Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Bonne nouvelle, l’empire va s’effondrer !

Bonne nouvelle, l’empire va s’effondrer !

Un dicton bien connu veut qu’on ne tombe jamais que du côté où l’on penche. La situation actuelle de la France le justifie pleinement.

Depuis la Libération, notre pays n’a eu qu’un adversaire : le travail. Tout en clamant que son objectif suprême était l’emploi ! Difficile à comprendre, mais au fond très simple.

L’emploi est la condition fondamentale de la viabilité et de la stabilité des sociétés humaines. Surtout depuis que leur richesse matérielle permet à tous d’accéder à des biens nombreux. Etre sans emploi, c’est se condamner à renoncer à la sécurité et au confort. C’est pourquoi se sont constitués des groupements politiques ayant pour objectif non pas d’augmenter l’emploi mais d’en procurer les avantages à ceux qu’ils ont appelés « les travailleurs », dont la caractéristique n’était toutefois pas forcément de travailler. En fait, il suffisait qu’ils ne fussent pas des bourgeois pour avoir droit à la sollicitude collective.

Le communisme et le socialisme, puisque telles sont les dénominations qu’ils se sont données, reposent l’un et l’autre sur le paradoxe qui consiste à torturer l’emploi pour qu’il dégorge la richesse produite afin de redistribuer celle-ci à tous ceux qui, d’après les canons politiques, ont le droit d’y prétendre.

C’est ainsi qu’on a vu naître l’extraordinaire notion de « travail dissimulé ». Sa logique est imparable. Puisqu’on n’est jamais vraiment parvenu à créer de la richesse sans travailler, c’est le travail qu’il faut traquer si l’on veut que le citron soit pressé jusqu’à son dernier jus.

Qu’on réfléchisse un instant à l’étrangeté de la situation ainsi créée, que Bunuel avait admirablement dépeinte en montrant, dans « Le fantôme de la liberté », ses personnages mangeant seuls dans le cabinet de toilette et faisant leurs besoins naturels assis ensemble autour de la table. J’ignore si Bunuel le savait, mais il existe une catégorie de singes, les singes hurleurs, qui se groupent côte à côte au sommet de la canopée et qui défèquent ensemble, pour le plus grand bonheur des insectes coprophages qui attendent la manne au pied de l’arbre. C’est dire que si les singes le font, l’homme, qui en est très proche, peut aussi le faire !

Donc le travail est devenu à la fois le bienfaiteur de l’humanité, et son pire ennemi quand il se cache ! Le résultat peut se constater en France. Le travail a été si bien traqué quand il essayait d’échapper à la torture des régimes sociaux, qu’il s’est raréfié au fil des ans, entraînant l’emploi dans sa disparition et provoquant une crise économique permanente.

Alors, puisqu’il en était ainsi, notre gouvernement, la crise sanitaire survenue, a pris la seule décision qui s’imposait et qui consistait à payer les gens à ne rien faire. Aux fonctionnaires, sont donc venus s’ajouter les salariés du secteur privé et d’une certaine façon les restaurateurs, si bien que notre chère France a ressuscité le paradis perdu, accomplissant ainsi le premier et seul grand miracle des temps modernes. Ce que même Dieu le père n’avait pas osé faire, Saint  Macron l’a accompli. Ainsi soit-il !

La difficulté, avec les miracles, c’est d’en maintenir les effets. Les Norvégiens, par exemple, s’inquiètent de l’épuisement de leurs champs pétrolifères (et des cours du brut), sachant qu’un jour ils devront procéder à des révisions déchirantes, mais nous, Français, nous ne nous inquiétons pas de la disparition de notre industrie et bientôt de celle de nos services que l’évaporation de leurs salariés paralysera. N’est-il pas admis que tout peut s’arranger si l’on fait payer les riches ? Les riches ? Quels riches ? Mais enfin, voyons, Saint Mélenchon a une liste toute prête des malheureux dont le supplice sauvera les classes laborieuses sans travail.

Ce paradis retrouvé ressemble furieusement à l’enfer. Et cet enfer, nous l’avons construit nous-mêmes, de nos propres mains, avec l’appui final du coronavirus, qui a débarqué à la fin de la guerre pour nous assurer le succès. Béni soit-il, cet être microscopique qui a momentanément fait échapper à leur juste châtiment les thaumaturges qui nous gouvernent.

Au moment de refermer le chapitre de nos merveilles, il me vient l’idée de demander à un grand ancien ce qu’il en pense. Cicéron, par exemple : « Plus l’effondrement d’un empire est proche, plus ses lois sont folles. » Bon, l’empire va s’effondrer. Finalement, c’est une bonne nouvelle.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
920 vues

L’égalitarisme avatar ultime du fascisme et du communisme.

Le pouvoir s’acquiert en accumulant de la puissance.

Il est deux sortes de pouvoir : Le pouvoir par la maîtrise d’autrui et le pouvoir par soi-même. Les deux s’exercent en partie sur soi et en partie sur les autres.

Le pouvoir sur soi est intellectuellement illimité mais matériellement réduit à ses propres forces. Pendant que le pouvoir sur les autres, bien que limité intellectuellement du fait de la diversité des pensées qui empêche leur simple addition, est dans l’absolu illimité matériellement par la possible addition des forces matérielles.

Si l’on adhère à ce théorème beaucoup de choses s’expliquent.

Le pouvoir est-il une nécessité ? Je ne prendrai pas partie sur ce point. Il me semble que non, je constate que oui. Donc partons du constat.

Le pouvoir par les autres.

Nul ne peut l’obtenir sur sa simple personne, il nécessite de regrouper d’abord les autres à travers une croyance abstraite, invérifiable mais séduisante. Par exemple pour un homme de pouvoir tel que De Gaulle la croyance de regroupement affichée était La France ou une certaine idée de La France. Pour d’autres se sera une religion, un concept, etc… La maîtrise de la masse des croyants sera l’outil d’accès au pouvoir.

Pour les égalitaristes la croyance est évidemment l’égalité, mais toujours dissimulée sous un autre nom : communisme, socialisme, social-démocratie, etc…

Cela tient au fait que l’égalitarisme entraine la redistribution imposée donc le pillage, et le pillage au nom de l’égalitarisme ça ne passe pas, ce serait Dieu et le Diable dans le même ascenseur.

Le pouvoir par soi-même.

Au-delà des capacités de séduction que cela demande, il nécessite une assise matérielle qui se concrétise par la propriété privée.

C’est elle qui va jouer le rôle de lieu de protection lorsqu’il sera nécessaire de se mette à l’abri, qui servira aussi de base pour la conquête du pouvoir par sa possibilité de cumul et de capitalisation, de poids, sans lequel nul pouvoir ne peut voir le jour.

Ces deux pouvoirs sont antinomiques.

Le pouvoir individuel et le pouvoir collectif sont la plupart du temps en conflit. Rarement ils sont en symbiose, sauf lorsqu’un effort collectif est vital au groupe et que majoritairement il le ressent comme tel.

Ces conflits de pouvoirs tuent évidemment, mais au préalable les pouvoirs n’hésitent pas à mentir. C’est quand même un problème. D’autant plus que le pouvoir est incontournable de la vie en société, on ne peut pas s’en passer.

L’objectif est donc d’accepter un pouvoir, naturellement limité, dont l’oppression pourra être contrôlée.

Comparatif

Le pouvoir par soi, ou pouvoir individuel, outre qu’il prend sa source dans la liberté individuelle – ce qui n’est pas pour nous déplaire — a pour gros avantage d’échapper à celui qui le détient dès qu’il faillit aux responsabilités qui vont avec. Ce pouvoir s’exerce principalement par la puissance économique, rarement par les fusils, il est donc fragile et demande beaucoup d’attention.

Enfin le groupe peut, assez aisément, le contrer par sa simple masse.

A subir un pouvoir — puisque je n’ai jamais envisagé de le conquérir — c’est évidemment celui-ci qui a ma préférence.

Le pouvoir par les autres, ou pouvoir collectif, inclut des tares rédhibitoires. D’abord il enferme les dominés dans une croyance qui ne peut qu’être unique, donc imposée par la loi, elle-même prenant sa crédibilité dans la force, dans les fusils. Un schéma inacceptable.

Les hommes de ce pouvoir, qu’ils se fassent appeler hommes de l’Etat, de l’Eglise ou empereur génie des Carpates, n’ont que le crédit que leur donne la force.

Chaque siècle qui passe les voit décuplant leur puissance et leur nocivité par le simple fait des progrès techniques généraux, dont ils détournent une partie pour améliorer leurs moyens de contrainte.

Leur bilan en tortures et meurtres divers va croissant régulièrement.

Ainsi les égalitaristes sont passés de quelques morts pour les premiers chrétiens, à des milliers à l’époque féodale, des dizaines de milliers au début du 19ème siècle, des millions au début du 20ème et probablement des centaines de millions pour la prochaine fois, qui ne saurait tarder.

L’égalitarisme intellectuellement aseptisé — nous ne sommes plus dans la dictature du prolétariat mais dans la protection de la planète qui justifie le nivellement à minima, sauf pour les tenants du pouvoir cela va de soi — va cogner très fort.

Tout est prêt, du fascisme il récupère le monopole par et pour l’Etat, du communisme il récupère la bureaucratie et sa planification.

Il prend son envol avec COVID, il vérifie que la masse suivra, elle suit, pas de problème. Bien plus que les opposants traditionnels les simples critiques sont expurgés de la société, des moyens de communication.

La masse, isolée par les arcanes de la spécification, n’a aucun autre choix que de faire confiance, le truc justement à ne pas faire face aux intrigants du pouvoir.

L’égalitarisme est le dernier avatar du pouvoir collectif, ce sera le plus destructeur, le plus mortel.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 182 vues

Supprimer l’ENA solution ou diversion ?

Au-delà du calcul politique d’E Macron dont on ne connait pas encore les ressorts, mais alors que l’on sait qu’il cherche à se rendre populaire en vue des prochaines élections de 2022 et quoi de plus populaire que de s’en prendre au temple de l’aristocratie d’Etat, que peut-on penser de la réforme proposée de l’ENA ?

Changer le nom des choses qui gênent est une démarche fréquente en politique mais elle est en général peu efficace et peut même se retourner contre son initiateur !

J’ai lu plusieurs opinions à ce propos favorables ou défavorables.

Certains invoquent l’héritage du général De Gaulle pour demander le maintien de l’ENA, d’autres proposent d’en revenir au recrutement direct par les ministères comme cela se pratiquait avant l’ENA !

En fait, il faut commencer par se poser la QUESTION :

Que reproche-t-on à l’ENA ?

Essentiellement de créer une élite qui a pris le contrôle de l’Etat et exerce le pouvoir  à son profit tout en étant déconnectée des réalités de terrain ; à tel point qu’elle en est devenue, aux yeux de l’opinion publique, une véritable caricature !

Il faut dire qu’en France, nous entretenons une culture maniaque du diplôme c’est à dire que sans le diplôme exigé pour la fonction,  vous ne pouvez pas exercer certaines fonctions ou responsabilités ; contrairement au Royaume Uni et aux Etats Unis ; lesquels font preuve de beaucoup plus de pragmatisme en la matière !

La principale remarque que l’on peut en faire est que cette culture, pratiquement unique au monde, fait que des jeunes jouent la totalité de leur carrière professionnelle sur une épreuve puisque la réussite au concours d’entrée à l’ENA constitue le sésame absolu qui vous ouvre la voie royale pour une carrière professionnelle assurée jusqu’à votre mort dans les plus hautes fonctions de l’Etat ; même si cette idée est largement surfaite car la plupart des anciens élèves sont de simples administrateurs civils ou des juges administratifs.

Mais il est vrai qu’il reste la caste de ceux qui sont sortis dans la botte, c’est à dire dans les premiers, qui choisissent les grands corps de l’Etat (inspection des finances ou conseil d’Etat) et qui trustent tous les postes non seulement dans l’administration mais aussi dans les cabinets ministériels et dans les entreprises publiques et … privées !

En effet,  les anciens élèves de l’ENA occupent de très nombreux postes dans les grandes entreprises françaises : toutes les grandes banques françaises, la moitié des grandes entreprises non financières sont dirigées par des gens issus de l’ENA !

Or, l’ENA ne devrait pas mener à ce type de cursus parce que, tout simplement, elle n’a pas été conçue pour cela ! Ce n’est pas une business school car la connaissance du droit administratif ne constitue en aucun cas un certificat de compétence en matière de gestion bancaire (par exemple) !

On comprend alors aisément qu’il y a quelque chose d’autre qui entre en jeu et qui permet à des personnes, dont la carrière était essentiellement de s’occuper de questions administratives, d’occuper des postes de direction au sein d’entreprises privées …

Certains anciens élèves sont recrutés essentiellement pour leur carnet d’adresses au sein de la haute administration afin de … faciliter le fonctionnement de l’entreprise surtout lorsqu’elle a une activité en rapport avec des marchés publics ou des entreprises publiques (connaitre les bonnes personnes), d’autres parce que nous avons cette fascination française pour le diplôme et que réussir le concours d’entrée est la preuve objective de l’intelligence des candidats … même si être une “bête à concours” ne constitue en aucun cas un certificat d’aptitude à la gestion d’entreprises.

La meilleure preuve est que vous pouvez chercher le nom d’anciens élèves de l’ENA qui auraient créé une entreprise. A ma connaissance, il n’y en a pas ! Ils se contentent de se glisser confortablement dans le poste déjà existant avec l’assurance de bénéficier de tous les avantages qui y sont attachés (y compris les parachutes dorés).

Le résultat n’est malheureusement pas à la hauteur de ces ambitions car on sait que la « gestion » purement administrative de l’économie française a abouti à de dramatiques décisions qui ont gravement porté atteinte au niveau de la compétitivité des entreprises, aggravé le chômage, mais aussi abouti à une dégradation catastrophique des finances publiques malgré une fiscalité massive …

Mais quand on a un président qui vous explique, devant la télé, que « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie  … » (Hollande, président normal) on comprend qu’il y a un problème de compréhension du monde tel qu’il est réellement !

On connait aussi les travers de l’ENA : institutionnalisation de la pensée unique, pauvreté intellectuelle, croyance en l’efficacité absolue de l’Etat stratège et de ses hauts fonctionnaires (forcément).

L’ENA constitue de manière évidente un lieu de formatage de la pensée selon un mode bien connu typiquement mussolinien : « tout dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat » !

Cela se sait moins, mais beaucoup d’énarques se trouvent actuellement sans poste mais sont payés et même extrêmement bien payés ; ce qui renforce l’idée d’une caste qui vit grassement sur le dos d’une population qui a le plus en plus de mal à joindre les deux bouts (voir les gilets jaunes).

Bien évidemment, aucune entreprise privée ne ferait cela parce qu’il s’agit d’un gaspillage sans nom de ressources qui sont de plus en plus rares mais on sait aussi que l’administration est un haut lieu du gaspillage, de l’absence de gestion mais aussi de l’absence de responsabilité.

L’administration dépense sans compter les impôts des français mais personne n’en est responsable pour autant !

C’est même exactement l’inverse puisqu’on ne compte plus les cas d’entreprises coulées par leurs dirigeants issus de l’ENA ; lesquels poursuivent pourtant tranquillement leur cursus au prix d’une impunité pour le moins choquante (ex : JY Haberer avec la retentissante faillite du Crédit Lyonnais).

On sait aussi qu’il existe une endogamie sociale au niveau du recrutement et on sait d’ailleurs très bien d’où viennent socialement les énarques : essentiellement des milieux les plus aisés ; ce qui est tout sauf un hasard car, sauf cas très exceptionnel, il est pratiquement impossible, même pour les plus doués, de tenter le concours d’entrée sans avoir bénéficié d’une formation spécifique au sein d’une école spécialisée et couteuse qui va vous apprendre tout ce que vous devez savoir à propos du concours et notamment du redouté Grand oral (qui est public) qui donne lieu à des scènes épiques de jeunes mis en difficultés intentionnellement face à un grand jury de mauvaise foi qui prend un malin plaisir à vous déstabiliser …

Et, pour les demoiselles, fondre en larmes n‘est d’aucune utilité …

Le concours, et son formatage préalable qui est finalement totalement contraire au principe d’une bonne éducation, reste une épreuve très difficile et très sélective qu’il faut aborder avec l’esprit d’un tueur !

Le résultat est néanmoins que des jeunes de 24 ans, qui ne connaissent absolument rien de la vie, se prennent pour les maitres du monde puisqu’on leur affirme ensuite qu’ils sont l’élite de la nation et qu’on va leur confier les plus hautes fonctions et les plus responsabilités les plus élevées … et ils en sont absolument convaincus !

 Quelle réforme

A partir de là, les réponses sont faciles. Mais leur mise en œuvre le sera beaucoup moins car il faudrait beaucoup de courage politique ; ce dont manquent cruellement nos politiciens professionnels ou fonctionnaires politiciens !

E Macron est issu de cette caste. Il ne la réformera donc pas parce l’essentiel de son pouvoir est assis sur cette corporation professionnelle qui l’a d’ailleurs choisi en 2017 et a fait en sorte qu’il soit l’élu !

Il ne faut donc pas se tromper de réforme …

Le changement de nom constitue un épiphénomène auquel il ne faut accorder aucune importance, car ce n’est pas l’ENA qu’il faut supprimer, ce sont les avantages indus que ses anciens élèves ont réussi à obtenir au fil des ans en noyautant le système à leur profit.

Les mesures sont simples :

-Suppression du statut de la fonction publique et l’emploi à vie. Il faut en revenir au recrutement par contrat de travail selon le droit privé ; ce qui sous-entend de pouvoir adapter les effectifs aux volumes de taches demandés . C’est inenvisageable actuellement.

-Interdire la pratique actuelle d’embauche en cdd avec titularisation 3 ou 4 ans plus tard ; ce qui permet de contourner toutes les règles de limitation des recrutements mais aussi interdire le recrutement “au tour extérieur” c’est à dire la nomination de copains “méritants” à des postes titulaires de la haute fonction publique. (au Conseil d’état notamment); pratique discrétionnaire qui tient du copinage et du “renvoi d’ascenseur”.

-Interdire aux fonctionnaires la possibilité de faire en parallèle de la politique tout en poursuivant une carrière administrative ; ce qui signifie la démission préalable obligatoire de la fonction publique avant de s’engager en politique.

