Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Le 14 juin fut jour d’élections en France. Quelle liesse populaire. Quelle joie dans les chaumières. Quelle attente du peuple. Ah ! que c’est beau la démocratie !
Rien de tout cela en vérité. Et pourtant il n’y a pas si longtemps, le peuple ne votait pas. Les seigneurs décidaient pour lui. Et ce qu’ils décidaient ne plaisait pas au peuple. Il fallut attendre des siècles pour qu’enfin on admît qu’un homme en valait un autre et que tous pouvaient décider pour eux-mêmes de leur vie.
Résumée ainsi, la révolution se retrouve parée des plus beaux atours. Et elle le mérite, n’en déplaise aux nostalgiques de l’ancien régime. Certes un seigneur enrubanné ne manquait pas d’une certaine classe. Mais si l’on veut bien faire un petit effort d’imagination, on en a à revendre de ces petits marquis. Il suffit d’arpenter les couloirs d’un ministère pour en croiser à chaque pas. D’accord, ils ne portent pas de rubans, mais ils n’ont rien perdu de leur arrogance. Notre pays produit des seigneurs à cadence industrielle.
Et voilà que ce qu’on aperçoit, en ce printemps qui devrait être joyeux, c’est un peuple en dissidence. Ce droit si chèrement conquis, celui de glisser dans une urne un petit bout de papier synonyme de libre choix, le peuple le boude. Plus de la moitié des Français se sont abstenus dimanche dernier. Ils l’ont fait intentionnellement, pour marquer que cette république n’est plus la leur.
On ne peut se dissimuler l’importance de l’évènement. Un régime politique est chose fragile. Il faut des siècles pour l’affermir. Et seule la durée lui confère la légitimité. C’est ainsi. Le caprice et les foucades n’ont pas cours dans le pas lent des démocraties en marche. Il ne ressort de ces soubresauts qu’injustice, haine et violence. La reine d’Angleterre règne depuis soixante-dix ans. Et qu’ont fait ses sujets. Ils ont défilé en masse dans les grandes avenues de Londres pour lui manifester leur contentement et leur fidélité. En fait le régime parlementaire britannique a partie liée avec la couronne. Ce n’est pas elle qui commande. Elle fait durer. Ce n’est pas si mal !
Et nous ? Qu’avons-nous fait pour que notre démocratie tourne au cauchemar ? Nous nous sommes laissé aller aux penchants de notre espèce. Les chimpanzés, nos tout proches parents, sont curieux, querelleurs et souvent féroces. Les hommes ne sont pas obligés de se comporter ainsi. Ils savent, comme le disait Camus, qu’« un homme, ça se retient ». Eh bien, dès qu’une mauvaise querelle se profile, nous y cédons avec passion, oubliant toutes les leçons apprises et toute la sagesse des siècles. Ce que nous recherchons avec une rage folle, c’est à l’emporter sur tous ceux qui nous contestent. « L’un des problèmes de notre société aujourd’hui, disait Winston Churchill, c’est que les gens ne veulent pas être utiles, mais importants. »
Ah ! Mais attendez, s’écriera avec indignation le bon citoyen, loin de moi cette idée d’importance, ce que je veux c’est des élus sincères et dévoués. Bien sûr. Mais que faire si tous ces candidats à l’élection ne voient que leur importance ? Il n’y a pas d’autre réponse à lui faire que la nécessité de changer les mentalités. Ce qui n’est jamais simple.
L’esprit d’une société n’évolue qu’à force d’épreuves et de réflexion. Que cela nous plaise ou non, nous sommes jugés collectivement, à la lumière de nos actes, de nos manquements, de nos trahisons. C’est d’une correction permanente de nos fautes que peut naître la confiance, la société de confiance. Il y aura toujours des déviants, c’est certain. Mais l’essentiel est qu’il y ait un solide noyau de personnes fiables et que celui-ci serve d’exemple. Mieux, il suffit parfois, dans l’histoire, qu’un homme, un seul, captive l’esprit de ses contemporains et leur serve de boussole. Alors s’il se peut qu’un seul suffise, tout n’est pas perdu.
Toute société humaine affronte des problèmes. La France est à un stade de son parcours dans le temps où elle a besoin d’une forme de miracle. Oh ! pas un miracle surnaturel. Non. Tout juste un petit miracle. Qu’un homme ou une femme se lève et chante d’une voix forte et harmonieuse notre hymne national et nous entraîne tous à se suite. Allons enfants de la patrie…
Claude Reichman
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1 – Peut-être ne sait-on pas toujours ce que l’on veut. Mais on sait toujours ce que l’on ne veut pas.
Le choix oscille souvent entre plusieurs propositions. Au point parfois dele rendre impossible.
Mais jamais on n’hésite à rejeter ce que l’on déteste.
Choix et rejet procèdent d’un même mouvement. L’acte de volonté.
Le vote est fondé sur la volonté du citoyen et pas sur sa contrainte.Le vote est un droit. Pas une obligation. Iln’est donc pas obligatoire.
Si le vote était obligatoire, le citoyen perdrait sa liberté.
2–L’abstention massive est un signe. Non pas, comme le disent les bons esprits, d’un déni de démocratie, mais de manifestation de liberté. Et si la démocratie est le régime le plus élaboré d’expression de la liberté, l’abstention ne met pas la démocratie en danger.
Ce n’est pas l’abstention qui amène la dictature. C’est le vote. La preuve en est rapportée par l’Histoire. Partout, exception faite des révolutions. Peu fréquentes.
3 –La déception conduit à l’abstention.Le pouvoir n’a pas exaucé les attentes des électeurs. Les électeurs ont-ils été trompés ? Ils en sont convaincus. Entre ce que l’électeur attend et ce qu’il obtient, il y aplace pour l’adhésion de quelques– uns, ou de beaucoup, le ressentiment de beaucoup,ou seulement de quelques-uns,mais surtout pourla déception du plus grand nombre.
La déception du plus grand nombre ouvre la voie à la révolution. Pas à la dictature.
4 – Conscients de cette situation les partis politiquesdéfaillants, à jeun d’adhérents, veulent l’institution de la proportionnelle pour disent-ils, assurer la meilleure représentation des minorités.
Sauf que la proportionnelle interdit l’avènement de toute majorité parlementaire stable considérée chez nous comme nécessaire pour assurer les réformes indispensables.
Une élection à la proportionnelle dans un contexte de rejet mêlé de déception, tel que celui de la France-aujourd’hui, serait explosif.
26,5% pour le Centre, lui-même composé de trois familles,
26,5% pour la gauche de rejet composée de quatre familles avec une extrême gauche dominante,
22% pour l’extrême droite de rejet composée de deux familles.
10% pour la droite, jusqu’ici de rejet.
Et le reste en poussières, de gauche de droite et d’extrême gauche le tout de rejet, noyées dans une abstention de 52 %.
La paralysie assurée du pouvoir sonnerait aux portes de l’Élysée la convocation de l’insurrection.
5 –La cohabitation imposéepar une minorité active à une majorité relative issuedu scrutin majoritaire, même affecté d’une lourde abstention, ralentira sans doute les réformes par une cohabitation imposée, mais restera la garantie de la paix civile.
Avancer à cloche-pied vaut mieux que d’être paralysé.
La guerre en Ukraine a atteint un point de non-retour.
Les ravages de l’armée russe ne permettent pas d’imaginer une fin des combats sans la totale destruction d’un des ennemis. Celui-ci étant alors obligé d’accepter, au-delà de la défaite, de payer tous les sinistres donc d’être dans l’impossibilité de rétablir une économie vivable, en fait il disparaîtra.
Les deux belligérants vont donc en découdre jusqu’à la dernière goutte de sang disponible.
Pendant ce temps, la guerre va-t-elle se répandre, toucher d’autres nations ?
Ma réponse est oui. Elle sera mondiale.
En réalité deux croyances et leurs mensonges s’affrontent.
Les croyances
Il s’agit de l’idée communément répandue que chacun de nous, que chaque homme, n’aurait pas à assumer sa vie, à n’obtenir que ce qu’il peut obtenir par ses propres moyens. Que, par un miracle de la bonté des autres, son angoisse existentielle pourrait être prise en charge par un être indéfini : Dieu ou hommes.
Il est deux définitions de cet intervenant miraculeux :
L’homme providentiel, ici Poutine.
La bonté naturelle du groupe, là Biden.
C’est la guerre de l’autocratie contre la démocratie.
Les mensonges
Les deux intervenants sont des menteurs, pour diverses raisons liées à leur condition de simples être humains, ils ne sont pas capables d’apporter ce que la croyance qui les soutient imagine.
Les autocrates ont rarement les capacités intellectuelles et circonstancielles de mettre en œuvre l’organisation juste qu’ils laissent supposer, et de toute façon leurs thuriféraires ayant chacun l’espoir d’un système le favorisant personnellement, le mur de l’impossible est vite atteint.
Quant aux démocraties, leur consommation de dirigeants serait telle si elles étaient libres, que pour trouver une stabilité à leur pouvoir les élus mentent effrontément à leur population.
Le face à face
Poutine est l’archétype de l’autocrate imbécile et prétentieux qui se prend lui-même à ses propres légendes et s’imagine capable de prendre en charge la vie des membres de son pays, mais à condition qu’ils se soumettent intégralement. C’est-à-dire qu’ils ne revendiquent aucune existence en temps qu’êtres libres.
Biden est l’archétype du démocrate qui prétend répandre le bien, assumer le poids de la vie pour les plus égarés, mais en en faisant porter la charge à des boucs émissaires prédéfinis qui, du coup très affaiblis, le laissent seul face à ses délires, qu’il comble par la dette, aussi bien matérielle que morale. Il n’est en réalité porteur que de faillite, morale et économique.
La croyance
L’humanité croit globalement à ces deux mensonges, au point d’en venir aux mains. Les forces portant ces deux mensonges sont équilibrées, il n’y a pas de voie centrale, pas de raison. Tout cela est irréversible.
La troisième guerre mondiale est lancée sans point de retour.
L’espoir
Certains imaginent que l’avènements des réseaux sociaux serait de nature à faire prendre conscience à chacun qu’il est seul face à son destin. Qu’à travers ces réseaux, chacun pourrait acquérir les connaissances nécessaires à l’acceptation de sa place personnelle parmi les hommes, qu’ainsi plus personne n’aurait à solliciter autocrates ou démocrates, que la paix arriverait donc.
Bon je laisse à chacun apprécier cette hypothèse en fonction de ce qu’il voit ou comprend sur les réseaux. Peut-être que…
Bien à vous. H. Dumas
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Les images de vidéosurveillance du Stade de France, prises lors de la mémorable soirée du 28 mai 2022, match opposant le Réal de Madrid à Liverpool en finale de Ligue des champions de l’UEFA, se sont effacées elles-mêmes.
C’est vraiment ballot.
Imaginons les évènements à la lueur des informations qui nous sont accidentellement parvenues.
Accompagnée de sombres prédictions, sur l’échelle de Richter des mouvements cycliques de la masse mouvante des « supporters », la soirée avait été hyper organisée par le Préfet Lallement et le Ministre Darmanin.
Les deux acolytes s’étaient largement inspirés pour cette organisation de la célèbre émission télévisuelle, animée il me semble par Laurent Ruquier : « C’est pas moi, c’est lui ».
Ainsi avaient-ils prévu : du muscle à foison et de l’armement sophistiqué en gaz et matraques, ainsi que des lunettes de vision explicative. Ces dernières, création de notre complexe militaro industriel, à la fois jumelles et œillères, sont discrètement installées au revers du nouvel uniforme carbone anti-crachat des forces de l’ordre. Elles permettent de détecter les nationalités et les porteurs de faux-billets.
Notre Politico justice attendait beaucoup de cette organisation. Elle ne fut pas déçue.
C’est 30.000 faux billets qui ont été repérés, tous entre les mains d’anglais.
Parallèlement à ce succès logistique, un déferlement d’incivilités — qui n’impressionna ni Lallement ni Darmanin en fins habitués qu’ils sont de la chose — surprit le reste du monde.
De nombreuses menaces, vols avec violence ou tout simplement violences gratuites, se sont abattus sur les familles venues pour, en réalité, assister à un match de football. Pour faire bonne mesure ces troubles extrêmes s’accompagnèrent d’ordres incohérents, émanant des forces de l’ordre ou des organisateurs, qui bousculèrent rapidement le déroulement habituellement calme de ce type de manifestation.
Certains furent si choqués qu’ils eurent des visions d’effroi sans fondement, preuve d’atteinte grave à leur système cognitif. Ils eurent l’impression que des autochtones s’étaient mêlés à la foule des supporters pour rapiner et en découdre gratuitement.
Ces délires firent assez rapidement, d’abord le tour de la planète foot, puis tout simplement celui de la planète terre.
C’est là que Lallement et Darmanin purent intervenir en toute modestie pour clore le bec à ces délires, grâce aux observations obtenues avec leur lunettes de vision explicative.
Hélas, une grave déception les attendait.
Le plus grand nombre mit en doute l’efficacité de ces lunettes de vision explicative, y compris à l’étranger. Certains, même, sont allés jusqu’à imaginer que ces lunettes étaient un progrès technique de type « avion renifleur » … Allant jusqu’à prétendre que nos duettistes étaient de fieffés menteurs.
C’est alors qu’ils eurent l’idée de visionner les vidéos du système de vidéosurveillance du stade de France.
Mais hélas, trois fois hélas, ces vidéos, dont tout le monde parle depuis le début, que tout le monde a vu sauf nos deux olibrius, se sont effacées toute seule par désespérance, par manque de marques d’intérêt.
Drôle d’affaire, non ? Dommage.
Bercy a commandé les mêmes lunettes pour détecter les économies des Français et leurs souhaits de s’en départir entre les mains des hommes de l’Etat. Du coup Bercy est un peu inquiet….
Mais gageons que la justice et la délation compenseront les éventuels ratés de ces outils à venir. Et saluons au passage les sommes astronomiques que notre complexe militaro industriel engrange grâce à ses découvertes, que le monde nous envie et nous payera très cher, évidemment…
Notre pays est dans la situation de ce ménage aisé, brusquement privé de ses ressources, qui ne peut plus faire face aux exigences de confort auxquelles était habituée sa famille.
