Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Le troc

Il faut avoir grand faim pour dîner chez le diable et surtout se munir d’une longue cuillère. Tout est affaire de longueur de manche.

Le risque est parfois bien récompensé. On le court pour cela. Au risque de tout perdre, il faut savoir le limiter.

Le docteur Faust n’était pas un perdreau de l’année. Vendre son âme au diable était le juste prix de ce qu’il convoitait. Et l’enjeu Marguerite en valait bien la peine. Il a gagné la fille mais a vendu son âme. C’est du vendant/ vendant, pas du donnant/donnant. Lorsque vous payez cash, il vous paye à crédit.

Investir dans une dictature donne la chance d’un profit que n’offre aucune démocratie. La contrepartie, c’est le risque. Vitale, économique, politique, sociale ou financière, le diable déguisé en dictateur brade l’insécurité en gros et en détail. Contre espèces sonnantes et trébuchantes valant quelques promesses.

Hélas pour l’investisseur, lorsque le goût du risque se confond avec l’obsession du gain, cette obsession engendre la témérité. Le manche de la cuillère est dans ce cas toujours trop court.

Car l’aventure, ce ne sont pas les affaires, c’est le dîner avec le diable.

Le diable est insatiable et n’a pas de parole. Plus insatiable encore et beaucoup plus menteur que tous ses commensaux.

Les gros investisseurs en connaissent l’enjeu, le risque et le gain espéré. Ils savent quand partir en préservant leur mise ou, du moins, en sauvant les meubles.

Les gogos l’ignorent. Ils nourrissent la certitude d’un gain à peine espéré. Un peu comme Perette n’escomptait que veaux, vache et cochons contre son pot de lait.

Voici donc pris au piège du mirage des gains plus ou moins contestables quelques entrepreneurs sommés de choisir entre la liberté et peut-être la ruine.

« Il ne reste à sauver que votre liberté. La fortune, vous l’avez perdue. Le diable se paie toujours sur la bête. »

Il faut quitter la Russie du diable.

Revenir, sans délai.

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Macron n’a pas la carrure.

Poutine assassine ceux qui sont — prétend-il — partie intégrante de son pays la Russie. Il dit l’Ukraine c’est la Russie et dans le même temps il en tue les habitants, il détruit leurs biens.

C’est une méthode un peu particulière qui laisse supposer soit que ce n’est pas vraiment son but et qu’il ment, soit que son esprit n’est pas très équilibré et alors ce désordre représente un danger pour le monde.

Nos amis espagnols ont affronté pendant des décennies de farouches indépendantistes, Basques d’abord, Catalans ensuite. Ils n’ont pas décimé ces provinces par amour du pays…

Donc soit cet homme est fou, soit il poursuit un autre but, dissimulé.

Il n’est pas ridicule d’imaginer qu’affairiste lui-même et entouré d’idem son but soit de prendre le pouvoir économique sur la planète, actuellement indéniablement entre les mains de l’occident.

Vu sous cet angle, effectivement les Ukrainiens seraient bien peu de chose, une simple excuse, un appât pour attirer compassion et intervention de l’Occident. Un piège qui serait censé se refermer sur cet Occident dépravé et décidemment trop riche…

C’est assez pervers et un peu compliqué. Il y a trop d’inconnus pour qu’un tel but soit facilement accessible. Nous verrons.

Mais… que vient foutre Macron dans un tel merdier qui le dépasse assurément.

En admettant qu’il entretienne des rapports privilégiés avec Poutine, que cela lui permette de lui parler journellement, la première des choses eut été de le faire incognito, c’était la condition essentielle.

A confondre la gloriole personnelle et la politique mondiale il ne pouvait qu’aller à l’échec. En mélangeant son statut – qui du coup parait usurpé – de Président de la République et de candidat qui veut faire un coup, il s’est découvert face à Poutine.

Dans la partie, il vient d’exposer sa reine, elle est en échec.

Poutine ne l’a pas raté. Il lui fait porter la responsabilité de la décision d’une voie libre pour ceux qui veulent fuir la guerre qu’il a déclaré, mais cette voie va direct chez lui, chez l’agresseur. Un coup de pot pour Macron que Poutine n’ait pas déclaré que les wagons plombés pour le voyage étaient fournis par Macron.

Voilà le pauvre Macron obligé à une attitude altière, démentant et par conséquent mettant de l’huile sur le feu, lui qui a la seule armée européenne, le voilà donc exposé, et nous aussi, en première ligne pour avoir renié le tsar. A nous les premières bombettes du dérapage à venir.

Bravo Manu, trop fort.

C’est-à-dire que, Manu, les châteaux de sable du Touquet c’est passé… C’était bien, mais là, c’est… différent.

Mais comment rester insensible aux horreurs exposées à tous, sauf aux Russes qui n’ont plus le droit à une information plurielle.

On perçoit combien l’homme évidemment est important, mais son environnement matériel aussi. Que la propriété privée et le droit de se défendre et de la défendre sont essentiels, que tout pays qui les retire à ses habitants est irresponsable.

Lorsque Bercy nous ruine, pousse à la misère des dizaines de milliers de Français, Bercy n’est pas loin de Poutine. C’est moins spectaculaire, plus long sur le temps, non accompagné de bombes, mais la perte de ses biens, la fuite, le stress sont bien là.

Personnellement je suis atterré par cette situation. Je pense que Poutine va perdre son pari, je souhaite sincèrement qu’il y laisse des plumes, voire toutes ses plumes, car ce qu’il fait est impardonnable.

Répondant à un lecteur pro-Poutine la nuit dernière je lui ai adressé ce mail :

” Je comprends

Hitler avait donc raison.

Il a déclaré la guerre parce que les politiciens alliés ruinaient l’Allemagne à leur profit et à celui de la juiverie internationale.

Ce fait était incontestable à l’époque, il n’y avait que 2% de fous pour se révolter face à cette réalité.

Les spoliateurs de l’Allemagne, nos hommes de l’Etat corrupteurs et corrompus, ont utilisé notre population comme bouclier humain dissimulant en son sein les juifs fautifs.

Heureusement des Français responsables les ont dénoncés.

Malheureusement les Américains, ce peuple cupide, est venu et a bombardé aveuglément le magnifique peuple allemand qui ne faisait que se défendre et développer légitimement la grande Allemagne.

L’effondrement de l’Allemagne fut alors la pire catastrophe de l’humanité.

Ouf, ça fait du bien de revoir son histoire à la lumière ukrainienne.

Merci XXX”

J’ai voulu sourire de son analyse, me moquer un peu, mais le peut-on face à une telle catastrophe ?

Bien à vous. H. Dumas

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Poutine va-t-il mondialiser son conflit armé, aujourd’hui strictement personnel ?

Il en prend le chemin.

Il aurait déclaré que les sanctions économiques dont il est l’objet sont un acte de guerre. Donc, si l’on suit son raisonnement, il a toute légitimité pour envoyer une bombette sur la gueule de ceux qui ne veulent plus faire de commerce avec lui.

En réalité, en impliquant ainsi l’occident, à l’aide d’un mensonge de plus, il obtiendra immédiatement un clivage mondial, donc un conflit mondial qui dissimulera son agression injustifiable, alors que son affaire patine et va l’amener à passer rapidement au génocide.

Contrairement à ce qui est colporté ici ou là, la guerre déclenchée par Poutine n’a rien à voir avec la guerre de Bosnie où deux populations, pour des raisons qui sont les leurs, se haïssaient, et paraissent d’ailleurs toujours se haïr.

Poutine apporte la guerre entre deux populations qui ne la veulent pas, même si elles ont des points de désaccord comme tous les voisins du monde.

C’est là que nous revenons aux croyances.

Est-ce exact que rien ne peut se faire sans la volonté populaire ? Que donc nul dictateur ne peut terroriser quiconque ne le souhaite pas, ce qui expliquerait que les dictatures ne s’exportent jamais.

Si c’est le cas, alors la force apparente de la dictature Russe ou de la dictature Chinoise ne serait que du vent.

La théorie enfantine du “C’est celui qui dit qui y est” trouverait à s’appliquer dans les déclarations tonitruantes des chinois accusant l’occident d’être un tigre de papier, ou celles de Poutine nous accusant d’être des Nazis-drogués ou plus précisément des complices de Nazis-drogués.

Si Poutine arrive à provoquer le clivage qu’il cherche sans se faire vitrifier, qui rejoindra ses rangs ?

Peut-être pas grand monde tant il patine en Ukraine.

Alors comment peut-il sortir de cette affaire ? Sans doute pas par la force. Non plus par la diplomatie, c’est trop tard.

Tout simplement par la porte, la sienne. Les torts qu’il provoque à sa propre population pourraient ne pas lui être pardonnés par elle.

Il va avoir du mal à tirer au canon dans le même temps sur les ukrainiens et sur les russes, c’est bien pourtant dans cette position qu’il s’est fourré.

J’aurais tendance à penser qu’il s’est mis tout seul échec et mat.

Bien à vous. H. Dumas

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La guerre de l’information

Qui contrôle l’information peut diffuser sa propagande et censurer à foison. Nous l’avons connu avant le Covid. Elle a battu son plein pendant celui-ci et elle surenchérit sur le conflit ukrainien. Car il s’agit de fabriquer des opinions pour désigner tel sauveur ou tel coupable à la vindicte populaire. Et là, tout est bon dans le cochon pour qu’il en soit ainsi : des images ou des paroles hors contexte, des explications pour dire que c’est comme cela et pas autrement, des montages qui s’apparentent à une interprétation hollywoodienne, des archives exploitées comme du réel, des problèmes occultés ce qui permet de tourner la tête pour dire qu’ils n’existent pas.

Cette information est accessible à tout le monde comme pour le droit de vote avec ceux qui peuvent l’exercer. Vous avez de parfaits crétins et des gens intelligents qui vont regarder par exemple BFM TV, comme les chaines d’infos russes. Entre parenthèses, comme mon épouse est russe, j’ai sollicité mon opérateur Web pour m’abonner à un bouquet de chaines russes – je me demande encore pourquoi on ne me l’a pas supprimé. Je tiens aussi à souligner que je comprends un peu le russe, mais c’est plus souvent mon épouse qui me traduit ce qu’elle entend. Mais ce n’est pas suffisant, car vous pourriez me dire que mon épouse falsifie l’information qu’elle écoute pour me raconter une histoire. Toujours est-il que les informations sur un même sujet ne sont évidemment pas les mêmes que l’on soit dans le camp du « bien » ou du « mauvais ».

Les quidams crétins et très souvent des intelligents vont se contenter du narratif de ceux ou ce  qu’ils voient ou entendent ou comprennent et vont rechercher de l’information annexe ou connexe pour le sous-tendre. J’aime bien toujours prendre la parabole des marchés financiers pour développer ce genre de sujet. La plupart des opérateurs en compte propre voient d’abord le résultat quand ils entrent sur le marché sans comprendre ce qu’ils font et évidemment, la plupart du temps cela ne fonctionne pas. Ainsi, un désir n’est pas forcément une action réfléchie avec tous les paramètres à prendre en considération et toutes les précautions qu’elle appelle, et particulièrement dans un univers aléatoire où la science des probabilités joue un rôle essentiel.

Alors que faire parmi deux visions de mondes opposés sur un même sujet ?

Autrefois, nous avions uniquement que la presse écrite et celle orale par la voix, la radio, et celle visuelle par la télévision. Internet a commencé de se démocratiser à l’orée des années 2000 et à ce moment-là, les connectés rencontraient un nouvel espace de liberté, car les pouvoirs publiques étaient encore à percoler leurs Cerfas papier. Puis ce nouvel espace, cette quatrième dimension a infusée puis finie par s’imposer en devenant incontournable. Les pouvoirs publiques se sont mis à la page et ont parfaitement compris leur intérêt dans la chose, pas pour faire des économies de personnel, ou de papier, mais pour une arme absolue de tracer tout le monde.

Par exemple, dans notre société française, il existe ce qu’on appelle le document unique pour les entreprises. Il est pour l’instant de papier, c’est-à-dire une liste à la Prévert de précautions à suivre ou à résoudre pour chaque chef d’entreprise selon des conditions d’hygiène et de sécurité. Il va sans dire que ladite liste s’étoffe de plus en plus dans le registre du « Plus Petit Dénominateur Commun », chose que l’on apprend au collège en mathématiques. Il faut comprendre que respecter cette liste de préconisations est un nouvel eldorado pour nos assureurs mais aussi pour notre Urssaf avec des coûts supplémentaires pour les entreprises afin de l’épouser, ce qui se voit clairement dans leurs comptes de résultat.

Bientôt vient une réforme, une de plus : nos entreprises devront enregistrer leur document unique et leurs actions pour y remédier via d’éventuels défauts recensés dans un portefeuille numérique. L’Urssaf – c’est marrant ou à pleurer mais vous enlevez la terminaison « af » de l’Urssaf et vous tombez sur URSS. Ce qui veut dire que les agents de cette firme ne vont plus perdre de temps à chercher sur le terrain le contrevenant. Ils vont le localiser de leurs bureaux.

Pour finir, Internet est aussi une force de propositions pour de l’information, mais aussi de la culture, pas forcément celle du divertissement mais de l’apprentissage – les MOOCs par exemple, mais également avec des vidéos U-Tube pour faire du carrelage. C’est ainsi un nouveau vecteur de connaissances pour rattraper celles qui nous manquent ou renforcer celles que nous possédons déjà, ou encore démarrer depuis le début dans ce qui nous attire. C’est aussi une source d’informations « Underground » pour s’informer judicieusement sur l’actualité mais aussi sur les fars de celle-ci.

Mais là encore, tout dépend de ce que l’on veut voir ou entendre … Par exemple, sur ce blog, qui devrait être lu par des millions de gens, depuis le temps qu’il existe, sa performance en termes de visiteurs reste quand même faiblarde. Et pourtant, je crois sincèrement que nous ne sommes pas loin de la vérité, mais elle dérange et a subit des tentatives de fermeture par le passé.

Bien à vous !

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La Rochelle face au “Camembertisme”

Le “camembertisme” est la religion du 21ème siècle. Malraux l’avait dit : “le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas”.

Juste il n’avait pas été très intuitif quant à la forme de la religion ou croyance dominante à venir.

