Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Lettre ouverte à Irène Frain

Madame, vous êtes une écrivaine connue, que je ne connaissais pas, je vous rencontre pour la première fois en lisant “Un crime sans importance”, qui vous a valu Le Prix Interallié 2020.

Ce livre m’a touché profondément.

Votre sœur, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a été assassinée dans des conditions de violence et donc de souffrance révoltantes.

Elle a fait partie des dix sept agressions de personnes âgées, dans la même cité, avec les mêmes modes opératoires, toutes massacrées, mais seule votre sœur est morte après plusieurs semaines de coma.

Vous vivez sa souffrance tant vous étiez proches, tant vos sensibilités étaient concordantes, les autres victimes la vivent elles-mêmes, ayant survécu.

Vous constatez :

          – Que cette violence est sociétale. Vous pensez que l’assaillant, un jeune non retrouvé, serait un frustré de la consommation, un désorienté de notre société trop trépidante. Pourquoi pas ?

          – Mais aussi et surtout vous êtes abasourdie par l’indifférence qui entoure ces agressions, le fatalisme qui les accompagne. L’incapacité de la justice à apporter une réponse à tant de violence. Ce que tout le monde sait, ce que tout le monde tait.

En quelque sorte vous arrivez à la conclusion que cette société, qui prétend vous défendre, vous assurer le calme et la prospérité, peut agresser par personne interposée et ensuite vous laisser morte ou souffrante sur le bord de la route, sans émotion, sans compassion, sans état d’âme.

Oui, vous avez raison. C’est bien cela.

Mais êtes-vous capable d’aller plus loin ?

De ressentir que cette société peut aussi porter le mal directement, sans passer par la case sale gosse de banlieue ? Qu’elle peut elle-même tabasser jusqu’à ce que, pour certains la mort s’en suive, pour d’autres les dégâts soient tels qu’après leur disparition ils s’étalent sur plusieurs générations.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque des contrôleurs fiscaux, dans l’indifférence générale, massacrent un contribuable, volontairement et sans justification autre que celles qu’ils inventent pour les besoins de leur forfait.

La souffrance n’est pas différente pour ceux qui survivent, ni pour ceux qui en meurent, juste un peu plus longue dans le temps en règle générale.

Pas facile de comprendre cela, non ?

Et pourtant la justice, la presse, l’opinion publique, sont ici encore plus absentes que pour les personnes âgées agressées.

Oui, cette société n’est pas propre. Nous pouvons en parler si vous le souhaitez.

Car je vous vois, comme nous tous, faire fausse route, vous culpabiliser en pensant que la société, c’est-à-dire vous et moi, déraillent.

Que progrès et consommation seraient nos ennemis.

Détrompez-vous, ce n’est pas le cas. Ce sont simplement quelques hommes, les hommes de l’Etat, avides de pouvoir, débordants de vanité, qui nous entrainent dans ce bal maudit du faire semblant, car c’est en faisant ainsi qu’ils sont élus et jouissent de leur pouvoir, satisfont leur orgueil.

Votre ami a raison : “Ces morts ne peuvent pas rester sans voix”.

Hélas, je n’ai pas votre talent et donc aucune chance d’obtenir Le Prix Interallié.

Bien à vous. H. Dumas

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Mon nombril

« La conscience nous permet de voir ce qui est bien et ce qui est mal » expose un « cahier de morale » daté de 1950, retrouvé par hasard dans un vieux carton de déménagement.

Cela fleure bon les maximes reprises chaque matin par l’instituteur, en lettres calligraphiées à la craie, sur le tableau noir.

Plus loin, on peut lire : « Si misérable que l’on soit, on peut toujours éprouver la joie de faire plaisir aux autres », et plus loin « Dévouez-vous sans rien attendre. Il faut penser aux autres plus qu’à soi-même. » Ca sent l’encre violette et les encriers en faïence blanche insérés dans leurs emplacement creusés à leur diamètre en bordure du pupitre incliné.

Certes, le style en est naïf, vieillot, prescripteur et, pour tout dire, moralisateur.

Mais au-delà du style, le fond de ce manuel d’écolier, bible des hussards noirs de la République, empreint de morale laïque héritée de morale chrétienne, met le doigt sur la solidarité, préoccupation majeure de la France de l’après-guerre.

Les « Rouges » et les « Blancs » visaient le même objectif, altruiste, solidaire, tourné vers un avenir qui, après l’horreur, ne pourrait qu’être que meilleur. Et pour nourrir cet objectif, une conscience collective puissante fondée sur la conscience individuelle, avec en arrière-plan, l’œil de Caïn perçant sous la légende des siècles de Victor Hugo, héraut de la République.

Le « Prends bien soin de toi » formulé aujourd’hui à tout bout de champ à la manière du « bonne dégustation ! »,  d’un serveur de restaurant aussi indifférent qu’apprêté, a remplacé le « penser d’abord aux autres » jadis présent dans tous les esprits mais jamais prononcé, un non-dit de pudeur.

Ce qu’on faisait, on le pensait, sans le dire. Ce qu’on ne fait pas, on le dit, sans le penser.

La formulation du « Take care » à la française, même creuse, est révélatrice.

Le souci de soi, de sa santé, des risques courus, de ce qu’il faut éviter pour ne pas perturber un train-train ennuyeux, l’emporte sur tout. Mille fois s’ennuyer plutôt que de risquer l’écueil. Assurance tous risques et principe de précaution.

Il n’y a plus de « Rouges » ni de « Blancs ».

Il n’y a que des prescripteurs de remèdes de bonnes-femmes censées vous apporter la sécurité, une religion animiste censée combler votre désir d’identification à la planète et une vague philosophie hindouiste censée vous apporter la sérénité.

« Tout pour ma gueule » ou TPMG, dit-on à présent.

Le contraire de tout ce que nous avons appris lorsqu’on nous couinait dans les oreilles « Tu n’es pas le nombril du monde ! »

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Raoult, Zemmour, deux Français !

Raoult, Zemmour, deux Français !

Didier Raoult et Eric Zemmour sont les deux personnalités françaises les plus médiatiques de ces derniers mois. Pour une simple raison : ce sont des esprits libres. Dans l’univers conforme et aseptisé où le système politique et médiatique fait vivre notre pays, l’irruption de ce médecin et de ce journaliste fait l’effet d’une bombe. Or que disent-ils ? Qu’on peut soigner et guérir le covid, et que l’immigration est excessive en France. C’est tout le contraire de la pensée officielle.

Quand une opinion publique s’éprend à ce point de personnalités jusqu’alors peu connues, c’est qu’elles représentent soudain le peuple. Et c’est aussi que celui-ci les attendait. Pourtant ni l’un ni l’autre ne sont des hommes politiques. Ce simple fait suffit à démontrer que la classe politique française ne représente plus la nation et qu’elle est sur le point de devoir céder la place.

La Ve République a créé des institutions stables, mais en faisant reposer le pouvoir sur le seul président de la République, elle a stérilisé la vie politique, qui s’est progressivement rabougrie jusqu’à n’être plus qu’un théâtre d’ombres. Ou, si l’on veut être plus méchant, un spectacle de Guignol.

En entendant Raoult parler médecine et Zemmour parler politique, on a l’impression que tous les autres acteurs de ces deux mondes ont disparu. Ce qu’ils disent paraît irréel, comme s’ils s’adressaient à nous d’Outre-tombe. Mourir d’un coup, comme cela, quelle tragédie pour tant de sommités ! Mais il ne s’agit en rien d’un drame national. Tout au plus est-ce un grand souffle de vent qui vient rafraîchir l’ambiance méphitique des grands étangs sous la lune. Personne ne songe à organiser d’immenses funérailles nationales pour tous ces défunts, pas même Macron, pourtant friand de la chose. Il est vrai qu’on se demande s’il ne figure pas lui-même sur la liste des personnes décédées.

L’irruption de ces deux personnalités est tout le contraire d’un de ces feux de paille qui distraient le public pendant un moment. Il s’agit d’un grand mouvement d’opinion, tels ceux qui bouleversent la vie des grands pays. Les Français sont à la recherche de vérités. Non qu’ils ignorent celles-ci. Mais ils veulent qu’elles soient largement exprimées afin de les placer au cœur du débat public. Ce qui signifie que celui-ci, depuis des décennies n’est qu’un simulacre de démocratie et que cette situation est devenue intolérable pour les citoyens.

Didier Raoult ne participe pas à des réunions publiques, mais quand on l’aperçoit dans la rue ou au volant de sa voiture, on lui fait une haie d’honneur. Quant à Zemmour, il remplit toutes les salles où il donne des conférences et les assistants l’acclament. Tous les villages Potemkine du monde n’arrivent pas à la cheville de ces deux phénomènes spontanés. Tant il est vrai que quand le peuple parle, tout autour de lui se tait.

Zemmour, en quelques semaines, a pris la tête, dans les sondages, de ceux qui peuvent prétendre affronter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle. Il est peu probable qu’il s’effondre, comme cela est parfois arrivé à certains candidats pourtant bien partis, car le mouvement qui le porte répond à une très forte attente des Français. Bien entendu, on peut discuter et critiquer certaines de ses options, mais l’enjeu est ailleurs. Ce qu’il faut, c’est en finir avec des décennies de glaciation politique, de faux débats, de fausse politique, de vraie spoliation du peuple, de mépris et d’arrogance des prétendues élites qui n’ont jamais rien réussi pour la France.

Pour la première fois depuis bien longtemps, en politique, il se passe quelque chose en France. Il était temps, car la menace de guerre civile est réelle, même si la majorité des citoyens ne la souhaite pas. Car enfin, la guerre civile n’est rien d’autre que l’échec de l’intelligence. Or d’intelligence, nos compatriotes n’en manquent pas. Ils attendent moins qu’on leur montre la voie que la survenue d’un dirigeant capable d’incarner le pays avec un dévouement et une sincérité totale. Au fond, Kipling – un Anglais, qu’on me pardonne – avait parlé d’un personnage « d’infinie ressource et sagacité ». Un Français quoi !

Claude Reichman

 

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Grace à eux…

Grace à l’église

Nous sommes assurés, après notre mort, de rejoindre le paradis, lieu de tous les plaisirs où sont bannis tous les soucis. Sous réserve de quelques contraintes.

Les hommes de l’église ayant tout pouvoir pour décider si nous avons rempli ou non les conditions d’accès.

Cela va de notre comportement sociétal à notre vie individuelle, et les chausse-trapes ne manquent pas. Mais les hommes de l’église sont là pour nous remettre dans le droit chemin, nous conseiller, voire nous contraindre pour notre bien.

Jusque-là, pas de problème.

Mais qu’en est-il d’eux-mêmes. Qui leur montre le chemin ?

Dieu lui-même. Ils ont la foi qui les tient sur la bonne route.

Mais soudain il apparait que leur comportement ne serait pas exemplaire. Passons sur les abus de la bonne chère, du laxisme professionnel, de l’hypocrisie, etc… reste le problème crucial, l’étendard imparable : la chasteté.

Le fiasco est monumental, il s’étale sur deux mille ans et sur toute la planète !!!

Voyons voir ça.

Il y a deux hypothèses :

          – L’homme de l’église est un croyant

Alors, lorsqu’il faiblit, il se confesse. Lui et son confesseur partagent alors le secret de la déviance. Pour finir, avec le temps, l’ensemble des hommes de l’église partagent ce secret. Ils sont liés par ce secret. Il devient leur lien initiatique, privilégié. Quel vertige…

          – L’homme de l’église n’est pas un croyant

Il n’a alors aucune raison de se confesser. La croyance devient alors pour lui un simple outil de pouvoir. Il se fout comme d’une guigne de votre avenir post mortem, ainsi que de votre vie ici-bas.

Je vous laisse choisir l’hypothèse qui vous convient face au scandale de la pédo-criminalité ecclésiastique. Vous pouvez aussi la relativiser… c’est vous qui voyez.

Grace à l’Etat

Nous sommes protégés. Nous sommes tous égaux en revenus et en droits. Que ce soit pour notre santé, notre travail, nos loisirs, etc…

Les hommes de l’Etat ont tout pouvoir pour qu’il en soit ainsi.

Ils disposent de la loi qu’ils fabriquent à volonté et des outils qui l’imposent, justice et forces armées. Pendant qu’ils ont décidé de nous désarmer.

Ils se chargent de notre bonheur ici-bas. A charge par nous d’obéir aveuglément à leurs ordres, toujours donnés dans notre intérêt.

A la différence des hommes de l’église, ils ne sont pas soumis à l’Etat puisque ce sont eux l’Etat. L’Etat ne leur parle pas, ne s’adresse pas à leur conscience, ils s’en chargent eux-mêmes.

En réalité, ils n’ont pas d’autres règles que celles qu’ils se donnent eux-mêmes.

Sont-ils liés par celles qu’ils nous imposent pour atteindre l’objectif qu’ils nous promettent ? Ils disent que oui.

Mais dans le cas où ils n’atteignent pas cet objectif ?

D’abord, qui le sait ? Personne, puisque c’est cette finalité qui justifie leur présence, tant qu’ils sont là c’est que tout le monde pense qu’ils réussissent, que donc nous sommes protégés et égaux.

Il n’y a pratiquement qu’eux qui savent que non seulement l’objectif n’est pas atteint, mais qu’ils sont incapables de l’atteindre.

Alors ils en parlent entre eux. C’est un peu comme confesse, le fait qu’ils en parlent les rend complices.

A partir de là, ils n’ont objectivement aucune raison de s’appliquer des lois qu’ils savent inutiles, qui sont juste là pour leur assurer le pouvoir. Attitude qu’il leur suffit de partager avec ceux qui l’ont compris et sont d’accord pour ne rien dire.

Et voilà… c’est simple, non ?

Vous vous sentez-mieux ou moins bien ? Possiblement libres ?

Bien à vous. H. Dumas

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Et l’écologie merde !

Une information vient de faire la une de la presse

« À l’issue d’une mise en concurrence initiée en juin 2021, le ministère de l’Intérieur va acquérir des véhicules rapides d’intervention pour la gendarmerie nationale. La société Renault a remporté le marché, avec le modèle Alpine A110 Pure ».

 « Ces véhicules permettront aux forces de l’ordre de procéder à des interventions sur autoroute, impliquant des voitures en infraction à haute vitesse, dans le cadre de missions de sécurité routière ou de police judiciaire (trafic de stupéfiants, par exemple). »

J’entends déjà certains pousser des cocoricos de joie !

Vive l’industrie française !

Vive la voiture française !

Ce qui m’amène quand même à formuler quelques observations :

L’alpine A110 est une très belle voiture à la diffusion ultra confidentielle (on est très proche de la fabrication à l’unité) en raison en particulier de l’amende fiscale, appelée à tort « malus écologique », monstrueuse qui la frappe (du fait d’émissions en cycle mixte de 152 g de CO2/km) et qui amène son prix TTC très près des 100.000€.

Renault continue donc de la fabriquer dans son usine de Dieppe mais c’est à perte car les chiffres de ventes se sont effondrés après des débuts prometteurs liés à un mouvement d’intérêt pour la nouveauté ou la nostalgie de l’ancien modèle qui avait fait la gloire de l’ancien préparateur (Jean Rédélé).

Bien évidemment, le ministère de l’intérieur fait l’acquisition de ces voitures (26 au total) hors taxes c’est à dire qu’il ne paie ni TVA ni malus fiscal mais j’imagine que cette commande va donner un peu d’air à Renault qui va pouvoir enfin augmenter les cadences de production …

Là où je comprends moins bien (ou du moins je feins de m’en étonner) c’est la distorsion entre le discours officiel et la pratique du gouvernement (et de son administration) qui nous incite, voire nous oblige, à acquérir des voitures électriques alors que lui continue d’acheter des véhicules thermiques !

N’étant pas, personnellement un fan de voiture électrique, je comprends la logique de la démarche mais je comprends surtout qu’on se situe ici, encore une fois, dans la pratique bien connue du « faites ce que je dis, pour ma part je fais ce que je veux » et on se retrouve encore une fois dans la distorsion du discours du pouvoir au regard des buts officiellement poursuivis et ceux réellement visés !

Alors pourquoi la gendarmerie française n’est-elle pas équipée de voitures électriques dont on nous rabâche qu’il n’y a pas d’avenir sans elles ?

Ne serait-ce peut-être tout simplement pas parce que tous les tests ont montré qu’elles ne fonctionnaient pas ou du moins qu’elles ne pouvaient rouler à 200 ou 250 km/h que pendant seulement quelques km ; ce qui évidemment rend leur usage rédhibitoire pour les missions d’intervention des forces de l’ordre ?

Autrement dit, avec cette commande, le pouvoir démontre clairement d’une part qu’il se moque des français en leur imposant des solutions auxquelles il ne croit pas lui-même et que d’autre part le discours officiel selon lequel il faut sauver la planète ne le concerne pas !

Mais cela on en s’en doutait déjà surtout lorsque l’on sait que nos chers gouvernants utilisent abondamment voitures de fonction, taxis (diesel), avions et autres moyens de transport bien connus pour leurs émissions zéro carbone  …

Enfin, au-delà de ces considérations, il faut rappeler que les gendarmes sont des individus comme les autres et que, même s’ils sont investis d’une délégation de pouvoir, il ne faudrait pas que, du fait de l’utilisation de ces voitures très sportives, leur ego ne les amène à devenir des « cowboys de la route » !

