Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Confisquer la fortune des milliardaires

La presse, et les politiciens, adorent se saisir de sujets à propos desquels ils sont assurés de faire le buzz ou pire scandaliser l’opinion ; et Dieu sait si en France on peut facilement scandaliser l’opinion avec des histoires d’argent.

Car il est bien connu qu’en France, tout le monde méprise l’argent mais … tout le monde en veut et si possible de l’argent gratuit des autres … tout comme beaucoup de français veulent passer des vacances à Ibiza mais refusent que le ministre le fasse !

C’est l’expression d’une vision égalitariste des français qui jalousent leurs voisins qui en ont plus qu’eux au pays de ceux qui détestent les entrepreneurs ; surtout ceux qui réussissent !

En France, les seuls gains admis sont ceux du sport (football), du spectacle et spécialement du cinéma. En ce qui concerne les gains de la haute fonction publique celle-ci se garde bien d’exposer au grand public ses revenus réels (cela pourrait susciter des jalousies, n’est-ce pas M E Philippe ?) et limite sa communication au service public !

Forte de ce constat, l’ONG soi-disant écologiste mais surtout pédo-criminelle Oxfam a décidé d’user de ce moyen avec un rapport affirmant « que les dix personnes les plus riches du monde ont vu leur fortune doubler depuis le début de la pandémie. À l’inverse, les revenus du reste de l’humanité ont diminué ». « La fortune cumulée de l’ensemble des milliardaires a connu depuis le début de la pandémie de Covid-19 sa plus forte augmentation jamais enregistrée, de 5 000 milliards de dollars, pour atteindre son niveau le plus élevé ​à 13 800 milliards. »

Les personnes désignées à la vindicte populaire sont notamment E Musk (Tesla), Jeff Bezos (Amazon), Bernard Arnaud (LVMH), Bill Gates (Microsoft), Mark Zuckerberg (Facebook), Warren Buffett (Berkshire Hathaway), Larry Ellison (Oracle).

Oxfam propose donc, ni plus ni moins, qu’une « taxe exceptionnelle » de 99 % sur les revenus provenant de la pandémie des dix hommes les plus riches permettrait de « produire assez de vaccins pour le monde, fournir une protection sociale et médicale universelle, financer l’adaptation au climat et réduire la violence liée au genre. »

Ce faisant, Oxfam répand l’idée que la fortune de ces ultra riches serait illégitime et formule une demande de nationalisation mondiale qui ne pourrait se réaliser qu’avec la complicité des Etats ; ce qui est évidemment impossible, notamment parce que la plupart de ces entreprises sont américaines et qu’il n’est pas, dans la culture des Etats Unis, d’utiliser ces « techniques de gouvernement ».

Oxfam le sait et d’ailleurs son discours est essentiellement tourné vers les populations européennes, et françaises en particulier, susceptibles de faire un accueil favorable à ce genre de proposition.

Evidemment, Oxfam n’oublie pas  l’argument humanitaire (santé gratuite, …) afin de donner plus de « crédibilité » à ce discours extrémiste.

Ce faisant, Oxfam rejoint des partis politiques type LFI qui ne prospèrent qu’en agitant l’idée que s’ils arrivaient au pouvoir le monde irait beaucoup mieux parce qu’ils confisqueraient la fortune des riches pour la distribuer aux pauvres … en oubliant de dire qu’en spoliant les riches … on n’a jamais enrichi les pauvres !

Oxfam est une véritable organisation communiste puisqu’elle propose tout simplement la spoliation des riches et l’atteinte à la propriété privée par le biais d’une véritable opération de banditisme politique ; à la fois pour justifier son existence et pour rallier à sa cause tous les envieux, jaloux et autres rêveurs qui s’imaginent qu’ils vont pouvoir s’enrichir à bon compte en profitant des biens des autres !

Cette démarche, dont le but inavoué est d’exciter les ressorts les plus troubles de la psychologie humaine, et notamment un sentiment narcissique de victimisation, n’est évidemment pas très honnête ; surtout lorsqu’elle emprunte certains biais de raisonnement au moyen d’une présentation tronquée voire carrément fausse des faits.

On peut clairement parler ici de propagande … à des fins de pure manipulation des personnes auxquelles ce message est destiné. Le docteur Goebbels (ministre de la propagande du IIIème Reich) ne disait-il pas « un gros mensonge asséné suffisamment longtemps finit par devenir la vérité » ?

Cette stigmatisation de l’envolée de la fortune des riches agitée par Oxfam a été reprise, sans recul ni explication, par l’ensemble de la presse en particulier publique dans laquelle prolifèrent des « révolutionnaires de salon » aux salaires (très) confortables payés par les impôts des autres !

Une confusion, évidemment intentionnelle, entre revenus et patrimoine !

Oxfam explique que du fait de la crise il y a eu une envolée du patrimoine des ultra riches.

Seulement, un patrimoine n’est pas un revenu ; c’est seulement à partir d’un patrimoine que l’on peut tirer des revenus. On peut très bien avoir un patrimoine mais n’avoir aucun revenu … tout comme on peut n’avoir aucun patrimoine et avoir un revenu (ex les retraités qui perçoivent une pension) !

L’augmentation de la valeur d’une action de société cotée n’est pas un revenu si on ne vend pas ! Le fisc français, pourtant si prompt à taxer, le sait bien puisqu’il ne taxe la plus-value qu’en cas de vente.

Enfin, last but not least : un capital en actions ne peut être assimilé à une véritable richesse qu’à un « instant T » et il faut être conscient que sa valeur peut fluctuer fortement très rapidement. Une action de société n’est qu’un bout de papier, une part sur une société dont la valeur est fluctuante. C’est, normalement, un pari sur des revenus futurs de cette société (les distributions de dividendes).

Alors, certes, l’exubérant et fantasque E Musk adore manipuler l’opinion avec ses déclarations, mais si demain l’action Tesla s’écroule en bourse, sa fortune d’homme le plus riche du monde s’écroulera immédiatement !

A bien y regarder E Musk est surtout riche de la crédulité des « investisseurs » ou de ses fans (appelés followers) qui ont acheté, à n’importe quel prix, les titres Tesla en bourse.

La cause de l’augmentation de la fortune des personnes les plus riches !

Ici, la démarche d’Oxfam devient carrément malhonnête, car elle oublie de préciser, évidemment intentionnellement, un « détail » qui n’a pas pu lui échapper.

La cause de l’augmentation de la fortune des ultra riches est en rapport direct avec l’action des Etats et des banques centrales qui ont manipulé les taux d’intérêts et ouvert en grand les vannes du crédit et de l’impression monétaire pour permettre aux Etats surendettés de faire leurs fins de mois et ne pas se retrouver en cessation des paiements !

Beaucoup d’argent a été déversé par les banques centrales et celui-ci, plutôt que de dormir au fond d’une banque, cherche à se placer …

Les banques et les investisseurs cherchent donc du rendement à tout prix et, puisque les obligations ne rapportent plus rien du fait, là aussi, de la manipulation des taux d’intérêts par les banques centrales, pour assurer la solvabilité d’Etats surendettés qui ne pourraient pas faire face à une envolée des taux, on se rabat sur les actions et les matières premières !

Tout cet argent qui « s’investit » sur les actions de sociétés cotées a nécessairement provoqué une envolée des cours boursiers ; ce qu’on appelle un phénomène de « bulle ».

Le point d’orgue a été atteint lorsque l’Etat fédéral américain a distribué des chèques à la population, soit disant pour relancer l’économie après le confinement lié au Covid ; laquelle population s’est empressée d’aller jouer cet argent au casino boursier … provoquant des envolées de cours boursiers complètement déraisonnables (voir les titres GameStop, Dogecoin, …) !

Je parle intentionnellement de casino boursier parce qu’on n’est plus dans une logique d’investissement mais dans une mécanique de jeu où l’on prend de gros risques (tout en pensant qu’on n’en prend pas) pour gagner gros, très vite !

On se situe dans une spéculation effrénée et les cours de bourse des actions montent à des niveaux délirants ; il n’est qu’à voir la valorisation du titre Tesla qui se paie au moins 20 fois trop cher avec une capitalisation boursière supérieure à la capitalisation de tous les autres constructeurs automobiles du monde réunis alors que Tesla produit peu de voitures, comparativement aux autres constructeurs, et surtout ne gagne pas d’argent !

Les spéculateurs ne regardent plus le rapport entre le cours de bourse et le montant des dividendes versés (ce qu’on appelle en anglais le PER – Price earning ratio) mais considèrent seulement l’espoir que le titre va monter vite et très haut pour le revendre rapidement et en tirer une plus-value importante.

L’enrichissement des personnes les plus riches est donc un effet collatéral direct des politiques publiques d’émissions monétaires inflationnistes décidées par les Etats et les banques centrales !

Seulement, cette bulle va finir par exploser, même si personne ne connait la date, et on constatera alors que le vrai riche est celui qui possède des biens tangibles c’est à dire des terres, des immeubles, de l’or, du cash en banque ; pas des biens qui peuvent voir leur valeur disparaître purement et simplement du jour au lendemain du fait de la spéculation !

La proposition d’Oxfam au regard de l’histoire

Les révolutionnaires français de 1789 (décret du 02 nov 1789) ont confisqué les biens de l’église catholique qui possédait un patrimoine considérable. Devenus des biens nationaux, les biens du clergé ont servi de garantie pour l’émission des fameux assignats.

La confiscation par les révolutionnaires n’a nullement sauvé ni le pays ni les habitants puisque l’expérience des assignats s’est terminée par la faillite pure et simple du pays en 1797. N’oublions pas non plus que la révolution française a eu pour principale cause la faillite pure et simple de l’Etat qui était en cessation des paiements !

Les révolutionnaires bolcheviques l’ont fait aussi en 1917-1920 (ils avaient lu et relu l’histoire de la révolution française et y ont appliqué les mêmes méthodes) et on sait ce qu’il est advenu de l’URSS …

Le gouvernement français de F Mitterrand a fait de même en 1981 ; sans aucun résultat tangible autre que d’avoir couté, déjà, un pognon de dingue ; à tel point qu’il a fallu ensuite engager des procédures de privatisation.

Il faut donc arrêter de croire au père noël surtout lorsqu’il se présente sous la forme d’organisations gauchistes extrémistes dont le fonds de commerce est le vol des autres !

Mais il est évidemment plus facile de dire « on va distribuer la fortune des riches dont vous êtes les victimes » plutôt que « pour vous en sortir vous allez devoir travailler ! »

La confiscation des biens des riches n’enrichit jamais les pauvres. C’est même l’inverse car lorsqu’il n’y a plus de riches, il n’y a plus de capital à invertir dans les entreprises et un pays constitué exclusivement de pauvres est un pays fini !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Ce fameux Pass Vaccinal !

Sa validation est une issue logique d’un précipité de cette stratégie Covid menée dès le départ de ladite « pandémie » qui s’annonçait.

Ce Pass est la finalité à laquelle nos petits hommes gris devaient arriver : Obligation de faire si, ou autorisation de faire selon un procédé numérique qui n’est pas prêt de disparaître dans nos usages .

Pourquoi ? Car les mêmes ne veulent pas le danger dans leurs jardins privés d’une énoncée République, celle « tsoin tsoin » qui s’émeute parfois, mais qui la plupart du temps ne fait que se coucher, sous des chèques, des subventions, des allocations et que sais-je … Il y a aussi la répression de ceux en groupe ou en individus qui voudraient en découdre, mais fin de partie pour eux aussi car ils vont de plus en plus être identifiables en temps réel, avec leur mobilité de plus en plus réduite…

Sur l’identifiable en temps réel, vous avez par exemple la ville de Nice, avec à sa tête l’ineffable Mr Estrosi, pour être une cité pilote de surveillance à reconnaissance faciale avec des contrats passés avec des officines chinoises. Ce Mr Estrosi a été atteint du Covid de première souche en mars 2020 et a été soigné selon le protocole Raoult, mais s’affiche en fervent de la vaccination obligatoire avec des « vaccins » périmés contre les mutations actuelles. Vous apprécierez ainsi la logique et la vacuité du personnage …

Ce Pass est à mon sens une rupture dans notre socialisme ambiant, en « Novlang », le vivre ensemble, car notre Matrice pour la plupart non élue, engage un effet cliquet vers sa population qui fait preuve d’une remarquable docilité et servilité, comme d’habitude, car peut-être reniflant la fin de partie. L’office du lavage de cerveaux ? Très probablement !

Depuis ce Pass, je deviens un citoyen de seconde zone : je n’ai plus accès à grand-chose de publique et ne peux plus voyager. La faute à qui ? A moi ? A une décision administrative ? La bonne réponse est la deux ! Car rien, plus rien ne peut se faire sans ce cancer qui pille nos forces vives à longueur de temps et détruit consciencieusement notre pays.

J’avais toujours pensé que notre immobilier ou nos affaires en France constituaient nos seuls pieds dans la glaise pour se faire torturer fiscalement, à moins de tout délocaliser. A présent, un nouveau passeport entre en vigueur, avec d’autres critères qui nous touchent dans notre corps.

Quelle est la prochaine étape ? La vaccination obligatoire ? L’Autriche vient de l’acter à une large majorité de ceux qui siègent pour en décider.

Bizarrement, je ne suis pas très inquiet, comme je l’ai toujours été pour gérer mes affaires, car le stress est nécessaire pour stimuler notre cerveau reptilien, mais certainement pas pour s’imposer dans notre esprit de raison.

Les non-vaccinés sont pour l’instant présentés comme des injures à nous tous, mais cela ne s’imposera pas, à moins de les éliminer clairement pour peut-être faire disparaître un groupe témoin de ce qui se passera par la suite avec ces traitements répétés sur des souris blanches. Le PDG de Moderna a même confessé qu’il nous faudra au moins dix ans pour connaître tous les effets de son « élixir ».

Pour terminer mon propos, la nature trouve son chemin et là nous sommes face à des mutants qui nous touchent principalement par voie respiratoire, derrière lesquels nous courrons en faisant fi de notre immunité naturelle et de notre Reward-Risk – terme de Trader, avec un pipeline unique du tout vaccinal qui n’est qu’une pompe à fric pour des intérêts bien compris, en rentiers et distribution de prébendes, loin du berger en Lozère.

Enfin, je soupçonne le QI moyen des réfractaires à ces « vaccins », supérieur à celui des vaccinés qui s’y confortent, évidemment par effet de dilution avec une large majorité de gens qui suivent la bonne parole, au détriment de ceux qui s’interrogent sur leur opportunité en nombre qui se rétrécit. Mais ce n’est que pure conjonction de ma part. Et si ceci se révèle, ce sera forcément un atout pour leur résister avec une météo Covid désenchantée…

Bien à vous !

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L’effet Schabowski !

L’effet Schabowski !

La France a toutes les peines du monde à se faire une place digne d’elle dans le monde moderne. Elle préfère ressasser son passé et se quereller à son sujet. Comme si on allait le refaire !

Pourtant les décisions à prendre ne souffrent pas de retard. Le monde contemporain va vite et on perd sa place très rapidement. Nul ne sait d’ailleurs si le retard pris est rattrapable tant les situations se dégradent profondément quand on ne les maîtrise pas.

Sur l’immigration qui, par son ampleur, a transformé la population française, personne de raisonnable ne devrait s’insurger contre la nécessité de la restreindre. Les actions à mener ne sont pas d’une grande complexité. Il faut reprendre le contrôle de nos frontières, comme le permettent d’ailleurs les clauses de sauvegarde de Schengen, et mettre un terme à l’Etat providence pour tous, qui est une folie dans un monde où les aspirants à l’immigration se comptent par milliards.

Sur l’économie, il faut s’attaquer aux causes de déficit de l’Etat, qui connaissent une augmentation alarmante avec les mesures de soutien dues à l’épidémie de covid, et qui tiennent pour l’essentiel à la hausse constante des dépenses publiques. Elles ont augmenté de 10 points en pourcentage de PIB entre 1980 et 2020, passant de 46 % à 56 %,  tandis qu’elles régressaient en proportion inverse en Allemagne, passant de 54,9 % à 44,5 %. Dans le même temps la population employée dans le secteur public est passée de 18 % à 31%, et celle qui travaille dans le secteur concurrentiel a chuté de 47,5 % à 35 % !
Dit plus simplement, les Allemands gagnent de l’argent, et nous on en dépense. Cela ne peut pas durer toujours !

