Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Le piège s’est refermé, les fous sont au pouvoir

La démocratie manipulée

La démocratie est, comme le marché, un espace de liberté fragile qui suppose que les parties qui le composent soient à équivalence d’informations pour qu’il n’y ait pas tromperie au moment des choix.

En effet, la démocratie donne à la population le droit de choisir ses dirigeants, droit qui n’est valide qu’exprimé en toute connaissance de cause.

Les dirigeants élus sont chargés de gérer les aspects communautaires de notre vie, c’est-à-dire les espaces décisionnels appartenant à chacun de nous dont il nous est apparu, objectivement, qu’il était de notre intérêt d’en mutualiser la gestion, qui alors nous échappe évidemment.

Plus ces espaces décisionnels mutualisés sont nombreux, plus la structure qui va les prendre en charge sera lourde, cette lourdeur amenant automatiquement la complexité. La complexité entraine la spécialisation, qui naturellement accapare la connaissance, laissant alors les non spécialistes dans l’ignorance.

Là sont les limites du système collectif.

Plus nous allégeons nos responsabilités en confiant des pouvoirs personnels à la collectivité, plus l’outil créé pour gérer cela se complexifie et nous échappe.

Le gain de la mutualisation de nos pouvoirs personnels est donc limité par la situation d’ignorance dans laquelle cette mutualisation nous plonge. A partir d’un certain seuil d’ignorance le gain se transforme en perte tant il nous expose à l’angoisse, au complotisme, aux fausses informations, finalement aux escrocs, au détriment de la démocratie, de sa nécessaire transparence.

Le cycle infernal

La part de décision que nous acceptons de collectiviser va, en démocratie, être confiée à des élus, qui vont s’appuyer pour l’assumer sur la fonction publique.

Il est clair que les élus qui acceptent de prendre en charge les parties de nos pouvoirs personnels — que nous avons accepté de mutualiser — doivent avoir les compétences nécessaires pour s’en occuper au mieux de nos intérêts.

Si nous abandonnons une trop grande quantité de pouvoirs personnels aux élus, si nous dépassons leurs raisonnables capacités de gestion, ils ne peuvent plus assumer leur mission.

On voit bien l’intérêt que nous avons de bien calculer le volume de ce qui doit être ou ne pas être mutualisé, il n’y a pas la place pour la croyance à ce sujet. On constate que la réalité n’est pas exactement cela, mais qu’au contraire les croyances tendent irrationnellement à s’imposer sur ce sujet crucial.

Le dérapage

La fonction publique devrait être neutre. C’est un outil au service de ce que la population a décidé de mutualiser, dont la gestion dépend des élus qui ont la charge d’assumer la bonne marche des pouvoirs mutualisés.

Nous devrions en être là. Nous sommes ailleurs.

A la suite d’errements, dont chacun à son idée, la masse des pouvoirs personnels mutualisés a débordé les élus et leur outil la fonction publique.

Le processus “complexité-spécialisation” s’est emballé. La population est entrée en voie d’ignorance dans le cadre des pouvoirs délégués, donc des responsabilités liées.

L’amplification constante de cet état a attiré les fous.

En réalité, d’abord les escrocs qui ont profité des opportunités offertes par l’ignorance croissante de la population, selon le processus que nous venons de d’écrire, qui se sont servis grassement tout en faisant illusion.

Puis la situation ainsi créée est devenue ingérable, alors les escrocs se sont “fait la malle”, soit ils sont passés à autre chose, soit ils font mine d’être opposés au système qu’ils ont mis en place.

Seuls des fous et des illuminés acceptent aujourd’hui de jouer le rôle de gestionnaire des pouvoirs mutualisés, alors que cette gestion est hors de contrôle.

Nous sommes tous projetés dans une situation aberrante, dépossédés d’une trop grande part de nos pouvoirs personnels nous assistons à l’effondrement de la mutualisation de ceux-ci en n’ayant plus les moyens de comprendre le phénomène, tant notre ignorance concernant nos propres pouvoirs délégués est grande.

Des fous ont pris le pouvoir démocratique, le pouvoir administratif et… ils nous traitent de fous pour dissimuler leur déroute face à la complexité qu’ils ont générée, qu’ils sont incapables de gérer. C’est le comble de notre époque.

