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Liberté de soins et prospérité économique

Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté « Rendez-nous la liberté! ».

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire « Réformer le système de santé » par Patrick de Casanove


 

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Rendez-nous la liberté

Rendez-nous la liberté

La liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté. La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

Elle existe au sein de la « trinité libérale » des Droits naturels : Liberté, Propriété, Personnalité. Ces droits sont consubstantiels du libéralisme et intimement liés. Porter atteinte à l’un détruit les autres. La liberté consiste à jouir de ses droits naturels tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

Ce n’est pas l’état dans lequel se trouve la société française aujourd’hui.

Libertés rognées

Les libertés ont été méthodiquement rognées depuis la Libération. « La spoliation légale » pour reprendre les mots de Bastiat, s’est accrue très régulièrement et en douceur.

Ce qui a changé depuis deux ans c’est la violence des atteintes aux Droits Naturels des gens.

D’abord il y eut la crise provoquée par le gouvernement au prétexte d’une épidémie, présentée comme grave, alors qu’elle ne l’était pas. Elle fut rendue grave par la mise à l’écart des médecins de première ligne et par des mesures liberticides de coercition sociale, qui était inimaginables dans une société libre. En vérité les mesures de coercition sociale ont fait bien plus de dégât humains, sociaux, psychologiques, économiques que les épidémies de COVID. Y compris en vie humaines puisque les mesures de contrainte sociale, vaccination obligatoire incluse, ont entraîné des décès de personnes qui n’auraient jamais du mourir. (Suicides, retard de diagnostic, retard de soins, complications vaccinales etc.). La société française est sortie traumatisée, encore plus divisée, scindée en partis irréconciliables.

Puis il y eut un nouveau coup d’accélérateur au prétexte de la guerre en Ukraine. Les sanctions prises, paraît-il, pour provoquer « l’effondrement de l’économie Russe »  sont en réalité des sanctions contre les Français. Le gouvernement a délibérément provoqué la crise énergétique et l’effondrement de l’économie française, déjà bien mal en point. Cela pour un conflit dans lequel la France n’a aucun intérêt et tout à perdre. Il eut mieux valu que la France garde une attitude de neutralité et facilite la paix. « Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l’épargner ». Louis XV après la bataille de Fontenoy. Cette guerre sert de prétexte au gouvernement pour accroître les destructions de libertés. Déjà un Conseil de défense énergétique a été réuni. Le Conseil de défense est secret, arbitraire et, en pratique, peu susceptible d’appel.

Ces deux atteintes gravissimes aux libertés des Français ont donné un coup d’accélérateur à un alibi liberticide qui peinait à les effrayer, à savoir le fameux « dérèglement climatique ». Si tant est que quelqu’un puisse définir ce qu’est un climat réglé.

Les outils répressifs sont en place.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Macron balaie la proposition mais il n’a aucune parole. Il n’est pas fiable et est habitué à mentir. Les vaccins contre la COVID ne pourraient être administrés que « sous réserve des résultats des essais cliniques ». Dans les faits ils ont bénéficié d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelle, sans attendre la fin des expérimentations. La vaccination ne devait jamais devenir obligatoire.

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée. Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID. Nous sommes devant un gouvernement totalitaire : une Autorité centrale gouverne par le peur, met à mal la liberté d’expression, décide seule avec un cabinet secret,sans réel recours.

À cause de cela, l’hiver s’annonce terrible pour les Français, sur tous les plans.

Le libéralisme est le seul rempart contre le totalitarisme.

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits. Elles constituent un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elles sont une éthique de vie.

Le Libéralisme consiste à respecter les Droits Naturels de tout être humain, à savoir : Liberté, Propriété, Personnalité. Il consiste également à se défendre, y compris par la force, si ces droits Naturels sont attaqués. « Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, (…) Si chaque homme a le droit de défendre, même par la force, sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, plusieurs hommes ont le Droit de se concerter, de s’entendre, d’organiser une Force commune pour pourvoir régulièrement à cette défense. » La loi (1850)

C’est uniquement parce que la loi défend les Droits Naturels qu’elle est juste. Elle ne porte tort à personne, en particulier elle ne vole personne. Elle assure la sécurité des personnes et des biens. Chacun à la certitude que nul ne viendra voler son bien, attenter à sa liberté, à sa personne, à sa famille ou à ses proches. Elle protège les incitations productives, les incitations à l’innovation de chaque individu. Chacun poursuit son projet de vie. C’est parce que le Libéralisme est juste qu’il est économiquement performant. Avec lui nous arrivons à ce que Bastiat appelle les harmonies économiques. Harmonies qui font tant défaut à notre pays.

Le libéralisme est incompatible avec le capitalisme de connivence, les achats de voix, le mal investissement, les gaspillages, les rentes de situations, les monopoles et les privilèges. C’est pour cela que les étatistes le combattent.

C’est pour cela que les Français doivent se battre pour leur liberté !

Il est aisé de comprendre que le respect des Droits Naturels individuels est essentiel à une bonne santé économique et sociétale de la France. C’est pourquoi « Rendez-nous la liberté » est le cri de ralliement du 11ème weekend de la Liberté qui se déroulera du 23 septembre au déjeuner, au 25 septembre au déjeuner.

Vous rencontrerez en un même lieu, en un seul week-end, un panel de conférenciers de grande qualité, par ordre alphabétique :

Pierre Bentata, Patrick de Casanove, Philippe Fabry, François Facchini,Thierry Foucart, Jacques Garello, Pierre Garello, François Gervais, Claude Goudron, Yorick de Mombynes, Pierre Schweitzer, Pierre-Marie Sève.

Les sujets abordés seront multiples : la monnaie y compris le Bitcoin, la fiscalité, la libre entreprise, la légitime défense, la liberté, le système politique, la démocratie, l’Europe, le libéralisme, les modélisation, l’internet, le CO2, la transition énergétique, le libre choix, la liberté d’acheter, les soins, la COVID et le système de santé.

L’esprit est indépendant et hors pensée unique. L’ambiance est conviviale et sympathique, les moments de détente alternent avec les moments de travail. Le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est un havre de tranquillité et de bien-être.

Tout est organisé pour des échanges de bon aloi dans ce cadre agréable. Chaque intervention de 45 minutes est suivie d’un débat de même durée, libre et courtois, entre le conférencier et l’assistance. Le weekend de la liberté est un refuge pour la liberté d’expression. C’est un espace culturel où les personnes éprises de libertés découvriront des arguments et des idées pertinentes pour ensuite les défendre.

Lors de la foire aux livres les associations, les conférenciers et les auteurs présents se feront un plaisir de dédicacer leurs ouvrages.

Profitez de ce moment de convivialité ! Réclamez le retour des libertés ! Inscrivez-vous au 11ème weekend de la liberté.

Programme

Bulletin d’inscription à renvoyer par courrier ou en pièce jointe. Règlement par chèque ou virement : INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet.

 

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru sur Contrepoints


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Pour garder son indépendance, le Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention. Il ne vit que de vos adhésions et dons. Aidez-nous à populariser les idées libérales.

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Défendre nos libertés

Défendre nos libertés

Participer au Weekend de la Liberté

La Liberté

Être libre c’est être soi. C’est faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. C’est jouir de ses droits naturels, Liberté, Propriété, Personnalité en respectant les mêmes droits d’autrui. La liberté est un principe sacré qui doit être inviolable. C’est elle qui est le moteur de l’humanité, de l’initiative, des incitations productives et de l’amélioration de la Personne humaine.

« La liberté guide nos pas », notre devise, fait partie de notre mémoire collective. Le « Chant du départ », avait pour titre originel « Hymne de la Liberté ». Cette devise doit être rappelée sans cesse, surtout durant la période foncièrement liberticide que nous traversons. Elle devrait éclairer tous les Français qui veulent donner un sens à leur vie.

La nébuleuse libérale

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits  et chacun peut s’en servir. Elles reposent sur les Droits naturels individuels universels, Liberté, Propriété, Personnalité. Elles impliquent liberté des échanges et responsabilité personnelle.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » écrit Bastiat dans « La Loi » (1850).  Priver l’Homme de ses Droit naturels c’est lui retirer son Humanité. C’est le réduire à l’état d’animal ou à l’état d’objet, de rouage interchangeable de la mécanique sociale.

La pensée de Bastiat constitue un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elle est une éthique de vie.

Les libéraux, et apparentés, sont éparpillés en plusieurs groupes, associations, organisations plus ou moins opérationnels dans leur domaine. Ces groupes se connaissent mais se fréquentent peu. Chacun se bat dans son coin. Il est essentiel que, peu à peu les libéraux, prennent conscience de qui ils sont, et de leur force. Le Weekend de la liberté a été développé pour permettre à des libéraux de toutes obédiences, minarchistes, utilitaristes, libertariens, anarcho capitalistes et autres de se rencontrer, tisser des liens, améliorer leur efficacité.

Ils peuvent avoir des idées différentes, ou des interprétations différentes des événements actuels. Ils peuvent avoir des conceptions différentes des limites du privé et du public. Leur philosophie de base reste néanmoins la Responsabilité personnelle et la liberté économique.

Chaque Homme est économiquement libre quand il peut disposer librement de sa propriété. « Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, parce qu’il naît avec des besoins dont la satisfaction est indispensable à la vie, avec des organes et des facultés dont l’exercice est indispensable à la satisfaction de ces besoins. Les facultés ne sont que le prolongement de la personne ; la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. ) »  Frédéric Bastiat, « Propriété et Loi » (1848)

L’objectif du Cercle est de faire connaître la philosophie de Frédéric Bastiat. Le Weekend de la Liberté ne pouvait donc se limiter au « microcosme » libéral.

D’autres courants d’opinion peuvent tirer profit de cette sagesse et gagner à mieux connaître qui sont vraiment les libéraux. Citons : les Gilets jaunes, les climatoréalistes , les opposants à la doxa du COVID, les souverainistes, les adversaires du wokisme, ceux qui rêvent d’un enseignement performant et qui ne laissent personne sur le carreau, ceux qui sont épuisés par l’URSSAF, ceux qui sont déçus par la Sécu, ceux qui en ont assez de se faire voler légalement, ceux qui sont fatigués de l’insécurité et de l’injustice, ceux qui doutent de la propagande officielle sur la guerre en Ukraine et qui dénoncent les sanctions contre les Français prises en son nom, ceux qui soutiennent la liberté d’expression etc.

Et puis il y a tous ceux ne sont pas constitués en courants d’opinion. Ceux qui sont sur le bord de la route, abandonnés par l’État Providence après qu’il les ai jetés dans la misère, ou exclus de la société, en accusant le libéralisme d’avoir commis ce forfait. Ce sont les mal logés, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les pauvres et les nouveaux pauvres, les soignants, les pompiers, non vaccinés, pour ne citer qu’eux.

Bref tous ceux qui étouffent sous le carcan du politiquement correct et qui se rendent bien compte que leurs libertés sont détruites et s’effondrent par pans entier sous les coups de l’État. Tous ceux dont la vie bascule dans la difficulté et le dénuement à cause de la politique d’une infinie nocivité suivie par nos gouvernement successifs. Soit tout le monde sauf les sbires, affidés et thuriféraires de l’Autorité centrale.

Tous gagneraient à découvrir ce qu’est le libéralisme et prendre conscience qu’il constitue l’espoir pour un vieux pays malade de ses dirigeants. Les hommes de l’État ne pourraient plus leur raconter de bobards.

Le Weekend de la Liberté est un lieu de culture, de découverte, et d’échanges. Il permet à tous ces courants de pensée, à tous ces obscurs, ces sans-grade de se voir, de mieux se connaître, de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun et de la possibilité d’unir leurs forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.

Totalitarisme

Le totalitarisme c’est quand l’État se mêle de tout, que tout est politique. Le totalitarisme progresse par le mensonge et la ruse. Il prend d’attirants et trompeurs camouflages. Il prétend  « protéger », « sauver » alors qu’il agresse, violente et détruit.

La France est extrêmement fragile. Son déclassement est continu depuis des années. La France est affaiblie sans répits par ses gouvernements successifs, les gouvernements Macron ont considérablement aggravé la situation. D’abord il y eut les mesures de coercition sociale, et la mise à l’arrêt de l’économie au prétexte de la COVID. Puis les sanctions contre les Français, et une énergie rendue artificiellement rare et chère, ce qui va provoquer un nouvel arrêt, total ou partiel,  de l’économie. Cela aura un effet désastreux. Cet effet touchera tout le tissu économique, l’industrie, le système de santé, l’enseignement, l’agriculture, le ravitaillement, les services, la sécurité intérieure et extérieure, etc.

Arrêtons nous un instant sur l’énergie. L’énergie c’est la vie. Lors de la « Révolution industrielle » l’Humanité est sortie de la disette, de la précarité, de la misère grâce, entre autres, à l’utilisation d’une énergie performante, abondante et bon marché : le charbon. Malheureusement, depuis des années toutes les politiques convergent pour rendre l’énergie peu fiable, rare et chère. Le prétendu « dérèglement climatique », l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été des aubaines pour le gouvernement pour accentuer ces politiques. Quoi qu’il en dise l’objectif est la décroissance et le « great reset », et non pas une fantasmatique « croissance verte » ou « durable ». Là encore il faut constater la discordance parole/actions. Aucun gouvernement ne dira qu’il veut plonger les Français dans la misère. Pourtant la politique suivie ne peut donner un autre résultat.

À cela s’ajoutent des décennies d’une politique étrangère en dessous de tout, mais à la mode. Politique soucieuse la propagation d’une prétendue démocratie, ou d’un interventionnisme humanitaire, mais absolument pas de l’intérêt de la France, ni même des gens qui la subissent.

Il est peu probable que les Français réalisent la profondeur des ravages et le dangereux précédent que la coercition sociale, imposée par Macron et ses sbires au prétexte des COVID, a engendrés. Ce qui, dans un pays dit libre, prétendument patrie des Droits de l’Homme, était inadmissible a été admis. Ce qui était inenvisageable a été réalisé. Ce qui était une abomination est devenue la norme. La pensée magique, la peur et le mensonge sont devenus systèmes de gouvernement. La propagande a remplacé information, tout débat véritablement contradictoire est interdit de fait. La censure règne, la liberté d’expression est morte.

Tous les principes qui structuraient notre civilisation ont été mis à bas.

L’ennemi de la Liberté c’est Macron et son gouvernement. Ce sont eux qui ont enfermé les Français sans raison valable et les ont sanctionnés pour un conflit dans une région où la France n’a aucun intérêt. Ils prétendent les protéger en les traitant comme des gamins irresponsables. Là encore il y a une totale discordance parole/action, émotion/raison. Tout bons sens a été perdu. Nous nageons en plein mensonge. Macron et ses sbires osent tout, sans aucune honte.

L’Homme est une être social qui coopère naturellement, et la société humaine s’améliore sans cesse des services que chacun rend à ses semblables.

