Lettre à l’agence régionale de santé

Mesdames, messieurs

Vous me menacez de m’obliger à cesser mon activité de soins si je n’obtiens pas un pass sanitaire, lié à l’attestation de pseudo-vaccination contre le coronavirus par les produits autorisés. Je m’y oppose pour quatre raisons légales et cent raisons sanitaires.

1) Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. (article L.1111-4 du code de la santé publique);

2) Avant de donner son consentement aux soins, le patient doit bénéficier d’informations loyales, claires et adaptées à son degré de compréhension de la part des équipes soignantes et médicales tout en étant libre de toute pression ou contrainte. Donner son consentement éclairé implique de connaître les alternatives thérapeutiques envisageables, c’est-à-dire les autres moyens de traiter le(s) problème(s) de santé rencontré(s) avec leurs avantages et leurs inconvénients… C’est sur la base de cet échange que le patient pourra accepter ou refuser ce que préconisent les professionnels de santé. Ces derniers devront obligatoirement respecter la volonté du patient;

3) Les vaccins contre le SARS-COV2 étant toujours en AMM provisoire, avec une phase 3 inachevée, les données sur leurs innocuités ne sont pas encore déterminées car en cours de collection, et il n’est légalement pas possible d’imposer ces traitements; les citoyens ne sont pas des cobayes;

4) l’AMM provisoire peut être donnée quand un traitement sans AMM n’a pas d’alternative pour une pathologie donnée, ce qui n’est pas le cas.

La loi sur le pass sanitaire votée en pleine nuit dans des conditions qui sont une offense à la démocratie est donc à rejeter, sur le plan légal, mais surtout sur le plan médical.

Depuis janvier, les pays où la vaccination est la plus étendue ont montré de nouvelles phases épidémiques avec de nouveaux variants du coronavirus, avec une vitesse de transmission sensiblement plus grande que dans les pays où le taux de vaccination était plus faible.

Tout le monde reconnait maintenant que ces « vaccins » n’empêchent pas de porter le virus ni de le transmettre, pas plus que d’en tomber malade. Les dernières données disponibles montrent, contrairement aux dires des responsables gouvernementaux et aux média français, que les vaccinés ne font pas moins de cas graves que les non vaccinés en pourcentage des contaminés.

Un spécialiste mondialement connu, le professeur Geert Van den Bossches, qui a mis au point plusieurs vaccins, a lancé un appel au mois d’aout pour stopper immédiatement les vaccins à ARNm, car ceux-ci provoquaient une production d’anticorps contre la protéine Spike du coronavirus chinois, qui a muté dans les variants actuels, et production qui prendrait le pas sur la capacité de l’immunité naturelle de produire les anticorps adaptés aux virus mutés qui circulent actuellement. Cela peut expliquer la plus grande transmission des variants dans les pays dont le taux de vaccinés est le plus fort. On sait depuis des décennies que les coronavirus mutent fréquemment et que l’on a jamais le temps de faire un vaccin avant qu’ils ne changent.

Le fait qu’il y ait moins d’hospitalisation est lié au fait que ce variant « Delta » est sensiblement moins agressif que des variants précédents, et non pas à l’effet des vaccins. Il n’y a plus aucune surmortalité en Europe depuis le mois de mai 2021.

Dans le rapport bénéfice-risque qu’il est nécessaire de présenter avant tout traitement, le bénéfice apparait donc nul. On se demande comment un produit qui n’empêche pas de porter un pathogène, qui n’empêche pas de le transmettre et qui n’empêche pas d’en tomber malade puisse être appelé ou considéré comme un vaccin. C’est une plaisanterie ou de la corruption par les laboratoires pharmaceutiques.