Le bilan

Le plus terrible est la perte de vue de la simplicité des pouvoirs que nous avons confiés à la mutualisation, par flemme, par laxisme, tels que notre santé, notre éducation, nos déplacements, notre économie, etc… tant de choses que chacun de nous sait faire mais ne fait pas au bénéfice de rêves artificiels qui vont être sous peu mortels.

Quand la folie se prétend la raison, quand la raison est accusée de folie, la démocratie est en grand danger car alors la liberté de choix de l’électeur n’existe plus et sans elle plus de démocratie, une simple apparence de démocratie.

Bien à vous. H. Dumas

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A quoi sert de témoigner ?

Je me permets de rappeler la naissance de ce blog.

C’était en 2010, je croulais sous les attaques du fisc, toutes indues, partisanes, fabriquées pour tuer au service d’une crapulerie au-dessus de tout soupçon portée par la haine, la jalousie.

Je sortais de la lecture du journal d’Etty Hillesum. Cet ouvrage exceptionnel m’avait terriblement touché. On y percevait l’intrusion de la folie de la Shoah dans la vie ordinaire d’une jeune femme juive, ouverte, intelligente, moderne.

Elle-même ne percevait pas cette folie. Jusque dans le train qui l’amène à la mort elle s’interroge, ne comprend pas ce qui se passe tant cela dépasse toute possibilité de compréhension.

Bien sur les mesures qu’elle doit affronter la surprennent. Pourquoi être interdite d’aller ici où là ? Pourquoi être internée dans un camp ? Pourquoi un organisme Juif, dont elle est, accepte-t-il de participer à ces restrictions ?

Elle croit que les trains qui embarquent ses proches vont dans le nord, pour des travaux, peut-être forcés. Elle leur procure pulls et nourriture, envoie des colis…

Lire ce livre en connaissant la fin arrache des larmes de sang.

Ce livre est une supplique au témoignage… involontaire.

Que s’est-il passé depuis le début de ce blog ? Tout et rien.

Tout pour moi. Je sais aujourd’hui quelle est la réalité de la folie que je subis. Je comprends la portée du pillage, seul véritable moteur de l’humanité, génocidaire quand une société en fait sa loi.

Je sens au plus profond de moi l’évolution de notre société, exactement semblable à celle qui a laissé Etty Hillesum incrédule, sans doute jusqu’au sas de la chambre à gaz.

Qui peut penser que le groupe auquel il croit appartenir veut en réalité sa mort ? Seule solution pour le piller, lui voler ce qu’il possède.

Qui peut imaginer que le pillage soit institué en lien social, même et surtout s’il y a eu Hitler, Staline, Pol Pot, Mao, Chaves, Mussolini et tous les penseurs qui leur ont servi d’excuse.

Rien pour notre société. Je la vois jour après jour s’enfoncer dans le mensonge, croire que l’Etat existe, si puissant, si à leur service, qu’il peut fabriquer des billets de Monopoly et palier à l’idée de travail, de risque, de mérite, pour faire place aux jeux télévisés, au réseaux sociaux, à l’inactivité rémunérée…

Je vois ceux qui prétendent représenter cet Etat restreindre les libertés, asservir les confiants, traquer les incrédules.

La gangrène sévit à tous les niveaux.

En témoigner était le but de ce blog. Un nouvel exemple aujourd’hui.

Mais à quoi sert de témoigner ?

A rien, absolument à rien.

Rien ne peut freiner la haine de l’autre, le souhait de le déposséder. La recette miracle est en route, c’est au service de la planète et de la santé que nous devrons rendre gorge et nous voir dépossédés. Imparable.

Le pire est inévitable. La Shoah, le Rwanda, les enfants meurtriers du grand bond en avant, Pol Pot, nul témoignage ne peut avoir raison du pillage, de la haine qui le précède. Seule sa survenance apaise et, paradoxalement, rouvre les portes de la liberté.

Liberté chérie, évidemment. Bien à vous. H. Dumas

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Quel adorable bambin a dû être Macron.