La fin ne justifie pas les moyens. Il est interdit de porter atteinte aux droits naturels d’autrui.(Par exemple enfermer un innocent au prétexte de laisser circuler quelqu’un d’autre) Il n’est pas possible d’utiliser une liberté pour combattre une liberté. (Par exemple se servir de la liberté de circulation pour porter atteinte à la liberté de recevoir qui on veut chez soi) Il n’est pas possible non plus d’utiliser une violation de la liberté pour justifier une autre violation de la liberté. (Par exemple se servir d’obligations vaccinales existantes pour en justifier une nouvelle)

Renoncer à ces principes éthiques pervertit tout, la morale, la justice, notre Humanité même. La confiance en l’autre et le libre arbitre disparaissent pour laisser place à la toute puissance de l’État régulateur et démiurge de toute vie. La société civilisée disparaît.

Les Français ne sont pas au bout de leurs peines. La catastrophe annoncée pour l’hiver a été préparée avec obstination par Macron.

Il faut que les Français réagissent pendant qu’il est encore temps. À défaut d’une adaptation en douceur, l’évolution se fera de manière violente, comme souvent en France. Ce qui fait passer les Français pour révolutionnaires dans l’âme, alors qu’ils ne le sont pas. Il suffit de regarder la soumission béate de la plupart d’entre eux, face à la coercition sociale macronienne. Les institutions françaises et le pouvoir concentré entre les mains d’une Autorité centrale ne favorisent pas les transitions douces. À un moment le carcan est tellement lourd et serré qu’il n’y a pas d’autre solution que de le faire exploser, avec effusion de sang à la clé.

Pour éviter cela le Cercle Frédéric Bastiat prêche inlassablement la liberté.

Contre le totalitarisme :

Le Cercle Frédéric Bastiat est indépendant et il y tient. Il ne reçoit aucune subvention. C’est pourquoi il peut garder son indépendance. Sa ligne est différente du politiquement correct, et de la pensé unique. Compte tenu des circonstances le Cercle a décidé que le weekend de la liberté devait avoir lieu en 2022.

Le Cercle Frédéric Bastiat a créé le « Weekend de la Liberté », qui est le seul congrès libéral de France, en 2009. À l’époque il s’agissait d’apporter un éclairage libéral sur les causes véritables et les conséquences de la crise de 2008, dite «  des subprimes », et la politique de « quantitative easing » qui suivit, et dont nous payons le prix.

Chaque congrès s’attache à défendre les libertés avec un thème directeur choisi en fonction de l’actualité du moment. « Rendez-nous la Liberté » était un sujet évident pour le 11ème congrès. Il a lieu dans un contexte de privation de libertés massif, qui aurait dû être inadmissible sous un régime véritablement démocratique dont « Liberté » est le premier mot de la devise.

Les Français doivent cesser de courber l’échine et combattre pour leurs libertés. Le Weekend de la Liberté est là pour les éveiller et les motiver.

Macron invite les Français à « accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs » Une chose est certaine : il va leur enlever leurs libertés et ils le paieront très cher. Si une énième vague de COVID ne survient pas fort opportunément, le précédent de « l’état d’urgence sanitaire » peut être mis à toutes les sauces. Ce pourrait être « l’état d’urgence énergétique », « l’état d’urgence climatique »… ni le Conseil d’État, ni le Conseil Constitutionnel n’y trouveront à redire.

Tout n’est pas encore joué. Beaucoup de Français sont prêts à payer le prix pour leur liberté et leurs valeurs. Les vraies…et sans lui. Sauf si, comme Saul sur le chemin de Damas, il est frappé d’une grâce particulière, et qu’il renonce à continuer à persécuter ses concitoyens pour les laisser libres, après s‘être approprié la philosophie de Bastiat. C’est très peu probable.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste ». Victor Hugo. Il y a urgence.

———————————————————————————————————————–

Weekend de la Liberté. Fiche technique :

Il se déroulera du 23 septembre au déjeuner au 25 septembre au déjeuner.

La cuvée 2022 aborde les problèmes auxquels la France est confrontée. Hélas pour elle ce n’est pas ce qui manque. Les fonctions régaliennes ne sont pas oubliées.

Seront traités : l’économie, l’industrie, la monnaie, le bitcoin, l’internet, les modélisations comme outil de coercition, le fisc, la politique de santé, la COVID, l’Europe, la légitime défense, la transition énergétique, le CO2, la démocratie, le libre échange, le commerce. Chacun a un lien avec les événements que nous vivons.

Les sujets sont traités avec un éclairage libéral. Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence, et sur la manière dont les difficultés peuvent être résolus, les défis relevés. Les analyses des causes et les solutions proposées ne figurent pas dans les médias « mainstream ».

Les conférenciers invités par le Cercle ne sont pas tous libéraux. Ils sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer. Certains orateurs défendent les fonctions régaliennes, sécurité intérieure, extérieure et justice, solides et bien pourvues, en concordance avec les idées de Bastiat d’État réduit.

Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.

Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse. Les conférences durent 45 minutes tout comme le débat qui suit.

L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !

Tous les renseignements, le programme

Inscription papier règlement par chèque ou par virement INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet paiement en ligne.

Article paru dans  » Le courrier des stratèges »  

 


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Au final le totalitarisme

2 Au final le totalitarisme

Pour lire la première partie

Tests

Venons en aux tests. Pour ceux-ci le gouvernement jette par les fenêtres un argent qui n’est pas le sien. « Nous dépenserons un peu plus d’1,5 milliard d’euros au mois de janvier » a annoncé fièrement Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.

Pour donner un ordre de grandeur cela équivaut, chaque mois, à 2 frégates multi-mission, ou une trentaine de Rafale, ou 70 hélicoptères de transport Caracal, ou 50 hélicoptères de combat Tigre, pour rester dans le régalien.

Cela fait aussi un grand nombre de lits d’hôpitaux armés et encore davantage de places d’EHPAD avec leur personnel. Bref de quoi à en finir largement avec l’alibi de la coercition sociale qui est le manque de lits d’hôpitaux, en particulier de réanimation.

Mais cela n’intéresse pas l’autorité Centrale.

La seule stratégie qui sous tend aujourd’hui l’utilisation massive de tests est la création et l’entretien de la peur chez les gens. Ils restent ainsi sous contrôle.

La panique est créée en entretenant la confusion entre tests positifs, cas, et malades. En vérité, l’épidémie se réduit à une « épidémie » de tests positifs avec heureusement peu de malades.

Tester, en lui même, ne freine pas l’épidémie. Tester à tout va ne permet pas de rompre la chaîne de contamination. Pour rompre la chaîne de contamination il faut la connaître, l’identifier pour pouvoir isoler et traiter les malades. Pour rompre la chaîne de contamination il ne faut pas que l’épidémie soit hors contrôle. Il faut une traçabilité. Toutes choses que la masse énorme de tests positifs rend impossible.

Dans le cas de l’Omicron, rompre la chaîne de contamination est utile autour des personnes à risque. Elle ne l’est pas pour des personnes sans risque, qui en plus ne sont pas malades. Prétendre pouvoir rompre la chaîne de contamination de personnes testées positives, non malades, avec un virus très contagieux et très peu grave, n’a pas de sens. C’est pourquoi il faut se concentrer sur les malades, et les personnes à risques, donc tester moins mais à bon escient. L’objectif est de pouvoir maîtriser l’épidémie sur cette population à risque.

Si l’on ne suivait que les malades, l’épidémie ne se remarquerait pas, et la vie continuerait.

Mais cela n’intéresse pas l’Autorité Centrale.

 

 

Croissance Potemkine

Le tout vaccinal est de la poudre au yeux dont le but est d’empêcher de voir le naufrage de ce gouvernement dans le domaine sanitaire et dans les autres.

La dite croissance de 7 % en 2021 ne doit pas faire illusion. https://www.ouest-france.fr/economie/la-croissance-economique-francaise-atteint-7-en-2021-0a7af144-8004-11ec-bd46-29e8689bf94e Elle n’efface rien du tout.

https://www.facebook.com/photo?fbid=920700148806460&set=a.278529036356911

 

Nous sommes face à un sophisme équivalent à celui qui prétend que la guerre est bonne pour l’économie. Il faut relire « la vitre cassée » de Frédéric Bastiat. Bien entendu ce serait aussi une erreur de croire que les destructions liées à la guerre, fut ce la « guerre » contre les COVD, sont l’équivalent de la « destruction créatrice » de Schumpeter.

 

Les fondamentaux économiques, dette, déficit, fausse monnaie et l’inflation, chômage, production d’énergie insuffisante, hyper-réglementation et fiscalité stérilisante sont structurels et mauvais. Ils ne permettent pas d’envisager un avenir serein. Ils nous placent sous la dépendance de nos créanciers. Nous perdons toute crédibilité économique et politique, donc toute autonomie et souveraineté.

La situation de beaucoup de Français est très précaire, certains ne mangent pas à leur faim, ont froid, n’ont pas de logement décent, voire pas de logement du tout. Sans oublier la désagrégation sociale et la négation des valeurs d’Humanité qui ont forgé la civilisation occidentale.

Il n’y a pas de quoi à pavoiser.

Quant aux moyens c’est une douce rigolade. L’État a dépensé un argent qu’il n’avait pas. C’est du mal-investissement basé sur la dette et la fausse monnaie.

Si vous voulez connaître « le vrai état de la France » lisez plutôt le dernier livre d’Agnès Verdier-Molinié

Totalitarisme

Ne pas prendre ou lever les mesures prétendument de freinage, ne dépend ni de la vaccination, ni du passe vaccinal, ni du taux d’incidence de l’infection, mais de la seule volonté de l’Autorité centrale.

Il faut rappeler sans cesse que la réussite de la prise en charge de l’épidémie ne se résume pas à une société totalitaire où l’être humain, vacciné, exempt de COVID ou non, est remplacé par un QR code. La réussite comprend une société où les individus ont leurs droits naturels, liberté, propriété personnalité respectés, une économie prospère et une société où règne l’« harmonie ».

Les Français sont peut-être les « mieux » vaccinés, sûrement pas les mieux protégés. Surtout pas de leur État. À condition d’accepter de reconnaître le désastre économique, social, sanitaire et le changement civilisationnel où les a précipité le gouvernement.

Gouvernement qui les considère comme des gamins irresponsables, ou pire, qui leur dénie toute personnalité et par la même toute Humanité, les traitant comme des objets réduits à un QR code. Cela en dit long sur l’intrusion de l’État dans les vies privées et dans l’esprit des gens.

Gouvernement qui donne des leçons sur les Droits de l’homme à la planète entière mais qui précipite la France dans le totalitarisme.

Faire croire que, quand les gens sont autorisé par l’Autorité Centrale à prendre un café debout, à consommer dans les stades, les cinémas ou les transports c’est un retour à la liberté, alors que toutes les mesures liberticides de contrôle des population persistent, est une vaste fumisterie.

Attendre d’une Autorité centrale l’autorisation de prendre un café debout et une fois accordée, la présenter comme le Débarquement en Normandie est une insulte à l’intelligence humaine.

Le passe vaccinal n’a aucune efficacité sur l’infection. Il est inutile, dangereux et liberticide. Les vies prétendument sauvés par le passe sanitaire. sont une « évaluation » reconnaissent les auteurs. Ce ne sont pas des faits. La transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est donc inutile, incohérente et nocive. Sauf :

– dans l’installation du totalitarisme « quoi qu’il en coûte » et quelle que soit l’évolution des épidémies.

– dans le soutien au capitalisme de connivence

Le gouvernement ne travaille pas à interrompre la chaîne de contamination. (voir supra) Avec le passe vaccinal il travaille a ce qu’il existe une chaîne de contamination légale, par les vaccinés, et une illégale par les non vaccinés.

 

Quant à la « gamme d’outils » complète à activer, c’est une gamme d’outils de coercition sociale, qui ne servent à rien pour la médecine ni l’épidémie, mais qui sont indispensables pour, au bon vouloir du gouvernement, pérenniser la destruction des libertés dans notre pays. Ce blanc-seing pour la république totalitaire estune honte pour nos prétendus représentants élus, garants de la « démocratie ».

Il faut répéter sans cesse que un pays ne peut être libre si un seul de ses enfants, s’il n’a commis aucun crime, ne l’est pas. Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires, des victimes expiatoires. Leur faire porter le poids de l’épidémie et des contraintes sociales est d’une injustice totalement assumée. Ce n’est pas la seule. Contraindre toute la population renoncer à sa liberté pour se soumettre aux caprices coercitifs d’un homme seul est aussi une injustice. Organiser le règne de l’injustice est un crime. C’est du totalitarisme pur et dur.

Cela signe la perversion de la loi dont le rôle est « d’empêcher l’Injustice de régner » Quand le gouvernement s’est mêlé de médecine et a porté atteinte à nos Droits naturels, dont nos libertés, au prétexte de la COVID, il a aussi perverti la Loi. Cette « odieuse perversion de la Loi est une cause perpétuelle de haine, de discorde, pouvant aller jusqu’à la désorganisation sociale »

 

C’est bien une dislocation sociale que nous vivons aujourd’hui sur tous les plans.

Pour y mettre fin, la bonne décision est de lever immédiatement toutes les mesures de coercition sociale et de rendre leur totale liberté aux Français.

Discours de Castex du 20 janvier

Article paru dans Contrepoints

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Foncer dans les mur et accélérer. Partie 3

Foncer dans les mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 3 : les responsables

Obstination morbide

 

Le gouvernement a utiliséseulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse. L’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité de la COVID pourrait rassurer les gens. Le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un « covidé » qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer. Donc créer des malades là où il n’y en a pas.

Gouverner par la peur

C’est présenter les faits rassurants de manière inquiétante. En ce qui concerne l’épidémie due au variant Omicron, les retours du terrain et les études montrent qu’il est bien plus contagieux mais bien moins dangereux. (Cf partie1) Pourtant Veran fait des efforts très significatifs pour entretenir la peur, en retombant in fine sur l’antienne de l’insuffisance des moyens hospitaliers, véritable cause des problèmes.

C’est faire peser la « désorganisation sociale » sur les épaules d’un virus, alors qu’elle est due aux mesures de restrictions sociales décidées pour « venir à bout de l’épidémie » « Les arrêts de travail et l’absentéisme dus au très grand nombre de contaminations à Omicron pourraient conduire à «la désorganisation d’un certain nombre de services essentiels», »

Les cas contacts « Omicron » doivent s’isoler sept jours voire dix-sept !

Imagine t-on un grippé asymptomatique en arrêt de travail ? Un Burn out asymptomatique en arrêt de travail ? Un cas contact de grippe, de tuberculose en arrêt de travail ?

Persévérer dans le tout vaccinal

« Nous voulons que les Français se fassent vacciner », affirme Castex

Pour le gouvernement et ses affidés si la vaccination ne donne pas satisfaction c’est parce qu’il n’y a pas assez de vaccinations, à la fois pour les vaccinés et pour les non vaccinés. Donc le gouvernement accélère, toutes sirènes hurlantes… droit dans le mur. Réduction du délai entre deux vaccins à quatre mois,  pass vaccinal et autres joyeusetés

Certains vont jusqu’à réclamer la vaccination de la planète entière par la levée des brevets par exemple. C’est présenté comme « une attente pour renverser le cours de la pandémie ».