Quant aux dépenses sociales, à l’abri d’un monopole illégal et qui permet toutes les dérives, elles atteignent 814 milliards, soit les deux tiers des dépenses publiques.

Trop de fonctionnaires, pas assez de concurrence, bref trop d’Etat, on sait de quoi la France est malade. On demande médecin d’urgence.

Mais si nous avons d’excellents médecins, capables de grandes performances si on les laisse faire et que l’Etat ne prétend pas dicter leur conduite, nous n’avons pas de médecins de l’économie, à l’exception de quelques intellectuels libéraux vivant à l’université et qui ne voient jamais de malades, et d’une armée de politiciens plus ignorants et démagogues les uns que les autres et auprès de qui les médecins de Molière paraissent des prodiges de compétence.

Qui est responsable de ce désastre ? Le débat public. Loin d’apporter quelque lumière aux citoyens, il les embrouille en ne donnant la parole qu’à une petite cohorte de débateurs professionnels aussi incompétents que suffisants. Pas de quoi faire la moindre réforme !

En fait, c’est le pouvoir politique qui sélectionne les participants du débat public en exerçant une pression permanente sur les propriétaires des médias. Pour être tranquilles et continuer à faire paisiblement leurs affaires, ceux-ci donnent au pouvoir les têtes qu’il réclame et introduit celles qui ont ses faveurs.

On a cru que les réseaux sociaux supplanteraient les médias mainstream, mais il n’en a finalement rien été, car ils ont été colonisés par des contributeurs de plus en plus médiocres qui les ont complètement démonétisés, à quelques rares exceptions près.

Tout est-il donc perdu ? Evidemment pas, car la nature humaine sait faire preuve « d’infinie ressource et sagacité », comme le disait Kipling. Il suffit de savoir attendre, tout en suscitant autour de soi des vocations. Et en prenant des initiatives qui, même si elles semblent vouées à l’échec, finissent par provoquer ici ou là un déclic salvateur. C’est en somme la théorie de l’aile de papillon.

Mais il y a une autre théorie dont je suis le modeste auteur et que j’ai dénommée l’effet Schabowski, du nom de Günter Schabowski, apparatchik de l’Allemagne de l’Est qui, pressé de questions par les journalistes couvrant les énormes manifestations d’Allemands de l’Est désireux de se rendre à l’Ouest, indiqua que son gouvernement allait le permettre et, comme on lui demandait quand, déclara « autant que je sache immédiatement ». Ce qu’on ne l’avait évidemment pas autorisé à dire et qui provoqua la ruée des Berlinois vers le Mur, ce qui allait entraîner sa chute et celle du régime.

Schabowsi était si ébranlé par les manifestations populaires qu’il avait intégré la défaite de son camp et en précipita la survenue. Ce qui fut pour lui une sorte de soulagement.

Nous allons vivre en France des évènements de grande ampleur, étant donné celle des problèmes. Il y aura un Schabowski, soyons-en sûrs. Nous l’attendons avec impatience !

Claude Reichman

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Le médecin et le député

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi, quand je suis malade, je demande un rendez-vous à mon médecin. Pas à mon député.

Pourtant ce sont bien nos députés qui débattent et décident de questions concernant ma santé, et celle de tous nos concitoyens.

Quelle légitimité ont-ils pour cela ? En y réfléchissant, aucune ! Sur ce sujet, ils sont globalement incompétents. Pas plus, pas moins que sur tous les autres sujets, me direz-vous. C’est vrai. Mais dans certains domaines, nonobstant leur incompétence, ils peuvent revendiquer une certaine forme de légitimité : ils ont, de fait, été élus sur des programmes politiques, parfois peu ou prou économiques. Mais jamais sur des programmes sanitaires. Quand les députés s’emparent de questions sanitaires, c’est seulement un abus de pouvoir. Ridicule et monstrueux.

Ridicule ? Voilà que ces gens-là ont voté en masse pour des mesures liberticides, pourtant jugées inutiles et même dangereuses par un nombre toujours plus considérable de spécialistes, eux parfaitement compétents.

Monstrueux ? On va contraindre tout un peuple à subir tous les quatre mois une vaccination pour combattre un virus en voie d’extinction naturelle, vaccination aux effets faussement qualifiés de secondaires, puisque potentiellement mortifères. Des gens vont voir leur système immunitaire naturel définitivement détruit. Ce sont là des faits : qui veut s’en donner la peine, peut vérifier soi-même.

Le vote de nos députés, conforme au caprice de nos dirigeants, nous le démontre une fois pour toutes : le peuple ne peut pas compter sur ces gens-là pour le défendre et le protéger.

Alors que faire ?

Vous voulez mon avis ? Tout autant que l’état, le peuple n’a pas d’existence réelle.

Le peuple, c’est vous, c’est moi, c’est chacun. À chacun de voir !

Si suffisamment de chacun, d’une façon ou d’une autre, disent non…

Quant à moi, pour ma santé, je continue de faire confiance à mon médecin plutôt qu’à mon député. Le premier, je peux encore le choisir…

Linton Bay, 21 janvier 2022

 

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Une élite bête comme ses pieds

Le Pass Vaccinal – le PV en abrégé — est la preuve par neuf de cette bêtise, le point au-delà duquel : “plus con que ça tu meurs”.

Quels que soient les mérites du vaccin ou au contraire ses défauts rédhibitoires, les hommes de l’Etat n’ont que deux options : le rendre libre ou obligatoire.

C’est la responsabilité de leur fonction, son honneur.

Ne pas comprendre cela dénote une faiblesse intellectuelle de niveau primaire, véritablement incroyable. A tel point que l’impression de vivre un cauchemar tout éveillé ne va pas tarder à frapper la population.

Macron et tous ses supporters vont payer cash, ce n’est pas possible autrement.

Comment admettre ce Pass Vaccinal et ses incohérences alors que chacun voit bien que son objectif est d’obliger les Français à se vacciner sans en prendre la responsabilité.

Cette manœuvre est horrible, ne pas percevoir sa perversité, ou la percevoir et continuer quand même, est une preuve de connerie ou de folie, au choix.

Nous sommes traités comme ces résistants que les Allemands sortaient de prison, puis leur faisaient croire qu’ils pouvaient fuir en courant dans les champs pour les abattre dans le dos. Ils ont légitimement payé cher pour ça les Allemands.

En bon élève de Bercy, Macron croit avoir trouvé le fil à couper le beurre, alors qu’il ne fait que surfer sur le pire.

Méthode classique de Bercy, on désigne un bouc-émissaire en faisant appel à la haine, la cupidité, la jalousie, l’irresponsabilité, tout cela jamais enfoui très loin chez l’homme, puis on détourne l’attention de la population en torturant à loisir la victime ciblée, pendant ce temps la population oublie les tares du système, dont Bercy fait profiter une clientèle choisie par elle.

Mais il y a une différence de taille. Les boucs-émissaires, de Bercy — les “fraudeurs fiscaux” — sont quantifiés et limités subtilement, de telle sorte que personne ne doute du rôle qui leur est imputé.

Mais là, avec le PV, nous serons tous, par le jeu de l’expansion naturelle de la maladie et de la limite temporelle des vaccins, inévitablement un jour des non-vaccinés !!!

Nous serons tous un jour le bouc-émissaire du PV. Même le plus abruti de nos concitoyens comprend, ou au moins soupçonne, cette situation à venir.

Par quelle lâcheté, quelle bêtise, quelle prétention mal placée, un homme de l’Etat et ses supporters peuvent-ils se mettre en pareille situation ?

Comment Macron peut-il imaginer que dans ces conditions il va pouvoir se présenter aux élections présidentielles ?

Ce sont ces incroyables questions qui me laissent supposer une confusion existentielle entre sa tête et ses pieds.

Le Conseil Constitutionnel va-t-il se prendre les pieds dans le tapis, ou faire un contrepied à Macron en cassant son jouet, le mettant alors au pied du mur, avec un grand coup de pied au c…

Bien à vous. H. Dumas

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L’insécurité des uns paie la sécurité des autres.

Jusqu’où peut aller le fantasme sécuritaire et jusqu’où peut aller le stress de l’insécurité ?

D’abord convenons que tout cela, est à la fois objectif et subjectif, évolue dans un même temps lui-même relatif évidemment. La seule réalité absolue de la vie est la mort, pour le reste elle n’est qu’incertitude et insécurité liées.

La sécurité est un état qui n’existe que dans le présent, l’idée de sa pérennité ne peut être qu’un sentiment, une émotion, un rêve, rien de plus. Et pourtant c’est le moteur de l’humanité.

COVID

Lorsque COVID est arrivée le tableau informatif était effrayant, majoritairement la population s’est confinée pour se protéger. Les hommes de l’Etat, le nez au cul de la population, se sont appropriés la pulsion majoritaire du confinement à l’aide de leur gadget préféré : la loi.

Satisfaction générale des confinés, oui mais…

Pour qu’ils se confinent égoïstement il a bien fallu que certains s’exposent. Le chauffage, la nourriture, les distractions, les soins, etc… tout cela ne leur a pas manqué parce que d’autres l’ont payé de leur insécurité.

Cet échange est aujourd’hui oublié, personne n’en parle, mais ceux qui l’on fait une fois ne le referont peut-être pas aussi facilement à l’avenir. Les premiers pompiers à Tchernobyl y sont allés de bon cœur, ils n’y retourneraient pas.

Pour COVID la question ne se pose pas, elle est apprivoisée, dont acte. Mais pour les autres risques, présents ou à venir, pas sûr que des candidats vont se précipiter au secours de la sécurité des autres en payant eux le prix de l’insécurité.

Les fonctionnaires

Voilà des gens qui par le passé payaient d’un petit salaire le statut sécuritaire dont ils jouissaient. Je parle de la sécurité de l’emploi, de l’absence de sanction, d’une retraite sûre, d’une noble indifférence aux résultats, toutes ces choses qui font écran entre eux et l’insécurité.

Tout cela a un coût, payé par ceux qui s’activent dans l’insécurité, voire la précarité.

Aujourd’hui ce statut des fonctionnaires est toujours là, mais, en plus, leur salaire a tellement grimpé qu’il dépasse largement celui de ceux qui le financent de leur insécurité : les travailleurs du privé, salariés ou patrons.

Le stress de ses derniers, lié à l’insécurité qu’ils assument pour la sécurité des fonctionnaires, est arrivé à un point de non-retour. La probabilité qu’ils refusent de continuer est importante.

Mettons-nous à leur place. L’insécurité du secteur privé est devenue telle que les retours économiques censés le dédommager sont actuellement ridicules. Cela tient au fait que le coût de la sécurité des fonctionnaires a atteint de tels sommets que les prélèvements sur les revenus du secteur libre en insécurité compensatoire sont disproportionnés, confiscatoires, dolosifs.

Voilà donc où nous en sommes

Très proches de la débâcle de 1940.

Quand la population fuyait l’insécurité à venir, se jetant par cette fuite dans une insécurité plus grande encore. De la même façon qu’aujourd’hui, elle s’était bercée d’un sentiment de sécurité qui ne correspondait à aucun effort le justifiant. Personne alors ne voulant affronter l’insécurité de sa vie pour la sécurité de cette lâche population.

Nous sommes très près de la débâcle. Elle sera d’abord économique, puis sans doute rapidement physique quand l’essentiel viendra à manquer et que les pillards pointeront le bout de leur nez.

Avant ou après la présidentielle ? Les paris sont ouverts.

Bien à vous. H. Dumas

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Cette croyance française ridicule selon laquelle les dettes de l’Etat alimentent la croissance

Les keynésiens de tous bords, les étatistes de tous bords, les socialistes, les fonctionnaires sont tous persuadés que l’Etat est un moteur de la croissance économique.

Cette idée est fermement ancrée dans l’esprit d’une part importante de la population et l’expression qui la résume le mieux est la notion d’Etat stratège à laquelle la candidate V Pécresse croit fermement ; ce qui prouve qu’elle n’est qu’un clone de E Macron et un partisan de l’étatisation de l’économie !

La vérité est toute différente !

L’Etat est un moteur puissant de décroissance et de récession car l’Etat est un prédateur !

Avec ses 5.6 millions de fonctionnaires, il ne créé pas de richesses, il prélève de la richesse pour permettre à son organisation de vivre (et plutôt bien d’ailleurs).

Les seuls créateurs de richesse sont les entreprises privées mais le dire serait reconnaitre que l’organisation étatique basée sur une caste de hauts fonctionnaires au minimum ne sert à rien et au pire est totalement nuisible ; ce qui relativiserait fortement leur rôle dans la société et serait de nature à porter atteinte à leur pouvoir !

Les conséquences sont évidemment imparables :

Plus l’Etat prend de l’importance, plus il dépense, plus il prélève et plus il appauvrit le pays et il n’a cessé de prendre de l’importance ; E Macron ayant d’ailleurs fermement oublié ses promesses de réduire de 120.000 les effectifs de la fonction publique.

Et la dette ?

Elle sert simplement d’amortisseur pour camoufler les erreurs de l’Etat et de trop prélever d’impôts dans un pays qui détient déjà le record mondial de la pression fiscale !

On comprend dès lors aisément que contrairement à l’affirmation des étatistes, la croissance des dépenses publiques est un moteur puissant de récession et de décroissance !

La seule solution pour sortir de ce cercle vicieux serait d’imposer une règle d’or en matière budgétaire : l’interdiction des déficits budgétaires dont le caractère clientéliste a pris ces dernières années des proportions particulièrement inquiétantes !

Le pire exemple est ce fameux « quoi qu’il en coute » qui ne coute à rien à ceux qui l’on décidé mais qui va couter extrêmement cher à ses prétendus bénéficiaires parce que cette « politique » est basée sur un endettement colossal (2.850 Md€ au 3ème trimestre 2021 soit rien moins que 450 Md€ de dette ajoutée en seulement deux ans) et sur une émission monétaire massive porteuse d’inflation !

Examinons la prime inflation de 100 € censée compenser l’augmentation du prix de l’énergie.

Quand Bruno Le Maire affirme : « Aucune porte n’est fermée concernant l’éventualité de nouvelles mesures liées aux prix de l’énergie » « L’indemnité inflation, le chèque énergie, ce que nous avons fait sur EDF, ce que nous faisons pour plafonner les prix du gaz : la facture de l’ensemble de ces mesures, c’est 15 milliards d’euros déjà engagés par l’État pour protéger les Français »,

Bruno Le Maire ment et dissimule la vérité pour protéger sa caste car ces mesures ne servent pas à protéger les français  mais seulement à protéger l’élite contre des mouvements de la rue de type gilets jaunes qui deviendraient incontrôlables.

Parce que ce n’est pas avec 100€ que vous compenserez l’inflation.

Prenons l’exemple d’un retraité qui perçoit 1.500€/mois de pension soit 18.000€ par an (moyenne nationale des retraites).

Sa retraite sera revalorisée de 1% en 2022 alors que l’inflation est officiellement de 2.8% ; et encore s’agit-il d’un indice officiel … expurgé des postes qui augmentent le plus !

Le calcul est dès lors très simple : 1%-2.8% = -1.8%. La perte est donc de 324€ par an ; bien loin de 100 € et forcément … plus le montant de la retraite est important plus le montant de la perte s’élève !

Alors, certes il n’y a pas de perte de revenus (qui restent nominalement les mêmes) mais bien une perte de pouvoir d’achat !

Or, l’inflation réelle est probablement déjà au-delà de 6% l’an !

Dans ce cas, plus en rapport avec la réalité, la perte de pouvoir d’achat est de 18.000×5% = 900€ ce qui est tout sauf anecdotique !