Certes il peut se priver de sports d’hiver et de vacances au soleil. Il peut même, comme des milliers de familles françaises, restreindre sur ses loisirs ordinaires.
Mais il ne peut pas réduire ses charges fixes. Le passé commande. Il faut continuer à payer la maison, la résidence secondaire et les entretenir toutes les deux.
Difficile de vendre en ce moment. Les prix ne sont plus ce qu’ils étaient.
Il faut continuer à payer les études des enfants, les chambres d’étudiant et, à moins de disparaître complètement, continuer à avoir une vie sociale, un train de vie, qui coûte cher, très cher. Il faut tenir le coup. Ça grince mais ça passe.
La France, elle, grince de ce qu’elle n’a plus, s’ankylose, rétrillonnée sur des acquis devenus trop cher pour elle.
Nous ne pouvons plus nous payer le luxe du rang auquel en vain nous prétendons encore.
Ce sont évidemment les services et les entreprises d’État qui souffrent les premiers, surtout ceux qui dépendent exclusivement des choix du budget national : la recherche ( l’épreuve du coronavirus en a été le symptôme), la justice ( notre incapacité à appliquer les peines faute d’établissements pénitentiaires décents), l’éducation nationale (la dégradation du niveau moyen des élèves et des étudiants en atteste), la santé (les déserts médicaux et la crise hospitalière en sont le témoignage).
Tous ces secteurs sont d’anciens riches devenus pauvres.
L’essentiel de la pauvreté provient de l’intervention de l’État, comme supplétif de notre incurie qui ne lui laisse plus aucune marge de manœuvre. Insolvable, il continue de vivre à crédit.
Un gauchisme rampant, socialo-individualiste et dégagé de tout esprit communautaire au profit d’un apitoiement électoraliste démagogique ( que l’on nomme à juste titre populisme), a depuis longtemps triomphé dans la société.
L’intervention de l’État apparaît comme un remède absolu. Il s’agit de dépenser comme un riche en distribuant à tort et à travers, sans avoir le sou.
Contrairement à notre famille paupérisée, l’État fait le beau. Au lieu de restreindre ses dépenses, il les accentue. Et contrairement à notre famille autrefois aisée, il ne paie plus ses dettes, ni ne rembourse ses crédits. Il en contracte de nouvelles. La maison se lézarde. Il ne répare pas.
Ce sombre tableau qui avait fait dire il y a 15 ans à un ancien Premier ministre que la France était en faillite, ne s’est pas éclairci depuis.
Les uns disent que la faute en revient au gouvernement présent, d’autres plus réalistes aux gouvernements successifs…
Ils ont tous tort.
La faute en revient à une société laxiste qui refuse de réduire ses dépenses et de se soumettre au régime adapté à un riche ruiné, atteint d’une maladie chronique.
Bref, Il ne faut pas péter plus haut qu’on a le cul.
L’hôpital s’effondre, comme l’école, comme bien d’autres secteurs d’activité, au premier rang desquels l’économie, et bien sûr comme le moral des Français. Heureusement pour ces derniers, le gouvernement profère encore des mensonges sur l’économie, qui repart vers des sommets, sur l’emploi, qui n’a jamais tant progressé depuis les trente glorieuses, sur l’avenir que Macron va assurer au moyen d’un nouveau comité qui ressemblera à s’y méprendre aux précédents, et les Français sont sommés par les médias d’y croire. Alors ils y croient pour ne pas se suicider tout de suite.
Le mal français, c’est l’Etat. Il veut tout commander, et tout lui échappe. Sauf le pouvoir, que lui garantit la masse de ceux qui vivent de lui. Prenons le cas des retraités. Leurs pensions sont produites par le secteur privé, mais ils savent par expérience que les prélèvements sur l’activité privée dépendent d’oukases étatiques, sans lesquels les salariés et les indépendants garderaient le fruit de leur travail et en placeraient une partie pour leurs vieux jours, comme la sagesse leur commanderait de le faire s’ils en avaient le droit.
Mais comme il est trop tard pour être libre, les retraités misent sur l’Etat pour préserver (du moins le croient-ils) leurs pensions, et votent Macron, tandis que des millions de Français plus jeunes et laissés pour compte votent Mélenchon pour voler les riches et caporaliser l’économie. Qui ai-je oublié ? Ceux qui votent Le Pen, et qui ne savent plus pourquoi, sans doute parce qu’il leur reste un vague souvenir du père de l’actuelle tenante du titre, lequel voulait redonner la liberté d’entreprendre aux travailleurs indépendants au milieu d’un fatras souverainiste qui continue d’encombrer le bagage de l’héritière.
Bref, la France est devenue la planète des singes, où des millions de chimpanzés cèdent à leurs instincts primitifs et se livrent à la destruction de ce que leurs ancêtres ont construit, alors même que les extraordinaires progrès des technologies humaines leur laissaient espérer le plus bel avenir, que la mort toutefois, bien que fort retardée par la médecine, continuerait à « rendre définitif tout ce qui l’a précédé », selon la définition de Malraux.
Alors puisqu’il faut bien chercher des coupables, qu’on me permette de désigner ceux qui, à mes yeux, le sont le plus. Je veux parler des médias. Je ne vise nullement la liberté d’opinion, qui n’a jamais fait de mal à personne, mais la soumission aux diktats étatiques, qui interdit tout débat démocratique dans le pays. Les médias étant aux mains de propriétaires de très grandes entreprises, ceux-ci évitent de froisser les politiciens qui dirigent l’Etat et de mettre ainsi leurs intérêts économiques et financiers en péril. La liberté et la démocratie se meurent à force d’écrits et de paroles colportés sur les presses et les ondes. C’est à un assassinat quotidien que nous assistons en France, et à chaque coup porté à nos consciences, c’est un peu de notre pays qui meurt.
Notre génération (celle qui est née avant la deuxième guerre mondiale ou juste après) a vu le communisme, le fascisme et le nazisme mis au ban de l’humanité et de la civilisation et chassés définitivement des esprits, hormis des quelques malades qu’on trouve toujours dans une société. L’Occident, dans ce qu’il a en lui de plus élevé, a gagné la terrible guerre de civilisation qui a failli l’abattre. Nous n’avons pas le droit, par confort ou par lâcheté, de ne pas en défendre les valeurs. Celles- n’ont rien à voir avec celles dont se réclament les collectivistes qui dominent les médias. Ces gens sont des imposteurs et des voleurs. Ils nous volent notre bien moral plus encore que nos modestes biens. Il n’y a aucune indulgence à exercer envers eux. C’est de notre fermeté que dépend notre survie, et celle de la civilisation de liberté.
Si l’on se reporte à ce qui se disait et s’écrivait à Athènes, pendant les quelques siècles qui ont précédé Jésus-Christ, on ne peut qu’être frappé par l’extraordinaire fermeté de la pensée. Nous n’avons guère fait de progrès depuis. Au contraire même, quelle pitié de lire et d’entendre les maîtres de l’opinion d’aujourd’hui étaler leur médiocrité avec autant de suffisance que d’inconscience ! De temps à autre un penseur digne de ce nom franchit la barrière médiatique, mais il disparaît aussitôt car à l’entendre davantage, on finirait par se poser des questions.
Par chance, l’histoire, même si elle est devenue le domaine des masses, ne les pas chargées d’en fixer la direction. Un penseur aux idées fortes marquera plus son temps que des millions de bredouillants. Nous n’avons finalement pas d’autre devoir que de faire connaître au monde les quelques humains qui pensent juste et qui lui indiqueront la route à prendre. Nos écrits n’ont pas d’autre ambition.
Claude Reichman
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Les guerres, toutes les guerres, n’ont qu’un seul combustible : la haine.
Peut-on tuer sans haïr ? Oui, mais alors uniquement pour survivre. L’homme ne peut tuer que pour se nourrir ou pour défendre sa vie, sauf cas de délire ou de haine.
Poutine a pris la responsabilité, depuis des années, d’instiller l’idée de grandeur dans les âmes simples du peuple russe, pour ensuite désigner les Ukrainiens comme de dangereux nazis qui doivent être haïs aveuglement comme il se doit.
Dans l’absolu son attitude est étrange car les Russes ayant un territoire trop grand devraient tenter de séduire et d’accueillir et non de conquérir de l’espace qu’ils ont déjà en surplus. Cette immensité leur fait craindre sans doute la possibilité d’être totalement dilués dans la masse que l’espace permettrait d’absorber.
Qu’importe sa logique, aujourd’hui c’est l’Ukraine que Poutine convoite, il faut faire avec.
Bien que foireux son plan marche. Il a alimenté la machine à fabriquer de la haine en exposant ses conscrits, morts en abondance, au début du déclanchement de « sa guerre », appelant naturellement vengeance et preuve de ce qu’il avançait.
Aujourd’hui il va éradiquer l’Ukraine, ses opposants internes n’ont plus d’écho, trop de haine en son pays les rendent inaudibles.
Jusqu’où iront les cercles concentriques de cette haine ira la guerre.
Très loin sans doute, jusque chez nous probablement où cette haine viendra se juxtaposer à celle que cultivent nos hommes de l’Etat.
La marque ultime, intellectuellement visible, de la haine en Ukraine est la déclaration, délirante et absolument pas crédible, de la propagande russe accusant le jeune journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff d’espionnage pour justifier son assassinat.
Tout cela est si loin, si proche.
La haine en France est distillée par Bercy. Depuis de nombreuses années, disons cinquante ans, Bercy tape dans la caisse commune au profit de quelques’uns.
Ce faisant Bercy ne peut pas ignorer que ce vol manifeste a un terme, c’est : la faillite. Nul n’ignore que toutes dépenses inconsidérées mènent à la faillite.
Bercy a naturellement anticipé. Dans le même temps que Bercy puisait dans la richesse commune pour ses intérêts propres, en fait pour le pouvoir, Bercy répandait la haine des possédants plumés ou à plumer, de telle sorte que leur sort, leur ruine, ne puissent émouvoir personne.
Cette haine aujourd’hui est tenace, elle s’est emparée de tout le corps social, sans exception, justice comprise. Elle est suicidaire.
Elle s’imbrique étroitement dans toute autre haine passant à sa portée. Car la haine appelle la haine, c’est ainsi naturellement.
Sans aucune raison objective, le déversement de la haine en Ukraine va intensifier celle qui sévit chez nous, par simple capillarité. Et, comme Bercy est au bout du rouleau, l’explosion est imminente.
Les possédants, vrais ou inventés, déjà haïs, vont être intégralement pillés, puis déportés et assassinés, c’est écrit et ce sera la disparition de notre société.
Excessif pensez-vous ? Pouvez-vous penser autrement ? Non, la haine est là, elle emporte tout, chacun de nous inclus.
Nous sommes au point d’entrée de la guerre fiscale de haute intensité.
Je suis une des premières victimes, j’ai mis longtemps à comprendre la situation, trop longtemps. Il aurait fallu partir… trop tard pour moi. Peut-être pas pour vous. Dépêchez-vous avant que les frontières se ferment…
Bien à vous. H. Dumas
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Scènes de pillage, de vol et de pagaille monstre au stade de France à Saint Denis, lacrymogènes et charges de nos CRS-bioniques : que de l’ordinaire… pour la France.
Le cœur des irresponsables qui s’acharne sur le bouc-émissaire de service, ici le supporter anglais : encore de l’ordinaire.
Les ministres, pourtant présents, qui ont tout vu, accusent entre 30 et 40 000 supporters anglais de s’être présentés avec de faux billets. Soit la moitié du stade. Donc, puisque le stade était complet, ce sont 120 000 personnes qui se seraient présentées aux portes.
Darmanin a dû utiliser le compteur fou des services de police, celui qui minore de moitié le nombre de manifestants opposants et double celui de manifestants favorables. Le fameux compteur alchimique des sorcelleries policières.
Il a son pendant aux services fiscaux, où il double la valorisation des biens pour les taxer et les diminue de moitié pour les exproprier.
Attention, le maire Anotin s’insurge, ce qui n’est pas anodin. Il ne manquerait plus que le monde s’imagine que Saint Denis n’est pas la cité la plus calme, la plus bisounours de la banlieue parisienne. — Encore un qui n’a jamais travaillé –. Mais il a l’œil, aucun de ses habitants n’a profité de cette affluence de la Ligue des Champions pour foutre un peu le bordel, seuls les Anglais ont pillé, volé, fait le coup de point avec les stadiers et les flics… dont acte.
Nos supporters français n’auraient jamais fait ça, nos banlieusards non plus. Si vous comparez avec Geoffroy Guichard le lendemain, vous faites du mauvais esprit. Et puis… qui prouve que les Anglais ne seraient pas passés par Saint Etienne avant de rentrer chez eux…
Tout est clair
La surprise a été totale dans le rang de nos fonctionnaires aux compétences universelles. Jamais ils n’auraient pu imaginer l’existence de resquilleurs, d’ailleurs envisageaient-ils simplement un contrôle des billets ? C’est si peu courant en France où tout est à tout le monde, pour tout le monde, gratuitement : les hôpitaux, la justice, les flics, les transports, les piscines, les lycées, les facultés, etc…
Nos fonctionnaires n’avaient jamais été débordés de la sorte par des tricheurs. Habituellement ce sont eux qui resquillent, qui prennent les meilleures places au détriment de ceux qui travaillent qu’ils volent sans vergogne.
Nous pouvons donner des leçons de vol et de combine au monde entier, le plus grand escroc du monde vit à Bercy, d’où il pille sans limite.
Evidemment c’est un peu limite comme compétence, et quand le monde entier regarde, ça la fout mal.
Alors nous passons au deuxième trait de génie de nos fonctionnaires, la délation, la victimisation et le bouc-émissaire. Le déni. La fuite, l’accusation anonyme.
Ici c’est le supporter anglais, ailleurs c’est le capitaliste… peu importe, c’est l’autre.
Nos fonctionnaires sèment la chienlit comme d’autres le Colza. Le corporatisme et l’impunité sont leurs engrais.
