Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Ce film, à travers les éoliennes, explique les mécanismes de l’ignorance, associée à la croyance, entretenues par l’argent de la connivence et de la corruption.
Il s’applique à toutes les dérives technocratiques, à toutes les planifications, qui à partir de quelques données, en négligeant dans le même temps une multitude d’entre elles inconnues ou volontairement tues, échafaudent des croyances rapidement transformées en prise de pouvoir et de bénéfices par des opérateurs peu scrupuleux, au détriment de notre collectivité.
Félicitation à Jean-Louis Butré, que j’ai connu au début de son combat il y a une quinzaine d’années, son courage, sa foi et son intégrité l’ont amené à bon port. Les éoliennes sont moribondes, c’est logique. Mais la croyance qui les porte …
Ce film est long, soyez patient, il est intéressant jusqu’au bout.
Bien à vous. H. Dumas
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La ZFE (zone à faibles émissions) du grand Paris vient d’entrer en vigueur et les véhicules Crit’Air 4 et 5 sont désormais interdits de circulation dans les 79 communes de la petite couronne parisienne sauf entre 20 h et 8 h !
Cela concerne tous les véhicules diesel d’avant 2006 et toutes les voitures à essence d’avant 1997 qui ne peuvent plus franchir la limite de l’A86 (qui fait le tour de la région parisienne). Il faut aussi y ajouter les deux-roues d’avant 2004 et les poids lourds, autobus et autocars d’avant 2010.
Les horaires d’interdiction sont les suivants :
Pour les bus, les cars et les poids lourds : 7 jours sur 7, entre 8h et 20h.
Pour les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires légers, les deux roues, les tricycles et les quadricycles à moteur : du lundi au vendredi de 8h à 20h – exceptés les jours fériés.
En cas de non-respect, il sera appliqué une amende de 68€ à compter de la fin 2021. Pour l’instant, on se situe encore dans la phase « pédagogique » …
En juillet 2022, les vignettes Crit’Air 3 seront à leur tour concernées.
Il s’agira des voitures à essence entre 1997 et 2006 et des diesels entre 2006 et 2011.
En juillet 2024, les Crit’Air 2 seront aussi interdits et cela concernera tous les véhicules diesel.
Ce plan est calqué sur celui de la ville de Paris et doit aboutir, à terme, à l’interdiction pure et simple de tous les véhicules thermiques (essence et diesel) en 2030.
En plus, n’oublions pas que, jusqu’à une époque récente, le pouvoir a clairement favorisé le diesel et incité les français à en acheter !
Désormais on vous explique le contraire ; ce qui revient à prendre les français pour de parfaits crétins ou des béni-oui-oui !
Evidemment, il y a aura à termes effets induis dont vous devrez assumer les conséquences et qui ne sont pas évoqués.
Ainsi, tous les artisans de la région parisienne vont devoir changer de voitures de travail !
Or, on sait d’expérience que la voiture électrique ne convient pas à cette catégorie socio professionnelle parce que l’artisan se déplace en permanence d’un chantier à l’autre et qu’il n’a ni le temps ni les moyens de trouver des bornes électriques rares ou en panne !
Je le tiens d’une personne travaillant chez Toyota ! Tous les artisans qui avaient tenté l’électrique ont revendu les véhicules avec toujours le même constat : ingérable et inadapté !
Et posez-vous la question de qui va payer les nouvelles voitures de l’artisan ?
Le client forcément par le biais d’une forte augmentation de la facture puisque l’artisan va devoir nécessairement répercuter le cout d’achat de ces nouvelles voitures sur ses clients !
Conclusion : N’achetez pas de voiture et surtout pas de voiture électrique !
C’est un piège !
On nous parle d’électromobilité, on vous explique que le rendement des moteurs électriques est très bon et bien meilleur que le rendement des moteurs thermiques mais, ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le rendement des batteries, lui, est très mauvais !
Il est même catastrophique !
L’explosion d’un carburant dans une chambre de combustion (Essence ou gazole) c’est de la physique. C’est l’expansion d’un gaz dans un milieu clos.
La batterie, c’est de la chimie et c’est beaucoup moins efficace ! On envoie des électrons dans une pile qui fonctionne selon le principe de l’anode et de la cathode. Quand on s’en sert, il faut arracher les électrons des métaux avec lesquels la batterie a été fabriquée ; ce qui en use les composants.
Quand on se penche sur le rapport poids/énergie, le bilan est carrément désastreux !
400 kg de batterie permettent de parcourir au mieux 300 km (pas l’hiver, la nuit, par temps froid et sous la pluie !)
Avec 400 kg de carburant (avec une densité de 0.75) nous avons 533 litres représentant, pour un véhicule consommant 5.33 l, soit 10.000 km (j’ai arrondi pour la simplicité) !
Il n’y a donc même pas de comparaison possible !
Je sais qu’on vous dira, ah oui mais une fois qu’on a brulé l’essence il ne reste plus rien tandis que la batterie est toujours là !
Sauf qu’il faut beaucoup d’énergie pour recharger, de multiples fois, la batterie dont la durée de vie n’excèdera pas dix ans (dans le meilleur des cas).
En outre, il faut savoir que les batteries actuelles de voitures sont à électrolyte liquide et qu’on devrait passer, sous 5 ans, si la technologie le permet, aux batteries solides.
L’électromobilité est donc pour l‘instant essentiellement une vue de l’esprit et si vous acceptez de remplacer votre voiture, vous donnez un blanc sein au pouvoir pour continuer à prendre des mesures aberrantes !
Jeter une voiture en parfait état de fonctionnement parce que le pouvoir l’a décidé est un non-sens à la fois économique et écologique. Mieux vaut entretenir des voitures que de les jeter dans une logique consumériste de gaspillage de ressources !
Enfin, ce n’est pas parce que le gouvernement et son administration font n’importe quoi que vous devez faire la même chose surtout que l’on sait que ces mesures ont été prises par des fonctionnaires bobos planqués dans les ministères et qui n’ont pas de voiture !
Vous devez pouvoir garder votre libre arbitre … et il faut que vous soyez conscients qu’entrer dans ce schéma constitue un piège sans fin !
Le citoyen a le droit de refuser qu’on lui impose des mesures iniques ; surtout quand il n’a pas les moyens économiques d’y faire face !
En fait de ZFE, il s’agit d’une véritable ZIC zone d’interdiction de circuler car il s’agit d’une atteinte intolérable au droit de propriété et de circuler notamment pour ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler !
C’est ce que l’IREF appelle de l’écologisme mondain …
Une augmentation de la fiscalité sur le carburant avait déclenché les gilets jaunes, on verra sans doute à la rentrée si la mesure va passer sans contestation …
Bien cordialement à tous !
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E Macron vient d’effectuer une visite officielle au Rwanda et, lors d’un discours très attendu, il a reconnu les « responsabilités » de la France dans le génocide des Tutsis entre 1993 et 1994.
Nicolas Sarkozy avait déjà reconnu, à ce propos, de « graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».
Une vérité occultée
J’ai attentivement écouté ce discours.
Au-delà des envolés lyriques et ampoulées habituelles d’E Macron, il n’y a rien dans ce discours d’important et surtout pas la relation de la vérité …
Son discours constitue une espèce d’exercice d’équilibrisme entre une vérité officielle, des actions condamnables et la nécessité de manifester une empathie pour les victimes ; le président français n’ayant pas prononcé le mot « excuses » bien que certains y aient vu une demande de pardon indirecte.
Il a parlé de « la France » sans jamais désigner par leur nom les véritables responsables de l’époque, à savoir François Mitterrand au premier chef qui est resté sourd aux mises en garde répétées des militaires sur place !
E Macron a pu affirmer : « La France a un rôle, une histoire, une responsabilité politique au Rwanda. Elle est restée de fait aux côtés d’un régime génocidaire mais n’a pas été complice [Elle a] une responsabilité accablante dans un engrenage qui a abouti au pire ».
Pour E Macron, la France est « responsable » mais pas « complice » même si elle a fourni des armes, une assistance militaire et a assuré la formation des soldats de l’ethnie hutu dans le cadre de l’opération Turquoise.
On peut dès lors se demander à partir de quel moment s’établit la complicité ?
Il suffit pour cela de se référer à l’article 121-7 du Code pénal qui énonce : « Est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. »
Et c’est clairement ce qu’ont fait les autorités françaises de l’époque. Elles se sont donc rendues complices du génocide par le biais de la fourniture de moyens tout en ne faisant rien pour l’empêcher ; n’en déplaise à M E Macron !
Le rapport Duclert est très clair à ce propos et a conclu aux « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l’« aveuglement » du président socialiste de l’époque et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du gouvernement hutu soutenu alors par la France en mettant explicitement en cause ses proches conseillers, au nombre d’une dizaine, dont Hubert Védrine, alors ministre des affaires étrangères et le général Christian Quesnot, alors chef d’Etat-major.
Le Lt-Colonel Ancel, qui était au Rwanda en 1994, confirme de son côté : « Le rôle de la France a été désastreux parce qu’en réalité l’Élysée a décidé de soutenir les génocidaires avant le génocide qui a été préparé pendant de nombreuses années, mais aussi pendant le génocide et sans doute après le génocide » !
Et c’est aussi ce qu’affirme un rapport rwandais : « l’État français porte une lourde responsabilité pour avoir rendu possible un génocide prévisible ».
Il est bien évident que les responsables français ne souhaitaient pas l’assassinat atroce, à coup de machettes, de 800.000 personnes mais il ne faut pas oublier que la France a pris parti clairement pour le camp hutu en lui fournissant des armes, en entrainant ses troupes et en lui fournissant des moyens logistiques.
En clair, les militaires français sur place n’ont commis aucun acte d’appui direct au génocide et n’ont pas de sang sur les mains mais le président de l’époque et son proche entourage portent une lourde responsabilité qu’E Macron a commodément passé sous silence !
En fait, on se rend compte qu’E Macron n’a pas pu échapper au schéma du discours de l’énarque « responsable mais pas coupable » c’est à dire qu’il a décidé d’auto exonérer la France et ses dirigeants de l’époque à propos de faits qui sont néanmoins avérés !
La réconciliation
Homme fort du pays depuis 1994, président depuis 2000, Paul Kagamé, qui est un tutsi, a salué la prestation du président français dont les paroles ont eu selon lui « plus de valeur que des excuses » alors qu’ancien chef de la rébellion, il a régulièrement accusé la France de complicité dans le génocide du printemps 1994.
Cette « réconciliation » signifie surtout que Kagamé accepte de passer l’éponge sur le fait que la France de F Mitterrand a soutenu, armé et entrainé les hutus et il serait probablement utile de se demander pourquoi ?
Alors, au-delà des mots, nul doute que, derrière cette façade très policée et consensuelle et de ces « retrouvailles », il y a une sombre histoire d’argent ; c’est à dire le versement d’une future aide économique au pouvoir rwandais qui en a bien besoin. On peut même imaginer que cette aide pourrait atterrir, comme cela est souvent le cas dans ces pays, dans la poche même des dirigeants …. Même si cette aide sera évoquée sous des termes plus valorisants !
Car, conformément à l’adage d’application constante, les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts qui, parfois, se confondent avec ceux de leurs dirigeants !
Enfin, les français sont-ils concernés par ces palinodies ?
Non évidemment, sauf en ce qui concerne les conséquences financières car la prochaine aide économique sera financée par nos impôts !
En déclarant « Je viens reconnaître nos responsabilités » E Macron a-t-il été mandaté par les français ou du moins leur représentation nationale ?
Non évidemment, les français n’ont pas participé au génocide, ni de près ni de loin, il n’en ont même pas eu conscience, mais on ne leur demande pas non plus leur avis quant aux engagements de leur pays à propos de faits relevant de la responsabilité d’un tout petit groupe de personnes … dont il n’est d’ailleurs pas question de mettre en cause la responsabilité !
Mais c’est une tradition de la Vème république. Le président, chef de l’Etat, des armées et de la diplomatie fait ce qu’il veut, comme il le veut, sans rendre de comptes … qu’en soit vivement remercié le Général De Gaulle qui a su mettre en place des institutions aussi peu démocratiques !
Et d’ailleurs, au-delà de ces aspects et considérations, se pose, de manière générale, la question de notre présence en Afrique, de ce que nous y faisons et du cout exorbitant que cela représente pour un pays comme la France ?
Quelques rappels …
-E Macron a récemment reçu à l’Elysée le président soudanais ; ce qui a été l’occasion d’accorder au Soudan un prêt de 1.5 Md de US$, que nous n’avons pas, pour lui permettre de solder une dette vis-à-vis du FMI ; prêt qui ne sera évidemment jamais remboursé !
-L’opération Barkhane, au Mali, dure depuis 8 ans et nous coute une fortune, sans compter les 55 soldats morts, pour des résultats totalement nuls ; Mali où, je le rappelle, la transition du pouvoir se fait de coup d’état en coup d’état ; à tel point qu’E Macron vient de menacer le nouveau pouvoir malien de retirer les troupes françaises si « le Mali allait dans le sens d’un islamisme radical » alors qu’officiellement nous y sommes tout justement pour … arrêter l’avance Islamique !
Comprenne qui pourra sauf à ce que les motifs invoqués ne soient pas les bons (certains pensent que notre présence au Mali sert surtout à protéger les mines d’uranium du Niger voisin) !
Je n’ai qu’un souhait : Mais qu’il le fasse, qu’on arrête cette opération sans but ni fin ! Nous n’avons rien à faire au Mali et rien à y gagner !
Il est d’ailleurs tout à fait symptomatique que nous soyions le seul pays de l’Union Européenne à y envoyer des troupes dans un cadre quasi colonial alors que tous les pays de l’Union Européenne ont les mêmes intérêts. Si c’était aussi important qu’on veut bien nous le faire accroire, nous n’y serions pas seuls !
-Dassault a récemment vendu 30 avions de type Rafale à l’Egypte pour un montant de 4 Md€. L’Egypte a obtenu un prêt garanti par la France à hauteur de 85 % pour financer ces achats avec encore une fois un risque évident de défaut dont le contribuable français assumera, s’il y a lieu, les conséquences !
Autrement dit, on fait financer par le contribuable les ventes d’armes d’une entreprise privée. Cela s’appelle du capitalisme de connivence et il n’est pas inutile de rappeler, qu’en matière d’exportations d’armes, le parlement français n’a absolument aucun droit de regard.
Est-ce normal dans une démocratie !?! Là encore, il faut en remercier le Général De Gaulle …
La France n’est plus qu’un abyme de dettes et E Macron trouve le moyen de continuer à jeter l’argent, que nous n’avons pas, par les fenêtres !
Mais de cela il ne sera pas question non plus ; alors que le « bon plaisir » du prince n’a pas de raison d’être dans une démocratie qui se respecte !
Bien cordialement à tous !
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Par les normes qui s’empilent par notre « belle » administration, viennent des chicanes dans notre parcours d’un point A vers un B. Ledit parcours prend effectivement plus de temps et donc inscrit un coût supplémentaire par une vélocité réduite et un surcoût pour s’y conformer. Et c’est effectivement le fonds de commerce de nos administrateurs, bras des basses œuvres d’un Etat omnipotent.
Un exemple ? Intéressez-vous au Document Unique nécessaire et à respecter dans son intégralité au sein d’une entreprise. Au moindre problème en cas de contrôle par l’ami des entreprises, l’URSSAF, dixit Mr Macron, vous allez sortir votre carnet de chèque si vous n’êtes pas d’équerre à la virgule avec ledit document. Et en cas d’incident avec par exemple un Q18 sur la conformité de vos installations électriques, c’est votre assureur qui va pouvoir se couvrir contre vous. Et enfin pour vous y conformer de A à Z, vous allez devoir dépenser beaucoup d’argent.
Vous allez me répondre que c’est pour notre sécurité et le bien-être de tous, voir pour notre développement futur. Peut-être, mais en regard de tout ce qu’il faut regarder, en n’avons-nous les moyens pour nous y conformer quand de plus la faucheuse de la redistribution sociale et des services publics de plus en plus coûteux et de plus en plus absents saignent la bête de travail ?
Nous n’avons pas les moyens de nous y conformer
Notre apport en capital pour créer une activité Lambda ne va généralement pas suffire. Il va donc nous falloir créer un effet de levier par un apport extérieur qui va le plus souvent faire appel à un emprunt auprès d’un prêteur, une banque en l’occurrence. C’est le principe du capitalisme et du marché.
L’emprunteur va chercher à se garantir sur votre activité et plus sûrement sur vos biens personnels pour que vous le remboursiez. Absolument rien de choquant là-dessus. Certes devoir rembourser votre prêteur vous ralenti par les sommes que vous lui devez plus un taux d’intérêt, sa rémunération. Mais auriez-vous pu créé l’objet de vos ambitions sans lui ?
Vient le « tiers Etat » qui s’immisce partout pour réguler à bon escient pour éviter les escrocs et prendre sa rémunération au passage pour service rendu. Parfait, mais ce n’est pas que cela. Il va créer des arcanes incontournables comme des passages en douanes qui se multiplient pour vous rendre votre chemin plus difficile de votre point A vers le B, qui ont l’apparence de vous protéger mais qui vous fragilisent de plus en plus, pour plusieurs raisons :
– Tenir une démographie qui prospère. En effet le nombre de français en 1980 n’est pas le même qu’en 2021. – Le baby-boom devenu papy-boom est à gérer. – Un multiculturalisme qui lui échappe parce que non géré à la base par ce grand intelligent de VGE et son fameux regroupement familial qui ressemble de plus en plus à une pétaudière, car très mal accompagné, non par les subventions mais par l’éducation de ce que nous sommes et vivons sise France ;
N’imaginez pas chez moi un FN ou un RN, cloches fines pour répéter ce qui existe déjà et perdure dans l’existant avec leur alter ego Mr Melanchon, fines lames de l’assommoir de toute création de richesse …
Voler du temps par ce qui a déjà été volé
L’héritage, qui a déjà grassement rémunéré les coursives des douaniers de l’Etat pour se constituer, continue de le faire avant même de parler de droits de succession. En effet une demeure même inhabitée donnera toujours à payer au moins une taxe foncière. Une entreprise, héritée toujours, restera malgré tout une vache à lait pour les mêmes.