Cela se sait peu, mais la quasi-totalité des Subaru Impreza (voiture extrêmement « efficace » qui a été championne du monde des rallyes) qui avaient fournies à ces personnels, il y a quelques années, ont assez rapidement disparu de la circulation parce qu’elles ont été détruites à la suite … d’accidents de la route en rapport direct avec le mode de conduite à risque de leurs occupants ; mettant clairement en danger la vie des autres usagers de la route !

Bien cordialement à tous !

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Incapacité du gouvernement ou action délibérée ?

Le but de tout gouvernement devrait être en principe de rechercher les moyens de permettre à la population de vivre le mieux possible.

En ce sens, il devrait faire en sorte de permettre à la population :

-de vivre en sécurité, tant au niveau des biens que des personnes,

-d’avoir un emploi stable et suffisamment rémunéré,

-de pouvoir se déplacer facilement et notamment d’acheter une voiture peu chère à l’achat comme à l’usage,

-de pouvoir se loger facilement,

-de pouvoir se chauffer facilement,

-de s’alimenter au meilleur prix avec les meilleurs produits.

Or, que constate-t-on ?

Que c’est exactement l’inverse qui se produit !

a-l’insécurité et les agressions se font de plus en plus fréquentes,

b-le nombre de chômeurs, les vrais, tourne autour de 6 millions et reste incompressible, entrainant dans la pauvreté et l’assistanat une part non négligeable de la population.

Bien évidemment, on en connait très bien les causes que le pouvoir refuse d’évoquer ; à savoir des couts de fonctionnement de l’Etat trop élevés qui ont entrainé un alourdissement de la fiscalité et des charges sociales ; lesquelles ont provoqué la disparition ou l’exil des entreprises (souvent industrielles) vers des cieux plus cléments et … la disparition des emplois !

c-non seulement les voitures sont de plus en plus chères mais les voitures anciennes vont être interdites de rouler (y compris tous les diesels quel que soit leur âge), dans les ZFE pour commencer et sans doute d’avantage dès que la population se sera habituée à cette nouvelle contrainte ; avec un effet désastreux pour ceux dont les revenus sont les plus faibles.

d-le logement devient carrément inaccessible à l’achat, il est devenu trop cher pour beaucoup compte non tenu de contraintes de plus en plus fortes sur les propriétaires. Depuis l’an 2000, le prix moyen du logement en France a augmenté 70 % plus rapidement que le revenu moyen des ménages, et la situation est encore plus sensible dans les grandes villes, comme Paris, où le ratio atteint 150 %.

Il faut aussi être conscient que l’immobilier constitue une proie fiscale facile et que les programmes immobiliers neufs privés sont taxés en vertu de la loi SRU afin de financer la construction de logements sociaux. Cette fiscalité dissimulée renchérit fatalement le prix du logement ; mais en France on part du principe qu’il faut rançonner fiscalement les propriétaires pour favoriser les locataires au nom de la solidarité et les actions de l’Etat en faveur des plus défavorisés !

Et, comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles normes « écologiques » obligent les propriétaires de logements anciens à faire des travaux très importants qu’ils ne pourront pas financer ; ce qui va avoir pour effet de rendre un nombre importants de logements inaptes ou interdits à la location alors qu’il y a déjà une pénurie de logements ; compte non tenu du fait que les propriétaires sont obligés de transformer le système de chauffage de leur logement parce qu’il n’est plus possible d’acheter des chaudières au fuel et bientôt au gaz.

L’Etat en fait déteste les propriétaires car les locataires, dans l’attente d’un logement, constituent une clientèle et n’ont rien à perdre à se jeter à corps perdu dans les bras de l’Etat, alors que le propriétaire a quelque chose à défendre : son patrimoine contre les agressions de l’Etat ! Ce n’est plus alors un client c’est un adversaire qui défend son patrimoine !

e-le prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz) ne fait qu’augmenter,

Il est évident que les couts de l’énergie et des matières premières fluctuent en fonction des cours mondiaux mais cela n’explique pas tout ; surtout lorsque l’on sait que :

-dans un litre TTC de carburant à 1.52€ il y a 60% de taxes ou, plus exactement, le prix de base du carburant (le gazole est 0.65€ ht) est majoré de 240% du fait des taxes et ce malgré les récentes déclarations du gouvernement !

-La facture d’électricité recèle en son sein une quantité impressionnante de taxes dont le montant dépasse désormais les 35% ; en augmentation rapide depuis une dizaine d’années ; notamment pour financer l’implantation et le rachat à un prix compétitif de l’électricité produite par les énergies dites renouvelables dont au premier chef les éoliennes.

Le graphique ci-après se passe de tout commentaire.

Devant la hausse des couts de l’énergie, à l’approche de l’hiver, le gouvernement prend des mesures d’urgence et fait essentiellement du clientélisme en distribuant des « chèques énergie » ou en bloquant l’évolution des tarifs (gaz et électricité).

Mais il ne faut pas être dupe, ce sont avant tout des aumônes, des solutions temporaires, pour éviter une révolte de la population car le gouvernement craint la colère de la rue ; mais ces solutions temporaires ne règlent en aucun cas le problème … car à aucun moment n’est envisagé une diminution des taxes qui avantagerait tout le monde y compris ceux …que l’on ne veut pas avantager !

C’est donc un constat d’échec alors que les gens du gouvernement affichent une satisfaction certaine devant le résultat de leur action … désastreuse !

Il y a là un mystère, pour ne pas dire une contradiction, qui ne semble avoir été relevée par … personne !

Et, de fait, il y a manifestement une distorsion schizophrène entre les volontés affichées et les résultats obtenus ; lesquels sont très mauvais puisque toutes les études le démontrent : la pauvreté ne cesse de progresser !

Une explication officielle ?

D’une manière générale, l’explication officielle traditionnelle est que, si tout va mal, c’est la faute des fraudeurs fiscaux, de l’Europe, de l’Allemagne, de la mondialisation.

La responsabilité des hommes de l’Etat et les conséquences néfastes de leur action ne sont jamais évoqués …

Et, à ce discours traditionnel, les hommes de l’Etat ajoutent désormais :

-c’est la faute de l’épidémie de Covid ; mais rien ne les obligeait à bloquer totalement l’économie du pays avec des confinements répétés,

-c’est en raison de la transition énergétique car il faut faire un effort pour sauver la planète ; seulement on s’aperçoit rapidement que l’écologie est surtout un argument pour justifier des augmentations de prix motivées essentiellement par des hausses … de taxes !

Parce que, curieusement, par un raisonnement particulièrement pervers, l’écologie doit rendre tout plus cher et finir par ruiner la population ?

Mais alors, l’écologie conçue de cette façon ne sert à rien si elle doit être un vecteur d’appauvrissement surtout que l’argument de la planète en danger relève essentiellement du mythe politique destiné à conditionner les foules ! Et, de fait, les contradictions de l’argument écologique rendent celui-ci peu crédible.

Ce matraquage idéologique à propos de l’écologie commence d’ailleurs à avoir des effets collatéraux tels que la chute du niveau des ventes de voitures neuves ; le consommateur commençant à devenir méfiant devant l’amoncellement des mesures pénalisant notamment l’automobile.

Quelle explication en donner ?

On a le choix entre deux possibilités :

-soit les gens du gouvernement et les hommes de l’Etat sont des incapables ou pire des inconscients ?

-soit les buts affichés ne sont pas réellement ceux poursuivis ?

Ce qui amène à se poser la question des buts réellement poursuivis par l’action publique ?

Le constat est sans doute choquant, mais il faut être conscient que l’action publique n’est nullement de rendre la population plus heureuse, elle est de la contrôler tout comme l’église catholique contrôlait les âmes et les populations dans les temps anciens !

Les méthodes de contrôle et in fine la religion ont donc changé de nature et la croyance en l’Etat omnipotent a remplacé celle de l’église. L’Etat agit en tant que vecteur de contrôle social !

Evidemment les buts sont un peu plus terre à terre : Les incertitudes des avantages de la vie éternelle après la mort ont laissé la place à la satisfaction plus immédiate des besoins terrestres de la société de consommation.

Car, les gens ordinaires préfèrent désormais les avantages plus immédiats de la vie sur terre ; ce que l’on peut comprendre !

Mais finalement le but est toujours le même et, à l’idée que l’église protégeait la population s’est substituée l’idée que l’Etat peut tout et protège la population ; et les français, pour une grande part, y croient !

Ils aiment l’Etat et son interventionnisme rassurant même … s’il n’est pas très efficace.

L’effet le plus immédiat est qu’en échange de cette promesse du bonheur terrestre, la population accepte de se soumettre suivant le principe de la servitude volontaire en aliénant ses droits naturels (liberté, sécurité, propriété) dans le cadre d’une structure sécurisée.

Ce faisant, ils ont abandonné leurs droits naturels pour obtenir des droits matériels (sécurité sociale, allocations en tous genres, RSA, retraite, revenus garantis …)

Seulement, transformer l’Etat en croyance est évidemment une perversion puisque cela amène à la toute-puissance de l’Etat et à la substitution à l’État de droit une vision beaucoup moins avantageuse des droits d’un État omnipotent ; au mépris des règles énoncées dans la déclaration des droits de l’homme de 1789 qui avaient été édictées pour protéger les citoyens contre les abus du pouvoir politique.

Et sur quoi s’appuient les hommes de l’Etat pour remplir cette mission ?

L’église catholique traquait les hérétiques susceptibles de remettre en cause l’ordre établi et le Vatican, grâce à l’inquisition qui, malgré son appellation, n’avait rien de sainte. Elle excommuniait ceux qui pensaient différemment ou refusaient son autorité les vouant alors à la damnation éternelle !

L’Etat a son propre clergé, aussi intransigeant que celui de l’ancien régime : son administration pléthorique et couteuse qui, du fait de l’interventionnisme massif de l’Etat dans tous les domaines, est devenue incontournable !

Mais il a aussi son aristocratie, la haute fonction publique, qui vit sur le dos de la bête et exerce, dans le cadre d’un conflit d’intérêt permanent, à la fois des fonctions politiques de décision et des fonctions administratives d’exécution ; étant précisé que cette irruption des hauts fonctionnaires au plus haut niveau de l’Etat remonte à l’Etat français vichyssois du sinistre maréchal Pétain !

Le fer de lance en est bien sûr Bercy, la nouvelle inquisition, qui ne fait pas autre chose que traquer sans relâche les rebelles qui refusent de donner leur obole à la nouvelle idole étatique et écrase tous ceux qui lui résistent !

L’Etat s’appuie aussi sur toute une série de relais dont le plus visible est la presse écrite et audiovisuelle, publique ou privée mais toujours lourdement subventionnée et qui se fait forte de colporter la bonne parole officielle …

A cela s’ajoutent tout un tas de mesures ponctuelles :

-de nombreuses dispositions légales destinées officiellement à lutter contre la fraude fiscale ou contre le terrorisme mais dont le premier effet est surtout de contrôler les faits et gestes de la population en général … ni fraudeuse ni terroriste,

-des dispositions incohérentes décidant le confinement de la population et l’arrêt de toute activité économique, avec une évidente instrumentalisation de la peur de la mort,

-une loi contre les Fake news c’est à dire contre tout ce qui peut remettre en cause une vérité officielle, car la vérité officielle ne doit pas être remise en cause ; laquelle vient d’être « enrichie » d’une Commission Bronner chargée de « mesurer les dangers du numérique sur la cohésion nationale et nos institutions afin de mieux y faire face ». Le numérique, et là il faut comprendre Internet, sauf s’il est utilisé par Bercy pour traquer sans relâche les fraudeurs, est désormais considéré par les hommes de l’Etat comme un danger, comme une source de contestation voire de complotisme.

Seulement, tout cela a un cout !

Promettre la vie éternelle ne coutait pas grand-chose à l’église et lui rapportait beaucoup !

Promettre le bonheur terrestre à une population en attente coute évidemment beaucoup plus cher et la dérive des comptes publics montre qu’il s’agit d’une tendance de fond du système étatique.

Alors les hommes de l’Etat ont trouvé 3 « solutions » :

-augmenter sans cesse les impôts sous couvert de solidarité, afin de distribuer des aides sociales destinées à compenser les pertes de revenus ; sans vouloir voir que cette fuite en avant dans la folie fiscale portait gravement atteinte à la compétitivité du pays et des entreprises,

-réduire le temps de travail (35h) en espérant que le « gâteau » de l’emploi serait d’avantage partagé ; ce qui n’a pas eu lieu puisque le principal effet a été de réduire encore plus la compétitivité des entreprises privées et donc …d’augmenter le chômage,

-embaucher des fonctionnaires au-delà de toute utilité car un fonctionnaire de plus c’est un chômeur de moins même si c’est avant tout, en moyenne, 40 ans de salaires, 15 ans de retraite et 5 ans de rente de réversion à payer !

-et quand ces deux premières « solutions » ont atteint leurs limites, ils se sont mis à emprunter ; et comme les prélèvements obligatoires sont toujours insuffisants, on emprunte toujours plus !

Car, faute de réforme sérieuse depuis des dizaines d’années, les hommes de l’Etat n’ont trouvé que l’endettement forcené pour faire survivre un système au bord de l’implosion.

Les conséquences en sont évidemment désastreuses et elles sont aujourd’hui bien connues :

  • Le PIB par habitant diminue de manière constante depuis 1990 ; signe que ces mesures sont inefficaces et traduisent un déclin de l’économie qui a généré des millions de chômeurs qui ne trouvent pas à se recaser et des déficits chroniques sur à peu près tous les postes (commerce extérieur, budget, sécurité sociale, retraites, indemnisation du chômage) alors que nous avons les dépenses sociales les plus fortes (en % du PIB) de tous les pays de l’OCDE.
  • des prélèvements obligatoires les plus élevés de tous les pays de l’OCDE.
  • un endettement public extrêmement élevé, tutoyant les 120% du PIB.

Seulement, il faut être conscient que cela ne peut pas durer indéfiniment car faire de la France un pays d’assistés et de fonctionnaires est une voie sans issue …

L’Etat fonctionnaire fonce désormais tête baissée dans le surendettement avec pour seul argument la relance qui est, à bien y regarder, surtout une relance de la dépense publique.

La réalité est que l’Etat ne peut plus s’en sortir, il se contente désormais de boucher les trous les plus criants et de laisser les autres à la dérive !

Jusqu’à l’échéance fatale !

Bien cordialement à tous

Απο την Ελλαδα – Πορος (De la Grèce – Poros)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Tant qu’il y aura des croyants !

Je résume. La proposition « se vacciner pour protéger les autres » est une absurdité, puisque les injectés peuvent être infectés et se trouvent magnifiquement bien placés pour précisément contaminer les autres.

La proposition « il faut vacciner les enfants » est plus qu’une absurdité, elle est peut-être criminelle : les enfants ne contractent pas le covid et ne le transmettent pas. Comment justifier de les vacciner ?

La seule utilité des injections, c’est de vous préserver des formes graves de la maladie, nous ressasse-t-on. Mais nombre de traitements font exactement la même chose. Sans le moindre risque d’effets secondaires.

Je radote, je sais. Mais je n’y peux rien ! Ce n’est pas que je vieillisse, quoiqu’en effet je vieillisse. C’est que l’environnement ne change pas. Devant une imbécillité qui dure, comment se renouveler ?

Donc je radote (Haut les cœurs, bas les masques !) : je n’ai absolument jamais cru, même pas une seconde au mensonge pandémique, et je n’y ai aucun mérite. C’est seulement qu’ayant longuement travaillé ce sujet, j’ai immédiatement reconnu, et sans le moindre doute possible, les techniques de manipulation développées par les psychologues dits de « l’économie comportementale ».

De quoi s’agit-il ? J’ai décrit toute cette affaire, plus que par le détail, dans un article publié sur le net, mas je ne peux pas y renvoyer mon lecteur… Le site sur lequel je publiais ayant été totalement et paraît-il, irrémédiablement anéanti (plus de trois cents pages évaporées au plus profond des limbes numériques).

Tant pis. Mais retenons que ces dangereux manipulateurs ont commencé par murmurer à l’oreille des groupes alimentaires (responsables de l’obésité et donc de la mort prématurée d’un bon quart de l’humanité). Mais comme l’appétit (pour ne pas changer de registre) vient en mangeant, et que le potentiel de la (mal)bouffe a tout de même ses limites, ces monstres manipulateurs ont très vite choisi de donner à leurs compétences des horizons bien plus à la hauteur de l’opinion qu’ils ont d’eux-mêmes : la pharmacie d’abord, la politique ensuite (ou en « même temps »).

Croyez-le ou non, mais c’est un fait que je suis en mesure de vous prouver, si vous et moi-même en prenons le temps, mais le « discours covid » est typiquement un discours de l’économie comportementale, et comme j’en suis « vacciné », j’ai tout de suite détecté qu’il s’agissait d’un énorme mensonge.