Les personnes soucieuses de s’informer savent depuis longtemps que la vaccination sera multi-doses. L’Europe, comme le « pionnier » Israël ont dès le début précommandé et commandé des quantités de vaccins phénoménales, permettant de vacciner plusieurs fois toutes leur population.

Dans la « vraie vie » l’efficacité espérée des vaccins s’est réduite comme peau de chagrin. Ils ne feraient que protéger des cas graves et donc éviter les hospitalisations. Ce qui reste néanmoins à vérifier, d’autant que l’on ne peut différencier l’effet du vaccin de la diminution naturelle de la dangerosité des variants. Mais admettons.

C’est donc logiquement que les gouvernements étendent la vaccinations aux personnes …qui ne font jamais, ou quasiment jamais, de cas graves, leur faisant courir des risques inconsidérés. Le gouvernement et d’autres nous ressortent la balance bénéfice risque collective favorable, ce qui ne veut strictement rien dire, car cela n’a aucun sens médical. La seule balance bénéfice risque qui compte est propre à chaque individu.

La vaccination de masse concerne des personnes sans aucun risque de complication ou de décès. Personnes non seulement vaccinées pour rien, mais à qui la vaccination fait courir un risque inutile et disproportionné. Cela resterait valable même si l’effet délétère advenu, mortel ou non, ne concernait qu’une seule personne sans risque. Ce qui n’est hélas pas le cas. Quant à la vaccination des enfants sans risque de forme grave c’est une aberration médicale et une profonde atteinte à l’éthique.

L’indication médicale est la vaccination des patients à risques.

Si le gouvernement considérait vraiment la vaccination comme le seul et unique moyen de venir à bout de l’infection il aurait autorisé l’utilisation des vaccins, chinois, russe. Dans les faits les pays occidentaux sont la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques américains, qui bénéficient d’une clientèle captive et inépuisable, par la grâce de la Communauté européenne et des gouvernements. Cela s’appelle du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie, une antithèse.

La faible gravité de la pathologie couplée à l’identification des populations à risques, permet d’éviter une vaccination de masse. Une politique médicale adaptée, traitement précoce, vaccination volontaire et ciblée, serait très efficace et parfaitement cohérente au point de vue médical. Si cette voie avait été choisie il n’y aurait pas eu de problème.

En Inde par exemple la prise en charge multifactorielle a donné de très bon résultats https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-est-elle-le-premier-pays-au-monde-a-avoir-vaincu-la-pandemie-20211217 La population est vingt fois la nôtre et les décès ne sont que trois fois plus nombreux…https://ourworldindata.org/covid-cases

Contraindre les populations

Il faut être naïf pour croire que la coercition sociale rebute l’État. S’il l’avait en horreur, il n’envisagerait même pas de l’appliquer, par principe. Elle ne dépend que de lui, et de rien ni de personne d’autre, pas plus d’un virus, que de la vaccination, que du dit changement climatique, ou de l’âge du capitaine. La coercition sociale lui sied. Elle lui sert à contrôler indéfiniment les populations au prétexte d’une épidémie, qu’il déclare grave et pérenne.

Si les épidémies devenaient réellement plus grave, il ne faudrait pas pour autant recourir aux mesures de coercition sociale.

Il serait tout aussi naïf de croire que la crise dite sanitaire, mais en réalité qui trouve son origine dans des décisions politique, va s’arrêter un jour. Le gouvernement en a trop besoin. Quant au retour à la vie normale il ne faut pas y compter, ni avec le vaccin, ni sans. Il n’y aura pas de vie normale, ni de retour à la vie d’avant avec un collier de dressage a l’obsolescence programmée, appelé « pass vaccinal », autour du cou. Une vie libre est une vie sans laisse, où chacun quand il agit, État inclus, respecte les Droits naturels de tous.

La route de la servitude

Malheureusement tous les arguments rationnels n’ont aucune incidence sur la gestion gouvernementale. Le gouvernement est enfermé dans une logique politique, vacciner à tout prix, ou plutôt à n’importe quel prix et quel qu’en soit le coût, y compris en vies humaines.

Il y aura d’autres variants. Il y aura d’autres épidémies. D’ailleurs nous devrions parler à propos de l’Omicron de la COVID21-4 (2021, 4ème trimestre)

La gestion des COVID n’a été faite correctement. Il n’y a pas eu de traitement précoce, il n’y a pas eu d’isolement des seuls malades, il n’y a pas eu d’augmentation de nos capacités hospitalières, il n’y a eu aucun travail sur l’immunité naturelle.

La manipulation des populations est une règle de gouvernement. Les gouvernements expliquent qu’il faut vivre avec le virus, alors qu’ils se lancent dans la politique folle d’éradiquer un virus inéradicable. C’est une escroquerie. La notion de « vivre avec le virus » est galvaudée. Quand on traduit cette Novlangue en français cela donne : « ne pas vivre, se ruiner la santé, désintégrer la société et massacrer l’économie » pour vouloir supprimer un coronavirus de la terre. Sisyphe vit toujours.

 

La France fonce sur La route de la servitude avec délectation. Comme dans un train ou un avion, où les passagers ne sont pas conscients de la vitesse, les Français, dans leur majorité, ne s’en rendent pas compte. Au prétexte de la COVID les atteintes aux libertés de la part du gouvernements se multiplient et s’aggravent. L’humanité dans le soin disparaît, comme l’humanité dans la société.

Lisons Bastiat :« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. » Profession de foi électorale de 1846 « Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. (…) Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. (…) Le gouvernement n’agit que par l’intervention de la force, donc son action n’est légitime que là où l’intervention de la force est elle-même légitime. (…) Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Services privés, service public (1850) La Loi est pervertie. « On conçoit comment, au lieu d’être un frein à l’injustice, elle devient un instrument et le plus invincible instrument d’injustice. On conçoit que, selon la puissance du législateur, elle détruit, à son profit, et à divers degrés, chez le reste des hommes, la Personnalité par l’esclavage, la Liberté par l’oppression, la Propriété par la spoliation. » La Loi (1850). « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850).

Tant que le gouvernement maintient la pression, étouffe le pays au prétexte de la COVID, on ne parle pas d’autre chose.

La campagne électorale pour les présidentielles 2022 bat son plein. Les candidats se chamaillent pour convaincre les électeurs qu’ils pourront résoudre les multiples difficultés auxquelles la France est confrontée. Mais, si aucun ne met fin à la dérive totalitaire et ne rétablit en priorité les libertés, ils ne sont que des « cuivres qui résonnent ». Et la chute continuera.

Écoutons le Chant des Partisans

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne »

Bien des Français n’entendent pas…et la France s’enfonce dans la nuit.

Article paru dans Contrepoints

Lire la première partie

Lire la deuxième partie.

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Foncer dans le mur et accélérer. Partie 2

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 2 : les parias

Dérive totalitaire

Quand, début 2020, l’État s’est emparé de la gestion de la COVID, au détriment des professionnels de santé de terrain, il a proprement créé la crise de la COVID et a transformé une épidémie en affaire politique et en désastre sanitaire, social, humain et économique. Sa nullité dangereuse a très vite sauté aux yeux. Il a fait la quasi unanimité contre lui. Il faut reconnaître que, par la suite, tout en restant aussi mauvais, il a parfaitement su rebondir et retourner l’opinion à son profit par une immense manipulation. Il s’est servi de la catastrophe qu’il a engendré pour faire croire à une épidémie médicalement grave, et se présenter comme seul sauveur.

Depuis des décennies les gouvernement successifs n’ont eu de cesse que d’accroître le pouvoir de l’État sur la société. Ils ont entamé une destruction systématique et indolore des libertés individuelles. Le gouvernement actuel ne fait pas exception. Il sait parfaitement où il va. Il a un but très précis. Ce qui le différencie de ses prédécesseurs c’est que la COVID lui a donné l’occasion inespérée, lui a fourni un outil redoutable pour parvenir à une emprise totale sur les Français. Il en a usé et a abusé en mettant un formidable coup d’accélérateur à sa politique liberticide.

Avec minutie et persévérance la France est devenue totalitaire. Il n’y a pas de différence de fonds, mais seulement de degré, avec les modèles Chinois ou Nord Coréen. Modèle Chinois dont nous nous rapprochons tout doucement.

Le pass vaccinal ressemble de plus en plus au crédit social. Certains sont désignés pour contrôler les autres en vérifiant pass vaccinal et identité. Ce qui au demeurant est un nouveau viol du secret médical, mais le gouvernement n’en est plus là. Il a passé la vitesse supérieure. Avec la délation cela fait partie de l’arsenal d’autocontrôle de la population. Il y a toujours des personnes pour s’en réjouir. Le nec plus ultra du totalitarisme est quand la population demande sa soumission et se surveille elle même.

Cacophonie en trompe l’œil

La cacophonie qui semble régner au gouvernement face à la COVID ne doit pas nous abuser. Si nous regardons l’écume nous ne voyons qu’incohérence et amateurisme. Les intervenants, Véran, Castex, Macron peuvent donner l’impression de se contredire, de faire deux pas en avant et un arrière. Il faut être conscient que cette stratégie, mentir/démentir, est utilisée depuis le début de la COVID.

Ils procèdent par coup de sonde pour habituer les gens à une mauvaise nouvelle à venir. Les Français l’intègrent, les médias la vantent, des seconds couteaux entrent en scène pour la caution dite scientifique, tel Delfrassy et sa 4ème dose de vaccin pour faire passer la 3ème en attendant la 5ème. Le gouvernement scrute les réactions. En résumé, chaque instrumentiste joue sa partition, le temps que l’orchestre se synchronise et que le chef d’orchestre le mette « en marche ».

Autre avantage, les injonctions contradictoires, les incohérences brisent tout esprit critique des populations, toute velléité de penser de manière autonome. Les populations se soumettent à l’État qui lui seul sait, veut leur bonheur et les rassure.

Boucs émissaires

Le moins que l’on puisse dire est que la gestion gouvernementale des COVID est une catastrophe. Les COVID vivent leur vie, les coronavirus mutent et se répandent, les libertés sont détruites, la société est fracturée, divisée en communautés ennemies, l’économie est à terre perfusée à la fausse monnaie, le système de santé est en ruine, les mesures sociales coercitives inutiles persistent et ne sont pas prêtes d’être levées, l’arbitraire règne.

Mais on ne change pas une équipe qui perd. On ne modifie pas une politique qui a failli. On trouve des boucs émissaires.

Il faut savoir que les techniques de manipulation des foules sont telles, qu’il est possible de faire gober n’importe quoi, à n’importe qui, et de modifier les comportements dans le sens souhaité par l’Autorité. D’autant que les gens ne peuvent imaginer que l’Autorité centrale (ou un laboratoire pharmaceutique ) ne leur veut pas du bien, voire pourrait leur faire du mal.

Par un tour de passe passe l’État a réussi à faire croire que cette situation lamentable est de la responsabilité des mauvais Français qui ne respectent pas les gestes barrières et/ou qui ne sont pas vaccinés.

Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires. Il s’agit de les culpabiliser en les rendant responsables de toute la misère du monde.

Le gouvernement et les bien pensants leur font porter le poids des conséquences de la faillite de la politique sanitaire contre la COVID, et de la faillite du système de santé. Ce système exsangue est le résultat d’une politique très ancienne. (Cf partie 1)

 

Ces nouveaux boucs émissaires de la société politiquement correcte sont victimes de la politique ségrégationniste gouvernementale, et de l’ostracisme de leurs compatriotes. Certains les verraient très bien vaccinés de force entre deux policiers, parqués quelque part ou confinés à leur domicile.

Les mesures de coercition avec pass vaccinal obligatoire, y compris pour aller au travail, sont politiques et font supporter à toute la population, et plus seulement aux non vaccinés, le poids de l’échec du gouvernement. Avec peut être l’espoir que la population fera pression sur les parias.

 

Les dispositions discriminatoires, en vigueur et à venir,  n’ont pas vraiment pour but d’éviter les contaminations. Il n’est plus contesté aujourd’hui que le dit « vaccin » n’empêche ni la contamination du vacciné, ni la transmission de l’infection. Donc il ne confère pas d’immunité suffisante. Ce qui va à l’encontre de la définition même d’un vaccin. La vaccination de masse ne désengorgera pas les hôpitaux.

Donc le droit de contaminer des gens existe. Il faut simplement que la contamination soit faite réglementairement. Ainsi, en France, avec un pass vaccinal valide, vous pouvez, légalement infecter quelqu’un au SARS-coV2. Mais un non vacciné, même testé négatif, est un paria. Bien qu’il ne puisse contaminer personne. C’est un asocial qui doit être exclu par la communauté …pour éviter que les vaccinés non suffisamment immunisés ne soient contaminés. Le monde à l’envers.

 

Normalement lors d’une épidémie les personnes immunisées d’une manière ou d’une autre sont protégées et protègent les non immunisées. C’est la première fois où il est reconnu qu’un vaccin ne protège pas les vaccinés et qu’il faut vacciner des non vaccinés pour protéger des vaccinés. A moins que ce ne soient pour protéger les non vaccinés des vaccinés. Ce avec des vaccins qui n’évitent ni la contamination, ni la transmission.

Il faudrait maintenant vacciner les enfants pour protéger des personnes à risque, âgées par exemple, alors que la plupart sont vaccinées deux fois, voire trois, sans grand effet protecteur puisqu’on voit des triples vaccinés contaminés, certains hospitalisés. Ce qui sera un prétexte pour une quatrième puis énième dose.

La vérité est que plus personne ne comprend. La vaccination obligatoire n’est que la gesticulation politique.

Les gens non vaccinés ne sont pas des gens qui meurent, les gens non vaccinés ne contaminent pas les autres plus que les vaccinés, et ne les envoient pas à la mort. Croire le contraire est un délire. La contamination n’est jamais systématique, la transmission non plus. La gravité n’est jamais certaine, le décès encore moins. Ils le sont d’autant moins que la maladie est correctement prise en charge. Or la prise en charge correcte d’une épidémie, connue depuis le XIXème siècle, que le germe en cause soit nouveau ou non, a été systématiquement écartée. Il faut diagnostiquer, traiter précocement le malade, l’isoler et rompre la chaîne de contamination.

Les non vaccinés non à risques « n’encombreront », ni ne « submergeront » (on appréciera les termes) jamais les hôpitaux. Parce qu’ils ne font pas, sauf exception, d’infection grave et que ce sont les personnes qui font des infections graves qui sont hospitalisées. Bien au contraire ils peuvent développer, sans risque, leur immunité naturelle et protéger la population à risques. Dans ce type d’épidémie, ce n’est donc pas la contamination qu’il faut éviter de manière systématique. C’est la maladie et l’aggravation. D’où l’importance d’une prévention ciblée incluant la vaccination et d’un traitement précoce.

