Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La Rochelle face au “Camembertisme”

Le “camembertisme” est la religion du 21ème siècle. Malraux l’avait dit : “le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas”.

Juste il n’avait pas été très intuitif quant à la forme de la religion ou croyance dominante à venir.

En fait, Yuval Noah Harari nous a parfaitement expliqué que les sociétés se fédèrent et se créent avec et autour de croyances. C’est leur ciment, leur lien, qui permettent les massifications nécessaires aux évolutions.

Une fois arrivées au sommet de leur développement, ces croyances deviennent inutiles et encombrent alors les sociétés qui ont beaucoup de mal à les évacuer.

Le 21ème siècle est celui de la mondialisation, c’est incontournable. La croyance, le ciment, de cette mondialisation c’est la “techno-bureaucratie mondiale”.

Cette croyance, qui à la fois s’impose et est imposée, génère de grandes souffrances pour les esprits qui pensent que rien ne devrait s’opposer à leur liberté, ou plus simplement pour ceux qui sont largués, dépassés, par la marche en avant incompressible de l’humanité.

La caricature de la “techno-bureaucratie” ce sont les courbes, les équations, les algorithmes calamiteux, et… les camemberts des diaporamas.

Par exemple

Si vous voulez comprendre le fameux épisode COVID, jetez un œil sur le rapport annuel du CHU de Bordeaux,  — rapport type ici de 2019, la date importe peu –.

Si la malchance vous fait échouer dans cet établissement, celui-ci n’en garde aucun souvenir humain. Vous êtes pourtant là, dans un petit bout de camembert.

Le monde techno-bureaucratique de la santé n’a jamais eu à soigner ou guérir le COVID, il a géré imperturbablement ses camemberts. J’espère que tout est plus clair pour vous…

Revenons à La Rochelle.

L’agglomération de La Rochelle se compose de 28 communes.

Parmi celles-ci est Sainte-Soulle. Un peu à l’écart, elle s’est dotée aux dernières élections d’un jeune maire, sans étiquette, donc libéral je suppose, au moins dans sa tête.

A-t-il cru ou a-t-il fait semblant de croire, jusqu’à aujourd’hui, qu’il existait en tant que maire ? Je ne le connais pas, je l’ignore.

Mais je connais les agglomérations, je sais qu’elles sont la négation de la démocratie, que c’est même leur but cette négation. Le Conseil Communautaire organe délibérant de l’agglomération est, en plus petit évidemment, comme le Parlement Européen, il ne sert à rien.

Le Président de l’agglomération, à La Rochelle totalement incompétent de la chose publique, et deux ou trois de ses proches sont les otages de l’administration technocratique locale, elle-même simple exécutante de l’administration nationale centre de notre “techno-bureaucratie”.

Le sommet de tout cela étant Bercy. L’outil de base : la justice, entièrement inféodée à la “techno-bureaucratie” et à Bercy. Sous ordre, mais aussi sous croyance.

Ici et ailleurs, les élus sont une mystification, ils n’ont pour la plupart aucune compétence et dans tous les cas aucun pouvoir.

Bertrand Ayral, le maire de Sainte-Soulle, après avoir, comme ses collègues, avalé toutes les couleuvres qui lui ont été présentées depuis son élection, deux ans quand même, fait soudain un caprice qui me le rend éminemment sympathique. Voir S.O. d’aujourd’hui.

En est-il d’autres comme lui en France, je n’en suis pas sûr ?

Va-t-il résister à la pression que va lui coller la “techno-bureaucratie” locale ? Ou va-t-il rentrer dans le rang. Dans les deux cas il va payer la facture.

Sauf s’il part en conquête et prend le pouvoir avec pour objectif de changer les choses. Mais encore faudrait-il qu’il les comprenne, les explique, que l’opinion publique aussi les comprenne, puis le soutienne. Ce n’est pas gagné.

Plus largement

Cette croyance du 21ème siècle fait le mal autour d’elle, comme les autres l’ont fait en leur temps, apportera-t-elle in fine, aussi comme les autres, un réel progrès à l’humanité. La mondialisation sera-t-elle un plus ? C’est probable, mais…

En attendant, elle apporte souffrance et hébétude à ceux qui voudraient vivre plus simplement, avec moins d’ambition et moins de défis, ils sont pour certains perdus, en grande perturbation.

A tel point qu’ils arrivent à croire qu’une crapule comme Poutine, non aligné sur la “techno-bureaucratie” mondiale, en concurrence avec elle pour tout simplement imposer la sienne, pourrait être leur sauveur. Ils font d’un assassin, voleur de matières premières qu’il transforme en richesses personnelles, un sauveur.

La déception va être à la mesure du fol espoir généré.

Conclusion

IL est bon quand même de lutter contre le “camembertisme”, ne serait-ce que pour le maintenir dans un minimum d’humanité, pour lui ouvrir les yeux sur les dégâts collatéraux.

C’est ce que nous nous efforçons de faire ici.

Car même si ses dérapages n’ont pas l’ampleur de ceux de Poutine, le “camembertisme” répand la mort et la ruine autour de lui sans état d’âme, puisqu’il est persuadé que c’est pour le bien de l’humanité. Qu’est le bien de l’humanité s’il est conquis au détriment de l’homme ?

Bien à vous. H. Dumas

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Les Russes sont-ils pour Poutine ?

Cette question est essentielle, c’est la seule qui vaille.

Hitler n’eut pas existé sans les Allemands, c’est incontestable. Mais aussi il lui a fallu des adorateurs par-delà l’Allemagne, en Autriche où il est entré acclamé, un peu moins en Tchécoslovaquie, encore moins chez ses autres voisins, mais quand même… partout, une fois entré, il n’a pas manqué de soutiens. Il a généré une guerre mondiale parce qu’il suscitait une attirance mondiale.

Il en est ainsi. Nombreux sont ceux qui sont envoutés par les soi-disant détenteurs ou acteurs de l’ordre, en fait par le concept d’ordre qu’ils véhiculent.

Contrairement aux apparences, l’ordre est inévitablement porteur d’injustices, plus il est fort plus ce risque est grand.

Poutine prétend représenter l’ordre, alors qu’il n’est qu’injustices, corruptions et violations de la liberté des autres.

Je précise que, pour moi, le désordre c’est la vie, avec tout ce qu’elle comporte de bien et de mal.

Pour trouver de l’ordre au milieu de la forêt vierge il faut être un grand poète, un affectif. En même temps, survivre dans la forêt vierge n’est pas évident.

Face à la vie chacun croit devoir lutter, il fait alors appel à l’ordre. Oui mais à “son ordre” pendant qu’il hait évidemment celui du voisin. C’est le problème de l’ordre.

Par ailleurs, quand on parle de l’ordre pour une nation c’est à tort que l’on se réfère à l’homme qui l’incarne. Celui-là ne peut être que le reflet de la pensée de son opinion publique, même s’il est un dictateur.

Personnellement, j’ai une tendresse pour le désordre, notamment pour son omniprésence dans l’économique. J’ai été pauvre, puis riche, puis pauvre, puis je vais mourir, qu’importe tout cela. Ma vie n’est qu’un passage où j’ai essayé d’éviter le malheur et de capter le bonheur chaque fois qu’ils sont passés près de moi. Je n’y suis que très peu arrivé, vous l’imaginez bien…

Oui, mais l’économie en règle générale ? Qui peut s’en passer ? Personne, seuls les cons ont cette prétention, je dirais même que c’est leur signe le plus distinctif. Au sommet de cette connerie je mettrais ceux qui pensent maîtriser l’économie, qui ne comprennent pas qu’on ne la maitrise pas, qu’on ne peut que la servir. De son côté elle vous renvoie ce qu’elle veut, ce qu’elle juge utile, il n’y a rien à exiger. Gare à ceux qui se piquent d’être ses maîtres, la plupart sont de simples escrocs et finissent mal.

Revenons à cet ordre que représenterait Poutine, qui en séduit certains, est-il commun au peuple Russe ?

Si c’est le cas, que sont devenus leurs grands penseurs, leurs grands poètes, la Russie serait-elle devenue une pépinière de pignoufs prétentieux voulant organiser leur pays, voire le monde, en une somme d’esclaves au service de quelques maitres de l’ordre, de leur ordre ?

Les Russes devraient se poser la question, il est temps pour eux de refuser ce qui leur est imposé. Ils en ont justement les moyens, rien ne les oblige à bombarder les Ukrainiens, ils peuvent papoter et piqueniquer avec eux, c’est le grand moment d’une possible fraternité, le monde entier les regarde.

Ils peuvent embrasser l’humanité et laisser Poutine seul au bout de ses tables à rallonge. Ils comptent, ils sont l’essentiel. S’ils n’agissent pas dans ce sens, ils porteront le poids de ce qui risque d’arriver, comme l’ont porté les Allemands. Ce sera normal.

Je ne connais pas le peuple Russe, je connais ce que tout le monde connait des misères que leur ordre ancien leur a infligées, j’aimerais les voir rejeter définitivement l’ordre, rejoindre leurs poètes, accepter la vie et ses désordres, les nostalgies que cet immense pays doit générer.

Mais je rêve. Je crains le pire, que chez nous certains prennent, en toute bonne foi, pour le meilleur. Ils pensent sans doute en être bénéficiaires à terme.

Un peu comme ceux qui depuis des années ne cherchent pas à dénoncer l’ordre fiscal imposé par Bercy qui déshonore la France, mais simplement à y échapper personnellement en faisant mine de ne pas le voir tout en l’évitant à l’aide de combines à dix sous.

Je ne partage pas ce type d’attitude, ni pour Bercy, ni pour Poutine.

Pour autant, je crois qu’il faut éviter toute opposition frontale, inutile d’ajouter de la connerie à la connerie, de la guerre à la guerre.

Expliquons, discutons, du mieux que l’on peut, chacun à la mesure de ses moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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Un avenir inquiétant, humiliant

La guerre qui s’engage est illégitime, cela ne fait aucun doute.

L’Ukraine n’est qu’une excuse, le projet guerrier est évidemment mondial. Les Ukrainiens ne sont en vie aujourd’hui que parce que le gros chat russe joue avec eux, ils sont le Mickey de service, la petite souris grise qui va attirer la compassion puis l’aide qui permettra d’envahir les aidants.

Prendre Poutine pour un fou ou un imbécile, n’est pas prudent. Sous-estimer sa stratégie, son but et son organisation est suicidaire. Que ce qu’il entreprend soit inacceptable, scandaleux, inhumain est certain mais ne change pas grand-chose à la réalité. Qu’il en répondra devant l’histoire non plus, d’autant que c’est évidemment son but.

Réfléchissons

Poutine a mis en œuvre une force gigantesque, peut-on croire que son but est de lutter contre quelques cocktails molotov lancés majoritairement par des vieillards ?

Il y a dans le monde beaucoup de haine contre l’Amérique, sa réussite, sa richesse et sa situation.

Pour les compétiteurs mondiaux qui ont envie de se hisser à la hauteur de la puissance américaine, prendre et violer la fiancée de l’Amérique, c’est-à-dire l’Europe, est probablement un bon calcul.

Prendre l’Europe, c’est mettons un mois pour Poutine. Medvedev l’a dit à Bruno Le Maire qui le menace à coup de courbes et de camembert “Faites attention à votre discours, messieurs…”  

Les européens ne peuvent pas fuir, ils se soumettrons, sauf les Polonais dont le destin est de mourir massacrés, régulièrement.

Quelle réponse les européens peuvent-ils apporter à une attaque de ce type ? Depuis le temps que leurs industriels et hommes d’affaires rêvent d’un statut équivalant à celui de leurs homologues russes, ils seront bien trop heureux de partager le pouvoir avec Poutine.

Donc l’Europe se rendra très rapidement et les Américains, dont Trump qui trouve Poutine “génial”, vont tranquillement rester chez eux. Les deux Amériques leur suffiront largement comme terrain de jeu pour les siècles à venir.

En ce qui nous concerne, la plupart d’entre nous, à minima les résistants, iront repeupler les zones sibériennes pendant que les Russes privilégiés vaqueront sur notre Côte d’Azur.

