Bonjour,
Bien à vous. H. Dumas
1 168 vuesCherchons candidat au salut de la France !
Chacun en est persuadé : la société française sortira transformée de l’épidémie du Covid-19. Mais dans quel sens ? Plus de liberté ou plus de contrainte ? Régime autoritaire ou régime libéral ? Redressement de la nation ou chute aux abîmes ?
On aimerait des évidences. Il n’y en a pas. Une fois de plus, le sort du pays va se jouer sur l’action de quelques-uns.
Ceux qui s’intéressent à l’effondrement des sociétés humaines constatent que celui-ci est toujours précédé par leur aveuglement. On cite très souvent le comportement des habitants de Byzance se passionnant pour les courses de chars tandis que les Turcs étaient aux portes de la ville. Dans ses ouvrages, l’historien et ethnologue Jared Diamond étudie notamment le cas de l’île de Pâques où l’édification de statues géantes a dévasté les forêts, et celui de la civilisation maya où la folie du stuc pour décorer les maisons et la nécessité de chauffer le calcaire à cet effet ont eu raison de tout le bois environnant.
A chaque fois, les passions du peuple ont provoqué la disparition du peuple. Mais si l’on veut être lucide, on ne peut que constater que les passions du peuple ne sont en vérité que les passions des élites, qui entraînent le peuple à leur suite et qui s’appuient sur lui pour justifier leurs folies. Le peuple ne choisit que très rarement son destin, sauf quand il se révolte avec succès.
L’effondrement français a une cause unique : la Sécurité sociale. Car c’est le changement des mentalités qu’elle a induit qui a causé la défaillance du système national de valeurs, grâce auquel la nation se tenait droit depuis des siècles. A commencer par le travail, qui est devenu un ennemi du système économique en raison de l’alourdissement de son coût par les charges sociales. Comment voulez-vous ne pas provoquer l’effondrement d’une économie si vous traquez partout l’emploi ?
C’est ainsi qu’on a vu partout, au fil des ans, diminuer puis disparaître l’emploi privé tandis que croissait celui des fonctionnaires, pour lesquels n’existe aucune condition de rentabilité. A l’hôpital, aujourd’hui sur la sellette, il y a 35 % de fonctionnaires et quand il s’agit de l’acquisition d’un nouvel équipement, la réunion décisive comporte dix administratifs pour deux médecins !
De même l’insuffisance des salaires privés, amputés des charges sociales, a conduit vers les crèches des bambins marchant à peine, tandis que leur maman devait travailler immédiatement après l’accouchement pour maintenir les ressources du ménage. J’ai entendu le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclarer qu’un enfant de deux ans était mieux à la crèche que chez ses parents. J’ai toujours pensé le contraire et je n’ai aucune leçon à recevoir d’un ministre qui a quitté sa femme et ses deux jeunes enfants pour une députée de la République en marche. Je n’aurais jamais cité sa vie privée s’il ne s’était permis de critiquer, fût-ce indirectement, la mienne.
L’économie de la France et les valeurs du pays sont donc détruites. De deux choses l’une : ou bien, l’épidémie terminée, la nation s’attellera à rebâtir l’économie en s’appuyant sur le goût du travail et de l’épargne, qui n’ont pas complètement disparu de l’âme des Français, ou bien le pouvoir tentera à toute force de se maintenir en place et reprendra sa course folle aux prélèvements et aux impôts jusqu’à l’apocalypse finale.
Tout dépendra de ce que les citoyens les plus éclairés feront. Personnellement, je les appelle à un non franc et massif au pouvoir en place et à la désignation rapide d’un chef qui mènera l’offensive du renouveau. Je n’ai pas de nom à proposer. Mais aucun de ceux qui circulent ne me paraît être apte à cette haute mission.
Faisons preuve de réalisme. Le gouvernement de la France exige une certaine expérience politique. Il exige aussi que l’intéressé se soit comporté dignement pendant l’épidémie et ait fait montre de sang-froid. Il exige enfin que son ascendance lui permettre de se référer à l’esprit de résistance plutôt qu’à celui de collaboration. Voilà des pistes. Cherchons un nom !
Claude Reichman
807 vuesLa lutte titanesque de la liberté face à l’oppression “administrato-égalitariste” a trouvé son paroxysme à l’occasion de la maladie dénommée COVID 19.
Elle est là, sournoise, dissimulée, cette lutte. Mais intense, bien qu’inconsciente pour la plus grande part des protagonistes.
L’histoire fera-t-elle le tri, trouvera-t-elle la vérité ? Rien n’est moins sûr tant tout est caché, faussé par des croyances aussi profondes qu’irréalistes.
Nous avons d’un côté l’hôpital, au-dessus de tout soupçon. Ne forme-t-il pas nos médecins, étant à la fois acteur et transmetteur ? Comment pourrait-il faillir ? Quelle désespérance alors.
Il porte aussi toute la superstition face à la maladie. Qui voudrait s’attirer le courroux de la chance en critiquant l’hôpital, ou tout simplement être laissé des heures sur son brancard en cas d’accident pour avoir critiqué l’hôpital ?
De l’autre côté il y a la médecine libérale qui, profitant de la soif de santé alimentée par des progrès spectaculaires, a vu naître une classe de professionnels privilégiés dont les honoraires ont été dissimulés à la patientèle par une astuce pseudo-mutualiste lui faisant croire qu’elle était soignée gratuitement, l’ensemble basculant dans l’hyper soin rémunérateur.
La lutte entre les deux protagonistes est structurelle et feutrée.
D’un côté la planification, la bureaucratie, les courbes et camemberts, l’assurance arrogante, la science autoproclamée, la modestie économique individuelle mais le coût global illimité.
De l’autre l’engagement personnel, la proximité, l’affectif, mais la mise à niveau irrégulière, le besoin d’actes pour le train de vie et son imposition, l’appartenance à une classe supérieure récente mais si visible et si largement hautaine.
C’est l’hôpital qui est du côté du pouvoir et de l’opinion publique, parce que chaque hôpital a pour Président de son Conseil d’Administration le maire de sa commune et que le Directeur de l’hôpital sait que le maire est son esclave politique face à l’opinion publique qui l’élit.
C’est sur ce champ de bataille qu’arrive COVID.
L’hôpital, pris au dépourvu, ne connait rien à cette maladie, son image de lieu unique de la science médicale est en danger immédiat.
Le secteur privé s’en fout. Il est, par essence, un habitué de l’inédit, c’est son socle, son moteur, sa raison d’être. Il est probable que son adaptabilité va lui permettre de gérer l’essentiel de la crise, ne laissant à l’hôpital que les cas désespérés, donc les morts.
Déjà largement en difficulté, l’hôpital ne peut pas se permettre une telle déroute, il est prêt à tout pour l’éviter, ne représente-t-il pas la fine fleur de l’aristocratie “administrato-égalitariste” ?
L’hôpital appel à la recousse ses obligés politiques. Ils répondent présents, leur intérêt est double, ne pas s’attirer les foudres des fonctionnaires de la santé, se parer de l’étiquette de défenseurs à tout prix de la santé.
La messe est dite.
Le délire va commencer. D’abord “pas touche” aux malades pour la médecine libérale, exclusivité aux hôpitaux.
Alors arrive la course à la surenchère, l’exhibition publique de l’échec annoncé sous-tendant l’énorme difficulté et les sacrifices qui vont avec. Applaudissement de l’opinion publique. Le chantage va s’intensifier jusqu’à un point de non retour.
Mais, et c’est là que les choses sont drôles – enfin si l’on veut –, l’escroquerie sociétale a des conséquences qui vont tout emporter.
L’hôpital évidemment, mais bien plus. Les élus, girouettes de l’opinion publique, vont-ils rester fidèles à la pression de l’hôpital ou vont-ils retourner leurs vestes face à la pression de ceux qui meurent du désordre engendrer par les chantages de l’hôpital et non du COVID?
La mort de l’économie due à l’hégémonie de l’hôpital lui sera-t-elle pardonnée ?
Je ne parierais gros sur ce coup. Je crains que l’hôpital ait joué au-dessus de ses moyens. Ceux qui ont applaudi tous les soirs à 20h seront, comme toujours, les premiers à flinguer l’hôpital quand ils vont comprendre la vraie nature de cette crise de la santé publique : un combat entre “l’administrato-égalitarisme” et la réalité, la vie, le libéralisme.
Combat qui va peut-être décider du sort de la guerre entre les deux antagonistes : la croyance et le réalisme.
Bien à vous. H. Dumas
1 617 vuesAu prétexte que nous porterions atteinte à leur personne, des bourreaux de Bercy ont tenté de faire fermer notre seul moyen d’expression, la soupape de sécurité de notre désespérance, notre arme virtuelle : ce blog.
Ils y sont arrivés, une petite semaine.
Ils nous reprochent d’expliquer des faits vrais, qui les concernent, et de donner leurs noms. Ils ne remettent pas en cause les faits que nous dénonçons, ils ne nous traitent pas de menteurs, ils exigent simplement l’anonymat pour ces faits de torture avérés.
Dans le même temps tout le monde peut constater que nous ne nous cachons pas, que nous n’agissons pas anonymement.
Tout cela est énorme et mérite une analyse à la recherche de la vérité, puisque l’issue sera le tribunal judiciaire – mais aussi populaire –.
Bercy, puisque c’est Bercy qui paie les procédures engagées par ses petits soldats, est, nous le savons tous, le champion toutes catégories confondues du détournement de finalité.
Ceux qui ont eu un contrôle fiscal un peu vif savent que Bercy arrive même à détourner de leur finalité ses propres lois, son gigantesque Code Fiscal.
Ici Bercy détourne un texte qui vise à protéger la liberté d’être et de penser, qui tente de juguler la haine raciale, d’origine ou de pensée.
A partir de ce texte — La loi pour la confiance dans l’économie numérique du 26 Juin 2004 — Bercy s’adresse directement au tribunal pour faire ordonner aux hébergeurs la suppression des propos qui le dérangent, sans que leurs auteurs soient entendus, sans que ces propos soient préalablement analysés librement et contradictoirement devant une juridiction libre et publique.
En droit cela s’appelle une lettre de cachet.
Lettre de cachet dont Bercy a l’habitude puisque ce pillard procède systématiquement de la sorte. Bercy ne connait pas la constitution et traite ses pseudos délinquants, qu’il fabrique à la pelle et nomme “fraudeurs fiscaux,” à coup de lettres de cachet. Les recours judiciaires étant postérieurs à ses pillages et obligatoirement engagés devant les tribunaux administratifs dont la vocation est de servir l’Etat, donc Bercy.
Qu’en est-il vraiment ?
L’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale est définie ainsi : c’est le fait de pousser par son attitude des tiers à maltraiter certaines personnes, en raison de leur couleur de peau, de leur origine ou de leur religion.
Le mot religion pourrait paraître restrictif. Ce n’est pas le cas, puisque la religion est, elle, définie comme un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté.
La présence de Dieu n’est pas formelle, il est donc possible dans ces conditions d’affirmer que l’égalitarisme, dont Bercy est le bras armé, est une religion.
La vérité
L’égalitarisme n’a aucune réalité universelle, ce n’est qu’une excuse au pillage — Bercy étant le pillard effectif –. Il s’agit d’une croyance forte pouvant être qualifiée de religion.
Cette religion est totalitaire, elle ne supporte aucune contestation et surtout pas l’appel à la raison et à la liberté de penser qu’est le libéralisme.
L’égalitarisme c’est la haine de l’autre, toujours considéré comme privilégié en quelque chose qui manque à l’égalitariste, frustré impénitent.
L’égalitarisme et Bercy distillent la haine à longueur de journée, dans tous leurs propos.
Ils ressassent que tout irait bien si l’on pendait haut et court les “fraudeurs fiscaux”, sans que l’on sache ce que recouvre exactement l’idée de fraude fiscale.
Disons que globalement, aujourd’hui, toute personne qui gagne bien sa vie et fait mine d’en profiter est pour la population — fanatisée par Bercy et croyante en l’égalitarisme — probablement un “fraudeur fiscal” qu’il serait bon de dépouiller.
Ainsi l’incitateur majeur à la haine dans notre pays est Bercy.
Il suffit pour s’en convaincre d’assister à une émission évoquant les impôts pour voir se pavaner, en juge impitoyable, un représentant de Bercy qui va accuser à tour de bras.
C’est cet incitateur de haine qui obtient la fermeture de notre blog. C’est le monde à l’envers.
Pour moi l’image de la mauvaise foi c’est le défenseur des loups qui prêche pour leur liberté et qui, à ce titre, n’hésite pas à voir la destruction des brebis comme normale. Comme si les brebis n’avaient pour destin que d’être sacrifiées pour que les loups soient libres.
J’ai l’impression d’être la brebis sacrifiée sur l’autel de Bercy et de l’égalitarisme, alors que je ne fais que brouter dans mon pré carré, en emmerdant les autres le moins possible.
La prédation n’est pas de mon côté, elle est du côté des égalitaristes, dont la croyance n’existe qu’accompagnée du pillage.
Ces vérités ne sont pas bonnes à dire. Mais au fond, qu’importe, qui les entend ?
Bien à vous. H. Dumas
1 049 vuesInformation importante de ce début d’année, la Dacia Sandero est la voiture la plus vendue en France, si l’on s’en tient aux ventes aux particuliers.
Dacia est la filiale « low cost » du groupe Renault et ses voitures sont fabriquées en Roumanie et au Maghreb, et, effectivement, la Sandero est vendue 5.000 € de moins qu’une Renault Clio V qui utilise à peu près la même technologie.
