement pas cru. La violence ecclésiastique était une notion impossible pour elle, et pourtant…

Notre jeune procureure n’a aucune idée de la violence fiscale, elle s’est crue obligée à la fin de son réquisitoire de dire la vérité. M. Dumas ne doit pas aller en prison pour les faits reprochés, mais il doit savoir que la prochaine fois il ira. Donc on le condamne pour qu’il ne puisse plus écrire librement, qu’il soit à notre merci.

C’est bien. Bercy sera content. C’est ce qu’ils cherchent : que personne ne parle de la violence fiscale. A mon avis c’est une mauvais idée, ça leur pétera au nez plus fort, tout simplement.

Restent les trois magistrats

Personne ne peut nier qu’ils étaient à l’écoute, attentifs et normalement curieux.

Mais, comment en une heure expliquer que la dette de la France est de 3000 Md€ au bilan de 3500 Md€ hors bilan, de 2500 Md€ chez les particuliers, en tout environ 9000 Md€ ?

Disons 130 000 € par personne, enfants et clochards compris.

Comment expliquer que la France ne vit encore que grâce à la terreur fiscale, liée à la violence fiscale, qui lui permet d’emprunter toujours plus, que tout cela va mal finir, surtout pour les plus modestes ?

Comment expliquer la responsabilité de Bercy dans ce drame collectif, comment convaincre alors que l’on est accusé de fraude fiscale, d’apologie de meurtre, de diffamation envers les tortionnaires ?

Comment expliquer que les entrepreneurs, dépossédés de leurs gains par le fisc, sont obliger d’emprunter pour investir, fragilisant ainsi à l’extrême leurs entreprises.

Comment expliquer les drames sociaux de la violence fiscale, du harcèlement fiscal ?

Ce n’est pas encore l’heure. Aujourd’hui la violence apparait en beaucoup d’endroits où elle était ignorée, mais pas encore dans sa version fiscale, qui est pourtant la pire et la plus répandue.

Comment expliquer que ce sont ces raisons qui poussent Bercy à vouloir à tout prix faire fermer ce blog et que la méthode employée à l’occasion du drame de Bullecourt est la plus sordide ?

Je me demande jusqu’où ira Bercy pour me faire taire ? Alors que, quoiqu’il en soit, les forfaitures économiques de cette administration lui retomberont sur le nez, avec ou sans Dumas.

Le délibéré est pour le 28 Mars.

Bien à vous. H. Dumas

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FOUS !

Le Moyen- Orient en crise met la guerre à nos portes.

Il ne s’agit plus seulement d’assurer la sécurité d’Israël. Mais d’empêcher que les excès d’un gouvernement borné entraînent la région dans une escalade capable de l’embraser bien au-delà de ses limites géographiques.

Il suffit d’un rien pour mettre le feu aux poudres.

Ce rien a pris le visage d’un Premier ministre converti par les plus virulents de ses partenaires-complices à une répression sans concession qui mène le pays à une guerre sans fin, de plus en plus violente et de plus en plus large.

La démocratie, combinée au régime des partis, ne fait pas bien les choses. Et surtout pas l’intérêt de la nation. L’élection de Netanyahou, compromis pour des raisons de basse politique et d’intérêt personnel avec les partis d’extrême-droite, religieux et populistes, en est la meilleure illustration.

Là-bas, ça sent la guerre à tous les croisements de rues. On vit dans la terreur. Seuls les boutefeus jouissent d’une situation qui comble leurs desseins morbides.

On fait appel – populisme aidant – au désir de vengeance du peuple, et pour tout justifier, à la loi du talion, afin que s’enclenche – les tirs des uns justifiant ceux des autres – un processus d’aller-retour de missiles et de bombardements qui frappent aveuglément les plus démunis et les plus pacifistes.

Certes là-bas, c’est là-bas. Mais ce n’est pas si loin que ça.

Cette folie devrait être une leçon pour tous ceux qui chez nous prétendent qu’il n’ y a qu’à « liquider » tous ces gens-là qui viennent perturber notre bien-être et qu’il suffit – dixit Yves Thréard du Figaro – d’en avoir la volonté, pour régler le problème de l’immigration. Mais non. Ils ne voient rien. Aveugles à ce qui se passe à nos portes, ils persistent. Et enjoignent de sortir l’épée. Il n’ y aurait de vraie victoire – en paroles – que par écrasement de l’autre.

Pour eux, entendre, c’est être lâche et écouter, c’est abdiquer.

Seule la guerre chez eux, avec son cortège de peurs, de drames et de morts pourrait les convaincre du contraire.

C’est malheureusement ce qui se prépare en ce moment dans le pays qui a vu naître le monothéisme et où, pour deux des trois grandes religions, seul doit triompher l’esprit de vengeance.

Mais la vengeance n’a pourtant jamais rien réglé. Elle a au contraire fondé les plus grands conflits, sans jamais en résoudre aucun. L’épuisement seul conclut la guerre.

Le décompte des morts témoigne peut-être de la victoire mais ce sont les morts qui la signent.

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Allez les petits !

Allez les petits !

Mais qu’arrive-t-il à la France ? Ce pays de l’équilibre, de l’esprit, de l’intelligence, de la mesure est devenu comme fou. C’est une souffrance d’écouter ou de lire les propos insensés qui peuplent l’actualité des médias et des réseaux sociaux. Et que relatent religieusement les journalistes, qu’on a pourtant connus – mais il y a longtemps – plus regardants.

Sur les deux principaux sujets de l’actualité, la guerre en Ukraine et la réforme des retraites, c’est le même délire. Plus personne ne semble avoir une notion sérieuse des faits et de leurs conséquences. Et il semble ne plus y avoir que deux catégories d’individus dans le monde : les Français, que l’étranger ne pense qu’à détruire, et les Américains, qui attendent en ricanant le moment de s’enrichir de nos dépouilles.