En prime, vaccinés et non vaccinés, peuvent transmette n’importe quelle maladie infectieuse. Le gouvernement s’en moque comme de sa première mesure liberticide. Il ne gère le pays qu’au travers d’un seul paramètre : la COVID.

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Article paru dans Contrepoints

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes. Partie 1 

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 1 : les faits

Le point de la situation

Une épidémie peu grave

Dans le contexte d’affolement que nous vivons il est indispensable de le rappeler.

Quand est apparu SARS-coV2, nouveau virus qui a donné la COVID19, l’inquiétude était très forte. L’épidémie s’est vite révélée moins grave qu’on ne le craignait. Depuis les épidémies suivantes, dues à des variants différents, ont été de moins en moins graves. L’épidémie à Omicron est moins grave que l’épidémie au variant indien, qui était moins grave que l’épidémie au variant anglais etc…Les virus se propagent de plus en plus vite, mais sont de moins en moins mortels. On arrive à des taux de mortalité d’environ 0,15 %.

Pour Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ». Aujourd’hui la majorité de la population s’arrête à «  ce qu’on voit » ou plutôt à ce que l’Autorité centrale veut lui faire croire. Par exemple que les COVID sont des drames planétaires alors qu’ils le sont pour les pays occidentaux.

La mortalité différente entre les pays ne peut s’expliquer que par une différence de prise en charge. Les pays à population très âgée, comme le Japon, bien prise en charge, ont peu de décès. Les pays mal pris en charge avec une population jeune, comme le Brésil, ont davantage de décès. On peut aussi comparer la Corée du Sud Vs France, Italie, Espagne, pays à population équivalente. On peut comparer simplement des villes, New-York City vs Hong Kong. Source

Aujourd’hui encore les cartes épidémiques concordent, quelles que soient les sources. Elles montrent toujours la prédominance épidémique dans les pays occidentaux qui sont les plus vaccinés. Taux de vaccination au dessus de ce qui nous était présenté comme un taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective pour venir à bout des COVID. Les faits invalident totalement la propagande du gouvernement et affidés, qui prétendent que le vaccin est le seul moyen de venir à bout de l’épidémie.

(Carte au 22 décembre)

Comme il y a quelques jours la dite vague ne concerne que de tests positifs, pas des malades, pas des décès. Ainsi en France :

(Carte au 22 décembre)

Le 22 décembre 72882 tests positif 229 décès à rapprocher des 1438 décès survenus le 15 avril 2020 (0,31%). le 23 décembre nous avions 91640 cas et 179 décès. Source

 

Un changement de références

Pour continuer à effrayer les Français le gouvernement a changé les références.

Le gouvernement ne parle plus de décès. Pendant l’épidémie de mars 2020 le gouvernement nous bassinait chaque soir avec les décès. La référence aux décès est peu à peu passée à la trappe au fur et à mesure que la mortalité des variants baissait. Il mis l’accent ensuite sur la submersion des services de réanimation. Puis il se rabattit sur le nombre de « cas », qui ne sont, en vérité, pas des malades mais des tests positifs.

C’est encore plus flagrant avec l’épidémie due à Omicron. Il n’y a que peu de malades, très peu de décès et beaucoup de tests positifs. Il existe une décorrélation complète entre les tests positifs, les malades et les morts. Une étude britannique dédramatise la dangerosité du variant Omicron. Ce qui est une bonne nouvelle et qui corrobore les statistiques et constatations empiriques.

Tout cela veut dire que si l’on ne pratiquait pas des tests en veux-tu en voilà, sans réel but médical, l’épidémie ne serait pas visible.

Si l’État avait gardé les morts comme référentiel il ne pourrait plus effrayer la population. Le gouvernement n’est pas dans le rationnel. Il est dans son monde, irrationnel. Il gère par l’émotionnel. La peur est son outil. Malheureusement les arguments rationnels n’ont que peu d’effet sur l’émotionnel. Nous le constatons tous les jours.

 

Le gouvernement ne parle plus de « lits réanimation » occupés, mais de lits de « soins critiques ». Il y a plus de 19000 lits de soins critiques en France. 3000 environ sont occupés par des patients COVID positifs.  Si la France ne peut pas les en prendre soin, c’est que nous avons un système de santé au bout du rouleau. Cela témoigne que nous ne sommes plus un pays prospère et économiquement performant, parce que ce sont la prospérité et le dynamisme économique d’un pays qui font la qualité de son système de santé. Les soins sont alors abondants, disponibles et accessibles. En France il y a pénurie de soins, tous ne sont pas disponibles, même dits « gratuits » ils ne sont pas accessibles.

Un système de santé épuisé

C’est le fond du problème.

Rien n’a été fait depuis deux ans pour donner des marges de manœuvre à notre système de santé en particulier à nos hôpitaux. Bien au contraire. Cela fait des années que les gouvernements ferment des lits et ces fermetures ont continué pendant l’épidémie. Des milliers de lits ont été supprimés, des lits médicaux, de réanimation, des maternités, des services de psychiatrie etc…

Le problème n’est pas la COVID, le problème est que nos services hospitaliers sont à genoux depuis des années. Le problème est que demander à des politiciens, qui depuis de années ont organisé et géré la pénurie au nom d’économies, de passer à un système d’abondance de soins avec des marges de manœuvre en cas de coups durs, est mission impossible. Il n’est pas rationnel de demander à des gens qui ont plongé le pays dans la ruine de l’en sortir.

Ce n’est pas une question d’argent. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s’élève à 209,2 milliards d’euros en 2020. C’est une question de mal investissement. Ces fonds sont gérés par injonctions politiques sans informations fiables (prix). Cela est la conséquence directe du choix fait à la Libération d’organiser la Sécurité sociale à partir des ordonnances de 1945. Ce faisant la totalité du soin échappait à la responsabilité individuelle, à la prévoyance, pour ne devenir qu’un instrument politique de soumission des population. La monopolisation publique des recettes et des dépenses par l’État en faisait un outil politique à son service. Cela fournit le prétexte à l’État pour se mêler de la vie privée des gens.

L’absence de marge de manœuvre, de marge de sécurité est dramatique. Un système dont le fonctionnement de base est de « faire avec » ou plutôt de « faire sans » n’est absolument pas en état, n’est en aucun cas formaté, pour faire face à un aléas qui nécessite un surcroît de moyens, une épidémie par exemple. Puisqu’il ne fait face que péniblement à une activité de routine. Or l’État s’il doit avoir un rôle, ce n’est pas de se mêler de tout et surtout ce qui ne le regarde pas, parce que il ne fait que créer, ou aggraver, le mal investissent, la pénurie de base. Il doit être l’« assureur en dernier recours », c’est à dire le garant de la sécurité du pays. Il doit lui donner les marges pour affronter victorieusement l’improbable. L’improbable doit être prévu. Non pas spécifiquement, mais en terme de moyens polyvalents.

La COVID est un révélateur

En réalité la COVID n’est qu’un révélateur de la une faillite du système français, dit « modèle social français », tel qu’il est né après la deuxième guerre mondiale.

Faillite du pilier de la démocratie qui est la séparation des pouvoirs. L’exécutif contrôle tout. Tout dépend de l’Autorité centrale qui n’a aucun contre pouvoir. (Ni Chambre, (cf infra), ni RIC, rien…)

Faillite de l’exécutif qui porte la principale responsabilité du désastre. Macron décide seul, au sein du secret d’un Conseil de défense, selon un seul paramètre, la COVID.

Faillite du législatif dont l’avis est purement formel, parce que la décision est acquise,

Faillite du judiciaire qui ne rend plus la justice, mais qui applique une loi pervertie. La loi est pervertie quand elle organise la « spoliation légale » qui est l’atteinte légale aux Droits naturels, (Liberté, Propriété, Personnalité), au lieu de les protéger.

Faillite des organes de contrôle, Conseil constitutionnel, Conseil d’état, soi-disant garants des institutions démocratique. Ils ne se prononcent plus sur des principes, mais sur des prétendus équilibres entre le viol de ces principes, et une dite gravité de la situation qui justifierait ce viol. Le tout pour complaire à l’Autorité centrale et avaler ses couleuvres quand cette dernière s’assoie sur leurs avis complaisants.

Faillite du système de protection sociale, en particulier du système de santé, de la médecine de premier recours comme de l’hôpital.

Bref c’est une faillite de l’État ce qui est un pléonasme pour un libéral.

Ce constat peut être fait pour la plupart des pays occidentaux. En allant au bout du raisonnement il est possible de parler de faillite de la civilisation occidentale.

Article paru dans Contrepoints

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Totalitarisme en marche

Totalitarisme en marche

Les Français sont très fiers de leur modèle démocratique, au point de confondre « démocratie », « République » et « Liberté ». Ce modèle est, dans les faits, très relatif.

Si l’on regarde le Démocraty index de The Economist en 2018, avant la crise, la France était déjà une démocratie défectueuse. Sa moyenne était en dessous des pays d’Europe de l’Ouest. Carte.

En 2020 la situation s’est considérablement dégradée. La France est 24ème, toujours en dessous de la moyenne des pays d’Europe de l’Ouest. La France ne brille pas non plus par sa liberté économique, 64ème en 2020, entre l’Arabie Saoudite et le Mexique.

2021 n’augure rien de bon.

Cela n’étonnera personne quand on connaît la formidable régression des libertés en France, depuis que le gouvernement a décidé de gérer la COVID à la place des médecins, avec deux moyens d’oppression : la coercition sociale et la vaccination obligatoire.

« Quand on monte à l’échelle il faut avoir les fesses propres »

On reste dès lors abasourdi par cette phrase de Bruno Lemaire s’adressant à Eric Zemmour : « « Jamais le général de Gaulle n’aurait autorisé que le Conseil constitutionnel étende ses pouvoirs à ce point », plaide-t-il. « Le général de Gaulle avait lui-même dit qu’à 70 ans, il n’avait pas l’âge de devenir un dictateur. Mais je pense qu’à 63 ans, vous, vous avez toutes les prédispositions pour le devenir », tranche Bruno Le Maire. »  C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Ce qui est certain c’est que le patron de Bruno Lemaire, Emmanuel Macron, 44 ans le 21 décembre, n’est plus, depuis deux ans, un apprenti mais un maître. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Pierre Corneille, Le Cid

 

Le totalitarisme est « en marche »

 

Le totalitarisme :

Il peut se définir comme suit :

– « LÉtat tend à confisquer la totalité des activités de la société. Un tel système restreint l’opposition individuelle à l’État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée. »

Le pouvoir politique est souvent détenu par des autocrates (…) qui utilisent des campagnes globales dans lesquelles la propagande est diffusée par les médias de masse contrôlés par l’État »

– « la dictature ne s’exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. »

le « un monopole idéologique, c’est-à-dire la conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous »

– « un parti (…) qui contrôle la totalité de l’appareil étatique, c’est-à-dire dispose de l’ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande, (…) et dispose d’une direction centrale de l’économie. Le parti (…) est dirigé idéalement par un chef charismatique, autour duquel est formé un « culte du chef », faisant de lui plus qu’un simple dictateur, un guide pour son peuple, lui seul en connaissant les véritables aspirations.

– Un monopole de la force armée, un système à la fois policier qui a recours à la terreur avec par exemple un réseau omniprésent d’agents dormants et de surveillance des individus, basé sur la suspicion, la dénonciation et la délation »

Le système ne coche pas toutes les cases :

– Il n’y a pas encore de parti unique,

Mais il y a une pensée unique. Elle est flagrante quand on regarde les positions et programmes des différents partis dits « de gouvernement » (Appellation déjà suspecte).

Mais le parti au Pouvoir a tous les pouvoirs, sans opposition efficace. Il se comporte de fait en parti unique. Il dispose de l’appareil étatique. Il s’appuie sur une caste autoproclamée, endogame, seule apte à diriger le peuple présenté comme incapable de se diriger lui même. La quintessence de cette classe étant le Président de la République qui décide seul. Voir infra.

– Il est encore toléré une opposition organisée « acceptable ». Celle qui sort du « politiquement correct » est très corsetée.

– Il n’y a pas encore de système concentrationnaire avec son lot de tortures, éliminations physiques, emprisonnements, déportations. Mais déjà certains citoyens sont considérés comme « nuisibles » et sont victimes de ségrégation. Les non vaccinés par exemple (pass sanitaire, non remboursement des tests, licenciements) ennemis de la communauté et responsables de tous les maux.

Mais il en coche beaucoup !

Il est flagrant que beaucoup de caractéristiques du totalitarisme collent très bien à la politique coercitive instaurée par l’État au prétexte de la COVID.

Ingérence totale dans la vie privée qui disparaît, contrôle total de la vie publique, contrôle complet de l’économie, en particulier de ce qu’il restait de l’économie privée, (confinement et « quoi qu’il en coûte »).

Campagnes de propagande de masse dans les médias et les réseaux sociaux « mainstream ». Censure dans, et par, les médias et les réseaux sociaux. Chasseurs de « fake news » professionnels et politiquement corrects.

Monopole idéologique avec adhésion très conseillée à la pensée unique, la « doxa du COVID ». Vérité officielle, incontestable et qui s’impose à tous.

Pouvoir politique détenu par un autocrate : « souverain dont la puissance n’est soumise à aucun contrôle » Dans les faits, en Vème république le Président de la République a tous les pouvoirs, et pas vraiment de contrôle. Le contrôle électoral n’est qu’un fantasme.

Direction du pays par une Autorité Centrale. Culte du chef, aux lèvres duquel le pays est suspendu.

Gouvernement par la peur, mise en avant d’informations angoissantes et anticipation péjorative de l’avenir. Au mieux les bonnes nouvelles sont occultées, au pire elles sont discréditées comme « fake news ». Le tout maintien l’effroi des populations.

Surveillance des individus (QR code, pass sanitaire). Après les « aviseurs fiscaux », délateurs patentés,  voici la délation des dissidents non vaccinés

Monopole de la violence légale, qui est aggravée pour les délits d’infraction à l’état d’urgence sanitaire.

Ministère de la Vérité.

La novlangue, la pensée unique, l’acculturation, l’embryon de crédit social sont déjà bien présents. En attendant un « Ministère de la vérité » officiel (Miniver) nous avons «Les Lumières à l’ère numérique» La nouvelle commission anti-complot missionnée par l’Élysée a tenu sa première réunion lundi 4 octobre pour «poser les préliminaires des quatre prochains mois de travaux»,

Tous les pouvoirs pour un homme seul.

Il s’entoure certes d’un CARE, et d’un conseil scientifique. Mais ils sont l’alibi à l’arbitraire de l’Autorité centrale et à la mise hors circuit des dizaines de milliers de médecins de terrain. Ces derniers sont dès lors inutiles puisque l’Autorité centrale, brillamment conseillée et éclairée, comprend tout, sait tout, peut tout et est la seule à pouvoir agir. Médecins, infirmières, directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, tous les professionnels de terrain n’ont qu’à obéir. C’est pourquoi il agit essentiellement en secret, au sein d’un Conseil de défense.