Et ce modèle est vendu avec un moteur 3 cylindres essence de 90 cv boosté avec un turbo c’est à dire un tout petit moteur dont la principale caractéristique est de passer les tests d’homologation WLTP et d’échapper au malus auto mais qui consomme beaucoup (9 litres/100) dès qu’on le « cravache » un peu et fatalement, plus le moteur est petit … plus il est sollicité !
Quelles conclusions peut-on en tirer ?
Que les français sont plus malins que les autres européens et qu’ils savent mieux gérer leur budget et limitent donc leurs achats à des voitures bon marché ?
Que ces mêmes français estiment que la voiture c’est dépassé et que l’avenir est au vélo (électrique) et qu’il est donc inutile d’investir dans un véhicule couteux ?
Que c’est un choix délibéré pour « sauver la planète » alors que l’on connait tout l’intérêt des français pour la voiture?
Ces hypothèses de réponses sont très peu probables ; surtout que vous saurez que lorsque vous vous déplacez dans les autres pays d’Europe vous ne constatez pas un tel « engouement » pour la voiture low cost !
En outre, ne nous leurrons pas, la Dacia Sandero est une voiture bas de gamme et sa finition « low cost » tient notamment au fait que le constructeur a serré les prix en faisant des économies sur certains postes et notamment l’insonorisation mais aussi la protection anti corrosion (intérieur des corps creux ou des portes). La durabilité de cette voiture sera forcément plus courte qu’une voiture standard surtout si elle couche dehors. Il ne peut pas y avoir de miracle !
Et si ce n’était pas un choix ?
Cette dernière hypothèse semble la plus probable. En fait, les français en sont réduits, du fait d’une « politique fiscale » répressive et totalement aberrante décidée à Bercy, à acheter ces voitures bon marché parce que, tout simplement, ils ont de moins en moins les moyens d’acheter les autres !
On n’est pas le pays le plus imposé et le plus taxé de l’Union Européenne sans que cela ait quelques effets sur le comportement des acheteurs … qui doivent gérer des priorités.
J’avais déjà expliqué l’acharnement des élites sur la voiture et on peut effectivement penser, qu’à force de taxes et de brimades, nos petits hommes gris de l’Etat ont réussi à casser le désir des français d’acheter des voitures dont l’usage va visiblement être de plus en plus contraint avec l’effet « accessoire » de détruire aussi notre industrie automobile ; une des dernières qui nous restaient. Mise à part la Peugeot 508, l’industrie française n’a rien à opposer aux constructeurs allemands et c’est tout sauf un hasard !
Ce n’est d’ailleurs pas non plus un hasard si l’industrie automobile italienne est dans le même état parce que, finalement, le comportement des italiens est le même !
Pour ceux qui en douteraient, les statistiques sont sans appel : En France, 56 % des ventes de voitures neuves font partie de la gamme “économique – inférieure” (données 2019) ; en augmentation constante. Il n’y a que la Grèce (pays le plus pauvre de la zone € et qui n’a pas d’industrie auto) et l’Italie qui font “pire” en Europe. L’Allemagne est à 31,4 %, la Finlande à 26 %, la Suède à 18 %, et même l’Espagne est à 42 %.
A l’autre bout, la gamme “supérieure” représente 18,9 % des ventes en Allemagne, 15 % en Belgique et en Autriche, et même 32 % en Suède, qui est le pays qui a le plus gros taux de ventes haut de gamme en Europe. En France, ce taux est de… 6 % ; au même niveau que l’Italie, l’Espagne et la Grèce.
Ces statistiques, pour le moins significatives, démontrent donc, sans ambiguïté, que, si les français se tournent vers ce type de voiture, c’est essentiellement parce qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils n’ont pas les moyens de se payer des voitures de catégorie supérieure !
Il faut dire qu’appliquer sur une voiture familiale un malus de 30.000€ qui va en doubler le prix n’est pas franchement à la portée de toutes les bourses !
La taille des voitures et de leurs moteurs est donc en rapport direct avec la fiscalité !
En outre, et d’une manière générale, le prix des voitures augmente sensiblement notamment parce que les constructeurs sont contraints, à la fois pour des raisons d’homologation et afin d’éviter d’énormes amendes au niveau européen si la gamme consomme trop, de commercialiser des véhicules hybrides rechargeables qui permettent effectivement des consommations ridicules sur … 40 km !
Le problème est que dans la vraie vie, ces hybrides rechargeables, qui sont beaucoup plus chers, n’utilisent que très peu la fonction électrique. De ce fait, les consommations réelles, en raison du poids supplémentaire, sont très largement supérieures (aux alentours de 12 l/100 km) à celles figurant sur le test WLTP !
J’avais évoqué cette question dans un article consacré à un véhicule de ce type et la conclusion est sans ambiguïté ; il s’agit d’une véritable escroquerie écologique destinée à contourner des normes impossibles à respecter !
Par réaction à cette évolution du marché, les constructeurs français se sont internationalisés ; non seulement pour rationaliser les couts mais aussi pour se rapprocher des marchés porteurs et la France n’est visiblement plus un marché porteur et même peut-être tout simplement plus rentable car ces voitures à bas cout dégagent de faibles marges. Ils n’hésitent donc pas à s’échapper de l’enfer français en procédant à des délocalisations ; sans dommages pour eux mais au prix de massives suppressions d’emplois en France !
Ils commencent déjà à ne plus diffuser sur le marché français certains modèles pour cause de « malus trop important » et il est vrai qu’à 20.000, 30.000 ou même 40.000 € de malus on sait que certains modèles ne peuvent plus se vendre ! Citroën va faire fabriquer sa prochaine berline remplaçante de la C5 en Chine parce que, sic, il n’y a plus de marché en Europe et encore moins en France pour ce type de voiture !
Et finalement, il y aura bien une convergence entre le manque de moyens des français et la politique commerciale des constructeurs qui ne proposeront plus que des modèles bas de gamme …
Allez, encore un petit effort, Messieurs de Bercy, et les français seront bientôt heureux de rouler en Trabant ; vous vous rappelez ce mythe du rêve socialiste triomphant de l’Allemagne de l’est (RDA), low cost avant l’heure, avec son moteur 2 temps au bruit de mobylette mais pour laquelle il fallait s’inscrire sur une liste d’attente (durée moyenne d’attente : 12 ans).
Ah oui, dernier détail, le moteur était à 2 cylindres soit encore un de moins que la Dacia !
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.
1 023 vuesCe jour, Mercredi 24 Février 2021, à 0h57, Youtube censure notre chaine “Temoignagefiscal” à la demande de Bercy.
Bercy ne supporte pas d’être accusé de “CRIME CONTRE L’HUMANITE”
Après avoir fait fermer notre blog en s’en prenant aux hébergeurs, qui n’ont pas beaucoup résisté, Bercy s’attaque à Youtube, qui ne résiste pas davantage.
Essayons d’y voir un peu plus clair.
“Le crime contre l’humanité est un acte criminel à l’encontre d’un groupe humain, violant gravement les droits de la personne.” C’est ce que dit le Robert.
Qui peut, en dehors des hommes de l’Etat donc de l’Etat, violer gravement les droits de la personne au niveau d’un groupe humain ? Personne.
Or les crimes contre l’humanité sont jugés par La Cour Pénale Internationale, qui ne peut être saisie que…. par les Etats.
Sauf lorsque la législation de l’Etat prévoit la poursuite du Crime contre l’Humanité, comme en France depuis le 26/12/1964, mais ce sont exclusivement les assises qui peuvent être saisies, et seuls les hommes de l’Etat sont en mesure d’engager cette saisine.
Dans tous les cas les victimes sont donc à la merci de leurs bourreaux potentiels pour voir leurs droits évoqués devant une juridiction dans le cadre du crime contre l’humanité.
Vaste pantalonnade. Résultats nuls.
Dans la pratique, le crime contre l’humanité n’est poursuivi que par les Etats, à condition qu’ils soient vainqueurs et exclusivement contre les vaincus. Victimes, passez votre chemin.
Or, au niveau mondial, le crime contre l’humanité est le plus banal, le plus constant, le plus courant et le plus impuni qui soit.
Le crime contre l’humanité n’échappe pas à la logique de tous les crimes. Il y a la période avant le crime, le crime lui-même et la période après le crime.
La période qui précède le crime
Le crime contre l’humanité est perpétré par les hommes de l’Etat, mais il ne peut l’être qu’avec l’accord express ou tacite de leur population.
Cette population ne répond qu’à un seul stimulus : le pillage.
Tous les crimes contre l’humanité ont pour origine l’idée d’un pillage légitime, couvert par les hommes de l’Etat.
Rappelons que le pillage est la base de la vie sur la terre, que l’homme a fait la preuve de son excellence à ce sujet, que ce que l’on appelle le marché, la liberté individuelle, la propriété privée ne sont qu’une régulation supportable du pillage. Cette régulation n’élimine pas la souffrance, mais elle contient le crime. Toutes les autres méthodes de pillage finissent à terme par un crime contre l’humanité.
Pendant la période qui précède le crime contre l’humanité, les hommes de l’Etat font miroiter à leur population l’idée qu’elle va pouvoir piller certains qui auront au préalable été diabolisés au point que ce pillage pourra apparaitre comme légitime, comme utile à la communauté humaine.
Le crime lui-même
Commis donc par des croyants il est sans limite. Imperceptible sauf pour les victimes, quelques sages infime minorité, et les spectateurs extérieurs qui se gardent bien d’intervenir.
Il véhicule, à l’échelle du groupe, toutes les excitations de l’interdit qui vont du plaisir de la transgression à l’exercice du pouvoir suprême de donner la mort.
L’idée d’équilibre, de justice, la compassion, l’empathie, tout cela est emporté comme fétu de paille par l’ouragan du crime contre l’humanité.
C’est un moment de pure folie où la raison n’a plus sa place.
Après le crime
Nul n’est intact. Tous sortent hébétés. Immédiatement tout se met en place pour un nouvel épisode à venir, qui sera déclenché par les rancœurs, la cupidité ou la curiosité.
Après le crime il est trop tard, c’est avant qu’il faudrait intervenir. Nuremberg n’a servi à rien. Depuis il est arrivé aussi grave, voire pire, sans émouvoir la race humaine.
Ce que nous exposons qui ne plait pas à Bercy, c’est sa responsabilité dans l’installation du crime contre l’humanité à venir, probablement sous peu. Nous nommons les responsables que nous avons à connaître, accompagnés des preuves les accusant.
De façon globale, par ses méthodes Bercy stigmatise une partie de la population.
Au lieu que tous participent en pourcentages égaux de leurs revenus aux dépenses communes, les hommes de l’Etat, à travers Bercy, font en sorte de désigner une catégorie qualifiée de “riche” pour la piller.
Cette partie de la population est en réalité porteuse du capital dont tous ont besoin, que les hommes de l’Etat dilapident. Au terme de cette dilapidation, proche maintenant, le pilage sera, c’est inévitable, accompagné du crime.
Il l’est déjà en partie pour certains.
Pour ceux qui sont sacrifiés à la nécessité pour Bercy d’installer la terreur fiscale qui fait le “bon contribuable”. Le fisc agit de la façon la plus anticonstitutionnelle qui soit en poursuivant, sans leur accorder les garanties juridiques de bases, ceux qu’il accuse de fraude fiscale. Aussi en percevant sur tous, y compris les plus pauvres qu’il fait mine de défendre, des taux d’imposition attentatoires à la liberté.
Bercy installe les prémices du crime contre l’humanité, Bercy le sait, Bercy ne veut pas que cela se sache.
Nous le disons, Bercy nous censure…. Youtube acquiesce. C’était donc cela la fameuse liberté du net, l’avenir de l’humanité par les réseaux sociaux. Un fiasco….
Bien à vous. H. Dumas
1 172 vuesIci ou là, au détour de réflexions ou d’écrits, revient régulièrement l’idée que nos fonctionnaires s’enrichiraient sur notre dos, notamment leur élite.
D’une part cette idée est fausse, d’autre part elle masque le vrai problème et elle dessert ceux qui espèrent sortir du marasme dans lequel nous sommes autrement que par une crise profonde, voire une guerre civile.
Oui, nos fonctionnaires sont des planqués irresponsables, pire ils nous imposent un égalitarisme qu’ils ne pratiquent pas, c’est leur fond de commerce, c’est ce qui justifie leur abondance numérique incompressible, et c’est là que se situe le drame.
La philosophie égalitariste, qui se traduit dans les faits par une solidarité obligatoire, imposée, est l’inverse de la nature, de l’évolution de cette nature que la majorité de ces fonctionnaires prétend défendre.
Nul groupe d’êtres vivants ne protège ses imbéciles en propulsant aux commandes ses andouilles, tout en entravant volontairement ses forces vives, notamment ses intelligences.
Les égalitaristes prônent cela. Je suis même étonné de ne pas trouver chez les écolos-égalitaristes des défenseurs du virus COVID, qui après tout, dans un délire “naturalo-égalitariste”, aurait le droit de vivre comme toute autre cellule
L’évolution naturelle, qu’aujourd’hui personne ne met en cause, n’offre pas d’exemple de réussite d’êtres vivants liée à la suprématie des faibles et à l’éradication des forts.
L’inversion actuelle est suicidaire.
L’ordre naturel des choses peut choquer, il est heureusement tempéré par la compassion, l’empathie et la charité, la solidarité volontaire, le regroupement ponctuel et aussi volontaire, mais il ne s’inverse jamais. L’inversion est suicidaire, mortelle, destructrice.
Résumons-nous
Rien ne justifie le nombre stupéfiant de fonctionnaires, leur prise de pouvoir, si ce n’est leur prétention à imposer un monde plus juste, parce que plus égal, plus régulé.