-Interdire le pantouflage définitivement ; lequel fait la place belle au copinage et aux réseaux de relations. Le départ dans le privé doit obliger à démissionner de la fonction publique avec la perte de tous les avantages initialement reçus.

-Supprimer, mais c’est moins facile, les postes bidons, les sinécures grassement rémunérées (au CESE ancien conseil économique et social par exemple), les postes qui ne correspondent à aucun emploi et dont le seul but est de récompenser des amis ; compte non tenu du fait qu’il s’agit à la fois d’un gaspillage de ressources financières mais aussi humaines … (j’ai connu le cas d’un administrateur civil qui venait faire une heure de présence le matin et qui faisait l’agent immobilier au noir l’après-midi … à Paris bien entendu).

-Interdire qu’un fonctionnaire puisse poursuivre sa carrière fictivement et accumuler de l’ancienneté sans exercer la réalité de ses fonctions. L’exemple type en est J Chirac qui a fait de la politique toute sa vie mais a perçu une très confortable retraite de conseiller à la cour des comptes sans pratiquement jamais en avoir exercé la fonction.

En gros, il faut donc remettre l’administration à sa place.

Cela signifie qu’une personne qui s’engage dans l’administration doit savoir que c’est pour se mettre au service de l’Etat et du public ; pas pour en faire un tremplin pour une carrière politique ou managériale dans le privé . N’est-ce pas MM Giscard, Chirac, Fabius, Macron, Philippe, Castex, Hollande, Wauquiez et Mesdames Aubry, Royal et j’en passe ; aucun n’étant d’ailleurs issu des classes dites populaires !

Quelle issue ?

On ne connait pas les motivations réelles d’E Macron mais il est probable que sa « réforme » va déplaire aux membres du sérail. Il pourrait même le payer lors des prochaines élections de 2022 si l’oligarchie décidait de soutenir E Philippe qui est en train de faire entendre sa petite musique … et dont le retour sur le devant de la scène ne doit absolument rien au hasard …

En tout état de cause, il y a de fortes probabilités pour que cette pseudo réforme soit essentiellement un dérivatif à caractère populiste ou électoraliste.

On mettra un peu de diversité dans le recrutement, comme à Science Po Paris, mais il n’y aura pas de véritable changement parce que cela remettrait en cause trop de baronnies, trop d’emplois peu actifs mais aux salaires intéressants, trop d’avantages matériels dont déjà une retraite de bonne heure au meilleur taux …

E Macron devra aussi tenir compte de la résistance qui sera exercée par ces grands corps qui tiennent tous les rouages de l’Etat et peuvent neutraliser quelque réforme que ce soit qui irait à l’encontre de leurs intérêts et notamment d’une prospérité évidente exercée sur le dos des autres !

Par ailleurs, même en adoptant les mesures radicales préconisée, il n’est pas sûr d’arriver à vaincre un système bien installé, bénéficiant de réseaux de relations qui tiennent de la toile d’araignée … les anciens élèves, le copinage, les carnets d’adresses, tout cela a un prix qu’il facile de monnayer lorsqu’on se trouve à la bonne place …

On ne se débarrasse pas aussi facilement d’une caste technocratique qui tient tous les rouages de l’Etat et qui pourrait rappeler à E Macron : Qui t’a fait roi ?

Car, le propre de toute oligarchie au pouvoir est de vouloir se maintenir envers et contre tout dans sa position favorable et même de l’améliorer ; un peu comme c’était le cas pour la noblesse sous l’ancien régime.

On sait ce qu’il en est advenu …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : La reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur ainsi que le site originel de publication.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
923 vues

Paradoxe de la France

Pour commencer …

Nous entendons actuellement sur les mesures anti-Covid de nombreux parlementaires hurler aux loups sur les oukases du Pharaon de l’Elysée entouré de sa courre de gouvernants, de comités, de conseils, de haut fonctionnaires non-élus. Parlementaires déjà hors circuit quand aucune fronde d’entre eux majoritaire ne s’est opposée à la coïncidence de l’élection présidentielle et de celle des législatives. Une arlésienne déjà envisagée sous Pompidou et VGE …

En effet, la cinquième constitution de 1958, prévoyait justement ce décalage d’élections non par hasard, mais pour éviter de tomber dans une sorte de monarchie républicaine. Ce qui s’est vérifié bien plus tard dans les urnes, avec les cohabitations de rose présidentiel et de bleu législatif sous feu Mitterrand et vice et versa plus tard sous feu Chirac qui marquaient ni plus ni plus moins la défiance des français face à cet absolu du pouvoir.

La conjonction des urnes présidentielle et législative a « enfin » eu lieu par référendum le 24 septembre 2000 avec 73,21% des suffrages exprimés.

Nous sommes alors dans l’univers de Goscinny et Uderzo avec ce village de gaulois réfractaires capables de tout et du contraire. Pourquoi les français ont réagi si fermement pour un pouvoir en pleins pouvoirs ? Nostalgie du Monarchisme ? Du Bonapartisme ? Du Jacobinisme ?

Ces notions pour la plupart d’entre nous ne veulent rien dire, car mal ou pas du tout mises en explication. Ce qui nous imprègne en masse ressort plus des théories du marxisme et son prolongement, le collectivisme et sa pierre identitaire, l’égalitarisme.

Nous avons ainsi des ministères auto-proclamés de l’éducation nationale, de la culture et des médias Mainstream qui fonctionnent pour une inculture de sa population inféodée en matière économique et financière pour qu’elle ne comprenne rien de tous les possibles en dehors d’un servage acquis pour sauver le plus petit dénominateur commun. Le sieur Piketty sur le plateau de Mr Pujadas est venu nous faire une piqûre de rappel la semaine dernière.

Bémol

J’ai obtenu une maîtrise en Sciences économiques, entre autres diplômes ailleurs, à l’ouest en Bretagne il y a plus de trente ans dans un cadre de bâtiment excellent de lumière et de modernité avec en licence parfois des troncs communs de 100 personnes au plus, mais surtout des groupes de travail de 25 élèves la plupart du temps.
Nous avions de l’informatique balbutiante avec les premiers tableurs estampillés Lotus sans encore OS type Windows. Mais nous avions surtout un panel de professeurs qui nous expliquait tout. Nous visitions tous les auteurs classiques, néo-classiques, le marxisme, le keynésianisme, l’école de Chicago, l’école Autrichienne.

Nous avions des devoirs d’étude de texte d’auteurs et modèles économétriques à présenter au tableau devant le prof et la classe.

Nous avions aussi un formidable professeur en mathématiques et une autre en langue anglaise. Nous avions enfin, près de l’océan, des cours sur la gestion des pêches alors intensives. Enfin des profs, pour de l’économétrie, venaient nous faire cours détaché de l’université de Rennes, comme un autre du monde privé pour nous détailler le droit des affaires versus le capitalisme de connivence via monopole ou oligopole avec en prémices, l’accord de Maastricht et la question de la monnaie unique en regard du serpent monétaire européen.

Là où je veux en venir, est que toute cette université du savoir m’a été offerte pratiquement gratuitement.

Un aparté avec la constitution des Etats-Unis

Aux States, nous avons l’élection présidentielle tous les quatre ans, puis les Midterms.

« L’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants est renouvelé, ainsi qu’un tiers des 100 sièges du Sénat (la Chambre des représentants est entièrement renouvelée tous les deux ans — donc en même temps que l’élection présidentielle et lors des midterms — et le Sénat est lui renouvelé d’un tiers tous les deux ans, donc lors de l’élection présidentielle et lors des midterms).

Le même jour, de nombreux États fédérés, comtés et villes américaines organisent les élections de leurs propres représentants, sur le modèle fédéral, ou des référendums. Ainsi presque les deux tiers des gouverneurs, investis du pouvoir exécutif de leur État, seront élus ce jour-là. »

Cela change, ne trouvez-vous pas de notre 5ème revisitée ?

Connaissez-vous le « Filibuster » aux States ?

« À cause de la menace routinière de l’obstruction, les observateurs de la politique américaine ont pris l’habitude de parler d’une nécessité de soixante votes pour adopter une loi, bien qu’en théorie il n’en faille que cinquante et un. Ainsi, un projet de loi contesté ne sera pas adopté sans une super majorité. On ne soumet donc généralement pas au vote un projet de loi sans avoir l’assurance d’obtenir les soixante votes nécessaires à la clôture du débat. Le filibuster moderne est aussi appelé filibuster silencieux puisqu’il n’est pas nécessaire de parler indéfiniment sur le parquet du Sénat pour bloquer le processus législatif. »

Nous voyons ainsi que le Sénat a le processus de bloquer la Chambre Basse des législateurs, ce qui n’est que fortuit chez nous. Chambres haute et basse sont répliquées dans la pluparts des Etats US.

Maintenant, il faut savoir que l’administration Biden ou plus sûrement ceux qui bougent la marionnette, puisqu’ils ont repris le pouvoir par des élections des plus controversées, cherchent à passer la loi électorale HR1 pour rendre le processus électoral non plus du fait des Etats, du ressort de la chambre des représentants de chacun d’eux, mais au profit de l’Etat Fédéral, ce qui ouvre la porte au pouvoir concentré et maîtrisé au détriment des communautés décentralisées.

Le Filibuster dérange les « démocrates » pour passer la loi HR1 et il leur faut donc tenter de le remiser aux oubliettes, c’est-à-dire le détruire. Un état d’esprit délétère qui gangrène toutes nos « démocraties » évoluées qui laissent de moins en moins d’initiatives prospères aux individualismes et qui paradoxalement sous couvert de socialisme les protège de moins en moins.

Conclusion

Mais ce n’en est pas une. L’accès à l’énergie abordable et à demande est au centre du jeu en regard d’une démographie exponentielle, mais aussi en rapport de populations vieillissantes parmi nos sociétés policées, de plus en plus contingentées. Nous savons que nous avons avoir besoin de cette énergie pérenne à moins de nous retrouver dans le film de Mad Max II.

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
825 vues

Une des paranoïas de l’égalitarisme

Plus j’y pense, y compris en me rasant le matin, plus les tentacules de l’égalitarisme me terrorisent.

Je ne sais pas vous, mais personnellement j’ai mis très longtemps à comprendre que l’égalitarisme est une croyance, complètement indépendante de toute réalité.

Au début, je ne m’autorisais pas à l’observer, encore moins à la critiquer, tant j’étais comme tout le monde intoxiqué, confondant alors l’égalitarisme avec le respect du prochain, la compassion, le devoir d’aide, l’empathie, toutes ces émotions qui nous amènent naturellement à porter secours à ceux qui sont dans la difficulté, à les écouter, à les aider autant que faire se peut.

Mais l’égalitarisme n’a rien à voir avec toutes ces belles pensées, même si cette infecte croyance se déguise en se parant d’elles.

Il n’est nul besoin qu’il soit dans la peine pour que l’égalitariste exige de l’autre qu’il partage avec lui ce qu’il a gagné par son travail, même et surtout si lui-même ne fout rien, ne prend aucun risque, est planqué à l’abri et ne sort que pour exiger ce qu’il appelle la justice sociale, l’égalité revue à la sauce du pillage des autres.

Pillage qui demande d’abord, pour se donner un air de légitimité, de dénaturer la réalité de celui qui possède ce que l’égalitariste convoite. Le possédant sera donc un tricheur, un voleur, une ordure qui doit rendre gorge, donner ce qu’il possède.

En gros disons qu’il est 20% de possédants et 80 % d’égalitaristes, qui donc majoritairement vont déshumaniser les possédants, leur travail, leur qualité, pour pouvoir les piller allègrement, sans remord. Bien plus, parmi les 20 % de possédants il y en a 5% qui possèdent plus, ceux-là auront sur le dos les 15 % qui possèdent moins qu’eux, qui se rajouterons évidemment aux 80 % d’égalitaristes initiaux.

Mais ce n’est pas tout, car dans les 5% dont je viens de parler, il en est 1% qui sont beaucoup plus possédants, ceux-là…. Hé oui.

Ne parlons même pas de l’objet de la possession. Pour l’égalitariste le capital économique n’existe pas, tout bien est un consommable. Il ne cherche pas à comprendre la notion de capital, tout capital doit être redistribué pour être dépensé, un point c’est tout.

Cette drôle d’ambiance, croyance unique et universelle, nous parait finalement naturelle, c’est un comble. Le pillage n’étonne personne, les pillés n’inspire aucune empathie, bien au contraire, qu’ils disparaissent, qu’ils tombent dans la misère, ça leur apprendra…

Cerise sur le gâteau, tout le monde se regarde en chien de faïence, chacun soupçonne l’autre de ne pas être dans son camp. S’il n’est riche c’est donc son père, ou son frère, mais il ne peut posséder par son travail. Il est surpayé, donc appartient à une secte, il est à la base d’un complot, comment autrement pourrait-il ne pas paraître obsédé par l’argent des autres…

L’égalitarisme, et c’est là que je voulais en venir, génère une défiance généralisée, l’autre devient celui qu’il faut piller ou qui va vous piller.

Vous ne me contredirez pas lorsque je me permets d’affirmer que la défiance est le contraire de la confiance.

Or, sans confiance il n’est pas possible de vivre en société. A instiller à outrance le poison de la défiance l’égalitarisme a explosé le lien social.

Certains pensent que s’agissant d’argent cela n’est pas très grave. Si, malheureusement, c’est grave. Dans la cadre de l’économie bien sûr, mais pas que…

Voyez comment nos grands prêtres de l’égalitarisme, nos élus — qui s’ils ne sont pas adeptes de cette croyance ne peuvent pas être élus, qui le sont donc plutôt deux fois qu’une — voyez comment leur défiance égalitariste les a envoyés dans le mur.

Car si la structure médicale libérale du pays n’a non seulement pas été sollicitée, mais a reçu l’interdiction de soigner, alors que c’est d’elle qu’aurait dû venir les premiers secours puis l’aide nécessaire pour passer le cap de la pandémie sans détraquer durablement toute l’organisation et les libertés de notre pays, c’est parce que les égalitaristes se méfient des médecins libéraux, pas assez égalitaristes à leurs yeux.

C’est la paranoïaque méfiance égalitariste qui a tué à l’occasion de COVID, elle tuera encore demain et probablement beaucoup plus.

La confiance est la base de toute société, la croyance égalitariste est la tueuse de la confiance en l’autre. N’oublions pas cela.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (6 avis)
Loading...
901 vues

Des gouvernants illégitimes !

Des gouvernants illégitimes !

Le coronavirus n’est pas un panzer allemand. Mais l’attitude des Français face à l’épidémie n’est pas sans rappeler celle qu’ils ont eue en 1940. Le peuple est abattu et se réfugie dans l’armistice. Aujourd’hui son refuge est dans les subsides de l’Etat pour permettre au pays de vivre sans travailler, puisque nos dirigeants n’ont rien trouvé de mieux pour contenir le virus.

Un pays attaqué a le devoir de se défendre. Quel que soit l’adversaire. La stratégie peut varier, mais pas l’attitude. Le coronavirus a vite révélé ses faiblesses. Premiers touchés, les Chinois ont découvert que le virus était sensible à l’hydroxychloroquine. Ce qui a poussé le Pr Raoult à instituer un traitement composé de cet antiviral qu’il a associé à l’azithromycine, antibiotique largement utilisé dans les infections pulmonaires. Le résultat a été spectaculaire, puisque ce traitement, administré précocement, éliminait la charge virale en quatre à cinq jours, rendait le malade non contagieux et le guérissait.

Face à ce résultat plus que convaincant, le ministère de la santé n’avait à opposer que le repos à domicile et le doliprane, en attendant l’asphyxie, la réanimation et la mort dans le tiers des cas.

N’importe quel individu doté de raison se serait empressé de généraliser le traitement Raoult à toute la population. Il n’en a rien été. Au contraire, on a vu se déclencher contre le professeur marseillais une folle offensive visant à discréditer son traitement et sa personne.

Le ministère de la santé est un Etat dans l’Etat. Il a vu son autorité menacée par le Pr Raoult, alors que celui-ci ne demandait rien, et surtout pas le pouvoir. Mais les médecins des bureaux ne voyaient pas sans terreur un médecin des malades faire irruption sur le devant de la scène et menacer leur règne. Il ne restait plus aux Français qu’à mourir.

Voilà toute l’histoire. On pourra nous raconter toutes les sottises qu’on voudra, personne ne nous fera croire que les motivations des ennemis de Raoult visaient la santé de leurs compatriotes et non ce qu’ils croyaient follement être leurs intérêts propres.

Le spectacle des plateaux de télévision depuis un an est un désastre de la démocratie. Le nom de Raoult ne peut y être prononcé sans déclencher une émeute, l’hydroxychloroquine est un nom banni, tandis que des réanimateurs affolés hurlent à la mort parce qu’on n’enferme pas assez les Français pour qu’ils ne se pressent pas dans les hôpitaux. Et tout cela parce qu’on a décidé, pour la première fois dans l’histoire, que le peuple ne devait pas être soigné !

Une telle défaite (avec aujourd’hui près de 100 000 morts) ne peut que renverser le régime. Entendre des ministres, et le président lui-même, plaider pour le rétablissement du pays est vraiment tragi-comique. Certes, la France va devoir se relever, après une catastrophe qui a détruit son économie et l’a endettée pour des générations, mais que les auteurs du désastre se voient dans le rôle du sauveur fait songer à ces inoubliables films de Laurel et Hardy où les héros passent sans cesse du ridicule aux chutes spectaculaires.

Au cinéma, on rit. Dans la vie on se met en colère. Pour l’heure, rien de tel en France. Le modèle français s’achève en apothéose. On a tant pourchassé le « travail dissimulé », gibier privilégié de l’Urssaf, qu’on a fini par le cacher complètement et officiellement. « Travaillez chez vous », hurlent les ministres, sans se rendre compte que c’est la meilleure façon d’échapper au système de flicage généralisé qui enserre le travail dans notre pays.

Bref, on est chez les fous. En réalité, il y a bien longtemps qu’on y vivait, mais on ne voyait pas que le roi était aussi fou que nu. La défaite a des vertus que peu d’évènements possèdent. Elle vérifie toutes les situations, même celles qui se croyaient à l’abri pour l’éternité. Apprêtez-vous à la check-list que tous les pilotes d’avion du monde récitent avant le décollage. Et surtout ne vous impatientez pas. Si vous guettez le nom d’un de vos tortionnaires, sachez que son tour ne tardera pas à venir. Telle est la règle du jeu quand la société des hommes a déraillé.