Ensuite nous aurons donc : d’un côté l’Europe voulue par le Général De Gaulle, de l’Océan à l’Oural, Russe ; de l’autre la Chine ; au milieu l’Inde et le monde musulman.

Quid de l’Afrique ? C’est pour le prochain film, elle n’est pas prête pour cette séance.

Le pire et les ténèbres sont devant nous, il nous restera les photos de notre grandeur passé, trépassée… les 35 heures, la sécurité sociale, les gestes barrières, Bercy et l’URSSAF, la CGT et Sud-Rail, les gilets jaunes, la culture subventionnée, RFM et Le Monde… souvenir, souvenir …  sauf si ce scénario n’est pas le bon…

Vous reprendrez bien un petit whisky ?…

Bien à vous. H. Dumas

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Certains me disent que Poutine aurait raison…

Il serait confronté à la même hypocrisie que nous tous face à ces techno-bureaucrates qui prétendent faire le bien et en réalité nous pillent à leur seul profit, nous soumettent à leur pouvoir pervers, tel que l’a fait l’église pendant deux mille ans.

Penses-tu me dit-on que la discussion suffise ? Ne discutes-tu pas toi-même avec le fisc depuis vingt ans pour rien ?

On dirait que tu ne connais pas ces gens qui sont tous les mêmes avec leurs courbes et leurs camemberts. Ne les as-tu pas vus foutre un bordel monstre dans le monde avec leur pandémie COVID, qui n’a jamais existé en tant que pandémie ?

Ils sont tous les mêmes, ils utilisent et trafiquent les mathématiques comme jadis les devins les boyaux des poulets. Ils mentent, ils dissimulent, ils pillent, ils volent, ton temps, ton énergie, ta vie.

En quoi Poutine aurait-il tort de leur foutre sur la gueule ?

Réveille-toi, ouvre les yeux, Poutine se bat contre ces monstres qui veulent sa peau, comme ils ont eu la tienne.

Ne gâche pas ton plaisir de voir Poutine ridiculiser Macron qui est à cette caste de techno-bureaucrate l’exemple type, le comble.

Ne vois-tu pas qu’ils tentent d’encercler Poutine pour lui prendre ses biens, les matières premières de la Russie ?

J’entends tout cela.

Mais pas plus que l’indigne façon dont me traite ces salopards du fisc ne pourrait justifier que je fasse une descente chez eux pour les abattre, même si j’en avais envie ce qui n’est pas le cas, Poutine n’a pas le droit de pénétrer chez un voisin et d’y perpétrer des assassinats.

Objectivement Poutine est indéfendable.

Il n’accepte pas que le pouvoir, dans tous les cas, quelles qu’en soient les conséquences, doit être laissé à l’opinion publique. Certes elle se trompe souvent, elle est capable du pire et du meilleur, mais elle ne peut émaner légitimement que d’un groupe qui s’est construit naturellement, que l’on appelle nation.

Si les Ukrainiens se considèrent objectivement comme une nation, ils ont le droit absolu de vivre comme ils l’entendent, leur voisin n’a aucune raison de venir chez eux imposer son ordre.

Cela ne se discute pas. Je suis désolé, mais je ne peux pas entendre que donner la mort, envahir, soit acceptable quelles que soient les raisons évoquées.

Je pense, toutes proportions gardées, la même chose lorsque je vois à notre échelle le fisc ou les juristes allumés entrer chez nous pour nous déposséder de nos biens au nom de l’intérêt commun qu’ils ne représentent pas du tout.

Poutine est plus comme eux que comme moi qui me révolte exclusivement par le raisonnement, même si ma victoire — certaine — sera plus laborieuse, plus liée à l’échec de mes agresseurs qu’à ma volonté.

Il suffisait que Poutine attende, ses ennemis étaient au bord de la faillite donc à sa merci.

Or, probablement conscient de cela, au lieu d’attendre, il a voulu être le premier au pillage du vaincu.

Je pense que non seulement c’est mal, mais c’est petit, sans panache, “pécos”.

Bien à vous. H. Dumas

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Et maintenant ?

Donc, cette nuit, il l’a fait.

Poutine mesurant la faiblesse des démocraties, rassuré sans doute par la bienveillance apparente de la Chine, appâté par le gain espéré des richesses de son voisin, a déclaré la guerre.

Nul doute qu’il va la gagner, peut-être pas aussi rapidement qu’il le croit, mais il va la gagner. Et puis…

Il me semble qu’il fait deux erreurs majeures, liées sans doute au fait qu’il ne connait pas grand-chose au cœur des hommes.

D’abord il vit avec quelques copains sur un vaste territoire riche, mais bien trop vaste et bien trop riche pour eux pensent tous les autres. Tout particulièrement les Chinois qui ne vont pas hésiter à le dépecer avec les autres puissances, qui vont donc probablement lui tourner le dos rapidement. La proie territoriale est belle, et ils sont si peu nombreux les Russes. Resteront fidèles à Poutine Cuba et le Venezuela…

Puis il y a la morale, cette sacrée morale sur laquelle on ne s’assoit pas impunément, même lorsque l’on est très riche, c’est ce qu’ont compris depuis longtemps nos milliardaires. Pas les siens visiblement…

Il va manquer à ses troupes la légitimité, la morale, qui seules permettent l’unité dans la durée.

Donc Poutine se trompe, lourdement. Nous sommes bien tels qu’il le croit et le constate, mais les démocraties ont ceci de particulier c’est que même totalement avachies elles peuvent se relever rapidement et se défendre ou attaquer comme l’éclair.

Surtout si leurs intérêts sont en jeu et si le pillage de l’ennemi s’avère potentiellement juteux. Or c’est le cas.

Donc, de mon point de vue, nous allons traverser un grand désordre qui va exploser nos points faibles, Poutine pourra pavoiser s’il en a le temps, ce qui n’est pas sûr. Puis tout le monde va lui tomber sur le paletot et son pays va définitivement disparaître.

Comment peut-il imaginer que l’Europe puisse accepter d’être privée de gaz par quelques copains qui tiennent le robinet. Les princes arabes sont plus éduqués et plus intelligents que lui.

La question est : va-t-il larguer de la bombe atomique avant d’être éliminé ?

S’il le fait il n’en réchappera pas.

On verra bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Poutine : c’est fait.

Bon, le coup est parti. C’est un sale coup.

Je n’ai pas de sympathie particulière pour Poutine, qui n’est pas un démocrate, qui s’invite chez les voisins largement grossièrement, en ne respectant pas leurs libertés.

Mais je pense qu’il va gagner.

Il va gagner évidemment le territoire qu’il convoite puisque nous avons déclaré que nous n’irons pas le défendre. A mon âge je ne considère pas avoir le droit de donner mon avis sur ce point puisque je ne suis pas dans la capacité d’agir et qu’expédier les autres au combat sans y aller soi-même me parait largement scandaleux.

Mais, tout respect gardé pour ceux qui vont se faire envahir, ce n’est pas d’eux dont je parle quand je dis que Poutine a gagné.

Je veux dire qu’il va mettre l’occident face à ses inconséquences, à ses mensonges, à ses rapines, à sa médiocrité devenue reine, ligne de vie.

Les sanctions économiques brandies, soit seront appliquées et entraineront à coup sûr plus de dégâts chez nous que chez lui, notamment l’explosion des faux dollars et des faux euros, soit ne seront pas appliquées et sonneront la débandade de l’apparente cohésion occidentale.

Nous avons le choix entre une fin du type Venezuela ou du type Liban.

Dans le premier cas c’est d’abord l’hyperinflation suivie de la misère, dans le deuxième c’est la chienlit communautaire suivie aussi de la misère.

Nous y sommes donc. Face à cela, attaquer Poutine en l’accusant de déséquilibre mental me parait bien léger.

Souvent avoir raison n’est qu’amertume. Pourquoi faut-il que la raison, si simple, échappe au plus grand nombre et transforme la démocratie en caricature alors qu’elle devrait être dans la vraie vie, ce qu’elle est dans l’imaginaire, c’est-à-dire le meilleur outil pour vivre ensemble ?

Les responsables sont les irresponsables qui trichent et monnaient leurs voix, mais aussi ceux qui trichent en les achetant.

Hier, j’écoutais un discours prononcé par Attali, dans leur école devant les jeunes polytechniciens. Quelle stupéfaction quand cet homme a réduit la liberté et le marché à l’économie, la démocratie au seul terreau de cette réduction.

Limitant la liberté au pouvoir de changer d’avis il en a conclu que la liberté n’était que la possibilité de trahir ses engagements. Etrange vision…

Contrairement aux affirmations d’Attali, le marché, qui consiste à contracter librement, va bien au-delà du simple échange économique, le contrat peut être moral, affectif, culturel, etc…

Et enfin la démocratie est le moyen de s’accepter dans toutes nos différences.

La vision simplette et manichéenne d’Attali face aux polytechniciens avait quelque chose de surréaliste. Je ne suis pas allé jusqu’au bout du discours…

Attali fait partie de ces tricheurs qui se gaussent de ceux qui simplement assument leurs engagements, leur parole, pour qui le résultat n’est pas leur moteur, qu’ils trouvent dans l’objectif, dans l’espoir, dans la passion.

Et c’est ici que la démocratie est essentielle car elle permet de vivre sa passion dans un cadre respectueux de celle des autres.

La démocratie n’est pas le marché n’en déplaise aux cyniques, et le marché n’est pas un ramassis de crapules, c’est le lieu indispensable aux échanges — à tous les échanges pas aux seuls échanges économiques — sans lesquels les hommes ne seraient pas ce qu’ils sont ou peuvent être.

Poutine va donc gagner comme Hitler a gagné. En réalité ce ne sont pas eux qui gagnent mais nous qui perdons. Ce n’est pas tout à fait pareil. Mais c’est beaucoup plus confortable de croire à leur victoire que de s’analyser et d’être amené à se constater : cons, fainéants, voleurs et incompétents.

Courbes et camemberts ne nous sortiront pas du pétrin, il va falloir engager les tripes.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite histoire de redistribution

Nul n’ignore — enfin disons ceux qui me font l’honneur de lire ce modeste blog —  que celui-ci a pris naissance à la suite de mon pillage par les Services Fiscaux. Pour rapporter ce pillage. Pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Echec total, non seulement cela continue, mais cela empire…

Revenons à la case départ.

Comme beaucoup d’entre nous à l’époque, j’ai commencé ma vie avec l’arrivée surprise d’un enfant. Le temps m’a prouvé que cette maladresse n’en n’était pas une puisqu’aboutissant à un grand bonheur, qui s’est de plus reproduit.

Mon épouse et moi-même n’avions alors rien, l’achat de notre premier transistor nous colla des angoisses pendant quinze jours. Nous étions en 1965.

Nous avons travaillé, pris des risques, donné notre temps et notre énergie sans compter, nous n’avons jamais rien demandé à l’Etat.

Nous avons accompagné la fin de vie de mes parents, élevé nos enfants, toujours en ne demandant rien à l’Etat.

Quarante ans plus tard nous avions quelques économies, un petit patrimoine, la visibilité d’une vieillesse apaisée.

Le fisc est arrivé, à l’aide de faux et de fausses déclarations, notamment de procès-verbaux d’opposition à contrôle fiscal inexistants, le fisc nous a volé 2,5 M€.

C’est-à-dire tout et un peu plus que le patrimoine constitué en quarante ans de travail intègre, honnête, utile à nos clients et à la société.

Ils appellent cela : la redistribution.

Joli nom pour un pillage.

Mais au fait, avez-vous une idée de ce qu’est cette redistribution ?

Voici un exemple très simple, il suffit de cliquer sur le lien inclus.

La CDA de La Rochelle a distribué, lors de son conseil communautaire du 27 Janvier 2022, la somme de 4 000 € à 27 personnes, cadeau à des primo-accédants à la propriété.

Le jackpot pour tous.

Pour ces heureux futur-propriétaires qui n’ont eu qu’un simple dossier à remplir pour gagner 4 000 €. Qui bénéficieront de la plus-value immobilière en fin de course. C’est cool non ?

Pour les élus qui pensent avoir gagner leurs voix.

Pour les promoteurs qui récupèrent des clients qu’ils n’auraient pas eus.