Alors évidemment, E Macron avait fustigé « le fétichisme Allemand pour les excédents budgétaires » et le même Bruno Le Maire a appelé récemment à la révision des règles européennes concernant les critères de convergence de Maastricht en matière de dette publique et de déficit annuel (60% du PIB et 3% du PIB) parce que l’élite qui dirige la France ne veut absolument pas réduire son train de vie et ses avantages.

Alors, où se situe la vérité ?

L’€ a constitué pour les Etats européens une opportunité extraordinaire de stabilité et de croissance que, pour la plupart, ils n’ont pas saisie !

Au lieu de profiter d’une monnaie forte et stable pour désendetter le pays, les politiciens fonctionnaires ont dépensé à tout va l’argent qu’ils n’avaient pas (tout comme la Grèce et l’Italie) pour satisfaire des caprices électoraux dans des dépenses publiques improductives dont aujourd’hui il ne reste plus que les dettes !

Et, au lieu de convergence, nous avons eu droit à une forte divergence entre les pays du nord vertueux et les pays du sud dits « du club Med » dont la France est aujourd’hui le chef de file !

Les politiciens fonctionnaires qui ont dirigé ce pays depuis l’avènement de l’€ en 1999 n’ont, en fin de compte, été que les fossoyeurs de votre niveau de vie et en cela il faut les considérer comme de véritables criminels !

Désormais, tout le monde s’inquiète d’une forte remontée des taux d’intérêts associée à une réduction, voire une suppression, des facilités bancaires et monétaires accordées par la BCE, parce qu’en ce cas, l’issue sera inévitablement une grave crise des finances publiques dont on ne pourra sortir que par une réduction drastique des dépenses de l’Etat et partant du nombre de ses fonctionnaires !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

 

 

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Une sacrée dose…

Bon, nous approchons du but, quelques évidences s’imposent.

Le vaccin ne vaccine pas

Aujourd’hui nous avons tous un parent, un ami, un voisin, respectueux du pouvoir, qui s’est bombé ses trois doses et qui vient d’attraper, à défaut de la queue du Mickey, COVID.

Terrible constat : le vaccin ne protège pas du virus. Il n’empêche pas la transmission. Mais attention, il a évité la mort à ceux qui ne sont pas morts, parait-il, parce que pour les autres “nada” il n’a servi à rien.

Objectivement, autorisant et incitant la foule à se réunir en ne la protégeant pas, on peut considérer que le vaccin fût un des éléments clefs de la propagation de la maladie.

Un point positif, la docilité de Macron, son aspiration pathologique et scolaire à dénoncer le voisin fautif imaginaire, tel qu’il le faisait à Bercy pour les “Fraudeurs Fiscaux”.

En effet, son ostracisme envers les “non-vaccinés”, sous-race de “sous-humains” venant momentanément remplacer les juifs et les riches, lui a rapporté gros :

          – Nous allons abriter une usine flambant neuve de production de l’élixir du docteur Pfizer. La potion magique du cow-boy enrhumé…

C’est formidable pour l’emploi et la campagne électorale du gamin. Pour l’utilité de l’élixir, on verra plus tard.

Ah, aussi, il y aura peut-être les effets secondaires du fameux vaccin, mais ce n’est ni sûr ni proche, on verra… on n’est pas là pour faire des prédictions pense Macron, ni pour communiquer des informations. Que chacun se démerde pour savoir ce qu’il veut savoir.

La mondialisation

Vous savez ce machin qui part du principe qu’il y a une terre sur laquelle courent dans tous les sens des petites bestioles qu’on appelle des hommes, avec pour seul objectif de manger et de se reproduire, deux choses au surplus fort agréables.

Un machin qui rentre en conflit avec l’idée qu’ont les planqués visant à ce que personne ne puisse venir partager leur planque.

Depuis bientôt trente ans la mondialisation est acquise pour ceux qui sont libres dans leurs têtes et dans leurs jambes. Ils sont au sommet de la démarche, devenus si puissants et si indispensables qu’ils se sont fait repérer.

Puis, ces couillons ont inventé la communication partout et pour tous : internet.

Il s’en est suivi une explosion, en tout, en bien et en mal, finalement en ce que sont les hommes. Mais surtout, une stupéfaction pour ceux qui vivaient en tant que chefs des planqués, assis sur le pouvoir obtenu sur des groupes captifs, endoctrinés ou attachés physiquement aux lieux.

Soudain, la mondialisation affaiblit terriblement leur pouvoir.

Alors, ils tentent de la pénétrer, de lui imposer la sempiternelle question : voulez-vous être libres mais face au risque, ou voulez-vous être nos soumis mais protégés par nous du risque.

C’est l’éternelle proposition mafieuse : “tu paies ou ta boutique va bruler.”

Ces possédés ou possédants du pouvoir clanique et leurs zélés serviteurs tentent, avec un certain succès, de pactiser avec les champions de la mondialisation étonnamment sensibles à leurs menaces et à la connivence facile espérant en échange protéger leur monopole naissant.

Ainsi la mondialisation se retrouve dans la situation classique : se construire sur le socle des libertés individuelles ou au contraire à partir d’une organisation collective entre les mains d’un “pouvoir” et fédérée par une ou plusieurs croyances.

Nous en sommes donc là.

COVID est une modélisation grandeur nature de la deuxième solution : l’organisation collective fédérée par une croyance, l’initiative individuelle n’a pas été que négligée : elle a été bannie.

Le résultat est à la hauteur du système : catastrophique.

Pour autant la messe n’est pas dite. Les deux solutions ne demandent qu’à s’affronter, elles trouveront mille excuses à ce sujet. La guerre, la vraie, n’est pas loin.

Elle sera aveugle et totale tant ces deux visions du monde sont inconciliables.

Bien à vous. H. Dumas

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Prêts garantis par l’Etat : Gare à l’effet domino

A écouter Bruno Le Maire, les prêts garantis par l’État (dits PGE) seraient une des grandes réussites du gouvernement.

C’était la stratégie présidentielle du « quoiqu’il en coute » qui va, à n’en pas douter, nous couter « un pognon de dingue ».

Rappelons-en le principe :

Toutes les entreprises qui se sont trouvées en difficulté du fait des fermetures administratives décidées par le gouvernement en raison de l’épidémie de Covid pouvaient solliciter des prêts auprès des banques ; ces prêts étant garantis à hauteur de 90% par l’Etat.

Les banques, habituellement si frileuses à prêter de l’argent à des entreprises, même en bonne santé, ont donc vu leurs créances garanties par une caution (l’Etat) présumée solvable. En clair, ces prêts sont garantis ou plus exactement gagés sur la collecte future des impôts que vous paierez et les banques sont donc assurées d’être remboursées.

Pas si sûr …

Bien qu’il soit notoire que les fonctionnaires détestent les entreprises et la notion de profit en lui préférant celles de solidarité et de répartition (étant entendu qu’ils sont eux-mêmes les premiers bénéficiaires de ces deux grands principes), le but de ces prêts était évidemment d’éviter les faillites d’entreprises et une explosion du chômage.

Ce mécanisme, dont on dira, avec beaucoup d’indulgence, qu’il partait d’un bon sentiment, est et sera la source de nombreux effets pervers dont on n’a pas fini de mesurer ni la nature ni l’ampleur.

Jugez plutôt …

-les entreprises souscrivent des prêts en général en vue de financer des investissements. Ici, ce n’est nullement le cas puisque c’est pour financer un arrêt d’activité !

Avec ce mécanisme, on a donc substitué de la dette au chiffre d’affaires et ce n’est pas une situation saine car un prêt bancaire ne correspond pas à une activité, ce n’est pas une ressource normale d’activité. Par contre, il faudra faire du chiffre d’affaires et des bénéfices pour pouvoir le rembourser.

On l’a compris, la perversité du système est que ces prêts ne correspondent pas à un investissement sur une activité future, ils ne financent rien de concret et, comme c’est une dette, il faudra quand même la rembourser. On imagine aisément que les entreprises qui étaient déjà sur le fil du rasoir, avec une rentabilité faible ou nulle, vont automatiquement se retrouver en difficulté lorsqu’il va falloir rembourser.

-Un certain nombre d’entreprises en difficulté,  AVANT les mesures administratives, ont sollicité ces prêts et y ont vu une opportunité de gagner du temps. Comme toujours lorsqu’on a recours à ce type de mesures, il y a ce que l’on appelle pudiquement des « effets d’aubaine » ; c’est à dire une forme d’opportunisme. On a donc prolongé artificiellement l’existence d’entreprises en difficulté qui, sans ces prêts, auraient fait faillite quoiqu’il arrive, épidémie ou pas.

Le meilleur indicateur en est la réduction très importante du nombre de faillites en 2020/2021 par rapport à 2019.

-Le gouvernement a évidemment bien senti que tout ce montage était très fragile et a prorogé, à plusieurs reprises, la date de début de remboursement de ces prêts.

En fait, ce mécanisme est exactement le même que celui des banques centrales qui font de l’émission monétaire massive pour permettre aux Etats de financer leurs fins de mois et qui ne peuvent plus arrêter ce mécanisme par crainte que les Etats en question fassent défaut.

-Les PGE ont été consentis par des banques privées mais celles-ci ne sont désormais plus maitres de leur exécution puisque c’est l’administration qui décide qui va rembourser ou pas et quand !

On connait tous cet adage populaire : quand les dettes sont faibles, le débiteur se fait du souci pour savoir comment les rembourser mais quand elles sont très importantes c’est le banquier qui se fait du souci quant au sort de sa créance. Désormais, il faudra ajouter le cas où l’Etat empêche le remboursement !

Nous sommes entrés en plein dans un système d’économie administrée à la soviétique dans laquelle les fonctionnaires de l’Etat ont pris le contrôle indirect des banques et des entreprises et ils se sont lancés dans une dangereuse fuite en avant dans l’accumulation de toujours plus de dettes.

-Ces prêts représentent 142 Md€ et concernent 690.000 entreprises de toutes tailles. La garantie de l’Etat porte donc potentiellement sur 142Mdx0.90 = 128Md€.

Cela fait évidemment beaucoup d’argent et cela constitue une véritable épée de Damoclès sur les budgets futurs puisque le gouvernement a d’ores et déjà hypothéqué les futures recettes fiscales alors qu’il finance déjà la moitié de ses dépenses avec l’emprunt …

C’est ce que l’on appelle « Ajouter du risque au risque » et ça ne peut que mal finir.

Rappelons que le budget de l’Etat pour 2022 prévoit 494 Md€ de dépenses publiques et des recettes fiscales de 292 Md€. Je vous laisse le soin de calculer le déficit … qui est indiqué pour être de 155 Md€.

Le problème de ces prêts est leur issue. Activer le remboursement … ou pas.

-Si le gouvernement repousse sans cesse l’obligation du remboursement, ce sera alors un don fait par l’Etat aux entreprises … et ce don sera fait par les banques prêteuses « à l’insu de leur plein gré » puisque c’est elles qui ont avancé l’argent !

Les banques prêteuses vont se retrouver, du fait d’une décision de l’administration, à détenir des créances irrécouvrables. Elles devront donc, d’un point de vue comptable, sortir ces prêts de l’actif de leur bilan pour les passer par pertes et profits avec de grosses pertes à la sortie. Certaines banques pourraient même se retrouver en difficulté ; ce qui pourrait nécessiter alors d’organiser … une procédure de sauvetage des banques.

On le voit clairement, le problème de ce type de mesure est l’effet domino. Après avoir faussement prétendu avoir sauvé l’économie on aura en fait fragilisé les entreprises et les banques !

-Si le gouvernement active le remboursement, on sait qu’un certain nombre d’entreprises ne pourront pas rembourser et l’issue prévisible, pour ne pas dire inéluctable, sera la faillite.

On le sait, une entreprise qui ne peut pas fonctionner normalement va connaitre des difficultés de fonctionnement et la reprise d’activité peut être difficile. En outre, certaines ne récupéreront jamais leur niveau d’activité antérieur parce que les habitudes ont changé, le client a disparu, le fournisseur a disparu ou l’activité n’est plus rentable sous la forme précédente …

On retrouve encore une fois l’effet domino avec un risque de faillites en chaine du fait de défaillances d’entreprises dans un même secteur d’activité. (Par ex : le sous-traitant industriel qui n’est pas payé de ses fournitures par son client qui fait faillite, et qui de ce fait ne peut pas rembourser son PGE et se retrouve alors lui-même en faillite entrainant à son tour d’autres entreprises).

On ne connait pas la proportion d’entreprises susceptibles de se trouver en difficulté mais une chose est sure : le gouvernement n’a pas envie de le savoir ; et surtout pas avant les prochaines élections.

Ce chiffre varie, selon les avis, entre 10% et 30% étant entendu qu’en toute objectivité nos hauts fonctionnaires et ministres fonctionnaires n’hésiteront pas à minorer ce chiffre, voire à le dissimuler, pour éviter des conséquences fâcheuses …

Le montant de la garantie de l’Etat s’élevant à au moins 128Md€, le risque potentiel de défaut est donc compris entre 13 à 38 Md€.

Parce que vous pouvez aisément imaginer qu’une cascade de faillites entrainerait une explosion du chômage et que cela ferait très mauvais effet … juste avant les élections.

C’est un coup à les perdre !

C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles E Macron et son gouvernement veulent absolument que la BCE maintienne sa politique accommodante. Cela permet de continuer à dépenser l’argent qu’on n’a pas et de financer, à bon compte, toutes les lubies … jusqu’au moment où le château de cartes s’écroulera sur lui-même notamment si les mécanismes économiques reviennent à la normale et que les taux d’intérêts remontent (et ils vont remonter) !

En conclusion :

Les PGE sont avant tout une « solution temporaire » qui a tendance à durer dans le temps et qui n’aura, à la fin, qu’un seul effet : fragiliser les entreprises, sans doute fragiliser les banques et tondre le contribuable parce qu’il n’existe pas d’argent miraculeux et qu’à un moment il faudra bien revenir à la réalité !

On s’attend d’ailleurs à une augmentation sensible du nombre de faillites en 2022 mais l’essentiel, pour le gouvernement, est d’en déporter la manifestation … après les élections, à n’importe quel prix. Il sera alors bien temps de stigmatiser les patrons pour leur mauvaise conduite !

En résumé :

A chaque défaillance d’entreprise, la garantie de l’Etat sera activée, et comme … l’Etat c’est vous, eh bien c’est vous qui paierez.

Et si l’Etat n’active pas le remboursement des prêts, ce seront les banques qui paieront et comme toutes les banques sont impliquées … c’est encore vous qui paierez puisque votre banque a utilisé votre argent et a ouvert des lignes de crédit aux entreprises bénéficiaires (des prêts).

La solution la plus simple était évidemment de ne pas prononcer la fermeture des entreprises ; ce qui n’aurait rien couté. Mais le pouvoir n’a pas voulu prendre ce risque essentiellement par peur de voir les services de réanimation des hôpitaux submergés.

En outre, ce mécanisme a constitué, pour les petits hommes gris de l’Etat, une opportunité extraordinaire d’augmenter leur emprise et leur contrôle sur l’ensemble de l’activité économique en décidant qui va bénéficier de l’argent gratuit, qui va le prêter, qui va le rembourser et quand … ou pas !

Il est peu probable que l’enjeu des futures élections se fasse sur le terrain économique puisque nos ministres fonctionnaires ont tout misé sur le sanitaire, en assommant littéralement la population, dans le but essentiellement de masquer tous les autres problèmes. Et pourtant, ces questions ne manqueront pas de ressortir un jour ou l’autre et ce sera nécessairement une mauvaise surprise.

La seule chose qui soit certaine, c’est que ces mesures « de sauvegarde de l’économie » et du « quoiqu’il en coute » prises par le gouvernement vont couter extrêmement cher et qu’on n’a pas fini d’en ressentir les effets ; n’en déplaise à Bruno Le Maire, notre ministre des finances à l’optimisme de façade indéfectible !

Reste à savoir quelles « solutions » seront utilisées pour régler cette question qui ne manquera pas de se poser. Juste un petit rappel pour vous situer l’ampleur du problème : la dette publique française vient de battre un record historique à 2 834 Md€ au 3ème trimestre 2021.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Je m’impatiente !