De temps à autre, une réflexion lucide parvient à émerger du fatras ambiant. Ce fut le cas cette semaine du géographe bien connu Christophe Guilluy qui dans une longue interview au Figaro explique que « les classes moyennes ne croient plus et n’écoutent plus ceux qui les dépossèdent ». L’effondrement des services publics, l’insécurité, l’emploi, l’inquiétude de l’avenir font que la classe moyenne ne se reconnaît plus dans la France d’aujourd’hui. A quoi il faut ajouter le fait que les retraites, qui étaient jusque là, l’épanouissement d’une société heureuse, ressemblent de plus en plus au nez de Pinocchio mais à l’envers : elles se rétrécissent autant qu’il s’allongeait !

Il manque cependant à l’analyse de M. Guilluy un élément essentiel : la politique de rechange. Autrement dit, s’il était médecin, il aurait fait une bonne observation du malade mais n’aurait pas énoncé un plan de traitement. Or c’est bien d’un tel plan que la France a besoin. Car on ne guérit pas le mal français par des saignées comme au temps de Molière, ni par des incantations, comme à présent.

Ce qui est en jeu dans la guerre d’Ukraine, c’est le régime politique et le mode de vie occidental. La démocratie donc, et la liberté économique. Même imparfaites, elles sont irremplaçables. Jusqu’à présent, les pays occidentaux, y compris les Européens, ont fait preuve dans ce conflit de maîtrise et de détermination. C’est une heureuse surprise, car ils ne sous avaient pas habitués à cela. Ceux qui craignent la troisième guerre mondiale ont raison. Mais tout le monde la craint. Y compris ceux qui ne veulent pas laisser les Russes s’emparer de l’Ukraine. Le débat n’est pas nouveau. Depuis que l’arme atomique est entre les mains de plusieurs puissances, on peut redouter la vitrification du monde. La lâcheté n’est cependant pas la garantie qui écarterait son emploi. Au contraire. Et c’est là une des rares lois crédibles de l’histoire.

Quant à l’effondrement de la France, il a une cause majeure : l’inflation des dépenses sociales. Rappelons qu’elles se montent à plus de 800 milliards d’euros, dépassant de peu le budget américain de la défense ! Nous sommes donc bien une grande puissance mondiale, mais nous consacrons nos forces à la destruction de notre économie, les dépenses sociales n’étant en rien un investissement et donc en aucun cas un gage de prospérité.

Le plus navrant, c’est que l’Europe avait très bien compris ce qui péchait chez elle. En 1986, elle avait adopté l’Acte unique européen, un traité qui signait la fin du communisme chez ses signataires. En faisant du marché intérieur communautaire un espace de libre concurrence, on hissait nos pays au rang des gagnants de la compétition mondiale. Tous ont bénéficié de cette formidable réforme. Sauf la France. Qui l’a stupidement rejetée pour sauver « la Sécurité sociale que le monde entier nous envie », selon le cantique en vigueur chez nous.

J’ai eu le triste privilège, en tant que combattant de première ligne de la liberté, de vivre chaque minute de ce drame et de fouler chaque pouce de terrain du champ de bataille. Je n’ai jamais douté de notre victoire finale, même si l’Etat français a déployé contre nous toute son administration et tous ses juges. Tout simplement parce que l’on ne peut, comme le fait la France, être favorable à la construction européenne et mettre toute sa force à la combattre.

La mise en concurrence de la Sécurité sociale sauvera notre économie et redonnera vie à l’emploi. Elle nous redonnera aussi le moral. Au lieu de se dire qu’il n’y a rien à espérer dans notre pays, nos jeunes retrouveront « la pêche ». Et ils infuseront de nouveau leur joie de vivre dans les familles. Qui au lieu de se confiner dans l’univers de la retraite regarderont vers l’avenir de tous ceux qu’elles aiment et vers le succès de leur pays.

Ayant dépassé l’âge d’être un enfant, je me retrouve à crier, comme dans le conte d’Andersen, que le roi est nu. Franchement, je n’en suis pas vraiment gêné. Car celui sur qui se pose le doigt du destin n’a en général rien fait pour cela. Sauf ce qu’il estimait être son devoir. Chaque matin, j’ouvre ma fenêtre et je regarde les enfants que leurs parents conduisent à l’école. Et j’ai envie de leur crier « Allez les petits ! ». Comme Roger Couderc aux grands costauds de l’équipe de France de rugby. Oui, tout cela, c’est la France. Et je l’aime !

Claude Reichman

 

 

 

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Ils ne sont pas Charly : Mrs Bruno Le Maire ministre des Finances et Fournel Directeur General de Bercy — excusez du peu — mouillent leurs chemises pour atomiser ce blog et son auteur.

Ils vont bien sûr y arriver et personne ne lèvera le petit doigt. La majorité des Français bien-pensants gardant leur énergie pour faire payer leurs retraites à leurs enfants et à M. Arnaud.

Ce sera à l’audience de la 17ème Chambre du Tribunal judiciaire de Paris, le premier Février à 13h, voici le LIEN pour prendre connaissance de la défense que je m’efforcerai de présenter.

Je vous rappelle le billet où je vous ai fait part des reproches qui me sont adressés : Tout va très bien Madame La Marquise

Nous sommes au terme de la logique de ma journée de garde à vue — en réalité d’emprisonnement — à laquelle le parquet m’a déjà condamné, ce qui doit l’amener à requérir contre moi une peine de prison justifiant cette garde à vue, en lieu et place des excuses que dans une démocratie normale ils me devraient lui et Bruno Le Maire.

Le goulag de la bureaucratie est en route. Les pillards sont à la manœuvre et ils ont bien plus de 3 000 Md€ de dettes, alors…

Adieu à vous, je ne pense pas que nous nous reverrons. H. Dumas

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Sciences Po interdit l’usage de ChatGPT.

Nous y sommes, les masques tombent. Le Directeur de Sciences Po condamne fermement ChatGPT et menace du pire tout utilisateur dans sa boutique.

La raison invoquée est le plagiat.