Je l’imagine courant derrière son cerceau avec sa marinière bleue à col marin, sous l’œil attendri de sa maman.

Aujourd’hui encore n’est-il pas un adorable bambin, presqu’adulte ?

Que de satisfactions pour toutes les bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau.

Aussi, comment ne pas lui pardonner quand il parle de violence, alors qu’on comprend qu’il n’a aucune idée de ce qu’est la violence, de ce que le mot veut dire.

Il prend une petite gifle pour un acte de violence, peuchère….

Voilà un vrai acte de violence, gratuit, pur et dur, qui fait mal, beaucoup et longtemps.

Comme nous savons qu’il lit ce blog, considérons ce document comme un service rendu pour qu’il appréhende mieux la réalité de la violence.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Damien Tarel : 18 mois de prison

Je ne connais pas Damien Tarel. Je ne me sens pas proche de cet homme. Je n’ai aucune attirance pour les sports de combat, fussent-ils médiévaux, pas plus pour cette période obscure. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller poirauter derrière des barrières pour voir passer un Président de la République.

Mais, 18 mois de prison pour une gifle : ça m’interpelle.

La presse bienpensante, donc l’opinion publique, nous dit que nous avons l’obligation de respecter la fonction de “Président de la République” quel que soit l’homme qui l’occupe et quoi qu’il fasse de cette fonction.

Déjà, cela seul choque profondément ma vision de la vie en commun.

Mais là, à Tain-l’Hermitage, ville célèbre pour ses bouchons routiers, Macron était-il dans le cadre de sa fonction ?

La fonction de Président de la République consiste-t-elle à sortir de sa voiture en courant et à se précipiter vers la foule parquée derrière des barrières, pour aller serrer des mains.

Si c’est le cas, je l’ignorais.

Comment se fait-il qu’avant de se présenter à nos suffrages les candidats n’aient pas à inclure dans leur campagne la façon dont ils envisagent d’assumer cette partie de leur fonction.

J’imagine Marine Le Pen, entourée de parachutistes en tenue de camouflage, se diriger vers la foule et appeler “papa” à la moindre menace.

J’imagine Mélenchon arriver droit sur la foule et gifler le premier.

J’imagine Fillon hésitant ; ” Pénélope ? Tu es là ? on y va ? Pénélope, où es-tu ? On y va ?” puis la foule se dispersant sans Fillon et sans Pénélope.

Il est clair qu’au moment des faits Macron n’était pas dans le cadre de sa fonction.

Il s’agit donc d’une simple altercation entre deux individus ordinaires. On remarque que l’un d’entre eux pratique les sports de combat, pas l’autre plutôt partisan des réceptions qui ramollissent le corps.

Leur désaccord a l’air profond et, finalement, on peut considérer que le sportif a été mesuré, il aurait sans doute pu porter un coup plus sévère.

Conclusion : La justice apparente n’est pas la justice.

On peut dire la même chose avec le ballet noir des scientifiques.

Revenons un peu en arrière, souvenons-nous.

Début du 20ème la science est formelle, les races sont différentes. Des guignols, à l’allure on ne peut plus sérieuse, pèsent les cerveaux, mesurent les nez, les oreilles et tout ce qui dépasse que l’on peut mesurer, puis déclarent doctement que les races sont distinguables, qu’il faut les distinguer.

L’opinion publique adhère à cette “vérité scientifique”, jusqu’à qu’un débile profond accepte de représenter cette opinion publique, puis aille jusqu’à faire de cette vérité scientifique l’excuse permettant de voler puis de tuer les Juifs, race à éliminer.

Tout ça pour ça : pour un simple pillage.

Aujourd’hui, les mêmes scientifiques sont à la manœuvre. Ils prédisent l’avènement de la nature, la fin de l’homme intelligent et de ses découvertes, la supériorité des Dieux Eole et Hélios, la nécessité de restreindre nos libertés pour notre bien, la dénonciation et l’élimination de ceux qui refusent ces raccourcis ridicules.

Ils ont l’opinion publique pour eux. Evidemment : il ne s’agit, une fois encore, que d’un simple pillage.

Il arrive, vite et à grande échelle.