Je m’impatiente !

La médecine et les médias ne sortent pas en bon état de la pandémie (qui n’est d’ailleurs pas terminée). La médecine n’a pas démérité, même si elle a laissé mourir 120 000 personnes. Car c’est le gouvernement qui l’y a contrainte, pour asseoir sa propre autorité. Quant aux médias, s’ils n’ont pas fait leur travail, c’est qu’ils n’en ont pas eu non plus le droit, encore une fois par la faute du gouvernement.

Les Français ont fait la connaissance, sur les écrans de télévision et les antennes des radios, des professeurs de médecine les plus réputés de notre pays. Disons-le franchement (et pas très confraternellement) : ils n’ont pas brillé par la rigueur de leurs raisonnements. Leurs connaissances scientifiques  ont parfois été mises à mal, mais ce n’est pas tant cela qui peut leur être reproché. En fait, c’est tout simplement la logique de leurs discours qui est apparue défaillante. Pour ne prendre qu’un exemple, tel infectiologue a pu expliquer que c’est la charge virale qui déclenche l’orage cytokinique, souvent responsable de la mort du patient, et s’emporter contre un traitement simple à base de plaquénil ou d’ivermectine qui précisément détruit, en administration précoce, la charge virale, ce qui est largement prouvé. Alors qu’en déduire ?

Tout simplement que les études de médecine gagneraient à se fonder moins sur les mathématiques et plus sur la philosophie. Relisons les auteurs grecs. Leur discours nous éblouit aujourd’hui encore. Il est à base de logique, celle qui fait aujourd’hui défaut (mais pas qu’aux médecins). Et Molière, dont on célèbre à grand bruit le quatre centième anniversaire de la naissance, savait à merveille se moquer des médicastres et de leurs stupides diagnostics : « Le poumon, le poumon vous dis-je. » Le médecin du début du siècle dernier était un homme cultivé. Celui d’aujourd’hui est infiniment plus savant, mais plus de culture lui ferait le plus grand bien.

Que dire du journaliste ? Qu’il a tout du perroquet. Et ce n’est pas vraiment de sa faute. Les patrons des médias veulent non pas du sur mesure mais de la confection. L’information se fabrique sur le mode industriel. Le produit de base est la dépêche d’agence, que le journaliste saupoudre d’un peu de sel et rarement de poivre, et vous sert en sandwich ou en plat du jour, qui ont le même goût. Le client – vous et moi – en est rassasié et un peu ballonné, et il doit attendre quelques heures pour retrouver un peu d’appétit. Beurk !

Je connais beaucoup de journalistes et je sais que la plupart ne font pas l’information qu’ils voudraient faire. Voulez-vous un exemple parmi beaucoup d’autres ? Un éditorialiste vedette de la télévision animait aussi une interview quotidienne à laquelle il m’avait convié pour parler de mon action contre le monopole de la  Sécurité sociale. Deux ans plus tard, les évènements s’étant précisés, il me dit : « Je sais que je devrais vous inviter, mais je ne peux pas. » J’ai eu la charité de ne pas lui demander pourquoi. Et citons aussi, plus récemment, cet autre éditorialiste qui, ayant réalisé un assez long sujet sur les réunions publiques que j’animais fréquemment sur le même thème, l’avait programmé en cachette sur une grande chaîne publique !

Alors « que faire ? », comme disait Lénine, qui avait fini par en déduire qu’il devait massacrer des millions de gens pour assurer le triomphe de ses idées. L’idée effleure certainement quelques-uns de nos politiciens, mais ils savent que les temps ne sont pas encore mûrs. Qu’ils se rassurent, ils approchent. En France, nous ne sommes pas encore dans une dictature franche, mais cela commence à y ressembler. Disons-le : certains animateurs de notre vie publique ont une mine « pas tibulaire, mais presque », comme disait Coluche.

Je ne voudrais pas jouer les médecins de Molière et vous dire que c’est le poumon, mais je crois pouvoir affirmer que la cause du mal français et de toutes ses manifestations, c’est le poids de l’Etat, qui a étouffé toute velléité d’initiative privée, donc libre. Il faut ramener l’Etat au tiers de la production du pays. Au lieu des deux tiers aujourd’hui. C’est le prix à payer (ou plutôt à ne plus payer) pour redevenir une démocratie. J’attends qu’un homme public, ou une femme, se lève pour porter ce message. « Le succès consiste à aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme », disait Churchill. Je n’ai rien perdu de mon enthousiasme, mais je commence à trouver le temps long. Et je m’impatiente !

Claude Reichman

 

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L’affaire Djokovic


Novak Djokovic, à l’âge de 34 ans, est en passe de devenir le plus grand détenteur de titres des tournois du Grand Chelem, devant Rafael Nadal et Roger Federer. Pour cela, il se présente sur le sol des kangourous à travers cette nouvelle édition de l’Open d’Australie en janvier 2022, qu’il a remporté déjà neuf fois auparavant sur son total de vingt trophées majeurs – c’est ainsi sa terre de prédilection comme pour R. Nadal à Roland Garros.

Il est donc parfaitement compréhensible qu’il tienne une nouvelle fois à jouer ce tournoi majeur car ses statistiques plaident en sa faveur.

En janvier 2020, il a remporté l’Open d’Australie, alors que l’affaire du Covid-19 démarrait. Pas de restriction à l’époque. En janvier 2021, il le conquière à nouveau alors que les premières campagnes de vaccinations débutent parmi tous les pays de blancs caucasiens d’Occident. Nous sommes alors sous l’emprise de la souche Covid-19 primale de Wuhan. Il n’est pas encore question de la mutation de ce dernier en Delta, qui sera plus contagieux mais quatre fois moins létal par la suite. Son année 2021 se poursuit par sa victoire à Roland Garros sur le taulier, R Nadal, puis à Wimbledon face à Matteo Berrettini, puis vient l’US Open en septembre où cette fois il échoue contre Alexander Zverev et aussi à remporter les quatre titres majeurs en une année pleine. Le Delta est alors à l’œuvre mais Novak Djokovic est toujours non vacciné.

Durant toute l’année 2021, l’Australie a versé dans la stratégie et peut-être la tragédie du zéro-covid en mettant sa population sous cloche et les autres aux portes de ses frontières, avec des moyens de répression de temps oubliés. Elle a néanmoins ré-ouvert ses contours au 1er novembre à condition exclusive d’être vacciné anti-Covid.

Nous sommes en janvier 2022, avec un variant Delta en fin de course pour laisser la place à un nouveau variant Omicron, beaucoup plus contagieux mais d’après statistiques, sept fois moins létal que son prédécesseur – donc Delta quatre fois moins létal que la sousche Wuhan et Omicron sept fois moins létal que Delta. Ceci peut s’expliquer scientifiquement, non pas par nos experts des plateaux Mainstream, mais par d’autres qui n’y sont jamais conviés. Le Professeur Raoult dans une vidéo publiée cette semaine https://www.youtube.com/watch?v=_x-eozrCCNM nous donne un début d’explication.

Celle-ci corrobore la longue interview accordée par Jean-Marc Sabatier – directeur de recherche au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie, affilié à l’institut de neuro physiopathologie à l’université d’Aix-Marseille, plus tôt à France Soir, qui rentre beaucoup plus dans les détails https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/jean-marc-sabatier-entretien-1

Ce qu’il faut comprendre aussi est qu’un athlète de haut niveau est un laboratoire ambulant, hyper surveillé en termes de performances mais aussi de paramètres biologiques. Je sais de quoi je parle, car j’ai touché le haut niveau sportif. Rien, absolument rien n’est laissé au hasard de la contre-performance.

Donc, Novak Djokovic a pu faire son métier sans problème durant les deux dernières années où la phase épidémique était la plus menaçante et ne peut plus le faire quand ladite phase s’éteint ?

Vous voulez un parallèle ? Notre « instituteur de la 3ème République française » – terme emprunté au Courrier des Stratèges, s’époumone sur le passage au Passe Vaccinal à l’intérieur de notre Chambre Basse alors que d’une pandémie, nous nous dirigeons plutôt vers une endémie. Logique ?

Nous avons en face de nous des Etats souverains qui ne veulent absolument pas perdre la face mais même continuer cette ficelle pour hypnotiser les gens, les sidérer, pour les prendre à revers de leurs libertés, puis le reste. Mr Macron ne disait-il pas ceci le 15 octobre 2020 : « Nous sommes en train de réapprendre à devenir une nation. On s’était progressivement habitués à être une société d’hommes libres, nous sommes une nation de citoyens solidaires», ceci dans le contexte du confinement des vingt métropoles de France à date.

Une anecdote : Je me présente à ma banque ce matin pour y déposer des fonds d’entreprise. Du monde à l’intérieur. Une vieille dame et un type dans la trentaine à l’extérieur car il y a une jauge de gens prescrite marquée sur la porte. Il fait froid. Je me dirige directement vers l’agence pour y pénétrer car je sais qu’il me faut quinze secondes, chronomètre en main pour ouvrir un sas avec une clé propriétaire, y déposer les fonds et le refermer puis quitter les lieux. Le jeune type m’alpague en me montrant la jauge, sous l’œil de la vielle dame probablement ensorcelée par le Coronacircus. J’entre très vite en m’énervant contre lui, alors que ma guichetière, sans la solliciter et affairée m’adresse un bonjour, que je lui adresse en retour, un peu perturbé, et le même type en weekend, car c’est un samedi, me reprend verbalement mais timidement au rebours. Car j’avais véritablement envie de le fracasser. Avais-je tort ou raison ? Mais quoiqu’il en soit en cas de sinistre contre moi ou contre lui, j’aurai perdu vis-à-vis de lui devant les préconisations d’usage, en dépit du bon sens. Voilà tout le risque de nos sociétés en démolition …

Allez, je vous laisse, mais tout ce qui précède me fait froid dans le dos. De par mon âge qui n’est pas encore en fin de parti, j’ai connu la liberté en France ! Elle n’était pas irresponsable, mais gérée entre nous en familles et par nos commerces de gens qui s’espionnent mais qui gardent les pieds sur terre, pour la plupart. Bien sûr, il y avait l’Etat, mais il était loin, si loin …

Bien à vous !

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La confusion mortelle

Il n’y a aucun rapport entre l’Etat et la Nation.

La Nation est un espace naturellement déterminé par l’histoire, la géographie et la civilisation, à l’intérieur duquel les individus ressentent le besoin de partager des valeurs et de protéger leurs biens par rapport aux autres Nations.

L’Etat est le raccourci qui désigne les personnes à qui les membres de la Nation confient le pouvoir d’organisation nécessaire au fonctionnement de la dite Nation. En réalité l’Etat est une abstraction derrière laquelle on trouve tout simplement le pouvoir.

C’est ainsi que lorsque Louis XIV déclarait – s’il l’a déclaré – : “l’Etat c’est moi”, il voulait dire : “le pouvoir c’est moi”.

La confusion entre les deux est effectivement mortelle, aujourd’hui elle est de nouveau à son paroxysme.

Après des siècles de confusion les Français se sentant membres de la Nation France ont clairement affirmé en 1789 qu’ils étaient, en tant que membres de cette nation, égaux en droit.

C’est-à-dire que ceux à qui ils confiraient le pouvoir seraient leurs égaux. Même si la nécessité de l’organisation faisait que certains détiendraient le pouvoir pendant que d’autres y seraient soumis.

Cette situation implique le droit de se révolter par rapport au pouvoir lorsqu’il perd de vue cette égalité, lorsqu’il agit à son service et non au service de la Nation. Lorsque se faisant appeler l’Etat il nous impose sa loi, que ce soit en pensant faire le bien ou en affirmant simplement son autorité par cupidité morale ou matérielle.

Les hommes de l’Etat

Ils sont une multitude à prétendre représenter l’Etat, cette abstraction. Cette multitude comprend les chefs, politiciens élus ou cadres supérieurs de l’administration publique, et par extension l’ensemble de la fonction publique que l’on appelle trivialement : “les fonctionnaires”.

Par une déviance intellectuelle stupéfiante, cette multitude s’est d’abord donnée des avantages substantiels puis délirants, soi-disant pour mieux assurer le service de l’Etat.

En réalité pour assoir leur pouvoir, indispensable à leur confort.

Le coût de ces avantages indus — qui trahissent l’égalité en droit, qui prennent pour excuse l’égalité en résultat — est devenu tel qu’il a transformé ces citoyens en pillards pour l’assumer.  

Ce pillage tente maladroitement de se dissimuler derrière la fiction de la répartition égalitariste, qui n’existe pas et n’a jamais existé. Seuls les privilèges des hommes de l’Etat existent, sans contestation possible.

Les déshérités servant d’excuse restent déshérités malgré le pillage, et plus probablement en raison du pillage.

Comment sortir de ce délire collectif ?

Evidemment la solution idéale serait une prise de conscience qui se traduirait par des élections amenant au pouvoir une équipe consciente de la situation et se donnant les moyens de la solutionner.

C’est objectivement impossible. Comment imaginer que ceux qui ont œuvré pour capter le pouvoir à leur avantage auraient la lucidité de l’abandonner, perdant ainsi leurs avantages si confortables ?

Seul l’effondrement de l’Etat, du pouvoir en place, créera les conditions nécessaires au retour de l’égalité, de la Nation telle que ses membres la ressentent instinctivement.

Alors qu’aujourd’hui les membres de cette même Nation commencent à en avoir un dégoût profond. Notamment les jeunes. Ce qui est probablement regrettable, même si l’idée de mondialisation peut leur paraitre préférable et si l’émotion de nation tend à s’estomper.

En fait, seul le temps permettra de déterminer les espaces naturels de regroupement si la nation perd ce rôle.

Aujourd’hui une troisième voie est possible

Il suffit d’assécher l’outil de pillage qui permet aux hommes de l’Etat d’assoir financièrement leur pouvoir, car la preuve est faite qu’ils sont incapables de générer eux-mêmes les sommes nécessaires à l’entretien de leur statut.

Pour eux le pillage est vital, sans lui ils disparaitront rapidement.

CQFD : Il faut et il suffit d’éradiquer Bercy pour caresser l’espoir de redevenir une nation habitable où tous seront égaux en droit, chacun libre de ses choix, de ses possessions, de sa personne.

Les hommes de l’Etat peuvent-ils se maintenir par la force ?

C’est ce qu’ils tentent de faire aujourd’hui, c’est net. Mais leurs dénégations, leurs faux-nez, leurs lois liberticides à la con, ne seront pas d’un grand effet.

Leurs manipulations, leurs sciences sociales sont bien peu de choses et se heurtent à la formidable puissance de la liberté d’expression du net, à l’opinion publique.

Il va falloir qu’ils sortent les fusils s’ils veulent vraiment continuer à piller pour maintenir leur niveau de vie et leur pouvoir. Quelle honte !!!

Et … ce n’est pas sûr que ce sera possible…. nous verrons…

Bien à vous. H. Dumas

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Foncer dans les mur et accélérer. Partie 3

Foncer dans les mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 3 : les responsables

Obstination morbide

 

Le gouvernement a utiliséseulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse. L’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité de la COVID pourrait rassurer les gens. Le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un « covidé » qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer. Donc créer des malades là où il n’y en a pas.

Gouverner par la peur

C’est présenter les faits rassurants de manière inquiétante. En ce qui concerne l’épidémie due au variant Omicron, les retours du terrain et les études montrent qu’il est bien plus contagieux mais bien moins dangereux. (Cf partie1) Pourtant Veran fait des efforts très significatifs pour entretenir la peur, en retombant in fine sur l’antienne de l’insuffisance des moyens hospitaliers, véritable cause des problèmes.

C’est faire peser la « désorganisation sociale » sur les épaules d’un virus, alors qu’elle est due aux mesures de restrictions sociales décidées pour « venir à bout de l’épidémie » « Les arrêts de travail et l’absentéisme dus au très grand nombre de contaminations à Omicron pourraient conduire à «la désorganisation d’un certain nombre de services essentiels», »

Les cas contacts « Omicron » doivent s’isoler sept jours voire dix-sept !

