Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Valéry DELPRATO, l’humanoïde fiscale

Bref résumé de la situation.

Les Services Fiscaux ont inventé de toute pièce, à l’aide d’un faux certificat d’urbanisme grossier rapporté par le maire de la commune, un redressement lors de la succession de ma mère dont j’ai mis vingt ans à me débarrasser.

Bien plus, face à mon énergique contestation ils décidèrent de me tuer à l’aide de deux faux redressements (2M€) basés sur deux oppositions à contrôle fiscal inexistantes. Sur ces deux derniers points je n’ai pas encore pu obtenir réparation, mais je m’y emploie.

La Cour d’appel de Montpellier, qui m’a donné raison dans la succession de ma mère après renvoi par la Cour de cassation, trouve tout cela normal. Le faux, pense-t-elle sans doute, est une façon naturelle de s’exprimer pour les Services Fiscaux : « l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant » (extrait de l’arrêt)

Le faux produit par le fisc, sur lequel est bâti tout le redressement, n’est qu’une « simple divergence quant à l’évaluation des biens… »

Les conséquences

Dès le début les Services Fiscaux ont bloqué tous mes biens personnels et professionnels par des hypothèques. Ils ont pratiqué une moyenne d’un ATD par mois sur mes comptes en banque. Ils m’ont mis depuis vingt ans dans une situation de trésorerie indigente, ils ont paralysé ma vie économique, ma vie tout court.

Ils ont tenté et tentent encore de vendre mes biens aux enchères publiques. Que du bonheur. La seule question qui vaille est : comment suis-je encore en vie ?

Finalement, j’ai pu vendre quelques biens que j’avais réussi à libérer parce que le fisc avait oublié de faire la publicité obligatoire avant la vente forcée qu’il envisageait de ces biens. Le Tribunal de La Rochelle a annulé sa saisie, comme le prévoit la loi, j’ai donc vendu ces biens pour vivre.

On notera que la même situation au Tribunal de Montpellier, où le JEX me hait personnellement pour des motifs que j’ignore, n’a pas été jugée de la sorte pour le même manquement du fisc. Le magistrat a simplement reporté la vente forcée, tout en m’interdisant la vente amiable. Ici, une vraie complicité s’est installée entre le fisc et le juge COMBARET, que je vais dénoncer ce mois de novembre sous la forme d’une plainte en escroquerie au jugement.

Revenons à nos moutons

Sitôt ma trésorerie un tout petit peu renflouée, en priorité je paie mes retards sur les impôts dus et non contestables, je veux parler des taxes foncières, des taxes professionnelles, que seul le blocage indu de ma trésorerie engagé par le fisc m’a empêché de payer plus tôt.

Il tombe sous le sens que les majorations pour paiement tardif ne me sont pas applicables, puisque ce paiement tardif est uniquement dû aux harcèlements du fisc.

J’en demande le dégrèvement.

Et… je tombe sur les humanoïdes au service des Services Fiscaux. Car, il faut savoir que les employés du fisc ne sont pas payés pour réfléchir, mais pour encaisser « quoiqu’il en coûte »…

Ils ont été débarrassés de tout ce qui pourrait ressembler à de l’empathie, de la compréhension, de l’intelligence, ce sont des caisses enregistreuses à apparence humaine. Dans ce cadre toute attitude, y compris odieuse ou mensongère, leur est autorisée, conseillée, et une impunité totale leur est accordée au cas, rarissime, où un contribuable ferait remarquer ces manquements à l’humanité.

Le problème n’est donc pas la réalité de la dette pour l’humanoïde, mais la conformité de son expédition.

Je vous explique

Mettons, nous sommes dans la cour de l’école. Je vous dis : tu vois ce trait par terre ? Si tu le franchis tu as un gage, on joue à « touché-attrapé » et moi je peux le franchir une minute toutes les cinq minutes.

Cela vous parait raisonnable, vous donnez votre accord et vous commencez à jouer.

Mais aussitôt, je vous pousse de l’autre côté du trait et j’exige que vous soyez sanctionné d’un gage….

Vous arrêtez de jouer, non ?

Avec le fisc c’est le même jeu, sauf que l’on ne peut pas s’arrêter de jouer…

Bien à vous. H. Dumas

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Les croyants sont bouffis d’orgueil.

La raison est la misère de l’homme, qui n’est raisonnable que par hasard, par obligation, alors qu’il est croyant volontairement, indépendamment de son environnement.
Ses croyances lui appartiennent alors que la raison lui est imposée de l’extérieur.
Le croyant a l’orgueil du créateur alors que le raisonnable se plie aux contraintes du vivant qui le rendent humble.
Le conflit inévitable entre croyance et raison génère le désespoir, souvent dissimulé en passion.
Tout est là.
La difficulté tient au fait que la politique, démocratie ou autocratie, est le royaume des croyances, donc des mensonges, des affirmations non vérifiées et non vérifiables.
La politique se retourne toujours, « culbutairement », du mandat légitime vers le pouvoir absolu. Sa base est plombée par la jouissance, la facilité, du pouvoir. Tout finit en politique par une prise de pouvoir absolue, c’est si simple…
Exemple ordinaire
Les écolos ont séduit par le raisonnement, la manipulation, entrainant des conséquences qui paraissaient avantageuses pour ceux qui avaient les moyens du surcoût de l’écologie, qui étaient ravis de voir les peuples moins pécunieux au tapis.
Pour de multiples raisons, dont la principale est une redistribution aveugle du capital tombé de ce fait entre des mains dispendieuses qui ont entrainé sa disparition par dévalorisation de son moyen d’échange et de stabilité : la monnaie, la haine du capital a accompagné sa disparition, son remplacement par la fausse monnaie. Merci M. Piketty.
Très vite l’écologie a fait faillite, elle n’a dû sa survie qu’à la mise en scène d’une vérité invérifiable : le réchauffement climatique, enfer de cette nouvelle religion, outil de culpabilisation, de jugements et de procès aveugles en trahison. Dans le même temps, promesse d’un avenir heureux aux fidèles pratiquants.
Les politiques adhèrent à cette croyance qui leur facilite l’exercice du pouvoir en clouant le bec aux opposants. Mais la population est tentée par la raison qui lui fait part humblement des conséquences désastreuses sur sa vie de cette nouvelle religion.
Alors, déconsidérés, les croyants deviennent violents. Ils se dirigent vers la terreur qui précède le pouvoir absolu. Tels les communistes en leur temps, ils sont prêts à tout pour imposer leur croyance. Gros temps…
Il est amusant de décortiquer ce fonctionnement au jour le jour, dans son ordinaire.
Par exemple la voiture.
Aujourd’hui, l’industrie automobile a finalisé un produit complètement stupéfiant. La voiture a des propriétés dynamiques et intellectuelles qui sont impressionnantes. Mais aussi terriblement frustrantes tant elles demanderaient d’espace pour profiter de ces atouts, tant aussi elles sont accidentogènes du fait du fossé entre ces capacités et leur environnement dédié.
L’écologie en a fait sa bête noire, ce n’est qu’une passion de plus autour de la caisse à quatre roues. Mais pas la moindre. De pots catalytiques en contrôles techniques, de dos d’âne en stigmatisations générales, de limitations de vitesse en privations de permis de conduire, nous arrivons au 110 km/h sur les autoroutes et, parait-il, 68% des Français en faveur de la mesure.
Je suis un gros rouleur, 60 000 km par an. La plus grande partie sur autoroute.
Je suis en mesure de vous affirmer qu’il n’y a pas 68% des Français sur l’autoroute. Même pas la moitié de ce pourcentage.
Lorsque les Français vont sur l’autoroute, la plupart du temps les camions n’y sont pas, c’est le weekend, la circulation bouchonne, la vitesse est réduite.
Ceux qui pratiquent beaucoup savent que les camions roulent à 100 km/h, qu’ils sont majoritaires en volume présent et déplacé, que 110 km/h pour les automobiles prises dans ce trafic est une vitesse inadaptée.
Et pourtant, on retient l’opinion de ceux qui n’affrontent pas le problème, elle sera imposée à ceux qui l’affrontent, qui devront se démerder avec les contraintes que cela va leur imposer.
C’est ça la croyance écologique, un truc aussi con et pervers que toutes les autres croyances. Mais qui se prétend scientifique, et qui est de ce fait la plus prétentieuse des croyances qui nous ont empoisonné la vie jusqu’à ce jour.
Et oui : les écolos sont bouffis d’orgueil.
Bien à vous. H. Dumas

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Les fanatiques sont aux portes du pouvoir !

Les fanatiques sont aux portes du pouvoir !

« Qui eût cru que la tolérance même aurait ses fanatiques ? » Cette remarque désabusée est de Malesherbes, qui eut le courage d’être l’avocat de Louis XVI, avant de finir lui aussi sur l’échafaud. La France était alors sous le régime de la Terreur, un des épisodes les plus honteux de la vie nationale. Même si certains en font porter la responsabilité aux fautes de la monarchie.

Quelques années plus tard, Fouché, le ministre de la police de Napoléon, émit cette pensée ô combien précieuse, un véritable sésame : « N’attaquez pas les sots. En période de crise, ils sont tout puissants. »

Quiconque a vu à la télévision l’épisode du député de couleur de la France insoumise face à une interjection émanant d’un député du Rassemblement national et visant on ne sait qui, aura pu contempler un spectacle de haine pure sur les bancs des mélenchoniens. Bouches tordues, regards injectés, postures menaçantes, tout y était. Et le plus étonnant était que les haineux faisaient semblant de croire à un propos raciste du député adverse, mais ne faisaient pas semblant du tout d’exprimer de la haine. Formidable leçon de choses, formidable leçon de paléoanthropologie. Les spécialistes de cctte dernière discipline se sont demandés si le lynchage en bande existe chez nos plus proches parents, les chimpanzés. La réponse est oui. Nos liens de parenté sont là et bien là. Et l’espèce a ses lois, que nul ne peut nier.

Le fanatisme a du mal à survivre à l’effacement des religions. Alors il s’en crée d’autres. L’écologie est l’une d’elles. « Sauver la planète » est devenu une bondieuserie que l’on place à tout propos dans une conversation pour montrer qu’on est du bon côté de la croyance. L’antiracisme occupe aussi une belle place dans le nouveau panthéon. Il permet d’aimer son prochain en paroles et de s’en dispenser dans les faits. Jean-Jacques Rousseau l’avait dit : « Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »

Toute idée est bonne qui permet à l’homme d’exprimer le fanatisme inhérent à sa constitution psychique. Même le football, qui n’est pas une idée mais une occasion de se réunir en foule et d’oublier sa propre personne pour se fondre dans la masse et agir en toute impunité. La politique offre d’aussi belles occasions, comme toute réunion. D’ailleurs le code pénal lui-même utilise l’expression pour qualifier un délit commis « en réunion ».

La foule, comme l’a admirablement expliqué Gustave Le Bon, n’est pas l’addition de ses constituants individuels, mais un être nouveau qui a ses caractéristiques propres. Et c’est ce qui rend si difficile le combat contre le fanatisme, car l’homme est habitué à se battre contre des individus, mais pas contre un élément de foule, fût-il même isolé de celle-ci mais lui appartenant par tous les pores de sa peau.