27 personnes à 4 000€ cela fait 108 000 €. Il y a 222 Communautés d’Agglomérations en France, il suffit que 25 d’entre elles fassent la même distribution, et hop mon pillage est replacé.

Alors, cela méritait bien le pillage des résultats de mon travail de quarante ans, mon assassinat, mon déclassement en tant que “fraudeur fiscal”, la fin de vie misérable qui m’attend. Non ?

Bien à vous. H. Dumas

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Antoine FOUCHER : le délire des “sans-neurone”

Hollande avait remarqué que les pauvres n’ayant pas les moyens de se payer des dentitions non remboursées ont souvent un sourire édenté, il les avait appelés les “sans-dent”.

Notre élite gavée pour son cerveau gras et sans vague — telle l’oie pour son foie gras — se trouve ainsi sélectionnée sans le neurone de l’intuition, de la création, de l’imagination, de l’intelligence en fait.

Notre élite apprend tout, sait tout, mais ne comprend rien.

Ainsi Antoine FOUCHER, ancien chef de cabinet de la présidente du MEDEF, aujourd’hui stratège de Macron, a-t-il une lecture stupéfiante de la situation de la France.

Pour lui notre “fachocratie” – qu’il appelle comme tous les ignares le “néolibéralisme”, alors qu’elle n’est qu’une hernie spectaculaire de l’emprise de l’Etat sur tout — aurait fait la preuve de sa faiblesse et ramené l’Etat au cœur de la société pour sauver la nation.

Je me demande si je me suis bien exprimé, tant l’hypothèse de ce garçon est incroyable.

Je reprends. Le néolibéralisme, qui dans sa tête serait la liberté largement accordée au secteur privé, aurait totalement échoué. Donc, conclut-il, la liberté serait mauvaise conseillère et pour se sauver de cette liberté fautive la nation se serait jetée dans les bras salvateurs de l’Etat, donc des hommes de l’Etat, dont il fait évidemment partie.

Alors, plutôt que de nous jeter paniquant dans les bras de l’Etat, il propose de nous y installer calmement, mais totalement.

Attention, il donne des exemples précis.

COVID qui aurait été jugulé parfaitement grâce à l’Etat, vers lequel les Français se seraient jetés volontairement, mais paniqués.

Sait-il que le vaccin ne marche pas ? Que COVID se fait la malle naturellement ?

La semaine dernière j’ai deux relations qui ont eu COVID, l’une aux trois vaccins, l’autre non vaccinée, résultat : même COVID, deux jours de gros rhume.

La réalité parait être que les Etats ont démesurément grossi et amplifié les conséquences d’une grave maladie que la liberté aurait très probablement beaucoup mieux gérée que l’Etat totalitaire – n’oublions pas que les EHPAD principales victimes sont des prisons de vieux qui n’ont rien fait de mal sauf d’être vieux –

La fausse monnaie. Il reconnait que les hommes de l’Etat ont eu recours aux billets de Monopoly pour traverser la crise COVID qu’ils ont générée.

Il trouve peu pratique l’intermédiaire des banques centrales, qu’il a le culot de qualifier de privées. Il propose de revenir à la fabrication directe de la monnaie par l’Etat.

Pourquoi s’encombrer d’intermédiaire qui rechignent. En fabriquant directement et secrètement la monnaie… il n’y a plus de limite. Sauf la vraie monnaie des autres, qui peut prendre le pouvoir.

La mondialisation. Fantasme en voie de disparition, dit-il. L’avenir, c’est bien connu, est aux villages.

Effectivement, si l’on veut fabriquer de la fausse monnaie, force est de se replier sur soi et sur elle…

Il doit habiter un lieu sans réseau M. FOUCHER, il n’a pas entendu parler d’internet. Pour lui, la mondialisation est un fantasme en échec … ça promet.

Le lien pour aller lire la tragie-comédie hilarante de M. FOUCHER.

L’Etat stratège, la théorie désopilante de M. FOUCHET

L’Etat étant une abstraction, il veut donc parler des “hommes de l’Etat stratèges”, M. FOUCHER étant chargé de la stratégie pour M. Macron, il faut donc lire que la stratégie de la France doit être organisée par M. FOUCHER.

Ce qui nous amène à conclure que M. FOUCHER est un fasciste puisque : “tout par l’Etat, tout pour… etc…”. Quand même…

De là à conclure que Macron confiant sa stratégie à un facho serait donc lui-même un petit facho…. Il n’y a qu’un petit pas à franchir. Attendons la suite.

Tout cela ne sera pas bien grave si la population ouvre les yeux.

Si elle comprend que la connivence et la corruption entre le secteur économique et les hommes de l’Etat a enterré depuis belle lurette le libéralisme et ses libertés.

Que l’impression de ne plus être libre n’est pas une impression mais un fait.

Que ce fait ne peut se rattacher à aucun mot incluant l’adjectif “libre” ou un de ses dérivés, que les seuls mots pouvant décrire la situation sont : étatisme, collectivisme, fascisme, socialisme, connivence, corruption, etc…

Que ces systèmes nous entrainant vers la faillite et la misère nous interdisent de les amplifier. Que l’Etat stratège serait le paroxysme des désordres actuels.

Bien à vous. H. Dumas

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URSSAF – les faillites – la guerre

Je pourrais parfaitement comprendre que vous me fassiez remarquer que le titre de ce billet ratisse large, mélange un peu tout. J’espère vous convaincre du contraire.

L’URSSAF

Grosso modo il s’agit de ce monstre, légèrement plus gros que l’Etat – privé ? “moi non plus” –, depuis longtemps sur le devant de la scène. C’est lui qui récolte les fonds qui seront distribués par la Sécurité sociale au bénéfice de tous dit-on, prélevés essentiellement sur seulement 10% de la population pour environ 500 milliards d’€.

Cette population contributrice, d’un peu plus de 6 millions de français, est constituée de travailleurs indépendants et d’entreprises pour un peu moins de la moitié.

L’URSSAF pour eux est une charge implacable, due même en absence de revenu, ce qui est particulièrement stupide.

COVID a mis en lumière les disfonctionnements de ce monstre, la dichotomie entre son coût et ses résultats. Bien plus, les conséquences de ses délires qui ont plombé, au moins durablement peut-être définitivement, l’économie de notre pays.

Les faillites

Il faut savoir que l’URSSAF est le principal acteur des dépôts de bilan. Pratiquement un dépôt de bilan sur deux est initié par cette boutique.

Face aux incuries COVID, les hommes de l’Etat n’ont pas pu lever de sur-cotisations URSSAF, c’eut été un peu fort et sans doute mal toléré.

Ils ont donc fabriqué de la fausse monnaie et… demandé à l’URSSAF de se faire discret sur les cotisations.

Les entrepreneurs en 2021 ont retrouvé le paradis originel, un Etat qui leur filait du fric à condition qu’ils restent enfermés chez eux à rien foutre, l’URSSAF qui leur lâchait la grappe.

Les poursuites de l’URSSAF cessant = diminution drastique des dépôts de bilan.

C’est un peu moins glamour que la version officielle d’une économie si solide qu’elle a fait fi du confinement. Mais cela est plus conforme à l’impression que nous avons tous d’une économie à l’agonie.

Cette utilisation mensongère des chiffres, qui est la marque de fabrique de nos technocrates, est un poison mortel qui nous cache les virages à venir tout en nous obligeant à garder le pied au plancher.

Car, sachez-le, l’URSSAF est repartie plein pot sur les encaissements de force visant l’installation de la terreur qui fait les bons contributeurs.

La guerre

Les frais de santé, mal gérés par les hommes de l’Etat, plombent entre autres notre pays. Ailleurs en Occident c’est la consommation qui est prise de folie, que les sirènes du crédit envoutent. Encore ailleurs, toujours en occident, c’est le cynisme, la corruption ou la connivence qui décrédibilisent l’économie. Etc…

Partout les hommes de l’Etat sont sur le point d’être découverts. Leurs mensonges, leur inefficacité, le danger que de tels escrocs représentent ajouté à leur suffisance les mettent en danger d’avoir des comptes à rendre. Ils ont peur.

Une petite guerre qui mettrait tout le monde d’accord pour sauver son “rez-de-chaussée surélevé” ne serait pas malvenue.

Justement, il se trouve que le gars Poutine de son côté étendrait bien son concept à ses voisins Ukrainiens anciennement ses obligés, dont le pays a des problèmes récurrents d’allumage. Une petite guerre ne lui déplairait pas.

Conclusion

Qu’est-ce qui pourrait faire qu’elle n’est pas lieu ?

En plus elle ravirait le reste du monde qui ne demande qu’à prendre la place des belligérants actuellement aux commandes de la planète.

Tout cela est donc lié, sans pour autant, je vous l’accorde, que ce soient les seules causes qui nous mettent en si grand danger de bordel total.

Bien à vous. H. Dumas

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LANCEURS D’ALERTE

Une bande de bouffons vient de sacraliser la délation au service de leurs exactions.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-parlement-adopte-une-proposition-de-loi-renforcant-la-protection-des-lanceurs-d-alerte-1645030245

Sur ce blog nous nous époumonons à alerter sur le pillage des Français par Bercy, tout particulièrement à travers l’accusation trop souvent injustifiée de “fraudeur fiscal” qui enclenche une zone de non droit, de lettre de cachet, où le prétendu fraudeur fiscal est pillé lui et sa famille sur plusieurs générations.

Bercy s’arrogeant, contre toute rigueur judiciaire, le droit d’enquêter, d’accuser, de condamner et d’exécuter la condamnation, sans l’intervention d’un juge, sans que le condamné ait pu assurer dignement sa défense, notamment à l’aide de contre-expertises.

En tant que lanceurs d’alerte, depuis dix ans qu’existe ce blog, nous sommes traqués, poursuivis, acculés, ruinés, humiliés, harcelés, psychologiquement torturés et, aujourd’hui dans cette loi, oubliés alors qu’elle décrit nos souffrances.

Quelle pantalonnade, quel manque de sincérité, quel appel au meurtre. A vomir.

Nous approchons du fond du trou, du « dessous du volcan ».

Ou plutôt nous y sommes. Quel malheur pour ce pays qui court à sa dévastation.

La haine du capital va tout emporter.

Elle est totale, dans tous les milieux, sans aucune exception.

Et pourtant tout n’est que capital : accumulation et transmission.

Rien n’existe sans capitalisation, pas de culture, pas de science, pas de technique, pas de médecine, pas de philosophie, pas d’humanité.

Et évidemment pas d’économie.

Nous allons bientôt avoir le devoir de détester ce que devient ce pays. Ce n’est pas la première fois que la France se trompe lourdement et trahit ses meilleurs éléments, c’est même une fâcheuse habitude chez elle.

Mais quelle tristesse, quel jour funeste, prémices d’horreurs à venir dont plus tard ce pays aura honte.

Bien à vous. H. Dumas.

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Démocratie + Bureaucratie + Technocratie = Fachocratie

La pensée politique débouche sur l’action politique, inversement l’action politique corrèle la pensée politique.

La réalité de cette pensée n’est jamais aussi visible qu’à la base où les conséquences de l’action politique sont perceptibles par tous, alors qu’au sommet elles sont dissimulées, trafiquées, voire sanctifiées, donc énigmatiques.

Exemple vu par le sommet

Quand le pouvoir politique dérape, le premier signe est ce que l’on nomme “le fait du Prince”, c’est-à-dire la coercition individuelle hors loi. Quand les structures du pouvoir peuvent attaquer “ad hominem” celui qui dérange, quand la loi se fait à la tête du client, quand le pouvoir s’attaque à la personne au lieu d’analyser les faits, au lieu de protéger les libertés individuelles, nous sommes dans un régime totalitaire.

Lorsque Macron se targue de pouvoir emmerder ceux qui ne pensent pas comme lui, qui veulent rester libres des soins de leurs corps, il montre son vrai visage de despote. Mais, la dimension globale de son intervention dissimule la réalité sur le terrain. Il suffit qu’il laisse planer la notion évanescente de “l’intérêt général” pour que l’analyse de la performance du vaccin, de ses potentielles conséquences, soit occultée, ne soit simplement plus possible. L’individu alors, dépossédé de son libre arbitre, devient la cible de toutes les coercitions possibles de la part de toutes les forces publiques qui vont le harceler, alors qu’elles sont censées normalement protéger ses libertés.

