Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Les vœux du président : entre déni et dissimulation

Moment imposé au cérémonial empesé, mais parfaitement inutile, de la république française, les vœux sont un symbole de notre système institutionnel mais aussi souvent un grand moment de propagande et cette année … n’a pas dérogé à la règle.

Nous avons eu droit à un long plaidoyer d’auto satisfaction et d’auto glorification mais certainement pas à un compte rendu exact de la situation.

Reprenons ses affirmations que j’ai reproduites in extenso :

« (…) un autre motif d’espoir est que, malgré l’épreuve sanitaire, la fatigue, la lassitude, notre pays continue d’avancer. Nous n’avons cessé d’œuvrer pour faire venir les entreprises, les emplois ; jamais depuis 15 ans le chômage n’avait été aussi bas, la réindustrialisation de notre pays est bien une réalité. Nous avons aidé les plus modestes d’entre nous, investi pour défendre la dignité de nos compatriotes en situation de handicap, nous avons pris des décisions claires pour mieux protéger nos enfants, accompagner nos ainés. Qui aurait pu penser qu’en 5 ans, nous aurions pu doubler le nombre de nos apprentis. Près de 700.000 apprentis en 2020. Là où nous aurions pu tout reporter, nous n’avons jamais renoncé à l’effort collectif, le contrat d’engagement jeune qui sera mis en œuvre en mars prochain, le pouvoir d’achat, le chèque énergie, l’augmentation de salaire des fonctionnaires les plus modestes, le changement climatique, la rénovation thermique des logements, notre agriculture avec l’assurance récolte, la retraite minimale à 1.000€, le déploiement de 2.000 maisons France service, et la gratuité de la contraception pour les femmes jusqu’à 25 ans, et la réforme de l’Etat, de notre haute fonction publique, avec la création de l’institut national du service public, rien que dans ces dernières semaines et les prochains mois, des décisions ont été prises et seront prises qui changeront la vie. La France, malgré les épreuves, est donc plus forte aujourd’hui qu’il y a deux ans. Tout cela c’est grâce à vous, grâce à nous tous, à notre esprit de résistance, notre solidarité, notre civisme, notre engagement et notre esprit d’entreprendre. Alors au moment où je m’exprime devant vous, ce soir, je peux vous dire que je suis résolument optimiste pour l’année qui vient, pour notre nation, pas simplement pour 2022 mais pour les années qui viennent (…) »

Mon premier réflexe a été de constater le manque de cohérence du texte ; à tel point que je me suis demandé qui avait bien pu lui rédiger un tel discours … à moins que notre président, dont les envolées « lyriques » sont désormais bien connues, n’ait pas pu résister au désir de l’improvisation !

un autre motif d’espoir est que, malgré l’épreuve sanitaire, la fatigue, la lassitude, notre pays continue d’avancer : oui il continue d’avancer vers toujours plus de dettes et une situation toujours plus dégradée et il faudrait être bien naïf pour croire que cela va bien finir,

Nous n’avons cessé d’œuvrer pour faire venir les entreprises, les emplois : certes mais les entreprises ne sont pas venues … épouvantées par le système fiscal et social français. Vous en doutez ? Sachez que les banques qui ont quitté la City de Londres à la suite du Brexit sont allées aux Pays Bas ou en Allemagne … mais pas en France ; et tout le reste est à l’avenant …

jamais depuis 15 ans le chômage n’avait été aussi bas : c’est vrai mais ce n’est pas dû à des créations d’emplois mais à un « écrémage » forcené des statistiques du chômage ; autrement dit cette baisse est totalement artificielle. En réalité, nous avons toujours environ 6 millions de demandeurs d’emploi dont beaucoup sont tombés dans l’assistanat (RSA en particulier) et ont fini par abandonner … En fait, nous avons un chômage structurel incompressible très élevé comparé à des pays comme l’Allemagne ou les Pays Bas (3.5% contre 8% en France). En gros, c’est beaucoup mieux que si c’était pire !

la réindustrialisation de notre pays est bien une réalité : Malheureusement, c’est totalement faux. Bien au contraire, le tissu industriel continue à se déliter et nous avons le plus faible taux d’industrialisation avec la Grèce … qui n’est pas franchement un exemple (mais la Grèce a toujours été pauvre) ! L’Allemagne a un taux de 22% (pour un PIB de 3.286 Md €) nous sommes à 10% (pour un PIB de 2.403 Md€) ! Cette dégradation se perçoit très bien à travers le bilan de nos échanges internationaux car là où l’Allemagne caracole avec 220 Mds € d’excédents nous plongeons avec 80 Mds€ de déficits pour 2021 !

La conclusion qui s’impose est que si nous n’avions pas l’€ pour monnaie nous serions dans l’obligation d’enchainer les dévaluations monétaires pour faire face à la dégradation financière due à l’épuisement des réserves de change (ce qui s’est passé à partir de 1981 à la suite des « expériences économiques » de F Mitterrand …).

Nous avons aidé les plus modestes d’entre nous, investi pour défendre la dignité de nos compatriotes en situation de handicap, nous avons pris des décisions claires pour mieux protéger nos enfants, accompagner nos ainés : le président fait sans aucun doute référence à notre fameux système social si couteux que nous finançons grâce à l’emprunt car nos dépenses courantes sont désormais financées à 50% par l’emprunt ; situation intenable à terme ! Mais, bien évidemment, on ne peut pas laisser dans la misère absolue de millions de personnes sans ressources.  Accessoirement, rappelons au président que les dépenses sociales ne sont pas un investissement, il s’agit d’une dépense nette.

Près de 700.000 apprentis en 2020 : C’est très bien si cela débouche sur un emploi. En attendant les jeunes en apprentissage … ne gonflent pas les statistiques du chômage et ce satisfecit ne serait-il pas fait plutôt pour masquer l’effondrement de notre système éducatif et la chute dans les classements internationaux ?

le pouvoir d’achat, le chèque énergie : oui le pouvoir d’achat a été globalement plus ou moins maintenu au prix de dépenses publiques colossales et les chèques énergie et inflation (entièrement financés par l’emprunt) sont une conséquence du mouvement des gilets jaunes ; c’est à dire que le gouvernement a eu peur de mouvements de foule qui feraient désordre en cette période préélectorale.

l’augmentation de salaire des fonctionnaires les plus modestes : avec 5.6 millions de fonctionnaires, toute augmentation de salaire de cette catégorie socio-professionnelle prend des proportions financières catastrophiques. Mais, il ne faut pas oublier que les fonctionnaires sont l’électorat de base d’E Macron ; avec une telle mesure c’est donc brosser le futur électeur dans le sens du poil !

le changement climatique, la rénovation thermique des logements : A partir d’un évènement non avéré nous nous engageons dans des dépenses absolument inutiles et la rénovation des logements qui est imposée aux loueurs privés est faite sans que l’on se soit assuré qu’ils auraient les moyens de les financer ! Lorsqu’on aboutira à une catastrophe du marché locatif, on trouvera bien des moyens de dépenser l’argent que nous n’avons pas pour éviter le pire.

la réforme de l’Etat : c’est la tarte à la crème de nos politiciens/fonctionnaires/politiciens ; malheureusement il n’y aucun réforme de l’Etat d’ailleurs cela ne veut rien dire. La seule réforme qui vaille est la diminution de l’action et de l’interventionnisme de l’Etat mais cela n’est pas du tout prévu ; c’est même exactement le contraire qui se produit !

la réforme de notre haute fonction publique, avec la création de l’institut national du service public : changer le nom de l’ENA ne changera pas un système qui s’auto reproduit et qui contrôle tous les rouages du pays. Ce qu’il faut faire c’est supprimer le statut de la fonction publique … anomalie juridique typiquement française mais ce n’est pas prévu !

La France, malgré les épreuves, est donc plus forte aujourd’hui qu’il y a deux ans : c’est malheureusement exactement le contraire, la situation est devenue extrêmement fragile. Grâce à l’action du gouvernement, la dette publique a bondi de 100% à 120% du PIB et culmine désormais à 2.750 Md€ et la triste vérité est que nous sommes, tout comme l’Italie de M Draghi, pendus aux basques de la BCE pour faire continuer le plus longtemps possible cette émission monétaire qui permet de régler à court terme tous les problèmes de trésorerie … même si cela doit aboutir à la ruine des français par l’inflation. Cela veut dire que son affirmation quant au pouvoir d’achat est juste ponctuel et que la réalité est qu’à terme les revenus des français vont s’écrouler laminés par l’inflation dont on sent déjà les effets !

Grâce à l’action volontariste de notre président, la France est surtout devenue le chef de file des pays de l’Union Européenne en difficulté et cela provoque d’ailleurs un conflit au sein de la BCE quant aux suites à donner à cette politique monétaire accommodante car l’ensemble des pays du nord veut stopper ce mécanisme auto destructeur alors que France et Italie veulent son maintien à tout prix !

je suis résolument optimiste pour l’année qui vient : cela ne coute rien de le dire même s’il n’en pense pas un mot ; alors qu’une grande majorité des français voient 2022 encore pire que 2021. La réalité est que la population est en pleine dépression et broie du noir …

En conclusion, entre affirmations non fondées et pur déni, E Macron, qui masque le bilan clairement catastrophique de son quinquennat,  se perçoit comme le grand ordonnateur de toutes choses et essaie de faire croire au côté positif de son action et de celle de l’Etat (comprendre l’ensemble de la caste de la haute fonction publique).

La réalité est beaucoup, beaucoup moins glorieuse.

En fait, c’est même exactement l’inverse : là où l’Etat se mêle de gestion et de contrôle, cela finit toujours  en catastrophe économique et financière !

Le taux de chômage, qui reste particulièrement élevé en France, est seulement du à l’action de l’Etat, à la fiscalité et aux charges sociales et à un droit du travail « soviétique » qui ne permet aucune flexibilité. Fort logiquement, si les entreprises ne peuvent pas licencier (ou seulement à un cout exorbitant) elles n’embauchent pas !

L’Etat ne créé pas d’emplois, il crée des postes de fonctionnaires (en forte augmentation en 2020) qui ne sont pas des emplois productifs, mais des emplois dont la charge est nécessairement supportée par la collectivité et plus particulièrement par le secteur privé !

On savait que le président n’avait que des notions très fragmentaires d’économie ; cela se confirme !

Quand on ajoute à ces mises au point, la dégradation de la situation économique, l’endettement démentiel (le quoiqu’il en coute), la paupérisation de la population, l’édiction de normes et de contraintes écologiques qui vont pénaliser inutilement la population (du moins la plus pauvre), l’augmentation de la délinquance et de l’insécurité, le constat est bien évidemment très éloigné des propos du président …

Il faut prendre ces vœux pour ce qu’ils sont : Une tentative un peu misérable d’auto absolution et de dissimulation de la réalité de la situation pour ne pas avoir à avouer que lui et les membres de son gouvernement ont été très mauvais et que la situation est en fait catastrophique. C’est aussi une basse manœuvre de récupération des voix en vue des prochaines élections présidentielles ; LE moment républicain de la France auquel E Macron compte fermement se représenter !

Reconnaitre la réalité des faits serait admettre la prise de décisions incohérentes et contraires à propos de questions sur lesquelles ils n’avaient pas la moindre idée. L’histoire du Covid est l’histoire de gens au pouvoir qui ne savent pas ce qu’ils doivent faire et qui se persuadent qu’il faut agir, quitte à faire n’importe quoi, pour ne pas avoir l’air de ne pas savoir.

L’élite, (la crème de la crème – on le leur a dit et répété au soir de leurs 22 ans lorsqu’ils ont intégré l’ENA), ne peut pas avoir l’air d’ignorants !

Tout le monde n’est pas W Churchill pour reconnaître la gravité de la situation et promettre aux britanniques, en 1940 face à un IIIème Reich triomphant, de la sueur, du sang et des larmes !

Déjà, à cette époque, notre élite, réfugiée dans le mensonge et la lâcheté, avait accepté avec enthousiasme une honteuse capitulation avant de se vautrer dans la collaboration !

Bien cordialement à tous et meilleurs vœux pour 2022 !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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L’intuitu personae

“Intuitu personae” est une locution latine qualifiant un contrat qui est conclu en considération du type ou de la qualité des relations exitant entre les personnes qui le signent. Le contrat de travail, le mandat, le louage d’ouvrage ayant pour objet de réaliser un portrait, sont des contrats consentis ” intuitu personae “

Vient Tracfin avec toutes les fonctions réglementées et des dépositaires qui se doivent de dénoncer les actes frauduleux ou les manquements vis-à-vis de la Loi de leurs clients, sous peine de sanctions pour les dits dépositaires évidemment.

Mais la Loi érigée dans le marbre permet des possibles de réduire sa sanction, voire de s’en affranchir, sinon à quoi serviraient les avocats ou à défaut de se représenter soi-même, avec une coquille d’avocat. Mais il ne s’agit pas ici de défenseurs mais d’hommes et de femmes dépositaires de la Loi pour dénoncer ou tourner autour …

Je reprends le dernier billet de Mr Dumas sur ceci en conclusion du paragraphe des Notaires : « En clair : ce n’est plus votre pote. C’est un collabo, un agent du fisc, payé par vous, mais contre vous… »

Voyez-vous Mr Dumas, j’ai vécu une succession difficile de mon feu père, et dans les trois jours de son décès, son expert-comptable en retraite est venu me rejoindre dans le bureau du notaire de mon père. Les deux assermentés, candidats à la dénonciation, ont fait bloc pour me protéger et me conseiller. Et le notaire de mon père est devenu mon notaire, car fiscaliste et fils de boulangers d’un village « No Man’s Land » mais il a pris aussi sous son coude une interprétation du Pacte Dutreil pour diminuer les droits de succession sur les entreprises du giron patrimonial, ce qui a été relevé par un expert avocat fiscaliste que j’ai consulté en aparté, comme très tiré par les cheveux, car il me fallait bien comprendre de quoi il s’agissait. Le fisc ne s’est pas réveillé sur cette affaire et elle est à présent prescrite en Droit Fiscal.

Par ailleurs quand lors de l’inventaire des biens privés de mon père, le même notaire était accompagné d’un huissier de justice pour l’intérieur des bâtisses privées. C’était assez étonnant de l’observer en direct Live : Telle lampe, 10 euros, ce meuble, 50 euros etc. Les enchères privées ne montaient pas vraiment. Puis les deux « notables » tombent sur une Winchester avec près de 400 cartouches qui vont avec, rangées dans un placard. Ils se retournent vers moi ! C’est quoi ? Je fais l’air abasourdi. Nous n’avons rien vu me disent-ils dans leur regard, et ils poursuivent l’inventaire. Je connais l’histoire de cette carabine et je peux même vous dire qu’elle a voyagée par valise diplomatique …

Et je vous dirais ce que mon notaire a fait en termes d’évaluation de biens privés, en respectant le Droit mais dans l’insondable en termes d’évaluation pour le Fisc, mais là aussi c’est dorénavant prescrit en Droit Fiscal …

Donc, Mr Dumas, vous n’êtes pas tombé sur un bon notaire, ou vous l’avez pris de haut, ou vous ne connaissez personne en sympathie, que dis-je, en empathie. Un assureur qui prenait l’habitude de me rendre visite m’a dit un jour : « il y a un assureur, et il y a une société d’assurance ! ». Ce qui s’est vérifié bien plus tard lors d’un cambriolage à titre privé.

Bien à vous !

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Un pays sur deux roues avant tonneau. Vite : Bonne année, après… qui sait ?

C’est un peu l’image qui me vient à l’idée quand je regarde notre groupe réuni parait-il par des frontières, par le droit du sol, qui se fait appeler France.

Ces images, qui foisonnent sur le net, où camions et voitures se mettent d’abord en travers puis sur deux roues et engagent alors une trajectoire imprévue et imprévisible qui finit la plupart du temps par un tonneau spectaculaire, quand ce n’est pas pire.

Ce pays est fait d’une multitude de tonneaux, de crashs :

A tout seigneur tout honneur, la santé.

Il fut un temps où la médicine ne se prenait pas plus au sérieux que ça. Chacun connaissait son médecin généraliste, en cas de petit pépin il passait à la maison. Il voyait tout le monde, restait un moment, ne perdait pas le contact avec sa patientèle. C’était souvent un ami.

Aujourd’hui nous ne connaissons que les salles d’attente de nos médecins référents, qui sont débordés, que l’on voit quelques minutes après une longue attente inversement proportionnelle. Dès que l’on est malade : direction l’hôpital. Où évidemment on gêne, il y a toujours plus malade que soi, ou paraissant…

Le portillon des urgences passé, c’est la grande solitude. Plus personne n’a le droit de vous voir, jusqu’à plus tard… très tard.

Outils et compétences sont au top, un peu trop pour ce qui vous arrive en général, mais souvent pas assez quand c’est sévère.

On en sort en se disant qu’on n’y retournera plus, on y retourne au moindre pet de travers…

Les médecins ne sont pas les plus lourds à l’hôpital, d’abord ils ne sont pas très nombreux, on n’en voit pas souvent, c’est le reste qui est lourd : L’ambiance “CGT j’en peux plus” à tous les étages.

Alors COVID là-dessus… bonsoir.

Les banquiers

Pour les comprendre il faut d’abord avoir assimilé qu’une fois chez eux votre argent leur appartient. Alors vous comprenez pourquoi si vous voulez le récupérer, ils ne sont pas d’accord, iIs pinaillent.

En fait leur “challenge” c’est de vous coller un crédit, une assurance, un compte épargne, comme pour le flic la prune. Ils vous choppent au moment où vous y attendez le moins, car ils ont un avantage sur vous, ils savent exactement combien vous gagnez d’argent et combien il y a sur votre compte. Ils ont le temps pour ça, pas vous.

Quant à une aide pour votre avenir, un avis éclairé sur votre destin économique, donc bancaire, ne comptez pas sur eux. Ce ne sont plus des banquiers, ce sont des guichetiers.

Malheureusement : interdiction de s’en passer, pourtant ce serait si bien…. En plus, ils sont en prise directe avec le fisc à qui ils parlent de vous régulièrement.

– Les notaires

Là, c’est le pompon. D’ami et confident de la famille, de ses petits secrets, ils sont devenus de dangereux bureaucrates. Plus bureaucrates que les fonctionnaires que, petit à petit, ils remplacent. Ils s’agitent énormément pour vous faire croire que la succession de tante Adèle est le problème administratif le plus aigu qui soit.