Pillards ou pillés ? C’est vous qui allez choisir, ne l’oubliez pas.

Bien à vous. H. Dumas

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La gifle

Premier constat

Quelle chance avait raisonnablement l’auteur de la gifle de voir arriver sur lui Macron en courant et, en quelque sorte, en tendant la joue ? Aucune.

Cet acte n’est donc pas prémédité, c’est un acte réflexe. Est-il lié à la position sociale du gifleur où du giflé ? Je dirais les deux.

Difficile donc de déterminer qui a tort et qui a raison dans l’absolu.

Deuxième constat

La réaction de Macron, et sa déclaration.

Il réagit sainement, courageusement, il affronte. Parfait.

Mais sa déclaration est stupide, et c’est là que le bât blesse : “Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat”.

C’est l’inverse qui s’impose.

Dans tous les cas les hommes doivent être respectés, c’est en cela que l’auteur de la gifle est condamnable.

Les structures et les fonctions au contraire doivent être constamment remises en question, c’est l’objet même de la démocratie.

Par essence la structure tend à devenir oppressante, elle doit être constamment critiquée, adaptée à l’évolution de la société. C’est à cela que sert l’Assemblée Nationale. Toute démocratie n’est que possibilité pour le démocrate de juger et de remettre en question la structure de gouvernance.

L’inverse de la pensée profonde du jeune Macron.

Vu son âge politique, ce n’est pas une gifle qu’il faut à Macron, c’est une bonne fessée (électorale). Il la mérite, pour inverser ainsi l’ordre des choses et exposer le pays à la violence en lui faisant croire que ses problèmes sont liés au choix des chefs et non à de profondes modifications structurelles indispensables.

On comprend mieux son échec, son cantonnement politique stupide limitant nos choix à lui ou Le Pen, ce qui n’a pas de sens.

Voilà une gifle fondatrice, arrivée dans le débat par hasard, mais essentielle.

Sera-t-elle analysée comme il se doit ? Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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COVID : explication convaincante

 

La lecture du livre de Jean-Marc Daniel s’impose.

Notamment à la page 71, l’article 3 du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance, le TSCG, qui traite de l’interdiction des déficits structurels (les mauvais), est rapporté, il dit :

” Les parties contractantes ne peuvent s’écarter temporairement de leur objectif respectif à moyen terme ou de la trajectoire d’ajustement propre à permettre sa réalisation qu’en cas de circonstances exceptionnelles, telles que définies au paragraphe3, point b”

Et le paragraphe 3, point b, dit :

“Les “circonstances exceptionnelles” font référence à des faits inhabituels indépendants de la volonté de la partie contractante concernée et ayant des effets sensibles sur la situation financière des administrations publiques ou à des périodes de grave récession économiques telles que visées dans le pacte de stabilité et de croissance révisé, pour autant que l’écart temporaire de la partie contractante concernée, ne mette pas en péril sa soutenabilité budgétaire à moyen terme”

Pour les Etats dispendieux, incapables de maîtriser leurs déficits structurels, COVID est rapidement apparu comme une formidable opportunité de faire péter les digues de l’endettement. Vous voyez les liaisons…. pas besoin de dessin.

Pour le reste le livre est pessimiste, évidemment.

Comme tous les ouvrages sur l’économie, bien que particulièrement renseigné et honnête, ce livre ramène l’économie à la lecture de chiffres et de courbes, alors qu’elle est un phénomène strictement comportemental, issu des attitudes rationnelles et irrationnelles des hommes pour satisfaire leurs besoins vitaux et superflus.

Bonne lecture.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand la vérité est accusée d’être diffamatoire

Deux élus de La Rochelle, qui n’acceptent pas la critique de leurs actions, qui n’assument pas les conséquences pour les personnes de leurs abus de pouvoir, attaquent le blog, sur les articles qui les concernent — c’est de bonne guerre –, mais aussi dans son ensemble — ce qui n’est pas acceptable –.

Ils appellent au corporatisme de la fonction publique, à l’appartenance. Ils comptent sur la “croyance politique” pour éviter de faire face à la réalité de leurs comportements délictueux.