En effet, ces « spécialistes » (qui ont tout de même fait l’élection d’Obama, de Hollande, et de Macron[1]) ne mentent pas tout le temps, et ils peuvent parfois mettre leurs compétences au service de la vérité. Seulement voilà : si leur soi-disant pandémie avait si peu que ce soit à voir avec la vérité, quel besoin y aurait-il eu de manipulation ? Les gens ne sont pas des imbéciles, et les morts auraient parlé d’eux-mêmes.

Quand cessera cette mascarade ? Quand vous, vos proches, vos voisins, vos amis et tous les autres auront compris qu’il s’agit d’une manipulation, pas avant. Ah si, peut-être avant.

Aujourd’hui, la précitée manipulation parvient encore à cacher sous les tapis les effets délétères des poisons injectés, cadavres y compris.

Mais le pourra-t-elle encore longtemps ? Toujours ? Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

[1] Pour Macron, comme pour le covid : McKinsey

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Chaine d’incompétence ou vice absolu, l’exemple rochelais.

Drapés dans leur fausse dignité nos fonctionnaires égalitaristes ne valent pas mieux que nos curés catholiques anciens donneurs de leçons sexuelles.

Au mépris de notre constitution — fille de l’expérience de soumission millénaire qui a abouti aux lumières, qui a généré l’essentiel de l’humanité, de son progrès par la liberté et la propriété privée — nos fonctionnaires égalitaristes ont inventé la suppression du droit de propriété des autres.

Oui, parce qu’il ne s’agit plus, comme cela a pu être le cas dans le passé communiste, d’éradiquer la propriété individuelle au profit de l’Etat propriétaire de tout.

Non, il s’agit juste de déposséder les autres, ceux dont il est convenable de penser que ce qu’ils possèdent n’est pas légitime, puis de se répartir entre-soi les fruits de cette dépossession, de ce vol.

Car, entendons-nous bien, la propriété est incontournable, qu’elle soit dévolue nommément à celui qui possède, ou à celui qui occupe, ou à l’Etat – abstraction visant le groupe constitué, par la force, au service des “hommes de l’Etat” –, elle est.

Rien n’est vacant, là, sur le bord de la route, qu’il suffirait de ramasser pour en jouir. Même les gorilles, qui vivent encore de la cueillette, considèrent que les lieux de leurs cueillettes sont à eux et en interdisent l’accès aux autres, sauf aux plus forts évidemment.

La Rochelle, ses élus, ses juges, son administration donnent une leçon pratique remarquable de la suppression de la propriété des autres au profit des initiés.

On va constater les étapes clefs de la combine :

          – fabrication de la loi dolosive

          – dévalorisation de la victime

          – Intervention du juge en protection du pillard.

-1- Fabrication de la loi dolosive

Profitant de cette impression populaire que la loi serait, plus ou moins, d’expression divine, donc absolue et nécessairement bonne, applicable sans discussion, les 80 conseillers communautaires de La Rochelle ont débattu puis voté un document de plusieurs milliers de pages : le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).

Ce document est la loi qui s’impose aux propriétaires rochelais. Le principe étant que ceux-ci, s’ils disposaient librement de leurs biens, feraient montre de cupidité, d’irresponsabilité, de sabotage de l’environnement, autant de défauts que les 80 poilus votants n’ont évidemment pas, proches qu’ils sont de Dieu signataire de toutes les lois.

Sauf que, malheureusement pour eux, le dimanche de l’onction élective qui les a mis en place ne les a pas transformés en urbanistes, qu’ils ont dû avouer publiquement avoir voté ce PLUI sans rien n’y comprendre.

Cependant, tout ignares qu’ils sont en urbanisme, ils ont compris une chose, somme toute assez simple, quand ils classent un terrain en zone agricole, ils peuvent ensuite se l’approprier par le jeu des expropriations ou préemptions, pour trois fois rien.

En clair, ils peuvent voler impunément les propriétaires. Ce que j’explique dans un document pour lequel ils m’ont poursuivi pour diffamation. L’affaire suit son cours, parallèlement le vol dénoncé aussi.

-2- Dévalorisation de la victime

Ces législateurs improvisés — en réalité bandits de grands chemins – ont, astucieusement pensent-ils, classé en zone “inconstructible maintenant mais constructible bientôt, plus tard” une zone de vingt hectares, particulièrement convoitée et nécessaire au développement de la ville.

Evidemment ces terrains trouvent preneurs, à leur prix, et tout aussi évidemment nos urbanistes-voleurs se pointent.

Ils préemptent et, là, la situation devient cocasse. Perdreaux de l’année, puisqu’élus l’an dernier, ils vont accumuler les niaiseries.

Ne sont-ils pas la loi ?

Ils votent donc des résolutions donnant pouvoir à un organisme — filiale dissimulée de Bercy, receleur attitré de ce type de vol : l’EPFNA (Etablissement Public Foncier Nouvelle Aquitaine), dont le personnel est peu regardant et convaincu du bienfondé de sa mission dolosive — de préempter les terrains.

Dans ces résolutions ils prétendent construire immédiatement 700 logements, sans se soucier du fait que, quelques mois plus tôt, ils ont eux-mêmes voté l’inconstructibilité du site !!! Ils sont effectivement la loi….

Oui mais, ils se déclarent remparts contre la spéculation, contre les malfaçons, contre la cupidité, contre l’architecture bâclée, contre l’affairisme, pour justifier leur activisme législatif désordonné. Ils accusent tous les autres opérateurs de la construction de tous ces maux dont ils protègent, eux les élus éclairés lors d’un dimanche miraculeux.

Et, chose exceptionnelle, leur vote unanime (80 gus), leur ouvre immédiatement la constructibilité du site, mais laisse les terrains inconstructibles pour les vendeurs. N’est-ce pas aussi miraculeux ?

La délation a du bon. Bénéfice 17 M€. A partager entre eux. Opérateurs où acquéreurs, car la spéculation qu’ils dénoncent tient exclusivement à la pénurie, elle-même exclusivement liée à leurs lois… donc, les appartements finis rejoindront le prix du marché en retournant à la libre propriété, oui mais la bonne, la leur.

-3- Intervention du juge, protection du pillard.

Deux juges vont intervenir : un vrai et un hologramme.

Le vrai s’appelle le Commissaire du Gouvernement, nous l’appellerons CG. C’est un émissaire de Bercy. Il ne va pas faire dans le détail.

Les résolutions votées ? Il en connait l’insignifiance, il s’en fout. Dans une dizaine de pages dévalorisant les terrains il n’en dira pas un mot, il a bien peu de respect pour les 80 zombies.

Donc, sourd et aveugle au projet immobilier de 700 logements voté par les élus de la CDA de La Rochelle pour justifier la préemption, le CG ne voit toujours que du terrain agricole.

Trop fort le CG. Trop fort Bercy. Trop forts les voleurs du droit de propriété des autres.

L’hologramme. Elle s’appelle, c’est une femme, la Juge de l’Expropriation. Tout un programme quand on se rappelle qu’il ne s’agit pas d’une expropriation pour cause d’utilité publique, mais d’une transaction immobilière libre… Vue par ceux qui se donnent le droit, voire le devoir, de voler la propriété des autres.

Voilà donc l’histoire ordinaire, qui se répète à longueur de journées, partout en France, initiée par les tenants de notre société dont la devise est : la suppression de la propriété des autres au profit de soi.

J’attends avec gourmandise la suite de cette affaire et mes condamnations au titre de lanceur d’alerte. Pour fausse alerte ? A vous de voir….

Bien à vous. H. Dumas

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Voici mon programme présidentiel !

Voici mon programme présidentiel !

« Et monsieur le curé de quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Nous sommes au 17e siècle, sous le règne de Louis XIV, quand Jean de La Fontaine écrit le savetier et le financier. L’Eglise règne sur la société et notre savetier aimerait pouvoir travailler autant qu’il le souhaite, sans devoir chômer si souvent pour le culte des saints.

Nous sommes au début du 21e siècle et les artisans et autres travailleurs indépendants aimeraient pouvoir conserver pour eux et leur famille l’essentiel du fruit de leurs efforts, sans que la Sécurité sociale le leur confisque.

En fait, en France, rien ne change jamais. Il y avait, depuis des siècles, 38 000 paroisses dans notre beau pays. Il y a toujours 36 000 communes. Et le souci du pouvoir, quel qu’il soit, a toujours été de prendre un maximum d’argent aux sujets, devenus citoyens, afin de les rendre heureux (ce mot français veut dire « obéissant ») et d’assurer à ceux qui les gouvernent un train de vie glorieux.

La course folle aux dépenses de l’Etat et donc à ses prélèvements ne cesse de s’emballer. Aujourd’hui, on en est arrivé à jeter par les fenêtres de l’argent qu’on n’a pas en croyant qu’une telle conduite n’aura aucune conséquence néfaste.

J’observe les Français avec un étonnement qui ne cesse de croître. Ils n’ont pas l’air d’être inquiets. Un baladin nommé Zemmour les enthousiasme en ce moment en leur disant que leur pays va mourir. Ils lui font un triomphe et s’en vont de magasins en restaurants et en rencontres sportives célébrer le plaisir de vivre dans un pays béni des dieux. Pour ce qui est de la mort, nous verrons plus tard.

Je disais naguère à un économiste réputé que la fête devrait bien finir un jour. Il me répondit en souriant : « Vous voyez bien qu’elle dure. » Certes, toute heure gagnée sur l’éternité vaut de l’or pour les pauvres humains que nous sommes. Mais un auteur dramatique a eu un grand succès il y a quelques années avec une pièce intitulée « La facture ». Il s’agissait de sentiments, mais pour l’argent c’est la même chose et c’est en fait pire, car on peut se quitter tout en restant ensemble, mais les créanciers font preuve de moins de patience.

Je vois parfois sur de vieux magazines des photos de familles heureuses, célébrant un anniversaire ou une noce. Et je sais, sans mérite, qu’elles vont être brisées par l’histoire. Il suffit de regarder la date du journal. Ce genre de réflexion n’est pas agréable. Mais il est indispensable si l’on veut avoir une chance d’être utile à son pays.

Alors doit-on se lover dans la certitude que Paris (Fellini disait Rome) est le plus bel endroit pour attendre la fin du monde, ou doit-on plutôt, tel Diogène, se mettre à demi-nu dans un tonneau et prétendre qu’on cherche un homme ?

Rien de tout cela, à mon humble avis. Ce qu’il faut, c’est chercher la faille du système, et si on l’a trouvée, y concentrer ses efforts jusqu’à ce qu’elle cède. Et là, tout le système cèdera. Ce qui veut dire qu’on en reviendra à des idées plus saines, celles par exemple que les auteurs de la Déclaration de 1789 avaient si bien formulées, quand ils disaient que la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression sont les droits naturels et imprescriptibles de l’homme et du citoyen.

Si j’étais aujourd’hui candidat à la présidence de la République, mon programme se bornerait à ces mots : Liberté, propriété, sûreté, résistance à l’oppression. Pourquoi chercher plus loin ? Ils disent tout. Et ils sont le fondement de notre Constitution !

D’ailleurs faire un programme présidentiel est une stupidité. Seuls les principes comptent. Le reste s’accomplit naturellement, à la façon humaine, faite de tentatives, d’approximations, mais aussi d’éclairs d’intelligence et de longues périodes de volonté et d’effort. Bref, l’aventure humaine, commencée il y a deux millions d’années avec homo habilis et dont nous sommes les sept milliards et demi d’héritiers.

Dans un film célèbre, appelé en français « Bienvenue Mister Chance », le héros est en fait un demi-débile qui passe sa vie devant la télévision chez un bienfaiteur qui l’a recueilli. Laissé seul par la disparition de ce dernier, il se hasarde dans la ville, armé de sa seule télécommande. Plus tard, devenu le conseiller du président des Etats-Unis, il fera monter la Bourse d’une simple phrase toute faite, comme toutes celles qu’il prononce : « Le printemps succèdera à l’hiver. »

Voilà, nous sommes en France et ceux qui causent dans le poste pour nous convaincre de leur excellence n’ont même pas de télécommande. Heureusement j’en ai une et je les fait taire. Mais franchement, je ne sais pas si le printemps succèdera à l’hiver !

Claude Reichman

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Que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

Si vous avez un peu de temps devant vous, prenez la peine de lire l’arrêt rendu par La Cour d’Appel de Poitiers, accessible avec ce LIEN.

Il faut reconnaître que c’est du boulot cet arrêt.

Les magistrats Franco, Brieu et Chiron ont passé beaucoup de temps à s’imprégner du dossier pour le pondre. Peut-être plusieurs jours.

Et pourtant.

Je signale en rouge dans la marge, les trois mensonges qui anéantissent tout le raisonnement. Ces trois mensonges collent depuis vingt ans, depuis le début, à cette affaire, ruinent ma société, dans l’indifférence des magistrats qui se succèdent et la joie des pisse-vinaigre obsédés par l’argent des autres.

Le premier mensonge

C’est très simple, dès la fin de la construction de ce programme, village de 92 maisons dans l’île de Ré, il a été exploité intégralement en hôtel.

De ce fait, il a été soumis à la TVA, puisque c’est la destination de l’immeuble qui décide du régime de TVA, indépendamment de la nature du propriétaire.

Qui plus est, la livraison à soi-même est tacite dès la mise à disposition des constructions. Donc la société de construction, la SCI Les Hauts de Cocraud, était en droit de récupérer la TVA de la livraison à soi-même, dès l’ouverture de l’hôtel.

Tous les propriétaires de cette copropriété hôtelière ont effectivement récupéré leur TVA, sauf la SCI !!!

Les magistrats transforment la vérité dans leur arrêt en déclarant : ” …la gestion des 13 lots vendus ayant été confiée à une société en participation (à laquelle elle ne participait pas) … la société civile immobilière les Hauts de Cocraud a ensuite mis à la disposition de la société Maeva…”, ainsi ils couvrent le fisc qui refuse la récupération de TVA à la SCI.

De façon très perverse le mensonge initial est donc pris en compte par les magistrats qui laissent supposer que les lots de la SCI n’auraient pas été, dès leur livraison, utilisés à usage hôtelier. Ce qui est totalement faux.

Le deuxième mensonge

Les magistrats prennent pour argent comptant le procès-verbal d’opposition à contrôle fiscal de l’agent Martino, que ce dernier a produit deux ans après le contrôle, qui ne rime à rien, qui est un acte de folie ne correspondant pas aux faits, que la justice a toujours couvert. Ce faisant ils crédibilisent le résultat délirant d’un contrôle fiscal ou les droits de la SCI ont été bafoués.

Nous sommes face à un cas typique d’abus de droit fiscal, réprimé par l’association de l’article 432-1 du Code Pénal et de l’article L-64 du Livre des Procédures Fiscales.

L’article L-64 qui dit : “Afin d’en restituer le véritable caractère, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d’un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n’ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles.”

L’abus de droit fiscal consiste à interpréter de façon fictive ou anormalement bénéfique la loi fiscale par rapport à la réalité factuelle, cela s’appelle aussi l’optimisation fiscale.

Le fait que le législateur ait pris pour hypothèse une faute à sens unique, exclusivement vue du côté du contribuable, n’implique pas que la même faute dans l’autre sens, commise par l’administration fiscale, fasse cesser le délit.

Ici nous sommes dans le cas où c’est le fisc qui pratique ce qu’il reproche au contribuable, c’est-à-dire la transformation de la réalité factuelle par des artifices pour inventer une situation fiscale fictive à son avantage.

Les magistrats dans leur arrêt couvrent ce délit. C’est grave.

Le troisième mensonge

Les magistrats prétendent que tout a été jugé, qu’ils n’ont pas la compétence pour juger autrement que ce qu’ont jugé, en complicité, le fisc et les Tribunaux Administratifs.

C’est faux. Le juge de l’exécution, et c’est légitime, a tous les droits pour juger d’une créance, quelle qu’elle soit.

C’est pour cela que nos magistrats se sont tant appliqués à pondre un arrêt si touffu, si hermétique, même pour eux sans-doute.

Alors, que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

C’est une question que je me pose depuis longtemps.

Nous ne pouvons pas vivre sans l’organisation judiciaire qui est l’arbitre de notre vie sociale, ce match incontournable qui nous engloutit, auquel nous ne pouvons pas échapper. Voir mon billet : https://temoignagefiscal.com/la-societe-ideale/, qui prouve à quel point je respecte la justice, je la crois essentielle.

Je conviens que juger est difficile, ceux qui s’engagent dans cette voie ne se facilitent pas la vie. Mais quand même, comment peut-on arriver à un tel dysfonctionnement de l’administration judiciaire, que tous les Français ressentent puisqu’ils n’ont majoritairement plus confiance en leur justice ?

La pression, le manque de sérénité

C’est une hypothèse. Il est clair que l’administration judiciaire ne possède pas les moyens matériels pour répondre à ce que la population attend d’elle.

Au football, les moyens de l’arbitre ont été, au fil du temps, largement améliorés. Ce n’est pas le cas pour le sport de la vie.

Les limites intellectuelles

C’est inévitable. Rendre la justice est la chose la plus difficile qui soit. Du bandeau de Thémis à Saint Louis, les hommes s’efforcent de symboliser que c’est possible, mais aussi que c’est exceptionnel. Comment accepter l’idée que nos 9000 magistrats puissent être tous des génies du niveau des espoirs mis en eux ?