Ils n’ont de cesse de vous intoxiquer de leur compétence, eux seuls peuvent définir les conditions de l’achat de la maison de Marcel, que ce dernier voudrait bien vous vendre en dix minutes, parce qu’il se barre ailleurs et qu’il a besoin de son fric, que vous la connaissez pour y avoir tapé la belotte pendant des années, mais ce n’est pas possible.

Le notaire est là pour dire à la mairie qu’elle pourrait acheter la maison de Marcel à votre place et attendre sa réponse, pour fouiner sous les planchers à la recherche d’insectes dont certains sont interdits de séjour, pour vous soupçonner de vouloir payer avec de l’argent que vous auriez gagné en trafiquant avec la Birmanie, pour peaufiner un dossier complet de la maison que vous achetez, qu’il va immédiatement transmettre à son supérieur : le directeur des impôts de votre patelin. Il est aussi là pour vous lire cent pages de conneries insipides, qu’il ne comprend pas lui-même.

En clair : ce n’est plus votre pote. C’est un collabo, un agent du fisc, payé par vous, mais contre vous…

– Les avocats

Alors là, si vous en connaissez un qui n’a pas le melon, téléphonez-moi vite.

Et pourtant, il n’y a pas de quoi. Ils passent leur temps à se faire humilier par des magistrats qui sont complètement hors-sol, qui les terrorisent “vachardement”.

Les salles d’audience sont en réalité de gigantesques “lèches-culodromes”.

Mais, les avocats ont l’exclusivité de plaidoirie, vous ne pouvez pas aller dire à la justice vos espoirs, vos problèmes, lui transmettre vos soucis, les injustices que vous subissez, vous êtes obligez de passer par l’avocat qui lui va au tribunal, payé par vous, pour régler ses propres problèmes – et ils sont nombreux — avant les vôtres.

Alors, si votre cause ne plait pas à la magistrature, oubliez. Vous ne trouverez pas d’avocat, il s’exposerait, c’est pas le genre de la maison.

On pourrait parler des architectes qui aussi se la pètent, qui aussi ont un monopole.

Evidemment des guichetiers de nos mairies, enfin ce qu’il en reste, c’est-à-dire presque rien par temps de COVID, des éboueurs, des chauffeurs de bus, de tous ces privilégiés qui savent que, quoiqu’ils vous fassent, ils auront toujours raison.

Je n’ose pas rajouter les flics, je n’ai pas assez de place.

Donc, cette nouvelle année s’annonce pire que les autres, croyez que j’en suis désolé… Je n’ose pas faire de vœux, ils seraient ridicules tant ce que je souhaite est simple : le droit de vivre libre, de faire ce que je veux, qu’on m’oublie, qu’on ne me fasse pas porter le poids de la misère du monde, du prix du pétrole et du caviar, que le fisc me lâche la grappe, presque rien quoi…

Mais je sais que c’est impossible.

Il me reste Amazon et ses livraisons express, Google et ses recherches à la vitesse de la lumière – dont j’ai appris que c’est la vitesse indépassable… qu’il me tarde de dépasser… Et puis Facebook où chaque jour que le Bon Dieu donne une pute se propose de devenir mon amie, et Youtube qui m’entube, et ma rate qui se dilate… Tout va très bien Madame la marquise…

Ah j’oubliais, ma prédiction pour 2022 :

Je ne sais pas ni pourquoi ni comment, mais je crois que Macron ne va pas pouvoir se présenter aux présidentielles….

Bien à vous. H. Dumas

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Le qui pour voter n’a plus d’importance

Rien par nos votes ne renversera la table, mais donnera un alibi de démocratie pour le pourvoir renouvelé ou adoubé en faux témoins. Quel est le naïf pour y souscrire ?

Un système d’exploitation des gens qui travaillent est en place au niveau macro-économique – une supra structure qui échappe à bien d’entre nous faute d’éducation dans ce sens. Quand il y a éducation dans ledit même, c’est pour l’épouser afin que les meilleurs d’entre nous rejoignent les ordres de ces élites avec des bras à leur service pour s’occuper du micro-économique, vous et moi, non pas dans la bienveillance, mais l’injonction, l’ordre, le diktat et la gamelle promise.

Ce système est à bout de souffle, ce qui veut dire intenable à terme. Il lui faut se réinventer, mais pour cela il n’a que d’autres solutions que de contraindre, d’orienter, de restreindre de plus en plus. Et ce problème n’est pas réduit qu’aux français, mais encensé par ce chemin poursuivi par l’Europe technocratique non élue au même titre que notre Bercy de France, bien loin des accords de Maastricht dans son déroulé.

Nous n’avons plus de solution démocratique pour se liguer contre cette matrice qui se nourrit parmi nous.

Pour tenter de le comprendre, nous intimons in vivo cette gestion épidémique contre une épidémie – la Back Door pour faire entrer les foules qui est bien loin de décimer nos villes et nos villages, car la menace de la vie est souvent plus forte que la raison en ces temps “d’urgences” qui se récitent et se consument …

Cette gestion qu’elle est-elle ?

• Empêcher la vie économique des échanges, adoptée par une population compréhensive et docile au stade du virus primal qui se propage ;

• Puis on libère cette population, sous le principe de « Stop and Go ! » avec plus ou moins de restrictions en attendant la libération par une contrainte présentée comme un sésame du vaccin pour retrouver la vie d’avant ;

• Puis vient qu’il nous faut répéter les doses de ce prétendu « vaccin » face à un virus qui mute toujours, pour notre bonheur dans une phase dégressive de violence mais qui contamine de plus en plus ;

• Bien sûr, on nous met en pâture, les non-vaccinés dans les services de réanimations, mais qui ne sont plus grand monde au vu de l’Omicron, plus rien en regard de la souche primale de Wuhan ;

• Mais il faut insister sur le tout vaccinal, global et indifférencié, avec un « vaccin » qui n’a pas évolué depuis son élaboration par rapport à la première souche du virus Wuhan, contrairement aux propos évoqués par Thierry Breton, Commissaire Européen, pour une mise à jour rapide sous trois mois, un de ces crétins intelligents qui font la tapisserie de nos palais ;

• L’absence de débat contradictoire à la doxa Mainstream perdure quand des gens experts dans le domaine de la virologie, de l’immunologie, de l’épidémiologie, de l’infectiologie, de la biologie et de la génétique, que nous ne voyons plus nulle part sauf ailleurs où nous pouvons les écouter, nous récitent bien autre chose ;

• L’essentiel de ces experts invisibles ne sont pas « antivax », parce qu’ils connaissent bien les enjeux des vaccins – c’est leur domaine, mais émettent des alertes sur le processus d’action de ces traitements anti-Covid 19 via l’injonction à dose répétée d’Arn messager pour produire des protéines Spike de manière anarchique qui sont des toxines pour déranger notre immunité naturelle. Oui mais vous allez me dire que c’est tout « bénéf » à présent, car cela va mieux pour tout le monde dans la boucle de ces spécialistes tels que Mr Megarbane …

• Ce que ces autres spécialistes dans leur domaine est que le remède contre la mal est porteur de questions sur l’affaiblissement de notre immunité naturelle, non pas dans la phase émergée, mais qui pourrait avoir des conséquences bien plus délétères à moyen et long termes dans le développement de pathologies naissantes ou résurgentes, auto immunes ou non. Une maladie auto immune, vous savez ce que c’est ? Je vous pose juste la question …

Nous n’avons aucun recul sur l’action de ces vaccins, plus sur ces doses répétées, mais c’est un mantra administratif qu’il faut les pratiquer. Vous faites confiance à cette administration ? C’est tout le sujet de ce Blog !

Bien à vous et 2022 sera je l’espère pour vous une prise de conscience de ce qui nous entoure. Dès que vous voyez un appendice de résistance pour vous regrouper, vous coaguler, pour lutter contre cet occupant intérieur, qui ne sera forcément pas de Gauche altruiste dans la théorie, ni de Droite suiveuse dans le même registre, faites preuve d’intelligence et de pragmatisme, et vous irez loin !

Bien à vous !

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Des peuples et des états

« Les anticorps induits par les injections intramusculaires ne circulent que dans le sang et n’atteignent pas la surface des muqueuses des voies aériennes supérieures. » En bon français, cela signifie tout simplement que les injections anticovid ne peuvent qu’échouer.

Au mieux, inutiles. Au pire, dévastatrices.

Une information de dernière heure ? Une découverte récente ?

Pas du tout. Mais tout simplement les « connaissances basiques en immunologie, dispensée dans les cours d’initiation pour étudiants en médecine », comme expliqué dans le premier article référencé ci-dessous.

Comment se fait-il qu’une proportion aussi importante de tous les médecins du monde ait oublié, ou accepté de faire semblant d’avoir oublié les savoirs de base ?

Corruption ? Conformisme ? Soumission ? Un mélange de ces trois poisons ? Dispensés en proportions inégales, savamment adaptées à leurs destinataires ? Aucun doute possible. C’est aussi simple que cela (voir les sources référencées in fine).

Corruption, conformisme, soumission, qui ? L’industrie pharmaceutique répondront certains. Mais l’industrie pharmaceutique est certes immensément riche, elle n’a pas de pouvoirs.

Qui alors ? L’état. Les états.

Mais le problème, ce ne sont pas les états. Ce sont les peuples, et eux seuls. Pour les peuples, les états sont leurs protecteurs, et donc leur salut. La conviction des peuples est que les états les aiment.

Folie ! Peuples serviles, les états n’existent pas ; il n’existe que des hommes de l’état. Et les hommes de l’état n’aiment qu’eux-mêmes et qui leur ressemble.

Vous ne leur ressemblez pas. Ils ne vous aiment pas. Toujours, ils vous méprisent. Souvent, ils vous détestent.

Ils vous détesteront de plus en plus. Pourquoi ? Parce qu’ils pensent que nous sommes trop, trop nombreux, bouches inutiles, bientôt et avantageusement remplacées par ce qu’ils osent appeler « intelligence artificielle ».

« Comme finira cette pandémie ? » m’a-t-on demandé un jour.

Quand les peuples se révolteront. Se révolteront-ils ?

Franchement, je n’en sais rien. Affaire à suivre. Votre avis ?

Sources :

Punta Chame, 1er janvier 2021

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Pour qui voter ?

Pour qui voter ?

« Bienveillance et tolérance » a recommandé M. Macron aux Français dans son discours de vœux. Autant de qualités dont il n’a pas fait preuve au cours de son quinquennat. Le président de la République a passé quatre années de son mandat à tenter de mater deux guerres civiles. Celle des gilets jaunes et celle du vaccin. Deux guerres qu’il a lui-même provoquées et qu’il a été incapable d’apaiser.

La guerre des gilets jaunes est celle des 22 millions de Français qui ne s’en sortent pas et qu’une taxe de plus sur l’essence a mis hors d’eux. Macron n’a eu pour réponse que la répression, suivie d’une tournée de bavardage devant des auditoires Potemkine. La guerre du vaccin a été voulue par Macron, tenu en laisse par les médecins des bureaux, pour faire pièce au traitement du Pr Raoult. Il s’agissait de ne pas laisser la santé échapper au ministère du même nom. Conflit de hiérarchie donc, en bons parents des chimpanzés que nous sommes. Et voilà donc qu’à nouveau le peuple défile, refusant qu’on le vaccine de force.

Dans les deux cas, Macron a été lamentable. Tout homme d’Etat digne de ce nom aurait su éviter ces conflits, et au moins les calmer. Le traitement du Pr Raoult a guéri de nombreux patients répertoriés et ne fait de mal à personne. Il fallait donc l’autoriser. Le vaccin permet d’éviter les formes graves du Covid, mais n’arrête pas la contagion. Il fallait donc le recommander aux personnes à risque et laisser chacun se déterminer librement. Quant aux Français pour qui la fin du mois commence le premier, il fallait libérer la protection sociale du monopole de la Sécu, ce qui aurait permis une hausse des revenus de plus de 30 % sans création artificielle de monnaie, tout simplement par le libre jeu de la concurrence.

Rien de tel qu’une épreuve pour juger un homme politique. Alors quand on en a deux et que dans les deux cas le résultat est le même, il n’y a plus d’hésitation sur le verdict : Macron n’est vraiment pas à la hauteur, il doit quitter l’Elysée au terme d’un des quinquennats les plus calamiteux de l’histoire, si l’on fait exception des guerres.

Pour le remplacer, trois candidats ont une chance d’arriver au deuxième tour : Pécresse, Le Pen et Zemmour. Les sondages, en ce début d’année ne les départagent pas, puisqu’ils les donnent dans ce qu’on appelle la marge d’erreur, c’est-à-dire celle qui les sépare de deux points (et même un peu plus vu le peu de fiabilité de la sélection des sondés). Nous entrons donc dans les semaines décisives.

Les Français vont devoir juger de la qualité des programmes et de la personnalité des concurrents. Très franchement, aucun des trois n’a les qualités d’un homme d’Etat. Il y a toujours la possibilité que celles-ci se révèlent en cours de route, mais on ne peut se fier à cette improbable hypothèse. Reste le passé. Marine Le Pen n’a jamais fait preuve d’une intelligence politique exceptionnelle et elle semble obsédée par sa « normalisation », qui devrait, pense-t-elle, lui ouvrir les portes de l’Elysée. L’histoire montre que ce n’est pas le plus normal qui gagne le plus souvent cette course, mais le plus convaincu de ses idées et le plus déterminé à les faire triompher. Valérie Pécresse a beau essayer de se déguiser en Margaret Thatcher, elle ne parvient pas à faire oublier qu’elle n’est qu’une banale énarque, sans grande personnalité et qu’aucune action n’a jamais distinguée des autres « nutriti ». Ce qui fait penser qu’elle ne se distinguera pas davantage une fois au pouvoir. Quant à Eric Zemmour, il est en pleine mue, passant à grande vitesse du statut d’essayiste à celui d’homme politique. Mais il lui reste beaucoup de chemin à parcourir sur le plan programmatique avant de pouvoir être porteur des solutions qu’attend le pays.

La campagne présidentielle aborde donc sa phase finale et chacun va pouvoir se déterminer, qu’il soit candidat ou électeur. Et puisqu’une des candidates se réclame de Mme Thatcher, reportons-nous à une de ses phrases qui résume le mieux son action : « Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme –municipal ou national – était d’accroître la dépendance. » Nous somme bien là au cœur du défi que l’histoire des peuples lance à la nature humaine. La réponse qu’y apporte la Déclaration des droits de 1789 est à cet égard fondamentale, qui fait de « la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression, les droits naturels et imprescriptibles de l’Homme ».

Je voterai pour celui ou celle qui s’y réfèrera le mieux.

Claude Reichman

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Disparition prématurée (terreur et autocritique)

C’est en pleine force de l’âge qu’Emmanuel Bolling vient de nous quitter.

Enfin je veux dire en pleine force de l’âge de lutter, ici, contre la terreur fiscale.

Il a été atteint de plein fouet par cette terreur et, en conséquence, il a décidé de se terrer.

Heureusement sa santé ne parait pas en jeu.

Voici son testament reçu à l’instant par mail :

“Monsieur le Président
17 -ème  chambre du TJ de Paris
Parvis du tribunal de Paris
75859 Paris Cedex 17

 Monsieur le Président

Je suis cité à comparaître à l’audience correctionnelle de votre tribunal afin de répondre des déclarations qui ont été faites dans une vidéo du site TEMOIGNAGE FISCAL, intitulée CRIME CONTRE L’HUMANITE, et incriminant nommément différentes personnes travaillant pour le TRESOR PUBLIC (DGFIP).

Ne pouvant, financièrement, me rendre devant votre tribunal, je tiens à vous faire connaître la réalité de mon rôle dans la vidéo incriminée.

Cette vidéo a été réalisée à l’initiative exclusive de Monsieur Henri Dumas, propriétaire du blog internet, qui en a choisi, seul, le thème.

Mon rôle, comme dans toutes les vidéos d’Henri Dumas, est celui d’un « faire valoir » pour lui. Je n’ai eu aucun rôle actif ni dans la conception ni dans la réalisation de cette vidéo.

En outre, cette vidéo a été tournée dans les bureaux de M Dumas, à Sète, avec ses moyens personnels (caméra, ordinateur et micros).

Je ne suis donc ni complice ni co-auteur même par la fourniture de moyens et ne puis être considéré comme personnellement responsable des propos tenus par Henri Dumas ; propos qui ont été tenus hors de mon contrôle et sans recevoir, de quelque manière que ce soit, mon approbation préalable.

Vous pourrez aisément le constater en visionnant cette vidéo dans laquelle je n’ai aucun rôle actif.

A bien y regarder, je me suis retrouvé dans la même position qu’un participant à un meeting politique écoutant un orateur tenant des propos susceptibles d’entrainer, à son encontre exclusivement, des poursuites judiciaires.

Je vous précise enfin, que, n’étant pas d’accord avec la ligne politique excessive adoptée par monsieur Dumas, j’ai décidé en mars 2021, de mettre fin à ma collaboration et de quitter ce blog.

Ne me considérant à aucun moment responsable des propos qui ont été tenus, je sollicite donc de votre tribunal ma relaxe pure et simple des accusations qui me sont reprochées.

Respectueusement.

Le 03/12/2021

 Emmanuel Bolling”

Résister est difficile. Après réflexion ne jetons pas la pierre à Emmanuel, j’irai le défendre seul

Bien à vous. H. Dumas

 

 

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Totalitarisme en marche

Totalitarisme en marche

Les Français sont très fiers de leur modèle démocratique, au point de confondre « démocratie », « République » et « Liberté ». Ce modèle est, dans les faits, très relatif.

Si l’on regarde le Démocraty index de The Economist en 2018, avant la crise, la France était déjà une démocratie défectueuse. Sa moyenne était en dessous des pays d’Europe de l’Ouest. Carte.

En 2020 la situation s’est considérablement dégradée. La France est 24ème, toujours en dessous de la moyenne des pays d’Europe de l’Ouest. La France ne brille pas non plus par sa liberté économique, 64ème en 2020, entre l’Arabie Saoudite et le Mexique.

2021 n’augure rien de bon.

Cela n’étonnera personne quand on connaît la formidable régression des libertés en France, depuis que le gouvernement a décidé de gérer la COVID à la place des médecins, avec deux moyens d’oppression : la coercition sociale et la vaccination obligatoire.