La guerre est une des plaies de l’humanité. Même quand on la croit disparue, elle ressurgit, comme on le voit en ce moment en Ukraine. Son déclenchement est typiquement un phénomène de foule, même si la responsabilité d’un seul, le chef suprême, peut être mise en cause. Pendant les périodes de paix, les belliqueux ne cessent jamais de s’agiter. Jusqu’à mettre en péril la domination du chef et le pousser à un conflit qu’il ne souhaite pas. Un belliqueux est un individu doté d’un tempérament agressif et qui cherche à celui-ci une occasion de s’exprimer. Le rôle d’un Etat digne de ce nom est de contenir l’agressivité des belliqueux afin de ne pas avoir à déclencher une guerre à tout propos. Mais quand l’Etat est faible, tout devient possible.

La France vit actuellement une de ces périodes à haut risque. La situation économique est à elle seule un facteur de conflit, puisque la moitié du corps électoral est en déshérence, ne parvenant plus à joindre les deux bouts, ses fins de mois commençant le premier. La révolte des gilets jaunes aurait dû pousser le pouvoir à l’action. Elle ne l’a poussé qu’aux discours.

L’arrivée de députés de la France insoumise à l’assemblée nationale est un signe de plus de la déstabilisation du pays. Les solutions qu’ils préconisent ne peuvent qu’aggraver la crise, mais ils n’en ont cure, leur véritable but étant la destruction de la société afin de lui substituer une société idéale à leurs yeux, mais qui a le tort de n’avoir jamais pu réunir des êtres humains.

En période de crise, Fouché avait raison, les sots sont tout puissants. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille renoncer à l’intelligence, qui est quand même le plus bel attribut de l’homme. Le meilleur espoir qu’on puisse nourrir en France est que se constitue autour de quelques personnalités de valeur un groupe actif qui ne se contente pas d’analyser la situation, mais prenne des initiatives de terrain. Car c’est sur le terrain que se gagnent ou se perdent les conflits. Alors, comme le disaient nos gardes champêtres, avis à la population !

Claude Reichman

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Sylvie BERBACH : la Tartarin de Tarascon de la magistrature.

A l’occasion de sa nomination à la présidence du tribunal de La Rochelle voici ce que déclare cette jeune magistrate de 45 ans : « La justice doit s’adapter à l’évolution de la société, même s’il reste du chemin à accomplir pour trouver l’équilibre entre le numérique et l’audience, et prendre le temps d’écouter les justiciables ».

Un courage certain cette déclaration. Un peu comme celles de Tartarin… parce que dans les faits…

Certes, Madame Sylvie Berbach est bien de sa personne, un sourire sympathique, du genre à pouvoir affronter tout type de réception officielle, à avaler en souriant tout type de vérines ou canapés sans s’en mettre plein les doigts ou renverser sa coupe de champagne sur le maire, le préfet, ou tout autre officiel et gratin invités.

Mais, pour son tribunal… je vous raconte.

Le 3 novembre 2022, je suis convoqué à l’audience correctionnelle du jeudi à La Rochelle. Trois affaires vont être évoquées.

Ma citation directe contre l’ancien Directeur ces Services Fiscaux de La Charente-Maritime, Monsieur Garnier.

Ma citation directe contre Messieurs Fountaine Président de la CDA de La Rochelle, M. Gervais son adjoint à l’urbanisme et M. Brillet directeur de l’EPFNA. Qui fait l’objet, de la part de ces messieurs, de deux plaintes pour diffamation publique.

Ces citations datent un peu, il a fallu avant qu’elles arrivent en audience passer par les consignations et les différents délais d’une justice malade de sa pauvreté financière donc organisationnelle, mais pas que…

Lors des audiences précédentes on m’a promis une heure et demie de temps de parole, pour pouvoir expliquer ce qu’a été ma vie, ce qu’est mon combat.

C’est très important puisqu’au pénal le justiciable fait l’objet d’une appréciation de personnalité et que mes adversaires ont l’habitude de plaider mon asociabilité qui serait un affront à leur perfection, à leur statut de fonctionnaires ou d’élus parfaits, irréprochables.

Alors que la vérité serait plutôt le contraire, ce sont des crapules corrompues et sans scrupule, et je suis pour ma part un Français moyen attaché à l’intégrité et à notre collectivité, j’ai payé le prix pour cela. Vous imaginez la joie que je me faisais d’enfin pouvoir m’expliquer, après plus de vingt ans de harcèlement fiscal et d’entraves à mon travail.

Oui, mais voilà…

D’abord l’audience a été divisée en deux. Une première partie de 13h30 à 16h où ont été appelées toutes les affaires, où l’audience était publique, où la presse était présente. Une deuxième partie à partir de 16h où j’étais seul… Plus personne, une espèce de huit clos…vous voyez le genre. Quelle idée bizarre…

La formation du tribunal, dont je ne connais ni les visages ni les noms, était en apesanteur. Le magistrat président d’audience visiblement incompétent en urbanisme, en fiscalité, et sans connaissance des dossiers dans lesquels il a passé l’audience à fouiller sans succès pour retrouver les documents dont il voulait parler…

En premier lieu, il m’a indiqué qu’il était hors de question qu’il me laisse du temps pour me présenter. Alors que mes adversaires ne se sont pas gênés pour évoquer ma possible instabilité et irresponsabilité sociale, et lui-même a insisté sur les dix condamnations apparaissant à mon casier judiciaires et visant mes démêlés avec des fonctionnaires. Ce que d’une part je conteste formellement et qui d’autre part se résumerait à des conflits routiers avec la maréchaussée et ses pièges radarisés. Ce qui n’est pas anormal pour quelqu’un qui fait 60 000 km par an depuis 60 ans… des conflits qui normalement n’apparaissent pas au casier judiciaire…

Affaire Garnier

C’est dans ces conditions que le Président de la formation a appelé l’affaire fiscale en premier. Là, la Procureur a bredouillé trois ou quatre mots inaudibles, puis le Président a déclaré que les faits étaient prescrits. Alors le Tribunal c’est immédiatement retiré pour délibérer, il est rapidement revenu, et voilà… bouclée : prescrit !!! Sans qu’on sache ce qui serait prescrit…

Les bras m’en sont tombés. Une citation essentielle, sociétale, gravissime…Mais aussi, un article 459 du Code de Procédure Pénale qui dit entre autres : « Le tribunal qui est tenu de répondre aux conclusions ainsi régulièrement déposées doit joindre au fond les incidents et exceptions dont il est saisi, et y statuer par un seul et même jugement en se prononçant en premier lieu sur l’exception et ensuite sur le fond. Il ne peut en être autrement qu’au cas d’impossibilité absolue, ou encore lorsqu’une décision immédiate sur l’incident ou sur l’exception est commandée par une disposition qui touche à l’ordre public. »

Je fais appel évidemment. Mais quand même : “prendre le temps d’écouter les justiciables”; oui mais, sauf s’ils mettent en cause Bercy par exemple.

Car cette citation, elle traitait sur le fond du problème du pillage de la France par Bercy qui ne peut pas perdurer, qui va détruire profondément le pacte social et entrainer la ruine du pays. Circulez, il n’y a rien à voir dit Mme Berbach. Car, n’en doutons pas, c’est sur ses ordres que cette mascarade a eu lieu.

Alors, est-elle cynique, croyante, complice volontaire ou otage ? Nous le dira-t-elle ?

C’est quand même à gerber, non ?

Affaire Fountaine, Gervais et Brillet, la mascarade continue.

J’affirme que ces Messieurs sont des tricheurs, des voleurs, qu’ils piétinent le fondement de notre société “la propriété privée”, je le prouve, je le dis… et je suis poursuivi par eux pour diffamation. C’est un peu comme si ayant affirmé que le mafieux Al Capone est un assassin j’étais condamné pour diffamation sur poursuite de sa famille…

Sur ce sujet la formation du tribunal a été émouvante. Tous au fond de leurs chaises, rêvassant, probablement à un paysage polynésien ou encore à leurs futures lessives et repassages, et un Président, au top de son niveau, occultant les faits, refusant de relire avec moi ma citation pour laquelle je suis poursuivi en diffamation, refusant de débattre des faits que je dénonce, de la réalité des escroqueries au jugement dont se rendent coupables ceux qui me poursuivent abusivement, eux-mêmes auteurs d’un vol de plus de 17 millions d’Euros.

Voilà donc ou nous en sommes, et le jugement sera pris sur le siège : je suis condamné pour diffamation !!! C’est incroyable.

C’est confirmé, donc la vision de Mme Berbach, lorsqu’elle parle de « prendre le temps d’écouter les justiciables », c’est d’éliminer ce qui gêne, ce qui pourrait contrarier le pouvoir des élus et des fonctionnaires ?

Ce croit-elle divinisée par l’école de la magistrature et ainsi dotée d’une mission qui consisterait à protéger les siens, fonctionnaires et élus, des soubresauts des manants que nous sommes ?

  • « Qu’ils se taisent et nous laissent agir pour leur bien, nous qui savons tout et eux qui ne savent rien » est sans doute sa religion.

Mais ce n’est pas ainsi que se passent les choses.

La société est faite de multitudes de passions, d’activités, de professions, de compétences. L’économie est une de ses composantes, au même titre que la science, l’art, la politique, etc…

L’économie a ses règles, ses devoirs, qu’il ne faut pas trahir sous peine de la voir s’effondrer. Visiblement Madame Berbach n’a aucune idée de ces règles, de ces devoirs. Dans le fond ce n’est pas grave, elle n’est pas un acteur économique. Mais, ce qui est grave, c’est qu’elle se permet de faire juger, sans y connaître et sans écouter, les problèmes profonds de cette activité.

Elle se permet de jeter sur moi, qui les dénonce, l’opprobre et la ruine. Elle trahit la mission dont elle se croit investie. Alors qu’elle n’a pas les compétences, ou pire, qu’elle a une vision erronée de l’économie à partir de croyances ineptes.

Là aussi il y a appel.

Mais, objectivement : peut-on espérer ?

Bien à vous. H. Dumas

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Au secours, on se noie !

Au secours, on se noie !

On a rarement vu un peuple se noyer comme le peuple français aujourd’hui. Le pire est que personne ne se jette à l’eau pour le sauver. Il est vrai qu’il s’agit d’un sauvetage à haut risque et qu’il y faut un sauveteur aussi costaud que bon nageur. Pas facile à trouver par les temps qui courent !

Je n’ai pas du tout le culte de l’homme providentiel. Mais quand même un type solide serait le bienvenu. Car il faut être solide intellectuellement et mentalement pour affronter l’océan de stupidités qui submerge la France. S’il faut absolument se référer à quelqu’un, je dirai que c’est vers un Pompidou qu’il faut aller. Je veux dire quelqu’un qui allie la culture, le bon sens et la détermination. Pompidou est hélas mort, mais il ne manque pas dans notre pays d’hommes de sa trempe. Et quand je dis homme, je dis aussi femme.

