Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’ÉTAT

Lorsque Louis XIV pense et agit selon la formule qui lui est attribuée “L’Etat c’est moi” il pose les bases de la révolution à venir, même dans le cas où il n’aurait pas réellement prononcé cette phrase.

Parce que nul ne peut prétendre imposer aux autres sa volonté à quel titre que ce soit.

L’Etat, s’il existait, ne pourrait être que la volonté commune et unanime d’un groupe.

Toute la difficulté consiste à recueillir et à exprimer cette volonté.

Une chose est sûre, les frontières qui enferment les individus en un lieu donné ne prédisposent pas ceux-ci à une unité de pensée.

C’est même probablement le contraire puisqu’alors il faudrait admettre que la géographie, les montagnes, les fleuves, l’herbe, les plages et les plaines seraient des autorités spirituelles s’imposant à l’homme, or on ne leur connaît pas cette faculté.

L’idée d’Etat présuppose un projet de pensée partagé.

Quelle est la meilleure façon de compiler un projet de pensée à travers lequel un groupe d’êtres humains pourra agir et vivre, chacun se considérant comme membre d’un État ?

C’est le problème.

Il y a plusieurs tentatives de solution.

La croyance.

C’est un ciment susceptible de créer un État. Staline l’avait compris lorsque provocateur il déclarait “Le Pape, combien de divisions ?”. Ne gouvernait-il pas lui-même un État en partie basé sur la croyance ?

Mais il faudrait que la croyance soit librement partagée, ce qui n’est jamais le cas. Il faudrait aussi qu’elle puisse être évolutive, dans le même sens pour tous, ce qui parait irréalisable.

Le territoire

Nous avons vu que c’est absurde.

La démocratie.

Elle est au terme de son utopie. Lorsque les frontières sont apparues, avatar de la propriété privée généré par le passage de la cueillette à l’agriculture, elles ont donné l’impression de pouvoir regrouper une pensée commune.

Rapidement les faits s’avérèrent contraires à cette idée. Les plus forts alors contraignirent les plus faibles. Cette contrainte pris abusivement le nom “d’Etat”.

Puis, difficilement, on passa du pouvoir individuel au pouvoir majoritaire en prenant le nom de démocratie. Pour autant les élus de la démocratie peuvent-ils revendiquer le droit d’employer la force sur un opposant, même unique ? Non. Cependant ils le font, la démocratie n’est donc qu’un pis-aller.

L’Etat se cherche.

Le regroupement par conviction est la solution, tous les jours les réseaux sociaux nous en font la démonstration. Mais, ils sont virtuels.

Reste à les répartir géographiquement de façon équitable par rapport aux ressources naturelles, puis à faire en sorte qu’ils s’acceptent dans leurs différences, qu’ils n’entrent pas en guerres, et enfin qu’au fil de ses réflexions chacun puisse passer de l’un à l’autre.

Le chantier est là. Je n’ai pas entendu dire que les hommes de bonne volonté soient déjà en route pour le mettre en œuvre. Attendons…

Pendant cette attente il est probable que nous devrons affronter quelques guerres, à moins que les réseaux sociaux, qui font si peur aux hommes de l’Etat traditionnels, s’engagent dans la voie de l’organisation des “ÉTATS DE PENSÉE”.

Alliés aux jeunes générations ils en ont peut-être les moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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Un effet fiscal pervers lié à l’épidémie de Covid

La presse ne manque pas de faire état d’une augmentation des prix de l’immobilier.

Ce phénomène s’est d’abord manifesté à Paris, puis en ile de France et désormais il est même sensible en province …

La hausse est donc générale.

Cette hausse des prix qui s’étend, semble liée essentiellement à deux phénomènes :

-le développement d’une inflation rampante en rapport direct avec les goulots d’étranglement liés à la production de biens industriels et agricoles principalement ; goulots d’étranglement en rapport plus ou moins direct avec l’épidémie de Covid qui a bloqué l’économie pendant de longs mois. En Allemagne, l’inflation s’établit à 3,4 %, aux Etats-Unis à 5,4 %, en France à 2,4 % avec une tendance à la hausse.

-les Etats se sont fortement endettés pour financer de manière artificielle des pans entiers de l’économie (notamment des entreprises mises dans l’incapacité de travailler) et cet endettement s’est opéré en abusant de la planche à billets avec la complicité active et irresponsable des banques centrales.

La France fait, à cet égard, presque figure de cas d’école pour ne pas dire de caricature ; surtout qu’il y a derrière cette action volontaire du pouvoir la question des prochaines élections présidentielles auxquelles E Macron compte bien se représenter et qu’il compte bien remporter !

E Macron et son gouvernement n’ont donc pas mégoté sur les aides qui ont été financées exclusivement par la dette et quasi exclusivement par une émission monétaire massive (au bas mot 250 Md€ !)..

Or, l’émission monétaire massive est, de manière constante, un phénomène déclencheur d’inflation.

Ces éléments alimentent les craintes des détenteurs de cash de voir diminuer ou même perdre leur capital du fait de cette inflation dont on ne peut pas savoir si elle ne sera que faible et transitoire ou bien forte et durable, voire exponentielle ; certains professionnels spécialisés dans la gestion de patrimoine s’en donnant visiblement à cœur joie en agitant le spectre d’une catastrophe future.

Il se produit donc un redéploiement de l’épargne vers l’immobilier jugé plus protecteur.

Et les français aiment la pierre, car la pierre, c’est évidemment plus sûr que du papier monnaie. C’est d’ailleurs le placement refuge traditionnel face à des mouvements inflationnistes et monétaires relativement courants en France (17 dévaluations depuis 1914 !).

Alors, les prix de l’immobilier montent et ils montent même sensiblement !

On sait qu’en fait, ce n’est pas le prix de l’immobilier qui monte mais la valeur de la monnaie qui diminue ; quoique pour l’instant les prix montent essentiellement parce que la demande est forte dans le cadre d’une anticipation comportementale et ce marché a ceci de particulier qu’il ne faut pas beaucoup de variations pour provoquer une hausse ou … une baisse des prix.

Et ce mécanisme va avoir un effet pervers non encore perceptible …

Selon les données de Bercy, il y aurait actuellement 143 348 ménages redevables à l’IFI.

Rappelons que le président E Macron a, conformément à sa promesse électorale, supprimé l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a transformé ce dernier en un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette réforme a fait chuter le nombre de ménages assujettis à cet impôt de 358 198 déclarations ISF en 2017 à 132 725 déclarations IFI en 2018.

Pour être redevable de l’IFI, il faut disposer d’un patrimoine immobilier net supérieur à 1,3 million €.

Or, mécaniquement, en raison de la hausse constante des prix de l’immobilier, le nombre de foyers redevables de l’IFI grimpe progressivement : 139 149 déclarations en 2019 mais 143 348 en 2020, pour 2 milliards € de recettes.

Or, ce phénomène risque de s’accélérer … car si les bases d’évaluation sont révisées en fonction de l’état du marché ; le seuil de déclenchement de l’IFI, lui, restera fixé à 1.3 million €. Celà avait déjà été constaté avec l’ISF.

De ce fait, comme pour les paysans de l’ile de Ré qui, sans s’en rendre compte, se sont retrouvés assujettis à un impôt dont ils ignoraient juste là l’existence, nombre de ménages vont se retrouver assujettis à l’IFI de manière plus ou moins fortuite et en tout cas totalement involontaire…

On peut donc prévoir sans grand risque d’erreur, si cette hausse des prix se poursuit et elle se poursuivra tant qu’il y aura une crainte inflationniste, que le nombre d’assujettis va littéralement exploser !

Ce sera évidemment tout bénéfice pour le Trésor Public qui a tant besoin d’argent … (plus de 2.700 Md € de dettes quand même et un déficit budgétaire de 10% !).

Seulement, il y a un détail qui n’en est pas un : l’IFI est un impôt déclaratif, c’est à dire que c’est au propriétaire de déclarer que, son ou ses immeubles, bâtis ou non bâtis, ont une valeur supérieure nette (déduction faite des emprunts souscrits pour leur acquisition) à 1.3 million €.

Et l’administration fiscale va s’en donner à cœur joie car elle ne manquera pas d’engager dans les prochaines années toute une série de redressements basés sur des évaluations fiscales extraites à la fois des prix du marché de l’immobilier et des données cadastrales.

Il y aura alors beaucoup de grincements de dents alors que les principaux intéressés ne se rendent pas compte du déclenchement de ce mécanisme !

Et, malheur à ceux qui n’auront pas fait de déclaration … car nul n’est censé ignorer la loi ; surtout la loi fiscale !

A la clé, ce seront pénalités, majorations et intérêts de retards qui risquent d’alourdir considérablement la note finale …

Mais là où le système devient encore plus pervers, c’est lorsque l’on s’aperçoit que l’inflation a été provoquée par l’Etat du fait d’un abus de la planche à billets et qu’il va tirer bénéfice de cette augmentation des prix du fait de cette même inflation qu’il a lui-même provoquée !

Il gagne donc une première fois avec l’argent gratuit de l’émission monétaire et une deuxième fois avec les impôts résultant de l’augmentation des prix !

Décidément, il n’y a pas de morale … surtout en matière fiscale.

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

Rappel des dispositions fiscales :

Depuis le 1er janvier 2018, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été supprimé et un nouvel impôt, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) a été créé.

Date limite de paiement de l’IFI en 2021

La date limite de paiement de l’IFI varie selon le mode de paiement :

  • Jusqu’au 20 septembre 2021 minuit : pour un paiement en ligne (obligatoire lorsque le montant est supérieur à 300 €, via internet, par ordinateur, smartphone ou tablette). Le prélèvement sera effectué à compter du 27 septembre 2021.
  • Jusqu’au 15 septembre 2021 minuit : pour un moyen de paiement non dématérialisé.

Attention, dans certains cas la date limite de paiement peut être fixée à une autre échéance (le 15 novembre). Vous recevrez alors votre avis au cours du mois précédent.

Qui est concerné par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ?

L’IFI concerne les personnes détenant un patrimoine immobilier net supérieur à 1,3 million d’euros au 1er janvier de l’année d’imposition.

Le foyer fiscal pris en compte pour l’IFI se compose :

  • des célibataires, veufs, divorcés, séparés
  • des époux(ses), quel que soit le régime matrimonial (y compris les époux(ses) marié(e)s en N-1, ayant opté pour l’imposition distincte de leurs revenus)
  • des couples pacsés
  • des concubin(e)s
  • des enfants mineurs dont vous (ou votre conjoint) avez l’administration légale des biens.

À savoir

Le foyer fiscal IFI peut être différent du foyer fiscal pour l’impôt sur le revenu. Par exemple, vous devez prendre en compte le patrimoine de votre concubin mais pas celui de vos enfants majeurs rattachés. Votre enfant majeur, même s’il est rattaché pour l’impôt sur le revenu, forme un foyer fiscal IFI à lui-seul. Dès lors que son patrimoine net taxable personnel est supérieur à 1,3 million d’euro il doit donc souscrire en son nom propre une déclaration IFI

 

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Vacciner ou guérir…

Face à COVID c’est l’échec absolu du modèle technocratique occidental dont la science, pourtant la plus évoluée jamais connue sur terre, est ramenée au pire obscurantisme par la bureaucratie égalitariste qui ronge l’occident.

C’est la négation de la liberté d’entreprendre, l’irresponsabilité et l’impunité revendiquées du pouvoir administratif occidental, donc mondial, qui ont déterminé une voie de combat unique contre COVID : le vaccin.

Le vaccin c’est la vanité.

C’est le rêve d’être sacré “sauveur de l’humanité” pour celui qui trouve le bon vaccin.

C’est l’alchimiste qui transforme le plomb en or. C’est vaniteux et puéril.

Résultat : vacciné on meurt toujours de COVID.

Il eût fallu tout simplement guérir.

C’est à dire que tous les hommes de bonne volonté, chercheurs et soignants de terrain, auraient dû modestement s’efforcer de soulager et de guérir chaque malade.

Mettant alors en commun leurs constats et leurs résultats sans prétention, des solutions auraient probablement vu le jour.

L’époque des chercheurs invisibles, fourmis du progrès, a laissé la place à celle des flamboyants faux-savants fossoyeurs de la science, mais champions de la communication.

Le sinistre est mondial parce que la prétention du pouvoir occidental est mondiale. Mais, contrairement à ce qui sera prétendu, ce n’est pas la mondialisation le problème. Au contraire, elle aurait pu être un extraordinaire facteur d’échange pour l’option “guérison”.

C’est bien le monde occidental, devenu liberticide au service de l’égalitarisme décrété et jaugé par la bureaucratie, souhaité par l’opinion publique envieuse mue par une jalousie exacerbée devenue son seul moteur de réflexion et d’action, qui est le seul responsable du sinistre actuel.

J’en connais qui ne doivent pas dormir tranquille, ce n’est pas étonnant.

Le marché, toujours oublié mais toujours là, est plus porteur pour un médicament qui guérit que pour un vaccin qui se cherche.

Donc le médicament est évidemment dans les tuyaux.

Quand il arrivera, et si le vaccin est toujours en panne, il faudra bien compter les morts.

Ceux qui ont eu la prétention d’interdire les soins au profit du vaccin vont se trouver devant une sacrée facture.

N’imaginons même pas le cas d’effets secondaires aux vaccins.

Bien à vous.

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Lettre à l’agence régionale de santé

Mesdames, messieurs

Vous me menacez de m’obliger à cesser mon activité de soins si je n’obtiens pas un pass sanitaire, lié à l’attestation de pseudo-vaccination contre le coronavirus par les produits autorisés. Je m’y oppose pour quatre raisons légales et cent raisons sanitaires.

1) Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. (article L.1111-4 du code de la santé publique);

2) Avant de donner son consentement aux soins, le patient doit bénéficier d’informations loyales, claires et adaptées à son degré de compréhension de la part des équipes soignantes et médicales tout en étant libre de toute pression ou contrainte. Donner son consentement éclairé implique de connaître les alternatives thérapeutiques envisageables, c’est-à-dire les autres moyens de traiter le(s) problème(s) de santé rencontré(s) avec leurs avantages et leurs inconvénients… C’est sur la base de cet échange que le patient pourra accepter ou refuser ce que préconisent les professionnels de santé. Ces derniers devront obligatoirement respecter la volonté du patient;

3) Les vaccins contre le SARS-COV2 étant toujours en AMM provisoire, avec une phase 3 inachevée, les données sur leurs innocuités ne sont pas encore déterminées car en cours de collection, et il n’est légalement pas possible d’imposer ces traitements; les citoyens ne sont pas des cobayes;

4) l’AMM provisoire peut être donnée quand un traitement sans AMM n’a pas d’alternative pour une pathologie donnée, ce qui n’est pas le cas.

La loi sur le pass sanitaire votée en pleine nuit dans des conditions qui sont une offense à la démocratie est donc à rejeter, sur le plan légal, mais surtout sur le plan médical.

Depuis janvier, les pays où la vaccination est la plus étendue ont montré de nouvelles phases épidémiques avec de nouveaux variants du coronavirus, avec une vitesse de transmission sensiblement plus grande que dans les pays où le taux de vaccination était plus faible.

Tout le monde reconnait maintenant que ces « vaccins » n’empêchent pas de porter le virus ni de le transmettre, pas plus que d’en tomber malade. Les dernières données disponibles montrent, contrairement aux dires des responsables gouvernementaux et aux média français, que les vaccinés ne font pas moins de cas graves que les non vaccinés en pourcentage des contaminés.

Un spécialiste mondialement connu, le professeur Geert Van den Bossches, qui a mis au point plusieurs vaccins, a lancé un appel au mois d’aout pour stopper immédiatement les vaccins à ARNm, car ceux-ci provoquaient une production d’anticorps contre la protéine Spike du coronavirus chinois, qui a muté dans les variants actuels, et production qui prendrait le pas sur la capacité de l’immunité naturelle de produire les anticorps adaptés aux virus mutés qui circulent actuellement. Cela peut expliquer la plus grande transmission des variants dans les pays dont le taux de vaccinés est le plus fort. On sait depuis des décennies que les coronavirus mutent fréquemment et que l’on a jamais le temps de faire un vaccin avant qu’ils ne changent.

Le fait qu’il y ait moins d’hospitalisation est lié au fait que ce variant « Delta » est sensiblement moins agressif que des variants précédents, et non pas à l’effet des vaccins. Il n’y a plus aucune surmortalité en Europe depuis le mois de mai 2021.

Dans le rapport bénéfice-risque qu’il est nécessaire de présenter avant tout traitement, le bénéfice apparait donc nul. On se demande comment un produit qui n’empêche pas de porter un pathogène, qui n’empêche pas de le transmettre et qui n’empêche pas d’en tomber malade puisse être appelé ou considéré comme un vaccin. C’est une plaisanterie ou de la corruption par les laboratoires pharmaceutiques.

Le risque lui, peut être évalué par le recueil des évènements indésirables. Évidemment en France, on ne risque pas d’avoir les vrais données des E.I.. Mais il y a des pays qui font correctement ce travail, d’après l’agence européenne des médicaments, le meilleur étant la Hollande. Et sur leur registre, ils ont enregistré 4 décès dus aux effets secondaires de ces vaccins et 16 effets secondaires graves pour 100000 vaccinations. Au prorata statistiquement, cela ferai une quinzaine de personnes décédées du vaccin dans l’agglomération d’Orléans, une centaine de personnes dans la région, plus de 2000 sur la France. Et quatre fois plus pour ceux qui failliraient y rester et garderaient des séquelles graves, soient respectivement 60 pour Orléans, 400 pour la région et 8000 pour la France. Ceci alors que les traitements précoces sont efficaces à 99,6 % et que les décès concernent en moyenne des personnes de plus de 80 ans. Ces chiffres officiels remettent en cause ces vaccins dans les pays « réactifs » et dans un monde normal entraineraient l’arrêt immédiat de ces vaccins.