« Quand on monte à l’échelle il faut avoir les fesses propres »

On reste dès lors abasourdi par cette phrase de Bruno Lemaire s’adressant à Eric Zemmour : « “Jamais le général de Gaulle n’aurait autorisé que le Conseil constitutionnel étende ses pouvoirs à ce point”, plaide-t-il. “Le général de Gaulle avait lui-même dit qu’à 70 ans, il n’avait pas l’âge de devenir un dictateur. Mais je pense qu’à 63 ans, vous, vous avez toutes les prédispositions pour le devenir”, tranche Bruno Le Maire. »  C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Ce qui est certain c’est que le patron de Bruno Lemaire, Emmanuel Macron, 44 ans le 21 décembre, n’est plus, depuis deux ans, un apprenti mais un maître. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Pierre Corneille, Le Cid

 

Le totalitarisme est « en marche »

 

Le totalitarisme :

Il peut se définir comme suit :

– « LÉtat tend à confisquer la totalité des activités de la société. Un tel système restreint l’opposition individuelle à l’État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée. »

Le pouvoir politique est souvent détenu par des autocrates (…) qui utilisent des campagnes globales dans lesquelles la propagande est diffusée par les médias de masse contrôlés par l’État »

– « la dictature ne s’exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. »

le « un monopole idéologique, c’est-à-dire la conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous »

– « un parti (…) qui contrôle la totalité de l’appareil étatique, c’est-à-dire dispose de l’ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande, (…) et dispose d’une direction centrale de l’économie. Le parti (…) est dirigé idéalement par un chef charismatique, autour duquel est formé un « culte du chef », faisant de lui plus qu’un simple dictateur, un guide pour son peuple, lui seul en connaissant les véritables aspirations.

– Un monopole de la force armée, un système à la fois policier qui a recours à la terreur avec par exemple un réseau omniprésent d’agents dormants et de surveillance des individus, basé sur la suspicion, la dénonciation et la délation »

Le système ne coche pas toutes les cases :

– Il n’y a pas encore de parti unique,

Mais il y a une pensée unique. Elle est flagrante quand on regarde les positions et programmes des différents partis dits « de gouvernement » (Appellation déjà suspecte).

Mais le parti au Pouvoir a tous les pouvoirs, sans opposition efficace. Il se comporte de fait en parti unique. Il dispose de l’appareil étatique. Il s’appuie sur une caste autoproclamée, endogame, seule apte à diriger le peuple présenté comme incapable de se diriger lui même. La quintessence de cette classe étant le Président de la République qui décide seul. Voir infra.

– Il est encore toléré une opposition organisée « acceptable ». Celle qui sort du « politiquement correct » est très corsetée.

– Il n’y a pas encore de système concentrationnaire avec son lot de tortures, éliminations physiques, emprisonnements, déportations. Mais déjà certains citoyens sont considérés comme « nuisibles » et sont victimes de ségrégation. Les non vaccinés par exemple (pass sanitaire, non remboursement des tests, licenciements) ennemis de la communauté et responsables de tous les maux.

Mais il en coche beaucoup !

Il est flagrant que beaucoup de caractéristiques du totalitarisme collent très bien à la politique coercitive instaurée par l’État au prétexte de la COVID.

Ingérence totale dans la vie privée qui disparaît, contrôle total de la vie publique, contrôle complet de l’économie, en particulier de ce qu’il restait de l’économie privée, (confinement et « quoi qu’il en coûte »).

Campagnes de propagande de masse dans les médias et les réseaux sociaux « mainstream ». Censure dans, et par, les médias et les réseaux sociaux. Chasseurs de « fake news » professionnels et politiquement corrects.

Monopole idéologique avec adhésion très conseillée à la pensée unique, la « doxa du COVID ». Vérité officielle, incontestable et qui s’impose à tous.

Pouvoir politique détenu par un autocrate : « souverain dont la puissance n’est soumise à aucun contrôle » Dans les faits, en Vème république le Président de la République a tous les pouvoirs, et pas vraiment de contrôle. Le contrôle électoral n’est qu’un fantasme.

Direction du pays par une Autorité Centrale. Culte du chef, aux lèvres duquel le pays est suspendu.

Gouvernement par la peur, mise en avant d’informations angoissantes et anticipation péjorative de l’avenir. Au mieux les bonnes nouvelles sont occultées, au pire elles sont discréditées comme « fake news ». Le tout maintien l’effroi des populations.

Surveillance des individus (QR code, pass sanitaire). Après les « aviseurs fiscaux », délateurs patentés,  voici la délation des dissidents non vaccinés

Monopole de la violence légale, qui est aggravée pour les délits d’infraction à l’état d’urgence sanitaire.

Ministère de la Vérité.

La novlangue, la pensée unique, l’acculturation, l’embryon de crédit social sont déjà bien présents. En attendant un « Ministère de la vérité » officiel (Miniver) nous avons «Les Lumières à l’ère numérique» La nouvelle commission anti-complot missionnée par l’Élysée a tenu sa première réunion lundi 4 octobre pour «poser les préliminaires des quatre prochains mois de travaux»,

Tous les pouvoirs pour un homme seul.

Il s’entoure certes d’un CARE, et d’un conseil scientifique. Mais ils sont l’alibi à l’arbitraire de l’Autorité centrale et à la mise hors circuit des dizaines de milliers de médecins de terrain. Ces derniers sont dès lors inutiles puisque l’Autorité centrale, brillamment conseillée et éclairée, comprend tout, sait tout, peut tout et est la seule à pouvoir agir. Médecins, infirmières, directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, tous les professionnels de terrain n’ont qu’à obéir. C’est pourquoi il agit essentiellement en secret, au sein d’un Conseil de défense.

Conseil qui court-circuite aussi les institutions représentatives Assemblée Nationale et Sénat. Dans la Vème république ce sont des suiveurs, mais cette façon de faire n’arrange pas les choses. Il écarte également les Maires, très proches de la population. Il paraît qu’Emmanuel Macron apprécie le « caractère très opérationnel » du Conseil de défense. En vérité ses décisions sont immédiatement applicables, avec toute la puissance de l’appareil répressif de l’État, sans discussion ni contestation, sans explication ni motivation, autre que son « bon plaisir ». La bonne question est : quel secret inavouable de sa gestion de la COVID le gouvernement a t-il à cacher

Défaillance des organes de contrôle.

Les organes de contrôle tels que le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnels valident les décisions parce que, issus du sérail, ils se comportent conformément à ce que l’État attend d’eux. De toute façon le gouvernement n’hésite pas à faire fi de leur avis.

« Dès qu’un homme ou un groupe tout-puissant agit légalement pour soumettre à ses croyances, ses règles, ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la loi. (…) Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme. » Source

Dit autrement : « Mais quand la Loi, — par l’intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, — impose un mode de travail, une méthode ou une matière d’enseignement, une foi ou un culte, ce n’est plus négativement, c’est positivement qu’elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l’initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n’ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L’intelligence leur devient un meuble inutile; ils cessent d’être hommes; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété. » La Loi (1850)

J’ai froid

Bien que les maîtres aient troqué leurs uniformes contre le costume trois pièces sur mesures, j’ai froid.

« Une fois de plus tous les droits de l’homme
Sont foulés aux pieds sont jetés à bas
Les maîtres sanglés dans leurs uniformes, j’ai froid

Une fois de plus la grande injustice
La force imbécile triomphe du droit
Quand la liberté tombe sa pelisse, j’ai froid
Encore une fois les lettres anonymes
La bêtise épaisse en guise de loi
La salve éclatant au milieu de l’hymne, j’ai froid

Si la bête immonde sort de sa tanière
Nous retrouverons le chemin des bois
Mets dans ma valise un gros pull-over, j’ai froid »

Jean Ferrat

Article paru dans Contrepoints sous le titre : En marche vers l’autoritarisme en France


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Délire collectiviste ou délire individuel ?

Je suis d’accord avec le commentaire de Philos sur le dernier billet de Mr Dumas :

« Le mot délire est inapproprié et résulte d’une déviation du sens originel par la langue populaire (c’est quoi ce délire ?).
En psychiatrie et en psychologie, le délire est une perte de conscience, pour un individu, avec la réalité.
Il n’est donc pas collectif.
Tes délires ne sont que des croyances et l’homme est pétri de croyances ; lesquelles sont le plus souvent irrationnelles.
Le problème, c’est quand certains tentent d’imposer aux autres leurs croyances.
La religion en constitue un exemple emblématique ! »

En conscience, nous ne délirons pas ! Nous faisons notre propre opinion sur un sujet qui épouse peut-être le groupe sur ledit même, ce qui n’est pas un délire, c’est une conviction purement individuelle selon, éclairée ou pas …

Pour reprendre l’esprit de ce Covid et de sa gestion, nous sommes dans un monde de probabilités, avec beaucoup de conditionnel : Nous pensons que, il est possible que, nous envisageons que, il est probable que … C’est exactement le terrain des marchés financiers pour chasser à gagner de l’argent vers le nord ou vers le sud ou entre les deux.

« Le problème, c’est quand certains tentent d’imposer aux autres leurs croyances… »

Des croyances sont des certitudes pour leurs affiliés, mais restent aussi des doutes pour ceux qui en sont en retrait, faute de certitudes.

Beaucoup d’entre nous font des choses dans la certitude qui est du rationnel, car qui ou quoi a fait ses preuves, bien que cela puisse s’inverser dans une toute autre certitude inverse, résolue aussi. Est-ce le cas dans ce qui nous concerne ici, avec le Covid ?

Bien sûr que non ! Nous restons dans de la probabilité pur et simple en incertitude. Chacun signe chaque dose en conscience éclairée, parait-il ?

Et c’est tout le problème qui nous occupe : Comment gérer l’incertitude ? Dans ce cas, il ne faut jamais mettre tous nos œufs dans le même panier. Nous avons misé sur le tout vaccinal, indifférencié, de masse du jeune Bambi au vieux con, en écartant les TAPs, traitements ambulatoires précoces – Précoce est important dès les premiers symptômes, dans les cinq jours au plus …

C’est ce qui a été fait là où il n’y avait pas de vaccin disponible en dehors de nos sociétés policées. Mais dans ces populations « indigènes », il peut être à retenir aussi que leur immunité naturelle est bien plus forte que celle dans nos couvents de gens pleins de polices d’assurances.

Alors ? Nous continuions cette Saga en multiples saisons qui va finir quand nos gouvernants l’auront décidé, ou nous décidons d’en faire fi, car après tout terroriser les gens est une méthode de gouvernement, faire œuvre de démocratie dans le respect du citoyen et de ses biens en est tout autre …

Bien à vous !

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La COVID outil de pouvoir (1)

La COVID outil de pouvoir (1)

Le confort de suivre la doxa.

Dans une société libre, débattre est un plaisir. Les libéraux aiment le débat, la joute oratoire ferme et courtoise. Ils aiment convaincre. Ils n’aiment pas contraindre. C’est plus difficile mais beaucoup plus exaltant. Ce débat libre est un des marqueurs de la vitalité de la liberté dans une société.

En France aujourd’hui, le débat est moribond. La réflexion a disparu. Ils ont laissé la place à l’anathème, à l’insulte envers ceux qui s’opposent au politiquement correct, ou qui sont simplement différents, par exemple anti pass sanitaire ou non vaccinés. Ils ont laissé la place aux fatwas des ayatollahs de la religion officielle étatique. Ces fatwas veulent par exemple interdire la parole aux personnes qui ne sont pas d’accord avec la pensée unique.

Cette religion a ses doxas sur tous les sujets. Le climat se dérègle par la faute de l’Homme, l’économie doit être collectiviste et verte, la politique doit être antifasciste et égalitariste…ou le contraire etc… Pour ce qui concerne la dite « crise de la COVID » la doxa peut se résumer ainsi :

– la COVID est une épidémie très grave mettant chacun en danger

– il n’y a pas de traitement précoce efficace,

– les mesures de contrainte sont nécessaires et incontournables

– la vaccination est la seule planche de salut pour revenir au monde d’avant.

Jean Dominique Michel, 28/05/2021, La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid

Cette doxa est un récit mythique, servi par la nomenklatura et accepté par la majorité de la population. C’est une croyance. C’est de la pensée magique. Ce récit fabuleux est répété sans cesse. Toute réflexion est rejetée sous l’étiquette de « complotisme ». Il est extrêmement confortable, apaisant, de se laisser porter par la doxa. Cela procurele bonheur rassurant d’être dans une communauté et pas un paria.

Au delà de cette soumission passive il existe une soumission active. Elle est réclamée pour soi et pour les autres. La mode est, dans tous les milieux, toutes les professions, de hurler avec les loups, soit « participer à des attaques contre quelqu’un sans réfléchir ; suivre ce qui semble être l’opinion commune ». 

Ainsi ce que nous vivons aujourd’hui avec les COVID est un délire, qui est une « Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. »

2 Dans les faits la vaccination est peu performante.

L’efficacité vaccinale est très décevante.

Les nations les plus riches et les plus vaccinées ont le plus de « cas ».

Il existe depuis longtemps en France le Réseau Sentinelles. Ses données sont très fiables. Il a évolué récemment pour suivre la COVID.

Les renseignements fournis par ce réseau sont très intéressants.

« Au cours des trois dernières semaines (2021s45 – 2021s47), les 178 cas d’IRA positifs au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus par les médecins généralistes Sentinelles présentaient les caractéristiques suivantes :

– Leur âge médian était de 43 ans (de 3 ans à 94 ans) et 57%

(100/174) étaient des femmes;

– 46% (79/173) n’étaient pas vaccinés contre la COVID-19 ;

– 15% (23/150) avaient des facteurs de risque de complication ;

– 1% (2/143) ont été hospitalisés à l’issue de la consultation. »

On remarquera immédiatement que seuls 1 % des malades (Pas des tests positifs, des malades) sont hospitalisés. On remarquera ensuite que 46 % des malades sont des non vaccinés. C’est attendu puisque ils ne sont pas vaccinés. Cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal. Cela ne se voit pour aucun vaccin digne de ce nom.

Pour mémoire la vaccination efficace et sûre existe :

– le vaccin contre le tétanos, la diphtérie, la polio a un rappel à 20, 40 et 60 ans puis tous les 10 ans. – le vaccin contre le pneumocoque, pour un adulte, est une injection, puis un rappel, à vie.

– le vaccin contre l’hépatite B est à trois injections, à vie,

– le vaccin contre la méningite C est à deux injections, à vie,

– le vaccin contre le papillomavirus c’est une injection et un rappel, à vie.

– le vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole est de deux doses, à vie.

Source calendrier vaccinal 2021

Quant à celui contre la grippe, si souvent cité pour justifier la fréquence du rappel contre le SARS-coV2, le cas est là encore très différent.

La vaccination antigrippale n’est pas obligatoire, il n’y a pas de pass sanitaire. Elle est ciblée sur les personnes à risque, elle est adaptée chaque année au virus pressenti (vaccin tétravalent) pour avoir un large spectre. Elle repose, pour l’instant encore, sur une technologie à virus inactivé très fiable et très sûre. Ce vaccin a suivi normalement son cycle de validation pour obtenir l’AMM.

La vaccination contre la COVID est obligatoire dans les faits, il y a un pass sanitaire, elle concerne toute la population y compris ceux qui n’ont aucun risque, alors qu’elle se limiterait au mieux à prévenir les formes graves. Elle est très spécifique, basée sur la seule protéine Spike, qui est encore celle de la souche Wuhan qui pourtant à disparu depuis la fin de la première épidémie début 2020. Le cycle de validation est incomplet. Son AMM est conditionnelle.

Une approche stratégique de type « grippal » n’aurait pas soulevé de problèmes. La stratégie choisie pour les COVID est de vacciner toujours plus, avec un vaccin à l’efficacité douteuse, peu pérenne et à l’innocuité non avérée. Ce qui n’est pas éthique en particulier pour les personnes qui ont aucun facteur de risque de complication ou décès, et pour lesquelles les risques de la vaccination sont incommensurablement supérieurs aux risques de la maladie.

Il est peu probable que les décideurs et moralisateurs connaissent chaque Européen et sa balance bénéfice risque personnelle, qui est la seule valable. Chaque médecin traitant la connaît pour son patient.

3 Dans les faits la maladie est généralement peu grave,

Elle ne met pas chacun en danger, la contamination n’est pas systématique. Cela a été su très tôt. « Très tôt, des observations de contaminations en vase clos ont pu être effectuées. (…) Chez des personnes fragiles comme sur le paquebot de croisière Diamond Princess (3711 passagers, dont 700 infectés et 7 décès) ou non fragiles comme sur le porte-avions Charles de Gaulle (1760 marins dont 1046 contaminés et pas de décès). »

Il y a aujourd’hui beaucoup de personnes contaminées. Un certain nombre sont détectées. Ce sont les tests positifs. Ce ne sont pas tous des gens malades. Il n’y a que très peu de malades et encore moins de décès. Il serait malin de profiter de cette particularité pour travailler l’immunité naturelle.

Quand on regarde les statistiques dans le monde,

comme en France, elles confirment la faible mortalité. (50470 tests positifs et 96 décès au 1er décembre 2021).

Les observations du Réseau Sentinelles en France montrent également que les médecins de ville, généralistes ou pédiatres, voient peu de personnes malades de la COVID.

« En semaine 2021s47, le taux d’incidence des IRA dues au SARS-CoV-2 (COVID-19) vues en consultation de médecine générale a été estimé a 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95%

[26 ; 38]), ce qui représente 20 868 [16 885; 24 851] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste »

Si la maladie semble de plus en plus contagieuse et de moins en moins grave, il y a toujours des cas graves et des décès. C’est cela qu’il faut éviter. Les personnes à risques sont parfaitement identifiées. Elles peuvent et doivent être prises en charge et soignées précocement, sans que les autres soient pénalisées.

Lire la deuxième partie

Article paru dans Contrepoints

Tous les articles sur le site du Cercle Frédéric Bastiat

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La COVID outil de pouvoir (2)

La COVID outil de pouvoir (2)

 

Les gouvernements empêchent le retour à la vie d’avant.

Malgré les faits les gouvernements de plusieurs pays occidentaux choisissent pour « en sortir » de … ne pas en sortir. Ils choisissent la fuite en avant. Ils plongent dans le tout vaccinal obligatoire, la coercition sociale et la ségrégation. Ils imposent une société totalitaire comme avenir pour leurs populations.