Point n’est besoin d’élaborer un programme complet de gouvernement. Il faut avant tout, en bon médecin, identifier le mal dont souffre le patient et prescrire un traitement. J’y vais de mon diagnostic : la France souffre d’une grave insuffisance de liberté. A chaque fois qu’un problème se présente à elle, c’est l’Etat qu’elle charge de le résoudre. Ou plus exactement, ce sont les hommes de l’Etat qui se présentent en blouse blanche et, se prétendant docteurs, prennent en main son traitement. Lequel échoue à chaque fois, car on n’a jamais vu un médecin imaginaire guérir un vrai malade.

Or la bonne thérapeutique, c’est de faire confiance aux qualités naturelles du patient et de ne rien faire qui nuisent à sa mise en œuvre. Les Français sont un peuple intelligent et courageux. Plein « d’infinie- ressource- et- sagacité ». L’expression est de Rudyard Kipling, qui ne parlait pas de la France, mais il ne faut pas trop demander à un Anglais. Il n’empêche que la formule qualifie bien notre peuple. Alors c’est à lui qu’il faut faire confiance.

Tant que la France sera enserrée dans les liens enchevêtrés que les années ont noués sur elle, rien ne sera possible. Mais comment faire disparaître les milliers d’administrations, de hautes autorités, de comités Théodule et autres entités indéfinies chargées de missions de service public qui se sont entassées sur le corps souffrant de la nation au fil des décennies ? Le seul moyen est de les priver de ressources. Mais qui, alors, se chargera de leurs missions ? se demandera l’honnête homme qui n’a jamais rien connu d’autre que cet embrouillamini inutile et nuisible. La réponse est simple : personne. Car on n’a pas besoin de ce que ces organismes font. Et si telle ou telle de leurs activités a un intérêt, laissons les citoyens s’en charger.

Le pays soutiendra d’autant plus cette politique que les contribuables bénéficieront de l’argent ainsi épargné. Il s’enclenchera un cycle vertueux ou économies et responsabilité s’allieront dans un élan joyeux. Celui dont l’absence fait du plus gai des peuples un morne troupeau.

Qu’on ne s’y trompe pas. La liberté n’est pas un don du ciel. Elle se conquiert et se défend. Le besoin de liberté est patent en France. Chaque semaine, des cortèges s’ébranlent qui la revendiquent et qui ne se lassent pas de manifester. Malheureusement, beaucoup de ces rassemblements se font au nom de protestations douteuses.

Revendiquer la liberté et dans la phase suivante traiter notre plus ancien allié d’assassin est un slogan qui s’autodétruit. L’Amérique est obligée de mener le monde pour protéger l’Occident, qui est le plus grand espace de civilisation que le monde ait connu. Nous n’avons évidemment pas à nous laisser mener par le bout du nez, ni à cautionner toute initiative de notre allié. Mais n’oublions jamais qu’il y a une grande différence entre un allié et une puissance qui ne vous a jamais défendu.

Et c’est là qu’intervient l’homme qu’il nous faut. C’est à lui, et à ses larges épaules qu’il appartient de tracer la voie juste et de la défendre. La persuasion doit suffire. Et rien de mieux pour persuader qu’un argumentaire que le peuple comprend. Ronald Reagan a abattu le communisme non seulement par la force dissuasive de son armée, la première du monde, de ses fusées et de ses bombes, mais aussi par ses bonnes histoires qu’il aimait raconter dans ses causeries radiophoniques, comme à des amis devant un bon feu de bois. Depuis que l’homme est homme, il a raconté des histoires. Ce sont elles qui ont fini par créer la civilisation.

Alors il faut qu’on nous raconte des histoires de liberté. Pour nous défendre de l’oppression et pour la vaincre. Dans l’histoire de Kipling que j’ai évoquée, c’est l’alliance d’un petit poisson et d’un naufragé qui vainc la voracité de la baleine. Tout lecteur qui y voit un symbole aura mille fois raison.

Claude Reichman

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Les cons qui font du mal pour rien aiment faire du mal

On cherche vainement les motivations de ceux qui blessent, qui torturent et qui tuent.

Les homosexuels, les femmes, les contribuables, les ouvriers maltraités, les juifs, les arabes, les jeunes déboussolés, les faibles, les originaux et bien d’autres subissent vexations, humiliations, violences verbales voire physiques.

Ceux qui sont à la base de ces violences, ceux qui les analysent, se perdent dans des pseudo-croyances pour les premiers, dans des considérations psychologiques pour les seconds.

Les pseudo-croyances organisent le bien et le mal, la vérité, de telle sorte que celui qui croit n’ait plus à s’interroger lors de chaque situation, qu’il puisse agir sûr de son bon droit, qu’il soit déresponsabilisé, qu’il se sente investi par le groupe de pensée auquel il prétend appartenir. Dans ces délires on peut classer les religions, le communisme, le suprématisme, tous les obscurantismes… tout ce qui affirme sans souci pour la raison, pour la discussion, pour la réflexion, pour la liberté de penser.

Les considérations psychologiques excusent. En règle générale le libre arbitre n’existe pas pour elles, l’être humain n’est qu’une chaine de stimuli qui aboutit à l’acte bon ou mauvais. Tout présent est le fruit du passé.

En ce qui me concerne, comme l’exprime le titre de ce billet, je crois que tout est beaucoup plus simple : ceux qui blessent aiment ça.

Ils aiment faire du mal, dénoncer, détruire, voir souffrir, haïr. Cela de façon sélective. Toute excuse pour eux est bonne à prendre.

Celui-là est raciste, nationaliste, corporatiste, clanique, cet autre est convaincu, embrigadé. Ils pratiquent le prosélytisme, ou encore… ils sont inspecteurs des impôts, de l’URSSAF ou de je ne sais quelle boutique qui se la pète et se prétend indispensable à l’humanité, tout en affichant une absence déroutante de résultat.

J’exclus la violence réflexe, celle qui répond à l’agression, qui rentre dans le cadre de la légitime défense.

Il faut bien arrêter les cons qui font du mal pour rien. C’est le problème.

Malheureusement, tous les violents prétendent défendre quelque chose.

Je ne vois qu’une solution pour y voir plus clair, c’est la logique populaire : « C’est celui qui dit qui l’est ».

Transposé au thème développé je dirais que c’est celui qui commence le premier acte de violence qui a tort. Celui qui prend la responsabilité de passer de la discussion à l’action agressive.

C’est toujours le tortionnaire qui a tort, quelles que soient les raisons dont il se pare. Parce qu’en fait il n’agit pas pour ces raisons mais parce qu’il aime faire mal.

Tout ça pour vous dire que Bercy n’a aucune excuse à mettre en avant pour le mal que cette boutique répand journellement, Bercy est entièrement responsable du carnage qu’elle pratique, y compris éventuellement sur des tricheurs invétérés qui sont si peu nombreux que leur tricherie ne justifie pas la haine colportée par Bercy qui n’agit qu’en raison de son plaisir à faire du mal.

J’affirme donc ici, d’expérience, que Bercy est entièrement tournée vers le mal, la torture, le harcèlement, l’injustice, l’abus de pouvoir, l’escroquerie au jugement, par goût et non par nécessité ou raison.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Ricains jouent à la roulette russe.

Gouvernés d’un coté par le cartel des industries de l’armement, de l’autre par la mafia des Big pharma, les USA s’embarquent dans des chemins hasardeux.

Que l’on puisse toucher au roi Dollar quelque soit l’endroit dans le monde les rend déjà très irritables. Que deviendraient-ils s’ils ne pouvaient pas imprimer du billet vert en cas de besoin, par exemple pour financer leur armée, si ce billet était déconsidéré dans le commerce mondial et n’avait plus valeur refuge ?

Le problème est que partant d’une domination sans partage depuis 80 ans, ils voient la concurrence économique, politique et militaire monter en permanence, et ça les rend nerveux. Leurs interventions directes ou indirectes en Libye, en Irak, en Syrie, en Afghanistan, plus anciennement en Afrique et en Amérique du sud, se sont toujours terminées en catastrophe pour les pays concernés, mais pas pour eux, à part pour les triilliards de dollars dépensés qui auraient pu l’être de façon beaucoup plus intelligente pour la planète et pour eux-même d’ailleurs.

Comment l’Europe s’est laissé embarquer dans la guerre en Ukraine laisse pantois. Les tentatives de négociation au départ ont été sabotées. Les USA veulent absolument entretenir cet abcès. c’est-à-dire pourrir les relations entre l’Europe et le Russie, très dépendantes l’une de l’autre sur bien des choses, énergie, technologie, minéraux, industrie, commerce, tourisme, etc…

La progression en puissance des autres continents que l’Amérique du Nord et l’Europe relance la partie mondiale. L’Asie et les BRICS ne veulent plus du dollar. L’Europe voudrait garder son Euro, même dans la douleur et ce n’est pas gagné. Les USA auraient logiquement du garder dans son équipe l’Europe et son attachement à la Russie. Leur attitude en Ukraine montre leur volonté inverse. Cela pousse la Russie dans le camp asiatique.

Les USA pensent garder la mainmise sur l’Europe avec l’OTAN et des myriades d’agents bien placés, dont Macron, et en même temps réduire sa concurrence économique au minimum. Cette stratégie de faux amis qui culmine avec la destruction des gazoducs de la Baltique fâche déjà beaucoup l’Allemagne, mais pas qu’elle, et il faudrait que les nations européennes entrevoient rapidement où se trouve leur intérêt, avant d’être dévastées et réduites à la ruine, au gel et à la famine.

D’un autre coté, on sait très bien que pour arriver à se débarrasser de la mafia qui nous gouverne, il faut toucher le fond, à la vitesse requise pour que cela les fasse déguerpir, sans pour autant exterminer la population et un minimum économique. Mais notre mafia des ministères est tellement douée que le crash risque d’être désastreux. Mais on voit se développer dans les campagnes des systèmes économiques locaux avec échanges de services, trocs, monnaies locales. Les villages se réorganisent. De nouveaux systèmes énergétiques sont prêts à apparaître. La capacité d’adaptation ne doit pas être sous-estimée. Le résultat immédiat est un effondrement des ressources de l’État, car toute cette économie locale ne génère pas grand chose de taxable.

L’OTAN a montré qu’elle ne servait à rien dans la protection des peuples, et qu’elle n’est qu’un moyen de provocation pour maintenir une rivalité inutile et vicieuse au sein de l’Europe et au service des USA. La Russie a les moyens de se protéger, pas de coloniser quoi que ce soit, sinon des provinces russes-russophones qui lui appartenaient il n’y a pas longtemps.

Chaque semaine apporte son lot d’évènements loufoques ou débiles. Jusqu’ici, les peuples européens en ont pris plein la gueule. Peut-être qu’ils vont finir par comprendre que l’on peut rien attendre de positif avec Ursula et Emmanuel 1er et leurs cliques. Cela commerce à hurler dans tous les coins, même en Allemagne, en Europe du Nord, en Angleterre. Je vous le disais depuis deux ans, voilà la première guerre civile internationale, peut-être dans les deux mois.

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Quizz

Après la démission de Liz Truss emportée par le flot de démagogie qu’elle avait soulevé, une simple question se pose à la France.

Combien faudra-t-il de jours pour qu’un Mélenchon ou une Le Pen, arrivés l’un ou l’autre au pouvoir, soient contraints à la démission ?