La récolte est prodigieuse, nos stocks sont impressionnants, malheureusement le produit s’exporte mal ou chez des indigents eux-mêmes déjà ruinés par ce type de culture toxique.
Et Macron dans tout ça ? Il se marre, il est toujours en train de se marrer. Il faut dire qu’avec sa vieille copine ils ont de quoi se marrer tant ils ont mystifié les autres. Ils s’y connaissent en termes de resquille.
La partie continue. Ce pays est entre les mains de ravis-prétentieux, cyniques et incompétents, qui se sont regroupés en corporations, qui pratiquent la politique de la connivence, qui ne peuvent que faire illusion et… pas longtemps.
Par exemple, Bercy qui a dépensé l’argent des autres, provoqué notre faillite, fait mine aujourd’hui d’être l’interlocuteur ad hoc pour organiser le pillage à venir pour rembourser les dettes. Deux fois pilleur Bercy s’autocongratule journellement.
Sont-ils fous, cons ou malhonnêtes ? Un peu des trois sans doute.
Qu’importe, pour nous seul compte le résultat de ces pensées et méthodes mortifères.
La France va disparaitre, ne me demandez pas comment je ne le sais pas encore, par contre pourquoi je le sais et je vous en parle ici billets après billets.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "C’est de la faute des Anglais"
Les Présidents de La République, ici ou ailleurs, ne sont que des hommes ordinaires. Leur pouvoir découle essentiellement des informations en leur possession, que jusqu’à présent nous ne pouvions pas posséder.
Ils récoltaient ces informations par divers canaux. En France c’était les Renseignements Généraux à l’intérieur des frontières et la DGSE à l’extérieur.
Pour faire bonne mesure ils maitrisaient les informations nous parvenant de telle sorte que pas grand-chose nous était accessible.
Ces informations leur donnaient un temps d’avance et nous faisaient croire en leur supériorité.
Ils étaient les sachants, nous étions les ignorants.
Puis vint les réseaux sociaux
Non seulement la donne a changé, mais nous sommes plus informés qu’eux.
Voilà que les hommes de l’Etat courent après les informations que nous possédons avant eux. Extraordinaire, non ?
Les voici soudain banals, au point de pouvoir être classés en fonction de leurs réactions ordinaires aux trop-pleins d’informations, comme nous.
Il y a ceux qui trient et ne retiennent que les informations auxquelles ils croient
Ils font ce tri eux-mêmes pour certains, pour d’autres se sont leurs services qui le font. Dans tous les cas l’information triée devient pour eux une propagande au service de leurs convictions, ils perdent tout lien avec la réalité au profit d’une dépendance à leur croyance. Ils n’ont alors de cesse de nous embarquer avec eux dans leur obscurantisme, ils sont très dangereux.
Il y a ceux qui doutent de toutes les informations qu’ils reçoivent
Ceux là sont toujours indécis, sujets à des changements constants de cap dont leurs services profitent pour agir à leur guise, se moquant de leur instabilité comme d’une guigne.
Il y a ceux qui s’isolent et refusent toute information
Ceux-là ne tardent pas à perdre le sens de leur fonction. Ils s’enferment dans une tour d’ivoire qui devient rapidement leur prison. Ils sont alors les otages de leurs services qui profitent de leur aliénation pour aussi agir à leur guise.
Il y a ceux qui croient au hasard, à l’émotion
Ceux-là sont tout bêtement complotistes. Ils voient des complots partout, comme les êtres ordinaires. Ils sont ravagés par les fausses informations et peinent à faire le tri, tout en étant sujet à la crédulité, ils sont eux aussi les proies désignées de leur entourage.
Enfin il y a ceux qui ont un sens équilibré de la vie, qui trient naturellement les bonnes et les mauvaises informations.
Ceux-là sont peu nombreux. Mais s’ils sont ainsi, très vite ils constatent que leur fonction est surfaite, qu’ils ne sont que très peu ce que la population croit qu’ils sont.
Un décalage s’installe entre ce que l’on attend d’eux et les limites qu’ils se connaissent. Leur statut est une grande souffrance. Disons-le, s’ils persistent : se sont des saints.
Ils n’ont aucune chance d’être entourés de personnes partageant leurs facultés d’analyse, tant ils sont une exception. Pour toutes ces raisons, leur rareté est proche de l’inexistence.
Conclusion
Du fait de l’accès pour tous à l’information totale, la fonction de Président de La République n’a plus de réalité en temps normal, plus d’utilité.
C’est sans doute pour cela qu’une majorité petit à petit se dégage pour ne pas aller voter.
C’est clair, nous n’avons pas besoin de Président de La République.
Pas besoin, en temps normal d’un Etat fort, pas besoin de toute cette clique de profiteurs, qui ne sont que des illusionnistes qui basaient faussement leur utilité sur les informations que nous n’avions pas et que eux possédaient.
Ce temps est fini.
Je ne pense pas que, malgré tous leurs efforts, ils arriveront à tarir le flot d’informations que nous véhiculons entre nous, auquel ils n’ont pas plus accès que nous.
Demain devrait être mieux qu’aujourd’hui, sauf si de vieux kroumirs, type Poutine et Biden, viennent tout casser pour garder le pouvoir.
Bien à vous. H. Dumas
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Il paraît que les comptables s’arrachent les cheveux. L’accumulation rapide des textes légaux et réglementaires rend leur travail de plus en plus difficile, pour ne pas dire impossible. En fait, il s’agit de la conséquence presque ultime du mode de société organisé par l’administration française.
On est en droit de se demander quand et comment une telle décision a été prise. En fait, elle ne l’a jamais été. Ce sont d’autres décisions qui ont conduit à cette situation. La force du parti communiste en 1945 (près du tiers de l’électorat) a produit des lois donnant des droits exorbitants à certaines catégories de la population (statut de la fonction publique, statut du fermage, etc.). Puis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 a donné un pouvoir absolu aux hauts fonctionnaires, chargés de « redresser l’Etat », coupable d’avoir laissé son autorité se déliter sous la IVe République. L’arrivée au pouvoir de l’union de la gauche en 1981 a donné naissance à la « décentralisation », augmentant fortement l’emprise de l’administration sur le pays par le biais des collectivités locales auxquelles venait s’ajouter la région. Le piège pouvait se refermer, la population était captive sous la surveillance de six millions de fonctionnaires.
Plus rien ne peut se faire en France sans qu’intervienne l’administration. Peu importe la nature de son intervention, l’essentiel est que rien ne se fasse sans elle. Voilà donc pourquoi rien d’utile ne peut se faire dans notre pays, si l’on veut bien considérer qu’une mesure utile doit à la fois simplifier la vie des citoyens et leur permettre d’améliorer leur situation.
Bien entendu, les politiciens n’ont pas manqué, au fil des décennies, de promettre l’allègement des contraintes administratives et leur simplification, mais rien de tel ne s’est jamais produit. Les politiciens étaient peut-être sincères dans leur volonté de rendre l’Etat moins lourd, mais ils n’ont en fait jamais affronté celui-ci. Sans doute savaient-ils qu’ils n’étaient pas de taille, dans un vieux pays où la monarchie – et l’Etat républicain à sa suite – sont de droit divin.
On en est arrivé au point où, dans la dernière campagne présidentielle et dans celle des législatives, on n’évoque même plus le sujet. La liberté est morte en France, l’Etat règne sans partage. A ceci près qu’il ne maîtrise plus rien. L’insécurité règne dans les banlieues et s’étend au cœur des villes, l’économie s’effondre et ne survit qu’à coup d’injections de fausse monnaie, bref, comme le dit une expression populaire, « tout fout le camp ». Même le président de la République, qui se réfugie de plus en plus au fort de Brégançon où, tel Chateaubriand sur son rocher de Saint-Malo, il peut contempler la mer et méditer sur la vanité des choses.
Alors que peut-on espérer ? Rien. En tout cas rien dans un tel contexte. Il faut que quelque chose se produise qui rouvre le jeu de la démocratie. L’évènement attendu peut prendre des formes multiples, heureuses ou catastrophiques, mais il faut qu’il ait lieu. Au jeu des pronostics, on est sûr de perdre, car, comme l’écrivait Maurois, « toujours l’inattendu arrive ». Cette phrase, je l’ai souvent entendue dans la bouche de Raymond Barre. Lui aussi pensait que dans les circonstances de l’époque, l’Etat n’était pas réformable.
Alors doit-on suivre le conseil de Lao-Tseu, « s’asseoir au bord du fleuve et attendre de voir passer le cadavre de son ennemi » ? Chacun réagira selon son tempérament. Quant à moi, je pense qu’il ne faut jamais cesser d’agir, car l’évènement que l’on attend risque fort de ne pas se produire avant longtemps si l’on ne le sollicite pas quelque peu.
A cet égard, ceux qui espèrent le retour de la France à un état démocratique feraient bien de ne pas négliger la chance unique qui s’offre à notre pays. Je veux parler de l’Europe. Elle a mauvaise presse en ce moment, et même ceux qui s’en réclament politiquement en France se gardent bien d’en exploiter les possibilités.
L’Europe a pris une décision historique en 1986 en décidant que sept ans plus tard, le 1er janvier 1993, toutes les frontières intérieures des pays membres s’ouvriraient à « la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux ». C’était une garantie de liberté et de prospérité, et une occasion unique, pour la France, de se débarrasser des scories de son passé de vieille nation étatique. Notre pays n’a pas voulu saisir cette chance, même si cette ouverture des frontières a produit certains effets heureux. Il n’en reste pas moins que l’invraisemblable charge sociale de la France (supérieure au coût, pour les Etats-Unis, de leur armée, la plus puissante du monde), n’a en rien été allégée, puisque nos gouvernements successifs ont tous refusé d’appliquer les directives européennes qu’ils avaient pourtant transposées. Face à eux, quelques penseurs libéraux défendent la mise en concurrence de la Sécurité sociale, mais nous sommes les seuls à agir et à ne laisser aucun répit aux caisses monopolistiques.
Le verrou est enfin sur le point de sauter, puisque la justice, qui jusqu’à présent cautionnait scandaleusement l’illégalité de cette situation, est, sous notre pression, en train de craquer. Le voilà l’évènement qui va tout changer. La liberté va s’imposer contre tous les auteurs de troubles et d’injustice. La France va pouvoir reprendre sa marche en avant et de nouveau « chanter sa romance ». Celle d’un pays libéré !
Claude Reichman
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Un grand nombre de Français, proches de la majorité ou même peut-être majoritaires, adhèrent à ce concept. Que dire ?
Robin des bois est un personnage fictif qui vole les riches pour distribuer aux pauvres. Je lui préfère le Père Noël qui donne à tout le monde sans voler personne.
Encore une fois me voilà à l’index, personne ne croit au Père Noël, une écrasante majorité croit à Robin des Bois ou se prend pour lui.
D’ailleurs Mélenchon ne se revendique pas du Père Noël…
Lorsqu’à 20 ans, après mure réflexion, j’ai décidé que l’honnêteté était la seule voie possible — non que l’escroquerie soit un chemin difficile, voler les autres par la force ou la ruse me paraissait au contraire d’une facilité coupable — je n’imaginais pas que l’honnêteté serait un parcours si douloureux, accompagné d’arbitrages, souvent défavorables à des gains faciles et plus immédiats, voire de lourdes pertes.
Et j’imaginais encore moins qu’un jour la société valoriserait le vol au détriment de la propriété.
Pourtant nous y sommes.
Que ce soit avec Mélenchon — à qui on pardonnera ses grossièretés liées à son éducation et à sa clientèle — ou avec tous les autres hommes ou femmes revendiquant le statut d’hommes de l’Etat : Macron, Le Pen, etc… tous, sans exception, assument l’idée de voler les riches pour donner aux pauvres.
Tous vendent l’idée que les riches ayant volé leurs possessions aux pauvres, donc les voler pour rendre aux pauvres est une bonne action.
Après tout…
L’idée peut être admise dans l’absolu de la théorie et de la liberté de penser, mais dans la pratique elle est suicidaire.
Parmi toutes les incohérences d’une telle démarche, on doit s’attacher à deux raisons essentielles et rédhibitoires : la capitalisation et la responsabilité.
La capitalisation
Nous y revenons pour la énième fois sur ce blog et nous y reviendrons sans cesse. La capitalisation est la seule méthode existante de vie et de progrès, en tout.
Accumuler et transmettre est la règle en toutes choses, y compris pour ceux qui veulent la peau du capital économique.
Pas de progrès scientifique, politique, culturel, etc… sans capitalisation.
En toute activité la détention du capital lié est confiée à une élite, alors qu’en réalité il appartient à tous. Par exemple, ce professeur de chimie qui sait et découvre, peu importe qu’il soit ou non partageur, qu’il soit ou non sympathique, qu’il soit ou non accessible, son capital de connaissances chimiques appartient à tous, qu’il le veuille ou non.
Le capital économique suit le même cheminement, il ne peut exister que chez ceux qui ont les capacités pour le créer, le faire fructifier puis le transmettre, mais il appartient à tous.
Confondre le capital et la consommation est une ineptie, pratiquement toujours volontaire et à la base de toutes les escroqueries d’Etat, qui sont les plus dangereuses, les plus nocives.
Nous avons déjà expliqué que le partage aux 10 millions de parisiens des 10 millions de livres de la bibliothèque Mitterrand, ne rendrait pas les habitants de Paris plus instruits mais détruirait inutilement le capital intellectuel que représente cette bibliothèque, il en serait de même si elle appartenait à un particulier.
Le bashing- capital est économiquement suicidaire, provoque la ruine de la société qui le pratique.
La responsabilité
Autre élément inséparable de la vie. L’enfance, période d’apprentissage et dans nos sociétés de protection, ne doit pas être confondue avec un espace d’irresponsabilité.
Or c’est absolument le cas, nos enfants en grande majorité sont incapables de devenir responsables, ils se jettent dans les bras des marchands de salades qui leur font croire qu’ils seront responsables à leur place, pour eux, qu’ils n’ont pas de souci à se faire, qu’il leur suffit de leur confier leurs vies.
Au point que cette irresponsabilité est devenue l’axe des lois, des vies, de l’organisation sociale.