Or, force est de le constater, ils arrivent à l’exact inverse.
La crise sanitaire est là pour nous le prouver, même si nous ne pourrons jamais démontrer qu’assumée libéralement, par la médecine de ville, elle aurait été beaucoup moins grave.
En effet, il aurait fallu pour cela que l’opinion publique soit rompue à l’exercice de la maîtrise de son destin. Or les fonctionnaires déploient des prodiges de persuasion pour lui démontrer qu’elle n’en est pas capable.
Il y a un long chemin explicatif à parcourir, semé d’embuches, pour convaincre l’opinion publique que sa liberté serait sa force, y compris d’ailleurs chez les fonctionnaires.
C’est pourquoi le raccourci de la critique des revenus est nuisible, parce que faux.
Les fonctionnaires, enfin l’élite comme partout, travaillent beaucoup et, à responsabilité égale, elle est nettement moins payée que dans le secteur privé. Sans compter qu’elle n’a aucune perspective possible de fortune, elle doit se contenter des honneurs. Même punition pour les élus.
Il ne faut jamais avoir fréquenté un élu de haut niveau ou un fonctionnaire de ce type, pour ignorer le délire de leur temps de travail, et même si quelques-uns sont véreux, comme partout, leurs ambitions financières sont vites bloquées.
Donc, répandre le bruit qu’ils se gavent les conforte dans leur idée imbécile de sacrifice.
Ce ne sont ni le sacrifice ni le travail qui font avancer la vie, c’est le progrès, la créativité, l’intelligence, l’intuition, le sens de la vie, la clairvoyance, et là nos fonctionnaires sont en échec.
Evitons de les accuser de ce qu’ils ne sont pas des profiteurs largement payés, et accusons-les de ce qu’ils sont, des prétentieux bouffis d’orgueil, planqués, néfaste à l’évolution, contraire à la vie, dont le pouvoir nous tue.
Bien à vous. H. Dumas
1 022 vuesLes questions posées ne sont souvent pas les bonnes et les gens qui y répondent ne mesurent pas leur intensité. Et pourtant, une majorité exprimée fait l’élection.
Cette majorité doit ainsi trancher la plupart du temps dans l’inculture des propositions offertes ou le cadre d’un chemin instruit par une propagande. Nous appelons cela la démocratie.
Mais enfin quand il peut y avoir un Non sur une question posée, des représentants élus par le peuple exprimé peuvent se réunir pour que la question n’existe plus. Ou encore quand les Gilets-Jaunes primaux fondent sur l’Elysée, le régalien se réveille soudain pour cogner !
Selon ces coursives, des administrations invasives prospèrent pour induire et contraindre toute opposition à ses œuvres, ‘La folie du conte ordinaire ».
Est-ce qu’il est encore possible de s’opposer à un tel rouleau compresseur des libertés individuelles et de la propriété privée ?
Cela me semble difficile en l’état. Car il m’est parfaitement évident que nombre d’entre nous cherchent à vivre dans un cadre de la pyramide de Maslow et celle des âges non expliquée et dévoyée.
Celle de Maslow, est de verser dans l’assistanat clientéliste propre à tout pouvoir collectiviste pour que peu d’entre nous parviennent à son sommet. Le RSA, les allocs du pain et des jeux …
Celle de la pyramide des âges tout aussi clientéliste pour ne pas débattre d’un régime de retraites en perdition. Car comment voulez-vous que ce système pondu sous le régime de Vichy et repris par le CNR, alors que tous les voyants étaient au vert perdure ? Je m’explique. A l’époque, nous avions trois feux verts : Un Baby-Boom, une croissance économique forte devant nous avec des vieux en population faible et une espérance de vie en retraite faible. Tout s’est inversé aujourd’hui : Croissance économique atone, Baby-Boom devenu Papy-Boom et une espérance de vie bien meilleure. N’importe quel comptable correctement câblé voit le problème.
L’énergie verte, celle qui doit nous préserver du réchauffement climatique anthropique. Elle nous dit qu’il faut abandonner les matières fossiles en poussant vers le tout électrique en diminuant la force de sa production, celle à bas coût du nucléaire et décartonné pour des énergies renouvelables délivrées par le soleil et le vent. Les français devraient s’intéresser à ce qu’il se passe en Californie mais aussi au Texas dernièrement en termes de continuité d’approvisionnement en énergie électrique et de coût. Trump avait parfaitement compris cela, mais « Sleepy Joe » et toute la clique pour le réveiller ont décidé de suivre les mêmes Lune que l’administration européenne. L’hydrogène ? On y pense depuis très longtemps, mais en l’état de nos connaissances scientifiques, c’est loin d’être encore une solution au niveau du nucléaire. Ce que je veux dire est que la production d’énergie pérenne et à bas coût est cruciale pour une population qui croît sans cesse. N’oublions jamais que l’industrie numérique repose aussi là-dessus. Vient la norme, la règle pour moins consommer d’énergie, exposée dans cet article : https://www.contrepoints.org/2021/02/21/391385-performance-energetique-dpe-le-critere-qui-va-tout-changer. Dépenser moins en flux ce qui n’est pas assuré pour investir plus en stock taxable à foison laisse à réfléchir. La location nomade devenant en poupe à l’encontre de la propriété privée.
On parle de Great Reset selon un plan de numérisation à l’extrême des individus que nous sommes : abandon du Cash en monnaie physique, géolocalisation via mobile favorisée par la 5G future en cours de déploiement, le passeport vaccinal. Tout devient Orwell et intelligence artificielle comme dans les meilleurs films de sciences fictions – Le Soleil Vert, Blade Runner Minority Report …
Nous sommes sur ce Blog en tant qu’auteurs ou en commentaires à s’interroger, à alerter. Ce Blog a déjà été fermé deux fois, mais il resurgit par l’abnégation et la réactivité de son taulier, Mr Henri DUMAS à qui j’adresse toute mon admiration dans sa persévérance.
Bien à vous !
Dans les années 1980 j’ai eu l’occasion de recevoir Patrick Poivre d’Arvor pendant une semaine à Sète, dans le cadre d’une manifestation que j’avais créée et que je gérais alors.
Plutôt discret par rapport à sa notoriété, ouvert et sympathique, sans prétention, il a passé la semaine dans le sillage d’une jeune actrice niçoise présente, Sophie Duez, qui était aussi gentille que jolie. Aujourd’hui cet homme est présenté comme un prédateur sexuel. Il m’était apparu comme un dragueur impénitent, mais pas plus que 90% de mes invités, qu’ils fussent hommes ou femmes.
Sans que je m’en sois aperçu, il m’a été rapporté bien après que nuitamment les couloirs des hôtels où je logeais tous ces prestigieux invités bruissaient des pas de ceux qui changeaient de chambre plusieurs fois par nuit.
Aujourd’hui on parle de non-consentement, d’emprise, de contrainte et pour conclure de viol.
Il y a quelques années, peut-être quatre ou cinq, je me suis trouvé à la table voisine de Harvey Weinstein dans un restaurant de plage à Saint Tropez. Je ne l’ai trouvé ni beau, ni discret, mais monumental. Pendant tout le repas se fût un défilé de jeunes starlettes venant se présenter à lui, quasiment en offrande, la plupart accompagnées de leur mère ou d’un chaperon plus âgé.
Aujourd’hui j’assiste, étonné je l’avoue, à une débauche journalière de délations.
Je constate que le viol parait être un phénomène courant, alors que je le pensais exceptionnel. Il toucherait donc la majeure partie des rapports sexuels, tous ceux qui sont engagés sans une attestation signée, valable pour une seule fois, certifiant qu’il n’y aucun quiproquo, que les deux parties sont consentantes et ont leur pleine conscience au moment de la signature.
Cette violence, sexuelle ou non, liée au pouvoir, je l’ai rencontrée en politique évidemment, mais aussi dans le monde des affaires, de la culture, de la recherche, de l’enseignement, sur la route… bref partout.
Le COVID n’est-il pas l’image même de cette violence à laquelle nous sommes tous confrontés à chaque instant de notre vie ? N’est-elle pas inhérente à la vie ?
Psalmodier sans cesse face à la violence, de façon ciblée, est-ce en mesure d’éradiquer ladite violence et surtout est-ce sincère ?
Est-ce bien la violence qui est dénoncée, où ces dénonciations ne sont-elles pas elles-mêmes justement une expression de la violence ?
Avez-vous, quelque part, entendu parler de la violence fiscale ? Celle que vous vivez chaque jour qui passe, qui vous détruit à petit feu, dont vous ne pouvez pas parler, nulle part, que nul n’est prêt à écouter, non.
N’imaginez pas que je sois sans compassion pour celles ou ceux qui sont victimes d’un viol, bien sûr que non. Mais j’ai effectivement peu de tendresse pour ceux qui s’approchent du pouvoir et qui pensent qu’ils ne vont rencontrer que bisounours et bonnes manières. Qui crient quand ils se sont brulés.
Evidemment le pouvoir est dangereux, le tenir à distance est un effort de chaque jour.
La violence ne se dénonce pas dans la presse, ce n’est pas un jeu de rôle pour grand public, elle ne peut pas devenir une violence médiatique réclamant la légitimité de la masse, un lynchage plus violent que les violences qu’il dénonce.
Elle se combat pied à pied, jour après jour, d’abord en soi, puis en affrontant les violents, en les mettant devant leur réalité, pas en leur cédant pour aller crier au scandale ensuite.
Sur ce blog nous affrontons la pire des violences, le pillage. Nous ne nous plaignons pas, nous rendons coup pour coup, quitte à être condamnés pour cela.
Les délateurs publics, les “Charlie”, se donnent bonne conscience à moindre coût, et finalement ne font que rajouter de la violence à la violence.
La délation de masse est une violence majeure, c’est bien ainsi que le fisc l’ordonne et l’utilise.
Bien à vous. H. Dumas
947 vuesLa CSG, c’est ce prélèvement obligatoire au statut incertain mais à l’efficacité redoutable qui a été mis en place, en 1991, par Michel Rocard, pour sauver la sécurité sociale.
On remarquera que le nom prête déjà à confusion car en droit commun une contribution est un impôt et une cotisation sociale … une cotisation sociale. La novlangue administrative avait donc d’ores et déjà opéré, dès 1991, la synthèse de l’impôt et de la cotisation sociale en parlant de contribution sociale ; mais ne nous leurrons pas c’est bien un impôt et l’adjonction du mot social n’est là que pour créer une illusion et la meilleure preuve est que son paiement n’ouvre aucun droit à affiliation à la sécurité sociale !
Pour mémoire, son taux initial, fixé à 1.1%, s’est par la suite envolé à la fois parce que les différents gouvernements n’ont jamais été en mesure de réduire les dépenses publiques mais aussi parce qu’il s’agit d’un impôt à haut rendement qui s’applique à tous les revenus, à la source et sans abattement. Pour certains revenus, le taux atteint désormais 17,2% ; c’est une véritable flat tax qui ne dit pas son nom, un véritable impôt sur le revenu bis !
Les petits hommes gris de l’administration n’ont donc jamais reculé quant à l’usage, même abusif, de cette cash machine pour boucher des trous budgétaires trop criants puisque son taux n’a cessé d’augmenter et la fiction d’une CSG dédiée à la sécurité sociale a fini par céder la place à une réalité fiscale beaucoup plus tangible : faire rentrer des impôts pour couvrir les dépenses de l’Etat !
J’avais déjà eu l’occasion de pointer les aberrations fiscales liées à la CSG et il faut savoir que les questions posées à l’administration n’ont aucunement perturbé des fonctionnaires qui se retranchent derrière des textes de loi et règlementaires.
La loi est la loi et elle doit s’appliquer même si elle aboutit à des résultats incohérents ou profondément injustes !
Il faut aussi savoir que la CSG a généré une importante contestation surtout de la part de non-résidents soumis à un régime de protection sociale étranger et qui, percevant des revenus en France, locatifs pour l’essentiel, s’y retrouvaient assujettis.
Il faut dire que les services de Bercy ont beaucoup louvoyé à propos de la nature de la CSG pour expliquer que c’était une cotisation sociale, puis un impôt, puis à nouveau une cotisation sociale dans le seul but de contourner les réclamations des non-résidents. En effet, si c’était un impôt, un non résident fiscal imposé dans un autre pays ne pouvait y être assujetti en vertu de la règle de non double imposition.
Cette « stratégie » ne s’est pas avérée franchement payante et l’affaire s’est terminée par un jugement de la CJUE de Luxembourg qui a condamné l’Etat français. C’est l’arrêt de Ruyter du 26 février 2015, du nom d’un irascible contribuable hollandais qui a dû quand même dû au préalable franchir tous les obstacles de la justice française du Tribunal administratif, en passant par la Cour administrative d’appel, pour finir par le Conseil d’Etat !
Pas de chance, l’unanimisme des juridictions administratives françaises a été battu en brèche par la justice européenne qui a sanctionné la doctrine et les pratiques françaises !
Bien évidemment, conformément à son habitude, Bercy n’a pas manqué de multiplier les difficultés pour reconnaitre le caractère infondé de sa doctrine fluctuante et n’a pas hésité à accumuler les entraves administratives pour s’opposer au remboursement des sommes abusivement prélevées …
Démarche peu glorieuse s’il en est … mais bien dans la mentalité d’une administration qui estime qu’elle ne peut jamais avoir tort !
Bien évidemment, ces considérations ne concernent pas le pauvre contribuable français qui doit subir toute la dureté de l’administration fiscale sans pouvoir protester. Il ne pourra que constater que, d’un taux bas et uniforme, on en est arrivé à des taux différenciés qui varient en fonction des catégories et des montants de revenus !