Le risque entrainé par ces vaccins est donc nullement négligeable et leurs efficacités pouvant être considérées comme nulles sur les variants actuels, je ne vois pas l’intérêt de me faire vacciner car cela augmenterai même le risque de transmission.

Comment faire confiance à vous et votre hiérarchie après la série invraisemblable d’erreurs faites dans la gestion de cette épidémie. Depuis la pénurie de tout, masques, gel, gants, vêtements de protection, l’interdiction du traitement précoce préconisé par l’infectiologue le plus réputé au monde, la tentative par tous les moyens d’influence et de manipulation des publications scientifiques par le laboratoire pharmaceutique Gilead de faire utiliser le Remdesivir qui s’est avéré inefficace contre le SARS-COV-2 et toxique pour les reins et le coeur, l’obligation de fermeture de la médecine de ville et des cliniques privées, avec tous les retards de traitement induits, l’utilisation de 20000 doses de Rivotril pour « soulager » les services hospitaliers. Et maintenant, imposer un vaccin contre un virus chinois qui n’existe plus pour aller encore plus loin dans l’incompétence, la stupidité, l’irresponsabilité, le mépris des populations.

Une telle constance dans les mesures défavorables à la population voire carrément criminelles, ne peut que générer le dégoût après la consternation.

Vous avez déjà réussi à transformer la France en un désert médical, fait passer notre pays de la première place en prestations de santé à la 24 ème en 30 ans, et la chute continue. Des millions de français n’arrivent pas à se faire soigner, ou trop tardivement avec aggravation de leurs pathologies.

Démissionnez, arrêtez de soumettre les citoyens français à votre connerie.

Dr Philippe Gault












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L’homme est le problème…

Cet extrait est tiré de la vidéo : “Afghanistan : au cœur de l’enfer” visible sur Youtube.

Ce marine dit la vérité. Il pense probablement mourir dans les jours qui viennent…

Effectivement, la plupart du temps, c’est bien le but du groupe auquel il se donne que poursuit celui qui le rejoint.

Ainsi l’inspecteur des impôts est bien là pour voler, même s’il prétend être là pour redistribuer.

Le Juge est là pour condamner, même s’il prétend le faire avec justice.

Mélenchon est là avant tout pour casser, il n’attache pas trop d’importance à ce qu’il reconstruira ensuite.

Le flic est là pour soumettre, même s’il prétend le faire au motif du maintien de l’ordre.

L’homme de l’Etat est là pour exercer le pouvoir, indifféremment des conséquences sur nous.

Ou est l’humanisme dans tout ça ?

Il est très rare. J’y ai cru. Quelle erreur.

Bien à vous. H. Dumas

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Le moment est venu de dire non !

Le moment est venu de dire non !

La mise en examen d’Agnès Buzyn en préfigure forcément d’autres. Probablement celles des ministres dont le domicile a été perquisitionné récemment. C’est la suite normale d’une instruction dont on peut se demander si elle est légitime, alors même que les Français se posent très normalement de graves questions sur l’action de leurs gouvernants pendant la pandémie du Covid 19.

L’intervention de la justice dans la vie politique doit être a priori écartée, car elle ne peut conduire qu’à la paralysie du gouvernement. Mais il y a un très sérieux trouble à l’ordre public quand les ministres mentent systématiquement et que leurs mensonges entraînent des conséquences sur la santé et la vie des citoyens. C’est en cela que l’intervention de la justice était inévitable, à la suite d’innombrables plaintes. Les Français sont dans leur majorité convaincus que le comportement de leurs gouvernants dans l’épidémie du coronavirus relève non pas du parlement mais des tribunaux.

De ce point de vue, on ne peut être que stupéfait quand on constate que s’étalent dans les réseaux sociaux des analyses de l’AFP, agence officielle, sur le fait que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine n’ont pas d’efficacité prouvée sur le virus, alors que des milliers de médecins généralistes exposent qu’ils ont jugulé l’infection à l’aide de ces médicaments, et que ceux-ci diminuent et même suppriment la charge virale, à la différence des vaccins.

Si ces médicaments étaient dangereux, on comprendrait ces mises en garde, mais tel n’est pas le cas. Alors c’est qu’il s’agit d’un faux débat et que ce qui est en jeu n’est pas la santé des Français. Ce qui se joue en fait devant une opinion publique privée d’une information objective et à caractère contradictoire, c’est l’autorité du pouvoir, qu’il soit politique, administratif ou médiatique.

Le citoyen se trouve face à une coalition des pouvoirs déterminée à user de tous les moyens pour maintenir sa légitimité à diriger la vie de la nation. Cette légitimité est en lambeaux devant l’échec de la stratégie officielle face au virus, mais ses détenteurs persistent contre toute évidence à s’en parer comme des paons faisant la roue. Inutile de dire qu’une telle situation est grosse de développements violents, voire d’une crise politique décisive.

Or voilà qu’on approche de l’élection présidentielle. Aucun candidat ne suscite un véritable intérêt, soit parce qu’il exerce le pouvoir et que cela se passe mal, soit parce qu’on le voit et qu’on l’entend raconter la même histoire depuis des lustres, soit encore parce que la seule certitude émanant de sa candidature est sa parfaite incapacité à gouverner.

Dans ces conditions, le gouvernement de la France va se jouer aux dés, et comme on sait qu’ils sont pipés par les médias, il ne reste guère d’espoir qu’un président digne de ce nom accède en avril prochain à l’Elysée. La société civile doit se résoudre à ce constat et en tirer les conséquences.

Tout pouvoir a ses points de faiblesse. La France actuelle souffre d’un handicap inguérissable sans réforme de structure. Il s’agit des 23 millions de Français qui ne s’en sortent plus. Ce sont les victimes de la Sécurité sociale. Celle-ci tue non seulement les entreprises, mais aussi la volonté d’entreprendre. Il faut donc libérer la France de cette institution maléfique. On connaît la solution : mettre un terme à son monopole. Continueront à en bénéficier ceux qui ne peuvent pas s’en tirer par leurs propres moyens. Retrouveront la liberté de travailler et de vivre de son travail tous les autres.

Exposé ainsi, tout paraît simple. Et de fait, tout est simple. Il suffit aux Français de dire à l’Etat : « Je suis un être libre. Protégez ma liberté, le reste je m’en charge ! »  N’oubliez pas que Montesquieu, le père de notre démocratie, a dit : « Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous. »

Je suis un seul. Vous êtes tous. Nous somme tous traités injustement. Le moment est venu de dire non.

Claude Reichman

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Les casseroles de Natixis

Vous savez qu’il existe deux types de banques :

Les banques de dépôts : c’est la vôtre dont l’activité est de recevoir les dépôts de leurs clients,

Les banques d’affaires : elles spéculent sur les marchés mais en France elles n’ont pas le droit de le faire avec l’argent des déposants.

Le groupe BPCE est une banque de dépôt issu de la fusion de la Caisse d’Epargne et de la Banque Populaire.

Et les dirigeants du groupe, après avoir observé qu’on gagnait beaucoup plus d’argent en spéculant qu’en gérant des dépôts, ont eu l’idée de se lancer dans la spéculation sur les marchés avec … l ‘argent de leurs clients déposants !

Comme ils n’avaient pas le droit de le faire avec la banque de dépôt, ils ont donc créé une structure ad hoc, la banque Natixis, et ont donné ordre à leurs employés de procéder au placement des titres émis au sein de la clientèle.

Il s’agit d’un véritable scandale largement passé sous silence.

Je me souviens, qu’à l’époque, ayant alors un compte à la Caisse d’Epargne, j’avais été littéralement harcelé pour souscrire aux actions de Natixis, cette nouvelle banque étant présentée, aux naïfs clients, comme un super placement de bon père de famille qui allait rapporter de confortables dividendes et plus-values.

Je n’ai pas donné suite à ce harcèlement mais combien de clients ont cédé devant la pression de leur honorable conseiller ?

Il faut dire que les agents de la Caisse d’Epargne obéissaient à des ordres très précis de leur direction centrale : placer les titres à tout prix et, entre leur carrière et les intérêts des clients, leur choix a été vite fait …

Ces promesses se sont malheureusement heurtées au mur d’une  réalité bien moins plaisante et au … krach de 2008 (subprimes).

La crise des subprimes va entrainer Natixis au fond du trou puisque le cours de son action va littéralement s’effondrer en passant de 19,55 €, prix d’introduction en Bourse en 2006, à moins d’1 € par action en 2009.

Un comportement professionnel critiquable

La réalité, soigneusement occultée à l’époque, était que Natixis était en fait très exposée … et elle en a payé le prix et les actionnaires naïfs aussi puisqu’ils ont été littéralement lessivés en assumant des risques qu’ils n’avaient ni mesurés ni jamais voulu prendre !

Un brave et naïf client, qui venait de perdre sa mère et se retrouvait avec un héritage de 100.000 € , avait fait confiance à son conseiller bancaire et en avait placé l’intégralité en actions Natixis.

En quelques mois, il a vu son capital pratiquement disparaître puisque celui-ci est passé de 100.000 à 10.000€ ; soit tout de même une perte de 90% !

Une véritable catastrophe !

On a beau dire que la bourse est un placement risqué, il est évident, qu’en l’espèce, les clients à qui l’on avait fait miroiter ces promesses, n’avaient évidemment pas mesuré l’ampleur des risques qu’ils prenaient ; surtout que le discours officiel était totalement différent et rassurant …

On pourra ajouter, avec ironie, que les dirigeants de BPCE n’avaient pas non plus mesuré les risques mais eux n’avaient pas misé leurs économies parfois durement acquises !

En fait, il y avait bien un comportement fautif au départ car il y avait un mensonge à la base de toute l’opération : on ne disait absolument pas aux clients ce que faisait cette banque.

Et cette banque spéculait sur les marchés ; ce qui est une activité très rentable mais également très risquée …

L’ancienne filiale de la vénérable Caisse des Dépôts et Consignations a cru qu’elle pouvait se hisser au niveau des plus grandes banques d’affaires mondiales, principalement américaines … et elle a été emportée par le tourbillon d’une crise qui s’est apparentée à un véritable massacre …

Fatalement, certains souscripteurs ont estimé qu’ils avaient été trompés par leur banquier et ont engagé des poursuites judiciaires afin d’obtenir réparation pour le préjudice subi.

Natixis a notamment été accusée d’avoir sous-estimé, dans un communiqué de novembre 2007, son exposition indirecte aux subprimes ; un type de crédit hypothécaire distribué aux États-Unis, classé AAA par les agences de notation … jusqu’au moment où tout le monde s’est aperçu que ces titres étaient basés sur la dette hypothécaire des ménages américains les plus pauvres qui s’étaient lancés dans l’acquisition de maisons mais dont ils étaient incapables de rembourser les échéances !

Dans un communiqué sur ses résultats du troisième trimestre de l’année, la banque avait en outre indiqué que les risques portés sur les subprimes étaient “limités”.

L’effondrement du cours de l’action a clairement démontré le contraire c’est à dire que les dirigeants de BPCE ont non seulement menti à leurs clients quant aux risques encourus mais ils ont aussi menti en essayant de camoufler une situation très largement détériorée !

Une sanction méritée mais somme toute extrêmement modérée

Or, la loi française est très exigeante sur ce point : le défaut d’information de la clientèle sur les risques réels encourus engage la responsabilité de la banque ou de l’intermédiaire qui commercialise le produit financier.

Et c’était clairement le cas !

Et c’est ce qui vient de se produire puisque le tribunal correctionnel de Paris, après avoir constaté que la banque avait failli à son devoir d’information, a condamné la filiale de BPCE à une amende de 7,5 M€ et à l’indemnisation d’un certain nombre d’actionnaires.

Dans son jugement, dont les termes sont particulièrement sévères, le tribunal a considéré que la banque “a sciemment diffusé des informations trompeuses, notamment en communiquant des chiffres d’exposition aux subprimes sans jamais préciser les hypothèses retenues, ce qui a contribué à rendre sa communication incompréhensible”.

Le tribunal lui a également reproché d’avoir omis de signaler certaines expositions à hauteur de 850 M€.

Le tribunal en a conclu que tous ces éléments “ne permettaient pas au marché d’apprécier correctement les perspectives de l’établissement » et qu’il y a eu une “tromperie assumée au plus haut niveau de la direction de Natixis et destinée à préserver le cours de Bourse de la société”.

Et le tribunal d’ajouter : “L’ensemble des organes et des représentants de Natixis étaient informés ; l’infraction a été commise en parfaite connaissance de cause”.

Les termes du jugement sont donc sans équivoque et sanctionnent le comportement délictueux des dirigeants de Natixis qui ont non seulement essayé de camoufler la situation mais ont par ailleurs refusé d’admettre leur responsabilité puisqu’ils n’ont jamais proposé une juste indemnisation à leurs clients spoliés !

Le montant de l’indemnisation des parties civiles (victimes) s’élèvera à 3€ par action détenue sur la période concernée par les faits ; ce qui ne fait finalement pas beaucoup car ce prix ne reflète nullement le montant des pertes subies par les victimes !

Même si le total des indemnisations pourrait dépasser le million d’€, il faut quand même souligner la pingrerie traditionnelle de la justice française ; l’amende au profit de l’Etat, qui n’a subi aucun préjudice, étant finalement plus élevée que l’indemnisation des victimes !!!

Aux Etats Unis, nul doute que le montant des indemnités aurait été considérablement plus élevé !

Natixis et BPCE persistent et signent …

Et les dirigeants de BPCE ont décidé, si l’on peut dire, d’enfoncer le clou (dans le cercueil de Natixis) !

Pour achever le parcours de cette banque mal née, le groupe BPCE a, en effet, finalement décidé de retirer le titre Natixis de la Bourse de Paris ; ce que a été rendu effectif le 21 juillet dernier.

BPCE a procédé au rachat en bourse de tous les titres de sa filiale après avoir obtenu l’accord de l’Autorité des marchés financiers (AMF) ; et le retrait obligatoire est possible à partir du moment où la maison mère détient au moins 90% des titres de sa filiale.

On a bien compris, qu’en l’espèce, il s’agit avant tout d’une opération destinée à faire disparaître toutes les traces d’une opération désastreuse dans laquelle les dirigeants ont sciemment fait prendre des risques inconsidérés à leur clientèle populaire.

BPCE a donc lancé, le 04 juin, une opération de rachat de tous les titres en circulation (à 4€ par action soit une décote de 80% par rapport au prix d’émission) et indiqué, dans la foulée, faire une « demande de retrait obligatoire » auprès de l’AMF, qui l’a donc acceptée ; le seuil de 90% des titres ayant été atteint.

Ainsi donc, les clients qui avaient été trompés lors de l’émission des titres et qui n’ont pas été indemnisés par le tribunal (parce qu’ils ne se sont pas constitués partie civile) seront une nouvelle fois grugés puisqu’ils auront finalement perdu rien moins de 80% de la valeur de leur placement … (ils auront investi 20€ pour en recevoir royalement 4 !).

C’est à dire que BPCE a décidé, en toute conscience et en pleine connaissance de cause, de lessiver ses clients une deuxième fois !

Je suppose qu’on ne les y prendra plus !

En tout cas, voilà un scandale dont le milieu bancaire se serait bien passé mais qui « fort heureusement » n’a pas connu une forte médiatisation.

Faire passer les banquiers français pour des bandits aux yeux de l’opinion publique aurait été d’une grossièreté malvenue …

Dernier détail : à l’époque des faits, le dirigeant de BPCE était François Pérol, un énarque (inspecteur des finances et ancien major de l’ENA) qui a dû démissionner à la suite de poursuites pénales pour prise illégale d’intérêts ; poursuites pour lesquelles il a finalement bénéficié d’un non-lieu !

Eh oui, nous nous trouvons encore une fois en présence d’un effet désastreux de cette haute fonction publique dont les membres sont sans conteste des bêtes à concours mais qui ont le tort de se prendre pour des entrepreneurs (rappelons-nous le Crédit Lyonnais précipité au fond du trou par JY Haberer, lui aussi énarque) et qui finalement perdent l’argent de braves français qui croyaient encore que la Caisse d’Epargne était une banque sure et incapable de les tromper …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Αστυπαλαια (De la Grèce – Astypalaia)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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François FLEURY : no limit

François FLEURY, directeur départemental du recouvrement de l’Hérault n’a aucune limite dans le harcèlement et la torture fiscale, dans l’abject.

C’est lui qui, poursuivit par mes soins devant le tribunal correctionnel pour concussion, se contente de déclarer à la barre : “je me demande ce que je fais là”, sans autre explication. Il se pense assuré de la complicité des juges et considère que cette déclaration est suffisante. En première instance elle le fût.

Il n’est pas le premier tortionnaire dans ce monde à se persuader que tous les moyens sont bons pour sa mission qu’il croit indispensable, cette croyance lui permettant d’occulter à bon compte les conséquences terribles de ses décisions iniques, prises sans vergogne, ses meurtres.

Je vais vous prouver ce que je vous rapporte.

L’administration à laquelle appartient Fleury est appelée populairement Bercy.

Cette administration se voit fixer comme fonction principale le vol pour le compte d’autrui. Les élus de tous bords vivent du vol de la moitié du pays au profit de l’autre. In fine, ils finissent par voler les deux, il y a même surenchère à chaque élection sur la méthode et les moyens.

Passe encore pour ce vol lorsqu’il a été voté légalement sous la forme d’impôt direct ou de taxe par le législateur, à chaque français de comprendre la situation et de l’assumer.

Mais, pour que ce vol ne fasse pas l’objet de contestation Bercy l’accompagne de l’installation de la terreur fiscale, à travers les contrôles fiscaux. Il s’agit d’une zone de non droit dans laquelle est lâchée une milice vouée à la torture et au meurtre fiscal, à partir d’élucubrations sans lien avec la vie économique de ceux qui sont pris dans ses filets. Ils sont ostracisés, jetés en pâture au lynchage social, et torturés jusqu’à que leur mort économique s’en suive. Evidemment, plus ils sont innocents et en font la démonstration, plus la terreur est efficace. C’est ainsi que fonctionnent toutes les milices du monde.