En fait, Yuval Noah Harari nous a parfaitement expliqué que les sociétés se fédèrent et se créent avec et autour de croyances. C’est leur ciment, leur lien, qui permettent les massifications nécessaires aux évolutions.

Une fois arrivées au sommet de leur développement, ces croyances deviennent inutiles et encombrent alors les sociétés qui ont beaucoup de mal à les évacuer.

Le 21ème siècle est celui de la mondialisation, c’est incontournable. La croyance, le ciment, de cette mondialisation c’est la “techno-bureaucratie mondiale”.

Cette croyance, qui à la fois s’impose et est imposée, génère de grandes souffrances pour les esprits qui pensent que rien ne devrait s’opposer à leur liberté, ou plus simplement pour ceux qui sont largués, dépassés, par la marche en avant incompressible de l’humanité.

La caricature de la “techno-bureaucratie” ce sont les courbes, les équations, les algorithmes calamiteux, et… les camemberts des diaporamas.

Par exemple

Si vous voulez comprendre le fameux épisode COVID, jetez un œil sur le rapport annuel du CHU de Bordeaux,  — rapport type ici de 2019, la date importe peu –.

Si la malchance vous fait échouer dans cet établissement, celui-ci n’en garde aucun souvenir humain. Vous êtes pourtant là, dans un petit bout de camembert.

Le monde techno-bureaucratique de la santé n’a jamais eu à soigner ou guérir le COVID, il a géré imperturbablement ses camemberts. J’espère que tout est plus clair pour vous…

Revenons à La Rochelle.

L’agglomération de La Rochelle se compose de 28 communes.

Parmi celles-ci est Sainte-Soulle. Un peu à l’écart, elle s’est dotée aux dernières élections d’un jeune maire, sans étiquette, donc libéral je suppose, au moins dans sa tête.

A-t-il cru ou a-t-il fait semblant de croire, jusqu’à aujourd’hui, qu’il existait en tant que maire ? Je ne le connais pas, je l’ignore.

Mais je connais les agglomérations, je sais qu’elles sont la négation de la démocratie, que c’est même leur but cette négation. Le Conseil Communautaire organe délibérant de l’agglomération est, en plus petit évidemment, comme le Parlement Européen, il ne sert à rien.

Le Président de l’agglomération, à La Rochelle totalement incompétent de la chose publique, et deux ou trois de ses proches sont les otages de l’administration technocratique locale, elle-même simple exécutante de l’administration nationale centre de notre “techno-bureaucratie”.

Le sommet de tout cela étant Bercy. L’outil de base : la justice, entièrement inféodée à la “techno-bureaucratie” et à Bercy. Sous ordre, mais aussi sous croyance.

Ici et ailleurs, les élus sont une mystification, ils n’ont pour la plupart aucune compétence et dans tous les cas aucun pouvoir.

Bertrand Ayral, le maire de Sainte-Soulle, après avoir, comme ses collègues, avalé toutes les couleuvres qui lui ont été présentées depuis son élection, deux ans quand même, fait soudain un caprice qui me le rend éminemment sympathique. Voir S.O. d’aujourd’hui.

En est-il d’autres comme lui en France, je n’en suis pas sûr ?

Va-t-il résister à la pression que va lui coller la “techno-bureaucratie” locale ? Ou va-t-il rentrer dans le rang. Dans les deux cas il va payer la facture.

Sauf s’il part en conquête et prend le pouvoir avec pour objectif de changer les choses. Mais encore faudrait-il qu’il les comprenne, les explique, que l’opinion publique aussi les comprenne, puis le soutienne. Ce n’est pas gagné.

Plus largement

Cette croyance du 21ème siècle fait le mal autour d’elle, comme les autres l’ont fait en leur temps, apportera-t-elle in fine, aussi comme les autres, un réel progrès à l’humanité. La mondialisation sera-t-elle un plus ? C’est probable, mais…

En attendant, elle apporte souffrance et hébétude à ceux qui voudraient vivre plus simplement, avec moins d’ambition et moins de défis, ils sont pour certains perdus, en grande perturbation.

A tel point qu’ils arrivent à croire qu’une crapule comme Poutine, non aligné sur la “techno-bureaucratie” mondiale, en concurrence avec elle pour tout simplement imposer la sienne, pourrait être leur sauveur. Ils font d’un assassin, voleur de matières premières qu’il transforme en richesses personnelles, un sauveur.

La déception va être à la mesure du fol espoir généré.

Conclusion

IL est bon quand même de lutter contre le “camembertisme”, ne serait-ce que pour le maintenir dans un minimum d’humanité, pour lui ouvrir les yeux sur les dégâts collatéraux.

C’est ce que nous nous efforçons de faire ici.

Car même si ses dérapages n’ont pas l’ampleur de ceux de Poutine, le “camembertisme” répand la mort et la ruine autour de lui sans état d’âme, puisqu’il est persuadé que c’est pour le bien de l’humanité. Qu’est le bien de l’humanité s’il est conquis au détriment de l’homme ?

Bien à vous. H. Dumas

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IMPUISSANTS…

On voudrait tant que le courage de ceux de Kiev de Kharkov ou de Marioupol puisse
déboucher sur la paix.
Dans les contes russes, après avoir assouvi ses envies, l’ogre se fait tuer par les gens du
village unis contre lui. Les danses villageoises clôturent l’épisode autour du bordj local
arrosé de vodka.
Mais c’est un conte hélas, et l’on ne peut y croire.
Il n’y a pas de paix possible tant que subsiste l’ogre.
Et l’ogre, surpuissant, terrorise à l’envi, dévaste, anéantit, et ne laisse après lui que des
morts et des ruines.
La mégalomanie stupéfie la raison, paralyse l’action et provoque la fuite.
Respecter les traités, c’est abandonner Kiev. Les violer c’est allumer le feu.
L’ogre nous l’a promis. Il le fera, c’est sûr. Il l’a déjà écrit. On sait que pour tuer, il tient
toujours parole. Il n’est même pas sûr que, pour finir plus vite, il renonce à user de ses
armes de fou.
On assiste, impuissants, à l’emprise du mal. Il progresse, il s’insère partout, se révèle
et s’ébroue pour conduire le bal.
A moins de déclencher une guerre atomique, on gage sur le temps pour user le tyran.
Il n’y a pas d’autre remède.

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Macron la poisse !

Macron la poisse !

Il y a, c’est bien connu, des gens qui portent la poisse. Le plus souvent, ils se la portent à eux-mêmes, et l’on est en général plein de commisération pour eux. Plus rares sont ceux qui portent la poisse aux autres. Là, le salut est dans la fuite. Ces gens sont à éviter absolument. Quand on peut. Mais quand on ne peut pas, les choses se compliquent.

Macron a été élu par un complot fomenté par un énarque, Jean-Pierre Jouyet, et quelques juges. Ces personnages ont réussi à éliminer Fillon en lui collant sur le dos l’infamie d’avoir rémunéré son épouse comme assistante parlementaire sans qu’il soit certain qu’elle ait réellement assumé cette fonction. Des centaines de parlementaires sont dans le même cas, et il ne leur est jamais rien arrivé. Pour une raison simple : « Les partis et groupements politiques se forment et exercent leur activité librement. » (Article 4 de la Constitution). Les juges n’ont donc pas le droit de fourrer leur nez dans les relations entre les députés et leurs assistants. C’est la raison pour laquelle aucun parlementaire n’avait jusque là eu le moindre ennui à ce sujet. Tout le monde le savait …sauf l’avocat de Fillon, qui s’est mis bravement à plaider la bonne foi de son client, alors qu’il aurait dû rejeter en bloc – pour inconstitutionnalité – les accusations qui le visaient.

Du coup ce sacré veinard de Macron se retrouve élu président, alors qu’il ne représente qu’à peine 17 % des voix et qu’il n’aurait jamais dû se qualifier pour le second tour de l’élection. Vous avouerez que pour les quatre ou cinq juges qui ont monté le coup, c’est un magnifique bilan : rien de moins qu’un formidable coup d’Etat qui va fausser la vie politique d’une des plus grandes démocraties du monde ! Normalement, ces types devaient entrer dans l’histoire. Pas du tout : ils sont restés planqués dans les confortables sinécures qu’ils ont obtenues.

Et voilà notre Macron en piste. Alors là, braves gens, accrochez-vous aux branches, ça va tanguer. Au bout d’une petite année de son gouvernement, éclate une grande révolte populaire, celle des gilets jaunes. L’année suivante, c’est Notre-Dame de Paris qui brûle, elle exposait sa splendeur depuis sept siècles ! L’année suivante, éclate l’épidémie du covid, qui n’a pas fini aujourd’hui de frapper des Français à qui Macron a tout simplement interdit de se soigner en faisant appel à leur médecin. Les morts se comptent par dizaines de milliers, l’économie est en ruines, le pays croule sous la dette et plus personne n’a envie de travailler, tandis que chaque samedi, partout en France, d’immenses cortèges de manifestants défilent pour le liberté …qui est pourtant le premier mot de la devise de la République : « Liberté, Egalité, Fraternité «  (Article 2 de la Constitution).

Et maintenant, c’est la guerre atomique qui menace. Macron n’est évidemment pas responsable de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il multiplie même les tentatives de médiation, sans le moindre succès, ce qui ne l’empêche pas de se vanter, selon son habitude, de résultats qu’il n’a pas obtenus.

Après ce rapide bilan des cinq années macroniennes de la France, une simple question se pose : est-il raisonnable de continuer avec lui ? Il a ses partisans et ses adversaires, mais qui peut nous garantir qu’il va cesser de porter la poisse à son pays ?

L’expérience prouve que ce genre de personnage ne cesse de nuire que lorsqu’on l’écarte de soi. Compte tenu de son bilan, la France ne perdra rien en se privant de lui. Je me demande même si, au-delà des analyses politiques et stratégiques, l’argument le plus simple n’est pas le meilleur : on a tout à gagner à le virer, virons-le sans l’ombre d’une hésitation.

Je sais que Macron jure de me protéger, comme tous les Français. Mais franchement, j’aime mieux me protéger moi-même en choisissant mes amis. Certes je peux me tromper dans mes choix, mais pas autant qu’en continuant avec ce porteur de poisse de Macron.

Quand il devait choisir un général, Napoléon demandait «  A-t-il de la chance ? » Sous l’empereur, Macron n’eût jamais été général.  C’est tout l’avantage de la République : même les plus poissards peuvent accéder aux plus hautes fonctions !

Je me contenterai aujourd’hui de ces considérations qui tiennent un peu de l’interprétation du vol des oiseaux, dont les augures romains faisaient grand cas dans leurs prédictions. Mais Rome a quand même régné mille ans sur le monde, et son pendant byzantin, a rajouté mille ans de plus au décompte. Les cinq ans de Macron font pâle figure à côté de ces géants de l’histoire. En revanche, sa prétention et son verbiage nous saoulent bien plus que les hauts faits des consuls et des empereurs de Rome. Personnellement, je ne me resservirai pas !

Claude Reichman

 

 

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Poutine, décidément le plus fort !

Poutine est décidément le plus fort : ce que le covid n’a pas réussi, lui l’a fait ! L’unanimité ! Contre lui d’accord, mais l’unanimité tout de même ! Tout le monde contre Poutine ! Absolument pour les uns, un peu moins pour quelques autres, mais globalement, non, Poutine n’a ni partisans, ni défenseurs.

Les bombardements quotidiens dans le Donbass, avec morts et blessés, oubliés, quand ils ne sont pas niés. Les évidentes manœuvres d’encerclement de l’Otan, du complotisme. Les traités et les accords violés par l’Ukraine, ça n’a jamais existé.

Vous voulez mon avis sur ce sujet ? Dommage, je n’en ai pas. Enfin, pas vraiment. Car il est vrai que poser certaines questions est une forme de prise de position. Mais peu importe.

Ce qui importe, pour moi, c’est cette question : les Russes disposent-ils réellement de vecteurs hypersoniques, comme ils le prétendent, ou bien est-ce seulement du bluff ? Précisons pour ceux que ces questions n’intéressent pas vraiment : un vecteur hypersonique est aujourd’hui indétectable et donc indestructible. L’arme absolue, contre laquelle il n’existe à ce jour aucune défense.

Si c’est du bluff, ils rejouent la partition jouée en son temps par Ronald Reagan avec la guerre des étoiles.

Mais si ce n’est pas du bluff, la partie est en réalité perdue pour les Américains et accessoirement pour nous aussi, le reste n’est que singeries. Il n’y a plus de dissuasion nucléaire, et les armements nucléaires américains (comme les nôtres) sont définitivement obsolètes. Et ce déséquilibre en faveur des Russes durera jusqu’à ce que les ingénieurs américains finissent par rattraper leur retard sur les ingénieurs russes.

Résumons : si les Russes ne bluffent pas, ils ont sur leurs ennemis un avantage quasi indiscutable. Avec ceci, qui aggrave encore la situation : cet avantage, s’ils ne le prennent pas aujourd’hui, demain, il n’existera plus. C’est exactement ce qu’on pourrait appeler une fenêtre de tir. Et le problème, c’est que nous ne sommes pas réellement placés du bon côté de la fenêtre.

Or, il existe un argument fort pour penser que les Russes ne bluffent pas. Les exactions ukrainiennes dans le Dombass ont commencé en 2013. Ces exactions, Poutine les a supportées sans broncher pendant neuf ans. Attendait-il ? Qu’attendait-il ?

Les Russes disposent-ils réellement de vecteurs hypersoniques ? Il faut seulement espérer que les dirigeants du monde qui s’agitent en spectacle aient la bonne réponse à cette question.

Maintenant, si vous avez des informations sur ce sujet, je suis preneur !

M. Georgel

 

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Les Russes sont-ils pour Poutine ?

Cette question est essentielle, c’est la seule qui vaille.

Hitler n’eut pas existé sans les Allemands, c’est incontestable. Mais aussi il lui a fallu des adorateurs par-delà l’Allemagne, en Autriche où il est entré acclamé, un peu moins en Tchécoslovaquie, encore moins chez ses autres voisins, mais quand même… partout, une fois entré, il n’a pas manqué de soutiens. Il a généré une guerre mondiale parce qu’il suscitait une attirance mondiale.