Il faut d’abord distinguer entre les revenus professionnels (salariés ou autres) et les revenus de remplacement (pensions de retraite). Par mesure de simplicité je n’évoquerai pas les autres catégories de revenus (aides sociales, pensions d’invalidité).
Les revenus d’activité
En ce qui concerne les revenus professionnels (salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices non commerciaux ou agricoles), le taux de CSG est uniformément fixé à 9.2% après un abattement de 1.75% pour frais sur le montant des salaires. Pas de subtilité, ce taux s’applique quel que soit le montant de la rémunération.
Les revenus de remplacement (retraites)
Pour cette catégorie, il y a quatre taux différents en fonction du montant des revenus du contribuable (pour une part) :
– taux normal de 8.3% pour les revenus supérieurs à 23.147 € par an soit au-delà de 1.929 € par mois,
-taux médian de 6.6% pour les revenus compris entre 14.915 et 23.146 € par an soit entre 1.243 et 1.928€ par mois
– taux réduit de 3.8% pour les revenus compris entre 11.409 et 14.914 € par an soit entre 952 € et 1.242 € par mois,
– taux zéro (exonéré) pour les revenus inférieurs à 11.408 € par an donc inférieurs à 951 € par mois,
Ces différents taux sont liés au fait que les différents gouvernements qui se sont succédés depuis 1991 ont été obligés (au grand dam de Bercy) d’amender les textes initiaux compte tenu de l’effet dévastateur de cet impôt sur les revenus des plus faibles et du … poids politique des retraités. De ce fait, ont été mises en place des dérogations et des exceptions qui ont rendu cet impôt complexe … dans la grande tradition de l’administration française.
Pour connaître le taux de CSG applicable aux revenus de l’année en cours, il faut se référer au RFR (revenu fiscal de référence) qui est celui de l’avant dernière année de l’année civile d’imposition, soit donc pour les revenus perçus en 2021, celui de l’année 2019 imposable en 2020. L’administration peut actualiser le prélèvement à la source en temps réel mais pas la CSG … et vous allez voir l’incidence qui en découle.
Attention, ces taux ne concernent que la CSG. Il ne faut donc pas oublier que, pour certains revenus, il faut y ajouter la CRDS, la CASA.
La déductibilité
La CSG est déductible, pour une fraction de son montant, du revenu imposable. Pour une partie du prélèvement opéré, celui-ci vient en déduction du revenu imposable et n’entre donc pas dans le calcul des impôts.
Pour les revenus d’activité : Le montant de la CSG déductible est de 6.8%.
Pour les revenus de remplacement, c’est plus compliqué : Au taux réduit de 3.8%, la déductibilité porte sur la totalité (3.8%). Au taux médian de 6.6% le montant déductible est de 4.2%. Au taux normal de 8.3% le montant déductible est de 5.9%.
La part non déductible entre donc dans le revenu imposable ; ce qui vous procure la joie de pouvoir payer des impôts sur le revenu sur des revenus que vous n’avez jamais perçus mais c’est devenu désormais une habitude avec le prélèvement à la source !
L’explication à cette pratique est évidemment très simple : la base taxable étant trop faible, on la gonfle artificiellement avec le montant des impôts pour augmenter la ressource fiscale.
Incorporer des impôts dans les revenus est une habitude bien française ; c’est évidemment un petit tour de passe-passe, malhonnête mais très efficace.
Alors qu’il n’y a, a priori, aucune justification à la non déductibilité totale de la CSG, la déductibilité partielle s’explique par le fait que , pour faire passer la « pilule » de l’augmentation de la CSG, le gouvernement de l’époque a négocié la déductibilité partielle en mettant en avant une pseudo neutralité fiscale comme pour les cotisations sociales (salariales et patronales).
Quelle incidence sur l’impôt final ?
Tout l’intérêt du concept de déductibilité est que l’on vous explique que, certes vous payez la CSG, mais qu’à l’arrivée ce n’est pas trop grave puisqu’une grande partie de la somme payée est déductible du montant de l’impôt sur le revenu final dont vous devrez vous acquitter.
Le site officiel de l’administration parle même de « CSG déductible de l’impôt sur le revenu » ce qui est une inexactitude car la CSG n’est pas déductible de l’IRPP payé l’année suivante mais seulement du revenu imposable.
En effet, officiellement, elle n’est pas un impôt … mais une contribution sociale qui ne peut pas être déductible de l’impôt sur le revenu !
Passé cette inexactitude qui ne peut être que volontaire, nous allons examiner l’incidence et la portée de cette déductibilité ; et par mesure de simplification, nous ne prendrons que le cas d’un contribuable n’ayant qu’une seule catégorie de revenus et on s’en tiendra aussi au calcul pour une seule part. Je vous épargnerai les calculs trop complexes liés aux différents abattements applicables en fin de calcul (décote, …)
Pour en mesurer toute la portée, il convient de rappeler qu’aux termes de la loi de finances pour 2021, les personnes qui déclarent un revenu inférieur à 10 084 € ne paient aucun impôt sur le revenu et il faut entendre ici un revenu net après application de l’abattement de 10% pour frais professionnels et déduction de la CSG déductible.
Si l’on prend l’exemple d’une personne exerçant une activité à temps partiel, si ses revenus professionnels ont été de 11.300 €, elle aura payé 1.021 € de CSG (11.300-1.75%x9.2%) dont 754 € (6.8%) sont déductibles. Cela donne un revenu avant abattement de 10.347 € et après abattement de 10% un revenu net non imposable de 9.312 €.
Or, si l’on réintègre la CSG déductible (754 €) pour en estimer l’impact sur le montant imposable, on s’aperçoit que l’on arrive à un total de 10.066 € qui est … non imposable (puisque le seuil de l’imposition débute à 10.084 €).
Conclusion n°1 : la CSG est en partie déductible du revenu mais, en deçà d’un certain seuil de revenus, sa déductibilité n’est d’aucun effet puisque, même si elle ne l’était pas, la personne dont s’agit ne serait pas pour autant imposable !
Conclusion n°2 : Les personnes disposant des revenus les plus faibles ne peuvent donc pas répercuter la déductibilité de la CSG. Ils la prennent bien de plein fouet ! Ils paient bien un impôt sur le revenu bis bien qu’ils ne soient pas assujettis à l’IRPP !
Question : A quoi sert alors la déductibilité de la CSG si celle-ci n’aboutit à rien ? Eh bien … à rien si ce n’est à faire croire que, comme les cotisations sociales, elle n’entre pas dans le calcul du revenu imposable !
Bien évidemment, la démonstration est valable aussi pour les revenus de remplacement.
Elle est juste compliquée d’une part par le fait qu’il existe trois taux différents de CSG en fonction de la tranche de revenus au-delà de 11.408 € et d’autre part, suprême subtilité, il faut, pour cette catégorie de revenus, que le RFR de l’année N-2 soit inférieur à ce montant ; faute de quoi vous vous retrouvez soumis au paiement de la CSG, pendant deux années, même si vos revenus sont devenus, entre temps, très inférieurs au minimum de perception.
J’avais relevé cette incohérence dans cet article dans lequel j’avais pointé le fait que l’on pouvait avoir des revenus inférieurs au RSA (non assujetti à la CSG) mais payer la CSG pendant deux ans !
Finalement, comme pour le salarié, vous ne pouvez rien déduire du tout et, suprême astuce légale, ne pourrez obtenir aucune restitution car la CSG n’est jamais restituable.
Conclusion n°3 : la fiscalité n’est pas toujours ce qu’elle prétend être et ici elle contredit l’idée bien française que seuls les « riches » doivent payer des impôts. Au-delà de la novlangue de l’administration, la CSG déductible ne l’est pas pour les personnes disposant des revenus les plus faibles !
Cela permet de situer à leur juste place les affirmations qui nous sont débitées quant à une pseudo équité fiscale et nous ne remercierons jamais assez ni M. Rocard pour une invention aussi merveilleuse ni tous ces hauts fonctionnaires qui mettent en œuvre, sans aucun état d’âme, tout leur savoir pour arriver à un système aussi pervers.
Cette petite démonstration montre, si besoin en était, que le but de l’Etat fonctionnaire n’est en aucun cas d’aider les plus pauvres mais bien de les faire payer, aussi pauvres soient-ils ; reprenant cette vieille maxime : « il faut faire payer les pauvres car ce sont les plus nombreux ! ».
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur ainsi que le site originel de publication.
1 164 vuesHaute trahison !
Le refus de l’Etat d’autoriser certains traitements de l’épidémie de coronavirus et, de façon plus générale, de permettre aux médecins généralistes d’exercer leur métier conformément à leur déontologie, suscite des réactions indignées dans certains secteurs de l’opinion, sans qu’on ait analysé les raisons profondes d’un tel comportement étatique.
Certains y voient la patte des mandarins médicaux, désireux de poursuivre leur règne, d’autres, mieux inspirés, pensent que le fait que le Pr Raoult ait mis au point un traitement simple et peu coûteux a constitué une concurrence intolérable pour les hommes de l’Etat, en principe chargés de veiller au bien commun et qui n’avaient aucun remède sous la main.
Mais ces explications n’expliquent pas tout. Car il faut de puissantes raisons pour qu’un pouvoir prive de soins une population. Or c’est bien ce qui s’est passé et se passe encore. Le gouvernement préconise toujours l’abstention face aux premières manifestations de contamination et met tout son espoir dans la réanimation des malades en phase critique. Ce qui veut dire qu’il refuse toute chance de guérison à des dizaines de milliers de malades et ce qui explique qu’on compte actuellement en France plus de 80 000 morts.
Comment qualifier une telle attitude, sinon de crime de masse. Ce n’est pas de gaîté de cœur que j’utilise cette expression. Je n’ai jamais aimé les accusations excessives, et celle-là pourrait en être une. Mais les faits sont là, qui nous obligent à les regarder en face. Et il est impossible de ne pas voir dans l’interdiction délibérée par le gouvernement de certaines thérapeutiques un acte d’une extrême gravité, surtout quand on sait que les thérapeutiques en question sont en toute hypothèse inoffensives.
La puissante raison de ce comportement du pouvoir ne peut être que le pouvoir lui-même. Depuis de longues années, les gouvernements français voient leur légitimité fondre comme neige au soleil. Les citoyens leur reprochent fondamentalement leur incapacité à rétablir la prospérité du pays. Alors les gouvernants ont peur d’être chassés. Ils croient que faire montre d’autorité leur épargnera ce mauvais sort et leur conservera ce pouvoir qui leur procure, selon l’expression de Bertrand de Jouvenel, « une délicieuse expansion du moi ».
Mais ce qu’on ne pouvait pas croire, c’est qu’ils fussent prêts pour garder le pouvoir à sacrifier la vie de leurs concitoyens. Or c’est bien ce qu’ils ont fait, et continuent à faire, en refusant aux Français le droit de se soigner.
A quoi il faut ajouter tous les interdits qui frappent la vie quotidienne des citoyens et que le pouvoir maintient et aggrave comme à plaisir, tout en assurant que c’est pour notre bien, ce qui est très loin d’être prouvé.
Il résulte de ce qui précède qu’il n’y a pas d’autre issue pour la nation que d’accuser ses dirigeants actuels de haute trahison, d’exiger leur démission et de les mettre en jugement.
Loin de nous l’idée d’une basse vengeance. Bien au contraire c’est l’avenir de notre démocratie qui se joue. Si nous acceptons que des hommes politiques puissent se comporter comme ceux qui gouvernent actuellement notre pays, soyons certains que c’est une dictature qui se profile au proche horizon.
Chacun, aujourd’hui, peut aligner des dizaines de mesures liberticides qui, impudemment, paraissent au Journal officiel. Nos gouvernants sont si éperdus de pouvoir qu’ils ne se cachent même plus pour bafouer nos libertés.
Il est beaucoup plus tard que les Français ne le croient. Tous ceux qui ont étudié l’histoire savent qu’il existe, dans les évènements, des points de non retour. Celui que nous vivons actuellement en est un. Que chacun y réfléchisse. Que chacun prenne ses résolutions. Nous avons notre destin entre nos mains pour peu de temps encore.
Claude Reichman
1 633 vuesPendant que pour lui je fais la manche… il la rejoint.
Manche alors !!! Pas de manche.
Dans la manche, aura-t-il le bras long ?
Vous avez dit : “manche… quoi ?” Ah bon…
C’est où la manche ? Juste après la cognée.
Varennes c’est dans la manche ? Mais non….
Se retrouver dans la manche… pour lui qui pourtant n’est pas un manche de la saisie-attribution.
En ce qui le concerne, c’est pas encore dans la poche mais c’est déjà dans la manche.
Hélas, après Hervé arrive évidemment un nouveau bourreau tout frais et tout pimpant, plein d’énergie et gonflé aux ATD et saisies-attributions, cela sans fin, pour les vieux résistants que nous sommes c’est Camerone.
Bien à vous.
918 vuesCe qui va se produire dans les semaines qui viennent est bien intéressant.
Bien, sûr, nul ne peut garantir l’avenir, pas même le professeur Raoult, c’est du moins ce qu’il dit, mais partout dans le monde, la pandémie Covid semble marquer le pas (et cela quoiqu’en dise nos alarmistes professionnels).
Ce qui est intéressant, c’est ceci : comment les gouvernements occidentaux, qui ont tant usé et abusé de la terreur covidienne pour imposer leurs dictatures, comment vont-ils s’y prendre, si la pandémie disparaît, pour maintenir intacts leur pouvoir et la terreur ?