Cela aussi est suicidaire.
Le mensonge
On en revient toujours à lui, il est indispensable pour vendre toutes ces conneries.
Grace à lui, le capital honnête a pu être pillé, à un point aujourd’hui de non-retour. Il n’en reste rien, que l’apparence permise par le crédit et la fausse monnaie.
Alors le mensonge s’amplifie, il n’a plus de limite.
Devant nous cette fausse monnaie, outil du mensonge, s’effondre, créé l’inflation ou plutôt la dévaluation son imitation négative, nos hommes de l’Etat, relayés par leurs propagandistes, nous font croire que COVID ou l’Ukraine seraient les responsables du désastre qui arrive.
Quelle honte. Ce sont eux les responsables, eux les égalitaristes, les Robin des Bois, qui volent et éparpillent le capital de notre pays depuis cinquante ans. Qui creusent le trou de la dette qui va nous engloutir.
Mais il y a pire, ces mensonges, la population y croit si fort qu’en leurs noms elle va demain tuer et piller les détenteurs des dernières parcelles du capital économique, laissant alors le pays ruiné et probablement en proie à une guerre civile dernier outil de pillage. Les pillards finiront chez les paysans pour voler leurs poulets. Comme les staliniens en 1932.
Être lucide ne sert à rien, au contraire…
Tout cela cache le vrai problème. La gestion de la fin de certaines matières premières. Sur ce point une seule solution, laisser faire le capital et l’imagination, c’est à dire l’inverse de la collectivisation et des plans. Cultiver la confiance et non la défiance et la coercition. L’amitié et non la haine. Le don et non le vol.
Bien à vous. H. Dumas
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Le 9 juin 2022, à partir de 13h30, aura lieu au Tribunal correctionnel de La Rochelle, 10 rue du Palais, un grand procès.
Il y a vingt ans que je me bats en vue de ce jour.
Hélas cette lutte n’a jamais pu sortir de l’anonymat et objectivement ce ne sera pas le cas le 9 juin pour deux raisons simples : je plaide seul et je ne suis pas Badinter, le Tribunal de La Rochelle n’est pas la Cour Pénale Internationale…
Et pourtant ce sera le procès du mensonge, le procès du siècle.
Ce mensonge total et constant qui empoisonne notre vie, qui nous meurtrit, nous humilie, attente à nos âmes et à celles de nos enfants, détruit le lien social, nous amène vers la guerre par les mêmes méthodes qu’en Ukraine par ce mensonge qui sous-tend la croyance, toutes les croyances qui abusent de l’opinion publique, de la démocratie.
Qui aujourd’hui peut présenter devant la justice un dossier de vie aussi cadré que celui que je vais présenter ? Aussi exemplaire ? Personne.
Il fallait être fou pour en payer le prix en temps et en sacrifices.
Rappelons les faits :
Nous sommes sous le régime d’une constitution dont la base est la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Nos droits fondamentaux sont la liberté, la propriété, le droit à la justice et à nous opposer à tout abus de pouvoir.
Or, nous vivons exactement le contraire de cette constitution.
Le 9 juin à La Rochelle j’en ferai la démonstration… pour rien.
D’abord ma plaidoirie sera verbale et les magistrats refuseront qu’elle soit enregistrée. Ainsi, quelle que puisse être sa qualité ou sa médiocrité il n’en restera rien. Les magistrats pourront à leur guise mentir à son sujet. Comment cela est-il possible ? C’est la loi… parait-il.
Voilà déjà un gros problème, national. Est-il imaginable que la plaidoirie d’un justiciable puisse faire l’objet d’un jugement alors que personne ne pourra jamais vérifier que ce jugement a un rapport avec ce qui a été plaidé ?
Ensuite je fais citer le Directeur des Services Fiscaux de La Charente-Maritime.
Ce Monsieur, personnellement, signe des lettres qui autorisent le pillage de mes biens. Chacun de ses ordres correspond à une bombe sur mes biens, à leur disparition totale.
Il le fait en sachant parfaitement que les sommes qu’il recouvre ne sont pas dues, que lui-même me doit de la TVA non remboursée. Il sait qu’il me condamne à la misère après une vie de travail exemplaire qu’il ne peut pas ignorer.
Il sait que les sommes qu’il recouvre sont issues d’un contrôle injustifié dicté par la vengeance de son confrère de l’Hérault, réalisé par une cellule spéciale, abusivement utilisée, qui a établi un faux procès-verbal d’opposition à contre fiscal.
Tout cela a été dénié par la justice complice. Le Directeur des Services Fiscaux en profite pour se draper dans sa dignité à quatre balles…
Ce sera l’audience de consignation, le montant de cette consignation sera salé alors que les juges savent que je n’ai pas les moyens de la payer…
Puis vient le même jour la procédure engagée par M. Fountaine, le maire de La Rochelle, qui me poursuit en diffamation. Là c’est le pompon.
Comme vous pouvez le constater, ma plainte décortique le pillage de la propriété foncière de dizaines de familles rochelaises, et en général les méthodes mafieuses des élus rochelais sans aucune exception, ce qui est remarquable…
Les méthodes employées sont du canada-dry de justice, elles ont l’apparence de la justice, la force de la justice, mais elles sont en réalité de la connivence, de la corruption, toutes choses pour lesquelles la France se classe en bonne place mondiale.
A la décharge du maire, ces méthodes ne sont pas spécifiques à La Rochelle, mais ici j’ai pu, grâce au courage des propriétaires, en faire la démonstration.
Pas de problème pour le Tribunal de La Rochelle qui vient de confirmer la légalité de ce vol absolument contraire à notre constitution, sans aucune nécessité collective autre que l’idée géniale de “petits vols entre amis”…
Je vous joins nos arguments et l’étrange jugement qui ne répond à aucune des questions posées, qui consacre le vol…
Une schizophrénie collective
La majorité des Français croit vivre dans un pays de droit, où la liberté et la propriété privée sont les socles de l’organisation sociale, puisque c’est ce que prétend leur constitution. Hélas cela n’est qu’un délire.
La réalité est tout autre.
Une caste politique et bureaucratique dépense sans compter l’argent des autres — que ceux-ci ont beaucoup de mal à gagner — avec un seul but : acheter des voix électorales et protéger leurs privilèges.
Toutes les combines sont bonnes à ce sujet, tous les mensonges trouvent leur sens.
C’est ainsi que Bercy ment et terrorise, dévorant le capital indispensable à l’économie, l’éparpillant volontairement en le détournant de son but, générant un endettement global qui va ruiner plusieurs générations de français, cela dans la plus grande indifférence, pire avec une adhésion massive obtenue par la propagande et le mensonge.
Mais Bercy, bien que la plus fautive, n’est pas la seule administration d’Etat à couvrir ces exactions, la justice n’est pas en reste, la machine législative depuis longtemps détournée des mains démocratiques de la population est aussi de la fête. Suivent l’information, la force, la violence, le communautarisme, tout ce qui divise et affaiblit les Français.
C’est tout cela qui sera en jeu devant le Tribunal de La Rochelle le 9 juin 2022, dans la plus grande discrétion, dans l’opacité de la salle d’audience véritable huis clos déconnecté du monde, huis clos qu’en 2022 il faut avoir le culot d’imposer… Mais les juges, qui réclament la liberté, refusent d’être jugés…
Bien à vous. H. Dumas
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Il fut une époque où quand un enfant refusait un plat au dîner, il se voyait menacé de se le voir servir à nouveau au petit déjeuner du lendemain matin. Elevé par sa grand-mère, Emmanuel Macron connaît le procédé. Et il en use à l’égard des Français. Candidat à l’élection présidentielle, il s’en était allé déclarer à Alger que « la colonisation est un crime ». Et voilà qu’il nous ressert la formule sous la forme de la nomination de M. Pap Ndiaye comme ministre de l’Education nationale.
M. Ndiaye est un universitaire devenu adepte de la pensée woke au cours d’un séjour aux Etats-Unis. Ne s’étant rendu compte que sur le tard, selon ses dires, qu’il était noir (en réalité métis, car son père était sénégalais et sa mère blanche) il a viré à l’indigénisme, qui consiste à inventer des racines noires à la civilisation française. La version originale de cette tendance est née en Amérique et se réfère aux populations originelles de ce continent.
De tous temps, l’homme s’est inventé des origines et a construit des mythes autour d’elles. On a même vu un certain Macron se prendre pour Jupiter et en faire un système de gouvernement, vite abandonné au profit d’un interventionnisme de chaque instant.
Alors pourquoi pas des origines noires à la France ? En réalité, notre ancêtre, homo sapiens, est bien venu d’Afrique, il y a quelques dizaines de milliers d’années. Mais il est impossible de savoir, même en consultant les travaux des paléoanthropologues, s’il était noir de peau. Ce qu’on sait depuis peu, c’est que nous avons quelques traits néanderthaliens dans notre génome, contrairement à une thèse antérieure qui prétendait à l’absence de toute interfécondité entre ces deux espèces d’hommes qui se sont rencontrées en Europe.
Tout cela pour dire que l’on ferait mieux, en politique, de s’en tenir à ce que l’on sait et qui, concernant la France, a conduit notre pays à adopter une politique coloniale que Clémenceau rejetait et que Jules Ferry préconisait au motif qu’il fallait « civiliser les races inférieures ». De ce choix découle, à la suite des mouvements de l’histoire, une importante immigration, en France, de populations anciennement colonisées qui, faute d’une politique d’assimilation, posent de sérieux problèmes au pays.
Il me semble qu’on pourrait s’en tenir là et ne pas aller chercher dans le passé des idées plus ou moins imaginaires pour tenter d’influer sur la politique contemporaine.
Il n’en reste pas moins qu’en nommant M. Ndiaye à l’Education nationale, M. Macron a non seulement voulu damer le pion à M. Mélenchon, grand adepte de la créolisation, mais surtout provoquer les Français comme il n’a cessé de le faire depuis son élection. En réalité, cette attitude est vraiment la marque de fabrique d’Emmanuel Macron qui, selon d’éminents experts psychiatres, souffre d’un narcissisme le poussant à ignorer les réactions d’autrui et à ne manifester aucune empathie envers celles-ci.
Pour dire les choses simplement, M. Macron poussera les Français jusqu’aux ultimes retranchements de leur patience et quand il s’en verra rejeté, leur reprochera de ne pas l’aimer et leur en fera porter la faute. A cet égard, il eût été raisonnable de ne pas installer le petit Emmanuel au sommet de l’Etat, où il ne peut faire que des bêtises. Mais comme disait sans doute sa grand-mère, « ce qui est fait est fait ».
Bien entendu, on a connu dans l’histoire des souverains étranges. Pour nous en tenir à notre passé romain (qui est quand même plus affirmé que nos racines africaines), on peut citer Néron et Caligula. Il se peut que les historiens aient noirci leur mémoire, mais ce qu’on lit d’eux dans les livres rend méfiant à l’égard de tout pouvoir impérieux. Les électeurs qui ont glissé dans l’urne un bulletin au nom d’Emmanuel Macron seraient bien étonnés s’ils se voyaient soudain vêtus d’une toge, ce qui leur permettrait sans doute de mesurer le caractère irréel de leur vote en ce vingt-et-unième siècle où l’instinct les plus fou ressurgit d’un passé qu’on croyait enseveli à jamais.
Quand des évènements stupéfiants se produisent, on doit rechercher des éléments de notre passé et de celui de l’espèce pour conforter son appréciation. C’est pourquoi la nomination à l’éducation nationale d’un intellectuel peu représentatif du peuple pose un problème de société. Tout, dans l’étrange aventure de la présidence Macron, est de nature à nous inquiéter. La France a élu un président qui ne ressemble pas aux Français. Il ne faut pas s’y tromper : c’est une grave faute politique. J’y vois une conséquence évidente : les Français vont souffrir. Ce ne sera pas la première fois dans l’histoire. Et même si, une fois encore, ils ne comprennent pas pourquoi, ils sauront au moins par la faute de qui !
Claude Reichman
Partager la publication "Les Français vont souffrir !"
Avec ce lien : mainlevees HLT partielles LES HAUTS DE COCRAUD vous assistez en direct au meurtre économique d’une entreprise saine, qui n’a jamais triché, qui ne doit rien au fisc, que Bercy crucifie sans scrupule.
C’est un premier acompte de 162 697,48 € que Bercy vole à partir d’un redressement totalement illégal. Il est aussi remarquable de constater que ce prédateur inclut dans ce vol une somme de 12 475 € qui est un impôt impayé et sa majoration dont Bercy porte l’intégrale responsabilité par la paralysie de l’entreprise qu’il a provoquée illégitimement.
Les cigognes tuent les malades, tout le monde pleure et désapprouve, les hommes tuent les bien-portants, tout le monde se marre et applaudit, cherchez l’erreur de la nature vénérée : https://twitter.com/i/status/1514346090199408683.
Les méthodes de Bercy, ce tueur démoniaque
Premier temps, Bercy a caché les raisons de sa venue dans cette entreprise.
A juste titre puisqu’il s’agissait d’une brigade fiscale qui n’avait aucune raison objective de venir de Paris — où elle est exclusive des très grandes fortunes — à Sète vérifier la toute petite entreprise qu’est la SARL Les Hauts de Cocraud, environ 50 000 € de CA annuel. Il s’agissait d’un acte de vendetta inavouable, destiné à réparer l’outrage d’avoir dénoncé des falsifications de Bercy, si évidentes qu’elles ont été, là aussi au bout de vingt ans, sanctionnées par la justice – un jour de grâce exceptionnel, à marquer d’une croix blanche cette sanction…
Donc, premier temps, Bercy cache légalement les motifs de sa venue chez vous, alors qu’ils sont très souvent immoraux, c’est le cas ici.
Puis vient le moment de se défendre des accusations de Bercy.
Dans cette affaire Bercy a prétendu une opposition au contrôle fiscal totalement irréaliste, à partir d’agissements illégaux des contrôleurs reconnus par la CADA. Donc le débat oral et contradictoire a été supprimé, la société n’a pas pu se défendre à ce stade. Le montant du redressement a été automatiquement doublé !!!