« La misère morale et politique d’un gouvernant le rend de fait illégitime », disait Tocqueville. Rarement dans l’histoire les gouvernants français auront mérité autant qu’aujourd’hui un si cruel jugement.

Claude Reichman

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
891 vues

L’inconfortable situation de la magistrature

Les magistrats sont pris entre deux obligations qui peuvent devenir contradictoires : la loi et leur intime conviction.

La loi est loin d’être parfaite. Elle est la résultante de l’opinion publique, de son interprétation par les hommes de l’Etat qui font la loi, des croyances et des habitudes. Evidemment aussi des intérêts de ceux qui sont au pouvoir.

Les imperfections de la loi peuvent prendre une telle ampleur que le serment des magistrats se trouve alors immoral. Ce fut le cas lorsque, en vertu de l’acte constitutionnel n°9 du 14 Août 1941, tous les magistrats de France, sauf Paul Didier, prêtèrent serment au Maréchal Pétain : « Je jure fidélité à la personne du chef de l’État. Je jure et promets de bien et honnêtement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. »

Leur intime conviction. Elle est faite de leur sensibilité, de leurs croyances personnelles, de l’analyse sociologique que permet leur situation stratégique, de leur humanité, de leur sens de l’ordre et de la tolérance, en un mot de leur intelligence.

C’est cette intime conviction qui a amené certains magistrats à résister aux lois de Vichy après avoir prêté serment, alors qu’au bout était la mort comme pour René Parodi.

Revenons sur terre, pour l’instant nous sommes près de l’absolu qui ne concerne que les minorités.

Plus prosaïquement, la grande majorité des magistrats ne se pose pas ces questions existentielles. Ils tentent simplement d’endiguer l’afflux des procédures générées par les presque cent mille avocats que compte notre pays, ils échappent rarement aux croyances qui polluent leur raisonnement, ils personnalisent leur jugement en fonction de la servilité ou de l’arrogance qu’ils pensent détecter chez le justiciable, en fait ils ne sont pas au niveau de la fonction.

S’ils l’étaient, la profession d’abord puis le corps social tout entier leur accorderaient-ils leur confiance ? Rien n’est moins sûr.

Face à tant de problématiques, le corps des magistrats revendique le privilège de ne pas être jugé lui-même, de l’impunité. Tout est dit.

Alors que faire ? Les chances de tomber sur le magistrat possédant toutes les qualités requises pour juger étant minimes, le mieux est de ne jamais aller devant un tribunal chercher la justice.

J’admets que je suis le contre-exemple de mes constats et de la théorie qui en découle, eh oui… c’est un peu contrariant, mais c’est ainsi.

Alors ? Doit-on se soumettre à des lois liberticides et suicidaires pour nous, mais aussi pour le pays tout entier ? Ou doit-on affronter l’humiliation suprême de la confirmation par le juge des ignominies dont nous sommes l’objet ?

Je parle évidemment tout particulièrement du délire législatif de la fiscalité, de son interprétation vicieuse par les inspecteurs fiscaux animés par le seul moteur du pillage alimenté par le carburant de l’opinion publique, puisque les politiques ont fait de cette opinion publique une masse d’assistés égalitaristes ne pouvant pas vivre autrement que par le vol d’autrui.

La réponse est non, nous ne devons pas nous soumettre.

Parce que ce n’est pas simplement chacun de nous que l’égalitarisme et sa folie fiscale mettent en danger, c’est toute notre société, notre avenir et celui de nos enfants qui sont aujourd’hui gravement exposés.

L’acte de résistance judiciaire est donc incontournable, il est le seul possible. Même si les chances de croiser un magistrat exceptionnel sont minimes acceptons l’idée qu’elles existent.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 662 vues

Elon Musk n’est pas content !

Le fantasque dirigeant de Tesla n’est pas content.

Il a prévu d’installer une gigafactory, c’est à dire une usine de fabrication de batteries pour voitures électriques en Allemagne.

Très exactement dans la région de Berlin, en fait, dans le Land de Brandebourg, l’un des Länder les plus pauvres d’Allemagne et qui faisait partie, avant 1989, de la RDA !

Et il ne comprend pas !

Les allemands semblent mettre quelques difficultés à régulariser son permis de construire ; ce qui ne l’a d’ailleurs même pas empêché de commencer les travaux de construction !

Ce faisant, E Musk a commis 4 erreurs :

-fort de son succès (relatif puisque ses bénéfices, très faibles, résultent de la vente de crédits carbone qu’il revend aux autres constructeurs dont FCA et VW) dans les voitures électriques E Musk, lui qui peut faire bouger les cours de bourse sur un simple tweet (voir l’affaire Gamestop ou même le Bitcoin),  se prend en fait pour un gourou, un messie, voire même pour Dieu lui-même et il pensait que l’Allemagne allait lui ouvrir les bras ; lui le conquérant de l’impossible, le novateur dans la voiture mais aussi dans les fusées ! Sa tendance à traiter par-dessus la jambe les autorités allemandes n’est donc pas nécessairement bien vu sur place !

-il a négligé le fait que l’Allemagne a déjà une industrie automobile et elle est déjà au plein emploi ; ce qui veut dire qu’elle n’en n’est pas à faire un pont d’or et à dérouler le tapis rouge pour une entreprise qui, in fine, va concurrencer ses propres constructeurs et notamment le très puissant groupe VW-Audi-Porsche qui est en train de réaliser, à marche forcée, sa mutation vers la voiture électrique !

-l’Allemagne étant un pays fédéral, il doit donc composer avec les autorités locales ; les autorités de Berlin n’étant pas compétentes. En outre, il semblerait qu’il ait quelque peu sous-estimé les contraintes écologiques car ses usines de fabrication de batteries sont tout … sauf écologiques !

-enfin, il a prévu qu’il n’y aurait pas de syndicat dans son usine ; ce qui heurte quelque peu les sentiments des allemands qui sont très attachés à ces structures avec l’incontournable IG-Metall numéro 1 en Allemagne !

En fait, si E Musk  avait voulu être traité comme un prince, être vénéré comme un sauveur, c’est en France qu’il fallait qu’il installe sa gigafactory.

Nous sommes tellement en manque d’emplois, industriels notamment, que nous aurions été prêts à toutes les bassesses, à toutes les compromissions pour qu’il installe son usine ici !

Et Bruno Le Maire, notre super ministre de l’économie et des plans de relance à répétition financés par la dette, serait venu plastronner à la télé pour vanter les mérites de l’action gouvernementale en faveur de l’emploi ; surtout que E Macron, qui veut absolument se représenter en 2022, en a bien besoin en ce moment.

Il est même probable que nous n’aurions pas hésité à mettre la main à la poche pour faciliter son installation !

Bon, évidemment, c’est après qu’E Musk aurait eu à faire connaissance avec la redoutable administration française …

Bien cordialement à tous !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,83 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 095 vues

La junte fiscale de Bercy s’acharne sur notre blog

Il y a quarante huit heures notre nouvel hébergeur suisse nous a donné une heure pour censurer notre blog ou il le fermait. Pourtant ce suisse basait sa publicité sur le thème suivant :

” La Suisse est réputée pour ses lois et réglementations strictes en matière de confidentialité et de protection des données qui empêchent tout tiers, y compris les autorités, d’accéder aux données d’un fournisseur d’hébergement Web, à moins qu’une demande formelle ne soit déposée par un procureur, qui enquête sur un client en particulier. Au niveau fédéral, la collecte et l’utilisation des données personnelles sont régies par la loi fédérale sur la protection des données. En outre, chaque canton de Suisse a mis en place une loi cantonale sur la protection des données. Il n’y a pratiquement aucun autre pays au monde avec un niveau équivalent de protection de la vie privée au niveau politique.”

On notera que cet hébergeur, qui n’aura été le nôtre que quelques jours, qui ne nous remboursera pas sa facture, a été contacté par l’avocat Maître Renaud LE GUNEHEC, attaché à la SCP NORMAND & ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS, sous la forme d’une simple menace par courrier, parfaitement illégale.

L’hébergeur ne nous a pas transmis ce courrier de LE GUNEHEC, mais nous avons compris qu’il mettait en avant le jugement obtenu par lui devant le TJ de Paris contre OVH, qui ne nous est pas opposable, pas plus qu’à l’hébergeur suisse.!!!

Je rappelle que ce jugement tend à contourner la loi sur la presse pour obtenir la suppression de billets aux recours prescrits.

Depuis dix ans, aux ordres de la junte fiscale de Paris, LE GUNEHEC use son énergie et perçoit des honoraires payés sur les fonds publics dans le but exclusif de fermer notre blog “Temoignagefiscal”.!!! Hallucinant….

Nous avons déménagé illico. Mais tout cela mérite réflexion.

Que reproche la junte fiscale de Bercy à notre blog ?

Nous porterions atteinte à l’honneur et à la vie privé de certains membres de cette junte. Ce qui justifierait que tout ce qui se fait de mieux comme flic du net, magistrat et autre outil coercitif de notre beau pays s’acharne sur ordre à détruire notre blog.

Remettons un peu les pendules à l’heure.

C’est un peu fort de café de se voir accuser d’atteinte à l’honneur et à la vie privée par des gens qui fouillent la nôtre vingt-quatre heures sur vingt-quatre, qui pulvérisent notre honneur en nous accusant de fraude fiscale, qui se servent de cette fausse accusation pour dissimuler leurs folles dépenses, leur incapacité à gérer le pays que nous leur avons confié, qui achètent des voix avec l’argent qu’ils nous pillent, que nous gagnons en prenant peine et risques alors qu’eux sont planqués et ne foutent rien.

Entre nous, tout cela est inacceptable, scandaleux, semblable au pire des systèmes réprouvés par l’histoire.

Que dire de l’hébergeur ?

Que dire de tous ces acteurs économiques du net qui doivent leur fortune à la soif de liberté de leurs clients, qui les vendent au méchant loup du pouvoir à la moindre alerte, sans résister, en les abandonnant au premier haussement de voix du pouvoir auxquels ils sont asservis, alors que leur notoriété vient de la liberté à laquelle leurs clients croient accéder chez eux.

Plus largement

La démocratie a deux piliers, qui sont : la propriété privée et la liberté d’expression.

Sans eux la démocratie ne peut pas exister. Ces deux piliers sont battus en brèche par la junte fiscale de Bercy, elle n’a de cesse de les diminuer, voire de les réduire à néant.

Pour elle tout est bon pour atteindre ce but, la croyance égalitariste, son outil philosophique, est entièrement consacrée à cela.

La junte fiscale de Bercy vise le pouvoir absolu, même un grain de sable tel que notre blog lui est insupportable, elle ira jusqu’au bout pour le détruire.

Nous, nous résisterons jusqu’au bout, rien sauf la disparition ne nous fera taire, ni dans la dénonciation des dérives démocratiques, humaines, des tortures fiscales, des génocides économiques et humains, ni dans la dénonciation de ceux qui acceptent, voire trouvent du plaisir à exécuter les ordres qui vont dans ce sens.

Nous défendons la liberté d’expression, pour de vrai, la propriété privée, la démocratie, nous avons la conscience tranquille, nous ferons la démonstration de notre mesure.

Car, il ne faut pas l’oublier, la réalité est pire que ce que nous pouvons décrire.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
1 624 vues

Ambiance nauséabonde

Qu’arrive-t-il à ce pays ?

La délation devient un sport national, au plus haut niveau. C’est grave.

La critique accompagnée de l’accusation est une nécessité en démocratie, mais la délation est insupportable. Il ne faut pas les confondre.

La critique vise à débusquer les incohérences inévitables de la loi ou l’utilisation malsaine de celle-ci, les détournements de finalité.

La délation au contraire suppose une absence totale d’esprit critique et une jouissance perverse à dénoncer ceux qui justement font preuve d’esprit critique dans leur raisonnement ou dans leur action.

Plus la loi est stupide, plus la critique est impuissante, plus la délation va viser ceux qui tentent quand même de pratiquer l’impossible critique.

L’image pour nous de la délation est le “collabo” qui, adhérant aux lois stupides de Vichy, dénonce ceux qui les contestent ou les enfreignent.

COVID

Nul ne peut nier que les lois pondues à cadence accélérée par nos hommes de l’Etat concernant COVID sont dénuées de sens, incohérentes, supplées heureusement par le bon sens des Français et la grande majorité de leurs forces de l’ordre.

Les ordres et contre-ordres qui se succèdent, accompagnés de courbes et camemberts volontairement trompeurs, n’ont ni queue ni tête.

Le bilan qui se dessine sera à la hauteur de ces errements, nous allons être les plus nuls, les plus mauvais résultats mondiaux face à COVID.

Dans ces conditions, la délation qui s’exerce à grande échelle dans la presse officielle et sur quelques réseaux sociaux est insupportable. Elle fait peur. Elle rappelle que malheureusement beaucoup de français aiment la délation, s’en délectent. La délation fait partie d’une frange trop importante de nos politiques et de leurs affidés .

Comment les Français peuvent-ils se laisser aller à tant de bassesse, comment peuvent-ils ainsi abdiquer toute raison ?

Toujours l’égalitarisme.

Il y a d’abord l’idée d’échapper à ses responsabilités, y compris pour sa propre santé, ce qui est un comble.

Donc d’autres auraient la charge de la santé de chacun, organisés par l’Etat cette abstraction derrière laquelle se cachent les tricheurs, les hommes de l’Etat.

Evidemment chacun serait égal, sinon face à la maladie au moins face aux soins. Oui, mais : est-ce être égal, équitable, de recevoir les mêmes soins pour son foie malade si l’on est sobre que si l’on est un alcoolique notoire ? Complication.

Donc on va faire, comme si… mais le mal est là, il va falloir mentir.

Le mensonge, pour se dissimuler, va générer la dénonciation. C’est son camouflage. Autour de l’utopie d’une égalité de santé pour tous la couverture mensongère n’aura pas de limite.

Elle englobera l’idée de la gratuité, de la compétence supérieure, de l’altruisme abondant, pour dissimuler le coût exorbitant, le progrès en berne, l’égoïsme exacerbé par la combine et le favoritisme.

Sur ce terreau, la délation va exploser. Sur ce, COVID arrive et sa cohorte de décisions stupides, inapplicables. Quel territoire idéal pour la délation.

C’est ainsi que nos feuilles de chou se répandent en dénonciations toutes plus minables les unes que les autres.

Que nous importe ces jeunes qui ne risquent rien et font la fête, ces familles qui partent respirer sans masque à la plage ou à la montagne, ces bourgeois ou ouvriers qui se réunissent pour partager un repas, un moment d’amitié, de convivialité.

Chacun doit prendre ses risques, chacun doit en assumer les conséquences. L’égalitarisme qui prétend dépasser ces règles simples, non seulement échoue lamentablement, mais il nous colle cette maladie collective mortelle : la délation.

L’ignominie arrive au galop, le risque qu’elle s’installe officiellement est très grand aujourd’hui, la délation en est le signe avant-coureur.

L’ignominie c’est l’égalitarisme absolu, l’écrasement de l’être humain au profit de l’Etat, pour l’Etat, par l’Etat, c’est le fascisme. La France va mal.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 995 vues

Et vous ? Vous vous êtes vacciné ?

Difficile aujourd’hui d’envisager une conversation qui ne comprenne cette question (si tant est que ce n’est pas ainsi qu’elle ait commencé) :

– Et vous ? Vous vous êtes vacciné ?

Avec ce résultat parfaitement prévisible, si vous répondez non : passer pour un parfait crétin.

Pourquoi tout le monde veut-il ainsi sa et ses doses de vaccin, le plus tôt possible ? Pour « retrouver la vie d’avant ! ».

Quand tout le monde sera vacciné, retour à la vie d’avant pour tous, ou en tout cas pour les vaccinés. Promis, certain, juré ?

N’essayez pas de dire que ce n’est pas si sûr. Que d’aucun mauvais plaisant a souligné :

  • « une efficacité partielle des vaccins, »
  • « une efficacité particulièrement contingente du fait de l’apparition de nouveaux variants. »

Et ajouté les arguments suivants :

  • « Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant. »
  • « Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »

Arguments de complotistes, me dites-vous ? Si vous voulez. Enfin non. Puisque l’auteur de ces affirmations, mot à mot retranscrites, est un certain… Olivier Veran, soi-même, qui répondait à une consultation du Conseil d’État !

Conclusion : le retour à une vie « normale », pas pour demain…

Bon, nombreux vont me dire que je ne leur apprends rien, et qu’ils avaient déjà noté cette information.

Mais, petite curiosité, après les arguments ci-dessus, un vaccin, quelle utilité ?

Paris, un jour de pluie et d’avril 2021

Sources :

https://www.europe1.fr/sante/un-octogenaire-demande-au-conseil-detat-a-etre-deconfine-apres-avoir-ete-vaccine-4034911

https://www.dossierfamilial.com/actualites/vie-pratique/covid-19-les-personnes-vaccinees-peuvent-elles-recouvrir-leur-liberte-de-deplacement-880224

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,56 sur 5 (9 avis)
Loading...
1 343 vues

Le montant de la dette publique ne serait pas un problème

Selon certains économistes, l’augmentation du montant de la dette publique ne serait pas un problème en soi et la meilleure preuve en est le Japon dont la dette culmine à 260% du PIB.

Alors, effectivement, à presque 120%, nous sommes encore très loin de ce niveau mais il faut quand préciser plusieurs points :

-la France a emprunté 1 Md€ par jour en 2020,

-la dette s’est littéralement emballée pour passer de 96,5% à 115,6% en moins d’un an,

-elle s’établira probablement à 130% en fin d’année 2021 puisque le troisième confinement va provoquer une aggravation estimée de 22 Md€ du déficit (entre les aides versées estimées à 11 Md€ et les pertes de recettes fiscales et sociales) !

Les partisans de la MMT (Modern Monetary Theory), qui n’a rien de moderne puisqu’il s’agit essentiellement de faire tourner les rotatives de l’impression monétaire, prétendent qu’il n’y aurait aucun problème quant au montant de la dette et à l’émission monétaire tant qu’il n’y a pas de déclenchement de l’inflation.

C’est une vision pour le moins audacieuse dans la mesure où il est très difficile d’anticiper des mouvements d’inflation ou d’hyperinflation avant qu’ils ne se produisent ; avec néanmoins la certitude que l’émission monétaire massive amène toujours, à un moment ou à un autre, l’inflation, ou pire l’hyperinflation, qui va ruiner les populations !