Exemple vu par le bas ou le “procès stalinien”.

Où que vous alliez, si vous voulez avoir une idée de ce qu’un décideur pense de vous, adressez-vous à sa plus proche collaboratrice. Le ton qu’elle prendra avec vous indiquera la pensée profonde de son supérieur à votre égard, c’est le principe de la servilité.

En ce qui concerne la “fachocratie”, je suis personnellement l’exemple type du libertaire qu’elle ne peut pas admettre. Ma liberté de parole et d’action est intolérable pour le pouvoir fasciste qui s’est mis en place.

Je vais prendre pour exemple : La Rochelle, où j’ai l’outrecuidance de montrer du doigt les errements des élus et de leur sphère fasciste qui font, par cupidité, connivence, orgueil mal placé, incompétence et bêtise, de cette ville un cul de sac alors qu’elle a tout pour charmer et se développer.

Je me suis mis à dos dans cette charment bourgade les élus évidemment, les services techniques de l’agglo, les services fiscaux et la justice, sans avoir pour la plupart eu l’occasion de les rencontrer, qui donc ne me connaissent pas et ne connaissent pas mes projets ou propositions. Il m’a suffi d’exister autrement qu’eux pour en arriver là.

Travaux pratiques

Je suis membre d’une copropriété dans l’île de Ré. Le syndicat des copropriétaires a décidé des travaux que personnellement je ne trouve pas judicieux tels qu’ils ont été réalisés, car je pense qu’ils laissent en suspend une part du problème qu’ils prétendent régler.

Qui plus est ces travaux ont été réalisés sans permis de construire, sur un site boisé classé et en créant une vue sur mon fond.

J’ai donc déposé une plainte et me suis porté partie civile.

Je gêne le syndic, notable rochelais, le maire qui a laissé faire ces travaux sans permis de construire, et puis : je suis moi… cet épouvantable libéral.

Alors, voici l’ordonnance d’irrecevabilité rendu contre moi !!!

Incroyable, non ? Il faut que vous sachiez que la SARL Les Hauts de Cocraud est la même société que la SCI Les Hauts de Cocraud, dont elle est la continuation nécessaire à la gestion comme loueur en meublé professionnel de son stock. Une banalité.

Cette ordonnance n’a pas de sens, elle est ahurissante. Que se passe-t-il dans la tête d’un magistrat qui rend une telle ordonnance ?

Dans la pratique c’est simple, elle veut élargir les fautifs sans témoin, elle se fout comme d’une guigne de la vue créée sur mon fond et de l’irrespect du Code de l’Urbanisme.

Mais quand même… pour afficher un tel manque de respect de la loi et de la victime, il faut se sentir sûr de soi, être la collaboratrice qui sait que son patron n’aime pas les gens comme vous, qu’il souhaite les voir disparaître.

J’en ai en stock des comme ça, et j’en aurai d’autres.

Ce qui me rassure c’est que je ne suis pas sans doute le seul, un jour nous serons suffisamment nombreux pour juger ces fachos…

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi Poutine n’envahirait-il pas l’Ukraine ?

Je ne suis pas un spécialiste de politique étrangère, encore moins un connaisseur des armées et des armements, mais quand je lis les ouvrages sur la dernière guerre mondiale ils n’abondent pas en théories de politique étrangère, un peu plus en explications sur les armements mais pour dévoiler que nous étions un peu à poil à ce sujet simplement du fait de la politique menée à l’époque.

Je me dis donc que ce qui se passe en Ukraine n’est pas un problème de spécialistes, que chacun de nous peut y réfléchir.

Poutine annonce depuis longtemps la couleur, il veut être le signataire du retour à la grande Russie. Ce type d’obsession n’est jamais à prendre à la légère quand il s’insinue dans l’esprit d’un homme de pouvoir et qu’il rend sa pensée publique.

L’Ukraine est une proie de choix, riche en terres agricoles et en ressources minières elle complète parfaitement les autres atouts de la Russie cette petite nation à l’échelle mondiale, mais aux grandes surfaces et importantes réserves de gaz et de pétrole si essentielles. Les Russes sont rudes, durs au mal, et sont liés par la solidarité des gens qui souffrent face à ceux dont ils pensent qu’ils ont la vie douce.

Les agitations de Poutine ont probablement reçu l’aval de la Chine.

Donc, que risque Poutine s’il envahit l’Ukraine en 48H, comme l’imagine les USA ? Rien si ce n’est une haie d’honneur de certains Ukrainiens sans doute.

L’occident va alors y aller de ses sanctions économiques.

Un ambassadeur de la Russie a dit carrément qu’ils s’en foutent. Cela me parait hautement probable.

Que va-t-il se passer ? Rien. Qui va aller se battre pour l’Ukraine ?

Bien pire, si l’occident prononce des sanctions contre la Russie, il affrontera en retour celles de cette Russie qui peut probablement se priver plus facilement que nous sans conséquences politiques. Mais aussi sans doute les sanctions économiques de la Chine dont l’intérêt opportuniste sera de s’allier à la Russie, elle aussi peut se priver ce qui calmerait les ardeurs des libéraux générés en son sein par la richesse.

Mais alors, nous aurons une augmentation intenable du prix du gaz et du pétrole et peut-être un arrêt de la livraison par les Chinois de nos objets manufacturés indispensables, sauf à nous soumettre à leurs conditions qui tourneront autour de la notion de monnaie internationale donc de domination mondiale.

L’invasion de l’Ukraine : petit évènement, grandes conséquences.

Les USA retourneront s’enfermer chez eux, où ils ont tout. Et nous… ben voyons…

Nous récolterons la faillite et la guerre civile qui va avec….

Heureusement les boites de nuit rouvrent cette semaine, je crois…

Et nous avons Manu, le guerrier du COVID…

Bien à vous. H. Dumas

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Jaja et les EHPAD

Avant de plonger avec délice dans la rigolade que nous propose Jaja, un instant de recueillement.

D’abord en pensant au respect dû aux personnes âgées qui souffrent du fait de la perte de leur autonomie physique, intellectuelle ou matérielle. Qui voient leur statut d’être humain à la merci de l’aide des autres.

Puis en se rappelant la définition du fascisme : “Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat”.

En n’omettant pas que le fascisme n’est que ça, que ce n’est pas une couleur politique. Qu’il peut être de droite, de gauche et même centriste. Sa caractéristique est uniquement une totale dépendance à la fiction de l’Etat, donc en réalité à ceux qui prétendent le représenter sous quelque déguisement que ce soit.

Oublier cela revient à s’exposer à la séduction fasciste, qui en fait prône l’irresponsabilité, l’infantilisation, fol espoir de l’homme adulte en panne.

Le fascisme finit toujours en meurtre de masse, tant il hait les libertés individuelles.

Revenons à Jaja et aux EHPAD

Jaja est un vrai écolo, de ceux qui n’hésitent pas à parler sans réfléchir, juste pour escroquer l’électeur et capter le pouvoir.

Les EHPAD.

Enfant j’ai vécu le poids des vieux dans la famille. C’était ainsi. Tous les jeudis, pour 5 Frs, je rasais mon grand-père de 96 ans qui vivait l’hiver chez son fils mon père et l’été chez sa fille. Avec les 5 Frs j’achetais un carambar. Il était dans la maison, malheureux de vieillir et d’imposer aux siens ses contraintes. On ne parlait pas alors de maison de retraite. Il y avait les enfants ou l’hospice pour ceux qui n’avaient plus leur totale autonomie.

L’hospice c’était la vieillesse prise en charge par l’Etat ou par le clergé qui se prenait encore pour l’Etat qu’il avait été. Personne n’y allait volontairement, seuls les enfants indignes y abandonnaient leurs parents.

Vers les années 1970 sont apparus les appartements pour personnes âgées, incluant soi-disant une assistance médicalisée légère. C’était un pas vers la séparation des générations. Il me semble qu’il s’agissait d’un souhait conjoint de distanciation entre les jeunes et les vieux.

Puis les sexagénaires des années 70 ont vieilli et les prestations dont ils ont eu besoin sont devenus plus hospitalières qu’hôtelières.

Vers 1990, les familles ne voulaient, ou ne pouvaient, plus assumer leurs vieux. Eux-mêmes sans doute imaginaient pouvoir garder une indépendance, une certaine liberté, en évitant le statut du vieillard familial rangé dans un coin du salon.

Il y eut un énorme besoin d’établissements dédiés à cet objectif. L’Etat et ses hospices en lente rénovation étaient au taquet, dépassés comme toujours.

La porte fut entrouverte au secteur privé. Mais attention, sous total contrôle de l’Etat, à tous les niveaux.

C’est ainsi que vit le jour une des plus fameuses connivences de notre organisation économique “facho-libérale”, plus connue sous le néologisme de “néolibérale” : les EHPAD.

Les autorisations de création de ces établissements, tout comme les hypermarchés en leur temps, comme les éoliennes aujourd’hui, furent d’une beauté “facho-libérale” absolue.

Une poignée d’opérateurs hypocrites et roués rencontrèrent naturellement notre bureaucratie fasciste et cette association s’empara du marché, sans vergogne, au nom des grands principes. Lesquels ?? Les mêmes qu’ailleurs : “l’intérêt général”.

A ceux qui ne connaitraient pas “l’intérêt général” je peux dispenser un cours de deux heures en échange d’un bon gueuleton.

Ainsi fut fait, nos vieillards devinrent des assujettis devant répondre aux différentes contraintes ou objectifs que s’étaient fixés les complices de l’opération en fonction de ceux qu’ils servaient : financiers ou électeurs.

A aucun moment nos vieillards n’ont été considérés comme des clients que l’on respecte, que l’on tente de séduire au milieu de la concurrence.

C’est là que Jaja prend son essor comique.

L’ineffable Jaja nous assène : “Si je suis élu (on peut rêver) j’interdirai les EHPAD privés à but lucratif”. Et vlan…

Explication de texte

Ce serait quoi un EHPAD privé à but non lucratif, dans l’esprit de Jaja ?

L’inverse d’un EHPAD public à but lucratif ?

Tout simplement un EHPAD public sans doute. Puisqu’il pense que tout doit être public et que rien ne doit avoir un but lucratif. Sans pour autant qu’il expose comment il nourrit la population, sans les sous…

Soyons sérieux.

Dans une société libérale, les EHPAD s’ouvriraient où elles voudraient, quand elles voudraient. Aux normes nécessaires évidemment.

Leurs clients seraient des consommateurs, qui choisiraient l’EHPAD qu’ils souhaiteraient. Toujours dans le cadre de la concurrence.

Pour ceux qui n’ont pas suivi, les adorateurs de Jaja notamment, la concurrence c’est par exemple un TripAdvisor disponible pour les clients des EHPAD, où chacun donne son avis, où la prestation est décrite et notée. C’est que ça change les choses….

Oui mais, les opérateurs sont alors à la merci de leurs clients… et oui, ils font faillite s’ils perdent leurs clients pour mauvaises prestations… et oui.

C’est ça le libéralisme, Jaja.

Le néolibéralisme ça n’existe pas, car le libéralisme ne peut pas être autre que lui-même.

Le néolibéralisme n’est que le facho-libéralisme, une grave mutation du virus collectiviste, plus dangereuse que le virus initial, parce que plus contagieuse et toujours mortelle.

Réfléchis Jaja…

Bien à vous. H. Dumas

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Revenir à la base

Revenir à la base est essentiel avant d’essayer de comprendre quoique ce soit. Mais ce n’est pas si facile.

Par exemple : comment revenir à la base du sacré ?

Le sacré, du moins sa partie visible, part d’un acte simple. Prenons un repas hebdomadaire entre amis qui va se poursuivre toute une vie, puis au-delà de cette vie qui sera maintenu par les descendants des initiateurs, puis plus tard par ceux qui se prétendront aussi descendants plus ou moins directs. Au terme d’un siècle ou deux, ce repas devient un acte sacré, alors accompagné d’un rituel destiné à magnifier ce sacré.