Il est plus probable qu’ils soient majoritairement des gens ordinaires au service d’une cause extraordinaire. Problème…

L’égalitarisme  

Nous touchons là le fond du problème qu’est le disfonctionnement profond de notre organisation de la jurisprudence.

Chaque jugement doit être conforme à ce qui a été déjà jugé sur le problème posé. Ce n’est pas égalitaire, c’est juste ridicule.

De ce fait l’évolution de la justice est à la ramasse, les juges ne jugent plus, ils recherchent comment le problème qui leur est posé a déjà été jugé.

Or aucune cause n’est identique, donc le résultat de cette méthode ne peut qu’échouer, à minima partiellement.

En réalité, il s’agit ici d’un manque de confiance du pouvoir envers les juges, qui ainsi les cantonne à être de simples applicateurs du passé ou du pouvoir.

En contrepartie leur impunité est garantie, ils n’ont de compte à rendre à personne, et surtout pas à la population, alors pourtant qu’ils sont à son service. Le fait qu’ils ne soient pas élus est très grave. Que leur liberté de juger soit ainsi canalisée dévalorise leur activité.

Le corporatisme

Cette quête de jurisprudence, avec l’accumulation des lois et des jugements, est devenue démentielle. Les juges craignent les avocats qui ont des armées de collaborateurs pour dégoter la jurisprudence qui mettra le juge échec et mat. Aussi les deux pactisent, ce qui est malsain.

Le justiciable est directement éjecté du processus, ce qui est un comble.

La déviance intellectuelle

Le plaisir de condamner, de faire du mal à ceux que les magistrats estiment hors de la vraie croyance, celle à laquelle eux-mêmes croient. L’inquisition de type religieux. Le sadisme, voire la vengeance personnelle. Ou encore l’appartenance et sa connivence initiatique avec ses pairs.

Cela existe évidemment, mais je ne le ressens pas comme majoritaire.

Conclusion

Le plafond intellectuel des juges, seraient-ils tous des génies, est au taquet, voir pire. Cela les rend au mieux craintifs, au pire indifférents, fatalistes.

Tout est à refondre, la situation est pire qu’elle ne l’était lorsqu’en 1789 la DDHC a posé les règles simples du droit pour les hommes à être jugé équitablement. Nous en sommes si loin.

Et chaque jour nous nous en éloignons un peu plus. J’aurais sans doute d’autres jugements ou arrêts à vous faire partager qui couvriront les escroqueries des hommes du pouvoir, leurs délires, leur soif de nous soumettre… pour notre bien, cela va de soi.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Tribunaux Administratifs : la “darkjustice” et la “deepjustice” réunies.

La France est une dictature administrative. Peut-être la plus sophistiquée du monde.

Les deux piliers de cette dictature sont Les Tribunaux Administratifs et Bercy. Ils sont l’épicentre de la dictature, c’est là que sont organisés la surveillance de la population, sa terreur, son harcèlement, sa torture morale et financière, qui vont soumettre cette population.

Certains se croient en démocratie et pensent avoir la liberté de désigner tel ou tel dirigeant de leur choix. Rien n’est plus faux. Tout élu fait dès son élection allégeance à l’administration, qui a complexifié l’organisation sociale au point d’être la seule à pouvoir y prendre des décisions, sans quoi il est détruit.

Pour arriver à ce but l’administration se prétend protectrice et juste, et désigne la liberté comme le comble de l’injustice, la comparant à la jungle.

Il est remarquable de constater que, n’osant réclamer la liberté, une partie de la population étouffée réclame la nature, donc la jungle. Il s’agit là d’une forme sociale intéressante du syndrome de Stockholm qui touche tous les otages, ici ceux de la dictature administrative.

Les Tribunaux Administratifs sont une spécialité française.

Ils sont totalement dépendants de l’administration et chargés de donner une apparence de justice —  présente uniquement dans leur appellation — aux diktats administratifs.

Leur fonction principale est de couvrir les excès administratifs, mais aussi les cafouillages de l’administration liés à l’hypercomplexité qu’elle a créée pour s’assurer le pouvoir absolu et dans laquelle elle-même se prend régulièrement les pieds.

Les magistrats qui composent ces tribunaux sont généralement semblables à tous les magistrats de toutes les justices dictatoriales du monde : secrets, insensibles à la vérité, fanatiques, hermétiques à la compassion, à l’idée même de justice, enfermés dans un carcan auquel ils font mine de croire, lâches, hypocrites, et corporatistes.

Y a-t-il des exceptions ? Peut-être… n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous publierons…

Comme il ne faut jamais affirmer sans preuve, en voici une.

Harcelé par Bercy pour une somme indue d’un million d’Euros, ce harcèlement prenant des proportions mortifères, je décidai le 4 mars 2021 de déposer une requête raisonnable devant le Tribunal Administratif de Poitiers, dans laquelle je demandais simplement que mon conflit avec Bercy soit analysé par un expert, le lien.

Pour être sûr d’être bien compris, le 11 mars je déposais une requête en médiation, telle que la loi en donne la possibilité, le lien.

Eh bien, figurez-vous que le 30 septembre 2021, le Tribunal Administratif de Poitiers a pris une ordonnance de rejet au motif que je n’étais pas assez clair dans ma demande, le lien.

J’ai fait appel, le lien.

Ces gens, les magistrats des TA, savent parfaitement que le fisc me rackette sans motif autre que la vengeance de l’inspectrice Jourdes, dont Bercy a couvert les faux que cette personne a établis pour taxer indument la succession de ma mère.

Cela ne les gêne pas….

C’est émouvant, non ?

Nous ne sortirons jamais de cette dictature. Si vous êtes jeune, compétant et en bonne santé : fuyez.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand les informations rejoignent enfin ce que nous disons depuis si longtemps

D’abord RAOULT

Voilà un homme pour qui j’ai de l’estime, je peux même dire que je l’adore quand il tombe directement dans la boue qui est ma vie de tous les jours. Je trouve formidable sa stupéfaction.

Vivant dans le milieu du pouvoir administratif, carrément en haut, il ne pouvait pas percevoir que la haine de l’administration pour les assujettis qui voudraient se croire libres est abyssale, illimitée.

Le voilà qui froisse son administration, il pense en avoir le droit. Catastrophe, il apprend sur le tas que ce n’est pas possible.

Il subit la haine de cette administration, il prend conscience qu’elle a des zélotes, il est le proscrit du nouveau siècle, le bouc émissaire, alors qu’il se pensait libre…

Il va jusqu’à dire qu’il faudrait que la justice… et patati et patata… il lui reste encore à découvrir que la justice n’est pas de son côté, mais du côte de ceux qui ont toujours été ses ennemis, justes discrets tant qu’il n’a pas fait mine d’être libre.

Puis l’Eglise

Le journal Le Monde titre : Il y a eu « entre 2 900 et 3 200 pédocriminels » dans l’Eglise catholique en France depuis 1950, selon le président de la commission d’enquête, Jean-Marc Sauvé.”

Et pourtant ce sont les prêtres qui régissaient notre sexualité lorsque j’étais enfant. Qui nous obligeaient à nous confesser de nos petits plaisirs naturels.

Je pense que les chiffres du Monde ne sont pas à la hauteur du problème, il en manque…beaucoup.

Conclusion

Ces problèmes sont directement liés au pouvoir, aux attitudes liberticides liées qui permettent aux censeurs, aux donneurs de leçons, de maintenir la population dans la servitude.

Ici, nous combattons cela, Bercy est le fer de lance, le bataillon avancé, de tout ces esclavagistes.

Il faudra bien les pendre, ils ne se remettront jamais en question, car il ne faut pas perdre de vue que harceler, torturer, soumettre, ils aiment ça, ils n’aiment que ça.

Tout le reste de leurs discours, l’égalité, la protection de la planète, etc… n’est que l’excuse qui leur permet d’assouvir leur passion de pouvoir, leur satisfaction de contraindre, de faire du mal.

Bien à vous. H. Dumas

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Bruno Le Maire se shoote à l’hydrogène « décarboné »

Visiblement, Bruno Le Maire a respiré de l’hydrogène décarboné et cela l’a rendu carrément euphorique !

En effet, il a appelé, le 30 septembre, « les industriels de l’hydrogène  à faire sortir de terre dans les mois à venir les usines permettant de lancer la filière française de l’hydrogène issu de l’électrolyse. La France doit être le leader mondial de l’hydrogène vert ». L’hydrogène, « est le plus gros investissement public que nous faisons”, a-t-il souligné ajoutant que “l’hydrogène aura toute sa place” aussi dans le plan d’investissement “France 2030” que le président de la République doit annoncer “dans les jours qui viennent”.

Et pour finir “Nous devons développer nos sites industriels à échéance de semaines ou de mois. Il faut aller vite. Les Français veulent voir les usines, les emplois, ce que ça donne concrètement pour eux” et d’ailleurs la France (enfin plus exactement le gouvernement et les hommes de l’Etat) a prévu « d’investir » 7 Md€ d’ici à 2030 dans cette filière hydrogène.

Et d’ici fin 2021, près de 2Md€ de subventions seront engagés pour soutenir une centaine de projets tournant autour de l’hydrogène et cela concerne des usines de production d’électrolyseurs, d’équipements pour la mobilité (piles à combustible, stations de recharge, petits avions, trains, utilitaires …), et de « décarbonation » de l’industrie lourde (raffineries, cimenteries, aciéries).

Impressionnant, n’est-ce pas ?

Que penser de ces déclarations si volontaristes ?

Quelles sont bien imprudentes !

Mais on savait déjà que Bruno Le Maire, bien que ministre de l’économie, ne sait pas compter et qu’il n’est pas un scientifique.

Mais on peut imaginer qu’il a sollicité des conseils d’experts spécialisés dans la chimie …

Alors, de deux choses l’une

-soit il n’y connait strictement rien mais se lance à corps perdu dans les idées pas vraiment nouvelles de l’hydrogène source d’énergie et suit en fait la voie empruntée par l’Allemagne ; Allemagne qui nous a déjà embarqués dans la monstrueuse erreur des éoliennes qui ne nous mènent nulle part puisqu’on sait désormais qu’on ne peut pas alimenter un pays entier avec ces moulins à vent.

-soit il sait parce qu’il a été dûment informé, mais il agite le chiffon vert de l’hydrogène “écologique” comme un hochet pour amuser la population et c’encore plus grave car il s’agit alors d’une démarche préméditée et intentionnelle !

Car, maintenant, c’est au tour de l’hydrogène !

Bruno Le Maire aurait-il trop sniffé d’hydrogène en le confondant avec le protoxyde d’azote ?

L’hydrogène étant la molécule la plus répandue dans l’univers  … on doit bien pouvoir en faire quelque chose et, de fait, il est devenu la nouvelle coqueluche des politiciens qui pensent avoir trouvé l’énergie gratuite et inépuisable !

Le problème est que l’hydrogène n’est pas la solution même si en théorie il présente de nombreux avantages !

Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire, l’hydrogène est l’acmé théorique de l’écologie puisqu’en le brulant on émet de l’eau ou plutôt de la vapeur d’eau !

Pas de carbone, pas de CO2, même si d’ailleurs le principal gaz à effet de serre sur la Terre est en fait la vapeur d’eau !

Mais il est vrai que la vapeur d’eau n’est pas un gaz !

Aujourd’hui, l’hydrogène est essentiellement extrait industriellement du méthane (CH4), pour l’industrie des engrais et du raffinage de pétrole, ce qui implique la fourniture d’énergie produite par d’autres moyens; car la principale utilisation de l’hydrogène est la production d’ammoniac qui sert à fabriquer des engrais

Cette technique de séparation appelée reformage émet également… beaucoup de dioxyde de carbone (CO2). Une tonne d’hydrogène ainsi produite émet 10 tonnes de CO2. Cet hydrogène « gris » est déjà d’un usage courant dans l’industrie qui en a produit 75 millions de tonnes dans le monde en 2019.

Seulement, le problème est que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie, c’est une source de dépense d’énergie !

Là où Bruno Le Maire fait preuve de beaucoup de naïveté si ce n’est d’ignorance, c’est que l’on connait très bien les propriétés chimiques de ce gaz et ses limites !

On sait très bien l’extraire de l’eau par électrolyse mais c’est une technique si onéreuse qu’actuellement près de 90 % de l’hydrogène produit dans le monde (130 millions de tonnes par an) provient de reformage du gaz naturel qui consomme 7 fois moins d’énergie que l’électrolyse de l’eau.

Car, si l’électrolyse est si couteuse en énergie, c’est en raison du fait que l’hydrogène associé à l’oxygène (pour faire de l’eau) est extrêmement stable chimiquement. Vous pouvez chauffer, refroidir, glacer, vaporiser la molécule d’eau, à l’arrivée on a toujours de l’eau !

Et c’est cette stabilité chimique qui rend l’hydrogène totalement non compétitif par rapport aux autres sources d’énergie. Mais il a une vertu : zéro émission de carbone lorsque l’on le brule !

Tout le problème vient en fait d’un malentendu ou plutôt d’une mauvaise compréhension de cette molécule car ce n’est pas une molécule « naturelle ». La molécule H2 n’existe pas seule à l’état naturel. Elle n’existe que combinée avec d’autres atomes tels que le carbone (CH4), l’oxygène (H2O) ou l’azote (NH3). Il faut donc la fabriquer.

Et, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, on connait très bien les propriétés de l’hydrogène, on en connait ses limites et ses dangers depuis fort longtemps puisque c’est un gaz très utilisé dans l’industrie !

Mais on ne peut pas en faire n’importe quoi !

Dans le cadre d’une électrolyse industrielle, il faut 1 litre d’eau et 5 kWh d’électricité pour fabriquer un “normal mètre cube” d’hydrogène  (c’est à dire  1000 litres d’hydrogène  sous forme de gaz à 0° C, à la pression atmosphérique) qui contient 3 kWh d’énergie (rendement de 60% de l’électrolyse).

Donc, 1000 litres d’hydrogène  gazeux à la pression atmosphérique à 0°c contiennent autant d’énergie que… 0,3 litres d’essence.

On constate donc que le rendement est négatif (on perd 2 kWh tous les litres d’eau) !

Cherchez l’erreur !

Et c’est la même chose si on l’extrait du gaz ; le bilan est même doublement négatif puisqu’il faut de l’énergie pour l’extraire du gaz et ensuite il est moins énergétique que celui-ci …

Enfin, quand on connait ses propriétés physiques (molécule infime, difficile à comprimer, traversant les matériaux, corrodant l’acier avec des dangers d’explosion) on se rend compte qu’il s’agit d’une utopie !

L’hydrogène « vert » (sans émettre de CO2) par électrolyse de l’eau (H2O) avec de l’électricité bas carbone (nucléaire, éolien et hydraulique) est donc techniquement possible si les coûts de sa production et de son utilisation sont ignorés ; et inutile de chercher une parade ou une amélioration, elle n’existe pas !

Quoiqu’on fasse, l’hydrogène coute plus cher à produire qu’il ne rapporte d’énergie sauf … si l’électricité qui sert à le produire est gratuite … ce qui n’est pas le cas puisqu’au contraire elle est de plus en plus chère et le sera de plus en plus du fait du recours systématique à des énergies dites renouvelables instables, soumises aux caprices de la météo et très couteuses !

Autant dire que si on poursuit dans cette voie, plus on va investir d’argent dans cette filière et plus on va … en perdre ; sans résultat significatif autre que « oui, on a produit de l’hydrogène par électrolyse »  ce qui ne constitue en aucun cas une découverte !

En persistant dans cette voie, nous n’aurons pas une percée technologique, nous aurons encore droit à l’un des effets collatéraux de l’Etat stratège qui va gaspiller vos impôts présents et futurs dans des projets couteux et inutiles qui n’aboutiront pas ; ce qui rejoint mon article sur l’économie verte subventionnée par la BCE !

On sait que l’homme aime à se nourrir d’illusions, mais les dirigeants d’un Etat ne sont pas là pour entretenir des illusions … car l’hydrogène source d’énergie est une chimère !

Encore une fois, on doit constater la capacité quasi inépuisable des politiques à dépenser de l’argent dans des projets inutiles et inefficaces avec pour résultat une quantité impressionnante … d’effets indésirables !

La voiture électrique est une impasse et une régression technologique mais on la subventionne et on l’impose en interdisant les véhicules thermiques !

Les éoliennes ont un rendement très insuffisant, mais on continue quand même dans cette voie et à les subventionner tout en fermant les centrales nucléaires !

Evidemment, devant l’odeur de l’argent gratuit des subventions, les industriels alléchés vont quand même accourir … au lieu de formuler des objections en expliquant que c’est une voie sans issue !

En outre, mais cet argument est intentionnellement évincé du discours officiel, rien ne justifie cette démarche de la décarbonation à tout prix !

Le drame d’un pays comme la France est que les hommes de l’Etat peuvent se permettre de faire à peu près n’importe quoi, y compris de mettre le pays en faillite et de n’encourir aucune responsabilité autre que politique !