Vous l’imaginez, ma résistance désespérée fait de moi le prototype idéal pour donner toute sa force à la terreur fiscale, au harcèlement fiscal, au meurtre fiscal, auxquels chacun souhaite échapper.

Pas malin de ma part, direz-vous. Vous avez raison. Mais bon, d’une part on ne se refait pas, d’autre part je me croyais dans un pays de droit… Ce n’est pas le cas, dont acte.

L’objet de ce billet

Flory cherche à recouvrir un redressement fiscal irréel, dont l’irréalité a été rapportée et prouvée. Il ne l’ignore pas. Le fait que la justice administrative ait couvert ce redressement est sans valeur objective. La preuve en est rapportée par ma poursuite devant le tribunal correctionnel de la magistrate à l’origine de cette scandaleuse couverture où, malgré sa pression sur ses collègues magistrats, je n’ai pas été condamné. Certes, elle non plus, mais c’est un autre problème puisqu’en réalité le déni de justice n’existe pas pour les magistrats des tribunaux administratifs…

Passons aux preuves

Dans le cadre de son harcèlement, de sa torture fiscale, FLEURY a décidé de vendre le fond de mon jardin. Ce viol d’une propriété familiale est pervers mais efficace, nous en sommes très malheureux.

Face à cette attaque perverse, j’ai déposé un recours gracieux, accompagné d’une demande de discussion en PS. Le lien.

Comme vous avez pu le lire les arguments que j’ai présentés sont simples et de bonne foi.

Lisez maintenant la réponse signée Fleury. Lien.

Terrible, non ?

D’abord, la milice se retranche sans vergogne derrière la complicité qu’elle a obtenue des juges administratifs. Alors que ceux-ci ont menti. Je souhaitais filmer le débat oral et contradictoire du contrôle fiscal, rien ne me l’interdisait. Les agents du fisc ont refusé et m’ont accusé d’entrave au contrôle fiscal, ce qui est absolument faux.

Ils m’ont, à partir de là, privé du débat oral et contradictoire et ont majoré leur redressement au motif d’une opposition à contrôle fiscal inexistante. Pour pouvoir couvrir cette énormité les magistrats ont été obligés de prétendre que l’image des contrôleurs était en jeu. Alors qu’un constat d’huissier prouvait le contraire, ils étaient filmés de dos. Tout cela impunément pour les juges…

Ensuite, la milice fait bien comprendre que rien ne peut entraver ses meurtres.

Enfin, la milice se fout éperdument de savoir si le terrain qu’elle prétend mettre aux enchères publiques comme constructible l’est vraiment. C’est l’exacte répétition de sa position lors de la succession de ma mère, qui a vu les services fiscaux condamnés, vingt ans après leurs mensonges et sans dommage pour eux.

Pour finir, la milice ignore superbement ma proposition de dialogue. Dialogue devenu, par la loi, une composante essentielle de tout conflit judiciaire. Mais une milice, par essence, se fout de la loi. N’est-ce pas ?

“Tout est mal qui finit mal”, telle est la devise de la milice de Bercy.

Devise “no limit” elle aussi, dont les conséquences ravageuses commencent à se faire sentir, pendant qu’elle exige toujours plus de pouvoir, toujours plus d’impunité…

Une seule consolation : FLEURY signe là le justificatif à mes poursuites, notamment pour l’appel de son élargissement en première instance.

Bien à vous. H. Dumas

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La société idéale

Nul doute que la société dans laquelle nous vivons a peu de supporters. Si l’on fait la somme des abstentionnistes et des opposants, chaque hypothèse proposée ne regroupe que 10 à 15% de suffrages. C’est bien peu.

L’apparence est sauvée par l’hypocrisie des deuxièmes tours, qui ne sont plus des résultats de votes mais des additions de carottes et de choux-fleurs que les mathématiques réprouvent.

Pourtant la problématique est simple.

L’homme du 21ème siècle souhaite la sécurité, la liberté, la solidarité et, évidemment, la justice qui elle seule permet l’existence des trois premiers souhaits.

Je me permets “l’œuf de Christophe Colomb”…

D’abord la sécurité

Intérieure ou extérieure, elle est du ressort de l’armée et de la police.

Je propose de la confier au Président de la République, dont ce serait le seul mandat. Il serait nommé par le parlement, dont ce serait aussi le seul mandat, pour deux ans, sans renouvellement possible. Les parlementaires seraient eux élus pour cinq ans, sans possibilité de renouvellement, leur fonction donc limitée à la sécurité.

Puis notre vie en commun

C’est ici que la justice est essentielle. Donc, faisons-en le pivot de tout.

Définissons les interdits, qui peuvent se résumer à :

          – Le meurtre

          – Le vol

          – le non-respect de tout engagement consenti librement.

          – L’abus du pouvoir dont on dispose

Tout le reste étant autorisé, sous le regard attentif de la justice qui serait l’arbitre de la vie sociale.

Reprenant la division départementale déjà existante, un tribunal par agglomération, une cour d’appel par département, une cour suprême pour le pays.

Puis, des juges issus de la “conscription pour la justice”, c’est la grande novation, essentielle.

Tous les jeunes gens, filles et garçons, devraient deux ans de service judiciaire.

Ce sont eux, librement, qui rendraient la justice, sous le contrôle de magistrats professionnels dont les principaux responsables – présidents de tribunaux et de cours — seraient élus. Pour cela ces jeunes gens seraient formés dans le même temps que leur scolarité.

Nous aurions ainsi une foultitude de juges conscrits, capables de gérer l’immense besoin d’arbitrage d’une société souhaitant être juste.

Chaque tribunal étant libre, une abondante jurisprudence deviendrait l’axe sociétal. Chaque humain qui s’est penché sur la justice et les façons de juger possède en lui un plus qui ici touchera toute la société. Ce ne sont pas les magistrats qui me contrediront, pour une fois…

C’est évidemment à la justice qu’incombera, dans ces conditions, la levée et la répartition de l’impôt.

Plus besoin d’Etat, sauf pour la sécurité.

C’est la seule façon de générer liberté et solidarité, étroitement dépendantes de la justice. Il y aura lieu de modifier légèrement la constitution.

Réfléchissez, ne rejetez pas l’idée immédiatement…

Bien à vous. H. Dumas

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La si fragile démocratie

La démocratie est le pendant du marché au service de la politique.

Elle en possède les mêmes avantages et les mêmes inconvénients. Elle est basée sur la liberté de choix et sur la confiance, elle suppose une égalité d’information. Elle est dépourvue face au mensonge et à la mauvaise foi.

L’information en démocratie ne s’obtient que par la proximité du candidat. Elle est vite au bout de ses limites lorsqu’il s’agit de voter pour un personnage inaccessible, puisqu’aussitôt les informations le concernant ne seront plus vérifiables.

La fausse information, traquée sur les marchés, est au contraire le fer de lance de la démocratie. Le savoir-faire de l’homme politique se juge à ses promesses “qui n’engagent que ceux qui y croient”.

Tout cela tient au fait que pour obtenir une majorité le ciment idéal est : la croyance partagée.

La croyance étant l’inverse du doute, lui-même terreau indispensable à l’intelligence, on devine le problème : la connerie arrive au galop.

Les croyances paralysent l’intelligence. La démocratie sourit aux croyances, ainsi en son sein les luttes démocratiques pour le pouvoir, qui instillent des croyances, sont affligeantes.

Et pourtant :

Tout comme le marché, qui lui aussi est torturé par ses croyances, la démocratie garde une intelligence de base qui lui permet d’absorber ses échecs est d’en renaitre plus forte au service du groupe qui la pratique.

Je n’ai pas d’explication à ce mystère, lié sans doute à la liberté de penser et d’être sans lesquelles il n’est pas de véritable démocratie.

Tiraillé dans tous les sens depuis des millénaires le marché finit toujours par s’imposer.

Beaucoup plus récente, mais bâtie sur les mêmes bases et allant de conserve, il semble que la démocratie soit capable de la même chose.

Quelques croyances, non exhaustives, qui polluent la démocratie.

L’homme providentiel

La croyance en l’homme providentiel présuppose d’avoir au préalable rendu responsable la démocratie des tares qui pourtant lui sont imposées, de l’avoir discréditée.

Hitler déclarait : ” On ne prétendra pas, j’espère, que des hommes d’Etat naissent par centaines des bulletins de vote d’électeurs qui sont tout plutôt qu’intelligents. On ne saurait assez s’élever contre l’idée absurde que le génie pourrait être le fruit du suffrage universel…. Tout ce qui a été réalisé d’extraordinaire depuis que le monde est monde l’a été par des actions individuelles.”

On connait la suite après que les Allemands ont cru majoritairement à cette idée de l’homme providentiel.

De nos jours l’idée de l’arrivée de l’homme providentiel est hélas largement répandue.

L’égalité de résultat

L’égalité initiale d’informations et de moyens est la base indispensable à l’exercice de la démocratie. De la façon la plus perverse qui soit certains ont distillé, avec succès, l’idée que l’égalité devait se comprendre en fonction du résultat, quels que soient les efforts ou compétences des citoyens.

La conséquence a été la légalisation du vol au bénéfice d’autrui : l’impôt progressif, et son corollaires l’intervention de l’Etat dans le marché.

Tout a été essayé à ce sujet y compris la suppression totale du marché au profit de cette croyance. Les échecs se sont accumulés, aucune réussite n’est à mettre en avant.

Pourtant l’égalitarisme est une croyance très actuelle, pratiquement majoritaire.

La primauté de l’initiative collective sur l’initiative personnelle

Cette croyance est largement entretenue par les campagnes électorales.

Il n’est pas rare que les candidats au pouvoir collectif promettent aux citoyens de régler pour eux leurs problèmes personnels. Cela finit toujours par un échec tant la sphère des actions collectives est différente de celle des vies individuelles. Ce ne sont pas les mêmes contraintes, pas les mêmes objectifs, ni les mêmes moyens à mettre en œuvre.

Nous avons la nécessité d’assumer notre vie personnelle et de participer à la marche de celle du groupe. Les confondre est une erreur dangereuse et développer anormalement l’une au profit de l’autre est suicidaire.

L’infaillibilité de la démocratie

Cette croyance se retrouve chez les dirigés, ce qui peut se comprendre, mais aussi chez les dirigeants, ce qui est plus troublant.

Comment un homme de l’Etat pourrait-il se fourvoyer sur son compte au point de penser qu’il détient la vérité ? En réalité, il ne peut être alors que mû par le mensonge, voire carrément l’escroquerie.

Pour les citoyens ce n’est qu’une croyance de plus à mettre au rayon des accessoires qui accompagnent la démocratie, que l’ont doit éviter comme toutes les autres.

Conclusion

La démocratie, de mon point de vue, reste la bonne solution, même lorsqu’elle se trompe, puisque, comme le marché elle possède en elle la force d’accepter ses erreurs et de pouvoir en renaître.

Dénoncer les croyances mortelles pour la démocratie est un devoir. Nous tentons de le faire sur ce blog, nous n’en tirons pas grand avantage et beaucoup d’inconvénients.

Qui plus est, il est largement probable que nous ne les repérions pas toutes tant elles avancent masquées.

La dernière en date, l’écologie, va nous donner du fil à retordre…

Bien à vous. H. Dumas

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L’argent gratuit des autres, toujours !

Les élections constituent ce moment si particulier pendant lequel les personnes qui se sont déclarées ou auto proclamées candidats peuvent se permettre de promettre absolument n’importe quoi sans passer pour autant pour des farfelus, des inconscients ou pire des incompétents.

Et, à cet égard, il faut bien reconnaître que les programmes des écologistes en vue des élections de 2022 entrent parfaitement dans ce cadre tant ils accumulent de propositions farfelues voire carrément ineptes …

Les cinq candidats en lice pour la primaire écolo sont Yannick Jadot, Sandrine Rousseau, Delphine Batho, Eric Piolle et Jean-Marc Governatori.

Il est prévu qu’ils « s’affrontent » lors de deux débats télévisés, les 8 et 22 septembre sur LCI avant la primaire écologiste dont le premier tour aura lieu du 16 au 19 septembre.

Un petit tour d’horizon des programmes s’impose …

Yannick Jadot

Il reprend l’idée de B Hamon, candidat à la présidentielle de 2017, de mettre en place un revenu citoyen, dès 18 ans pour les personnes « en situation de précarité », dont le montant serait fixé à 665 € pour une personne seule. Ce dispositif remplacerait le RSA et la prime d’activité.

Pour rappel, le revenu universel proposé par B Hamon prévoyait le versement de 600 € pour 19 millions de personnes de plus de 18 ans gagnant moins d’1,9 fois le salaire minimum.

Seul détail, cela représenterait rien moins qu’une dépense de 137 Md€  par an dont nous n’avons pas le premier sous puisque la dette publique, grâce à l’action volontariste de MM E Macron et B Le Maire, culmine désormais à 2.700 Md€  !

Il veut aussi imposer l’interdiction de la vente des voitures thermiques (essence et diesel) à partir de 2030 avant même la limite fixée par Bruxelles à 2035 ; sans se poser d’ailleurs la question par quoi les remplacer … mais il est vrai que l’écolo bobo parisien n’a pas de voiture. Il se déplace en Uber, Taxi ou, au pire, en métro quand il n’a vraiment pas le choix !

Il entend aussi orienter les Français vers des habitudes de consommation « plus durables et moins polluantes » en abaissant la TVA sur tous les produits et services contribuant à des objectifs sanitaires, culturels et environnementaux. Le taux de TVA serait abaissé à 5,5% pour les produits 100% recyclés, bio sourcés ( !?!) et les services de réparation, et à 0% pour l’alimentation bio dont on sait surtout qu’elle est plus chère sans apporter d’avantage en matière d’alimentation.

À l’inverse, la TVA serait augmentée pour les produits très polluants et à obsolescence programmée ; obsolescence dont la détermination s’opèrera en fait dans l’arbitraire le plus absolu puisqu’on ne sait pas définir a priori cette notion puisque c’est essentiellement un constat fait a posteriori en cas de défaillance inexpliquée ou exagérément rapide d’un produit.

Eric Piolle

Le programme du maire de Grenoble, manifestement le plus élaboré mais aussi le plus radical, opte délibérément pour une écologie contraignante dans le but d’atteindre, à marche forcée, une neutralité carbone dès 2045, soit 5 ans plus tôt que les préconisations du gouvernement, et rien moins 50 ans en avance sur l’accord de Paris.

-Option végétarienne obligatoire dans toutes les restaurations collectives avant sans doute l’interdiction pure et simple de la viande car les animaux d’élevages polluent !

-limitation des engrais de synthèse aux agriculteurs ce qui signifie à terme la chute des rendements agricoles et la mort de l’agriculture. Ce n’est pas grave, déjà importatrice de l’essentiel de ses produits manufacturés, la France deviendra aussi importatrice de produits agricoles…

-interdiction de l’installation de chaudières au fioul dès 2022,

-arrêt des dernières centrales à charbon,

-sortie du nucléaire, pourtant seule énergie stable, abondante et bon marché tout en étant totalement décarbonée !

-poursuite du développement de l’éolien dont on sait qu’il est instable, inefficace et cher, mais on sait que si ça ne fonctionne pas c’est parce qu’il n’y en a pas assez !

-interdiction des vols aériens intérieurs si le trajet peut se faire en moins de 4h30 de train, tout en augmentant les investissements dans le ferroviaire à hauteur de 3 Md€ par an ; ce qui revient à subventionner un peu plus une entreprise (SNCF) en comas dépassé qui perçoit déjà plus de 12 Md€ de subventions par an !

-Un « ISF climatique »  car il est bien connu que les « riches » doivent être punis et payer pour le climat.

-création d’1,5 million d’emplois verts grâce à la transition climatique ; cette proposition ne reposant évidemment sur aucune donnée économique sérieuse,

-mise en place, comme Jadot, d’un revenu minimum garanti dès 18 ans au cout exorbitant dont nous n’avons toujours pas le premier sous,

-revalorisation des salaires « d’au moins 10 % » car il est évident que les entreprises doivent aussi être mises à contribution dans le cadre d’une démarche visant à faire payer ses promesses électorales par les autres alors que nos entreprises cumulent déjà nombre de handicaps dont le premier effet est un chômage structurel massif et incompressible …

-interdiction des élevages industriels d’ici 2030 car, pour lui, l’avenir est l’élevage extensif en open space dans le cadre d’un retour nostalgique à l’agriculture non pas de papa mais de grand-papa !

-mise en place d’un système agricole collectiviste avec la création, sur fonds publics, de 25 000 fermes « communales et agro écologiques », autrement dit de kolkhozes, qui emploieront 100 000 personnes. Ces fermes pourront appartenir à la commune, à une association ou à un propriétaire privé, mais elles devront répondre à une mission d’intérêt général.

Car, selon Piolle, « il faut lutter contre l’impunité des lobbys agroalimentaires qui privilégient le rendement de leurs actionnaires à la santé des citoyens et à la préservation du vivant. Nous sommes dans une société où certains s’accaparent nos biens communs. Il faut inverser la tendance et remettre l’intérêt général devant les intérêts privés. »

On se situe là dans le cadre d’un projet clairement néo communiste qui fait une part évidente à l’idéologie (entrepreneur=voleur ou profiteur), et il faut bien se rendre compte de la portée de tels propos qui laissent à penser que le stade suivant sera la désignation à la vindicte populaire des profiteurs et à leur éradication comme cela a été fait en URSS ou en Chine communiste. On connait néanmoins le succès retentissant de telles mesures en URSS qui ont provoqué … un effondrement de la production agricole et une famine généralisée …

Le plus fort, c’est qu’il s’attend, bien entendu, à une adhésion populaire car, selon lui, cela ne peut marcher qu’avec un accompagnement fort des populations (sic) !