Mais ce n’est pas suffisant. Il faut encore ralentir l’héritier des fois qu’il fume la pipe et sirote des cocktails au bord de sa piscine sans travailler alors que les « forces productives » cravachent !
Quand on fait une évaluation d’entreprise à l’orée d’un héritage pour la faire accepter par l’administration fiscale, c’est du basique, de l’instant « T » sur photographie et non des projections.
Les entreprises dont j’ai héritées sur leurs derniers bilans clôturés au 31 mars ou au 31 décembre de l’année de succession ont fait des bases d’évaluation à fort prix, alors que je savais que l’année suivante avec tout le ménage que j’allais devoir faire parmi le personnel et le reste pour sauver lesdites entreprises, leur valeur allait forcément tomber à peanuts. Les analystes de la Banque de France ne donnaient pas cher de ma peau.
Le désastre financier de ces entreprises est effectivement arrivé et ce ne pouvait être autrement pour les redresser afin de changer de modèle économique et faire du Cost-Killing. Là où je veux en venir, est que les droits de succession ont été établis sur des valeurs d’entreprises surestimées.
Faute de gestion ? Looser ? Pas du tout car elles sont aujourd’hui prospères malgré une prise de risque maximale, car j’ai failli atteindre ma limite de découvert bancaire autorisée. Mes salariés sont bien rémunérés, bien protégés et n’ont pas du tout envie de me quitter. Je pourrais demain tout envoyer promener en payant tout ce que je dois et retirer encore un profit et surtout ne plus continuer de rémunérer ces cafards de l’Etat.
Les droits de successions tombent, conséquents, et il me faut les payer dans un délai de 10 ans. Imaginez un gros crédit bancaire qu’une grande majorité de français ne peuvent se permettre de souscrire sous 10 ans. De plus, dans l’esprit, ce n’est pas un crédit bancaire pour investir dans de la valeur ou pour créer, car n’importe quel banquier le refuserait. Non, dans mon esprit et peut-être le vôtre, c’est de l’argent jeté par la fenêtre quand je vois l’usage qui en est fait en grande partie. Mais ce n’est pas tout, l’Etat prend des hypothèques légales sur quelques morceaux de son choix de votre patrimoine. En clair, vous ne pouvez plus négocier ces morceaux pour les vendre à moins de requérir une autorisation administrative avec le risque d’une ré-évalution de droits s’il y a plus-value. Le diable est dans les détails et vous qui êtes ici, perdez tout espoir.
De plus, pour payer cela, il faut générer du Cash. Des affaires en difficulté au départ ne vont certainement pas le permettre. Alors, il me faut faire des choix économiques désastreux pour générer le même Cash, des inepties en matière de gestion de patrimoine du fait de l’urgence devant ces nouveaux honoraires de l’Etat à satisfaire tous les six mois jusqu’au terme.
Conclusion
Quand je vais acter la fin de partie, car je commence à vieillir un peu, cela voudra dire que j’aurai réussi le projet de ma vie, un projet sur lequel je travaille depuis près de 20 ans et surtout depuis 18 mois – avant le Covid et qui consistera en une résilience partielle ou totale face à ces phagocytes de l’administration française pour gagner ma vie. Les pensions retraites, auxquelles j’ai cotisées, je leur les laisserai sans regret, car je sais qu’ils ne vont plus me voler et me violer en tournantes pour dépendre d’eux. Je financerai moi-même ma fin de vie.
Bien à vous !
Partager la publication "Les voleurs de temps bis"
Emmanuel Macron serait bien inspiré d’engager un procès contre le créateur, contre Dieu, et immédiatement de prononcer le visant les fameuses sanctions occidentales : saisie des comptes, droits de douanes, interdiction du survol de notre pays, etc…
En effet la France dispose d’une loi contre obsolescence programmée. Wikipédia en dit ceci : “L’obsolescence programmée est, aux termes de la loi française, « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Il peut s’agir d’un matériel délibérément conçu pour ne pas pouvoir « évoluer », par exemple limité arbitrairement en taille de mémoire auxiliaire, ou de produits dont la conception comprend des « fragilités » délibérées (condensateurs électrolytiques peu durables, pièces de fatigue non renforcées bien que devant encaisser des efforts, etc.). Dans les deux cas, le « metteur sur le marché » vise à entretenir un marché de renouvellement, par exemple par obsolescence technologique, d’estime ou esthétique.”
Or nul n’ignore que Dieu est immortel, dans un univers lui-même intemporel, il aurait donc parfaitement pu nous créer à son image : immortels.
Au lieu de cela, il a programmé notre obsolescence, irréversible, puisque les scientifiques s’accordent aujourd’hui et affirment que, quelques puissent être les progrès de la médecine, notre corps ne peut pas dépasser 120 à 150 ans – ce n’est déjà pas si mal –, il est programmé pour disparaître au-delà de ce temps, il y a donc sabotage volontaire de la part du créateur.
Cette situation résume de facto notre vie à un laps de temps, finalement et exclusivement à ce que nous arrivons à faire dans ce laps de temps.
Le temps est notre capital, notre raison de vivre, notre vie. Rien d’autre que lui ne justifie notre présence dans l’univers.
Les voleurs de temps.
Je suis sûr qu’un jour, pressé par le temps, vous vous êtes trouvé circulant derrière un de nos millions de retraités musardant dans sa voiture et gênant votre circulation.
Celui-là pensait : “Je me promène, je prends mon temps” sans doute en toute bonne foi, alors qu’en réalité il prenait le vôtre.
Pendant qu’il perdait son temps dont il n’avait nul usage, il perdait aussi le vôtre dont vous aviez l’usage, qu’il vous faisait perdre.
Puisque le temps est notre vie, il portait atteinte à votre vie.
J’espère avec cette image avoir exprimé simplement le constat suivant : les fonctionnaires et les bureaucrates en volant notre temps volent notre vie.
Dieu n’est pas seul à être immortel, les structures ont la même tendance. D’ailleurs Dieu n’est-il pas une structure ?
L’administration française est une structure, immortelle à notre échelle humaine.
Les fonctionnaires qui la composent se sentent envahis par cette immortalité, ils réfléchissent et agissent en conséquence.
Ils prétendent prendre leur temps pour notre bien.
Mais comme notre retraité baladeur, le temps qu’il prennent est le notre et non le leur.
Les fonctionnaires volent notre temps, eux qui, contrairement à nous, ne sont pas rythmés professionnellement par le temps dévorent impunément le nôtre.
Ils attentent à notre vie en s’appropriant notre temps.
Cette dimension de l’administration et de ses fonctionnaires est essentielle, sa prise de conscience permet d’expliquer les dérives et les échecs d’organisation de notre pays.
Plus que l’hémorragie de la monnaie, la charge des emprunts, le vol du temps nous condamne.
Les voleurs de temps sont inexcusables, leur responsabilité est entière, colossale.
Nous en reparlerons sans doute, car une fois ce constat fait, tout se découvre et s’explique.
On devrait reprendre « Le gardien » à Paris. La pièce d’Harold Pinter ferait le plus grand bien aux Français. Ils pourraient enfin se voir tels qu’ils sont devenus.
« Le gardien » met en scène trois personnages qui exposent interminablement des projets qui ne verront jamais le jour. Davies, une sorte de clochard, scande le spectacle d’une injonction, toujours la même : « Il faut s’organiser ! » Et bien entendu rien ne s’organise ni ne se décide. Vous l’avez compris, même si Pinter est anglais, on est en France.
L’auteur ne visait pas un pays particulier, mais un comportement humain universel. Les trois personnages ne peuvent pas échapper à leur situation faute de volonté, et peut-être de capacité. Alors ils tournent en rond.
Comment ne pas voir à quel point cette pièce de théâtre est emblématique de la situation française actuelle ! Finalement les politiciens de notre pays – et sans doute de certains autres – face à l’épidémie, ont figé la vie parce qu’ils ne parvenaient pas à la changer. On ne leur demandait pourtant pas grand-chose. Diminuer le train de vie de l’administration, rendre efficace la Sécurité sociale, préparer le peuple à la faillite des retraites et instaurer un nouveau régime de pensions enfin viable. Bref rien qui soit hors de portée d’un politicien moyen. Mais les nôtres voyaient en face d’eux non pas des chemins malaisés mais une immense montagne, écrasante, inaccessible. Alors ils discouraient interminablement et nous promettaient, comme le clochard de Pinter, de « s’organiser » !
Le pire est qu’on en est toujours là. Nos dirigeants voient avec terreur l’épidémie suivre la pente saisonnière de toutes les infections respiratoires et s’éloigner doucement, laissant le peuple s’égayer dans les rues enfin ensoleillées de nos villes et former – qui sait ? – des projets qui ne plairont pas au pouvoir. Alors on agite la peur des nouveaux variants et on retarde autant qu’on peut la reprise d’une vie normale. « En responsabilité », répète de sa voix rocailleuse le premier ministre, comme le clochard de Pinter disait « Il faut s’organiser ».
« Une épidémie gérable est devenue une catastrophe », se désole un excellent – et lucide – scientifique. Il ne se trompe que sur un point : la catastrophe a été voulue. Tout ce que la France compte d’importants personnages émargeant au budget de l’Etat s’est ligué pour refuser aux Français leur droit le plus sacré : se soigner. Nos cent mille médecins généralistes ont subi une punition qu’ils ne pouvaient pas même imaginer. Ils ont été réduits à soigner clandestinement les infectés du virus, comme on soignait les maquisards blessés sous l’occupation. Et tout cela pourquoi, mon bon Monsieur ? Pour que le chèque de fin de mois vienne gentiment se nicher dans le compte de nos importants acharnés à le rester. Cette fois, c’est vrai, eux se sont organisés !
Pour l’instant, les tombereaux d’argent public emprunté continuent de se déverser sur la France ravie. Nos dirigeants ont tellement peur des Français qu’ils en sont à offrir des primes aux enseignants, qui ne sont certainement pas ceux de nos compatriotes qui ont le plus travaillé. Mais qu’importe, c’est sur le compte de Jim.
Jim est un joyeux Anglais que j’ai connu dans un petit hôtel des Baléares où je passais quelques jours de vacances il y a bien des années. Le vin n’était pas cher et Jim se régalait consciencieusement. A chaque fois que le serveur déposait un verre devant lui, Jim le levait à la santé de tous et s’écriait « Twenty two ». C’était le numéro de sa chambre. Certains pensionnaires de l’hôtel, croyant que Jim disait « A votre santé », lançaient eux aussi « Twenty two » à chacun de leurs nombreux verres de vin. Je vous laisse deviner la tête de Jim quand, à la fin de son séjour, on lui a présenté l’addition !
Françaises, Français, à la bonne vôtre. Pensez à Jim quand, à vous aussi, on présentera l’addition !
Claude Reichman
A la une du 29 mai 2021
C’est sur le compte de Jim !
On devrait reprendre « Le gardien » à Paris. La pièce d’Harold Pinter ferait le plus grand bien aux Français. Ils pourraient enfin se voir tels qu’ils sont devenus.
« Le gardien » met en scène trois personnages qui exposent interminablement des projets qui ne verront jamais le jour. Davies, une sorte de clochard, scande le spectacle d’une injonction, toujours la même : « Il faut s’organiser ! » Et bien entendu rien ne s’organise ni ne se décide. Vous l’avez compris, même si Pinter est anglais, on est en France.
L’auteur ne visait pas un pays particulier, mais un comportement humain universel. Les trois personnages ne peuvent pas échapper à leur situation faute de volonté, et peut-être de capacité. Alors ils tournent en rond.
Comment ne pas voir à quel point cette pièce de théâtre est emblématique de la situation française actuelle ! Finalement les politiciens de notre pays – et sans doute de certains autres – face à l’épidémie, ont figé la vie parce qu’ils ne parvenaient pas à la changer. On ne leur demandait pourtant pas grand-chose. Diminuer le train de vie de l’administration, rendre efficace la Sécurité sociale, préparer le peuple à la faillite des retraites et instaurer un nouveau régime de pensions enfin viable. Bref rien qui soit hors de portée d’un politicien moyen. Mais les nôtres voyaient en face d’eux non pas des chemins malaisés mais une immense montagne, écrasante, inaccessible. Alors ils discouraient interminablement et nous promettaient, comme le clochard de Pinter, de « s’organiser » !
Le pire est qu’on en est toujours là. Nos dirigeants voient avec terreur l’épidémie suivre la pente saisonnière de toutes les infections respiratoires et s’éloigner doucement, laissant le peuple s’égayer dans les rues enfin ensoleillées de nos villes et former – qui sait ? – des projets qui ne plairont pas au pouvoir. Alors on agite la peur des nouveaux variants et on retarde autant qu’on peut la reprise d’une vie normale. « En responsabilité », répète de sa voix rocailleuse le premier ministre, comme le clochard de Pinter disait « Il faut s’organiser ».
« Une épidémie gérable est devenue une catastrophe », se désole un excellent – et lucide – scientifique. Il ne se trompe que sur un point : la catastrophe a été voulue. Tout ce que la France compte d’importants personnages émargeant au budget de l’Etat s’est ligué pour refuser aux Français leur droit le plus sacré : se soigner. Nos cent mille médecins généralistes ont subi une punition qu’ils ne pouvaient pas même imaginer. Ils ont été réduits à soigner clandestinement les infectés du virus, comme on soignait les maquisards blessés sous l’occupation. Et tout cela pourquoi, mon bon Monsieur ? Pour que le chèque de fin de mois vienne gentiment se nicher dans le compte de nos importants acharnés à le rester. Cette fois, c’est vrai, eux se sont organisés !
Pour l’instant, les tombereaux d’argent public emprunté continuent de se déverser sur la France ravie. Nos dirigeants ont tellement peur des Français qu’ils en sont à offrir des primes aux enseignants, qui ne sont certainement pas ceux de nos compatriotes qui ont le plus travaillé. Mais qu’importe, c’est sur le compte de Jim.
Jim est un joyeux Anglais que j’ai connu dans un petit hôtel des Baléares où je passais quelques jours de vacances il y a bien des années. Le vin n’était pas cher et Jim se régalait consciencieusement. A chaque fois que le serveur déposait un verre devant lui, Jim le levait à la santé de tous et s’écriait « Twenty two ». C’était le numéro de sa chambre. Certains pensionnaires de l’hôtel, croyant que Jim disait « A votre santé », lançaient eux aussi « Twenty two » à chacun de leurs nombreux verres de vin. Je vous laisse deviner la tête de Jim quand, à la fin de son séjour, on lui a présenté l’addition !
Françaises, Français, à la bonne vôtre. Pensez à Jim quand, à vous aussi, on présentera l’addition !
Claude Reichman
A la une du 29 mai 2021
C’est sur le compte de Jim !
On devrait reprendre « Le gardien » à Paris. La pièce d’Harold Pinter ferait le plus grand bien aux Français. Ils pourraient enfin se voir tels qu’ils sont devenus.
« Le gardien » met en scène trois personnages qui exposent interminablement des projets qui ne verront jamais le jour. Davies, une sorte de clochard, scande le spectacle d’une injonction, toujours la même : « Il faut s’organiser ! » Et bien entendu rien ne s’organise ni ne se décide. Vous l’avez compris, même si Pinter est anglais, on est en France.
L’auteur ne visait pas un pays particulier, mais un comportement humain universel. Les trois personnages ne peuvent pas échapper à leur situation faute de volonté, et peut-être de capacité. Alors ils tournent en rond.
Comment ne pas voir à quel point cette pièce de théâtre est emblématique de la situation française actuelle ! Finalement les politiciens de notre pays – et sans doute de certains autres – face à l’épidémie, ont figé la vie parce qu’ils ne parvenaient pas à la changer. On ne leur demandait pourtant pas grand-chose. Diminuer le train de vie de l’administration, rendre efficace la Sécurité sociale, préparer le peuple à la faillite des retraites et instaurer un nouveau régime de pensions enfin viable. Bref rien qui soit hors de portée d’un politicien moyen. Mais les nôtres voyaient en face d’eux non pas des chemins malaisés mais une immense montagne, écrasante, inaccessible. Alors ils discouraient interminablement et nous promettaient, comme le clochard de Pinter, de « s’organiser » !
Le pire est qu’on en est toujours là. Nos dirigeants voient avec terreur l’épidémie suivre la pente saisonnière de toutes les infections respiratoires et s’éloigner doucement, laissant le peuple s’égayer dans les rues enfin ensoleillées de nos villes et former – qui sait ? – des projets qui ne plairont pas au pouvoir. Alors on agite la peur des nouveaux variants et on retarde autant qu’on peut la reprise d’une vie normale. « En responsabilité », répète de sa voix rocailleuse le premier ministre, comme le clochard de Pinter disait « Il faut s’organiser ».
« Une épidémie gérable est devenue une catastrophe », se désole un excellent – et lucide – scientifique. Il ne se trompe que sur un point : la catastrophe a été voulue. Tout ce que la France compte d’importants personnages émargeant au budget de l’Etat s’est ligué pour refuser aux Français leur droit le plus sacré : se soigner. Nos cent mille médecins généralistes ont subi une punition qu’ils ne pouvaient pas même imaginer. Ils ont été réduits à soigner clandestinement les infectés du virus, comme on soignait les maquisards blessés sous l’occupation. Et tout cela pourquoi, mon bon Monsieur ? Pour que le chèque de fin de mois vienne gentiment se nicher dans le compte de nos importants acharnés à le rester. Cette fois, c’est vrai, eux se sont organisés !