Il en est ainsi. Nombreux sont ceux qui sont envoutés par les soi-disant détenteurs ou acteurs de l’ordre, en fait par le concept d’ordre qu’ils véhiculent.

Contrairement aux apparences, l’ordre est inévitablement porteur d’injustices, plus il est fort plus ce risque est grand.

Poutine prétend représenter l’ordre, alors qu’il n’est qu’injustices, corruptions et violations de la liberté des autres.

Je précise que, pour moi, le désordre c’est la vie, avec tout ce qu’elle comporte de bien et de mal.

Pour trouver de l’ordre au milieu de la forêt vierge il faut être un grand poète, un affectif. En même temps, survivre dans la forêt vierge n’est pas évident.

Face à la vie chacun croit devoir lutter, il fait alors appel à l’ordre. Oui mais à “son ordre” pendant qu’il hait évidemment celui du voisin. C’est le problème de l’ordre.

Par ailleurs, quand on parle de l’ordre pour une nation c’est à tort que l’on se réfère à l’homme qui l’incarne. Celui-là ne peut être que le reflet de la pensée de son opinion publique, même s’il est un dictateur.

Personnellement, j’ai une tendresse pour le désordre, notamment pour son omniprésence dans l’économique. J’ai été pauvre, puis riche, puis pauvre, puis je vais mourir, qu’importe tout cela. Ma vie n’est qu’un passage où j’ai essayé d’éviter le malheur et de capter le bonheur chaque fois qu’ils sont passés près de moi. Je n’y suis que très peu arrivé, vous l’imaginez bien…

Oui, mais l’économie en règle générale ? Qui peut s’en passer ? Personne, seuls les cons ont cette prétention, je dirais même que c’est leur signe le plus distinctif. Au sommet de cette connerie je mettrais ceux qui pensent maîtriser l’économie, qui ne comprennent pas qu’on ne la maitrise pas, qu’on ne peut que la servir. De son côté elle vous renvoie ce qu’elle veut, ce qu’elle juge utile, il n’y a rien à exiger. Gare à ceux qui se piquent d’être ses maîtres, la plupart sont de simples escrocs et finissent mal.

Revenons à cet ordre que représenterait Poutine, qui en séduit certains, est-il commun au peuple Russe ?

Si c’est le cas, que sont devenus leurs grands penseurs, leurs grands poètes, la Russie serait-elle devenue une pépinière de pignoufs prétentieux voulant organiser leur pays, voire le monde, en une somme d’esclaves au service de quelques maitres de l’ordre, de leur ordre ?

Les Russes devraient se poser la question, il est temps pour eux de refuser ce qui leur est imposé. Ils en ont justement les moyens, rien ne les oblige à bombarder les Ukrainiens, ils peuvent papoter et piqueniquer avec eux, c’est le grand moment d’une possible fraternité, le monde entier les regarde.

Ils peuvent embrasser l’humanité et laisser Poutine seul au bout de ses tables à rallonge. Ils comptent, ils sont l’essentiel. S’ils n’agissent pas dans ce sens, ils porteront le poids de ce qui risque d’arriver, comme l’ont porté les Allemands. Ce sera normal.

Je ne connais pas le peuple Russe, je connais ce que tout le monde connait des misères que leur ordre ancien leur a infligées, j’aimerais les voir rejeter définitivement l’ordre, rejoindre leurs poètes, accepter la vie et ses désordres, les nostalgies que cet immense pays doit générer.

Mais je rêve. Je crains le pire, que chez nous certains prennent, en toute bonne foi, pour le meilleur. Ils pensent sans doute en être bénéficiaires à terme.

Un peu comme ceux qui depuis des années ne cherchent pas à dénoncer l’ordre fiscal imposé par Bercy qui déshonore la France, mais simplement à y échapper personnellement en faisant mine de ne pas le voir tout en l’évitant à l’aide de combines à dix sous.

Je ne partage pas ce type d’attitude, ni pour Bercy, ni pour Poutine.

Pour autant, je crois qu’il faut éviter toute opposition frontale, inutile d’ajouter de la connerie à la connerie, de la guerre à la guerre.

Expliquons, discutons, du mieux que l’on peut, chacun à la mesure de ses moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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La Russie avec notre énergie mais aussi nos câbles et des satellites

Avant-propos

La plupart de nos dirigeants occidentaux actuels sont des pleutres, des voleurs, des menteurs sans vision et cyniques.

Ces gens que les forces de travail entretiennent pour les servir et les rémunérer dans un esprit vicié de démocratie. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas devenu Mélanchon ou Jadot et consorts.

Ce vice est particulièrement inscrit chez nous, sise France, dans une soi-disant démocratie mais sans aucun contre-pouvoir avec un défaut de construction de constitution qui aurait dû épouser celle des USA qui s’est inspirée de notre siècle des lumières et de la suite peu après, dans la Charte des droits de l’homme et du citoyen.

Cautionner notre pouvoir actuel en France via Bruxelles est une injure à nos droits fondamentaux de l’individu et de cette Charte, même si nous sommes plus nombreux et que notre monde est plus complexe. Des templiers, cela sert un peu quand même. Et ceux-ci ont émancipé notre Occident.

Ce qui me dérange actuellement sur ce blog et l’affaire Poutine

Cautionner contre V. Poutine qui avance en Ukraine en respectant le droit d’accords signés par les occidentaux et à les faire respecter. Mr Poutine n’est évidemment pas un défenseur de la démocratie, bien évidemment, mais se pose en opposition face à nos contradictions, nos vides, notre indigence d’une civilisation qui est en train de prendre le chemin de la chute de Rome.

Mais les principaux auteurs de ce blog, dont j’en suis, pourchassent inlassablement le joug de Bercy et affiliés, plus le capitalisme de connivence et leurs moyens, c’est-à-dire leur possibilité de mort sociale pour chacun d’entre nous, sans jugement, sans défense, sans rien, et ce n’est rien à côté de ce qui va suivre …

Alors s’agit-il d’être atteint d’un syndrome de Stockholm pour soutenir nos farces de démocraties ? Vous, les auteurs, vous lisez, vous fouillez, comme moi, parmi nos vies d’expérience et sans doute de culture, ces absences de pouvoir pour se défendre face à une matrice qui agit sur nous comme un rouleau compresseur.

Alors dire que V. Poutine va vous empêcher de vivre ? Laissez-moi sourire …

Ce qui va suivre

Nous sommes en train de donner des leçons à V. Poutine en oubliant nos actions au Kosovo, en Irak, en Libye, en Syrie …

En Europe, nous ne sommes plus capables de mener une guerre de manière concertée, avec des armées conventionnelles, sauf par le blocus économique qui n’est que l’action de lâches qui savent qu’ils ont perdu l’action militaire contre une force autre que le Mali.

Les russes ne reculeront pas et vont aller au bout de leur action. Vous voyez « Z » sur les matériels militaires russes ou en tee-shirt dans la population russe. « Z » veut dire Zapat c’est-à-dire Ouest, en l’occurrence vers l’Ouest.

Avant leurs ogives nucléaires, ils ont la possibilité de couper nos câbles internet au fond des océans, de détruire quelques satellites qui les dérangent, mais aussi de brouiller toutes nos commutations accoutumées air-sol. A suivre …

Nous sommes gouvernés par des gens qui vont devoir très vite s’assagir, par du raisonnement et de la diplomatie sur lesquels les russes et l’Occident sont parfaitement capables de s’entendre.

Bien à vous !

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Putin un coup trop loin ?

(A dessein, j’utiliserai la translittération du russe, Пу́тин, en écrivant Putin pour désigner le dirigeant russe).

L’Europe se croyait à l’abri de toute guerre depuis 1945 et avait décidé d’orienter sa politique vers une lutte radicale en matière … d’écologie. Elle découvre, brutalement, avec horreur que la fin du monde pourrait venir non pas du réchauffement climatique mais d’un missile russe et que certaines priorités ont été gravement négligées !

On constatera aussi que l’épidémie de Covid a complètement disparu après avoir occupé le pouvoir et les médias quotidiennement pendant 2 ans, et sur ce coup-là Putin mérite bien le prix Nobel de médecine pour avoir éradiqué le Covid en 48 heures !

Cela ne manquera pas d’alimenter le discours des complotistes en tous genres qui crieront à la manipulation politique d’une épidémie qui ne méritait pas tant d’attentions …

L’Ukraine, dont la superficie est de 576 450 km2 (sans la Crimée) soit donc plus que la France (550.000 km2), est un grand pays peuplé de 45 millions d’habitants qui partage ses frontières terrestres avec sept pays limitrophes : Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie,  Russie et Biélorussie.

Autant dire que l’invasion russe concerne beaucoup de monde et inquiète non seulement les riverains mais aussi les pays baltes (Lituanie, Lettonie) et l’Estonie (qui n’est pas balte) qui ont tous subi le joug soviétique et savent de quoi il retourne ; surtout qu’ils partagent une frontière avec la Russie à l’Est mais aussi à l’Ouest avec l’enclave de Kaliningrad (ex Königsberg de Prusse orientale). Il faut aussi tenir compte de la Biélorussie qui n’est qu’un satellite de Moscou et constitue, dans le conflit qui nous intéresse, une base arrière de l’armée rouge.

L’Ouest de l’Ukraine faisait à l’origine partie de l’empire austro hongrois qui s’est écroulé en 1918 tandis que la partie Est dépendait de l’empire tsariste russe auquel s’est substitué l’empire soviétique.

L’Ukraine se trouve en fait tiraillée, depuis la chute du rideau de fer (en 1989) et la révolution orange de 2014, entre l’occident européen constitué de démocraties parlementaires riches et un empire russe sur le déclin économique même si sa puissance militaire reste de tout premier ordre.

Même si Kiev est considérée comme le berceau de la civilisation russe (elle a été fondée par les verings, c’est à dire les vikings de l’Est (principalement des suédois qui entretenaient des liens constants avec Constantinople), au IXème siècle, elle semble vouloir, au terme d’un processus assez chaotique vouloir se rattacher à l’Ouest avec une adhésion à l’Union Européenne mais aussi à l’Otan.

Et cela déplait immensément au maitre du kremlin !

En fait, nous nous trouvons face aux conséquences de l’écroulement de l’empire soviétique dont on n’a pas encore fini de mesurer les conséquences dans une affaire où se confrontent trois parties : l’Ukraine, l’Union Européenne et la Russie.

Examinons-les à tour de rôle.

L’Ukraine :

Après avoir été brièvement indépendante entre 1917 et 1920, à la suite de l’effondrement de l’empire tsariste et de l’empire austro-hongrois, elle a été incluse, sans en avoir eu le choix, à l’URSS.

La population ukrainienne a été largement la victime, non seulement de l’invasion de l’Allemagne nazie entre 1941 et 1944, mais aussi et surtout de la dictature soviétique à travers plusieurs campagnes génocidaires qui ont commencé, entre 1931 et 1933, avec la dékoulakisation (assassinat pur et simple des paysans avec un bilan s’établissant entre 2.5 et 5 millions de morts – l’incertitude des chiffres est liée à l’opacité du régime soviétique), période que les ukrainiens appellent holodomor, et qui a continué avec les purges staliniennes de 1937 à 1939 avec, là encore, plusieurs millions de morts.

Autant dire que pour l’immense majorité des ukrainiens, le pouvoir russe est craint et n’est pas du tout populaire. Cela explique notamment que nombre d’ukrainiens se soient rangés du côté des nazis lors de l’attaque de 1941 … avant de comprendre que c’était encore pire avec les allemands !

Il est difficile pour un pays qui a connu la dictature soviétique pendant 70 ans de revenir dans le camp de la démocratie mais l’histoire fait que la partie ouest de l’Ukraine, qui n’est pas de culture russe, exprime son désir de s’accrocher à l’Europe de l’ouest dont elle espère une prospérité économique qu’ils ont pu constater avec leurs voisins de l’ouest issus eux-aussi de l’ancien bloc soviétique.

En outre, on sait que la population fuit en masse les combats vers l’Ouest (on parle de plus de 650.000 réfugiés) et non vers l’Est ; ce qui prouve que le russe est bien perçu comme un agresseur et non comme un sauveur !

Ce que l’on sait peu c’est qu’en 1994, l’Ukraine a accepté d’abandonner son (gros) arsenal nucléaire, hérité de l’époque soviétique, en échange de la garantie des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Russie quant à sa sécurité militaire et politique.

En 1996, l’Ukraine avait rendu toutes ses armes nucléaires à la Russie.

Or, la Russie a, dès 2014, violé ses engagements en envahissant la partie Est (Donbass) du territoire souverain ukrainien et justifie aujourd’hui son attaque par un génocide qui serait exercé par les Ukrainiens sur les « républiques séparatistes de Lugansk et du Donbass » qui ne sont reconnues que par elle et quelques dictateurs.

Il s’agit là d’une véritable guerre qui a fait au moins 14.000 morts en 8 ans et on sait que les séparatistes ont été armés, équipés par la Russie et qu’ils bénéficient d’une logistique en armes et en hommes (des soldats russes ont changé d’uniforme pour combattre du coté des séparatistes auxquels il faut ajouter les mercenaires du groupe Wagner).

L’Union Européenne

C’est le ventre mou de l’Europe puisque c’est une association d’états indépendants fondée essentiellement sur une base économique et monétaire (et pour cette dernière, seulement ceux membres de la zone €).

Elle a connu une expansion rapide à partir de 1990 lorsqu’elle a décidé, peut-être imprudemment, d’intégrer tous les pays de l’ancien bloc de l’Est à l’exclusion de l’Ukraine, de la Moldavie, de la Biélorussie, de la Géorgie et de l’Arménie. Il s’agissait en fait de faire sortir ces pays d’une misère économique mais aussi, ne nous leurrons pas, de les faire échapper à l’orbite russe.

C’est particulièrement le cas des petits pays baltes et de l’Estonie qui ont toujours craint le géant voisin et qui ont profité de l’effondrement de l’empire soviétique et de l’anarchie des années 90, pendant la période Eltsine, pour entrer dans l’Union Européenne et dans l’Otan.

Rassurons-nous, aucun de ces pays n’a regretté son intégration à l’Union Européenne et certains, notamment les baltes, font même figure de modèles ; c’est dire leur faculté rapide d’adaptation.