En réalité le déséquilibre en défense est constant même sans le stratagème employé ici, particulièrement tordu.
Le contribuable doit d’abord donner ses arguments à Bercy, faute de quoi il n’est pas recevable devant la justice. Ensuite lorsqu’il passe enfin devant les juges, il ne connait pas les arguments qui seront développés par le commissaire du gouvernement qui roule pour Bercy. Il aura déjà été saisi et poursuivi entre temps. Il ne pourra pas demander une expertise judiciaire des faits reprochés.
Il a la tête sur le billot et sa défense est totalement bridée. Il ne dispose ni d’une égalité des armes ni d’un droit réel à une défense libre.
Donc, deuxième temps, une parodie de défense pour l’accusé fiscal.
Puis vient le vol par lui-même.
Là commence le harcèlement, la terreur. D’abord l’information à tous de l’ignominie supposée du contribuable par la publicité faite du faux redressement auprès des banques et des autres acteurs économiques , qui vont le fuir dès cet instant. Donc la mise à l’écart.
Tout alors s’écroule et les naufrageurs de tout poil commencent à tourner autour du contribuable artificiellement affaibli.
Pas de résistance possible contre le troupeau de hyènes.
C’est le troisième temps : la mise à mort.
Comment tout cela est-il possible ?
Très simplement, par la menace. C’est très Poutinien. Sauf que ça marche. Il n’est aucun acte de courage qui s’oppose à ces menaces.
La possibilité de perquisition comptable sans motif expose tout le monde. La maitrise de la justice au service du fisc, l’inégalité des moyens, élimine les plus téméraires.
La propagande d’une redistribution des produits du vol séduit l’opinion publique.
La cupidité des naufrageurs et la terreur isolent le contribuable, l’affaiblissent avant sa mise à mort.
Tout cela ressemble à une corrida, à une danse rituelle macabre où les intervenants sont achetés ou menacés pour s’assurer de leur participation sans faiblesse.
Résumé :
A partir d’un petit contrôleur aigri, dont Bercy flatte le vice, qui va jouir de son méfait en redressant, en surimposant, la plupart du temps un innocent, tout va être fait pour que l’agression devienne irréversible.
Les services de Bercy, contre vents et marées, vont soutenir mordicus n’importe quelle argumentation, même la plus invraisemblable, la plus fausse, du petit contrôleur redresseur.
Les juges ne s’en mêleront pas, ils ne feront que semblant.
Aux agents du recouvrement on fera croire que s’ils ne recouvrent pas — des sommes dont ils pourraient douter — ils devront les payer à Bercy de leurs deniers personnels. Foutaise, mais ça marche…
La machine à broyer l’économie, à tuer les entrepreneurs, à mentir à la foule, à dissimuler les dérives dépensières des hommes de l’Etat, à montrer du doigt des boucs-émissaires, à les sacrifier, est en route. Elle tourne à fond, elle ne s’arrêtera que lorsque la ruine de tous sera totale.
Bien à vous. H. Dumas
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Aujourd’hui, on peut dire que rien ne va sans choquer personne. Que ce soit l’hôpital, la justice, l’enseignement, l’économie, la banque, les retraites, les assurances, le monde du spectacle, etc… la liste est inépuisable des activités en galère et de leurs acteurs qui vivent un blocage, une dérive, une insatisfaction, un échec…
Aux élections législatives, qui sont fondamentales, se présentent trois courants :
– La Macronie, qui prétend que tout va bien et qu’il faut certes aménager mais surtout continuer.
– Le Front National qui prône la lutte contre l’envahisseur musulman qui serait la cause de tous nos maux. Mais aussi, plus discrètement, contre le capital.
– Mélanchon, qui lui ne voit que le capital comme cause aux dégâts, qui donc propose de l’éradiquer.
Pas une seule proposition prenant en compte la réalité.
Quelle est-elle ?
La réalité est justement que la désintégration du capital privé tue notre nation.
Nous expliquons régulièrement sur ce blog que capitaliser, c’est-à-dire accumuler et transmettre, est la base de tout progrès, de toute vie, en tout. En sciences, en culture, en philosophie, en sport, etc…et donc nécessairement en économie.
Le capital, où qu’il soit, est toujours privé.
La somme des capitaux privés faisant la force d’une nation. Par exemple, le capital scientifique est dans la tête de chaque scientifique, il est donc leur propriété privée. Il n’empêche que placé là il reste à la disposition, immédiatement ou ultérieurement, de la nation, sauf si le scientifique persécuté part avec ce capital ailleurs, où il devient alors la propriété collective du “ailleurs”.
Le capital, toujours en tout, ne peut être créé ou entretenu et transmis que par ceux qui possèdent les qualités nécessaires à cela… et ce n’est pas monsieur Tout-le-monde, ni les perroquets gavés de l’Education Nationale.
Il en est ainsi en économie.
Par ailleurs, espérer qu’une une nation puisse vivre sans économie est utopique et con à la fois. Et, sans capital pas d’économie.
En France, le capital disparait, cela exclusivement dans le trou noir de Bercy.
De deux façons :
– La première par l’intervention de l’Etat financé par Bercy, en des lieux où l’Etat n’a rien à faire où il capte et joue avec le capital et le perd régulièrement.
– Mais aussi, de façon plus perverse, par l’abandon de la gestion du capital des entreprises par les entrepreneurs eux-mêmes.
Cela mérite une explication.
Harcelés par Bercy et par l’opinion publique les entrepreneurs confient le capital de leurs entreprises à des fonds spécialisés, tel que Blackrock, en croyant garder la gestion et les gouvernes de leur société. En cela ils éliminent le risque personnel de la gestion du capital et ils apparaissent comme de simples salariés, égaux aux autres, sauf quand même la plupart du temps pour leurs avantages et le montant de leur salaire…
Pas de problème quand tout va bien. Mais hélas très vite tout va mal.
Le capital d’une société est tout particulièrement utile dans deux cas : pour se développer et pour traverser les crises qui sont à l’entreprise ce que le rhume est à l’individu, de petites maladies à terrasser régulièrement.
Notre entrepreneur déconnecté de son capital a une image lissée socialement, mais il est à la merci de son porteur de fonds pour décider des investissements, et il voit ce dernier se faire la malle rapidement, avec les biens de son entreprise, en cas de difficultés passagères.
En fait, coincé par Bercy qui ne lui laisserait que des miettes si le capital de l’entreprise lui appartenait, l’entrepreneur abandonne donc l’élément clef de son entreprise : la gestion du capital, qui est en réalité à la fois sa garantie de vie et sa raison d’être.
Est-il un candidat qui dénonce cette situation et le pillage mortel de Bercy ?
Non, rien.
On retrouve nos amis de Contribuables Associés qui prennent la roue de la Cour des Comptes pour lister les dépenses inutiles du pays.
Hélas pour eux, ils prennent le problème à l’envers.
Ce ne sont pas les dépenses qu’il faut surveiller, il est toujours possible de les justifier, ce sont les recettes qu’il faut contrôler et limiter, les dépenses devront alors s’en contenter.
Personne ne se présente aux élections avec ce simple programme, elles sont donc sans espoir pour l’avenir immédiat. C’est la ruine qui nous attend, nous ne pouvons espérer qu’une chose : qu’elle ne nous laisse pas morts pour des siècles.
Alors que tout pourrait être si facile…. Quel gâchis…
Bien à vous. H. Dumas
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Il y a des centaines de milliers voire des millions de personnes en France, de français, dont la vie matérielle est devenue un champ de ruine, un espace de destruction massive dans lequel ils n’ont plus de place pour vivre, tout simplement.
Cela dans l’indifférence générale.
Les responsables sont deux administrations, le fisc et l’URSSAF.
Je suis volontairement allé au bout de ce champ de ruine, en visite naïve disons…
Les choses se sont passées en deux temps.
Premier temps, lorsque les premières attaques iniques de ces deux prédateurs se sont produites, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un conflit d’ordre personnel, un accident, une maladresse singulière qui me visait. C’était une erreur que tout le monde fait, ce fût une perte de temps.
C’est seulement dans un deuxième temps que j’ai compris qu’il s’agissait en fait d’un problème général, structurel, une façon d’exercer le pouvoir. Personne n’est visé individuellement, tout le monde est concerné.
Je me suis donc transformé, un peu involontairement au départ, en résistant structuré. J’ai dû comprendre le pourquoi et le comment, c’est fait. Dernier problème, je suis resté très isolé, vais-je le rester longtemps, je ne sais pas… mais sans doute que non. Le temps joue pour moi et ceux qui comprennent, les autres vont largement déchanter. Comment vont-ils le prendre quand il va falloir gagner ce que l’on vaut, uniquement ce que l’on vaut ?
Alors qu’aujourd’hui, une partie du pays pille l’autre, c’est un constat objectif.
Dans un premier temps les pillards dévalorisent les pillés. Ils sont traités de “fraudeurs fiscaux” comme étaient traités d’hérétiques les premiers protestants isolés. Cette qualification “d’hérétiques” a permis de tuer, et de déposséder, les protestants, celle de “fraudeur fiscal” permet de déposséder ceux qui en sont qualifiés, donc de les tuer.
Dans un deuxième temps les pillards s’absolvent, ils se donnent le beau rôle : “ils redistribuent” disent-ils. Ce n’est pas tout à fait la réalité. Effectivement ils distribuent, mais ce sont des cadeaux ciblés avec l’argent volé, et exclusivement dans le but d’acheter des voix pour leur élection, pour capter ou conserver le pouvoir. Rien d’autre ne compte à leurs yeux, ni la vraie misère, ni la ruine du pays par éparpillement infructueux du capital.
Cette dérive de la démocratie est une grande souffrance qui ne peut s’exprimer nulle part. Evidemment pas dans les médias, non plus auprès des tribunaux, encore moins devant l’administration et surtout pas devant la population qui est acquise à la croyance des bienfaits pour elle de ces pillages et au procès en sorcellerie des pillés.
Une chappe de plomb écrase la France sur ce sujet. La faillite en tout est au bout. La terreur s’est installée du fait des moyens illimités et de l’impunité totale des pilleurs.
N’imaginez pas que ne seraient visés que les milliardaires, qu’évidemment tout le monde déteste sauf s’ils sont footballeurs.
Descendons un peu si vous le voulez bien.
Anecdote d’une taxe de séjour ordinaire
Dans l’île de Ré, comme ailleurs, les logements loués l’été sont soumis à une taxe de séjour. Elle était due pour chaque nuitée de chaque vacancier et calculée à partir de ces nuitées.
Cette solution simple demandait sans doute trop de travail aux fonctionnaires dédiés à son encaissement. Je l’ai toujours payée scrupuleusement.
Alors, pour alléger le travail des fonctionnaires et rendre le bébé plus rentable, elle fut déconnectée de sa base : les vacanciers, pour être rattachée à l’immeuble.
Ce faisant elle devenait une taxe de séjour due même en absence de séjour : malin non ?
Pour faire bon poids, les calculs automatiques d’occupation prévus lors du changement d’assise étaient plus de deux fois supérieurs à la réelle occupation. Si par cas on oubliait de préciser les dates d’ouverture de son meublé, en gros deux mois pleins à Ré, elles étaient calculées sur six mois…
J’ai fait mes déclarations, elles n’ont pas été enregistrées pour je ne sais qu’elle raison.
Les calculs de la taxe pour moi se sont avérés complètement erronés.
Je m’en suis ouvert en son temps, sans succès, auprès de l’organisme d’établissement de la taxe, qui n’est plus accessible qu’en ligne.
Puis, occupé par les agressions directes du fisc, j’ai perdu de vue cette fameuse taxe.
Relancé récemment, je vous mets en copie ci-dessous mon échange de mail avec je ne sais qui :
Mon mail :
“Le 2022-05-14 16:34, groupe.dumas.France a écrit :
Bonjour,
En pièce jointe, le courrier reçu d’un huissier.
Les comptes ne sont pas bons, mais mon souhait de vous régler ma taxe de séjour est réel.
Je suis dans l’île de Ré le mardi 7 juin, pouvez-vous me recevoir ce jour là en fin de matinée ou en début d’après-midi pour que nous trouvions une solution.
Respectueusement. H. Dumas
La réponse
https://iledere.taxesejour.fr/
Bonjour monsieur Dumas,
Nous vous invitons à prendre contact avec le centre des impôts de La Rochelle
Au 26 Avenue de Fetilly
17000 La Rochelle
Tel : 0546276100
Nous ne sommes pas en mesure de répondre à votre demande.
Nous vous souhaitons une bonne journée
Bien cordialement,
La Régie taxe de séjour
Conclusion
Un calcul de taxe de séjour, contesté depuis longtemps, faux, ne correspondant pas à la réalité d’occupation, en fait ne correspondant à rien, devient soudain une créance fiscale encaissable par le centre des impôts avec tout ce que cela va supposer de violence, ATD, saisies attribution, etc…
Donc, saisie du Tribunal Administratif dont je peux déjà vous donner le résultat, qui ne se penchera absolument pas sur la réalité de cette taxe, ou plutôt son irréalité, qui rendra son recouvrement crédible…. Etc… Bilan futur un vol d’au moins 4.000 €.
Quelle merde.
Vous trouvez cet exemple insuffisant ?
Alors, voyez ceci.
En 2014 j’ai 70 ans. Nous avions une personne à domicile, car mon épouse et moi-même n’ayant pas l’extrême bonheur de bénéficier d’une retraite de l’Etat français — malgré 40 ans de cotisation nous n’avons en retour que 450 € par mois — nous étions souvent à l’extérieur pour essayer de gagner notre vie, et de sauver notre peau des griffes des malades du fisc.
Cette personne à domicile générait des cotisations URSSAF. Dans le même temps l’URSSAF me doit de l’argent pour des exemptions liées au fait que nous avons eu quatre enfants. Peut-être aussi du fait que nous n’avons plus de revenus et aussi 70 ans, plus à venir.
Impossible d’obtenir un rdv pour le calcul exact des sommes dues à l’URSSAF, impossible d’obtenir ce calcul par la justice ou par la nomination d’un expert à ce sujet.