Se faisant ils tentent de manipuler la justice et se croient  autoriser à critiquer notre liberté d’expression. C’est juste un peu grave…

Ils le font devant le Tribunal de Police

Lien vers leur citation

Ils le font dans le même temps devant le Tribunal Correctionnel

Lien vers leur citation.

Comme on le dit sans façon : “Ils foutent le paquet”; peut-être un peu trop d’ailleurs…

Bien à vous. H. Dumas

PS : ma citation qui les scandalise

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Le pire est toujours certain

Chacun peut-il prétendre détenir la vérité ? La vérité peut-elle être issue d’une croyance ? Toutes les croyances sont-elles vraies ?

Et, finalement, qui se soucie de la vérité ? Est-elle utile ? Qui la cherche ?

Petit à petit, avec l’âge, je suis devenu sourd. Dernièrement je me suis procuré des appareils auditifs. Il existe aujourd’hui des aides à poste, que l’on garde jour et nuit. Leur effet est sidérant.

La vérité sonore qui était la mienne en a pris un coup. Je redécouvre des sons oubliés, qui ne me manquaient pas. Tels que le pépiement des oiseaux, incroyable.

Ma vérité sonore dépendait de ma surdité, mais elle n’était pas la vérité, puisque les oiseaux pépient intensément, au moins dans mon jardin.

Celle d’aujourd’hui est-elle plus vraie ? Probablement pas puisqu’il est des sons que l’humain n’entend pas.

Donc, finalement, il n’existe aucune vérité autre que celle des résultats que chacun de nous subit, et ils sont assez peu liés à nos intentions, davantage au hasard.

Et pourtant, au nom de la vérité les hommes s’étripent joyeusement, très régulièrement, et l’on sent bien en ce moment qu’ils ne vont pas tarder à remettre ça.

Quel est le signe avant-coureur de ses drames cycliques ?

C’est le déni du résultat. Déni global, religieux, imposé par l’opinion publique qui ensuite déchaine le feu. Aujourd’hui le déni est partout.

L’économie.

Nous devons croire qu’il s’agit d’une activité non fondamentale, à laisser entre les mains de personnes avides, cupides, dont le seul moteur est le vol, dont l’organisation de l’activité — appelé “le marché” — est honteuse et porteuse d’iniquité.

Les revenus de cette activité ne peuvent pas appartenir à ses opérateurs, ils n’en sont pas dignes. Ils sont donc ostracisés.

Si l’on pousse le raisonnement, la richesse se fabrique à la BCE en ouvrant des colonnes de crédit. Mais alors, pourquoi prélever des impôts ?

Dire que cette façon de penser est une pantalonnade n’est pas audible.

La santé

COVID est le gag du siècle. Le masque est passé, en quelques mois, du délit inexcusable, inacceptable, mettant en danger la sécurité du pays dans le cadre de son port par les femmes musulmanes à une obligation touchant toute la population, tous âges confondus, sous peine de délit couteux.

L’organisation sanitaire, toute de connivence et de privilège, désignait l’hôpital comme déversoir des quelques vrais malades noyés au milieu des faux malades intoxiqués aux calmants. COVID a explosé cette organisation moribonde.

Le déni a été à la hauteur de la situation mensongère, mondial, terrifiant.

Avec l’énorme avantage d’éviter les questionnements sur l’économie, tout particulièrement sur les liaisons malsaines entre COVID et déliquescence de l’économie, du type temporel de l’œuf et de la poule.

L’environnement

Le monde s’est couvert d’éoliennes. Don Quichotte revenant aurait fort à faire. Leur échec, prévisible dès le début, reste officiellement tabou. Quel gag !!!

Personne ne parle de la surpopulation. Qui voudrait ne pas être ?

La valse des conneries écologiques est impressionnante, mais derrière est toujours un motif non avoué.

Paris interdit aux voitures, parce que personne ne sait faire les percées qui seraient nécessaires. N’est pas Haussmann qui veut.

Les pays en voie de richesse paralysés par le surcout écologique qui leur est imposé, sauf ceux qui n’ont pas besoin de nous, il y en a… suivez mon regard.