Le gros problème de l’Union Européenne c’est qu’elle n’est qu’une construction inachevée pour des raisons multiples liées notamment à des divergences de vues entre les différents membres dont le plus connu était le Royaume Uni qui n’était entré, en 1973, dans la CEE de l’époque que pour en contrôler l’évolution et surtout pour qu’elle ne s’opère pas à son détriment.

En outre, devant les difficultés économiques liées à l’émergence de plusieurs crises (2008 avec les subprimes, 2012 avec la crise de la dette des pays du club med), elle est traversée de tiraillements liés notamment au développement de mouvements souverainistes anti européens, anti €, qui exploitent l’insatisfaction générale des populations !

De ce fait, il n’y a pas d’unité politique et, par voie de conséquence, d’armée commune puisque, par définition, la force armée dépend du pouvoir politique.

Cette faiblesse est partiellement compensée par le traité de l’Otan, qui n’est qu’une organisation de défense et non d’attaque. Celui-ci a permis non seulement un commandement unifié mais aussi une standardisation des armements afin de faciliter la logistique (tous les fusils utilisent la même munition de 5.56 mm, toutes mitrailleuses tirent la même cartouche de 7.62 mm, tous les chars utilisent l’obus de 120 mm, les missiles sont interchangeables, …) mais il ne faut perdre de vue que les seules armées dignes de ce nom sont l’armée française et l’armée britannique et qu’elles sont loin d’avoir les moyens d’une résistance victorieuse contre l’armée russe.

L’armée française compte 200.000 hommes, 250 chars Leclerc, à peine 200 avions soit de quoi lutter … quinze jours !

L’Allemagne, qui possédait en 1990, et de très loin, la première armée européenne à tous points de vue, avec plus de 500.000 hommes, a considéré que la guerre froide était finie, a liquidé son armée et vendu ses milliers de panzers Leopard notamment aux turcs et aux grecs, deux ennemis héréditaires toujours au bord de l’affrontement !

Par naiveté, l’Union Européenne a oublié le vieux principe selon lequel les Etats n’ont pas d’amis et se retrouve désormais totalement nue ou presque !

Elle fait, pour l’instant, front commun et décide aujourd’hui de réagir, l‘Allemagne va se réarmer, mais, même si elle affiche une unité inédite devant la menace russe, tout cela prendra  beaucoup de temps sans que l’on puisse en outre savoir si on aboutira à un commandement (au moins militaire) unifié de nature à impressionner des voisins aussi puissants et sans scrupules.

La Russie ours redoutable ou tigre de papier ?

Rapporté à sa taille, la Russie est un nain économique (son PIB est inférieur à celui de l’Italie) mais un géant militaire. Son économie est celle d’un pays en voie de développement fondée sur l’exploitation des matières premières (pétrole, gaz, métaux divers).

Autant dire que l’Union Européenne, premier client de la Russie, a elle-même financé, par ses achats de matières premiers, la guerre engagée par le kremlin !

Elle est gouvernée par un autocrate qui dirige le pays d’une main de fer depuis plus de 20 ans et qui a placé des hommes à lui aux postes de commandes aussi bien politiques, militaires qu’économiques.

Il a, en outre, plusieurs fois fait modifier la constitution à sa convenance (en devenant le premier ministre du pantin Medvedev avant de reprendre directement les rênes) et  n’hésite pas liquider ses opposants en les faisant emprisonner (Khodorkovski PDG du géant pétrolier Ioukos liquidé par la même occasion, Navalny, avocat et opposant politique), ou assassiner à coup de pistolet, de novachok, de polonium 210 (une substance si rare qu’elle coute plusieurs dizaines de millions de dollars le mg), de dioxine (Anna Politkovskaïa journaliste, Iouri Chtchekotchikhine,  Sergueï Skripal, alexander Litvinenko, Viktor Iouchtchenko) …

On estime à plus de cinquante les personnes éliminées en utilisant, au besoin,  les services de mercenaires tchétchènes.

Dans toutes ces affaires, la constante est que les autorités refusent d’ouvrir des enquêtes criminelles et que les responsables ne sont jamais retrouvés.

On sait aussi, par des enquêtes faites par les russes eux-mêmes, que Putin est un mafieux qui a commencé sa carrière lorsqu’il est devenu l’adjoint du maire de St Petersbourg et qu’il a été chargé d’acheter à l’étranger, dans des opérations de troc, de l’alimentation en échange de matières premières. On s’est aperçu que leur livraison n’avait parfois aucune contrepartie et laissait à penser que ces matières premières étaient en fait vendues et leur prix encaissé directement sur des comptes étrangers.

Putin s’est prodigieusement enrichi et possède désormais un immense palais et un énorme yacht qui a quitté le port d’Allemagne du nord où il stationnait … juste avant l’attaque.

On notera aussi, qu’à la différence de l’époque soviétique post stalinienne où il existait des contre-pouvoirs qui ont permis à plusieurs reprises d’éviter le pire, il n’y a désormais en Russie plus aucun contre-pouvoir et personne n’a été en mesure d’arrêter Putin dans sa course à la guerre !

Enfin, il faut savoir que la caractéristique du pouvoir russe, depuis les tsars, est un sentiment obsidional constant ; c’est à dire une crainte de l’encerclement qui l’a toujours conduit à des actions militaires impérialistes pour gagner des territoires vers l’ouest (Pologne), vers le nord-ouest (pays baltes), vers le nord (Finlande), vers le sud (en 1853 contre l’empire ottoman avec la guerre de Crimée), vers le Caucase mais aussi vers l’extrême orient. La Chine, qui garde soigneusement ses distances dans ce conflit, n’a pas oublié que Vladivostok était auparavant une ville chinoise.

La situation militaire

Les dirigeants de l’Union Européenne, tout à leur lutte impitoyable contre le réchauffement climatique, n’ont pas écouté les cris d’alarme proférés sans cesse depuis plusieurs années par les pays baltes, l’Estonie et la Pologne qui se savent en première ligne et redoutent, depuis toujours, une attaque russe contre laquelle ils ne pourraient rien faire !

Ces derniers connaissent les russes pour les avoir subis pendant 45 ans et savent comment fonctionne le pouvoir russe. Ils savaient que la dérive occidentale de l’Ukraine était absolument intolérable pour le kremlin !

L’attaque russe a pris la communauté internationale au dépourvu, quoique les Etats Unis aient tiré la sonnette d’alarme, mais il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une décision du maitre du kremlin à laquelle il ne faut pas associer la population russe qui n’a pas eu son mot à dire mais qui en subira les conséquences.

D’ailleurs, les quelques russes qui ont osé descendre dans la rue, ces derniers jours, pour protester contre la guerre ont été arrêtés.

Il n’est pas inutile de préciser que la Russie est entrée en guerre contre l’Ukraine sans déclaration de guerre notamment parce que Putin nie toute existence à l’Ukraine et que d’ailleurs, selon ses propres termes, elle n’a pas besoin du Donbass (ni de ses mines de charbon ni de ses usines sidérurgiques).

En outre, on sait que cette attaque a été préméditée de longue date ; depuis 2014 en fait … date de la révolution orange qui a abouti à l’éviction du dirigeant ukrainien pro russe Ianoukovitch !

L’attaque russe est injustifiable mais s’explique donc par le fait que l’Ukraine n’est perçue par le pouvoir russe que comme un pays qui doit demeurer un satellite de la Russie, sans légitimité et sans autre option que l’obéissance comme le fait la Biélorussie (et son dictateur Loukachenko).

L’Union Européenne, pour sa part, a péché par naïveté et ne croyait pas à une telle attaque parce qu’elle raisonne avec une logique qui lui est propre et que celle-ci est différente de la logique du pouvoir russe.

Elle estimait, en effet, que la Russie n’avait aucun intérêt à entrer en guerre … ce en quoi elle s’est lourdement trompée même si dans les faits la conquête de l’Ukraine présente finalement peu d’intérêt à l’époque des satellites et des missiles hypersoniques !

Et le pouvoir russe, sûr de sa supériorité, enfermé dans une dialectique guerrière et une glorification de la force brute, vient d’affirmer que l’offensive ne s’arrêtera que lorsque tous les objectifs auront été atteints et que les exigences du kremlin auront été satisfaites et acceptées par l’Ukraine (neutralité de l’Ukraine, son désarmement, son renoncement à entrer dans l’Otan et la reconnaissance par l’Ukraine de la Crimée comme entité russe).

On comprend dès lors que l’offre russe de négociation n’est en fait qu’une offre de capitulation pure et simple de l’Ukraine ; ce qui ne semble pas être un sentiment partagé ni par le gouvernement ukrainien ni même par la population qui a décidé de résister !

Alors on peut se poser la question : l’Ukraine peut-elle résister ?

On voit clairement sur les cartes que l’armée russe a engagé deux attaques l’une par le nord l’autre par le sud avec le but de couper l’Ukraine en deux !

Alors que l’armée russe peut aligner des milliers de chars et des centaines d’avions qui font défaut aux Ukrainiens, il est évident que ces derniers ne peuvent pas se lancer dans une bataille frontale de haute intensité de type deuxième guerre mondiale ; surtout que l’Ukraine est constituée de plaines immenses qui permettent de contrôler les agissements de l’ennemi à longue distance et d’effectuer des frappes contre lesquelles, si vous n’avez pas la supériorité, il n’y a pas de protection.

Autrement dit, la bataille en open field est exclue pour l’Ukraine, c’est le massacre assuré car, même si elle est bien mieux équipée qu’en 2014 et que certains pays (Lituanie notamment) se sont dépêchés de leur livrer des missiles anti aériens et anti chars, elle est en état d’infériorité manifeste et le kremlin, qui le sait, en profite.

On imagine aisément que le kremlin et le haut état-major russe ont étudié toutes les possibilités mais, et l’homme est ainsi fait, il n’est pas exclu qu’ils soient tombés dans le piège de biais de raisonnements qui ont abouti à fausser leur appréciation de la réalité de la situation et les difficultés à venir.

Le kremlin semble d’abord avoir été extrêmement surpris par la rapidité de la réaction européenne et par les mesures de sanctions économiques qui ont été prises (blocage des banques, des transferts bancaires, des avoirs russes à l’étranger, fermeture de l’espace aérien, suppression des visas …).

On peut aussi imaginer que le kremlin et l’état major russe s’attendaient, comme lors de l’invasion de la Crimée, à un effondrement ukrainien alors que la constante est qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire !

Par ailleurs, on peut se demander si Putin est prêt à assumer des milliers voire des dizaines de milliers de morts auprès de son opinion publique … même  muselée ?

Il doit donc pratiquer la Blitzkrieg parce qu’il lui faut absolument éviter de s’enliser dans un conflit de longue durée qui sera forcément couteux non seulement économiquement mais aussi en vies humaines ; ce qui rendra le pouvoir impopulaire et risquera de provoquer le mécontentement de la population puis éventuellement une contestation voire une révolte et peut-être même sa chute !

Or, les tchétchènes et les afghans ont démontré que dans un conflit de cette nature, les russes, avec leur immense armée, n’avaient pas forcément l’avantage.

Par ailleurs, même si le maitre du kremlin a dépensé sans compter pour redresser une armée rouge au bord de l’effondrement en 1991, il n’est pas sûr qu’elle soit aussi opérationnelle qu’attendu.

Pour donner une idée de la chose, il faut savoir que le budget militaire russe annuel est évalué à 68 Md$ ; très loin des 500 Md$ du budget américain. Forcément, à ce prix là, on ne peut pas faire de miracles …

De plus, les occidentaux ont livré et vont livrer des missiles anti chars et anti aériens qui peuvent être extrêmement destructeurs surtout si les ukrainiens ont l’intelligence d’amener les troupes russes à les affronter en milieu urbain où la supériorité technologique mais surtout du nombre, qui joue à plein dans le cadre de batailles à longue distance, disparaît au profit d’un champ de bataille réduit à des affrontements fragmentés à courte distance comme l’ont démontré Stalingrad et Grozny (les tchétchènes avaient littéralement massacré les colonnes de blindés russes entrées imprudemment dans Grozny, à tel point que les tankistes russes ne voulaient plus y pénétrer) !

Putin ne s’en est pas forcément rendu compte mais il joue très gros sur un coup qu’il ne doit pas perdre car cela pourrait lui couter cher !

Il s’est placé, de lui-même, dans une situation très délicate ; il est, d’une certaine manière, condamné à ne pas échouer … et joue dans cette partie son avenir !

Si l’Ukraine résiste trop longtemps, on connait d’ores et déjà la réaction russe : ce sera d’écraser les grandes villes et leurs habitants sous les obus et les bombes. Putin rasera Kiev et Kharkov, massacrant sans scrupule les populations civiles, pour faire céder leurs défenseurs en oubliant que, même dans un paysage totalement ruiné, la résistance reste possible (Stalingrad l’a démontré).

C’est ce qu’il a fait à Grozny, lors de la deuxième guerre de Tchétchénie, alors qu’il promettait d’aller débusquer les ennemis d’alors, surnommés terroristes, « jusque dans les chiottes » !

On notera que le langage putinien a peu varié puisque, désormais, les opposants Ukrainiens ne sont, ni plus ni moins à ses yeux, que des nazis en oubliant un peu rapidement que Zelensky, le président ukrainien, est d’origine juive. En utilisant cette rhétorique, il pense sans doute réveiller au cœur de l’âme russe le réflexe de la lutte de la « grande guerre patriotique » contre l’Allemagne nazie !

On ne peut pas, à l’heure actuelle, mesurer l’efficacité des sanctions économiques engagées par l’Union Européenne mais il va probablement s’engager une course contre la montre entre l’effondrement économique de la Russie privée de ressources et l’effondrement militaire de l’Ukraine et le possible enlisement de l’armée rouge si l’Ukraine parvient à résister !

Le problème deviendra alors une affaire d’ego et il est certain que Putin ne supportera pas de perdre la face ; ce qui risque de l’entrainer à user de moyens militaires complètement disproportionnés !

On peut s’attendre aussi à des mesures de rétorsions économiques dont on devine les contours puisque ce serait la fermeture du robinet du gaz (qui alimente l’Europe pour au moins 50%) et du pétrole (qui représente au moins 25% de la consommation) ; sans que l’Union Européenne puisse compenser ces pertes de quelque manière que ce soit.