Résultat, lisez cela : Un commandement aux fins de saisie vente
Encore une poursuite aveugle, en grande partie injustifiée, un meurtre gratuit
Une petite dernière pour la route
Si vous êtes un architecte ayant débuté dans les années 70, vous avez cotisé à la CIPAV. Une merveille la CIPAV.
Après quarante ans de cotisations, quelquefois modestes les années maigres, mais largement copieuses les années grasses, vous avez droit à une retraite de 450 € par mois. Formidable. A vous les croisières et autres activités de nos retraités…
Mais ce n’est pas tout, si vous travaillez encore à la fin de votre contrat de quarante ans de cotisations, vous devez payer une cotisation à la CIPAV en échange de laquelle… ce paiement ne vous ouvre aucun droit.
Mais vous recevez ce type de contrainte
Vivre dans un champ de ruine c’est dur.
J’ai bien pensé à en appeler à l’OTAN pour m’aider dans ma résistance, mais je n’ai ni l’adresse ni le téléphone du directeur des opérations…
Alors, je suis obligé d’attendre que l’édifice s’écroule, mais – et c’est terrible – avant de s’écrouler il va finir de totalement me piller, évidemment, pour tenter de sauver sa peau.
Que penser de tout cela ?
Ma conviction aujourd’hui est que l’imbécilité – terme officiel de la connerie en langage judiciaire – est partout à la manœuvre.
Tous ceux qui se livrent à ces exactions n’en n’ont pas conscience. Ils sont si sots qu’ils croient à leur propre propagande, qu’ils adhèrent à l’idée que le contribuable est un tricheur et qu’ils sont des justiciers.
C’est incroyable tant de connerie, mais c’est ainsi.
Ils n’ont aucune vision de leur avenir, du carnage qui se prépare. Ils se congratulent bêtement, se félicitent de leur connerie. C’est irréel.
Faut-il que Poutine soit stupide pour être parti à la conquête d’un monde qui allait s’écrouler tout seul à sa porte, qu’il n’aurait eu qu’à ramasser à la louche, alors qu’il a donné à ce monde un répit qui lui permet de continuer à piller sa population au service des hommes du pouvoir et de leurs affidés.
Comme quoi les cons sont partout…. à l’Est, à l’Ouest, au Nord, au Sud, c’est la génération spontanée.
Il suffit d’être loin pour y voir un peu mieux. Sauf pour les myopes, bien sûr…
J’ai passé l’Atlantique.
Grâce au décalage horaire, me voici hors de portée des médias nationaux. Un soulagement. J’ai le temps. La distance permet de s’interroger. L’immédiateté a disparu.
À froid, je prends connaissance des réactions à chaud. Leur contenu me désole. Mais je ne me sens pas obligé d’intervenir, de répondre, d’expliquer. Inutile. L’actualité a changé de camp. Six mille kilomètres ou six heures ont suffi pour rendre obsolète la réflexion qui, sur place, m’aurait irrité.
Le temps l’a révélée vaine. Certes, elle l’était déjà. Mais l’immédiateté exige de prendre en compte le futile. La distance et le temps sont des révélateurs de la vanité des choses.
Pour se vendre, les médias choisissent les zizanies sans intérêt.
Les seuls sujets importants sont ceux qui nous concernent tous, où que nous nous trouvions sur la planète. Il y en a peu. Seulement les sujets d’ampleur planétaire. Ceux qui défient le temps et l’espace : la réduction des sources d’énergie disponibles qui conduit à la guerre de survie, la seule qui ait toujours eu une vraie signification.
Ses premiers signes sont apparus. L’économie les a traduits dans son langage de réalité : augmentation des coûts énergétiques, augmentation des prix des produits manufacturés, augmentation du coût du crédit, chômage, réduction du pouvoir d’achat, réduction du niveau de vie, troubles sociaux, populisme, révolutions, guerres.
Les gesticulations et les palinodies de la politique qui alimentent les médias sont dérisoires. Le pathétique s’attache aux faits. La plupart du temps, parce qu’ils sont soumis au choix des hommes, les problèmes posés sont insolubles.
L’écologie est de ceux-là. Aucun désastre écologique n’a jamais pu être évité. Qu’ils soient dus à des phénomènes naturels ou à l’activité humaine. Les premiers parce qu’ils nous dépassent, les seconds parce qu’ils nécessiteraient une décision conjointe et unanime.
Les rodomontades de ceux qui se saisissent de sujets aussi graves pour en faire des arguments flattant la vanité des médiocres, des tribunes politiciennes pour abuser les naïfs ou des moyens de s’enrichir, ne feront que précipiter le mouvement. Ils ne résisteront pas au choc de la réalité.
La démocratie qui exige un dialogue entre le pouvoir représentatif et le pouvoir réel est par nature à court terme.
On ne règle pas électoralement un problème de long terme.
Ce sont hélas les conséquences humaines du désordre écologique qui règleront le problème écologique.
Elu par les retraités, Macron ne sait plus quoi faire pour les cinquante millions de Français qui n’ont pas atteint cet âge. Il ne sait d’ailleurs pas quoi faire non plus pour les retraités, puisque ceux-ci dépendent d’un système où il n’y a que des bénéficiaires et presque plus de cotisants. On se demande vraiment comment Macron a pu se laisser entraîner à une seconde candidature alors qu’il n’ignorait rien de la situation du pays. Le pouvoir est une drogue dont il est impossible de se passer. Le seul qui l’ait fait dans l’histoire est Cincinnatus. C’était il y a vingt-cinq siècles !
Le cas de Macron est emblématique. Ce garçon est l’aboutissement de ce qu’on appelle le mal français. Francis Fukuyama pourrait écrire à ce sujet un deuxième tome de « La fin de l’histoire ». Il lui suffirait de le titrer « La fin de l’histoire française ». Bien entendu, l’histoire de France n’est pas finie. Mais ce qui va lui succéder n’aura plus aucun rapport avec ce qui l’a précédée. La victoire mondiale du libéralisme, que diagnostiquait Fukuyama, aura ainsi connu une incroyable exception : celle du pays qui a donné naissance aux droits de l’homme !
La France aura été vaincue par son administration. Celle dont le général de Gaulle l’avait dotée pour redresser la nation et qui aura finalement trahi tout le monde, non par méchanceté mais par nature. L’administration est comme le scorpion qui pique la grenouille. Celui-ci ne peut faire autrement car pour lui aussi, c’est sa nature.
L’administration peut être un fidèle serviteur. Mais en aucun cas un chef. Elle n’est pas faite pour cela. Et quand elle s’y risque, c’est la catastrophe. Elle ne sait faire que des règlements. Et non délivrer des ordres. Ou plus exactement quand elle le fait, les gens deviennent fous car plus rien ne marche. Le propre d’un ordre administratif est d’être aussitôt suivi d’un contre-ordre. « Et ainsi de suite », comme l’écrivait Tchekhov, dans son théâtre de l’éternelle Russie.
Il est un journaliste qui va entrer dans l’histoire. C’est Jean-Jacques Bourdin. Non pour crime de lutinage, mais pour accouchement de vérité. Celle que le candidat Macron, en 2017, lui a confiée comme l’acmé de sa politique future : remplacer la cotisation sociale des salariés par la CSG. Le monde allait en être changé, comme par une comète traversant le ciel ! En réalité, il ne s’agit que d’une queue de comète. Celle-ci, sous Macron, finit son parcours, commencé à la libération de la France, soixante-douze ans plus tôt, quand le tiers des citoyens était communiste et inspira une constitution qui faisait fi de la liberté. Macron est le dernier satrape du collectivisme.
Nul ne sait comment cette histoire va se terminer. On a le choix entre l’enfoncement dans la misère et le chaos. Les deux pouvant d’ailleurs aller ensemble. Des cris indignés se font entendre sur ce qu’on appelle les réseaux sociaux. Pour leurs auteurs, l’Amérique est responsable de tout. En réalité, le peuple américain ne sait pas trop où l’Europe se trouve, et encore moins la France. Nous lui sommes indifférents, sauf quand, ayant bien travaillé, il s’offre un petit séjour dans ce vieux continent si riche de bon mets. Il n’y a que nous pour croire que la France obsède l’Amérique. Celle-ci, dans le fond de son être, est isolationniste. Et il faut vraiment que ses présidents insistent lourdement pour qu’elle se soucie du monde.
« Au fond, tout a toujours mal marché », disait l’historien Jacques Bainville. Mais on sait pourquoi. La France qui a mal marché, c’est la France de l’Etat. Les Français, eux, n’ont pas si mal marché que cela. Il est même arrivé qu’ils étonnent le monde. Mais d’ici que cela recommence, il va falloir que nous y mettions du nôtre. La première chose à faire, c’est de cesser de mentir. Je le dis pour les gouvernants. Et de cesser de se mentir. Je le dis pour les Français. Les réalités sont là. Nous sommes parfaitement aptes à les surmonter. A condition de cesse de faire confiance aux escrocs à petit pied qui peuplent les couloirs de la démocratie.
Pour ce qui est de la démocratie française, c’est l’an zéro. Il faut reprendre à la base. Mais en ce siècle fulgurant, tout se reconstruit vite. J’attends seulement que quelques hommes et quelques femmes de tempérament se lèvent et nous entraînent vers ce qui ressemblera enfin à un avenir. Celui-ci nous intéresse tous, Car c’est là, comme le disait Woody Allen, que nous avons l’intention de passer les prochaines années.
– Nous sommes tous mondialement, du fait des frontières, regroupés en nations.
Notre nation s’appelle la France.
Sa particularité est d’avoir, en 1789 par une déclaration solennelle, établi l’égalité de ses membres et confié la gestion collective à la population : Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
– Il n’y a donc pas d’Etat, cette appellation erronée désigne une abstraction.
La réalité est que certains sont mandatés par tous pour organiser la chose commune qui ne doit pas être contraire aux droits individuels garantis par la déclaration de 1789. La chose commune organisée doit donc être minimale.
Les mandataires sont appelés les hommes de l’Etat, ils sont de deux types : les élus chargés de dire la loi pour notre compte et les fonctionnaires chargés de son exécution.
– Pour la mise en œuvre des besoins communs, l’impôt peut être levé et la force déployée. En sont responsables, au nom de la population, les mandataires désignés.
– Par ailleurs, l’actuelle guerre en Ukraine donne une idée des conséquences d’une dérive de l’emploi de la force par des hommes de l’Etat indélicats, et confirme que l’atteinte à la propriété des biens d’autrui est un acte de guerre, équivalent en force et violence à l’usage de bombes puisqu’il est la réponse de l’Occident au belliqueux Poutine et à son pays.
Les agissements de nos mandataires et de leurs fonctionnaires doivent être regardés à la lumière de ces bases qui sont les principes de notre constitution.
Il est clair qu’aujourd’hui l’usage fait par nos élus – hommes de l’Etat – et par leurs exécutants – fonctionnaires – du mandat que nous leur confions est systématiquement abusif par rapport aux principes de notre constitution.
Ceci acté
Peut-on considérer ces excès comme des crimes de guerre ?
La responsabilité en incombe-t-elle à une structure collective où à chaque mandataire pris en sa personne ?
Réponse à la première question
Dans la mesure où ces excès portent gravement atteinte aux personnes ou à leur biens, engagent leur vie, la qualification de crime de guerre est certainement opportune.
La responsabilité des mandataires, décideurs ou exécutants, est engagée contrairement à l’idée répandue par eux de leur irresponsabilité, qu’ils prétendent reporter sur l’Etat… qui n’existe pas. Ils sont à notre service, mais ils prétendent être à celui de l’Etat !!!
Par exemple, par rapport à la constitution qui régit notre pays, le mandataire Poutine se rendrait coupable de deux crimes de guerre, l’un envers l’Ukraine, l’autre envers sa population puisqu’il a pris personnellement la décision de déclarer une guerre.
Réponse à la deuxième question
L’Etat, qui n’existe pas, ne peut pas être regardé comme le responsable des conséquences dommageables des excès de nos mandataires décideurs ou exécutants.
Elus ou fonctionnaires sont responsables individuellement, par le jeu du mandat, de l’ensemble des actes qu’ils prennent dans le cadre de leurs décisions ou activités. Il ne peut pas en être autrement.
Les snipers
Nous arrivons au constat, pour chacun de nous, que quelques élus, mais surtout des fonctionnaires délégués à l’exécution, se dissimulant à l’abri de l’abstraction “Etat”, en abusant de leur fonction, engagent des actes qui nuisent gravement aux libertés individuelles.
En ce qui me concerne, je pourrais citer à ce sujet : en tant qu’élu le maire de La Rochelle M. Fountaine, en tant que fonctionnaires ceux de l’administration fiscale qui ont levé contre moi de fausses impositions, les magistrats qui les couvrent, etc…la liste est longue. Je m’y emploie dans ce blog.
Ces snipers tuent impunément. Aujourd’hui le nombre de leurs victimes est impressionnant, mais demain c’est la nation tout entière qui va payer le prix de leurs massacres.
Nous avons non seulement le droit constitutif de les dénoncer mais c’est notre devoir.
Il faut que nous soyons convaincus de cela — il en va de la survie de notre nation – car leurs moyens sont colossaux et leur impunité totale.
Le problème
Notre situation est ridicule, digne de celle des poilus dans les tranchées de 1914.
En effet, ces snipers qui nous descendent maitrisent tous les organismes de recours contre eux en notre possession.
Trahissant la constitution, ils ne se considèrent plus — et nous ne les considérons plus — comme nos mandataires, mais comme les représentants intouchables et sacrés de l’Etat… qui n’existe toujours pas.
Ce tour de passe-passe est la plus grande escroquerie de tous les temps.
Des théories fumeuses telles que la redistribution, la liberté positive, l’assistance généralisée, le refus du mérite, la haine du capital, la théorie des genres, le droit au bonheur, le communautarisme, le wokisme, etc… sont répandues en écran de fumée pour dissimuler leurs atteintes aux droits individuels et à notre droit essentiel d’organisation et de surveillance de la chose commune.