Le risque lui, peut être évalué par le recueil des évènements indésirables. Évidemment en France, on ne risque pas d’avoir les vrais données des E.I.. Mais il y a des pays qui font correctement ce travail, d’après l’agence européenne des médicaments, le meilleur étant la Hollande. Et sur leur registre, ils ont enregistré 4 décès dus aux effets secondaires de ces vaccins et 16 effets secondaires graves pour 100000 vaccinations. Au prorata statistiquement, cela ferai une quinzaine de personnes décédées du vaccin dans l’agglomération d’Orléans, une centaine de personnes dans la région, plus de 2000 sur la France. Et quatre fois plus pour ceux qui failliraient y rester et garderaient des séquelles graves, soient respectivement 60 pour Orléans, 400 pour la région et 8000 pour la France. Ceci alors que les traitements précoces sont efficaces à 99,6 % et que les décès concernent en moyenne des personnes de plus de 80 ans. Ces chiffres officiels remettent en cause ces vaccins dans les pays « réactifs » et dans un monde normal entraineraient l’arrêt immédiat de ces vaccins.

Le risque entrainé par ces vaccins est donc nullement négligeable et leurs efficacités pouvant être considérées comme nulles sur les variants actuels, je ne vois pas l’intérêt de me faire vacciner car cela augmenterai même le risque de transmission.

Comment faire confiance à vous et votre hiérarchie après la série invraisemblable d’erreurs faites dans la gestion de cette épidémie. Depuis la pénurie de tout, masques, gel, gants, vêtements de protection, l’interdiction du traitement précoce préconisé par l’infectiologue le plus réputé au monde, la tentative par tous les moyens d’influence et de manipulation des publications scientifiques par le laboratoire pharmaceutique Gilead de faire utiliser le Remdesivir qui s’est avéré inefficace contre le SARS-COV-2 et toxique pour les reins et le coeur, l’obligation de fermeture de la médecine de ville et des cliniques privées, avec tous les retards de traitement induits, l’utilisation de 20000 doses de Rivotril pour « soulager » les services hospitaliers. Et maintenant, imposer un vaccin contre un virus chinois qui n’existe plus pour aller encore plus loin dans l’incompétence, la stupidité, l’irresponsabilité, le mépris des populations.

Une telle constance dans les mesures défavorables à la population voire carrément criminelles, ne peut que générer le dégoût après la consternation.

Vous avez déjà réussi à transformer la France en un désert médical, fait passer notre pays de la première place en prestations de santé à la 24 ème en 30 ans, et la chute continue. Des millions de français n’arrivent pas à se faire soigner, ou trop tardivement avec aggravation de leurs pathologies.

Démissionnez, arrêtez de soumettre les citoyens français à votre connerie.

Dr Philippe Gault












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4 réflexions sur « Lettre à l’agence régionale de santé »

  1. Bravo pour votre courage.
    Résistance collective et individuelle sont indispensables pour contrer ce totalitarisme sanitaire et politique en marche. Les vaccins OGM sont une hérésie médicale et sanitaire, leur administration généralisée à la population l’est plus encore en période d’épidémie. La remontée (très partielle) des effets secondaires graves et des morts subites liées à ces produits par les systèmes de pharmacovigilance devraient inciter à la prudence. Plus encore il faut laisser le soin à chacun de décider en fonction de sa santé personnelle s’il opte ou non pour ces produits, au lieu de forcer les gens par le chantage avec l’instauration du pass sanitaire et toutes les restrictions qui pleuvent sur les non vaccinés, professionnels de santé en tête. Courage à vous pour la suite

  2. La santé et le monde de la santé, ses professionnels, découvrent l’insondable bêtise et l’incroyable catastrophe qui advient lorsque le pouvoir est donné à l’administration, dont la fonction est d’administrer, surtout pas de décider, deux choses très différentes.
    Il y a longtemps que le monde de l’économie a été atomisé par l’administration.
    L’administration traine avec elle la connivence et la corruption, systématiquement, c’est génétique.
    Nous avons tous une responsabilité face à cette situation qui n’a pu se développer qu’avec notre accord, obtenu vilainement.
    Soit du fait de notre lâcheté, de nos envies d’égalité, de nos jalousies, de nos cupidités, de toutes ces choses dont l’administration promet l’apaisement.
    Aujourd’hui il reste l’impossibilité chronique pour une partie de la population de reconnaitre qu’elle s’est trompée, pour l’autre d’abandonner les avantages acquis par le pillage administratif.
    Votre billet est très courageux. Tout cela vaut-il la ruine personnelle, je l’ai cru, je n’en suis plus si sûr.

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