Faisons-leur confiance : guidés par les cabinets-conseils les plus chers et les plus pervers de ce monde, ils trouveront. Voyez pour le(s) vaccin(s). Les naïfs qui se sont précipités pour être les premiers à jouir du plaisir de l’aiguille ont partagé cette certitude : le vaccin, le passeport sans restriction pour le monde d’avant.
Seulement non ! Très vite, on leur a expliqué que le vaccin ne les protégeait peut-être pas tant que cela, et qu’en plus d’être vaccinés, il leur faudrait donc continuer de subir toutes les mesures en cours, pour eux, pour les autres…
Et puis, il y aura les variants, et les variants des variants, ou peut-être, juste à temps pour sauver nos dirigeants, un nouveau virus, tout neuf, encore plus féroce que l’ancien…
Avec ces questions à ce jour sans réponse : pourquoi est-ce dans les pays qui pratiquent la vaccination avec le plus de conviction que la pandémie recule le moins, ou même connaît une aggravation ?
Pas de problèmes, vous répondent les vaccinocroyants : les nouveaux atteints ne se recrutent pas du tout chez les personnes vaccinées. Ah bon. Ont été vaccinées en priorité les « personnes à risques », en fait, mes collègues, les hommes de mon âge. Et d’un autre côté, de consensus public, ne meurent réellement de la pandémie chinoise que les hommes… de mon âge ! Alors, les nouveaux morts, on les prend où ?
Un jour, un de mes proches m’a posé cette question : « Comment cette histoire finira-t-elle ? » Ma réponse : « Pas avant que les peuples ne se réveillent ! ». Mon interlocuteur, interloqué, m’a tourné le dos, sans commentaire.
Pourtant, c’est aujourd’hui l’évidence. Ce n’est pas l’éventuelle conclusion de la pandémie qui mettra fin aux actuelles dictatures sanitaires. C’est le réveil des peuples, s’il finit par se produire, et rien d’autre. Tout le reste est bavardage.
Mais si la pandémie, malgré tout, venait à disparaître, insistez-vous ! À mon humble avis, de fait, le pire est devant nous : une crise financière mondiale venant en quelques heures à bout de toutes les monnaies…
Nota : aux personnes qui me font l’amitié d’apprécier mes écritures, je me permets de signaler une de mes nouvelles, nouvelle précisément, trop longue pour un billet sur ce site, mais néanmoins sur le même sujet : http://michel-georgel.com/textes/2021/02/15/le-masque-ou-la-vie/
1 697 vuesLes trois lascars, préposés au pillage pour cause de solidarité, sont ulcérés de se voir grandeur nature sur notre blog.
Convenons qu’ils ont raison. Si nous avions les mêmes activités de pillage qu’eux — ce qui n’est quand même pas vraiment concevable — nous aspirerions à la discrétion, et nous serions probablement très contrariés de nous retrouver sur le net en pleine activité.
Ils prétendent que nos observations, pourtant strictement objectives, seraient diffamatoires. En même temps ils n’en sont pas si sûrs, vous allez comprendre pourquoi.
Les hommes de l’Etat, nos protecteurs, qui pensent et réfléchissent pour nous, ont pondu la loi du 21 juin 2004 pour la confiance en l’économie numérique.
Je vous explique : c’est une loi qui est destinée à protéger notre liberté d’expression en permettant de saisir directement l’hébergeur, pour l’amener devant un tribunal et l’obliger à virer un de ses clients.
Comme le dit la loi, c’est pour que l’on ait confiance en eux, des fois que vous n’auriez pas confiance dans les hébergeurs, ce serait dommage…
Bref, les ordonnances :
OVH VS BRABANT MINUTE 11 FEVRIER 2021
OVH VS FOURNEL MINUTE 11 FEVRIER 2021
Attention, ces ordonnances sont basées sur une loi qui vise surtout les opérateurs anonymes, plus particulièrement les terroristes, les illuminés qui prônent la violence, le meurtre, le viol, les sectes sataniques, nique, nique, etc…
Mais aussi, c’est tout nouveau, ceux qui disent pis que pendre de Fournel, Brabant et Rombaut. Parce que c’est très mal de dire du mal de ceux qui vous ruinent, vous jettent dans la misère, détruisent votre vie, s’ils le font pour la solidarité.
Arrêtons-nous un instant sur Jérôme Fournel. Jusqu’à peu il était le Directeur Général des Services Fiscaux, de Bercy quoi. Un homme au dessus de tout soupçon.
Donc Jérôme engage contre moi une action devant le TJ de Paris au titre de la fameuse loi contre le terrorisme numérique.
La Juge, youpi, est folle de joie. Pensez-donc, ce n’est pas tous les jours que l’on peut rendre service à une telle pointure, quand on est un magistrat du premier degré.
Elle y va à fond, vous l’avez lu.
Oui, mais quand même, cette loi, il y a l’article 4, qui dit : “Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende.”
Or, figurez-vous que l’article dont se plaint le gars Fournel, non seulement il n’est pas diffamatoire puisqu’il s’agit d’une citation directe dont on verra bien ce qu’en dira le tribunal saisi, mais en plus il est prescrit. Donc le motif diffamatoire ne peut pas être évoqué. L’article date du 6 Mars 2020, il est prescrit depuis au pire le 24 Août 2020, l’action de Fournel elle date du 3 Novembre 2020.
Fournel tombe sous le coup de l’article 4 de la loi. Fournel est un délinquant passible d’un an de prison… ben mon vieux !!! C’est un bon et gros détournement de finalité.
Ce n’est guère mieux pour Brabant.
Enfin, le blog est réouvert, nous oublierons vite toutes ces manières de petits dictateurs. Ils ont plus de soucis à se faire que nous, à la lumière de ce qui se passe et de ce qui va se passer.
Quand aux hébergeurs qui ont quand même fermé le blog pour des revendications bidons :
Enfin tout cela est fini. Et, c’est la quatrième fois que Bercy tente de faire fermer ce blog, ils ont du temps libre pour pas grand chose.
Nous sommes là, nous pétons la santé, prêts à continuer à dénoncer la mortelle solidarité.
Bien à vous. H. Dumas
1 623 vuesJe revendique le droit d’une part de poser la question, d’autre part d’apporter ma réponse. Je ne revendique pas celui d’avoir raison, ni celui d’imposer ma réponse aux autres.
Je crois utile d’abord de définir ce qu’est pour moi, et pour Wikipédia, la solidarité : c’est une obligation d’assistance à l’intérieur d’un groupe défini.
Ce n’est qu’une obligation matérielle dont les variables sont la définition du groupe, la forme de l’obligation et sa répartition.
Ce n’est donc pas un sentiment : ce n’est pas de l’empathie. Ce n’est pas un acte naturel de générosité : ce n’est ni la charité ni la compassion. Ce n’est ni un acte librement consenti, ni la recherche d’une justice d’équilibre : ce n’est pas une volonté mutualiste choisie, ce n’est pas une réponse à la haine, au désordre, bien au contraire.
La solidarité est une obligation qui vient de loin.
Elle s’exprime depuis toujours dans le cadre familial dont les membres, pratiquement dans toutes les sociétés, se doivent obligatoirement assistance. Cette obligation, depuis les mêmes temps, est contestée ou détournée. Elle est souvent fatale.
C’est en son nom que les familles dans la misère sont tentées de mettre au travail leurs enfants de dix ans.
L’inédit développement mortel de la solidarité
Vers le milieu du 19ième siècle la science et l’industrie font faire à l’homme occidental un progrès fulgurant, jamais encore connu dans l’humanité.
L’économie est la principale bénéficiaire apparente, tout particulièrement son socle — la monnaie et les biens, la propriété privée — qui alors accapare le mot “capital”. Il va devenir un nom générique à son seul usage, au point que le capital des autres activités n’aura plus de nom défini.
Ainsi le capital intellectuel, c’est-à-dire la somme de ce qui est connu et acquis, que l’on doit transmettre, ne peut pas s’appeler capital, donc ne s’appelle plus, ne se définit plus… La même chose arrive au capital scientifique, culturel, politique, religieux, etc…
Les termes “capital, capitaliser” — qui définissent cette qualité particulière qui fait que l’humanité est différente de l’animalité parce qu’elle est capable d’acquérir, de conserver et de transmettre toute sorte de choses — ont été sacrifiés à la simple définition du progrès économique, plus apparent que les autres.
C’est regrettable, surtout parce que rien n’a remplacé ce terme pour toutes les autres activités qui revendiquent leur “non-capitalisation”, un mensonge tragique.
C’est à cette époque que, pervertissant la lutte légitime des classes pour l’accès à un partage équilibré, des théoriciens ont inventé la notion de solidarité convertible en prélèvements obligatoires au détriment du capital de l’économie.
Rares sont ceux, comme Frédéric Bastiat, qui ont vu arriver la catastrophe matérielle et humaine sous l’erreur sémantique.
Si la solidarité avait émietté le capital culturel, scientifique, philosophique, c’eut peut-être été un moindre mal, et encore…
Donc au milieu du 19ième l’idée est lancée de piller le capital économique au profit de la solidarité. Cette idée ne va pas s’arrêter, aujourd’hui elle a envahi l’intégralité du monde occidental.
Le crime contre l’humanité
L’idée d’assistance obligatoire séduit évidemment, à l’exception de ceux pour qui l’obligation est mortelle.
Car la fameuse obligation va engendrer des dérives qui iront jusqu’à la perte de vue de la dignité de l’homme. Le pillage induit sera terrible parce que légal.
Apportée par des fanatiques peu éclairés, tel que cela se produisit en URSS ou ailleurs, la solidarité échoue fatalement lorsqu’elle est appliquée à des groupes pauvres où le pillage ne peut pas exister puisqu’il n’y a rien à piller. Alors elle tue assurément.
Au contraire, elle a pu survivre en occident sur la richesse et l’inventivité des acteurs économiques, un peu aussi sur leur capacité à piller les autres peuples faibles du monde et donc à payer aisément l’obligation de solidarité. L’argent acquis facilement se dépense facilement.
Aujourd’hui, très affaiblie par la solidarité, l’économie de l’occident vacille.
Mais la solidarité est devenue une croyance, plus tenace et plus intense que toutes les croyances religieuses.
Il n’y a pas de “Charlie” lorsqu’il s’agit de critiquer cette croyance, ou tout simplement de la montrer du doigt, telle qu’elle est : une machine à pilier d’abord, à répartir ensuite mais très relativement et surtout vers ses adorateurs.
La critique est alors assimilée au blasphème, dont pourtant les accusateurs se prétendent les remparts.
Exemples des conséquences de la solidarité :
La dette. Liée un peu au COVID, énormément à la solidarité.
Certains parlent de l’effacer. Qu’ils relisent leur histoire. A Rome le débiteur indélicat devenait l’esclave de son créancier en cas de défaut.
Rien n’a changé. D’où croient-ils que vient l’argent de la dette, ceux qui envisagent de ne pas la rembourser ?
Probablement de groupes qui se paieront sur la bête. Ont-ils la capacité de défendre physiquement leurs biens mis en hypothèque par les hommes de l’Etat ? Il y a bien longtemps qu’ils ne brillent plus à ce sujet, ils devraient en être conscients.
Le corporatisme. La solidarité corporatiste, comme les autres, pille d’abord et répartit ensuite. Par exemple chez les architectes, la population est pillée de son droit à créer librement, pendant que les architectes se partagent un monopole qui génère une architecture académique indigeste et uniforme sur tout le pays.
Chez les avocats, la population est pillée de son droit à présenter librement sa cause devant les tribunaux où elle se heurte aux connivences entre Magistrats et avocats, sauf au pénal. Mais gageons que cet espace sera réduit et qu’alors pas un seul avocat ne se lèvera pour défendre la liberté des prévenus ou des parties civiles à plaider seuls leur cause.
Le darwinisme. Un groupe peut-il indéfiniment abattre ou affaiblir ses éléments forts au profit de ses éléments faibles, et survivre ? Difficile de prendre position, c’est une première.
La preuve a été apportée que la recherche de l’amélioration exclusivement par l’élite est suicidaire, pour ma part il en sera de même pour son inverse. Il faut de tout pour faire le monde, des forts et des faibles.
C’est cet état de fait qui génère l’empathie, la charité, l’assistance aux personnes en danger. Cela n’a rien à voir avec le confort qui serait dû aux fainéants ou aux incompétents qui revendiquent la solidarité
Nos droits, notre devoir.
C’est évidemment de dénoncer la solidarité qui, déguisée en bonne action, n’est qu’une machine de guerre consacrée au pillage, à la diffamation de ceux qui tentent de résister ou d’ouvrir les yeux de la société avant que mort s’en suive pour tous.
Alors oui, je dénonce Fournel, Brabant et compagnie, au plus haut niveau, parce qu’ils sont conscients de ce qu’ils font, du mal qui en découle et qu’il est probable — à ce niveau — qu’ils y trouvent plaisir et profit.
Mais ne nous cachons pas que les crimes contre l’humanité n’ont jamais, jusqu’à ce jour, pu être dénoncés avant leur survenance. L’horreur qu’ils portent en eux, attisée par la croyance, n’est jamais visible au moment des faits, sans quoi ils n’auraient pas lieu.
Il en est ainsi de la solidarité.
Nous parlerons dans les jours qui suivent de la dérive de la solidarité, de son aspect structurel, inévitable, qui en font un crime contre l’humanité.
Bien à vous. H. Dumas
884 vuesLorsque j’ai décidé de résister au fisc, je pensais que ce serait dur, mais je me croyais à arme égale tant on m’avait bourré le mou avec : “la France est un pays de droit” et le pompon “Nous sommes tous égaux devant la justice”.