Que fait-on à Sciences PO ? On apprend les pensées précédentes, évidemment. Mais surtout on vous apprend comment utiliser ces pensées, partant du principe que connaître ces pensées, pouvoir les citer, va vous donner un tel avantage sur les autres qu’ils se sentiront obligés d’admettre que l’utilisation que vous en faites est la bonne.

En clair Sciences Po impose sa vision des choses à ses étudiants, chargés de la répandre. L’effort de mémorisation devient une garantie d’intelligence. C’est une escroquerie intellectuelle.

C’est ce privilège de l’enseignant que l’application ChatGPT explose. D’où la colère des enseignants de Sciences PO et leur réaction primaire régressive.

Les argumentations de nos penseurs, aux grands renforts de citations — apprises ou déjà copiées –, vont faire face à une concurrence elle aussi outillée. Seule l’intelligence personnelle des protagonistes fera la différence lors de discussions politico-philosophiques.

Enfin, c’est de cela qu’ont peur les responsables actuels de l’enseignement à Sciences Po. Rien ne dit que c’est ce qui va se passer… l’avenir ayant une capacité à surprendre illimitée.

Mais en définitive :

L’action est beaucoup moins complexe que la pensée et ses cohortes de débateurs.

Il est tout bêtement possible que ChatGPT ramène les choses à leurs dimensions réelles, permette des synthèses rapides et justes. Qu’alors les prises de décisions matérielles, débarrassées des discussions pédantes interminables, puissent être plus vives et plus pragmatiques.

Ce serait cela le progrès. Un avenir débarrassé des pédants, des sachants usurpés.

Ce qui hélas ne supprimera pas les cons… mais c’est un autre sujet. N’est-on pas tous le con d’un autre ?

Bien à vous. H. Dumas

PS : Deux exemples des réponses de ChatGPT pour éclairer le débat

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Les 3000 milliards de dettes des joueurs étatistes.

Il suffit dans une famille d’un seul joueur ayant accès au patrimoine familial pour la ruiner.
Le joueur croit à ses martingales qu’il assimile à l’intelligence, qui lui permettent d’imaginer qu’il maîtrise le temps autrement que par la qualité de son travail.
Il croit que le jeu va réduire le temps et la distance entre lui et le capital. Il n’a pas compris que le capital n’a pour accès que l’accumulation et la transmission, comme seuls outils la compétence et l’intégrité.
Tout ce que possède sa famille sera transformé en mise potentielle dans la tête du joueur, puis en perte irréversible jusqu’à la ruine totale débouchant souvent sur le suicide.
Le joueur ignore ses pertes qu’il ne doute pas de régler — et bien au-delà — avec ses martingales.
Le joueur est indécrottable. Le malheur qu’il génère l’indiffère.
Pour le joueur la dette n’existe pas, elle est la contrainte éphémère justifiée par l’avenir paradisiaque que préparent ses martingales.
Pour l’observateur, la réalité économique du joueur est le résultat entre ses mises et ses pertes. Mais pas pour le joueur, pour qui elle résulte du potentiel familial restant pour miser et du gain espéré transformé dans sa tête en certitude.
Cette vision déformée de la réalité n’a pour le joueur qu’une limite : la ruine totale et irréversible.
Que dire face à un pays dont les hommes de l’Etat sont des joueurs et où la majorité du pays adhère au jeu, en est l’acteur ?
Qu’espérer pour ceux qui dans ce pays ne sont pas joueurs, respectent le capital, le travail, le mérite et l’intégrité ?
C’est la situation de la France.
L’emprunt est la mise de jeu. Peu de personnes en ont conscience.
L’emprunt pour consommer est une perte certaine. Le gain, dans ce cas, se résumant à la satisfaction de l’usage du bien acquis, rarement aussi intense qu’espérée. Emprunt remboursé, la voiture payée 20 000 € ne vaut plus que 10 000 €. Le joueur a perdu la moitié de sa mise.
L’emprunt pour investir est pire. L’investissement est un pari sur l’avenir que peu de parieurs sont capables de faire. Si l’intuition n’est pas particulièrement aiguisée, les pertes sont vites abyssales.
Ce qu’il ne faut pas perdre de vue.
La dette de 3 000 milliards d’Euros de la France, version Maastricht, explique la psychologie prédatrice des hommes de l’Etat, puisque pour faire face à cette dette l’état ne dispose que de sa fiscalité, de la violence fiscale.
Cette somme est nettement inférieure à la réalité, elle ne tient pas compte des engagements hors bilan, de provisions telle que la retraite des fonctionnaire, etc.. .
En réalité la France est composée de plus de 50% de joueurs qui misent l’argent public en espérant des gains illusoires. C’est leur majorité qui permet de jouer avec l’argent public. Ils attendent du jeu la même chose que tous les joueurs, l’accès à la félicité sans effort personnel. Ils croient dur comme fer à leur martingale, au point que nul n’est audible s’il leur dit la vérité.
Les deux conséquences
La ruine certaine du pays et, la précédant, le pillage par la force publique de tous ceux qui possèdent.
In fine, le suicide collectif par la guerre extérieure ou civile.
Ça tombe bien, les deux choix sont possibles aujourd’hui.
Conclusions
Tous ceux qui sont pris, conscients ou inconscients, dans les filets de la fiscalité, normale ou exceptionnelle, qui se sentent personnellement visés, qui croient que leur dossier peut faire l’objet d’une appréciation personnelle et trouver une solution, se trompent lourdement.
Ils sont en réalité pris dans un engrenage collectif de dettes de jeu, dans lequel ils encourent la ruine, comme tout le monde. Il n’y a pas d’issue personnelle.
C’est aussi simple que cela. La majorité des Français et la totalité de leurs hommes de l’Etat jouent au casino avec l’argent public. Nous encourons tous la ruine.
Bien à vous. H. Dumas

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Lettre à Bernard Arnault

Lettre à Bernard Arnault

Cher Monsieur Arnault,

Nous ne nous connaissons pas, mais cela n’empêche pas de se parler. Vous êtes souvent mis en cause en ce moment sur ce qu’on appelle « les réseaux sociaux », que j’appellerais plutôt « les réseaux asociaux ». On y dit que votre fortune permettrait de sauver notre régime de retraite et qu’il suffirait en somme de vous la confisquer. Passons sur le fait qu’il s’agit tout simplement de vous voler, ce qui à ma connaissance est interdit par la loi, et venons-en à ce qui est l’essentiel de cette revendication.