Alors, oui, on peut affirmer que le montant de la dette publique n’est pas un problème mais il faut pour cela satisfaire à cinq conditions :

  • Que le service de la dette soit pratiquement nul ou du moins très faible,
  • Que cette dette soit intégralement financée par les ressortissants du pays.
  • Que le PIB progresse, au minimum, au même rythme que la dette.
  • Qu’il n’y ait pas de pression à la hausse des salaires,
  • Que la balance des paiements soit excédentaire

I-Que le service de la dette soit très faible.

Pour une dette actuelle de 2.650 Md€, un taux de 4% signifierait une charge d’intérêts annuelle de 106 Md€. Quand on sait que les recettes fiscales de l’Etat sont de 250 Md€, on comprend très vite que presque la moitié des recettes fiscales seraient alors absorbées par les intérêts à payer sur la dette.

Une augmentation des taux d’intérêts signifierait donc un emballement exponentiel de la dette publique qui deviendrait incontrôlable avec pour corollaire une asphyxie du pays car, bien évidemment, aucune fiscalité ne serait de nature à stopper ce processus.

Ne resterait que le recours à la planche à billets ; c’est à dire à la monétisation de la dette et l’assurance d’une hyperinflation à brève échéance. C’est ce qu’il s’est passé en 1923 pendant la république de Weimar ou plus récemment en Argentine sous la présidence de Mme Kirchner.

Les taux doivent donc rester à un montant très faible ; ce qui est le cas actuellement puisqu’ils sont presque nuls du fait du soutien de la banque centrale qui fixe les taux par le biais d’une émission monétaire massive. Cette abondance de monnaie constitue d’ailleurs la principale explication au fait que la France n’ait pas de mal à placer sa dette ; ce qui contredit un peu la vision angélique et rassurante de Bruno Le Maire quant à la véritable qualité de la « signature de la France » !

Néanmoins, cette situation fait l’impasse sur une question non résolue. A un moment ou à un autre il faudra quand même rembourser la dette en principal et il faudra alors bien prendre cet argent quelque part ; sauf à continuer à emprunter pour rembourser … et envisager de faire progresser la dette jusqu’à l’infini !

Bien que Natixis nous dise que l’émission monétaire n’a pas d’importance puisque la créance de la BCE sur les Etats va rester immobilisée éternellement (ce qui revient à la neutraliser), il n’est pas envisageable que la BCE rachète constamment la dette émise par la France.

Nous aurons besoin d’emprunter 260 milliards d’€ en 2021, et encore sensiblement la même chose en 2022 et probablement encore autant en 2023. Or, le bilan de la BCE (qui atteint désormais 7.200 Md€) ne peut pas croître à l’infini. Cela mettrait l’€ en danger et les pays du nord vertueux ne vont pas accepter de faire des efforts de gestion pour que nous puissions, de notre côté, dépenser à tout va !

En fait, la limite à cette pratique est la perte de confiance des investisseurs et/ou des tensions sur les marchés obligataires avec, pour résultat, des tensions sur les taux !

C’est ce qui s’est passé lors de la crise de la dette grecque (2012-2015). Le taux des emprunts à 10 ans est monté à 40% l’an et la Grèce a fait défaut. Il a fallu un plan de sauvetage de l’Union Européenne pour stopper le processus qui aurait pu conduire à la désintégration de la zone € et surtout à la ruine complète de la Grèce.

Prétendre que l’on peut impunément augmenter la dette indéfiniment, c’est nier les méfaits de l’émission monétaire massive et prendre un risque futur avec les taux d’intérêts en expliquant que l’argent imprimé par la BCE, qui ne sort de nulle part, a la même valeur que l’argent résultant de l’activité économique et de la thésaurisation.

II- Que cette dette soit intégralement financée par les ressortissants du pays.

En effet, il faut immobiliser l’épargne de la population dans la dette publique de telle sorte que la création supplémentaire de monnaie soit thésaurisée et non mise en circulation ; comme c’est le cas au Japon.

Le Japon dispose d’un patrimoine domestique de 28 000 Mds US$ d’actifs financiers (600% du PIB), détenus par les ménages et entreprises privées et investis en priorité au Japon.

Cela a pour résultat de ne pas faire sortir la monnaie (JP¥) du pays. Elle est recyclée dans le circuit économique national avec pour résultat de ne pas provoquer de tension sur les marchés financiers et les taux nuls ne provoquent pas de fuite des capitaux en raison d’un fort sentiment de nationalisme économique.

Mais d’une part ce patriotisme n’existe ni en France ni dans l’Union Européenne et d’autre part ce schéma n’est pas du tout celui de la France car, bien que Bercy ne divulgue pas le détail des détenteurs de la dette française, on sait que celle-ci est détenue à 65% par des créanciers étrangers.

On ne pourra donc pas facilement les spolier sans porter atteinte gravement, voire définitivement, au crédit d’un pays qui était encore classé AAA au rating des agences de notation il y a 12 ans …même si les petits hommes gris de l’Etat ont trouvé le moyen de dissuader l’épargne des français d’aller ailleurs que dans les poches de l’Etat en pénalisant les marchés boursiers, en interdisant les fonds de pension et en obligeant les banques et compagnies d’assurance à souscrire en priorité de la dette publique notamment par le biais de l’assurance vie.

 III-Que le PIB progresse, au minimum, au même rythme que la dette.

Dans le cas d’une croissance économique supérieure à la progression de la dette, la part de la dette rapportée au PIB reste stable voire même diminue. Il n’y a alors, en principe, pas de tension sur les marchés.

Le problème est que, même avant le Covid, la dette française progressait mécaniquement et inexorablement trois fois plus vite que le PIB (En 2019, le déficit était à 3,1% avec une croissance de 1.2%). En 2020, la France a enregistré une très forte récession de l’ordre de 8,2% (officiellement) ramenant le PIB de 2.500 à 2.275 Md€ pendant que le déficit public s’établissait à 9,2% (-211Md€). En 2021, la croissance de 5,5% annoncée par Bruno Le Maire apparait irréaliste et va probablement laisser place à une nouvelle récession estimée à 8%.

Avec pour base le PIB de 2020 déjà amputé de 8.2%, cette nouvelle récession va faire tomber le PIB à 2.100 Md€ avec une dette qui va culminer à 2.750 Md€ fin 2021 (soit 130% du PIB) !

Un PIB qui baisse tandis que la dette monte de plus en plus vite … sans espoir de pouvoir faire machine arrière ; ce sont les signes précurseurs d’une chute inexorable. La dette est hors de contrôle et la récession accroit encore la vitesse d’augmentation de cette dette !

IV- Qu’il y ait une déformation du partage des revenus au détriment des salariés

En l’absence d’augmentation des salaires, il n’y a pas de pression inflationniste du fait d’une augmentation de la demande. Il n’y a donc pas de risque d’augmentation des prix.

En effet, un mouvement inflationniste ne pourrait qu’avoir un effet sur les taux d’intérêts en général et notamment ceux auxquels l’Etat emprunte.

En outre, la prévisible forte augmentation du chômage, sauf à pouvoir renouveler  encore une fois un plan de relance de 160 Md€ (dont le principal effet est de masquer temporairement la dégradation générale de la situation économique), ne plaide pas pour une pression à la hausse sur le niveau des salaires.

Reste néanmoins posée la question du cout colossal, à terme, de l’indemnisation des personnes qui vont se retrouver au chômage et qui ne pourront pas retrouver d’emploi.

 V-Que la balance des paiements soit excédentaire

C’est le cas du Japon qui reste un pays très fortement exportateur même s’il a connu une forte chute en 2020. Il n’a donc aucun problème pour acquérir les devises (US$ ou € dont il est un gros détenteur), nécessaires à ses importations. Il n’y a donc pas de sorties de capitaux et pas de tension sur le marché des changes qui pourrait amener à une dégradation du cours du JPY et une dévaluation.

Ce n’est pas du tout la situation de la France puisque sa balance commerciale, (solde entre les exportations et importations de biens), est chroniquement déficitaire depuis 2004. En 2019, ce déficit, qui atteignait 59 Md€ s’est même aggravé en 2020, à 65,2 Md€. Enfin, depuis 1980, date à laquelle nos hauts fonctionnaires ont estimé que notre économique devait s’orienter vers une économique de services, la part de l’industrie dans le PIB a reculé de 10 points, s’établissant à 13,4% en 2018 ; ce qui nous laisse peu de chances d’une amélioration à terme des exportations et partant de la balance commerciale.

En fait, il est même probable que sans l’€, nous n’aurions pas pu contenir les sorties de capitaux sans provoquer de graves tensions sur le marché des changes, plusieurs dévaluations et une réduction sensible du niveau général de vie.

En conclusion :

On s’aperçoit très vite que le montant de la dette peut ne pas être un problème mais qu’il faut pour cela des conditions très précises que la France est … très loin de remplir.

En fait, en France, le montant de la dette n’est tellement pas un problème qu’une centaine d’économistes avait appelé à l’annulation de la dette Covid !

Coincée entre une augmentation incontrôlée de sa dette publique et une récession dont les effets sont pour l’instant masqués par l’émission monétaire, la France présente tous les signes d’une économie en déclin avec une hausse vertigineuse des déficits publics que rien ne peut plus enrayer. Or, on sait qu’imprimer en masse de la monnaie n’a jamais résolu les problèmes économiques structurels d’un pays. Elle les masque temporairement avant de les aggraver !

John Law avait compris, dès 1710, que la monnaie n’est rien de plus qu’un moyen d’échange et qu’elle ne constitue donc pas une richesse en elle-même ; laquelle dépend avant tout du commerce et de l’industrie.

Augmenter la dette sans limite n’a donc aucun sens ; car la dette excessive est un piège dont on se sort difficilement et généralement douloureusement.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
1 053 vues

La secte des égalitaristes ne connait que le pillage

Nous sommes les victimes d’une secte, dont les prêtres, “les tecnos-bureaucrates”, ont pour mission affichée de nous piller.

La croyance qui sous-tend cette secte est “l’égalitarisme”, qui en un peu moins de deux siècles a envahi tous les esprits, y compris les plus brillants.

Pudiquement ce pillage est appelé la “redistribution”. Son échec est patent. Ses conséquences ravageuses. Il n’y a pas d’issue, la croyance est aujourd’hui sans retour, elle frappe y compris ceux qui prétendent au changement, qui ne peuvent donc pas le mettre en œuvre.

L’impact de l’égalitarisme est global, sur l’environnement, sur l’organisation du monde, sur la vie sur terre, comme l’ont été avant lui toutes les grandes croyances.

Il prétend protéger les faibles, contenir les prédateurs naturels. C’est ce qu’avance le berger, en oubliant que le loup prélève son dû — souvent chez les plus faibles effectivement, mais pas toujours — mais que l’équilibre naturel ainsi créé permet la vie pour lui et pour les moutons. Alors que les brebis du berger — soi-disant protégées par lui — voient toutes la fin de leur protection directement chez le boucher, faibles ou fortes, sans exception. Pendant que, cerise sur le gâteau, le berger élimine tous les loups. Il faut se méfier des “bons bergers”.

Deux exemples du pillage égalitaire.

La sécurité sociale

Ici je voudrais rendre hommage à Claude Reichman, à qui rien n’a été épargné et qui, contre vents et marées, s’est battu et se bât encore aujourd’hui pour dénoncer le scandale de la Sécurité Sociale (la SS), fille obèse de l’égalitarisme.

Peut-être va-t-il effectivement assister à la mort de cette énormité de la croyance égalitariste.

La Sécurité Sociale pourra-t-elle survivre au fait tout simple qu’elle est l’organisation la plus couteuse du monde face à la maladie — problème personnel et inégal s’il en est, demandant une réponse personnelle et adaptée — ?

Face à ce record mondial de dépense, quel résultat  avec COVID ?

Aucun vaccin français, un taux de mortalité proche lui aussi du record mondial, une carence dans la vaccination dont l’échec, sans surprise, est proche du record mondial.

Donc une série de records mondiaux qui devraient signer la mort de cette officine “la Sécurité Sociale” pour incapacité évidente. La croyance égalitariste sera-t-elle assez puissante pour éviter l’explosion de ce système inadapté et proroger le pillage qu’il induit, ou va-t-il passer cul par-dessus tête ? C’est tout l’enjeu.

La propriété privée

C’est la base de l’organisation humaine. C’est d’elle que vient le progrès par le biais de la capitalisation qu’elle permet, en tout.

Aujourd’hui, la propriété privée tend à être éradiquée partout, elle serait inégalitaire. Dans la réalité elle perdure évidemment, mais au service exclusif des prêtres de l’égalitarisme où elle perd ses vertus capitalistes pour être uniquement dilapidée au service de la jouissance immédiate.  

A titre d’exemple je prendrai la Ville de La Rochelle dont le maire Jean François Fountaine est un zélote de l’égalitarisme, avec toutes les contradictions incluses dans ce faux statut portées ici à leur paroxysme.

Cet homme vole délibérément des propriétaires de foncier de plusieurs millions d’Euros, sans autre motif que le fait du prince, après avoir détourné de leur finalité les lois sur l’urbanisme.

Je le poursuis, ici la plainte déposée.    

Je suis convaincu que la croyance égalitariste mettra du côté de Fountaine la majorité des rochelais, la presse, et les structures administratives et judiciaires.

Il a déjà obtenu un vote des conseillers communautaires pour payer ses frais d’avocat, vote qui entérine son vol, quand même…

Ce faisant il n’agit pas très différemment des autres élus français, juste son aventure est renseignée ce qui est rarement le cas.

Il tue sa ville, il passe à côté de la logique urbanistique, il participe à l’explosion des prix de l’immobilier qu’il raréfie, il rejette les habitants artificiellement en périphérie, etc… Mais il s’appuie faussement sur l’égalitarisme.

Il prétend éliminer une plus-value injuste qu’en réalité il perçoit ou qu’il reporte sur les acquéreurs d’appartement, rien d’égalitariste donc….

Ramené à l’ensemble du pays il s’agit d’une catastrophe sociologique exclusivement due à la croyance égalitariste, donc indétectable pour les croyants, qui sont une écrasante majorité.

Conclusion

La Sécurité Sociale est au terme de son organisation égalitariste, il est possible qu’elle capote par faillite. En revanche, l’ensemble de notre organisation sociale est encore trop loin du même terme. Avant la fin par faillite nous allons beaucoup souffrir, perdre nos libertés, être pillés, entrer plus loin dans le malheur et la haine de l’autre, à la poursuite d’une irréelle sécurité, d’une irréelle égalité, passant à côté de la vie, du mérite, du progrès, de l’épanouissement, de la compassion, de la charité, de l’empathie, en réalité de l’amour de son prochain et par contrecoup de l’amour de nous-mêmes.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
1 453 vues

Direction la liberté !

Direction la liberté !

Maintenant que les écoles sont fermées, nous disposons d’un tableau enfin complet de ce que va devenir la société. Quand tout le monde est invité à travailler à distance, que les magasins sont fermés, que les élections sont reportées et que les enfants ne peuvent plus apprendre qu’à la maison, il ne reste plus qu’à supprimer l’Etat.

L’Etat n’existe plus qu’à travers ses policiers et ses gendarmes. Mais qui va les payer, dès lors que plus personne ne travaille ni ne crée de richesses. Pour le reste, l’Etat existe encore sous les traits d’un président de la République qui parle régulièrement à la télévision mais qui ne sait pas comment rétablir une situation normale. Donc qui ne sert à rien !

En fait la situation est tout à fait normale compte tenu des évènements. Simplement, elle n’est pas habituelle.

On n’est pas assez attentif aux initiatives qui commencent à se multiplier dans la population. Chacun comprend qu’il va falloir désormais se débrouiller pour trouver des ressources, et l’on voit surgir des comportements inattendus, qui sollicitent un public privé de ses repères qui se dit aussi qu’après tout si quelqu’un trouve un truc nouveau, cela vaut la peine de s’y intéresser.

Pendant ce temps, le fonctionnaire se recroqueville, comprenant bien que le moment va venir où l’on va s’intéresser à son cas. Payé à ne rien faire – puisque la ponte de circulaires est désormais sans effet – il voit bien qu’on ne va pas tarder à ne plus le payer.

Très franchement, cela fait longtemps qu’on aurait dû le faire. Il y a en France presque autant de personnes employées dans la fonction publique que dans le secteur concurrentiel. Autrement dit, à chaque actif son fonctionnaire ! Voilà que ressurgit le mythe de l’ange gardien.

Dit autrement encore, on est plongé dans l’expression populaire qui se plaint de ne pouvoir rien faire sans qu’un fonctionnaire ne vienne l’emmerder. Succès garanti au bistrot. C’est même pour ça qu’on s’est empressé de les fermer et qu’on n’est pas près de les rouvrir, même si on fait semblant de le vouloir.

Bref, tout va changer. Mais qui va s’en tirer ? Forcément les plus entreprenants, comme on l’avait oublié depuis des décennies dans notre beau pays.

Le moment le plus doux, délicieux même, sera celui où on se créera un boulot et qu’on sera payé par les premiers clients sans que nul envoyé de l’enfer ne se manifeste. Ah le beau sourire qui illumine le visage de l’homme libéré !

Sans vouloir gâcher le bonheur général, il ne faut pas imaginer un monde sans voleurs. Je ne parle évidemment pas du voleur de poules, bien connu dans un pays rural depuis des siècles, mais du voleur social, celui qui prétend agir au nom de tous les nécessiteux et qui, en vérité, ne se préoccupe que de vivre sans travailler.

Cette espèce-là est indissociable du phénomène administratif, qui empoisonne la démocratie depuis qu’elle prétend s’occuper de tout, alors que seule l’abstention procure la richesse. Le seul moment où le citoyen peut vivre sa vie, c’est quand le parlement ne siège pas et s’abstient donc de produire des textes liberticides. Malheureusement les décrets d’hier et d’autrefois continuent leurs méfaits et quand on a voulu en éliminer certains, et qu’on a créé la question prioritaire de constitutionnalité, l’échec a été cinglant puisqu’aucun texte vraiment liberticide n’a été supprimé !

Quand un changement est sur le point de se produire, la règle est que personne ne s’en aperçoit, préoccupé qu’est chacun de savoir comment il va pouvoir vivre comme avant, si peu désirable que soit le temps ancien.