A la clé, nous risquons donc d’être confrontés à des pénuries qui pourraient s’avérer très handicapantes non seulement pour les particuliers  mais aussi en ce qui concerne la production d’électricité ; ce qui impacterait alors toute l’économie !

Ce sera alors le moment de se rendre compte que les européens, et au premier chef l’Allemagne, ont agi avec beaucoup de naïveté et de légèreté en faisant d’abord confiance au pouvoir russe, en se livrant à sa merci sur le plan énergétique, mais aussi en se lançant à corps perdu dans une transition énergétique basée sur les énergies dites renouvelables qui s’avèrera en fin de compte catastrophique !

Pour l’instant, nous ne pouvons que constater que les gesticulations actuelles des dirigeants européens ne sont pas de nature à impressionner Vladimir le terrible … même s’il semble qu’il ait manifestement sous-estimé les conséquences de son acte.

On le voit, les imbrications politiques, militaires et économiques sont nombreuses et très complexes et nécessitent de très longs développements sur lesquels nous reviendrons !

Bien cordialement à tous !

 

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Un avenir inquiétant, humiliant

La guerre qui s’engage est illégitime, cela ne fait aucun doute.

L’Ukraine n’est qu’une excuse, le projet guerrier est évidemment mondial. Les Ukrainiens ne sont en vie aujourd’hui que parce que le gros chat russe joue avec eux, ils sont le Mickey de service, la petite souris grise qui va attirer la compassion puis l’aide qui permettra d’envahir les aidants.

Prendre Poutine pour un fou ou un imbécile, n’est pas prudent. Sous-estimer sa stratégie, son but et son organisation est suicidaire. Que ce qu’il entreprend soit inacceptable, scandaleux, inhumain est certain mais ne change pas grand-chose à la réalité. Qu’il en répondra devant l’histoire non plus, d’autant que c’est évidemment son but.

Réfléchissons

Poutine a mis en œuvre une force gigantesque, peut-on croire que son but est de lutter contre quelques cocktails molotov lancés majoritairement par des vieillards ?

Il y a dans le monde beaucoup de haine contre l’Amérique, sa réussite, sa richesse et sa situation.

Pour les compétiteurs mondiaux qui ont envie de se hisser à la hauteur de la puissance américaine, prendre et violer la fiancée de l’Amérique, c’est-à-dire l’Europe, est probablement un bon calcul.

Prendre l’Europe, c’est mettons un mois pour Poutine. Medvedev l’a dit à Bruno Le Maire qui le menace à coup de courbes et de camembert “Faites attention à votre discours, messieurs…”  

Les européens ne peuvent pas fuir, ils se soumettrons, sauf les Polonais dont le destin est de mourir massacrés, régulièrement.

Quelle réponse les européens peuvent-ils apporter à une attaque de ce type ? Depuis le temps que leurs industriels et hommes d’affaires rêvent d’un statut équivalant à celui de leurs homologues russes, ils seront bien trop heureux de partager le pouvoir avec Poutine.

Donc l’Europe se rendra très rapidement et les Américains, dont Trump qui trouve Poutine “génial”, vont tranquillement rester chez eux. Les deux Amériques leur suffiront largement comme terrain de jeu pour les siècles à venir.

En ce qui nous concerne, la plupart d’entre nous, à minima les résistants, iront repeupler les zones sibériennes pendant que les Russes privilégiés vaqueront sur notre Côte d’Azur.

Ensuite nous aurons donc : d’un côté l’Europe voulue par le Général De Gaulle, de l’Océan à l’Oural, Russe ; de l’autre la Chine ; au milieu l’Inde et le monde musulman.

Quid de l’Afrique ? C’est pour le prochain film, elle n’est pas prête pour cette séance.

Le pire et les ténèbres sont devant nous, il nous restera les photos de notre grandeur passé, trépassée… les 35 heures, la sécurité sociale, les gestes barrières, Bercy et l’URSSAF, la CGT et Sud-Rail, les gilets jaunes, la culture subventionnée, RFM et Le Monde… souvenir, souvenir …  sauf si ce scénario n’est pas le bon…

Vous reprendrez bien un petit whisky ?…

Bien à vous. H. Dumas

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Sanctionner

Le mal est partout. En chacun de nous, dirait le chrétien. Ce n’est pas une raison pour feindre de ne pas le reconnaître, pour refuser de le dénoncer et négliger de le sanctionner lorsqu’il se pavane avec indécence.

Confondre autorité et dictature aboutit à l’extravagance de considérer l’acte de guerre comme inique ou légitime, selon que le régime convient ou ne convient pas à celui qui s’improvise juge, historien ou stratège.

Au motif que les gardiens de la loi ne seraient pas exempts de fautes, il faudrait, pour certains, passer sous silence le crime ouvertement commis avec cynisme et brutalité par un voyou, sous prétexte que la police ne serait pas tout à fait impartiale.

Il n’est sans doute pas inutile de rechercher les causes de l’apparition du mal, surtout si elle est soudaine. Ne serait-ce que pour éviter de reproduire les erreurs du passé. Mais il serait inepte que la découverte des causes du mal interdise de le faire cesser, par tous les moyens.

Il ne s’agit pas de rétablir la loi du talion, d’ailleurs invoquée par ceux qui violent la loi internationale, mais de réprimer l’atteinte portée aux droits des plus faibles.

Il est vrai que chez nous la dénonciation d’une lointaine faute originaire, comme explication d’un crime ou d’un délit, justifie souvent l’absence de sanction du coupable. C’est le travers de la bienpensance, devenue racialiste et wokiste.

Ainsi en est-il de l’absolution accordée au voleur sous prétexte d’une société fautive de l’avoir condamné à la pauvreté, de l’absolution imposée par l’autorité légitime à l’élève violent issu de l’immigration sous prétexte de sa prétendue situation d’infériorité.

Comme si tous les pauvres étaient voleurs et tous les immigrés violents.

Ainsi en est-il de l’absolution donnée aux auteurs de la seconde guerre mondiale, « victimes » du traité de Versailles, et à Poutine, assassin de l’Ukraine, « victime » de l’OTAN.

La vengeance est une sottise. Elle est sans fin et perpétue la guerre.

La sanction est lucide. Juste, elle éteint le conflit et ouvre la voie à la paix.

Alors oui, le mal est partout, en chacun de nous. Ce n’est pas une raison pour ne pas le combattre. Il peut avoir des causes. Pas de justification.

Individuellement, le mal est affaire de conscience. Chacun prend ses dispositions pour le combattre en lui-même, sachant qu’il y succombera à nouveau.

Collectivement, le mal est affaire de justice. Il appartient à l’Etat de s’y opposer, sachant que le mal est sans fin.

La sanction ne s’exerce avec efficacité qu’au prix de son renouvellement.

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Vladimir Poutine, un nouveau Tsar ?

Préliminaires

Déjà, pour préciser les choses, je fréquente la Russie depuis 2005. J’y ai trouvé mon épouse de passeport russe et de père ukrainien, mais russe dans l’âme car c’est en Russie qu’elle a fait ses universités dans la vie mais aussi au sein de celles-ci. Elle possède aujourd’hui la double nationalité française et russe. Ce qui n’est pas mon cas car pour obtenir la nationalité russe, je devrai abandonner mon passeport français …

Je connais donc un peu le pays, et quoiqu’on en dise, j’ai vu clairement le quotidien des gens se modifier et particulièrement dans une ville, Samara située à mille kilomètres de Moscou direction sud-est, qui compte près de deux millions de personnes, où j’ai fini par y investir dans de l’immobilier. La Russie évolue et prend souvent exemple sur des standards européens pour s’améliorer dans le quotidien des gens. Les nouveaux bâtiments changent de l’ère SSSR, les normes européennes s’y imposent petit à petit, comme dans bien des registres.

La Russie n’est pas fermée à l’Europe, et bien moins par V. Poutine, que ses prédécesseurs. La Russie est à présent un « eldorado de business » pour les occidentaux européens ce qu’ont parfaitement compris G. Schroeder et F. Fillon. Nous y voyons des firmes européennes bien implantées comme Auchan, Ikea ou Leroy Merlin, Renault ou encore la Société Générale etc, avec des standards russes pour épouser la population autochtone. Il y a le choix, car le marché est ouvert. Je passe sur tous les petits marchés locaux où vous trouverez tout ce que vous voudrez, en cash.

Enfin, pour en finir avec ces préliminaires, les russes connaissent bien mieux notre culture française qui les ravit, tandis que nous, nous n’en connaissons pas grand-chose …

Prolongements

La Russie est un vaste territoire peuplé avec une faible densité de population, mais avec des « blancs caucasiens » comme nous qui détiennent le pouvoir à l’ouest de la Russie et à notre est. Ils sont comme nous via une histoire différente mais plein d’interactions, qui se prouvent d’ailleurs par notre promiscuité dans notre coopération versus le domaine scientifique terra mobilité et au-dessus de notre planète. Toutefois la Russie reste seule dans des accords bilatéraux, sans communauté de nations puissantes intégrées autour d’elle.

V. Poutine a verrouillé la Russie dès la tentative des occidentaux de s’y immiscer suite à la période Gorbatchev qui a fait tomber la SSSR et les murs pour libérer une couronne de pays satellites inféodés alors à la SSSR. Personne en Europe n’imagine le quotidien des russes lors de la période Eltsine, avec une forte dévaluation du rouble qui a euthanasié les fourmilles épargnantes.

Dire que les russes ont envie de vivre au mode occidental et plus particulièrement européen plein de normes, de taxes et de contraintes au quotidien, avec en contrepartie ce que nous sommes, nous européens, sera un long chemin. Mon épouse a franchi le Rubicon, comme d’autres de ses connaissances, et je suis persuadé qu’elle ne le regrette pas. Mais elle est patriote et de fer. Son âme est russe …

L’âme russe n’est pas dans des Ehpad pour ses vieux mais pour s’en occuper comme nous le faisions chez nous autrefois.

Ces gens sont terriblement curieux et accueillants, mais aussi résilients …

Que va faire Vladimir Poutin avec l’Ukraine ?

Il s’appuie sur les accords de Minsk signés le cinq septembre 2014 sur douze points dont trois sont essentiels :

1. Assurer un cessez-le-feu bilatéral immédiatement ;
2. Assurer la surveillance et la vérification du cessez-le-feu par l’OSCE ;
3. Organiser une décentralisation des pouvoirs, par la mise en application d’une loi ukrainienne (loi sur le statut particulier), accordant de manière temporaire l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk :
4. Assurer une surveillance permanente de la frontière russo-ukrainienne par l’OSCE et instaurer une zone de sécurité à cette même frontière.
5. Libérer immédiatement tous les otages et les personnes retenus illégalement.
6. Adopter une loi ukrainienne visant à interdire les poursuites et les sanctions contre toutes les personnes impliquées dans la guerre du Donbass.
7. Poursuivre un dialogue national entre les parties.
8. Mettre en œuvre des mesures afin d’améliorer la situation humanitaire dans le Donbass.
9. Procéder à des élections anticipées dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.
10. Démilitariser la zone de conflit, en retirant du territoire ukrainien le matériel militaire, les forces armées et les combattants étrangers.
11. Mettre en place un programme économique pour favoriser la reprise des activités et de l’économie locale dans le Donbass.
12. Assurer la protection personnelle des participants aux consultations.

En clair, cela veut dire :

– Démilitariser l’Ukraine ;
– Neutraliser la même ;
– Et cesser les exactions contre les populations russophiles du Donbass, de Donetsk et Lougansk …

Poutine n’est pas dans l’expansion mais dans la réaction ! Il ne veut absolument pas de forces de frappe militaire belliqueuse proche de Moscou et de son territoire.

La réception des occidentaux ? Mettre de l’huile sur le feu !

Une question vient : Est-ce que la troisième guerre mondiale commence ? C’est possible, mais elle ne sera pas à l’avantage des occidentaux, car l’industrie militaire des russes dépasse nos mirages d’être les plus forts. Tout va venir de la détermination de V. Poutine ou de l’acceptation des pouvoirs occidentaux.

Bien à vous !

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Pourquoi Poutine a-t-il envahi l’Ukraine ?

Pourquoi Poutine a-t-il envahi l’Ukraine ?

La seule question qui vaille est la suivante : pourquoi Poutine a-t-il envahi l’Ukraine ? Nos journalistes s’égosillent en supputations sans jamais se la poser vraiment. Or il n’est pas très difficile de comprendre que Poutine se serait bien gardé de cette aventure s’il n’avait de grandes difficultés intérieures. Certes il présente toutes les apparences du dictateur heureux, mais c’est oublier que le peuple russe s’est, comme tous les peuples du monde, éveillé à la conscience politique grâce à Internet et que les réseaux sociaux lui apportent ce forum permanent qui caractérise les démocraties modernes. C’est ce qu’avait bien compris l’opposant Navalny quand il est rentré en Russie en sachant que la prison l’attendait. Son idée était, et reste, que le pouvoir succèderait à la prison, comme il est de règle partout dans le monde, même si les choses prennent plus ou moins de temps selon le degré d’affaiblissement des régimes politiques.

La Russie ne peut se satisfaire de la dictature poutinienne, qui n’offre  pas au peuple les satisfactions économiques qu’il espère. L’aventure ukrainienne ne lui apportera rien. En fait, c’est l’Ukraine qui va devoir conquérir la Russie en y implantant les méthodes libérales qu’elle a commencé de mettre en œuvre, même si la corruption oligarchique les accompagne. La présence en Ukraine de nombreux entrepreneurs capitalistes et profondément libéraux était un véritable espoir pour toute cette Europe de l’Est encore marquée par l’imprégnation communiste.

Poutine pourra tout au plus freiner cette évolution, mais il ne l’arrêtera pas. L’entreprise libre est la solution contre la pauvreté et contre l’arriération. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs l’avaient, à leur modeste façon, adoptée et cela leur permettait de ne pas travailler plus de trois heures par jour tout en mangeant à leur faim. La vie tribale était évidemment collective, mais aucun grand penseur sauvage n’avait eu l’idée folle de décréter des règles d’organisation de la société, comme Marx et ses adeptes l’ont fait pour notre malheur.