Conseil qui court-circuite aussi les institutions représentatives Assemblée Nationale et Sénat. Dans la Vème république ce sont des suiveurs, mais cette façon de faire n’arrange pas les choses. Il écarte également les Maires, très proches de la population. Il paraît qu’Emmanuel Macron apprécie le « caractère très opérationnel » du Conseil de défense. En vérité ses décisions sont immédiatement applicables, avec toute la puissance de l’appareil répressif de l’État, sans discussion ni contestation, sans explication ni motivation, autre que son « bon plaisir ». La bonne question est : quel secret inavouable de sa gestion de la COVID le gouvernement a t-il à cacher

Défaillance des organes de contrôle.

Les organes de contrôle tels que le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnels valident les décisions parce que, issus du sérail, ils se comportent conformément à ce que l’État attend d’eux. De toute façon le gouvernement n’hésite pas à faire fi de leur avis.

« Dès qu’un homme ou un groupe tout-puissant agit légalement pour soumettre à ses croyances, ses règles, ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la loi. (…) Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme. » Source

Dit autrement : « Mais quand la Loi, — par l’intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, — impose un mode de travail, une méthode ou une matière d’enseignement, une foi ou un culte, ce n’est plus négativement, c’est positivement qu’elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l’initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n’ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L’intelligence leur devient un meuble inutile; ils cessent d’être hommes; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété. » La Loi (1850)

J’ai froid

Bien que les maîtres aient troqué leurs uniformes contre le costume trois pièces sur mesures, j’ai froid.

« Une fois de plus tous les droits de l’homme
Sont foulés aux pieds sont jetés à bas
Les maîtres sanglés dans leurs uniformes, j’ai froid

Une fois de plus la grande injustice
La force imbécile triomphe du droit
Quand la liberté tombe sa pelisse, j’ai froid
Encore une fois les lettres anonymes
La bêtise épaisse en guise de loi
La salve éclatant au milieu de l’hymne, j’ai froid

Si la bête immonde sort de sa tanière
Nous retrouverons le chemin des bois
Mets dans ma valise un gros pull-over, j’ai froid »

Jean Ferrat

Article paru dans Contrepoints sous le titre : En marche vers l’autoritarisme en France


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La COVID outil de pouvoir (1)

La COVID outil de pouvoir (1)

Le confort de suivre la doxa.

Dans une société libre, débattre est un plaisir. Les libéraux aiment le débat, la joute oratoire ferme et courtoise. Ils aiment convaincre. Ils n’aiment pas contraindre. C’est plus difficile mais beaucoup plus exaltant. Ce débat libre est un des marqueurs de la vitalité de la liberté dans une société.

En France aujourd’hui, le débat est moribond. La réflexion a disparu. Ils ont laissé la place à l’anathème, à l’insulte envers ceux qui s’opposent au politiquement correct, ou qui sont simplement différents, par exemple anti pass sanitaire ou non vaccinés. Ils ont laissé la place aux fatwas des ayatollahs de la religion officielle étatique. Ces fatwas veulent par exemple interdire la parole aux personnes qui ne sont pas d’accord avec la pensée unique.

Cette religion a ses doxas sur tous les sujets. Le climat se dérègle par la faute de l’Homme, l’économie doit être collectiviste et verte, la politique doit être antifasciste et égalitariste…ou le contraire etc… Pour ce qui concerne la dite « crise de la COVID » la doxa peut se résumer ainsi :

– la COVID est une épidémie très grave mettant chacun en danger

– il n’y a pas de traitement précoce efficace,

– les mesures de contrainte sont nécessaires et incontournables

– la vaccination est la seule planche de salut pour revenir au monde d’avant.

Jean Dominique Michel, 28/05/2021, La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid

Cette doxa est un récit mythique, servi par la nomenklatura et accepté par la majorité de la population. C’est une croyance. C’est de la pensée magique. Ce récit fabuleux est répété sans cesse. Toute réflexion est rejetée sous l’étiquette de « complotisme ». Il est extrêmement confortable, apaisant, de se laisser porter par la doxa. Cela procurele bonheur rassurant d’être dans une communauté et pas un paria.

Au delà de cette soumission passive il existe une soumission active. Elle est réclamée pour soi et pour les autres. La mode est, dans tous les milieux, toutes les professions, de hurler avec les loups, soit « participer à des attaques contre quelqu’un sans réfléchir ; suivre ce qui semble être l’opinion commune ». 

Ainsi ce que nous vivons aujourd’hui avec les COVID est un délire, qui est une « Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. »

2 Dans les faits la vaccination est peu performante.

L’efficacité vaccinale est très décevante.

Les nations les plus riches et les plus vaccinées ont le plus de « cas ».

Il existe depuis longtemps en France le Réseau Sentinelles. Ses données sont très fiables. Il a évolué récemment pour suivre la COVID.

Les renseignements fournis par ce réseau sont très intéressants.

« Au cours des trois dernières semaines (2021s45 – 2021s47), les 178 cas d’IRA positifs au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus par les médecins généralistes Sentinelles présentaient les caractéristiques suivantes :

– Leur âge médian était de 43 ans (de 3 ans à 94 ans) et 57%

(100/174) étaient des femmes;

– 46% (79/173) n’étaient pas vaccinés contre la COVID-19 ;

– 15% (23/150) avaient des facteurs de risque de complication ;

– 1% (2/143) ont été hospitalisés à l’issue de la consultation. »

On remarquera immédiatement que seuls 1 % des malades (Pas des tests positifs, des malades) sont hospitalisés. On remarquera ensuite que 46 % des malades sont des non vaccinés. C’est attendu puisque ils ne sont pas vaccinés. Cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal. Cela ne se voit pour aucun vaccin digne de ce nom.

Pour mémoire la vaccination efficace et sûre existe :

– le vaccin contre le tétanos, la diphtérie, la polio a un rappel à 20, 40 et 60 ans puis tous les 10 ans. – le vaccin contre le pneumocoque, pour un adulte, est une injection, puis un rappel, à vie.

– le vaccin contre l’hépatite B est à trois injections, à vie,

– le vaccin contre la méningite C est à deux injections, à vie,

– le vaccin contre le papillomavirus c’est une injection et un rappel, à vie.

– le vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole est de deux doses, à vie.

Source calendrier vaccinal 2021

Quant à celui contre la grippe, si souvent cité pour justifier la fréquence du rappel contre le SARS-coV2, le cas est là encore très différent.

La vaccination antigrippale n’est pas obligatoire, il n’y a pas de pass sanitaire. Elle est ciblée sur les personnes à risque, elle est adaptée chaque année au virus pressenti (vaccin tétravalent) pour avoir un large spectre. Elle repose, pour l’instant encore, sur une technologie à virus inactivé très fiable et très sûre. Ce vaccin a suivi normalement son cycle de validation pour obtenir l’AMM.

La vaccination contre la COVID est obligatoire dans les faits, il y a un pass sanitaire, elle concerne toute la population y compris ceux qui n’ont aucun risque, alors qu’elle se limiterait au mieux à prévenir les formes graves. Elle est très spécifique, basée sur la seule protéine Spike, qui est encore celle de la souche Wuhan qui pourtant à disparu depuis la fin de la première épidémie début 2020. Le cycle de validation est incomplet. Son AMM est conditionnelle.

Une approche stratégique de type « grippal » n’aurait pas soulevé de problèmes. La stratégie choisie pour les COVID est de vacciner toujours plus, avec un vaccin à l’efficacité douteuse, peu pérenne et à l’innocuité non avérée. Ce qui n’est pas éthique en particulier pour les personnes qui ont aucun facteur de risque de complication ou décès, et pour lesquelles les risques de la vaccination sont incommensurablement supérieurs aux risques de la maladie.

Il est peu probable que les décideurs et moralisateurs connaissent chaque Européen et sa balance bénéfice risque personnelle, qui est la seule valable. Chaque médecin traitant la connaît pour son patient.

3 Dans les faits la maladie est généralement peu grave,

Elle ne met pas chacun en danger, la contamination n’est pas systématique. Cela a été su très tôt. « Très tôt, des observations de contaminations en vase clos ont pu être effectuées. (…) Chez des personnes fragiles comme sur le paquebot de croisière Diamond Princess (3711 passagers, dont 700 infectés et 7 décès) ou non fragiles comme sur le porte-avions Charles de Gaulle (1760 marins dont 1046 contaminés et pas de décès). »

Il y a aujourd’hui beaucoup de personnes contaminées. Un certain nombre sont détectées. Ce sont les tests positifs. Ce ne sont pas tous des gens malades. Il n’y a que très peu de malades et encore moins de décès. Il serait malin de profiter de cette particularité pour travailler l’immunité naturelle.

Quand on regarde les statistiques dans le monde,

comme en France, elles confirment la faible mortalité. (50470 tests positifs et 96 décès au 1er décembre 2021).

Les observations du Réseau Sentinelles en France montrent également que les médecins de ville, généralistes ou pédiatres, voient peu de personnes malades de la COVID.

« En semaine 2021s47, le taux d’incidence des IRA dues au SARS-CoV-2 (COVID-19) vues en consultation de médecine générale a été estimé a 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95%

[26 ; 38]), ce qui représente 20 868 [16 885; 24 851] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste »

Si la maladie semble de plus en plus contagieuse et de moins en moins grave, il y a toujours des cas graves et des décès. C’est cela qu’il faut éviter. Les personnes à risques sont parfaitement identifiées. Elles peuvent et doivent être prises en charge et soignées précocement, sans que les autres soient pénalisées.

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La COVID outil de pouvoir (2)

La COVID outil de pouvoir (2)

 

Les gouvernements empêchent le retour à la vie d’avant.

Malgré les faits les gouvernements de plusieurs pays occidentaux choisissent pour « en sortir » de … ne pas en sortir. Ils choisissent la fuite en avant. Ils plongent dans le tout vaccinal obligatoire, la coercition sociale et la ségrégation. Ils imposent une société totalitaire comme avenir pour leurs populations.

Soit par affolement, à cause de modélisations dramatiques qui prévoient 700000 morts supplémentaires en Europe. Aucune modélisation concernant la COVID n’a été confirmée. Peu importe elles sont utiles aux gouvernements pour paniquer les populations et leur imposer des contraintes aussi incohérentes, qu’inutiles au contrôle de l’infection.

Soit par plaisir malsain d’en avoir le Pouvoir. C’est le fameux « I think I did something for the worst possible reason — just because I could » de Bill Clinton.

Soit parce qu’ils y ont intérêt pour sauver leur peau. Les populations ne doivent pas comprendre que la maladie est peu grave et que, prise en charge correctement, elle ne peut perturber la vie de société prospères technologiquement avancées. Si les gens comprennent que c’est la prise en charge politique catastrophique qui a créé le drame que nous vivons depuis deux ans, les politiciens ont du souci à se faire.

Soit les trois. C’est dramatique.

La trahison des valeurs civilisationnelles.

Ces pays occidentaux trahissent leurs valeurs civilisationnelles.

La liberté, la propriété, l’égalité en droits, la sûreté, la résistance à l’oppression, la vie, la recherche du bonheur, le respect de la personne humaine  forgés par la culture grecque, romaine et par le christianisme sont foulés aux pieds par leurs gouvernements.

Des pays européens y vont de leur partition totalitaire ségrégationniste. L’Italie envisage deux pass sanitaires différents pour les vaccinés et les non vaccinés L’Allemagne, l’Autriche prennent des mesures très dures, contre les non vaccinés.

En France Veran rappelle que la vaccination obligatoire « n’est pas le choix que la France a fait ». Il oublie de dire qu’avec un pass sanitaire des plus sévères, y compris pour bénéficier de soins hospitaliers, la vaccination est, de fait, obligatoire en France depuis belle lurette. Son efficacité « spectaculaire » permet au gouvernement d’aggraver la coercition sociale en insistant sur … la vaccination. Vaccination y compris des enfants où l’on entend des individus s’arroger l’autorité parentale sur les enfants des autres, et prôner leur vaccination obligatoire. Pour l’instant le gouvernement ne va pas jusque là. S’ajoute le problème de la disponibilité des vaccins puisque les vaccinodromes se voient refiler du Moderna, à défaut de Pfizer. Or le Moderna n’est pas recommandé pour les personnes de moins de 30 ans à cause de myocardites. Ce qui fait tousser les médecins de ces Centres. Sans compter que l’on commence à voir des personnes en EHPAD contaminées, malgré leur troisième dose… Bien entendu les vaccins à virus inactivés ne sont pas envisagés. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la finalité de la politique vaccinale. Est-elle de vacciner…ou de vacciner avec du Pfizer/Moderna ?

La répression se durcit également. À Rotterdam, lors d’émeutes, la police ouvre le feu sur les manifestants opposés aux mesures coercitives.

La Communauté Européenne trahit ses principes fondateurs qui étaient la liberté individuelle et le libre échange pour garantir la paix. Elle devient une construction totalitaire digne de feu l’URSS. La Commission, non élue, s’immisce de plus en plus dans la vie privée des gens. Ainsi elle envisage la vaccination obligatoire pour toute la population,

Le nécessaire retour à la réalité

Se laisser porter par la politique « mainstream » est facile et agréable. Mais le courant emporte les soumis vers l’abîme. Les prévenir est inefficace. Ils n’entendent rien. Ils ne voient rien. Ils suivent, renonçant à utiliser leurs capacités de raisonnement, de jugement. Capacités qui sont le propre de l’Homme. Ils sont dans l’émotionnel, dans l’extase du confort. La réalité se trompe, les alertes les dérangent.

Par un miracle de la nature humaine, certaines personnes ont la force de ne pas se soumettre. Elles savent garder leur distance avec la propagande et préserver leur jugement. Elles doutent. Elles vérifient pour ne pas gober n’importe quoi. C’est l’opposé de la pensée « magique ». Ce n’est pas une partie de plaisir. C’est lassant. C’est éreintant. C’est sur eux que repose l’espoir.

Les politiciens font durer la crise. Ils maintiennent le nez des gens dans la COVID. Cela détourne l’attention des populations et les maintien dans la peur. Ainsi les individus ne peuvent s’occuper des autres problèmes, bien plus graves, du pays. Ce qui est très utile en période électorale.

Il faut que cela cesse. Il faut que les gens relèvent la tête et sortent de leur asservissement. Sinon, quand ils réaliseront que la chute dans les abysses de la misère, de la violence, de la division jusqu’au sein des familles, de l’asservissement est inévitable, il sera trop tard.