Un homme nouveau, asexué, propre sur lui, sans besoin de mobilité, de nourriture, sans rejet, inerte sans contestation, est en train de naître. Juste, il s’apprête à tuer tous ceux qui ne pensent pas comme lui… un détail.

Alors : le pire et la vérité ? Couple infernal ?

Oui, sans hésitation.

Celui qui, tel que moi, a eu la sottise de croire que la vérité est une clef essentielle de la vie, s’est mortellement trompé. Enfin en ce moment.

Hélas

Croire que la justice existe, que la vérité peut être démontrée, que les juges sont honnêtes et intelligents, que les élus sont altruistes, que l’honnêteté finit toujours par triompher, que le fruit de notre travail nous appartient, que les fonctionnaires sont à notre service, que la police pense à nous protéger et à protéger nos biens, que les hôpitaux sont fait pour soigner les malades et l’éducation nationale pour faire de nos enfants des adultes compétents et responsables, et bien d’autres choses encore, est se tromper lourdement.

La dérive de la pensée, de l’action, la perte de vue de la simplicité de la vérité, est exactement semblable à ce qu’elle était en 1938.

Vous connaissez la suite. Honneur à vous si vous donnez un jour votre vie pour sauver les meubles et terrasser ce bordel.

Bien à vous. H. Dumas

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Ce ne sera pas du temps perdu….

Ce film, à travers les éoliennes, explique les mécanismes de l’ignorance, associée à la croyance, entretenues par l’argent de la connivence et de la corruption.

Il s’applique à toutes les dérives technocratiques, à toutes les planifications, qui à partir de quelques données, en négligeant dans le même temps une multitude d’entre elles inconnues ou volontairement tues,  échafaudent des croyances rapidement transformées en prise de pouvoir et de bénéfices par des opérateurs peu scrupuleux, au détriment de notre collectivité.

Félicitation à Jean-Louis Butré, que j’ai connu au début de son combat il y a une quinzaine d’années, son courage, sa foi et son intégrité l’ont amené à bon port. Les éoliennes sont moribondes, c’est logique. Mais la croyance qui les porte …

Ce film est long, soyez patient, il est intéressant jusqu’au bout.

Bien à vous. H. Dumas

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Les voleurs de temps

Emmanuel Macron serait bien inspiré d’engager un procès contre le créateur, contre Dieu, et immédiatement de prononcer le visant les fameuses sanctions occidentales : saisie des comptes, droits de douanes, interdiction du survol de notre pays, etc…

En effet la France dispose d’une loi contre obsolescence programmée. Wikipédia en dit ceci : “L’obsolescence programmée est, aux termes de la loi française, « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Il peut s’agir d’un matériel délibérément conçu pour ne pas pouvoir « évoluer », par exemple limité arbitrairement en taille de mémoire auxiliaire, ou de produits dont la conception comprend des « fragilités » délibérées (condensateurs électrolytiques peu durables, pièces de fatigue non renforcées bien que devant encaisser des efforts, etc.). Dans les deux cas, le « metteur sur le marché » vise à entretenir un marché de renouvellement, par exemple par obsolescence technologique, d’estime ou esthétique.”

Or nul n’ignore que Dieu est immortel, dans un univers lui-même intemporel, il aurait donc parfaitement pu nous créer à son image : immortels.

Au lieu de cela, il a programmé notre obsolescence, irréversible, puisque les scientifiques s’accordent aujourd’hui et affirment que, quelques puissent être les progrès de la médecine, notre corps ne peut pas dépasser 120 à 150 ans – ce n’est déjà pas si mal –, il est programmé pour disparaître au-delà de ce temps, il y a donc sabotage volontaire de la part du créateur.

Cette situation résume de facto notre vie à un laps de temps, finalement et exclusivement à ce que nous arrivons à faire dans ce laps de temps.

Le temps est notre capital, notre raison de vivre, notre vie. Rien d’autre que lui ne justifie notre présence dans l’univers.

Les voleurs de temps.

Je suis sûr qu’un jour, pressé par le temps, vous vous êtes trouvé circulant derrière un de nos millions de retraités musardant dans sa voiture et gênant votre circulation.

Celui-là pensait : “Je me promène, je prends mon temps” sans doute en toute bonne foi, alors qu’en réalité il prenait le vôtre.