Pourtant, les choses ne manquent pas de se faire. La France a été transformée en une nation d’inactifs par l’action maléfique de la politique sociale. Demain, elle redeviendra une nation d’entreprenants. Le salut est à nos portes. Sachons les ouvrir sans tarder. Et commençons par une bonne action. Abrégeons l’agonie des régimes sociaux en leur administrant le traitement européen qui supprime tout monopole. C’est non seulement charitable, mais parfaitement légal.

«  Un jour, disait Antoine Blondin, nous prendrons des trains qui partent. » En voiture, mes amis, le train va se mettre en marche. Direction la liberté !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 602 vues

Les morts de COVID

COVID a décimé, si l’on en croit la presse, dans le monde entier. Je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres pays, mais en ce qui concerne la France j’ai à vous rapporter une anecdote éclairante.

Lundi 22 mars, en milieu de journée, j’ai été pris de douleurs, d’abord supportables, puis de plus en plus intenses, traversantes au niveau du ventre, dans la partie droite entre les dernières cotes et l’aine.

Ces douleurs ont été crescendo, en milieu de nuit elles étaient insupportables. Nous avons appelé le 15. Après quelques minutes d’échanges, le responsable du 15 a décidé de m’envoyer le SAMU.

En lieu et place du SAMU est arrivée une ambulance privée et deux ambulanciers. Gentils mais ne donnant pas une image de compétence médicale. Ils se sont afférés un moment avec des outils qu’ils maitrisaient relativement, l’oreille collée à leur téléphone en ligne avec l’hôpital, je suppose.

Puis direction l’hôpital. Là je suis reçu par une infirmière qui me dit : “vous n’avez pas de Doliprane chez vous ?”. Toujours avec ma douleur violente, je ne trouve pas de réponse, le Doliprane ne me paraissant pas adapté à une telle douleur.

Arrive un infirmier qui fait fonction de décideur, il me colle le cathéter d’usage, me fait une prise de sang et me perfuse un calmant.

Il m’avertit que le résultat de la prise de sang ne sera connu que dans deux heures. J’attends donc. Deux heures plus tard arrive un jeune interne, il me questionne sur la douleur, toujours présente mais diminuée par le calmant.

Il me palpe le ventre, ce qu’à l’évidence on ne lui a pas appris, puis il me dit : “Vous n’avez rien, les analyses sont bonnes, vous pouvez rentrer chez vous”.

Il est trois heures du matin, il me fout dehors en quelque sorte. Mon épouse vient me chercher. Nous partons, en passant devant l’infirmier et l’infirmière qui sont dehors sur un banc et fument une cigarette. Fin de l’épisode hôpital et SAMU.

Un peu sonné, je vais me coucher. Une heure plus tard la douleur revient, encore plus violente. Elle va devenir insupportable, au point que je ne peux plus rien décider. Je suis KO sur un canapé, me tortillant comme un vers que l’on va embrocher sur l’hameçon. Je commence à inspirer une forte inquiétude à mon épouse et à mes enfants.

Ils essaient de me convaincre d’aller en clinique à Montpellier. Epuisé, je ne peux pas m’imaginer subir 30 km de voiture. Sur l’insistance de ma fille, médecin à Nice, et d’un ami cardiologue à la clinique, je finis par me laisser convaincre d’affronter ce déplacement. J’arrive là-bas une heure après dans un état lamentable.

Nous sommes mardi, il est dix heures environ. Je suis pris immédiatement en charge, re-cathéter, re-calmant, re-questions, re-prise de sang. La différence est sur deux points : la venue d’un médecin fini, pas un interne, une analyse d’urine et une échographie.

Ensuite, vers midi scanner. Aussitôt après un urologue vient m’informer qu’il s’agit d’un calcul rénal, qu’il va m’enlever à 15H. Ce qui sera fait sous anesthésie générale. Je sors de clinique le mercredi matin, la douleur a disparu.

C’était donc ce que l’on appelle une crise de colique néphrétique.

L’hôpital est passé complètement à côté, alors qu’il s’agit d’un cas classique. Pas d’analyse d’urine, pas d’échographie, une incompétence crasse.

Pourtant un énorme hôpital, plus gros employeur de la ville, qui en jette, où l’on vous expédie d’office si vous appelez le 15.

Des officiants qui la ramènent, qui vous prennent de haut, qui sont le pouvoir du sorcier, le rempart contre la mort. Quelle illusion….

Ils sont, ici comme ailleurs, syndiqués, bureaucratisés, la compétence réduite au minimum, et… en charge exclusive de COVID.

Et ils se font applaudir.

Bien sûr que beaucoup sont des personnes de qualité, mais structurellement leur boutique est à l’agonie et le sacrifice de quelques-uns d’entre eux ne peut pas compenser la défaillance structurelle de l’ensemble, miné par la bureaucratie et l’égalitarisme.

Le pire c’est que ce sont eux qui pour dissimuler leur dérive imposent — en plus des morts directs qu’ils ont provoqués par manque de soins — la mort de notre société prise en étau dans leur monopole et confinée suicidairement.

C’est cette année, au sortir de la pandémie, que ce système va exploser, que le monopole de la sécu va disparaitre. Le contraire serait prendre les Français pour des cons, ce serait très grave.

Qu’en pense l’opinion publique ? Mes hypothèses face à ses mystères.

-1- Elle vit le poids des retraités. La plus grande partie d’entre eux sont totalement inactifs, donc exclus de la société, pour certains depuis une ou deux décennies. Ils ne pensent qu’à la mort, où à l’entretien de leur vie ce qui est la même chose. Ils sont prédisposés à toutes les peurs, puisque sans objectif stabilisateur.

-2- Elle vit aussi le pouvoir des retraités. Ils exigent une retraite au motif pour certains qu’ils ont payé à cet effet, pour les fonctionnaires que c’était l’objectif de leur vie et l’engagement de l’Etat. C’est une lourde charge, accompagnée d’un pouvoir économique certain.

-3- Elle est victime de sa croyance égalitariste qui l’a persuadée que l’hôpital est le lieu de toutes les égalités, où chacun est soigné de la même façon, avec la même conscience, la même compétence. Elle ne perçoit pas l’énormité de ce mensonge.

Elle n’a pas compris qu’elle n’a pas été soignée, même artisanalement, que des soins dès le début de la pandémie auraient pu éviter bien des morts.

Elle a cru dans l’hôpital, elle a été trahie par les fonctionnaires hospitaliers dont le but principal est de protéger leur corporation et ses privilèges.

Ce ne sont sans doute pas les seuls motifs expliquant l’état actuel de l’opinion publique, mais je crois qu’ils sont importants et qu’une prise de conscience à ce sujet ne devrait pas tarder, modifiant alors l’opinion publique, donc l’organisation sociale, et en profondeur.

Peut-on espérer l’essoufflement des croyances, le retour de la raison ? A voir.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 170 vues

Clair-obscur

De temps en temps il faut être téméraire, s’engager sans avoir tout verrouillé.

Chaque jour nous constatons que non seulement la situation s’aggrave, mais que les décisions prises vont dans le sens d’un aggravement complémentaire. Nous soufflons dans nos cornes de brume, nous agitons les drapeaux jaunes du danger, nous ne sommes pas les seuls, et pourtant… peine perdue, aucun résultat, nous fonçons vers le mur.

Cette situation incroyable doit bien avoir une explication.

Certains peut-être la connaisse, pas moi. La multiplication des constats catastrophiques est monnaie courante. Le ZAP du net s’en fait l’écho. D’autres, ailleurs, plus armés que nous, proposent des masses d’exemples de situations stupéfiantes, déroutantes, mais je reste sur ma faim en ce qui concerne une explication crédible et simple des motifs de tous ces errements.

Panique du Covid, panique du climat, panique du travail, panique de la sexualité, panique des religions, panique des autres, panique de l’économie, de la paix, de l’Europe, de l’emploi du breton, du basque, de la route, panique de vivre, de mourir, de parler librement, de penser librement… panique, panique, panique…. à tous les étages.

A-t-on le droit de réfléchir à la situation, d’en parler, d’essayer de comprendre ? Probablement pas. Hé bien, nous allons le prendre et tant pis pour les critiques, pour l’accusation de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, pour le risque de passer pour des abrutis incultes qui la ramènent comme au bistrot du coin… souvent sympa…

Premier axiome : l’homme est binaire, il construit ou il démolit.

Ce n’est pas la même chose, souvent ce ne sont pas les mêmes hommes. Construire est une activité lente mais illimitée. Détruire est rapide mais limité par la disparition de ce que l’on démolit. Ceux qui construisent et ceux qui démolissent sont en opposition à tous les niveaux, viscéralement.

Deuxième axiome : l’homme est grégaire, le poids du groupe s’impose à lui. Le groupe auquel l’homme appartient possède sur lui le droit de la force naturelle du groupe par rapport à sa force individuelle.

Conclusion

C’est le groupe qui est à la manœuvre, qui construit ou qui démolit. Pour décider le groupe a un outil naturel : l’opinion publique.

Nous y sommes.

L’opinion publique est la patronne du monde des hommes. Elle est la somme des croyances, des questionnements, des connaissances et des ignorances, des émotions qui la traversent, du vrai et du faux, des peurs et des courages, reconnue ou non elle est toujours majoritaire, publiquement ou de façon occulte.

Chaque groupe a une opinion, elle devient publique quand le groupe est suffisamment conséquent. Certains alors la nomment : civilisation.

Elle n’appartient à personne en particulier, tous croient en être propriétaires ou en réclament le droit.

D’autres pensent qu’elle est trafiquée, d’autres encore pensent qu’ils la trafiquent. Peine perdue, elle est, quoiqu’il arrive, et c’est elle qui agit au grand dam des historiens qui fabriquent de faux décideurs qui ne sont que des images de l’opinion publique, revendiquées ou au contraire répudiées.

L’opinion publique construit, puis démolit, avec la même ardeur et la même indifférence, elle se fout de tout, elle a le pouvoir absolu, elle est indifférente à la morale, à la justice, à la vie, à la mort.

Peut-on essayer de comprendre où elle va et pourquoi elle y va ?

Oui, on peut essayer, mais les chances de comprendre sont ténues, et dans tous les cas non partageables.

En revanche, se mettre dans la tête que c’est elle la patronne permet probablement d’accéder à un regard explicatif sur beaucoup de choses.

Pour comprendre l’opinion publique il y aurait les sondages, dont Macron fait un usage addictif grave. Il a tort. Les sondages ne sont pas l’opinion publique, ils sont une émotion de celle-ci, passée, toujours partielle. Or, l’opinion publique, la vraie, celle que l’on ne peut ni mesurer ni connaître, puisqu’elle-même s’ignore, est globale, elle inclut toutes les opinons, y compris celles restreintes des sondages.

Y a-t-il une opinion publique mondiale ?

Probablement, même universelle. Elle n’est pas faite que de paroles, d’échanges entre les hommes, elle inclut tout y compris le poids de ce qu’elle ne connait ou ne maîtrise pas.

Pour terminer ce billet, prenons un exemple.

Covid pour certains est un virus gravissime, pour d’autres il est une simple grippe et ne tue que des vieillards qui seraient morts rapidement d’autre chose.

Les tenants de la simple grippe ne comprennent pas que l’organisation mondiale, pour l’instant, penche du côté de ceux qui croient le virus exceptionnellement dangereux.

Et chacun de se demander : qui tire les ficelles et pourquoi ?

Alors que si l’on se pose la question différemment : pourquoi l’opinion publique mondiale attache-t-elle autant d’importance à cette pandémie ?

Un espace de réflexion s’ouvre.

L’opinion publique est fébrile, peut-être plus qu’elle devrait face à COVID. D’où provient cette fébrilité, découlant souvent d’une angoisse, elle-même issue d’une impression de culpabilité. L’opinion publique ne serait-elle pas au bord d’une rage de destruction qui la culpabilise ? Découlant d’une frustration ?

Là je bute un peu, mais bon il s’agit juste d’un concept de réflexion, j’y reviendrai.

Le concept est de partir du fait que rien n’existe hors la volonté de l’opinion publique, chercher les moteurs de cette volonté doit permettre de comprendre beaucoup de choses. Je n’ai pas dit de les solutionner, les comprendre ne serait déjà pas si mal.

Si je pouvais comprendre les ressorts qui agitent la France, l’esprit de destruction qui s’est emparé d’elle, en partant de son opinion publique, cela me comblerait et m’éviterait de chercher à accuser ou à encenser un abruti politique qui ne mérite pas tant d’égards.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
1 931 vues

Loi climat, victoire de l’écologie imbécile ?

Alors que le parlement est en train d’examiner le projet délirant de la « loi climat », il est permis de se demander s’il ne serait pas possible de faire de l’écologie sans tomber dans le délire décroissant et répressif qui s’annonce dans le but de « sauver la planète » !

I-Un discours climatique systématiquement anxiogène

Le discours écologique a évolué au cours du temps avec une constante : l’utilisation d’expressions de plus en plus anxiogènes. On est passé du changement climatique au réchauffement climatique puis à l’urgence climatique, maintenant on n’hésite pas à parler de désastre climatique et de planète en danger en évoquant des risques de désertification, de températures extrêmes, de fonte des glaciers et de hausse vertigineuse du niveau des océans.

Sont encore disponibles : catastrophe, chaos , horreur , holocauste , anéantissement climatiques car on va probablement bientôt nous expliquer que la Terre est en train de devenir une gigantesque cocotte-minute !

Mais, l’écologie politique ne s’arrête pas à ce genre de détail. Elle fait d’abord de la politique et n’hésite donc pas à assimiler les catastrophes naturelles au changement climatique sans aucune preuve ; à tel point que même F Hollande, alors président normal, a pu affirmer que les tsunamis étaient la conséquence du réchauffement climatique (il s’agit de déplacements d’eau à la suite de tremblements de terre sous-marins) !

Les cyclones, les inondations, les tremblements de terre, tout ce qui peut susciter de l’anxiété chez les individus et les amener à accepter des règles contraignantes est utilisé sans vergogne ; tout comme l’a fait la religion chrétienne pendant deux mille ans en menaçant la population de l’enfer et de la damnation éternels !

Le problème est que la gradation de ce discours anxiogène ne recouvre aucune réalité et surtout pas celle d’une action anthropique sur le climat dont on est loin de comprendre tous les mécanismes. En profitant de la crédulité ou de l’ignorance des gens, les écolos essaient juste de faire croire que des phénomènes multi millénaires sont seulement dus à l’action de l’homme depuis une centaine d’années !

Le pire c’est que cette tactique paie puisque 85% des jeunes de 25-35 ans sont persuadés que le nucléaire est fortement émetteur de Co2. Encore une fois, rappelons que la fumée qui s’échappe des grandes tours est de la vapeur d’eau et que ce sont des tours de refroidissement ; pas des cheminées d’usines. On reste néanmoins ébahi devant tant de crédulité, d’ignorance et … de manipulation de la part d’écologistes sans scrupules !

On n’hésite pas non plus à tout mélanger en « expliquant » que la pollution et le réchauffement sont la cause de la désertification des mers alors que celle-ci est surtout due à la surpêche industrielle ; laquelle a fait disparaître la sardine (en Bretagne au début du 20°s) et la morue (à Terre-neuve dans les années 1960) !

La vérité est finalement relativement simple : le temps n’est pas stable, il subit des variations comme il en a subi en permanence même s’il est vrai que, contrairement aux autres espèces animales, l’homme tend à adapter, voire à exploiter, le milieu à ses besoins.

II-Sans énergie pas d’avenir

Nous vivons dans un monde qui a besoin d’énergie pour fonctionner et refuser cette évidence ne peut amener qu’au retour à la force humaine et animale et au rendement, très faible, des moulins à vent ou à eau ; et à une stagnation économique qui a duré 4 millénaires !

L’autre évidence est qu’il faut faire preuve de pragmatisme et utiliser ce qui fonctionne, et ne pas entrer dans une idéologie manichéiste ayant pour but d’interdire, de règlementer, de taxer à tout bout de champ.

On sait depuis longtemps que les éoliennes et le voltaïque ne satisfont à aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie nécessaire au fonctionnement d’une économie développée ; à savoir une énergie stable, abondante et bon marché. C’est donc une mauvaise solution et il faut absolument arrêter d’y dépenser des sommes insensées, qu’on n’a pas, en pure perte !

Le problème est que les politiciens, même ceux issus de la haute fonction publique, ne comprennent rien, sont mal informés, mal formés et obéissent enfin à des objectifs électoralistes qui ne tiennent pas compte d’une réalité autre que celle de leur réélection et le tout sans assumer aucune responsabilité.

Or, si les politiciens et les fonctionnaires avaient les responsabilités d’un chef d’entreprise, il est évident qu’ils ne se laisseraient pas aller à tel laxisme car ils seraient sanctionnés et cela nous ramène au problème général de l’incompétence qui est sanctionnée dans le privé mais qui ne l’est pas dans le public !

A ce jour, on sait que la seule énergie décarbonée disponible satisfaisant aux trois critères précités est l’électricité nucléaire ; mais le gouvernement est-il capable de le dire ?

III-Des normes écologiques ridicules, inadaptées ou même incohérentes !

L’automobile représente à cet égard un cas d’école et se trouve en outre confrontée au paradoxe suivant :

Les voitures récentes polluent moins que les vieilles parce qu’elles consomment moins mais les vieilles polluent moins que les nouvelles puisque ces dernières nécessitent, pour les fabriquer, des quantités importantes de minerais et de matières plastiques.

Quels critères ?

Il faut être conscient que les constructeurs ne passent à l’électrique que contraints et forcés et que ce n’est, de leur part, nullement un choix ! Ils ne font que s’adapter aux normes imposées en les … contournant si possible.

Les industriels (le pétrolier Total par exemple) font de même et anticipent seulement les évolutions futures et se mettent au « vert », sans conviction, car il s’agit juste de profiter de la manne des subventions (par pur opportunisme) ou d’éviter de futures interdictions qui mettraient l’activité et la survie de l’entreprise en danger (c’est alors de la prévoyance).

Mais, ce n’est nullement une adhésion à l’écologie politique gouvernementale qui a décidé que le véhicule thermique c’était mal, quel qu’il soit, et que la voiture électrique c’était bien quelle qu’elle soit ; le tout à travers le prisme d’une fiscalité punitive (malus à 30.000 ou 40.000€) complètement démentielle.