Pour l’instant, les tombereaux d’argent public emprunté continuent de se déverser sur la France ravie. Nos dirigeants ont tellement peur des Français qu’ils en sont à offrir des primes aux enseignants, qui ne sont certainement pas ceux de nos compatriotes qui ont le plus travaillé. Mais qu’importe, c’est sur le compte de Jim.
Jim est un joyeux Anglais que j’ai connu dans un petit hôtel des Baléares où je passais quelques jours de vacances il y a bien des années. Le vin n’était pas cher et Jim se régalait consciencieusement. A chaque fois que le serveur déposait un verre devant lui, Jim le levait à la santé de tous et s’écriait « Twenty two ». C’était le numéro de sa chambre. Certains pensionnaires de l’hôtel, croyant que Jim disait « A votre santé », lançaient eux aussi « Twenty two » à chacun de leurs nombreux verres de vin. Je vous laisse deviner la tête de Jim quand, à la fin de son séjour, on lui a présenté l’addition !
Françaises, Français, à la bonne vôtre. Pensez à Jim quand, à vous aussi, on présentera l’addition !
Claude Reichman
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Arrivé à l’âge de trois quarts de siècle on commence à avoir une vision historique du monde.
Je veux dire qu’alors vous avez vécu ce que la grande majorité n’a pas vécu, ne connait donc que par l’histoire dont l’étrange rôle est de rapporter le théâtre de la vie en l’absence des acteurs et spectateurs.
L’homme étant ce qu’il est, un gros menteur, les historiens se chamaillent autour d’une vérité qu’ils ne connaitront jamais, de la même façon que les acteurs initiaux, souvent pour les mêmes motifs et avec les mêmes arguments.
Les élus donc.
Si l’on en croit notre révolution sacrée, ils sont élus pour représenter toutes les pensées qui seraient libres. En réalité ils ne seraient que des mandataires chargés de nous permettre de vivre ensemble avec toutes nos différences.
On comprend aisément que si les communistes prennent le pouvoir, nul ne peut être s’il n’est communiste, idem pour les musulmans, les catholiques, les affairistes, les écologistes, etc… Bref, les pensées doivent être libres, mais ne jamais prendre le pouvoir au détriment des autres.
Donc nos élus, représentant tout le monde, ont un devoir moral de ne pas prendre le pouvoir, de simplement gérer le vivre ensemble.
A l’exception d’une infime minorité, ils ne fonctionnent absolument pas de la sorte.
Ils n’ont qu’une obsession c’est : exercer le pouvoir.
Leur compréhension de leur rôle est limitée par leur intelligence, elle-même ne leur permettant pas de maitriser leur pulsion de pouvoir qu’ils possèdent naturellement, qui est exacerbée par leur entourage qui ne rêve que de ramasser les miettes fructueuses de ce pouvoir.
Mais l’organisation de notre société est telle que l’élu n’est pas en situation seul d’exercer le pouvoir. Toutes nos lois, qui font suite à des siècles de pouvoirs absolus, vont dans le sens de la limite du pouvoir des élus.
Les élus sont donc obligés de s’associer, puis d’exercer le pouvoir avec l’aide de leur associé, c’est ainsi que se créent des accouplements malsains, pratiquant rapidement et systématiquement l’abus de pouvoir.
J’ai connu au début de ma vie professionnelle les élus associés aux hommes d’affaires. L’administration d’alors était discrète et au service…
Les abus de pouvoir ubuesques en découlant peuvent être imagés par l’aventure de Christian Pellerin au Cap d’Antibes. L’homme de La Défense y construisit 2.500 m² de villa sur un terrain ne pouvant accueillir que 250 m². Il dira au tribunal ” A l’époque, j’employais six mille personnes et je construisais 300 000 mètres carrés par an. Je ne me suis jamais préoccupé de l’aspect réglementaire de ces constructions.”
Ces types d’abus ont eu raison de l’association élus-hommes d’affaires.
Pas question pour les élus suivants de se contenter de leur mandat. Ils voudront aussi le pouvoir. Pour cela Mitterrand va, avec la décentralisation, leur confier les cordons de la bourse publique, ce qui leur permettra de prendre le pouvoir avec comme associés la fonction publique, les fonctionnaires, la bureaucratie.
Evidemment l’abus de pouvoir va suivre inévitablement. En ce qui concerne l’immobilier ce sera la maîtrise complète de la chaine des autorisations de construire, depuis son début l’établissement des plans d’urbanisme à sa finalité la commercialisation et l’usage des bâtiments réalisés.
Les promoteurs, déracinés du pouvoir qu’ils usurpaient, font petite mine et se plient devant les nouveaux maîtres.
Nous sommes à la fin de ce cycle, que je décris dans le domaine que je connais de l’immobilier, qui est évidemment identique dans tous les domaines de notre vie en société.
Aujourd’hui, l’alliance élus-administration est sur le point d’être sanctionnée par la population, par l’opinion publique.
Quelle alliance va la remplacer, car il est hors de question que les élus se contentent de leur mission réelle, de leur simple mandat.
Vont-ils partir à la conquête du pouvoir absolu qu’ils aiment tant en s’alliant avec les écologistes ? Avec les égalitaristes ? Avec les militaires tenants de la force, des fusils ?
Je ne le crois pas. L’économie prime tout, rien ne se fait dans la misère.
C’est donc l’alliance élus-affairistes qui va revenir au galop, au détriment des bureaucrates qui vont reprendre humblement, en apparence, leur fonction primaire.
Jusqu’au prochain tour de manège…
Et moi et moi et moi, et vous et vous et vous dans tout cela ? Bien peu de choses.
Un certain nombre de personnes s’inquiètent à propos de leur patrimoine ; notamment en raison des risques inflationnistes, vrais ou supposés, qui sont annoncés dans les médias ou sur nombre de sites spécialisés dans les placements et souvent dans l’or et les métaux précieux.
Que faut-il en penser ?
L’Etat des lieux
Ce n’est pas dévoiler un grand secret que d’affirmer que la situation actuelle n’est pas favorable à l’épargnant.
Du côté des placements habituels, celui-ci est en effet confronté à une répression financière totale puisque les taux d’intérêts sont très faibles du fait de l’intervention massive des banques centrales et que, sur ces très faibles taux, il va subir un prélèvement forfaitaire unique de 30% (dont 17.2% de CSG et CRDS) sur les intérêts reçus (sauf à choisir d’être imposé au barème de l’IRPP si le taux d’imposition est inférieur à 12.8%).
Avec des taux anormalement bas, entre 0.5% et 1.5% l’an, l’épargnant subit en fait une spoliation ou une fiscalité de presque 100% puisque, faute d’intérêts, les placements ne rapportent presque plus rien !
Et, si l’inflation s’en mêle, l’épargnant va se retrouver grugé sur son capital …
En effet, si l’inflation monte à des niveaux très supérieurs aux taux disponibles sur le marché, il est clair que l’épargnant va vite être confronté à une érosion importante de son patrimoine financier alors que l’on sait que l’instauration des taux nuls est essentiellement une manipulation monétaire des banques centrales ayant pour but de conserver la solvabilité d’Etats surendettés (France, Italie, Espagne) qui ne pourraient absolument pas supporter une hausse des taux sans se retrouver très rapidement en défaut !
On comprend donc qu’entre la protection des intérêts de l’épargnant et la protection des intérêts de l’Etat, le choix a été vite fait !
Quelle alternative ?
Certains épargnants, inquiets, recherchent donc des placements alternatifs susceptibles de contourner le risque inflationniste et ceux-ci ne sont pas légion.
A côté des placements exotiques (voitures de collection, bouteilles de vin, …) les placements traditionnels présentés comme les plus sûrs sont l’immobilier et les métaux précieux.
L’immobilier connait actuellement un regain d’intérêt ; ce qui explique notamment la flambée actuelle des prix (il n’y a plus rien à vendre et tout part très vite).
L’immobilier constitue effectivement une bonne protection contre le risque d’érosion monétaire à ceci près que le ticket d’entrée peut être relativement élevé et que l’immobilier constitue une cible fiscale extrêmement tentante pour le pouvoir et ses services fiscaux.
Acheter de l’immobilier peut donc être intéressant mais il faut aussi ne pas perdre de vue qu’il faudra en assumer les charges (entretien et fiscalité au moment de la détention avec la taxe foncière et aussi au moment de la revente avec l’imposition des plus-values – sauf s’il s’agit d’une résidence principale).
Le mettre en location permet de percevoir des loyers (imposés) mais il faura gérer le risque d’impayé si le locataire a des problèmes financiers ou se trouve être malhonnête.
En cas de revente, les plus-values sont imposées à 19% (plus une taxe complémentaire entre 2 et 6% si la plus-value est supérieure à 50.000€) après application d’un abattement par année de détention.
D’autres, ont choisi de prendre plus de risques et se sont tournés vers les crypto actifs dont la principale caractéristique est d’être extrêmement volatils avec des variations de cours qui peuvent faire peur mais il n’y a pas de fiscalité claire (pour l’instant) et pas de frais de détention.
Les derniers, pensent à se tourner vers les métaux précieux (l’or et l’argent) et il ne manque pas de sites proposant l’achat d’or et d’argent, ces derniers étant présentés comme l’ultime refuge devant le risque inflationniste. Ces sites n’hésitent pas à tenir des propos alarmistes voire même très alarmistes (ex : Business Bourse).
La peur est en effet un excellent moyen de persuasion …
L’or ultime refuge ?
Attention : quand on parle d’acheter de l’or, il faut évidemment savoir qu’on ne parle que d’or physique. Il faut absolument proscrire les titres papier, très pratiques puisqu’ils évitent de stocker du métal, mais dont on sait qu’ils sont bien plus nombreux en circulation que le stock d’or disponible. Il y a eu dans le passé des problèmes lorsque certains acheteurs ont voulu obtenir la contrepartie physique de leurs achats papier.
Les sites spécialisés n’hésitent pas à présenter, spécialement l’or, comme une monnaie.
Seulement, si l’or a été une monnaie (pièces) quoique relativement peu utilisée dans la vie courante (c’était essentiellement des pièces de faible valeur en argent ou d’alliage), ce n’est plus le cas aujourd’hui !
L’or n’est pas une monnaie ; d’ailleurs il n’a cours légal dans aucun pays du monde !
C’est seulement un métal précieux côté (en dollars) qui peut être thésaurisé et c’est pourquoi le placement le plus adapté est l’achat d’or au poids. Les bijoux restent avant tout des bijoux et la valeur des pièces d’or est plus volatile sans compter qu’il y a une prime par rapport à la valeur de l’or au poids (jusqu’à 20%).
L’or présente effectivement l’intérêt de contourner le risque inflationniste et l’évolution des derniers cours de bourse montre qu’il a sensiblement progressé en passant de 1.780 à 1.900 $ l’once.
A ce stade, il faut faire un peu de mathématiques pour comprendre de quoi l’on parle.
L’or est coté aux bourses de Chicago et Londres, en dollars américains et l’unité de mesure de base est l’once d’or alors que beaucoup d’investisseurs achètent des lingots d’un kg.
On utilise donc deux systèmes de mesure différents pour un même métal ; ce qui contribue à créer une certaine confusion.
Le kg est une mesure issue du système métrique et il correspond au poids d’un litre d’eau ; c’est à dire d’un volume d’eau contenu dans un cube de 10 cm de côté, le cm étant lui-même la mesure de la largeur d’une goutte d’eau posée sur une surface lisse (essayez, vous pourrez le constater vous-même).
L’once est issue d’un système de mesures datant du moyen âge et qui est encore en usage au Royaume Uni et dans les pays issus du Commonwealth ainsi qu’aux Etats Unis (qui sont une ancienne colonie britannique). Pour les mesures de distances, ces pays utilisent encore les pouces, les pieds et les miles.
Une once est égale à 28.349 grammes ; ce qui ne fait finalement pas beaucoup.
On comprend alors, par une simple règle de trois, que dans un kilogramme, il y a 35.275 onces.
Cela nous met donc, au cours actuel, le kilo d’or (lingot) à 1.900×35.275= 63.494 $ ce qui n’est pas vraiment bon marché. Mais, on peut en acheter des quantités moindres (lingotins).
Quels inconvénients ?
L’or présente plusieurs avantages : c’est un métal inaltérable, précieux et donc toujours recherché dont la valeur intrinsèque est nettement supérieure à celle d’un bout de papier imprimé (billet de banque) ou des cryptos qui n’ont aucune existence physique.
Côté en bourse, on connait toujours la valeur de ce qu’on possède.
Les frais d’entretien de l’or, contrairement à l’immobilier, sont nuls !
Néanmoins, sa détention présente quelques problèmes surtout si on envisage de garder de l’or chez soi. On n’est jamais à l’abri d’un cambriolage et je ne suis pas sûr que votre assureur accepte de prendre en charge le risque de détention de plusieurs lingots sans des mesures de sécurité extrêmement lourdes.
Une solution peut être d’ouvrir un coffre dans une banque mais cette possibilité est payante avec en outre l’obligation de déclarer auprès de la banque la valeur des biens qui y sont entreposés ; ce qui influe sur le prix de la location mais aussi peut attirer l’attention des services fiscaux si la valeur déclarée est très importante (car la banque informe le fisc de la valeur déclarée).
Le négoce de l’or est assez réduit mais vous pouvez passer par votre banque ou par des intermédiaires spécialisés qui prendront une commission en sus du prix affiché.
Par ailleurs, il faut savoir que la fiscalité sur l’or est très lourde.
Car, s’il n’y a pas de taxe à l’achat, ni de tva, il existe une fiscalité très lourde sur la revente de l’or.
Vous avez le choix entre deux options :
-soit la taxe sur les métaux précieux de 11.5% de la valeur de revente ; ce qui signifie que vous devez faire au minimum une plus-value de 12% pour pouvoir simplement retrouver le prix qui vous avez payé à l’achat. (la taxe est de 6.5% pour les bijoux et pièces de collection).
Pour situer le montant de cette taxe, cela signifie que sur un lingot de 63.494 $ vous allez payer 7.301 $ de taxes.
A cette taxe, il faudra ajouter éventuellement la commission de change (passage du dollar à l’€) et la commission de l’intermédiaire (qui ne travaille pas gratuitement).
-soit l’imposition de la plus-value après abattement de 5% par année de détention au-delà de la 2ème, au taux de 36,2%, y compris prélèvements sociaux. On a donc une exonération totale au bout de 22 ans à la condition de pouvoir prouver la date et le prix d’achat. Mais, la commission de l’intermédiaire reste due …
Autant dire qu’il faut escompter un bon d’au moins 20% des cours pour pouvoir espérer une quelconque plus-value et il vous appartient de faire au préalable un calcul pour choisir le régime de fiscalité le moins pénalisant.
Par ailleurs, il faut savoir que les cours de l’or sont largement manipulés par les banques et les Etats ; ce qui explique qu’il monte relativement peu … même dans les périodes de fortes tensions.
C’est un marché sensible qui reste sous contrôle …
De ce fait, il semble extrêmement peu probable qu’il puisse atteindre les sommets avancés par certains sites spécialisés qui n’hésitent pas à annoncer des multiplications des cours par dix ou plus !
Conclusion :
Il faut se méfier des effets d’annonces car, la réalité est qu’il n’y a pas de placement miracle et, en l’espèce, à propos de l’or, dans bien des cas, le principal gagnant, après l’Etat fiscal, est surtout l’intermédiaire qui vous a vendu l’or !
Bien cordialement à tous !
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La dénonciation des travers de l’administration fait partie, depuis, longtemps, des habitudes des français.
Alphonse Allais, faisant allusion à la gabegie administrative, avait ironisé « il faut demander plus à l’impôt et moins au contribuable ».
G Clémenceau encore plus acide avait affirmé : « la France est un pays fertile, le gouvernement sème les fonctionnaires et le contribuable récolte les impôts »
Georges Courteline, à la fin du 19°s, avec sa pièce satirique de 1893 « Messieurs les ronds de cuir » fustigeait déjà les travers des fonctionnaires.
La sur administration et la mauvaise administration ne sont donc pas une nouveauté, c’est un mal français endémique voire chronique !
Régulièrement, on fait donc le constat que le système fonctionne mal, que les dépenses publiques sont trop élevées, que les dettes sont énormes, qu’il y a trop de fonctionnaires et l’exemple récent de l’épidémie de Covid l’a démontré amplement.
Les effets délétères de ce mauvais fonctionnement sont parfaitement répertoriés : poids excessif sur l’économie (trop de contraintes d’une administration tatillonne), fiscalité trop lourde, manque de compétitivité des entreprises privées, important chômage endémique entrainant une dépense publique forte pour assurer l’indemnisation des sans emploi.
Alors, c’est promis, on va engager des réformes !
C’est le discours récurrent des étatistes et autres hauts fonctionnaires et c’était aussi le discours … d’E Macron au début de son mandat lorsqu’il a promis de réduire la dépense publique (qui a explosé), les déficits (qui se sont envolés) et le nombre de fonctionnaires (qui a augmenté) !
Et, effectivement, plusieurs réformes ont été lancées : la LOLF en 2001 (loi organique relative aux finances publiques), la RGPP en 2007 (révision générale des politiques publiques), la MAP (modernisation de l’action publique) …
Et le constat permanent est qu’à chaque fois, il … ne s’est absolument rien passé. Aucun résultat tangible ou palpable et la meilleure preuve c’est que les dépenses publiques ne cessent d’augmenter ; ou plutôt si, à chaque nouvelle réforme, l’emprise de l’Etat augmente avec pour corollaire une augmentation constante et systématique de la pression fiscale et des déficits !
Ces échecs systématiques et répétés permettent d’avancer trois hypothèses :
Soit les réformes ont été mal conçues,
Soit elles ont été neutralisées par l’administration !