Nous voilà un peu loin de Poutine, mais c’est pourtant le problème qui se pose à nos sociétés. La croissance inconsidérée des Etats modernes est la cause des drames historiques contemporains. Hayek explique, dans « La route de la servitude » que « en Allemagne les autorités centrales et locales contrôlaient en 1928, d’après une revue officielle allemande, 53 % du revenu national. En pareil cas, ces autorités contrôlent presque toute la vie économique de la nation. » Le nazisme a ainsi pu imposer rapidement sa dictature à toute la société allemande.

A ceux qui réfléchissent à l’organisation de la société française, je répète inlassablement qu’il faut y ramener le poids de l’Etat au tiers du PIB, contre les deux tiers actuellement. Ceux qui s’inquiètent des tendances dictatoriales de Macron doivent comprendre qu’elles ne peuvent se manifester que parce qu’il a en mains « presque toute la vie économique de la nation », comme le disait Hayek de l’Allemagne.

Le souverainisme, qui anime nombre d’opposants à Macron, est à l’inverse de ce dont notre pays a besoin. Ce n’est pas parce que « de bons français » contrôleront la vie économique de la nation que celle-ci sera préservée de sa dérive dictatoriale. Il faut que tous les Français soient libérés de l’emprise excessive de l’Etat, ce qui permettra à ce dernier de bien remplir sa mission tout en restant dans ses limites acceptables.

Il est extravagant qu’il soit impossible en France de défendre ce point de vue dans les médias. Et de fait personne ne le défend. Prenons l’exemple d’une des rares émissions de débat bénéficiant d’une certaine liberté, celle de Pascal Praud. Les libéraux qu’on y entend sont tous souverainistes. C’est dire que les remèdes qu’ils préconisent auront le même effet que « le poumon » des médecins de Molière.

La guerre est toujours le signe d’un échec. La guerre d’Ukraine n’échappe pas à la règle. Il va falloir, pour ramener la paix, des hommes d’Etat dignes de ce nom. Je n’en vois guère, ce qui signifie que je n’en vois pas. Le seul espoir est que finalement quelqu’un apparaisse, tienne le langage de l’enfant du conte d’Andersen, et s’écrie « l’Etat est nu ».

Quelqu’un l’a déjà dit, en France. « L’Etat c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » C’était Frédéric Bastiat, en 1850. Ronald Reagan s’en inspira. Je cherche un acteur !

Claude Reichman

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Certains me disent que Poutine aurait raison…

Il serait confronté à la même hypocrisie que nous tous face à ces techno-bureaucrates qui prétendent faire le bien et en réalité nous pillent à leur seul profit, nous soumettent à leur pouvoir pervers, tel que l’a fait l’église pendant deux mille ans.

Penses-tu me dit-on que la discussion suffise ? Ne discutes-tu pas toi-même avec le fisc depuis vingt ans pour rien ?

On dirait que tu ne connais pas ces gens qui sont tous les mêmes avec leurs courbes et leurs camemberts. Ne les as-tu pas vus foutre un bordel monstre dans le monde avec leur pandémie COVID, qui n’a jamais existé en tant que pandémie ?

Ils sont tous les mêmes, ils utilisent et trafiquent les mathématiques comme jadis les devins les boyaux des poulets. Ils mentent, ils dissimulent, ils pillent, ils volent, ton temps, ton énergie, ta vie.

En quoi Poutine aurait-il tort de leur foutre sur la gueule ?

Réveille-toi, ouvre les yeux, Poutine se bat contre ces monstres qui veulent sa peau, comme ils ont eu la tienne.

Ne gâche pas ton plaisir de voir Poutine ridiculiser Macron qui est à cette caste de techno-bureaucrate l’exemple type, le comble.

Ne vois-tu pas qu’ils tentent d’encercler Poutine pour lui prendre ses biens, les matières premières de la Russie ?

J’entends tout cela.

Mais pas plus que l’indigne façon dont me traite ces salopards du fisc ne pourrait justifier que je fasse une descente chez eux pour les abattre, même si j’en avais envie ce qui n’est pas le cas, Poutine n’a pas le droit de pénétrer chez un voisin et d’y perpétrer des assassinats.

Objectivement Poutine est indéfendable.

Il n’accepte pas que le pouvoir, dans tous les cas, quelles qu’en soient les conséquences, doit être laissé à l’opinion publique. Certes elle se trompe souvent, elle est capable du pire et du meilleur, mais elle ne peut émaner légitimement que d’un groupe qui s’est construit naturellement, que l’on appelle nation.

Si les Ukrainiens se considèrent objectivement comme une nation, ils ont le droit absolu de vivre comme ils l’entendent, leur voisin n’a aucune raison de venir chez eux imposer son ordre.

Cela ne se discute pas. Je suis désolé, mais je ne peux pas entendre que donner la mort, envahir, soit acceptable quelles que soient les raisons évoquées.

Je pense, toutes proportions gardées, la même chose lorsque je vois à notre échelle le fisc ou les juristes allumés entrer chez nous pour nous déposséder de nos biens au nom de l’intérêt commun qu’ils ne représentent pas du tout.

Poutine est plus comme eux que comme moi qui me révolte exclusivement par le raisonnement, même si ma victoire — certaine — sera plus laborieuse, plus liée à l’échec de mes agresseurs qu’à ma volonté.

Il suffisait que Poutine attende, ses ennemis étaient au bord de la faillite donc à sa merci.

Or, probablement conscient de cela, au lieu d’attendre, il a voulu être le premier au pillage du vaincu.

Je pense que non seulement c’est mal, mais c’est petit, sans panache, “pécos”.

Bien à vous. H. Dumas

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Et maintenant ?

Donc, cette nuit, il l’a fait.

Poutine mesurant la faiblesse des démocraties, rassuré sans doute par la bienveillance apparente de la Chine, appâté par le gain espéré des richesses de son voisin, a déclaré la guerre.

Nul doute qu’il va la gagner, peut-être pas aussi rapidement qu’il le croit, mais il va la gagner. Et puis…

Il me semble qu’il fait deux erreurs majeures, liées sans doute au fait qu’il ne connait pas grand-chose au cœur des hommes.

D’abord il vit avec quelques copains sur un vaste territoire riche, mais bien trop vaste et bien trop riche pour eux pensent tous les autres. Tout particulièrement les Chinois qui ne vont pas hésiter à le dépecer avec les autres puissances, qui vont donc probablement lui tourner le dos rapidement. La proie territoriale est belle, et ils sont si peu nombreux les Russes. Resteront fidèles à Poutine Cuba et le Venezuela…

Puis il y a la morale, cette sacrée morale sur laquelle on ne s’assoit pas impunément, même lorsque l’on est très riche, c’est ce qu’ont compris depuis longtemps nos milliardaires. Pas les siens visiblement…

Il va manquer à ses troupes la légitimité, la morale, qui seules permettent l’unité dans la durée.

Donc Poutine se trompe, lourdement. Nous sommes bien tels qu’il le croit et le constate, mais les démocraties ont ceci de particulier c’est que même totalement avachies elles peuvent se relever rapidement et se défendre ou attaquer comme l’éclair.

Surtout si leurs intérêts sont en jeu et si le pillage de l’ennemi s’avère potentiellement juteux. Or c’est le cas.

Donc, de mon point de vue, nous allons traverser un grand désordre qui va exploser nos points faibles, Poutine pourra pavoiser s’il en a le temps, ce qui n’est pas sûr. Puis tout le monde va lui tomber sur le paletot et son pays va définitivement disparaître.

Comment peut-il imaginer que l’Europe puisse accepter d’être privée de gaz par quelques copains qui tiennent le robinet. Les princes arabes sont plus éduqués et plus intelligents que lui.

La question est : va-t-il larguer de la bombe atomique avant d’être éliminé ?

S’il le fait il n’en réchappera pas.

On verra bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Poutine : c’est fait.

Bon, le coup est parti. C’est un sale coup.

Je n’ai pas de sympathie particulière pour Poutine, qui n’est pas un démocrate, qui s’invite chez les voisins largement grossièrement, en ne respectant pas leurs libertés.

Mais je pense qu’il va gagner.

Il va gagner évidemment le territoire qu’il convoite puisque nous avons déclaré que nous n’irons pas le défendre. A mon âge je ne considère pas avoir le droit de donner mon avis sur ce point puisque je ne suis pas dans la capacité d’agir et qu’expédier les autres au combat sans y aller soi-même me parait largement scandaleux.

Mais, tout respect gardé pour ceux qui vont se faire envahir, ce n’est pas d’eux dont je parle quand je dis que Poutine a gagné.

Je veux dire qu’il va mettre l’occident face à ses inconséquences, à ses mensonges, à ses rapines, à sa médiocrité devenue reine, ligne de vie.

Les sanctions économiques brandies, soit seront appliquées et entraineront à coup sûr plus de dégâts chez nous que chez lui, notamment l’explosion des faux dollars et des faux euros, soit ne seront pas appliquées et sonneront la débandade de l’apparente cohésion occidentale.

Nous avons le choix entre une fin du type Venezuela ou du type Liban.

Dans le premier cas c’est d’abord l’hyperinflation suivie de la misère, dans le deuxième c’est la chienlit communautaire suivie aussi de la misère.

Nous y sommes donc. Face à cela, attaquer Poutine en l’accusant de déséquilibre mental me parait bien léger.

Souvent avoir raison n’est qu’amertume. Pourquoi faut-il que la raison, si simple, échappe au plus grand nombre et transforme la démocratie en caricature alors qu’elle devrait être dans la vraie vie, ce qu’elle est dans l’imaginaire, c’est-à-dire le meilleur outil pour vivre ensemble ?

Les responsables sont les irresponsables qui trichent et monnaient leurs voix, mais aussi ceux qui trichent en les achetant.

Hier, j’écoutais un discours prononcé par Attali, dans leur école devant les jeunes polytechniciens. Quelle stupéfaction quand cet homme a réduit la liberté et le marché à l’économie, la démocratie au seul terreau de cette réduction.

Limitant la liberté au pouvoir de changer d’avis il en a conclu que la liberté n’était que la possibilité de trahir ses engagements. Etrange vision…

Contrairement aux affirmations d’Attali, le marché, qui consiste à contracter librement, va bien au-delà du simple échange économique, le contrat peut être moral, affectif, culturel, etc…

Et enfin la démocratie est le moyen de s’accepter dans toutes nos différences.

La vision simplette et manichéenne d’Attali face aux polytechniciens avait quelque chose de surréaliste. Je ne suis pas allé jusqu’au bout du discours…

Attali fait partie de ces tricheurs qui se gaussent de ceux qui simplement assument leurs engagements, leur parole, pour qui le résultat n’est pas leur moteur, qu’ils trouvent dans l’objectif, dans l’espoir, dans la passion.

Et c’est ici que la démocratie est essentielle car elle permet de vivre sa passion dans un cadre respectueux de celle des autres.

La démocratie n’est pas le marché n’en déplaise aux cyniques, et le marché n’est pas un ramassis de crapules, c’est le lieu indispensable aux échanges — à tous les échanges pas aux seuls échanges économiques — sans lesquels les hommes ne seraient pas ce qu’ils sont ou peuvent être.

Poutine va donc gagner comme Hitler a gagné. En réalité ce ne sont pas eux qui gagnent mais nous qui perdons. Ce n’est pas tout à fait pareil. Mais c’est beaucoup plus confortable de croire à leur victoire que de s’analyser et d’être amené à se constater : cons, fainéants, voleurs et incompétents.

Courbes et camemberts ne nous sortiront pas du pétrin, il va falloir engager les tripes.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite histoire de redistribution

Nul n’ignore — enfin disons ceux qui me font l’honneur de lire ce modeste blog —  que celui-ci a pris naissance à la suite de mon pillage par les Services Fiscaux. Pour rapporter ce pillage. Pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Echec total, non seulement cela continue, mais cela empire…

Revenons à la case départ.

Comme beaucoup d’entre nous à l’époque, j’ai commencé ma vie avec l’arrivée surprise d’un enfant. Le temps m’a prouvé que cette maladresse n’en n’était pas une puisqu’aboutissant à un grand bonheur, qui s’est de plus reproduit.

Mon épouse et moi-même n’avions alors rien, l’achat de notre premier transistor nous colla des angoisses pendant quinze jours. Nous étions en 1965.

Nous avons travaillé, pris des risques, donné notre temps et notre énergie sans compter, nous n’avons jamais rien demandé à l’Etat.

Nous avons accompagné la fin de vie de mes parents, élevé nos enfants, toujours en ne demandant rien à l’Etat.

Quarante ans plus tard nous avions quelques économies, un petit patrimoine, la visibilité d’une vieillesse apaisée.

Le fisc est arrivé, à l’aide de faux et de fausses déclarations, notamment de procès-verbaux d’opposition à contrôle fiscal inexistants, le fisc nous a volé 2,5 M€.

C’est-à-dire tout et un peu plus que le patrimoine constitué en quarante ans de travail intègre, honnête, utile à nos clients et à la société.

Ils appellent cela : la redistribution.

Joli nom pour un pillage.

Mais au fait, avez-vous une idée de ce qu’est cette redistribution ?

Voici un exemple très simple, il suffit de cliquer sur le lien inclus.

La CDA de La Rochelle a distribué, lors de son conseil communautaire du 27 Janvier 2022, la somme de 4 000 € à 27 personnes, cadeau à des primo-accédants à la propriété.

Le jackpot pour tous.

Pour ces heureux futur-propriétaires qui n’ont eu qu’un simple dossier à remplir pour gagner 4 000 €. Qui bénéficieront de la plus-value immobilière en fin de course. C’est cool non ?

Pour les élus qui pensent avoir gagner leurs voix.

Pour les promoteurs qui récupèrent des clients qu’ils n’auraient pas eus.

27 personnes à 4 000€ cela fait 108 000 €. Il y a 222 Communautés d’Agglomérations en France, il suffit que 25 d’entre elles fassent la même distribution, et hop mon pillage est replacé.

Alors, cela méritait bien le pillage des résultats de mon travail de quarante ans, mon assassinat, mon déclassement en tant que “fraudeur fiscal”, la fin de vie misérable qui m’attend. Non ?