Les marchés n’ont pas d’états d’âme. Ils ne font pas de politique et n’obéissent à personne. Les taux d’intérêt sanctionnent les mauvais choix économiques, essorent les budgets et rendent la nation dépendante de plus riche et de plus fort qu’elle.

Ce n’est pas l’électeur qui décide du sort d’un gouvernement, c’est l’économie, juge en dernier ressort du politique.

Liz Truss vient de l’éprouver à ses dépens. Il ne lui aura fallu que 14 jours pour que les marchés la contraignent à la démission. Les choses s’accélèrent.

Pour Mélenchon, faudra-t-il 12, 10, 8 ou 6 jours ?

Pour Le Pen 13, 11, 9 ou 7 jours ?

Les paris sont ouverts.

À l’Assemblée Nationale, ils s’évertuent à montrer leurs muscles.

Ils font quelques recrues parmi les eunuques d’une droite en mal de virilité. Et tandis que tout ce beau monde ignore superbement la dure réalité de la concurrence, le fardeau de la dette s’accroît.

Pourtant ils demandent plus, menacent et paralysent le pays.

On n’ose imaginer ce qu’il adviendrait s’il n’y avait l’Europe.

Ou plutôt, on le sait. Nous en serions où en est la Grande Bretagne.

Heureusement, pour l’instant, leur sabre est de bois.

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Le temps des poètes…

Je ne suis pas un adepte du mensonge et je déteste les rumeurs. Je crois devoir en conclure que je manque cruellement de poésie.

Les poètes, les artistes-créateurs en règle générale, sont les hérauts de l’épopée.

L’épopée est au fond des rêves de chacun, elle n’est que mensonge mais reste épopée. Cervantès en 1605 en fit la picaresque et passionnée critique dans son ouvrage « L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ».

Les épopées trouvent leur source dans la grandeur ou dans la décadence, dans le mal ou dans le bien, dans la félicité ou dans le malaise, dans la richesse ou dans la misère, dans l’espoir ou dans le désespoir, mais leur carburant est le rêve, le mensonge, la rumeur, elles recherchent la proximité de l’absolu.

Les poètes sont idéalistes ou sataniques, toujours séduisants pour ceux qui partagent leurs épopées.

J’ai probablement tort si l’on tient compte de l’estime que chacun porte à ses poètes, mais je n’aime pas la poésie, car je n’aime ni le mensonge ni la rumeur, donc très peu l’épopée.

Je suis assez terre à terre. Disons pragmatique. J’ai du mal à m’envoler, du mal à ne pas voir la complaisance, les arrières pensées du « cimetière marin » de Valery.

Ce qui ne m’empêche pas d’observer et d’essayer de comprendre la poésie des autres, qu’elle soit courtisane ou critique.

Ainsi, dans le délire poétique toxique, je trouve que Poutine fait très fort.

Il n’est pas le premier. Mais quelle énormité de voir un être humain arriver à engager son peuple dans une épopée qui se résume au vol et au meurtre du voisin…

Par quelle magie arrive alors un temps où plus personne ne peut faire la différence entre mensonge, rumeur et vérité.

Comment cela est-il possible ? Pourquoi est-ce constant ? Pourquoi l’expérience ne sert à rien, tout recommence à l’identique ?

Né en 1944, j’ai eu la chance de vivre un cycle complet allant du vrai au faux.

Après la guerre l’ambiance générale était à la vérité, même si le pourcentage des menteurs était probablement stable ils n’étaient pas écoutés. Cela alors même que l’information n’était pas libre et aurait pu être entièrement trafiquée. C’est d’ailleurs ce qu’ont prétendu les zélotes de l’épopée collectiviste, pour répandre leurs mensonges, leur propre épopée.

Puis, j’ai vu la parole se libérer et la sympathie pour le mensonge se développer exponentiellement. Alors que dans le même temps et sous d’autres cieux, le même mensonge s’épanouissait aussi, mais au contraire à travers la propagande obligatoire, la parole prisonnière.

Aujourd’hui, le discours à remplacé la raison, la collectivité libre de s’exprimer court après les rumeurs, les dépasse, les amplifie… partout.

La poésie est la maitresse du monde, malheur à celui qui évoque la raison, la simple vérité, toute nue, si mal gaulée…

J’oserai dire : c’est quoi ce délire ?

Où allons-nous, de bombes sales en Nazis ressuscités, de peuple russe sanguinaire en bombes sophistiquées qui tuent partout après quelques secondes de vol…

Tout cela est excessif, pas sérieux, tout cela est ridicule, et pourtant tout cela est notre quotidien, notre normalité, notre poésie. Il est bien venu d’y croire.

Cette poésie qui derrière sa séduction cache quelquefois le meilleur, mais souvent le pire. Car, qu’elle soit beauté ou hideur, elle commence toujours par mentir.

Voici donc le temps des poètes, ce n’est pas le mien.

J’ai peu d’espoir d’avoir le temps de voir revenir celui que j’aime, celui des bâtisseurs.

Bien à vous. H. Dumas

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« La tête entière est malade, et tout le cœur souffrant ! »

« La tête entière est malade, et tout le cœur souffrant ! »

« Tout se paye un jour », dit un proverbe qui semble bien oublié. Oublié en tout cas de ceux qui nous gouvernent. L’horrible drame de la mort de Lola est venu nous rappeler les règles éternelles de l’équilibre des sociétés humaines.

De la horde originelle aux sociétés contemporaines, le progrès a été mince. Nous sommes toujours en proie à des pulsions collectives conduisant parfois à des guerres et des massacres, et parfois seulement à des crimes individuels. Mais la mince couche de morale que certaines religions ont apposée sur l’homme résiste toujours aussi mal à ses instincts primaires.

Dans le monde fini et totalement médiatisé qui est le nôtre, sont apparus des inconnus qui donnent le ton à la société et qu’on appelle des influenceurs. Leur domaine est celui des réseaux sociaux, car ils n’ont pas pignon sur rue dans les grands médias. La simple existence de ces nouveaux leaders pose un problème existentiel à la démocratie.

Traditionnellement, la démocratie a pour base constitutive la désignation de représentants du peuple. Celle-ci passe par l’élection. Mais à partir du moment où l’élection se voit concurrencée par de nouveaux procédés, la démocratie chancelle, faute de légitimité.

La France vit un de ces moments où le destin hésite. Toutes les prédictions sont fragiles, et le pessimisme semble gagner de jour en jour de nouvelles couches de la population. Tant il est vrai qu’à défaut de tout comprendre, faute d’informations le plus souvent, le peuple sait parfaitement se faire son opinion et ne tient plus le moindre compte des docteurs de l’opinion qu’on entend à longueur de temps dans les médias et qui illustrent à merveille l’immortelle formule de Raymond Devos : «  On m’a demandé de faire un discours, mais je tiens à vous indiquer que je vais parler pour ne rien dire. »

Personne aujourd’hui ne peut revendiquer le rôle d’influenceur du peuple. Tous ceux qui s’égosillent en espérant obtenir la faveur du pays et donc le pouvoir le font en pure perte. Certes le hasard d’une élection peut leur faire obtenir la fonction suprême, mais ils ne pourront rien en faire. On peut être élu par défaut, mais on ne gouverne pas par défaut. Le meilleur exemple de cette dichotomie est Emmanuel Macron.

L’actuel président de la République souffre d’un mal congénital à sa première élection. Sans un coup d’Etat judiciaire, il ne pouvait être élu. Il a porté les stigmates de ce viol de la démocratie pendant tout son premier quinquennat, et sa réélection mal acquise ne l’a pas guéri d’un mal qu’il portera jusqu’à la fin de ses jours. Car on ne guérit pas d’avoir trahi la confiance du peuple.

Tous les efforts de M. Macron visant à lui assurer au moins un semblant de confiance sombrent dans son intarissable logorrhée. Il avait formulé, au début, l’idée qu’un président devait être jupitérien, c’est-à-dire parler le moins possible pour que chacun de ses mots soit attendu comme la manne dans le désert. Cette idée n’a pas tenu quelques heures. Et depuis, il parle, parle, parle.

Les Français ont un président qu’ils ne respectent pas. Et aucun de ses rivaux ne bénéficie non plus d’un vrai crédit. C’est pour cela que notre société vacille. Tous les problèmes ne sont pas créés par les politiciens, mais il appartient à ces derniers de les résoudre. Ou à tout le moins d’essayer, avec l’appui du peuple. Malheureusement, tout ce qu’a fait M. Macron a été d’user d’artifices pour séduire le peuple ou pour désarmer sa colère.

On n’a pas suffisamment mesuré à cet égard l’erreur tragique qu’a été la lutte contre la pandémie du Covid 19. L’erreur, la grave faute du président de la République, a été de faire du traitement de cette infection un enjeu de pouvoir. Tous les suppôts de l’Etat se sont voués à dénigrer le traitement du Pr Raoult, voire à l’interdire, alors même que tout médecin de bon sens pouvait juger ce traitement judicieusement construit et appliqué dans le respect du serment d’Hippocrate. Aujourd’hui encore, des médecins sont traînés devant le Conseil de l’Ordre pour avoir soigné, en leur âme et conscience, des malades du Covid. Mais des procès commencent qui verront les accusateurs accusés à leur tour devant la justice, et notamment les responsables gouvernementaux.

Une important partie de la population a refusé et refuse encore la vaccination contre le Covid, la jugeant inappropriée, voire dangereuse. Les révélations récentes semblent leur donner raison. Si cela s’avère devant les juges, ce n’est pas d’une sanction qu’il s’agira, mais d’un séisme.

La confiance du peuple est le bien le plus précieux de la démocratie. Sa défiance ouvre la voie à toutes les aventures, à tous les débordements, à tous les drames. « Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé de fautes, à la race des malfaiteurs, aux fils corrompus. La tête entière est malade, et tout le cœur souffrant. » Quand on gouverne, il n’est pas inutile de méditer le jugement du prophète Esaïe !

Claude Reichman

 

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Pourquoi suis-je français ?

C’est une question que je me pose régulièrement, à laquelle je ne trouve pas de réponse rationnelle.

Il y a bien deux ou trois constatations incontournables :

– D’abord je ne parle que le français, ce qui limite ma communication avec les autres communautés. Il me reste le Québec… Qu’ai-je comme point commun avec les québécois, en dehors de la langue ? Tout. Ce qui me laisse supposer que le mur de la langue dépassé il en serait de même avec le monde entier, tant le Québec est différent des contrées où je séjourne. Rien donc d’original par la langue, sauf la difficulté personnelle de communication.

– Puis, je pense à mon environnement, mes paysages, les ambiances, mes possessions, mes amis, mes habitudes, tout cela me manque vite lorsque j’en suis séparé. Mais, en y réfléchissant, je me dis que, quelles que puissent être ces émotions ailleurs, elles donneraient le même résultat. Je pourrais donc être d’ailleurs et être le même.

– Enfin je pense aux règles de la société dans laquelle je vis. Et là, tout change. Je ressens que si les règles étaient tout autre, ma vie pourrait être complètement différente.

En réalité, c’est la constitution qui régit nos sociétés qui nous différencie. Rien de plus.

Or ces règles ne sont que conventions humaines, même chez ceux où elles sont habillées de l’onction divine.

Comment se fait-il que les hommes puissent accorder à ces règles un pouvoir supérieur au leur, alors qu’elles émanent d’eux ?

