Les voleurs de temps bis

Les normes et règles qui foisonnent

Par les normes qui s’empilent par notre « belle » administration, viennent des chicanes dans notre parcours d’un point A vers un B. Ledit parcours prend effectivement plus de temps et donc inscrit un coût supplémentaire par une vélocité réduite et un surcoût pour s’y conformer. Et c’est effectivement le fonds de commerce de nos administrateurs, bras des basses œuvres d’un Etat omnipotent.

Un exemple ? Intéressez-vous au Document Unique nécessaire et à respecter dans son intégralité au sein d’une entreprise. Au moindre problème en cas de contrôle par l’ami des entreprises, l’URSSAF, dixit Mr Macron, vous allez sortir votre carnet de chèque si vous n’êtes pas d’équerre à la virgule avec ledit document. Et en cas d’incident avec par exemple un Q18 sur la conformité de vos installations électriques, c’est votre assureur qui va pouvoir se couvrir contre vous. Et enfin pour vous y conformer de A à Z, vous allez devoir dépenser beaucoup d’argent.

Vous allez me répondre que c’est pour notre sécurité et le bien-être de tous, voir pour notre développement futur. Peut-être, mais en regard de tout ce qu’il faut regarder, en n’avons-nous les moyens pour nous y conformer quand de plus la faucheuse de la redistribution sociale et des services publics de plus en plus coûteux et de plus en plus absents saignent la bête de travail ?

Nous n’avons pas les moyens de nous y conformer

Notre apport en capital pour créer une activité Lambda ne va généralement pas suffire. Il va donc nous falloir créer un effet de levier par un apport extérieur qui va le plus souvent faire appel à un emprunt auprès d’un prêteur, une banque en l’occurrence. C’est le principe du capitalisme et du marché.

L’emprunteur va chercher à se garantir sur votre activité et plus sûrement sur vos biens personnels pour que vous le remboursiez. Absolument rien de choquant là-dessus. Certes devoir rembourser votre prêteur vous ralenti par les sommes que vous lui devez plus un taux d’intérêt, sa rémunération. Mais auriez-vous pu créé l’objet de vos ambitions sans lui ?

Vient le « tiers Etat » qui s’immisce partout pour réguler à bon escient pour éviter les escrocs et prendre sa rémunération au passage pour service rendu. Parfait, mais ce n’est pas que cela. Il va créer des arcanes incontournables comme des passages en douanes qui se multiplient pour vous rendre votre chemin plus difficile de votre point A vers le B, qui ont l’apparence de vous protéger mais qui vous fragilisent de plus en plus, pour plusieurs raisons :

– Tenir une démographie qui prospère. En effet le nombre de français en 1980 n’est pas le même qu’en 2021.
– Le baby-boom devenu papy-boom est à gérer.
– Un multiculturalisme qui lui échappe parce que non géré à la base par ce grand intelligent de VGE et son fameux regroupement familial qui ressemble de plus en plus à une pétaudière, car très mal accompagné, non par les subventions mais par l’éducation de ce que nous sommes et vivons sise France ;

N’imaginez pas chez moi un FN ou un RN, cloches fines pour répéter ce qui existe déjà et perdure dans l’existant avec leur alter ego Mr Melanchon, fines lames de l’assommoir de toute création de richesse …

Voler du temps par ce qui a déjà été volé

L’héritage, qui a déjà grassement rémunéré les coursives des douaniers de l’Etat pour se constituer, continue de le faire avant même de parler de droits de succession. En effet une demeure même inhabitée donnera toujours à payer au moins une taxe foncière. Une entreprise, héritée toujours, restera malgré tout une vache à lait pour les mêmes.

Mais ce n’est pas suffisant. Il faut encore ralentir l’héritier des fois qu’il fume la pipe et sirote des cocktails au bord de sa piscine sans travailler alors que les « forces productives » cravachent !

Quand on fait une évaluation d’entreprise à l’orée d’un héritage pour la faire accepter par l’administration fiscale, c’est du basique, de l’instant « T » sur photographie et non des projections.

Les entreprises dont j’ai héritées sur leurs derniers bilans clôturés au 31 mars ou au 31 décembre de l’année de succession ont fait des bases d’évaluation à fort prix, alors que je savais que l’année suivante avec tout le ménage que j’allais devoir faire parmi le personnel et le reste pour sauver lesdites entreprises, leur valeur allait forcément tomber à peanuts. Les analystes de la Banque de France ne donnaient pas cher de ma peau.

Le désastre financier de ces entreprises est effectivement arrivé et ce ne pouvait être autrement pour les redresser afin de changer de modèle économique et faire du Cost-Killing. Là où je veux en venir, est que les droits de succession ont été établis sur des valeurs d’entreprises surestimées.

Faute de gestion ? Looser ? Pas du tout car elles sont aujourd’hui prospères malgré une prise de risque maximale, car j’ai failli atteindre ma limite de découvert bancaire autorisée. Mes salariés sont bien rémunérés, bien protégés et n’ont pas du tout envie de me quitter. Je pourrais demain tout envoyer promener en payant tout ce que je dois et retirer encore un profit et surtout ne plus continuer de rémunérer ces cafards de l’Etat.

Les droits de successions tombent, conséquents, et il me faut les payer dans un délai de 10 ans. Imaginez un gros crédit bancaire qu’une grande majorité de français ne peuvent se permettre de souscrire sous 10 ans. De plus, dans l’esprit, ce n’est pas un crédit bancaire pour investir dans de la valeur ou pour créer, car n’importe quel banquier le refuserait. Non, dans mon esprit et peut-être le vôtre, c’est de l’argent jeté par la fenêtre quand je vois l’usage qui en est fait en grande partie. Mais ce n’est pas tout, l’Etat prend des hypothèques légales sur quelques morceaux de son choix de votre patrimoine. En clair, vous ne pouvez plus négocier ces morceaux pour les vendre à moins de requérir une autorisation administrative avec le risque d’une ré-évalution de droits s’il y a plus-value. Le diable est dans les détails et vous qui êtes ici, perdez tout espoir.

De plus, pour payer cela, il faut générer du Cash. Des affaires en difficulté au départ ne vont certainement pas le permettre. Alors, il me faut faire des choix économiques désastreux pour générer le même Cash, des inepties en matière de gestion de patrimoine du fait de l’urgence devant ces nouveaux honoraires de l’Etat à satisfaire tous les six mois jusqu’au terme.

Conclusion

Quand je vais acter la fin de partie, car je commence à vieillir un peu, cela voudra dire que j’aurai réussi le projet de ma vie, un projet sur lequel je travaille depuis près de 20 ans et surtout depuis 18 mois – avant le Covid et qui consistera en une résilience partielle ou totale face à ces phagocytes de l’administration française pour gagner ma vie. Les pensions retraites, auxquelles j’ai cotisées, je leur les laisserai sans regret, car je sais qu’ils ne vont plus me voler et me violer en tournantes pour dépendre d’eux. Je financerai moi-même ma fin de vie.

Bien à vous !

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