Donc j’ai analysé mes droits, les différents conflits. J’avais entièrement raison. Donc, selon la théorie, je devais être comme l’on dit : “remis dans mes droits”, c’est à dire gagner les procès que j’engageais contre Bercy qui était complètement en tort.
Globalement il n’en fut rien, il n’en est toujours rien. Je perds systématiquement.
Alors, comme tout le monde, je suis parti dans les délires habituels.
On m’en veut personnellement. Qui ? Qu’importe.
Mon avocat n’est pas bon. Le pauvre…
Je suis tombé sur un magistrat vicieux, voire con comme ses pieds.
Le communisme s’est emparé de la société, je suis donc visé — Un peu prétentieux —
Aujourd’hui je pense qu’il n’est rien de tout cela, ou si peu…
Le problème est un problème de temps.
L’administration en général, et fiscale en particulier, a devant elle un temps illimité.
Alors que l’administré n’a que le temps de sa vie, dont il prend conscience, étonné, au fil des procédures.
Ainsi vous voilà dans la vieillesse, bientôt la mort donc la disparition du combattant que vous êtes, alors que l’administration est là, toujours là, se renouvelant indéfiniment.
Ainsi l’administration peut-elle accuser sans vergogne et sans limite de temps, ce qui donne à ses rédacteur une absence totale de conscience, puisque le temps n’existant pas pour eux, la raison n’existe pas non plus. Leurs dires ont peu de chance d’être sanctionnés, pendant que les vôtres n’auront pas le temps de vaincre leur mauvaise foi, qui va rester constante d’un bout à l’autre des années qui passent.
Votre énergie perdra en intensité, leurs magouilles au contraire se crédibiliseront avec le temps.
Bien mieux, un jour ils sont face à vos héritiers, qui ne connaissent pas ou peu vos dossiers, vos motivations, qui vont avoir du mal à contrer la constance du fisc dans le mensonge qui finira par devenir réalité.
Car, avec le temps les faits s’estompent au profit des procédures perdues face à des magistrats qui n’ont ni les compétences ni l’envie de vérifier les mensonges du fisc.
Le cumul des procès perdus fait écran à la vérité, devenant eux-mêmes vérité.
Il en est ainsi pour le fisc, mais aussi pour toute autre administration.
Tout comme le fisc les mairies, les préfectures, les agglomérations, les régions, les ministères, les hôpitaux, les gendarmeries, les tribunaux, etc… sont éternels, ont le poids du temps pour eux, ils sont comme le dit Valery pour figurer la constance de la mer, “sans cesse renouvelés”.
Ainsi, fraudeurs fiscaux innocents, le temps vous rendra coupable.
Seule une révolution, un anéantissement sociétal, la faillite de l’Etat, la ruine du système peuvent vous sauver.
Peu de chance donc. Bien à vous. H. Dumas
1 006 vuesTrader
Quand vous regardez un graphe de marché, vous allez le regarder avec les standards de représentation : Ligne, Bar charts, Chandeliers Japonais. Il en existe d’autres telles que l’Heikin Ashi ou les Renkos.
Mon dada est le Renko, mais retravaillé, pour y ajouter des ombres, c’est-à-dire voir les cours qui se dessinent autours de ces Renkos pour tenter d’en former un autre ou pas, avec des bougies de retournement formée sur 2 Renkos, chose que vous ne verrez jamais sur des Renkos offerts en standard.
La taille de Renko est paramétrée par rapport au support visité en Intraday, car je ne dors pas la nuit sur un investissement sur un marché, pour avoir une vision claire de ce qui se passe, structurée, fractale.
Cette taille me permet de calibrer aussi mon objectif et mon risque pour chaque opération très rapidement en multiple de R – Renko. Une taille de Renko représente un potentiel et un risque calibré selon un Money Management précis utilisé pour faire jouer les intérêts composés d’une évolution de capital via une taille de position qui grandit à risque constant et c’est le but.
Là-dessus il faut brancher un mode opératoire qui tienne la route : Je plaque sur les prix en Renkos revisités le système Ichimoku comme repères, mais non pour l’utiliser comme par les livres sur le sujet. Je vais m’y référer par rapport à l’évolution de la Kijun Sen pour trouver une direction probable des cours avec éventuellement la Tenkan Sen comme confirmation, avec parfois un regard sur le Kumo. Plastique de la compréhension de ce que fait le marché pour acheter ou vendre.
Mon risque est de toujours au maximum de 2R quand je cherche 3R, voir 2R dans certains cas en gain avec 0.25R de frais de transaction. Perdre sur une opportunité ne veut pas dire forcément 2R plus 0.25R, mais souvent 1R plus 0.25R ou encore 0R plus 0.25R. Le Profit Factor est là pour mesurer le rapport des gains sur les pertes, que l’on peut encore traduire en espérance mathématique.
Inapproprié
Bref, tout cela est succin dans la présentation et hors du cadre de ce blog, Je veux bien expliquer plus avant, mais en aucun cas commercialiser quoique que ce soit, ou racoler qui que ce soit.
J’ai décidé de faire cet article en visite sur le courrierdesstratèges : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/02/06/comment-la-finance-gagnait-de-largent-en-acculant-gamestop-a-la-faillite/
Nous avons ainsi une buse par Eric Verhaeghe en matière de spéculation active, normal au vu de son pédigrée, qu’il reconnaît parfaitement face à son interlocuteur, un gérant de Hedge Fund.
Cette interview est un dégrossis de la spéculation pour expliquer les bases d’un spéculateur, versus économiste qui n’est qu’un historien, dernière chose avec laquelle je suis d’accord. Ce gérant est à côté de la plaque à mon sens.
L’affaire Game Shop est un épiphénomène qui ne m’arrivera jamais en perte. Jamais !
Bien à vous !
Nous assistons à un phénomène incompréhensible : malgré tous les efforts de nos dirigeants, malgré toutes les aides sociales, malgré tout ce pognon de dingue (pour reprendre une expression présidentielle) dépensé, la pauvreté ne cesse de progresser !
Comment expliquer pareille situation ?
On peut donner trois types d’explication
-un double phénomène structurel :
a-Nous sommes confrontés à une diminution lente et constante du PIB par habitant depuis 30 ans du fait en particulier de la disparition de l’industrie. C’est à dire que le PIB global progresse (faiblement) mais que, rapporté au nombre d’habitants, il diminue ce qui démontre clairement une dégradation du mécanisme de création de richesse. La France est devenue un pays de services ; seulement, les services à la personne (par exemple) ne créent pas de richesse.
Ce phénomène est en grande partie dû aux mesures fiscales et sociales prises depuis 40 ans et qui ont gravement pénalisé les entreprises du secteur en concurrence avec le monde extérieur ; ce que la population a faussement assimilé à la destruction des emplois du fait de la mondialisation. Les entreprises ont fait faillite ou ont délocalisé pour survivre avec de grosses pertes d’emplois à la clé (plusieurs millions).
Or, ce n’est pas la mondialisation qui a détruit les emplois mais les taxes, notamment sur la production, qui ont assommé les entreprises françaises qui, à elles seules en paient autant que toutes les entreprises des autres pays de l’Union Européenne ; et le tableau ci-après le démontre sans ambiguïté.
b-Malgré une pression fiscale très élevée, dont le but essentiel est de permettre le paiement des salaires de 6 millions de fonctionnaires – record de l’OCDE – la France vit au-dessus de ses moyens depuis 1974 c’est à dire qu’elle dépense plus que le montant de ses recettes fiscales ; lesquelles sont pourtant au maximum puisque nous détenons le record mondial de la pression fiscale.
Ce matraquage fiscal plombe l’économie et oblige l’Etat à se livrer en permanence à la répression financière (impôts sur les revenus du patrimoine et sur les successions les plus lourds de l’Union Européenne !) et bride la croissance potentielle structurelle. Celle-ci est faible, entre -1 à 1% par an, et contraint nos dirigeants fonctionnaires à recourir de manière permanente au déficit budgétaire (constant depuis 1974) financé par l’emprunt pour distribuer du pouvoir d’achat ; ce qui n’est rien moins que le révélateur d’un manque de ressources évoqué en « a » ci-dessus.
La faiblesse du secteur privé, qui est pourtant le seul à créer des richesses, et le développement excessif du secteur public, ont asphyxié le secteur productif avec pour effet de créer un chômage structurel de masse incompressible et pour conséquence, dans le cadre d’un cercle vicieux inexorable, d’entrainer la paupérisation de toute la partie de la population exclue de l’emploi, laquelle ne cotise pas et demeure à la charge du seul secteur privé par le biais de la distribution d’aides sociales et d’indemnités chômage ; avec l’effet pervers qu’on habitue toute une partie de la population à préférer les indemnités et les aides sociales au travail.
-un phénomène conjoncturel :
Le blocage de l’économie par l’administration, à la faveur de l’épidémie de Covid, va inéluctablement provoquer un fort développement du chômage ; lequel n’en est pour l’instant qu’à ses débuts parce qu’il est masqué par les aides et prêts accordés qui vont forcément prendre fin.
Cela veut dire que la situation déjà mauvaise va devenir pire et ce chômage de masse va provoquer une pression très forte à la baisse sur le niveau des salaires notamment par le biais de plans de sauvegarde de l’emploi lors desquels il sera expliqué aux salariés qu’ils devront accepter des diminutions de salaire pour éviter des licenciements.
En outre, pour les entreprises fermées administrativement, l’indemnisation du chômage partiel est passée, depuis le 1er février, à 60 % de la rémunération brute, soit 72 % du salaire net, contre 84 % auparavant.
Nous n’évoquerons que brièvement la situation de tous les indépendants qui vont se retrouver ruinés du fait de l’interdiction de travailler (restaurants, boites de nuit, stations de ski).
Révélateur des difficultés à venir, on s’attend, sans le dire, à une augmentation significative des défaillances sur le remboursement des crédits bancaires.
Des difficultés croissantes à faire face aux dépenses courantes
Cette paupérisation générale de la population a un marqueur significatif : Le nombre de ménages rencontrant des difficultés de paiement de l’énergie est passé de 10 % en 2013 à 18 % en 2020, avec une hausse des interventions pour coupure.
En 2019, la « précarité énergétique » a affecté 11,9 % des Français et 30 % des plus pauvres. Au moins 3,5 millions de ménages modestes ont connu des difficultés à payer leurs factures d’énergie en 2019 alors que le seuil de pauvreté est fixé à 1060€ par mois ; et inutile de dire qu’à ce niveau de revenu on ne peut pas se permettre la moindre fantaisie.
Il faut donc s’attendre à une explosion des statistiques à ce propos !
Or, ces dépenses d’énergie sont ce que l’on appelle des « dépenses contraintes » car elles font partie de celles que l’on ne peut pas éviter.
Aucun membre du gouvernement ne peut donc ignorer que la politique énergétique ayant pour but d’éliminer les énergies fossiles et le nucléaire en vue de les remplacer par des énergies qui n’ont rien de renouvelable au nom d’une transition dont on a manifestement mal mesuré l’impact, ne peut aboutir qu’à un renchérissement de celles-ci.
Son effet inévitable sera que les populations les plus pauvres ne pourront pas suivre l’évolution des couts et en subiront les conséquences !
En dépit des affirmations du gouvernement quant à une accumulation indécente d’économies par les français du fait du confinement, sans toutefois préciser la catégorie socio-professionnelle concernée, on sait que celui-ci a en fait diminué les ressources de beaucoup de ceux qui ne peuvent pas travailler tout en augmentant sans coup férir les dépenses de chauffage et d’électricité de ceux qui ont dû rester à la maison.
Quelles conséquences en tirent les membres du gouvernement : qu’il faut changer de méthode et arrêter ces inepties ?
Pas du tout, ils enfoncent le clou et durcissent la fiscalité alors qu’ils savent très bien que nous ne pouvons nous passer, ni de chauffage, ni d’électricité, ni de voiture, ni de mutuelle santé !
Or, les tarifs du gaz et de l’électricité règlementés augmentent fortement depuis une dizaine d’années (3.5% pour le gaz et 1.6% pour l’électricité en février 2021 après 5.9% en juin 2019, 1.23% en aout 2019 et 2.4% en février 2020)
Si l’on prend l’exemple d’une puissance classique de 6 kva, avec une consommation moyenne annuelle de 2267 kWh, la facture d’électricité est passée de 332 € en 2010 à 481 € en 2020 ; soit une augmentation de 44,6 % sur dix ans, alors que dans le même temps, l’inflation a à peine atteint 10 %. Or, le prix de l’électricité augmente essentiellement du fait de l’augmentation de la fiscalité et du cout des subventions aux énergies dites renouvelables.
Les mutuelles de santé augmentent aussi en 2021 parce que Bruno Le Maire a décidé d’augmenter discrètement les taxes (+3.60%) qui les frappent.
Et, cerise sur le gâteau, le quidam qui n’a pas internet et qui doit donc utiliser la Poste subit en 2021 une augmentation phénoménale de 11.30% du prix du timbre (l’inflation officielle est à 0.60% l’an) parce que la Poste est incapable de s’adapter à l’évolution du marché et qu’elle n’a d’autre solution que d’augmenter les prix pour combler les pertes … accélérant de fait la diminution de sa part de marché tout en massacrant les plus faibles !
On va aussi interdire les chaudières au fuel puis au gaz pour imposer l’électricité comme seule source d’énergie alors que l’on sait que cette dernière est plus chère et qu’elle le sera encore plus à l’avenir du fait d’une évolution dramatique de la fiscalité applicable.
Une énergie doit être abondante, stable et bon marché mais nos gouvernants ont décidé de faire exactement l’inverse en privilégiant des sources d’énergies intermittentes, instables et couteuses ! Ils ont même pour ambition d’atteindre 100% d’énergies renouvelables en 2050 alors que l’on sait que ce scénario est totalement inepte !