Pendant qu’il perdait son temps dont il n’avait nul usage, il perdait aussi le vôtre dont vous aviez l’usage, qu’il vous faisait perdre.

Puisque le temps est notre vie, il portait atteinte à votre vie.

J’espère avec cette image avoir exprimé simplement le constat suivant : les fonctionnaires et les bureaucrates en volant notre temps volent notre vie.

Dieu n’est pas seul à être immortel, les structures ont la même tendance. D’ailleurs Dieu n’est-il pas une structure ?

L’administration française est une structure, immortelle à notre échelle humaine.

Les fonctionnaires qui la composent se sentent envahis par cette immortalité, ils réfléchissent et agissent en conséquence.

Ils prétendent prendre leur temps pour notre bien.

Mais comme notre retraité baladeur, le temps qu’il prennent est le notre et non le leur.

Les fonctionnaires volent notre temps, eux qui, contrairement à nous, ne sont pas rythmés professionnellement par le temps dévorent impunément le nôtre.

Ils attentent à notre vie en s’appropriant notre temps.

Cette dimension de l’administration et de ses fonctionnaires est essentielle, sa prise de conscience permet d’expliquer les dérives et les échecs d’organisation de notre pays.

Plus que l’hémorragie de la monnaie, la charge des emprunts, le vol du temps nous condamne.

Les voleurs de temps sont inexcusables, leur responsabilité est entière, colossale.

Nous en reparlerons sans doute, car une fois ce constat fait, tout se découvre et s’explique.

Bien à vous. H. Dumas

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Les élus et le pouvoir

Arrivé à l’âge de trois quarts de siècle on commence à avoir une vision historique du monde.

Je veux dire qu’alors vous avez vécu ce que la grande majorité n’a pas vécu, ne connait donc que par l’histoire dont l’étrange rôle est de rapporter le théâtre de la vie en l’absence des acteurs et spectateurs.

L’homme étant ce qu’il est, un gros menteur, les historiens se chamaillent autour d’une vérité qu’ils ne connaitront jamais, de la même façon que les acteurs initiaux, souvent pour les mêmes motifs et avec les mêmes arguments.

Les élus donc.

Si l’on en croit notre révolution sacrée, ils sont élus pour représenter toutes les pensées qui seraient libres. En réalité ils ne seraient que des mandataires chargés de nous permettre de vivre ensemble avec toutes nos différences.

On comprend aisément que si les communistes prennent le pouvoir, nul ne peut être s’il n’est communiste, idem pour les musulmans, les catholiques, les affairistes, les écologistes, etc… Bref, les pensées doivent être libres, mais ne jamais prendre le pouvoir au détriment des autres.

Donc nos élus, représentant tout le monde, ont un devoir moral de ne pas prendre le pouvoir, de simplement gérer le vivre ensemble.

A l’exception d’une infime minorité, ils ne fonctionnent absolument pas de la sorte.

Ils n’ont qu’une obsession c’est : exercer le pouvoir.

Leur compréhension de leur rôle est limitée par leur intelligence, elle-même ne leur permettant pas de maitriser leur pulsion de pouvoir qu’ils possèdent naturellement, qui est exacerbée par leur entourage qui ne rêve que de ramasser les miettes fructueuses de ce pouvoir.

Mais l’organisation de notre société est telle que l’élu n’est pas en situation seul d’exercer le pouvoir. Toutes nos lois, qui font suite à des siècles de pouvoirs absolus, vont dans le sens de la limite du pouvoir des élus.

Les élus sont donc obligés de s’associer, puis d’exercer le pouvoir avec l’aide de leur associé, c’est ainsi que se créent des accouplements malsains, pratiquant rapidement et systématiquement l’abus de pouvoir.

J’ai connu au début de ma vie professionnelle les élus associés aux hommes d’affaires. L’administration d’alors était discrète et au service…

Les abus de pouvoir ubuesques en découlant peuvent être imagés par l’aventure de Christian Pellerin au Cap d’Antibes. L’homme de La Défense y construisit 2.500 m² de villa sur un terrain ne pouvant accueillir que 250 m². Il dira au tribunal ” A l’époque, j’employais six mille personnes et je construisais 300 000 mètres carrés par an. Je ne me suis jamais préoccupé de l’aspect réglementaire de ces constructions.”