Soit par affolement, à cause de modélisations dramatiques qui prévoient 700000 morts supplémentaires en Europe. Aucune modélisation concernant la COVID n’a été confirmée. Peu importe elles sont utiles aux gouvernements pour paniquer les populations et leur imposer des contraintes aussi incohérentes, qu’inutiles au contrôle de l’infection.

Soit par plaisir malsain d’en avoir le Pouvoir. C’est le fameux « I think I did something for the worst possible reason — just because I could » de Bill Clinton.

Soit parce qu’ils y ont intérêt pour sauver leur peau. Les populations ne doivent pas comprendre que la maladie est peu grave et que, prise en charge correctement, elle ne peut perturber la vie de société prospères technologiquement avancées. Si les gens comprennent que c’est la prise en charge politique catastrophique qui a créé le drame que nous vivons depuis deux ans, les politiciens ont du souci à se faire.

Soit les trois. C’est dramatique.

La trahison des valeurs civilisationnelles.

Ces pays occidentaux trahissent leurs valeurs civilisationnelles.

La liberté, la propriété, l’égalité en droits, la sûreté, la résistance à l’oppression, la vie, la recherche du bonheur, le respect de la personne humaine  forgés par la culture grecque, romaine et par le christianisme sont foulés aux pieds par leurs gouvernements.

Des pays européens y vont de leur partition totalitaire ségrégationniste. L’Italie envisage deux pass sanitaires différents pour les vaccinés et les non vaccinés L’Allemagne, l’Autriche prennent des mesures très dures, contre les non vaccinés.

En France Veran rappelle que la vaccination obligatoire « n’est pas le choix que la France a fait ». Il oublie de dire qu’avec un pass sanitaire des plus sévères, y compris pour bénéficier de soins hospitaliers, la vaccination est, de fait, obligatoire en France depuis belle lurette. Son efficacité « spectaculaire » permet au gouvernement d’aggraver la coercition sociale en insistant sur … la vaccination. Vaccination y compris des enfants où l’on entend des individus s’arroger l’autorité parentale sur les enfants des autres, et prôner leur vaccination obligatoire. Pour l’instant le gouvernement ne va pas jusque là. S’ajoute le problème de la disponibilité des vaccins puisque les vaccinodromes se voient refiler du Moderna, à défaut de Pfizer. Or le Moderna n’est pas recommandé pour les personnes de moins de 30 ans à cause de myocardites. Ce qui fait tousser les médecins de ces Centres. Sans compter que l’on commence à voir des personnes en EHPAD contaminées, malgré leur troisième dose… Bien entendu les vaccins à virus inactivés ne sont pas envisagés. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la finalité de la politique vaccinale. Est-elle de vacciner…ou de vacciner avec du Pfizer/Moderna ?

La répression se durcit également. À Rotterdam, lors d’émeutes, la police ouvre le feu sur les manifestants opposés aux mesures coercitives.

La Communauté Européenne trahit ses principes fondateurs qui étaient la liberté individuelle et le libre échange pour garantir la paix. Elle devient une construction totalitaire digne de feu l’URSS. La Commission, non élue, s’immisce de plus en plus dans la vie privée des gens. Ainsi elle envisage la vaccination obligatoire pour toute la population,

Le nécessaire retour à la réalité

Se laisser porter par la politique « mainstream » est facile et agréable. Mais le courant emporte les soumis vers l’abîme. Les prévenir est inefficace. Ils n’entendent rien. Ils ne voient rien. Ils suivent, renonçant à utiliser leurs capacités de raisonnement, de jugement. Capacités qui sont le propre de l’Homme. Ils sont dans l’émotionnel, dans l’extase du confort. La réalité se trompe, les alertes les dérangent.

Par un miracle de la nature humaine, certaines personnes ont la force de ne pas se soumettre. Elles savent garder leur distance avec la propagande et préserver leur jugement. Elles doutent. Elles vérifient pour ne pas gober n’importe quoi. C’est l’opposé de la pensée « magique ». Ce n’est pas une partie de plaisir. C’est lassant. C’est éreintant. C’est sur eux que repose l’espoir.

Les politiciens font durer la crise. Ils maintiennent le nez des gens dans la COVID. Cela détourne l’attention des populations et les maintien dans la peur. Ainsi les individus ne peuvent s’occuper des autres problèmes, bien plus graves, du pays. Ce qui est très utile en période électorale.

Il faut que cela cesse. Il faut que les gens relèvent la tête et sortent de leur asservissement. Sinon, quand ils réaliseront que la chute dans les abysses de la misère, de la violence, de la division jusqu’au sein des familles, de l’asservissement est inévitable, il sera trop tard.

Les Français doivent s’extraire de la COVID étatique et reprendre leur destin en main. Ils doivent reprendre le contrôle de leur vie. Ils doivent prendre à bras le corps les problèmes tels que pouvoir d’achat, qui est aussi la possibilité d’acheter un service, la mauvaise qualité de l’instruction et de l’enseignement, le poids des prélèvements obligatoires, le fardeau transgénérationnel de la dette, l’économie mal en point, le système social (santé, retraites, chômage) en faillite, l’insécurité, les fonctions régaliennes en déshérence, le rayonnement de la France aux oubliettes, sa souveraineté bafouée, la francophonie à l’encan, l’acculturation, la division et la haine sociale, la disparition des libertés fondamentales etc.

Relisons Bastiat :

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. »  La Loi (1850)

Bastiat 2022 : idées libres de droits

Lire la première partie.

Article paru dans Contrepoints

Tous les articles sur le site du Cercle Frédéric Bastiat

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COVID : un délire collectif…

La tournure prise par les événements liés à COVID m’interroge. Et je m’aperçois, que non seulement je ne suis pas le seul, mais que d’autres m’ont largement devancé.

Depuis fort longtemps, comme vous je suppose, j’ai ressenti, sans vraiment chercher d’explication, que les sentiments, les émotions, les pensées voire les actions d’un groupe ont leur indépendance par rapport aux mêmes stimuli des individus qui composent le groupe, tout en s’imposant à ces individus. Ce qui génère régulièrement des situations assez inconfortables entre le groupe et certains de ses membres.

Dans le cadre de cette différenciation, force est d’admettre que le groupe peut entrer en délire sans pour autant que les membres qui le composent soient eux-mêmes délirants.

Il me semble que pour COVID ce soit le cas.

Hier soir, je suis tombé sur une vidéo-interview de Denis Robert, qui a fortement alimenté ma réflexion.

Il y a quelques années, j’ai fait un tout petit bout de chemin avec Denis Robert. C’est un homme intéressant et intelligent, mais c’est un croyant égalitariste, donc un candidat au délire. C’est aussi un carnassier rusé, donc un collectiviste dangereux.

Il interview dans cette vidéo ; https://youtu.be/2QFirQKLhEI un pédopsychiatre, le docteur Thierry Gourvenec. C’était il y a un an. C’est très, très, intéressant.

Une petite frustration cependant.

Le docteur Gourvenec explique que les délires collectifs cachent la plupart du temps un choc violent, une peur intense, par exemple la fin programmée par lui-même de Charles De Gaulle à la tête de la France en ce qui concerne la Rumeur délirante d’Orléans en 1969.

Curieusement, il faiblit sous les attaques de Denis Robert, délirant du COVID, et ne précisera pas sa pensée quant au choc de peur qui aurait pu générer le délire COVID, alors que visiblement il a sa petite idée. Il sème quand même in fine le doute dans l’esprit de Denis Robert, c’est intéressant.

Cette idée de délire collectif éclaire l’histoire violemment.

Les délires de Louis XIV, dont Versailles et sa cour – dix mille courtisans — vont précipiter la France vers la révolution. Que sont les guerres de 14 et de 39 si ce n’est des délires collectifs ? Et tant d’autres phénomènes incroyables qui s’expliquent si l’on accepte l’idée du délire collectif.

L’état de délire étant caractérisé par l’incohérence des pensées et des décisions, la perte de repère logique, l’impossibilité de raisonner objectivement autrement qu’à travers le filtre de l’objet du délire, le refus d’une autre vérité que celle du délire. L’aboutissement du délire, s’il en est un, étant la sidération.

Bien des situations dans le monde suivent ou ont suivi ce cheminement, n’ont pas d’autres explications. Le délire collectif serait plutôt la norme que l’exception, il me semble.

Plus avant, en 1995, est publié : “Mécanismes mentaux, mécanismes sociaux, de la psychose à la panique” Sous la direction de Henri Grivois, Jean-Pierre Dupuy.

Je n’en connais qu’un extrait public, que voici :

“Pour bien comprendre un délire et pour pouvoir lui appliquer le traitement le plus approprié, le médecin a besoin de savoir quel en a été le point de départ. Or cet événement est d’autant plus facile à discerner qu’on peut observer ce délire à une période plus proche de ses débuts. Au contraire, plus on laisse à la maladie le temps de se développer, plus il se dérobe à l’observation ; c’est que, chemin faisant, toutes sortes d’interprétations sont intervenues… Entre un délire systématisé et les impressions premières qui lui ont donné naissance, la distance est souvent considérable. Il en est de même pour la pensée religieuse.”

Il s’agit d’une citation d’Émile Durkheim, que j’ai trouvée suffisamment séduisante pour acheter l’ouvrage, que j’aurai la semaine prochaine.

Donc le délire collectif, peu étudié, serait une maladie collective réelle.

Quel chantier s’ouvre à nous…. Quelle découverte en ce qui me concerne.

Dans le genre : retour à l’envoyeur…pour le délire fiscal.

Bercy nid de fous délirants ? C’est à étudier…

Revenons à COVID.

Si tout cela s’avère n’être qu’un délire, ce qui aujourd’hui commence à être fortement sous-entendu, quel échec pour Macron.

Car que demande-t-on à un homme de l’Etat ?  Pas grand-chose mais, à minima, de nous protéger des délires collectifs, de garder toute sa tête quand notre groupe la perd.

De ne pas céder à la panique et évidemment encore moins de l’amplifier.

Suivez mon regard… Attendons d’y voir plus clair.

En ce qui concerne le choc violent, la peur irrépressible, ayant enclenché ce délire ?

J’ai ma petite idée.

Je propose la terreur de perdre la domination mondiale pour les occidentaux et leurs affidés, au profit des asiatiques. Avec tout ce que cela suppose quant à la qualité de vie entre : être dominant ou dominé. Explication qui peut aussi englober le délire écologique…

Pourtant, les soins me paraissent simples pour contrer le délire collectif : il suffit de redonner la liberté à l’individu… il cassera facilement le délire collectif s’il peut s’en échapper.

Bien à vous. H. Dumas

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La taxe carbone panacée écologique ?

Certains économistes prétendent avoir trouvé la solution miracle pour résoudre nos problèmes de pollution : la taxe carbone à la frontière pour imposer les produits importés.

Selon Jean Tirole, prix Nobel d’économie, l’avantage du mécanisme de la taxe carbone est qu’il draine des recettes fiscales, lesquelles donnent des moyens de corriger les inégalités créées.

l’instauration d’une taxe carbone aux frontières serait l’arme la plus efficace pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre en pesant sur les comportements individuels par le biais d’une écologie incitative obligeant les pollueurs à payer le prix de la pollution et incitant les consommateurs à modifier leurs arbitrages (sic).

La taxe carbone serait donc le vecteur d’une écologie vertueuse ; à l’opposé de l’écologie punitive qui multiplie les interdits.

En outre, cette taxe permettrait d’obtenir une réindustrialisation ; c’est à dire qu’elle serait le couteau suisse à tout faire pour nous sortir de nos difficultés !

Nous savons que l’académie suédoise Nobel est entrée dans des errances idéologiques qui lui ont permis d’attribuer le prix Nobel de la paix à des criminels de guerre (Yasser Arafat, l’éthiopien Abiy Ahmed, Barrack Obama recordman mondial des exécutions arbitraires par drone) ou à Al Gore (menteur et manipulateur heureusement démasqué) ; et malheureusement le cas Tirole, qui se cantonne dans des réflexions purement théoriques, semble entrer parfaitement dans ce cadre idéologique !

Une vision faussée des mécanismes économiques

Vue sous cet angle, la taxe carbone correspond à la conception bien française de nos élites selon lesquelles il n’y aucun problème qui ne saurait rester non résolu grâce à un nouvel impôt.

En outre, à chaque fois que l’on s’engage dans le débat de la correction des inégalités, on se lance inéluctablement dans des considérations idéologiques qui ont tout à voir avec une vision politique de l’impôt. Or, l’impôt doit être neutre dans ses effets car, dans le cas contraire, il entraine nécessairement des effets pervers et ce principe de neutralité est exactement la conception de l’impôt telle qu’elle a été énoncée dans la déclaration des droits de l’homme de 1789 … totalement bafouée depuis !

Alors ?

Il faut savoir que celui qui paie la taxe (qu’elle soit carbone ou autrement) est toujours le consommateur final ; c’est à dire vous !

Assimilant, pour ma part, tout impôt à une prédation et à un vol légalisé, la mise en place d’un nouvel impôt, même basé sur des considérations écologiques, est forcément une punition et je ne vois pas bien quel bénéfice nous tirerions d’une hausse générale des prix entrainée par l’application de cette taxe ?

Car contrairement à ce qui est affirmé, cette taxe n’entrainera nullement une réindustrialisation ni même une amélioration des conditions de vie et de travail des personnes employées en Asie. La taxe aboutira seulement à renchérir le prix de ce que vous achèterez dans le magasin et la plus-value représentée par la taxe sera seulement confisquée par l’Etat ; sans bénéfice pour vous ou pour les travailleurs chinois ou vietnamiens. Pire, on peut même imaginer que pour garder sa compétitivité, le producteur chinois comprimera un peu plus les salaires de ses employés !

L’effet obtenu sera donc exactement l’inverse de celui recherché !

Ce mécanisme de taxe carbone à la frontière, totalement théorique, est donc source de comportements déviants et d’effets collatéraux négatifs non négligeables qui sont volontairement ignorés.

Evidemment, cela n’arrête pas ses promoteurs qui ont trouvé immédiatement la parade à cet effet indésirable : On mettra en place l’équivalent du chèque énergie ou de l’indemnité inflation pour compenser l’augmentation des prix pour les ménages dont les revenus sont situés en dessous d’un certain niveau.

C’est à dire qu’on va créer une usine à gaz, et recruter de nombreux fonctionnaires, pour essayer de corriger les effets d’une trop forte prédation fiscale !

L’option de l’absence d’impôt n’est même pas envisagée … et, à l’arrivée, on s’étonnera benoitement qu’au lieu d’avoir amélioré les choses, la situation se soit aggravée …

Il s’agit, bien entendu, d’une vision purement socialiste et collectiviste de la société générant l’arbitraire dans la mesure où les petits hommes gris de l’Etat choisiront les heureux bénéficiaires, comme c’est le cas avec le chèque inflation réservé aux personnes percevant moins de 2.000€ par mois. (Pourquoi pas 1.500 ou 2.500 €/mois).

En outre, on sait que la tendance évolutive d’une taxe est toujours de connaitre une augmentation car si son application n’a pas donné les résultats escomptés, c’est évidemment parce qu’elle n’était pas assez forte !

Enfin, la taxe carbone existe déjà dans notre fiscalité et elle a connu une évolution exponentielle en passant de 7€ par tonne en 2014 à 44.60€ depuis 2018 (elle est bloquée à ce montant depuis le mouvement des gilets jaunes alors qu’il était prévu initialement de la porter à 100€).

Il faut être conscient que cette taxe carbone est avant tout un concept fumeux aboutissant à une taxation basée sur du vent. Ses promoteurs se sont en fait aperçus que, dans une économie où l’énergie est basée, pour une grande part sur le pétrole, la taxation sur les émissions de carbone constituait évidemment un levier fiscal à haut rendement parce qu’impossible à contourner.

A quand une taxe sur l’air que vous respirez ?

La rapacité des Etats, toujours à la recherche de nouveaux « gisements fiscaux », a fait le reste !

N’oublions pas que le mouvement des gilets jaunes est né d’une augmentation considérable du prix du carburant du fait de l’instauration d’une … taxe carbone. E Macron avait déclaré, à ce propos, qu’il préférait taxer le carburant que le travail ; sans se rendre compte, et c’est très grave à ce niveau de responsabilité, que deux français sur trois prennent leur voiture pour aller travailler et que, dans ces conditions, taxer le carburant c’est effectivement taxer (indirectement) le travail !

Des précédents tout aussi idéologiques

Certains économistes avaient proposé, avant Tirole et dans le même but, l’instauration d’une TVA, dite sociale, visant elle-aussi à majorer artificiellement le prix des produits importés !

L’idée partait du constat que le financement de la protection sociale par un prélèvement assis sur les salaires augmente le coût de la production nationale par rapport aux biens importés, produits à bas cout par une main d’œuvre bon marché. Or, en France, le niveau très élevé des cotisations sociales pèse sur le coût du travail et donc sur notre compétitivité économique (très mauvaise).

La TVA sociale serait donc une façon de faire payer la protection sociale des français par les producteurs de produits étrangers et cela permettrait donc d’améliorer la compétitivité économique du pays en baissant les cotisations des salariés. Ce serait rien moins qu’une taxation du travail des ouvriers chinois ou autres des pays à bas cout pour financer la protection sociale des travailleurs français.

Néanmoins, ce schéma reste théorique et l’on sait que les résultats dépendent du fonctionnement économique structurel du pays. C’est oublier aussi que nous enregistrons l’essentiel de nos échanges avec … les pays de l’Union Européenne qui ne  manqueraient pas de nous appliquer les mêmes règles !

Le problème principal de la TVA sociale est qu’elle provoque, elle aussi, une augmentation générale des prix au détriment du budget des ménages et surtout des plus défavorisés ; sans aucune progressivité. Le pauvre comme le riche paient la même taxe sur le même objet acheté !

Evidemment, ses promoteurs ont trouvé la même parade, à cet effet indésirable, que pour la taxe carbone : On mettra en place l’équivalent du chèque énergie ou de l’indemnité inflation pour compenser l’augmentation des prix pour les ménages dont les revenus sont situés en dessous d’un certain niveau … avec les mêmes effets collatéraux !

En outre, c’est oublier un peu rapidement que nous avons déjà un impôt destiné à financer en partie la sécurité sociale, la fameuse CSG (contribution sociale généralisée) qui joue déjà en fait ce rôle de tva sociale.