Le gouvernement décide donc de taxer intentionnellement les dépenses contraintes, c’est à dire des dépenses que la population ne peut pas éviter, en sachant pertinemment que cela va mettre en difficulté une part importante de celle-ci !
On peut rappeler que le mouvement des gilets jaunes, qui était né d’une opposition à la volonté du gouvernement d’imposer une forte taxe carbone sur le prix du carburant, avait sonné comme un avertissement mais rien n’y fait, le pouvoir oublie, ignore et continue !
On comprend donc que les difficultés ne peuvent qu’augmenter pour la partie de la population qui dispose des revenus les plus faibles.
Par ailleurs, et seuls ceux qui les perçoivent s’en rendent compte : les APL diminuent sans cesse car l’Etat n’a plus d’argent et il cherche absolument à faire des économies ; même sur le dos des plus faibles car c’est le propre d’un Etat administratif : on raisonne en termes de gestion globale sans percevoir les effets mortifères des décisions prises parce qu’elles sont censées être prises pour le bien de la collectivité.
La solution du gouvernement
Mais le gouvernement a bien évidemment la solution : il va faire preuve d’une immense mansuétude en accordant des « aides » telles que le chèque énergie ; c’est à dire qu’après avoir mis les populations les plus pauvres en difficulté, on va leur fait sentir tout le bienfait de l’Etat qui vient les aider à payer leurs factures !
Quels sont les buts poursuivis ?
Sauver la planète au nom de l’urgence climatique ?
L’écologie n’est évidemment au mieux qu’un calcul électoral destiné à se mettre dans la poche le vote écologiste ; compte non tenu du fait que les arguments écologiques sont assez peu significatifs pour une personne qui a du mal à payer ses factures de chauffage et qui s’angoisse à la seule idée d’avoir à mettre 20€ de carburant dans le réservoir de sa vieille voiture !
C’est juste la mise en application du principe énoncé par La Boétie dans son « discours de la servitude volontaire » : les pauvres se soumettent à l’Etat parce qu’ils attendent de celui-ci les aides qui vont leur permettre de survivre même si, pour cela, ils doivent aliéner leur liberté !
C’est en fait l’enchainement d’une population entre pression fiscale et aides sociales car le pauvre n’a finalement aucune liberté. Après avoir été délibérément mis en difficulté par l’Etat par le biais de la fiscalité et de normes contraignantes, il doit s’en remettre à l’Etat pour pouvoir espérer un quelconque salut !
Bien sûr, les élites subissent aussi l’augmentation du prix de l’énergie mais il y a une grande différence de situation entre une personne qui gagne le smic et celle qui gagne 8.000 € ou plus par mois !
Vous en doutez ?
Les députés viennent de se voter, en toute discrétion, une augmentation de 15% de leur allocation pour frais ; ce qui est finalement tout à fait normal en ces temps de disette budgétaire.
Définitivement, la crise n’est pas la même pour tout le monde !
Le gouvernement a même prévu, pour limiter les dépenses de chauffage des plus pauvres, d’interdire à la location 90.000 logements définis par lui comme « passoires thermiques » (qui sont pour l’essentiel du secteur privé) à partir de 2023. Le seul problème est qu’il n’y a pas de logements de remplacement même si le gouvernement a affirmé qu’il allait faire construire 250.000 logements qui … ne sont pas encore sortis de terre ; et on sait ce que valent les promesses du gouvernement !
En France, le logement locatif ne peut être que social et financé par l’Etat ce qui rappelle un précepte de la doctrine mussolinienne « tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat » !
Le propre du socialisme, ce n’est pas d’enrichir les pauvres mais de faire croire que l’Etat protège et distribue alors qu’il s’agit d’abord de placer toute une population en état de soumission aux lubies d’une classe dirigeante, appelée élite, qui vit grassement sur le dos de la bête !
Exactement le contraire de la liberté !
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : La reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.
1 859 vuesNous voyons que l’univers de celle-ci pour s’exprimer et se libérer en vue de règles, de normes, de spoliations administrées par une armée de l’ombre sous couvert du bien commun à tous se poursuit dans le concept de la grenouille plongée dans une casserole avec un feu modéré dessous.
Pour l’illustrer, la genèse du passeport vaccinal fait son chemin : Péremptoirement affiché par Macron 1er comme négociable, il va le devenir de moins en moins pour vivre en sociétés comme avant.
Devenir auto-entrepreneur ou plus ambitieux avec ou sans salarié en termes de chiffres d’affaires, c’est refuser le salariat ou tout du moins y être porté par un licenciement qui révèle une impossibilité de se faire réembaucher ou une réelle motivation de faire autre chose de sa vie.
La Matrice se dresse alors sur ses ergots pour répandre toutes ses tentacules de taxation et de contrôles pour à la fois déployer sa domination, manger sur la création de richesse de la bête convoitée. Vous apprenez ainsi que des potentats administratifs avec pignon sur rue, dont vous ne soupçonniez pas l’existence, s’invitent dans votre quotidien des affaires, non pour vous faciliter les choses, mais pour se nourrir sur ce que vous faites. J’en ai parlé dans un précédent article sur la médecine du travail, avec cotisations fortes pour des bénéfices faibles en regard des possibilités existantes par notre médecin traitant privé.
Vous voyez même des sociétés privées qui surfent sur tout ce fatras de normes pour vous mettre d’équerre face à l’inquisition de la Matrice et de son Alter ego, les sociétés d’assurances qui y collent forcément selon l’adage d’une suprastructure qui gouverne : Le risque est proscrit !
Un exemple ? Un commissariat aux comptes avec lequel je suis vissé sur ma holding qui ne produit rien que des loyers, car une loi pondue permet de s’en passer dans le registre, magique pour une fois. En attendant, c’est près de 2000 euros à verser pour son rapport que je ne lis jamais pour encore trois ans alors que ladite loi est passée. Je connais le commissariat aux comptes, un pisse copies pour protéger le cul de celui qui le pond, car j’ai fait des études d’expertise comptable après une Maîtrise en Science Economiques versée dans les mathématiques et la prévision économique via modèles économétriques. Des sciences économiques qui ne valent pas mieux que de l’astrologie en termes de prévision à contrario d’un contrôle de gestion interne, ce avec quoi j’ai redressé toutes mes entreprises héritées.
J’en ai déjà parlé dans un de mes précédents articles : La créativité des intelligences du privé a construit les moyens pour que la Matrice prenne définitivement le pouvoir sur toute individualité.
Son clergé, les médias Main Stream traduisent la route vers la servitude, pour rester en vie. Monstre de désinformation en boucle, information subjective jouant sur l’émotion. Monstre de préfabrication d’opinions peu éclairées avec son cousin, l’Ednat.
L’émotion, vaste sujet. Elle est utile et perverse. Nous allons prendre le meilleur d’entre vous qui est passé à trépas. Vous allez le regretter et l’inscrire dans votre mémoire, mais la vie s’en suit, sinon il n’y a pas d’évolution possible. Il y a une capacité d’oubli dans l’humain et plus certainement dans le reptilien qui siège en chacun d’entre nous, et c’est exactement ce que traduit la nature pour avancer et évoluer.
Dans un univers de monde probabiliste que je connais bien, le Trading, chose honnie par nos biens pensant assis sur le cul de leurs certitudes, il est possible de gagner sa vie de manière indépendante, sans client, sans salarié et mobile, c’est-à-dire porter son activité légère ailleurs de leur regard, le cauchemar de toutes nos sangsues. Si, si, c’est encore possible, car nos cons finis de l’administration n’ont pas encore tout prévu. Dans ce domaine, les vendeurs de pelles et de pioches qui n’ont jamais tradé de leur vie prospèrent.
Pourquoi chercher à échapper à cette administration du monde d’Orwell ? Car j’ai la conviction que les trains de la mort opérant durant la seconde Guerre Mondiale vont se répéter sur une population complètement abêtie. Son cœur sera encore l’Occident par ses propres moyens, ou par l’entremise de l’Asie prédominante et le Parti Communiste Chinois via son modèle de surveillance exacerbé et avancé.
Bien à vous !
Le bonheur d’être français !
En France, le secteur privé sortira essoré de l’épidémie du coronavirus, et le secteur public rayonnant de prospérité et de bonheur. Le seul problème est de savoir si une telle situation sera durable.
Tout individu raisonnable pensera que non. Une telle inégalité est contraire à tous les principes républicains. Les élus de la nation devront donc s’y attaquer d’urgence s’ils ne veulent pas voir la vie civile exploser.
Une fois cela posé, on est pris d’un doute immense. Cela fait des décennies qu’une telle situation règne dans notre pays et s’aggrave d’année en année sans que quoi que ce soit ne se produise, sinon la disparition progressive de l’activité économique, remplacée par l’inflation des lois et des règlements et la réduction à l’assistance de cohortes d’actifs.
L’âme des peuples est un grand mystère. Elle est comme l’âme des poètes que chantait Charles Trénet. Longtemps, longtemps après qu’ils ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues. Et voilà que tout à coup un gamin effronté entonne un air qui respire la fronde et qui se propage de rues en rues jusqu’à la prise du palais du gouvernement.
On ne comprend rien au comportement de l’actuel gouvernement de la France si l’on ne sait pas qu’il vit dans l’angoisse d’être renversé, tant il se sent illégitime. Mais comme tout gouvernement menacé, il fait exactement le contraire de ce qu’il faudrait. Atteint par une crise sanitaire inédite, au lieu de faire appel à toutes les bonnes volontés, il impose ses structures figées et impuissantes à une population qu’il laisse ainsi sans défense. Le dernier épisode, celui de la vaccination, offre au monde le désarroi des Français invités à la fête de l’injection et qui trouvent close la porte du paradis. Les soldats de l’an II ont bonne mine !
Je me souviens de ma première Marseillaise, à la Libération. Des hommes pleuraient dans leur moustache. Je me souviens des soldats américains passant sur leurs puissants camions, tranquilles, sûrs d’eux-mêmes et de leur pays, et qui nous lançaient des bonbons et du chewing-gum. De ces jours magnifiques, il me reste une immense nostalgie, celle du bonheur partagé avec les hommes et les femmes de mon pays. Voilà trop d’années que je ne l’ai plus connu. Mais j’espère encore.
Si vous voulez voir des patriotes, n’allez pas dans les réunions politiques, mais aux matches internationaux de rugby, quand ils seront rétablis avec tout le reste. On y chante la Marseillaise à pleine voix et l’on porte au dessus d’elle-même notre équipe nationale. Certains diront « nationalisme », d’autres « jeux du stade », d’autres encore « opium du peuple ». Ils se trompent. Il s’agit du bonheur d’être français.
Au moment où l’on veut faire des lois contre le séparatisme, on devrait se contenter d’un simple commandement, lancé à tous ceux qui vivent depuis toujours en France comme à ceux qui ont choisi d’y venir : Soyez Français ! Et le miracle s’accomplira.
Encore faudra-t-il trouver l’homme ou la femme qui incarnera le nouveau cours de la nation. Le mieux est de na pas le chercher. Les choses se font souvent d’elles-mêmes dans la vie, pour peu que certains montrent l’exemple. Il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’humanité. Comment croyez-vous que nous ayons pu en huit millions d’années devenir des hommes, partis que nous étions de notre condition de chimpanzés ?
Ce qui me navre par-dessus tout, ce sont les interminables débats des chaînes d’information. Non qu’ils soient inintéressants. Mais il y manque toujours la sagesse, celle qui questionne bien, réfléchit bien, conclut bien. Si telle est la condition mentale des Français d’aujourd’hui, nous allons devoir faire une longue marche. Ne nous décourageons pas et commençons sans tarder notre périple.
Audiard avait raison de dire que « deux intellectuels assis vont moins loin qu’un type qui marche ». Et Jean Cau aussi, parlant des journalistes du Monde, de célébrer, avec un rien de moquerie « la douceur française de Fauvet et Fontaine ». Oui, décidément, ce peut être un grand bonheur que d’être français !
Claude Reichman
1 438 vuesC’est le mantra des dictateurs, les clefs de la caverne de Platon.
C’est avec cette formule, dans sa version ultime :“Sans nous les autres vont vous tuer”, qu’a pu être édifié le mur de Berlin.
Sans vouloir faire ombrage à La Boétie, depuis toujours les despotes présentent la servitude comme protectrice, alors qu’elle aboutit à l’exact inverse, elle expose.
L’alliance des rois et de l’église menaçait les populations des foudres de Dieu en cas de désobéissance libertaire.
Étrangement cette folie gagne en premier ses bénéficiaires.
Je veux dire que rares sont les dictateurs non habités par elle, sans excuse, qui n’auraient comme discours que : “j’ai les fusils vous faites ce qui est bon pour moi, point barre”.
Toujours l’on trouve l’idée — du plus petit regroupement la famille au plus grand le monde –, répandue chez les despotes, qu’ils sont les garants de l’intégrité des autres, payable en soumission. J’ai l’intime conviction qu’ils croient eux-mêmes à ce concept, dit “du bon berger”.
Quant aux victimes, aux soumis, aux esclaves.
Il y a bien sûr parmi eux des complices par intérêt tel que cela est décrit par La Boétie, mais il y a aussi et surtout des peureux de la liberté.
Cette liberté, support prétendu de Mai 68, dont on sait aujourd’hui qu’elle était en réalité une façade pour, tout simplement, une bande de pédophiles ou de hippies — j’ironise cela va de soi —
La liberté : “que vais-je en faire ?” se dit le taulard, projeté sur le trottoir devant la prison où il a passé dix ans, sans savoir que son angoisse est partagée par une foultitude qui n’a jamais été incarcérée mais à qui cependant la liberté procure le même vertige.