Une fois arrivé là, qui peut se permettre de rappeler qu’au départ il n’y eut qu’un repas entre amis ? Personne, il est alors d’usage de prétendre que le sacré vient du sacré, n’est pas une évolution. Faux.

Donc revenir à la base n’est pas simple. Beaucoup d’écrans cachent le début ordinaire de ce qui nous parait être des évidences qui s’imposent, alors qu’elles ne tirent leur légitimité que du temps qui passe, qui efface la banalité de leurs premières fois.

S’agit-il, en exprimant ceci, d’une réflexion primaire, non étayée par une kyrielle de citations et documentations diverses ? Peut-être…

Mais peut-on comprendre le fiasco dans lequel nous sommes projetés de toutes parts sans en chercher la base ? Pour moi, non.

Je ne vous cacherai pas qu’il y a un bon moment que je cherche cette base, mère de nos tourments. Jusqu’à ce jour aucune hypothèse ne m’a séduite, toutes étaient partielles ou partisanes, qui plus est compliquant la complexité alors que je cherche la simplicité initiale.

Puis j’ai commencé à lire “La France de face”, le livre d’Anne Nivat, l’épouse de ce pauvre JJ Bourdin, une grande reporter qui dit elle-même :”Je n’ai jamais cru à l’objectivité en journalisme, en revanche, je défends farouchement l’idée d’un travail honnête et utile. J’assume ma subjectivité et revendique l’absence de jugement…”

Où j’en suis de son livre, elle ne ment pas en affirmant cela.

Evidemment sa “subjectivité” l’entraine vers les classes dites “défavorisées”.

Nous voilà donc parti, souvent en compagnie de travailleurs sociaux ou d’associations du même type, dans les quartiers eux aussi globalement qualifiés de défavorisés. Tous les poncifs y passent, mais sans jugement il est vrai — l’attirance n’étant pas, dans l’absolu, un jugement –…

Pour finalement constater que nombreux sont ceux qui se laissent aller au fil de la misère, mais que quelques-uns luttent et s’en sortent, que ce soit par le biais des études ou directement par l’engagement personnel dans le travail ou dans une idée.

Ceux-là me sont sympathiques, et immédiatement j’imagine leur désarroi lorsque, ayant vaincu le signe indien, après travail et galères, on va leur dire une fois accédés au confort matériel : “Par ici la monnaie, nous allons redistribuer le fruit de tes efforts à tes anciens amis qui n’ont pas eu ta chance et sont restés à rien foutre dans leurs canapés à regarder la télé ou leur téléphone…”

La redistribution

Eureka, c’est la base que je cherchais, le monstre qui nous dévore. Devenu sacrée, indiscutable et cependant drogue de mort.

La redistribution constitue un crime contre l’humanité.

Sournoise elle prétend faire le bien, elle cherche à se confondre avec la charité, avec l’aide due aux éclopés de la vie, mais ce n’est pas le cas.

Elle tourne à plein régime, cela n’empêche pas la misère et la honte des laissés pour compte dans la rue.

La redistribution ne satisfait que la haine de la réussite, la jalousie. Contrairement à ce qu’elle annonce elle entrave lourdement, moralement et matériellement, l’assistance aux personnes en danger. Elle confond volontairement les dangers de la faim, de la maladie au profit de la consommation inutile, perverse, non gagnée.

Elle dévore le capital qui manque alors à l’économie, elle enrichit indument ceux qui, si nombreux, se targuent de la gérer, de la redistribuer.

Si j’avais à défendre une campagne électorale, je ne promettrais que cela, la fin de la redistribution.

Je la remplacerai par une aide concrète et efficace à ceux qui sont vraiment dans la peine, ils ne sont pas si nombreux. Pour les autres je leur conseillerais la case travail, engagement, responsabilité, mérite.

La redistribution c’est l’injustice, la certitude de se tromper, de prendre aux travailleurs pour alimenter les fainéants, quel que soit le niveau d’intervention.

Au début étaient la mutualisation, l’association ouvrière, les syndicats, pour équilibrer les rapports et partager équitablement les fruits du travail.

Puis s’est substituée à ces organisations respectables la redistribution, cette crapule, pilleuse en bande, assassine de l’économie, destructrice du lien social, amplificatrice de la haine, de la jalousie, de la délation, autant de maladies graves de la société.

Le partage du bénéfice, ça se discute, entre hommes de bonne volonté, ça ne se redistribue pas aveuglement par l’intermédiaire d’hommes de mains.

La base de nos maux est donc pour moi : LA REDISTRIBUTION

Nous en reparlerons. Bien à vous. H. Dumas

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Tout a été dit, mais tout n’a pas été fait.

Je pense même que tout reste à faire, seul compte l’avenir, c’est de lui et non du passé que dépend notre présent.

Contrairement à ce qui est largement répandu l’histoire n’apporte aucune aide à la compréhension du présent, ni à l’analyse du futur. Sauf dans le cas ou la situation est stationnaire et se reproduit à l’identique, ce qui est une rareté.

La masse de l’humanité est assez semblable à un vol d’étourneaux, elle s’envole collectivement à chaque émotion ou crainte, ses “murmurations” n’ont aucun chef, aucun commandement. La différence tient au fait que chez les étourneaux personne ne fait semblant de décider, alors que chez les hommes il est toujours un ambitieux qui fait mine de comprendre ou d’être à la base de l’envolée dans l’espérance de capter ensuite le pouvoir, qui conduit à la femme… enfin qui conduisait à…

A partir de ce constat, tout s’explique.

Le professeur Raoult, dont j’apprécie l’intégrité morale et la mesure, sera oublié rapidement. Pourtant il a tellement raison. Sa dernière vidéo est si claire.

Cependant il lui manque un petit truc : ce ne sont pas les hommes politiques qui décident, c’est l’opinion publique qu’ils épousent au plus près à coup de sondages journaliers – qui d’ailleurs vont peut-être valoir la prison à Sarkozy tant ce garçon en était friand –.

L’opinion publique est ce qu’elle est parce qu’elle ne garde aucune trace de ses erreurs, donc elle ne récompense jamais ceux qui les lui montrent.

Le professeur Raoult a peut-être cru que le fait d’avoir raison lui vaudrait une gratification, au moins morale, mais il a récolté le contraire. Il apprend sur le tas qu’en politique le pouvoir se prend, il n’est jamais donné, et la reconnaissance des autres étant une forme de pouvoir elle n’est jamais donnée non plus, il faut aussi la prendre.

Si l’opinion publique n’a pas une ligne de conduite, une morale, elle est prête à tous les excès : pillages, lynchages, délations, rumeurs non fondées, exclusion des minorités, esclavagisme des faibles, servilité envers les plus forts, et bien d’autres cochonneries qui font son charme.

Voyez Bourdin.

Voilà un homme sérieux, clairvoyant, qui n’a pas la langue dans sa poche – nous ne sommes pas les seuls à le constater, parait-il – qui est rigoureux, ne s’en laisse pas conter, qui épouse l’opinion publique, sa sagacité, son intransigeance, ce qui lui vaut une notoriété affirmée. Soudain, patatras, il est soupçonné. Du pire. Il devient le “soupçonneux soupçonné” grave. Le château de sable de sa vie s’écroule, comme celui de ceux qu’il dénonçait. Son épouse est effondrée, on la comprend.

Voyez Poutine.

Il a en marre de vendre une poignée de pois chiches ses matières premières à une bande de snobs qui le prennent pour leur larbin mal dégrossi, à la tête d’une nation d’alcooliques. Alors il s’associe avec Xi Jinping qui lui en a marre de fabriquer presque à l’œil des produits que ses acquéreurs se revendent entre eux la peau du cul, se partageant sans vergogne le bénéfice  de son travail.

L’opinion publique est de leur côté. Elle n’aime ni ses snobs ni ses commerçants qui la font pourtant vivre grassement. Donc, ça va péter. L’opinion publique n’attend que ça, elle criera maman plus tard…

L’opinion publique

Elle refait irrémédiablement les mêmes conneries, elle n’aime que détruire.

Paradoxalement elle n’existe pas, elle n’est qu’un fantasme issu de l’oisiveté. Celui qui s’occupe à plein temps n’a pas d’opinion, il n’en a pas le temps.

Heureux les passionnés, inaccessibles à l’opinion publique.

Pour les autres il n’est que deux solutions :

          – 1 – La brisure constante du groupe, sauf urgence vitale. Ce sont les lumières de la révolution. La liberté individuelle, dont l’exigence impose de ne pas s’occuper des affaires des autres et de limiter les siennes pour qu’elles n’empiètent pas sur les leurs.

          – 2 – La soumission à un homme ou à une organisation qui utilisera le pire de l’opinion publique pour prendre le pouvoir et la brisera ensuite à son seul profit.

Elle n’est pas ragoutante l’opinion publique, et pourtant tous les hommes de pouvoir la traquent, dans ses moindres recoins. C’est le revers de la démocratie.

Elle n’est pas très intelligente l’opinion publique, elle se laisse facilement manipuler. Mais, dans le fond, elle s’en fout, quoiqu’il arrive elle survit. Après cent millions de morts l’opinion publique reste religieusement communiste, égalitariste.

Après 2 000 ans de sévices moraux, l’église est toujours une favorite de l’opinion publique, il en est même qui croient que l’inquisition était le fait des inquisiteurs, alors qu’elle était portée par l’opinion publique qui se délectait de ses accusations.

Alors pour en revenir au titre de ce billet : tout a été dit en effet.

Mais tout n’a pas été fait, il reste une chose à faire : respecter la liberté de l’homme, même quand il doit se regrouper pour survivre.

Faire mentir Yuval-Noah-Harari. Oui jusqu’à aujourd’hui les hommes ont été regroupés à l’aide de mensonges. Sortons de ce cycle infernal. Ce sera peut-être l’apport majeur d’internet et des réseaux sociaux à terme. Enfin, on peut toujours l’espérer.

Bien à vous. H. Dumas

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Le destin des hommes

Participant à un stage de récupération de points de permis de conduire, j’ai eu la surprise de passer deux jours intenses et passionnants.

De points et de conduite il n’a été que peu question.

Les animateurs, probablement poètes et humanistes dans une autre vie, ont entrainé vingt personnes, que rien ne liait hors une délinquance routière mineure, dans une réflexion sur elles-mêmes qui a laissé apparaître beaucoup plus de points communs que de différences, alors que les apparences sociales, ailleurs, auraient naturellement poussé au conflit.

Vingt êtres humains ont pris conscience, l’espace de deux jours, que leur condition d’homme est plus forte que leurs différences, une émotion probablement oubliée aujourd’hui, alors que tout cela se passait hier.

Des discussions se sont spontanément ouvertes, tout particulièrement une sur l’évolution vue par Darwin, excusez du peu…

Depuis j’y songe.

Pas question, en ce qui me concerne, de nier l’évolution visiblement présente en tout sur cette terre, mais je me questionne sur sa direction.

Ce que l’on nomme la sélection naturelle va-t-elle vraiment dans le sens du mieux quel qu’en soit le prix, ou est-elle erratique et n’a pas de sens déterminé, ou pire va-t-elle inexorablement dans le sens du moins ?

En tant qu’unité humaine, pour chacun de nous l’évolution va dans le sens du moins, puisque partant vivants nous finissons morts. Pas besoin d’un dessin…

En tant que groupe ?

Ma connaissance approfondie des groupes tient en trois villes : Rochefort sur mer, Sète et La Rochelle, dans lesquelles j’ai été suffisamment proche du pouvoir décisionnel pour avoir ma petite idée de comment il se met en place et ce qu’il décide ensuite.

D’abord sa mise en place.

Curieusement, elle n’a aucun lien avec la compétence. Les compétiteurs sont choisis sur des critères liés aux soucis personnels de leurs électeurs, à leur affect, à leurs intérêts, autant de raisons qui ignorent complètement les besoins de la collectivité. Au final, élire une personne compétente est un pur hasard, y compris pour l’élu lui-même qui ne s’engage pas parce qu’il se sent compétent mais parce qu’il veut être aimé, reconnu. En clair l’intuition nécessaire au commandement n’est ni recherchée, ni prise en compte par la démocratie. Par les autres organisations de sélection non plus.