Les Français doivent s’extraire de la COVID étatique et reprendre leur destin en main. Ils doivent reprendre le contrôle de leur vie. Ils doivent prendre à bras le corps les problèmes tels que pouvoir d’achat, qui est aussi la possibilité d’acheter un service, la mauvaise qualité de l’instruction et de l’enseignement, le poids des prélèvements obligatoires, le fardeau transgénérationnel de la dette, l’économie mal en point, le système social (santé, retraites, chômage) en faillite, l’insécurité, les fonctions régaliennes en déshérence, le rayonnement de la France aux oubliettes, sa souveraineté bafouée, la francophonie à l’encan, l’acculturation, la division et la haine sociale, la disparition des libertés fondamentales etc.

Relisons Bastiat :

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. »  La Loi (1850)

Bastiat 2022 : idées libres de droits

Lire la première partie.

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Éthique contre spoliation légale

Éthique contre spoliation légale

« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. » Frédéric Bastiat, À la jeunesse française (1850)

Leur légitimité réside dans les échanges libres, qui sont harmoniques à la condition qu’ils respectent les Droits naturels individuels universels. Les Droits naturels sont : « Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Les Droits naturels sont inaliénables et leur respect doit être absolu, aussi bien par les États que par les individus. Ce sont des principes et leur respect est aussi un principe.

Dans la « vraie vie » il arrive que des individus, ou des États, portent atteinte aux Droits naturels. Porter atteinte à un seul les détruit tous. Quand un État détruit les Droits naturels il pratique la « spoliation légale », la loi est pervertie. Elleorganise et défend la « spoliation légale » au lieu de la combattre.

Perversion de la loi et violence légale

Une société qui respecte les Droits naturels est une société harmonieuse.

La France est loin de l’être. Nous vivons depuis plusieurs décennies dans un système de « spoliation légale » particulièrement développé et plébiscité par ses victimes, persuadées que l’État les protège et que la France a élaboré un « modèle social ». Ce que l’on nomme social c’est quand « la Loi prend aux uns ce qui leur appartient pour donner aux autres ce qui ne leur appartient pas », quand « la Loi accomplit, au profit d’un citoyen et au détriment des autres, un acte que ce citoyen ne pourrait accomplir lui-même sans crime ». Frédéric Bastiat, La Loi (1850).

Les gouvernements successifs ont toujours su trouver des prétextes pour étendre la « spoliation légale. » Leur point commun est de vouloir faire le bonheur des gens malgré eux, si nécessaire contre eux. Aujourd’hui les deux plus puissants alibis sont :

– la lutte contre le dit « réchauffement climatique » pour sauver la planète,

– la lutte contre la dite « COVID-19 » pour sauver le monde.

La France s’est encore éloignée de l’harmonie sociale avec la gestion politique de la COVID. À cause de celle-ci la société se disloque. Le peu de concorde sociale qu’il y avait avant les mesures de coercition a fait place à la haine et au conflit. Graal de la coercition sociale, le confinement, quelque forme qu’il prenne, n’a aucun sens médical. Il est inefficace mais surtout il est injuste et immoral. Il n’aurait jamais dû être envisagé et encore moins mis en place. Pourtant récemment encore « le porte-parole du gouvernement a précisé qu’il « ne faut jamais rien exclure par principe ». » C’est faux. Le confinement comme le pass sanitaire doivent être exclus par principe. La décision est purement politique. Il ne tient qu’au gouvernement de ne pas le décréter. Il n’a besoin d’aucune condition, ni d’aucune mesure « pour l’éviter ».

Dès qu’un homme tout puissant, ou un groupe tout puissant, agit légalement pour soumettre à ses croyances, à ses règles, à ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la Loi. « État d’urgence sanitaire » ou « loi de vigilance sanitaire » c’est blanc bonnet et blanc bonnet. C’est toujours un homme seul qui décide dans le secret d’un conseil de défense. Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme.

 

La loi juste défend les Droits naturels

Quand un individu viole les Droits naturels d’autrui, et que la loi n’est pas pervertie, il est sanctionné. Cela peut-être par une privation de liberté jusqu’à l’emprisonnement, l’expulsion, le bannissement, ou par une confiscation de biens. C’est la seule fois où une atteinte légale aux Droits naturels peut être juste. Hormis ce cas toute usage de la coercition contre la Liberté, la Propriété ou la Personnalité est une injustice, donc est inacceptable.

« Qu’est-ce donc que la Loi? Ainsi que je l’ai dit ailleurs, c’est l’organisation collective du Droit individuel de légitime défense. Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, puisque ce sont les trois éléments constitutifs ou conservateurs de la Vie. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Il s’en suit que l’État n’a le monopole que de la violence légale. L’usage légitime de la force appartient à chacun. « Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c’est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent » Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850)

La seule légitimité de la violence légale est la défense des Droits naturels. « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1848.

Le libéralisme est avant tout une éthique de vie qui s’interdit de porter atteinte aux Droits naturels d’autrui. C’est cet élément qui distingue le libéralisme. Il ne saurait s’accommoder d’une plus ou moins grande destruction légale des Droits naturels, ce que font les partis politiques aujourd’hui en France. Certains vont jusqu’à la revendiquer et s’en réclamer.

« La morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » écrivait dans Logique du libéralisme, Jacques de Guenin, fondateur du Cercle Frédéric Bastiat.

On peut ajouter : « Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru dans Contrepoints sous le titre  » L’État contre les droits naturels, c’est le vol « 

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Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (1)

Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (1)

 

Si l’épidémie causée par le variant indien est en nette régression nous ne sommes pas pour autant sortis des mesures de contraintes sociales.

Venir à bout d’une épidémie est une affaire médicale. Imposer et lever des mesures de coercitions sociales est une affaire politique. L’une et l’autre n’ont aucun lien sauf la première de fournir un alibi à la seconde.

Grâce à cet alibi le gouvernement a confisqué la gestion des COVID. Dans sa prise en charge il a choisi la politique au détriment de la médecine de soin et de terrain. Sa gestion du pays tourne autour d’un paramètre, le nombre de cas, réels ou supposés, de l’infection par le SARS-coV2. Sa gestion des COVID a comme fil rouge la surcharge des services hospitaliers et de réanimation à laquelle il s’est bien gardé de remédier.

 

Les résultats ont été désastreux sur le plan sanitaire, sur le plan économique et social

Le gouvernement par la peur

Le gouvernement devait, à toute force, convaincre les Français que l’épidémie était très grave et mettait chacun en danger. D’où un discours systématiquement catastrophiste, des modélisations systématiquement alarmantes, une propagande pro doxa éhontée, une censure étendue et une intolérance totale à tout avis contraire. La gravité de la maladie était jugée à l’aune des mesures gouvernementale, selon la logique de « l’hiver qui sera froid parce que l’homme blanc coupe du bois ».

La première épidémie passée il fallait que la peur persiste. C’est une réussite puisque elle est prégnante dans notre pays. Dans les médias il y a toujours un professionnel pour inciter à la prudence dans la levée des mesures de contrainte. Bien des personnes préfèrent continuer à appliquer des restrictions, même quand elles ne sont plus obligatoires.

Il faut dire que l’angoisse est savamment entretenue. Si l’épidémie disparaît c’est qu’elle va revenir « Il y a un risque non négligeable de reprise épidémique »  Le « Premier ministre défend la troisième dose dans le cadre de la vaccination pour lutter contre le Covid-19 et plus particulièrement contre la cinquième vague qui se profile cet hiver (…) Sans l’arrivée d’un nouveau variant, que rien n’indique pour l’instant, une cinquième vague semble néanmoins inévitable cet hiver, que le gouvernement attend entre novembre et janvier. » Il faut noter que ce terme «  cinquième vague » n’est pas anodin et participe à la diffusion de la peur.

En résumé : « Vous n’en sortirez jamais, tremblez bonnes gens, tout le monde peut mourir du SARS-coV2. Heureusement Big Brother veille sur vous ». Suite à quoi bien des Français sont convaincus que l’État agit pour leur bien. Ce « bien » se limitant à ne pas « attraper » le SARS-coV2. L’État a réussi à faire croire que la santé se limitait à ce concept étriqué. Ce qui est en total désaccord avec le définition de la santé par l’OMS et par le Serment d’Hippocrate

Grâce à ses raisonnements, l’État veut persister dans la coercition et imposer le pass sanitaire jusqu’à fin juillet 2022, et plus si affinité… crédit social suivra.

Au bout du compte tous les Français auront perdu la liberté et, beaucoup, la liberté et la santé.

Le désastre humain.

Il se situe au confluent de la peur, des dégâts sanitaires, économiques et sociaux.

Le gouvernement, matérialiste, se présente comme plein de prévenance vis à vis des populations qu’il martyrise. Il assure que le côté matériel des pertes engendrées par ses décisions sera, moyennant certaines conditions « vertes », pris en charge avec l’argent des autres et la planche à billet. C’est le fumeux « quoi qu’il en coûte »… c’est pas avec mon « pognon ».

Le côté délétère, sur le plan psychique, de la coercition est négligé. Or les conséquences psychologiques sont majeures : dépressions, suicides, anxiété, violences familiales, troubles de l’humeur, défiance envers Autrui… L’angoisse diffuse dans la population, certains paniquent.

Dès le début des voix se sont faites entendre pour attirer l’attention sur le délabrement mental qu’entraînent obligatoirement les mesures de coercition sociale, l’incertitude sur l’avenir et l’isolement. « Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les psychiatres français constatent une augmentation du nombre de consultations et craignent d’arriver à saturation. » « On voit plusieurs tentatives de suicides par jour »: les professionnels de santé mentale alertent sur l’impact du confinement chez les jeunes » Source Des articles très complets sont publiés et régulièrement mis à jour.

Cette détérioration de l’état psychologique touche toutes les catégories de population.

Les enfants, « Au moins un enfant ou un jeune sur sept a été soumis à des mesures de confinement pendant la majeure partie de l’année écoulée, au détriment de sa santé mentale et de son bien-être » 

Les adolescents, les adultes jeunes « À Rennes, le suicide d’Alexia met en lumière le mal-être des étudiants confinés Génération coronavirus » « En confinement, un étudiant se suicide sur le campus de son école En plein confinement, un étudiant indien hébergé sur le campus de l’école HEC près de Paris s’est donné la mort. »

Les adultes « En larmes, un commerçant appelle au secours: « Je n’ai même plus de quoi manger, il ne me reste plus qu’à prendre une corde pour me suicider » » 

Les personnes âgées qui se laissent mourir prisonnières d’une solitude mortifère.

Ces exemples ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Rongés par le désespoir des victimes en appellent à l’auteur de leurs tourments. « Je n’ai plus d’aide comme je ne suis plus dans les cases. Monsieur Macron, aidez-nous ! Aujourd’hui, je suis ouvert. Si je ferme, je suis mort. Je ne peux plus manger. Aidez-nous, je vous en supplie (…) Laissez-nous ouvrir ! J’ai confiance en la France, j’ai confiance en Emmanuel Macron. Aidez-nous ! »

Demander à quelqu’un qui a créé une situation mortifère de nous en sortir est incohérent et ne donne jamais de résultat. Cela témoigne d’une grande souffrance et d’une perte des repères.

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Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

La vaccination des soignants a donc été rendue obligatoire. Après le 15 septembre le couperet est tombé sans pitié. Les résistants ont été exécutés professionnellement : suspendus, exclus du système de soins.

Depuis le début des COVID, le système de santé, au bout du rouleau, n’a tenu que par l’abnégation et le dévouement des soignants. Aujourd’hui ces soignants sont mis au ban du système de soins.

C’est la poursuite d’une logique perverse.

Par perversion l’État a besoin d’une épidémie vécue comme grave pour justifier les mesures de coercition sociale prises depuis le début. Ainsi, dès la première épidémie, la première ligne de défense que constituent les médecins généralistes était retirée du front et les traitements précoces rapidement interdits. Les malades étaient laissés à la maison en attendant de ne plus pouvoir respirer et alors d’appeler les 15. La deuxième ligne se trouvait elle aussi sévèrement amputée puisque la médecine de ville spécialisée était, en partie, exclue de la prise en charge. (Pneumologues, ORL, cardiologues…) Les troupes de secondes lignes restantes se limitaient à … l’hospitalisation (en médecine ou en réanimation). Elles étaient notoirement insuffisantes, et ce depuis des années. Ce sont ajoutés un flot d’images angoissantes, la litanie des morts effrayante et les confinements délétères…

Dans cette logique perverse il n’est pas étonnant que l’État prenne le risque d’aggraver la situation en excluant du système de soins des personnels soignants non vaccinés.

C’est une ineptie

Par un curieux atavisme gouvernemental, c’est aussi la poursuite de la politique de rationnement des soins par destruction de l’offre. Comme si le numerus clausus n’avait pas fait assez de dégâts.

Beaucoup des personnels soignants ont passé un concours très sélectif, avec numerus clausus global et par spécialité. Numerus clausus instauré en 1971 pour les médecins et les dentistes, plusieurs fois réformé, étendu à plusieurs métiers paramédicaux avec le PACES devenu le PASS depuis 2020. La transformation du numerus clausus en numerus apertus n’a pas changé grand-chose. La limitation du nombre d’étudiants admis ne tient pas compte du fait que tous les professionnels formés ne seront pas des praticiens de terrain, ni pour certains des praticiens tout court.

Il faut des années pour former des soignants. Cela a été rappelé pour expliquer la difficulté d’ouvrir des lits de médecine et de réanimation. Pourtant l’État décide en pleine épidémie de retirer du front des soignants formés.

En clair l’État organise la pénurie à toutes les étapes du cursus médical ou paramédical. Lors de la formation initiale, lors de la vie professionnelle en imposant des contraintes et des contrôles administratifs étouffants, qui découragent même les plus aguerris, et aujourd’hui en interdisant l’exercice de professionnels confirmés.

Le système de soins était épuisé avant les COVID. Cela fait bien des années que la France doit faire face à la pénurie de soignants. Cette pénurie entraîne ce que l’on appelle couramment les déserts médicaux. Déserts qui existent partout, en milieu rural comme en milieu urbain. Paris et les grandes villes ne sont pas épargnées. Cette pénurie touche les généralistes mais aussi des spécialistes ou des paramédicaux.

Les établissements de santé ont du mal à recruter des soignants, médecins, infirmières aides soignants, sage-femmes. L’hôpital est touché comme les cliniques privées , les USLD ou les EHPAD.

Pour ne rien arranger, les vaccinodromes, où les intervenants sont très correctement payés, mieux qu’en USLD ou en EHPAD, ont « vampirisé » une partie des IDE.

La vaccination obligatoire va accentuer ce phénomène de disette avec le départ d’un nombre inconnu de soignants. Dans un système toujours à flux tendu, les départs même peu nombreux, risquent de peser lourd.

Depuis quelque temps, dans des structures telles que des USLD, les services s’ils ne ferment pas, ne sont pas utilisés à leur pleine capacité. Des lits restent vide faute de personnel. Depuis le 15 septembre leur situation a empiré. Aujourd’hui des Centres Communaux, ou Intercommunaux, d’Action Sociale ne peuvent plus assurer les soins à domicile. Ils renvoient les personnes vers les EHPAD, qui eux aussi ont vu le manque de personnel s’exacerber.