Soit il s’agit essentiellement d’un effet cosmétique, d’un écran de fumée, destiné à masquer un système à la dérive.
la combinaison de deux hypothèses sur trois voire même des trois étant susceptible de fournir un début d’explication.
Ne pas confondre réforme et réformes
E Macron a annoncé à grand renfort de publicité qu’il allait supprimer l’ENA en en changeant en fait seulement le nom !
Ça c’est une réforme !
Fatalement, comme les décideurs sont des fonctionnaires, alternant voire même cumulant, sans aucun scrupule, les postes dans le gouvernement et dans l’administration, ils ne vont évidemment pas s’attaquer à leur pré carré ni scier la branche sur laquelle ils sont assis !
Ils sont en outre victimes d’une « déformation professionnelle » à propos des capacités de l’administration et de ses compétences et on va vu ce que cela donnait, dans le secteur de la santé, avec la pandémie de Covid !
A l’hôpital, 35% des employés sont des administratifs qui n’ont rien à voir avec la médecine. Une seule mesure a-t-elle adoptée pour enrayer voire même pour inverser cette tendance ?
Non, bien entendu !
Pour faire face au mécontentement des agents hospitaliers, le gouvernement a juste promis de nouvelles distributions d’argent à un secteur qui ne manque pas de moyens mais qui est extrêmement mal géré !
On vient en outre d’apprendre que l’administration vient d’ajouter un seizième organisme de surveillance médicale : « le haut conseil d’orientation pour la stratégie vaccinale »
Autre exemple : La mise en place du PALS (prélèvement à la source) n’a abouti à aucune simplification de l’impôt sur le revenu, bien au contraire, mais le but réel et non avoué était seulement de permettre à l’Etat de bloquer toute tentative éventuelle de résistance à l’impôt ; c’est à dire qu’en fait les petits hommes gris de l’Etat se sont donnés, avec ce système, les moyens de faire durer leur système … quoiqu’il arrive !
L’autre versant de cette « réforme » a été la mise en place d’un système de traque fiscale par le biais de l’utilisation de l’IA (intelligence artificielle), dans des conditions totalement opaques, afin d’améliorer le rendement de la perception fiscale.
Vu sous cet angle, on s’aperçoit que la modernisation des moyens de l’Etat signifie essentiellement l’amélioration des moyens de prédation fiscale de l’Etat, devenu essentiellement une organisation mafieuse essayant, par tous les moyens, de préserver son business !
Seulement, on se rend compte que ces exemples ne sont pas une réforme de l’Etat mais seulement des réformes visant à désamorcer une colère populaire contre l’élite, à obtenir le silence d’agents mécontents et enfin une meilleure prédation fiscale ; car, quand on vit sur le dos des autres, fatalement, il ne faut pas que « les autres » puissent se soustraire, de quelque manière que ce soit, à la dime fiscale.
Un constat d’échec permanent
L’absence de résultat de ces diverses réformes s’explique essentiellement par le fait que tous les dirigeants politiques de ce pays sont des fonctionnaires vivant de l’impôt payé par les autres.
Par ailleurs, la classe politique dans son ensemble est totalement étatiste de JL Mélenchon à Marine Le Pen en passant par E Macron et les barons des LR car tous ces gens vivent de la dépense publique … puisque, dans une vision totalement socialiste, le financement de la vie politique et publique est totalement assuré par l’impôt !
Cela signifie que ce sont ceux qui sont la cause ou les responsables, et bien souvent aussi les bénéficiaires de ces dérives, qui s‘engagent à faire ces réformes alors qu’ils agissent et pensent dans un système protégé, non assujetti à la concurrence dans le cadre d’une vision exclusivement hiérarchique de la société.
Pour décrire ce phénomène, il suffit d’imaginer qu’au niveau de l’administration une directive donnée tout en haut de la hiérarchie va se répercuter ensuite à tous les échelons inférieurs selon un schéma tentaculaire. Fatalement, si la décision est erronée, elle va se répercuter jusqu’au bout de la hiérarchie et c’est alors la catastrophe ; surtout que, pour qu’il y ait une correction, il faut qu’il y ait un retour c’est à dire que les échelons les plus bas fassent part de leurs observations et que celles-ci remontent toute la chaine hiérarchique. Cela n’arrive pratiquement jamais surtout que le fonctionnaire subit rarement les conséquences de ses décisions et de ses actes !
Les réformes de l’action de l’administration étant toutes pensées dans ce cadre hiérarchique et selon un système binaire (dans l’administration on ne fonctionne que dans deux sens : les recettes et les dépenses et le mot « économies » est banni), elles ne peuvent qu’échouer !
Il faut savoir que toutes les organisations sociales bases sur un système administratif qui en contrôle le fonctionnement sont vouées à l’échec et le meilleur exemple est la défunte URSS qui a été incapable de s’adapter aux changements nécessaires !
A l’inverse, les entreprises réagissent chacune en ce qui la concerne pour son domaine d’activité de manière très rapide car c’est une question généralement de survie. La réactivité de la chaine hiérarchique est réduite au maximum.
C’est pourquoi, alors que l’Etat dispose du nec plus ultra de l’école de formation des cadres, l’ENA, le constat est implacable :
Mauvais investisseur, mauvais employeur incapable de gérer ses effectifs dont tous les employés se plaignent (éducation, hôpitaux, militaires, …), mauvais décideur (voir les éoliennes et les énergies dites vertes), mauvais administrateur (l’administration marche mal partout !), mauvais gestionnaire et mauvais prévisionniste car tous ses calculs se sont avérés faux, il faut être conscient qu’une entreprise privée fonctionnant selon ces « méthodes » ferait faillite très rapidement !
Seulement, l’Etat dispose d’une porte de sortie : en cas d’échec, il augmente sa prédation directe ou indirecte par le biais du levier fiscal et, lorsque celui-ci n’est plus suffisant, utilise l’emprunt voire même la planche à billets ; ce qui fait qu’il n’y a jamais d’austérité pour l’administration mais seulement un gaspillage des budgets alloués et ce même si les fonctionnaires sont toujours à se plaindre du manque de moyens, des salaires trop bas.
Une conception socialiste de l’administration
Ces annonces de réformes successives sont donc au mieux des écrans de fumée destinés à faire croire à l’électeur contribuable qu’enfin on va réformer le système et que des économies seront faites mais le résultat est toujours le même et, bien entendu, à l’arrivée, personne n’est jamais responsable de l’échec !
Sans contrôle ni contre-pouvoir rien ne peut arrêter la marche en avant de l’Etat et de son administration car, selon une conception typiquement socialiste, l’administration est perçue comme un vecteur d’organisation de la société et si ce système n’a pas correctement fonctionné jusqu’ici, c’est qu’il n’y en avait pas assez ; ce qui constitue la justification implicite à toutes les dérives de la dépense publique !
L’exemple le plus explicite a été cette auto-attestation de déplacement chef d’œuvre de l’administration triomphante, hors sol et paranoïaque de 2 pages et 15 motifs de sortie rapidement retirée devant l’ineptie manifeste d’un document émanant visiblement de fonctionnaires zélés !
En fait, la réforme de l’Etat c’est tout simplement la tarte à la crème de l’administration, le mistigri pour amuser le bon peuple et lui faire croire que, promis, juré, à l’avenir ce sera vraiment différent et que ça va changer ; alors que rien ne change !
Pire, la haute fonction publique est devenue une noblesse d’Etat, dont ses membres présentent tous le même cursus, le même mode pensée, la même morgue dans les phrases creuses et l’inaction, et elle est le principal bénéficiaire de ce système !
En fait, la seule réforme qui soit efficace, ce n’est pas une amélioration du fonctionnement de l’administration, c’est la diminution du rôle de l’Etat et la suppression de pans entiers de son intervention ; en un mot le retour au libéralisme qui fait tant défaut à la France.
La France cumule tous les superlatifs négatifs (plus forte dette, plus forts déficits, plus grosse dépense publique, plus grand nombre de fonctionnaires, …). Elle est bien l’homme malade (de son administration) de l’Europe et la remise en cause de ce système totalement inadaptable ne pourra probablement intervenir qu’avec la cessation des paiements de l’Etat ; c’est à dire lorsqu’il fera défaut et sera alors contraint de réduire des dépenses qu’il ne pourra plus assumer !
Mais ce jour-là, les français seront en colère !
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur ainsi que le site originel de publication.
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Seuls les plus âgés peuvent se souvenir de ce slogan diffusé sur radio Londres entre 1940 et 1944 ; lorsque la France était occupée !
La principale radio de l’époque était radio Paris, émise depuis la Tour Eiffel, mais elle était surtout un organe de propagande éhontée au service du pouvoir vichyste du maréchal Pétain, traitre à son pays, opportuniste sans complexe et dictateur faussement débonnaire ….
Hier soir (vendredi 21 mai) à 20 heures, j’ai pris le risque d’allumer la radio pour écouter France Info, radio d’information continue du service public.
Le titre de l’émission est « les informés ».
Et je n’ai pas été déçu !
En fait d’information continue, j’ai eu droit, comme les autres auditeurs, à 10 mn de propagande décomplexée pro gouvernementale éhontée !
Oui, je n’ai pas pu supporter plus de 10 mn ces éloges radiophoniques pour la personne du président et de son gouvernement !
J’ai pu entendre que la station avait fait faire un sondage duquel il ressortait :
Que les français étaient contents,
Qu’E Macron était extrêmement populaire chez les 18-25 ans.
Eh oui, les français sont contents avec le retour des beaux jours et surtout la fin du déconfinement. Même sous la pluie, les français vont au bistrot (seulement en terrasse) !
Je me demande quelle est la capacité de réflexion des personnes chargées de diffuser de telles nouvelles car je suis certain que si l’on faisait un sondage à la sortie des prisons, on apprendrait que 100% des détenus libérés sont contents d’être libérés !
Il est donc parfaitement humain que les français soient contents d’échapper, enfin, à l’enfermement administratif qui leur est infligé depuis un an !
Ce n’est finalement que le retour à une vie normale …et cette grande nouvelle n’en est finalement pas une ; sauf à vouloir absolument encenser la politique d’un président qui a bien besoin de se refaire une popularité auprès d’une population devenue méfiante et rétive.
Faire un sondage pour pouvoir l’affirmer relève en fait de la manipulation pure et simple avec cette idée sous-jacente que le gouvernement est bienveillant vis-à-vis des français qui ont dû subir des mesures administratives arbitraires, contradictoires ou incohérentes !
Concernant les jeunes, le taux de popularité d’E Macron serait extraordinaire : 26% !
Vous vous rendez compte, quel taux !
Et, en plus, il est perçu par eux comme sympathique … et on voudrait effectivement rendre le président sympathique, par simple suggestion, qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Cela veut juste dire, a contrario et si l’on regarde avec objectivité ce sondage, qu’il est impopulaire ou indifférent à 74% des jeunes !
Vu comme cela, E Macron n’est finalement pas très populaire.
Radio Paris en 1941 et France info en 2021 même combat ?
Radio du service public honteusement au service du pouvoir, France info n’est finalement qu’un instrument de basse propagande avec ses petits collabos (intervenants soi-disant informés) chargés d’acquiescer aux boniments de l’animateur qui se prétend journaliste !
80 ans d’écart et toujours les mêmes vieilles ficelles … avec cette différence qu’en 1941 les français savaient parfaitement que ce qu’ils entendaient n’était pas la vérité !
Bien cordialement à tous !
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Avec Macron, on n’est jamais déçu, c’est chaque fois pire !
Quand les policiers manifestent en masse, le régime est proche de sa chute. Ce fut le cas en 1958. Sera-ce le cas en 2021 ? On peut le penser, car aujourd’hui le pouvoir est faible comme il l’était il y a soixante-trois ans.
Le pouvoir actuel vient d’administrer aux Français une preuve éclatante de sa faiblesse. Pour être plus précis, il vaut mieux parler de sa folie.
Affolé par les violences en banlieue et les actes de terrorisme islamique, le gouvernement vient de confier à un rappeur le soin de composer l’hymne de l’équipe de France de football.
Zaïrois de naissance, Youssoupha a pour troisième prénom Zola. Pour le pouvoir, cela a dû être une garantie suffisante de qualité et d’attachement à la France.
Parmi les détestations de Youssoupha, il y a Marine Le Pen et Eric Zemmour. Le gouvernement a donc l’assurance que ce rappeur est du bon côté.
Et puis il y a le bon peuple qui ne comprend pas bien en quoi la volonté de faire place aux minorités peut pousser le pouvoir à attribuer à un de leurs représentants l’honneur d’être en quelque sorte la voix de la France.
Vu comme cela, tout porte à croire que passée l’émotion de la nouvelle, tout rentrera dans l’ordre, dans la tolérance et l’harmonie des sentiments retrouvées.
Il se peut toutefois que cela se passe moins bien. L’avènement de Youssoupha ne va pas calmer les banlieues, mais au contraire encourager les plus radicaux de ses habitants. Et que leur diront les modérés ? Certainement pas qu’ils exagèrent, puisque manifestement c’est le pouvoir qui exagère dans la lâcheté.
C’est le moment de se souvenir de cette magnifique réplique dans Pépé le Moko : « Vous n’avez pas honte de vous attaquer à un lâche ? »
Lâcheté ! Le mot est dit. Il résume bien le mal français. Notre pays a des gouvernements de poltrons. Ils ont tellement peur de tout que dans leurs rares moments paisibles ils dessinent des diables sur un cahier d’écolier pour ne pas oublier d’avoir peur.
Soyons réalistes. Le peuple français n’est pas une masse enfiévrée. Non qu’il soit à l’abri de tels sentiments, mais parce qu’il vit encore à peu près bien, à l’exception des vingt millions de personnes qui ne s’en sortent plus mais qui n’ont pas encore décidé de se révolter ou de faire sécession, la fameuse « secessio plebis » romaine qui donna à la plèbe un tribun voué à sa défense.
Mais attention. Il suffit d’un incident mineur mais fortement ressenti pour mettre le feu au lac. Et tout gouvernant raisonnable sait qu’il doit se garder de pratiquer la provocation.
La nomination de M. Youssoupha au poste de héraut de l’équipe de France pourrait être cet incident. Et s’il ne l’est pas, un autre surviendra forcément, car comme le disait le grand acteur David Niven de son collègue Errol Flynn, qui buvait beaucoup trop : « Avec Errol, on n’était jamais déçu. C’était chaque fois pire. »
Ce qui est remarquable dans l’histoire des hommes, c’est qu’aucune leçon n’est définitivement inscrite dans les règles à respecter. Comme le disait Tocqueville, « en démocratie, chaque génération est un peuple nouveau. » Et avant les démocraties, il y avait les monarchies et les tyrannies, où le peuple pensait plus à survivre qu’à apprendre, même s’il savait se souvenir.
Pourtant quelque chose me dit que cette fois une idée est en train de naître au sein du peuple de France, celle qu’il est si mal gouverné qu’il serait temps de changer de gouvernants. C’est comme l’idée d’une bonne bière bien fraîche quand il fait chaud : il est difficile d’y résister. C’est pour cela que le gouvernement a tant tardé à rouvrir les terrasses. Maintenant, elles sont pleines d’une jeunesse avide de se retrouver. Et les révolutions n’ont jamais été faites par les vieux !
Claude Reichman
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Hier, le maitre d’école apprenait aux enfants le Français, le calcul et l’histoire, le postier apportait les lettres aux bons destinataires, le gendarme courait après les voleurs, le juge appliquait la loi. Aujourd’hui, l’élève joue sur son Smartphone à des jeux à la con en ricanant au nez du prof, le postier trimbale des tonnes de pub, le flic se prend des cocktails Molotov dans la gueule, et le juge décide selon le souhait du copain franc-maçon ou de la doctrine socialiste ou de « l’ordre » énarchique.
Il y a des pays qui fonctionnent plutôt bien, donc il ne faut pas désespérer de la civilisation, mais il faut bien reconnaître que, parmi les pays pas encore complètement sous dictature, le France est l’un de ceux qui fonctionnent le plus mal. Malgré la charge fiscale la plus importante au monde, l’éducation nationale est dans les dernières au classement PISA, la justice est 37 ème sur 43 au classement CEPEJ, la santé 24 ème après avoir été première il y a un demi-siècle. J’ai honte de mon pays. Les raisons ont été mille fois évoquées, en particulier sur ce site. Le pouvoir a été volé par des gens qui seraient incapables de faire tourner une épicerie.
La relation entre le public et la gouvernance souffre de dysfonctionnements graves. L’intérêt commun n’est pas perçu. La gouvernance (masquée) estime que l’intérêt général profite de la réduction des intérêts particuliers. Ce qui pourrait être vrai si la limitation des éventuels abus n’allait pas jusqu’à l’anéantissement des possibilités d’exercer un métier quelconque dans des conditions acceptables. Ce qui pourrait aussi être vrai si la corruption ne gavait pas la haute administration qui laisse faire les abus par intéressement. Beaucoup d’entreprises, commerciales ou industrielles, submergées par la complexité administrative et la lourdeur fiscale, sont moribondes. Ajouter à cela le coup de massue des mesures soit disant contre le Covid, les matières premières confisquées par la Chine, l’inflation qui se pointe, eh bien, on sait depuis longtemps que l’on va dans le mur, mais on accélère.
La déraison a repoussé le choc par un endettement toujours plus grand, ce qui n’a pas supprimé le mur qui s’approche toujours inexorablement. Plus on attend, plus les mesures pour retrouver une situation saine devront être radicales, le traitement de cheval, la purge intégrale de toute la constipation institutionnelle, de toutes les folles réglementations en tout genre souvent obsolètes, qui momifient le pays, de toutes les injustices sociales et tous les privilèges que s’accordent les hauts fonctionnaires et leur cour.