Votre fortune est estimée à 195 milliards d’euros. Elle fait de vous l’homme le plus riche du monde. Félicitations. Et en même temps je vous plains bien, car vous êtes exposé à toutes les concupiscences et à tous les sentiments violents qui peuplent l’âme humaine. Imaginons qu’on vous vole cette somme et qu’on la verse au régime français de retraite. Celui-ci distribue chaque année 345 milliards d’euros. Grâce à votre argent, les cotisations de retraite des Français seront payées pendant 7 mois. Mais le huitième mois, ils devront à nouveau verser 28 milliards d’euros pour leur retraite …et ainsi de suite. Vous n’aurez sauvé nos retraites que pendant un peu plus de la moitié d’une année. Vous verrez : on vous traitera de minable !

Bien entendu, on se mettra aussitôt en chasse d’autres milliardaire, et comme la plupart de ceux-ci ont mis leur fortune à l’abri à l’étranger, on se rabattra sur la classe moyenne, puis, faute de rapines suffisantes, on finira – comme toujours – par taxer les pauvres. Alors, comme toutes ces manœuvres n’auront rien rapporté, on baissera drastiquement les pensions, avant de les ramener à l’euro symbolique.

Cette histoire n’a rien d’original. Partout où l’on a voulu croire que voler les riches enrichirait les pauvres, les choses se sont terminées de cette manière. Le plus bel exemple est celui du communisme qui a appauvri le peuple partout où il s’est imposé. Et qui a ruiné les productions des pays où il régnait. C’est ainsi que des milliers de Cubains sont morts d’avoir ingurgité des boissons frelatées, le rhum ayant disparu de leur pays. Plus de rhum à Cuba, il fallait le faire ! Eh bien ils l’ont fait.

Pour autant, cher Monsieur Arnault, votre fortune n’est pas sauvée. A défaut d’être vraiment utile, sa confiscation sera une belle satisfaction pour tous les envieux qui peuplent notre beau pays, comme – soyons juste – tous les autres. Mais vous le savez certainement, ce qui caractérise un bon régime politique, c’est le fait qu’il soit capable par des moyens démocratiques de tenir en lisière le peuple des envieux. Le régime politique français n’a pas cette qualité.

Vous préparez votre retraite, cher Monsieur Arnault, en confiant la direction de vos entreprises à vos enfants. C’est une façon comme une autre de se retirer. C’est surtout une façon de gérer votre fortune. Les retraités français ne peuvent pas en faire autant. D’abord parce qu’ils n’ont pas de fortune, leur épargne étant engloutie au fur et à mesure par leurs cotisations à la retraite par répartition et, quand ils meurent, leur retraite ne va pas à leurs enfants. Car leurs droits disparaissent à l’instant même de leur mort ! Alors ça, pour être social, c’est social !

De vous à moi, cher Monsieur Arnault, le régime français de retraite est une pure folie. Une folie communiste, instituée par le parti du même nom à la Libération, alors qu’il était en position de force. Et tous les prétendus politiciens de droite n’y ont rien changé depuis cette époque. Mieux : les Français défilent en foule aujourd’hui pour le conserver. Oh non, ils ne sont pas fous. Ils sont simplement aveugles.

Vous possédez, cher Monsieur Arnault, des médias. Que ne menez-vous pas une campagne d’information sur ce que pourrait être une véritable retraite pour les Français ? Ce n’est vraiment pas compliqué à expliquer. Les Français savent qu’il faut placer de l’argent pour parer les mauvais coups du destin. C’est ce qu’il faut leur permettre en supprimant l’abominable régime de répartition qui les ruine. Nous avons fait le calcul : un smicard peut se faire un appréciable capital en plaçant pendant quarante ans une somme équivalente à celle que le régime actuel de retraite lui confisque. Avec en plus une rente mensuelle supérieure à ce qu’il touche aujourd’hui. Voilà ce dont on prive les Français.

Cher Monsieur Arnault, pardonnez-moi de vous avoir importuné. C’était pour le bien de la France, qui m’importe au plus haut point. En fait, ce que je voulais expliquer à mes compatriotes, c’est qu’il est facile et inutile de s’en prendre aux milliardaires. Ce qu’il faut, c’est permettre à tous les Français de vivre dans une aisance qui corresponde à l’état de leur pays. Et pour cela, cesser de leur confisquer plus de 80 % de leurs revenus en impôts, taxes et cotisations, comme le fait un Etat qu’ils ont eu grand tort de laisser croître à ce point. Voilà le programme qu’il faut à la France. On n’attend plus que les hommes pour l’appliquer !

Claude Reichman

 

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Est-il quelque chose de plus personnel que la retraite ?

Concernant ce sujet, mon décalage avec la pensée qui parait être majoritaire, si l’on en croit la presse officielle, est abyssal.

Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse avoir envie que l’Etat fourre son nez dans les retraites. Je le pensais déjà à vingt ans, je le pense encore plus aujourd’hui.

En ce qui me concerne, je voulais travailler jusqu’à la fin de ma vie. Je suis servi, emmerdé plus que de raison mais servi. Je connais des personnes qui en revanche ont pris leur retraite très tôt.

En fait, lorsque j’étais jeune mon père avait pris sa retraite un peu avant 60 ans, fortune faite. Dès cette date il s’est emmerdé chaque jour consciencieusement, puis sont arrivés des revers de fortune, il a fini très péniblement. Pendant que ma grand’mère est restée à la tête de son entreprise jusqu’à plus de 70 ans, elle est morte dans la rue d’un AVC, elle n’a jamais eu le temps de s’emmerder.