Sandrine Rousseau

Elle se dit chercheuse en économie et défend un programme qui repose à la fois sur la radicalité environnementale et sur la mise en place d’un nouveau contrat social.

Elle entend, elle aussi, attribuer un revenu d’existence de 850 € pour les jeunes Français sans revenu à partir de 18 ans, sous conditions individuelles de ressources ; aide qui pourra être majorée de 300 € pour les parents isolés et les personnes en situation de handicap.

Elle a au moins le courage de dire que le cout de cette seule mesure est estimé à 130 Md€, compte non tenu des effets d’aubaine, tout en prétendant en atténuer l’effet en assurant qu’elle serait financée par la fusion de 15 prestations existantes (sans préciser lesquelles).

Elle propose aussi l’individualisation de l’impôt (ce qui est déjà le cas !?!) et l’augmentation de la progressivité de l’impôt sur les revenus (et là il faut évidemment comprendre qu’il s’agit tout bêtement d’augmentation de l’impôt sur le revenu).

Pour les plus précaires, elle souhaite assurer la gratuité des premiers m3 d’eau et kilowatts d’électricité qui seront évidemment payés par les impôts des autres et envisage des mesures similaires pour d’autres biens essentiels tels qu’Internet, téléphonie ou transports.

Elle défend en outre le concept révolutionnaire (selon elle !?!) «d’éco-féminisme » en affirmant que « Notre système économique, social, environnemental est fondé sur la prédation des ressources mais aussi du corps des femmes ou des racisés. »

Le consommateur devient, à l’en croire, un prédateur !?!

Elle dévoile le fond de sa pensée en affirmant : « Il n’y a pas de capitalisme vert possible. » tout en voulant « révolutionner le quotidien des salariés » en instaurant la semaine de quatre jours.

Elle affirme vouloir faire naître une société plus juste (plus égalitariste sans doute ?) et écologique.

Beaucoup de concepts fumeux qui laissent à penser que la chercheuse en économie n’est visiblement pas chercheuse en économies et qu’elle est surtout une anti capitaliste pur jus qui habille ses concepts collectivistes d’oripeaux écologiques…

Jean-Marc Governatori.

Il est un fervent partisan de “l’écologie au centre” ; encore un nouveau concept à éclaircir …

Il veut organiser un grand débat national sur l’éducation suivi d’un référendum qui n’est pas sans rappeler le grand débat organisé par E Macron pour … sa propre promotion personnelle.

Il veut également mettre fin à la chasse, à la pêche industrielle, à l’élevage intensif et enfin interdire la corrida ; ensemble de mesures qui, à n’en pas douter, résoudront tous les problèmes structurels de la France …

Il envisage également de punir les jeunes délinquants de 15 à 20 ans en leur supprimant le téléphone portable. Quand on sait qu’un certain nombre d’entre-eux se promènent avec des armes de poing voire des fusils d’assaut, dont la détention est évidement strictement interdite, on mesure toute l’ampleur de cette proposition …

Delphine Batho

Adepte de « l’écologie intégrale », elle revendique clairement la décroissance, chemin nécessaire selon elle pour « mettre le bien-être humain et le respect de la nature au centre de toutes les décisions » (!?!)

Faut-il comprendre qu’on ne pourra plus rien faire parce qu’il faudra absolument mettre le respect de la nature au centre de toutes les décisions ?

A ce compte là, l’homme vivrait encore dans les cavernes car, à la différence de l’animal, il modifie son milieu pour l’adapter à ses besoins !

Mais, Mme Batho ne semble pas le savoir …

Selon elle, la décroissance est une « société du plus, pas du moins », c’est une société avec plus de bien-être, plus de culture, plus de liens humains, plus de respect des personnes.

En gros, plus de notions fumeuses mais rien de tangible … si ce n’est la promesse d’un bond en arrière d’au moins 50 ans et d’un retour festif à la pauvreté !

Quel constat ?

On le constate une nouvelle fois, les candidats à la présidentielle, ici les verts, vont rivaliser d’idéologie et de démagogie pour proposer de raser gratis à partir de 2022 ; mais il est vrai qu’on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre !

L’idéologie communiste de « confiscation des biens d’autrui au profit du peuple » et la révolution prolétarienne n’ayant plus la faveur des électeurs, faute de prolétariat, les candidats exploitent des concepts moins marqués politiquement tels que climat, féminisme et racisme sans rechercher, en aucune façon, à s’attaquer aux questions écologiques (ne parlons pas de dérèglement climatique puisqu’il n’est pas prouvé scientifiquement).

Rappelons donc quelques vérités de base …

Un impôt écolo reste un impôt, c’est à dire un vol légalisé exercé sur les revenus ou le patrimoine (dans le cas d’un ISF) d’autrui et payer plus d’impôts ne fera pas « verdir » la planète !

Fonctionnaires ou élus, voire les deux à la fois, les 5 candidats écolos vivent tous de l’argent public c’est à dire de l’argent gratuit des autres ; ils sont donc les plus mal placés pour donner des leçons d’économie ou d’économies aux autres.

Alors que le pays s‘enfonce dans un abime de dettes, on doit constater qu’ils n’ont aucun programme d’économies (réduction de l’interventionnisme d’Etat ou du nombre de fonctionnaires), ils se contentent juste de promesses dispendieuses de distribuer toujours plus d’argent gratuit pour s’attirer les votes d’une catégorie d’électeurs (en l’occurrence plutôt les jeunes) parce que cette fraction de la population représente une clientèle et donc un marché à saisir.

Ils seront d’ailleurs aidés par la mauvaise conjoncture économique qui entraine, selon les statistiques officielles, une nette augmentation de la pauvreté dans le pays !

Les écologistes poursuivent leur rêve d’un monde plus vert (mais sans CO2), fait de jardins bio et de petits oiseaux qui chantent … mais c’est la vision fantasmée d’une écologie de la part de personnes qui ne vivent à aucun moment en contact avec la nature.

C’est en fait la vision d’urbains convertis à une écologie de façade servant de couverture à une idéologie punitive et restrictive des libertés car, il faut être conscient qu’ils ne proposent qu’un monde fait d’interdictions, de normes et d’atteintes à la liberté individuelle.

Rappelons-nous ce maire de Bordeaux qui voulait interdire les sapins de noël !

L’examen de ces propositions ne peut amener qu’à une seule réaction : la consternation devant autant de médiocrité car, il faut être lucide : Ils ne proposent qu’une régression économique sous des contours écologiques dont la caractéristique principale est l’ineptie !

Mais on sait que là n’est pas le sujet puisque l’important c’est d’être populaire et d’être élu !

Des mots creux, des visions vagues, pour ne pas dire confuses, qui dissimulent le fond de leur objectif réel : l’éradication du capitalisme accusé de tous les maux !

Leur monde, c’est celui d’un néo communisme, qui avance masqué sous des apparences trompeuses de promesses d’un nouveau monde fait essentiellement de dirigisme étatique, d’interdictions, d’assistanat et de déresponsabilisation, d’impôts et de dépense publique financée par l’émission monétaire massive porteuse d’inflation toute aussi massive !

Visiblement, leur pensée est qu’il vaut mieux la fin avec le communisme qu’un éternel esclavage avec le capitalisme…

Seul problème, ces mots sont de Joseph Goebbels, ministre de la propagande du IIIème Reich !

La distribution d’argent gratuit (de même nature que l’allocation de rentrée scolaire dont on sait qu’elle sert notamment à acheter des télévisions HD) est le fondement de leur programme de séduction d’un électorat naïf à qui l’ont fait le coup du train !

Le coup du train ?

Un train peut en cacher un autre ; c’est à dire que, derrière les avantages mis en avant, se profilent beaucoup de contraintes liberticides et une véritable régression des conditions de vie !

Mais, il est vrai que les français s’en moquent ; ce qu’ils veulent c’est de l’argent et ils ont découvert qu’il y en a forcément puisque le gouvernement a trouvé les moyens de dépenser une quantité impressionnante de pognon (250 Md€) au titre du « quoiqu’il en coute » pour soutenir l’économie dans le cadre de la « lutte contre le Covid » et notamment pour que les gens restent chez eux à ne rien faire !

Beaucoup sont prêts à se jeter dans les bras de ceux qui leur feront de telles promesses. Leur expliquer que cet argent n’existe pas et que nous finirons par payer les conséquences de tant d’excès relève fatalement de la mission impossible !

Les écolos sont d’ailleurs rejoints par JL Mélenchon qui s’est lancé, à son tour, dans la surenchère des propositions démagogiques irresponsables en proposant une hausse de 24% du Smic et le passage à la semaine de 32 heures !

N’oublions pas qu’il prétendait, il n’y a pas si longtemps, pouvoir résorber les déficits budgétaires français en « tordant le bras des banques » ; c’est à dire en leur confisquant leurs avoirs … ce qui revenait à confisquer les dépôts bancaires des français !

Le programme des écolos est essentiellement d’assurer qu’un Etat surendetté, en faillite latente, pourra continuer à distribuer de l’argent gratuit tout en masquant que vous devrez apprendre à vous passer de tout un tas de choses dans le cadre d’une économie de pénurie organisée par l’Etat lui-même !

Nous nous situons en pleine utopie écologiste dont on peut faire la parallèle avec l’utopie communiste qui a mené à tant de désastres !

Parce que, la seule véritable issue à leur idéologie est que vous devrez apprendre à vous passer à peu près de tout ; pour le meilleur des mondes !

La question qui demeure, et dont la réponse ne sera formulée qu’en juin 2022, est : Est-ce que les français se laisseront convaincre (je n’ose pas écrire abuser) par ces programmes ?

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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L’impunité technocratique : l’engrenage fatal.

Tous les pouvoirs souhaitent bénéficier de l’impunité. Tous les pouvoirs savent que du simple fait de leur existence, de leur exercice, ils vont générer des opposants qui rêveront de les juger, de les condamner.

C’est pourquoi, d’une manière ou d’une autre, les pouvoirs imposent leur impunité, légale ou factuelle.

Avant d’aller plus en avant je souhaite préciser que ce billet vise les pouvoirs basés sur une adhésion populaire, plus particulièrement sur une croyance qui s’installe presque naturellement, qui est majoritaire, qui engendre des civilisations.

Je veux parler des croyances — pas de la raison, pas de la réalité — qui sous-tendent les pouvoirs significatifs qui traversent les siècles. Ces croyances, naturellement fédéralistes, dont s’emparent les hommes de l’Etat pour installer leur pouvoir. Elles sont situationnelles.

Par exemple, remontons au 17ème siècle.

L’espérance de vie est de 25 ans. Il est probable que, même à cette époque, cette espérance de vie est frustrante. Quelques exemples de personnes âgées, largement minoritaires, apportent alors la preuve que la vie pourrait être beaucoup plus longue.

Celui qui opportunément promet cette prolongation, au ciel, dans la vie éternelle, peut facilement installer une croyance fédératrice, vecteur de pouvoir pour ceux qui prétendent la représenter.

C’est ainsi qu’à partir du paradis, dans les cieux, prolongation de la trop courte vie sur terre, l’église va installer un pouvoir d’une puissance sans équivalant, qui s’imposera à tous, y compris aux monarques.

Ce pouvoir permettra tous les excès, en toute impunité. Par exemple, jusqu’à récemment, la pédo-homosexualité pourra s’épanouir librement au sein de l’église, couverte par la structure, voilà une impunité qui a traversé les siècles, qui est énorme.

Conclusion

L’homme n’est que binaire. Il est composé d’une pulsion de vie et d’une terreur de mort. L’humanité tout entière est enfermée dans l’espace défini entre ces deux limites.

Revenons à aujourd’hui

L’espérance de vie est de 80 ans. A cet âge la prolongation n’est plus un rêve. Il est temps de disparaître. La terreur de la mort perd en intensité.

Reste la pulsion de vie et la question existentielle : ai-je réussi ma vie ?

Les malins qui portent l’idée que même ceux qui ont tout raté doivent être considérés comme ayant réussi, étant égaux, tiennent la croyance fondatrice, celle qui va envouter le plus grand nombre, ouvrir les portes du pouvoir.

C’est ainsi que l’égalitarisme est une croyance fédératrice, indéracinable.

Cette croyance a son église : la technocratie. Elle se compose exclusivement de la fonction publique, seul espace où aucun résultat n’est attendu, où les différences peuvent être cachées. Elle englobe l’intégralité de la fonction publique, tous les échelons, du plus modeste au plus en vue.

Ils sont tous les gardiens de cette croyance. Notons au passage qu’elle est dévastatrice, mais ce n’est pas le sujet.

C’est donc acté, les fonctionnaires sont les zélotes de l’égalitarisme, ils en sont les représentants, ils détiennent le pouvoir que leur a confié la majorité qui adhère à cette croyance.

Et maintenant l’impunité

Ils l’ont statutairement, ils la revendiquent, ils l’exigent à tout propos.

Ils ne sont pas différents de tous les hommes de pouvoir, tous grossiers, indélicats, sans empathie, indifférents à la liberté des autres, très attachés à la leur, ils tuent sans même s’en apercevoir.

Cette impunité se traduit dans la loi, mais aussi dans le silence de la loi.

Par exemple, pour une raison, connue ou inconnue de vous, vous avez déplu fortement à un tenant du pouvoir, simple fonctionnaire de base, il lui sera possible de solliciter de son chef ou de ses collègues des sanctions contre-vous, sans qu’il ait besoin d’invoquer la loi, sa simple contrariété suffira.

Plus vous monterez dans la hiérarchie pour demander justice, plus il sera couvert.

Enfin, la justice elle-même, si cela va jusqu’à elle, couvrira cette cheville ouvrière du pouvoir.

L’incroyable

Le plus ahurissant est que tous ces fonctionnaires trouvent cela parfaitement normal. C’est confondant.

Pire, ils se croient en si bon droit qu’Is sont prêts à déclarer la guerre aux croyances anciennes, à ceux qui ont encore besoin du paradis tant leur vie leur parait misérable.

Ils n’ont aucune conscience d’être absolument identiques aux croyants qu’ils montrent du doigt.

Tout croyant et une bombe en devenir, un ennemi de l’humanité. Nous parlerons une autre fois du montage de base de la croyance écologique, qui n’est jamais qu’un déni de responsabilité.

Bien à vous. H. Dumas

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Seule la liberté peut empêcher la catastrophe !

Seule la liberté peut empêcher la catastrophe !

L’idée du pass sanitaire n’est pas née du hasard. Elle est le fruit d’une évolution inexorable de la contrainte que l’Etat fait peser sur le citoyen. Il y a des pass en profusion dans notre société. Vous n’entrez nulle part sans qu’on vérifie si vous en avez le droit. Et ce droit vous est chichement et partout mesuré. Seuls ceux qui agissent illégalement le font en toute liberté … jusqu’au moment où on les emprisonne. Et quand l’Etat avoue son impuissance à faire respecter les interdits, on est au bord de l’effondrement de la société.

Tel est le cas en France. A force de refuser la liberté aux citoyens, l’Etat en a fait des ennemis, ou au moins et en tout cas des spectateurs passifs de la vie démocratique. Pourtant les républiques qui se sont succédé depuis la Révolution ont toutes affirmé le principe de la liberté. La Ve République ne fait pas exception à la règle puisqu’elle a fait figurer au somment de sa Constitution la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui est un hymne à la liberté. Mais à chaque fois qu’un citoyen en appelle à ce principe contre telle ou telle mesure gouvernementale, il est débouté par la justice, qu’il s’agisse d’un banal tribunal, de la cour de cassation, du conseil d’Etat ou du conseil constitutionnel. Les principes sont les principes, vous répond-on, mais les réalités sont différentes. Voilà comment les Français ont fait une révolution pour rien, et voilà pourquoi ils sont condamnés à la refaire. Le mythe de Sisyphe en quelque sorte !

Les actuelles manifestations contre le pass sanitaire sont si paisibles qu’un internaute a pu faire remarquer à ceux qui défilent dans les rues de la capitale que leur procession n’est au fond qu’une visite des monuments de Paris. Et de s’interroger : « Où est la foule en colère ? ». Bonne question, comme on dit sur les plateaux de télévision, et à laquelle on se garde bien de répondre.

C’est pourtant la vraie question. Face à un pouvoir à la faiblesse insigne et qui ne dispose en tout et pour tout que de 250 000 policiers et gendarmes pour maintenir le régime, on se dit qu’une vraie colère populaire devrait suffire à faire bouger les choses dans le sens de la liberté. Tel n’est, jusqu’à présent, pas le cas. On se demande vraiment pourquoi.

La réponse réside certainement dans les transferts sociaux, qui à défaut de permettre le renouveau économique de la France, puisque bien au contraire ils enfoncent notre pays dans une crise sans fin, anesthésient les citoyens en garantissant la plupart d’entre eux contre la misère. Les réseaux sociaux font le reste en permettant à n’importe qui de se défouler. Bref on est capable en France de défiler, mais au fond c’est pour mieux se défiler !

Mais ce serait pure inconscience d’imaginer que le fond de colère a disparu. Il est là comme un nuage explosif, qui ressemble à une sorte de léger brouillard sentant vaguement l’essence, flottant sur nos cités et auquel on s’est si bien habitué que plus personne ne fait la différence avec l’air pur de nos montagnes. Il y a pourtant une différence, et elle est de taille. Ce n’est pas dans la montagne qu’aura lieu la révolution, mais bien dans nos villes.