Ce vertige précède la crédibilité du despotisme, sa signature : “sans nous ce serait pire”.
A partir de ce concept, implacable, non critiquable, théorème majeur, la liberté va pouvoir être bridée de façon illimitée.
Il est inutile d’avancer des arguments qui ne trouveront jamais de preuve. Comment savoir si ce qui n’a pas été fait aurait pu être mieux que ce qui a été fait, puisque ce ne sera jamais fait ?
En même temps, cette devise oblige ceux qui l’utilisent à contrôler la liberté, elle suppose que personne n’aura la liberté de faire autrement au risque de prouver que cet autrement est mieux.
Macron est un despote, au moins sanitaire.
Il applique, de façon drastique, systématique, la complainte du “sans nous ce serait pire”, chaque jour qui passe, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ses ministres.
Je le soupçonne de ne pas être très intelligent tant il le fait sans finesse. Comme Todd, je pense que l’ENA n’est pas un lieu de sélection de d’intelligence, même si cette école mesure la capacité à apprendre, à retenir et à recracher, mais exclusivement dans l’ordre établi.
Jusqu’où le despote Macron va-t-il se laisser entrainer par le mantra dont nous parlons ?
Jusqu’au bout probablement. Pour deux raisons.
Je le crois suffisamment naïf, à l’égal de tous ceux qui acceptent de se faire tripoter par leur curé ou leur prof de gym – même s’ils le regrettent amèrement plus tard –, pour ne pas percevoir que le postulat “sans nous ce serait pire”, qui doit lui être seriné à longueur de journée, est l’assise du despotisme.
Je le crois suffisamment noyé, perdu, débordé, mais orgueilleux, pour ne pas percevoir les signes évidents de son erreur amplifiée par l’adhésion des soumis de naissance.
Nous allons donc devoir supporter cette situation, le lavage de cerveau qui va avec, la destruction systématique de toutes les tentatives de solutions alternatives, la restriction de toutes nos libertés de penser et de circuler, l’effondrement des initiatives privées par asphyxie, finalement l’effondrement de l’économie et les servitudes aux autres que cela entrainera.
Tout un programme toxique lié à peu de chose, l’idée que ” sans eux se serait pire”.
Bien à vous. H. Dumas
1 006 vuesLes stars payent de leur personne.
Adepte du partage, Claire Chazal se donne à fond.
Elle offre aux nécessiteux la bagatelle de 40.000 € en plus de ses impôts — il est vrai réduits puisqu’elle profite de tous les abattements prévus pour les journalistes.
Délicate comme on la connait, pour ne froisser personne, peut-être aussi pour que le don ne devienne pas pour elle une deuxième nature, elle a eu l’astuce de donner de telle façon que le public croit que ce fut contre son gré : elle a été cambriolée.
On imagine aisément que ses cambrioleurs étaient d’authentiques nécessiteux. Qui cambriolerait sans être poussé par le besoin ? Même Bercy cambriole sous l’emprise de la nécessité, forcé par le fleuve dépensier des élus et de la fonction publique.
Qu’importe, quelle classe la Claire, c’est clair.
Elle a même pu aller porter plainte pour donner le change. Ce qui ne met pas ses protégés en danger, tant il y a si longtemps que l’on a pas vu la police élucider des cambriolages et s’intéresser à la notion de propriété.
Donc, Claire chapeau.
Notons qu’elle n’est pas la seule dans son cas. Bien des anonymes donnent ainsi en faisant mine de ne pas être d’accord pour ne pas froisser les bénéficiaires et agir dans une discrétion de bon aloi. Il en est ainsi de ceux qui font semblant de se faire racketter sur la route, ou directement par Bercy, ou tout simplement comme Claire qui se font cambrioler, ils sont et seront d’ailleurs probablement de plus en plus nombreux.
L’égalitarisme peut et doit prendre toutes les formes, y compris les moins académiques.
Bravo à Claire, et à bientôt.
Bien à vous. H. Dumas
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Au moment où l’Amérique se pose des questions sur la domination des noirs par les blancs, ces questions sont formulées de telle sorte que la réponse induite serait qu’il s’agit d’un problème racial.
Je ne pense pas que ce soit le cas.
Je ne crois pas aux problèmes raciaux. Je crois que les émotions humaines ne sont aucunement rattachées à la race, j’en veux pour preuve que des enfants jeunes se lient facilement, égalitairement, indépendamment de toute notion de race.
J’en conclus que la soumission et la domination, exacerbées aux Etats-Unis, sont les rejetons d’une organisation matérielle où la force a pris la place de la liberté, cela dans un but simple et unique : le pillage.
Tout est question de pillage.
Après avoir pillé les autochtones — les Amérindiens — les envahisseurs blancs européens ont importé et pillé des esclaves noirs. C’est un fait.
Je ne juge pas et ne me pose pas en moralisateur, c’était une époque où cela se pratiquait, c’était ainsi.
Mais je constate qu’à cette époque, globalement, cela paraissait normal au plus grand nombre. C’est un peu dur quand même.
J’ai du mal à croire aujourd’hui qu’il existerait, chez nous comme ailleurs, des problèmes raciaux.
Par contre, et quelles que soient les excuses derrière lesquelles ils se cachent, les actes de domination insupportables, mortels, sont légions, avec pour but, toujours et encore, le pillage.
Le pillage est pour moi l’explication à tout, le reste n’est que maquillage. Ce maquillage comprend la politique, la religion, la philosophie, etc… tout ce qui en général se prétend au-dessus des contingences matérielles, attitude qui permet le pillage déculpabilisé.
Le pillage est-il inéluctable ? C’est-à-dire que tout échange supposerait un gagnant et un perdant, donc un pilleur et un pillé. Je ne le crois pas.
Je crois que l’échange peut s’établir au profit des deux contractants, je crois même qu’il est impératif qu’il en soit ainsi, que c’est uniquement quand il en est ainsi qu’une société peut se prétendre civilisée.
La première partie de ma vie, consacrée à l’architecture et aux affaires, a été pour moi l’occasion de mettre en pratique ma croyance en une économie où les bénéfices sont répartis en fonction de l’apport de chacun à une transaction. Car évidemment, qui ne fait rien n’a rien me parait aussi une évidence.
A cette époque, j’ai rencontré la grande distribution naissante, dont les ambitions sociales et économiques étaient passionnantes, elles ont définitivement modifié l’échange.
Puis soudain, et je ne m’explique toujours pas comment, tout est parti en vrille. La corruption a envahi le monde de l’économie.
Il me semble que la faute est attribuable aux politiques qui ont eu besoin d’argent facile pour acheter la population, qui s’est avérée particulièrement vénale.
Les entrepreneurs ont été consentants, ils n’ont pas défendu l’honneur de leurs activités économiques. Les élus dressaient devant eux de faux obstacles administratifs, ils payaient pour les contourner en faisant mine de trouver cela normal, mais en faisant comprendre qu’ils savaient pour pouvoir monnayer leur silence.
Je suis parti, écœuré. Je n’ai donc pas connu la grande distribution flamboyante, j’étais alors convaincu qu’elle serait inévitablement nationalisée, nous n’en sommes peut-être pas loin.
La deuxième partie de ma vie, j’ai rejoint le camp des pillés, des blacks US. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un accident, d’une erreur. Puis d’une querelle de personnes que j’aurai accidentellement froissées au point qu’elles souhaiteraient ma mort.
Mais au terme de vingt ans, je suis formel, il s’agit d’un pillage institutionalisé, anonyme et global. Bercy, pour appeler un chat un chat, est un outil très sophistiqué de pillage.
J’ai payé, et je paye encore, pour pouvoir en rapporter la preuve.
Mais, c’est incroyable — et c’est là que je me pose la question, mais que ce passe-t-il dans leurs têtes ? – tout le monde s’en fout, tout le monde vit et profite du pillage.
La majorité des américains blancs pensent que les noirs méritent le sort que les blancs leur font subir, la majorité des français pensent que les pillés du fisc méritent le sort qu’ils sont heureux qu’on leur fasse subir.
Et pourtant
Les signes de ce paillage sont visibles, perceptibles.
Ceux qui profitent du pillage sont parfaitement conscients. “- Rentre dans la fonction publique mon fils, tu auras la planque, pas de responsabilité, un bon salaire, une bonne retraite, pas trop de boulot, de bons syndicats, que veux tu de plus ?”
Oui, quoi de plus ? Être un homme qui s’assume, qui prend des risques, qui se bat, qui veut être libre et juste pour lui, pour tous.
— Pourquoi faire ?
— Eh bien juste… parce que ce ne peut pas être autrement, non ?
— Vous rigolez, regardez autour de vous, C’EST autrement.
En effet, merde.
Ceux qui pillent, sont-ils conscients ? Je ne sais pas ? Je me demande si les becs ouverts et les piaillements de ceux qui profitent ne leur donnent pas finalement l’impression qu’ils font le bien.
Je ne comprends plus rien, mais je constate, comme aujourd’hui où je me suis présenté devant des magistrats — nous en reparlerons — pour une affaire simple, où je ne crois pas avoir été entendu, où mon urgence a dû paraître ridicule puisque le délibéré est à un mois.
Quand je vous raconterai, les bras vous tomberont.
Je paierais cher pour comprendre comment les cerveaux de la majorité de mes concitoyens ont pu se polluer à ce point en quelques années. Ont pu perdre de vue la vérité, toute humanité, et se mettre à piller à tout va.
Mais au bout de ce pillage, en dehors de ma disparition, qui ne me parait pas un évènement mondial, qu’espèrent-ils trouver ?
Sont-ils tout simplement cyniques ? Alors, je les plains.
Comment voient-ils dans leur tête l’avenir de leurs pillages ?
Je ne sais pas, je cherche.
Bien à vous. H. Dumas
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Il apparait clairement que COVID a tué.
Sans que l’on puisse affirmer qu’il ait été beaucoup plus mortel que les maladies habituelles, puisque la grippe saisonnière aurait été aux abonnés absents cette année.
Il est vrai que l’on entend beaucoup de choses et finalement il est bien possible que l’affaire ne soit pas autre qu’un chambardement historique lié au bouleversement sociétal dû au net.
Je vous soumets mon idée.
Les désaccords sont le charme de la race humaine.
Cela va des certitudes de la manière de lancer le cochonnet à la pétanque aux réglages des pneumatiques d’une formule 1, en passant par la vraie bouillabaisse doit-elle inclure des patates ou la vitesse de la lumière est-elle ou non indépassable ?
Ces désaccords sont en règle générale l’apanage d’un petit cercle de spécialistes, ils ne quittent ce cercle pour le grand public qu’après que les arguments échangés aient été sélectionnés accompagnés d’une solution, alors seulement ils sont livrés au commun des mortels.
Les scientifiques n’échappent pas à cette organisation, tout comme les pétanqueurs, les pêcheurs et autres querelleurs bien intentionnés, ils ont des revues qui ne publient que la panacée, la fleur, le miel, de la vérité, de la connaissance, au moins le prétend-on au moment de la communication.
Depuis fort longtemps les choses vont ainsi guidées par l’expérience qui a montré que quand les désaccords débordent la sphère des spécialistes : c’est la pétaudière.
Car les désaccords entre spécialistes sont aussi insupportables que les autres mais ils ont l’avantage d’être cantonnés justement aux spécialistes, s’ils deviennent publics les désaccords risquent la démesure, le gigantisme avec toutes les folies qui vont avec.
Dans le fond COVID aurait pu suivre ce cours des choses, rester entre spécialistes. Les morts seraient morts, les rescapés raconteraient la secousse en fonction de son intensité, les pas touchés resteraient discrets pour ne pas attirer le mauvais œil.
Ce n’est pas ce qui s’est passé. COVID a atteint le grand public bien avant son intensité personnelle maximum.
J’y vois deux raisons
La première étant largement reconnue. Il s’agit du fait que toute maladie est un problème personnel, que le transformer, pour quelque raison que ce soit, en problème collectif amène à la confusion, à la perte du maillage de terrain indispensable à la survenance de l’empathie et des services qui seuls peuvent permettre de traverser l’épreuve.
La deuxième c’est internet et les réseaux sociaux.
Lorsque l’imprimerie est arrivée la pensée a quitté ses lieux habituels intimes pour une vulgarisation qui à terme lui a permis d’être omniprésente, au point de modifier profondément l’homme.
Aujourd’hui internet multiplie cet impact de façon extraordinaire en étant accessible à tous, mais en plus par tous les moyens connus d’expression.
C’est ainsi que l’embarras dans lequel s’est mis le centralisme technocratique face à la maladie fatalement décentralisée en chacun de nous, a été sous le regard de chaque homme du monde à cause du net.
Et, les désaccords trouvant là un sujet universel, la maladie et la mort, s’en sont donnés à cœur joie. A fond.
Sans que cela ne change rien à l’impact de la maladie tous et chacun ont donné leur avis, les spécialistes ont été faits prisonniers du camp de leur vision, qui est, du coup, devenue ordinaire au point que les aficionados ce sont crus l’égal du torero.
Je vous avoue que ce bazar m’enchante.
Trop d’opinions permet de relativiser la nécessité des opinons, qui sont toujours un accroc à la liberté.
Nous savons tous que choisir c’est se priver, avoir une opinion c’est choisir, c’est donc se priver d’un peu de liberté de réflexion.
Le COVID passera, on l’oubliera, mais le net restera et les désaccords trouveront leurs règles pour ne pas déraper et rester comme il se doit entre initiés. Sans quoi ils ne sont plus ni drôles ni productifs.
Bien à vous. H. Dumas
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