En outre, quand vous avez un Etat en faillite, comme c’est le cas de la France, la tentation est trop forte pour le complexe politico-administratif d’user du levier fiscal pour tenter de résoudre les problèmes les plus urgents …

Le refus d’examiner les causes de la situation française

Il n’y a pas de différence de nature entre la taxe carbone et la tva sociale. Ce sont des monstruosités idéologiques que le complexe administratif fonctionnarisé nous a habitués à inventer parce que d’une part elles permettent à celui-ci de justifier sa propre existence du fait de son intervention permanente dans le circuit économique et d’autre part parce que ce sont des instruments de contrôle social mettant la population en état de dépendance vis à vis des aides versées aux personnes ciblées arbitrairement par lui !

Leur proposition fait, en fait, l’impasse sur la cause du montant anormalement élevé des cotisations sociales, mais aussi de la fiscalité qui est passée sous silence.

Ce raisonnement élude aussi plusieurs questions qui ne sont à l’heure actuelle ni résolues ni prises en compte :

-la question des charges sociales n’est pas seule en cause car le cout salarial est à peu près le même en Allemagne, (bien qu’un peu moins élevé). Or, ce pays connait des excédents commerciaux considérables (225 Md€/an) alors que nous enregistrons, année après année, des déficits commerciaux en aggravation constante (80 Md€ en 2020).

-les impôts sur la production des entreprises françaises sont les plus élevés d’Europe (et de très loin), générant de ce fait un handicap considérable ; surtout que la production française est bien souvent cantonnée dans le milieu de gamme et qu’elle entre, de ce fait, en concurrence directe avec les pays à bas couts. Les allemands, avec leur production automobile notamment, produisent un niveau de gamme supérieure avec fatalement des marges plus élevées sans entrer en concurrence avec les pays à bas cout (Mercedes, BMW, Audi, Porsche).

En fait, le seul moyen pour faire revenir les entreprises est de réduire le montant des prélèvements fiscaux et sociaux ; et cela n’est possible qu’à la condition de réduire les dépenses de l’Etat qui sont les plus élevées, rapportées au PIB, des pays de l’Union Européenne !

Et la réduction des dépenses de l’Etat passe nécessairement par la diminution de son périmètre d’action et par conséquent du nombre de fonctionnaires.

Encore une fois, il faut rappeler que nous avons 5.7 millions de fonctionnaires qui ne produisent rien mais qui sont à charge de la collectivité ; c’est à dire que leurs revenus et leur train de vie repose entièrement sur le prélèvement de richesse effectué sur le seul secteur privé. Cette situation satisfait pleinement notre haute fonction publique, qui vit grassement de ces prélèvements, mais elle n’est pas viable à terme dans une économie ouverte et mondialisée dans laquelle nous avons des échanges avec des pays qui n’ont pas à supporter le même poids.

La seule solution serait d’en revenir à un système autarcique, fermé, du type Corée du Nord, Cuba … ou URSS avec le sort que l’on sait !

Seulement, cette diminution du poids de l’Etat n’est jamais envisagée et d’ailleurs, les dernières données de l’INSEE démontrent que, malgré les promesses du candidat Macron qui s’était engagé à réduire les effectifs de 120.000 personnes, le nombre de fonctionnaires continue à croitre inexorablement ! (+0.6% soit +33.700 personnes rien que pour l’année 2020).

En outre, il faut être logique : tant que les entreprises ne retrouveront pas un espace de liberté et qu’elles gagneront plus à faire fabriquer à l’étranger qu’à produire en France, elles n’auront aucun intérêt à revenir en France et rien ne changera !

Il est désormais notoire que la France est un enfer fiscal et ce n’est pas en augmentant encore les impôts qu’on résoudra les problèmes causés justement par des hausses excessives d’impôts !

Jean Tirole, qui n’est pas un économiste libéral, est finalement en faveur d’un système économique dominé par l’Etat dans lequel celui-ci fausse les règles du jeu et ce n’est jamais en votre faveur … surtout que tout le monde sait que l’Etat est un très mauvais gestionnaire.

La dérive des comptes publics est là pour en attester ; dérive essentiellement due aux « politiques » adoptées ces quarante dernières années avec le massacre de notre industrie, l’adoption d’un modèle étatiste fondé sur une armée de fonctionnaires au cout astronomique mais sans aucune création de richesse en retour !

La détérioration des comptes publics et du niveau de vie des français (et des 6 millions de chômeurs) n’a pu être compensée jusqu’ici que grâce au recours systématique et en augmentation de l’emprunt.

Nul ne sait combien de temps cela pourra encore durer mais il ne faut pas chercher plus loin nos difficultés ; et il faut bien, à un moment ou à un autre, que nous payions les conséquences.

Bien cordialement à tous et bonnes fêtes de fin d’année !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

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COVID , le prix à payer

Encore une fin d’année catastrophique, ou plutôt voici une nouvelle année qui commence mal, au choix.

Quelques-unes de ces incohérences qui nous perturbent gravement :

  • le “vaccin” contre COVID, contrairement à ce qui nous est laissé supposer, n’est pas gratuit, nous le payons par l’impôt.
  • Bien pire, nous n’en connaissons pas le coût, alors que c’est nous qui payons.
  • Le “vaccin” obligatoire, tout rappel confondu, serait efficace à un gros 50%, sans qu’une certitude scientifique ne soit apportée sur ces chiffres. C’est un peu comme si les hommes de l’Etat nous obligeaient à leur acheter une voiture qui aurait une chance sur deux de voir sa direction se casser en nous projetant contre un arbre.
  • Étrange similitude entre COVID et collectivisme. C’est à dire un projet collectif qui isole. Un même révélateur d’isolation : la peur de l’autre par qui arriverait le déchaînement de la violence mortelle.
  • L’exigence du sacrifice du plus grand nombre au profit incertain d’une minorité dont le destin ne change pas malgré ce sacrifice. Un échec total, qui justifie paradoxalement l’intensification du sacrifice inutile.
  • Une élite non concernée qui s’épanouit et se renforce au détriment de l’ensemble, qui échappe aux contraintes sans conséquence notable pour elle.
  • Supporterions-nous un chauffage qui ne chauffe pas, un réfrigérateur qui ne rafraîchirait pas, un transport immobile ? Comment pouvons-nous accepter un “vaccin” qui ne vaccine pas ? Qui simplement réduirait le risque d’une maladie dont on sait que son destin naturel est de disparaître. Un peu comme la carence du chauffage s’estompe l’été venu, sans besoin du chauffagiste.
  • Guerres napoléoniennes, 14-18, 39-45 et COVID, même scénario : sacrifice de la jeunesse aux fantasmes de la vieillesse, mais sans même les “faits d’armes”. Le bide complet.
  • Un silence assourdissant des 220 000 médecins français qui, hors quelques exceptions respectables, ont avalé les couleuvres des hommes de l’Etat. Par incompétence ? Par intérêt ? Par désespérance ?

Cette liste n’est pas exhaustive. COVID a été l’unique star des informations depuis deux ans.

La société COVID, un immense désert où l’humanité a le derrière en l’air et la tête dans le sable.

Attention aux coups de soleil sur les fesses et aux vertiges quand tous relèveront la tête.

Bonnes fêtes quand même.  H. Dumas

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La trêve des confiseurs

Pourquoi l’appelle-t-on comme cela en chaque fin d’année pour entamer une nouvelle ?

Probablement parce qu’il est temps à chaque fois de se poser et d’arrêter de se battre entre nous ou pour ce que chacun voit dans sa vision.

Cette trêve des confiseurs est généralement un moment de paix avec nous-même et entre nous. Elle marque la fin d’une page qui s’est étirée durant cette dernière année qui va bientôt rejoindre les temps oubliés sauf ceux à même d’être remarquables dans notre condition d’individu ou de société.

Le passage vers une nouvelle année est déjà un futur qui s’offre à nous, celui d’être en vie encore, tout du moins, mais qui va se terminer pour une partie d’entre nous et qui va continuer pour nous autres.
Mais il est des années remarquables de vivre en société, comme celles imprimées en 2020 et plus sûrement en 2021 qui s’aligne dans la poursuite de sa précédente.

Nous vivons actuellement un naufrage des populations occidentales en devers de ce qui a fait toute leur émancipation : La Charte des Droits de L’Homme et du Citoyen.

Pourquoi ? Parce que cette Gauche y compris cette fausse Droite a transformé des gens industrieux et intelligents en sprinklers de subventions, d’allocations, de médiations, d’égalitarisme qui aboutissent à un désert en se servant d’un capitalisme de connivences pour nourrir une matrice, celle d’une élite hors sols avec son bras armé, une batterie de fonctionnaires intouchables sous couvert de service publique, dont nous pourrions nous passer dans bien des cas de notre vie quotidienne, mais bien plus loin, celui du « Whatever it take » de Mario Draghi à la tête de la BCE en 2012 qui animait une suprastructure européenne en dehors des traités signés par ses fondateurs qui de perfuser les états dispendieux quoi qu’il coûte. La reine aime ses abeilles …

Ce système est à bout de souffle, car il perdure dans la cavalerie financière de percolation qui bouscule tous les principes de bonne gestion, mais il a compris.

Pour survivre, il nous faudra le crédit social. Le Passe Sanitaire décrété sans contre-pouvoir puis transformé bientôt en Passe Vaccinal via le merveilleux outil de la numérisation et du traçage qui en effet est un prélude dudit crédit social.

Quels sont les enjeux de ce dernier en phase d’expérimentation actuelle comme pour ce médicament produit à la va-vite en guise de vaccin, en phase idem in vivo ? Vous tracer dans tout ce que vous réalisez et vous contraindre par rapport à faire et pour bouger. Le tout électrique pour votre mobilité via des pénuries programmées à défaut d’énergie abondante, pérenne et pas cher, évacuée par des Kmers verts pourvoit à ce schéma, cette planification.

Nous irons tous au paradis ou en enfer selon les ayatollahs de la Chrétienté ou d’autres religions, après notre fin de vie. Mais le pape actuel à la tête du Vatican est bien loin des précautions de feu Jean-Paul 2 qui avait rencontré les « talibans » du Marxisme pour nous en prémunir de notre vivant : « N’ayez pas peur ! »

Ce ne sont plus des problèmes économiques que nous vivons actuellement mais un moment Minsky dans notre vivre ensemble.

Réveillez-vous les français, réveillez en vous la culture de nos valeurs fondamentales de la liberté et du respect de la propriété privée. Nous n’avons plus beaucoup de temps pour agir et bouter l’occupant administratif qui métastase envers et contre tout contre-pouvoir.

2022 sera l’année de notre résurrection ou celle de notre enterrement. Elle s’inscrit après la première année qui entame une nouvelle décennie qui pourrait devenir effrayante.

Joyeux Noël et n’ayez pas peur !

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J’ai rencontré le Père Noël !

J’ai rencontré le Père Noël !

Depuis des années, j’ai l’habitude, à l’approche de Noël, de parler aux pères Noël que de nombreuses enseignes mettent en faction devant leur porte. Ce sont toujours des hommes de condition modeste qui gagnent ainsi un peu d’argent. Ils hésitent le plus souvent à me parler, comme s’ils montaient la garde devant le palais de Buckingham, mais très vite ils se détendent et ce qu’ils me disent tous, c’est qu’ils prennent très au sérieux leur mission dont le but, finalement, est de donner de la joie au peuple, qui retrouve à travers eux des souvenirs d’enfance et des joies oubliées.

Mes rencontres de cette année n’ont pas failli à l’habitude, jusqu’à hier quand le dernier père Noël que j’ai abordé m’a fait une révélation stupéfiante. « A vous, je peux bien le dire, je suis vraiment le Père Noël », m’a-t-il confié. Comme je hochais la tête en souriant, il ajouta : « Je comprends votre scepticisme, mais quand je vous aurai dit la raison de ma présence en France, vous me croirez. »

Il me demanda de tirer sur sa barbe, qui se révéla vraie. Il en fallait plus pour me convaincre, et il le comprit aisément. Aussi entreprit-il de me narrer les circonstances qui l’avaient conduit dans notre pays.

« Sachez, me dit-il, que je vis en France depuis que votre pays a été libéré de l’Allemagne nazie. J’ai abandonné sans regret le Grand Nord et y laisse mes rennes aux bons soins des natifs de cette contrée, qui ont l’habitude de vivre en bonne intelligence avec ces merveilleux animaux. Quant à moi, dont le monde est la patrie, je pouvais me fixer où je voulais, pour peu que le collège des bienfaiteurs, où je siège, ne soit pas choqué par ma conduite. »

– Mais pourquoi la France ? lui dis-je.

– Parce que je pressentais que de grandes choses s’y produiraient, qui me conforteraient dans ma mission. Voyez-vous, le régime qui s’est instauré chez vous à la Libération était inspiré par des imposteurs, qui avaient pour ambition de me retirer ma fonction en l’assumant eux-mêmes. Leur outil était l’Etat, qu’ils chargeaient de prélever toute la richesse que le peuple pouvait produire pour lui en restituer d’infimes miettes qu’ils n’osaient pas appeler des cadeaux et qu’ils avaient baptisé prestations sociales.

– Mais enfin, Père Noël, il n’y a aucun rapport avec des cadeaux qu’on se fait à soi-même et les vôtres qui, si j’ose dire, tombent du ciel !

– Vous avez raison. Mais la crédulité humaine est sans limite. Un cadeau est un cadeau, on ne veut pas voir plus loin. Les autres peuples sont plus durs à tromper, mais le vôtre a été en quelque sorte « dressé » à croire en la bonté des autorités par des siècles de règne monarchique. Lorsque j’ai compris cela, j’ai pris la décision de m’installer en France pour surveiller la concurrence.

– Que pouviez-vous faire ? Un coup d’Etat ?

– Mais non. J’ai le moyen de semer un terrible désordre en comblant de cadeaux des personnes qui ne les méritent pas et de susciter ainsi une jalousie mortelle entre les citoyens, qui finissent toujours, en pareil cas, par se massacrer entre eux. Et alors il ne reste plus rien des imposteurs, que chacun rend responsable du climat délétère qui règne dans le pays.

– Ce que vous me dites est effrayant. J’avais de vous l’image d’un être bienveillant.

– C’est exactement ce que je suis. Ma bienveillance est celle du pater familias, qui veille à la bonne entente dans sa famille. Je ne suis pas intervenu jusqu’à présent parce que les imposteurs ont progressivement perdu la partie. Plus grand monde en France ne croit aux cadeaux de l’Etat. Je sens qu’il ne faudra pas longtemps avant que vous vous donniez un président qui rétablira les bons principes.

– On n’a pas l’air de prendre ce chemin en ce moment.

– Il faut être patient.

– Facile à dire pour vous, vous êtes éternel.

– J’avoue que cela aide. Mais j’ai connu l’un des vôtres, un certain Aristote, qui me disait : « Le choses qui suivent les lois de la nature sont toujours naturellement les plus belles qu’il est possible qu’elles soient. » Vous verrez, cela va s’arranger chez vous.

– Aristote ! Nous patientons depuis vingt-trois siècles !

– Les temps viennent. Vivez avec l’espoir. Au fait, m’avez-vous fait une commande ? Comme vous m’êtes sympathique, je vais l’améliorer.

– Merci Père Noël, votre message d’espoir me comble et me suffit. Me permettez-vous de faire état de notre conversation ?

– Bien sûr. C’est même pour cela que je vous ai parlé.

Il s’éloigna dans la nuit, et je restai un long moment à le regarder disparaître. J’avais le vague espoir qu’il reviendrait sur ses pas pour continuer notre conversation. Mais il m’avait dit l’essentiel et me laissait une mission. J’ai tenu à la remplir sans délai.

Claude Reichman

 

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Les limites et les bornes

La citation « au delà des bornes, il n’y a plus de limites », m’inspire beaucoup. Elle s’applique à différents domaines, mais s’épanouit particulièrement ces temps-ci.

Quelles sont les bornes dans une société civilisée : les droits de l’homme, une philanthropie naturelle, une justice sans défaillance, un respect du prochain qui trouve sa réciproque, des débats constructifs, la recherche de l’intérêt commun qui ne piétine pas les droits individuels.

Inutile de chercher longtemps pour savoir pourquoi les politiciens actuels et historiques, d’ici et d’ailleurs, ont toujours été gênés par les bornes sociétales, et se sont permis de les franchir, d’abord discrètement, puis plus franchement, et maintenant sans le moindre scrupule, associant les impostures avec les mensonges qui voudraient faire croire le contraire, associant les crimes contre l’humanité avec la bonne conscience d’en sauver une partie, associant finalement la folie avec le pouvoir et l’argent, ce qui finit souvent par se marier.

Depuis Janvier 2020, nous assistons au scénario d’un voyage au delà des bornes, voyage qui avait bien sûr commencé bien avant le coronavirus, mais maintenant nous y assistons sur grand écran panoramique et il laisse pétrifié.

Les bornes en matière d’épidémie étaient parfaitement connues, définies et répertoriées, notamment isoler et soigner les malades. Ce qui s’est vraiment passé à Wuhan ne sera jamais connu. Virus échappé du labo, c’est bien possible. Une origine « naturelle » crédible n’aurait pas gêné les chinois. Leur confinement rigoureux montrait à quel point ils savaient que c’était sérieux. Cela a été un facteur potentiel de panique. Mais notre ministre de la santé nous a dit alors que la diffusion du virus hors de la Chine était improbable, elle a du oublier les précédents, comme d’imaginer que la récupération des français de Chine risquait d’importer le virus, l’imbécile.

Les mésaventures du paquebot contaminé Diamond Princess mis en quarantaine dans le port de Yokohama a été l’occasion d’en connaitre beaucoup plus sur la contagiosité et la virulence du SARS-COV2. Cette expérimentation involontaire en milieu fermé ou presque, a permis de dégrossir les connaissances sur ce virus, bien qu’un nombre limité de personnes aient été testés, surtout les passagers âgés. L’équipage a donné simplement l’existence ou non d’une période de fièvre. Donc l’évaluation du nombre réel de contaminés sur le bateau est approximative, donné pour 712 personnes, sur 3711 passagers et membres d’équipage. Le nombre de morts, uniquement des passagers, âgés, était de 7 au bout d’un mois et 14, au bout de deux mois. Soit 1% et 2%, mais une étude a ré-évalué le nombre de contaminés asymptomatiques et porté le taux de décès à 0,5%.