C’est là que réside le nœud de tout le drame de l’humanité.

Comment peut-on se battre, tuer ou mourir, en prétendant imposer sa règle aux autres ?

C’est là que se situe l’escroquerie mortelle.

En fait ceux qui haranguent au nom du dogme, de son droit, mentent. Ceux qui font mine de les suivre aussi. Ce mensonge les entraine ensuite au pillage et au meurtre.

Car s’ils mentent c’est pour dissimuler, le mensonge n’ayant pas d’autre fonction.

Que dissimulent-ils ? Leur désir de posséder ce qu’ils envient chez l’autre, soit que l’autre entrave leur souhait ou qu’il possède par hasard ce qu’ils souhaitent et n’ont pas.

Tout n’est que cupidité.

Le moteur de l’humanité est la cupidité. Elle arrive à se dissimuler dans des attitudes ou des discours si sophistiqués qu’elle peut impunément accéder à tous les excès.

Elle est si puissante que même celui qui a tout reste cupide, c’est infernal, insatiable et incontournable.

On dit que l’Ecclésiaste assure que : « vanité des vanitéstout est vanité ».

S’agissant d’une traduction, peut-être que le terme « cupidité » eut été plus approprié, plus significatif, plus porteur d’enseignement, plus terre à terre, moins hermétique donc plus utile.

Reste une question : la cupidité est-elle le reflexe de survie face au risque du manque ?

Effectivement les sociétés repues possèdent en elles des membres qui affirment et tendent à prouver qu’ils ne sont pas cupides. Sont-ils sincères où simplement optimistes face au manque dont ils s’estimeraient à l’abri ?

A l’inverse des sociétés frappées par le manque ont des membres sans signe de cupidité, fatalistes, humains dirions-nous.

Donc, rien de tranché.

Rien qui puisse expliquer la cupidité de nos élus, de Bercy, de nos protestataires professionnels, de nos champions de l’humilité…

En réalité les problèmes qui sont devant nous, dont l’explosion va nous souffler, sont difficiles à codifier, à classer. Il est clair que la cupidité en est sans doute le moteur principal, en faire la démonstration sera probablement impossible… cela dure depuis des millénaires…

Cette impossibilité à expliquer, à démontrer, laisse peu de place à une solution, à la sagesse, à l’optimisme.

Bien à vous. H. Dumas

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Récréation ou Une journée au Palais Bourbon.

Invectives et rigolades, appels au calme, rappels au règlement, départs précipités, bancs vides, déclarations solennelles, brouhaha, hommages, Marseillaise…

C’est un lieu merveilleux où les acteurs sont dans la salle, et le public dans les coulisses. Acteurs et public ne se voient jamais mais ne peuvent se passer l’un de l’autre. L’œil de la caméra demeure leur seul lien. Pas de répétitions. Pas de reprise. Le direct est roi. Et comme trop souvent, les acteurs en rajoutent. Les cabots se prennent au jeu. Être vu reste l’essentiel. Suivre la caméra demeure l’objectif. La performance s’impose.

Loin de la scène, dans son univers éclaté, le public est juge du spectacle. En invité permanent, il est imprévisible. Trop divers, venant de partout, des beaux quartiers et des « quartiers », de la campagne et de la rue, analphabète ou cultivé, sans ressources ou gâté, ouvrier ou patron, c’est lui le peuple pour lequel ils jouent.

Peuple anonyme, écartelé, déchiqueté, tel que se l’approprient par tranches de partis, dans le temple de la démocratie, les acteurs de notre quotidien.

Le public est une mosaïque brisée.

Leur part de public, les acteurs ne peuvent en jouir qu’à temps partiel, le temps de reconstituer, seulement pour un temps, un pan de la mosaïque. Un public à conserver sous son emprise le plus longtemps possible. Tel est l’enjeu. Toutes les troupes sont en scène, en même temps et jouent leur partition face à l’œil noir de la caméra qui ne manque rien et face à ce public qu’ils ne peuvent pas voir. « Commedia dell’ arte ». Cacophonie.

Des improvisations de bon ou mauvais goût pour racoler leurs ouailles.  On les pêche au petit bonheur de tous les bords de l’hémicycle ! Ce qui donne aux débats, tantôt cet air bonhomme, parfois joyeux, tantôt celui d’un drame sous-jacent, tantôt celui d’une explosion de haine. Et tout cela en même temps au gré des rôles distribués.

Vu à travers l’écran, c’est un charivari.

Ou une récréation. La séance publique est un temps de décompression.

Ainsi en est-il des débats à l’Assemblée Nationale. Tant pis pour ceux qui voudraient y trouver l’enseignement de la République. Il y découvrent l’expression de la démocratie, diverse, d’expression populaire, bouffie de sentiments mais pauvre de raison.

Pour ne pas bouder son plaisir, il suffira de qualifier de distraction l’enseignement civique.

Comme Alice, il faudra pour cela passer de l’autre côté du miroir et se mêler au jeu de rôles. Se distraire du quotidien. Ce n’est plus de nos vies qu’il s’agit mais de leur interprétation.

Décidons simplement que c’est la vie des autres, et pas la nôtre.

Pour ce qui est de nous, il suffit d’éteindre l’image. Et revenus chez nous, dans le monde réel, remettons-en à nous.

Tout cela n’a aucune importance. Ce n’est que le vernis de la démocratie. Du théâtre.

Il suffit de faire semblant.

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La France face à 100 000 gendarmes !

La France face à 100 000 gendarmes !

J’ai vu défiler sous la pluie, hier, les internes en médecine. Un troupeau mouillé et malheureux. On traite ces jeunes gens d’élite comme des valets taillables et corvéables à merci. Les énarques du ministère, qui n’ont pas le tiers des années d’études des internes, ont eu l’idée d’imposer aux jeunes médecins une année d’internat de plus et de les affecter ainsi dans ce qu’il est convenu d’appeler les déserts médicaux.

Le régime politique français a pour principale caractéristique l’irresponsabilité des politiciens, et singulièrement des gouvernants. La figure emblématique de cette caste est Georgina Dufoix. Mise en cause en 1991, en tant que ministre des affaires sociales, dans l’affaire du sang contaminé, elle se déclare « responsable mais pas coupable ». Elle a fait école depuis. Tous ceux qui gouvernent la France le font sous cette égide.

Rien n’est plus grave pour la démocratie que la fuite des gouvernants face à leur responsabilité. Refuser d’assortir celle-ci de la culpabilité en cas de faute, c’est ôter tout son sens à la notion de responsabilité. Et c’est bien le vœu profond de la classe politique française, constituée d’individus qui ont fait de la politique un métier et non plus une mission.

Aucun des problèmes qui se posent aujourd’hui à la France n’est imputable à d’autres qu’aux politiciens français. Ce sont leur choix, leurs actions et leur inaction qu’on retrouve à chaque détour de notre vie collective. Le climat de profond mécontentement et de révolte qui règne en ce moment en France est le résultat de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance. Il ne s’apaisera pas tant que des élus dignes de considération et efficients n’auront pas pris les rênes du pays.

La première condition au redressement de la France est l’analyse lucide de ses problèmes. Pour le moment, ce n’est pas la voie choisie. On cherche plutôt des boucs émissaires, selon la tradition multiséculaire de l’humanité. Le bouc émissaire a pour caractéristique d’être innocent. Si tel n’était pas le cas, il ne serait qu’un coupable ordinaire, dont la société se débarrasse selon les moyens du temps. Si le bouc émissaire remplit son office, les victimes oublieront leurs souffrances et leur ressentiment. Sinon …

Sinon, c’est la révolte et parfois, beaucoup plus grave, la révolution. Aujourd’hui, en France, les conditions de la révolte sont réunies. Tout le pays est mécontent. Si le peuple se met à défiler, il faudra des changements. Mais s’il s’empare de préfectures et de ministères, ce sera la révolution. Face à elle 100 000 gendarmes et 14 000 CRS. C’est tout. C’est beaucoup face à une émeute. C’est peu, pire ce n’est rien face à des émeutes dans tout le pays.

Le tableau est dressé. Reste à savoir ce que fera la pouvoir. La probabilité est qu’il prendra la fuite. Car face au nombre, on est impuissant. Verra-t-on alors surgir un homme providentiel ? Forcément. Car quand on n’en a pas, on en invente un. Et s’il n’est pas bon, un autre peut prendre la place. Jusqu’à ce que s’installe la  chienlit.

Les politiciens ne peuvent plus grand-chose dans une telle situation. Seuls les médias peuvent conduire à une solution. A condition qu’ils fassent honnêtement leur travail. Vu ce qu’ils font actuellement, on peut être pessimiste. Quant aux réseaux sociaux, ils sont la grande déception de la révolution technologique qui leur a donné naissance. A quelques rares exceptions près, ils ne charrient que des torrents de haine et de déraison.

Tocqueville a dit : «  Ce qui met en danger la société, ce n’est pas la corruption de quelques-uns, c’est le relâchement de tous. » Il n’y a qu’une explication possible au relâchement de tous en France : l’Etat providence. L’abroger est une nécessité vitale pour notre pays. Le faire est d’autant plus nécessaire que l’Etat providence n’est en rien une nécessité pour la France du 21e siècle. L’assurance maladie n’est qu’une assurance banale, qui peut s’obtenir au meilleur coût si on la contracte jeune, l’assurance vieillesse doit surtout se défier de la répartition, qui est le meilleur chemin de la faillite, et ne peut garantir une retraite qu’à la suite d’une capitalisation diversifiée. Quant aux autres subventions à l’inactivité, elles peuvent facilement faire le tri entre les victimes de la vie et les paresseux.

On a presque envie de crier : « Mais enfin, chers compatriotes, un peu de bon sens, un peu de considération pour votre patrie et pour vos concitoyens ! » Mais ce serait crier dans le désert. Si l’on veut être entendu, il faut d’abord agir. Et parmi les actions à privilégier, il y a surtout celles qui vous libèrent. Des abus de l’Etat et des liens qu’ont jetés sur vous ceux qui ne voient de sens à la vie que dans l’asservissement du plus grand nombre au profit d’une caste de voleurs. Il n’y faut qu’un peu de courage. Je suis certain que l’avez !

Claude Reichman

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Ormeta

Je ne connais pas plus que tout un chacun le dossier d’Omar Raddad. Je me suis simplement documenté comme tout le monde grâce en particulier à l’excellent livre de Jean-Marie Rouart.

Comme Voltaire s’était saisi de l’affaire Calas,  l’académicien, esprit libre entre tous, a convaincu les plus sceptiques de la nécessité de faire la lumière sur les zones d’ombre qu’il avait relevées.

Évidentes pour un néophyte, elles auraient dû l’être pour un juge impartial.

On sait combien les procès en révision sont rares.

On sait aussi combien d’incohérences sont ressorties de l’instruction bâclée de cette affaire et notamment des conclusions de l’autopsie.

On sait enfin combien certaines des personnalités en cause, tant familiales que professionnelles, ont pu infléchir le sens de la justice contre le jardinier marocain qui n’était même pas sur les lieux au moment du meurtre de Mme Marchal.