C’est déjà dit. Il n’y a plus d’esprit de « service public » chez une partie des fonctionnaires, qui sont souvent démotivés d’être considérés comme des pions insignifiants par leur hiérarchie, car là aussi leurs opinions, leurs expériences d’actifs, sont pris de très haut par les « responsables ». Les anecdotes ne manquent pas, en particulier sur les méthodes d’enseignement à l’éducation nationale, ou bien sur l’incapacité d’organisation de l’hôpital public. Chez d’autres fonctionnaires, plus particulièrement les services fiscaux ou purement administratifs, « l’autre monde », celui de l’économie libre, les indépendants, les commerçants, les libéraux, c’est l’ennemi, ceux qu’il faut faire « chier ». Même si on ne sait pas pourquoi, eux le savent ! Ce n’est pas un conflit d’intérêt, c’est viscéral. Ils ont été dressés comme ça. Martyriser le citoyen, à tord ou à raison, peu importe. C’est leur intérêt à eux, puisqu’ils touchent des primes sur leurs escroqueries. Après, au cas où le citoyen serait honnête, les scrupules sont rangés dans le tiroir du bas avec la poussière.
Donc on est en guerre civile. D’un coté l’énarchie, les média-main-stream, la justice, la police, l’armée. De l’autre, les entrepreneurs, les libéraux, les indépendants, les artisans, les agriculteurs, ceux qui bossent. Au milieu, l’opinion publique diversifiée, désinformée, paradoxale, versatile et hésitante.
Tiens, l’armée se rebelle ? La police aussi ? Pas là pour taper sur des pompiers qui eux aussi en ont marre ! La justice veut son indépendance ! Pourquoi d’ailleurs, ils ne l’auraient pas déjà, théoriquement ? C’est pas clair, pour réinventer la loi ? Les média commencent à se rendre compte que plus personne ne les écoute. Les énarques vont-ils se retrouver tout seuls comme des cons. Ils le sont déjà, mais tout le monde va le savoir. La partie est en cours, peut-être bientôt l’échec et mat.
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Je remercie sincèrement Michel Georgel et Philippe Gault d’avoir initié et alimenté le débat sur les comportements sociétaux et l’opinion publique.
Il s’agit du fondement de ce blog, de sa raison d’exister : l’idée que fisc et contribuables ont des comportements liés à des motivations différentes mais aux conséquences lourdes pour chacun.
Nous sommes convaincus que l’opinion publique juge nécessaire de réformer la fiscalité, de l’apaiser, nous souhaitons qu’elle se fasse entendre. Nous espérons l’y aider, la comprendre.
Il est question tout simplement de la survie de l’économie de notre pays.
Pour clarifier ma pensée je prendrai comme exemple un homme dont je n’adhère pas à toutes les décisions mais qui me parait avoir adroitement navigué entre comportements collectifs et opinion publique : le Générale De Gaulle.
Lorsqu’il déclare à Alger “Je vous ai compris” il répond à une nécessité comportementale guerrière. Dans le même temps il sait que l’opinion publique veut la paix, qu’il obtiendra au prix de la trahison de sa parole. Nul complot, juste un grand écart, comme souvent, entre l’opinion publique du pays et son comportement apparent.
La question de savoir si l’opinion publique s’est trompée en ne faisant pas de l’Algérie et de la France un seul pays est un autre problème, celui — de mon point de vue insoluble — de savoir comment et pourquoi se détermine l’opinion publique.
Ce n’est pas un hasard pour De Gaulle cette intuition de l’opinion publique et son adaptation aux comportements. Le 18 Juin 1940, il sait aussi que la France a adopté un comportement sans rapport avec son opinion publique, il s’adresse à cette dernière. Pétain et les Allemands le qualifieront de comploteur. La suite lui donnera raison.
Quand, en Avril 1969, De Gaulle quitte le pouvoir, il s’est sabordé volontairement car il sait depuis 1968 qu’il ne veut pas être en osmose avec ce qu’il comprend du virage de l’opinion publique en 1968.
Mitterrand, saura aussi comprendre l’opinion publique, hélas dans ses pulsions ordinaires, voire malsaines, et non dans celles nobles que devinait De Gaulle.
Depuis ces deux hommes, il n’est apparu aucun homme de l’Etat capable de comprendre et d’anticiper l’opinion publique.
C’est Giscard le premier qui a ouvert le bal des technocrates autistes de l’opinion publique. L’intermède Mitterrand a flatté les pulsions négative de cette opinion, ensuite ce ne fut que des autistes de l’opinion publique qui ont été portés au pouvoir.
Nous en sommes là.
Pauvres petits hommes de l’Etat qui croient exercer un pouvoir sur nous à coup de déclarations stupides, d’actes puérils, qui affectent notre comportement mais pas notre opinion. Leurs Playmobil ne leur apporteront pas la consécration historique qui n’échoue qu’à ceux qui ont, ne serait-ce qu’éphémèrement, été en adhésion avec l’opinion publique, mais la belle, la pure, pas celle de tous les jours qui peut être sordide, mesquine, mortifère. Or, que visent-ils ces représentants de l’Etat autoproclamés sinon l’histoire ? Raté pour eux, et comment…
Aujourd’hui notre chantier ici sur ce blog est clair, merci donc à nos deux amis.
Tentons d’accompagner et de comprendre l’opinion publique, lorsque nous serons en phase avec elle et elle avec nous notre utilité paraitra alors évidente.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Une chance d’entrevoir un destin"
Comme je l’ai exprimé dans un commentaire à l’excellent billet de Michel Georgel, je me pose depuis longtemps la question de savoir qui de l’opinion publique ou des manipulateurs autoproclamés manipule et quoi ?
Mon expérience politique, solide, liée à mes fréquentations amicales, professionnelles, et à ma pratique personnelle du sujet, est théorique et pratique. Ce qui me permet d’être formel dans mon désintérêt du pouvoir, en réalité plus aliénant que gratifiant pour un honnête homme.
Je suis arrivé à la conclusion que c’est l’opinion publique qui manipule les dirigeants et non l’inverse. C’est ce qui explique que je ne crois jamais au complot.
L’opinion publique est, comme le marché, insaisissable parce que dépendante de milliards de connections que personne ne peut appréhender globalement. Qui plus est, elle ne s’exprime jamais, ce qu’elle pense est toujours en non-dit.
Elle existe donc, quel que soit le régime politique, démocratie ou dictature, et elle pèse de tout son poids sur les évènements, y compris lorsque son silence fait croire qu’elle est manipulée pendant quelle manipule.
Il arrive, d’ailleurs assez souvent, que l’opinion publique soit en accord avec ceux qui disent la manipuler, ils peuvent alors faire croire qu’effectivement ils la manipulent. On remarquera que, dans ce cas, si l’opinion publique s’est trompée, elle laisse porter le chapeau, sans rien dire, à ceux qui ont prétendu la manipuler, d’ailleurs elle crie alors comme un seul homme à la manipulation.
L’exemple le plus parlant est le nazisme, débile philosophie de pillage à laquelle les Allemands ont majoritairement adhéré, pendant qu’une bande de pieds nickelés pensaient être des champions de la manipulation en s’appropriant le nazisme, ce qui les a perdus. Ils ont fini pendus quand l’opinion publique s’est trouvée acculée. Elle n’a rien avoué. Depuis elle prétend toujours avoir été manipulée.
Autre exemple, le procès expéditif des Ceausescu, dictateurs déchus par l’opinion publique, mais fusillés par des opportunistes.
Revenons sur COVID
Mon ressenti est le suivant.
Lassée d’une société de compétition évaluée sous l’angle de la consommation, la masse humaine ne savait pas comment arrêter ce processus sociétal, alors qu’elle avait impérativement besoin d’un temps mort. Elle a amplifié la venue d’une grippe difficile, benoitement signalée par les alarmes ordinaires de la santé publique. L’opinion publique s’est calfeutrée avant même que cela lui soit imposé.
Lassée aussi de la camaraderie obligée, la même opinion publique a été ravie de mettre de la distance, de limiter l’entassement, elle a adopté immédiatement les fameux gestes barrières et les masques faciaux que précédemment elle interdisait aux femmes musulmanes, certes pour d’autres motifs mais pour des résultats semblables quant au vivre ensemble.
Paniquée par la gabegie publique, l’opinion publique souhaitait aussi arrêter la pression fiscale. Non seulement celle-ci a été bloquée, mais le même fisc pillard a distribué de la fausse monnaie comme au Monopoly à ses anciens souffre-douleur.
Ce sont toutes ces choses, et sans doute bien d’autres encore, qui ont enclenché l’idée d’une pandémie et sa mise en musique.
Ce n’est qu’ensuite que les opportunistes, élus, administrations, industriels, etc… sont entrés dans la danse, plus ou moins vite selon leur réactivité et leurs caractères.
Tout ce qui a suivi, les falsifications de chiffres ou de soins, de remède ou de vaccin, toutes les vérités et contre-vérités assénées, ne sont que l’écume de rameurs qui tentent de faire croire qu’ils sont importants, alors qu’ils ne sont que les obligés de l’opinion publique.
Et celle-ci, machiavélique, taiseuse, accepte de faire semblant de croire que ces beaux-parleurs, hommes de paille juste présomptueux, l’ont manipulée. Ainsi ce sont eux qui paieront la facture lorsque l’opinion publique aura changé de pulsion.
Et soudain
Les premiers signes nous arrivent du retournement de l’opinion publique, les interdits de circonstance sont de plus en plus rejetés.
Les masques sont portés négligemment, ils vont être jetés sous peu, les doses de vaccin ne vont plus trouver preneurs, le couvre-feu est largement contesté la police se ridiculise à vouloir l’imposer.
Les suiveurs pseudos-manipulateurs ont du souci à se faire. Ils vont être broyés.
L’opinion publique va les manger tout cru, tout en les accusant de l’avoir manipulée, alors que c’est bien l’inverse auquel nous avons assisté.
Le pire
Ce que nous avons vu sera tellement renié par l’opinion publique que nous serons obligés, d’accepter l’idée saugrenue que nous n’avons rien vu, de déclarer qu’elle a été manipulée par ceux qu’elle va accuser alors que c’est l’inverse qui s’est passé, sans quoi nous serons diabolisés par elle.
Oui, l’opinion publique est manipulatrice, elle n’est pas fiable, mais elle est et doit être respectée. Elle est nous. Il n’y a rien entre elle est nous. Elle fait partie de nous comme nous faisons partie d’elle.
C’est elle qui commande et manipule, nul ne peut l’asservir, la saisir, elle existe au-delà des individus, elle existe encore même lorsqu’ils sont asservis individuellement, détruits sans pouvoir s’exprimer, elle se tait souvent mais elle est toujours là.
C’est elle l’œil dans la tombe de Cain.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "L’opinion publique cette maitresse dangereuse"
Ceux qui me connaissent, qu’ils m’aiment un peu ou me détestent beaucoup, pourront en témoigner : je n’ai jamais cru, même pas une seule seconde, à la légende de la pandémie. Dès le début, absolument seul contre tous, ce tous incluant tous mes proches, famille, amis…
Mais pourquoi ai-je été complètement persuadé, dès les premiers instants, qu’il s’agissait d’une monstrueuse manipulation ? Intuition, instinct, autre chose ? Figurez-vous que je viens seulement de découvrir la réponse à cette question. Et certains pourront trouver intéressant que je livre ma découverte.
En fait, je n’y suis pour rien, et je n’y ai aucun mérite. Pour des raisons professionnelles, j’ai passé une partie de ma vie à étudier ce qu’il est convenu d’appeler le « comportement ». Le comportement animal, bien sûr, à condition d’admettre que l’humain n’est finalement qu’un animal comme les autres.
J’ai même fini par pondre un ouvrage sur ce sujet, dont la modeste ambition est d’être une synthèse des manières parfois complémentaires, mais le plus souvent parfaitement opposées, d’aborder ce sujet, ouvrage dont je ne puis que recommander la passionnante lecture… Mais si, mais si…
Passons. Ces recherches m’ont conduit à étudier ce dernier avatar du comportementalisme, désigné généralement par « économie comportementale », une étude des techniques permettant de manipuler l’opinion publique pour conduire les peuples à adopter d’eux-mêmes des comportements souhaités par une oligarchie parfaitement cynique. Les « spécialistes » de ces techniques ne se contentent pas de décrire leurs « découvertes » dans des ouvrages somme toute assez peu lus, et donc très peu rémunérateurs, ils proposent leurs « services » aux dirigeants de la planète, ce qui est, d’évidence, nettement plus rentable. Et savez-vous de toutes les méthodes suggérées, laquelle est décrite comme la plus sûre et la plus efficace : la peur ! Terreur populaire, sinécure oligarque !
Bien sûr, me direz-vous, la gouvernance par la terreur est aussi ancienne que l’humanité, ou au moins, que l’apparition des religions. Mais aujourd’hui, les religions ne faisant plus recette, il fallait passer à autre chose. La terreur climatique, ça marche plutôt bien, cela permet de magnifiques escroqueries comme les éoliennes ou les voitures électriques, mais bon, le climat s’obstinant à se réchauffer beaucoup moins vite que partout claironné, cela finit par refroidir nombre d’enthousiasmes. La terreur sanitaire, nettement mieux, bien plus efficace, une invention de génie. Un problème sanitaire, bien entendu, je ne revendique aucune compétence pour en juger la réalité. En revanche, les méthodes et les techniques de l’économie comportementale, dès les premiers instants, je les ai immédiatement reconnus et identifiés, sûr de ne pas me tromper. Ce qui m’a fait, dans le même temps, fortement douter de la gravité annoncée de la situation : si celle-ci était ce qu’on voulait nous faire croire, quel besoin d’utiliser pour convaincre, les plus grosses ficelles de la manipulation de masse ?
Des exemples ? Un seul pour les résumer tous.
Nombre d’observateurs n’ont pas manqué de souligner les contradictions dans les directives successives. Et ont mis cela sur le compte de l’imprévoyance ou de l’incompétence. Pas du tout impossible, mais là n’est pas le fond de la question. Des instructions successives se contredisant le plus complètement possible sont un moyen certain et connu de sidération des esprits (animaux et donc aussi humains), le stress engendré rendant impossible une analyse objective de la situation. L’individu se soumet alors, sans réfléchir, aux ordres (fussent-ils débiles et contradictoires) reçus.
Après cela, étonnez-vous que ce choix de la terreur ait été celui de tant de dirigeants, de gouvernements !
Quand cessera ce cauchemar, demandent certains ? La réponse est malheureusement certaine : jamais ! Pourquoi ? Une raison très simple : les dictatures ne démissionnent pas. Pour s’en débarrasser, il faut les renverser. Le cauchemar ne cessera que lorsque les peuples comprendront qu’on leur a menti et qu’on les a manipulés.
Pour cela, nul besoin ni de fusils ni de sang : il suffit seulement qu’un beau jour, des citoyens en grand nombre décident en même temps de crier : « Maintenant, ça suffit ! », et joignant le geste à la parole, s’arrachent leurs masques, refusant toute forme de contraintes stupides, masques en extérieur, confinements, couvre-feu, obligations vaccinales…
Bien sûr, c’est une certitude, cela finira par se produire. Est-ce que j’aurai le bonheur de connaître ces jours heureux ? Beaucoup moins sûr.
Pourtant, ici, là, des indices redonnent un peu espoir. Ici, là, on jette les masques et on chante et danse. Une sorte de vent vivifiant de révolte est peut-être en train de se lever ?
Au point, en tout cas, de manifestement inquiéter certains manipulateurs, ou tout au moins leurs complices.
Par exemple, Florian Philippot vient de nous faire partager le plus incroyable, le plus extraordinaire des scoops ! Plus que des aveux, les remords et la honte affichée par des membres du « SPIB », l’équivalent britannique de notre « conseil scientifique », dans un article publié ce dernier 14 mai par le Daily Telagraph.
Le titre de l’article est très clair : « L’utilisation de la peur pour contrôler le comportement pendant la crise du Covid était totalitaire »
Ce groupe avait pourtant proposé en mars 2020 que les ministres britanniques fassent en sorte d’augmenter le niveau de ressenti de menace pour chacun. Ils ont dit : Faites en sorte que les gens soient de plus en plus terrifiés pour se sentir de plus en plus menacés.
Gavin Morgan, un psychologue de l’équipe déclare : « Clairement, utiliser la peur comme moyen de contrôle n’est pas éthique, ça sent le totalitarisme. En mars 2020, le gouvernement était très préoccupé par la conformité et pensait que les gens ne voudraient pas être enfermés, il y a eu des discussions sur la nécessité de la peur pour encourager la conformité, et des décisions ont été prises sur la manière d’augmenter la peur. La façon dont nous avons utilisé la peur est dystopique. L’utilisation de la peur a été définitivement discutable sur le plan éthique.
Outre les avertissements manifestes sur le danger du virus, le gouvernement a nourri le public avec un régime continu de mauvaises nouvelles telles que le nombre de décès et d’hospitalisations, sans jamais remettre les chiffres en contexte, avec des informations par exemple sur le nombre de personnes guéries, ou si le nombre quotidien de morts est inférieur ou supérieur aux moyennes saisonnières. »
Un autre membre du SPIB a déclaré « avoir été stupéfié par la militarisation de la psychologie comportementale pendant la pandémie et que les psychologues n’ont pas semblé remaquer quand elle a cessé d’être altruiste et qu’elle est devenue manipulatrice. Ils ont trop de pouvoir, et cela les enivre. »
Steve Baker déclare : « S’il est vrai que l’état a pris la décision de terrifier le public pour qu’il se conforme aux règles, cela soulève des questions extrêmement sérieuses sur le type de société que nous voulons devenir. Si nous sommes vraiment honnêtes, est-ce que je crains que la politique gouvernementale d’aujourd’hui puise ses racines dans le totalitarisme, oui, bien sûr que c’est ça ! »
Le dicton populaire n’a jamais été aussi vrai : la peur est mauvaise conseillère ! N’ayez pas peur est-il répété dans les Saintes Écritures au moins autant de fois que l’on compte de jours dans une année. N’ayez pas peur, a redit l’un des derniers papes à mériter encore l’appellation de pape !