Contrairement à ce qu’affirme M. Macron, il y a un argent magique. C’est celui que les banques centrales déversent dans l’économie. Les économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont écrit dans leur ouvrage « This Time is Different » : « Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire. » Tout semble nous conduire aujourd’hui vers une crise financière de très grande ampleur qui déstabilisera toutes les sociétés modernes et leurs sources artificielles de prospérité. Mais aussi, en vertu de la théorie de « l’effet papillon », le plus minime des incidents à l’autre bout du monde peut provoquer une catastrophe chez nous. Tout dépend de la concentration des causes et du caractère explosif de cet assemblage.

Le monde est instable. La France est hautement instable. La seule véritable précaution que l’on peut prendre est la restauration de la liberté, comme l’ont voulu les pères de la Révolution. La liberté libère les esprits et les rend aptes à agir dans le sens des intérêts communs de leur civilisation. Sinon, c’est l’esclavage qui gagnera. Par chance pour l’humanité, il suffit parfois d’un seul ou de quelques-uns pour montrer la voie à tous. Je connais personnellement quelques-uns de ceux-là. Tout n’est pas perdu !

Claude Reichman

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Il faut lire “Tant qu’on est tout les deux” de Gaël Tchakaloff.

Je ne m’étendrai pas sur le style de cet ouvrage, mes compétences ne me le permettent pas.

En tant que lecteur ordinaire je dirais que la façon de l’auteur — un peu initiatique et snob — de décrire l’ambiance et les situations me gêne.

Mais en fait, le but émotionnel pourrait-il être atteint plus simplement ? Ce n’est pas certain puisque tout en ce couple n’est qu’ambiguïté et snobisme.

Ce que j’ai découvert

D’abord l’immaturité situationnelle de Macron.

Comme tout le monde, j’avais été sidéré par la fameuse romance qui consiste à se sauter sa prof de français — rêve lubrique de tous les lycéens qui finit toujours très mal s’il se réalise — pour finir avec elle à la Présidence de la République.

La réalité Macron qui apparait dans l’ouvrage est plus complexe et en même temps tellement évidente qu’elle ne m’avait pas sauté aux yeux.

Ce garçon n’a pas eu de jeunesse, de vie.

Cornaqué par sa grand’mère, il s’est retrouvé sous les influences croisées de deux femmes du même âge, sa mère et sa conquête. Ce triumvirat de choc, en compétition entre elles, n’avait qu’un seul but, en faire un érudit.

Elles lui apportèrent tout pour qu’à aucun moment il ne soit distrait du but. Donc pas de jeunesse, pas de folie, pas de vie pour ce garçon docile et devenu le champion prévu, à l’exclusion de toute autre expérience.

C’est le Rafael Nadal de l’érudition.

La question qui surgit : en quoi cet exploit prédispose-t-il à diriger un pays ? En rien.

C’est la deuxième découverte

Chaque jour qui passe, Macron s’escrime à essayer de comprendre la vraie vie qu’il ne connait pas. Il questionne tout le temps et tout le monde.

Evidemment, placé où il est, il ne reçoit que des réponses falsifiées.

Il est, objectivement, le jeune prince arrivé prématurément sur le trône que les régentes initient. C’est nous qui payons la facture de sa formation sur le tas.

Nous ne sommes pas en monarchie, il y a peu de chance qu’il dispose du temps suffisant pour parfaire sa formation, nous ne saurons donc sans doute jamais s’il était doué pour le poste.

C’est la troisième découverte

Il n’a pas les réflexes voulus pour commander.

Les réponses qu’il obtient aux questions qu’il pose ne lui servent à rien, elles ne peuvent pas remplacer l’expérience. Pas plus que les questions que vous posez à votre moniteur d’auto-école ne peuvent remplacer les milliers de kilomètres nécessaires pour savoir conduire.

Que les réponses qu’il obtient viennent d’un administratif ou d’un privé, inexorablement elles incluent un biais du fait de sa position au sommet du pouvoir.

Que faire d’un retour biaisé ?

C’est donc autour de lui la pétaudière intégrale. Nous le devinions. Notre société est verrouillée par son administration, l’amicale des fonctionnaires qui la contrôle y trouve son avantage, alors les fuites sont rares.

Il faut ce livre pour lire ceci : “… il a un entourage qui est vraiment très faible. Très, très faible. Il ne fait pas confiance aux autres, parce qu’il n’a pas confiance en lui…. Emmanuel croit en lui, croit en son étoile, si ce n’est qu’il a peu confiance en lui. Ça se voit dans ses décisions, dans ses arbitrages, il hésite un temps fou avant de trancher, de nommer, ses hésitations sont le reflet de celles qu’il a sur lui-même… ne s’en sortent autour de lui que ceux qui sont très forts, très solides, très durs, qui ne demandent pas l’autorisation pour aller pisser, parce que de toute façon il ne sait pas leur répondre…”

La personne à qui l’auteur donne ici la parole se trompe il me semble.

Si Macron doute et pose des questions, c’est qu’il est probablement très intelligent. A la place où il se trouve, il aurait pu prendre le melon et cacher par un excès d’autorité sa totale inexpérience.

Donc ne lui jetons pas la pierre, mais actons que son parcours en a fait un être hors sol, loin de toute réalité, qu’à plus de quarante-trois ans ces manques ne sont plus rattrapables. Pour reprendre Nadal, heureusement pour lui qu’il ne s’est pas mis au tennis à quarante-trois ans…

Enfin la quatrième découverte

L’initiatrice est superficielle. Distante de l’orbite dans laquelle elle a envoyé son satellite, qu’elle aurait plutôt vu dans la littérature, le théâtre, la peinture, etc… tout sauf la vraie vie.

Brigitte Macron observe — ravie a-t-on l’impression — sa peluche se crocheter avec les bouffeurs de peluche. Pour elle l’expérience est limitée dans le temps, elle peut donc n’être que simple curiosité.

Sauf quand ça cogne fort, là elle craint.

Marionnette Macron ? Peut-on aller jusque là ? Franchement je ne le crois pas.

Décalé, tétanisé par les enjeux ? Oui, je le pense.

Sincère, surpris par le pouvoir et ses marigots peu ragoutants ? c’est ainsi que je le vois. Donc incapable de répondre aux besoins du pays, comme Mikhaïl Gorbatchev a qui je le compare depuis le début.

Bien à vous. H. Dumas

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SOURIRE

Un billet que j’aime bien, d’Yves Marchand, H.D.

Nous nous prenons vraiment trop au sérieux. Imbus de nous-mêmes – on ne sait pourquoi – l’humour et l’auto-dérision ont cédé la place au sarcasme et à la lourdeur. Un « relou »renforcé – on n’est jamais assez prudent – par un emoji qui prémunit l’auteur d’ une « vanne » (rien que le mot est vulgaire) contre l’incompréhension de son interlocuteur. Le tout s’achevant dans la complicité d’un rire gras.

Adieu légèreté, humour et allusion discrète, soucieuse de ne pas blesser mais tout au plus d’égratigner, à charge de revanche…

L’univers se prend au sérieux. En tête, les grands de ce monde et ceux qui prétendent en devenir les maîtres. Tous nous présentent un visage de circonstance. Et seule alternative à leur sinistrose, ils s’esclaffent ou ricanent, comme si d’un seul coup, perdant tout maintien, ou pris de boisson, ils se laissaient aller à la gaudriole.

Peut-être alors décompressent-ils, ou prennent-ils conscience de la vanité des mots qu’ils prononcent. Les ricanements de Trump, les fous rires de Clinton et de Ieltsine, et plus récemment les franches rigolades de Boris Johnson nous ont fait découvrir les clowns qui percent sous les puissants.

Seule échappe à ce carnaval de figuration la plupart des dirigeants asiatiques. Question de culture.

Les dictateurs classiques, du liquidateur Kim Jong-un aux frères Castro, en passant par le sinistre Poutine, ne font pas exception à ce ridicule.

Quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, tous ces gens ignorent le sourire. Qu’il soit signe d’empathie et de sincérité, ou d’ironie et de duplicité. Ils ne connaissent en dehors des mots que le rire de corps de garde.

Alors que tout dépend du sourire qui se passe de mots.

Après une longue carrière au service des mots, de prétoires en tribunes diverses, j’ai récemment – il n’est jamais trop tard – fait l’expérience d’un dialogue sans mots. Ou, devrais-je dire, d’un monologue ponctué de sourires en guise de réponses. On peut tant dire par un sourire… Et c’est tellement moins bruyant ! Seulement voilà, contrairement aux mots, le sourire exige l’écoute réciproque. On s’écoute quand on s’aime. Et le sourire est acquiescement.

Les mots virevoltent, se bousculent, se heurtent, se hachent, se murmurent, se hurlent, s’effacent et puis, s’oublient. J’ai honte d’en avoir tant dit.

Le sourire, lui, s’installe, transfigure celui qui le fait et s’imprime à jamais dans la mémoire de qui le reçoit. Rien de plus beau qu’un sourire d’enfant et de plus émouvant qu’un sourire de malade.

Sourire d’affection, de mépris, de sarcasme ou d’ironie, plus fort que toute déclaration, il est révélateur de la pensée.

Tandis qu’on s’interroge sur la sincérité des mots.

C’est le sourire qui engage, pas les mots.

C’est lui qu’il faut croire.

Méfions-nous du verbe qui tente de dire plus que le sourire.

Il dissimule la duplicité.

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Plus le temps passe et plus ça devient rigolo !

D’abord, il fallait se faire piquer pour « se protéger et protéger les autres ». En donc, comme on dit, pour retrouver un monde normal, sans contraintes sanitaires, sans confinements, sans masques…

Et puis, malgré les censures de toutes sortes, ici, là, des informations ont transpiré : les injections ne protègent pas tant que cela, et ne protègent pas du tout les autres, puisqu’un injecté peut être contaminant.

Au point que le discours a encore évolué. Oui, les injectés peuvent être contaminés et contaminants ; et donc, seule solution évidente : vacciner encore plus !

Avec cet argument massue : « les injections vous évitent les formes graves de la maladie ». La preuve ? Cent pour cent des personnes hospitalisées sont non vaccinées.

Cent pour cent ? Cela signifie que les pays qui ont fortement injecté ont leurs hôpitaux vides ?

Euh… il semble pourtant bien que ne soit pas le cas. Bien au contraire ! Mais si, insistent les vaccinopathes, même dans les pays qui ont injecté jusqu’à cent pour cent de la population, on trouve tout de même des non-vaccinés. En nombre suffisant pour saturer les hôpitaux ? Franchement, cela devient de plus en plus difficile à croire.

Je viens d’écouter un débat entre Maître Di Vizio et un médecin ultra vaccinopathe (pléonasme : cent pour cent des médecins qui peuvent encore s’exprimer sont vaccinopathes).

Maître Di Vizio pose une question simple : comment expliquer qu’aujourd’hui, Israël connaisse une flambée de cas graves, tandis qu’il ne se passe rien dans des pays limitrophes, dont cependant la population injectée est moins quinze pour cent ?

Réponse extraordinaire du vaccinopathe : « Ça ne m’intéresse même pas. »

Le Professeur Raoult répète souvent : « La vérité finit par s’imposer. » Je l’ai déjà dit, je trouve le professeur bien optimiste.

Aujourd’hui, et malgré les censures, qui veut savoir peut en quelques clics trouver au moins de quoi se poser des questions au sujet du discours officiel. Mais le problème est exactement celui-là : ça ne les intéresse même pas.

Et au point où nous en sommes, je me répète encore, je trouve que ça devient franchement rigolo. Bon, on s’amuse comme on peut ! Même sans passe…

 

Quelques liens au hasard pour les personnes… que « ça intéresse » :

La vidéo censurée de la rédactrice en chef du magazine Wochenblick fait le tour du monde : «La vaccination est la vraie pandémie» : https://gloria.tv/share/kFCeHbZ12XVt4Taf8XveQE11b

Les nomenclatures des vaccins autorisés par l’AMM ne sont pas les mêmes que celles décrites ds le décret d’octobre 2020 ainsi que dans la bible médicale VIDAL :  https://myessentielles.fr/enorme-maitre-brussa-balance-dans-lamm-pfizer-nexiste-pas-le-decret-ne-respecte-absolument-pas-les-amm-fixes-par-lunion-europeenne-aujourdhui-les-4-medicaments-vaccins-nexi/

Témoignage d’une médecin devant le Sénat texan ! La vaccination de nos enfants n’est pas acceptable ! https://myessentielles.fr/temoignage-dune-medecin-devant-le-senat-texan-la-vaccination-de-nos-enfants-nest-pas-acceptable/  

Israël – La Troisième injection provoque l’hécatombe : https://myessentielles.fr/israel-lia-troisieme-injection-provoque-lhecatombe/

‘ANSM souhaite prévenir les personnes vaccinées de certains effets indésirables sous surveillance par la pharmacovigilance des vaccins : https://twitter.com/VirusWar/status/1431368744417181698?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1431368744417181698%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fmyessentielles.fr%2Fa-lire-en-urgence-vous-netes-pas-prets-effets-indesirables-des-4-vaccins-pfizer-moderna-janssen-astrazeneca%2F

 

 

 

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Goebbels pas mort !

Goebbels pas mort !

« La vérité est le plus grand ennemi de l’Etat ». Cette citation est attribuée à Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie. On croyait révolu le temps du mensonge d’Etat. Il a retrouvé toute sa force dans la France contemporaine.

Certains ne manqueront pas de faire observer que les Etats mentent toujours quand leurs intérêts sont en jeu. Mais dans le monde civilisé, ils en sont empêchés par le quatrième pouvoir que constituent les médias. Si le mensonge d’Etat prospère dans un pays, c’est que le quatrième pouvoir ne remplit pas son rôle. C’est le cas en France.

L’épidémie du Covid 19 provoque une des plus grandes crises institutionnelles qu’ait connues notre pays. Elle est beaucoup plus grave que la crise sanitaire, qui a pourtant causé plus de 100 000 morts, et qui en cause encore. Car ces très nombreuses victimes ne l’ont pas été du virus, mais de l’organisation des soins. Ou plus exactement de l’absence de soins !

Aussi inconcevable que cela puisse l’être, on est mort du Covid dans la France du 21e  siècle comme on mourait de la peste dans  l’Antiquité. Comment un tel drame a-t-il été possible ? L’explication tient en un mot : la hiérarchie.

Chez les chimpanzés comme chez les hommes, la hiérarchie imprègne tout. Mais il est plus aisé à un primatologue de l’observer chez le singe qu’à un sociologue chez l’homme. Car notre espèce a progressivement appris à dissimuler les exigences de la hiérarchie sous les affèteries de la démocratie. Si, comme l’exigent les canons de cette dernière, tous les citoyens sont égaux, il en existe qui sont « plus égaux que les autres », comme l’écrivait Orwell. Et ceux-là sont les titulaires du pouvoir d’Etat.

La France n’a pas connu de grande crise sanitaire depuis la grippe espagnole de 1918. Il y a certes eu depuis des crises de cet ordre, mais elles ont eu des effets beaucoup plus limités. Le sang contaminé, la vache folle, l’hormone de croissance ont certes fait des morts, mais en bien moins grand nombre. Si bien que la politique sanitaire n’a pas été une priorité nationale depuis plus d’un siècle. Elle s’est pourtant organisée jusque dans les moindres détails sous la férule de l’administration d’Etat. Et le résultat est apparu au grand jour quand les Français effarés ont pu constater que pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, il n’y avait ni masques, ni gel hydro-alcoolique, ni tests. Pris en flagrant délit d’incurie, l’Etat s’est senti menacé dans son existence même.

En même temps, à Marseille, un éminent professeur de médecine à la tête d’un institut spécialisé, luttait avec succès contre l’infection avec des moyens simples et peu coûteux, qui avaient été expérimentés en Chine, et le faisait savoir avec toute l’autorité que lui conféraient sa science et son expérience.

C’en était trop pour l’administration de la santé, qui y vit une atteinte intolérable à son autorité et un crime de lèse-hiérarchie. La guerre était déclarée !

Le traitement du Pr Raoult fut déclaré hérétique et frappé d’interdit. L’Etat et le Conseil de l’ordre des médecins allèrent jusqu’à interdire d’exercice les médecins qui utilisaient le protocole Raoult. Pour la première fois dans notre pays et dans le monde civilisé, les médecins eurent à subir une interdiction de soigner ! Hippocrate, reviens, ils sont devenus fous !

En fait, la folie dont il s’agit est tout simplement le principe hiérarchique. L’étude des sociétés de chimpanzés (nous avons 98, 78% de gènes identiques aux leurs) montre qu’elles vivent assez calmement quand le détenteur de l’autorité n’est pas contesté. Tout se gâte très vite dans le cas contraire. Il en va de même chez l’homme.

La contestation de l’autorité dans les sociétés démocratiques naît du constat de l’incapacité des dirigeants, de leur injustice, de leur prétention injustifiée. Les auteurs de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 l’avaient d’ailleurs prévu en faisant figurer la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles. Ceux qui fustigent les manifestations actuelles ne respectent pas la Constitution et  feraient bien de revenir à plus d’esprit démocratique et de sagesse avant que la violence généralisée ne finisse par gagner le pays.

Le moment viendra inévitablement où ceux qui ont interdit les traitements Raoult auront à affronter le jugement du peuple. Tout comme les dirigeants de médias qui ont banni de leurs journaux, radios et télévisions ceux qui contestaient le seul traitement autorisé : doliprane et repos.

Goebbels pas mort ! Voilà le sinistre constat que nous devons dresser alors que les variants du virus ne cessent de se jouer des défenses opposées par l’homme. Les gouvernants français sont atteints d’hystérie vaccinale et propagandiste parce que c’est leur seule planche de salut face aux responsabilités qu’ils devront assumer. Le vaccin, cela semble établi, préserve des formes graves du Covid. C’est loin d’être négligeable, et c’est à mettre au crédit de la science. Mais le traitement précoce aboutit au même résultat et ne contrevient à aucune de nos libertés fondamentales. Telle est la vérité qu’il faut aujourd’hui proclamer. Qu’attend le pouvoir pour l’admettre ? Qu’il soit renversé et jugé ?