Imagine t-on un grippé asymptomatique en arrêt de travail ? Un Burn out asymptomatique en arrêt de travail ? Un cas contact de grippe, de tuberculose en arrêt de travail ?

Persévérer dans le tout vaccinal

“Nous voulons que les Français se fassent vacciner”, affirme Castex

Pour le gouvernement et ses affidés si la vaccination ne donne pas satisfaction c’est parce qu’il n’y a pas assez de vaccinations, à la fois pour les vaccinés et pour les non vaccinés. Donc le gouvernement accélère, toutes sirènes hurlantes… droit dans le mur. Réduction du délai entre deux vaccins à quatre mois,  pass vaccinal et autres joyeusetés

Certains vont jusqu’à réclamer la vaccination de la planète entière par la levée des brevets par exemple. C’est présenté comme « une attente pour renverser le cours de la pandémie ».

Les personnes soucieuses de s’informer savent depuis longtemps que la vaccination sera multi-doses. L’Europe, comme le « pionnier » Israël ont dès le début précommandé et commandé des quantités de vaccins phénoménales, permettant de vacciner plusieurs fois toutes leur population.

Dans la « vraie vie » l’efficacité espérée des vaccins s’est réduite comme peau de chagrin. Ils ne feraient que protéger des cas graves et donc éviter les hospitalisations. Ce qui reste néanmoins à vérifier, d’autant que l’on ne peut différencier l’effet du vaccin de la diminution naturelle de la dangerosité des variants. Mais admettons.

C’est donc logiquement que les gouvernements étendent la vaccinations aux personnes …qui ne font jamais, ou quasiment jamais, de cas graves, leur faisant courir des risques inconsidérés. Le gouvernement et d’autres nous ressortent la balance bénéfice risque collective favorable, ce qui ne veut strictement rien dire, car cela n’a aucun sens médical. La seule balance bénéfice risque qui compte est propre à chaque individu.

La vaccination de masse concerne des personnes sans aucun risque de complication ou de décès. Personnes non seulement vaccinées pour rien, mais à qui la vaccination fait courir un risque inutile et disproportionné. Cela resterait valable même si l’effet délétère advenu, mortel ou non, ne concernait qu’une seule personne sans risque. Ce qui n’est hélas pas le cas. Quant à la vaccination des enfants sans risque de forme grave c’est une aberration médicale et une profonde atteinte à l’éthique.

L’indication médicale est la vaccination des patients à risques.

Si le gouvernement considérait vraiment la vaccination comme le seul et unique moyen de venir à bout de l’infection il aurait autorisé l’utilisation des vaccins, chinois, russe. Dans les faits les pays occidentaux sont la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques américains, qui bénéficient d’une clientèle captive et inépuisable, par la grâce de la Communauté européenne et des gouvernements. Cela s’appelle du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie, une antithèse.

La faible gravité de la pathologie couplée à l’identification des populations à risques, permet d’éviter une vaccination de masse. Une politique médicale adaptée, traitement précoce, vaccination volontaire et ciblée, serait très efficace et parfaitement cohérente au point de vue médical. Si cette voie avait été choisie il n’y aurait pas eu de problème.

En Inde par exemple la prise en charge multifactorielle a donné de très bon résultats https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-est-elle-le-premier-pays-au-monde-a-avoir-vaincu-la-pandemie-20211217 La population est vingt fois la nôtre et les décès ne sont que trois fois plus nombreux…https://ourworldindata.org/covid-cases

Contraindre les populations

Il faut être naïf pour croire que la coercition sociale rebute l’État. S’il l’avait en horreur, il n’envisagerait même pas de l’appliquer, par principe. Elle ne dépend que de lui, et de rien ni de personne d’autre, pas plus d’un virus, que de la vaccination, que du dit changement climatique, ou de l’âge du capitaine. La coercition sociale lui sied. Elle lui sert à contrôler indéfiniment les populations au prétexte d’une épidémie, qu’il déclare grave et pérenne.

Si les épidémies devenaient réellement plus grave, il ne faudrait pas pour autant recourir aux mesures de coercition sociale.

Il serait tout aussi naïf de croire que la crise dite sanitaire, mais en réalité qui trouve son origine dans des décisions politique, va s’arrêter un jour. Le gouvernement en a trop besoin. Quant au retour à la vie normale il ne faut pas y compter, ni avec le vaccin, ni sans. Il n’y aura pas de vie normale, ni de retour à la vie d’avant avec un collier de dressage a l’obsolescence programmée, appelé « pass vaccinal », autour du cou. Une vie libre est une vie sans laisse, où chacun quand il agit, État inclus, respecte les Droits naturels de tous.

La route de la servitude

Malheureusement tous les arguments rationnels n’ont aucune incidence sur la gestion gouvernementale. Le gouvernement est enfermé dans une logique politique, vacciner à tout prix, ou plutôt à n’importe quel prix et quel qu’en soit le coût, y compris en vies humaines.

Il y aura d’autres variants. Il y aura d’autres épidémies. D’ailleurs nous devrions parler à propos de l’Omicron de la COVID21-4 (2021, 4ème trimestre)

La gestion des COVID n’a été faite correctement. Il n’y a pas eu de traitement précoce, il n’y a pas eu d’isolement des seuls malades, il n’y a pas eu d’augmentation de nos capacités hospitalières, il n’y a eu aucun travail sur l’immunité naturelle.

La manipulation des populations est une règle de gouvernement. Les gouvernements expliquent qu’il faut vivre avec le virus, alors qu’ils se lancent dans la politique folle d’éradiquer un virus inéradicable. C’est une escroquerie. La notion de « vivre avec le virus » est galvaudée. Quand on traduit cette Novlangue en français cela donne : « ne pas vivre, se ruiner la santé, désintégrer la société et massacrer l’économie » pour vouloir supprimer un coronavirus de la terre. Sisyphe vit toujours.

 

La France fonce sur La route de la servitude avec délectation. Comme dans un train ou un avion, où les passagers ne sont pas conscients de la vitesse, les Français, dans leur majorité, ne s’en rendent pas compte. Au prétexte de la COVID les atteintes aux libertés de la part du gouvernements se multiplient et s’aggravent. L’humanité dans le soin disparaît, comme l’humanité dans la société.

Lisons Bastiat :« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. » Profession de foi électorale de 1846 « Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. (…) Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. (…) Le gouvernement n’agit que par l’intervention de la force, donc son action n’est légitime que là où l’intervention de la force est elle-même légitime. (…) Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Services privés, service public (1850) La Loi est pervertie. « On conçoit comment, au lieu d’être un frein à l’injustice, elle devient un instrument et le plus invincible instrument d’injustice. On conçoit que, selon la puissance du législateur, elle détruit, à son profit, et à divers degrés, chez le reste des hommes, la Personnalité par l’esclavage, la Liberté par l’oppression, la Propriété par la spoliation. » La Loi (1850). « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850).

Tant que le gouvernement maintient la pression, étouffe le pays au prétexte de la COVID, on ne parle pas d’autre chose.

La campagne électorale pour les présidentielles 2022 bat son plein. Les candidats se chamaillent pour convaincre les électeurs qu’ils pourront résoudre les multiples difficultés auxquelles la France est confrontée. Mais, si aucun ne met fin à la dérive totalitaire et ne rétablit en priorité les libertés, ils ne sont que des « cuivres qui résonnent ». Et la chute continuera.

Écoutons le Chant des Partisans

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne »

Bien des Français n’entendent pas…et la France s’enfonce dans la nuit.

Article paru dans Contrepoints

Lire la première partie

Lire la deuxième partie.

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Foncer dans le mur et accélérer. Partie 2

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 2 : les parias

Dérive totalitaire

Quand, début 2020, l’État s’est emparé de la gestion de la COVID, au détriment des professionnels de santé de terrain, il a proprement créé la crise de la COVID et a transformé une épidémie en affaire politique et en désastre sanitaire, social, humain et économique. Sa nullité dangereuse a très vite sauté aux yeux. Il a fait la quasi unanimité contre lui. Il faut reconnaître que, par la suite, tout en restant aussi mauvais, il a parfaitement su rebondir et retourner l’opinion à son profit par une immense manipulation. Il s’est servi de la catastrophe qu’il a engendré pour faire croire à une épidémie médicalement grave, et se présenter comme seul sauveur.

Depuis des décennies les gouvernement successifs n’ont eu de cesse que d’accroître le pouvoir de l’État sur la société. Ils ont entamé une destruction systématique et indolore des libertés individuelles. Le gouvernement actuel ne fait pas exception. Il sait parfaitement où il va. Il a un but très précis. Ce qui le différencie de ses prédécesseurs c’est que la COVID lui a donné l’occasion inespérée, lui a fourni un outil redoutable pour parvenir à une emprise totale sur les Français. Il en a usé et a abusé en mettant un formidable coup d’accélérateur à sa politique liberticide.

Avec minutie et persévérance la France est devenue totalitaire. Il n’y a pas de différence de fonds, mais seulement de degré, avec les modèles Chinois ou Nord Coréen. Modèle Chinois dont nous nous rapprochons tout doucement.

Le pass vaccinal ressemble de plus en plus au crédit social. Certains sont désignés pour contrôler les autres en vérifiant pass vaccinal et identité. Ce qui au demeurant est un nouveau viol du secret médical, mais le gouvernement n’en est plus là. Il a passé la vitesse supérieure. Avec la délation cela fait partie de l’arsenal d’autocontrôle de la population. Il y a toujours des personnes pour s’en réjouir. Le nec plus ultra du totalitarisme est quand la population demande sa soumission et se surveille elle même.

Cacophonie en trompe l’œil

La cacophonie qui semble régner au gouvernement face à la COVID ne doit pas nous abuser. Si nous regardons l’écume nous ne voyons qu’incohérence et amateurisme. Les intervenants, Véran, Castex, Macron peuvent donner l’impression de se contredire, de faire deux pas en avant et un arrière. Il faut être conscient que cette stratégie, mentir/démentir, est utilisée depuis le début de la COVID.

Ils procèdent par coup de sonde pour habituer les gens à une mauvaise nouvelle à venir. Les Français l’intègrent, les médias la vantent, des seconds couteaux entrent en scène pour la caution dite scientifique, tel Delfrassy et sa 4ème dose de vaccin pour faire passer la 3ème en attendant la 5ème. Le gouvernement scrute les réactions. En résumé, chaque instrumentiste joue sa partition, le temps que l’orchestre se synchronise et que le chef d’orchestre le mette « en marche ».

Autre avantage, les injonctions contradictoires, les incohérences brisent tout esprit critique des populations, toute velléité de penser de manière autonome. Les populations se soumettent à l’État qui lui seul sait, veut leur bonheur et les rassure.

Boucs émissaires

Le moins que l’on puisse dire est que la gestion gouvernementale des COVID est une catastrophe. Les COVID vivent leur vie, les coronavirus mutent et se répandent, les libertés sont détruites, la société est fracturée, divisée en communautés ennemies, l’économie est à terre perfusée à la fausse monnaie, le système de santé est en ruine, les mesures sociales coercitives inutiles persistent et ne sont pas prêtes d’être levées, l’arbitraire règne.

Mais on ne change pas une équipe qui perd. On ne modifie pas une politique qui a failli. On trouve des boucs émissaires.

Il faut savoir que les techniques de manipulation des foules sont telles, qu’il est possible de faire gober n’importe quoi, à n’importe qui, et de modifier les comportements dans le sens souhaité par l’Autorité. D’autant que les gens ne peuvent imaginer que l’Autorité centrale (ou un laboratoire pharmaceutique ) ne leur veut pas du bien, voire pourrait leur faire du mal.

Par un tour de passe passe l’État a réussi à faire croire que cette situation lamentable est de la responsabilité des mauvais Français qui ne respectent pas les gestes barrières et/ou qui ne sont pas vaccinés.

Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires. Il s’agit de les culpabiliser en les rendant responsables de toute la misère du monde.

Le gouvernement et les bien pensants leur font porter le poids des conséquences de la faillite de la politique sanitaire contre la COVID, et de la faillite du système de santé. Ce système exsangue est le résultat d’une politique très ancienne. (Cf partie 1)

 

Ces nouveaux boucs émissaires de la société politiquement correcte sont victimes de la politique ségrégationniste gouvernementale, et de l’ostracisme de leurs compatriotes. Certains les verraient très bien vaccinés de force entre deux policiers, parqués quelque part ou confinés à leur domicile.

Les mesures de coercition avec pass vaccinal obligatoire, y compris pour aller au travail, sont politiques et font supporter à toute la population, et plus seulement aux non vaccinés, le poids de l’échec du gouvernement. Avec peut être l’espoir que la population fera pression sur les parias.

 

Les dispositions discriminatoires, en vigueur et à venir,  n’ont pas vraiment pour but d’éviter les contaminations. Il n’est plus contesté aujourd’hui que le dit « vaccin » n’empêche ni la contamination du vacciné, ni la transmission de l’infection. Donc il ne confère pas d’immunité suffisante. Ce qui va à l’encontre de la définition même d’un vaccin. La vaccination de masse ne désengorgera pas les hôpitaux.

Donc le droit de contaminer des gens existe. Il faut simplement que la contamination soit faite réglementairement. Ainsi, en France, avec un pass vaccinal valide, vous pouvez, légalement infecter quelqu’un au SARS-coV2. Mais un non vacciné, même testé négatif, est un paria. Bien qu’il ne puisse contaminer personne. C’est un asocial qui doit être exclu par la communauté …pour éviter que les vaccinés non suffisamment immunisés ne soient contaminés. Le monde à l’envers.

 

Normalement lors d’une épidémie les personnes immunisées d’une manière ou d’une autre sont protégées et protègent les non immunisées. C’est la première fois où il est reconnu qu’un vaccin ne protège pas les vaccinés et qu’il faut vacciner des non vaccinés pour protéger des vaccinés. A moins que ce ne soient pour protéger les non vaccinés des vaccinés. Ce avec des vaccins qui n’évitent ni la contamination, ni la transmission.

Il faudrait maintenant vacciner les enfants pour protéger des personnes à risque, âgées par exemple, alors que la plupart sont vaccinées deux fois, voire trois, sans grand effet protecteur puisqu’on voit des triples vaccinés contaminés, certains hospitalisés. Ce qui sera un prétexte pour une quatrième puis énième dose.

La vérité est que plus personne ne comprend. La vaccination obligatoire n’est que la gesticulation politique.

Les gens non vaccinés ne sont pas des gens qui meurent, les gens non vaccinés ne contaminent pas les autres plus que les vaccinés, et ne les envoient pas à la mort. Croire le contraire est un délire. La contamination n’est jamais systématique, la transmission non plus. La gravité n’est jamais certaine, le décès encore moins. Ils le sont d’autant moins que la maladie est correctement prise en charge. Or la prise en charge correcte d’une épidémie, connue depuis le XIXème siècle, que le germe en cause soit nouveau ou non, a été systématiquement écartée. Il faut diagnostiquer, traiter précocement le malade, l’isoler et rompre la chaîne de contamination.

Les non vaccinés non à risques « n’encombreront », ni ne « submergeront » (on appréciera les termes) jamais les hôpitaux. Parce qu’ils ne font pas, sauf exception, d’infection grave et que ce sont les personnes qui font des infections graves qui sont hospitalisées. Bien au contraire ils peuvent développer, sans risque, leur immunité naturelle et protéger la population à risques. Dans ce type d’épidémie, ce n’est donc pas la contamination qu’il faut éviter de manière systématique. C’est la maladie et l’aggravation. D’où l’importance d’une prévention ciblée incluant la vaccination et d’un traitement précoce.

En prime, vaccinés et non vaccinés, peuvent transmette n’importe quelle maladie infectieuse. Le gouvernement s’en moque comme de sa première mesure liberticide. Il ne gère le pays qu’au travers d’un seul paramètre : la COVID.