Ce départ des soignants non vaccinés se voit également dans le secteur libéral, généralistes, spécialistes, infirmières, aides soignants, kinés, podologues, orthophonistes, abandonnent leur métier.  Les cabinets ferment.

Tous les vaccinés par contrainte ont été profondément blessés par cette effraction physique et psychique qu’est la vaccination forcée gouvernementale. Il y a fort à parier que plusieurs cesseront leur activité dès qu’ils auront eu le temps de se retourner.

Gageons que l’État fera retomber sur le personnel soignants exclu la responsabilité de la pénurie de soins. Il soulignera que le refus vaccinal tient de l’irresponsabilité vis à vis de la protection des autres, et de la trahison des valeurs de leurs professions. Il insistera sur le fait que lui, l’État, n’a pour souci que l’intérêt général et qu’il lui faut débarrasser le pays et le monde de cette épidémie, pour qu’il autorise une vie normale. Les naïfs croiront que l’État se bat pour eux et fait « quelque chose ». Pour les soignants c’est face je gagne, pile tu perds.

C’est malsain

Les soignants sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique gouvernementale délétère. Cette mesure aggrave encore dislocation du lien social. Cette fois par une défiance envers des professionnels qui sont pourtant un des piliers de la sécurité des populations. Quand tout va mal, quand l’intégrité physique et psychologique est altérée, en temps de paix comme en temps de guerre, l’élément qui rassure et donne confiance est la certitude d’être bien soigné quoi qu’il arrive.

Désormais la certitude n’existe plus, le peu de confiance qui existait encore dans la société de défiance qui est la nôtre est brisé.

C’est une injustice.

La Liberté est un principe. La Justice, qui est rendre à chacun le sien, est un Principe. Il est nocif de porter atteinte, ne serait-ce qu’à minima, à ces principes.

L’obligation vaccinale des soignants est une immense injustice. Les soignants ont porté le système de santé à bout de bras. Aujourd’hui ils sont passés de héros à asociaux, à parias, à dangers public. Ce sont pourtant les mêmes personnes, aussi dévouées qu’avant, aussi professionnelles qu’avant.

Ceux qui travaillaient avec des sacs poubelles comme seule tenue de protection, ceux qui infectés étaient contraints de venir travailler, faute de pouvoir être remplacés  sont aujourd’hui mis au banc du système de soins, voire de la société.

Tout ça parce qu’ils ne sont pas vaccinés même si en bon professionnels, ils respectent les gestes barrières.

En pratique, en mars 2020 un soignant contaminé était considéré comme moins dangereux, que ne l’est, en septembre 2021, un soignant non contaminé mais non vacciné.

Il paraît que c’est le changement et qu’il faut s’adapter. Il est permis de se demander à quoi. Accepter l’anéantissement du libre arbitre et la pratique de la ségrégation est une adaptation au totalitarisme, sûrement pas à la valorisation de la Personne humaine.

Ces soignants sont sanctionnés très sévèrement  très brutalement et sans état d’âme par un gouvernement dénué d’empathie 

« quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé et médico-sociaux » a dit Veran le 16 septembre. L’injustice ne repose pas sur le nombre de ses victimes mais sur l’irrespect du Principe de Justice. Une fois la justice violée tout n’est plus qu’une question de curseur. Même s’il n’y avait eu qu’un soignant suspendu, il y aurait eu injustice, et honte, déshonneur, pour celui qui la commet.

Ces soignants n’ont porté tort à personne. Ils sont l’objet de mesures coercitives infondées, de sanctions très sévères simplement parce que, non vaccinés, ils « pourraient » transmettre le virus. Il fait partie des fameuses maladies nosocomiales. Cela dit le coronavirus peut être transmis par n’importe qui, visiteur, malade, soignant, vacciné ou pas.

Dans les EHPAD des cas de contamination d’agents et de résidents, vaccinés deux fois se multiplient. Le gouvernement, en mars 2021, reconnaissait déjà l’efficacité partielle du vaccin. Il est désormais admis que l’efficacité relative, annoncée par les labos entre 90 % et presque 95 %,

a considérablement baissé.

Conclusion

« Nous n’avons pas eu de chaos, loin s’en faut », s’est réjouit Veran le 16 septembre.  Pas le chaos, aujourd’hui peut-être, mais ce qui va advenir est incertain. L’avenir ne se présente pas sous les meilleurs auspices. COVID ou pas, les problèmes structurels antérieurs demeurent et sont amplifiés.

Nous l’avons vu, sous le choc de la COVID, la résilience du système de santé a reposé entièrement sur les épaules des personnels. Le gouvernement a donc encore fragilisé le système de soins, aggravé la pénurie et diminué sa capacité de résilience.

Par l’effet d’une seule loi les soignants sont passés de preux à réprouvés. Au final ce que nous sommes est aujourd’hui déterminé par la loi et non par nos qualités propres, par les services que nous rendons à nos semblables, par notre Personnalité. Or la Personnalité est un élément constitutif de l’être humain. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Elle est anéantie.

Les Français sont devenus de QR codes soumis à péremption et jetables. Ceux qui ne sont pas des QR codes n’existent plus.

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Les limites du Conseil constitutionnel

Les limites du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a donc validé le « pass sanitaire » ce jeudi 5 août 2021.

Nous ne pouvons que constater que le Conseil constitutionnel n’est pas un défenseur des Principes fondamentaux de l’Humanité, des Droits Naturels individuels universels comme dirait Bastiat, consubstantiels de tout être humain.

Le Conseil se comporte comme l’État attend de lui.

C’est dire en contrôleur, sur la forme, de la constitutionnalité des règlements et lois qui lui sont soumis. Il ne se prononce pas sur le fond et les principes fondamentaux, ni sur la validité ou non des arguments avancés par l’État qui sous tendent cette réglementation et législation. Le Conseil n’est pas vraiment un conseil de Sages mais plutôt un comité de vérificateurs du conformisme.
L’avis du conseil constitutionnel confirme que nous sommes dans un pays où la loi est pervertie. La loi est pervertie quand elle porte atteinte aux Droits Naturels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Ceux qui pensaient que le Conseil aurait pu invalider la loi pour ses atteintes aux libertés ne l’avaient pas compris. Défendre les libertés n’est pas son rôle.
Si la loi est pervertie,  la Constitution est pervertie. Le Conseil constitutionnel ne peut que suivre cette perversion et par la même la valider. Il laisse au législateur, actuel ou a venir, le soin de la corriger.

Malheureusement ce n’est jamais le cas, parce que rares sont les Français, et encore plus rares sont les politiciens, qui réalisent que la loi est pervertie. D’autant que cette perversion de la loi est organisée pas les hommes de l’État, leurs sbires et affidés, à leur profit, grâce au système dit « démocratique » institué à la Libération… La couleur politique n’a aucune importance. Tous adhèrent à la « spoliation légale » et, à chaque élection, se chamaillent simplement pour que leur clan en ait le profit.

Rôle du Conseil constitutionnel :

Une remarque préalable est nécessaire. En France le Conseil constitutionnel, comme la Cour des comptes, tels qu’ils sont conçus induisent que, dans les faits, l’État se contrôle lui même.
Officiellement le Conseil constitutionnel est désintéressé et neutre. Officiellement.  Officiellement le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Officiellement.

Il ne peut se substituer au législateur. Il reconnaît au législateur sa liberté d’évaluation et d’interprétation et par conséquent sa liberté de décision. ( points 28, 29) Il valide de fait ce que l’on appelle la « démocratie représentative ». C’est à dire la « souveraineté nationale » « les contraintes de l’exercice du pouvoir impliquent que cette souveraineté soit déléguée : le peuple, bien que constitué en corps politique, ne peut en effet délibérer directement sur les affaires publiques. Cette mission est donc confiée à des représentants élus, dont les décisions constituent l’expression de la volonté générale. »
Article 3 de la constitution dit : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Il est donc soumis au mythe de la Représentation nationale incarnation du Peuple français.

Quand on regarde le système électoral français, basé sur l’exclusion de la dite Représentation nationale d’immenses courants d’opinion, on se demande où l’on peut trouver cette incarnation du peuple français. Mais c’est un autre débat.

En pratique le Conseil considère qu’une démocratie n’est pas un ensemble d’individus, dotés de Droits individuels inaliénables, dont les échanges libres construisent spontanément une société harmonieuse. (Idée chère à Bastiat ). Il considère que les gens ne sont préoccupés que par leur intérêt personnel et qu’une démocratie représentative transcende cet intérêt personnel. Les représentants du peuple, ayant par le miracle de l’élection, surmonté leur caractère égoïste pour renaître dans l’altruisme désintéressé, œuvrent ensemble à la recherche du bien commun.

Ce que décident les représentants du peuple est « parole d’évangile républicain ». Ointe par la démocratie représentative, toute décision, même liberticide, devient « l’intérêt général » et s’impose à tous. C’est la Parole du peuple français exprimée par ses représentants. Une fois cela compris : « circulez, il n’y a rien à voir. »

L’article 4 de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui est annexée à notre Constitution, dit : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

La dernière phrase est déterminante. On retombe là sur le problème posé par la perversion de la loi. Dans le cas qui nous concerne, la loi élaborée par la commission paritaire du 25 juillet pose ces bornes. Comme le Conseil refuse de mettre dans la balance les Droits fondamentaux, de se prononcer sur les Principes « Personnalité, Liberté, Propriété, » qui sont l’Homme, il valide de fait la politique gouvernementale et rend bien un jugement politique.
Ce qui confirme au demeurant que sommes donc dans un régime totalitaire. Tout est politique et le politique peut tout, à condition d’y mettre les formes.

Limites du Conseil constitutionnel :

De part le rôle qui lui est attribué le Conseil constitutionnel se limite à vérifier si l’objectif gouvernemental est conforme à la Constitution. Ici « l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé ».

À partir du moment ou la conformité est confirmée, peut lui importe que pour l’atteindre l’État construise le totalitarisme. Peut lui importe que les dégâts humains, sociaux, économique, sanitaires, soient gigantesques. Il ne discute pas non plus de la véracité ou non des arguments de l’État. Peut lui importe que l’argumentation soit infondée ou fausse. Ce n’est pas à lui de le vérifier.
Quand il valide une loi construite sur des arguments fallacieux, il valide une loi pervertie et il valide du même coup les arguments spécieux qui la fondent. Ce faisant il fait bien de la politique. (points 38, 39)

Seule compte l’intention de protection de la santé qui a valeur constitutionnelle.

Une partie du bloc constitutionnel est oubliée.

Par exemple l’Article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme est du Citoyen de 1789.
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Les manifestants qui battent le pavé chaque samedi résistent à l’oppression et ne demandent pas autre chose que l’application de cet article 2.

À suivre…

Lire aussi « Bastiat 2022 : idées libres de droits »

Article paru dans Contrepoints

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Vaccination, Personnalité, intérêt général, intérêt personnel

Vaccination, Personnalité, intérêt général, intérêt personnel

 

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Ce sont les Droits naturels pour la défense desquels Bastiat c’est battu toute sa vie.

La société française, depuis un an, est devenue une société totalitaire où le gouvernement, au prétexte d’empêcher les gens de mourir d’une maladie qui tue très peu (0,07 % de létalité quand soignée, et pas de décès en dessous de 60 ans) empêche toute la population de vivre.

L’outil totalitaire, conçu pour paraît-il vaincre l’épidémie, repose sur deux piliers :

la coercition sociale,

la vaccination avec le chantage à la vie normale et l’énorme pression politico médiatique en faveur du vaccin.

Intérêt général, intérêt personnel.

Un des arguments utilisés pour imposer la vaccination est de protéger les autres. Dit autrement : ne pas penser à soi, vaincre son égoïsme, penser à la collectivité, à la communauté. Cela pour suivre le fameux adage qui veut que « l’intérêt général » prime sur « l’intérêt personnel ».

Il faut être conscient que l’intérêt général, hors unanimité, n’existe pas. Il n’est, au mieux, que l’intérêt d’une majorité. Il est surtout une pénalité pour tous les autres. Cette minorité opprimée peut-être réduite à sa plus petite expression : un seule personne. Or tout être humain mérite le respect de ses Droits Naturels.

Pousser une Personne à se sacrifier pour l’intérêt collectif, qualifié souvent de « bien » collectif, signifie que ne pas se sacrifier est « mal ». Cela s’apparente à un sacrifice humain, en moins sanglant, mais relève tout autant de la pensée magique.

Ce sacrifice de la Personne revient :

– À ne pas considérer la société humaine comme une communauté de personnes libres et responsables. L’Homme est un être social qui coopère naturellement avec ses semblables. « L’Échange, c’est l’Économie politique, c’est la Société toute entière; car il est impossible de concevoir la Société sans Échange, ni l’Échange sans Société. (…) Si les hommes, comme les colimaçons, vivaient dans un complet isolement les uns des autres, s’ils n’échangeaient pas leurs travaux et leurs idées, s’il n’opéraient pas entre eux de transactions, il pourrait y avoir des multitudes, des unités humaines, des individualités juxtaposées; il n’y aurait pas de Société.

Que dis-je? il n’y aurait pas même d’individualités. Pour l’homme, l’isolement c’est la mort. Or, si, hors de la société, il ne peut vivre, la conclusion rigoureuse, c’est que son état de nature c’est l’état social. » Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, Échange. (1850)

Les Hommes échangent librement des services pour le plus grand profit de chacun, donc au final, de tous, puisque chacun trouve son avantage. Personne n’est pénalisé, personne ne reste sur le carreau. L’échange c’est la société. Les mesures de coercition sociales entravent les échanges et détruisent la société.

– À considérer la société humaine comme une société d’insectes, de fourmis ou de termites, où l’individu n’existe pas, ne compte pas, où seule existe la collectivité complètement figée et hiérarchisée.

À cause de cela l’Humanité de chacun est niée, annihilée. Les individus ne sont plus des Personnes mais des numéros, des rouages interchangeables de la mécanique sociale. Les Hommes de l’État sont des mécaniciens qui usent et jettent les pièces de la mécanique selon leur bon vouloir.

C’est ce qui se passe avec la poursuite de la pression pour une vaccination de masse. La pression vaccinale est entretenue alors que le gouvernement lui-même reconnaît que l’effet protecteur individuel est incertain, surtout avec les variants, que l’effet protecteur des autres est non avéré et, pour couronner le tout, que des formes plus graves de la maladie peuvent se voir chez les vaccinés.  Le tout validé par le Conseil d’état.

Comme si les hommes de pouvoir, dépourvus de compassion, ne savaient pas tirer de leçon de la mort de jeunes adultes, qui ne seraient jamais morts de la COVID. Ces morts ne sont pas considérés comme des Personnes mais comme des individus indifférenciés qui peuvent être sacrifiés à la collectivité.

Or la mort d’un être humain qui n’aurait pas dû mourir ne saurait être considérée comme un « dégât collatéral » acceptable au regard d’une prétendue « balance bénéfice/risque favorable ».

