L’écologie idéologique a encore frappé !
La ZFE (zone à faibles émissions) du grand Paris vient d’entrer en vigueur et les véhicules Crit’Air 4 et 5 sont désormais interdits de circulation dans les 79 communes de la petite couronne parisienne sauf entre 20 h et 8 h !
Cela concerne tous les véhicules diesel d’avant 2006 et toutes les voitures à essence d’avant 1997 qui ne peuvent plus franchir la limite de l’A86 (qui fait le tour de la région parisienne). Il faut aussi y ajouter les deux-roues d’avant 2004 et les poids lourds, autobus et autocars d’avant 2010.
Les horaires d’interdiction sont les suivants :
Pour les bus, les cars et les poids lourds : 7 jours sur 7, entre 8h et 20h.
Pour les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires légers, les deux roues, les tricycles et les quadricycles à moteur : du lundi au vendredi de 8h à 20h – exceptés les jours fériés.
En cas de non-respect, il sera appliqué une amende de 68€ à compter de la fin 2021. Pour l’instant, on se situe encore dans la phase « pédagogique » …
En juillet 2022, les vignettes Crit’Air 3 seront à leur tour concernées.
Il s’agira des voitures à essence entre 1997 et 2006 et des diesels entre 2006 et 2011.
En juillet 2024, les Crit’Air 2 seront aussi interdits et cela concernera tous les véhicules diesel.
Ce plan est calqué sur celui de la ville de Paris et doit aboutir, à terme, à l’interdiction pure et simple de tous les véhicules thermiques (essence et diesel) en 2030.
En plus, n’oublions pas que, jusqu’à une époque récente, le pouvoir a clairement favorisé le diesel et incité les français à en acheter !
Désormais on vous explique le contraire ; ce qui revient à prendre les français pour de parfaits crétins ou des béni-oui-oui !
Evidemment, il y a aura à termes effets induis dont vous devrez assumer les conséquences et qui ne sont pas évoqués.
Ainsi, tous les artisans de la région parisienne vont devoir changer de voitures de travail !
Or, on sait d’expérience que la voiture électrique ne convient pas à cette catégorie socio professionnelle parce que l’artisan se déplace en permanence d’un chantier à l’autre et qu’il n’a ni le temps ni les moyens de trouver des bornes électriques rares ou en panne !
Je le tiens d’une personne travaillant chez Toyota ! Tous les artisans qui avaient tenté l’électrique ont revendu les véhicules avec toujours le même constat : ingérable et inadapté !
Et posez-vous la question de qui va payer les nouvelles voitures de l’artisan ?
Le client forcément par le biais d’une forte augmentation de la facture puisque l’artisan va devoir nécessairement répercuter le cout d’achat de ces nouvelles voitures sur ses clients !
Conclusion : N’achetez pas de voiture et surtout pas de voiture électrique !
C’est un piège !
On nous parle d’électromobilité, on vous explique que le rendement des moteurs électriques est très bon et bien meilleur que le rendement des moteurs thermiques mais, ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le rendement des batteries, lui, est très mauvais !
Il est même catastrophique !
L’explosion d’un carburant dans une chambre de combustion (Essence ou gazole) c’est de la physique. C’est l’expansion d’un gaz dans un milieu clos.
La batterie, c’est de la chimie et c’est beaucoup moins efficace ! On envoie des électrons dans une pile qui fonctionne selon le principe de l’anode et de la cathode. Quand on s’en sert, il faut arracher les électrons des métaux avec lesquels la batterie a été fabriquée ; ce qui en use les composants.
Quand on se penche sur le rapport poids/énergie, le bilan est carrément désastreux !
400 kg de batterie permettent de parcourir au mieux 300 km (pas l’hiver, la nuit, par temps froid et sous la pluie !)
Avec 400 kg de carburant (avec une densité de 0.75) nous avons 533 litres représentant, pour un véhicule consommant 5.33 l, soit 10.000 km (j’ai arrondi pour la simplicité) !
Il n’y a donc même pas de comparaison possible !
Je sais qu’on vous dira, ah oui mais une fois qu’on a brulé l’essence il ne reste plus rien tandis que la batterie est toujours là !
Sauf qu’il faut beaucoup d’énergie pour recharger, de multiples fois, la batterie dont la durée de vie n’excèdera pas dix ans (dans le meilleur des cas).
En outre, il faut savoir que les batteries actuelles de voitures sont à électrolyte liquide et qu’on devrait passer, sous 5 ans, si la technologie le permet, aux batteries solides.
Dès lors, toutes les batteries à électrolyte liquide seront obsolètes et vous ne pourrez même pas en changer sur votre voiture qui sera alors bonne pour la casse !
L’électromobilité est donc pour l‘instant essentiellement une vue de l’esprit et si vous acceptez de remplacer votre voiture, vous donnez un blanc sein au pouvoir pour continuer à prendre des mesures aberrantes !
On ne peut pas faire pire en matière de gaspillage de ressources et d’argent !
Jeter une voiture en parfait état de fonctionnement parce que le pouvoir l’a décidé est un non-sens à la fois économique et écologique. Mieux vaut entretenir des voitures que de les jeter dans une logique consumériste de gaspillage de ressources !
Enfin, ce n’est pas parce que le gouvernement et son administration font n’importe quoi que vous devez faire la même chose surtout que l’on sait que ces mesures ont été prises par des fonctionnaires bobos planqués dans les ministères et qui n’ont pas de voiture !
Vous devez pouvoir garder votre libre arbitre … et il faut que vous soyez conscients qu’entrer dans ce schéma constitue un piège sans fin !
Le citoyen a le droit de refuser qu’on lui impose des mesures iniques ; surtout quand il n’a pas les moyens économiques d’y faire face !
En fait de ZFE, il s’agit d’une véritable ZIC zone d’interdiction de circuler car il s’agit d’une atteinte intolérable au droit de propriété et de circuler notamment pour ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler !
C’est ce que l’IREF appelle de l’écologisme mondain …
Une augmentation de la fiscalité sur le carburant avait déclenché les gilets jaunes, on verra sans doute à la rentrée si la mesure va passer sans contestation …
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : La reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.
Tellement vrai et tellement fou !!!
En même tant la liberté de se déplacer peut-elle supporter la massification ?
En réalité les hommes de l’Etat évitent la vraie question à l’aide d’une fausse réponse