Ensuite l’exercice du pouvoir. Alors là, descriptions :

A Rochefort sur mer l’élu que j’ai connu a passé sa vie politique à flatter les électeurs au détriment des intérêts de la cité. Décédé aujourd’hui, il est passé à côté de la mutation du commerce dans les années 1970, il a raté la mutation économique de sa ville en s’appuyant sur l’armée intensément présente qui a fait défaut, en échouant dans la mutation de sa station thermale qui avait les moyens d’un destin national fort, en se noyant dans la technocratie des dépenses sans savoir lui associer les rentrées nécessaires à l’équilibre. J’ai vainement fait remarquer tout cela en son temps, j’ai récolté l’opprobre.

A Sète l’élu que j’ai connu a été une étoile filante, il avait la compétence et l’intuition nécessaire, il n’a pas été apprécié pour cela mais pour sa rigueur, qui a rapidement lassé. Son successeur, ventouse indéracinable, a commis les erreurs fatales, il est toujours là. Parmi ces erreurs la pire est de s’être laissé déposséder de son port, parti sous la coupe de la région alors qu’il représente la vie et l’espace principal de la cité. Les Sétois ne sont donc plus maîtres de leur destin, ils s’en foutent… ce n’est pas pourtant faute de les avoir informés.

A La Rochelle, j’assiste en direct à la vraie politique, celle qui lie les intérêts personnels, les orgueils et les prétentions, les susceptibilités, la jouissance aveugle du pouvoir et la connerie illimitée. Cette ville se saborde vaillamment. C’est au cours des siècles une constante chez elle. Aujourd’hui isolée administrativement dans la grande région elle se replie sur elle-même, c’est son truc. Elle attend Le Richelieu qui lui foutra la raclée du siècle… C’est d’autant plus dommage qu’elle avait par hasard précédemment élu un homme dont nul, pas même lui, n’imaginait son intuition et son sens du commandement lors de son élection exclusivement partisane. Malheureusement, cette découverte l’a probablement tellement ravi qu’il s’est engagé au-delà de ses moyens physiques, il est mort jeune sur les bancs de l’Assemblée nationale.

Ma conclusion

Elle est simple, l’évolution personnelle a un destin négatif, l’évolution de groupe également sauf exception.

Donc pour moi la vraie question est : Comment se fait-il que l’homme soit encore là, à pérorer sur terre ? Pour combien de temps encore ?

Car, même s’il serait capable du meilleur grâce à son sens du regroupement, il n’a aucune lucidité lui permettant d’en profiter. Son destin majoritaire est hélas de former des groupes foireux.

Sauf hasard marginal et éphémère, tel qu’un stage psychédélique de récupération de points…

Bien à vous. H. Dumas

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Les drogués du pouvoir

Je ne sais pas tout ce qui a été écrit sur le pouvoir, d’ailleurs je ne sais pas grand-chose de ce qui a été écrit sur tout. Je me contente de partager ce que j’ai vécu, en bien ou en mal, et les réflexions que j’en ai tirées.

Evidemment mon métier m’a mis constamment au contact du pouvoir. Les maîtres d’ouvrage, à partir d’un certain volume d’investissement, sont inévitablement des êtres de pouvoir.

J’ai constaté trois sortes de pouvoir :

          – Moral, je dirais les curés, les imams, les gourous de tout poil, que je connais mal. En fait les actifs de la philosophie.

          – Politique, là c’est l’abondance et tout le monde connait.

          – Economique, c’est plus compliqué. L’apparence ici ne fait pas le pouvoir, ce n’est pas celui qui est le plus visible qui est le plus fort. Je dirais même que c’est le contraire des deux premiers pouvoirs qui se décorent comme des sapins de noël pour s’affirmer. Nous sommes dans le discret, les signes de pouvoir sont perceptibles exclusivement par les initiés.

Ces trois pouvoirs sont en compétition. Leurs troupes respectives sont prêtes à en découdre à tout moment.

Notre spécificité.

Le pouvoir moral en France est en berne. En ce qui me concerne je trouve cela plutôt bon signe tant ce pouvoir, plus que les autres, rogne sur les libertés.

Reste les pouvoirs politiques et économiques. Normalement ils devraient être en opposition, de cette opposition devrait naître un équilibre garant des libertés.

Je veux dire que l’intérêt bien compris de tous est que les pouvoirs s’autolimitent pour éviter qu’ils empiètent exagérément sur nos libertés. C’est d’ailleurs ce que croient les troupes de ces deux pouvoirs qui s’agitent et s’invectivent copieusement dès qu’ils en ont l’occasion, c’est-à-dire tout le temps, en pensant qu’ils équilibrent les forces et protègent leur liberté. Elles vont même voter pour cela, ces troupes.

Oui mais

L’ambiance des troupes n’est pas celle du pouvoir.

Dans la Grande Armée les hommes donnaient leur vie pour la révolution – un peu aussi pour le pillage – Napoléon lui voyait les guerres comme un moyen d’être admis à la table des princes, voire dans le lit de leurs filles.

Aujourd’hui, les acteurs politiques et économiques pratiquent au sommet la connivence. Contrairement à ce que croient leurs troupes, ils avancent la main dans la main. Ils ne sont plus en conquête, ils sont en partage.

Or le pouvoir n’a qu’une utilité humaine, sociétale, c’est sa phase de conquête. Il est alors imaginatif, rassembleur, respectueux de ses troupes dont il a grand besoin, il porte des projets. Alors qu’en phase d’exercice il devient méprisant, paranoïaque, vénal, la connivence accentuant cette nature il s’assoit sur les libertés, bien plus il croit même devoir les soumettre pour sa pérennité.

C’est ainsi que la France est entre les mains de quelques poids lourds de l’économie et de l’élite politique, étroitement associés, pour le plus grand malheur de nos libertés. Il ne s’agit pas d’un complot mais d’une simple facilité informelle, instinctive, dans l’exercice du pouvoir. Pour chacun d’eux il en résulte une somme de pouvoirs supérieure à son propre pouvoir sectoriel.

Cette situation fige la société au point que ne sont cooptés par le pouvoir que des bêtes de pouvoir, des drogués de la combine pour y rester. La fraicheur de la conquête, ses naïvetés, ses échecs pédagogiques, sont de ce fait annihilés.

Face à cette organisation il ne nous reste que la soumission, ou l’exclusion. Toute tentative de conquête du pouvoir est vouée à l’échec.

Prenons Macron, par exemple.

Voilà un gamin qui n’a connu que le pouvoir, qui ne vit que pour le pouvoir, qui en a tous les vices, identiquement aux jeunes rois que la société nobiliaire a fabriqués pendant des siècles, qui une fois aboutis n’hésitaient pas à piétiner la masse, nous.

Ce garçon a pris le pouvoir dès 16 ans en “enlevant” sa professeure de français, qui la pauvre n’y est évidemment pour rien, contrairement à ce que beaucoup croient. Puis il a suivi le cursus du pouvoir, d’abord scolaire, puis politique, puis financier et enfin aujourd’hui total. Il est terriblement dangereux pour nos libertés.

Il ne connait pas le doute, ni l’empathie qui nait de l’échec ou de la soumission, de l’absence de pouvoir.

Il ne se doute pas que la majorité de la population n’a ni envie ni besoin de pouvoir. Il se croit sans doute “destiné à”. Ils sont tous comme ça.

Mais il n’y a pas que lui et, s’il part, son successeur agira de la même façon.

Car ceux qui sont liés par la connivence entretiennent consciencieusement leur association. Ils distillent journellement lois et règlements qui s’infiltrent dans la population, rognent ses libertés, la maintiennent en état de soumission, voire d’esclavage, de telle sorte qu’elle n’ait ni l’énergie ni la possibilité d’être libre, d’échapper à leur pouvoir qu’ils estiment nécessaire.

Poutou a raison, mais il se trompe.

Oui, il y a vol, mais il n’est pas économique. La richesse qui nous est volée c’est notre liberté. Et c’est l’alliance entre les politiques et les acteurs économiques, au sommet, qui pipe les dés, qui vole nos libertés, en bande organisée.

Pourrait-il en être autrement ?

Evidemment. C’est à nos jeunes qu’il faut expliquer comment marche le monde, la politique, l’économie, au lieu de les abrutir avec des matières qu’ils auront tout loisir d’apprendre plus tard.

Aujourd’hui on les jette dans les bras de l’inculture totale qui peut se rencontrer sur le net, pourtant aussi porteur du meilleur de la connaissance.

Pour Poutou c’est trop tard, pour Macron aussi, ce qui fait que pour nous… il va falloir attendre, sans que l’on connaisse les risques à traverser pendant cette attente.

Bien à vous. H. Dumas

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LE “POUTOU” DE LA MORT

“La richesse c’est le vol”.

La pensée de M. Poutou est émouvante. Il serait bon toutefois qu’il soit plus précis. De quelle richesse veut-il parler ?

Larousse en répertorie sept.

Les richesses scientifiques, intellectuelles, humanistes sont-elles des vols ?

La richesse de l’Amazonie est-elle volée au désert de Gobi ?

En ce qui concerne le vol, là aussi il faudrait que M. Poutou soit plus clair. Quoique, même si lorsqu’il parle de vol Larousse pense en premier aux déplacements aériens, on peut supposer que M. Poutou, lui, désigne les manœuvres consistant à subtiliser des objets à quelqu’un à son insu.

En réalité M. Poutou veut probablement parler du capital, mais gardons son mot qu’il croit plus populaire, plus vendeur de ses salades : la richesse.

Prenons donc un exemple.

Poutou a un salaire de 1 800€ par moi. D’une nature heureuse, il ne se fait pas trop de bile, il préfère les séries télé à la gestion de sa paperasse, la pétanque au jardinage, couvrir ses proches de petits cadeaux que de conseils, un bon verre de rosé à un quart Vittel, etc…

Bref, à la fin du mois il est plutôt en léger découvert à sa banque.

Son voisin M. Pinaud serait plutôt son inverse et avec le même salaire, son jardin et sa vie bien réglée, il met 1 000€ de côté par mois. A qui aura-t-il volé le capital de 12 000€ qui sera en sa possession à la fin de l’année ?

L’histoire peut se répéter à toutes les échelles, elle sera toujours la même, y compris pour ce qu’il appelle les “hyper-riches”.

La richesse, qu’elle soit économique ou culturelle, est d’abord une accumulation, puis une transmission, elle est la base de tout progrès.

La richesse issue du vol, car elle existe évidement, est existentiellement éphémère. Nul ne peut s’enrichir sans fournir à ses clients une prestation, ou alors il est un Etat et il pille des assujettis c’est autre chose. M. Poutou mélange un peu les genres, ses connaissances et son expérience sont limitées.

Sans la richesse — l’accumulation et la transmission — pas de culture, pas de science, pas de civilisation, pas de progrès, et pas d’économie évidemment.

Poutou n’est pas un précurseur, avant lui Lénine, Pol Pot, Mao, Hitler ont tenu ce discours et sont passés à l’acte. On suppose qu’il les préfère à Musk, Arnaud, Gate et Bezos. Chacun ses goûts et ses affinités.

Mais quand même, M. Poutou appelle au vol des biens du riche, ou disons à leur restitution anonyme, c’est à dire pas à ceux à qui ils auraient été volés mais à lui et à ses supporters, donc il appelle en réalité au pillage qu’il dénonce. Ensuite il réclamera la révolution culturelle, la lutte contre les richesses de la pensée…

On connaît, et on sait comment cela se termine. Balzac l’a dit : “Après le vol suit le meurtre”.

La liberté d’expression c’est bien, mais l’appel au meurtre c’est quand même limite.

Poutou croit-il sincèrement ce qu’il raconte ? Ceux qui l’écoutent le croient-ils ?

Hélas je pense que oui.

Je pense qu’une large majorité partage la vision de Poutou, seul le seuil de qualification du riche les différencie. La définition du riche, pour tous, étant celui qui gagne ou possède plus que soi.

Selon où l’on est placé les riches sont donc plus ou moins nombreux. On est toujours le riche de quelqu’un.