La Personne et la balance bénéfice/risque.

La balance bénéfice risque du vaccin contre le SARS-coV2 a toujours été mise en avant. Depuis l’affaire du vaccin Astrazeneka, responsable de thromboses mortelles, la balance bénéfice/risque présentée comme favorable à la vaccination est davantage encore relayée. Les politiciens, les médias et bien des médecins nous bassinent à longueur de journée.

C’est une manipulation. La balance bénéfice risque ne peut, et ne doit, s’apprécier qu’au niveau de chaque personne. Il n’est pas sain de comparer des personnes différentes ayant chacune des caractéristiques distinctes qui influent sur cette balance. Elle n’est pas la même chez une personne âgée ou atteinte de comorbidités, que chez un adulte ou un enfant sains. L’appréciation de cette balance est propre à chacun. Elle fait intervenir la relation intime médecin/malade et la responsabilité personnelle. Pour les personnes qui ont zéro risque de mourir de la COVID, un risque, même infime, d’être tué par le vaccin est inadmissible. Faire courir un tel risque n’est pas éthique. Faire courir un tel risque à ces personnes ne sauvera pas une personne à risque.

En ce qui concerne les enfants, hors comorbidité grave ils n’ont aucun risque de complication, ni de décès, la balance bénéfices/risque est systématiquement défavorable au vaccin. Malheureusement, tout à leur obsession monomaniaque (une seule solution, la vaccination.) certains voudraient les vacciner. « Justement, la France prépare une étude sur les effets du vaccin AstraZeneca chez l’enfant avec Covireivac. « On proposera à des parents et enfants volontaires de participer à l’essai clinique pour évaluer, non pas l’efficacité, mais les effets secondaires et la production d’anticorps, explique la présidente de la Société française de pédiatrie. (…) Si nous découvrons deux effets secondaires graves, on arrête tout de suite. » (Source)

Ne pas évaluer l’efficacité confirme ce que l’on sait déjà : sur une maladie qui ne tue pas les enfants, même une efficacité à 100 % (De quoi d’ailleurs.. ?.) n’apportera rien. Dans ce cas le vaccin est inutile. Si les seuls critères étudiés sont les effets secondaires ce n’est pas éthique. L’étude sera arrêtée en cas d’effet secondaire grave, mais ce sera déjà trop tard les dégât seront là. Il ne faut pas oublier non plus que des études rassurantes n’excluent pas des effets graves à long terme. Ces effets peuvent n’apparaître que sur de longues séries, donc seulement quand le vaccin est utilisé larga manu dans la vraie vie. Nous venons de le vivre avec le vaccin Astrazeneka chez des adultes jeunes.

Cette proposition de vacciner les enfants « pour sortir de l’épidémie » s’appuie sur des modélisations. On constate pourtant qu’aucune modélisation apocalyptique ne s’est réalisée. Même pas dans les pays qui n’ont pas confiné. Cela devrait amener nos prétendues élites et nos dirigeants à réexaminer la pertinence de cet outil de gouvernance.

L’objectif qui sous tend cette préconisation vaccinale est l’éradication virale. Non seulement peu réaliste mais inutile pour « sortir de la crise ». Ce sont les politiques qui imposent cette condition parce qu’elle les arrange. Elle justifie leurs mesures de coercition sociale et de vaccination à tout va, sans discernement aucun.

Revenir sur terre, respecter la Personnalité.

Il y a eu trop de morts, trop de malheurs, trop de souffrances dans cette affaire de la COVID. Il est temps que cela cesse. Il faut mettre fin au grand n’importe quoi qui règne depuis plus d’un an. Il faut arrêter la spirale infernale dans laquelle le gouvernement a embringué la France. Il est temps de ne plus ajouter du malheur au malheur. De ne plus ajouter aux malheurs de la maladie les malheurs de leur incurie. Il est temps que nos gouvernants reviennent sur terre et fassent preuve d’humilité et de bon sens. Il faut faire une pause et regarder la situation avec calme et bon sens.

Les gens n’ont pas peur de mourir, ils ont peur de vivre.

Il ne faut plus avoir peur de vivre.

Il faut un retour immédiat à la normale et une prise en charge des malades rapide et mobilisant plusieurs moyens :

Il faut travailler avec l’immunité naturelle grâce aux personnes sans risque. Il faut se concentrer sur la protection des gens à risque, en respectant leur libre arbitre. L’enfermement du reste de la population ne leur apporte aucune protection. Il n’y a aucune indication médicale à une vaccination de masse pour une maladie globalement peu mortelle, https://www.sudradio.fr/emission/bercoff-dans-tous-ses-etats-461/ et dont la létalité en dessous de 60 ans peut être ramenée à zéro quand les gens sont soignés. (Voir supra).

Il faut isoler les malades, dépister intelligemment, vacciner pertinemment, respecter les gestes barrières à bon escient, traiter précocement avec des traitements efficaces, hydoxychloroquine ou ivermectine même s’ils ne sont pas reconnus officiellement en France. Il faut augmenter nos capacités en lits hospitaliers et en lits de réanimation, armés évidemment.

Le Droit romain, le Christianisme, le Libéralisme ont transformé un individu en une Personne. La Personnalité est spécifique à l’Humanité. Les colonies de fourmis ou de termites sont constituées d’individus, pas de Personnes. La destruction de la Personne réifie les êtres humains. La négation de la Personne est un recul civilisationnel.

Il faut revenir au respect de la Personne.

 

Article paru sur Contrepoints sous le titre : « Vaccination, confinement : si on respectait les choix individuels »

 

Lire aussi  » Bastiat 2022 : idées libres de droit « 

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Port du masque obligatoire, protection ou soumission?

Port du masque obligatoire, protection ou soumission?

Emmanuel Macron dans son intervention du 30 avril a bien précisé que les gestes barrière étaient maintenus après le 30 juin, dernière étape de son plan dit « de déconfinement. »  Il peut être intéressant de s’arrêter sur le port du masque.

1 Rappel utile

« Les études scientifiques sur l’utilité du masque pour lutter contre les épidémies, en protégeant une population des virus respiratoires, restent encore peu nombreuses et s’appuient principalement sur des données observationnelles. Il est en effet difficile de réaliser des études randomisées de qualité sur cette question, puisqu’on ne peut pas demander à des gens de s’exposer au virus avec ou sans masque pour mesurer l’efficacité de ce dernier. » Source

Le masque est conçu pour un usage médical

Le « masque chirurgical » a été conçu initialement pour un usage médical. Il « aurait été utilisé la première fois en 1897.  »Lors d’une intervention chirurgicale il protège de l’infection le champ opératoire et la plaie opératoire. Dans la même logique, porté par un patient contagieux ce masque protège l’entourage. C’est pourquoi, très tôt, en particulier en Asie, il a été utilisé pour essayer de protéger les populations lors d’épidémies. Aujourd’hui il y est devenu habituel en période d’infection. Le but du masque facial est de protéger le porteur et l’entourage de la transmission aéroportée de germes, et accessoirement contre un risque de projection de liquides biologiques. Il y a deux types de transmission aéroportée.

Les gouttelettes : gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures émises lors de la toux, la parole, l’éternuement. > 5μ elles sédimentent rapidement dans l’environnement immédiat (moins d’1 m). Elles entrent en contact avec les muqueuses ORL et/ou oculaire. Elles sont fréquemment associée à une transmission par contact (mains sales, surfaces, objets souillés.)

Les aérosols : Aérosols de fines gouttelettes < 5 μ (sécrétions bronchiques émises lors de la toux) ou de poussières portant le germe. Ils sont relativement résistants dans l’environnement et véhiculés sur de longues distances. Ils sont inhalés par l’hôte.

Source

La protection est toujours imparfaite quel que soit le type de masque.

Pour considérer l’efficacité il ne faut pas se limiter à comparer la taille du virion de SARS-coV2 à la taille du « trou » du masque. La taille du coronavirus varie de 60 nanomètre à 140 nanomètre (0,06 micron et 0,14 micron). Un masque chirurgical a une efficacité de filtration pour une particule à partir de 3 µm. Un masque FFP est filtrant pour une particule à partir de la taille de 0,6 µm (Source) Une particule virale ne peut se déplacer seule à l’extérieur. Elle est portée par un vecteur . Il faut tenir compte de la taille du vecteur. Pour faire une comparaison, une personne sur un vélo peut entrer par une porte. Plusieurs personnes dans un bus ne passeront jamais. Il faut aussi tenir compte des fuites vers l’intérieur et vers l’extérieur et du fait que le masque est souvent touché et mal porté.

2 Vint la COVID-19

Au commencement la négation

Le gouvernement avait, aux premiers temps de l’épidémie, prêché l’inutilité du masque. Il faut dire que la France en était dépourvue à cause de l’incurie étatique, allant du non renouvellement à leur destruction.

En début d’épidémie les pays asiatiques ne confinaient pas mais testaient, traçaient, rompaient les chaînes de contamination, isolaient les malades, les traitaient immédiatement et leur population portait des masques Il est probable que le port du masque ait joué un rôle dans leur réussite de la gestion de l’épidémie. Lequel précisément on ne sait pas. Au même moment la France démunie de tout, manquait de tests, de gel hydroalcoolique, de tenues de protection, ne traitait pas les malades en phase précoce, détournait les malades des cabinets médicaux, déclarait inutile le port du masque et enfermait sa population. Or, compte tenu de ces circonstances, face à un virus inconnu, quand tout partait à vau l’eau, le bon sens aurait voulu que la France mobilise tous les moyens disponibles. L’utilisation de masques, foulards ou autres avaient un sens. Même une efficacité faible n’était pas à négliger.

Aujourd’hui l’obligation

Le gouvernement a fini par rendre obligatoire le port du masque, y compris en extérieur. Le contexte est très différent. Les tests sont largement disponibles au point qu’ils sont effectués à tire-larigot dans une logique politique. Pour le gouvernement le nombre de tests effectués est un gage de qualité de la prise en charge de la COVID. Le nombre de tests positifs sert à effrayer la population. Les masques sont abondants et, corollaire, obligatoires en de multiples lieux. Cette obligation relève d’une directive politique.

Aujourd’hui nous avons du recul. L’absence du port du masque en population générale n’entraîne pas d’apparition de foyer, ni de résurgence épidémique. « Lorsque le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a supprimé l’obligation de porter un masque et les autres restrictions liées au COVID imposées aux entreprises et aux particuliers, le Dr Anthony Fauci a qualifié cette décision de “risquée” et de “potentiellement dangereuse”. Mais aucune flambée n’a eu lieu. Plus tôt ce mois-ci, le Dr Fauci a eu du mal à expliquer comment le Texas a défié ses propres prédictions lors d’une apparition sur MSNBC, arguant à l’époque qu’il pouvait y avoir un “décalage”. Trois semaines plus tard, il n’y a toujours pas de recrudescence des cas au Texas. » Ceci est à rapprocher des manifestations sans gestes barrière regroupant plusieurs centaines, voire milliers, de personnes, telles que la carnaval de Marseille qui n’ont donné lieu à aucun foyer non plus. Contrairement à ce qui avait été largement annoncé.

Les gouttelettes et les aérosols diffusent bien sûr. Le fait qu’il y ait du virus sur les objets ou dans l’air, qu’on en porte sur les mains ou qu’on l’ inhale, n’implique pas automatiquement une infection. Il faut que la quantité de virus (charge virale) soit suffisante et que le seuil infectieux (Capacité des défenses immunitaires) de l’organisme soit dépassé. « À l’heure actuelle, ces observations contrastent toutefois avec les données issues de la pratique clinique. Si dans certaines conditions expérimentales et dans des environnements intérieurs mal ventilés il existe un potentiel de transmission du virus par les aérosols, l’expérience clinique de la gestion de la pandémie suggère plutôt que le mode de transmission du SARS-CoV-2 est de courte portée, par les gouttelettes et le contact étroit. » Source À l’air libre les virus sont vite dilués et éloignés. Il en est de même dans des locaux ventilés. La probabilité que la charge virale soit suffisante et que le seuil infectieux soit atteint est très faible, voire nulle. La transmission à l’extérieur représente 0,1% des cas de Covid-19 Il ne faut pas oublier la cinétique de ces épidémies que l’on ne connaît pas vraiment. Enfin, pour une réelle protection il faudrait former les utilisateurs.

Tout ces faits rassurants devrait entraîner la confiance pour un retour à la liberté. Malheureusement ces nouvelles sont occultées, comme tout ce qui rassérène et qui enlève une quelconque justification au totalitarisme étatique.

La soumission à l’Autorité Centrale

Certains voudraient qu’être masqué soit la norme. Si ce n’est que de vivre masqué n’a rien de normal. Si les mesures de coercition sociale rentrent dans les mœurs c’est la servitude qui est intériorisée. Le masque en population générale n’en est qu’un témoin plus visible que d’autres. Il est donc aisé pour les autorités et la population de repérer les dissidents et de les présenter comme « responsables » de l’infection. Cela facilite la répression et la délation. Nous sommes bien dans une logique totalitaire. En vérité ce qui se joue avec le port du masque obligatoire c’est la soumission.

3 Alors que faire ?

Le port du masque doit s’appuyer sur les circonstances et le bon sens. Ce qui est certain c’est que :

– Obstruer longtemps, hors nécessité professionnelle, les voies aériennes supérieures n’est pas sain, encore moins pendant une activité physique.

– Masquer la population générale ne protège pas les véritables cibles qui sont les personnes fragiles.Imposer le masque aux enfants qui ne sont que rarement malades et peu contagieux est immoral.

Porter un masque doit être apprécié à travers deux éléments. – L’intérêt par efficacité objective. Il semble bien aujourd’hui qu’en population générale il est peu utile, encore moins en extérieur ou dans une pièce ventilée. – L’intérêt pour vaincre la peur. Il peut servir. Nous avons vu que, pour l’État, dans ces épidémies, la science compte moins que l’irrationnel, pour la population, les réactions sont émotionnelles.

Le port du masque doit reposer sur la Responsabilité personnelle, le libre choix. Le tout en tenant compte de la nécessité de faire attention aux personnes fragiles et de ne pas porter tort à autrui. Le libre choix c’est surtout le pouvoir dire « non ». Le pouvoir de dire non est protecteur parce que rien n’est imposé à autrui. (Non je ne reçois pas à ces conditions, non je n’entre pas dans ce lieu à ces conditions etc) La liberté de choix et la responsabilité individuelle entraînent la disparition de la délation, et celle du flicage numérique.

4 Conclusion

Laissons la conclusion à Emmanuel Macron : « Je pense m’étouffer avec ça (…) j’ai dû absorber un truc du masque »  C’est une synthèse de tous les inconvénients du masque.

N’oubliez pas de vous laver régulièrement les mains

« Faisons la Liberté, la Liberté fera le reste ».

Article paru dans Contrepoints : « Port du masque obligatoire : instrumentaliser pour soumettre »


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