Qu’on se le dise : la fin de la terreur populaire, c’est la fin de la dictature sanitaire !
Pas d’autre solution.
Bromes les mimosas, mardi 18 mai 2021
Quelques sources :
Un partout, des citoyens se révoltent : https://www.youtube.com/watch?v=ry6-BKB0bb0
Sur l’effet des vaccins : https://www.youtube.com/watch?v=UVmXvo1FMOc
« Il nous reste au moins une liberté, celle de ne pas être dupe » : étude très complète de l’économie comportementale, et de ses méthodes, sur le site « C’est-à-dire ! » de votre serviteur. Ah mais non, j’oubliais, mon site « C’est-à-dire ! » s’est trouvé définitivement et brutalement rayé de la carte numérique, sans laisser aucune trace, cet article avec une dizaine d’autres sur le même sujet y compris… (cependant, j’ai les originaux de ces textes, qui je transmettrai volontiers à qui me le demanderait).
Cela dit, qui lit encore ? Si les gens lisaient, ne serait-ce qu’un peu, il y a déjà longtemps que le monde en aurait fini avec le cirque covid.
Partager la publication "Haut les cœurs, bas les masques !"
Les sociétés sont comme les hommes, balbutiantes au début de leur vie, puis assez rapidement conquérantes.
Jeunes et fougueuses elles sont pleines de projets, elles se voient réussissant mieux que les autres, plus fortes, plus riches, plus protectrices pour leurs membres, imposant aux autres sociétés leur force et leur rythme, voire les soumettant.
Puis leur vie passe, faite de réussites et d’erreurs, jusqu’au jour où elles vieillissent.
Ce jour-là, comme chacun de nous, les sociétés se demandent si elles ont atteint tous leurs objectifs, elles ont quelques regrets, le doute les amène, pour certaines, à penser qu’elles auraient pu agir autrement, mieux, plus tendrement. Elles sont dans le questionnement paralysant.
Alors qu’elles voient autour d’elles les nouvelles sociétés naître, avoir des ambitions, imaginer les soumettre, elles sont fatalement sur la défensive, elles ne veulent pas être soumises, mourir, et pourtant…
Pendant tout le temps de leur parcours, les sociétés rêvent-elles d’égalité ?
Je ne le crois pas. Je crois que c’est un rêve de décadence, de proximité de la fin. Lorsqu’elles sont envahies par ce syndrome, elles sont proches de la disparition.
Je m’explique
D’abord, que cela soit clair, je ne suis pas un fanatique de l’inégalité. Comme tout le monde je préfèrerais l’égalité, mais je tourne et retourne le problème et je ne vois nulle part l’égalité sur cette terre, en rien, jamais.
Sauf, et c’est important, dans la mort. Je veux dire que le jour de notre mort il semble que, dans le même temps, nous perdions tout ce qui nous rendait différents en plus ou en moins en fait inégaux. Nous voilà donc égaux, mais morts.
Je n’ai pas dit égaux devant la mort. Car juste avant, au contraire, on dirait que l’inégalité s’éclate, est prise de folie, atteint son paroxysme. Cela va du chanceux qui meurt dans son lit sans le percevoir, à celui qui meurt dans les pires souffrances, sans que cette différence ait un rapport avec le vécu. Elle est plutôt liée au hasard, comme un air de provocation face à l’idée d’égalité.
L’égalité me fait peur.
Vous l’avez compris, je l’assimile à la mort.
Toutes les religions, qui se targuent de comprendre quelque chose à la vie et de connaître la suite, projettent systématiquement l’inégalité dans la mort. Intéressant, non ?
Mais cette inégalité — qui serait insupportable de notre vivant — devient une récompense après la mort.
L’enfer sur terre n’a pas droit de cité, pas plus que le paradis, mais, dans l’au-delà, l’enfer est la juste punition de la vie dissolue et le paradis la juste récompense de la même vie mais conforme aux règles.
Donc égalitariste ici-bas mais atrocement sélectif aux cieux…c’est le credo des bien-pensants.
Je ne vous cache pas que cela me gêne.
Je ne tiens pas en grande estime les égalitaristes. Je ne comprends pas leurs objectifs, leurs méthodes de pensée, leur comportement.
Retour au départ
Je crois que les égalitaristes sont étroitement liés à l’idée de mort ; qu’ils sont le signe absolu de la fin de cycle d’une société, de sa disparition programmée. Ils précèdent inconsciemment la réalité, la survenance de l’égalité par la mort.
C’est ce qui me fait peur.
Et, objectivement, il y a de quoi. Car ils sont si convaincus de leur bon droit qu’ils sont prêts justement à tuer pout aboutir.
Leurs lois sont aussi effrayantes que celles qui condamnaient l’esclave en révolte et qui protégeaient l’esclavagiste. Ce sont des lois inhumaines, des accidents de société, qui touchent particulièrement les sociétés décadentes, proches de la fin.
Le groupe se donne toujours des règles dans lesquelles l’individu est contraint. Lorsque la société est conquérante, les retours compensent les contraintes, lorsqu’elle est décadente au contraire les contraintes tuent les individus. Il s’agit d’une sorte de suicide collectif, inconscient.
C’est ainsi que je ressens toutes les agressions que je subis au titre de l’égalitarisme, de la part des égalitaristes.
Paradoxalement, je ne leur en veux pas. Je crois qu’ils sont les jouets d’une société qui se meurt, que rien ne peut empêcher qu’elle se meure, c’est son cycle, il s’impose, rien ne peut le modifier. Place aux jeunes sociétés… hélas, pas aux jeunes individus qui composent notre vieille société, ils sont comme nous tous des pions du groupe.
Certes, mais cet « actif » totalement incorporel présente un intérêt particulier tout à fait symptomatique de l’époque actuelle qui présente des caractéristiques tout à fait inédites : taux d’intérêts à zéro, dettes étatiques en forte expansion, très forte dépression économique à la suite des mesures sanitaires prises par les différents gouvernements, forte émission monétaire, prêts gratuits à des entreprises pour compenser leurs pertes d’exploitation et même dans certains pays (Etats Unis) distribution de chèques cadeaux à la population à dépenser pour « relancer » l’économie.
Le bitcoin se situe donc bien dans ce mouvement général totalement délirant et dont les conséquences risquent d’être, à tout le moins, désastreuses …
Alors, certains se sont réfugiés dans le bitcoin en se disant que, ne s’agissant pas d’un actif émanant d’une puissance étatique, il présente des garanties contre le risque de spoliation qui nous pend au nez …
Seulement, la vie du bitcoin n’est pas un long fleuve tranquille car il vient de connaitre un sacré plongeon.
Il est passé de 57.000 US$ le 17 mai à 43.000 et a connu une grosse chute hier 17 mai de plus de 15% sur une seule journée (l’essentiel de la chute s’étant produit dans la nuit du 16 au 17) !
Et il reperd 13% dans la journée du 19 mai en passant sous les 38.000 US$ après un plus bas en matinée à -15% !
Autant dire que certains acheteurs de cette crypto valeur (ceux qui ont acheté au-dessus de 45.000) viennent de prendre un sacré bouillon. Les spécialistes parlent de 500 Md$ de capitalisation volatilisés, partis en fumée !
On sait que le bitcoin est très volatil et il semble subir l’effet des dernières déclarations d’E Musk, le dirigeant de Tesla, qui a critiqué le bitcoin pour sa consommation d’énergie et déclaré qu’il ne l’accepterait plus en paiement de ses voitures, après l’avoir encensé et affirmé l’inverse !
Le revirement du personnage n’est pas pour surprendre quoique l’on peut se demander quel intérêt il peut avoir à formuler de telles déclarations qui sèment le trouble ; y compris chez ses fans (followers en anglais) qui achètent et revendent à peu près n’importe quoi au gré des déclarations du gourou (par exemple le Dogecoin avant qu’il affirme que c’était une farce ou encore le titre Gamestop).
Par contre, on sait qu’E Musk a manipulé les cours du bitcoin dans la mesure où Tesla a fait un achat pour un montant officiellement déclaré d’1,5Md US$ avant qu’il en informe ses fans ; provoquant une ruée sur le bitcoin et une augmentation du titre de plus de 20% et une plus value du même montant facilement gagnée pour une entreprise qui …ne gagne pas d’argent !
Mais, comme le bitcoin n’est pas réglementé, E Musk a pu le faire en toute impunité puisqu’il ne risque aucune sanction. Il encourt juste la désapprobation des pigeons qui se sont fait plumer … sans que l’on sache d’ailleurs si Tesla a revendu ses titres … et encaissé une confortable plus value qui viendra améliorer son bilan !
E Musk est un habitué de la chose puisqu’il a été poursuivi par la SEC (le gendarme de la bourse US) pour des manipulations du cours de Tesla qui est cotée au Nasdaq ; lequel est un marché réglementé !
Entrent aussi probablement en ligne de compte, dans cette forte baisse, le fait que certains Etats interdisent l’usage du bitcoin, que d’autres veulent taxer lourdement les profits réalisés et qu’une interdiction générale des transactions sur ce type de produit est toujours possible ; en particulier pour protéger les acheteurs non avertis, éblouis par les perspectives de gains importants extrêmement rapides mais finalement ruinés !
Encore une fois, le bitcoin n’est pas une monnaie (on ne peut rien acheter avec), ni un investissement. C’est avant tout un instrument de spéculation même s’il est aussi un instrument d’évasion fiscale ; notamment pour faire sortir des devises d’un pays soumis au contrôle des changes ou à la non convertibilité de sa monnaie.
Quant à dire que c’est un actif, c’est aller un peu vite en besogne à propos d’un produit financier créé ex nihilo, qui n’a pas d’autre existence réelle que quelques codes informatiques sur un disque dur. En outre, il ne rapporte aucun revenu (contrairement à une action).
Enfin, il n’est même pas régulé par les autorités boursières ; on se situe donc dans le vide juridique le plus complet.
Alors, oui on peut spéculer sur le bitcoin, il ne sert d’ailleurs qu’à ça, mais il faut aussi en accepter les risques ; ce qui veut dire qu’on se situe plus dans le cadre d’un système de casino (jeu de roulette) que dans le cadre d’un investissement économiquement fondé.
A propos de cette baisse, les « spécialistes » nous parleront de « consolidation » dans le cadre d’un mouvement général de tassement des bourses ; terme technique pour expliquer la baisse de prix d’une valeur avant un éventuel et hypothétique rebond … mais il ne faut pas oublier que le bitcoin avait énormément monté depuis un an et que le “potentiel de baisse” est peut-être encore devant nous !
Il faut savoir enfin que si le sentiment général des spéculateurs est à la baisse, rien ne pourra le retenir et un retour sous les 35.000 US$ est même envisageable.
J’oserai même affirmer, pour ma part, qu’un retour vers une base proche de zéro est tout aussi possible quoique que peu probable …
Bien cordialement à tous !
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Nous avons déjà évoqué les premières agitations du microcosme. Celles-ci se confirment nettement et la prochaine échéance électorale de 2022 s’annonce comme une véritable farce. …
La caste au pouvoir tient trop à ses avantages pour laisser échapper son os et on assiste aux premières grandes manœuvres préélectorales pour 2022 ; puisque l’élection présidentielle est désormais la seule élection qui compte dans ce pays !
Seulement, si elle-seule compte, il ne faut non plus, du point de vue de l’élite, qu’il s’y passe n’importe quoi !
Au-delà d’un système pervers voulu par le général De Gaulle qui permet, sur une simple élection, de confier pour 5 ans tous les pouvoirs à un seul individu irresponsable (politiquement) et indéboulonnable (le premier ministre n’étant qu’un « collaborateur » servant de fusible) on sait qu’E Macron est en difficulté ; et les récentes tribunes des militaires n’ont pas arrangé les choses parce qu’elles rappellent des réalités que l’élite voudrait bien occulter.
Rappelons-nous : Nous avons assisté, en 2017, à une manipulation évidente de l’électorat faisant apparaître la fiction d’une démocratie élective. A la suite d’un véritable raid judiciaire, savamment orchestré, le candidat de la droite a été « proprement liquidé » au profit du candidat adoubé par l’élite politico administrative qui tient les rênes du pays depuis une bonne trentaine d’années.
Seulement, ce raid constitue aussi le handicap d’E Macron car les conditions dans lesquelles il est arrivé au pouvoir affaiblissent sa légitimité. Beaucoup pensent que si les élections s’étaient déroulées dans un climat démocratique normal, il aurait fini seulement troisième.
Le coté artificiel de son irruption à la première place du pays prend toute sa force lorsque l’on constate que son parti, LREM, n’a aucun ancrage local.
Les français ont aussi perçu aussi le coté narcissique et cassant, voire méprisant, du personnage qui n’écoute personne mais a une capacité presque infinie à s’écouter parler (à pérorer serait plus exact) ainsi qu’une dérive autoritaire qui n’augure rien de bon ; même s’il n’est pas sûr que la majorité des français ait conscience de la marginalisation du parlement qui a été réduit à la fonction de simple chambre d’enregistrement des décisions du président.
On parle à son propos de hollandisation mais il faut éviter de tirer, d’ores et déjà, des conclusions définitives car l’élite va utiliser sans vergogne tous les moyens de l’Etat pour lui permettre de faire campagne et redresser la situation car la règle en France, est que les gouvernements changent, les politiques passent, mais les hauts fonctionnaires (et tout le système de contrôle) restent !
La presse, soumise et subventionnée, va bien évidemment faire aussi campagne pour le président sortant.
Le but est évidemment de réduire l’aléa électoral …
Rappelons-nous aussi les élections de 2012 à l’occasion desquelles l’élite, tout ce qui compte d’intellectuels et de journalistes se sont littéralement mobilisées pour faire chuter N Sarkozy avec le slogan « tout sauf Sarkozy » ; la magistrature s’étant en outre chargée de lui coller sur le dos plusieurs procédures judiciaires (une douzaine).
On connait le résultat. F Hollande, le candidat incompétent de l’élite qui n’avait rien à faire à la tête du pays, a été élu et a pu, en toute impunité, se livrer à une action délétère (par la voie d’une fiscalité poussée jusqu’à la spoliation) sur l’économie française dont nous n’avons toujours pas fini de payer les conséquences !
Devant le fiasco, l’élite a décidé de changer de monture et F Hollande a piteusement fait part de son renoncement à la télévision …
La manipulation des élections semble donc être une habitude dans ce pays …
On peut donc se demander ce que l’élite nous prépare … alors que les prochaines élections présidentielles pourraient bien réserver une grosse surprise ; à savoir l’élection d’un candidat choisi par le peuple des électeurs et non par l’élite auto proclamée qui contrôle de facto le pays. Et ce candidat pourrait être Marine Le Pen, la représentante de la droite pétainiste antilibérale qui, et c’est bien là le problème de l’élite, n’a aucune attache avec la haute fonction publique et n’a donc pas à la ménager !
Car, Giscard, Chirac, F Hollande, E Macron, sont autant de présidents issus du sérail, qui ont été ou sont les défenseurs du système jusqu’à la caricature !
Il faut aussi rappeler que le système constitutionnel français est à peu près unique en Europe dans la mesure où le chef est élu par le “peuple” contrairement aux autres démocraties (RU, Allemagne, Espagne, Italie, …) où le premier ministre est issu de la majorité parlementaire dans le cadre d’un vote à deux degrés.
On peut penser qu’il est plus facile de manipuler des députés plutôt que toute une population et c’est pourquoi la prochaine stratégie sera donc de faire en sorte que le jeu démocratique soit bien respecté ; c’est à dire que, dans l’esprit de l’élite, seul son candidat puisse être élu !
La lutte des classes
Pour reprendre un schéma marxiste, la France est scindée en deux camps : L’élite ou la caste autoproclamée et … les autres, c’est à dire plutôt la France dite périphérique.
La caste
L’électorat d’E Macron est essentiellement constitué par la fonction publique, grande et petite, choyée jusqu’au plus profond du confinement puisqu’elle n’a jamais été privée de ses revenus … même si elle n’a pas travaillé. Ce sont aussi les bobos urbains et dans l’idéal parisiens, qui se perçoivent de gauche et qui sont pétris d’écologie punitive surtout lorsqu’elle s’applique … aux autres !
Lorsqu’on parle de caste ou d’élite, il faut comprendre les hauts fonctionnaires en poste mais aussi tous les dirigeants de banques françaises qui sont tous issus de l’ENA et auxquelles on ajoutera la BPI (banque publique d’investissement) et la CDC (caisse des dépôts et consignations). C’est la même chose pour les compagnies d’assurances, la moitié des grandes entreprises non financières et évidement aussi les dirigeants des entreprises publiques (SNCF, EDF, ….).
Quand on y ajoute l’oligarchie aristocratique des membres de cabinets et des grands corps (inspection des finances et conseil d’Etat), qui effectuent leur carrière hors de ceux-ci, et se servent de l’Etat pour voguer vers les hautes sphères du pouvoir, on s’aperçoit, qu’en fait, l’élite détient à peu près tous les leviers de commande du pays !
On se situe désormais bien loin du mythe des 200 familles (Peugeot, Schneider, De Wendel, …) qui tenaient le pays …
Alors, se faire évincer sur un simple vote populaire n’est tout simplement pas envisageable. Nous ne sommes pas aux Etats Unis où l’on pratique le « spoils system » (système des dépouilles – une administration remplace l’autre).
La France périphérique
De l’autre côté, nous avons la France périphérique, celle qui a besoin d’une voiture (diesel) pour aller travailler ou pour faire ses courses, qui « fume des clopes », pour qui l’écologie n’est nullement une priorité parce que la priorité est avant tout de boucler les fins de mois.