Toutes ces théories, défendables et respectables en tant que pensées, sont anticonstitutionnelles dans leur usage en ce qu’elles empiètent sur nos libertés fondamentales et servent d’excuses pour détourner au profit des hommes de l’Etat — et à notre détriment — la chose commune.
Imaginer que ces crimes de guerre seront jugés un jour n’est pas une utopie mais une certitude. Attendons patiemment, mais avec vigilance, ce jour-là.
Nous jugerons les snipers du fisc, de l’URSSAF, de la justice, etc…
Bien à vous. H. Dumas
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La préemption est un droit particulier, la plupart des gens ne le rencontrent jamais au cours de leur vie.
Que dit Wikipédia à son sujet ? Ceci : “Un droit de préemption est un droit légal ou contractuel accordé à des personnes privées ou publiques d’acquérir un bien par priorité à toute autre personne et ce lorsque le propriétaire manifeste sa volonté de le vendre”.
A la différence de l’expropriation, le droit de préemption ne vise pas spécifiquement un intérêt collectif, n’est pas particulier à l’Etat, il est attaché à différentes situations dans lesquelles une personne extérieure à une transaction possède le droit de remplacer l’acquéreur, aux conditions de celui-ci.
Normalement ce droit ne lèse pas le vendeur, il n’est accompagné d’aucune légitimité à dévaloriser la valeur du bien préempté — à supposer qu’un type de dévalorisation puisse avoir une réelle justification, ce qui ne ressort pas de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, donc de notre constitution –.
L’affaire exposée est la suivante :
Un groupe de propriétaires vend, à La Rochelle, vingt hectares de terrains à des promoteurs privés. Ceux-ci sont porteurs d’un projet compatible avec ce qui se fait aujourd’hui, c’est-à-dire un cota de 30% de HLM, 20% de primo-accession, le reste en marché libre.
La collectivité locale, la CDA de La Rochelle, pour des raisons non exposées — probablement liées à des préférences difficiles à avouer — se met dans la tête de préempter ces terrains, donc de s’introduire dans la transaction en lieu et place des promoteurs acquéreurs. Ceux-ci, tétanisés, ne se révoltent pas…
Les vendeurs sont indifférents, le prix fixé est raisonnable, ils ne sont pas plus royalistes que le roi, ils n’ont aucun apriori contre la CDA qui préempte à travers son mandataire l’EPFNA (Etablissement public foncier de la Nouvelle Aquitaine). D’autant plus que l’EPFNA est porteur d’un projet strictement identique à celui des promoteurs acquéreurs.
Oui mais voilà, la transaction initiale a été conclue au prix de 210 € le m². Ce prix est le montant bas du marché. Et… l’EPFNA propose 35 € du m²…
Convenons que, l’EPFNA s’introduisant sans justificatif dans une opération privée pour réaliser la même chose mais avec les réseaux municipaux, ce différentiel de prix n’a aucune légitimité, c’est tout simplement un vol.
Ce n’est pas très difficile à comprendre.
Un petit exemple peut-être plus clair
Imaginons que l’Etat, ayant besoin de requinquer son stock d’or, décide de mettre en place un droit de préemption sur les transactions d’or. Vous avez un lingot, vous le vendez mettons 57 000 € au cours actuel de l’or. L’Etat préempte la transaction et vous verse 57 000 €. Pas de problème.
Mais au lieu de cela, l’Etat préempte la transaction, prend votre lingot et vous donne en échange 8 500 € !!!
L’Etat vous a volé 48 500 €. OK ? 85,5% de votre capital or.
Vous ne pouvez pas imaginer une chose pareille ? Vous avez tort, c’est ce qui va se passer à La Rochelle.
La saisine de la justice
Le désaccord entre les propriétaires et l’EPFNA est évident, il se retrouve donc devant la justice.
Pendant que le vol, qui est patent, est signalé à la même justice par la voie d’une citation directe. Signalement qui va se retourner contre moi, nous en avons parlé, nous en reparlerons après le 9 Juin, tant la suite est “extraterrestre”.
Revenons à la préemption dont est saisie la JEX. C’est la loi, même s’il est tout à fait étrange de saisir le juge de l’expropriation pour une préemption qui n’est en aucun cas une expropriation. Il y a là à l’encontre du législateur matière à de lourdes critiques.
Les arguments sont objectivement solides. Les noms ont été occultés, car ce billet va probablement faire l’objet de poursuites — dans notre belle société où la liberté d’expression est sacrée mais exclusivement pour caricaturer les croyances des autres pas les nôtres — et je ne souhaite pas impliquer les propriétaires.
Je ne sais pas si vous avez les connaissances nécessaires pour apprécier à sa juste valeur ce monument.
Sachez d’abord qu’il apparait nettement que la magistrate ne comprend rien à l’urbanisme, donc elle va être incapable d’analyser nos arguments et d’y répondre.
Elle va se contenter d’entériner le vol de ces terrains, à hauteur de 85,5%, et de lancer quelques piques à mon endroit, sans doute vexée du fait que je la vois telle qu’elle est face une situation qui la dépasse.
Quand même, elle lèse sans aucun motif les propriétaire de 85,5% de la valeur de leur bien…. C’est énorme. Quel pillage…
Cette affaire est exemplaire à plusieurs titres
D’abord les juges
Ce type de dérèglement judiciaire est monnaie courante. Cela tient à la complexité des situations dont les juges ont à connaître. Du fait qu’ils sont astreints à naviguer géographiquement et thématiquement pour justement ne pas voir leurs jugements trahis par l’habitude. C’est bien, mais décevant pour la compétence.
Mais, le point principal est leur indépendance. Essentielle, elle se transforme chez nous en irresponsabilité, ce qui est très grave.
Le juge n’est pas un Dieu, c’est un homme ordinaire, quelque fois très ordinaire. La liberté sans responsabilité peut lui monter à la tête et lui laisser supposer que ses pensées, ses croyances, peuvent librement s’exprimer puisque personne n’aurait le droit d’en juger.
Or, le juge doit être responsable, c’est un législateur par ses jurisprudences, il n’a pas de raison d’échapper au jugement démocratique de l’opinion publique.
Puis les croyances
Cette affaire rassemble toute la schizophrénie de notre société.
Notre constitution, notre histoire, ont fait de la propriété privée et de la liberté le socle structurel de notre société. Du moins c’est ce que pense tout le monde, ceux qui le croient, mais même ceux qui luttent contre ce type d’organisation.
Or cela n’est vrai que dans les têtes et dans les discours, dans le verbe.
Dans la réalité la liberté n’existe plus depuis longtemps et plus personne ne pense que la propriété privée existe, en tout cas pour les autres.
Nul n’accepte que les fonciers aient des propriétaires, que les capitaux aient des propriétaires, que les entreprises aient des propriétaires, que même l’instruction soit possédée par ceux qui savent. Ne devrait-elle pas être acquise à tous, même à ceux qui n’étudient pas ?….
C’est ainsi que Madame Roubeix, sans doute en toute bonne foi, convaincue de dire le bien, vole des propriétaires et pense mordicus que ce sont eux les voleurs alors qu’ils souhaitent tout simplement percevoir la valeur de leur bien en le cédant.
Une situation improbable.
On nous assène, jour après jour, que le libéralisme ou néolibéralisme entrave notre bonheur, est notre péché, alors que nous sommes profondément communistes, envahis par cette croyance dont nous sommes plus ou moins les inventeurs.
Ce jugement est un acte de pur communisme, il n’est pas le seul.
Il sera entériné en appel et plus loin, par corporatisme…. ou par partage de croyance.
Communistes nous sommes et nous resterons, condamnés à la misère par cette croyance qui a tué et tuera encore.
C’est notre destin : les croyances qui tuent et les inquisiteurs qui ordonnent.
Pour finir ce long billet, un grand merci aux propriétaires rochelais qui ont résisté 20 ans pour faire la démonstration en grandeur réelle de cette folie, il leur a fallu beaucoup de patience et de courage.
Bien à vous
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L’ancien ministre Hervé Morin raconte ce que lui disent les électeurs de sa région de Normandie après l’élection présidentielle : « Eh ben, dites donc ! » Puissante réflexion, qu’on est tenté de reprendre à son compte.
Au-delà de l’effarement qu’exprime cette courte phrase, il faut creuser un peu. Et ce qu’on découvre au détour de la pelle et de la pioche n’a pas de quoi rassurer. La France est en état d’insurrection larvée. Seule la date n’est pas fixée. Mais cela peut survenir à tout moment.
A vrai dire, tout ce qui se passe en ce moment était parfaitement prévisible. On peut même résumer très simplement ces évènements. La France s’est dotée d’un système social si massif qu’il a eu sur l’économie du pays le même effet que le cheval d’Attila. L’herbe économique ne repousse pas sous ses pas. Notre système social coûte plus à la France que l’armée américaine au budget des Etats-Unis. Et le seul véritable projet d’un entrepreneur français, qu’il soit privé ou public, est de supprimer le plus d’emplois possible. Car qui dit emploi, dit charges sociales, et qui dit charges sociales dit Urssaf, et qui dit Urssaf dit mesures préparatoires à la ruine.
Le résultat de cette magnifique politique est que la moitié des Français n’a plus accès à la consommation et, selon une étude menée pour RMC, n’a plus au 10 du mois que 54 euros pour finir celui-ci. Petit à petit ces informations se diffusent dans les médias, mais on est encore loin de la prise de conscience. Par exemple, je lis d’intéressantes chroniques des éditorialistes patentés du système sur la crise politique qui se développe en France, mais aucun ne la rattache au fait que la moitié des Français est larguée. Qui peut penser sérieusement qu’un pays tel que le nôtre peut durablement supporter cette situation sans que se déclenche une crise majeure. Eh bien justement, nous y sommes.
Réélu confortablement, M. Macron se sent tout dépourvu alors que la bise n’est pas venue. En fait, il ne sait pas quoi faire. Toute initiative qu’il prendra sa heurtera aux troupes de Mélenchon et de Le Pen, à l’Assemblée nationale bien sûr, mais surtout dans la rue et sur les réseaux sociaux. En un mot, la France est désormais ingouvernable. L’immense trouble qui s’est emparé du pays peut être rapproché de ce qui se passe dans une société de chimpanzés, nos proches cousins, en l’absence d’un mâle dominant. Le plus grand désordre règne, accompagné de violences parfois féroces. Jusqu’à ce qu’un chef s’impose.
Encore faut-il que ce chef soit à la hauteur. C’est bien là tout notre problème. Nous avons certes un chef, mais il est plus contesté que nul autre avant lui. Il est en fait un président canada dry. Il a les attitudes et les mots du chef, mais ce n’est pas plus un chef qu’un soda n’est un alcool fort. Loin de nous l’idée d’un homme fort qui s’imposerait à la tête du pays au mépris des procédures habituelles de la démocratie. Ce n’est ni souhaitable, ni nécessaire. L’amour de son pays et une exigence morale à la hauteur du rôle suffiront. Ce qui sera indispensable pour accompagner son action, ce sont des médias libres.
Tel est le cocktail dont la France a besoin pour échapper aux troubles civils et à la violence. Rien de ce qui compose ce breuvage n’est introuvable. Il suffit de se procurer ces ingrédients et surtout de ne pas empêcher leur acquisition, comme la classe politique et médiatique sait si bien le faire et comme nous le constatons aujourd’hui au plus haut degré.
La France est un pays riche qui a tout pour être prospère. Il faut seulement lui retirer ce boulet qu’elle traîne à son pied et qui est le monopole de la sécurité sociale. Nous ne sommes plus au 19e siècle quand l’industrialisation a jeté vers les usines et les villes les paysans qui composaient l’essentiel de la population de notre pays. Loin de la solidarité familiale des campagnes, ils ont eu besoin qu’on leur fournisse le moyen de se soigner, d’élever une famille et de ne pas être dans le dénuement à l’heure de la vieillesse. Ce furent les assurances sociales, puis la Sécurité sociale. Aujourd’hui, ces besoins peuvent être couverts par l’assurance privée, dont c’est précisément le rôle, dans des conditions infiniment moins coûteuses et qui préservent la liberté de choix de chacun.
Il n’est pas tolérable que les lois – européennes et nationales – qui suppriment ce monopole ne soient pas appliquées. C’est même criminel, quand on pèse les conséquences désastreuses sur la vie des Français de ce véritable sabotage de l’avenir de notre pays. Le pouvoir politique qui règne sur la France depuis des décennies s’est toujours dit européen. Or il n’applique pas les règles qu’il a lui-même forgées. Je laisse à chacun le choix des mots pour qualifier un tel comportement. Pour ce qui me concerne, je parlerai de haute trahison !
Les réseaux sociaux font découvrir au plus grand nombre les minorités, qui peuvent s’y exprimer largement.
Anciennement, il fallait avoir des qualités d’explorateur de l’âme humaine et beaucoup de temps à sacrifier pour aller découvrir, en des lieux souvent difficilement accessibles, les minorités et leurs pensées ou leurs conditions.
Les réseaux sociaux sont objectivement une révolution.
Les minorités sont essentielles au groupe. Situées à la marge des sociétés, elles sont pourtant porteuses à la fois de ce qui n’a pas marché et de ce qui marchera, sans que les choses soient claires tant qu’elles sont au stade de la minorité.
Ce que porte les minorités rejoindra-t-il le néant des erreurs ou le firmament de la majorité ? C’est la question, et c’est ici qu’elle nait, dans la minorité, dans l’infime, dans la solitude.
Les réseaux sociaux sont le scanner de l’intelligence collective, la possibilité pour tous de détecter les débuts des tumeurs malignes des mauvaises idées ou au contraire de découvrir l’enchantement des fétus des bonnes idées qui pèteront le feu.
Et l’on voudrait censurer les réseaux sociaux. Mais qui veut cela ?
Etonnamment : tout le monde.
Chaque censeur intervenant évidemment au nom de l’humanité et pour son bien. Y compris les groupuscules aux ambitions naturellement majoritaires.
Le comble tient au fait que les réseaux sociaux n’ont aucune autre fonction que celle-là : porter la voie des minorités ; et que pourtant ils sont les premiers à imaginer comment les censurer.
J’aime les minorités par raisonnement, dans la réalité la plupart me révulsent, quand elles ne me paniquent pas.