Alors, que l’Etat ait un fond de sécurité pour une retraite minimale couvrant ceux qui n’ont pas été foutus de penser ou d’organiser leur retraite d’accord, mais les autres…

Car, si nous étions libres, nous pourrions soit constituer nous-même notre retraite, soit participer à une capitalisation mutualisée.

Tout vaudrait mieux que la pyramide de Ponzi qui nous est servie par un Etat kleptomane.

La réforme des retraites devrait passer par un arrêt net du système actuel qui cumule des tares mathématiques et morales.

Mathématiques parce que les cotisations d’aujourd’hui servent les retraités d’aujourd’hui, ce qui introduit une inconnue de taille : la richesse globale, sur place, des cotisants demain. Leur paupérisation possible — sinon probable — dans le temps ne pousse pas à l’optimisme.

Alors que tout devrait fonctionner à partir d’un placement des cotisations géographiquement illimité pour arriver à moins de dépendance possible par rapport aux aléas futurs locaux.

Morales parce qu’imposer à ses enfants la charge de sa vieillesse est une façon de faire totalement passéiste. Et alors, l’imposer aux enfants des autres, c’est encore pire.

Finalement,

Qui sont ces gens qui, parait-il, vont défiler par centaines de milliers en exigeant d’aller vers le pire du pire actuel, au lieu de revendiquer l’honneur d’assumer eux-mêmes leurs retraites, avec les fonds de leur génération, en choisissant leur méthode, personnelle ou mutualisée, mais à l’aide de leur capital, pas de celui de leurs enfants.

On me dit que ce sont des croyants. Ils croiraient que l’Etat existe et possèderait une sorte de machine à fabriquer du pognon et à le leur donner. Au pire, l’Etat le prendrait aux autres, à ceux qui sont là pour fabriquer le miel qui les nourrit.

On me dit aussi que la France est un Etat de droit qui protège toutes les croyances, y compris celle-là.

OK, OK, d’accord… Mais quand même, je n’en reviens pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Tout va très bien Madame La Marquise

Les enquêtes pénales sont secrètes, le but est clair : il s’agit de préserver la présomption d’innocence.

« Le secret de l’enquête et de l’instruction permet de protéger la présomption d’innocence des mis en cause et de ce fait garantir au justiciable un procès équitable au sens de l’article 6 CESDH, c’est-à-dire le droit à « un procès équilibré entre toutes les parties (aequus = équilibre) dont les principales manifestations, dans la jurisprudence de la Cour EDH, sont : le droit à un recours effectif devant un tribunal, le droit à un tribunal indépendant et impartial ; le droit à un procès public, respectant l’égalité des armes et conduisant à un jugement dans un délai raisonnable ; le droit à l’exécution effective de la décision obtenue.(Village de la Justice) »

Donc, à contrario, lorsqu’il s’agit de faire échec à une présomption de culpabilité : il n’y a plus de secret possible. Le procès étant public, les intrigues négatives de l’enquête ne peuvent que l’être.

Voici donc le lien pour l’enquête publique concernant les poursuites engagées contre moi pour apologie de meurtre : LE LIEN.

Probablement, tout comme moi, vous allez être surpris par la consultation de ces documents.

D’abord, évidemment, je suppose que la dépersonnalisation de l’enquête, le fait que les hommes et les actions sont déshumanisés, alors qu’il s’agit justement ici de beaucoup de sentiments, vous paraîtra un peu affligeant.

Bien que… l’émotion transparaisse où on l’attend le moins, quand le commissaire de police n’hésite pas à déclarer (P 10), au terme de son enquête :

Où cet homme, probablement respectable, a-t-il vu que « j’expliquais que ce meurtre était totalement légal » ???

Globalement on ne peut pas dire que la sensibilité et l’équilibre soient les maîtres mots de cette enquête concernant des faits pourtant si humains.

Ce qui surprend aussi c’est la réactivité de la justice :

Saisie par une plainte le 25 novembre 2022, au sujet d’un billet paru le 22 novembre 2022, le parquet requiert le commissariat de Sète pour enquête le 29 novembre 2022.

J’en connais quelques’uns que cette rapidité va décontenancer.

Le parquet ajoute la garde à vue aux motifs que :

N’était-ce pas un peu excessif ???

Attardons-nous sur le corps de la plainte de M. Jerome Fournel (P 45), que nous connaissons bien, qui est l’impunité personnalisée.

D’abord il faut constater que Fournel est vexé, il met en pièce jointe le billet https://temoignagefiscal.com/transparence-et-opacite-pouvoir-et-soumission/ , qui n’a aucun rapport avec le sujet de sa plainte. Il tente sans doute, dans son esprit, de faire la démonstration de ma désocialisation…

Il voit, dans mon billet sur le drame de Bullecourt, le délit de « provocation non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ». Franchement si la situation n’était pas si grave je me demanderais si Fournel ne fume pas la moquette de son bureau… ou si ses études en français ont été laborieuses.

C’est à partir de cette base qu’il dévie sur « l’apologie de crime. »

Puis il parle de « Jacques » qu’il connait bien puisqu’il s’agit d’un de ses anciens inspecteurs des impôts…. Auquel d’ailleurs je réponds très en retrait de son commentaire. Je n’aime pas les menaces directes ou les affirmations sans preuve sur les commentaires, mais… je suis tant opposé à la censure…

Enfin, il fait dire à mes propos des choses qui n’y sont pas, il nous gratifie d’une crise de paranoïa sans rapport avec mon blog en général et le billet incriminé en particulier.

Il croit utile d’engager l’apologie de l’impôt, sans mesure, sans retenu, sans décence, en oubliant qu’il est excessif, que le pays est en faillite, pas à cause de nous mais à cause de lui, que nous le ressentons, qu’il frôle l’hystérie quand nous l’exprimons. Il veut nous faire croire que tous ses inspecteurs sont justes, impartiaux, à notre écoute. Il rêve ou il se moque de nous… Il n’a aucune police pour sanctionner les abus de ses troupes, parce qu’il ne souhaite pas les sanctionner. La violence fiscale est sa tasse de thé, la terreur fiscale son outil de tous les jours, sa menace de tous les instants.