Taxer fortement certains produits pour en subventionner d’autres concurrents lesquels, sans cette subvention, seraient invendables n’est pas un mécanisme économique ; c’est juste une perversion administrative ayant pour but de créer un marché artificiel qui disparaît le jour où les subventions sont supprimées !

En fait, tout dépend en fait des critères utilisés.

Si le critère est l’émission de CO2 alors la voiture électrique est parfaite sous réserve de ne pas regarder comment est produite l’électricité ; car, s’il faut recharger des batteries avec des centrales à charbon ou au fuel, il n’y a aucun bénéfice écologique.

Si le critère c’est l’empreinte écologique, laquelle recouvre l’extraction des minerais, la fabrication, l’usage et le recyclage alors le véhicule thermique à faible consommation l’emporte largement parce qu’il sera toujours plus léger qu’un monstre électrique de plus de 2 tonnes !

Un peu de physique

Il y a deux paramètres incontournables en matière de déplacement d’un mobile : le poids et la résistance de l’air !

Cela veut dire que plus un mobile est lourd, plus il va falloir d’énergie pour le mettre en mouvement et plus il est gros et plus l’air va opposer de résistance et, fatalement, plus il va consommer d’énergie ; quelle que soit la forme ou la nature de cette énergie !

Tout le monde apprend cela lors de ses études sauf apparemment les politiciens, les fonctionnaires et les écolos ou alors c’est prétendre que l’électricité ne coute rien ; ce qui ne semble pas être le cas au vu de notre facture d’électricité.

Parce qu’en fait, on sait très bien fabriquer un véhicule consommant très peu de carburant et qui couterait peu cher en matériaux !

Il pourrait présenter les caractéristiques suivantes : 1.40 m de hauteur, puissance de 120 cv et poids de 800 kg (ce qui exclut évidemment les voitures électriques) ; et vous verrez que cette voiture consommera 4 litres sans aucun artifice technologique du type batterie auxiliaire tout en utilisant un minimum de matières premières. Évidemment, cela nécessite de retirer tout un tas d’accessoires qui finalement ne sont pas indispensables mais qui finissent par peser lourd au final.

Fatalement, le SUV électrique est en complète opposition avec ce schéma alors que l’on sait qu’’il est complètement contre-productif de vendre de voitures de plus de 2 tonnes, dont 600 kg de batteries, juste pour déplacer un humain de 75 kg ; étant entendu que, pour l’instant, pour compenser le manque d’autonomie on augmente la taille des batteries en augmentant le poids du véhicule et … le prélèvement de minerais et la dépense d’énergie nécessaire, ce qui n’a évidemment absolument rien d’écologique !

On sait aussi que les hybrides rechargeables, dont tous les constructeurs ont au moins un modèle au catalogue, présentent une astuce technique leur permettant de passer le test d’homologation en annonçant, au mépris de toute crédibilité, 1.5 l aux 100. Seulement, sortis du garage, ils consomment entre 9 et 14 litres d’essence !

Des effets collatéraux dramatiques

Le pire de cette stratégie axée sur la voiture électrique c’est qu’il n’existe pas, à ce jour, en Europe, d’usine de fabrication de batteries. Elles viennent donc toutes d’Asie et notamment de Chine et cette dépendance vis-à-vis des fournisseurs chinois de batteries a pour principal effet de faire financer les entreprises chinoises par nos impôts via le « bonus » ; ce qui est complètement idiot !

Et il faut s’attendre, sous peu, à un déferlement des importations chinoises de véhicules électriques entiers 100% chinois … ce qui ne saurait tarder avec, à la clé, une faillite générale de tous nos sites industriels comme cela s’est passé pour les télévisions, les téléphones, ordinateurs et autres produits bruns que nous ne … fabriquons plus.

Et il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un futur éloigné et incertain !

Renault produit désormais les ¾ de ses voitures à l’étranger parce que le marché disparait en France et que les couts de production y sont trop élevés ! Ce faisant, Renault n’a fait que s’adapter aux contraintes qu’elle subit et c’est au pouvoir politique et administratif d’en tirer les conséquences … s’il le peut !

Il faut donc s’attendre à de prochaines grosses pertes d’emplois dont un bon exemple a été donné par les salariés de Bosch de Rodez qui voient leur entreprise fermer pour cause d’interdiction des moteurs diesel. Mme Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, a eu le courage d’aller leur expliquer la « stratégie gouvernementale », mais elle a bien failli se faire écharper par une foule en colère et peu réceptive à ses arguments. Mais il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai de ses interventions foireuses !

Cela me rappelle les propos d’un dirigeant d’une grande entreprise automobile :

-quand les japonais sont arrivés avec leurs voitures, on a bien rigolé. Désormais, on ne rigole plus du tout !

-quand les coréens sont arrivés avec leurs voitures, on a aussi rigolé mais beaucoup moins longtemps,

-quand les chinois vont arriver avec leurs voitures, il est probable qu’on aura du souci à se faire !

C’est là où l’on s’aperçoit que, finalement, faire n’importe quoi pour, prétendument sauver la planète, ne va aboutir qu’à achever de détruire le peu d’industrie qui nous reste avec une forte augmentation du chômage à la clé. Mais il est vrai que, pour les écologistes, les industriels sont des pollueurs et que, pour l’administration, ce sont des voleurs et des fraudeurs !

En outre, il faut relativiser l’impact de la circulation automobile, surtout dans nos régions. Il se trouve d’ailleurs que curieusement les taux de pollution de la région parisienne n’ont pas diminué significativement malgré les confinements. En outre, qui n’a jamais vu la circulation automobile démentielle et les embouteillages monstrueux en Inde, au Pakistan ou au Bangladesh ne peut comprendre toute l’inanité des mesures qui sont prises en Europe contre l’automobile !

Enfin, on nous parle d’obsolescence programmée, on ne cesse de prendre des lois pour assurer la durabilité des appareils, mais on fait tout pour que les véhicules thermiques aillent à la casse le plus rapidement possible ; compte non tenu du fait que l’on sait que les voitures électriques iront encore plus vite à la casse que les véhicules thermiques faute de pouvoir remplacer les batteries dont l’absence de recyclage va constituer un scandale écologique majeur.

En conclusion :

On sait que la voiture à batteries n’est pas réellement autonome et ne permet pas de parcourir de longues distances ; sous réserve d’une percée technologique fulgurante que l’on attend depuis … un siècle !

On sait aussi que l’interdiction des voitures thermiques relève juste d’une décision politique arbitraire sans aucun fondement ni écologique ni économique ; alors que c’est une technologie au point et qu’il y a encore du pétrole, et pour longtemps.

On sait en outre que la diminution du nombre de voitures thermiques n’entrainera pas une diminution significative des émissions de CO2 lequel n’est en outre pas un polluant.

Le manque de pragmatisme du pouvoir finira par avoir des effets dramatiques ; surtout que l’on sait que quand une option ne marche pas, ce n’est pas en augmentant les aides et les dispositions contraignantes pour empêcher la concurrence du mauvais produit que ça marchera mieux … sauf bien sûr, dans l’esprit de politiciens incompétents et de fonctionnaires décérébrés !

Pour l’instant, la population à faible pouvoir d’achat est actuellement surtout préoccupée par les problèmes épidémiques instrumentalisés par le pouvoir. Mais le jour où elle va se rendre compte qu’elle ne pourra plus accéder à un véhicule devenu trop cher, ça sera fatalement l’émeute.

La seule conclusion de cette « loi climat », dont la mesure phare sera le délit « d’écocide » qui va permettre d’engager des poursuites pénales à l’encontre de toute activité économique suspectée de porter atteinte à la planète, est qu’elle est au minimum inutile et au pire nuisible.

Le pouvoir technocratique ferait mieux de s’attaquer aux vrais problèmes de la France plutôt que d’en créer de nouveaux qui ne manqueront pas … d’aggraver les difficultés !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 389 vues

La vérité sera inaudible et inutile

Pour les problèmes de santé, dont COVID fait partie, la vérité découle de l’analyse de la mortalité.

Le premier article chiffré que nous avons publié sur ce sujet, vient de l’IRSAN (Institut de Recherche pour la valorisation des données de santé) :

https://temoignagefiscal.com/lepidemie-de-covid-19-a-eu-un-impact-relativement-faible-sur-la-mortalite-en-france/

Cet article pourrait être taxé de partisan, Laurent Toubiana, fondateur de l’IRSAN, s’étant nettement positionné contre l’alarmisme des hommes de l’Etat face à COVID.

Sans être mathématicien nous pouvons relever deux choses : M. Toubiana part de chiffres officiels, les pondérations qu’il applique sont parfaitement logiques.

Le résultat est clair, probablement raisonnablement objectif : pas de surmortalité pour les moins de 65 ans, légère surmortalité pour les plus de 65 ans, tout particulièrement pour les 85 ans et plus.

Comment dans ces conditions le monde entier et la France tout particulièrement ont pu voir s’installer une panique générale accompagnée d’un arrêt total des déplacements, et de l’économie qui leur est étroitement liée.

Il y a la théorie du complot économique :

Scientifiques achetés et laboratoires assoiffés d’argent se seraient ligués pour raconter des histoires à l’opinion publique qui n’ont pour but que de lui soutirer de l’argent en lui vendant de faux vaccins en vue de larges bénéfices.

La théorie du complot politique :

En difficulté face aux revendications de leur population, les hommes politiques auraient sauté sur l’occasion pour enfermer tout le monde et avoir ainsi la paix sociale à bon compte.

La théorie de l’incompétence :

Bien que la plus grande partie d’entre eux soient issus de très grandes écoles, les responsables politiques mondiaux seraient défaillant intellectuellement, conséquemment incompétents en tout, évidemment particulièrement en ce qui concerne la santé.

Que des hypothèses simplement partiellement satisfaisantes, voire pas du tout.

Principalement parce qu’elles cherchent à attribuer la situation à une manipulation de l’opinion publique alors que c’est elle la manipulatrice.

C’est l’opinion publique toute seule qui a été prise de panique et qui a suscité les réactions de la presse et des hommes de l’Etat, qui ont dans cette affaire toujours eu un temps de retard qu’ils ont cherché à rattraper par l’outrance.

La bonne question est : pourquoi l’opinion publique a-t-elle eu cette crise d’angoisse démesurée ?

Je n’ai pas la réponse que seule l’histoire donnera… peut-être.

Sans doute les privilégiés que furent les actifs des années 60 à 80 imaginent-ils que leur disparition est synonyme de la fin du monde et qu’ils ont réussi à en persuader suffisamment de monde ?

Ou ont-ils encore suffisamment de pouvoir pour donner l’illusion que leur disparition entrainera un chao irréversible ?

Je ne sais pas, mais je sais une chose, c’est la croyance qui les portait qui a été l’amplificateur destructeur de la fausse pandémie.

Vous me voyez venir, je parle de l’égalitarisme.

C’est au nom de l’égalitarisme qu’une poigné de vieillards compte autant qu’une majorité d’âge moyen ou jeune.

C’est aussi en son nom que l’on préfère : pas de soin pour tous à des soins à ceux qui peuvent ou qui veulent.

C’est au nom de cette pensée philosophique ni plus ni moins vraie qu’un autre, mais tout aussi respectable, que s’est malheureusement constituée l’église technocratique et sa pensée unique qui nous exploite au nom sacralisé de la croyance égalitariste.

Croyance qui aujourd’hui, à l’occasion de COVID, a même pris de vitesse sa propre église. Croyance qui nous impose un virus qui serait également destructeur, ce qui est faux mais cru.

Nul ne peut dépasser cette croyance, alors que tout prouve sa fausseté. Elle ne peut laisser aucune place à la vérité qui donc se retrouve inaudible et inutile.

Que peut devenir une société dans le mensonge de la croyance : rien, rien.

C’est ainsi que l’appel lancé avec Claude Reichman n’a que peu de retour et pourtant, exiger le droit de soigner et de se faire soigner librement est-ce anormal ?

Enfermer la population au motif que l’outil de soins aux prétentions égalitaires est débordé, est-ce normal ?

L’égalitarisme engendre le dévoiement des valeurs lorsqu’il passe d’une hypothèse de pensée à l’application impossible imposée par son église.

La vérité est bannie de l’église égalitariste, comme de toutes les églises qui en réalité profanent les pensées les plus nobles puisque les voulant uniques.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
1 403 vues

Les Français ont le droit de se soigner ! Nous créons le Mouvement Hippocrate 

Une idée portée par Claude Reichman, qu’il nous propose de partager. J’adhère à cette idée, je le remercie de nous y associer. En route…

La France est une grande nation. C’est Gulliver. Mais les Lilliputiens ont réussi à l’enchaîner. Comment expliquer autrement la paralysie des Français face à l’épidémie du coronavirus ?

Les Lilliputiens avez-vous dit ? Assurément. Ceux qui nous dirigent sont vraiment de petits hommes. Au nom de quoi ont-ils voulu être les premiers dans le pays ? Pour oublier leur médiocrité ? Ou, qui sait, pour être transformés en grands hommes par la magie du pouvoir ?

L’épreuve est rude pour la France. Elle est à l’arrêt depuis un an, son économie est ruinée, et on approche des 100 000 morts de l’épidémie.

Eh bien, avec un tel bilan, nos gouvernants veulent non seulement continuer d’exercer un pouvoir tyrannique, mais ils exigent en plus que nous ne soignions pas, sinon selon leur ordonnance qui ne consiste qu’à nous délivrer de l’oxygène quand, près de la mort, nous ne pouvons plus respirer !

Et tout cela alors que des dizaines de milliers de cas ont été traités avec succès par des médecins n’obéissant qu’à leur serment, grâce à des médicaments bien connus et peu coûteux. Ces praticiens savent et ont prouvé que cette maladie doit se soigner précocement, dès son apparition. C’est ainsi qu’on la guérit et qu’on élimine la contagion.

C’est donc ce que nous demandons aux Français de faire en masse. Assez de consignes des médecins des bureaux ! Assez de conférences de presse de ministres incapables ! Assez de commentaires quotidiens d’un président imbu de son verbe ! Nous voulons nous soigner !

Il y a 100 000 médecins généralistes en France. A eux de jouer. A nous de faire appel à eux, à leur science, à leur serment d’Hippocrate. Nous n’acceptons plus d’être la chair à canon des généraux incapables en charge de l’épidémie.

Nous en appelons à tous les citoyens. Et pour commencer à nos élus, qu’on n’entend plus depuis un an. Qu’ils envoient promener le gouvernement et  ses affidés aux 100 000 victimes. Qu’ils se conduisent en hommes et non plus en moutons. Ou sinon, qu’ils démissionnent. Ce sera leur dernière chance de grandeur.

Le mouvement que nous créons n’est pas politique. Nous n’aspirons pas au pouvoir. Seulement à nous soigner. C’est pour cela que nous l’appelons du nom du plus grand médecin de l’histoire, que nous voulons honorer à travers les siècles : Hippocrate !

Le Mouvement Hippocrate appelle tous les Français à le rejoindre dans la volonté de se soigner librement. Et dans le refus de l’intoxication perpétrée par les médias et les médecins avides de gloire plutôt que de guérisons.

Ce que nous disons est aussi simple qu’évident. On peut soigner le Covid précocement et c’est ce dont tous les Français doivent bénéficier. C’est ainsi qu’on arrêtera l’épidémie. Seule la pression populaire peut faire céder la dictature des faux sachants.

Internet charrie le meilleur et le pire. Pour une fois, il ne charriera que le meilleur, qui a un nom en démocratie et qu’on appelle le choix du peuple !

Claude Reichman et Henri Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (10 avis)
Loading...
1 202 vues

TROISIEME CONFINEMENT : UNE BELLE DEMONSTRATION DE COHERENCE ET DE MAITRISE

Nombreux sont les observateurs qui ont moqué l’absurdité des mesures sanitaires décrétées par le préfet Castex, actuellement Premier ministre. En réalité, après un tâtonnement initial, les mesures annoncées depuis des mois révèlent une belle maitrise des règles d’exercice du pouvoir. Mais pour en saisir la logique, il faut se mettre à la place de ceux qui nous gouvernent et comprendre leurs objectifs.

Le petit manuel du dictateur

Dans leur excellent ouvrage « The Dictator’s Handbook, why bad behavior is almost always good politics », (« Manuel du dictateur : pourquoi les mauvais comportements sont presque toujours de bonne politique ») publié en 2011 aux éditions Public affairs, les chercheurs en science politique Bruce Bueno de Mesquita et Alastair Smyth (ci-après B&A) nous proposent une grille d’analyse qui me semble particulièrement éclairante, et qui n’est pas sans parenté avec l’ouvrage, non cité, de Bertrand de Jouvenel « Du pouvoir » (1945).

L’axiome de base posé par B&A est que l’objectif de tout aspirant à une position de leadership est de prendre le pouvoir, puis de le conserver aussi longtemps que possible. La politique est donc l’art de conquérir le pouvoir et surtout de le conserver. Je pense que personne ne les contredira, mais il faut aller au bout de la logique et la comprendre intimement.

Car, c’est l’objet de leurs travaux, il y a des « règles d’exercice du pouvoir » (« rules to rule by ») et ces règles sont les mêmes partout et tout le temps, quel que soit le régime politique, que ce soit une autocratie ou une démocratie, que l’on soit dans le privé ou le public. Les bons leaders connaissent ces règles et savent les appliquer. Je vous donne un indice : agir « pour le bien » du peuple ou « l’intérêt général » ne fait pas partie de ces règles, sauf si le leader ne peut pas faire autrement !

Une fois au pouvoir, la motivation la plus profonde du leader est donc de maintenir son pouvoir. Pour ce faire, tout leader a besoin d’une coalition de supporters qui le soutiennent. Personne n’a un pouvoir absolu qu’il assume seul. Pour démontrer ce point, B&A prennent l’exemple de Louis XIV : même le plus puissant des rois avait besoin de supporters.

Pour conserver sa place, le leader doit procurer des faveurs à ceux qui le soutiennent, que B&A nomment les « essentiels ». En clair, il faut les payer afin de s’assurer de leur soutien et de leur loyauté. Par conséquent, tout le travail du leader est de trouver l’argent pour payer les essentiels. Dans une autocratie, faire de « bonnes actions politiques » est totalement inutile : pas besoin de s’occuper du peuple pour conserver le pouvoir, il suffit de payer les essentiels. Tout le travail de l’autocrate est donc d’organiser la dépossession du peuple à leur profit pour s’assurer de leur fidélité.