Claude Reichman

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Afghanistan, ne pas tomber dans le simplisme émotionnel

Les images nous montrent de manière insistante la panique générale et la fuite éperdue à Kaboul devant le retour des talibans après l’effondrement extrêmement rapide des forces gouvernementales.

Les superlatifs s’enchainent, on nous parle de pire déroute de l’histoire américaine tout en faisant d’ores et déjà la comparaison avec la chute de Saigon en 1975 avec les ballets d’hélicoptères évacuant en catastrophe des populations terrorisées.

Fatalité ou échec occidental ?

Les talibans, qui avaient été chassés du pouvoir à la suite de l’intervention américaine en 2001, reviennent 20 ans plus tard et on sait que c’est l’image de l’islam le plus intolérant et le plus rétrograde avec l’interdiction de l’éducation pour les femmes qui sont couvertes d’une burqa grillagée ; le seul livre autorisé est le Coran …

La structure mise en place par les Etats Unis et les occidentaux s’est écroulée. Le président élu s’est enfui à l’étranger, c’est le sauve qui peut ; ce qui prouve surtout que cet Etat afghan mis en place par les occidentaux n’avait aucune consistance réelle.

C’est, d’une certaine manière, l’histoire de l’Irak qui se répète avec l’irruption de l’Etat islamique après la déconfiture de l’armée irakienne pourtant bien mieux équipée.

On nous affirme que c’est l’échec de la démocratie, certaines voix nous parlent de trahison du monde occidental vis-à-vis des afghans qui sont abandonnés à leur sort …

Pas si simple …

L’Afghanistan est un pays tribal sans structure telle que nous la connaissons en Europe. C’est un pays sans Etat composé de différentes ethnies qui ne sont pas toujours en relations amicales (pachtouns, kirghizes, tadjiks, ouzbeks, turkmènes, baloutches, arabes et autres) coincé entre l’Iran à l’ouest et le Pakistan à l’est et ces ethnies existent de manière totalement autonome sans soumission à un Etat central.

Il y a des pachtounes des deux côtés de la frontière pakistano-afghane à la suite d’un tracé de frontière opéré par les britanniques à la fin du 19° s ; à une époque où l’empire britannique « possédait » les Indes c’est à dire à la fois le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh.

Dans une certaine mesure, on peut comparer l’Afghanistan à la Somalie qui est aussi un pays sans Etat avec ses luttes de clans, ses ethnies diverses (on parle de zones tribales) avec ses seigneurs de la guerre souvent trafiquants de drogue (ils se financent avec le pavot).

Car, l’Afghanistan est un narco Etat, premier producteur mondial de pavot et d’opium et l’intervention occidentale avait ceci de particulier que les militaires ne pouvaient pas s’en prendre aux champs de pavot afin de « respecter les usages locaux ».

L’Afghanistan n’a jamais été une démocratie parce que cette notion est totalement étrangère à l’esprit d’une population qui se trouve, depuis des centaines d’années, sous la domination d’un islam rigoriste et rétrograde ; et, il faut être lucide, on ne change l’état d’esprit des populations en quelques années et surtout malgré elles.

Il faut plusieurs générations et, comme en Irak, le constat est qu’on ne peut pas imposer ce que les gens ne veulent pas parce que cela heurte leurs croyances les plus intimes et leurs habitudes sociales séculaires !

Les Etats Unis ont déversé des tombereaux de dollars (on parle de 1.000 Md$) sans résultat tangible dans un pays où les liens tribaux et les relations personnelles de soumission au chef sont prépondérants dans le cadre d’une structure sociale archaïque ; seulement, on ne construit pas un Etat avec de l’argent distribué à profusion et une corruption généralisée.

Il faut savoir que l’armée américaine versait des quantités énormes d’argent à des potentats locaux pour pouvoir seulement obtenir leur autorisation d’y faire circuler leurs troupes …

En fait, c’était l’échec obligatoire de l’implantation d’un régime politique sans aucune base politique, ni sociale, ni démographique dans un pays qui n’a jamais conquis !

Même l’URSS, qui avait envahi le pays en 1979 pour « aider » un régime politique fantoche installé à Kaboul, s’y est cassé les dents.

Expliquer l’échec

Des tombereaux d’argent ont été déversés sans résultat tangible par les Etats Unis mais aussi par l’Union Européenne et la France ; seulement, ce n’est pas en déversant plus d’argent qu’on changera une situation d’échec flagrant parce qu’on n’endigue pas une religion même avec des milliards de dollars ou d’€ !

On reproche désormais aux Etats Unis de quitter l’Afghanistan alors qu’on leur reprochait avant de se maintenir au Vietnam ou en Irak !

Il faudrait savoir …

Alors oui, on peut dire que c’est l’échec ou la plutôt la fin de la politique américaine de gendarme du monde ; les Etats Unis préférant se recentrer sur leur zone directe d’influence surtout que l’ennemi désigné, et bien plus dangereux, est aujourd’hui la Chine située juste de l’autre côté de l’Océan Pacifique !

Néanmoins, contrairement à une idée largement répandue, les Etats Unis, qui obéissent à leur propre logique stratégique, ne sont pas allés en Afghanistan pour imposer la démocratie mais seulement parce que l’Afghanistan était une base arrière d’al Qaeda et qu’il fallait punir bin Laden et al Qaeda à la suite de l’attentat des Twin Towers (11 sept 2001).

C’était une vision stratégique essentiellement d’éradication militaire (avec des bombardements opérés avec des B52) puis finalement d’endiguement de l’islam terroriste.

Peut-on pour autant parler de « pire déroute des Etats Unis » ?

Clairement non,  les Etats Unis ne se sont pas effondrés, ils se sont désengagés et ça se passe mal parce qu’il n’y a pas de bonne stratégie de retrait surtout lorsque l’Etat mis en place et son armée s’effondrent subitement.

Lorsque les soviétiques ont évacué l’Afghanistan en 1989, tout s’est écroulé de la même façon (les unités russes se sont débandées) et les talibans ont pris le pouvoir 3 ans plus tard après un long conflit inter ethnique.

Nous sommes, en outre, particulièrement mal placés à cet égard car il faut rappeler l’évacuation des français d’Algérie en 1962, après signature des accords d’Evian, qui s’est effectuée dans une pagaille indescriptible ; l’armée française abandonnant à leur sort des populations civiles prises pour cibles par des moudjahidines de la 25ème heure. La France, pays des droits de l’homme, a abandonné à leur sort des harkis (c’étaient les ordres du gouvernement et ils ont tous été liquidés par le FLN) alors que TOUS les hommes de pouvoir de l’époque, y compris le général De Gaulle, avaient promis et répété qu’on n’abandonnerait jamais l’Algérie française …

L’occident doit-il être considéré comme responsable de la situation de pays tels que l’Afghanistan  dont la déstabilisation a commencé avec son invasion par un pays communiste (URSS) en 1979 ?

Précisons aussi que la décision de quitter l’Afghanistan remonte à D Trump qui avait conclu un accord en ce sens avec les talibans et elle a été poursuivie par l’administration démocrate actuellement en place parce que ce sont des processus de long cours et que le président américain n’est pas seul à décider ; la plupart des décisions, surtout en matière militaire, sont prises de manière collégiale après avis des experts civils et militaires.

On peut toujours prétendre que ça se serait mieux passé avec Trump, mais rien ne permet d’en être sûr … et en outre il faut savoir que si la décision stratégique (et politique) revient à l’administration Biden, la mise en application en incombe aux seuls militaires sur place et eux n’ont pas changé.

Evidemment, ce processus décisionnaire n’a rien à voir avec le système français mis en place par le général De Gaulle dans lequel le président est, seul, chef des armées et peut pratiquement faire ce qu’il veut sans rendre compte à personne ; sauf à l’opinion publique si les choses se passent mal.

Les Etats Unis en ont eu assez de déverser des fortunes et de gaspiller des hommes et du matériel pour un résultat somme toute … complètement nul : ils en ont tiré les conséquences et ont conclu des accords avec les talibans car ils ne veulent plus d’une guerre interminable, telle que le Vietnam, qui finit toujours par révolter la population d’autant plus que les menaces terroristes se sont répandues en Syrie, Irak, Somalie et au Sahel.

Jo Biden, contrairement à ce qui a pu être affirmé, n’est pas dans la stratégie du « quoi qu’il en coûte », il est dans la suite logique du refus de poursuivre une expérience couteuse qui ne mène à rien et n’oublions pas non plus qu’il avait été, sous la mandature Obama, en tant que vice-président, l’un des plus virulents anti-interventionnistes

Quel avenir ?

La déroute de l’armée afghane pose la question de sa structure, de son recrutement et de sa formation par nombre de pays occidentaux (dont la France) mais il faut savoir que, bien souvent, les soldats ont de la famille dans le camp des talibans alors … nombre d’entre eux sont purement et simplement passés dans l’autre camp.

Il est prévu de leur « couper les vivres » mais les talibans n’ont nullement besoin de l’aide étrangère car leur mode de vie n’a rien à voir avec le mode de vie occidental et ils pourront toujours se financer avec la drogue.

Certains imaginent que le Pakistan va attaquer ; c’est très peu probable car c’est plus ou moins le même islam et les mêmes populations de chaque côté de la frontière et il a toujours joué un rôle très trouble vis-à-vis des talibans dont il a largement contribué à leur arrivée au pouvoir à Kaboul et s’est impliqué en Afghanistan plus que n’importe quel autre voisin du pays. Il a aussi souvent servi de base de repli (bin Laden se cachait au Pakistan le jour de son exécution) aux bandes armées chassées par les bombardements américains.

En outre, il a toujours entretenu des relations difficiles avec ses voisins afghans surtout que son intérêt stratégique est d’empêcher la formation d’un Etat qui pourrait s’allier avec l’ennemi iranien (chiite) ou pire chinois car l’intérêt stratégique du Pakistan est que l’Afghanistan reste un pays désorganisé, fermé sur ses problèmes intérieurs et les puissants services secrets pakistanais n’hésiteront donc pas à y intervenir, discrètement, à seule fin de le déstabiliser.

D’ailleurs, les attentats n’ont jamais cessé et le dernier en date, extrêmement meurtrier, démontre que la situation est très loin d’être stable…

Certains se demandent, avec raison, si la Chine ne va pas en tirer les marrons du feu notamment en ce qui concerne l’exploitation des ressources minières (il y a d’importants gisements de bauxite, de cuivre, de fer, de lithium et de terres rares telles que néodyme, praséodyme ou dysprosium) ; mais il est trop tôt pour le dire compte tenu de la nature très particulière du régime des talibans.

Il ne faut pas non plus oublier que les talibans, même s’ils sont très intolérants, sont loin d’être des naïfs et sont parfaitement informés de la situation internationale, et savent que les chinois oppriment les populations musulmanes turco mongoles de l’ouest (Ouighours).

Evidemment, reste la question des réfugiés car c’est toujours la même histoire qui se répète : accueillir les réfugiés ou maintenir, y compris par la force, des régimes politiques locaux sans réelle base qui finissent par être rejetés par la population locale.

Au-delà, c’est évidemment la question de l’action de la France au Sahel et plus particulièrement au Mali depuis plus de 8 ans sans aucun résultat tangible sur le terrain hormis des morts des deux côtés !

C’est évidemment l’application répétée du principe selon lequel les Etats n’ont pas d’amis mais que des intérêts. Les populations locales seront évidemment abandonnées à leur sort qui … aurait été le même d’ailleurs s’il n’y avait pas eu d’intervention occidentale (et par là il faut comprendre depuis l’intervention russe de 1979).

Les conflits interethniques et les rivalités entre potentats locaux continueront.

On a souvent reproché aux Etats Unis leur interventionnisme. Il faut leur laisser la possibilité de ne plus le faire et ne pas oublier les autres empires russes et chinois même si une certaine vision politique de gauche française tend à vouloir occulter l’occupation et l’annexion du Tibet par la Chine qui se montre extrêmement menaçante en mer de Chine (et de Taïwan) et l’annexion de la Crimée et, de fait, de la partie russophone de l’Ukraine par la Russie …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Σαμος (De la Grèce – Samos)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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L’œuvre de Thomas PIKETTY justifiera-t-elle le plus grand meurtre politique de tous les temps ?

Je viens de terminer — première lecture de mise en bouche — le dernier ouvrage de Thomas PIKETTY : “Une brève histoire de l’égalité”. Un titre accrocheur, qui fait saliver.

Tous les grands meurtres politiques suivent le même cheminement et demandent le même concours de circonstances : Le discours littéraire d’un penseur pervers ou sincère séduisant une masse insatisfaite rencontrant un agitateur activiste déshumanisé et fanatisé, puis… les fusils.

Quelques résultats récents, toutes nations confondues :

          – Révolution de 1789, environ 2M de morts

          – Empire napoléonien, environ 5M de morts.

          – Guerre de 14, environ 18M de morts

          – Guerre de 1939, environ 60M de morts

          – Communisme, environ 100M de morts.

Ces chiffres sont-ils justes ou au contraire critiquables ? Je n’en sais rien et là n’est pas la question. Ils n’ont pour but que d’imager la terrifiante efficacité d’un sentiment intellectuel diffusé par l’écrit et le verbe, suivi de l’action fanatique qu’il peut générer.

Piketty, utilise deux postures :

          – Celle de l’érudit. Elle consiste à connaître sur un sujet donné tout ce qui a pu être diffusé et à le reprendre dans son propos, prenant ainsi à témoin des auteurs souvent morts où flattés de la reprise et donc silencieux sur son usage.

          – Celle pseudo-scientifique de l’utilisation des chiffres pour prouver ses dires, sans que la preuve scientifique de cette utilisation soit rapportée.

Son ouvrage aurait pu s’appeler : “Voler pour le compte d’autrui”.

En effet Piketty a deux obsessions :

          L’Etat social et l’impôt progressif

Face à ces deux obsessions il s’oblige à quelques contorsions.

Il ne définit pas l’Etat, mais on se doute qu’il comprend parfaitement ce qu’il est, c’est-à-dire rien, puisqu’il affirme à juste titre : “Les société humaines inventent en permanence des règles et des institutions… mais il s’agit toujours de choix politiques et réversibles”. Donc l’Etat n’est que conventions, déchirables à volonté, dont le bénéfice profite toujours, in fine, aux hommes de l’Etat exclusivement. Puis, il base tout son ouvrage sur cette abstraction : l’Etat. Ouvrage très peu scientifique, très politique, inévitablement sectaire.

Il ne définit pas l’économie qu’il confond avec les trésoreries personnelles. Rien sur le capital, sa nécessaire constitution, les moyens de le constituer. Il se contente de le diviser également.

Tout cela est puéril et primaire, habillé des oripeaux du scientisme et du savoir, facilement récupérable, extrêmement dangereux.

Dans ce verbiage volontairement illisible , quelques perles.

Les chiffres

Piketty affirme que 10% des plus riches possèdent 55% de la propriété immobilière. A Sète il y a 32 350 propriétés foncières pour 40 000 habitants et 30 000 foyers fiscaux, dont seulement 42% paient l’impôt. 10% de ces foyers fiscaux, soit 3 000 seraient donc propriétaires de 55% de tout le foncier de Sète, chacun possèderait 17.800/3000 = 6 propriétés. Ce n’est pas le cas, il n’y a pas 3000 sétois possédant 6 propriétés foncières.

D’où vient l’erreur ? Peu importe, la non prise en compte des institutionnels, des propriétés industrielles, etc… il faut simplement retenir le tour de passe-passe de Piketty avec les chiffres tout au long de son ouvrage.

L’histoire

Piketty fait commencer l’histoire industrielle par l’esclavage. Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle majeure. L’esclavage est la ponctuation de fin de l’époque agraire.

Au contraire l’industrialisation multipliant les exploités leur a donné une part de pouvoir face aux exploiteurs, qu’ils surent utiliser pour justement sortir de l’esclavage.

Piketty lui-même reconnait que le Nord des Etats-Unis industriel a imposé au Sud agraire la suppression de l’esclavage, au prix d’une guerre civile dévastatrice.

Le sens de l’histoire

Piketty prétend que c’est la volonté politique qui construit les sociétés. Alors que tout prouve le contraire, les politiques ont toujours un temps de retard sur les sociétés, sur l’opinion publique, au point que ce retard crée des situations de blocage qui génèrent les conflits révolutionnaires.

Le blocage politique de Louis XVI et des siens a fini sur la révolution, les politiques n’ont accouché de la république que cent ans plus tard.

L’économie

Elle se résume pour Piketty aux quelques multinationales qu’il hait, et aux héritages qu’il combat. Il ne comprend rien aux nécessités de l’accumulation et de la transmission, au nombre restreint d’hommes qui en sont capables. Rien à la création, aux difficultés de décider, à la solitude du pouvoir économique – aussi politique – et il nous parle de bisounours, de bonheur de jouir sans réserve et sans souci.

L’impôt progressif

Involontairement il fait le panégyrique de l’impôt minimum, puisqu’il démontre que les périodes de puissance sont celles où l’impôt est réduit.

Il ne voit dans l’impôt que le fruit consommable, il escamote le vol qu’il représente, les dégâts sur l’économie, il le légitime démagogiquement.

Il oublie de dire qu’un pays faible est à la merci des autres, pendant qu’il constate qu’alors que nous étions forts les faibles étaient à notre merci. Manque d’objectivité flagrant. Il le compense en faisant mine de pouvoir compter sur un homme transformé à l’échelle mondiale… on connait la suite.

Conclusion

L’Etat social est une imposture, puisque l’Etat n’existe pas et que ceux qui disent le représenter n’ont, de tout temps, jamais fait la démonstration d’être “sociaux”. Qu’y peut Piketty ? Seule la propriété nous protège d’eux.

L’impôt progressif est un vol pour le compte d’autrui, dont il faut souhaiter qu’il soit un jour condamnable.