C’est aussi celle qui a pris de plein fouet les différents confinements, les pertes de salaire, et qui va devoir encaisser les difficultés à venir et notamment la future vague de faillites et la hausse du chômage quand interviendra la fin du financement public. Cela va du petit employé au commerçant empêché de travailler pendant un an en passant par l’ouvrier qui sait qu’il va perdre son emploi du fait de normes écologiques provoquant la fermeture des usines.
Et, chez ces gens-là E Macron n’est absolument pas populaire !
Cette population ne maitrise pas son destin et subit les décisions de la caste … jusqu’à la révolte comme cela a été le cas avec les gilets jaunes face à une hausse des taxes sur leur train de vie (voiture).
L’élite craint donc que le vote de cet électorat soit, comme pour Sarkozy en 2012, un vote de rejet ; surtout que, par un curieux retournement politique, l’électorat populaire qui votait communiste et socialiste vote désormais RN (droite étatiste et nationaliste) et les bobos bourgeois urbains et aisés qui votaient à droite votent désormais à gauche.
On sent une certaine confusion lorsque l’on sait qu’E Macron a été élu principalement avec les voix de gauche.
L’action doit donc se dérouler sur deux fronts :
dégommer les oppositions et faire le vide,
convaincre les français et les rassurer.
Dégommer les oppositions
Eliminer les adversaires avant les élections est assurément la meilleure façon de les gagner car, désigner son futur adversaire, le choisir par avance, surtout lorsqu’on est assuré de gagner contre lui, est assurément une stratégie gagnante !
Les électeurs n’auront plus le choix qu’entre LE candidat légitime et un adversaire diabolisé et on passera alors insidieusement de l’élection au plébiscite !
Cette stratégie grossière est malgré tout efficace puisque E Macron est clairement en train d’anéantir la droite étatiste en la colonisant avec la complicité de certains de ses membres (Muselier et Estrosi quittent les LR pour s’allier, sans le dire, avec LREM). Il faut dire aussi que les LR n’arrivent pas à s’extraire de la période Sarkozy et n’ont aucun leader. En outre, le parti, qui s’est évertué sous la période Chirac et Sarkozy à faire une politique de gauche, n’a plus de marqueur dans l’opinion ; sans compter qu’il est très divisé entre différentes tendances et baronnies.
En ce qui concerne la gauche, elle ne représente aucun danger puisqu’elle s’est autodétruite grâce à l’action efficace de F Hollande. En outre, égarée dans des dérives de genre et autres mouvements woke et racialistes, elle est aussi trop éclatée pour pouvoir avoir une quelconque influence.
Le but de cette stratégie est clairement de rendre E Macron incontournable, seul candidat éligible du centre gauche jusqu’à la droite pétainiste désignée comme l’adversaire à battre !
C’est donc une espèce de nettoyage par le vide ; il n’y aura plus d’autre choix possible ni pour les électeurs ni pour les membres de l’élite qui n’auront plus qu’à se soumettre !
Il y aura bien quelques candidats fantaisistes qui ne feront que 1 à 2% des voix, mais ils ne représentent aucun danger ; ils sont la caution du système en permettant de croire qu’il y a une démocratie. D’une certaine façon, c’est le défouloir pour le petit peuple …
Conséquence de cette stratégie, il faudra « engager la lutte contre le monstre brun », le RN totémisé pour faire peur mais qui pourrait bien agréger l’ensemble des mécontents, et ils sont nombreux !
Même Dupont-Moretti, le brillant avocat qui ne devait jamais faire de politique et ne jamais être ministre (si l’on en croit ses propres déclarations) a été enrôlé pour « lutter contre la bête immonde » dans la région Hauts de France ! Cette stratégie d’ostracisation pose d’ailleurs la question de la nature du RN car, s’il représente effectivement les risques avancés par les affidés LREM et autres supporters du pouvoir, pourquoi n’a-t-il pas été purement et simplement interdit et dissout comme cela a été le cas pour Génération Identitaire ?
E Macron seul en lice face à Marine Le Pen c’est l’application du principe anglo-saxon TINA. There is no alternative (il n’y a pas d’alternative).
Seulement, désigner celle-ci comme l’adversaire institutionnel en rééditant le débat de 2017 n’est intéressant pour l’élite que si le match est joué d’avance et que si la représentante du RN ne joue que son rôle prédéterminé de faire-valoir !
La prochaine élection régionale en région Provence-Côte d’azur va évidemment servir de test. L’électorat va-t-il se laisser convaincre par ces « petits arrangements entre amis » ou reporter ses voix sur Th Mariani, ancien LR désormais RN, bien implanté dans la région.
L’autre versant de la stratégie sera économique.
Convaincre les français et les rassurer en distribuant de l’argent gratuit
La France est toujours en récession (selon l’INSEE l’activité est toujours à 4% sous le niveau de 2019 malgré la levée progressive des restrictions sanitaires).
Avec 62% de dépenses publiques, 9% de déficit public sur le PIB en 2020, 116% de dettes rapporté au PIB en France (contre 70% en Allemagne), des taux d’intérêts qui commencent à remonter (ils sont passés de négatif à 0.2%), un potentiel de croissance à peu près nul (sauf phénomène de rattrapage mécanique), le mur de la dette n’est plus une image ; c’est une réalité !
Mais le problème du remboursement n’est évidemment pour l’instant qu’une question secondaire qu’on règlera après … 2022 !
Il faut pour l’instant continuer les distributions d’argent car le « quoiqu’il en coute » constitue un anesthésique bien commode permettant avant tout d’éviter au mécontentement populaire d’exploser dans la rue.
On sait bien néanmoins, avec toutes ces dettes accumulées, que la question fiscale finira bien par revenir sur le devant de la scène avec des risques de mécontentement ; alors on peut bien promettre aux français qu’on va spolier les riches et les entreprises et seulement eux !
La population doit avant tout être persuadée que le gouvernement maitrise la situation bien que cela ne neutralise pas, pour autant, les autres marqueurs négatifs et notamment les problèmes de sécurité qui reviennent en force avec la multiplication des violences, des rixes et un retour des attentats.
Nul doute d’ailleurs, que la politique d’E Macron va prochainement fortement se droitiser notamment pour aller pêcher les voix de droite ; l’option sécuritaire étant, de manière constante, le dernier recours des gouvernements à la dérive.
Ainsi va la démocratie française … après le vide parlementaire, nous aurons le vide électoral.
Pas sûr que les français, qui s’enorgueillissaient d’élire leur chef , apprécient …
Bien cordialement à tous !
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Bien belle idée à l’initiative de Coluche, pour qui j’ai le plus profond respect, qui a compris alors la misère en train de se développer par notre belle société qui ne faisait plus grand-chose pour ladite misère. L’initiative est privée au départ puis bénéficiera des dons et legs de particuliers ou d’entreprises, des initiatives des « Enfoirés » par le fait de concerts et de ventes de supports associés et enfin pour près d’un tiers de subventions publiques.
Il faut savoir aussi qu’une association reconnue d’utilité publique « profitera » au donataire de don, c’est-à-dire de son vivant, ou à ses héritiers par le leg, selon une réduction de l’ardoise fiscale, plafonnée bien entendu car Il ne faut quand même pas pousser …
En clair, la caste politique qui dirige notre pays depuis de trop nombreuses décennies est non seulement déficiente pour remédier aux causes de la misère qu’elle a produite, mais elle prospère dans le clientélisme électoral de cette même misère et n’entend pas s’arrêter en comptant sur l’initiative privée.
Sa gestion du Covid depuis plus d’un an s’inscrit dans le même registre et est à mettre en balance avec celle de Mme Isabel Diaz Ayuso victorieuse haut la main de la dernière élection de la Communauté Autonome de Madrid, avec des accents Thatchériens et une participation massive de l’électorat, y compris de condition modeste, le cœur des maduristes qui se sont prononcés pour elle, car garante de la sauvegarde des libertés de créer des richesses en responsabilités.
Dernière chose pour clore le chapitre des Restos du Cœur. Vous souvenez-vous de feu Johnny Hallyday toujours en affaires avec le Fisc ?
« Johnny Hallyday a été un membre prestigieux des Enfoirés. Le Taulier a participé à quatre concerts, dès 1989, aux côtés d’Eddy Mitchell, Véronique Sanson ou encore Jean-Jacques Goldman, avant de quitter l’aventure. Dans son autobiographie « Dans mes yeux » co-écrit avec Amanda Sthers, il explique pourquoi il a préféré se retirer du collectif à la noble cause : chanter au profit de l’association des restos du Coeur, créée par Coluche. “J’ai fait les quatre premiers concerts. C’était bien. C’étaient juste des chanteurs, se souvenait-il. Maintenant c’est la kermesse. C’est aussi devenu une émission de promotion. Et puis tout le monde veut y être, je ne me sens plus utile”, taclait le rockeur légendaire.
Les Enfoirés, très peu pour Johnny Hallyday. Deux ans plus tard, il a réitéré ses propos dans Platine : “Je me sentirais mal à l’aise de chanter en duo avec un mannequin quelconque.” C’est dit… L’interprète de Que je t’aime n’est pas le seul à porter un jugement acerbe envers le collectif. “La charité orga¬ni¬sée, la bonne conscience m’agacent”, vitupérait Stéphane Guillon début octobre 2017 dans le Parisien Magazine.
Johnny Hallyday a eu droit à des funérailles nationales et l’immobilisation de rues et d’avenues de Paris, avec une foule pour accompagner le cortège de sa liberté de penser et de créer et surtout d’aimer les gens. L’injure était dans l’église avec cette caste politique toujours en représentation et récupération. Les Gilets-Jaunes se sont exprimés moins d’un an plus tard avec en réponse la répression barbare d’un Etat qui ne veut rien lâcher…
Mais j’aimerais beaucoup plus une enquête d’investigation en bonne et due forme pour voir ce qu’il se passe dans le cadre de la succession de feu Johnny Hallyday avec Bercy. Un cas d’Ecole sans commune mesure sans doute pour dénoncer les pillards !
La résistance
Les templiers de ceux qui l’ont vécu ont disparus ou sont devenus des mémoires virtuelles qui mal exposées, n’ont plus aucun sens pour bon nombre d’entre nous qui n’espèrent qu’un jour de congé supplémentaire lors des commémorations du 8 mai ou du 11 novembre, comme de celles des religieuses de Pâques, de l’Ascension, de l’Assomption dont la plupart du peuple français se fout sauf pour bénéficier d’un jour non travaillé.
Durant la seconde guerre mondiale, après notre défaite de 1940, nous avions les collabos et les résistants face à l’armée d’occupation. Les résistants de l’époque étaient armés. Les collabos entretenaient leur train de vie ou survivaient par la compromission. On passe sur les règlements de comptes ensuite à la Libération, les désirs refoulés de lâches ragaillardis ou de gens qui n’ont rien compris à l’excuse de l’humanité qui n’est qu’un animal généralement perverti en société d’obédience.
Faisons un parallèle avec cette sinistre époque et celle de notre société française d’aujourd’hui.
Tous ceux qui abondent aux Restos du Cœur et consorts et qui plus plébiscitent cette vie de dépendre au profit des revenus des autres et favorisent cette caste technocratique, notre nouvel occupant intérieur, qui se fout éperdument de nous tous malgré leur menton relevé et leur harangue pour nous promettre le meilleur par notre Constitution dévoyée de son origine avec un processus législatif issu d’une majorité qui ne peut souffrir d’aucune concurrence démocratique, surtout depuis le quinquennat législatif aligné sur l’élection présidentielle.
Et pour surenchérir, notre Sénat aurait dû être un « Filibuster » comme aux States pour pouvoir bloquer les élucubrations de la Chambre Basse. Chose d’ailleurs que les « Bidenomics », nouvelles égéries de nos médias subventionnés, souhaitent abolir par leur processus de loi HR1 qui est de déplacer l’organisation des élections des Etats vers le pourvoir Fédéral. Au vu de ce qui s’est passé lors des dernières élections présidentielles US, on ne peut que les comprendre …
Bref, nous ne sommes pas armés en réel comme au figuré par cette expansion des médias, de l’Ednat et de l’Etat pour nous rebeller, en tant que citoyens de moins en moins protégés, par le social encore à profusion pour un temps, mais beaucoup moins par le régalien.
La voie ou voix démocratique n’a plus aucun sens chez nous à présent. Cancel Culture que je vois plus dans une Cancel Civilisation qui nous a construit en gens responsables pour nous garder de nous mêmes et de facto nous libérer…
Bien à vous !
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Nos gouvernants ne savent pas que pour eux la fête est finie !
« Un soir, j’ai entendu une automobile bien réelle là-bas, et j’ai vu des phares s’éteindre devant les marches du perron. Je n’ai pas cherché à savoir. C’était sans doute l’ultime invité, qui revenait d’un voyage à l’autre bout de la terre et ignorait que la fête était finie. »
Ainsi se termine la folle histoire de Gatsby le Magnifique. Ainsi se terminent toutes les folles histoires humaines, où le héros s’est cru l’égal des dieux. Ainsi va se terminer la folle histoire de ces monstrueux édifices construit par des hommes pour en rendre d’autres esclaves.
C’est dans le doux pays de France, où l’harmonie des paysages le dispute à la fécondité des terroirs que l’on a bâti ces ignobles bâtisses, peuplées de tortionnaires indifférents à la souffrance d’autrui. « Jusqu’au dernier centime, répétaient-ils, jusqu’au dernier. Vous devrez tout nous donner. Pour que vive la solidarité qui fait la gloire de notre nation. »
Quelques individus révoltés ne comptaient pas face à la puissance de cette invincible armée. Cela durera, leur disait-on, cela durera jusqu’à la fin des temps, car nous sommes arrivés au sommet de l’histoire.
Or voilà qu’un être minuscule, un virus, a interrompu la marche de l’histoire. Tout ne s’est pas effondré, mais plus rien n’est debout. Plus rien ne fonctionne comme avant, et plus personne ne sait qu’il y a eu un avant. Voilà de nouveau l’homme nu face à son destin.
Grisante époque pour les âmes conquérantes. On va enfin pouvoir s’élever au dessus de la boue quotidienne et tracer de sublimes perspectives. Celle, par exemple, de gagner librement sa vie et de jouir des fruits de son travail. Celle du spectacle d’une famille épanouie, rassemblée pour fêter l’an neuf et la joie de l’avenir, dans la vaste demeure construite par l’aïeul après tant d’années d’efforts. Celle du coin de terre difficilement acquis et que personne ne viendra vous arracher.
Ainsi se termine, en France, le temps des voleurs. Ainsi commence la nouvelle aventure de l’homme libre.
Ni les gouvernants de notre pays, ni leurs sinistres exécutants ne savent vraiment que, pour eux, la fête est finie. On les voit continuer de parader aux étranges lucarnes, discourir à l’infini sur la perpétuation de leur nuisance, inaugurer en grande pompe des routes qui ne mènent nulle part. Et si j’avais fait un cauchemar, se disent-ils dans la barbe qu’ils ont laissé pousser pour faire jeune, eux si vieux dès la naissance, eux que plus rien ne rattache à nous sinon leurs griffes acérées plantées dans notre épiderme et que nous allons arracher dussions-nous le payer d’une ultime souffrance.
Les Français, tout occupés à fixer un masque sur leur nez dès qu’ils mettent le nez dehors, ne se rendent pas encore compte de la fantastique affaire qu’ils viennent de réaliser. Sans combattre, sans actions d’éclat, sans harangues enflammées, ils se sont débarrassés de la tyrannique armée d’envahisseurs qui les tenaient sous le joug. O, cela leur était déjà arrivé, au milieu du siècle dernier, quand ils avaient cru vaincre la horde des Germains qui se vautrait dans leurs demeures. « La France venait de passer de la défaite à la victoire, sans passer par la guerre », a dit un titi du 14e du nom d’Audiard.
Ne boudons pas notre plaisir. Tous ceux qui nous ont fait du mal, nous allons les voir souffrir. A chacun son tour, dit une devise qui n’a rien de chrétien mais dont on ne parvient pas à avoir honte.
« Bon, c’est pas tout, mais il va falloir s’y mettre ». C’est la phrase éternelle et universelle du bosseur, celui qui nous a fait passer du singe à l’homme. Bosseurs bosseuses, une fois encore chers vieux amis, tous ensemble on va s’y mettre. C’est autrement plus gai que de gémir !
Claude Reichman
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M. Brillet est le Directeur Général de l’Etablissement Public Foncier de la Nouvelle Aquitaine.
Voici ce que dit Wikipédia de ce type d’organisme : “En France, un Etablissement Public Foncier est un établissement public à caractère industriel et commercial qui négocie et mène les procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”
L’EPF est donc une organisation typiquement française, un de ces fleurons qui sentent bon la technobureaucratie, dont l’objet implique l’Etat et l’économie, deux valeurs qui n’ont aucune raison d’être mises entre les mêmes mains dans un Etat de droit.
Il faut préalablement analyser le mot “réserve foncière” qui sous-entend l’idée d’acquérir du foncier à moindre prix parce que très en amont, donc classé en zone non constructible, qui sera ensuite classé en zone constructible lors de l’aménagement projeté.
On perçoit immédiatement le problème potentiel. L’Etat, cette abstraction, ici la plupart du temps représenté par des élus, hommes de l’Etat éphémères dont le moteur principal est la réélection, se trouve en position de décider de la valeur du foncier puisqu’il en maitrise le classement. Il en profite pour créer une entreprise de droit privé à caractère industriel et commercial, qui sera la bénéficiaire directe de cette prérogative de classement. Cette entreprise de droit privé est affublée de tous les moyens de coercition de l’Etat…
L’objectif avoué est donc de léser les propriétaires de foncier en traficotant les plans d’urbanisme. Sous couvert de l’intérêt collectif, il s’agit d’une boutique qui pratique le vol par abus de droit. Qui organise une concurrence déloyale face aux investisseurs privés, face au marché, qui in fine et logiquement participe largement au surcout et à la raréfaction du foncier.