Le droit de voler — donc de tuer — les riches que réclame impunément Poutou est indéfini et illimité. Il est partagé par le plus grand nombre. Il s’affiche publiquement par l’intermédiaire de Poutou. Il se concrétise par la délation qui explose. Demain on pille, après-demain on tue.

C’est le début de la fin.

Les sourires niais des personnes présentes à l’émission où s’est exprimé Poutou, l’absence de contradiction structurée, d’indignation, valent complicité.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pire est toujours possible….

“Le Pass Vaccinal sera maintenu tant qu’une menace pèsera sur les hôpitaux”. Ou encore “Il faut que les hospitalisations soient compatibles avec un fonctionnement normal des hôpitaux”. C’est le Ministre de la Santé qui le dit.

Dans ce cadre “techno-lumineux”, la majorité parlementaire s’apprête, probablement, à voter massivement, comme un seul homme, une interdiction des tremblements de terre et des éruptions volcaniques qui auraient, soi-disant, une fâcheuse tendance à engorger les hôpitaux.

Maintenant, nous avons enfin une certitude, les risques que nous courrons en recevant un vaccin en phase de test sont exclusivement liés aux difficultés de nos hôpitaux qui sont les plus chers du monde, lequel monde nous les envie frénétiquement.

Ces risques vaccinaux n’ont rien à voir avec notre santé, qu’on se le dise.

Et, si les vaccins ne nous soignent pas fatalement, ils améliorent surement la discussion entre les hospitaliers et leurs patrons politiques. Donc c’est une réussite puisqu’il s’agit de la fonction principale attendue de ces vaccins.

Vu comme cela, les conséquences éventuellement néfastes des dits vaccins deviennent marginales, sont des dégâts collatéraux supportables.

C’est tout, rien de plus. Incroyable, non ?

Tout ça pour ça !!!!

Restez chez vous et prenez du doliprane, c’était donc ça.

Ne venez à l’hôpital que le plus tard possible, en phase terminale si possible, encore ça.

Les chiffres épouvantables déversés par nos journaux nuit et jour, les émissions alarmistes, le confinement, l’interdiction de travailler ou de s’amuser, de se détendre, de se déplacer, la litanie des morts, l’exhibition des souffrances, c’était ça aussi.

La ruine de l’économie, de l’école, du lien social, l’apogée de la délation, encore ça.

La France vaste hôpital en tout lieu en toute heure, obsédée par la maladie avec l’hospitalisation en guise de terminus, toujours ça.

Les médecins interdits de soins, qui pourraient s’inquiéter des patients adressés à l’hôpital et juger des résultats, c’est aussi ça.

Oui mais, l’hôpital c’est le sacre de la fonction publique, de l’égalitarisme, de l’empathie, du don de soi des autres, l’emblème de notre réussite, la justification des charges qui tuent. Cela vaut bien un petit vaccin, et qu’importe l’avenir de chacun si l’hôpital y trouve son compte. Applaudissez, merci.

Ce qu’il y a de bien avec les tricheurs c’est qu’iIs finissent toujours par ne pas pouvoir s’empêcher de craner, d’éventer leur tricherie.

On y est, Véran est le premier, les autres vont suivre, les cocus fermeront la marche, il ne manquera pas grand monde, cinquante millions de vaccinés : ça s’arrose. Non cinquante un millions, je m’étais oublié… merde, je suis vacciné.

Et oui, j’avais oublié que : il n’est pas certain, mais il est toujours possible… le pire.

Cette vérité a tendance à se faire discrète, pourtant c’est elle qui devrait guider notre réflexion, elle est plus utile que la confiance, mais … elle oblige à bosser à plein temps.

Bien à vous. H. Dumas

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Une élite bête comme ses pieds

Le Pass Vaccinal – le PV en abrégé — est la preuve par neuf de cette bêtise, le point au-delà duquel : “plus con que ça tu meurs”.

Quels que soient les mérites du vaccin ou au contraire ses défauts rédhibitoires, les hommes de l’Etat n’ont que deux options : le rendre libre ou obligatoire.

C’est la responsabilité de leur fonction, son honneur.

Ne pas comprendre cela dénote une faiblesse intellectuelle de niveau primaire, véritablement incroyable. A tel point que l’impression de vivre un cauchemar tout éveillé ne va pas tarder à frapper la population.

Macron et tous ses supporters vont payer cash, ce n’est pas possible autrement.

Comment admettre ce Pass Vaccinal et ses incohérences alors que chacun voit bien que son objectif est d’obliger les Français à se vacciner sans en prendre la responsabilité.

Cette manœuvre est horrible, ne pas percevoir sa perversité, ou la percevoir et continuer quand même, est une preuve de connerie ou de folie, au choix.

Nous sommes traités comme ces résistants que les Allemands sortaient de prison, puis leur faisaient croire qu’ils pouvaient fuir en courant dans les champs pour les abattre dans le dos. Ils ont légitimement payé cher pour ça les Allemands.

En bon élève de Bercy, Macron croit avoir trouvé le fil à couper le beurre, alors qu’il ne fait que surfer sur le pire.

Méthode classique de Bercy, on désigne un bouc-émissaire en faisant appel à la haine, la cupidité, la jalousie, l’irresponsabilité, tout cela jamais enfoui très loin chez l’homme, puis on détourne l’attention de la population en torturant à loisir la victime ciblée, pendant ce temps la population oublie les tares du système, dont Bercy fait profiter une clientèle choisie par elle.

Mais il y a une différence de taille. Les boucs-émissaires, de Bercy — les “fraudeurs fiscaux” — sont quantifiés et limités subtilement, de telle sorte que personne ne doute du rôle qui leur est imputé.

Mais là, avec le PV, nous serons tous, par le jeu de l’expansion naturelle de la maladie et de la limite temporelle des vaccins, inévitablement un jour des non-vaccinés !!!

Nous serons tous un jour le bouc-émissaire du PV. Même le plus abruti de nos concitoyens comprend, ou au moins soupçonne, cette situation à venir.

Par quelle lâcheté, quelle bêtise, quelle prétention mal placée, un homme de l’Etat et ses supporters peuvent-ils se mettre en pareille situation ?

Comment Macron peut-il imaginer que dans ces conditions il va pouvoir se présenter aux élections présidentielles ?

Ce sont ces incroyables questions qui me laissent supposer une confusion existentielle entre sa tête et ses pieds.

Le Conseil Constitutionnel va-t-il se prendre les pieds dans le tapis, ou faire un contrepied à Macron en cassant son jouet, le mettant alors au pied du mur, avec un grand coup de pied au c…

Bien à vous. H. Dumas

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L’insécurité des uns paie la sécurité des autres.

Jusqu’où peut aller le fantasme sécuritaire et jusqu’où peut aller le stress de l’insécurité ?

D’abord convenons que tout cela, est à la fois objectif et subjectif, évolue dans un même temps lui-même relatif évidemment. La seule réalité absolue de la vie est la mort, pour le reste elle n’est qu’incertitude et insécurité liées.

La sécurité est un état qui n’existe que dans le présent, l’idée de sa pérennité ne peut être qu’un sentiment, une émotion, un rêve, rien de plus. Et pourtant c’est le moteur de l’humanité.

COVID

Lorsque COVID est arrivée le tableau informatif était effrayant, majoritairement la population s’est confinée pour se protéger. Les hommes de l’Etat, le nez au cul de la population, se sont appropriés la pulsion majoritaire du confinement à l’aide de leur gadget préféré : la loi.

Satisfaction générale des confinés, oui mais…

Pour qu’ils se confinent égoïstement il a bien fallu que certains s’exposent. Le chauffage, la nourriture, les distractions, les soins, etc… tout cela ne leur a pas manqué parce que d’autres l’ont payé de leur insécurité.

Cet échange est aujourd’hui oublié, personne n’en parle, mais ceux qui l’on fait une fois ne le referont peut-être pas aussi facilement à l’avenir. Les premiers pompiers à Tchernobyl y sont allés de bon cœur, ils n’y retourneraient pas.

Pour COVID la question ne se pose pas, elle est apprivoisée, dont acte. Mais pour les autres risques, présents ou à venir, pas sûr que des candidats vont se précipiter au secours de la sécurité des autres en payant eux le prix de l’insécurité.

Les fonctionnaires

Voilà des gens qui par le passé payaient d’un petit salaire le statut sécuritaire dont ils jouissaient. Je parle de la sécurité de l’emploi, de l’absence de sanction, d’une retraite sûre, d’une noble indifférence aux résultats, toutes ces choses qui font écran entre eux et l’insécurité.

Tout cela a un coût, payé par ceux qui s’activent dans l’insécurité, voire la précarité.

Aujourd’hui ce statut des fonctionnaires est toujours là, mais, en plus, leur salaire a tellement grimpé qu’il dépasse largement celui de ceux qui le financent de leur insécurité : les travailleurs du privé, salariés ou patrons.

Le stress de ses derniers, lié à l’insécurité qu’ils assument pour la sécurité des fonctionnaires, est arrivé à un point de non-retour. La probabilité qu’ils refusent de continuer est importante.

Mettons-nous à leur place. L’insécurité du secteur privé est devenue telle que les retours économiques censés le dédommager sont actuellement ridicules. Cela tient au fait que le coût de la sécurité des fonctionnaires a atteint de tels sommets que les prélèvements sur les revenus du secteur libre en insécurité compensatoire sont disproportionnés, confiscatoires, dolosifs.

Voilà donc où nous en sommes

Très proches de la débâcle de 1940.

Quand la population fuyait l’insécurité à venir, se jetant par cette fuite dans une insécurité plus grande encore. De la même façon qu’aujourd’hui, elle s’était bercée d’un sentiment de sécurité qui ne correspondait à aucun effort le justifiant. Personne alors ne voulant affronter l’insécurité de sa vie pour la sécurité de cette lâche population.

Nous sommes très près de la débâcle. Elle sera d’abord économique, puis sans doute rapidement physique quand l’essentiel viendra à manquer et que les pillards pointeront le bout de leur nez.

Avant ou après la présidentielle ? Les paris sont ouverts.

Bien à vous. H. Dumas

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Une sacrée dose…

Bon, nous approchons du but, quelques évidences s’imposent.

Le vaccin ne vaccine pas

Aujourd’hui nous avons tous un parent, un ami, un voisin, respectueux du pouvoir, qui s’est bombé ses trois doses et qui vient d’attraper, à défaut de la queue du Mickey, COVID.

Terrible constat : le vaccin ne protège pas du virus. Il n’empêche pas la transmission. Mais attention, il a évité la mort à ceux qui ne sont pas morts, parait-il, parce que pour les autres “nada” il n’a servi à rien.

Objectivement, autorisant et incitant la foule à se réunir en ne la protégeant pas, on peut considérer que le vaccin fût un des éléments clefs de la propagation de la maladie.

Un point positif, la docilité de Macron, son aspiration pathologique et scolaire à dénoncer le voisin fautif imaginaire, tel qu’il le faisait à Bercy pour les “Fraudeurs Fiscaux”.

En effet, son ostracisme envers les “non-vaccinés”, sous-race de “sous-humains” venant momentanément remplacer les juifs et les riches, lui a rapporté gros :

          – Nous allons abriter une usine flambant neuve de production de l’élixir du docteur Pfizer. La potion magique du cow-boy enrhumé…

C’est formidable pour l’emploi et la campagne électorale du gamin. Pour l’utilité de l’élixir, on verra plus tard.

Ah, aussi, il y aura peut-être les effets secondaires du fameux vaccin, mais ce n’est ni sûr ni proche, on verra… on n’est pas là pour faire des prédictions pense Macron, ni pour communiquer des informations. Que chacun se démerde pour savoir ce qu’il veut savoir.

La mondialisation

Vous savez ce machin qui part du principe qu’il y a une terre sur laquelle courent dans tous les sens des petites bestioles qu’on appelle des hommes, avec pour seul objectif de manger et de se reproduire, deux choses au surplus fort agréables.

Un machin qui rentre en conflit avec l’idée qu’ont les planqués visant à ce que personne ne puisse venir partager leur planque.