Tout cela n’est pas digne d’une démocratie, et son mot de la fin : « J’ai chargé Kamal Nebhi chef de bureau Affaires juridiques et Contentieux, joignable au 01 53 18 12 70, pour suivre la procédure ouverte par votre service » est significatif.  

Fournel ne dépose pas une plainte. Il n’envisage pas que le parquet ait le libre choix des poursuites. Il ordonne à un de ses « services », le parquet de Paris, d’agir et de poursuivre Dumas. Il a même nommé quelqu’un pour surveiller que tout cela fonctionne comme il l’a décidé.

Tout va très bien Madame La Marquise…

Bien à vous. H. Dumas

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Ils dénoncèrent les juifs pour avoir leur appartement… ils n’ont pas changé.

L’homme est parfois une raclure qui ne connait pas de limite.

Dans son délire de meurtre économique, son harcèlement constant, le fisc n’hésite pas à me poursuivre pour des sommes que je ne dois en aucune façon. En rapporter la preuve ne m’a servi à rien. Personne ne me croit ou tout le monde fait semblant de ne pas me croire. On me traite juste de « fraudeur fiscal » et le tour est joué, le pillage consommé.

La prétention illimitée de notre justice fait barrière, justement à la justice. Ne comprenant rien au fonctionnement de l’économie, de l’entreprise, les magistrats pensent remplir leur devoir en entérinant les pillages de Bercy, en en couvrant les acteurs.

Ils sont solidaires… avec la mort des autres qu’ils provoquent sans état d’âme.

Bien plus, le JEX de Montpellier est saisi du vertige de l’écrasement d’autrui. Planqué sur son estrade, un marteau à la main, il jouit sans retenu lorsqu’il frappe la fin d’une enchère où le saisi voit partir son patrimoine pour une bouchée de pain. Sa satisfaction est totale quand il voit les naufrageurs, les rats, se jeter à l’eau pour s’arracher entre eux les dépouilles de celui qu’il vole, qu’il tue, qui est là, qui souffre, qui meurt.

Je suis l’exemple lucide de sa jouissance à venir du 6 Février 2023.

Ce jour-là, il a mis aux enchères publique une partie du jardin de ma propriété familiale, pour des sommes soit déjà payées au fisc soit réclamées indument par le fisc.

Il sait tout cela, il s’en fout.

Le sommet de son vice tient en quatre points :

  • Il met en vente un terrain de 1 500 m², au prix de 15 000 €…
  • Il met en vente un terrain personnel pour une dette, prétendue mais indue, qui est professionnelle, c’est interdit, il s’en fout.
  • Il a refusé la possibilité de vendre à l’amiable.
  • Il a accepté une publicité légale dont voici les termes :

J’espère que cela vous fait au moins sourire…

Figurez-vous que j’ai mis sur le site un panneau, avec mon numéro de téléphone.

Je reçois un coup de téléphone par demi-heure, Dimanche compris. Tout ce que la ville, la région, le pays comprend de raclure accourt pour la curée.

Je n’en reviens pas. Sauf rare exception, pas un ne se présente, ne dit son nom, tous veulent des informations pour participer au pillage.

Pas un ne s’insurge contre le fait qu’un terrain à bâtir posant autant de questions ne peut pas être vendu sans avoir au préalable obtenu le permis de construire et épuisé le recours des tiers. Ils se disent sans doute que la vente judiciaire, organisée par le fisc, leur garantit, par fraternité, l’octroi du permis par les fonctionnaires de la mairie… entre fonctionnaires…

Et puis, 15 000 balles. N’est ce pas équivalant aux bonnes affaires de l’aryanisation, ce n’est pas tout les jours qu’une telle situation se présente, non ?

L’appartement du chapelier juif pour une bouchée de pain vaut bien quelques sacrifices. Il ne manque pas de chacals. Pas plus aujourd’hui qu’hier. C’est objectivement démoralisant…

A lire, en cliquant dessus : la demande de référé d’heure à heure… on ne sait jamais, un sursaut de la justice. La victoire de la vérité sur le mensonge, du bien sur le mal ?

Ils poussent le bouchon un peu loin, non ?

Bien à vous. H. Dumas

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Il est temps que les médias disent la vérité !

Il est temps que les médias disent la vérité !

Le débat sur la réforme des retraites a été particulièrement éclairant. Il a permis de vérifier que les Français sont privés d’information. Comment ! vont hurler certains. Privés d’information ? Alors que nous avons quatre chaînes d’information continue et que les innombrables chaînes dont l’évolution technologique a gratifié notre pays (comme tous les autres) ont toutes des bulletins d’information !

Bien sûr, ce ne sont pas les informations qui manquent. Mais qu’appelle-t-on « information » ? N’importe quel observateur impartial peut constater que sur toutes les chaînes de télévision et de radio, ce sont les mêmes nouvelles, les mêmes analyses, les mêmes commentaires. Et les mêmes invités sur les plateaux. Chacun a les siens, ils circulent parfois un peu de l’un à l’autre, certains, les plus nombreux, sont plutôt à gauche, d’autres plutôt à droite (une espèce rare) et aucun n’est libéral. Bref, c’est partout la même bouillie.

Pour se faire une opinion éclairée, il faut beaucoup de patience, ne pas hésiter à se plonger dans des publications austères et surtout beaucoup réfléchir. Cette dernière occupation est devenue une rareté à l’ère de l’immédiateté. Les réseaux sociaux permettent à n’importe qui de réagir à la seconde par écrit sur n’importe quel sujet, de préférence sur un sujet où l’on n’a aucune compétence, car ce qui compte c’est l’opinion. Il fut un temps où le mot d’opinion avait un sens. Il impliquait un minimum (et même plutôt un maximum) d’information et de réflexion, et l’on avait un peu honte de se risquer sur ce terrain sans y être sérieusement préparé. Ce temps est révolu et même oublié.