De là à penser que le corporatisme judiciaire est à la base du déni de droit dont la justice vient de se rendre coupable, il n’ y a qu’un pas que plus personne n’hésite à franchir. En refusant de prendre en considération les dernières informations issues des tests ADN produits par la défense, la justice refuse de faire la lumière. Pourquoi ?

Sa crédibilité était depuis longtemps en cause. Elle ne l’est plus.

Elle vient de se décrédibiliser.

S’il s’agissait de couvrir les erreurs ou les fautes de l’un des siens, c’est raté.

Elles apparaissent aujourd’hui au grand jour et s’étendent à toute l’institution judiciaire.

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Plus d’essence

A qui profite la grève qui touche les raffineries ?

C’est une question que nous avons le droit de nous poser.

Les revendications en jeu quant à l’augmentation des salaires ne sont pas crédibles. Les personnels impliqués paraissent avoir des salaires privilégiés. Même si toute augmentation par les jours d’inflation qui courent est bonne à prendre, il faut aussi penser à ceux qui gagnent moins et que la grève touche durement. Les syndicats ne sont pas très à l’aise sur ce point, ils ont réagi violemment à l’information répandue sur les salaires actuels.

L’idée de distribuer le capital, de le transformer en redistribution d’“argent consommation” est absurde. Total est sur le marché économique mondial, où le capital tient sa vraie place, qui consiste — comme nous le savons — à accumuler et transmettre pour servir de base à l’entreprise, où  les investisseurs étant essentiels sont rémunérés en priorité.

Alors, pourquoi cette grève dure ?

Je vous propose une hypothèse qui n’est pas complotiste, qui imagine des liens et synergies potentiels. Il s’agit d’une réflexion imaginaire, j’insiste.

La CGT et l’URSS ont vécu dans une étroite interdépendance pendant cinquante ans. Peut-être encore aujourd’hui.

Les Services secrets russes ont probablement des dossiers embarrassants sur la CGT, du moins c’est envisageable. Ce qui obligerait cette dernière.

Dans l’état actuel de sa situation, la Russie à un intérêt évident à créer un choc dans l’opinion publique sur l’idée d’une rupture d’approvisionnement. En effet, pour cette opinion publique la Russie est présentée comme un élément essentiel de notre approvisionnement.

Ce choc peut créer un basculement de la sympathie envers l’Ukraine, qui aura tôt fait de fondre face à l’idée qu’elle pourrait générer une pénurie de pétrole.

Les hommes de l’Etat, qui ne veulent pas se sacrifier pour l’Ukraine, ont un intérêt à laisser mariner la situation, surtout s’il sont finalement sûrs qu’elle est artificielle et se résorbera d’elle-même.

C’est une hypothèse plausible, qui aurait de grandes chances d’atteindre son but

Bien à vous  H. Dumas

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La CIPAV est un escroc

Cette caisse de retraite est celle à laquelle j’ai été rattaché de force, contre mon gré, en 1964 quand je me suis installé à mon compte. Plus exactement c’est la caisse où j’ai échoué après quelques errements dont je n’ai pas exactement le souvenir mais qui m’ont toujours été imposés.

Donc, sous couvert des hommes de l’Etat voici le discours qui m’a été tenu par les inventeurs de la combine : « Nous nous occupons de votre retraite – vous êtes trop con pour le faire vous-même – vous nous versez à cette effet une somme coquette tous les ans, en fonction de vos revenus et, à 65 ans — donc pour moi, au début, dans 46 ans – nous vous verserons une retraite ».

J’ai compris que l’argent que je donnais allait être géré par des professionnels de haut niveau et que, au terme du contrat que l’on m’obligeait à souscrire, cet argent me serait rendu, augmenté des résultats de leurs compétences, sous la forme d’une retraite mensuelle.

Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.

En lieu et place de professionnels de haut niveau de la gestion et de l’investissement, mon argent a été pris par des incultes primaires, justes bons à le diviser pour le donner directement aux retraités de l’époque.

C’est-à-dire que les entrants payaient les dépenses de la boutique, partagées entre ceux à qui elle avait ouvert des droits. Pas plus tôt donné, l’argent des entrants s’évanouissait, disparaissait.

Cela s’appelle une pyramide de Ponzi.

Les inventeurs du système ont mené longtemps grande vie, jusqu’il y a peu c’était même la vie de château pour eux.

Puis, la masse des entrants s’est tarie, et celle des bénéficiaires a augmenté au point que la pyramide s’est effondrée.

Il y a fort longtemps que les inventeurs du système sont conscients de la situation, de leur indélicatesse. Leur responsabilité morale et intellectuelle est donc totalement engagée.

Toutes les polices et les tribunaux du pays devraient être à leur poursuite.

Parce que, quand même, cette escroquerie en est véritablement une. On veut nous vendre aujourd’hui que nous, les victimes, devons palier à cette escroquerie, qui n’en serait pas une, que même la situation engagerait notre solidarité, que nous devons donc payer.

Mais la solidarité, c’est un choix politique, ça passe par un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat. Rien de tout cela ici. Ce sont une bande de copains qui ont créé ces boutiques, qui se sont servis au passage tant que l’astuce n’a pas été comprise, puis qui ont refilé le bébé aux hommes de l’Etat quand la faillite est devenue évidente.

Cette pyramide de Ponzi n’aurait probablement pas été votée à l’époque par les élus, où alors cela aurait laissé des traces et aurait engagé leur responsabilité.

Alors que là, les escrocs initiaux ont disparu, et on nous explique que c’est nous, les victimes, qui devons payer la facture.

Existe-t-il plus invraisemblable ? Plus scandaleux ?

Par exemple, en ce qui me concerne, ces escrocs me versent 5 500 € par an et me demandent — puisque vu leurs résultats je suis bien obligé de continuer à travailler – une cotisation annuelle de 4 000 €, laquelle ne m’ouvre aucun droit supplémentaire, parce que mon dossier est clos, mon contrat est fini !!!

Mon contrat est fini pour le paiement de ma retraite, mais pas pour le paiement d’une cotisation.

Cette bouffonnerie n’a pas de limite.

Tout comme l’URSSAF et le fisc elle vit de la terreur qu’elle inspire, pas de l’intérêt des prestations qu’elle promet et qu’elle ne peut pas et n’a jamais pu donner. Sauf aux premiers arrivés qui ont été les bénéficiaires de l’escroquerie, mais qui ne sont plus là, paix à leurs âmes.

Comme il n’est pas question que j’accepte cette situation, je suis poursuivi devant les tribunaux.

Que penser lorsque se sont les escrocs qui poursuivent les braves gens devant les tribunaux et que ceux-ci les contraignent ?

Qu’une société aussi déréglée a peu de chance de survivre….

Alors les effets de voix, les larmes de crocodiles de nos élus, peu me chaut, il va falloir qu’ils me saisissent, qu’ils fassent donner leur justice pervertie, s’ils veulent me piller avec leur escroquerie.

Tout ça est incroyable. Bien à vous. H. Dumas

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Le retour de la préfectotrale

La préfectorale c’est l’ENA, c’est-à-dire la haute administration, l’élite administrative.

A ne pas confondre avec la technocratie, qui est le pouvoir des techniciens, lesquels commencent dès l’employé de base des services administratifs. Le responsable des services de la voirie communale – ronds-points et dos d’âne – est un technocrate.

La préfectorale a perdu son pouvoir sous Mitterrand, lors des lois de décentralisation de 1982. Depuis elle rongeait son frein, toute à son idée de reconquête du pouvoir.

Elle a volontairement laissé nos élus de paille s’amuser et claquer tout le fric de la communauté, les technocrates aligner les décisions stupides confiscatoires des libertés fondamentales, jusqu’au point de non-retour qu’elle considère sans doute atteint aujourd’hui.

Elle sort du bois. Et pas discrètement.

Elle met la main sur la police.

La police c’est le terrain. Il y a loin du terrain à la philosophie politique. Poutine en prend conscience, pour l’instant à son désavantage, tout peut changer demain la justice n’existant pas sur le terrain où ne s’impose que le droit de la plus grande violence. Trotski avait compris que quelques hommes violents et déterminés suffisaient pour renverser un pouvoir.

Donc, la police est le pied dans la boue du pouvoir. Victor Hugo en a saisi les états d’âme avec Javert.

La police est populiste et violente, cela va de soi. Pourrait-elle faire autrement ?

La justice, pure projection intellectuelle, ne fonctionne qu’à partir des rapports de police. Ce qui m’a toujours stupéfait, tant ces rapports sont la plupart du temps incompréhensibles et peu fiables.

Mais nos magistrats — peu soucieux de justice et jaloux de l’ordre qu’ils imposent, très éloigné de la pensée de la population — s’accommodaient parfaitement de cet outil qui leur permettait d’imposer un gauchisme depuis longtemps révolu. Le magistrat de base hait le capital, il n’en comprend pas la nécessité, il partage cette idée avec la police, c’est probablement leur seul lien, celui qui les soude.

Les dégâts de cette alliance contre nature sont économiquement énormes en même temps que fatals aux libertés, l’élite s’en émeut.

Elle prend le pouvoir sur la police, elle désarme la magistrature, et certains s’étonnent que Dupont-Moretti, avocat, ne dise rien. Personnellement, je pense qu’il est à la base de l’idée. Comment pourrait-il en être autrement pour un avocat lucide ?

Dans la pratique, en supposant que l’élite soit sincère et démocrate, respectueuse des doits de l’homme, cette reprise en main de la police, cette remise en place de la justice par la maîtrise de ses sources, pourrait être une bonne chose et remettre à sa place les populismes, de droite et de gauche.

Mais, car il y a un mais, et un gros…

Le pouvoir, actuellement un peu dissolu dans la masse, va se retrouver entre les mains de l’élite, d’une petite minorité. Est-on sûr de la qualité humaniste de cette minorité ? Objectivement non.

Alors, comment choisir entre le bordel ambiant installé par nos juges qui neutralise toute organisation efficace, tout progrès, et l’ordre qui sera issu du retour au pouvoir de la préfectorale, de l’élite, avec un risque certain de perte de liberté ?

Qu’importe finalement puisque ce choix : nous ne l’avons pas….

Mais une chose est sûre, cette réforme est tout sauf anodine.

Bien à vous. H. Dumas

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Le camp de la liberté doit s’unir !

Le camp de la liberté doit s’unir !

J’ai été militaire à l’époque où l’armée française se repliait d’Afrique du Nord. Nous avions noté que lorsque des travaux étaient engagés sur une de nos bases, c’était le signe qu’elle allait être bientôt évacuée. Les chefs militaires n’étaient évidemment pas idiots. Ils obéissaient aux ordres. Et ceux-ci étaient incohérents parce que le pouvoir politique ne maîtrisait pas la situation.

Ces réflexions me viennent quand je vois la police se révolter contre une réforme dont elle ne voit pas les bienfaits et dont elle craint qu’elle désorganise ce qui marche encore à peu près bien.

De quoi s’agit-il ? L’insécurité est devenue un problème brûlant en France. Le ministère de l’Intérieur est donc logiquement mis en cause par l’opinion et il réagit comme toute administration contestée : il fait une réforme. Soyons objectifs. Une réforme est parfois réussie. Encore faut-il qu’elle soit conduite par des responsables compétents et surtout assurés du soutien de la majorité politique et de l’opinion publique. Tel n’est pas le cas aujourd’hui. Les auteurs de la réforme ne sont pas incompétents, mais il n’y a pas de majorité politique et le pays gronde face à l’insécurité qui s’étend partout.