Cette boutique s’érige en justicier de l’économie et exige la soumission – acquise — de la justice et le respect absolu de la population. Formidable, parfaitement identique à l’aryanisation.
Attardons-nous, dans la définition de Wikipédia, sur l’idée de “mener des procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”
Cette idée de “projet d’aménagement public“, qui justifierait la dévalorisation d’un foncier contraire à notre constitution : ” Art. 17 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité”, parait aujourd’hui acceptable au plus grand nombre.
Mais la condition essentielle est bien qu’il s’agisse “d’un projet d’aménagement public”.
L’exigence d’irresponsabilité
M. Brillet poursuit, à La Rochelle pour le compte des élus locaux, sur le site urbain des Cottes-Mailles, une expropriation visant non pas un projet d’aménagement public, mais un projet d’aménagement privé.
M. Brillet exige de pouvoir utiliser les moyens de la force publique pour dévaloriser les fonciers nécessaires à cet aménagement privé, ceci en concurrence déloyale par rapport au projet identique, sur le site, mené par des opérateurs privés.
C’est-à-dire que M. Brillet est totalement hors de ses prérogatives, déjà par elles-mêmes intrinsèquement critiquables. Il est carrément dans le délit d’escroquerie par rapport aux propriétaires. Que ce soit par ses méthodes ou ses objectifs.
Il est normalement mis en cause à ce sujet devant les tribunaux.
Sa réponse est affligeante.
Il me poursuit en diffamation. C’est-à-dire qu’il instrumentalise la justice à qui il demande de dire que son seul statut de fonctionnaire au service des hommes de l’Etat doit lui assurer une totale impunité, quelles que soient ses actions qu’il considère par définition louables, non critiquables.
Dans sa citation directe il n’évoque que son statut de fonctionnaire, à aucun moment les faits qui lui sont reprochés. Peu importe pour lui ce qu’il fait, simplement dire que cela est illégal, ne correspond pas à l’objet social de sa société de droit privé, qu’il s’agit d’un abus de droit visant une dévalorisation artificielle de foncier, donc d’une escroquerie, serait condamnable.
Cette situation est exemplaire
De serviteurs des Français, les fonctionnaires se sont transformés en opérateurs économiques pouvant utiliser la force pour contraindre, s’affranchir du marché, et réguler notre vie économique.
Cela est vrai ici, mais pas que…
Il en est de même pour la santé, l’éducation, l’énergie, etc… C’est le socle de la crise que nous traversons. La situation est perverse parce qu’utilisant la jalousie comme moteur, ces acteurs publics trahissent la vérité et mènent le pays à la ruine, tout en faisant mine de représenter l’intérêt collectif.
C’est ce scandale que nous dénonçons. Nous ne sommes pas audibles. Le serons-nous un jour ?
Bien à vous. H. Dumas
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Le prétexte en est que le minage des Btc (Bitcoins) consomme trop d’énergie … et que ce ne serait donc pas écologique !
On peut comprendre ce genre de démarche de la part d’un constructeur de voitures entièrement électriques et présentées comme écologiques ; même si leur fabrication ne l’est pas du tout !
Il n’est donc pas sûr que l’argument écologique invoqué soit le bon !
Il faut surtout y voir un recul de la direction de l’entreprise par rapport à un instrument de paiement pour le moins à utiliser avec précaution compte tenu de son importante volatilité.
Après avoir connu un plus haut à 60.000 US$, il est actuellement situé aux alentours de 50.000 $ (cours du 13 mai 2021).
Si l’on s’en tient à cette simple variation de 16% cela fait varier d’autant le prix de la voiture alors que Tesla ne gagne pas vraiment d’argent sur ses voitures …
Car, tant que le prix du Btc monte, le prix de la voiture neuve monte aussi et Tesla gagne alors deux fois, une fois sur sa marge et une autre fois sur l’augmentation du prix du Btc ; mais s’il baisse c’est la marge de Tesla qui est anéantie !
Ce retour en arrière doit sans aucun doute être interprété comme l’abandon de cette « stratégie » … parce qu’une entreprise, quelle qu’elle soit, ne peut pas faire dépendre son chiffre d’affaires de la variation d’un instrument financier aussi volatile.
On peut tenter de spéculer, et le Btc est hautement spéculatif, mais faire fonctionner une entreprise dans ces conditions est trop aléatoire …
Peut-être les dirigeants de Tesla pensent-ils aussi que le Btc a touché un plus haut et qu’il ne peut peut désormais que baisser …
C’est peut être aussi un désaveu, non officiel, des écarts de comportement d’E Musk qui s’amuse beaucoup à manipuler les cours de certaines « valeurs », notamment le Btc mais aussi le DogeCoin, parce qu’il a une cohorte de fans qui suivent aveuglément ses conseils et se ruent sur les valeurs qu’il a mises en avant.
N’oublions jamais que le Btc n’est rien ; c’est juste quelques fragments d’un programme informatique. Il n’a aucune valeur intrinsèque et ne correspond à rien. Les gens qui achètent du Btc n’attendent que l’augmentation de sa cotation pour le revendre …c’est donc de la spéculation pure.
On attribue d’ailleurs une part importante de cette hausse aux chèques d’argent gratuit (il s’agit d’argent créé ex nihilo par émission monétaire pour relancer l’économie) adressés par l’Etat fédéral américain (1.400 US$) aux américains. Ces derniers jouent alors sur le marché des crypto valeurs de l’argent qui ne leur a rien couté !
Beaucoup de petits malins se sont mis d’ailleurs à créer des crypto actifs (il y en aurait désormais près de 10.000) car rien n’est plus tentant que de gagner rapidement beaucoup d’argent en vendant un nouveau produit financier créé à partir de … rien !
Bien cordialement à tous !
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Sous nos yeux la transformation de l’humanité est spectaculaire, du moins pour les valeurs occidentales qui sont les nôtres.
Si l’on se projetait dans le passé, il me semble que le passage de la cueillette à la culture serait comparable à ce qui nous arrive, c’est-à-dire une perte définitive de libertés fondamentales.
Notons que cette transformation a demandé des millénaires, que quelques humains ne l’ont pas accepté, sont encore au stade de la cueillette dans des coins reculés de la terre et même enviés dans les rêves de certains. Notons aussi que l’industrialisation n’a pas eu le même impact, elle s’est fondue dans une mutation plus souple de l’agriculteur-éleveur, elle n’a pas été porteuse de restriction de libertés, au contraire.
Il y a-t-il un seul point commun entre le chasseur-cueilleur et l’agriculteur- éleveur ? Et pourtant il s’agit du même homme, avec les mêmes aspirations de vie, les mêmes peurs de mort, les mêmes traits de caractère splendides ou odieux.
La surpopulation actuelle évidente, la multiplication future inévitable de l’homme sonnent-elles la fin de l’humanité ? Certains le disent, à demi-mot tant l’idée est mortifère, porteuse du pire, c’est-à-dire de la sélection et du droit de vie ou de mort du plus fort sur le plus faible, ce qui n’est pas acceptable.
Donc, la question qui nous est posée est la suivante : l’humain peut-il perdre ses libertés actuelles du fait de son surnombre et rester un humain ?
Ses libertés actuelles sont la liberté de se déplacer, de penser, d’entreprendre, de posséder. Elles sont le socle du progrès fulgurant de l’humanité, les limiter, voire les sacrifier, les perdre, parait impensable.
Les porte-drapeaux actuels auto-déclarés de la mutation font peine à voir tant ils sont irrationnels, faux, insincères. Ce sont les fameux écologistes qui veulent des éoliennes pour alimenter les villes en énergie, mais pas situées en ville, installées à la campagne et pas devant leurs maisons secondaires. Qui prétendent ne plus vouloir de chauffage aux énergies fossiles, plus de véhicules aux mêmes énergies, mais qui se chauffent et se déplacent comme tout le monde en usant de ces énergies. La liste est longue de leurs incohérences. Ils ne souhaitent que le pouvoir, ils en font la démonstration.
Quelles libertés risque-t-on de perdre ?
L’épisode COVID nous en donne une idée, tant il est un hologramme de l’angoisse profonde de l’organisation de l’homme occidental face à sa mutation.
Nous risquons de perdre d’abord la liberté de circuler. Puis la liberté d’entreprendre. Ensuite la liberté de posséder. Finalement seule la liberté de penser parait compatible avec la mutation de l’homme occidental vers l’homme du surnombre.
Donc l’homme de demain réfléchit librement mais il est encadré, canalisé, dirigé dans ses déplacements, dans ses choix de vie et dans ses droits de propriété.
En sommes-nous très loin ?
Objectivement, pas vraiment.
Par contre, je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est extrêmement douloureux.
Finalement le surnombre aurait pour principale contrainte un déplacement de la prise en charge, qui ne pourrait plus être individuelle, mais imposée par la collectivité.
En quelque sorte la consécration du communisme, de tout ce que personnellement je déteste.
Vous imaginez mon angoisse face au raisonnement qui aboutit à l’inverse de mes croyances, de mes moteurs ?
La question suivante sera : qui organisera ce que nous ne pourrons plus organiser librement nous-même ?
Ici le vertige me prend.
Il est probable que cette mutation de l’organisation sociale ne s’accompagnera pas d’une mutation de l’être humain, dont la tendance à rester identique au fil des siècles est avérée.
Dans ce cas nul ne pourra éviter que les plus culottés, les plus menteurs, les plus escrocs, prennent le pouvoir, comme ils le font depuis des millénaires.
Alors ?
Invivable, l’avenir est invivable.
Les prévisions sont sombres. Il y en a deux :
– La guerre perpétuelle
– La modification génétique entrainant la docilité des masses.
On ne peut pas dire que la nouvelle ait fait un tabac. Sous couvert d’une haute technicité comptable à réserver aux initiés ce fut : silence et bouche cousue.
Alors que la chose dont il s’agit est la plus simple et la plus ordinaire qui soit, accessible à tous cerveaux, même du type reptilien. La preuve, je crois avoir compris.
Je vous explique ce que j’ai compris.
En 1974 des petits malins — beaucoup plus malins que moi — ont créé des associations loi de 1901 qui se chargeaient d’une sorte de contrôle des déclarations fiscales des travailleurs indépendants, moyennant une adhésion de 200 € annuelle. Ainsi naissaient les OGA ou AGA.
Se rendant intéressantes auprès du fisc, ces associations ont réussi à le persuader qu’elles avaient les moyens d’être des indics fiables pour lui.
Chaque délation méritant salaire, elles obtinrent que leurs adhérents aient un abattement de 20% sur leurs revenus du simple fait de leur adhésion, sans autre considération.
Un beau geste pour le délateur, une forte incitation à adhérer pour les entrepreneurs.
Puis, en 2006, Bercy décide de supprimer cet abattement. Hurlements des délateurs, qui assurent le gouvernement de leur servilité et de leurs loyaux services de délateurs.
Emu aux larmes, Chirac règle le problème à sa façon, type “et que je te tape sur le cul de la vache”.
On supprime bien alors l’abattement, mais en compensation ceux qui ne sont pas inscrits à une AGA se voient imposer sur 125% de leurs revenus.
Vous avez bien lu : celui qui ne va pas payer une cotisation à son délateur personnel est imposé sur une somme de 25% de plus que ses revenus. Il s’agit donc d’un impôt sur un gain fictif, inexistant.
Evidemment les QPC ont afflué, nos merveilleux garants de la constitution, de l’égalité des Français devant la loi, ont confirmé que faire payer des impôts aux français sur des gains fictifs est parfaitement normal, conforme à la constitution.
Elle est si “fiscale” cette constitution…. Ça fait rêver.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes AGA, quand… soudain… le législateur décide cette année de supprimer, en trois ans, l’imposition sur le gain inexistant. Dans trois ans tous les travailleurs indépendants, AGA ou pas, paieront l’impôt sur leurs vrais revenus.
Evidement chacun aimerait payer un jour le vrai impôt sur le revenu, l’impôt juste et nécessaire, et non le pillage actuel extorqué au profit des hommes de l’Etat, mais pour cela il va falloir attendre encore un peu…
Donc Aga ou non, tout le monde paiera l’impôt sur ses seuls revenus. Les AGA paniquent à l’idée de perdre leur monnaie d’échange. Qui va payer une adhésion pour rien ?
Que s’est-il passé ? Les collègues de Macron se sont-ils foutus de sa gueule lors de sommets mondiaux ? Faire payer des impôts sur des gains légalement fictifs était une exclusivité mondiale pour la France, une de plus.
Je ne suis pas suffisamment introduit à Bercy — ou plutôt je n’y suis pas introduit de la bonne façon — pour être informé sur ce genre de chose.
Les délateurs auraient-ils joué double-jeu ? Par exemple auraient-ils donné quelques adhérents à l’ogre tout en couvrant la triche des adhérents les plus influents ?
Ou est-ce un coup de semonce de Bercy qui veut davantage d’adhérents sacrifiés sur l’autel de la répartition égalitariste ?
La masse des adhérents aux AGA serait-elle si considérable que les seuls non-adhérents ne fourniraient plus assez d’opportunités à nos zélés contrôleurs fiscaux ? La comptabilité des non-adhérents serait-elle finalement plus sincère que celle des adhérents aux AGA ?
Ou, autre hypothèse, Bercy s’apprête à frapper si fort qu’il ne veut pas avoir de reconnaissance à trimbaler, même au profit de ses plus vieux délateurs.
Tout cela est énigmatique. Quoiqu’il en soit, les délateurs sont plusieurs milliers qui vont perdre leur gagne-pain, et du même coup leur pouvoir…
Avouons que le drame qui se noue est terrible.
Vous n’êtes pas, comme moi, obligés de vous marrer.
Vous n’avez peut-être pas jugé utile de considérer que vos déclarations de revenus étant sincères vous n’aviez aucune raison d’aller vous mettre tout nu devant des inconnus à la fiabilité douteuse.
Trop tard dans ce cas.
Que voulez-vous, il va bien falloir que les délateurs dénoncent à fond pour sauver leur peau, y compris en donnant à l’ogre les plus réglos d’entre vous.
Ne dramatisez pas, vous verrez, lorsqu’ils vous auront tout fait, tout pris, si vous êtes encore vivant vous relativiserez.
Quant à nous, les anti-AGA, rien ne dit que la majoration ne va pas perdurer, en effet seul 5% de cette majoration ont disparu.
Si les AGA dénoncent plus que ce que l’ogre croit pouvoir trouver lui-même chez leurs adhérents… rien n’est joué. Les limites de la délation sont infinies, tout comme le cynisme et la cupidité de Bercy.
Il y a bien sûr l’expatriation pour obtenir une résidence ailleurs, tant que l’IRS des United States ne donne pas des idées aux templiers de Bercy pour le suivi fiscal par le passeport d’affiliation à moins de le réfuter pour épouser une autre nationalité, chose pouvant être encore remise en question par un No Name du mondialisme effervescent qui cherche de plus en plus à tracer chacun d’entre nous avec l’absolution ou plutôt l’injonction de nos « démocraties » nationales qui prospère.
Terrible ! Devoir renoncer à la terre de ses ancêtres pour partir en exil tant qu’il est possible.
La résistance intra-muros
Et bien créer de la valeur ajoutée plus communément appelé revenu pour soi, sans client et sans les remorques de salariés français avec sous le bras le code du travail épais comme un Larousse qui s’épanche dans l’exception de l’exception à charge et tellement au profit des inquisiteurs et des subordonnés affiliés. Chômage à la clé ? Démerdez-vous avec lui car vous avez si bien su le créer !
Economie parallèle pleine de Black et de Cash ? Pas du tout, prospérer dans une niche d’opportunités en payant tout ce que la Matrice nous demande sans plus, puis portable donc dé-localisable, son cauchemar.
Les œuvres pour leurs associations à la con estampillées « solidaires », j’en ai rien à foutre car j’ai bien compris qu’elles ne servent que cette Matrice qui performe que dans le clientélisme subordonné, puis aussi dans le tonneau des danaïdes du taux de prélèvement obligatoire en proportion du PIB en tête au podium de l’OCDE et pour surenchérir, un recours croissant à la dette extérieure, comme si cela ne suffisait pas. Donc les Restos du Cœur, la Croix Rouge ou que sais-je, pas un penny je ne leur verserai ! Vous m’avez déjà assez spolié par l’endroit et le derrière en toute impunité ! Sans ces associations sur rue, chose apprécié ici bas, pour vous donner bonne conscience, vous seriez déjà tombés depuis longtemps.
Car j’ai assez donné en tant qu’entrepreneur en difficulté avec le pied sur la tête par ces pisse-copies du législatif foisonnant et leurs rutilants dans le maquis de cette administration intouchable et à cogner qu’à grand coûts avec une probabilité de succès proche de zéro pour m’en ressortir en profit uniquement par l’intelligence, les affaires, le marché et laisser ces sinistrés derrière moi.
Vous n’aurez pas ma vie
Je gagne très bien ma vie ici, au-delà de ce que ce crétin de Hollande pour qui la richesse se résume au-dessus de 4000 € par mois de revenus. Mais j’ai parfaitement conscience que tout cela peut s’écrouler. Alors j’ai déjà une option B, C ou voire D, pour me projeter dans un autre type de revenu, au cas où …
Je n’ai pas d’enfant mais je suis marié international, puis viendra la succession avec un patrimoine conséquent. De mon désir, ne rien laisser à l’Etat et à la communauté des pillards, car il et elle m’ont trop réduit dans ma liberté de créer pour que je leur laisse le privilège des profits de la même, celle aussi de faire à d’autres le bien sans leurs parchemins idiots et abscons … Action de la politique de la terre brûlée, peut-être, mais serait-ce autre chose que ces “Detritus” de la valeur ajoutée ?
Bien à vous !
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