Le COVID et l’hôpital

La lutte titanesque de la liberté face à l’oppression “administrato-égalitariste” a trouvé son paroxysme à l’occasion de la maladie dénommée COVID 19.

Elle est là, sournoise, dissimulée, cette lutte. Mais intense, bien qu’inconsciente pour la plus grande part des protagonistes.

L’histoire fera-t-elle le tri, trouvera-t-elle la vérité ? Rien n’est moins sûr tant tout est caché, faussé par des croyances aussi profondes qu’irréalistes.

Nous avons d’un côté l’hôpital, au-dessus de tout soupçon. Ne forme-t-il pas nos médecins, étant à la fois acteur et transmetteur ? Comment pourrait-il faillir ? Quelle désespérance alors.

Il porte aussi toute la superstition face à la maladie. Qui voudrait s’attirer le courroux de la chance en critiquant l’hôpital, ou tout simplement être laissé des heures sur son brancard en cas d’accident pour avoir critiqué l’hôpital ?

De l’autre côté il y a la médecine libérale qui, profitant de la soif de santé alimentée par des progrès spectaculaires, a vu naître une classe de professionnels privilégiés dont les honoraires ont été dissimulés à la patientèle par une astuce pseudo-mutualiste lui faisant croire qu’elle était soignée gratuitement, l’ensemble basculant dans l’hyper soin rémunérateur.

La lutte entre les deux protagonistes est structurelle et feutrée.

D’un côté la planification, la bureaucratie, les courbes et camemberts, l’assurance arrogante, la science autoproclamée, la modestie économique individuelle mais le coût global illimité.

De l’autre l’engagement personnel, la proximité, l’affectif, mais la mise à niveau irrégulière, le besoin d’actes pour le train de vie et son imposition, l’appartenance à une classe supérieure récente mais si visible et si largement hautaine.

C’est l’hôpital qui est du côté du pouvoir et de l’opinion publique, parce que chaque hôpital a pour Président de son Conseil d’Administration le maire de sa commune et que le Directeur de l’hôpital sait que le maire est son esclave politique face à l’opinion publique qui l’élit.

C’est sur ce champ de bataille qu’arrive COVID.

L’hôpital, pris au dépourvu, ne connait rien à cette maladie, son image de lieu unique de la science médicale est en danger immédiat.

Le secteur privé s’en fout. Il est, par essence, un habitué de l’inédit, c’est son socle, son moteur, sa raison d’être. Il est probable que son adaptabilité va lui permettre de gérer l’essentiel de la crise, ne laissant à l’hôpital que les cas désespérés, donc les morts.

Déjà largement en difficulté, l’hôpital ne peut pas se permettre une telle déroute, il est prêt à tout pour l’éviter, ne représente-t-il pas la fine fleur de l’aristocratie “administrato-égalitariste” ?

L’hôpital appel à la recousse ses obligés politiques. Ils répondent présents, leur intérêt est double, ne pas s’attirer les foudres des fonctionnaires de la santé, se parer de l’étiquette de défenseurs à tout prix de la santé.

La messe est dite.

Le délire va commencer. D’abord “pas touche” aux malades pour la médecine libérale, exclusivité aux hôpitaux.

Alors arrive la course à la surenchère, l’exhibition publique de l’échec annoncé sous-tendant l’énorme difficulté et les sacrifices qui vont avec. Applaudissement de l’opinion publique. Le chantage va s’intensifier jusqu’à un point de non retour.

Mais, et c’est là que les choses sont drôles – enfin si l’on veut –, l’escroquerie sociétale a des conséquences qui vont tout emporter.

L’hôpital évidemment, mais bien plus. Les élus, girouettes de l’opinion publique, vont-ils rester fidèles à la pression de l’hôpital ou vont-ils retourner leurs vestes face à la pression de ceux qui meurent du désordre engendrer par les chantages de l’hôpital et non du COVID?

La mort de l’économie due à l’hégémonie de l’hôpital lui sera-t-elle pardonnée ?

Je ne parierais gros sur ce coup. Je crains que l’hôpital ait joué au-dessus de ses moyens. Ceux qui ont applaudi tous les soirs à 20h seront, comme toujours, les premiers à flinguer l’hôpital quand ils vont comprendre la vraie nature de cette crise de la santé publique : un combat entre “l’administrato-égalitarisme” et la réalité, la vie, le libéralisme.