La réforme Darmanin vise à donner plus d’efficacité à la police en la mettant sous les ordres du préfet du département, chargé de centraliser le commandement et d’affecter les hommes aux missions les plus urgentes. A quoi les officiers de la police judiciaire, soutenus par nombre de procureurs et même d’avocats, rétorquent que le banditisme se rit des limites départementales et nécessite souvent des enquêtes longues et difficiles qui demandent de la détermination et de la patience aux policiers. Ils sont donc vent debout contre cette réforme et manifestent publiquement leur hostilité.

Bien entendu, à la conduite de Grenoble subie, à Marseille, par le directeur de la police nationale succède logiquement un acte d’autorité, le limogeage du patron de la PJ locale. Décidément, ils n’ont pas de chance dans le sud : après Raoult, le pouvoir a trouvé sur place une autre tête de turc.

Cet évènement est un signe de plus de l’affaiblissement du pouvoir en France et l’annonce de sa chute prochaine. Les gazettes nous disent que Macron songe à se présenter à nouveau quand il en aura le droit, c’est-à-dire après le mandat de son successeur. Vraiment, le pouvoir rend fou. Ce garçon n’a toujours pas compris qu’il n’a pas les qualités d’un président de la République.

La Ve République souffre d’un mal congénital. Elle a confié le pouvoir à la haute administration et celle-ci a pratiquement tout raté au long de ses soixante années de règne. Le plus grave est qu’elle a laissé la protection sociale étouffer l’économie du pays, produisant déficits, chômage et démoralisation. Aujourd’hui, la France a besoin d’un sursaut salvateur et elle ne voit pas à qui elle pourrait en confier la responsabilité.

J’ai la conviction que le salut ne peut venir que du peuple. A condition qu’on lui rende la conduite de ses destinées. La première condition est de lui laisser la liberté de ses choix de vie. Un Français est parfaitement capable d’assurer personnellement sa protection sociale, qu’il s’agisse de la maladie ou de la retraite. Il est tout aussi capable d’exprimer son opinion, à condition que les chaînes de radio et de  télévision ne donnent pas à quelques invités permanents et peu représentatifs le pouvoir de s’exprimer à sa place. Il sait enfin faire des choix importants, à condition que l’institution du référendum ne dorme pas dans les arcanes de la Constitution.

En définitive, ce qui manque le plus aux Français, c’est la liberté. Celle-ci n’est pas qu’un prétexte à défiler dans les rues. C’est un état d’esprit. Qui ne peut s’établir qu’à la suite de mesures concrètes qui forgent l’âme et les conduites. Il n’est pas acceptable que ceux qui s’expriment dans les tribunes des médias n’abordent jamais les vrais sujets. Certes, les rédactions veillent à les leur interdire (je peux en témoigner), mais pourquoi ne protestent-ils pas ? On le sait bien : parce qu’ils espèrent que la prochaine fois on passera leur article. L’espoir, dit-on, fait vivre. Dans ce cas, il fait aussi mourir.

Lorsque surgit une épreuve, la vraie nature d’un régime politique se révèle. Le Covid n’a toujours pas disparu. En Chine, quand un cas est détecté dans un établissement, les personnes présentes n’ont qu’une hâte : décamper le plus vite possible pour échapper au confinement autoritaire. La Chine est bien une dictature. En France, de lourdes menaces planent sur nos libertés. Le Covid rôde encore et l’électricité risque de manquer. Chaque jour nous apporte l’annonce d’un projet étatique de mesures contraignantes. La France est en train de devenir une dictature.

A un parlementaire qui se félicitait, sur Twitter, qu’une mesure autoritaire ait finalement été repoussée, j’ai écrit : « Non, la liberté n’est pas sauvée. Ils recommenceront encore et encore, tant qu’ils ne seront pas chassés du pouvoir. Le camp de la liberté doit s’unir ! ». Mon message a été massivement approuvé. C’est sans doute parce qu’il disait vrai !

Claude Reichman

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Le sauvetage amer

Un an après les faits, nous apprenons qu’un organisme des hommes de l’Etat — la direction interministérielle du numérique (DINUM) — se serait mis en travers de la route de Bercy qui souhaitait recevoir tous les jours nos relevés bancaires.

Pourquoi un an plus tard ?

Comment imaginer objectivement qu’il puisse y avoir des dissensions entre Bercy et n’importe quel service des hommes de l’Etat ?

Bercy est leur employeur à tous, leur patron. Il est les hommes de l’Etat. Il s’agit donc d’une pantomime, même pas d’un complot.

Une question simple : que pourrait faire Bercy d’un tel fatras ? C’est bien beau de recevoir les mouvements de 300 millions de comptes actifs, mettons à 5 écritures par jour en moyenne, donc 1,5 milliards d’infos journalières… et après.

Pas de problème pense la foule, avec ça nos énarques de Bercy sont capables de trouver finement les tricheurs. Mais il faudrait analyser cette masse de données, et surtout ensuite aller sur place pour confirmer d’éventuels soupçons. Un travail monstrueux en temps et en hommes. C’est absurde. Donc ce n’est pas l’objectif.

Je vois pour ma part deux objectifs possibles.

La terreur

Nous en avons souvent parlé, Bercy a besoin de la terreur pour que les Français acceptent de se faire voler le peu qu’ils gagnent, pour rien.

La terreur s’installe en inquiétant des innocents. Inquiéter des coupables s’appelle la justice.

Bercy est le spécialiste de la condamnation des innocents pour voir la panique dans les yeux de tous. J’en suis et vous en êtes des exemples flagrants. Mais la liberté offerte par internet contrarie beaucoup cette méthode, qui a besoin de secret, de discrétion, surtout pas d’informations.

Alors que l’idée d’être nu, visible dans sa nudité par Bercy, est de nature à effrayer tout le monde, et d’englober — donc de dissimuler — tout ciblage de victime. L’idéal, non ?

L’encaissement

Une fois lancés ses fausses condamnations, ses faux redressement, Bercy doit les encaisser, les recouvrer.

Et là, les choses se compliquent, elles ne vont pas aussi vite que Bercy le souhaiterait. L’innocent a tendance à résister plus que le coupable et son compte sera souvent vide quand les ATD le frapperont.

En réalité pour Bercy, recouvrir ses faux redressements c’est un peu la bataille navale de notre jeunesse, Bercy rêve d’une glace pour voir où sont positionnés nos bateaux.

Evidemment avoir nos comptes en banque en mains lui permettrait de les saisir à coup sûr.

Audacieusement mis sur la table, le problème reviendra, c’est sûr.

Car enfin :

Connaissez-vous quelqu’un qui se pose la vraie question, celle des résultats des hommes de l’Etat.

Voilà des gens qui nous prennent de haut depuis plus de quarante ans, qui flattent les plus minables, qui redistribuent aux fainéants l’argent durement gagné par les courageux, qui confondent volontairement oppression et ordre partout, sur la route, dans notre travail, pour notre santé, qui nous désinforment et nous mentent, pour quels résultats ?

Plus moyen de se déplacer normalement, plus de chauffage, plus de boulot, plus de sous, plus de liberté, un harcèlement constant par des minorités dont on ne souhaite pas la disparition mais dont on voudrait bien qu’elles nous lâchent la grappe.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a un monde entre la mission que nous leur avons confiée et leurs résultats.

Et, en plus, il va falloir que nous assumions ce carnage, comme s’il venait de nous, comme si nous en étions responsables.

Personnellement je n’ai jamais rien demandé aux hommes de l’Etat, ni faveur ni service, ni pour mon travail ni pour ma retraite, ni pour aider mes parents ni pour élever mes enfants. Cela ne les empêche pas de me piller au nom de la redistribution.

Quelle bande de cons. Car je ne suis pas le seul dans mon cas, je suis en compagnie de tout ceux qui ne leur ont rien demandé, qui faisaient marcher la machine pendant qu’eux faisaient des claquettes pour être élus.

Pour toutes ces raisons, que ce soit clair, les hommes de l’Etat resteront à ma porte, définitivement, quelles que soient les combines qu’ils puissent mettre en place, ils n’entreront pas chez moi. Mon compte en banque, c’est chez moi.

Bien à vous. H. Dumas

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Incantations, réalité et justice.

En ce qui concerne l’incantation, Larousse dit ceci : « Emploi de formules magiques visant à produire un charme, un sortilège »

Concernant la magie, Larousse donne deux axes à sa définition : « 1. Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l’idée qu’il existe des puissances cachées dans la nature, qu’il s’agit de se concilier ou de conjurer, pour s’attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.

  1. Puissance de séduction, d’illusion, charme séducteur : La magie de la musique. »

De tout cela il résulte que l’incantation est le fondement de notre vie personnelle et collective, qu’elle s’oppose directement à la réalité.

Nous pensons tous que la maîtrise d’éléments abstraits, nous appartenant ou appartenant aux autres, serait de nature à changer notre réalité pour la transformer en nos rêves, nos envies.

Les hommes de l’Etat pratiquent l’incantation à longueur de journée, elle est devenue le fondement de la politique, au détriment de la réalité.

Nous croyons tous aux pouvoirs de nos rêves, de nos comportements, de nos volontés, de nos stratégies, de nos philosophies, sans complètement percevoir qu’il ne s’agit que de croyances qui ne peuvent aboutir qu’à des incantations que nous finissons par accepter comme guides de nos vies, qui aboutissent à la négation de la réalité, négation qui ne peut finir que par la guerre tant la confrontation des croyances est sans issue.

Comment réguler les incantations des fous du climat, des fous de l’égalité, des fous — tel Poutine — de la grandeur ? C’est impossible.

C’est là que chacun brandit la « Justice ».

Chaque jour un homme de l’Etat est obligé de déclarer solennellement : « laissons faire la justice ». C’est un gag.

Victime des incantations de leurs ennemis, d’aucuns – comme moi – croient pouvoir se tourner vers la justice, on les appelle des légalistes. Ils ne sont que, au mieux, des couillons, au pire des pervers.

Pour que la justice puisse jouer un rôle dans le bal des incantations, il faudrait qu’elle tienne sa force de la réalité, or elle la tient des incantations majoritaires dans les démocraties, de la force pure de celles des autocrates ailleurs. Jamais de la réalité qui, contrairement à ce qui a été cru un certain temps, n’est pas divine.

La réalité, ou vérité, est rarement visible par anticipation, pas plus dans le présent, quelquefois, mais pas toujours, est-elle révélée par l’histoire.

Conclusion la justice n’a aucun rapport avec la réalité, avec la vérité.

Alors, c’est quoi la justice ?

Ce ne peut être que le bras armé du pouvoir qui édite les règles, ses règles, pas les nôtres….

Donc le juge n’a que deux solutions :

  • Soit il applique la loi, donc il se soumet et nous soumet au pouvoir en place
  • Soit il est opposé au pouvoir et nous entraine dans son opposition par les jugements qu’il rend.