L’égalité

Elle n’existe pas. Probablement nulle part dans l’univers. Aurait-elle un intérêt ? Rien n’est moins sûr.

La mettre, tel que le fait Piketty comme un but permettant tous les excès législatifs donc militaires, entre les mains de gens simples et malheureux dans la période que nous vivons est une très lourde responsabilité. Je me préfère dans ma peau que dans la sienne. N’est pas Pol Pot qui veut.

Autres réponses

Des réponses simples pourraient être apportées au discours fallacieux de Piketty, mais elles seraient considérées comme populistes.

Par exemple

Pourrait-on garder de l’intérêt pour le Football si l’équipe de France sélectionnait à chaque match des joueurs uniquement désireux de jouer au football, pris dans tous les clubs non classés de France. Y aurait-il des spectateurs ? Le bonheur de ces joueurs serait-il réel ?

Pourrait-on décider que toute étude soit sanctionnée par un diplôme de polytechnicien, quel que soit l’investissement et les capacités des étudiants ?

Pourrait-on donner un temps d’union obligatoire aux personnes laides avec des personnes belles pour éviter toute frustration ?

Pourrait-on définir un algorithme permettant des unions irrévocables pour éviter les divorces destructeurs ?

Etc…

Pour finir

Peu liront cet ouvrage de Piketty, indigeste et démagogue, trompeur et générateur de haine sous couvert de compassion et d’objectivité.

Mais, si la presse le souhaite, ce qui est probable, il peut prendre la place du Capital de Marx, de Mein Kampf d’Hitler, tant les hommes sont friands d’excuses pour piller au lieu de travailler, d’économiser et de transmettre. Même si personne ne l’a lu….

Il peut favoriser l’avènement d’un tueur de masse type Lénine, Staline, Mao, Castro, etc…

Bien à vous. H. Dumas

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La loi est encore au bout du fusil

Un haut fonctionnaire dont le nom est dissimulé derrière un pseudo fait état, sur le site “Atlantico” quelques fois pertinent… mais pas toujours, du fait que l’obligation vaccinale est illégale parce qu’intervenant pour des vaccins en phase d’essai clinique.

Effectivement, l’utilisation de vaccins ou médicaments en phase d’essai clinique suppose l’accord circonstancié et éclairé du vacciné. L’affaire est entendue, la vaccination obligatoire est illégale. C’est incontestable. Mais la vaccination COVID n’est pas obligatoire, même si le pass sanitaire est une perfidie qui rend de fait la vaccination obligatoire.

Ce qui est contestable est que ce haut fonctionnaire tente de nous faire croire que la loi existe, donc que l’Etat existe. Donc que les hauts fonctionnaires sont nécessairement à la tête de l’Etat.

Alors, opposons à cela la relativité naturelle… du droit.

Nous avons déjà largement développé l’idée que l’Etat n’existe pas que seuls existent les hommes de l’Etat prétendant représenter l’Etat.

Nous sommes obligés de faire remarquer, y compris à notre haut fonctionnaire caché, que la loi n’existe pas non plus. Enfin telle qu’il semble la décrire, c’est-à-dire comme une vérité gravée dans le marbre, découlant d’une sorte d’absolu qui nous obligerait tous.

La réalité n’est pas celle-là.

Nous avons souvent parlé de la faiblesse personnelle des hommes face à la nature qui les oblige à se regrouper pour des besoins ponctuels. Lors de ces regroupements des conventions s’établissent, naturellement ou par la force, ces conventions ne sont rien d’autre que des conventions même lorsqu’on les appelle pompeusement des lois.

Comme toute convention elles sont appelées à être modifiées, elles ne sont pas éternelles, elles ne sont que le fruit de décisions humaines, elles ne sont pas divines comme le croient — où font mine de le croire encore — certains groupes.

Ces conventions ont toutes un point commun, elles sont imposées par la force, qui la plupart du temps les a elle-même créées. Leur attribuer une légitimité au-dessus des opinions publiques est une farce… de mauvais goût, parce que mortelle.

Viendrait-il à l’idée de quelqu’un de faire remarquer à un taliban, armé jusqu’aux dents, qu’il est en infraction dans un sens interdit à Kaboul ? Ou encore à un réfugié de Kaboul en fuite qu’il n’est pas dans la bonne file à l’aéroport ?

La loi s’efface quand les conditions de son application sont dépassées.

Il reste alors l’essentiel : la raison, la recherche de la vérité, l’intégrité, l’honnêteté, l’harmonisation des intérêts individuels et collectifs, toutes choses qui nous concernent tous, sans référence aux conventions passées ou en cours, mais dans le cadre de la mise en place de nouvelles conventions adaptées à la crise.

C’est dans ce cadre qu’il faut analyser la vaccination obligatoire.

L’affaire n’est pas simple. Depuis plusieurs décennies les scientifiques piétinent, s’impatientent, avec l’espoir d’avoir progressé en génétique et d’être capables de faire faire un grand pas à l’humanité en ce domaine.

Se trompent-ils ? c’est fort possible, mais ce n’est pas certain.

En tout cas aujourd’hui la preuve semble être faite que le vaccin est un échec puisqu’il n’empêcherait ni le développement de la maladie ni sa transmission, d’après les premiers chiffres disponibles mondialement.

Dans cette réalité que nous découvrons, qu’en est-il de la position des politiques, des hommes de l’Etat qui peuvent décider pour nous par la force ?

D’abord nous constatons objectivement de leur part une suite de mensonges inacceptables, souvent relevés dans des caricatures qui les rendent ridicules. Mais au delà du rire ces mensonges sont d’une grande gravité.

Etablis pour notre bien ? Qu’importe, là n’est pas la question. Ils entachent toutes les décisions des hommes de l’Etat dans l’affaire COVID.

L’affaire des vaccins ne sera-t-elle qu’un fiasco par rapport à COVID, ou, plus grave, le vaccin aura-t-il des conséquences ultérieures sur la santé des vaccinés ? Nul ne le sait il semblerait.

Que vient faire la loi dans ce désordre mondial ? Rien, elle n’est pas adaptée.

Les hommes de l’Etat sont dans le cadre de leurs devoirs de morale, de justice, d’efficacité, pour lequel normalement ils se présentent au suffrage universel, et non face à je ne sais qu’elle loi illégitimement déclarée absolue.

Espérons qu’ils agissent sincèrement — ce qui objectivement ne parait pas évident — en dehors de toute ambition personnelle, au service du groupe, et qu’ils auront l’honneur et le courage d’arrêter les frais s’ils perçoivent qu’ils se sont trompés, qu’ils accepteront de payer personnellement le prix de leurs erreurs éventuelles.

C’est cela qui compte et non je ne sais qu’elles lois opposables mais décalées par rapport aux faits.

La montée de l’agressivité entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre le vaccin ou le pass sanitaire est contre-productive et dangereuse. Elle sépare les familles, dresse les hommes les uns contre les autres, face à un problème relativement grave, mais marginal par rapport à ceux qui arrivent et pour lesquels la cohésion de tous sera indispensable et… probablement terriblement difficile à obtenir.

Il suffit de parler de Bercy, des impôts, de l’égalitarisme…. pour s’en convaincre.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite expérience de voyage à l’international

L’objectif

Je programme un voyage en cette fin août pour mon épouse, de double nationalité russe et française, vers la Russie pour enfin retrouver sa famille – ou du moins ce qu’il en reste, depuis près de 18 mois passés.

Petites expériences

Mon épouse a obtenu la nationalité française après 5 ans passés en vie commune sur l’hexagone. Dans l’entretemps, il m’a fallu acquitter chaque année des droits fiscaux plantureux pour valider son titre de séjour auprès de la Préfecture de notre département de résidence, alors que mariés.

Lors de notre mariage en Russie, validé par le Consulat français de Moscou – parcours du combattant avec des documents traduits dans nos deux langues respectives et apostillés, la Consule a bien signifié à mon épouse qu’il n’y aurait aucun regroupement familial possible. VGE doit se retourner dans sa tombe, sauf qu’il a admis plus tard que c’était effectivement une grande erreur de sa part. Je ne vais pas vous dire ce que j’en pense de cet aveu sur le tard, mais vous l’aurez probablement deviné …

Quand je voyageais en Russie sur ces 15 dernières années depuis Paris vers Kazan, j’utilisais Lufthansa via Francfort, Czech Airlines via Prague, Aeroflot via Moscou ou Saint-Pétersbourg.

Aeroflot s’étoffe de plus en plus sur l’offre, c’est-à-dire avec de nombreux vols et des tarifs attractifs sans passer par Expedia et consorts. Joignable facilement via phone en français avec un accent que j’adore.

En aparté, j’ai une petite expérience réussie en réactivité via Aeroflot. Lors d’un voyage en 2019 vers la même destination, mon temps de transfert était de 1h00 suite à un retard de mon avion atterrissant à l’aéroport de Cheremetièvo de Moscou pour rejoindre ma correspondance. Mes bagages sont en principe partis dans un autre avion. Au bureau de l’Aeroflot, on me change mon billet pour un prochain vol sans frais supplémentaires et je trouve à ma destination mes bagages alors que le vol que je devais prendre n’était pas encore arrivé. Magique !

Mais passons au sujet !

Les préparatifs

Mon épouse est vaccinée double dose au Pfizer, mais un test PCR valable pour 72 heures est nécessaire afin de voyager à l’international.

Ce test est passé le lundi 16 août courant à 9h55 avec une prise de rendez-vous la semaine précédente. Et le départ est prévu à 13h55 le mercredi suivant. Le résultat doit tomber selon les précautions d’usages sous 48 heures au maximum …

Le mardi matin, je reçois un appel du laboratoire pour me dire qu’il y a un problème par rapport au numéro de Sécurité Sociale et la personne concernée. Pas de souci, j’ai enregistré sa fiche de test sous mon numéro de SS, car affiliée avec moi pour un temps. Ok ! Retrouvée avec son numéro SS et l’assurance de délivrer le résultat du test ce même mardi !

J’ai deux numéros de téléphone et un email de laboratoire que je bombarde dans la soirée du même mardi pour obtenir le sésame. Pas de réponse …

Il faut savoir aussi que des tests antigéniques et PCR sont possibles directement à l’aéroport de Roissy CDG, sauf qu’il nous faut prendre rendez-vous à l’avance sur leur plateforme Web pour fixer le jour et l’heure calibrée avec un résultat rapide sous deux heures – et dans ce cas payant, pour coller avec l’heure d’enregistrement des bagages. Solution évacuée de ma part car trop lourde et de toute façon, le test du lundi devait tomber.

Nous prenons la route vers Roissy CDG dès 5 heures du matin avec 600 kms à parcourir, sans le résultat du test, dans l’espérance de le recevoir en cours de journée par mail consultable via Phone Mobile ou PC portable via connexion Phone Mobile.

Je prends une première secrétaire du labo des tests, sur l’autoroute dès 8h00 : Je lui note l’urgence de l’obtention du résultat, mais ce n’est pas urgent me dit-elle, car il y a d’autres priorités médicales, mais elle note « urgent », avec un : « Rappelez vers 10 heures. »

Je prends une deuxième secrétaire du labo des tests à 10h00 tapante: « Oui nous avons bien noté votre urgence, mais il y a eu un problème technique et nous devons repasser 300 tests dans l’automate sans pouvoir vous définir une heure de résultat ».

Les kilomètres défilent vers l’aéroport dans l’incertitude de pouvoir voyager plus loin …
A ce stade, le risque est : de perdre le billet A/R de vol, une journée passée sur la route, des frais de bitume et de parking à destination. Une heure en parking sous un Terminal à Roissy CDG, c’est près de 10€.

Finalement

Au sein du terminal de Roissy CDG, contrôle des billets pour entrer. Mon épouse a son billet, moi évidemment non car je ne pars pas. « Vous-êtes avec elle ? »
« Oui ». Nous passons. Un peu léger comme sécurité.

Et là une ruche pleine de gens partout ! Un vrai cluster en puissance !
Nous n’avons toujours pas notre résultat de test PCR et nous nous dirigeons vers le bureau d’accueil de l’Aeroflot.

Sésame ! Avec un passeport de nationalité russe, mon épouse peut prendre un vol vers la Russie sans test PCR, ce qui n’aurait été pas mon cas.

Fin de partie !

Bien à vous !

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Le “Pass sanitaire” discrimine et entrave l’accès aux soins

Le “Pass sanitaire” discrimine et entrave l’accès aux soins

Suite à l’avis du Conseil constitutionnel, rendu le 5 août, et analysé dans l’article précédent «  Les limites du Conseil constitutionnel », penchons nous sur le point particulier de l’accès aux soins.

La « protection de la santé »

Il est nécessaire de préciser le sens du mot « santé ». Le Préambule de la constitution de l’OMS la définit ainsi : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

La gestion calamiteuse des COVID par le gouvernement a porté atteinte très sévèrement à la santé des Français : limitations de l’accès aux soins, exclusion des médecins généralistes, prise en charge hospitalière seulement, attente de la détresse respiratoire pour appeler le 15, invalidation des traitements précoces, tri (plan blanc) , suicides, dépressions, angoisses, addictions etc…y compris chez les enfants. Plus que ne l’aurait fait la seule infection qui, quoi que les Bien-pensants affirment, est peu meurtrière et contrôlable médicalement…à condition de laisser les médecins travailler.

Il est possible d’en déduire que le gouvernement, et le Conseil constitutionnel qui valide ses décisions, ne se réfèrent pas à la définition de l’OMS. Pour eux la « santé » c’est exclusivement « être exempt du COVID et physiologiquement vivant ». C’est un peu court.

Le Préambule de la Constitution de la IVème République figure en annexe de la constitution de 1958 en vigueur aujourd’hui. Il est écrit à l’article 11 « Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs » La protection de la santé devient par cet article un « droit social », un objectif à la charge de l’État. Il échappe aux citoyens.

Dans son avis le Conseil constitutionnel fait référence à ce « droit social ». Dans le cas des COVID, le fil rouge de la « protection de la santé » est toujours la saturation des hôpitaux et des service d’urgence. Problème que le gouvernement prend un soin jaloux à ne pas régler depuis un an et demi. S’il le résolvait cela lui ôterait tout prétexte pour effrayer les Français et tout argument pour les contrôler.

La conformité à la Constitution peut être certifiée au prix de circonvolutions intellectuelles, jusqu’à vider les mots de leur sens.

La discrimination

Le pass crée bien une discrimination. Il crée deux régimes distincts selon les catégories de population. Il crée une différence dans les vies possibles, dans les libertés données, entre ceux qui l’ont et ceux qui ne l’ont pas. Il rompt donc bien le principe d’égalité.

Pour entériner la conformité, le Conseil répond à côté. Il tourne autour du pot. Il se limite à des critères techniques ou sans lien avec la spécificité du pass sanitaire.« n’obligent pas à la présentation d’un justificatif de statut vaccinal mais prévoient que le « passe sanitaire » peut également consister en un certificat de rétablissement ou un résultat d’examen de dépistage négatif, n’instaurent aucune différence de traitement à l’égard des personnes qui n’auraient pas pu bénéficier de l’administration d’un vaccin avant l’entrée en vigueur de la loi ou auraient reçu un vaccin non homologué par l’Agence européenne du médicament. (…) les dispositions contestées ne sont relatives ni aux conditions d’obtention des documents permettant l’accès aux lieux, établissements ou événements ni au caractère payant ou non des actes donnant lieu à délivrance de ces documents. (…) le contrôle de la détention d’un des documents nécessaires pour accéder aux lieux, établissements, services ou événements ne peut être réalisé que par les forces de l’ordre ou les exploitants de ces lieux, établissements, services ou événements. Sa mise en œuvre ne saurait s’opérer qu’en se fondant sur des critères excluant toute discrimination de quelque nature que ce soit entre les personnes. Il résulte de ce qui précède que, sous la réserve énoncée au paragraphe précédent, le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité doit être écarté. » ( points 52, 53, 54, 55)

Or la discrimination est liée à l’existence du « pass sanitaire », voire à son principe même.

L’entrave à l’accès aux soins

Le pass sanitaire, liberticide par essence, comprend des dispositions particulièrement choquantes.

« le législateur a entouré de plusieurs garanties l’application de ces mesures. S’agissant de leur application aux services et établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, le législateur a réservé l’exigence de présentation d’un « passe sanitaire » aux seules personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements, ainsi qu’à celles qui y sont accueillies pour des soins programmés. Ainsi, cette mesure, qui s’applique sous réserve des cas d’urgence, n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins » » (point 42) La validation conditionnelle vient après l’AMM conditionnelle des vaccins. Cela fait beaucoup de conditionnels.

Le pass sanitaire sera donc nécessaire pour les visiteurs, les fournisseurs, les accompagnants de personnes malades ou en détresse, et pour tout soin programmé. Il est certain qu’à un moment ou a un autre, des personnes qui devraient bénéficier de soins programmés ne pourront les recevoir, ou les auront à retardement, par défaut de pass.

Entraver l’accès aux soins devient une habitude dans cette crise dite sanitaire. (Voir supra)

Le gouvernement perturbe l’accès des Français à des soins qu’ils ont prépayés. Dorénavant pour accéder à des lieux dédiés au traitement des malades, il faudra prouver que l’on n’est pas porteur d’une certaine maladie, la COVID. Par contre vous pouvez rentrer dans un lieu de soins avec n’importe quelle autre maladie infectieuse, tuberculose, peste, choléra, il ne vous sera rien demandé. Vous pouvez risquer de transmettre en tant que visiteur, patient ou soignant, n’importe quelle maladie infectieuse nosocomiale, liée ou non à des bactéries hospitalières résistantes, il ne vous sera rien demandé.

L’objectif n’est pas d’éviter la contamination, mais que cette contamination se fasse dans les règles.