La limite du système évidemment est la révolte du peuple qui peut en avoir assez de se faire piller et se révolte. Pour gérer ce point-là, il faut s’assurer du soutien de la police et l’armée. Les auteurs démontrent que les leaders tombent en général parce qu’ils ont perdu le soutien des forces de l’ordre (Mubarak, le Tsar en 1917, etc.).

Deux exemples parmi d’autres illustrent l’analyse: Robert Mugabe, dictateur du Zimbabwe, probablement le pire leader pour son peuple de ce dernier demi-siècle, est mort dans son lit à un âge très avancé parce qu’il a toujours su payer les « essentiels » (la police et l’armée notamment).

Un autre exemple est constitué par les dictatures communistes : le leader se repose sur une coalition d’essentiels, sélectionnés au sein du parti communiste. Vient ensuite le peuple qui est privé de ses droits et dépossédé de son travail pour payer la coalition au pouvoir.

Le Manuel du dictateur propose une analyse détaillée et passionnante des stratégies mises en place par les autocrates à travers le monde et l’histoire  pour se maintenir : mettre les « essentiels » sous pression, trouver l’argent dont ils ont besoin, pervertir le système électoral, etc.

Les mêmes règles d’exercice du pouvoir s’appliquent en démocratie

Or, ces « règles d’exercice du pouvoir » sont les mêmes dans les démocraties (et dans les entreprises, notamment celles qui sont cotées en bourse). La principale différence est le nombre « d’essentiels ». Les autocrates se reposent sur une petite coalition, tandis que les leaders démocrates ont besoin d’obtenir les suffrages d’une grande partie de la population : il leur faut créer une large coalition, ce qui change tout.

Voici la principale raison pour laquelle les démocraties donnent plus de satisfaction à leurs peuples que les autocraties : il y a un très grand nombre « d’essentiels », les électeurs. Dès lors, pas besoin de payer des faiseurs de rois, il vaut mieux répartir l’argent entre un maximum de personnes, le donner directement au peuple, sous forme de service ou de faible imposition. C’est pourquoi  les démocraties ont des taux d’imposition bien inférieurs aux autocraties et prodiguent beaucoup plus de services qu’elles.

Il y a une forte corrélation entre le bien-être du peuple et la taille de la coalition au pouvoir : plus elle est grande, plus la démocratie est aboutie, mieux les ressources sont réparties à travers la population et donc mieux elle se porte. En France, nous avons un des taux d’imposition les plus élevés du monde, ce qui donne un indice quant au degré de démocratie dans notre pays, comme nous le verrons ci-dessous.

Où trouver l’argent ?

Il y a trois grandes catégories de revenus pour un leader : 1/ l’argent des impôts, ce qui nécessite que le peuple travaille et accepte de payer les impôts, 2/ l’emprunt et 3/ la vente de ressources naturelles.

Le mieux, ce qui pose le moins de difficultés, c’est évidemment les ressources naturelles. Le leader doit s’en assurer la maitrise. Il peut ensuite les piller à sa guise et acheter ses soutiens (cf Poutine et les oligarques) ou il peut les confier à des tiers sans avoir besoin de taxer la population ou de payer les forces de l’ordre (cf les compagnies pétrolières internationales au Nigéria qui ont leur propres services de sécurité).

Vient ensuite la dette, très prisée du leader parce qu’elle produit tout de suite des revenus et qu’il n’aura pas à la rembourser : ses successeurs s’en chargeront.

Enfin le plus compliqué et le plus cher est la taxation du peuple : c’est impopulaire et ça nécessite d’entretenir une administration onéreuse qui est elle-même tentée d’abuser de son pouvoir de collecte. Pour que ça marche, il faut que le peuple soit motivé à travailler et accepte de se faire « spolier légalement », comme l’écrivait Frédéric Bastiat. Pas toujours simple.

Le cas de la France : une petite coalition au pouvoir depuis 40 ans

 Je l’ai exposé dans « Vendons les Parisiens ! », la France est tenue par une petite coalition de hauts fonctionnaires et d’apparatchiks qui contrôlent tous les pouvoirs : exécutif, administratif, législatif et judiciaire ainsi que les contre-pouvoirs statutaires que sont les partis politiques, les syndicats et la presse. Elle appuie son pouvoir sur la caste des fonctionnaires qui en constitue le réservoir. Ainsi, la coalition détient  les finances publiques, tous les rouages de la contrainte d’Etat et de nombreux actifs économiques grâce au capitalisme de connivence. Elle est au pouvoir depuis l’arrivée du premier d’entre eux à la mandature suprême, Valéry Giscard d’Estaing. Depuis la présidence de François Mitterrand, elle a constamment augmenté son étreinte sur le pays.

En application des règles d’exercice du pouvoir, pour conserver son pouvoir, le leader doit acheter le soutien de sa coalition de fonctionnaires et de quelques autres, et ça, ça coute cher aux contribuables que nous sommes, comme je l’ai exposé dans nos colonnes.

D’où vient l’argent en France ?

En France, nous n’avons pas de ressources naturelles à vendre. Par conséquent, traditionnellement, la plus grande part des ressources servant à payer la coalition provient des impôts et des charges sociales. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous avons l’une des meilleures administrations fiscale du monde en terme de % de recouvrement : c’est son cœur de métier !

Le dispositif a été utilement complété par un recours massif à l’endettement qui est passé de 20% en 1980 à 100% du PIB en 2019, avant la crise sanitaire. Ceci est rendu possible par la qualité de notre administration fiscale (du point de vue de nos créanciers) et par le fait que les actifs des Français ont été mis en première garantie par la loi Sapin II, entre autres.

Jusqu’ici tout va bien.

Le problème inédit de la pandémie : payer la coalition et …

La pandémie a posé à tout ce petit monde un problème radicalement nouveau et totalement imprévisible : du fait que plus personne ne pouvait travailler, la collecte d’impôts dégringolait, ce qui en cascade mettait en danger les capacités d’emprunt de la coalition. Or comment faire pour payer tout ceux qui protègent le pouvoir sans rentrée d’impôts. Panique à Bercy et à l’Elysée.

Après quelques tâtonnements malheureux lors du premier confinement, la coalition a affiné le dispositif avec un seul et unique objectif : faire rentrer un maximum d’impôts. Mais pour ça, il fallait que les gens travaillent !

La première erreur lors du 1° confinement, la fermeture des écoles, a donc été corrigée. Si les gens doivent garder leurs enfants, ils ne peuvent pas payer leurs impôts. Donc on garde les écoles ouvertes. Par contre, pas besoin d’ouvrir les universités : les étudiants ne rapportent rien au fisc.

Deuxième décision : si les gens doivent aller travailler, on arrête de les confiner chez eux pendant le temps de travail (6h-19h). Il n’y a aucun problème sanitaire à ce que les gens s’agglutinent dans le métro puisqu’il s’agit de payer les impôts !

Par contre, les restaurants, avec leur TVA à 5,5% ou 10% ne rapportent pas grand-chose, la culture non plus, pas besoin de les ouvrir. On explique donc que, contrairement au métro, la proximité dans les bistrots, pose un problème sanitaire.

Les enfermer chez eux le soir et le week-end permet de mieux contrôler les Français, surtout maintenant que tout est enregistré par la NSA américaine et son équivalent national. Et puis quand ils sont chez eux, les Français ne font pas de bêtises. Certes, les violences conjugales augmentent et l’enfermement déprime les Français, mais en quoi ces détails collatéraux concernent-t-il la coalition ?

Donc la plupart des mesures prises par le gouvernement s’expliquent par le besoin de payer la coalition qui dépend d’abord du travail des Français. L’objectif sanitaire, même s’il occupe les discours et les ondes, est totalement subordonné à la règle d’exercice du pouvoir exposée dans le Manuel du dictateur.

… éviter l’insurrection populaire

La limite de l’exercice est bien entendu la réaction du peuple. Une autre série de mesures s’explique par la crainte du pouvoir, en particulier du Président Macron sérieusement échaudé par les Gilets jaunes, d’avoir sur les bras une nouvelle insurrection populaire.

Une fois que la coalition a été payée à 100% (pas d’abattement pour chômage technique pour ses membres, bien entendu), la coalition a alloué des ressources à la population à qui l’on interdisait de travailler (restaurateurs, intermittents du spectacle, indépendants, etc.).

Puis, pour ce 3° confinement, le gouvernement a innové en proposant une série de mesures apparemment incohérentes (ouverture des librairies et des coiffeurs, relaxation de la contrainte géographique à 10 km, activités sportives pour les enfants, etc.) mais qui répondent à la logique de préservation du pouvoir : éviter l’insurrection populaire.

Une vraie maitrise des règles d’exercice du pouvoir

L’analyse ainsi proposée à la lumière du Manuel du dictateur révèle que loin d’être un bricolage de mesures incohérentes, l’action, en lien avec cette crise, de la coalition de fonctionnaires au pouvoir depuis 40 ans démontre une vraie maitrise des règles d’exercice du pouvoir.

Du point de vue du peuple, maltraité par la coalition, il faut se rappeler que l’objectif de la démocratie n’est pas d’être efficace, mais d’éviter qu’un petit nombre n’opprime le peuple, ne le ruine et ne l’asservisse. Plus la coalition est grande, plus grand est le nombre d’électeurs que le leader doit satisfaire, mieux le peuple se porte. C’est vrai partout et toujours.

En France, le pouvoir a été usurpé par une petite coalition, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour ceux qui n’en font pas partie.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
1 427 vues

Tous des bêtes

Puissance, domination, instinct, c’est la loi de la nature. Toutes les espèces favorisent les plus forts sur différents critères, autant la force physique que la malice, la beauté, la résistance immunitaire, la capacité sociale, etc… Un documentaire récent sur les chimpanzés, que je n’ai pas réussi à retrouver malheureusement, évoquait tellement les comportements humains qu’on ne pouvait qu’en être sidérés. Évidemment, la sélection naturelle fait son oeuvre depuis la nuit des temps et a rendu nombres d’espèces de plus en plus performantes dans le défi de la vie, mais aussi d’autres qui ont échoué.

Le point de vue du citoyen cultivé, éduqué moralement, informé de l’histoire des hommes, est-il capable de faire la liaison avec les comportements instinctifs et animaux qui transparaissent dans l’actualité contemporaine, à peine cachés sous la fine couche des relations complexes du monde moderne.

Bref, chaque génération fait apparaître toute la gamme des possibilités, depuis les plus timorés jusqu’aux plus ambitieux, en passant par les crédules et les perplexes, les soumis et les acariâtres. Tout cela fait une société où chacun cherche sa place et parfois trouve la bonne. Néanmoins on retrouve comme chez les bêtes ceux qui ont hérité d’un mental de chef en première ligne des ambitieux, à la conquête des pouvoirs disponibles, par tous les moyens légaux ou pas, et ensuite, de la même façon, pour le conserver. C’est d’une évidence totale dans la plupart des pays soumis à dictature ou « démocrature ».

Les démocraties authentiques font vraiment figure d’exceptions, et on a bien vu lors des dernières élections présidentielles Françaises comment la caste des manipulateurs ont truqué le jeu.

Attendre la prochaine élection en espérant un renouvellement de la classe politique et des haut fonctionnaires me paraît totalement illusoire. LR a du mal à refaire surface et un Macron bis va passer de justesse devant l’extrême droite. Et on sera reparti pour 5 ans de galère (ou plus).

Comme disait Albert, on ne résoud pas les problèmes avec ceux qui les ont provoqués. Il faut vider totalement tous les ministères et supprimer toutes les commissions diverses associées pour repartir sur de bonnes bases. Aucune chance sinon. Quand j’entends Macron dire que les Français sont 66 millions de procureurs, il est clair qu’il considère que lui fait bien son travail et que le critiquer est inconcevable (pour lui). Donc les décisions les plus absurdes et criminelles ne font pas dévier d’un iota le mental de notre nomenclatura hors sol : Seuls eux sont assez intelligents pour savoir ce qui est bon pour le pays. C’est sûr qu’à force de mépriser les citoyens et leurs élus, ils ont fini par se convaincre.

Bref, tous ces énarques et compagnie sont accrochés aux murs de leurs ministères comme des berniques à leurs rochers et il faudra une grosse révolte pour les virer. Tant qu’ils ont la justice, les médias, la police et l’armée à leurs ordres, on restera en dictature. Et pour le moment, la désinformation organisée marche plutôt bien. Mais si leur comportement indigne redéclenche des épisodes de gilets jaunes, et une certaine indisposition des services d’ordre qui doivent commencer à se demander si leur mission est de protéger la population et non la mafia au pouvoir, la situation pourrait devenir beaucoup plus délicate pour eux.

Difficile de dire quand cela viendra, mais certainement quand l’économie du pays, de plus en plus à la peine, avec moins d’entreprises vaillantes, moins de recherche, et la fuite des cerveaux et des investisseurs, sans compter tous les services publics à la ramasse, va mettre les finances du pays au stade de la Grèce il y a quelques années. De toutes façons cela passera par une crise, sévère mais inévitable. Et je ne pense pas que nos petits bavardages de gens instruits et expérimentés sont en mesure d’influencer l’avenir proche ou lointain du pays. La majorité de la population n’a aucune notion d’économie et un manque de curiosité et d’esprit critique qui font douter d’une prise de conscience suffisante pour faire évoluer rapidement les choses.

Il n’y a plus qu’à attendre que le fruit pourri tombe de l’arbre. Ce sera peut-être plus rapide qu’on ne le pense.
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
1 591 vues

Le pillage, technique d’avenir ?

Il y n’y a que deux façons de s’enrichir : par le travail, mais en général c’est long et difficile, ou alors s’accaparer les biens d’autrui par le vol ou le pillage ; étant entendu que le pillage est un mode beaucoup plus facile et rapide de s’enrichir que le travail surtout … en France où il est pratiquement impossible de s’enrichir par le travail du fait d’une fiscalité écrasante !

Le pillage peut être culturel (André Malraux, ministre de la culture de De Gaulle, a commencé sa « carrière » comme pilleur de monuments au Cambodge en vue de leur revente à des collectionneurs) mais en général il est surtout économique parce que le but du pillage est essentiellement l’appropriation, le plus souvent par la violence, des biens d’autrui.

Néanmoins, il faut savoir que l’appréciation personnelle (et surtout idéologique) du pillage peut varier en fonction des convictions politiques car certaines personnes assimilent le libéralisme au pillage des pauvres au profit des riches alors que les libéraux assimilent le développement de l’étatisme au pillage des populations.

I-Une constante historique

L’Histoire est remplie de récits de pillages dont l’origine remonte à la plus haute antiquité et c’était le mode privilégié d’accumulation rapide de richesses. Les arabes ont un mot pour cette pratique et il est passé dans la langue française : la razzia !

Les tribus lançaient des raids pour aller piller les voisins !

Le pillage était même une tradition glorifiée dans le cadre des guerres et des campagnes militaires : les soldats avaient un droit de pillage et de viol sur les populations conquises et les armées revenaient triomphalement avec leur butin en or, argent, bétail et esclaves !

L’empire romain s’est livré avec violence au pillage de toutes les colonies conquises ; notamment pour entretenir une plèbe oisive avec du pain et des jeux. C’était la Pax Romana.

Les gaulois ont pillé Rome en 390 av JC (la rançon était de 330 kg d’or et c’est à cette occasion que le chef gaulois Brennus a prononcé le fameux Vae victis « malheur aux vaincus »), les peuples germaniques (goths) ont pillé Rome à trois reprises durant les grandes invasions barbares (en 410 ap JC par les troupes wisigothiques d’Alaric, en 455 par les vandales, en 546 par les ostrogoths).

Les vikings ont organisé de nombreuses expéditions dans l’Europe entière après avoir débuté, en 793, par le pillage de l’abbaye de Lindisfarne sur la côte de Northumbria (nord-est de l’actuelle Angleterre).

Les rois, au moyen âge, ont rançonné avec constance les populations (et parfois plus spécifiquement les juifs) qui leur étaient asservies ; essentiellement pour financer leurs guerres.

Le sac de Byzance par les Croisés en 1204, lors de la quatrième croisade, est également un épisode de pillage majeur effectué à l’initiative de la république de Venise.

Pendant la Révolution française, la nationalisation (confiscation) des biens du clergé (essentiellement de l’église catholique), par décret du 02 novembre 1789, n’a été, à bien y regarder, qu’un pillage destiné à renflouer les caisses vides de l’Etat révolutionnaire !

Le Louvre est rempli des rapines transalpines du général Bonaparte effectuées lors de sa campagne d’Italie (1796-1797).

II-Le pillage mode commun d’organisation sociale

On l’a compris, le pillage, quelle que soit sa forme, est un mode constant d’acquisition par la force ou la ruse des biens d’autrui et il n’est pas seulement le fait d’individus isolés ou en bande, il peut être aussi le fait d’organisations ou même d’Etats !

En fait, on s’aperçoit très rapidement que l’on retrouve le pillage à peu près partout !

Le pillage sauvage

Il est, le plus souvent, associé à des actes individuels et tout le monde a pu voir ces scènes de pillages de magasins lors d’émeutes. Il s’agit de phénomènes plus ou moins spontanés lors de périodes de troubles.

Mais, les arnaques par internet, les escroqueries, sont aussi du pillage de même que la copie par les usines chinoises des produits européens qui sont ensuite vendus à bas prix. C’est du pillage technologique dont l’incidence économique est évidente.

Mais, il peut prendre des formes tout à fait différentes. Ainsi, quand l’association DAL (droit au logement), soutenue par quelques artistes dument conscientisés, « réquisitionne » un logement privé pour y installer des squatters c’est clairement un pillage de la propriété privée au nom d’une idéologie : l’immeuble appartient nécessairement à un profiteur !

Le pillage légalisé

Aujourd’hui, le pillage militaire étant devenu, en Europe, moralement condamnable cela ne veut pas dire que le pillage a disparu. Il peut aussi être institutionnalisé et organisé par une organisation criminelle (racket) ou même un Etat voire même par une organisation ou un groupe au sein d’un Etat.

Toute rémunération qui ne correspond pas à un travail véritable ou à un service rendu (emploi fictif) relève de cette catégorie tout comme le pillage de fonds publics au profit d’une organisation, d’une entreprise ou d’un groupe de personnes en vue de bénéficier d’avantages indus par le biais de marchés truqués, de subventions illégitimes ; en général dans le cadre de pacte de corruption car la corruption est bien souvent à la source du pillage !