Le juge n’est jamais indépendant des incantations. Le juge n’est jamais dans la réalité. Le juge ne sert à rien, si ce n’est à attiser les conflits entre incantations ou à renforcer l’incantation au pouvoir.

Seule ne serait possible qu’une justice arbitrale.

Cela supposerait que les juges acceptent de redescendre de leur pied d’estale universaliste. Qu’ils se contentent de la position d’arbitre par rapport aux règles définies ou habituelles de telles ou telles activités.

L’arbitre de football ne peut pas agir lors d’un match à partir les règles du rugby.

Cette condition supposerait que les Palais de Justice s’appellent des maisons de l’arbitrage, vous imaginez le coup porté à la prétention des magistrats. Tout simplement impossible.

Notre destin aujourd’hui est de perdre de vue la réalité, de nous noyer dans les incantations, de finir dans la guerre de Babel qui arrive au grand galop….

Bien à vous. H. Dumas

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Liberté de soins et prospérité économique

Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté “Rendez-nous la liberté!”.

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire “Réformer le système de santé” par Patrick de Casanove


 

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La retraite par répartition est morte !

La retraite par répartition est morte !

La notion de retraite est née au 19e siècle quand les paysans sont partis en masse vers la ville pour être employés par l’industrie naissante. Jusqu’alors, on arrêtait de travailler aux champs quand on n’en était plus physiquement capable et on restait à la ferme, en famille, rendant les services qu’on pouvait. En ville la vieillesse était synonyme d’abandon. De ce fait le besoin d’une assistance, sous la forme d’une pension, devenait une revendication évidente pour les syndicats et ils sont parvenus à l’obtenir des employeurs.

Mais aujourd’hui ? Certes, il n’y a plus beaucoup d’agriculteurs et ceux qui restent ne sont plus le vivier des travailleurs de la ville. Ces derniers ne sont plus exclusivement des travailleurs des usines, mais des employés de bureau. Ils ne doivent pas compter plus qu’avant pour leur vieillesse sur l’assistance familiale, mais leur vie est plus longue et moins dure et ils ont le temps de prévoir ce que seront leurs moyens d’existence à la retraite.

Le monde moderne bénéficie d’une des plus grandes conquêtes de l’humanité : les intérêts composés. Placer de l’argent rapporte d’autant plus que les intérêts, s’ajoutant chaque année aux sommes précédemment épargnées, produisent un cycle vertueux qui culmine au terme des quarante années habituelles d’activité en un capital conséquent qui produit lui-même des intérêts annuels pouvant constituer une pension appréciable.

Bien entendu, ce n’est pas le seul moyen pour un actif de se constituer une retraite. Il peut, s’il a créé une entreprise, la vendre le moment venu, ou avoir placé de l’argent dans divers investissements immobiliers ou commerciaux. Bref, la retraite est restée un problème, mais il existe d’excellents moyens de le résoudre.

Or on continue, en France, d’imposer aux travailleurs une retraite du 19e siècle qu’on a l’incroyable impudence de présenter comme une immense « conquête sociale » qu’il faut préserver à toue force et au mépris des évidences.

Il n’est pas étonnant que la France soit en pointe dans cette religion des retraites. Le type de retraite en vigueur dans notre pays explique tout. La retraite, dans notre pays, doit être collective et par répartition, ce  qui veut dire que toute initiative individuelle dans ce domaine est interdite, tout comme la constitution et le placement d’une épargne personnelle. Bien entendu, vous pouvez toujours le faire, mais après avoir alimenté la retraite collectiviste, donc quand il ne vous reste plus rien à placer. Autrement dit, le travailleur est captif de la collectivité, ce qui est la caractéristique du communisme et n’a rien d’étonnant puisque le régime français de retraite s’est constitué et fonctionne encore sous l’égide du parti communiste et de ses substituts et pseudopodes.

A l’imbécillité doctrinale, s’ajoute l’imprévoyance. Quand vous instituez une retraite par répartition, c’est-à-dire où les actifs paient pour les retraités, votre principal souci doit être le nombre des actifs. Or celui-ci, en France, n’a cessé de se réduire en raison des charges imposées aux entreprises, sous la pression de ceux qui ont institué la répartition. Et que nous en sommes arrivés au point où il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité, et que nous allons vers l’égalité complète, ce qui signifie la mort inévitable du régime.

Alors quand on apprend que le président de la République va réformer les retraites, alors qu’on sait que sa seule idée est de retarder à 65 ans la cessation d’activité, on se dit qu’il y a urgence à avoir enfin un vrai débat sur ce sujet. Est-ce que nous allons devoir subir encore longtemps la mort lente de nos retraites ? Est-ce que l’épargne continuera d’être asphyxiée au détriment de l’investissement dans l’économie ? Est- ce que la France continuera d’être aux ordres d’un cadavre, le communisme ?

Autant de questions qu’il n’est pas prévu de poser dans la pseudo-réforme qui vient. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un vrai débat s’ouvrira au moins dans les médias. Et finira par convaincre les politiciens qu’il est temps d’être lucide.

Le général Franco agonisait depuis des semaines. Au conseil des ministres, l’un d’eux annonça : « Messieurs, Franco est mort. » Un long silence s’ensuivit. Puis l’un des ministres posa une question : « Oui, Franco est mort. Mais qui va aller le lui annoncer ? ».

Il est vraiment temps d’annoncer aux politiciens  français que la retraite par répartition est morte.

Claude Reichman

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Le livre révélation

Toute la complexité apparente de l’économie ne tient qu’à l’organisation constitutionnelle du groupe. Le reste est naturel…

C’est ce que démontre les auteurs de “Prospérité, puissance et pauvreté”.Je partage avec vous mon émotion dans cette vidéo

Bien à vous. H. Dumas

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Une bouffée d’oxygène

Lors du weekend de la liberté, organisé par Le Cercle Frédéric Bastiat à DAX et son dynamique président Patrick de Casanove, j’ai eu le plaisir de rencontrer le professeur François GERVAIS, qui se qualifie de “climato-réaliste”.

Il venait exposer son dernier ouvrage, dont il faut conseiller la lecture.

Très accessibles, les chiffres et l’argumentaire inclus sont imparables et font du bien au moral.

Le professeur s’est aimablement prêté aux questions du néophyte que je suis

Bonne lecture et bon visionnage.

Bien à vous. H. Dumas

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Les femmes ont eu la peau du petit rouquin !

Les femmes ont eu la peau du petit rouquin !

Admirable permanence de l’âme humaine. Les évènements qui se déroulent dans la France contemporaine n’ont rien de très différent de ceux de la Grèce antique au IVe siècle avant JC. La seule vraie différence, c’est que nous n’avons pas encore trouvé l’Aristophane qui les tournera en dérision. Dans « L’Assemblée des femmes », l’auteur grec met en scène la prise du pouvoir par les Athéniennes, au détriment des citoyens mâles qui ne parviennent pas à réformer les institutions de la cité. Inutile de rappeler que les nouvelles institutions vont sombrer dans le ridicule et dans l’égoïsme des intérêts particuliers. Ainsi, les femmes, quand elles sont au pouvoir, ne font pas mieux que les hommes. Ni plus mal, doit-on ajouter, car Athènes avait à nouveau sombré dans la tyrannie alors que les hommes la dirigeaient sans partage.

Dans tout évènement digne de ce nom, il faut une victime emblématique. Là, nous avons « un petit rouquin », comme le dit la belle chanson de Michel Delpech. Il n’est pas antipathique, malgré ses idées, Adrien. Il s’exprime plutôt bien et ne ridiculise pas la classe politique. Mais il a deux défauts. Le premier est d’avoir proclamé il y a peu son extrême aversion pour les violences faites aux femmes. Le second, c’est d’avoir une femme qui a eu envie de le quitter. Alors il s’est un peu mis en colère, Adrien, et, dans une dispute avec Céline, il l’a giflée. Pourquoi Céline, un ou deux ans plus tard, est-elle allée porter plainte au commissariat ? Probablement parce que le divorce n’avançait pas assez vite à son gré. Et c’est alors que la France s’est enflammée.

L’histoire d’Adrien et Céline est des plus banales. Depuis que les hommes et les femmes vivent ensemble, ils se disputent. Ils s’aiment aussi, soyons équitables. Mais les gens heureux, dit-on, n’ont pas d’histoire. Le problème, ici, c’est qu’Adrien est député et qu’il a vocation à succéder à Méluche, dit Mélenchon pour les intimes. C’est donc un garçon en vue, qui a en outre un talent de chanteur de rock et qu’il frappe bien …la batterie. Bref, il y a de quoi faire du bruit.

Et c’est là que, sans le concours d’Aristophane, les Insoumis, puisque tel est le nom de leur parti, nous offrent un spectacle du plus haut comique. Car les femmes du groupe ne défendent guère leur collègue Adrien, qui se voit pousser à la démission, tandis que les hommes en arrivent à dire qu’administrer une gifle à sa femme est moins grave que la battre tous les jours ! Je me souviens d’une phrase que j’ai souvent entendue dans ma jeunesse : « On ne doit toucher à une femme qu’avec une rose. » Adrien ne la connaissait peut-être pas, ou alors il l’a oubliée dans un instant de colère. Le pauvre garçon risque de le payer pendant toute sa vie.

Car nous sommes entrés dans une époque de sorcières. Et pour leur plus grand malheur, les hommes ont pris la place des femmes dans la chasse que l’on fait aux jeteuses de sort. C’est la vie, diront certains. C’est bien fait, diront d’autres. Mais tous feraient bien de se demander pourquoi notre société est entrée en déraison. Car enfin, cela faisait un bon moment qu’on avait cessé de s’attaquer aux sorcières. Mais voilà : le peuple se trouve en face de politiciens qui ne sont jamais responsables de rien. Alors il faut bien trouver des innocents pour payer à leur place. Ce n’est certes pas nouveau. La Grèce antique et la Bible parlent l’une et l’autre du bouc émissaire. Adrien est en bonne compagnie !

Adrien n’est certes pas tout à fait innocent. Mais il est coupable de participer d’un mouvement qui, sous prétexte de protéger les femmes, veut surtout détruire la société actuelle. Celle-ci est bien loin d’être parfaite, et il faut assurément la réformer. Les femmes, en France, ne votent que depuis 1945, et il a fallu attendre le milieu du siècle pour qu’elles puissent ouvrir un compte bancaire sans l’aval de leur époux. Aujourd’hui, les femmes travaillent, sont chefs d’entreprise, pilotes d’avion et officiers dans l’armée. Personne ne s’en insurge, preuve que la société a totalement admis ces évolutions. Il n’en reste pas moins qu’elles sont des femmes, que les hommes sont des hommes, et que leur coexistence n’est pas toujours un chemin de roses, surtout quand ils ont envie de quelqu’un d’autre. A ce moment là, le seul salut des couples est dans la civilisation, qui nous apprend à ne pas gérer nos conflits dans la violence.

Adrien voulait, avec ses amis politiques, imposer aux Français un système qu’ils refusent en majorité. Il aurait mieux fait d’en rabattre un peu et de s’occuper plus de son épouse. Tout se serait mieux passé pour lui. Pauvre petit rouquin. Si coupable et si à plaindre finalement. Même si la politique, depuis toujours, ne connaît qu’une règle : « Vae victis ! »

Claude Reichman

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