Sur le porte-avion Charles de Gaulle, 1046 marins ont été testés positifs sur les 1700 de l’équipage. Un seul a été hospitalisé, sans suite, la plupart n’ont pas eu de symptômes. La propagation à bord aura été extrêmement rapide.

Ces expériences navales nous ont appris que le virus n’était pas très dangereux, sauf sur les personnes âgées, mais pas plus qu’une grippe, mais qu’il se transmettait très facilement, ce que l’avenir ne cessera de nous confirmer.

À partir de ces observations et des données venant de Chine, puis de son expérience montrant que l’azythromicine et l’hydroxychloroquine en bithérapie faisait chuter la charge virale en six jours au lieu d’un mois, le professeur Raoult déclarait que le problème du covid était réglé. On connaissait sa virulence (du virus!), on avait le traitement. Le lavage des mains en plus et tout se serait passé comme d’habitude, les généralistes auraient prescrit le traitement de façon précoce dès les premiers symptômes, le virus n’aurait pas pu se diffuser à la même vitesse, générer la même angoisse, la vie aurait continué et l’économie n’aurait pas subi l’uppercut du siècle.

Certes, le démarrage de l’épidémie en Italie et en Alsace a été violent et extrêmement médiatisé.

C’est à ce moment là que le système a vraiment franchi les bornes.

Tout ce qui avait été prévu pour maitriser une épidémie n’était plus disponible, ni en matériel, ni en personnel. On ne va pas revenir sur la longue liste des manques. Devant notre incapacité sanitaire officielle, et la panique générée par des médias qui ne cherchent que le spectaculaire, le confinement est proclamé.

Dès l’annonce du traitement par Raoult, le laboratoire Gilead, fabricant du Remdesivir, potentiel nouveau traitement « moderne », envoie ses troupes dans la bagarre. D’abord un bataillon d’infectiologues qui négligent de déclarer leurs conflits d’intérêt (c’est pourtant la loi), ensuite l’armée des médias « aux ordres », et derrière tout ce beau monde, les manipulateurs de la haute finance et de la haute administration. La guerre sanitaire est déclarée. Le conseil scientifique est constitué pour dire la « bonne parole » selon les intentions discutables voire morbides des « manipulateurs ».

La médecine de ville est interdite comme les traitements précoces. Les malades doivent crever chez eux, dans le SAMU ou à la rigueur à l’accueil des services d’urgence, et s’ils sont pas bien, on les aidera avec un petit coup de Rivotril. Le Remdesivir ne pourra obtenir une « autorisation de mise sur le marché » transitoire que s’il n’existe pas de traitement déjà disponible, donc il faut dégommer Raoult et son traitement, et qu’il y ait beaucoup de morts, surtout filmés avec des tubes partout, pour que les gens se ruent sur un traitement cher et pas validé.

Vient alors l’affaire du Lancet, cet article basé sur 98262 cas de covid hospitalisés venant de 671 hôpitaux de différents pays, comparant différents traitements antiviraux dont l’hydroxychloroquine, qui apparait dans les conclusions comme toxique, dangereuse et inefficace. Mais les scientifiques avertis qui lisent cet article se rendent compte rapidement de nombreuses anomalies. Et on découvre que les « data » sont fictives pour au moins une part. Trois auteurs se désolidarisent au bout de quelques jours, le journal supprime l’article deux semaines après, l’auteur principal court toujours on ne sait où. Relire :
https://temoignagefiscal.com/la-danse-macabre-des-medecins-des-politiques-et-des-labos-continue/

Cette affaire a dévoilé que les journaux médicaux à comité de lecture étaient dorénavant sujets aux « fake news », que ce que l’on supposait être la vraie science était contaminée par les laboratoires pharmaceutiques qui assurent une partie de leur budget, et qu’il en était de même avec toutes les organisations gouvernementales ou supra-gouvernementales dites « de santé », OMS, FDA, EMA,…. Le reste de naïveté scientifique qui persistait en nous s’est volatilisé. À chaque communication scientifique, il faut s’enquérir de l’honnêteté et de l’indépendance de l’auteur avant de retenir quoi que ce soit. L’esprit de la science est atteint d’un cancer grave.

Après l’étude « SOLIDARITY », le Remdesivir est déclaré inefficace, le 15 octobre 2020, par l’OMS, contre le SARS-COV2 et toxique pour les reins et le coeur. Fin de première partie, mais le 8 octobre 2020, et alors que le 28 septembre 2020, les données défavorables de l’étude Solidarity avait été transmises à Gilead, séquence qui doit étonner, l’union européenne fait l’achat de Remdesivir pour 500000 traitements à 2070 € chaque, soit 1,035 milliard €. Le Remdesivir est mis à la poubelle et l’affaire est enterrée, tout va bien. On n’est plus à un milliard près. Y aurait-il dans cette affaire une compensation de tous les frais de corruption investis par Gilead dans la promotion du Remdesivir, sous menace de divulguer la liste des corrompus ? C’est la question que l’on se pose a la vue de ce feuilleton.

Les vagues épidémiques n’avaient jamais été suivie comme celles du SARS-COV2, et de ses variants. On retrouve les pics épidémiques classiques qui durent de 8 à 12 semaines mais avec une variabilité géographique difficile à expliquer. Ils ne sont pas synchrones entre pays européens et chaque pays n’est pas sensible de la même façon à chaque variant. Par ailleurs, la même population peut subir plusieurs pics successifs, séparés ou parfois coalescents, mais toujours avec des variants différents. Bref, ces virus sont très contagieux, de plus en plus avec les mutations, la diffusion est beaucoup plus importante que le donne la plupart des études, car beaucoup de porteurs sont asymptomatiques et non testés. Certaines évaluent les diffusions à 80% d’une population lors d’un pic et cela n’a rien d’étonnant. La seconde déduction est que même la contamination naturelle ne donne pas d’immunité collective, ni même d’immunité personnelle durable de plus quelques semaines ou mois vis-à-vis de nouveaux variants.
La troisième est que différentes populations développent des capacités immunitaires héréditaires différentes. L’exemple connu est la variole apportée par les troupes de Cortes chez les Aztèques, dont la population en avait subi une « extinction de masse ». Chaque humain a ses défenses immunitaires propres, innées et acquises, jamais exactement les mêmes que son voisin et bien différentes d’un humain d’un autre continent. Les facteurs sont multiples, des milliers. On en apprend tous les jours sur par exemple, l’immunité innée par IgA spécifique sur les muqueuses nasales qui existe chez des personnes séronégatives, en particulier les enfants, la densité variable des récepteurs ACE2, site d’ancrage du virus sur les membranes cellulaires, surtout des cellules ciliées de l’épithélium nasal, les micro-aspirations vers les poumons de sécrétions nasales ou salivaires, plus fréquentes chez les personnes âgées ou diabétiques, etc… bref, on n’est pas tous égaux devant la maladie, c’est connu.
La quatrième est qu’il n’y a pas de différences significatives de diffusion de ces virus quelles que soient les mesures sociales prises. La raison assez évidente et démontrée pour certains épisodes est que les mesures sociales sont toujours prises trop tard, quand la diffusion du virus est déjà trop large.

Les mutations fréquentes des virus à ARN sont connues depuis des décennies, seul Delfraissy l’a compris seulement fin 2020. Lorsque l’on « attrape » le virus, il pénètre dans les cellules ciliées des fosses nasales et utilise le système de production des protéines de la cellule pour se multiplier, atteignant un pic au bout de quatre jours et sur une période d’une dizaine de jours, va donner quelques dizaines de milliards de copies. Sur le paquet, les erreurs de réplication du génome vont donner des milliers de mutations, dont une infime partie sera viable. On considère trouver en moyenne dans une population atteinte un variant viable et transmissible tous les quinze jours. Ces considérations ont fait penser depuis longtemps qu’il était impossible de faire un vaccin pour un virus aussi changeant. C’était les bornes de la biologie. Des politiques mal informés ont pensé que les avancées technologiques permettaient maintenant de faire un vaccin suffisamment rapidement pour qu’il soit encore efficace sur le virus visé pas encore trop muté. Évidemment, les laboratoires ne les ont pas contrariés. Entre menteurs, le courant passe. Pasteur et Sanofi sont restés à juste titre sur la réserve. Mais voilà, si on regarde les statistiques de diffusion des SARS-COV et les taux de vaccination, pays par pays, il faut être aveugle, stupide ou gravement de mauvaise foi pour pouvoir penser que la vaccination a réduit la diffusion, et au contraire avec un peu d’attention, on peut conclure à l’échelle mondiale que les pays les plus vaccinés restent les plus contaminés. L’exemple d’Israel, de l’Islande, de l’Angleterre, de la Hollande sont marquants. L’Amérique du sud fait exception peut-être avec le vaccin chinois (classique) qui semble réellement améliorer la situation. Quant à la mortalité entre vaccinés et non-vaccinés, plusieurs études montrent qu’il n’y a pas de différence, y compris la deuxième phase de Pfizer. D’autres montrent un avantage au vaccin sur les hospitalisations en France, mais nos statistiques nationales ont déjà subi des influences maléfiques avant publication lors des « vagues » précédentes, et comme les courbes de mortalité sont dans la moyenne, on peut être sceptiques. Ce n’est pas le refus des labos de toute responsabilité sur les effets secondaires qui va nous rassurer, ni la précipitation et les manquements graves dans les études préalables à la mise sur le marché. On est toujours bien au delà des bornes et bien chez les incultes, irresponsables, dangereux et profiteurs.

Donc on peut dire que tout ce qui a été décidé par les gouvernements européens pour contrôler l’épidémie depuis deux ans, depuis les confinements, les couvre-feu, jusqu’aux vaccins, a été d’une totale inefficacité, tout en ruinant nos économies.

Le motif évoqué de ne pas saturer les services d’urgence a été tourné en dérision à la lecture du rapport d’activité des hôpitaux en 2020, où la charge liée au covid ne représentait que 2% du temps d’hospitalisation. Il est vrai qu’avec l’extension du désert médical, les français ayant un besoin de soins imprévu n’ont plus que le service d’urgence le plus proche comme ressource. Et comme les lits d’urgence n’ont cessé d’être réduit depuis des années, tout comme le personnel médical, on peut dire qu’il y a un vrai souci.

Mes associés dans ma clinique, ayant peur que non vacciné, je sois embarqué d’office au goulag, ou dans un hôpital psychiatrique, j’ai pris rendez-vous pour me faire vacciner à l’hôpital d’Orléans, session ouverte pour les professionnels de santé. Là, on me dit qu’ils ont mission pour la troisième dose, pas pour une première. Le chef de service sollicité accepte quand même l’exécution de la première dose. Je lui fais part de mon étonnement de l’absence de procédure de consentement éclairé, surtout pour une thérapie génique toujours expérimentale qui a déjà fait plusieurs milliers de morts en Europe, si on cherche bien dans les comptes-rendus d’évènements indésirables de plusieurs pays européens. C’est la loi, pas seulement française mais internationale. Le citoyen qui sert de cobaye à un traitement expérimental doit connaitre le promoteur, l’investigateur, et l’assurance en cas de décès ou d’invalidité, ou de simple préjudice. Il peut s’il le veut, connaitre la composition exacte du produit. C’est la loi. Seule réponse du chef : vous êtes un complotiste ! Je suis parti.

J’ai été promoteur dans les année 2000 d’un essai clinique associant un biomatériau déjà validé à une culture cellulaire autologue, qui m’a valu en passant un premier prix de recherche en biotechnologie en France. Le dossier administratif préalable et les contrats et consentements avec les patients acceptant l’expérience sont plus que conséquents et je trouve cela normal. Tout risque même minime doit être évoqué et controlé. Quand je vois dans quelles conditions est proposé ce pseudo-vaccin, j’en conclue que même les vétérinaires sont plus sérieux. Les citoyens sont vraiment pris pour du bétail.

Le consentement éclairé est irréfragablement obligatoire pour tout traitement mais spécialement pour les essais cliniques. La loi N°536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014, prévaut sur tout règlement national qui lui serait contraire. Donc la loi du 5 aout 2021 dans son chapitre obligeant à la vaccination des professionnels de santé n’est pas applicable, et d’ailleurs le conseil constitutionnel ne l’a pas validé pour cette partie. On navigue encore au delà des bornes.

Au delà des bornes également, le conseil de défense, pas prévu pour cela, les méthodes de contournement du contrôle parlementaire, les relations directes de Macron avec Pfizer et les autres Big Pharma, bref, les mécanismes « garde fou » de la République sont ignorés par l’exécutif, comme les bases et la logique médicales « les plus conformes aux données actuelles de la science ».

À nouveau se pose la question de l’origine du virus. Il est normal que des laboratoires fassent de la recherche, travaillent sur les génomes, comprennent le fonctionnement des microbes pour trouver leurs points faibles, et aussi leurs points forts ! Mais si les laboratoires leur apportent des « gains de fonction », on aimerait savoir pourquoi, dans quels objectifs ? On se pose aussi la question sur sa fuite du laboratoire de Wuhan puisque c’est l’origine la plus probable, volontaire ou accidentelle ? Et par qui ? Pas forcément par des chercheurs chinois, c’est clair. Le reste est très sombre. La masse de manipulations médiatiques fouettée par Macron n’est pas fortuite. Elle suppose que les dominants de ces médias veulent conditionner les populations. Pour se disculper de leurs erreurs à répétition, pour faire croire à leur compétence, pour mieux contrôler chaque individu ? Ils sont tellement au delà des bornes qu’il est devenu impossible de les suivre, de les comprendre, de les accepter. Les médias « main stream » sont la face visible de l’énorme imposture faite à notre République. Mais ils en rajoutent jusqu’au grotesque et franchissent chaque jour les limites de la veille. Les bornes de la vérité sont si loin derrière eux, mais ils tiennent à leurs fins de mois, les pauvres, obligés de mentir à longueur d’année.

Le delta n’est pas encore parti que le variant omicron déferle comme un tsunami sur la France vaccinée à 90%, mais toujours consentante. Papa Noël va mettre dans vos souliers l’Ivermectine ou hydroxychloroquine et l’azythromicine si jamais le « p’tit « o » vous fait quelques misères, ce qui est très peu probable. On sera tous vaccinés vite fait bien fait, beaucoup mieux que la saloperie de Pfizer. Et on écoutera les chants de Noël que l’on connait déjà très bien, Véran et Castex en solistes, le choeur des médias subventionnés derrière. Même s’ils chantent épouvantablement faux, leur obstination à conflit d’intérêt nous fera encore rire. Bon Noël.
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Les dérives de l’opinion publique. La gloire de Laurent Garnier

Le 20 mai 1928, la république allemande organise des élections législatives, le parti Nazi mené par Hitler réalise le plus petit score, 2,6% des votes.

Arrive le krach de 1929, l’économie s’effondre.

Le 14 septembre 1930, nouvelles élections, le parti Nazi arrive second, avec 18,25% des suffrages.

La crise perdure, le 5 mars 1933, nouvelles élections législatives, le parti Nazi arrive premier avec 43,91% des suffrages.

Tout le monde connait la suite.

Qui peut prétendre que la voix du peuple est la seule qui vaille ?

Hitler s’est vautré dans la démagogie, il a adhéré à la théorie du bouc-émissaire qu’étaient les juifs depuis deux mille ans, il a flatté les Allemands en les persuadant qu’ils étaient le nombril du monde, il n’a fait que caresser l’opinion publique dans le sens du poil, le tout raconté intégralement dans son livre Mein Kampf, sorti le 18 juillet 1925.

Donc, aucune surprise en tout cela. Uniquement une immensité de médiocrité, de bassesse.

Aujourd’hui :

          – Qui peut croire que la dette ne va pas finir sur un krach ?

          – Qui peut ignorer que la collectivité échoue quand elle ne respecte pas l’individu et ses biens ?

          – Qui ne voit pas que COVID serait affronté de bien meilleure façon si les malades étaient dirigés vers une organisation personnelle et multiple au lieu d’aller mourir comme des cons dans un hôpital collectif incapable de les recevoir tous ?

          – Qui n’est pas conscient que le bouc-émissaire est le fameux “10% des plus riches”, c’est-à-dire tous ceux qui sont capables de créer du capital et de faire vivre grâce à celui-ci l’économie du pays.

          – Qui ne perçoit pas que Bercy tue ces créateurs de capitaux au profit d’une poignée, plus la foultitude qui leur lèche le cul, en prétendant organiser une meilleure répartition ?

          – Qui peut imaginer qu’un groupe peut vivre au dépend de ses forces vives dont l’énergie est captée au profit de ses inconséquents ?

          – Qui peut croire que le mensonge et la perversité d’une administration et de sa justice peuvent remplacer avantageusement l’engagement personnel, le mérite, l’honneur, le respect de sa parole et de la propriété des autres ?

Les Allemands ont été des pillards de 1939 à 1944, des assassins, en reste-t-il une leçon ?

Non, rien. Toutes ces souffrances ont été inutiles. Ce ne sont pas les cérémonies, la main sur le cœur, qui y changent quelque chose. Tous ces morts pour rien et tout qui recommence… C’est à vomir.

Pourquoi cette colère ?

Lisez ceci : https://ahp.li/5b9b3124e9c43b1eec12.pdf

Puis ceci : https://ahp.li/02512400800727457a62.pdf

Si vous avez un tout petit peu d’empathie, vous êtes un être extraordinaire.

Tous pensent que tout cela est normal. La dette ne peut qu’exister puisque M. Garnier le dit. Et puis, en quoi Dumas a besoin d’un million d’Euros, ils seront bien mieux chez les pauvres qui en ont tant besoin, qui sont pauvres par hasard, alors que lui est possédant par rapine, par opportunisme, évidemment…

Le fait que ce qui attend les Français sera encore pire que ce qu’ont vécu les Allemands en pensant pareil, car l’environnement est bien plus dangereux, ne me console pas, j’en suis.

L’opinion publique me dégoute, ceux qui la cajolent encore plus.

Juste, je plains Garnier, pourvu qu’un jour il ne prenne pas conscience de ses pillages, de ses meurtres, sa souffrance serait si intense. En même temps… c’est peu probable.

Bien à vous. H. Dumas

PS : La fameuse dette fiscale est totalement inventée, elle n’existe pas dans la réalité comptable.