Combat qui va peut-être décider du sort de la guerre entre les deux antagonistes : la croyance et le réalisme.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « Le COVID et l’hôpital »

  1. Il fallait montrer la supériorité de l’hôpital public créé par Pétain. Et au final, personne n’a rien vu hormis des dizaines de milliers de morts.

    A Marseille, les soignants font appel aux gens du privé. J’espère que ces derniers leur feront de jolis doigts d’honneur.

  2. La France est devenue peu à peu un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme. La France est devenue une démocratie de faible intensité.
    Le ridicule ne tue plus en France. Les opposants aux Médecins et Professeurs qui veulent soigner, n’ont que trois solutions la peur, le masque et le confinement. Ou sont les soins ?
    « L’inventeur du masque qui arrête les bobards et filtre les conneries serait un grand bienfaiteur de l’humanité. » (Bernard Pivot)
    “Je conseille donc à ces médecins et aux chercheurs de trouver un vaccin contre la peur”!

    Le COVID 19 a une qualité il fait la démonstration de la médiocrité de la France avec son niveau de réflexion au plus bas. Ceux qui dirigent la France depuis des décennies, n’ont pas évolué, ils raisonnent toujours avec une pensée locale parisienne et une action globale alors qu’il faut penser global et agir local. Quand on réalise que pour 3.500 personnes en réanimations à venir, soit 35 par département , ils confinent une économie et 67 millions d’habitants, nous atteignons le sommet de la médiocratie.
    Le Problème majeur est le nombre de lit de réanimation en 2 décennies , les gouvernants français en ont supprimé + de 40.000. Les Allemands en ont 40.000 alors que la France en a 5000. De plus durant ces décennies l’administration de santé n’a cessez d’augmenté en effectif au détriment des soignants . D’ailleurs les Allemands ont moins d’administration hospitalière (10%) que la France (38%) et plus d’effectifs soignants dans leur administration de santé.

    La France depuis quelques décennies est une suite de mensonges sur lesquels beaucoup trop de citoyens sont d’accord et cela rend son redressement impossible ou très , très difficile.
    « Plus une société se détourne de la vérité, plus elle déteste ceux qui la disent. » George Orwell
    La France a cruellement un déficit culturel et que disait Jean Rostand à ce sujet : Qu’est-ce que la culture ? cliquez pour lire la suite :
    https://developpement-mental-semantique.com/la-culture-en-france-cest-ce-qui-manque-le-plus-en-france/

  3. L’assurance maladie et les mutuelles rémunèrent combien de personnes en France?
    Je parie que les professions de santé “jouissent” non seulement d’une moyenne de revenus supérieurs au reste de la population, mais qui plus est d’un écart plus que large entre personnels médicaux et annexes et médecins.

  4. répresions….combats …guerres …dépressions …années folles
    rien de trés glorieux en france depuis 30 ans !!
    l’hopital se fout de notre gueulle et nous demande la charité qui devrait d’abord commencer par eux même qui nous foutent dans le trou .
    l’aérien ne decolle pas , heureusement pour nous l oeil nous surveille depuis la pyramide du louvre
    le compas a mis d’equerre le secteur du batiment (malgre -17% de construction)
    et avec l’inflation les secteurs qui s en sortira le mieux sera les bobos des medias/tourismes et du greenplanete .

    bref , comme dirait papin rien ne se perds &tout se transforme .
    Le premier principe de la thermo- politique est un principe de conservation : il impose qu’une transformation de la sueur du pauvre (les sans dents ) doit se faire de telle sorte que la variation de richesse du système ( sous entendu …moi president … de mon ennemi c’est la finance) soit égale à celle échangée avec le milieu , le bilan énergétique étant nul.

    cela dit ..cette débauche d énergie et production de fumée ne suffira pas a cacher les chiffres de l insee sur la mortalitée saisonniére qui .. (entre 1950 –>2019) étonnement a ce que disent les médias/ les politiques et conseils scientifiques n’a que peu varié.
    c’est inversement proportionnel aux manifestations des peuples de tous les pays qui etaient dans la rue depuis quelques années qui ont désertés les trottoirs pour se terrer chez eux !!

    ca ne serait quand même pas possible que des chefs de gouvernements arrivent a se mettre ensemble afin d’instiller la peur et rendre les peuples cerviles, sous médicaments … (comme des accords sur les taux d’interets…produits de consommations de 1ere necessite ou prix des matieres premieres tel le petrole, qui etait abs en confienement et haut en phase de resprsie et de pré-inflation !!! non … je me fais des idées et je suis surement un salaud de pauvre gilets jaunes complotiste ! 🙂

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