Car, soyez assurés que si Bruno Le Maire était personnellement responsable des aberrations qu’il va générer, il y regarderait à deux fois avant d’énoncer autant de sottises !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Voici que s’ouvre le bal des temps nouveaux !

Voici que s’ouvre le bal des temps nouveaux !

Pourquoi tant de haine ? L’expression est de mise dans la France d’aujourd’hui. Mais qui hait qui ?

Les principaux porteurs de haine sont des gens qui vivent de l’argent public. Leur motivation de base est qu’ils ne bénéficient pas d’assez d’argent public. C’est là que le débat devient incompréhensible. Car pour savoir qui a assez d’argent public ou qui en manque, il faut être capable d’analyser son activité et les fonctions qu’il occupe. Or il existe dans notre beau pays de France d’innombrables métiers dont pratiquement personne n’est capable de dire en quoi ils consistent et à quoi ils servent.

La seule façon de régler un tel problème est de laisser une saine concurrence s’exercer. Les métiers nécessaires seront aisément reconnus comme tels. Les autres disparaîtront d’eux-mêmes, à charge pour leurs détenteurs de trouver une autre activité, ce qui dans un pays où règnerait la liberté économique n’est généralement pas difficile, surtout quand on connaît l’extraordinaire faculté d’adaptation de l’être humain, qui a permis son expansion planétaire.

Le problème devient insoluble quand y intervient la querelle du statut. Celui de la fonction publique est au cœur de l’Etat, depuis la monarchie jusqu’à nos jours. Le rêve de tout Français (sauf de quelques anormaux amoureux de la concurrence) est l’emploi à vie. Il permet de vivre sans souci existentiel, c’est-à-dire sans remise en cause de ce qu’on est, comme y oblige par exemple le fait de perdre son emploi et de peiner à en retrouver un autre.

La lutte pour l’emploi à vie est devenue difficile dans le monde moderne, qui a vu l’économie s’ouvrir à tous les vents de la concurrence. Du coup ceux qui en bénéficient sont devenus des privilégiés, et ce n’est pas chez eux que se recrutent les porteurs de haine. Ils sont en effet trop heureux de leur statut pour se plaindre, et on ne les voit manifester que sporadiquement, par principe et pour ne pas perdre la main.

Ceux qui expriment de la haine le font parce qu’ils ne sont pas tranquilles. Ils ont peur de perdre l’argent public dont ils vivent, parfois médiocrement, et veulent renverser la société pour instituer l’emploi à vie pour tous, c’est-à-dire pour eux. Ils instruisent le procès de l’Etat gestionnaire qui tente désespérément de maintenir le système en vie par quelques menues économies qui mettent en rage ceux qui travaillent dans les secteurs visés.

On l’a compris, le malheur français vient d’un Etat qui veut tout régenter au prétexte que le bonheur général pourrait en résulter, alors que son action ne crée que le désordre et la haine sociale.

Le pire est que l’action de l’Etat est comparable à l’alcoolisme : plus on boit, plus on a besoin de boire. Et pendant ce temps la France dérive au fil de l’eau comme le chien crevé qu’au fond d’elle-même elle ne se résout pas à être.

Bien des Français raisonnables ont tenté d’infléchir le cours de cette catastrophe. Ils ont échoué jusqu’à présent d’une part parce qu’ils n’ont jamais été en nombre suffisant, d’autre part parce qu’ils n’ont pas fait preuve d’assez de détermination et de persévérance. Disons en outre, sans vouloir offenser des individus courageux et amoureux de leur patrie, qu’ils n’ont généralement pas compris la véritable nature du mal français. Il est vrai que l’idée de supprimer un ornement national revient dans l’idée de certains à se couper un membre et que nul ne peut y consentir aisément.

Alors nous sommes condamnés à voir surgir dans le paysage politique ou social des individus nouveaux qui, un jour ou l’autre, entraîneront les Français dans la voie de la guérison. La crainte qu’on peut éprouver est que les sauveurs se trompent de diagnostic et que leur remède soit pire que le mal. On a vu souvent, dans l’histoire, des maux guérissable se transformer, par la faute de mauvais médecins, en issue fatale.

Gardons l’espoir. « En démocratie, a dit Tocqueville, chaque génération est un peuple nouveau. » Il s’en désolait pour le passé qu’on ignore. On peut aussi s’en réconforter pour les idées fausses dont la jeunesse sait souvent faire litière. Tout simplement parce qu’elle n’a pas appris à vivre avec ces stupidités et qu’elle n’en tient plus le moindre compte. Jeunes gens, jeunes filles, le bal des temps nouveaux va commencer. Dansez joyeusement : l’avenir est à vous !

Claude Reichman

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Le pouvoir délégué

Hier matin, je pars de l’île de Ré où j’ai des activités professionnelles, pour rejoindre Sète où j’habite.

Il est un peu plus de huit heures, le soleil se lève.

Il se lève dans l’axe de ma route, légèrement sur la gauche et juste à la hauteur de mon tableau de bord, je l’ai en plein dans les yeux les pare-soleils sont inefficaces.

Je n’ai aucune visibilité, je roule au pas. J’ai l’impression d’une présence entre le soleil et moi, je m’arrête. Et là, quasiment sur mon capot, surgit un flic municipal qui s’est mis sur la chaussée pour protéger de tout-petits enfants qui traversent pour aller à l’école.

Dans le doute je m’étais arrêté, donc pas de problème.

Je baisse ma vitre et dis au flic : “On ne vous voit pas dans le soleil, c’est dangereux”.

Je voulais juste lui communiquer une information à partir de laquelle il pouvait déduire qu’il eut été plus judicieux pour lui d’opérer du côté droit de la chaussée pour être visible, plutôt que du côté gauche dans l’axe du soleil.

Cet abruti me répond : “Vous n’avez qu’à rouler doucement.”

Où est le rapport ? Je roulais au pas, il l’a constaté évidemment…. Mais là n’est pas la question. La question le dépasse, aveuglé qu’il est par son pouvoir délégué.

La priorité ou le pouvoir ne sont pas faits pour ouvrir la faculté de se faire écraser — ou de faire écraser des enfants — dans son droit… l’a-t-il compris ?…

Quand le flic de service n’a pas les facultés intellectuelles nécessaires – objectivement modestes – pour analyser la situation à partir des contraintes qui la définissent, qu’il ne peut qu’extérioriser le pouvoir qu’il lui a été délégué, jusqu’à l’absurdité, la civilisation capote.

Lorsqu’Hitler, qui n’était pas la finesse personnifiée — mais pas plus que beaucoup aujourd’hui — intoxiqué par la science du racisme, vaniteux de ses exploits dans les tranchées de 14/18, lance ses réflexions imbéciles en 1924 dans son ouvrage puéril, il n’est pas dangereux sur l’instant.

C’est lorsqu’il donnera les pleins pouvoirs à une administration vérolée que la situation va lui échapper, que le pire va voir le jour, mais lui, d’accord ou pas d’accord, n’aura plus la main sur rien.

Donc le trouble social devient immaitrisable, ne connait plus de limite, quand c’est la faiblesse intellectuelle du pouvoir délégué qui le génère.

Tout découle donc de la capacité à organiser une chaine de délégation du pouvoir tout en gardant jusqu’à son niveau ultime une parcelle d’intelligence suffisante pour que celle-ci prime lors de l’exercice du pouvoir délégué.

Ce n’est pas une mince affaire.

En fait c’est le flic con, l’inspecteur des impôts con, le juge con, le fonctionnaire con, détenteurs du pouvoir délégué qui sont les vecteurs de la rupture sociale, de l’effondrement des sociétés, personne d’autre.

Ce n’est ni l’économie, ni l’écologie, ni les religions, sous réservent qu’elles n’accaparent pas le pouvoir, qui sont un danger sociétal. En cela tous les apprentis candidats aux différentes élections n’apportent jamais de réponse, ils ne se posent même pas la question, tant pour eux devenir les esclaves des tenants du pouvoir qu’ils délèguent leur parait naturel.

Aujourd’hui en France les pouvoirs délégués sont désespérants de médiocrité intellectuelle, d’humanité, c’est irréversible.

La solution passe par l’éradication des pouvoirs délégués, donc par une période de bazar inévitable, d’où, il faut l’espérer, sortira une nouvelle chaine de pouvoir dans laquelle l’intelligence sera présente en quantité inverse de la modestie du nouveau pouvoir.

Plus le pouvoir est modeste, plus il doit être intelligent, plus il est fort plus il peut se permettre d’être con.

Ceux qui souhaitent un pouvoir fort devraient réfléchir à ce théorème.

Il y a donc urgence à enlever tout pouvoir aux fonctionnaires, puis à réfléchir à une chaine de pouvoir délégué fragile mais géniale, et hop, la France est sauvée.

Qui propose cela déjà ?

Ah, oui, je vois….

Bien à vous. H. Dumas

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Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

La vaccination des soignants a donc été rendue obligatoire. Après le 15 septembre le couperet est tombé sans pitié. Les résistants ont été exécutés professionnellement : suspendus, exclus du système de soins.

Depuis le début des COVID, le système de santé, au bout du rouleau, n’a tenu que par l’abnégation et le dévouement des soignants. Aujourd’hui ces soignants sont mis au ban du système de soins.

C’est la poursuite d’une logique perverse.

Par perversion l’État a besoin d’une épidémie vécue comme grave pour justifier les mesures de coercition sociale prises depuis le début. Ainsi, dès la première épidémie, la première ligne de défense que constituent les médecins généralistes était retirée du front et les traitements précoces rapidement interdits. Les malades étaient laissés à la maison en attendant de ne plus pouvoir respirer et alors d’appeler les 15. La deuxième ligne se trouvait elle aussi sévèrement amputée puisque la médecine de ville spécialisée était, en partie, exclue de la prise en charge. (Pneumologues, ORL, cardiologues…) Les troupes de secondes lignes restantes se limitaient à … l’hospitalisation (en médecine ou en réanimation). Elles étaient notoirement insuffisantes, et ce depuis des années. Ce sont ajoutés un flot d’images angoissantes, la litanie des morts effrayante et les confinements délétères…

Dans cette logique perverse il n’est pas étonnant que l’État prenne le risque d’aggraver la situation en excluant du système de soins des personnels soignants non vaccinés.

C’est une ineptie

Par un curieux atavisme gouvernemental, c’est aussi la poursuite de la politique de rationnement des soins par destruction de l’offre. Comme si le numerus clausus n’avait pas fait assez de dégâts.

Beaucoup des personnels soignants ont passé un concours très sélectif, avec numerus clausus global et par spécialité. Numerus clausus instauré en 1971 pour les médecins et les dentistes, plusieurs fois réformé, étendu à plusieurs métiers paramédicaux avec le PACES devenu le PASS depuis 2020. La transformation du numerus clausus en numerus apertus n’a pas changé grand-chose. La limitation du nombre d’étudiants admis ne tient pas compte du fait que tous les professionnels formés ne seront pas des praticiens de terrain, ni pour certains des praticiens tout court.

Il faut des années pour former des soignants. Cela a été rappelé pour expliquer la difficulté d’ouvrir des lits de médecine et de réanimation. Pourtant l’État décide en pleine épidémie de retirer du front des soignants formés.

En clair l’État organise la pénurie à toutes les étapes du cursus médical ou paramédical. Lors de la formation initiale, lors de la vie professionnelle en imposant des contraintes et des contrôles administratifs étouffants, qui découragent même les plus aguerris, et aujourd’hui en interdisant l’exercice de professionnels confirmés.

Le système de soins était épuisé avant les COVID. Cela fait bien des années que la France doit faire face à la pénurie de soignants. Cette pénurie entraîne ce que l’on appelle couramment les déserts médicaux. Déserts qui existent partout, en milieu rural comme en milieu urbain. Paris et les grandes villes ne sont pas épargnées. Cette pénurie touche les généralistes mais aussi des spécialistes ou des paramédicaux.

Les établissements de santé ont du mal à recruter des soignants, médecins, infirmières aides soignants, sage-femmes. L’hôpital est touché comme les cliniques privées , les USLD ou les EHPAD.

Pour ne rien arranger, les vaccinodromes, où les intervenants sont très correctement payés, mieux qu’en USLD ou en EHPAD, ont « vampirisé » une partie des IDE.

La vaccination obligatoire va accentuer ce phénomène de disette avec le départ d’un nombre inconnu de soignants. Dans un système toujours à flux tendu, les départs même peu nombreux, risquent de peser lourd.

Depuis quelque temps, dans des structures telles que des USLD, les services s’ils ne ferment pas, ne sont pas utilisés à leur pleine capacité. Des lits restent vide faute de personnel. Depuis le 15 septembre leur situation a empiré. Aujourd’hui des Centres Communaux, ou Intercommunaux, d’Action Sociale ne peuvent plus assurer les soins à domicile. Ils renvoient les personnes vers les EHPAD, qui eux aussi ont vu le manque de personnel s’exacerber.

Ce départ des soignants non vaccinés se voit également dans le secteur libéral, généralistes, spécialistes, infirmières, aides soignants, kinés, podologues, orthophonistes, abandonnent leur métier.  Les cabinets ferment.

Tous les vaccinés par contrainte ont été profondément blessés par cette effraction physique et psychique qu’est la vaccination forcée gouvernementale. Il y a fort à parier que plusieurs cesseront leur activité dès qu’ils auront eu le temps de se retourner.

Gageons que l’État fera retomber sur le personnel soignants exclu la responsabilité de la pénurie de soins. Il soulignera que le refus vaccinal tient de l’irresponsabilité vis à vis de la protection des autres, et de la trahison des valeurs de leurs professions. Il insistera sur le fait que lui, l’État, n’a pour souci que l’intérêt général et qu’il lui faut débarrasser le pays et le monde de cette épidémie, pour qu’il autorise une vie normale. Les naïfs croiront que l’État se bat pour eux et fait « quelque chose ». Pour les soignants c’est face je gagne, pile tu perds.

C’est malsain

Les soignants sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique gouvernementale délétère. Cette mesure aggrave encore dislocation du lien social. Cette fois par une défiance envers des professionnels qui sont pourtant un des piliers de la sécurité des populations. Quand tout va mal, quand l’intégrité physique et psychologique est altérée, en temps de paix comme en temps de guerre, l’élément qui rassure et donne confiance est la certitude d’être bien soigné quoi qu’il arrive.

Désormais la certitude n’existe plus, le peu de confiance qui existait encore dans la société de défiance qui est la nôtre est brisé.

C’est une injustice.

La Liberté est un principe. La Justice, qui est rendre à chacun le sien, est un Principe. Il est nocif de porter atteinte, ne serait-ce qu’à minima, à ces principes.

L’obligation vaccinale des soignants est une immense injustice. Les soignants ont porté le système de santé à bout de bras. Aujourd’hui ils sont passés de héros à asociaux, à parias, à dangers public. Ce sont pourtant les mêmes personnes, aussi dévouées qu’avant, aussi professionnelles qu’avant.

Ceux qui travaillaient avec des sacs poubelles comme seule tenue de protection, ceux qui infectés étaient contraints de venir travailler, faute de pouvoir être remplacés  sont aujourd’hui mis au banc du système de soins, voire de la société.

Tout ça parce qu’ils ne sont pas vaccinés même si en bon professionnels, ils respectent les gestes barrières.

En pratique, en mars 2020 un soignant contaminé était considéré comme moins dangereux, que ne l’est, en septembre 2021, un soignant non contaminé mais non vacciné.

Il paraît que c’est le changement et qu’il faut s’adapter. Il est permis de se demander à quoi. Accepter l’anéantissement du libre arbitre et la pratique de la ségrégation est une adaptation au totalitarisme, sûrement pas à la valorisation de la Personne humaine.

Ces soignants sont sanctionnés très sévèrement  très brutalement et sans état d’âme par un gouvernement dénué d’empathie 

« quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé et médico-sociaux » a dit Veran le 16 septembre. L’injustice ne repose pas sur le nombre de ses victimes mais sur l’irrespect du Principe de Justice. Une fois la justice violée tout n’est plus qu’une question de curseur. Même s’il n’y avait eu qu’un soignant suspendu, il y aurait eu injustice, et honte, déshonneur, pour celui qui la commet.

Ces soignants n’ont porté tort à personne. Ils sont l’objet de mesures coercitives infondées, de sanctions très sévères simplement parce que, non vaccinés, ils « pourraient » transmettre le virus. Il fait partie des fameuses maladies nosocomiales. Cela dit le coronavirus peut être transmis par n’importe qui, visiteur, malade, soignant, vacciné ou pas.

Dans les EHPAD des cas de contamination d’agents et de résidents, vaccinés deux fois se multiplient. Le gouvernement, en mars 2021, reconnaissait déjà l’efficacité partielle du vaccin. Il est désormais admis que l’efficacité relative, annoncée par les labos entre 90 % et presque 95 %,

a considérablement baissé.

Conclusion

“Nous n’avons pas eu de chaos, loin s’en faut”, s’est réjouit Veran le 16 septembre.  Pas le chaos, aujourd’hui peut-être, mais ce qui va advenir est incertain. L’avenir ne se présente pas sous les meilleurs auspices. COVID ou pas, les problèmes structurels antérieurs demeurent et sont amplifiés.