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Éthique contre spoliation légale

Éthique contre spoliation légale

« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. » Frédéric Bastiat, À la jeunesse française (1850)

Leur légitimité réside dans les échanges libres, qui sont harmoniques à la condition qu’ils respectent les Droits naturels individuels universels. Les Droits naturels sont : « Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Les Droits naturels sont inaliénables et leur respect doit être absolu, aussi bien par les États que par les individus. Ce sont des principes et leur respect est aussi un principe.

Dans la « vraie vie » il arrive que des individus, ou des États, portent atteinte aux Droits naturels. Porter atteinte à un seul les détruit tous. Quand un État détruit les Droits naturels il pratique la « spoliation légale », la loi est pervertie. Elleorganise et défend la « spoliation légale » au lieu de la combattre.

Perversion de la loi et violence légale

Une société qui respecte les Droits naturels est une société harmonieuse.

La France est loin de l’être. Nous vivons depuis plusieurs décennies dans un système de « spoliation légale » particulièrement développé et plébiscité par ses victimes, persuadées que l’État les protège et que la France a élaboré un « modèle social ». Ce que l’on nomme social c’est quand « la Loi prend aux uns ce qui leur appartient pour donner aux autres ce qui ne leur appartient pas », quand « la Loi accomplit, au profit d’un citoyen et au détriment des autres, un acte que ce citoyen ne pourrait accomplir lui-même sans crime ». Frédéric Bastiat, La Loi (1850).

Les gouvernements successifs ont toujours su trouver des prétextes pour étendre la « spoliation légale. » Leur point commun est de vouloir faire le bonheur des gens malgré eux, si nécessaire contre eux. Aujourd’hui les deux plus puissants alibis sont :

– la lutte contre le dit « réchauffement climatique » pour sauver la planète,

– la lutte contre la dite « COVID-19 » pour sauver le monde.

La France s’est encore éloignée de l’harmonie sociale avec la gestion politique de la COVID. À cause de celle-ci la société se disloque. Le peu de concorde sociale qu’il y avait avant les mesures de coercition a fait place à la haine et au conflit. Graal de la coercition sociale, le confinement, quelque forme qu’il prenne, n’a aucun sens médical. Il est inefficace mais surtout il est injuste et immoral. Il n’aurait jamais dû être envisagé et encore moins mis en place. Pourtant récemment encore « le porte-parole du gouvernement a précisé qu’il “ne faut jamais rien exclure par principe”. » C’est faux. Le confinement comme le pass sanitaire doivent être exclus par principe. La décision est purement politique. Il ne tient qu’au gouvernement de ne pas le décréter. Il n’a besoin d’aucune condition, ni d’aucune mesure « pour l’éviter ».

Dès qu’un homme tout puissant, ou un groupe tout puissant, agit légalement pour soumettre à ses croyances, à ses règles, à ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la Loi. « État d’urgence sanitaire » ou « loi de vigilance sanitaire » c’est blanc bonnet et blanc bonnet. C’est toujours un homme seul qui décide dans le secret d’un conseil de défense. Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme.

 

La loi juste défend les Droits naturels

Quand un individu viole les Droits naturels d’autrui, et que la loi n’est pas pervertie, il est sanctionné. Cela peut-être par une privation de liberté jusqu’à l’emprisonnement, l’expulsion, le bannissement, ou par une confiscation de biens. C’est la seule fois où une atteinte légale aux Droits naturels peut être juste. Hormis ce cas toute usage de la coercition contre la Liberté, la Propriété ou la Personnalité est une injustice, donc est inacceptable.

« Qu’est-ce donc que la Loi? Ainsi que je l’ai dit ailleurs, c’est l’organisation collective du Droit individuel de légitime défense. Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, puisque ce sont les trois éléments constitutifs ou conservateurs de la Vie. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Il s’en suit que l’État n’a le monopole que de la violence légale. L’usage légitime de la force appartient à chacun. « Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c’est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent » Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850)

La seule légitimité de la violence légale est la défense des Droits naturels. « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1848.

Le libéralisme est avant tout une éthique de vie qui s’interdit de porter atteinte aux Droits naturels d’autrui. C’est cet élément qui distingue le libéralisme. Il ne saurait s’accommoder d’une plus ou moins grande destruction légale des Droits naturels, ce que font les partis politiques aujourd’hui en France. Certains vont jusqu’à la revendiquer et s’en réclamer.

« La morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » écrivait dans Logique du libéralisme, Jacques de Guenin, fondateur du Cercle Frédéric Bastiat.

On peut ajouter : « Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru dans Contrepoints sous le titre ” L’État contre les droits naturels, c’est le vol “

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Élections présidentielles : ce sera l’énarchie ou rien

Y a-t-il encore quelqu’un dans ce pays qui croit à la sincérité des élections ?

Non pas que l’on puisse prétendre qu’il y ait des fraudes électorales mais nous savons que l’énarchie a mis la main sur l’Etat et sur le pouvoir. Elle contrôle non seulement l’administration mais aussi les cabinets ministériels et occupe la plupart des postes ministériels. Elle dirige aussi la plupart des grandes entreprises françaises publiques et privées (toutes les banques et compagnies d’assurance notamment).

De ce fait, dans le cadre d’un véritable parasitisme social qui n’ose pas dire son nom, les hauts fonctionnaires sont, cas unique en Europe, à la fois décideurs politiques, exécutants administratifs et principaux agents économiques ; et ils n’ont bien entendu aucun intérêt à ce que cette situation change !

Or, en dépit du caractère malsain de ce mélange des genres, source de multiples conflits d’intérêts, les français ont plébiscité ce schéma institutionnel puisque, en dehors de l’intermède Sarkozy, tous les présidents élus par les français ces 30 dernières années sont des énarques.

C’est donc, pour l’instant, pour l’énarchie, une stratégie gagnante puisque, de gauche ou de droite,  c’est finalement toujours la même caste étatiste et jacobine, avec les mêmes réflexes corporatistes, qui garde la haute main sur le pouvoir et ce phénomène est aggravé par le fait que tout tourne exclusivement autour de l’élection présidentielle … anéantissant de ce fait tous les autres suffrages qui  n’ont plus aucune espèce d’importance !

E Macron a même réussi une espèce de « synthèse du système » puisque nombre de ses ministres sont issus de la « droite » (E Philippe, Jean Castex, Bruno Le Maire, G Darmanin, R Bachelot) ; ce qui laisse à penser que ces gens n’ont pas de convictions en dehors d’un … opportunisme forcené ou que, plutôt, ils sont finalement les membres interchangeables d’un même système.

En outre, cela se sait peu, mais nombre des membres des cabinets ministériels ont œuvré dans les deux camps qui ne sont finalement pas si dissemblables.

Alors, bonnet blanc et blanc bonnet et tromperie de l’électeur ?

L’effet principal de ce système sous contrôle est que finalement la politique économique et sociale est toujours la même à travers un étatisme constant et en constant accroissement ; ce qui tend à démontrer qu’il n’y a en fait aucun clivage et que, si celui-ci existe, il s’établit, en fait, beaucoup plus entre les énarques et les autres !

Le premier effet notable de cette prépondérance évidente de la haute fonction publique dans le jeu politique apparait nettement lorsque l’on voit que les autres candidats, c’est à dire ceux qui ne sont pas de la caste, apparaissent n’être, dans ce système finalement très organisé, que des faire-valoir.

Cela signifie que ces « autres candidats » ne sont là que pour donner un semblant de crédibilité à un système qui monopolise sans complexe le pouvoir. Ils ont certes le droit de s’exprimer mais ils ne peuvent pas gagner et ils ne doivent pas gagner !

F Fillon, non énarque, l’a appris à ses dépens puisque, vainqueur putatif de l’élection, il a dû faire face à un déferlement spectaculaire de scandales orchestrés à la fois par l’énarchie, la presse et une magistrature devenue subitement extrêmement diligente.

Si l’on ajoute le fait qu’un candidat peut être élu avec seulement 25% des voix au premier tour (c’était le score d’E Macron), on peut alors parler de confiscation de la démocratie.

Toute l’astuce est évidemment de donner, à ce système faussé, les apparences d’une compétition régulière dans laquelle tout le monde à ses chances.

Et dans ce schéma il y a les « têtes de liste » c’est à dire ceux qui ont la faveur de l’énarchie !

Marine Le Pen constitue à cet égard l’opposante idéale car trop marquée à l’extrême droite. Ne bénéficiant d’aucun appui ni d’aucune alliance, elle ne peut pas gagner au second tour !

Ne pouvant pas crever le fameux « plafond de verre » … elle se retrouve, « à l’insu de son plein gré », par un effet paradoxal, être la caution démocratique du système alors qu’à l’origine le FN (devenu le RN) n’est pas à proprement parler un rassemblement de démocrates …

Au contraire, sa présence a pour effet de rabattre les électeurs dans les bras de l’énarchie qui fait alors figure de sauveur du pays et de la nation. Rappelons-nous les scores de J Chirac face à JM Le Pen et de E Macron face à Marine Le Pen.

Forcément, une fois que l’on a compris comment tout cela fonctionne, on en arrive à nourrir quelques doutes quant au caractère démocratique du système ; tout en étant conscient que la tentation, pour une élite, de manipuler un système électoral à son profit, demeure une constante.

L’idée des manipulations électorales de F Mitterrand qui avaient eu pour but d’affaiblir (avec succès) la droite d’alors en favorisant le FN par le biais de l’adoption du scrutin proportionnel (abandonné depuis) a finalement été reprise pour servir l’élite au pouvoir afin d’éliminer tout opposant au système technocratique de l’énarchie.

En fait, pour l’énarchie, peu importe l’opposant … du moment qu’elle gagne à la fin et la seule alternative envisageable à E Macron est V Pécresse ; en donnant au besoin l’image d’une diversité politique qui apparait être totalement fictive.

Car, E Macron ou V Pécresse, purs produits issus de la même filière, ne sont que l’avers et l’envers d’une même médaille et sont totalement interchangeables ; celle de l’énarchie qui tient les rênes et ne les lâchera pas !

On peut même penser, si les sondages sont mauvais, qu’elle décidera, si elle estime que finalement E Macron ne fait plus l’affaire, de changer de cheval … même si ce dernier a commencé à faire sa propre promotion personnelle pour rester le favori de l’élite en n’hésitant pas à mobiliser les moyens de l’Etat, à vos frais, pour acheter les votes futurs dans le cadre d’une démarche d’un populisme qui ne dit pas son nom.

Car, au-delà des petites ambitions personnelles, il n’y a pas de différence de nature entre ces deux personnes adeptes du système administratif « à la française », fait d’Etat stratège, de dépense publique et d’administration omniprésente ; c’est le même moule, la même formation, la même façon de penser, la même façon d’aborder les problèmes même s’ils jouent à un jeu d’opposition politique qui n’est que de façade puisque le but ultime reste de maintenir le système.

Le vote populaire, trop risqué pour être laissé au « peuple » ?

Cette question s’est d’ailleurs posée très rapidement, dès les années 1790, lorsque l’on s’est demandé si l’adoption du suffrage universel, qui faisait que tout français majeur avait le droit de voter, n’allait pas avoir des effets … indésirables ou même simplement imprévus et, en gros, aboutir à n’importe quoi ! (*)

Mais, que se passerait-t-il si un candidat, non issu de l’élite auto proclamée, parvenait à émerger et à vaincre l’obstacle de ce rôle imposé de faire-valoir ou pire, avec le risque d’être élu par une population qui aurait décidé de se débarrasser de ses élites (au moins au plus haut niveau de l’Etat parce que pour le reste … l’administration restera) ?

Cette possibilité n’est jamais à exclure et inquiète forcément l’élite ; sauf à disposer de munitions de réserve comme cela a été le cas avec F Fillon.

Bien évidemment, ici, je pense ici à E Zemmour !

Ces dernières semaines, la presse subventionnée et l’élite se sont fait peur avec E Zemmour, dont ils ont clairement monté la candidature en épingle.

Sans vouloir préjuger de l’issue du futur scrutin, E Zemmour pourrait venir chambouler ce schéma confortable du « gagnant à tous les coups » avec cette question sous-jacente : Si E Zemmour parvient au second tour, et compte tenu du fait qu’il dispose manifestement de qualités intellectuelles et d’une culture générale largement supérieures (même s’il se trompe sur Vichy) à la candidate du RN, ne va-t-il pas mettre en difficulté le candidat adoubé par l’élite ?

Conscients de ce risque, les « petits perroquets » des radios du secteur public ont d’ores et déjà « engagé la lutte » en lui associant systématiquement le  qualificatif : « d’extrême droite » ; avec le but évident « d’imprimer dans l’opinion » qu’il n’est pas fréquentable et de le disqualifier en le diabolisant ; ce qu’ils ne font pas avec el señor Mélenchon que l’on peut qualifier pourtant d’extrême gauche, stalinien, ultra étatiste, chaviste, castriste !

La télévision du secteur public a fait de même puisque tout le monde a constaté, lors du débat ayant opposé Bruno Le Maire et E Zemmour, que les interviewers (Léa Salamé) avaient d’ores et déjà pris clairement parti contre E Zemmour !

Le but implicite de la radio-télé publique est que l’électeur doit accepter de se soumettre à l’énarchie dans les mêmes conditions qu’un duel E Macron/Marine Le Pen et ses membres sont d’autant plus motivés qu’E Zemmour a promis de privatiser l’audio-visuel public ; ce qui signifie évidemment pour eux la fin du fromage et de la rente de situation !

Il s’agit donc d’un choix délibéré et d’une tentative évidente de manipulation de l’opinion et des électeurs … alors qu’il ne suffit pas de qualifier ainsi quelqu’un qui dénonce l’islamisme et aborde les sujets de l’immigration, de l’insécurité et de la justice.

Le qualifier d’extrême droite parce qu’il est souverainiste apparaît être manifestement abusif ; mais comment s’en étonner dans un pays où le simple fait d’être libéral est déjà perçu comme une monstruosité ?

De Gaulle, dont tout le monde politique se réclame aujourd’hui, y compris E Zemmour, était clairement souverainiste mais peut-on prétendre qu’il était pour autant d’extrême droite ?

Prétendre qu’E Zemmour changera les choses n’est évidemment pas ma prétention ; d’autant plus que je ne suis pas du tout zémmouriste. Je ne crois nullement au retour à la France des années 60, à la fermeture des frontières dans le monde ouvert d’aujourd’hui !

Mais on peut légitimement se poser la question de la réalité de la démocratie dans ce pays et se demander ce que va bien pouvoir trouver la caste de la haute fonction publique pour maintenir son statut et sa prééminence afin de faire dégager un concurrent qui pourrait finalement s’avérer trop dangereux pour le laisser continuer comme cela …

Concernant E Zemmour, “l’angle d’attaque” pourrait bien être, pour l’élite, de faire discrètement barrage aux 500 parrainages nécessaires pour lui permettre de déposer un dossier de candidature ; ce dont d’ailleurs il fait état à ce jour … sans que l’on puisse savoir si ce problème est bien réel ou relève d’un simple fantasme.

Il ne faudra donc pas non plus s’étonner si les français, refusant de jouer le rôle prédéterminé qu’on veut leur faire jouer, vont voter pour le premier parti de France : celui de l’abstention.

Et la caste, bien consciente de la réalité de la situation, fera mine ensuite de s’en étonner … tout en se réjouissant en fait du résultat finalement obtenu.

(*) lire à ce sujet : Histoire politique de la révolution française d’Alphonse Aulard 1913 qu’on peut trouver en édition libre de droits à la bnf.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Leur moteur c’est la haine

Résultat de leur jalousie, de leur égoïsme, de leur suffisance, du pouvoir qu’ils se donnent, de leurs limites matérielles et intellectuelles, la haine les habite, elle est le support de toutes leurs pensées, de toutes leurs actions, elle n’a aucune limite, elle se cache derrière l’intérêt collectif, elle est tout, y compris ce qu’ils croient être le bien.

Sa cible : les 10% les plus riches.

“Qu’on prenne aux riches” est la devise de la propagande constante à laquelle sont soumis les français.

Cela vise ceux qui sont réputés en faire partie, mais aussi ceux qui sont supposés vouloir en faire partie, ou encore ceux dont on pense — au pif — qu’ils en font sans doute partie, ou si ce n’est eux leur famille ou leurs amis. Par extension seront inclus ceux qui veulent tout simplement vivre, car alors ils puisent dans les ressources de leur environnement ce qui les apparente aux 10% les plus riches ; on se demande pourquoi ?

Finalement, en dehors d’une petite minorité de fracassés par la vie, marqués des stigmates de la pauvreté, et une portion plus importante de faux-culs déguisés en pénitents de la consommation, tout le reste de la population est supposée pactiser avec les 10% les plus riches et doit donc être rééduquée.

Le territoire d’intervention de la haine est donc extrêmement vaste, quasi illimité pour ceux qui se considèrent en position de la répandre légitimement.

C’est d’eux dont je suis la victime, peut-être vous aussi.

En ce qui me concerne j’ai mis plus de quinze ans pour le comprendre.

Au début j’ai cru qu’il s’agissait d’un quiproquo, le même qu’au lycée. Où mon désintérêt pour ce qui m’y était enseigné est passé pour de la bêtise, de l’indiscipline, de l’arrogance, de l’irresponsabilité, or ce n’était pas le cas, ma vie l’a prouvé ensuite.

Naïf, j’ai cru en la justice alors qu’elle dispense cette haine à longueur d’audience, j’ai cru en la hiérarchie administrative et politique alors qu’elle est à l’initiative de cette haine visant à neutraliser le pouvoir de l’économie qu’elle lui croit défavorable, dont elle est jalouse.

Aujourd’hui je sais et j’ai enfin compris que ce qui nous attend va être terrible.

Nous avons pris la place du Juif, sans que malheureusement pour lui ce dernier soit exclu de la même haine, et nous allons vivre son calvaire.

Nous sommes bannis de la société, nos biens sont aux autres, ils le pensent si fort qu’ils passent à l’acte, pour l’instant de façon limitée et ciblée, avec les faux semblants que j’ai largement exposés dans ce blog. Demain ce sera directement par la force, sans jugement. Puis par la loi qui sera totalement prédatrice.

Ce sera la répartition égalitaire législative, qui n’aura pas besoin de justificatifs bidons comme aujourd’hui.

Alors nous nous enfoncerons dans la misère, parce qu’il n’y a pas d’économie sans capital et que le capital ne se divise pas selon les besoins, il nait de ceux qui savent le créer et le faire prospérer.