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Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes. Partie 1 

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 1 : les faits

Le point de la situation

Une épidémie peu grave

Dans le contexte d’affolement que nous vivons il est indispensable de le rappeler.

Quand est apparu SARS-coV2, nouveau virus qui a donné la COVID19, l’inquiétude était très forte. L’épidémie s’est vite révélée moins grave qu’on ne le craignait. Depuis les épidémies suivantes, dues à des variants différents, ont été de moins en moins graves. L’épidémie à Omicron est moins grave que l’épidémie au variant indien, qui était moins grave que l’épidémie au variant anglais etc…Les virus se propagent de plus en plus vite, mais sont de moins en moins mortels. On arrive à des taux de mortalité d’environ 0,15 %.

Pour Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ». Aujourd’hui la majorité de la population s’arrête à «  ce qu’on voit » ou plutôt à ce que l’Autorité centrale veut lui faire croire. Par exemple que les COVID sont des drames planétaires alors qu’ils le sont pour les pays occidentaux.

La mortalité différente entre les pays ne peut s’expliquer que par une différence de prise en charge. Les pays à population très âgée, comme le Japon, bien prise en charge, ont peu de décès. Les pays mal pris en charge avec une population jeune, comme le Brésil, ont davantage de décès. On peut aussi comparer la Corée du Sud Vs France, Italie, Espagne, pays à population équivalente. On peut comparer simplement des villes, New-York City vs Hong Kong. Source

Aujourd’hui encore les cartes épidémiques concordent, quelles que soient les sources. Elles montrent toujours la prédominance épidémique dans les pays occidentaux qui sont les plus vaccinés. Taux de vaccination au dessus de ce qui nous était présenté comme un taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective pour venir à bout des COVID. Les faits invalident totalement la propagande du gouvernement et affidés, qui prétendent que le vaccin est le seul moyen de venir à bout de l’épidémie.

(Carte au 22 décembre)

Comme il y a quelques jours la dite vague ne concerne que de tests positifs, pas des malades, pas des décès. Ainsi en France :

(Carte au 22 décembre)

Le 22 décembre 72882 tests positif 229 décès à rapprocher des 1438 décès survenus le 15 avril 2020 (0,31%). le 23 décembre nous avions 91640 cas et 179 décès. Source

 

Un changement de références

Pour continuer à effrayer les Français le gouvernement a changé les références.

Le gouvernement ne parle plus de décès. Pendant l’épidémie de mars 2020 le gouvernement nous bassinait chaque soir avec les décès. La référence aux décès est peu à peu passée à la trappe au fur et à mesure que la mortalité des variants baissait. Il mis l’accent ensuite sur la submersion des services de réanimation. Puis il se rabattit sur le nombre de « cas », qui ne sont, en vérité, pas des malades mais des tests positifs.

C’est encore plus flagrant avec l’épidémie due à Omicron. Il n’y a que peu de malades, très peu de décès et beaucoup de tests positifs. Il existe une décorrélation complète entre les tests positifs, les malades et les morts. Une étude britannique dédramatise la dangerosité du variant Omicron. Ce qui est une bonne nouvelle et qui corrobore les statistiques et constatations empiriques.

Tout cela veut dire que si l’on ne pratiquait pas des tests en veux-tu en voilà, sans réel but médical, l’épidémie ne serait pas visible.

Si l’État avait gardé les morts comme référentiel il ne pourrait plus effrayer la population. Le gouvernement n’est pas dans le rationnel. Il est dans son monde, irrationnel. Il gère par l’émotionnel. La peur est son outil. Malheureusement les arguments rationnels n’ont que peu d’effet sur l’émotionnel. Nous le constatons tous les jours.

 

Le gouvernement ne parle plus de « lits réanimation » occupés, mais de lits de « soins critiques ». Il y a plus de 19000 lits de soins critiques en France. 3000 environ sont occupés par des patients COVID positifs.  Si la France ne peut pas les en prendre soin, c’est que nous avons un système de santé au bout du rouleau. Cela témoigne que nous ne sommes plus un pays prospère et économiquement performant, parce que ce sont la prospérité et le dynamisme économique d’un pays qui font la qualité de son système de santé. Les soins sont alors abondants, disponibles et accessibles. En France il y a pénurie de soins, tous ne sont pas disponibles, même dits « gratuits » ils ne sont pas accessibles.

Un système de santé épuisé

C’est le fond du problème.

Rien n’a été fait depuis deux ans pour donner des marges de manœuvre à notre système de santé en particulier à nos hôpitaux. Bien au contraire. Cela fait des années que les gouvernements ferment des lits et ces fermetures ont continué pendant l’épidémie. Des milliers de lits ont été supprimés, des lits médicaux, de réanimation, des maternités, des services de psychiatrie etc…

Le problème n’est pas la COVID, le problème est que nos services hospitaliers sont à genoux depuis des années. Le problème est que demander à des politiciens, qui depuis de années ont organisé et géré la pénurie au nom d’économies, de passer à un système d’abondance de soins avec des marges de manœuvre en cas de coups durs, est mission impossible. Il n’est pas rationnel de demander à des gens qui ont plongé le pays dans la ruine de l’en sortir.

Ce n’est pas une question d’argent. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s’élève à 209,2 milliards d’euros en 2020. C’est une question de mal investissement. Ces fonds sont gérés par injonctions politiques sans informations fiables (prix). Cela est la conséquence directe du choix fait à la Libération d’organiser la Sécurité sociale à partir des ordonnances de 1945. Ce faisant la totalité du soin échappait à la responsabilité individuelle, à la prévoyance, pour ne devenir qu’un instrument politique de soumission des population. La monopolisation publique des recettes et des dépenses par l’État en faisait un outil politique à son service. Cela fournit le prétexte à l’État pour se mêler de la vie privée des gens.

L’absence de marge de manœuvre, de marge de sécurité est dramatique. Un système dont le fonctionnement de base est de « faire avec » ou plutôt de « faire sans » n’est absolument pas en état, n’est en aucun cas formaté, pour faire face à un aléas qui nécessite un surcroît de moyens, une épidémie par exemple. Puisqu’il ne fait face que péniblement à une activité de routine. Or l’État s’il doit avoir un rôle, ce n’est pas de se mêler de tout et surtout ce qui ne le regarde pas, parce que il ne fait que créer, ou aggraver, le mal investissent, la pénurie de base. Il doit être l’« assureur en dernier recours », c’est à dire le garant de la sécurité du pays. Il doit lui donner les marges pour affronter victorieusement l’improbable. L’improbable doit être prévu. Non pas spécifiquement, mais en terme de moyens polyvalents.

La COVID est un révélateur

En réalité la COVID n’est qu’un révélateur de la une faillite du système français, dit « modèle social français », tel qu’il est né après la deuxième guerre mondiale.

Faillite du pilier de la démocratie qui est la séparation des pouvoirs. L’exécutif contrôle tout. Tout dépend de l’Autorité centrale qui n’a aucun contre pouvoir. (Ni Chambre, (cf infra), ni RIC, rien…)

Faillite de l’exécutif qui porte la principale responsabilité du désastre. Macron décide seul, au sein du secret d’un Conseil de défense, selon un seul paramètre, la COVID.

Faillite du législatif dont l’avis est purement formel, parce que la décision est acquise,

Faillite du judiciaire qui ne rend plus la justice, mais qui applique une loi pervertie. La loi est pervertie quand elle organise la « spoliation légale » qui est l’atteinte légale aux Droits naturels, (Liberté, Propriété, Personnalité), au lieu de les protéger.

Faillite des organes de contrôle, Conseil constitutionnel, Conseil d’état, soi-disant garants des institutions démocratique. Ils ne se prononcent plus sur des principes, mais sur des prétendus équilibres entre le viol de ces principes, et une dite gravité de la situation qui justifierait ce viol. Le tout pour complaire à l’Autorité centrale et avaler ses couleuvres quand cette dernière s’assoie sur leurs avis complaisants.

Faillite du système de protection sociale, en particulier du système de santé, de la médecine de premier recours comme de l’hôpital.

Bref c’est une faillite de l’État ce qui est un pléonasme pour un libéral.

Ce constat peut être fait pour la plupart des pays occidentaux. En allant au bout du raisonnement il est possible de parler de faillite de la civilisation occidentale.

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L’odeur du fisc

Le fisc a-t-il une odeur ? Certains trouveront cette question déplacée. Je peux les comprendre. Mais moi, qui vis sous la pression constante du harcèlement et de la torture fiscale, j’affirme que le fisc a une odeur. Elle imprègne tout.

Non seulement le fisc à une odeur nauséabonde, mais il a un goût. Amer évidemment, mais plus encore.

Son odeur est rance, un mélange de vieux papier et de pièce mal aérée, une odeur mesquine qui fait tousser. Pas une odeur de transpiration saine comme dans les vestiaires d’un gymnase où elle est pourtant désagréable, plutôt une odeur fade, d’ennui, de néant, de mort.

Une odeur d’hôpital, mais pas celle des désinfectants, au contraire celle des infections.

Une odeur qui prend plus la tête que les narines, qui est intériorisée, que souvent les autres ne sentent pas, sauf quand ils vous approchent et qu’ils savent que vous en êtes inondé.

Contrairement aux pets c’est une odeur qui gêne beaucoup plus celui qui la porte que son voisin.

Insensible à l’environnement elle se perçoit aussi bien à l’intérieur qu’en pleine nature. Elle est un halo qui vous suit où que vous alliez. Elle imprègne les vêtements, mais ceux qui ont espéré s’en débarrasser dans un camp de nudistes ont été terriblement déçus, elle y décuple, elle atrophie les corps.

Il faut admettre qu’étonnamment une majorité en raffole. Toujours le flacon vaporisateur à la main, ils sont prêts à en asperger leurs voisins.

Sont-ils conscients de la souffrance qu’ils occasionnent aux parfumés allergiques ? Certaines études révèlent qui oui, d’autres prétendent que non, qu’ils croient bien faire, que même si le parfumé souffre ceux qu’il croisera sauront profiter de l’odeur s’ils en sont amateurs.

En ce qui me concerne, après avoir pourtant lu de multiples études sur le sujet je trouve, de façon très ordinaire, que le qualificatif le plus approprié me paraît être une odeur de chiottes.

Ce qui finalement paraît assez logique puisque ceux qui produisent cette odeur sont tout spécialement formés dans une école supérieure où leur sont apprises les mille et une façons répertoriées pour emmerder les Français.

Sans le goût qui va avec, l’odeur fiscale serait orpheline.

La maladie fiscale n’est pas comme Covid, il n’y a pas hélas de perte du goût et de l’odorat, bien au contraire. L’amertume du fisc est telle que la Suze à côté passe pour de la grenadine.

Le goût en est si terrible que certains sont pris de vomissements ou de diarrhées. Ceux qui sont confrontés au goût du fisc sont pris de grimaces qui font la joie de ceux qui pensent qu’ils n’auront jamais à y goûter.

Trop exposé on risque le “long goût fiscal”, maladie dont les séquelles restent à vie sous la forme d’un dégoût général qui neutralise totalement et pour tout celui qui en est affecté.

Nul choix à discuter, il s’agit d’un goût sans couleur, un sale goût. Les lèche-culs en raffolent, sans qu’il ait été établi un rapport avec l’odeur à ce sujet, et pourtant…

Spécialiste du coup du lapin le fisc n’en a pas le goût, il n’a que le très mauvais goût de toujours attaquer par derrière pour tuer.

Le fisc : un truc qui pue et qui a mauvais goût, que le monde entier ne nous envie pas.

Bien à vous.

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L’intuition, le destin et la vie

Celui qui sait, possède -t-il conséquemment demain ?

En tout cas, c’est ce que croient ceux que demain inquiète. En gros nous, tous.

Or, il me semble qu’il n’est ni savoir, ni Dieu, ni hasard en terme de possession de l’avenir, juste un enchaînement qui répond à une logique qui nous échappe car nul n’a le pouvoir de connaître ou de maîtriser tous les paramètres qui installent demain.

Et pourtant, certains croient légitimement pouvoir posséder demain. Soit parce qu’ils sont enivrés de connaissances, soit parce qu’ils perçoivent suffisamment la logique des enchainements pour s’imaginer « destinés ». Il y a même ceux qui croient avoir les deux.

En réalité pour tous, la vie et son évolution restent un mystère, probablement jusqu’au moment où nous la quittons.

Rien pour autant ne nous empêche de faire des hypothèses.

Voici la mienne, qui ne vaut que l’importance que je lui accorde momentanément, j’en ai parfaitement conscience.

Je dirais que la vie s’installe spontanément en tous les points d’équilibre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, qu’ils soient matériels ou spirituels, qu’elle apparaît ou disparaît constamment dans l’univers en fonction de ces points d’équilibre.

Voilà, un peu abscons mais c’est dit.

Alors, direct.

Quand des salauds poussent vers l’infiniment grand leurs actes de saloperies, ils donnent nécessairement naissance à des justes dont le destin sera d’amener la dite saloperie vers l’infiniment petit pour que la vie persiste au point d’équilibre. Oui, mais aussi réciproquement, sans quoi, sans point d’équilibre, la vie disparaîtrait.

Peut-elle disparaître ? Assurément en l’état de notre expérience, sauf à constater le contraire à l’issue notre propre vie. Sur ce point il est Inutile de se faire des illusions, il suffit d’attendre.

Je vous laisse développer mon hypothèse, la confronter à votre cas personnel ou à votre perception des grands mouvements collectifs, et on en reparle. Nous évoquerons alors, entre autres, l’importance des classes moyennes.

Bien à vous. H. Dumas.

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Emmerder les français ? Non emmerder la démocratie

Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. »

Avec cette déclaration murement réfléchie et totalement assumée, E Macron a réussi à faire le buzz.

Quelques observations à son propos :

-E Macron avait certifié que le pass sanitaire ne serait pas obligatoire. Il l’est devenu. Il n’était pas question d’un pass vaccinal, il y en a un et il sera obligatoire.

Incohérence ?

En fait, c’est E Macron lui-même qui a donné, le 12 juillet dernier, l’explication : “Vous l’avez compris, la vaccination n’est pas tout de suite obligatoire pour tout le monde. Mais nous allons étendre au maximum le pass sanitaire pour pousser le maximum d’entre vous à aller vous faire vacciner.” 

La solution a donc été de pousser la population, et désormais les réfractaires, à la vaccination … sans rendre la vaccination obligatoire ; et la suspension du pass vaccinal faute de troisième rappel constitue une odieuse forme de chantage sur des français pourtant bien obéissants !

– Le président n’a pas été élu pour diriger les français, qui restent libres de leurs actions dans le cadre de la loi, mais pour diriger la France dans un cadre légal qui s’impose à lui, toujours, quoiqu’il arrive.

– Rappelons à M E Macron l’Article 5 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 ; laquelle a valeur constitutionnelle : « La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. »

– Cela montre les limites d’une stratégie de la contrainte sans le recours à la loi (instituant la vaccination obligatoire) car le président de la République entend pénaliser des personnes qui n’enfreignent aucune loi ; ce qui, à bien y regarder, est inconstitutionnel car personne, pas même le président de la république, ne peut, à moins de commettre un véritable abus de pouvoir, forcer la population à faire ce que la loi n’ordonne pas.

-Ce cadre légal est celui de la constitution qui s’impose aux français mais aussi à lui et nulle part dans ce texte il n’est fait référence aux « envies du président » !

– On touche là du doigt la faible culture juridique et la présomption d’E Macron qui adopte ici une vision purement monarchique, voire même narcissique, de sa fonction et se méprend lourdement à propos du mandat qui lui a été confié par les français. Autrement dit, les français ne l’ont pas élu pour qu’il les emmerde !

– Il est parfaitement inadmissible de monter les français les uns contre les autres ou d’en ostraciser une partie qui va se retrouver privée d’accès à nombre de lieux publics et de vie sociale alors que ce sont des citoyens qui paient leurs impôts, qui travaillent, et votent (et peut-être même ont voté pour lui). Ce n’est pas la fonction du président de la république ; c’est même une véritable trahison de son mandat !