Nous l’avons vu, sous le choc de la COVID, la résilience du système de santé a reposé entièrement sur les épaules des personnels. Le gouvernement a donc encore fragilisé le système de soins, aggravé la pénurie et diminué sa capacité de résilience.

Par l’effet d’une seule loi les soignants sont passés de preux à réprouvés. Au final ce que nous sommes est aujourd’hui déterminé par la loi et non par nos qualités propres, par les services que nous rendons à nos semblables, par notre Personnalité. Or la Personnalité est un élément constitutif de l’être humain. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Elle est anéantie.

Les Français sont devenus de QR codes soumis à péremption et jetables. Ceux qui ne sont pas des QR codes n’existent plus.

Article paru dans Contrepoints

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Le scoop du jour : les non-vaccinés vont voter en masse pour Emmanuel Macron !

Et de la sorte, garantir, sans doute possible, sa réélection.

Plus : les vaccinés, nouveaux « malgré-eux » des temps modernes, appelés désormais « anti-passes sanitaires » vont voter comme les vaccinés.

Comme je le sais ? Élémentaire, mon cher Watson !

Résumons : de toute évidence, nous avons pris un abonnement pandémique permanent. Et donc, le prochain 10 avril, nous y serons toujours.

Bien sûr, d’ici là, les vaccinopathes pourraient avoir gagné, avec une vaccination rendue obligatoire.

Mais de vous à moi, cela m’étonnerait beaucoup ; ce serait en tout cas une erreur tactique majeure de Monsieur Macron : si tout le monde est vacciné, tout le monde pourra se rendre dans les bureaux de vote, ce que ne manqueront pas de faire tous les mécontents, dont les « malgré-eux » de la vaccination, et cela risque de faire beaucoup de monde.

Tandis que s’il n’y a pas d’obligation vaccinale, je vous parie cent contre un qu’il y aura obligation de passe – sanitaire pour se rendre dans les bureaux de vote.

Ce qui mettra les anti-passes dans une situation tout à fait embarrassante ! Dont, dans un élan de grande générosité, ne manquera pas de les sortir le pouvoir en place, leur proposant le vote par correspondance complété sans doute par n’importe quel système de vote numérique, sur le modèle de ce qui a si bien réussi aux démocrates américains !

Et donc, vous pourrez toujours voter ce que bon vous semblera, la ou les machines auront le dernier mot.

Au final, ce sera comme je vous l’annonçais, un vote massif des anti-passes et des anti-vaccins… en faveur d’Emmanuel Macron.

La démocratie dans tout cela ? Boaf, pour ce qu’il en reste…

Cela dit, comme on dit chez les « Frères de la Côte », je « retourne dans la brume »…

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Enfin, un sujet consensuel !

Quel est le sujet qui a pu faire consensus cette dernière semaine dans un pays aussi divisé que la France ?

Les sous-marins bien sûr, ce sujet qui a littéralement enflammé la classe politique, la presse française et même certains lecteurs au-delà de toute mesure !

Pensez donc, les australiens ont annulé le contrat du siècle de fourniture de 12 sous-marins de type Barracuda !

Voilà enfin un sujet grâce auquel l’on va pouvoir taper sur les anglais, les américains et les australiens !

Le vieux réflexe de haine franchouillarde à l’encontre des anglo-saxons ressort même si les américains … ne sont pas des anglo-saxons ! Mais nous avons ici affaire à un terme générique pour désigner l’ennemi séculaire, celui qui ne pense pas comme la France, ce phare du monde libre, le pays des droits de l’homme !

J’ai pu lire à peu près tout et n’importe quoi et le moins que l’on puisse dire c’est que la plupart des commentateurs n’ont pas fait dans la demi-mesure !

On parle de trahison, d’amitié violée, de coup de poignard dans le dos. Le gouvernement, comme certains internautes, ne rechigne pas à tomber dans le complotisme le plus ridicule et … rappelle ses ambassadeurs, signe de protestation la plus vigoureuse !

Le gouvernement prend à témoin les français de la fourberie des australiens et des américains, ce en quoi on peut bien se demander quelles sont ses arrières pensées !

Ces salauds d’américains, et J Biden est désigné comme le coupable idéal, qui ont oublié qu’on les a aidés dans leur guerre d’indépendance contre l’Angleterre … en oubliant que nous étions nous-mêmes en guerre contre les anglais (nous ne sommes plus en guerre avec le Royaume Uni depuis la fin de l’aventure napoléonienne) et qu’ils sont venus deux fois nous aider dans les deux guerres mondiales …

Aucune reconnaissance, des ingrats … en omettant de dire que si la France pouvait souffler un contrat d’armement aux Etats Unis … on ne se priverait pas de le faire !

L’aveuglement a fait perdre le sens des réalités à beaucoup …

Les contrats se rompent

Il faut rappeler deux principes de base :

-Les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,

-les contrats se rompent et vous êtes très nombreux à le faire régulièrement en changeant d’opérateur de téléphone pour profiter d’une meilleure offre, tout comme d’autres changent de banque ou de fournisseur d’électricité !

Et on peut rappeler aussi que l’Etat français avait bien résilié, à la suite de l’invasion de la Crimée par la Russie, le contrat de vente de 2 frégates à cette dernière ; résiliation intervenue dans des conditions d’ailleurs lamentables puisque nous avons accepté de payer la somme énorme de 900 millions € pour ne pas exécuter un contrat d’une valeur de 1.2 Md€, alors que les navires étaient sur le point d’être livrés …

Les français apparaissent donc comme des donneurs de leçons de mauvaise foi !

En outre, ces contrats d’armement sont conclus à la suite de longues négociations étalées sur des années. Ce sont des contrats complexes, pratiquement du « sur mesure », il ne s’agit pas de vendre une voiture !

Il en ressort deux conséquences :

-la décision des australiens de rompre le contrat ne peut pas être intervenue de but en blanc comme le prétendent les français qui ont été nécessairement mis au courant des problèmes qui pouvaient se poser et il semblerait que les australiens aient formulé des demandes précises dès 2020 !

– les négociations entre les Etats Unis et l’Australie remontent bien avant l’arrivée de J Biden à la Maison Blanche. Tout cela était déjà en route sous l’ère Trump.

Une technologie complexe

La France est un des rares pays dans le monde à faire à peu près tout dans l’armement (bombes nucléaires, missiles, avions de chasse, sous-marins, blindés …) mais cela a un cout énorme et il faut les vendre à l’étranger pour en amortir l’investissement.

Aux Etats Unis, un avion militaire est produit très rapidement à plusieurs milliers d’exemplaires. En France, on en fabriquera 200 – 300 dans le meilleur des cas (c’est le cas pour les Rafales mais aussi pour les blindés de type Leclerc qui n’ont pourtant rien à envier aux autres productions américaines, allemandes ou russes !).

Le cout unitaire n’est forcément pas le même et il en est de même pour les sous-marins !

Il y a deux sortes de sous-marins : les SNA (sous-marin nucléaires d’attaque) et les SNLE (sous-marin nucléaires lanceurs d’engins).

Le SNA est conçu pour attaquer les autres navires il doit être rapide, furtif et être capable de plonger très profond pour échapper à toute poursuite.

Le SNLE est fait pour rester tapi au fond de la mer mais pas très profondément pour pouvoir être joint en cas de besoin par le pouvoir politique car il est en charge de la dissuasion nucléaire. Il emporte des missiles nucléaires destinés à frapper des cibles terrestres. Il se déplace lentement sous la thermocline et attend les ordres de lancement après détermination des cibles.

Les russes ont initié une transformation des missions respectives de ces bâtiments en équipant leurs SNA de missiles ou torpilles nucléaires capables de détruire de cibles maritimes mais aussi terrestres en provoquant un tsunami artificiel.

A ce jour, le sous-marin constitue l’arme absolue mais aussi la plus complexe qui puisse exister ; à la condition d’être indétectable non seulement par les moyens de surface, mais aussi sous-marins tels que les autres sous-marins ou encore par des systèmes de détection tels que des chaines de bouées immergées. Il peut alors surgir subitement, à n’importe quel moment, à n’importe quel endroit, attaquer et disparaître et il n’y a pratiquement pas de parade.

Et le SNA  à propulsion nucléaire constitue l’arme absolue ; pratiquement sans parade.

Pendant la guerre froide, les sous-marins américains suivaient souvent les sous-marins russes rien qu’au sonar passif ou grâce aux « oreilles » c’est à dire aux membres de l’équipage spécialisés dans la détection des bruits ; signe que les sous-marins russes, même nucléaires, n’étaient pas si silencieux. (Bruits de machines, ouverture d’un silo à missile, d’un tube lance torpille, d’hélices et le moindre défaut dans l’usinage de l’hélice provoque des turbulences dites « cavitation » facilement repérables …).

Du fait des moyens de détection mis en œuvre par les américains, il faut savoir qu’aucun sous-marin russe n’a jamais vraiment disparu des écrans pendant toute la guerre froide ; ce qui a relativisé leur pouvoir de destruction puisqu’en cas de crise grave ils pouvaient être détruits préventivement.

Néanmoins, les meilleurs sous-marins ont atteint aujourd’hui un tel niveau de silence qu’il y a quelques années deux sous-marins français et anglais sont entrés en collision parce que ni l’un ni l’autre n’avaient entendu l’autre arriver.

Nous fabriquons les deux mais le contrat australien portait sur des SNA à propulsion classique.

Je ne connais pas les capacités stratégiques des barracudas français (cela relève du secret militaire) mais on sait qu’ils peuvent tirer des torpilles ou des missiles de croisière, nucléaires ou non comme les sous-marins américains.

La différence entre les batiments américains et français est donc constituée exclusivement par le mode de propulsion surtout que l’armement embarqué devait être américain et il faut bien en comprendre les données.

Dans le cadre d’un sous-marin traditionnel (à propulsion diesel-électrique) les limites sont la capacité des batteries à fournir de l’énergie. Comme pour les voitures, il faut recharger les batteries … et l’utilisation d’un moteur diesel, même insonorisé, pour recharger les batteries reste suffisamment bruyante pour être détectée par les spécialistes !

Le barracuda est présenté comme un modèle à propulsion classique composé de piles à combustible et d’un moteur à propulsion diesel-électrique en circuit fermé (système intégralement anaérobie) sans pot d’échappement et sans avoir besoin d’air d’alimentation.

C’était le gros problème des sous-marins allemands pendant la guerre – ils devaient nécessairement refaire surface pour faire tourner leurs diesels et les navires alliés les attendaient …. Très en avance technologiquement sur tous les autres pays du monde, ils avaient essayé de mettre en place un tel système anaérobie utilisant du peroxyde d’hydrogène avec le type XXVI mais il n’a jamais donné de résultat convaincant à la suite d’explosions entrainant la destruction des submersibles !

Naval Group prétend que ce type de sous-marin peut rester indéfiniment immergé. Les australiens ne semblent pas avoir été convaincus … et semblent avoir douté des capacités des sous-marins français et notamment de cette technologie anaérobie innovante !

Dans le cadre du sous-marin à propulsion nucléaire, les limites sont constituées par la capacité de l’équipage à demeurer pendant des mois dans un univers clos par plusieurs centaines de mètres de profondeur, privés de leur famille car le sous-marin à propulsion nucléaire peut rester pratiquement indéfiniment sous l’eau. L’électricité nécessaire à sa propulsion est fournie par un réacteur nucléaire qui chauffe de l’eau transformée en vapeur actionnant des turbines. Pour les SNLE  français, il y a 2 équipages qui effectuent à tour de rôle des missions de deux mois.

Or, il est très peu vraisemblable que le gouvernement n’ait pas été tenu informé des réserves formulées par les australiens.

Doit-on en conclure que le gouvernement et E Macron ont fait preuve de légèreté et d’aveuglement dans cette affaire en s’imaginant « indéboulonnables » ?

Doit-on en conclure que nous retrouvons encore une fois les traits typiques de la haute fonction publique française toute pleine de sa morgue et de sa suffisance, qui n’écoute rien ni personne ?

La question reste donc : pourquoi ne pas avoir proposé des sous-marins nucléaires à l’Australie alors qu’il existe une version à propulsion nucléaire du même  sous-marin appelé Suffren ; mais là nous n’avons pas de réponse ; les autorités françaises préférant jouer le rôle des victimes prises par surprise !

La réponse sera peut-être connue un jour mais il m’étonnerait que les intéressés fassent preuve de franchise à cet égard …

Un problème stratégique de grande ampleur

Pourquoi ce revirement australien ?

Parce que la Chine est en train de se surarmer et notamment de mettre à l’eau une marine de guerre, de surface et sous-marine, aux proportions absolument gigantesques avec la ferme intention de s’assurer une suprématie, au moins régionale, et d’être en mesure de contrebattre les Etats Unis !

La géostratégie en zone pacifique devient de ce fait très tendue à cause des chinois qui occupent militairement des ilots revendiqués par d’autres pays limitrophes (iles Spratleys notamment) ou exercent des menaces à peine voilées à l’encontre de Taiwan.

On estime que les moyens de résistance de Taiwan seront détruits en 20 mn (oui vingt minutes !) et on sait que la Chine communiste a pour but de remettre la main sur Taiwan qui lui échappe depuis que les chinois nationalistes s’y sont réfugiés en 1949 ; notamment par fierté nationaliste (et les chinois sont très nationalistes) mais aussi parce que Taiwan détient plusieurs entreprises spécialisées (notamment dans les puces informatiques) de taille mondiale (TMSC) !

Les experts américains, dans le cadre de Kriegsspiele, donnent eux-mêmes la Chine gagnante d’une confrontation régionale avec tous leurs adversaires, Etats Unis compris !

C’est pour cela aussi que les Etats Unis, qui ont compris que le véritable danger était chinois, se sont débarrassés du boulet afghan qui ne menait à rien !

Alors, évidemment tous les pays de la région prennent peur surtout que la menace chinoise a beaucoup évolué … en pire depuis 4 ans !

Les australiens ont nécessairement tiré les conclusions de cette évolution de la menace chinoise ; à tel point qu’ils anticipent même une guerre avec les chinois (le ton est monté très fort entre ces deux pays il y a quelques semaines).

Ce n’est donc pas qu’un caprice de diva que d’envisager le pire en cas de confrontation armée.

Ils ont donc décidé de jouer la carte de l’armement le plus dangereux pour les chinois … qui l’ont parfaitement compris en les accusant en retour de vouloir se lancer dans la surenchère militaire !

Mais c’est le but poursuivi surtout que leurs sous-marins ne sont pas encore au top niveau ; leur flotte étant composée essentiellement de diesels électriques relativement faciles à repérer !

Car, le propre de la dissuasion est que l’ennemi ait peur des conséquences de ses propres actions pour qu’il se tienne tranquille !

Un adage dit : “si tu veux la paix prépare la guerre” ; or, quelle est la véritable puissance susceptible de s’opposer aux chinois ?

Les Etats Unis, pas la France !

Les Etats Unis ont toute leur côte ouest qui donne sur la zone pacifique, Hawaï reste une importante base navale, et ils entretiennent des relations suivies avec nombre de pays de la zone que ce soit l’Australie, la Nouvelle Zélande, les Philippines, Singapour, le Japon, la Corée du sud, Taïwan …

Les Etats Unis sont, d’une certaine manière, les garants de la liberté de ces pays et leurs intérêts stratégiques sont bien plus importants dans cette zone qu’en Europe !

Les français, qui n’ont sur place que les confettis polynésiens et la nouvelle Calédonie (qui pourrait bien devenir prochainement indépendante, un référendum étant en préparation), apparaissent trop éloignés et ne font pas figure d’alliés suffisamment puissants et fiables même s’ils ont  une véritable expertise dans les sous-marins.

Car, et là les Etats Unis font figure de maîtres depuis la seconde guerre mondiale, la guerre n’est pas seulement une question d’armement mais c’est aussi et surtout une question de logistique car sans logistique l’armement est vite inutilisable (il faut assurer la fourniture des pièces détachées, les révisions, les modifications, les adaptations, les munitions …)

Et, en plus, ils construisent les porte-avions et les sous-marins en série !

Une nervosité sur jouée

L’irritation française est mal venue mais on peut essayer d’en déterminer la cause.

Légalement et traditionnellement, ces contrats d’armement sont négociés par l’Etat. C’est une tradition française alors que l’Etat  n’y est pour rien puisque ce sont des entreprises qui fabriquent et vendent ce matériel. Cela valorise le pouvoir politique qui en tire gloire ; mais évidemment il perd la face lorsque l’affaire tourne mal !

Evidemment, les techniciens en rapport avec les clients étrangers ne manquent pas de répercuter à leur direction les difficultés rencontrées ; laquelle direction ne manque forcément pas d’informer les autorités administratives et politiques en charge des responsabilités.

La vérité c’est que la France est un pays qui n’exporte pratiquement plus rien hormis des avions (Airbus), de l’armement et du luxe et qui vit à crédit sur le dos des autres depuis 1974 !

La France est un pays en perdition qui dégringole dans tous les classements. Elle n’est plus une grande puissance, comme elle pouvait l’être avant 1914, elle est juste l’homme malade de l’Europe !