Cette misère génèrera soit une violence physique sur place, soit une invasion guerrière née de la faiblesse liée à une économie en perdition.

Le même film se rejoue au fil du temps, nous y sommes.

Accidentellement, par trop de confiance, par décalage de temps, par une mauvaise interprétation de la chute de l’URSS, j’ai cru que ceux qui bossent, ceux qui imaginent, ceux qui donnent et se donnent, avaient encore leur place.

Grave erreur, la haine au contraire a été décuplée par la chute de l’URSS, par l’augmentation des centiles de richesses, jusqu’au point ou toute raison a abandonné le corps social, ou l’expression de cette haine est la norme, sa conscience l’exception.

Personnellement massacré, je vais assister au massacre programmé des autres.

Quelle forme prendra-t-il ? C’est la seule question qui vaille.

Pas plus que nul n’était capable d’envisager, ni a été capable d’assumer, les fours crématoires, personne ne peut aujourd’hui conceptualiser ce que va engendre la haine expansive abondamment partagée contre les 10% des plus riches.

En réalité c’est la notion même de propriété privée qui va être éradiquée, ce moteur qui a permis à l’homme d’arriver où il est arrivé. Ce sera peut-être tout simplement la misère qui va s’abattre sur tous, qui tuera sans intermédiaire, comme en Corée du Nord. J’ai du mal à visionner le futur, même si en ce qui me concerne il est en fait le passé. Il sera modifié lorsqu’il va passer d’un problème encore personnel à sa dimension collective future. Nous verrons….

Bien à vous. H. Dumas

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Les petits hommes gris

Que risquent-ils quand ils décident ? Qui sont-ils ? Des individus élus ? Généralement non, ce sont des technocrates du terrain qu’ils n’ont jamais embrassé. Nous les trouvons partout comme des fonctionnaires – fourmilles, par leurs idées de basse fréquence de notre société. Les heureux élus dans le registre « d’une démocratie » occidentale et européenne ne sont que des VRP des mêmes œuvres, hautes peut-être mais le plus sûrement basses … Tandis que la Commission de Bruxelles, non élue, poursuit …

Bref, qu’il en soit ainsi …

Mais pas tout à fait. Quand on annonce une thèse, il y a toujours une antithèse qu’il nous est nécessaire d’exploiter aussi. C’est le profil d’un sujet traité dès l’apprentissage d’établir une rédaction depuis la 6ème, après le CE2 pour ceux qui sont perdus, quand j’y étais.

Plus tard, bien plus loin dans mes études scolaires, une thèse sans antithèse pour passer à la synthèse ou au pire directement à la conclusion, m’a toujours parue suspecte. Un exemple ? Prenez Elise Lucet, l’égérie de France Télévision dans le journalisme d’investigation pour nous parler des paradis fiscaux sans évoquer les enfers fiscaux dont nous faisons partie. Le sujet est-il couvert ?

C’est ainsi que nous sommes gouvernés à présent par ces hommes gris jusqu’à l’absurdité rationnelle, quand notre libération via l’Occident venait de notre pléiade du siècle de nos « lumières », de nos illustres qui ont grandement contribués à redistribuer les cartes en faveur de l’individu, comme un responsable et non un simple servile de celui qui le nourrit, créateur de richesses, mais bien moins de l’éternel inquisiteur.

Vous remarquerez que l’éternel inquisiteur s’est appuyé, du moins dans une autorité verticale comme la nôtre, sur des syndicats nationaux qui ne représentent personne sauf par les cotisations qu’ils perçoivent de tous pour limiter le créateur de richesses, à propos certes dans ses dérives. Mais il est allé bien plus loin pour empêcher le bonheur de tous. Pouvoirs et pseudo pouvoirs tiennent la caisse dans un déni de démocratie où tous les salariés, le sésame de ce régime communiste de façade, cotisent sur leur fiche de salaire sans s’en apercevoir pour les percepteurs sans rendre comptes.

Mais presque tout le monde abhorre cette égérie d’une vie socialiste bienveillante qui percole quoi qu’il en coûte avec une matrice de santé qu’ils adorent, fi des déserts médicaux, des files d’attente et bientôt de la ségrégation entre les « vaccinés » et les « non-vaccinés ».

Le quoiqu’il en coûte, n’ayez pas peur ! Ou plutôt si ! De l’argent est créé de nulle part par des planches à billets de Banques Centrales pour servir une Matrice en banqueroute ou plutôt en contrôle. La sortie de route ne va pas venir du remboursement échu de ces dettes en revolving d’un puits sans fond, mais d’un « Reset » préjudiciable à quiconque possède, 

Bien à vous !

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Les injonctions contradictoires

« Garde-à-vous ! Repos ! Garde-à-vous ! Repos ! Garde-à-vous ! Repos ! … »

Technique connue de tous les adjudants plus portés vers les manœuvres imbéciles que soucieux de combat rapproché, une telle rafale d’ordres successifs contradictoires pendant plus de trois minutes vous fait une troupe seulement occupée de ne manquer aucun aboiement et donc parfaitement abrutie. Un vrai bonheur d’adjudant.

« Assis ! Couché ! Debout ! Assis ! Couché ! Debout ! … »

Ce qui fonctionne avec les humains fonctionne aussi très bien pour les chiens, et si vous voulez un chien mécanique, en voici le mode d’emploi.

Cette technique parfaitement connue est dite des « injonctions contradictoires », un mode d’action habituel des psychologues de l’économie comportementale, qui après avoir ruiné la santé d’une bonne moitié de la planète en faisant la fortune de sociétés criminelles telles que Coca-cola, et autres fabricants de sirops de la mort, comme d’autres saloperies alimentaires, ont diversifié leurs activités, en direction des industries pharmaceutiques d’une part, et politiques d’autre part. Coup de chance, la proximité imprévue, mais bien réelle de ces deux univers parallèles a permis de réduire de manière drastique les coûts de prospection et de marketing, économies transférées sans autre forme de procès au chapitre bénéfices des sociétés de conseil concernées, et notamment le cabinet McKinsey, qui conduit de fait la (non-)politique française (mais pas seulement) depuis maintenant deux ans, pour le plus grand malheur du contribuable français, qui non seulement subit, mais aussi finance…

« Ils disent tout et le contraire de tout ! », « Vaccinez-vous les uns les autres, et le cauchemar pandémique ne sera plus qu’un mauvais souvenir ! », « Les vaccinés sont contagieux comme les autres, vaccinés, vous devez respecter les gestes barrière ! », « Troisième dose et on n’en parle plus, quatrième, cinquième dose, sixième… centième dose… et… », « confinement, oui, non, pas confinement, oui, non, les vaccins, ça marche, oui, non…, couvre-feu partout, couvre-feu nulle part, couvre-feu à la demande…, masques, pas de masques, remasques…, passe sanitaire, passe vaccinal, non sanitaire, non vaccinal… », ils sont incompétents, serait tenté de penser l’observateur.

Erreur grossière. Ils savent parfaitement ce qu’ils font et maîtrisent leur art à la perfection. Assommé d’incantations et d’affirmations contradictoires, le gogo, abruti, fait tout pour devancer les désirs de ses manipulateurs.

Véran dit qu’il faut vacciner les enfants. Blachier dit qu’il ne faut surtout pas vacciner les enfants. En tout cas pas les siens. Le gogo pense : Véran et Blachier ne sont pas d’accord entre eux. Qui croire ?

J’ai bien peur de ne pas me tromper (une fois de plus) : Véran et Blachier sont parfaitement d’accord entre eux, et jouent ensemble la même partition, celle des « injonctions contradictoires en Macron majeur ». L’orchestre (médiatique) fait le reste, et le français moyen passe ses soirées sur Doctolib pour décrocher un rendez-vous d’injection pour lui-même, sa femme, sa maîtresse, et, ce qui est le plus déconcertant, ses enfants… McKinsey se frotte les mains, sans même trace de gel hydroalcoolique…

Bon, je suis d’accord avec vous. Véran et Blachier ne sont pas d’accord sur tout. Blachier rêve de prendre la place de Véran, qui lui rêve de garder la sienne.

Mais pour ce qui nous concerne, Véran ou Blachier, quelle différence ? Et vous, qu’en pensez-vous ?

Vous l’aurez noté : tout contradicteur de la politique oligarchique mondiale disparaît à tout jamais de tous les relais médiatiques en quelques heures (sauf à avoir pris de saines mesures de salut numérique, comme c’est le cas de ce site). Tous, sauf… quelques-uns. Et pour tout vous dire, cela m’interpelle. Ces rescapés sont-ils les acteurs (conscients ou inconscients) de la politique des injonctions contradictoires du cabinet McKinsey  ? Et de fait, l’appel à de saines marches au grand air, n’a tout compte fait rien pour gêner le pouvoir, bien au contraire : marcher évite de penser ou de tenter autre chose !

Et vous, avez-vous un avis à ce sujet ?

 

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Croyez-vous aux miracles ?

Croyez-vous aux miracles ?

Les journalistes du Figaro sont bien élevés et connaissent donc les règles de la bienséance. En période de fêtes, il n’est pas de bon ton de perturber les esprits. Il sera temps d’y penser plus tard. « Plus tard », oh la délicieuse formule. Elle vous assure dès que prononcée un intense soulagement qui vous pousse à étirer vos membres et à grogner de plaisir. Chez un peuple qui pratique la procrastination comme un sport national, ce  grognement collectif donne une sorte de bruit de fond qui ne dérange plus personne, sauf les pays voisins qui n’en présagent rien de bon. Car si Cyrano peut s’exclamer «  A la fin de l’envoi, je touche ! », les Français d’aujourd’hui n’ont à la bouche qu’un languide « plus tard », qui a le tort, pour les gens lucides, de présager des évènements graves.

Que nous dit donc Le Figaro, dans un entrefilet à la page 26 de son supplément « économie » du 16 décembre ? Que « les prestations de protection sociale versées ont atteint 814 milliards d’euros en 2020 ». Ce qui représente 35 % du Pib, c’est-à-dire de ce que le pays produit. Certes l’épidémie du Covid a gonflé les dépenses de soins, mais le problème n’est pas là. Il réside dans l’effet de cliquet, qui fait que le montant de dépenses atteint ne diminue jamais. Voilà pourquoi l’observateur politique se doit de formuler des prévisions aussi alarmistes que réalistes, et qui consistent à dire que notre pays va vers une situation explosive, étant donné que quelle que soit la bienveillance de nos créanciers et la modération des taux d’intérêt, l’heure du remboursement de nos dettes coïncidera avec celle de l’effondrement de notre niveau de vie.

Bien entendu, nous nous levons chaque matin émerveillés que rien de fâcheux  ne se soit produit pendant la nuit, mais je me souviens d’un sketch fort amusant où un militant de gauche attendant le grand soir s’endort prématurément et se réveille dans un monde transformé où il ne reconnaît pas celui dont il rêvait. Voilà ce qui nous attend à une échéance forcément proche. Mais le monde que nous découvrirons un beau matin sera hélas celui que nos analyses avaient prévu.

Rappelons que dans leur ouvrage « Cette fois, c’est différent », les économistes Carmen Reinhardt et Kenneth Rogoff écrivent : «  Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire. » Il faut donc croire que la nature humaine, ou au moins celle des hommes et des femmes qui accèdent au pouvoir, les rend incapables de rompre la délicieuse sensation qui accompagne celui-ci et de prendre des mesures salvatrices mais désagréables.

La conséquence logique de ce constat est que si l’on veut vraiment rompre l’enchaînement maléfique qui mène au drame, il ne faut surtout pas choisir, pour diriger le pays, des hommes ou des femmes qui ont déjà été au pouvoir ou qui sont proches des anciens gouvernants.

Ainsi l’analyse psychologique et politique rejoint le sentiment populaire qui exige de « sortir les sortants ». Rien de tel que d’être d’accord avec le peuple sans avoir eu à renoncer à faire usage de ce que l’étude et la vie nous ont appris.

Dans la compétition présidentielle française, s’inscrivent aujourd’hui bien peu d’ « hommes nouveaux ». Les deux femmes qui concourent ne sont pas nées de la dernière pluie non plus. On ne voit pas beaucoup de solutions nouvelles se profiler. Celui qui entend rompre le plus avec la vieille politique est Eric Zemmour. Mais s’il proclame avec clarté vouloir arrêter l’immigration, il table pour redonner vie à notre économie sur des suppressions de dépenses dans les prestations versées aux étrangers. On est évidemment bien loin de ce qui est nécessaire, quand on se réfère aux 814 milliards cités au début de cet article.

En fait rien n’est plus collant que les dépenses sociales. Et c’est pour cela que les économies sont si difficiles à réaliser. Car quand on arrache de soi quelque chose qui colle, on a la sensation qu’on va s’enlever la peau. Et personne n’aime ça. Mais l’expérience des soins démontre qu’en une telle circonstance, un geste brusque vaut mieux qu’un lent étirement. Le seul médecin qui était en lice, et qui savait donc cela, n’a pas franchi les préliminaires. Il est vrai qu’il ne s’appuyait pas sur son expérience professionnelle et que ce fut un tort de sa part. Nous voilà donc mal lotis.

Reste la révolte populaire, avec ses chances et ses risques. Partout dans le monde, les peuples défilent et protestent. En France aussi. Qui sait s’il n’en résultera pas l’un de ces miracles que notre pays a parfois accueilli et qui l’ont sauvé. Prions mes frères !

Claude Reichman

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La sécurité sociale va engloutir notre société.

Les faits sont ordinaires. D’une simple assurance maladie, librement consentie, qu’aurait dû être la sécurité sociale — avec éventuellement les primes des indigents prises en charge par la collectivité — elle est devenue l’organisatrice de la santé. Avec pour principes de base l’égalitarisme et l’irresponsabilité individuelle, qui ont généré une bureaucratie invasive destinée à organiser ces deux axes inaccessibles.

Aujourd’hui nous sommes confrontés à un hôpital, navire amiral de la sécu, qui est en disfonctionnement profond et définitif. Il n’y a aucune autre explication à la vague de folie étatique qui accompagne COVID.

Il faut se rappeler que les mêmes principes, collectivisme et irresponsabilité individuelle, ont entrainé la débâcle de 1940, mais surtout les ignominies de “l’Etat” de Vichy.

A ce sujet je vous propose la lecture de “La carte postale”, le livre d’Anne Berest chez Grasset, formidable fresque de l’incrédulité face à l’incroyable. Tout y est, la propagande qui désigne le bouc-émissaire défini comme cupide, riche et vicieux, son exclusion du groupe social à coup d’interdits stupéfiants, puis son pillage et enfin son meurtre. Tout ça au profit d’une bande de potes qui se font appeler l’Etat.

Nous retrouvons aujourd’hui les mêmes ingrédients, le juif est remplacé par “les 10% les plus riches”, la propagande qui les vise est constante — voir les droits d’auteur de Piketty qui en a fait sa spécialité — évidemment la confusion est totale entre dépenses de confort et capital vital pour l’économie, anonyme, uniquement attaché à ceux qui savent le faire fructifier, sans lequel une société accède effectivement à la vraie pauvreté, pour tous… Et puis, les 10% les plus riches cela vise tant de monde, il suffit d’y inclure les ascendants sur trois générations… fastoche.

C’est ridicule et pas sérieux, mais c’est…

Je pense souvent à Claude Reichman, cet homme de qualité, qui a tout simplement raison, qui voit le temps passer, les faits le conforter, sans qu’aucun changement ne se concrétise. Nous ne nous voyons pas souvent, je le regrette. L’âge, la distance, les difficultés de circuler, font obstacle au plaisir d’échanger, et tout cela va empirer jusqu’à la paralysie totale, l’éradication de ceux qui raisonnent simplement, en vérité.

La collectivité n’a rien à foutre de la vérité, de la simplicité. Comment se cacher, dissimuler ses vices, sa flemme, ses jalousies, ses envies, derrière la transparence de ces vertus ?

Egalitarisme et irresponsabilité engendrent de façon certaine l’égoïsme. Et, plus cet égoïsme s’épanouit plus la foule chante la gloire du collectivisme.

L’hôpital est le saint des saints de cette inversion de la réalité.

A l’hôpital chacun, au nom de l’intérêt collectif, roule majoritairement pour lui, pour ses avantages qu’il fait partager principalement à sa famille et à ses amis. Celui qui se donne aux autres, à son métier, en crève. Il devient le réceptacle du vide d’action qui l’entoure, le trou noir qui aspire le boulot que les autres ne font pas. L’écœurement aura raison de sa bonne volonté.

Plus il y aura d’argent investi à l’hôpital, moins il fonctionnera, plus il sera dangereux pour l’équilibre de notre société.

Mais rien ne pourra arrêter la croyance instillée par la propagande : “nous avons la meilleure organisation de santé du monde, que tout le monde nous envie, qui est gratuite.” Elle couvre les dérives de l’égalitarisme et de l’irresponsabilité, elle est si facile à croire tant que l’on se porte bien.

Il n’y a pas d’issue.

Macron, avec cet outil défectueux, a déclaré la guerre au COVID, tout comme le 3 septembre 1939 le Président Lebrun déclarera la guerre à l’Allemagne — qu’il eut fallu déclarer en 1938 –. Il va se ramasser la même gamelle.

Agir trop tard et en état de faiblesse ne pardonne pas, il en est ainsi depuis que l’homme est sur la terre.

La santé pourrait être gérée selon les normes du secteur privé, ce que défend Claude Reichman.

Le secteur privé n’est pas exempt de défaut, mais il privilégie la responsabilité individuelle et la différenciation par le mérite ou la qualité. Ce qui donne une large place à la liberté… réservée à ceux qui s’en donnent les moyens, effectivement.

Les deux systèmes sont injustes, parce que la justice ne fait pas partie des choses accessibles en ce monde, mais l’injustice peut aider à construire ou au contraire à détruire, là est le choix unique qui nous est donné.

L’expérience a prouvé que l’injustice liée au collectivisme tue la société, que l’injustice liée à l’organisation individuelle favorise la force de la société.

Pour l’instant le choix est fait, notre société va crever, que sera l’avenir pour ceux qui vont survivre ? Vous verrez, personnellement que ce soit à cause du temps qui passe ou de mes engagements mal vus, je ne serai sans doute pas à l’arrivée.

Bien à vous. H. Dumas

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