La mafia présente la caractéristique de posséder des entreprises légales qui s’insèrent dans l’économie officielle de l’Italie dans le seul but du pillage.

A partir de 1933, l’Allemagne nazie a organisé le pillage des juifs puis des pays de l’Europe entière à son profit au fur et à mesure de son expansion militaire ; sans que les allemands de l’époque y trouvent d’ailleurs quoique ce soit à redire. Ce pillage s’est étendu non seulement aux ressources alimentaires, aux biens d’équipement, aux matières premières mais aussi aux populations contraintes d’aller travailler dans les usines allemandes d’armement (STO – service du travail obligatoire- imposé par Vichy).

Le communisme s’est construit à partir d’une idéologie basée sur le pillage par le biais de l’appropriation des moyens de production et l’URSS a, à l’initiative de Staline, affamé l’Ukraine dans les années 32-33 tout en organisant  le massacre des populations récalcitrantes (les koulaks) dans le but de s’approprier les récoltes et les exporter afin de récupérer des devises destinées à financer tout ce dont elle avait besoin et qui n’était pas produit sur place.

Au niveau de l’Etat, le pillage est habillé d’un cadre légal destiné à le justifier mais la constante demeure la même : l’obtention forcée de revenus.

Ainsi, votre facture EDF est gonflée par de nombreuses taxes qui sont destinées notamment à financer des éoliennes qui ne fonctionnent pas. Il s’agit bien d’un pillage économique au profit des marchands d’éoliennes sous couvert d’écologie.

Plus discret et totalement légal, le pillage a lieu lorsque la population est astreinte au paiement de sommes qui ne correspondent à aucun service au profit d’une catégorie socio professionnelle qui bénéficie alors d’une rente.

Mais, ce n’est pas toujours le cas puisque les rémunérations somptuaires de Bercy et du Conseil Constitutionnel n’ont aucun cadre légal …elles relèvent, sans aucune ambiguïté, du pillage des recettes fiscales de l’Etat et il est particulièrement symptomatique que l’illégalité puisse se situer au plus haut niveau de la hiérarchie administrative !

On comprend donc rapidement que l’appropriation indue est beaucoup plus facile et sure lorsqu’elle a lieu en raison de la proximité avec le pouvoir légitime qui dispose de la capacité de contrainte.

 III-Le pillage technique d’avenir ?

Le désir conscient ou inconscient d’une grande partie de la population de vivre au détriment des autres laisse beaucoup d’avenir au pillage … même s’il est appelé autrement !

Le pillage est finalement une constante de la nature humaine et il est pratiqué à tous les niveaux privés ou publics qu’il soit exercé de manière explicite ou dissimulée.

Des sociétés industrielles et commerciales privées peuvent se livrer au pillage des ressources d’un pays ; mais c’est toujours avec la complicité des autorités locales légales ou de fait qui bénéficient alors de retombées financières (bakchich ou droit d’exploitation).

Lorsqu’elles sont le fait de l’Etat, elles sont en général habillées d’une idéologie. Avant c’était pour payer les caprices du roi, désormais c’est au nom de la solidarité … ou de l’écologie mais, d’une manière générale, toute rente accordée indument à une catégorie de population n’est qu’un pillage organisé en sa faveur et financé par les autres.

L’idéal de gauche de faire payer les riches n’est pas autre chose qu’un appel au pillage même s’il est masqué sous les arguments idéologiques de justice sociale et d’égalitarisme. Quand J-L Mélenchon promet de « redresser le pays » en spoliant les riches, les banques, les financiers, les prêteurs, il propose clairement à ses électeurs et clients de se livrer à un vaste pillage évidemment facilité par une victimisation des futurs bénéficiaires ; victimisation qui leur retire tout scrupule !

Si demain, l’Etat français se retrouve en difficulté, ce qui d’ailleurs ne va pas manquer d’arriver, il n’aura alors absolument aucun scrupule à prendre des dispositions dans le but de s’accaparer une partie des avoirs bancaires des français et ce sera évidemment du pillage.

De la même façon, avec une émission monétaire massive et une hyperinflation, il peut liquider sa dette rapidement tout en ruinant les épargnants !

Un contrôle fiscal peut aboutir au pillage du contrôlé par le biais d’un redressement indu dans le cadre d’une oppression fiscale exercée selon des règles que le contrôlé, bien souvent, ne comprend pas ; et le Code général des impôts n’est finalement qu’un monument dédié au pillage fiscal dans un système où les impôts sont, tout comme l’expropriation pour cause d’utilité publique ou la nationalisation sans indemnisation, des moyens de prendre la propriété d’autrui contre son gré sous l’argument de l’intérêt de la collectivité !

L’augmentation exponentielle des dépenses publiques depuis 40 ans a contraint l’Etat fonctionnaire à multiplier les astuces fiscales pour augmenter les prélèvements et le prélèvement à la source de l’IRPP comme de la CSG en est un excellent exemple dans la mesure où vos impôts sont payés par un autre (employeur ou caisse de retraite) et que vous ne pouvez désormais même plus vous y opposer, ni négocier ou faire une demande de remise, ou même tout simplement oublier de les payer ; compte non tenu du fait que vos revenus sont artificiellement gonflés du montant de l’impôt payé d’avance !?!

En l’occurrence, il s’agit pour les petits hommes gris de l’Etat de rendre le pillage acceptable et aussi opaque que possible. Combien de personnes connaissent le montant total de CSG qu’elles paient dans l’année ?

En fait, on s’aperçoit rapidement, lorsqu’il est fait référence à l’Etat stratège, notion si chère à nos étatistes et autres socialistes, que la seule stratégie réellement utilisée est celle déjà mise en place par Colbert lorsqu’il l’expliquait qu’il fallait « Plumer l’oie sans la faire crier » à un Louis XIV, qui s’y connaissait en matière de dépenses somptuaires puisqu’il a mis la France en faillite et provoqué indirectement la révolution française.

La principale caractéristique du pillage moderne est l’anonymat. Il est réalisé par les petites mains des petits hommes gris de l’Etat dans le cadre d’une organisation extrêmement sophistiquée où chaque acteur joue son rôle et contribue au système ; bien souvent sans même s’en rendre compte !

Evidemment, tout Pouvoir, pour pouvoir continuer son pillage, doit inspirer la crainte pour que les pillés ne se révoltent pas. Il faut donc être conscient que le fichage généralisé de la population, les diverses lois de « lutte contre la fraude fiscale » sont toutes des mesures ayant pour but de contrôler la population et de permettre son pillage sans qu’elle puisse y échapper !

C’est aussi pour cela que l’Etat s’est arrogé le monopole de la violence. Il lui est plus facile de contraindre une population qui ne peut pas se défendre surtout en utilisant l’argument fallacieux de sa protection !

Mais, inévitablement, le pillage génère de nombreux effets négatifs sur l’économie et sur le comportement  des personnes car il provoque une destruction du capital accumulé sans lequel aucune activité artisanale ou industrielle ne peut être exercée et, inéluctablement, les pillés finissent par s’en rendre compte. Ils tentent alors d’y échapper notamment par le biais de techniques d’évitement, voire de fraude fiscale ; et, s’il prend de trop grandes proportions, le pillage prend rapidement fin avec la ruine ou la disparition des pillés que ce soit par la mort ou l’exil.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur ainsi que le site originel de publication.

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 985 vues

Besoin de croire et rationalité, l’avenir du blog.

Peut-on donner à ce blog un objectif universel, lui qui est né de l’oppression ?

C’est la question dont nous devons débattre.

Si la réponse est oui, il se trouvera des hommes et des femmes de bonne volonté pour atteindre cet objectif — même si, comme l’accepte Claude Reichman, ils ne sont au départ qu’une petite poignée — à la seule condition que tous participent, sincèrement, librement, chacun à la hauteur de ses moyens et pour le bénéfice de tous.

Nous devons d’abord nous mettre d’accord sur l’ennemi et l’objectif à atteindre.

L’objectif à atteindre :

La vérité, qui se définit par la démonstration. Le champ des hypothèses doit être illimité, mais ne peut être cru que ce qui est démontré.

L’ennemi à combattre :

La croyance en ce qui n’est pas démontré, que l’on appelle religion, à travers son clergé.

En ce qui nous concerne ce sera l’égalitarisme dont le clergé est la fonction publique.

Celui-ci comprend :

– un bas clergé, le fonctionnaire de base, croyant, parasitaire, injuste et corporatiste, sans surprise, aisément repérable parce que servant son intérêt ou sa corporation au détriment de sa mission initiale de service public.

– un haut clergé, la haute fonction publique, inaccessible, non croyant, machiavélique, particulièrement dangereux, manipulant la représentation de l’opinion publique, l’amenant à mettre en œuvre des lois contraires à la pensée majoritaire. Traite à la démocratie.

La proposition

Sur ces bases, et quelles que soient les difficultés à venir et le peu d’espoir d’aboutir, je veux bien, pour le temps qui me reste, engager cette œuvre collective, tant la vie telle qu’elle se présente aujourd’hui me parait désespérante pour tous, jeunes et vieux réunis.

Il y a quelques jours j’ai proposé la création de la FFR, Fédération de la France Réelle, c’est toujours l’objectif. Il s’agit simplement de démarrer sans attendre de pouvoir nous réunir physiquement, ce qui peut s’avérer lointain.

Les moyens

Je propose de nous appuyer sur la pensée du philosophe Sun Tzu — dont l’existence n’est pas avérée — auteur de “L’art de la guerre”, sans doute 500 ans avant JC, opportunément cité dans Le Point de cette semaine : ” Qui connait l’autre et se connait en cent combats ne sera point défait ; qui ne connait l’autre mais se connait sera vainqueur une fois sur deux ; qui ne connait pas plus l’autre qu’il ne se connait sera toujours défait”.

Cette pensée est frappée au coin du bon sens, nous la ferons notre.

Connaitre l’autre

Vous l’avez compris notre arme étant le blog, c’est le nombre des contributeurs et des lecteurs qui fera notre force.

Nous devons être cent contributeurs au minimum et des centaines de milliers de lecteurs. Un objectif de mille lecteurs jour parait raisonnable.

Tout en restant attachés au fisc qui est le bras armé de l’égalitarisme, nous refondrons le blog pour le dépersonnaliser, pour qu’il appartienne à tous.

Ceci réalisé, ce blog devra être l’endroit où l’incohérence de l’égalitarisme, son injustice destructrice, seront démontrées billets après billets.

Jusqu’à la connaissance totale de la pensée et des méthodes de l’égalitarisme et de son clergé.

Nous connaître

Cela passera par la définition de nos objectifs, les moyens de les atteindre, la démonstration de leur utilité, de leur nécessité.

La liberté individuelle et la propriété, le mérite et l’engagement, l’intégrité, seront probablement les bases de notre objectif. A nous de faire la preuve de l’intérêt collectif de ces aspirations.

La guerre que nous devons gagner

C’est évidemment la conquête de l’opinion publique, c’est évidemment un combat exclusivement intellectuel, qui doit se terminer dans les urnes et non dans la rue. La vérité et la réalité doivent terrasser la croyance égalitariste, la religion et son clergé.

Le premier acte

Je demande à notre webmaster d’ouvrir un onglet “forum” où chacun pourra s’exprimer. S’il rencontre un lectorat et si nait en lui une nécessité d’écrire nous lui ouvrirons un compte auteur.

C’est parti. Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 048 vues

COVID, encore COVID, toujours COVID …

Plus de vaccin en Occitanie. Vous vous en foutez, moi aussi. Mais bon, voilà, plus de vaccin en Occitanie…

Livraison possible la semaine prochaine, peut-être, sans doute…

La France sous perfusion de fausse monnaie, le débranchement n’est pas prévu dans l’immédiat.

Qui croit que c’est la vraie vie ?

Nous voilà tous en apesanteur, dans un espace dont on sait parfaitement qu’il n’existe pas, tout en faisant semblant de croire qu’il existe.

Vous connaissez celle du type qui tombe du vingtième, que l’on entend dire à chaque étage : “Jusque-là, ça va”. C’est nous ça.

Le terminus va être terrible ? Oui, et bien plus encore.

Mais les honnêtes gens s’en sortirons toujours. Eh bien non justement, arrive au galop le temps des crapules, des sans scrupules, des méchants, des prédicateurs névrosés, des mouvements de foule mortels, de la disparition du droit, de la prééminence de la force aveugle, des rançons du plus faible, de la vengeance du délinquant, de la chienlit totale, du règne de chacun pour sa peau.

COVID au moins nous aura servi à ça, à nous mettre lucidement face à notre avenir de chacun pour sa peau.

La sécurité de la santé, qui coute chaque année le prix de toutes les dépenses de l’Etat, et résultat : “restez chez vous et prenez du doliprane… Ou alors nous allons être obligés de construire des “covideries” pour vous isoler, pour que vous ne nous passiez pas votre merde de COVID. Compris.”

Oui, mais mon médecin référant ? : “Puis-je avoir une consultation ? Des soins ? De la compassion ?” Pas question : Réclusion ou réanimation uniquement.

Avant l’hôpital : répondeur. Avant le vaccin : répondeur. Avant la faillite et le suicide : toutes nos lignes sont occupées.

C’est la vie de l’homme blanc occidental, de sa femme son égale, des LGBT réhabilités, et des immigrés qui croyaient trouver chez lui travail et fortune.

Pas conforme aux séries américaines, pas conforme à la littérature européenne, parfaitement conforme à l’histoire de tous ceux qui trichent. Grandeur et décadence, tout un programme.

Bon, pour le vaccin en Occitanie : rappelez les semaines prochaines…. Pour les perfusions de monnaie, demain : souvenir, souvenir…

Et n’oubliez pas, tout à l’heure pour tous : IMPÔTS, IMPÔTS, IMPÔTS…. RUINE, RUINE, RUINE…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
1 120 vues

Ce sont les plus décidés qui gagnent !

Ce sont les plus décidés qui gagnent !

Le pire, pour une armée, c’est de se savoir mal commandée. Il en va de même pour un peuple, ou d’ailleurs pour n’importe quel groupe humain ayant besoin d’agir.

A cette aune, la France actuelle remplit toutes les cases. Il est arrivé que nos troupes aient de mauvais généraux, et nous l’avons payé très cher. De même bien de nos gouvernements ne se sont signalés que par leur médiocrité, et là encore notre pays l’a payé très cher. Mais sous M. Macron, nous avons atteint le fond (même s’il est vrai qu’on peut encore creuser) !

M. Macron a réussi l’exploit de détruire l’économie de la France, tout en affichant un sinistre bilan de 90 000 morts en un an. Quelle est la raison de ce terrible échec ?  Elle réside dans la structure du pouvoir politique qui règne sur notre pays. La France est aux mains de ses fonctionnaires. Les plus gradés donnent les ordres, les autres les exécutent sans réfléchir (ils n’en ont d’ailleurs pas le droit). Les élus n’ont pas d’autre pouvoir que de voter une motion de censure, qui n’empêche nullement le président de nommer le même gouvernement ou un autre fort peu différent.

Il n’y a pas d’autre contre-pouvoir, même si certains groupes s’imaginent bien à tort dans ce rôle. Certes, les protestataires ne manquent pas. Mais leur manifestation terminée, ils ramènent leurs banderoles chez eux, tout fiers d’avoir défilé.

Quand on fait le bilan des décennies écoulées depuis la Libération, on
n’aperçoit rien de vraiment marquant, hormis bien sûr la guerre
d’Algérie, qui a failli emporter le régime, et la construction européenne, qui a failli le sauver.

La décolonisation s’est mal passée pour la France parce qu’elle n’avait au fond pas tranché le débat entre Jules Ferry et Clemenceau, le premier voulant assumer le devoir moral de « civiliser les races inférieures », le second  s’y refusant, ne voyant rien d’inférieur dans les grandes civilisations de la planète. Les colonies nous sont en quelque sorte tombées dans le bec, avant que de nous peser sur l’estomac et, aujourd’hui, d’alimenter une immigration dont nous ne savons pas comment assumer les conséquences.

Quant à l’Europe, grand projet pour rendre impossibles les guerres européennes, elle n’a pas réussi à dompter les fonctionnaires français, qui résistent dans les bastions où ils ont résolu de s’enfermer, c’est-à-dire dans les organismes sociaux dont les dépenses monstrueuses interdisent toute modernisation économique du pays.

Et c’est le petit Macron qui prétendait bousculer tout cela ! Kolossale rigolade ! Son échec est finalement celui du système français, qui n’a pas plus réussi à se moderniser que Gorbatchev n’a rendu viable l’Union soviétique.

Nous voilà donc entrés dans une nouvelle ère, dont nul ne dessine bien les contours, tant il est vrai que le pire n’est jamais impossible. Osons une prédiction : le pouvoir ira à celui qui aura su rassembler une petite troupe décidée. Elle suffira pour s’emparer de tous les bastions, parce que personne n’est prêt à se lever pour les défendre.

Et voilà que tout d’un coup un évènement majeur de l’année écoulée s’éclaire d’un jour aveuglant. Le Pr Raoult était celui qui, bien que dépourvu de toute ambition politique, paraissait capable de mobiliser autour de lui assez de Français pour chasser les incapables du pouvoir. Et c’est la raison pour laquelle les maîtres du système ont fait de l’hydroxychloroquine leur ennemie et, de ce fait, condamné à mort sans hésiter tous ceux que leur impéritie et la paralysie de l’Etat étaient incapables de protéger.

Disons les choses simplement. On peut combattre le coronavirus victorieusement avec l’hydroxychloroquine ou avec certains antibiotiques, ou avec les deux associés, à condition de l’attaquer dès qu’il est décelé. Et ce combat victorieux est d’autant plus important qu’il rend en peu de jours le malade non contagieux et qu’il le guérit.

Toute personne aspirant à diriger la France n’a plus qu’à réunir autour de sa personne tous ceux qui ne veulent pas mourir du virus ou de ses conséquences économiques et, munie d’un fanion portant le mot de « chloroquine », à défiler dans les rues avec ses partisans. Rappelez-vous Chaplin. Il a suffi d’un petit drapeau rouge tombé d’un camion pour entraîner une foule. Aucune révolution n’échappe à la règle : ce sont les plus décidés qui gagnent !

Claude Reichman

 

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
969 vues