Mais, étant moi-même une minorité, je serais mal venu de critiquer ce statut, même si comme tous les minoritaires j’ai du mal à concevoir que la majorité se fout comme d’une guigne de moi, de mes centres d’intérêts, de mes propos. Que je sois persuadé que cette majorité se trompe ne change rien à l’affaire.
Je trouve stupide qu’une minorité ait la prétention d’imposer ses idées aux autres autrement que par la conviction, ce qui implique l’acceptation des autres minorités y compris totalement opposées à la sienne.
Inéluctablement un jour certaines minorités deviennent majoritaires, c’est toute l’alchimie de l’opinion publique.
Rien ne dit pour autant que devenue majoritaire une minorité soit de bonne qualité, seule sa résistance naturelle, sans intervention de la force, aux minorités qu’elle va générer sera la jauge de sa qualité.
On voit bien que la minorité est essentielle pour les idées et les actions, aussi bien dans le cadre de la création pure de majorité que dans celui du test de sa résistance à la qualité.
Oui mais : et le mensonge ?
Alors là pour moi c’est très simple, une minorité ne ment jamais, elle se trompe simplement. Seule la majorité peut mentir, et ment d’ailleurs sans vergogne. Toujours à condition d’exclure la force qui, elle, peut perturber le fragile mais nécessaire équilibre qui existe entre la majorité et les minorités.
Les minorités sont essentielles, mais elles sont le lieu de tous les dangers. Notamment celui de perdre son temps pour rien, qui est sans doute le plus grand. Mais elles sont aussi le lieu des grandes aspirations, des grands projets, de l’avenir, cela vaut bien le sacrifice du temps.
Le cynisme électoral permet parfois d’éclairer la doctrine. La reddition du PS à LFI en est la démonstration. Personne, depuis Manuel Valls, n’avait osé tirer les conséquences de la guerre des gauches. L’union de façade avait prévalu, au nom de l’assiette au beurre.
Pour son seul intérêt, ou ce qu’il croyait l’être, Olivier Faure les a tirées. Invitant les fidèles à l’exil, il a rejoint l’ennemi. Tout est désormais clair.
Pour Hollande, Hidalgo, Dray, Cambadélis et Delga, le divorce est acté.
Mais il y a longtemps que les époux faisaient chambre à part. Les deux gauches, ennemies de toujours, sont ressuscitées au nom de l’union de la vraie gauche contre les faux-fuyants. La précédente union – celle de Mitterrand – avait tué le PC. C’est le PS, cette fois, qui perd tout. La revanche des Insoumis.
Les traîtres de Solférino, « munichois » de la débandade, écolos déstructurés et survivalistes en rémission en ont ainsi décidé. La refondation passera par eux.
À LR, on n’en est pas là. On se parle encore, par sous-entendus. Mais on couche déjà dans des lits jumeaux. Les traîtres d’hier se sont grillés les ailes à la lumière de RN, de LaREM ou de Reconquête. Ils ont raté leur coup. Ça fait réfléchir les suivants.
Les nouveaux traîtres, artisans de l’union à droite, hésitent. On réaffirme les principes du « chacun chez soi » pour sauver l’unité du parti, les postes et les avantages qui vont avec. Mais le vase est brisé. Et la verveine y meurt.
Jacob est seul dans son bunker.
Copé triomphe, Wauquiez plastronne, Bertrand se cache.
L’un après l’autre ils rejoignent sur trois rangs l’ennemi d’hier. Et c’est au nom d’LR que ses plus acharnés défenseurs d’hier trahiront leur parti. Abad, Lisnard, Aubert viennent de découvrir qu’il n’est pas de grand homme d’État sans grande trahison.
Ils s’érigent en artisans de la pensée commune. Il n’est pas de plus grand dessein que de confondre son intérêt avec celui de la nation.
Le scrutin proportionnel achèvera bientôt la décomposition de la vie politique et des partis.
A la fuite des urnes succèderont les ruines.
Pas de révolution pour autant. La recomposition n’est pas le fait des politiques. Elle n’est que le résultat d’un mode de vie.
Ce sont les mœurs qui changent les régimes.
La IVème République était la République de la défaite.
La Vème, la République de l’ambition.
Nous venons d’éviter la République de la soumission.
Le régime vers lequel nous nous dirigeons sera le fruit de ce que nous sommes devenus. Une nation sur la défensive.
Croissance nulle et forte inflation pour le premier trimestre 2022. Ce serait le résultat de COVID dit la presse… tout le monde acquiesce…
S’il fallait un exemple du ridicule de l’affaire COVID, il suffirait de se pencher sur les dégâts de la reprise, façon Hollywood, du confinement à Shangaï qui vise le gros rhume qu’est devenu COVID.
En clair, COVID fut une pantalonnade, très désagréable pour ceux qui l’ont subi, encore plus pour ceux dont cela a précipité la mort, mais sans effet sur l’économie de la France.
La crise économique dont enfin on parle est collective, elle vient de loin, portée par l’opinion publique cette marâtre qui depuis la nuit des temps commande la vie sociétale des hommes.
L’opinion publique a mille façons de s’exprimer, tantôt elle fait mine d’être libre, d’autres fois elle fait au contraire mine d’être contrainte, dans tous les cas c’est elle qui commande. Elle qui choisit les “hommes providentiels”, ou au contraire leur absence ; les lois liberticides ou au contraire la chienlit libérale.
L’opinion publique française a choisi le chant orgueilleux du coq après avoir lamentablement perdu la guerre de 1939, puis l’américanisme idolâtre face à l’ivresse de la consommation. Enfin, plus récemment, le retour à la délation, à la jalousie morbide, à la haine du riche, du juif, élargie à tous les décideurs économiques grands ou petits, l’ensemble sous couvert d’écologie et d’égalitarisme.
L’opinion publique cherche juste à se mentir, à fuir ses responsabilité, toute à la joie du pillage cette constante animale de la société des hommes, qui n’a ni pudeur ni limite mais mauvaise conscience.
Les Français, depuis les années 70, ont mis au point un système aujourd’hui très sophistiqué de pillage des richesse accumulées par ceux qui en ont le don et la possibilité.
Le machin s’appelle Bercy.
Bercy aspire et éparpille tous les capitaux dès leur constitution, sauf pour les quelques privilégiés qui, soumis et de connivence, voient leur capital éventuellement prospérer, mais sous haute surveillance et fragilisé par des obligations parasites qui le défavorise à l’échelle du monde.
Donc, opinion publique en tête, le capital est honni en France. Bercy est largement applaudi lorsqu’il le traque et le détruit.
Oui mais, comme nous le répétons en boucle sur ce blog, nul progrès, nulle vie sans capitalisation. Accumuler et transmettre est la condition essentielle du progrès, en tout.
Celui qui sort de cette boucle, scolaire, scientifique, philosophique, politique, etc… régresse inévitablement.
L’économie sans capital ne peut pas vivre, que ce soit pour une personne, une famille ou une nation.
Depuis plusieurs décennies que l’opinion publique française hait le capital, que son outil de haine “Bercy” le traque, le pille après avoir instauré la terreur et en toute impunité, il a disparu.
A la place figure l’emprunt, qui va tuer la France.
C’est d’une grande simplicité. Qui va le dire, qui veut l’entendre ? Personne et surtout pas l’opinion publique, notre démoniaque patronne.
Que peut faire le petit clown que la France a réélu ?
Il vient de le dire : tout. Donc, traduction : rien.
Personne n’est dupe, mais l’opinion publique veut ce mensonge, elle veut continuer à piller, à en jouir, quel que soit le prix à payer. Pourtant, il va être salé.
Aux avant-postes de la catastrophe, victime précoce, je peux vous assurer que tout comme moi beaucoup vont en mourir.
Car, nous le savons depuis peu, le pillage du capital, de la propriété privée, est un acte de guerre. C’est celui que nous opposons à Poutine. Si terrible que celui-ci menace en contrepartie d’utiliser la bombe atomique.
On peut le comprendre, si j’en possédais une petite, je devrais faire appel à mon sang froid, à mon légalisme, à mon humanisme, pour ne pas l’expédier en catimini sur Bercy.
Trêve de plaisanterie, les événements ne s’y prêtent pas.
Ce pauvre Napoléon-Poutine se trompe autant que son modèle. Il croit être alors qu’il n’est pas, il n’est qu’un hologramme de l’opinion publique, celle qui avait changé au retour de l’île d’Elbe.
Celle-ci souhaite, mondialement, la fin de l’organisation économique en place. Au lieu de l’avouer, elle nous fait croire qu’une bataille de cour d’école dans le Donbass justifie une guerre d’invasion, qui elle justifierait une troisième guerre mondiale.
La chose paraîtra ridicule quand cette même opinion publique constatera les dégâts de ses pulsions. Quand les cartes économiques auront été redistribuées et que rien ne sera changé, car les règles de l’économie sont les mêmes immuablement.
Mais l’opinion publique veut la guerre pour ne pas avoir à se remettre en question.
Objectivement, elle est en droit de se méfier de ceux qui se prétendent les hommes du renouveau. Autant que des hommes de l’Etat, ce sont des menteurs, des profiteurs, qui se croient assez malin pour manipuler l’opinion publique, alors qu’ils sont justement manipulés par elle.
En réalité, le fleuve en furie de l’opinion publique emporte tout sur son passage. Les petites digues morales, juridiques, que les hommes tentent de mettre en place quand il somnole, sont bien peu de chose face à ses colères.
C’est là que, seul face à cette furie, l’homme peut se connaître. Nous y sommes.
Bien à vous. H. Dumas
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Quiconque exerce un métier en France a pu faire ce constat : il y a de plus en plus d’obligations pour le pratiquer. Or ce devrait être le contraire. Le monde entier bénéficie de la formidable innovation qu’est l’informatique, qui permet de simplifier la quasi-totalité des procédés professionnels, y compris ceux qui relèvent de l’administration, qu’elle soit publique ou privée. Par quel mystère le résultat inverse a-t-il été obtenu dans notre pays ?
Il n’y a en vérité aucun mystère. En France, l’Etat a poursuivi son irrésistible croissance et a mis l’informatique à son service pour imposer davantage sa férule à tous et à chacun. Ce n’est en rien une nouveauté. Tout pouvoir tend à croître indéfiniment. On se souvient du savetier de La Fontaine se plaignant de monsieur le curé qui « de quelque nouveau saint charge toujours son prône ». L’Eglise à cette époque régnait sur la société et ne cessa d’imposer son emprise qu’au début du vingtième siècle.
C’est dire que l’administration française a de beaux jours devant elle si rien ne vient interrompre son règne. Nous sommes là au cœur du mal français. Celui-ci n’a rien de mystérieux. Il n’est que la manifestation pathologique d’une organisation de la société reposant sur l’Etat et non sur le libre exercice des activités économiques. Ce qui se traduit par un pourcentage délirant de dépenses publiques, qui atteint aujourd’hui les deux tiers de ce que produit le pays.
Friedrich Hayek a montré comment le nazisme a pu s’imposer en Allemagne. Les dépenses publiques y avaient atteint 53 %, et qui parvenait à mettre la main sur le pouvoir politique s’emparait en même temps d’un pouvoir absolu sur la société. De là à dire qu’il existe un risque totalitaire en France, il n’a qu’un pas à franchir. Seule nous en protège une vieille tradition française de liberté, cependant bien souffreteuse aujourd’hui. Il suffit que le fragile équilibre de la société se rompe sous la pression des problèmes non résolus et de la violence croissante pour que les digues démocratiques s’effondrent et qu’un régime dictatorial s’impose.
La complexité est à cet égard un atout de première importance pour les postulants à la dictature. Mussolini disait : « Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte. » N’importe quel technocrate français pense exactement la même chose. De là à le traiter de fasciste, il y a un pas qu’il ne convient pas de franchir. On peut simplement dire qu’il s’agit d’un apprenti fasciste. Et que fort heureusement tous les apprentis ne parviennent pas à la maîtrise.
Le comportement de l’Etat pendant la pandémie de covid a, à cet égard, de quoi inquiéter. La mise sous tutelle de la société y a atteint des sommets inquiétants. Qu’on pense au confinement, dont l’inefficacité est aujourd’hui avérée, ou à la vaccination généralisée, qui a démontré son inutilité à l’exception des personnes âgées, auxquelles il aurait suffi de la proposer, ou encore à ces invraisemblables autorisations de sortie qu’on se délivrait à soi-même. Aujourd’hui, à Shanghai, des policiers en scaphandre blanc traquent les malheureux habitants auxquels on interdit, pour cause de covid, de sortir et à qui des drones munis de haut-parleurs délivrent cette injonction : « Contrôlez votre désir de liberté ! »
En conclusion, je n’hésiterai pas à dire que la liberté est menacée en France et que l’on est très loin de pouvoir espérer la prospérité pour tous dans notre pays. Le devoir qui s’impose à tout citoyen responsable est de proposer des solutions. Je considère que seul le rétablissement de la liberté dans tous les domaines est de nature à traiter le mal. Et que le retour des dépenses publiques à leur seuil des années soixante du siècle dernier, c’est-à-dire au tiers de la production, est la condition impérative du rétablissement d’une démocratie digne de ce nom.
Le meilleur outil dont nous disposons à cet égard nous a été fourni par la construction européenne. Il consiste dans la mise en concurrence de la sécurité sociale. A elle seule cette réforme, dont toutes les lois sont votées, nous fera atteindre l’essentiel de notre but. Nous la devons à notre jeunesse à qui nous faisons payer des cotisations pour une retraite dont ils ne verront jamais la couleur. On se demande d’ailleurs par quel miracle pour le pouvoir établi les jeunes français ne se révoltent pas et ne chassent pas à coup de pied dans le train les grands chefs à plume qui les réduisent en esclavage.
Tous les retraités que je connais souhaitent le bonheur de leurs petits enfants et les aident autant qu’ils le peuvent. Ce sentiment puissant doit être transformé en politique. C’est celle qu’il convient désormais de mener en France. Si Eric Zemmour l’avait compris, il serait aujourd’hui président de la République.
Claude Reichman
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