Bien à vous. H. Dumas

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Antoine FOUCHER : le délire des “sans-neurone”

Hollande avait remarqué que les pauvres n’ayant pas les moyens de se payer des dentitions non remboursées ont souvent un sourire édenté, il les avait appelés les “sans-dent”.

Notre élite gavée pour son cerveau gras et sans vague — telle l’oie pour son foie gras — se trouve ainsi sélectionnée sans le neurone de l’intuition, de la création, de l’imagination, de l’intelligence en fait.

Notre élite apprend tout, sait tout, mais ne comprend rien.

Ainsi Antoine FOUCHER, ancien chef de cabinet de la présidente du MEDEF, aujourd’hui stratège de Macron, a-t-il une lecture stupéfiante de la situation de la France.

Pour lui notre “fachocratie” – qu’il appelle comme tous les ignares le “néolibéralisme”, alors qu’elle n’est qu’une hernie spectaculaire de l’emprise de l’Etat sur tout — aurait fait la preuve de sa faiblesse et ramené l’Etat au cœur de la société pour sauver la nation.

Je me demande si je me suis bien exprimé, tant l’hypothèse de ce garçon est incroyable.

Je reprends. Le néolibéralisme, qui dans sa tête serait la liberté largement accordée au secteur privé, aurait totalement échoué. Donc, conclut-il, la liberté serait mauvaise conseillère et pour se sauver de cette liberté fautive la nation se serait jetée dans les bras salvateurs de l’Etat, donc des hommes de l’Etat, dont il fait évidemment partie.

Alors, plutôt que de nous jeter paniquant dans les bras de l’Etat, il propose de nous y installer calmement, mais totalement.

Attention, il donne des exemples précis.

COVID qui aurait été jugulé parfaitement grâce à l’Etat, vers lequel les Français se seraient jetés volontairement, mais paniqués.

Sait-il que le vaccin ne marche pas ? Que COVID se fait la malle naturellement ?

La semaine dernière j’ai deux relations qui ont eu COVID, l’une aux trois vaccins, l’autre non vaccinée, résultat : même COVID, deux jours de gros rhume.

La réalité parait être que les Etats ont démesurément grossi et amplifié les conséquences d’une grave maladie que la liberté aurait très probablement beaucoup mieux gérée que l’Etat totalitaire – n’oublions pas que les EHPAD principales victimes sont des prisons de vieux qui n’ont rien fait de mal sauf d’être vieux –

La fausse monnaie. Il reconnait que les hommes de l’Etat ont eu recours aux billets de Monopoly pour traverser la crise COVID qu’ils ont générée.

Il trouve peu pratique l’intermédiaire des banques centrales, qu’il a le culot de qualifier de privées. Il propose de revenir à la fabrication directe de la monnaie par l’Etat.

Pourquoi s’encombrer d’intermédiaire qui rechignent. En fabriquant directement et secrètement la monnaie… il n’y a plus de limite. Sauf la vraie monnaie des autres, qui peut prendre le pouvoir.

La mondialisation. Fantasme en voie de disparition, dit-il. L’avenir, c’est bien connu, est aux villages.

Effectivement, si l’on veut fabriquer de la fausse monnaie, force est de se replier sur soi et sur elle…

Il doit habiter un lieu sans réseau M. FOUCHER, il n’a pas entendu parler d’internet. Pour lui, la mondialisation est un fantasme en échec … ça promet.

Le lien pour aller lire la tragie-comédie hilarante de M. FOUCHER.

L’Etat stratège, la théorie désopilante de M. FOUCHET

L’Etat étant une abstraction, il veut donc parler des “hommes de l’Etat stratèges”, M. FOUCHER étant chargé de la stratégie pour M. Macron, il faut donc lire que la stratégie de la France doit être organisée par M. FOUCHER.

Ce qui nous amène à conclure que M. FOUCHER est un fasciste puisque : “tout par l’Etat, tout pour… etc…”. Quand même…

De là à conclure que Macron confiant sa stratégie à un facho serait donc lui-même un petit facho…. Il n’y a qu’un petit pas à franchir. Attendons la suite.

Tout cela ne sera pas bien grave si la population ouvre les yeux.

Si elle comprend que la connivence et la corruption entre le secteur économique et les hommes de l’Etat a enterré depuis belle lurette le libéralisme et ses libertés.

Que l’impression de ne plus être libre n’est pas une impression mais un fait.

Que ce fait ne peut se rattacher à aucun mot incluant l’adjectif “libre” ou un de ses dérivés, que les seuls mots pouvant décrire la situation sont : étatisme, collectivisme, fascisme, socialisme, connivence, corruption, etc…

Que ces systèmes nous entrainant vers la faillite et la misère nous interdisent de les amplifier. Que l’Etat stratège serait le paroxysme des désordres actuels.

Bien à vous. H. Dumas

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Le vote utile c’est Mélenchon ?

Je suis tout à fait d’accord avec Ségolène Royal, bien que nos motivations ne soient pas tout à fait les mêmes !

Tout le monde connait l’ego délirant et la présomption de Ségolène Royal et l’on devine aisément que son appel au vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon repose avant tout sur les vieilles haines et jalousies qu’elle entretient avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira …

Autant dire qu’elle est dans le calcul politique, comme d’autres socialistes d’ailleurs, et qu’elle extériorise aussi ses rancœurs notamment vis-à-vis d’E Macron (n’a-t-elle pas été débarquée par ce dernier de son poste d’ambassadrice des pôles ?).

Certains pensent du côté de la droite étatiste, comme E Woerth, mais il y a sans doute de sa part des arrière-pensées ministérielles, que le vote utile c’est E Macron.

Mais E Macron entretient une illusion de richesse du pays qu’il entraine lentement mais inexorablement vers un déclin fatal à l’échéance de dix ou quinze ans !

Voter V Pécresse n’a aucun intérêt puisqu’elle n’est que la copie d’E Macron.

Non sincèrement, je pense que le vote Mélenchon sera très utile … mais pas tout à fait dans le sens où vous pourriez l’entendre …

Jean-Luc Mélenchon est un vieux routier de la politique, un agitateur « révolutionnaire » depuis 40 ans, qui a su vivre sur le dos de la population puisqu’il n’a jamais travaillé de sa vie (sauf vaguement 2 ans en tant que pigiste) et a fait toute sa carrière en tant qu’élu ou ministre. C’est un insoumis … complètement incrusté dans le système des élites à la française qui a pu accumuler de ce fait un patrimoine considérable largement supérieur au million € !

L’avantage, avec lui, c’est que c’est clair ; d’autant qu’il a une vision simpliste du monde. Mais il est vrai qu’il s’adresse à un électorat par nature ignorant des choses économiques situé socialement parmi les fonctionnaires et l’éducation nationale notamment !

Pour lui, l’économie légitime est centrée autour d’un Etat tout puissant et elle est un jeu à somme nulle dans lequel l’argent tourne en rond : ce qui est prélevé par l’impôt sert à créer des emplois et à distribuer des salaires qui alimentent la consommation et, à la fin, la TVA et l’impôt sur le revenu reviennent dans les caisses de l’État.

Face à l’Etat, selon lui, l’économie privée est basée sur le vol car celui qui s’enrichit ne peut le faire qu’au détriment des autres et il faut donc spolier le voleur pour revenir à l’état « normal » des choses !

Ses promesses électorales sont carrément royales !

– toute carrière complète donnera droit à une retraite d’un montant équivalent au SMIC,

– revalorisation du smic  à 1.400€ nets par mois.

– rétablissement de la retraite à 60 ans, financée par une hausse des cotisations dont on sait qu’elles sont déjà trop lourdes et pénalisent fortement l’emploi,

– renforcement de l’assurance chômage pourtant déjà gravement déficitaire,

– revalorisation des salaires des fonctionnaires avec un cout qu’on peut évaluer à plusieurs dizaines de Md€,

– garantie d’emploi dans un secteur d’urgence pour les chômeurs de longue durée…

– création d’un RSA jeunes et de 300.000 emplois jeunes. Dans un second temps, une garantie d’autonomie de 1.063€ serait mise en place.

– adoption d’un vaste plan de “bifurcation écologique” d’un montant de 200 Md€.

– le temps de travail sera ramené à 32 heures par semaine, parce que c’est bien connu, moins on travaille plus il y a de travail,

– embauche d’un million de fonctionnaires (alors que l’on sait que nous en avons déjà 2 millions de trop),

– les congés payés passeront à six semaines,

– garantie d’emploi pour tous, comme pour les fonctionnaires !

Toutes ces dépenses au cout astronomique seraient financées par :

– la suppression du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% qui frappe les produits financiers, pour “imposer les revenus du capital comme ceux du travail” c’est à dire en gros le retour au système de spoliation mis en place en 2013 par F Hollande, le président normal …

– la suppression du CICE qui rapporterait 20 Md€ et rétablissement des impôts de production (10 Md€) ; avec un massacre fiscal des entreprises perçues par lui comme des profiteurs et des exploiteurs du peuple, alors que l’on sait que les entreprises françaises ont déjà les marges les plus faibles d’Europe !

– la création d’un impôt universel pour les entreprises, qui permettrait à l’État de récupérer au final pas moins de 26 Md€.

– le rétablissement de l’ISF, mais d’un ISF lourd fortement renforcé à 8 Md€ !

– la suppression des niches fiscales « injustes, inefficaces socialement ou nuisibles écologiquement” sans détailler les niches concernées ; le but étant d’augmenter l’imposition des ménages aisés qui sont les premiers bénéficiaires de ces mesures fiscales dérogatoires faites pour atténuer les effets d’une fiscalité trop forte,.

– un impôt sur le revenu avec un nouveau barème, plus progressif (comprendre plus fort), de 14 tranches, avec un taux maximum de 65% contre 45% actuellement histoire de bien tabasser les riches (mais on ne sait pas à partir de quel niveau de revenus se situe la richesse),

– la mise en place d’une CSG progressive, avec, là aussi, 14 tranches.

– une taxe foncière progressive non plus calculée comme aujourd’hui sur la valeur locative mais sur le patrimoine global ; il s’agirait donc d’un ISF bis,

– une hausse des droits de succession sur les plus hauts patrimoines, avec un plafond de 12 millions € au-delà duquel il y aurait purement et simplement confiscation.

– la réinstauration d’une TVA sur les produits de luxe pour compenser une baisse de TVA sur les produits de première nécessité,

– un impôt sur les profiteurs comme en 1793, en pleine Terreur, avec la loi dite du maximum. On en reviendrait à l’économie selon Robespierre qui envoyait à la mort tout individu désigné comme un profiteur selon des critères qui relèveront évidemment de l’arbitraire étatique !

Et, pour le surplus des dépenses non financées, il pourra décider une annulation des dettes de l’Etat (qui ferait défaut) et « tordre le bras des banques » ; c’est à dire de confisquer leurs avoirs, ce qui revient à confisquer les dépôts bancaires … des français riches et pauvres.

Jean-Luc Mélenchon vote utile ?

Oui, sans aucun doute car, comme cela le pays fera rapidement faillite et les français seront définitivement vaccinés des idéologies collectivistes qui représentent toujours les ¾ des candidats aux élections.

Rappelons qu’aux élections présidentielles de 2017, il y avait 11 candidats dont 10 étatistes, collectivistes ou communistes et que le seul candidat libéral a été éliminé à la suite d’un raid judiciaire tout à fait inédit !

Vous connaissez le film « le diner de con » dans lequel le but des convives est de trouver le champion du monde des cons.

Eh bien, au concours des idées les plus absurdes, Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise sont véritablement des champions du monde parce qu’avec un pareil programme (je devrais dire un pareil festival fiscal) accumulant les inepties et les contre-vérités, nous sommes surs d’aller rapidement au désastre.

Jean-Luc Mélenchon ne reniera pas ses origines hispaniques en mettant en place un système à la Chavez ou à la Castro (à Cuba) dont il est par ailleurs un grand admirateur !

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Hugo Chavez est cet ancien militaire putschiste qui avait réussi, sur un programme populiste, à être élu président du Venezuela et à ruiner le pays le plus riche d’Amérique latine (gros producteur de pétrole) en provoquant des pénuries généralisées, une véritable famine avec, pour seule issue pour une population complètement ruinée, l’émigration notamment vers la Colombie voisine !

Il faut dire qu’il fixait lui-même les prix de vente des entreprises qui se retrouvaient, du fait de l’inflation galopante, à vendre en dessous de leur prix de revient et à disparaître parce qu’il se livrait aussi à l’émission monétaire massive porteuse d’hyper inflation !

Jean-Luc Mélenchon mettra donc en place un système chaviste de contrôle économique au profit d’une caste très réduite dont … il fera évidemment partie. Au Venezuela, Maduro, le successeur de Chavez, ne se maintient au pouvoir que grâce à l’armée (comme en Corée du Nord d’ailleurs) qui bénéficie de toutes les attentions du régime.

En fait de programme, Jean-Luc Mélenchon nous promet une vaste opération de spoliation généralisée sous couvert d’une « fiscalité adaptée » qui achèvera de tuer ce qui reste de l’économie française mais il est vrai que les membres de la LFI sont des anticapitalistes, des marxistes, des révolutionnaires, et des vrais qui adopteront les mesures les plus dures sans trembler !

J’ai connu cette expérience en Grèce, en 2015, lorsqu’Alexis Tsipras, du mouvement gauchiste Syrisa, est devenu premier ministre, (le président n’a aucun pouvoir), et a cru qu’il pourrait engager le même type de démarche et le faire croire à nombre de grecs. On refusait les mesures d’austérité imposées par l’Union Européenne, la BCE et le FMI, on allait sortir de l’€, voire de l’Union Européenne, la Russie allait nous aider, on allait écraser les dettes …

Lisez ou relisez mon article consacré à la Grèce et vous saurez ce qu’il va arriver …

Dès l’arrivée de Syrisa au pouvoir, 200 Md€ ont quitté immédiatement le pays pour aller se réfugier notamment en Allemagne et son discours a fini par s’écrouler devant les réalités économiques et le blocage des banques en 2015 (les grecs ne pouvaient plus accéder à leur compte bancaire et ne pouvaient pas retirer plus de 50€ par jour à l’ATM).