Un autre phénomène peut être constaté, mais surtout par ceux à qui il arrive d’être invités sur un plateau de télévision. Ils s’aperçoivent vite qu’il existe un code non écrit mais férocement appliqué qui oblige les invités à ne pas sortir du cadre de pensée qui règne dans les médias. Le malheureux qui fait l’erreur de s’en écarter le paie d’une mise à l’écart définitive. Il ne s’agit évidemment pas d’un caprice de rédacteur en chef. Celui qui a ce titre ne le conservera pas longtemps s’il laisse quelqu’un s’éloigner de la doxa dominante. En fait, la consigne vient des propriétaires des médias.

Ces derniers sont tous des hommes d’affaires milliardaires, qui ont des intérêts si divers qu’il est parfois difficile de déterminer ceux qui prédominent. Mais ce qui est certain, c’est que sur tous leurs terrains d’action, ils sont en rapport avec l’Etat. Et là, le même scénario qu’avec le plus humble rédacteur en chef se répète. Les détenteurs du pouvoir leur font comprendre qu’ « au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », pour reprendre un titre célèbre de Romain Gary.

On a compris qu’il règne en France un climat d’unanimité ! Bien entendu, cette expression n’est qu’un trait d’humour. Il règne en France un climat pesant de censure et d’autocensure, de menace permanente sur tous les acteurs du débat public et finalement de mort intellectuelle qui n’est pas sans évoquer celui des pays de l’Est quand y régnait le communisme.

Alors que peut-on faire ? Se pelotonner sous l’édredon pour jouir de la chaleur fœtale ? Se consoler dans la boisson ? Se passionner pour le sport sans en faire jamais ? Rien de tout cela évidemment pour un citoyen conscient de ses devoirs. Mais continuer de miser sur la force de conviction. Tout en sachant que l’homme met du temps à se faire précisément … une opinion.

Nous avons peu d’alliés dans le désert français. Mais il en est un qui, à coup sûr, ne nous fera pas défaut. Il s’agit d’un chiffre. Celui de la dette. La France est gouvernée par la dépense publique. Et celle-ci a franchi les limites de la raison. Les deux universitaires américains Reinhardt et Rogoff ont étudié huit siècles de crises financières dans le monde. Ils en concluent ceci : « Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire. » Personne ne peut douter qu’avec 3000 milliards d’euros de dette, la France soit à la merci d’un accident.

Un accident financier n’est pas un simple épisode. Il peut jeter un peuple dans la misère. Tel est précisément l’enjeu de notre combat. Il faut absolument faire de vraies réformes avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est pour cela que la bataille de l’information est essentielle. Que ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision veuillent bien réfléchir quelques instants. Beaucoup d’entre eux connaissent la vérité et savent que notre pays est gouverné au mépris du raisonnable. Un peu de courage, Mesdames et Messieurs, est-ce trop vous demander ?

Claude Reichman

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Libérons-nous de la retraite !

Libérons-nous de la retraite !

Depuis que l’homme est homme, il a toujours pris sa retraite. On peut même affirmer qu’il en est de même chez tous les grands singes. Les choses n’ont changé qu’au dix-neuvième siècle de notre ère quand l’industrialisation a attiré les paysans dans les villes. Les ouvriers n’avaient plus le refuge familial des campagnes pour s’y retirer l’âge venu en attendant la mort.

Le mécontentement et l’inquiétude de la population ouvrière donnèrent naissance à des mouvements sociaux qui conduisirent les autorités à se préoccuper du sort des ouvriers âgés. C’est ainsi que Bismarck créa pour eux un régime de retraite destiné à les calmer mais certainement pas à leur assurer une vieillesse heureuse. En effet le chancelier consulta, au moment de créer ce régime, un expert à qui il fit cette demande : « A quel âge faut-il fixer la retraite pour qu’on ne la touche jamais ? » Après étude des statistiques, l’expert trancha : « A soixante-cinq ans, Excellence, car c’est l’âge auquel les Prussiens décèdent. »

Depuis, les progrès de l’espérance de vie ont quelque peu modifié la donne, et du coup on arrive à rester retraité, dans la plupart des pays développés, pendant une bonne vingtaine d’années, ce qui ne va pas sans poser des problèmes de financement. Les régimes de retraite adoptés dans ces pays mêlent généralement la répartition et la capitalisation. La France, quant à elle, a fait le choix exclusif de la répartition, ce qui l’a conduite, faute de réformes et d’adaptations en temps utile, à l’impasse actuelle où il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité, ce qui signifie que le régime est en faillite.

Les gouvernants français se disent de temps en temps qu’il faudrait prendre des mesures pour « sauver la répartition », mais ils se heurtent aux partis et syndicats de gauche qui disent qu’il ne faut rien changer et qui inventent des chiffres pour prétendre que le régime est à l’équilibre. Aucun d’entre eux, ni d’ailleurs personne, n’ose affirmer que le nombre des cotisants ne fait rien à l’affaire. Mais les « réformes » des gouvernants ne jouent que sur l’âge de la prise de retraite, ce qui devrait mécaniquement augmenter le rapport cotisants-retraités… à condition que les travailleurs prolongés restent des travailleurs et ne se transforment pas en chômeurs. Ce qui est en effet à craindre, les salariés âgés étant mieux payés que les jeunes et coûtant donc plus cher, en salaires et en cotisations sociales, à leurs employeurs en raison des bienfaits de la Sécurité sociale qui, ayant ruiné l’économie du pays se voit bien ruinant définitivement les dernières entreprises encore en vie.

Les rares politiciens un peu raisonnables proposent qu’on ajoute de la capitalisation à la répartition, ce qui donnerait un « mix » plus gérable, et c’est en effet la solution choisie par plusieurs pays occidentaux.  Mais même ainsi « réparé », le régime de retraite reste une incongruité dans le monde actuel. Il s’agit en effet d’un bloc de béton noué au cou des centaines de millions de salariés des pays occidentaux. Nous sommes en effet à l’heure du mouvement et de la souplesse. Il en faut pour bénéficier de la liberté d’initiative que requièrent les économies modernes. Un régime de retraite, même mixte, n’est vraiment pas ce qu’il faut conserver pour évoluer dans le monde actuel !