Les partisans du pass-sanitaire ont largement manié le sophisme. Le plus fréquent était « Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller au restaurant ». Il serait étonnant de les entendre utiliser celui-ci « Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller se faire soigner, ou de ne pas accompagner leur enfant malade se faire soigner. » 

À partir du moment où l’on crée une condition à l’accès aux soins, il est incontestable que l’on entrave l’accès aux soins. Sans entrave veut dire sans condition. Bizarrement pour le Conseil constitutionnel, une condition d’accès aux soins n’est pas une entrave. Pour lui un accès libre aux seules urgence élimine toute entrave à l’accès à tous les soins. Or les soins ne se réduisent pas aux soins urgents. Contrairement à ce qu’à l’air de penser le Conseil, les soins programmés sont aussi des soins.

Cette disposition Pass sanitaire exigée pour l’accès aux établissements de santé fait tache d’huile. Des kinés, des médecins refusent les non vaccinés. Il y a toujours des zélés zélotes qui vont au-delà de la coercition légale.

Promesses

Mais nous pouvons être rassurés. « le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé à ce sujet.Personne ne sera privé de soin en fonction du passe sanitaire“.

Les personnes de bon sens savent que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Si ne pas entraver l’accès aux soins avait été vraiment l’intention du gouvernement dans cette affaire, il n’aurait pas pris cette mesure. Au pire il l’aurait limitée aux visiteurs. Ce qu’il n’a pas fait.

Pourtant l’expérience depuis le début des la crise dite sanitaire nous a montré ce que vaut la parole des politiciens. « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire » par Emmanuel Macron,  « Personne ne se verra imposer la vaccination ni dans les EHPAD, ni partout ailleurs dans le pays. » par Olivier Veran devant le Sénat La forme est respectée, mais sur le fond la vaccination est rendue obligatoire.

Quant au côté temporaire, jusqu’au 15 novembre, personne ne peut sérieusement y croire au regard de la gestion des COVID depuis un an et demi.

L’État illégitime :

Le pas sanitaire est bien liberticide et il est un marqueur de la faillite de la gestion des COVID par l’État et du tournant totalitaire de la France.

Le politique n’est pas légitime pour s’occuper d’un problème médical. Il en a le pouvoir légal mais pas la légitimité. Il sort de son domaine d’attribution. Dans une démocratie élective comme la France il n’y a pas de limite à l’intervention de l’État parce que tout est politique et la politique se mêle de tout.

La légitimité de l’État, s’il doit en avoir une, est la préservation des Droits Naturels individuels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Tout le reste appartient aux gens et relève de leur libre choix et de leur responsabilité. Cela ne peut exister que dans un pays de liberté. Pas dans une démocratie élective avec un pouvoir central absolu, plus étendu que celui des rois de la fin de l’Ancien régime.

De même, quand des médecins font des préconisations (Obligation vaccinale, confinement) nécessitant la coercition légale, pouvoir que seul le politique détient, ils font de la politique. Ils ne sont pas non plus légitimes. Comme tout citoyens ils peuvent légalement exprimer une opinion, mais leur profession ne leur donne pas de légitimité supérieure à celle du citoyen lambda. Parce qu’ils sortent de leur domaine.

Par contre quand ils restent dans le médical à propos de la vaccination ou des traitements, quand ils parlent, technique, technologie, indications, contre indications, bénéfices, effets secondaires… Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux, ils sont légitimes parce que dans leur domaine de compétence.

Pour en sortir inspirons nous de Bastiat.

« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.

En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Frédéric Bastiat À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever 1846

Lire la première partie

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Valérie Pécresse lave plus blanc !

J’ai explosé de rire lorsque j’ai lu le titre de cet article du journal LE POINT annonçant que V Pécresse, candidate déclarée à l’élection présidentielle, se sent « être 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher ».

Il est des comparaisons audacieuses, et Mme V Pécresse n’a pas hésité, ce faisant, à se donner une image libérale et surtout d’homme d’Etat …

Fortiche la Pécresse !

Revenons donc sur le parcours de Mme V Pécresse.

Comme tous les dirigeants politiques français, ou presque, elle est issue de l’ENA et est membre du Conseil d’Etat depuis 1992 (maitre des requêtes). Mais, elle a démissionné du Conseil d’Etat en novembre 2015 parce qu’elle serait contre les cumuls …

De 1992 à 1998, elle a enseigné le droit constitutionnel à Science Po Paris.

Elue député des Yvelines à la place de F Borotra dont elle reprend le siège, ministre de l’enseignement et de la recherche dans le gouvernement Fillon, conseillère régionale d’Ile de France, elle est nommée, en 2011, ministre du Budget en remplacement de Christine Lagarde partie au FMI et porte-parole du gouvernement.

Elle est réélue députée lors des élections législatives de 2012.

Elue à la tête de la région Ile de France en 2014, réélue en 2021, elle est aussi élue présidente de Grand Paris Aménagement en 2018.

Tout ce que l’on y voit, c’est la carrière politique typique d’un insider qui utilise le plus possible ses réseaux pour accéder à de multiples postes publics …

Là où ça devient plus intéressant, c’est lorsque l’on apprend que V Pécresse est aussi l’épouse de Jérôme Pécresse, ancien dirigeant d’Alstom promu ensuite à la tête de GE Renewable (spécialisée dans les énergies renouvelables) sur lequel courent quelques histoires complexes en rapport avec l’entreprise Alstom et sa fusion très politique et très controversée avec l’américain GE (General Electric).

Ainsi, comment expliquer que les représentants du cabinet de V Pécresse, alors ministre, ont soutenu le principe d’un investissement massif dans l’éolien en mer dont Alstom était fabricant ? Opportunisme patrimonial tendant à essayer de favoriser Alstom alors en difficultés ou vision écologique personnelle alors que l’on sait que l’éolien marin cumule les pires inconvénients (rapport investissement/rendement) des énergies dites renouvelables !

En outre, pendant que V Pécresse accédait à la direction de la région Ile de France et faisait de l’emploi son cheval de bataille, son époux, devenu membre du comité exécutif d’Alstom/GE, licenciait 1.000 personnes principalement dans la région Ile de France !

Enfin, les multiples casquettes de J Pécresse lui ont permis de bénéficier de 430.000 € d’actions gratuites Alstom ainsi que d’autres avantages.

Or, curieusement, les actions détenues par Jérôme et Valérie Pécresse dans Alstom ne  figuraient pas dans la déclaration d’intérêts de la présidente de la région Ile-de-France.

Le couple Pécresse a fini par se sortir de cette situation “compliquée” en créant une structure financière (fiducie). La propriété des actions Alstom a été transférée à cette fiducie qui va les porter jusqu’à ce que les actions puissent être vendues … ou pas.

Le problème est que depuis que Mme V Pécresse est présidente de la région, elle dirige aussi le Stif, c’est à dire l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, et qu’elle a donc la possibilité de favoriser Alstom – et donc son propre patrimoine – en lui commandant des trains.

On se situe là, et en plusieurs occasions, à l’extrême limite du conflit d’intérêts mais il n’y aurait, selon elle, pas matière à discussion …

Pour en revenir à sa candidature en vue de la prochaine élection présidentielle, il s’avère que, pour l’instant, les grandes lignes de son programme ne sont pas connues.

Elle attendrait la rentrée pour clarifier son programme mais on a un précédent avec E Macron dont le programme flou n’a jamais été autre chose que de vagues promesses noyées dans une logorrhée verbale ; vagues promesses qui n’ont connu aucune réalisation effective (hormis la suppression de la taxe d’habitation qui sera compensée par les communes par une augmentation de l’impôt foncier).

Après avoir évoqué en général l’école, l’écologie, la famille, la justice, l’éducation, elle a déclaré souhaiter « restaurer la fierté française » et « remettre la France en ordre » …  ce qui n’engage à rien !

Tout cela est très vague …

Néanmoins, elle ne serait pas contre une petite proposition démagogique d’augmentation du SMIC ; laquelle est juste une manière de faire payer par les entreprises ses propres promesses électorales…

Elle serait aussi favorable à une TVA anti dumping social. Par-là, il faut comprendre une augmentation de la TVA, et donc de la fiscalité sur la consommation, destinée à frapper les produits manufacturés importés !

Par contre, de vraies réformes sur la fiscalité, les entreprises, le droit du travail, il n’en est pas question …

Au-delà de son cursus, quelles sont ses connaissances en économie ? A priori aucune !

Et son expérience dans le privé ? Aucune ; même pas un petit pantouflage à son actif.

Et son parcours politique, surtout lors des dernière présidentielles de 2017 (un coup pour Juppé, un coup pour Fillon puis à nouveau pour Juppé, cherchant sans doute le cheval gagnant pour s’assurer un strapontin ministériel et sans doute plus) a été tellement louvoyant que ses propres amis politiques l’ont surnommée Valérie Traitresse !

Il y a donc une chose où l’on constate qu’elle sait faire preuve d’une grande constance : c’est une ambition indéfectible et la défense de ses intérêts patrimoniaux !

Mais rien de tangible en ce qui concerne une réelle volonté d’agir pour le bien commun.

Non, Mme V Pécresse n’est ni Angela Merkel ni Margaret Thatcher, elle est 100% française, fonctionnaire pur jus, biberonnée à l’argent public c’est à dire aux impôts des autres, elle est juste un haut fonctionnaire issu de l’ENA, l’archétype du politicien français issu de cette haute administration qui a fait tant de ravages dans ce pays.

Caresser la fibre libérale peut faire illusion, surtout lorsque l’on sait qu’E Macron est lui-même perçu comme un libéral par des français obnubilés par le rôle de l’Etat, mais il faut être lucide, elle est juste une libérale selon la conception autoritaire de l’administration française !

Elle est juste un membre de la droite étatique fonctionnarisée bien classique qui ressemble furieusement à la gauche étatique et qui a consciencieusement mis en application le programme commun de la gauche de 1981 …

Regardez où ils nous ont conduits et vous saurez où elle nous mènera !

En fait, je pense que V Pécresse devrait plutôt se lancer dans l’industrie et notamment dans la fabrication de lessive car, il ne fait pas de doute que dans le genre « se blanchir soit même » V Pécresse fait très fort

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

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Les limites du Conseil constitutionnel

Les limites du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a donc validé le « pass sanitaire » ce jeudi 5 août 2021.

Nous ne pouvons que constater que le Conseil constitutionnel n’est pas un défenseur des Principes fondamentaux de l’Humanité, des Droits Naturels individuels universels comme dirait Bastiat, consubstantiels de tout être humain.

Le Conseil se comporte comme l’État attend de lui.

C’est dire en contrôleur, sur la forme, de la constitutionnalité des règlements et lois qui lui sont soumis. Il ne se prononce pas sur le fond et les principes fondamentaux, ni sur la validité ou non des arguments avancés par l’État qui sous tendent cette réglementation et législation. Le Conseil n’est pas vraiment un conseil de Sages mais plutôt un comité de vérificateurs du conformisme.
L’avis du conseil constitutionnel confirme que nous sommes dans un pays où la loi est pervertie. La loi est pervertie quand elle porte atteinte aux Droits Naturels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Ceux qui pensaient que le Conseil aurait pu invalider la loi pour ses atteintes aux libertés ne l’avaient pas compris. Défendre les libertés n’est pas son rôle.
Si la loi est pervertie,  la Constitution est pervertie. Le Conseil constitutionnel ne peut que suivre cette perversion et par la même la valider. Il laisse au législateur, actuel ou a venir, le soin de la corriger.

Malheureusement ce n’est jamais le cas, parce que rares sont les Français, et encore plus rares sont les politiciens, qui réalisent que la loi est pervertie. D’autant que cette perversion de la loi est organisée pas les hommes de l’État, leurs sbires et affidés, à leur profit, grâce au système dit « démocratique » institué à la Libération… La couleur politique n’a aucune importance. Tous adhèrent à la « spoliation légale » et, à chaque élection, se chamaillent simplement pour que leur clan en ait le profit.

Rôle du Conseil constitutionnel :

Une remarque préalable est nécessaire. En France le Conseil constitutionnel, comme la Cour des comptes, tels qu’ils sont conçus induisent que, dans les faits, l’État se contrôle lui même.
Officiellement le Conseil constitutionnel est désintéressé et neutre. Officiellement.  Officiellement le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Officiellement.

Il ne peut se substituer au législateur. Il reconnaît au législateur sa liberté d’évaluation et d’interprétation et par conséquent sa liberté de décision. ( points 28, 29) Il valide de fait ce que l’on appelle la « démocratie représentative ». C’est à dire la « souveraineté nationale » « les contraintes de l’exercice du pouvoir impliquent que cette souveraineté soit déléguée : le peuple, bien que constitué en corps politique, ne peut en effet délibérer directement sur les affaires publiques. Cette mission est donc confiée à des représentants élus, dont les décisions constituent l’expression de la volonté générale. »
Article 3 de la constitution dit : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Il est donc soumis au mythe de la Représentation nationale incarnation du Peuple français.

Quand on regarde le système électoral français, basé sur l’exclusion de la dite Représentation nationale d’immenses courants d’opinion, on se demande où l’on peut trouver cette incarnation du peuple français. Mais c’est un autre débat.

En pratique le Conseil considère qu’une démocratie n’est pas un ensemble d’individus, dotés de Droits individuels inaliénables, dont les échanges libres construisent spontanément une société harmonieuse. (Idée chère à Bastiat ). Il considère que les gens ne sont préoccupés que par leur intérêt personnel et qu’une démocratie représentative transcende cet intérêt personnel. Les représentants du peuple, ayant par le miracle de l’élection, surmonté leur caractère égoïste pour renaître dans l’altruisme désintéressé, œuvrent ensemble à la recherche du bien commun.

Ce que décident les représentants du peuple est « parole d’évangile républicain ». Ointe par la démocratie représentative, toute décision, même liberticide, devient « l’intérêt général » et s’impose à tous. C’est la Parole du peuple français exprimée par ses représentants. Une fois cela compris : « circulez, il n’y a rien à voir. »

L’article 4 de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui est annexée à notre Constitution, dit : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

La dernière phrase est déterminante. On retombe là sur le problème posé par la perversion de la loi. Dans le cas qui nous concerne, la loi élaborée par la commission paritaire du 25 juillet pose ces bornes. Comme le Conseil refuse de mettre dans la balance les Droits fondamentaux, de se prononcer sur les Principes « Personnalité, Liberté, Propriété, » qui sont l’Homme, il valide de fait la politique gouvernementale et rend bien un jugement politique.
Ce qui confirme au demeurant que sommes donc dans un régime totalitaire. Tout est politique et le politique peut tout, à condition d’y mettre les formes.

Limites du Conseil constitutionnel :

De part le rôle qui lui est attribué le Conseil constitutionnel se limite à vérifier si l’objectif gouvernemental est conforme à la Constitution. Ici « l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé ».

À partir du moment ou la conformité est confirmée, peut lui importe que pour l’atteindre l’État construise le totalitarisme. Peut lui importe que les dégâts humains, sociaux, économique, sanitaires, soient gigantesques. Il ne discute pas non plus de la véracité ou non des arguments de l’État. Peut lui importe que l’argumentation soit infondée ou fausse. Ce n’est pas à lui de le vérifier.
Quand il valide une loi construite sur des arguments fallacieux, il valide une loi pervertie et il valide du même coup les arguments spécieux qui la fondent. Ce faisant il fait bien de la politique. (points 38, 39)

Seule compte l’intention de protection de la santé qui a valeur constitutionnelle.

Une partie du bloc constitutionnel est oubliée.

Par exemple l’Article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme est du Citoyen de 1789.
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Les manifestants qui battent le pavé chaque samedi résistent à l’oppression et ne demandent pas autre chose que l’application de cet article 2.

À suivre…

Lire aussi “Bastiat 2022 : idées libres de droits”

Article paru dans Contrepoints

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Le “Chut” de Kaboul

Chut, n’en parlez pas : Pourquoi un pays, après vingt ans de gestion occidentale, se jette dans les bras des Talibans ?

Parce qu’il apparait bien que les Talibans n’aient pas ou très peu combattu pour redevenir les patrons de l’Afghanistan. Alors qu’ils ont le même profil qu’au moment de leur défaite.

Il a donc bien fallu que l’organisation occidentale de la société afghane ne convainc pas les afghans, en dehors de la petite minorité qui tente de s’enfuir, justement en occident, où je crais qu’elle soit déçue.

Si tout simplement l’inversion des valeurs, devenue la règle de notre société, engendrant une corruption morale et matérielle évidente, ne séduisait pas le reste du monde.

L’occident c’est Napoléon et les Westerns. Je résume évidemment.

Mais, en gros, l’image véhiculée c’était le souhait de justice, la récompense du mérite, le don de soi, la parole donnée et l’honneur. En découlant, la sanction du traitre, du corrompu, du délateur, du menteur, du lâche. En quelque sorte : le monde des héros, des demi-dieux.

Tout cela n’a plus cour en occident. L’égalitarisme est passé par là.

Aujourd’hui le mérite est sacrifié sur l’hôtel de l’appartenance, elle-même plus liée à l’intrigue qu’à la compétence. La justice dépend d’abord de l’appartenance, la parole donnée a disparu. Quant à l’honneur il appartient aux prédateurs qui volent les actifs pour faciliter la vie des inactifs.

Comment ne pas espérer, en lieu et place de cet Occident décadent, le regard bienveillant d’un Dieu qui aurait la capacité de récompenser, par-delà les hommes, ceux qui seraient des héros.

Même si cette chimère est d’expérience inexistante, si les églises ont fait la démonstration, toutes confondues, qu’elles ne servent qu’elles-mêmes, il semble bien que les Talibans aient joué cette carte et ont gagné.

Il est probable que la partie se rejouera ailleurs, tant les hommes ont besoin d’espérer pouvoir accéder au statut de héros, même si au fond d’eux ils savent ne pas en avoir les moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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