Aujourd’hui, il a disparu du paysage politique et les grecs sont revenus à un premier ministre de centre droit plus réaliste !

Car, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la seule certitude est que, dès l‘élection de Jean-Luc Mélenchon, il se produira un véritable mouvement de panique, une fuite des capitaux, un Bank run avant le blocage généralisé. Ceux qui ont quelque chose à sauver essaieront de le faire mais cela sera très difficile !

Grâce à Jean-Luc Mélenchon, les français seront ruinés, la France sera ruinée mais nous pourrons repartir sur des bases saines et la population cessera de croire à l’Etat stratège, à l’argent gratuit de l’Etat, à la compétence de sa haute fonction publique. Ils sauront que s’ils veulent s’en sortir il faut travailler, compter sur soi-même et encore travailler !

Parce qu’inutile de dire que dans un pays déjà sur imposé comme la France, un alourdissement aussi violent de la fiscalité ne pourra avoir que des effets catastrophiques…

Vous voulez assister en direct à l’effondrement économique d’un pays : embrassons-nous Folleville et vive l’argent gratuit qui tombe du ciel et surtout votez Jean-Luc Mélenchon car, contrairement à ce qu’il prétend, son plan d’action n’aura pas pour effet de lutter contre la pauvreté mais de mettre en place la pauvreté pour tous !

Le socialiste E Macron, qui n’est pas un libéral (et loin s’en faut), a déjà “fait sauter la banque” de 560 Md€ en 5 ans mais il faut bien dire qu’il n’est qu’une version canada dry de ce qui vous attend avec Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci peut faire mieux, beaucoup mieux … il peut faire sauter le pays entier et la zone € !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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Le curseur entre le capitalisme et le collectivisme

Tout est une question d’équilibre, vous en conviendrez. L’un et l’autre sont divergents de par leur définition intrinsèque. L’un progresse dans la création de richesses, dans l’aventure pour nous ouvrir souvent de nouveaux chemins par rapport à une condition actuelle de notre humanité, tandis que l’autre cherche à rebattre les cartes pour en distribuer les fruits. Nous pourrions dire alors que ces deux concepts, ou plutôt un acté et un concept de société sont complémentaires. L’acté est le principe de notre évolution, non par nous seuls humains, mais de toute survie pour évoluer. Le concept collectiviste est contre naturel, régressif pour sauvegarder et entretenir à flot des humains en société, peu importe l’ivresse et l’ivraie, mais c’est de la gestion en tous cas. Quoiqu’il en soit les deux nourrissent une caste loin des regards de toute démocratie.

Il est peut-être temps de parler de Contrat Social avec l’Etat. Il s’agit en fait d’un consensus de la population vis-à-vis de lui. Ce n’est pas ici une élection afin de voter pour qui, mais d’un contrat accepté par une population soumise, qui se veut certes parfois vindicative en manifestant, en bloquant, comme le font souvent nos syndicalistes référents, ou plus rarement des franges de notre population sur tel ou tel sujet. Mais rien de bien méchant, tout rentre dans l’ordre du consensus social accepté par quasiment tous. Car chambouler un quotidien qui prospère ou tout du moins qui tient pour la majeur partie d’entre nous est négociable, sans l’être vraiment, car la finalité de la chose est que c’est non-négociable.

Il est peut-être temps aussi d’évoquer le curseur entre la création de richesses et le collectivisme. Notre presse subventionnée possédée par l’esprit du capitalisme de connivence qui n’a rien à voir avec l’entreprenariat stricto sensu, va forger dans le marbre notre participation à ses roueries, ses bêtises d’informations qui émanent de sources Mainstream de type AFP, pour les répéter, car bien sûr c’est la vérité mais c’est aussi pour distraire … Mais peu importe, et quand même, une majeure partie de nos gens lisent ou voient cette Pravda et s’y conforment, car c’est bien comme ça ! Quel est le débouché de cette presse ? Que tout change sans que rien ne change ! C’est le collectivisme assumé !

La suite vient avec le QR Code via mobile, parfaitement acceptée par une population docile et si peu perplexe quant aux enjeux de ce « Cheval de Troie » dans leur vie quotidienne.

Bravo les artistes ! Vous avez bien manœuvré par votre EdNat et votre propagande. Mais il y aura une suite, contre vous, tôt ou tard, car la vraie nature trouve toujours son chemin et elle le fera par de l’irrésistible, de l’insurmontable et de l’imprévisible, les trois « i ». Je n’ai aucune idée de comment cela va advenir, mais si, par la pénurie de l’offre en rapport avec  la demande des communs des mortels  qui est en train de se programmer….

Bien à vous !

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URSSAF – les faillites – la guerre

Je pourrais parfaitement comprendre que vous me fassiez remarquer que le titre de ce billet ratisse large, mélange un peu tout. J’espère vous convaincre du contraire.

L’URSSAF

Grosso modo il s’agit de ce monstre, légèrement plus gros que l’Etat – privé ? “moi non plus” –, depuis longtemps sur le devant de la scène. C’est lui qui récolte les fonds qui seront distribués par la Sécurité sociale au bénéfice de tous dit-on, prélevés essentiellement sur seulement 10% de la population pour environ 500 milliards d’€.

Cette population contributrice, d’un peu plus de 6 millions de français, est constituée de travailleurs indépendants et d’entreprises pour un peu moins de la moitié.

L’URSSAF pour eux est une charge implacable, due même en absence de revenu, ce qui est particulièrement stupide.

COVID a mis en lumière les disfonctionnements de ce monstre, la dichotomie entre son coût et ses résultats. Bien plus, les conséquences de ses délires qui ont plombé, au moins durablement peut-être définitivement, l’économie de notre pays.

Les faillites

Il faut savoir que l’URSSAF est le principal acteur des dépôts de bilan. Pratiquement un dépôt de bilan sur deux est initié par cette boutique.

Face aux incuries COVID, les hommes de l’Etat n’ont pas pu lever de sur-cotisations URSSAF, c’eut été un peu fort et sans doute mal toléré.

Ils ont donc fabriqué de la fausse monnaie et… demandé à l’URSSAF de se faire discret sur les cotisations.

Les entrepreneurs en 2021 ont retrouvé le paradis originel, un Etat qui leur filait du fric à condition qu’ils restent enfermés chez eux à rien foutre, l’URSSAF qui leur lâchait la grappe.

Les poursuites de l’URSSAF cessant = diminution drastique des dépôts de bilan.

C’est un peu moins glamour que la version officielle d’une économie si solide qu’elle a fait fi du confinement. Mais cela est plus conforme à l’impression que nous avons tous d’une économie à l’agonie.

Cette utilisation mensongère des chiffres, qui est la marque de fabrique de nos technocrates, est un poison mortel qui nous cache les virages à venir tout en nous obligeant à garder le pied au plancher.

Car, sachez-le, l’URSSAF est repartie plein pot sur les encaissements de force visant l’installation de la terreur qui fait les bons contributeurs.

La guerre

Les frais de santé, mal gérés par les hommes de l’Etat, plombent entre autres notre pays. Ailleurs en Occident c’est la consommation qui est prise de folie, que les sirènes du crédit envoutent. Encore ailleurs, toujours en occident, c’est le cynisme, la corruption ou la connivence qui décrédibilisent l’économie. Etc…

Partout les hommes de l’Etat sont sur le point d’être découverts. Leurs mensonges, leur inefficacité, le danger que de tels escrocs représentent ajouté à leur suffisance les mettent en danger d’avoir des comptes à rendre. Ils ont peur.

Une petite guerre qui mettrait tout le monde d’accord pour sauver son “rez-de-chaussée surélevé” ne serait pas malvenue.

Justement, il se trouve que le gars Poutine de son côté étendrait bien son concept à ses voisins Ukrainiens anciennement ses obligés, dont le pays a des problèmes récurrents d’allumage. Une petite guerre ne lui déplairait pas.

Conclusion

Qu’est-ce qui pourrait faire qu’elle n’est pas lieu ?

En plus elle ravirait le reste du monde qui ne demande qu’à prendre la place des belligérants actuellement aux commandes de la planète.

Tout cela est donc lié, sans pour autant, je vous l’accorde, que ce soient les seules causes qui nous mettent en si grand danger de bordel total.

Bien à vous. H. Dumas

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On en a marre du communisme !

On en a marre du communisme !

Si la France doit se retourner sur son passé, la date de référence ne peut être que 1945. Au lendemain de la guerre, une nouvelle ère s’est ouverte, marquée par l’existence d’un parti communiste fort de 28 % des voix. Et armé ! comme le soulignait le général de Gaulle à un résistant venu le visiter à son ministère.

Le statut de la fonction publique, les grandes nationalisations, le statut du fermage, la dictature syndicale datent de cette époque. La France a été marquée de façon indélébile par le communisme, ses pompes et ses œuvres en 1945 et ne s’en est toujours pas relevée. Le plus grave est l’empreinte intellectuelle qui s’est appesantie sur le pays. Le communisme est devenu « l’avenir indépassable » de la France. Nous en sommes toujours là.

Le plus grave est qu’aucun mouvement intellectuel hostile au communisme n’ait pu naître au cours de ces trois quarts de siècle. Aucun parti politique n’a non plus vu le jour, qui eût défendu la liberté, la propriété, la libre entreprise. On pourra toujours citer ici ou là une phrase célébrant ces valeurs dans un programme électoral, mais il ne sera pas difficile de montrer  que ces « paroles verbales » n’engageaient à rien.

Les instances judiciaires suprêmes de notre pays se sont pliées sans difficulté aux conséquences du communisme, alors même que la Constitution les obligeait à condamner les atteintes aux « droits naturels et imprescriptibles de l’homme, que sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, article 2).

En dépit de cette imprégnation délétère, le corps et l’esprit de la nation sont restés sains. Ils se sont simplement habitués à voir leur sentiment profond nié et combattu par la doctrine officielle et à être insultés quotidiennement par une petite meute de hyènes et de chacals installée à la tête des médias par des capitalistes faisant leurs affaires avec l’Etat (ou ne pouvant en faire sans lui) et indifférents au sort de la France.

Même la création de l’Union européenne n’a pu inverser cette tendance mortifère. Les hauts fonctionnaires français ont colonisé la Commission européenne de façon à éviter les sanctions que notre pays encourrait en permanence pour violation des règles communautaires qu’il avait pourtant votées. Depuis l’Europe se traîne, pour ne pas dire se vautre, et rien de positif n’en sort, alors même que ses fondateurs, socialistes pour la plupart, étaient animés de l’idée, pourtant contraire à leur doctrine, que la liberté était l’avenir de l’homme et de notre continent.

Les « souverainistes » sont une curieuse engeance. Ils ne jurent que par nos institutions nationales, alors que celles-ci, loin de garantir nos libertés, les bafouent quotidiennement pour la plus grande satisfaction de nos hauts, moyens et petits fonctionnaires. Un vrai souverainiste ne peut être que pro-européen, s’il veut faire preuve d’un peu de cohérence. Mais il préfère prendre des poses et se faire applaudir par de braves gens qui n’ont pas bien compris le film.

Un chiffre en passant, juste pour rire un peu : l’Europe qui nous ruine nous coûte chaque année …9 milliards d’euros (différence entre ce que nous payons et ce que nous touchons) ! Pendant ce temps, la France, chaque année, verse à ses habitants 815 milliards d’euros de prestations sociales (dans des conditions d’ailleurs illégales au regard des règles européennes qui ont supprimé tout monopole social et qui nous permettraient, si on les appliquait, de faire des économies décisives au profit des Français).

L’élection présidentielle de 2022 nous permettra-t-elle d’échapper à la malédiction du communisme ? Le seul candidat qui semble le proposer est Eric Zemmour, même si ses propositions se contredisent souvent et manquent singulièrement de consistance économique. Mais du moins veut-il donner un coup de pied dans la fourmilière. Ce simple coup de pied peut offrir sa chance à la France, car il donnerait le pouvoir aux Français, après des décennies de frustration.

Ma conviction est que le temps du changement est venu. Je ne tire ma science d’aucune divination, mais simplement de la considération des dates. Soixante-dix sept ans nous séparent de 1945. Il est donc largement temps de changer !

Claude Reichman

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LANCEURS D’ALERTE

Une bande de bouffons vient de sacraliser la délation au service de leurs exactions.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-parlement-adopte-une-proposition-de-loi-renforcant-la-protection-des-lanceurs-d-alerte-1645030245

Sur ce blog nous nous époumonons à alerter sur le pillage des Français par Bercy, tout particulièrement à travers l’accusation trop souvent injustifiée de “fraudeur fiscal” qui enclenche une zone de non droit, de lettre de cachet, où le prétendu fraudeur fiscal est pillé lui et sa famille sur plusieurs générations.

Bercy s’arrogeant, contre toute rigueur judiciaire, le droit d’enquêter, d’accuser, de condamner et d’exécuter la condamnation, sans l’intervention d’un juge, sans que le condamné ait pu assurer dignement sa défense, notamment à l’aide de contre-expertises.

En tant que lanceurs d’alerte, depuis dix ans qu’existe ce blog, nous sommes traqués, poursuivis, acculés, ruinés, humiliés, harcelés, psychologiquement torturés et, aujourd’hui dans cette loi, oubliés alors qu’elle décrit nos souffrances.

Quelle pantalonnade, quel manque de sincérité, quel appel au meurtre. A vomir.

Nous approchons du fond du trou, du « dessous du volcan ».

Ou plutôt nous y sommes. Quel malheur pour ce pays qui court à sa dévastation.

La haine du capital va tout emporter.

Elle est totale, dans tous les milieux, sans aucune exception.

Et pourtant tout n’est que capital : accumulation et transmission.

Rien n’existe sans capitalisation, pas de culture, pas de science, pas de technique, pas de médecine, pas de philosophie, pas d’humanité.

Et évidemment pas d’économie.

Nous allons bientôt avoir le devoir de détester ce que devient ce pays. Ce n’est pas la première fois que la France se trompe lourdement et trahit ses meilleurs éléments, c’est même une fâcheuse habitude chez elle.

Mais quelle tristesse, quel jour funeste, prémices d’horreurs à venir dont plus tard ce pays aura honte.

Bien à vous. H. Dumas.

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