-Enfin, n’oublions pas que le même E Macron avait déclaré précédemment : « Il y a des mots qui peuvent blesser et je pense que ce n’est jamais bon, et c’est même inacceptable. Le respect fait partie de la vie politique. Et je pense qu’on peut bouger les choses sans blesser des gens. Et c’est ça que je ne referai plus. » . Et pourtant, il a recommencé ; ce qui laisse à penser que soit ce qu’il disait n’avait aucune importance à ses yeux (simple déclaration de circonstance) soit qu’il vit exclusivement dans l’instant et change d’avis en fonction de ses caprices. En tout état de cause, aucune explication n’est rassurante …

Au-delà des mots

En fait, la problématique se situe ailleurs car les hommes passent et les institutions restent et, de fait, la question du comportement du président nous ramène à un examen critique de nos institutions.

Nous allons voir que les excès présidentiels ne sont possibles que parce qu’ils sont permis par ces mêmes institutions.

Je ne cesse de le répéter : la constitution de la Vème république est anti démocratique en ce qu’elle établit une prééminence absolue de l’exécutif sur le législatif et l’inversion du calendrier électoral (à la suite de l’adoption du quinquennat) n’en est pas la cause. Le schéma de la cohabitation n’avait d’ailleurs pas été prévu par ses rédacteurs et les modifications constitutionnelles ultérieures (adoption du quinquennat) n’ont pas eu d’autre but que de l’empêcher.

Tout a été voulu dès l’origine par De Gaulle qui ne voulait pas à avoir à rendre de comptes aux députés. Il disait ne vouloir rendre des comptes qu’aux français … ce qui était une manière de ne pas en rendre du tout puisque les français ne votaient qu’une fois tous les 7 ans !

On me répondra : oui mais il est parti en 1969 après l’échec du référendum !

Certes, mais au lieu d’en tirer des conclusions hâtives quant à une application gaullienne de la constitution (et d’une pseudo démocratie directe entre un chef et son peuple et d’ailleurs il n’est pas parti en 1968) on ferait mieux de se demander s’il n’a pas plutôt choisi tout simplement de partir parce qu’il était vieux et fatigué. On reconnait bien là « l’art » des politiciens à trouver une explication politique là où il n’y a qu’une banale explication de santé.

D’ailleurs, il est mort l’année suivante !

La France est en principe une démocratie représentative à caractère parlementaire ; c’est à dire que les électeurs sont représentés par les députés qu’ils ont élus et ces députés sont supposés défendre les intérêts de leurs électeurs.

Ce n’est le cas ni du premier ministre ni des membres du gouvernement, et a fortiori ni des membres des cabinets ministériels, qui n’ont été choisis que par le président de la république.

Dans le cadre d’une démocratie représentative « normale » on devrait donc considérer les membres du gouvernement comme les exécutants de la volonté populaire et partant de l’assemblée nationale. Leur fonction est de gérer le pays le mieux possible dans le cadre des dispositions légales fixées par le parlement.

Ce n’est manifestement pas le cas et ne correspond nullement aux critères d’une démocratie pratiquant la séparation des pouvoirs telle qu’elle a été énoncée par les philosophes des lumières tels que Montesquieu (les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire se contrôlent les uns les autres pour éviter toute dérive du pouvoir).

Au surplus, dans la constitution française, la justice n’est pas un pouvoir, c’est une simple autorité soumise à la volonté … du président de la république.

Ce déséquilibre constitutionnel intentionnel s’est aggravé avec une pratique du pouvoir qui a entrainé une soumission totale du parlement (en tout cas de l’assemblée nationale) à l’exécutif.

De ce fait, nos hauts fonctionnaires, qui occupent à peu près tous les postes du gouvernement, ne supportent pas le moindre accroc au système qu’ils ont mis en place ; et ils le supportent d’autant moins qu’ils ont une conception très particulière de la démocratie.

La règle non écrite qu’ils ont mis en place est : la haute fonction publique décide et le peuple (les sans-dents) obéit …

Nous venons d’en avoir une éclatante démonstration avec la réaction tout à fait excessive de J Castex, le haut fonctionnaire nommé premier ministre, qui n’a pas manqué de crier à la trahison, à l’irresponsabilité lorsque l’assemblée nationale a ajourné ses débats.

Le parlement doit pouvoir rester maitre de son ordre du jour et de sa décision et le gouvernement (et, ici, il faut comprendre la haute fonction publique) doit en tenir compte et l’accepter !

Cela s’appelle tout simplement la démocratie … mot composé de deux racines grecques (Demos le peuple, Kratos le pouvoir).

Mais nos hauts fonctionnaires ont été habitués à un parlement godillot qui vote tout ce qu’ils lui soumettent ; ce qui aboutit fatalement à mettre en place une parodie de démocratie ou plus exactement à une « démocratie inversée » dans laquelle une élite technocratique impose ses vues à l’ensemble de la population par l’intermédiaire d’un parlement qui lui est inféodé.

Et vous remarquerez que les députés ne font rien pour s’y opposer (ils ont voté la loi validant le pass vaccinal) alors que, je le rappelle encore une fois, ils sont censés défendre les intérêts de leurs électeurs et non ceux de la caste au pouvoir !

Que retirer de ces constats ?

Essentiellement qu’il faut aller au-delà des mots et des déclarations clivantes faites pour provoquer … afin de comprendre que nous sommes piégés dans un système très organisé qui n’a pour but que de pérenniser l’emprise et le pouvoir d’une caste qui nous manipule.

En fin de compte, l’élection présidentielle n’est qu’un hochet offert à la population pour lui donner l’impression qu’elle décide de son avenir alors qu’elle ne décide rien du tout. Elle vote dans le cadre d’un système voulu et organisé par l’élite au pouvoir qui, par contre, se garde bien de solliciter l’avis de la population au travers de mécanismes tels que le référendum.

En effet, une démocratie « à la suisse » priverait nos élites de leurs prérogatives et cela leur est tout bonnement inacceptable.

Cette manipulation a trouvé une éclatante confirmation lorsque la haute fonction publique a organisé, en 2017, avec la participation active d’une  magistrature politisée, un véritable raid judiciaire ayant pour but de fausser le mécanisme électoral afin d’aboutir à la désignation du poulain choisi par l’élite.

Le système est en fait organisé pour que le pouvoir reste toujours aux mains de l’élite et les français, tel le taureau de la corrida, ont foncé tête baissée dans le piège qui leur a été tendu !

La seule chose que craint l’élite, c’est l’émeute de la rue qui devient incontrôlable et le mouvement des gilets jaunes est encore là pour nous le rappeler.

A bien y regarder, E Macron n’est que le défenseur des intérêts de la caste et il en sera de même si c’est V Pécresse qui est élue car elle n’est pas autre chose qu’un E Macron en jupons.

En fait, l’arrogance du président n’est que la manifestation la plus explicite du mépris général que la caste a pour la population. Il sait qu’il peut tout se permettre et qu’il ne risque rien puisqu’il est, aux termes de la constitution, politiquement irresponsable !

La conclusion nécessaire qu’il faut en tirer est que la France n’est pas une démocratie parlementaire et c’est pourquoi, tous en cœur, nos hauts fonctionnaires peuvent claironner : j’emmerde la démocratie et j’emmerde les français !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Emmerder une partie des français

Mais Mr le Président, vous ne faites pas qu’emmerder une partie des français mais tous les français.

Sauf, et vous l’avez parfaitement compris, que la majeure partie d’entre eux ne comprennent rien à la société délétère en place et à celle que vous voulez infuser dans son parfait prolongement par la peur par laquelle nous vivons tous de votre administration érigée sur la sanction.

Vous êtes le gardien du temple, parait-il … Mais sur les jalons que vous et vos suppôts médiatiques subventionnés par lesquels vous vous appuyez par la contrefaçon de la vérité, comme d’habitude parce que cela fonctionne si bien …

Vous avez probablement toutes vos chances pour reconduire votre prochain quinquennat, car la masse de vos affiliés sera sans doute suffisante pour renoncer à des libertés pour se fermer à plus de sécurité pour vous réélire.

Je tenais à vous dire ceci, Mr Macron : Vous ne voulez pas de la vaccination obligatoire pour un produit inchangé et expérimental. Soit, et je l’acquiesce, pour quelles raisons, je n’en sais rien, enfin si par le Syndrome de Stockholm, mais nous sommes alors dans les domaines de la psychologie et de la communication pervertie qui vous sont chère. L’hypocrisie française perdure et il faut la savonner.

En face de vous, pour contester votre pouvoir selon votre point de vue, vous n’avez devant vous que des « gaulois réfractaires », les corvéables qui paient quand même votre salaire et vos frasques. Mais vous n’imaginez pas qu’il y a aussi des gens qui ont un QI pareil au vôtre et qui ne sont pas d’accord avec vous, fondus dans cette Gaule qui ne vous fait pas peur.
Notre rôle est alors de ne plus éteindre la lumière mais aussi d’illuminer les esprits en retard sur les nôtres pour vous confondre dans votre médiocrité.

Vous allez faire quoi avec votre Passe Vaccinal, Mr Macron ? Un strapontin pour aller plus loin dans la rectitude anti démocratique ? Faire revivre le soviétisme sur les laissez-passer et la pénurie ? C’est quoi la suite ? Poser des amendes aux non-vaccinés, récurrentes ? Leur interdire l’accès aux Leclercs avec lequel semble être d’accord leur référent, Michel-Edouard Leclerc? Puis pourquoi pas nous emprisonner ou confisquer notre outil de travail ou nos biens, ce que vous avez l’habitude de faire par ailleurs avec vos services indémodables.

Mr Macron, il ne s’agit plus ici de biens et services échangés mais d’intégrité à la personne. Là vous êtes en train de franchir une ligne rouge, par votre attitude à transformer des gens paisibles, sans histoire, en radicaux, dont vous avez toujours eu peur. Mais ces nouveaux radicaux ne sont pas des islamistes, des tchéchènes ou que sais-je, mais des français qui vont vous défier et vous emmerder quoiqu’il en coûte !

Bien à vous !

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Aux abonnés

Je voudrais dire merci et souhaiter particulièrement une bonne année aux abonnés de ce blog.

Ils sont 700, ils sont courageux, je suppose que les hackeurs du fisc peuvent entrer dans ce blog et relever leurs adresses, donc je salue leur courage.

Je ne sais pas s’il reçoivent, comme cela devrait être le cas, une alerte à chaque billet, c’est un point technique que je maîtrise mal, dont je ne suis pas sûr qu’il ait traversé intact nos différents déménagements liés aux attaques incessantes du fisc pour faire fermer ce blog. S’ils ne les reçoivent pas je les remercie de bien vouloir m’en excuser.

Je ne sais pas si un jour je pourrai sortir du merdier dans lequel m’a fourré Bercy, si ma vie sera plus longue que celle de cette odieuse administration dont je crois pourtant que les jours sont  comptés. Si c’est le cas, nous nous réunirons pour une grande fête et aussi pour faire partager aux autres la réalité de notre calvaire, pour que cela ne puisse plus se reproduire.

Je pense qu’un mausolée aux victimes du fisc verra le jour, quand les archives de Bercy seront accessibles, si les bourreaux actuels sont virés avant d’avoir pu les bruler.

Bonne année aussi à ceux qui nous lisent et ne sont pas abonnés.

Bien à vous. H. Dumas

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Le cadavre de l’Etat empêche les Français de vivre !

Le cadavre de l’Etat empêche les Français de vivre !

Les Français commencent à comprendre que le Covid n’est pas un problème sanitaire, mais une guerre de religion. On y retrouve les mêmes fanatiques que dans tout conflit de cet ordre, et les mêmes irréductibles. Les 5 millions de non vaccinés représentent le même pourcentage de la population que le « parti protestant » au 16e siècle. Et le moins que l’on puisse dire est que M. Macron n’est pas Henri IV et qu’il ne faut attendre nul apaisement de sa part. En témoigne sa déclaration de guerre aux non-vaccinés qu’il se promet d’« emmerder ». Elégance, quand tu nous tiens !

Elire un jeune président pour en finir avec les pesanteurs et les blocages de l’Etat a paru à certains une bonne idée. Les faits démontrent leur erreur. Il ne suffit pas d’être jeune pour être moderne. Et encore moins pour diriger un pays. Il faut y avoir réfléchi depuis longtemps et avoir, comme disent les Anglais, « mangé une livre de sel » avec ceux qu’on prétend gouverner. M. Macron a été élu alors qu’il n’avait aucune expérience de la vraie vie, et force est de reconnaître qu’il n’en a pas plus aujourd’hui.

La stratégie de la vaccination a été choisie par le pouvoir, en France, pour asseoir son autorité sur la population. Laisser les Français se faire soigner par leurs médecins était une idée normale et parfaitement légitime, étant donné la qualité du corps médical et la simplicité des remèdes à appliquer. Mais cela ôtait au pouvoir l’occasion de se montrer tout puissant au moment où chacun pouvait constater précisément son impuissance à régler les problèmes que le pays traîne comme un boulet depuis presque un demi-siècle. Le bilan est aujourd’hui catastrophique. L’épidémie n’est nullement jugulée et la France est endettée pour des générations.

Le bilan des autres pays est très varié. Seuls semblent s’en tirer ceux qui ont opté pour des traitements simples, à base de molécules anciennes, donc bien connues, et fort peu chères. Ce sont les Etats les plus structurés et les plus lourds qui ont le plus mauvais bilan. Le fait qu’ils connaissent presque tous de grandes manifestations de mécontentement démontre que le système de gouvernement de ces pays n’est plus adapté au monde moderne. Cela n’a rien d’étonnant puisque nous vivons une ère de révolution technologique qui démode la plupart des processus économiques ainsi que les méthodes de communication et de commandement.

Rien de tel qu’une pandémie mal maîtrisée pour produire une fracture historique. Seule une guerre militaire ou une révolution peuvent provoquer le même effet. Pendant assez longtemps lors d’un tel phénomène, le pouvoir en place paraît pouvoir se maintenir, au prix d’artifices et de ruses grossières, mais l’issue reste toujours la même : un pouvoir inadapté doit laisser place à un pouvoir nouveau.

En France comme ailleurs, ce phénomène est à l’œuvre. Nous n’en sommes qu’au début du changement. La démocratie fonctionne mal. Les citoyens sont plus passifs qu’entreprenants, ne serait-ce que parce que l’Etat pèse le double de son poids idéal, à savoir les deux tiers de la production, au lieu d’un simple tiers qui était celui que recommandait le général de Gaulle, dont beaucoup de nos dirigeants aiment à se réclamer sans avoir la moindre idée de ce qu’il préconisait.

L’élection présidentielle risque fort de n’aboutir à aucune solution véritable. Il est frappant qu’aucun des candidats ne défende des mesures allégeant les impôts et les charges, même si certains disent qu’il faut le faire … sans préciser comment. Or c’est à cette aune qu’on mesurera le changement. L’Etat tout puissant est mort. Mais son cadavre est plus qu’encombrant. Il empêche les Français de vivre. Il faut d’urgence procéder à son évacuation.

« La crise, disait Gramsci, c’est quand l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître. » Et bien avant lui, Musset écrivait : « Tout ce qui était n’est plus ; tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez  pas ailleurs le secret de nos maux. » La seule certitude, c’est que le nouveau adviendra. Quand ? se demandent anxieusement certains. Je leur répondrai simplement : bientôt !

Claude Reichman

 

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Prévisions 2022 *

Scène unique

Mme Michu : – Qui va-t-y bien pouvoir sortir du chapeau, cette année ?

L’économiste : – L’année qui vient est incertaine…

Mme Michu : – L’hiver sera froid !

L’ historien : – On ne sait ce que l’avenir nous réserve…

Mme Michu : – L’été sera chaud !

Le philosophe : – Vous parlez pour ne rien dire !

Mme Michu : – Comme tout le monde….

Le philosophe : – Non, moi, je parle au monde !

L’économiste : – Moi aux puissants du monde !

L’historien :  – Moi, au monde d’après !