Alors faut-il supprimer le régime de retraite ? Bien sûr, car cela ne signifie nullement la suppression de la retraite elle-même. Ce que les hommes veulent vraiment dans le fond de leur pensée, c’est prendre leur retraite au moment qu’ils choisiront, en fonction des investissements et des placements qu’ils auront faits librement durant toute leur vie et de ce qu’ils peuvent en attendre de revenus d’inactivité.

On n’a pas attendu les retraites organisées par l’Etat pour épargner. Seuls le peuple des moutons a besoin d’un gardien. Les hommes normalement constitués n’ont besoin que de liberté. Et c’est cette liberté qui les rend responsables. L’Etat ne doit conserver, dans ce domaine, qu’une mission : veiller à ce que l’investissement et l’épargne respectent des règles d’honnêteté et de saine gestion. Le reste appartient aux individus.

Et la solidarité ? objecteront certains. Elle a bien d’autres occasions de se manifester, ne serait-ce que par l’impôt. Et qu’on cesse de nous rebattre les oreilles de cette vertu quand on sait à quel point elle est détournée de son sens par les combines et les magouilles des mieux placés et des plus influents dans l’appareil du pouvoir.

Rendons la retraite à ceux qui en sont les véritables propriétaires, à savoir ceux qui la financent. Parmi les immenses avantages que cela procurera à l’humanité, figure au premier rang l’extraordinaire capacité d’initiative que l’évolution a offerte à l’homme et qui lui permet d’affronter les situations les plus difficiles. Ne nous privons pas de notre plus grande qualité pour le maintien d’une vieillerie paralysante.

Claude Reichman

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Chaque jour qui passe apporte sa dose de haine de violence et de meurtre en devenir

Ce cycle infernal est sans fin. Seul le dégoût pourra l’arrêter. Hélas nous sommes encore, et pour longtemps probablement, dans la phase jubilatoire de la haine de l’autre, dans l’attente impatiente de l’opportunité de le violenter, de le tuer.

L’exemple du jour

Il y a un demi siècle les architectes se sont fait confier le monopole de l’acte constructif. Ce qui, pour ce noble art qu’est l’architecture, a été un scandale, dont on commence à voir la trace aujourd’hui signée par la monotonie et par le manque de créativité de la majeure partie des constructions réalisées sur tout le territoire national.

Il faut dire qu’avant d’obtenir ce monopole les architectes avaient déjà sévi en bâtissant un peu partout les cités dortoirs HLM honnies, qui relevaient déjà de leur monopole.

A l’occasion de ce monopole « artistique » une organisation corporative s’est surajoutée : Le Conseil de l’Ordre des Architectes, organisé au profit de ses organisateurs.

Cette docte assemblée, qui se pousse du col, qui n’en peut plus, gère l’asservissement des architectes, de leur créativité, au pouvoir politique et bureaucratique. Logique retour du monopole consenti.

Pour ce faire l’Ordre émet une cotisation.

Qui ne la paie pas perd son titre d’architecte, enfin plutôt son droit d’exercer en France… Quel moyen de persuasion… pas vraiment tendre, plutôt violent…

Je suis en désaccord avec cette cotisation, que je paie régulièrement mais en la limitant à la case « sans activité en cours », ce qui est mon cas.

L’Ordre se prétend légitime à percevoir sa cotisation non sur les seuls revenus liés à l’architecture mais sur tous les revenus. C’est stupide.

Nous nous retrouvons au tribunal où je perds, sans avoir les moyens alors d’aller en cassation.

La problématique sociétale me parait importante puisqu’elle touche la notion de monopole d’un art majeur et de sa censure engendrée, ainsi que la légitimité de lever finalement un impôt en lieu et place d’une cotisation professionnelle.

Du bonheur pour un magistrat qui s’intéresserait à la marche de son pays et à son métier, non ?

Eh bien non, malheureusement.

Hier en audience de conciliation, précédant les abominations dont on m’a averti pour les 2 000 balles que je devrais, la juge m’a regardé droit dans les yeux pour bien me faire comprendre que ne pas payer sa cotisation, telle qu’elle est demandée par le conseil de l’ordre des architectes, est un acte de contestation inadmissible.

L’architecture, elle s’en fout comme de sa première guigne, elle n’est pas là pour ça.

Elle est là pour bien faire sentir la haine de ceux qui sont au pouvoir contre ceux qui se rebellent, surtout s’il s’agit d’une révolte contre la symbolique de ce pouvoir. Ce qui est le cas ici.

La haine, transmise par procuration, de la juge était accompagnée d’une jouissance des violences à venir dans les yeux de l’huissier qui représentait l’Ordre des Architectes. Pensez, ils vont saisir ma retraite : un exploit.

Pauvre bande de pieds plats, qui ne comprennent même pas que ce sont eux qui cassent tout en distillant ainsi la haine, sans même réfléchir aux situations.

Plus largement

Bercy fait journellement l’apologie de la haine du « fraudeur fiscal » sans que personne ne sache ce que représente cette qualification, y compris Bercy…

Les écolos font journellement l’apologie de la haine pour l’homme qu’ils imaginent négatif — tous les hommes, eux compris, il faut le faire –, de la haine pour le progrès, le capital, la confiance…

Les musulmans font journellement l’apologie de la haine pour tout ce qui n’est pas musulman.

Ces haines et d’autres sont synergiques, elles génèrent une violence qui se manifeste actuellement par le verbe, mais qui languit de se manifester physiquement.

Nous sommes aux portes de la guerre, dont la stupidité est avérée, mais qui ressurgit régulièrement malgré l’immensité des douleurs qu’elle génère.

Je suis sidéré, ce qui ne change pas grand-chose à la situation… et vous ?

Bien à vous. H. Dumas

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