Et ce phénomène connait une tendance très nette à l’aggravation de la situation (le gouvernement a prévu d’emprunter 292Md€ en 2022 sur un budget de 400 Md€ à tel point qu’on ne peut même plus parler de budget ou de recettes fiscales, mais de cavalerie pure et simple) alors que nous cumulons 2.762 Md€ de dettes.

Ce contrat résilié, c’est évidemment 56Md€ d’exportations perdues alors que notre commerce extérieur connait des soldes absolument catastrophiques et qu’il faudra encore  emprunter pour compenser le manque à gagner !

Au-delà de l’amour propre des autorités françaises qui ont perdu la face par trop de crédulité et de présomption et qui avaient crié victoire à propos du contrat du siècle, voilà les vraies raisons de la colère française !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

Le sous marin en photo est un modèle VIIC41 allemand du même type que ceux qui ont participé à la bataille de l’Atlantique. Posé sur une plage de la mer Baltique, il est visitable.

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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La France mérite mieux que ce qu’elle vit !

La France mérite mieux que ce qu’elle vit !

Les idées humaines ne naissent pas du hasard. Même les plus éminents des philosophes sont influencés par leur histoire personnelle et par le milieu où ils vivent. Curieusement, la vie politique ne tient aucun compte de ces données. On débat de l’opportunité d’une réforme en fonction de ses résultats supposés sans jamais se demander ce que les positions des uns et des autres doivent à ce qu’ils sont et ont vécu, et si ce n’est pas à ces facteurs existentiels qu’il faut s’attaquer si l’on veut faire triompher une idée qui les bouscule.

Bien entendu, un être intelligent peut s’élever au-dessus de sa condition et de ses origines. Mais que doit-il à son évolution sociale, au progrès de sa situation, ou à un échec subi ? Seule une étude approfondie de l’histoire et des conditions de vie de la population d’un pays peut éclairer ses choix politiques. Combattre ceux-ci sans modifier la situation de ceux qui les expriment est se condamner à l’échec. Telle est la situation de la France contemporaine, et telle est la raison de son incapacité à se réformer.

Les idées de gauche et même gauchistes tiennent une place importante en France. Elles ont même dominé les deux tiers de siècle passés, si l’on tient compte du fait que le pouvoir n’a jamais pu les maîtriser vraiment. Mais à quoi tient leur enracinement ? Au souvenir de la révolution certainement et à la nostalgie chez certains d’une époque où l’on guillotinait « les ennemis du peuple ». L’homme et le chimpanzé ont en commun d’aimer massacrer ses adversaires. La haine qu’exprime un individu comme Mélenchon doit sans doute beaucoup à ces souvenirs lointains, même si celui qui les porte aujourd’hui a eu une vie de petit bourgeois et d’apparatchik politique et dispose d’un confortable patrimoine. On peut en citer beaucoup d’autres, même parmi les femmes politiques. Le mal est général et inhérent à notre espèce.

Les primatologues ont découvert que les instincts agressifs des chimpanzés peuvent parfois s’apaiser sous l’effet d’une organisation sociale mise en œuvre par les femelles. Mais chez l’homme, les observateurs avisés ne constatent pas un tel phénomène, les femmes atteintes par la haine sociale étant aussi enragées que leurs homologues masculins. Il ne nous reste donc plus qu’à réorganiser la société pour la rendre plus douce à la majorité de nos concitoyens.

Il fut un temps où l’on disait d’un médecin qu’il avait un bon diagnostic. Dépourvu de techniques de pointe, le praticien devait s’appuyer sur son sens de l’observation et sur son expérience clinique. Aujourd’hui, le médecin dispose de moyens d’investigation si perfectionnés qu’il en vient parfois à ne pas se fonder sur l’auscultation, ce qui est toujours une erreur.

Tel n’est pas le cas de l’homme politique. Les études sociologiques et politiques abondent, mais elles ne donnent pas le mode d’emploi de la réforme. Il y faut l’intelligence et le bon sens du politicien. A cet égard, la France est fort dépourvue. La politique est devenue la chasse gardée de la caste des technocrates et nul n’a chance d’y prospérer s’il n’a pour tout viatique qu’une brillante réussite dans la conduite d’une entreprise.

Dans ce tunnel plongé dans le noir qu’est la vie politique française, la seule lumière est une certitude : les moyens d’existence des habitants de la France sont insuffisants pour apporter à tous une vie sereine. Pourtant ces moyens existent. Mais ils sont consacrés à des organismes sociaux qui les confisquent à ceux qui devraient en bénéficier, c’est-à-dire les travailleurs salariés ou indépendants, pour les consacrer à une espèce en voie d’expansion infinie, les assurés sociaux. Tant qu’on n’aura pas rendu aux travailleurs la plus grande partie de ce qu’ils gagnent, il n’y aura pas de solution au mal français.

Il n’y a pas d’enragés dans un pays équilibré, où la dignité des  habitants est respectée. Priver les hommes du fruit de leurs efforts est contraire à tout ce qui a fait leur civilisation. On doit le dire et le répéter si l’on ne veut pas que la France ne devienne un champ de bataille. Il ne faut à cette réforme qu’un peu de courage et de lucidité, d’autant qu’elle est déjà accomplie dans les lois. Serons-nous les habitants de Constantinople qui se passionnaient pour les courses de chars alors que les Turcs étaient aux portes de la ville ? Franchement, la France mérite mieux !

Claude Reichman

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La justice alliée objective du pillage

Le pillage, le pillage sans cesse renouvelé…

Je suis aujourd’hui convaincu que Freud a fait fausse route, le moteur de l’humanité n’est pas la sexualité mais le pillage.

Bien avant d’être sexué le petit enfant déjà est prêt à piller pour ses besoins ou son plaisir personnel. Et sa sexualité, justement, sera marquée par cette caractéristique. Ici aussi le premier réflexe sera de piller l’objet de son désir.

La civilisation serait peut-être l’outil de la maitrise de cette pulsion viscérale du pillage, nous en sommes loin.

Comment fonctionne le pillage ?

“Le pillage est un acte de banditisme de masse qui tient de la destruction et du vol massif, souvent accompagné de viols”, dit Wikipédia.

Ses moyens primaires sont l’épée et le fusil, la violence pure et dure, mais ils exposent à la vengeance immédiate, ils sont donc éphémères. Laissons cela.

Pour les sociétés plus avancées le principe est assez simple :

          – Un motif, scientifique ou moral

          – Des victimes potentielles visées par le motif, de ce fait dévalorisées aux yeux du groupe pillard ainsi déculpabilisé.

Exemple de motif scientifique

Pendant un siècle, de la moitié du 19ème à la moitié du 20ème, les scientifiques furent majoritairement persuadés de l’existence de races humaines distinctes, certaines plus avancées ou supérieures aux autres. Ils rationalisèrent le racisme latent des groupes primaires.

Ainsi la colonisation, initialement issue de la seule force, devenait acceptable puisque se transformant en apport de civilisation. Alors qu’en réalité, le fond de l’affaire se résumait au pillage des colonisés, nous le savons aujourd’hui.

Quand la démocratie a fini par s’emparer majoritairement de ce scientisme primaire, ce fut la guerre mondiale et ses 50 millions de morts.

Exemple de motif moral

Lorsque Clovis est sacré à Reims, il pose les bases d’une association morale avec l’église qui va piller la France pendant 14 siècles au nom de l’amour du prochain.

Cela débouchera sur la révolution de 1789.

Aujourd’hui

Le pillage prend sa source dans la morale : intérêt collectif et égalitarisme ; mais aussi dans la science : écologie et Big Data.

Nous avons perdu de vue la solution — pourtant réfléchie pendant 14 siècles — mise en œuvre par les élites de la révolution issues de l’époque des lumières.

Elle est entièrement contenue dans l’article 2 de la DDHC : “Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.”

Contre le pillage, la solution est donc la liberté, la propriété, la sûreté c’est à dire la justice et le droit de résister à l’oppression encore la justice.

Notre liberté est actuellement entravée par l’Etat, ses politiques et son administration qui à travers leur avalanche de lois et leurs délirantes impositions nous soumettent sans limite.

Notre propriété matérielle ou intellectuelle est attaquée de tout côté, dévalorisée, atrophiée.

Quant à la justice, comme d’habitude elle n’est pas du côté de ceux qui résistent à l’oppression, mais du côté du pouvoir qui nous pille.

Elle est même indispensable au pillage qu’elle couvre en le justifiant.

Mon expérience du jour, le 23/09/2021.

Parce qu’acteurs d’une escroquerie, actuellement de 17 M€, au détriment de multiples propriétaires à La Rochelle, j’ai fait citer pour ce délit le maire de La Rochelle et ses comparses.

L’affaire venait pour plaidoirie, hier jeudi 23 septembre, devant le Tribunal correctionnel de La Rochelle.

Le cabinet SEBAN, fleuron des avocats parisiens, a obtenu la nullité de la citation, je vous laisse découvrir avec ce LIEN la combine.

Je ne suis pas sûr que cette demande en nullité ait été formulée à temps, il me semble qu’elle aurait dû être présentée avant l’audience de consignation, c’est en tout cas la position du Tribunal de police de La Rochelle, mais là nous sommes devant le Tribunal correctionnel, alors….

Quoiqu’il en soit, ces faits de pillage sont énormes, avérés. Vous les connaissez, j’ai en son temps publié la citation, pièce de procédure publique, elle est toujours sur le blog.

Il est clair que dans un monde conforme à la DDHC, le Procureur de La République se devait de reprendre à son compte les accusations claires découlant des faits avérés et se ranger aux côtés de ma citation, lui donnant alors toute sa force.

Non seulement cela n’a pas été, mais le Procureur de La République a adhéré à la version les prévenus et m’a directement pris à partie, sous-entendant que je suis un emmerdeur nuisible, incompétent, inconséquent….

Finalement

Je tente de toutes mes forces, au prix de conséquences dramatiques, de me mettre en travers du pillage généralisé de notre société, sur les points que je connais parfaitement qui sont le vol par détournement de finalité des lois sur l’urbanisme et la terreur fiscale à travers les contrôles fiscaux.

C’est une dépense d’énergie inutile, mais que faire ? Participer à la connivence qui permet ce pillage ?

Oui mais la fin inéluctable sera la misère, type Liban. Pour tenter de l’éviter, cela vaut bien un combat.

Bien à vous. H. Dumas

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L’inaction face au réchauffement climatique ferait plonger l’économie européenne !

C’est la BCE qui l’affirme dans un rapport récent adressé aux entreprises privées !

Selon elle, le PIB de l’Union Européenne risque de chuter si les Etats restent les bras croisés face au réchauffement climatique. Selon elle, l’absence de mesures ordonnées pour décarbonner l’économie pourrait faire perdre au PIB 4% d’ici 2030 et plus de 10% d’ici 2100 !

La BCE affirme en outre que la transition vers une économie plus verte reste “une opportunité en or” pour ne pas subir les méfaits futurs du climat.

Rappel de l’état des lieux.

Il faut avant tout prendre ces affirmations avec beaucoup de circonspection, pour deux raisons :

-ce sont des prévisions à long terme, et prévoir en 2100 c’est annoncer des faits qui se produiront … ou pas dans 78 ans. Or, toutes les prévisions à long terme se sont toujours révélées fausses ; et c’est la même chose que prévoir le temps qu’il fera en 2100 !

-le rapport part du postulat d’un réchauffement climatique qui n’est même pas prouvé scientifiquement.

Dans ces conditions, on part de simples présupposés pour prévoir un avenir futur et plus qu’incertain.

En outre, l’Union Européenne c’est grosso modo 500 millions d’habitants soit donc moins de 7% de la population mondiale et ce n’est plus l’usine du monde depuis une bonne vingtaine d’années.

Cela veut dire que la pollution ou l’action humaine sur le climat s’est déportée vers la Chine et l’Inde notamment, mais pas seulement, qui, à eux seuls, représentant 3 Milliards d’habitants ; c’est à dire pratiquement 50% de la population mondiale !

Et que font ces deux pays en matière de réchauffement climatique ?

Rien !

Et cela fera-t-il plonger l’économie de ces pays ?

Rien n’est moins sûr et la BCE se garde bien de l’affirmer …

Alors, la vérité serait-il différente pour les uns et pour les autres ?

En tout cas, imaginer que l’Union Européenne, par sa seule action, va changer la face du monde relève à la fois de l’utopie et d’un égocentrisme narcissique totalement ridicule.

En outre, on peut légitimement se demander en quoi une économie orientée vers l’écologie ou l’économie verte (concept à définir) serait plus rentable qu’une autre qui ne le serait pas spécifiquement !

Tout laisse à penser qu’au contraire, l’édiction répétée de normes contraignantes constitue un frein au développement économique et que nous en paierons un jour les conséquences.

Alors, que faut-il comprendre ?

Que les personnes qui ont pondu ce rapport ont avant tout une conception keynésienne de l’économie basée sur la dépense publique et la relance de l’économie par cette même dépense publique ; c’est à dire par les impôts !

C’est d’ailleurs ce système keynésien qui nous a amenés à un monceau de dettes dont plus personne ne sait comment s’en sortir ; étant entendu que tout le monde redoute une issue fatale qu’il faut repousser à toutes forces … aussi loin qu’on le peut y compris en subventionnant des secteurs entiers d’activité !

Et ici, nous touchons du doigt la réalité de l’économie « verte » …qui est essentiellement une économie artificielle basée sur les subventions et j’oserai même dire sur des subventions qui seront attribuées … à ceux qui le méritent !

Il n’est en effet un secret pour personne que beaucoup d’entreprises qui œuvrent dans ce secteur vivent de subventions massives et que si les Etats stoppent ces subventions, elles vont s’écrouler !

C’est notamment le cas des fabricants et des exploitants d’éoliennes … ces moulins à vent modernes qui ne produisent qu’une électricité présentée abusivement comme durable (parce qu’il y aura toujours du vent) alors qu’elle est intermittente, aléatoire, instable et très couteuse car liée aux caprices de la météo et surtout économiquement non compétitive !

Fausser les mécanismes naturels de l’économie n’a finalement jamais amené qu’à des dettes monstrueuses et des entreprises zombies …

L’affirmation de la BCE selon laquelle “Sans politiques de transition vers une économie plus verte, les risques physiques augmenteront avec le temps, de manière non linéaire, en raison de la nature irréversible du changement climatique” est donc une affirmation politique voire idéologique qui ne repose sur aucun fondement scientifique …

En outre, l’économie n’a pas de couleur hormis celle de l’argent ; elle n’est ni verte ni jaune ni bleue …

Autrement dit, c’est un parti pris idéologique, de la propagande pure et simple !

Mais il y a quand même un message derrière cette affirmation …

C’est qu’il y a de l’argent à prendre avec le thème du réchauffement climatique ; notamment à travers le mécanisme des subventions.

Les voitures électriques, si couteuses et pourtant si inefficaces, ne se vendent que parce qu’elles sont lourdement subventionnées et parce qu’on va interdire les véhicules thermiques de circuler ; les éoliennes ne s’implantent que grâce aux subventions que vous payez à travers des taxes dissimulées dans votre facture d’électricité (CSPE contribution au service public de l’électricité) …

Les Etats et Bruxelles poussent à l’exploration de faisabilité de carburants miracles qui, pour l’heure, n’existent pas ; le « carburant du futur » étant désormais l’hydrogène dont j’ai déjà eu à dire qu’il s’agissait à la fois de l’acmé écologique du carburant (en brulant de l’hydrogène on produit de l’eau) mais aussi le pire puisque très couteux à obtenir et très dangereux à l’utilisation. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que l’hydrogène n’existe pas dans la nature autrement qu’associé à d’autres molécules (oxygène pour l’eau H2O, carbone pour le gaz CH3) constituant alors des molécules très stables qu’il est très couteux de craquer pour en extraire l’hydrogène.

Tout le monde semble s’engouffrer dans la voie de l’hydrogène en ignorant, ou feignant d’ignorer, les bases de la chimie … parce que c’est la voie officielle (notamment à Bruxelles ou en Allemagne) qui a été tracée par les autorités !

Certains constructeurs auto, les fabricants de camions et même les avionneurs poussent à l’étude de faisabilité de l’utilisation de l’hydrogène alors qu’ils savent qu’il s’agit d’une impasse technologique à la fois ruineuse et dangereuse …

Mais il est vrai, à tout prendre, que l’hydrogène semble plus « réaliste » que les batteries car, essayez de faire voler un avion électrique avec 30 tonnes de batteries et vous verrez que cela va poser quelques difficultés ; sans compter qu’à ce jour les compagnies aériennes refusent d’embarquer des chargements de batteries (en fret) pour cause de risque d’incendie incontrôlable !

Car, même le transport aérien s’y met en prétendant pouvoir utiliser un avion zéro émission et si vous lisez des articles à ce sujet, vous observerez des affirmations générales, volontaristes mais aucune indication technique ou scientifique parce qu’il n’y en a pas !

Même si on nous parle de carburants durables !?!, appelés SAF, leur utilisation future est pour l’instant limitée par leurs coûts … exorbitants !

Le secteur pétrolier aussi s’y met avec Total qui s’est converti en TotalEnergie … à seule fin « verdir » son image de pétrolier polluant.