Depuis bientôt trente ans la mondialisation est acquise pour ceux qui sont libres dans leurs têtes et dans leurs jambes. Ils sont au sommet de la démarche, devenus si puissants et si indispensables qu’ils se sont fait repérer.

Puis, ces couillons ont inventé la communication partout et pour tous : internet.

Il s’en est suivi une explosion, en tout, en bien et en mal, finalement en ce que sont les hommes. Mais surtout, une stupéfaction pour ceux qui vivaient en tant que chefs des planqués, assis sur le pouvoir obtenu sur des groupes captifs, endoctrinés ou attachés physiquement aux lieux.

Soudain, la mondialisation affaiblit terriblement leur pouvoir.

Alors, ils tentent de la pénétrer, de lui imposer la sempiternelle question : voulez-vous être libres mais face au risque, ou voulez-vous être nos soumis mais protégés par nous du risque.

C’est l’éternelle proposition mafieuse : “tu paies ou ta boutique va bruler.”

Ces possédés ou possédants du pouvoir clanique et leurs zélés serviteurs tentent, avec un certain succès, de pactiser avec les champions de la mondialisation étonnamment sensibles à leurs menaces et à la connivence facile espérant en échange protéger leur monopole naissant.

Ainsi la mondialisation se retrouve dans la situation classique : se construire sur le socle des libertés individuelles ou au contraire à partir d’une organisation collective entre les mains d’un “pouvoir” et fédérée par une ou plusieurs croyances.

Nous en sommes donc là.

COVID est une modélisation grandeur nature de la deuxième solution : l’organisation collective fédérée par une croyance, l’initiative individuelle n’a pas été que négligée : elle a été bannie.

Le résultat est à la hauteur du système : catastrophique.

Pour autant la messe n’est pas dite. Les deux solutions ne demandent qu’à s’affronter, elles trouveront mille excuses à ce sujet. La guerre, la vraie, n’est pas loin.

Elle sera aveugle et totale tant ces deux visions du monde sont inconciliables.

Bien à vous. H. Dumas

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La confusion mortelle

Il n’y a aucun rapport entre l’Etat et la Nation.

La Nation est un espace naturellement déterminé par l’histoire, la géographie et la civilisation, à l’intérieur duquel les individus ressentent le besoin de partager des valeurs et de protéger leurs biens par rapport aux autres Nations.

L’Etat est le raccourci qui désigne les personnes à qui les membres de la Nation confient le pouvoir d’organisation nécessaire au fonctionnement de la dite Nation. En réalité l’Etat est une abstraction derrière laquelle on trouve tout simplement le pouvoir.

C’est ainsi que lorsque Louis XIV déclarait – s’il l’a déclaré – : “l’Etat c’est moi”, il voulait dire : “le pouvoir c’est moi”.

La confusion entre les deux est effectivement mortelle, aujourd’hui elle est de nouveau à son paroxysme.

Après des siècles de confusion les Français se sentant membres de la Nation France ont clairement affirmé en 1789 qu’ils étaient, en tant que membres de cette nation, égaux en droit.

C’est-à-dire que ceux à qui ils confiraient le pouvoir seraient leurs égaux. Même si la nécessité de l’organisation faisait que certains détiendraient le pouvoir pendant que d’autres y seraient soumis.

Cette situation implique le droit de se révolter par rapport au pouvoir lorsqu’il perd de vue cette égalité, lorsqu’il agit à son service et non au service de la Nation. Lorsque se faisant appeler l’Etat il nous impose sa loi, que ce soit en pensant faire le bien ou en affirmant simplement son autorité par cupidité morale ou matérielle.

Les hommes de l’Etat

Ils sont une multitude à prétendre représenter l’Etat, cette abstraction. Cette multitude comprend les chefs, politiciens élus ou cadres supérieurs de l’administration publique, et par extension l’ensemble de la fonction publique que l’on appelle trivialement : “les fonctionnaires”.

Par une déviance intellectuelle stupéfiante, cette multitude s’est d’abord donnée des avantages substantiels puis délirants, soi-disant pour mieux assurer le service de l’Etat.

En réalité pour assoir leur pouvoir, indispensable à leur confort.

Le coût de ces avantages indus — qui trahissent l’égalité en droit, qui prennent pour excuse l’égalité en résultat — est devenu tel qu’il a transformé ces citoyens en pillards pour l’assumer.  

Ce pillage tente maladroitement de se dissimuler derrière la fiction de la répartition égalitariste, qui n’existe pas et n’a jamais existé. Seuls les privilèges des hommes de l’Etat existent, sans contestation possible.

Les déshérités servant d’excuse restent déshérités malgré le pillage, et plus probablement en raison du pillage.

Comment sortir de ce délire collectif ?

Evidemment la solution idéale serait une prise de conscience qui se traduirait par des élections amenant au pouvoir une équipe consciente de la situation et se donnant les moyens de la solutionner.

C’est objectivement impossible. Comment imaginer que ceux qui ont œuvré pour capter le pouvoir à leur avantage auraient la lucidité de l’abandonner, perdant ainsi leurs avantages si confortables ?

Seul l’effondrement de l’Etat, du pouvoir en place, créera les conditions nécessaires au retour de l’égalité, de la Nation telle que ses membres la ressentent instinctivement.

Alors qu’aujourd’hui les membres de cette même Nation commencent à en avoir un dégoût profond. Notamment les jeunes. Ce qui est probablement regrettable, même si l’idée de mondialisation peut leur paraitre préférable et si l’émotion de nation tend à s’estomper.

En fait, seul le temps permettra de déterminer les espaces naturels de regroupement si la nation perd ce rôle.

Aujourd’hui une troisième voie est possible

Il suffit d’assécher l’outil de pillage qui permet aux hommes de l’Etat d’assoir financièrement leur pouvoir, car la preuve est faite qu’ils sont incapables de générer eux-mêmes les sommes nécessaires à l’entretien de leur statut.

Pour eux le pillage est vital, sans lui ils disparaitront rapidement.

CQFD : Il faut et il suffit d’éradiquer Bercy pour caresser l’espoir de redevenir une nation habitable où tous seront égaux en droit, chacun libre de ses choix, de ses possessions, de sa personne.

Les hommes de l’Etat peuvent-ils se maintenir par la force ?

C’est ce qu’ils tentent de faire aujourd’hui, c’est net. Mais leurs dénégations, leurs faux-nez, leurs lois liberticides à la con, ne seront pas d’un grand effet.

Leurs manipulations, leurs sciences sociales sont bien peu de choses et se heurtent à la formidable puissance de la liberté d’expression du net, à l’opinion publique.

Il va falloir qu’ils sortent les fusils s’ils veulent vraiment continuer à piller pour maintenir leur niveau de vie et leur pouvoir. Quelle honte !!!

Et … ce n’est pas sûr que ce sera possible…. nous verrons…

Bien à vous. H. Dumas

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L’odeur du fisc

Le fisc a-t-il une odeur ? Certains trouveront cette question déplacée. Je peux les comprendre. Mais moi, qui vis sous la pression constante du harcèlement et de la torture fiscale, j’affirme que le fisc a une odeur. Elle imprègne tout.

Non seulement le fisc à une odeur nauséabonde, mais il a un goût. Amer évidemment, mais plus encore.

Son odeur est rance, un mélange de vieux papier et de pièce mal aérée, une odeur mesquine qui fait tousser. Pas une odeur de transpiration saine comme dans les vestiaires d’un gymnase où elle est pourtant désagréable, plutôt une odeur fade, d’ennui, de néant, de mort.

Une odeur d’hôpital, mais pas celle des désinfectants, au contraire celle des infections.

Une odeur qui prend plus la tête que les narines, qui est intériorisée, que souvent les autres ne sentent pas, sauf quand ils vous approchent et qu’ils savent que vous en êtes inondé.

Contrairement aux pets c’est une odeur qui gêne beaucoup plus celui qui la porte que son voisin.

Insensible à l’environnement elle se perçoit aussi bien à l’intérieur qu’en pleine nature. Elle est un halo qui vous suit où que vous alliez. Elle imprègne les vêtements, mais ceux qui ont espéré s’en débarrasser dans un camp de nudistes ont été terriblement déçus, elle y décuple, elle atrophie les corps.

Il faut admettre qu’étonnamment une majorité en raffole. Toujours le flacon vaporisateur à la main, ils sont prêts à en asperger leurs voisins.

Sont-ils conscients de la souffrance qu’ils occasionnent aux parfumés allergiques ? Certaines études révèlent qui oui, d’autres prétendent que non, qu’ils croient bien faire, que même si le parfumé souffre ceux qu’il croisera sauront profiter de l’odeur s’ils en sont amateurs.

En ce qui me concerne, après avoir pourtant lu de multiples études sur le sujet je trouve, de façon très ordinaire, que le qualificatif le plus approprié me paraît être une odeur de chiottes.

Ce qui finalement paraît assez logique puisque ceux qui produisent cette odeur sont tout spécialement formés dans une école supérieure où leur sont apprises les mille et une façons répertoriées pour emmerder les Français.

Sans le goût qui va avec, l’odeur fiscale serait orpheline.

La maladie fiscale n’est pas comme Covid, il n’y a pas hélas de perte du goût et de l’odorat, bien au contraire. L’amertume du fisc est telle que la Suze à côté passe pour de la grenadine.

Le goût en est si terrible que certains sont pris de vomissements ou de diarrhées. Ceux qui sont confrontés au goût du fisc sont pris de grimaces qui font la joie de ceux qui pensent qu’ils n’auront jamais à y goûter.

Trop exposé on risque le “long goût fiscal”, maladie dont les séquelles restent à vie sous la forme d’un dégoût général qui neutralise totalement et pour tout celui qui en est affecté.

Nul choix à discuter, il s’agit d’un goût sans couleur, un sale goût. Les lèche-culs en raffolent, sans qu’il ait été établi un rapport avec l’odeur à ce sujet, et pourtant…

Spécialiste du coup du lapin le fisc n’en a pas le goût, il n’a que le très mauvais goût de toujours attaquer par derrière pour tuer.

Le fisc : un truc qui pue et qui a mauvais goût, que le monde entier ne nous envie pas.

Bien à vous.

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L’intuition, le destin et la vie

Celui qui sait, possède -t-il conséquemment demain ?

En tout cas, c’est ce que croient ceux que demain inquiète. En gros nous, tous.

Or, il me semble qu’il n’est ni savoir, ni Dieu, ni hasard en terme de possession de l’avenir, juste un enchaînement qui répond à une logique qui nous échappe car nul n’a le pouvoir de connaître ou de maîtriser tous les paramètres qui installent demain.

Et pourtant, certains croient légitimement pouvoir posséder demain. Soit parce qu’ils sont enivrés de connaissances, soit parce qu’ils perçoivent suffisamment la logique des enchainements pour s’imaginer « destinés ». Il y a même ceux qui croient avoir les deux.

En réalité pour tous, la vie et son évolution restent un mystère, probablement jusqu’au moment où nous la quittons.

Rien pour autant ne nous empêche de faire des hypothèses.

Voici la mienne, qui ne vaut que l’importance que je lui accorde momentanément, j’en ai parfaitement conscience.

Je dirais que la vie s’installe spontanément en tous les points d’équilibre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, qu’ils soient matériels ou spirituels, qu’elle apparaît ou disparaît constamment dans l’univers en fonction de ces points d’équilibre.

Voilà, un peu abscons mais c’est dit.

Alors, direct.

Quand des salauds poussent vers l’infiniment grand leurs actes de saloperies, ils donnent nécessairement naissance à des justes dont le destin sera d’amener la dite saloperie vers l’infiniment petit pour que la vie persiste au point d’équilibre. Oui, mais aussi réciproquement, sans quoi, sans point d’équilibre, la vie disparaîtrait.

Peut-elle disparaître ? Assurément en l’état de notre expérience, sauf à constater le contraire à l’issue notre propre vie. Sur ce point il est Inutile de se faire des illusions, il suffit d’attendre.

Je vous laisse développer mon hypothèse, la confronter à votre cas personnel ou à votre perception des grands mouvements collectifs, et on en reparle. Nous évoquerons alors, entre autres, l’importance des classes moyennes.

Bien à vous. H. Dumas.

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