Mme Michu : – Et moi, à tout le monde.

Le chœur : – Nous parlons tous à tout le monde. La vie n’est qu’à ce prix ou c’est l’isolement. Pensées ou évidences, vérités ou mensonges. L’essentiel est de dire. Le fond importe peu. Seule la forme compte. C’est elle qu’on retient.

Mme Michu : – Oui, mais la vérité, dans tout ça …

L’historien : – La vérité est historique.

L’économiste : – La vérité est statistique.

Le philosophe : – Il n’y a pas de vérité.

Mme Michu : – La vérité, c’est ce qu’on voit !

Le chœur : – La vérité, dit l’historien, c’est l’interprétation de ce qu’un autre a dit, qui est l’interprétation de ce qu’un autre a dit avant lui et ainsi de suite en remontant le temps jusqu’à ce qu’on ne sache plus qui a dit ce qui a été dit….

La vérité, dit l’économiste, c’est le résultat d’un calcul de la probabilité de survenance d’un fait qui s’est déjà produit, tenue pour vraisemblable à conditions inchangées….

La vérité, dit le philosophe, c’est ce que l’on s’accorde à considérer comme vrai, ou comme faux, et qui s’inverse au cours des temps autant que fluctuent nos passions….

Mme Michu : – Nous voilà bien avancés !

D’économie, je ne connais que celles qui me restent à la fin de l’année.

D’histoire je ne sais que celle que j’ai vécue, et dont je me souvienne, et de philosophie, que la sagesse des anciens et le bon sens des gens.

Pour le reste, je sais qu’il fait noir la nuit et clair le jour et que tous vos discours ne font que m’embrouiller.

Le chœur : – Ainsi va la vérité, d’évidences en évidences, changeantes au gré du temps. L’incertitude est la seule vérité.

Mme Michu : – Sauf que, sauf votre respect, ceux qui nous emmerdent continuent à nous emmerder ! Et dans tout ça, avec vos beaux discours, je crois bien que c’est M. Macron qui va être élu !

*Inspiré par les articles savants publiés par les plus grandes signatures des plus grands magazines…

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Une époque surréaliste !

« Si l’on ne veut pas « avoir l’air fin avec nos obligations », il n’existe qu’une seule façon de procéder : permettre à l’information médicale de circuler librement et laisser à chacun, avec le conseil du médecin de son choix, la responsabilité de décider comment se protéger et protéger les autres du coronavirus. Ce peut être la vaccination. Pour beaucoup, ce sera la vaccination, si ce n’est déjà fait. Mais dans un contexte médical mal connu et incertain qui continue à nous réserver beaucoup de surprises, ce ne peut être l’obligation vaccinale, quelle qu’en soit la forme plus ou moins explicite. »

https://www.contrepoints.org/2022/01/06/418585-faire-payer-les-non-vaccines-pour-leurs-frais-hospitaliers-ne-resoudra-rien

Cet extrait d’un article de Nathalie MP sur Contrepoints, je le trouve tellement à propos et me fait penser à Margareth Thatcher dans son esprit pour agir !

Le doute et la réflexion ne sont plus permis dans l’Esprit des Lumières auquel se réfère Jupiter, éponyme de notre doxa journalistique, assez bien trouvé et rapidement dès le début de son office, vérifié par la suite.

La suite, quelle est-elle ? Bastonner toute opposition virulente qui sort du sérail démocratique actuel de notre Cinquième Constitution revisitée par l’alignement des planètes entre l’exécutif et le législatif adopté par feu Chirac, président qui aimait toucher le cul des vaches, pour en finir avec les cohabitations de partis politiques antagonistes entre le Roi Soleil et ceux chargés de pouvoir pour s’y opposer. Les remparts ? Le Sénat ? Le Conseil d’Etat ? La Cour Suprême ? Que des suppositoires d’affiliés pour que rien ne change …

Bastonner en fait le peuple qui s’oppose dans son quotidien à cette verticalité du pouvoir que les Gilets Jaunes Canal Historique afin simplement de demander « où passe notre pognon de dingue ? »

Bastonner maintenant des gens qui refusent ces vaccins nouveaux, qui se révèlent en fait comme des traitements novateurs et pleins de promesses, mais loin d’être aboutis dans leur efficacité et leur innocuité, de surcroît à doses répétées et rapprochées, sur lesquels il n’y a absolument aucun consensus scientifique …

Le doute n’est décidément plus permis face à la doxa officielle, dans nos références aux Lumières !

Macron 1er a décidé, dans ses palais, qu’il fallait là aussi en finir une fois pour toute avec ceux qui contestent encore ses décisions, sans la possibilité encore d’ouvrir un débat contradictoire et c’est là le sujet.

Bien, « qu’il en soit ainsi » disaient quelques-uns de nos illustres Rois …

Le temps, juste le temps de comprendre, même si nous n’en avons pas beaucoup face à cette urgence de l’Etat qui joue ses dernières cartes et qui va agir de tous ses bras nécessaires pour ne pas sombrer.

Mais malheureusement nous sommes au-dessous de lui, et sur un Titanic qui coule, l’orchestre continue de jouer, avec peu de soleil …

Mais il est toujours possible de lutter contre cette Matrice, cette pieuvre, qui est loin d’être « anti-fragile ». Je pense même que sa complexité va devenir son « Talon d’Achille »

Bien à vous !

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Ces ineffables notaires

Les notaires sont des gens respectables, en douter c’est entrer dans une zone de turbulence.

Le tout est de s’entendre sur la définition des “gens respectables”.

Si les gens respectables sont des gens qui se font payer par nous, alors qu’ils sont en réalité au service de l’Etat — je veux dire de Bercy vous l’aurez compris — alors effectivement les notaires sont des gens respectables.

Cela suppose que l’on soit un fanatique du confort de l’Etat au détriment du notre, qu’évidemment on pense que l’Etat existe, qu’il se confond avec ceux qui prétendent le représenter. Pourquoi pas ?

Vous le savez ce n’est pas ma tasse de thé, à ce sujet je rends bien à Macron ce qu’il pense de moi : je l’emmerde.

Revenons aux notaires.

Imaginons que, par le plus grand des hasards, le fisc vous soit tombé dessus et qu’il en résulte un délirant redressement visant une somme totalement inventée.

Je suppose que vous vous battez comme une bête pour faire valoir vos droits. Oui mais le fisc, votre contestation : il s’en fout comme d’une guigne.

Pendant que vous vous agitez vainement, il colle une hypothèque sur tous vos biens, stocks professionnels et biens personnels compris.

Vous faites le dos rond, acculé dans un coin du ring vous souffrez le martyr, le fisc se marre, c’est son plaisir, les magistrats aussi. N’êtes-vous-pas un “fraudeur fiscal” ? Juif ? Non ou Oui ce n’est pas utile, ça n’ajoute rien, ça n’enlève rien.

Au bout du rouleau, vous êtes obligé de vendre, au moins une partir de ces biens. Vous en vendez suffisamment pour payer l’hypothèque du fisc, le contraire étant impossible, le fisc ne vous laisserait pas vendre, pas question pour lui de vous faciliter la vie… puisque c’est votre souffrance qui le fait jouir…rappelez-vous, ce qu’il aime c’est : “vous emmerder”.

Comment ? Vous ne voulez pas donner tout ce que vous avez gagné aux autres ? C’est quoi cette incivilité ?

On y arrive, aux notaires

Donc cette vente obligatoire, pour besoin de trésorerie, pour vivre, puisque étant dans l’incapacité de travailler tous vos actifs professionnels étant bloqués, cette vente donc est consentie pour une somme supérieure aux inscriptions hypothécaires.

Il s’agit maintenant de passer les actes notariés, de régler le montant des hypothèques inscrites, et de disposer du solde. Simple, non ?

Effectivement : non.

Le notaire ne l’entend pas ainsi. Il prétend, avec toute la déférence qu’il pense lui devoir, interroger le fisc pour lui demander si – en plus des hypothèques qu’il possède – il n’aurait pas envie de prélever un petit peu plus sur le prix de la vente. Faut pas s’gêner, y a un peu de rab…

C’est dingue, non ? Pas tant que ça.

Cette situation est courante. Le fisc a des hypothèques sur un bien qu’un pauvre bougre finit par être obligé de vendre. Mais le fisc c’est le fisc. C’est avant tout des fonctionnaires. Pour vous harceler, vous torturer, pas de problème. Pour travailler… c’est autre chose.

Alors souvent le fisc n’est pas trop à jour dans ses hypothèques.

Alors fisc et notaires réunis ont concocté une modification du Code Civil. Ils ont inventé, en 2006, l’article 2475 du CC, devenu le 2463 depuis le 01/01/2022. Cet article dit que, si les parties le veulent, elles peuvent se mettre d’accord à l’amiable pour la purge des hypothèques. A ce sujet donc le notaire écrit au fisc : ” Bonjour M. Le Fisc, j’ai là un pauvre gus qui vend ses biens. Il le fait pour vous payer, mais moi, j’en profite pour vous avertir, si vous voulez un peu plus que ce que vous avez inscrit, c’est le moment. Grosses bises.”

Et dans la foulée, en acceptant le deal vous vous mettez en position difficile pour continuer à contester ce que vous ne devez pas.

Vous trouvez ça un peu fort, vous le dites. Alors là… vous allez vous faire des ennemis.

En même temps la loi ce n’est pas que l’article 2463 du CC, c’est aussi l’article 2478 devenu le 2464 le 01/01/2022.

Cet article permet de purger les hypothèques, dans le cas qui nous intéresse mettre en séquestre, à la disposition du fisc, le montant des hypothèques et obtenir en échange leur mainlevée.

Alors là, le notaire va vous dire deux choses :

-1- C’est à l’acquéreur qu’incombe la démarche.

Oui, c’est vrai, mais c’est le notaire qui va la faire et c’est le vendeur qui par convention va la payer.

-2- Cela ne peut se faire que lorsque l’acte sera publié par les hypothèques – presque un an – pendant ce temps l’hypothèque peut augmenter.

Non, ça c’est faux. Pas de prise d’hypothèque sur le bien du vendeur après la vente, article 2422 du CC. La date de publication d’un acte est celle faite par le notaire aux hypothèques, elle ne doit pas être confondue avec la date où les hypothèques rendent ce dépôt public. En revanche, effectivement l’hypothèque est prise pour le capital plus les intérêts et accessoires, mais c’est très peu de chose et une provision peut les couvrir.

Conclusion

Votre notaire, en faisant semblant de protéger vos acquéreurs vous jette en pâture, sans vous avoir exposé les deux solutions possibles, en vous refusant ses services si vous ne suivez pas ses consignes. Cela alors que La Cour de cassation a déjà eu l’occasion de dire que nul ne peut imposer l’une ou l’autre des solutions aux parties pour la purge des hypothèques.

Oui mais, fisc et notaires : c’est le grand amour, la folle farandole. Ne vous glissez pas au milieu, vous serez piétiné, vous servirez de paillasson.

Désigné “Fraudeur fiscal”, vous n’avez pas d’ami, pas de conseil, vous êtes seul, juste bon à crever et à lâcher votre fric, et vite, et sans rien dire ou juste ce qu’il faut pour que la terreur prospère….

Bien à vous. H. Dumas

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Le bon, la brute et le truand

Nous allons parler des élections présidentielles, c’est le titre qu’il faut pour le sujet.

Mais avant je vais vous conter une histoire… vraie.

Dans ma garrigue, depuis deux ans, les frelons asiatiques viennent passer leur vie estivale. Ils construisent, en tête des arbres, bien dissimulés du sol, des nids sphériques, importants environ 80 cm de diamètre, où la colonie séjourne une seule saison, l’hiver détruisant vers octobre l’ouvrage  abandonné .

Ce sont de gros insectes très agressifs parait-il, pas vraiment des voisins commodes.

Une seule solution, le piège.

Et c’est là qu’eux et nous sommes très proches : “Face à notre problème nous ne nous posons pas la bonne question, nous n’obtenons donc pas la bonne réponse”. Eux pareillement.

Après être rentré dans le piège, s’être saoulé du breuvage qui lui a été concocté, le frelon cherche à repartir, évidemment. Et là, au lieu de réfléchir, de repartir par le passage qui lui a permis d’arriver, ce qu’il pourrait parfaitement faire, il engage toute son énergie à percuter sans espoir le plastique transparent qui le sépare de la liberté. Puis, épuisé, il finit par mourir. C’est con, non ? Tragique.

Il n’a pas posé la bonne question pour résoudre son problème. S’est-il même posé une question ?

Nous sommes exactement dans cette situation.

Nous avons une impression d’étouffement, de manque de liberté, de dépossession de nos biens et de notre liberté de penser, de contraintes inutiles voire contre productives, d’environnement inique, de combines et privilèges établis à notre détriment, d’esclavagisme, etc…

Nous nous pensons en démocratie et nous imaginons, on nous y aide beaucoup, que notre vote en faveur de tel ou tel Président de la République pourrait changer cet environnement sociétal qui nous étouffe.

Or : qui sera le Président ? Ce n’est pas la bonne question

La Présidence de la République n’est pas le lieu du pouvoir. Il n’y a donc rien à attendre du Président élu, qu’il le soit avec nos voix ou contre nos voix.

Le pouvoir est à Bercy

Et nul n’est élu à Bercy. Aucune structure élective n’a le pouvoir sur Bercy, c’est l’inverse.

Toute notre misère est liée à Bercy qui a carte blanche pour intervenir sur nos vies, après avoir entretenu l’idée que son but est altruiste.

Nous rejouons, à guichet fermé, la pièce classique de nos sociétés.

Un couillon de service, roi, président ou autre, fait mine de détenir le pouvoir politique. Une armée de faux-culs prétend, elle, être détentrice du bien et vouloir nous faire profiter de ses largesses.

Hier église, aujourd’hui fisc, qu’importe l’appellation, elle dirige avec l’assentiment de tous puisqu’elle veut notre bien, elle exploite, vole, intimide, torture la population, pendant que le couillon politique de service porte le chapeau et paie quelques fois une addition salée – voir Louis XVI –

Il n’est pas si rare qu’un digne représentant de ce pouvoir parallèle absolu s’introduise à la place du pouvoir politique officiel, Richelieu et Mazarin sont de bons exemples.

Notre époque a eu Giscard, homme de Bercy devenu Président, aujourd’hui c’est Macron qui joue la même partition.

Bercy

Cet organisme au-dessus de tout attire les amateurs de vrai pouvoir. Ceux qui aiment en jouir, l’utiliser. Or à quoi sert le pouvoir si ce n’est à contraindre les autres ? La contrainte n’est totale que lorsqu’elle vous dépossède de tout, y compris in fine de la vie.

Les membres de cet organisme sont formés par l’ENA. Ils ne sont pas différents de tous leurs prédécesseurs à la même place, pas de différence entre Richelieu et Giscard.

Ce sont les méchants, les brutes.

Dans le titre – copié — de ce billet : les bons sont les Français qui sont objectivement, dans leur ensemble, plutôt de braves gens ; la brute c’est Bercy ; le truand c’est Macron.

Macron, cet homme de Bercy, déguisé en politicien bienveillant, vient de se lâcher. Ce qu’il aime par-dessus tout : “C’est emmerder les gens”, en finesse… Il est bien un pur produit de Bercy.

Libre à nous de croire que l’élection présidentielle aurait une utilité. D’être comme le frelon asiatique qui oublie par où il est arrivé et s’efforce de repartir, sans espoir, par un chemin qui n’existe que dans son imagination largement défaillante.

La liberté est au bout de l’éradication de Bercy.  La seule bonne question est : comment éradiquer Bercy ?

Par exemple, avec COVID c’est Bercy qui génère les ridicules gesticulations des politiques, espérant dissimuler la faillite totale de son organisation financière de la santé. C’est Bercy qui parle par la bouche de Macron. Ne l’oublions pas, car sans quoi le prix à payer sera : encore un peu moins de liberté.

Attention, nous ne sommes pas loin de : plus du tout de liberté. Réfléchissons.

Bien à vous. H. Dumas

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