Pourquoi cet engouement totalement prémédité ?

Tout simplement parce que c’est à la fois un moyen de percevoir des subventions c’est à dire de l’argent gratuit des autres et surtout de ne pas avoir à subir les foudres et les pénalités de la part des Etats car ce sont bien les Etats et l’Union Européenne qui font les lois et que ceux-ci peuvent décider absolument n’importe quoi ; même si c’est infaisable technologiquement !

Les normateurs sont des fonctionnaires … pas des ingénieurs !

Or, les compagnies aériennes craignent surtout une augmentation des taxes sur le kérosène ou des amendes colossales qui mettraient en cause leur modèle économique !

L’exemple en a été donné avec les constructeurs auto qui ont dû se plier, sous peine d’amendes énormes, à la technologie régressive de la voiture à batterie ; et le particulier devra s’y soumettre de gré ou de force.

D’ailleurs, le PDG d’Airbus n’a pas manqué de modérer les espoirs en affirmant que l’avion à hydrogène … prendra du temps et qu’on continuera à utiliser du kérosène pendant des dizaines d’années (sic) ; ce qui revient à dire qu’on continuera à utiliser le kérosène faute de solution alternative.

En conclusion :

Il ne faut donc pas être dupe quant aux buts réels de ce rapport et comprendre d’abord et avant tout que désormais, même la BCE se met à faire de la politique en faisant des promesses d’argent gratuit sous couvert de réchauffement climatique ; alors que ce n’est absolument pas sa mission qui reste et demeure de veiller à la valeur de la monnaie qui est notre bien commun à tous !

Malheureusement, cette mission principale et essentielle ne semble visiblement plus être d’actualité !

Fatalement, nous finirons un jour ou l’autre par le payer le prix, sans doute très élevé, de tant de déraison …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (de la Grèce – Leros).

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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La France file un mauvais coton !

La France file un mauvais coton !

Un grain de sable peut enrayer le plus sophistiqué des dispositifs. Un dissident peut faire obstacle au plus tyrannique des Etats. Les dirigeants de l’Union soviétique craignaient plus que tout les dissidents. C’est la raison pour laquelle tout individu ayant manifesté une simple opinion contraire à la ligne du parti était expédié en Sibérie ou en hôpital psychiatrique. La France  de Macron s’approche dangereusement de cette méthode de gouvernement. Jusqu’à présent, ceux qui sont jugés dangereux par le pouvoir d’Etat n’étaient frappés que d’interdiction médiatique. Depuis que le pouvoir ne jure, contre le coronavirus, que par la vaccination, ceux qui la refusent se voient interdire d’exercer leur profession. Demain, si une nouvelle offensive du virus survient, il n’est pas impossible qu’une coercition de plus grande ampleur s’abatte sur les dissidents.

Bien entendu, la ligne apparemment raisonnable imposée par l’Etat emporte l’adhésion du plus grand nombre. La vaccination et le pass sanitaire ne révoltent pas une majorité de citoyens. Et ceux qui défilent tous les samedis dans la rue ont quelque peine à justifier leur opposition à ces mesures. Certes le fait d’être privé, à défaut de présenter un document sanitaire, d’une vie normale est contraire à tous les principes démocratiques. Mais chacun devine, à défaut de le comprendre vraiment, que la protestation populaire vise moins l’obligation non dite mais réelle d’être vacciné que l’autoritarisme du pouvoir en toute matière et son complet manque d’empathie envers les Français. Mais on ne peut manifester efficacement dans la subtilité. Il y faut un adversaire carrément désigné. Le front anti-Macron qui s’est constitué sous le couvert du refus sanitaire souffre de l’incompréhension d’une majorité de citoyens et s’étiole pour cela au fil des samedis.

Et pourtant la véritable motivation des manifestants est tout à fait justifiée. La France est en train de s’éloigner des rivages démocratiques et file un mauvais coton. Il faut interrompre cette dérive le plus vite possible, car les libertés perdues ne se retrouvent que très lentement.

En vérité, la crise démocratique actuelle n’est pas récente. Elle s’est aggravée brutalement en raison de la pandémie, mais la plupart des mécanismes délétères étaient en place depuis longtemps. La date du 12 mai 1960 vous dit-elle quelque chose ? C’est celle du décret qui a mis la médecine libérale sous le joug de la Sécurité sociale. C’est ce jour-là que s’est préparée la mesure interdisant aux médecins la prescription de l’hydroxychloroquine. Et ainsi de suite …

Le processus de domestication de la médecine a inauguré celle du peuple. Tant il est vrai qu’il n’est pas de peuple libre sans une médecine libre. Notre combat contre le monopole de la Sécurité sociale n’a pas d’autre fondement. Ceux qui ne s’y sont pas associés parce qu’ils croyaient aux bienfaits du remboursement des soins n’ont pas voulu comprendre que les patients étaient remboursés avec leur propre argent ! «  Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », a dit Bossuet.

« Jusqu’ici, ça va », disait, à chaque étage devant lequel il passait celui qui tombait du haut d’un gratte-ciel. Les Français ne font rien d’autre actuellement, même si certains, plus lucides que la majorité, stigmatisent le drame en cours. La résignation française est-elle désormais acquise ? L’histoire n’est pas encore écrite, même si certains s’y emploient dans le silence des ministères et des officines.

Grain de sable, dissidence, à qui reviendra l’hommage de l’histoire aux sauveurs des libertés françaises ? Ici, ce n’est pas la gloire, fût-elle posthume, qui compte, mais l’urgence du combat.

« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », a dit Tocqueville. Choisissons bien notre cause et relevons-nous. C’est cela la clé du renouveau de la France !

Claude Reichman

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Lithium la pénurie … déjà ?

Dans un récent article, je vous avais mis en garde contre la tentation de céder aux sirènes écologistes et aux oukases du gouvernement incitant à l’acquisition d’une voiture électrique que ce soit par le biais d’aides (payées par les impôts des autres) ou de contraintes pour ne pas dire d’interdictions pures et simples de circulation (avec les ZFE notamment).

Or, que nous dit-on au détour d’un article de la revue auto Caradisiac ?

Les constructeurs auto craignent une pénurie de lithium !

Je vous rappelle que ce métal entre pour une bonne part dans la composition des batteries des voitures électriques.

On ne peut pas savoir pour l’instant si cette information est fondée ou pas mais, de deux choses l’une :

-soit l’information est fausse et alors il ne s’agit que d’une manipulation destinée à faire monter les cours du lithium en organisant une pression sur la spéculation ; comme c’est d’ailleurs le cas actuellement à propos d’un certain nombre de matières premières agricoles, minières ou même de produits industriels parce que la peur de la pénurie est bon incitateur d’achat,

-soit l’information est vraie et alors il y a de quoi franchement le prendre avec beaucoup d’ironie car cela signerait, à plus ou moins court terme et sauf technologie de substitution pour la fabrication des batteries, la fin prématurée de cette technologie.

Ainsi donc, après avoir atteint juste quelques pourcents de part de marché (8% de parts de marché sur les cinq premiers mois de l’année 2021), et encore à coup de subventions massives et de distorsions organisées du marché, la voiture électrique à batterie lithium arriverait déjà à son terme ; et cela après avoir, au nom de l’écologie, massacré la Terre pour extraire ce métal, extrêmement toxique et dangereux (il provoque des incendies quasiment impossibles à éteindre) mais aussi d’autres métaux tous aussi toxiques tels que cadmium, cobalt.

On serait déjà arrivé au bout des ressources !

On pourra toujours recycler les batteries usagées, ce que l’on ne fait pas pour l’instant pour des raisons de couts ; lesquels couts risquent d’handicaper encore plus ce type de véhicule dont le prix, constitué pour une bonne part par cette fameuse batterie, viendrait alors à s’envoler !

Tout cela est juste risible pour ne pas dire ridicule surtout que, face à ces incertitudes, les autorités européennes ont d’ores et déjà décidé d’interdire les véhicules thermiques à compter de 2035 pour n’autoriser que les seules voitures électriques !

Etat des lieux

En tout état de cause, il convient de se montrer extrêmement prudent à propos d’une technologie abusivement et faussement présentée comme écologique dont l’avenir ne semble même pas assuré !

Car, on a beau nous dire qu’il s’agit d’une révolution technologique, il faut être bien conscient qu’il s’agit en fait d’une véritable régression à la fois technologique et financière qui a été imposée par les politiciens aux constructeurs automobiles.

La voiture électrique n’apporte rien de plus par rapport au véhicule thermique ; ce serait même plutôt le contraire …

– cette technologie n’est pas aboutie notamment parce que, contrairement à ce qu’on vous affirme, le rendement des batteries est très mauvais ; d’où l’obligation, pour obtenir une autonomie qui ne soit pas juste ridicule mais qui reste quand même  aléatoire en fonction de la météo, d’installer d’énormes batteries qui handicapent sérieusement les véhicules et ne les rend aptes qu’à un service local.

On sait aussi que la technologie va changer pour passer des batteries à électrolyte liquide à des batteries solides, qu’elles s’usent et parfois beaucoup plus vite qu’on peut le croire et qu’enfin il existe une obsolescence rapide de ces véhicules faute d’obtenir, à l’échéance de dix ans, une batterie de seconde monte !

-ces voitures restent réservées à des personnes disposant d’un pouvoir d’achat largement au-dessus de la moyenne compte tenu de leur prix très largement supérieur à une voiture thermique même … si l’on vous assure que les prix vont diminuer.

-sans parler des bornes de recharge dont l’absence ou les défaillances rendent incertain chaque déplacement un peu important pour ne pas dire précaire. Pour l’instant, 80% des recharges sont effectuées à domicile ou sur le lieu de travail et seulement 20% sur des bornes publiques critiquées pour leur complexité liée à la multiplicité des cartes de recharge nécessitant de nombreux abonnements, à l’absence de compatibilité des prises, à des modalités de tarification complexes ; sans compter des couts de recharge aux bornes publiques en sensible augmentation à tel point que cela fait douter de la bonne affaire …

Conclusion

Evidemment, cette information est à prendre avec beaucoup de circonspection surtout si l’on raisonne à son propos par analogie avec les pénuries maintes fois annoncées de pétrole (Cf le Club de Rome dans les années 1970) ; lequel continue toujours de couler à flots !

Mais le pouvoir a décidé d’enfoncer le clou et d’imposer cette  technologie basée sur une conception faussée de l’écologie puisque la pollution liée à leur fabrication, bien réelle, ne se voit pas ; ce qui nous permet de comprendre que le confort des bobos urbains votant écolo supporte aisément que la pollution soit produite ailleurs conformément au principe NIMBY (not in my backyard – pas dans mon jardin).

Quant aux politiciens, qui ont adopté par pure vision électoraliste, les utopies délirantes des écologistes doctrinaires (dont on sait qu’ils sont surtout adeptes d’un néo communisme régressif et intransigeant), ils ne voient pas de problème au-delà des urnes qui vont les porter au pouvoir !

Alors vous pouvez imaginer quel est leur souci à propos de l’écologie …

Evidemment, les écolos n’hésiteront pas, en cas d’échec, à se redéployer sur la voiture à hydrogène, autre marotte écologique mais aussi autre impasse technologique !

Et vous verrez qu’un jour, après avoir constaté qu’une part notable de la population n’aura plus les moyens de faire face à ces couteuses lubies, ils organiseront des réunions de type grande consultation nationale pour expliquer comment … se passer de voiture !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (De la Grèce – Leros)

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Douce France

Serons-nous dans la compétition engagée entre le monde libre et le monde sous croyance — communiste, écologique, musulmane ou autres — du côté du second, en compagnie des allemands, des Russes et des Chinois, ou du côté des premiers, en compagnie des anglais, des Australiens, des Américains, probablement des Japonais et d’une partie importante de l’Asie ?

C’est la première question que pose l’affaire des sous-marins Australiens.

La deuxième question est de savoir si la chamaillerie entre ces deux mondes restera diplomatique et intellectuelle ou si malheureusement elle débouchera sur la prochaine guerre mondiale ?

Évidemment je n’ai pas de réponse à ces deux question. Comment le pourrais-je ?

Par contre, puisque l’on me prend à témoin, j’ai un ressenti.

D’abord, je trouve insupportables ces annonces politiques de “contrat du siècle” lorsque l’on signe un partenariat industriel et commercial. Elles donnent l’impression que le client du contrat est le pigeon que l’on vient de plumer. Impression injuste et évidemment fausse, nul à ce niveau ne signant un contrat non équilibré. Pourquoi alors laisser penser à la population que l’on a bien eu les Australiens ? Parce que c’était le cas ? On peut le croire avec ce type d’annonce factice.

Objectivement, vus les enjeux, choisir entre des sous-marins ordinaires fournis par un pays en faillite morale et financière et des sous-marins de catégorie supérieure fournis par un pays qui fonctionne normalement ne me paraît pas scandaleux.

Dans ces conditions, faire tout un ramdam pour le fournisseur tapageur — que s’avère être la France ici — au moment de la rupture du contrat me paraît être la signature de l’absence de sincérité de celui-ci.

Normalement, l’industriel sûr de son produit a de la compassion pour le client qui passe à côté de ses propositions et non cette espèce de hargne mesquine qui nous est donnée à voir. Qui plus est, l’industriel trahi peut motiver, si nécessaire ,les raisons de sa compassion, c’est ce que nous attendons ici.

En revanche, que les dédits prévus, ou légitimement dus, soient exigés de celui qui casse le contrat qu’il avait signé — s’il l’a signé — rien de plus normal.

Enfin, je ne vois pas l’intérêt de prendre la population à témoin lors de ce genre de contrat industriel. Quel serait son rôle dans l’esprit de ceux qui l’impliquent ? D’aller défendre ce contrat, casquée et armée, dans des tranchées face aux Anglais ?

Très peu pour moi.

Bien à vous.

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De qui Macron se moque-t-il ?

Si nous avions encore des doutes, ils sont levés.

Le jeune Macron est bien un jeunot qui ne connait rien de la vie. Gardons lui encore l’hypothèse de l’incompétence et de la bonne volonté, car s’il s’agissait de cynisme ce serait horrible parce que synonyme de violences assurées à court terme.

Il vient de se pencher, probablement par avidité électorale, sur le sort des trois millions de travailleurs indépendants qui font, seuls contre tous, marcher la France.

Il leur propose :

De protéger leur patrimoine personnel.

De qui ? Du fisc, qui en gros est leur principal prédateur ? Donc de lui-même ?

Il ne s’étend pas sur le sujet.

          – De rendre l’assurance complémentaire obligatoire.

Il s’étonne que seul 45.000 couillons y adhèrent sur trois millions. Alors il promet une remise en échange de l’obligation de s’assurer à sa boutique. Il ne parle pas de libérer le secteur des assurances maladies.

          – De leur offrir le chômage et une bonne retraite.

En ce qui me concerne pour la retraite, après 40 ans de cotisation c’est 450€ par mois, saisis par le fisc. Pour le chômage pour cause de manque de revenu, il va être surpris tant vont y avoir droit. Il va vite être obligé de faire semblant… ses poches sont vides.

          – De leur donner des formations.

Il n’a jamais vu un travailleur indépendant. La grande différence entre un travailleur indépendant et un fonctionnaire c’est justement… qu’il travaille. Et qu’il vit de la vente de son travail. Dans ces conditions il est obligé d’évoluer chaque jour qui passe. Le travailleur indépendant s’auto-forme constamment.

Alors là, Macron au chevet des travailleurs indépendant c’est l’aveugle qui veut faire traverser la route au borgne.

N’a-t-il pas compris que les travailleurs indépendants ne lui demandent rien, n’attendent rien de lui, au contraire le font vivre ?

Inutile qu’il la fasse parrain mafieux qui protège, ça ne va pas passer.

Ce que veulent les travailleurs indépendants c’est que cesse le racket fiscal qui les tue, que cesse le poids d’une administration débile qui les étouffe.

Les travailleurs indépendants veulent être libres, c’est pour cela qu’ils sont indépendants.

C’est ce que leur a promis la révolution, c’est ce que leur promet la constitution, c’est ce que Macron et ses amis leur volent  : la liberté.

Ils ne font pas l’aumône, ils n’ont pas besoin du fric que Macron n’a pas, qu’il leur promet et qu’il ne donnera pas, où alors en le prenant au préalable dans leur poche, ce qui est un comble.

Jeune Macron, foutez-nous la paix. Allez jouer dans votre beau jardin de l’Elysée tant qu’il y a un peu de soleil. Vous n’êtes pas obligé de vous mêler de la vie de ceux qui ne vous demandent rien, qui ont juste besoin de la liberté qu’on leur rogne chaque jour un peu plus, y compris vous et vos promesses.

Vous perdez votre temps, ils ne sont pas achetables.

Occupez-vous de vos chiens de Bercy, achetez-leur des muselières, éloignez-les des travailleurs indépendants, le pays sera alors vite remis debout, vous pourrez partir en vacances en famille. Libérez les travailleurs indépendants de l’URSSAF.

Vous avez du pain sur la planche, mais pas comme ça…

Bon, un billet pour rien… mais il fallait le faire.

Bien à vous. H. Dumas

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