Ces types d’abus ont eu raison de l’association élus-hommes d’affaires.

Pas question pour les élus suivants de se contenter de leur mandat. Ils voudront aussi le pouvoir. Pour cela Mitterrand va, avec la décentralisation, leur confier les cordons de la bourse publique, ce qui leur permettra de prendre le pouvoir avec comme associés la fonction publique, les fonctionnaires, la bureaucratie.

Evidemment l’abus de pouvoir va suivre inévitablement. En ce qui concerne l’immobilier ce sera la maîtrise complète de la chaine des autorisations de construire, depuis son début l’établissement des plans d’urbanisme à sa finalité la commercialisation et l’usage des bâtiments réalisés.

Les promoteurs, déracinés du pouvoir qu’ils usurpaient, font petite mine et se plient devant les nouveaux maîtres.

Nous sommes à la fin de ce cycle, que je décris dans le domaine que je connais de l’immobilier, qui est évidemment identique dans tous les domaines de notre vie en société.

Aujourd’hui, l’alliance élus-administration est sur le point d’être sanctionnée par la population, par l’opinion publique.

Quelle alliance va la remplacer, car il est hors de question que les élus se contentent de leur mission réelle, de leur simple mandat.

Vont-ils partir à la conquête du pouvoir absolu qu’ils aiment tant en s’alliant avec les écologistes ? Avec les égalitaristes ? Avec les militaires tenants de la force, des fusils ?

Je ne le crois pas. L’économie prime tout, rien ne se fait dans la misère.

C’est donc l’alliance élus-affairistes qui va revenir au galop, au détriment des bureaucrates qui vont reprendre humblement, en apparence, leur fonction primaire.

Jusqu’au prochain tour de manège…

Et moi et moi et moi, et vous et vous et vous dans tout cela ? Bien peu de choses.

Bien à vous. H. Dumas

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Une chance d’entrevoir un destin

Je remercie sincèrement Michel Georgel et Philippe Gault d’avoir initié et alimenté le débat sur les comportements sociétaux et l’opinion publique.

Il s’agit du fondement de ce blog, de sa raison d’exister : l’idée que fisc et contribuables ont des comportements liés à des motivations différentes mais aux conséquences lourdes pour chacun.

Nous sommes convaincus que l’opinion publique juge nécessaire de réformer la fiscalité, de l’apaiser, nous souhaitons qu’elle se fasse entendre. Nous espérons l’y aider, la comprendre.

Il est question tout simplement de la survie de l’économie de notre pays.

Pour clarifier ma pensée je prendrai comme exemple un homme dont je n’adhère pas à toutes les décisions mais qui me parait avoir adroitement navigué entre comportements collectifs et opinion publique : le Générale De Gaulle.

Lorsqu’il déclare à Alger “Je vous ai compris” il répond à une nécessité comportementale guerrière. Dans le même temps il sait que l’opinion publique veut la paix, qu’il obtiendra au prix de la trahison de sa parole. Nul complot, juste un grand écart, comme souvent, entre l’opinion publique du pays et son comportement apparent.

La question de savoir si l’opinion publique s’est trompée en ne faisant pas de l’Algérie et de la France un seul pays est un autre problème, celui — de mon point de vue insoluble — de savoir comment et pourquoi se détermine l’opinion publique.

Ce n’est pas un hasard pour De Gaulle cette intuition de l’opinion publique et son adaptation aux comportements. Le 18 Juin 1940, il sait aussi que la France a adopté un comportement sans rapport avec son opinion publique, il s’adresse à cette dernière. Pétain et les Allemands le qualifieront de comploteur. La suite lui donnera raison.

Quand, en Avril 1969, De Gaulle quitte le pouvoir, il s’est sabordé volontairement car il sait depuis 1968 qu’il ne veut pas être en osmose avec ce qu’il comprend du virage de l’opinion publique en 1968.

Mitterrand, saura aussi comprendre l’opinion publique, hélas dans ses pulsions ordinaires, voire malsaines, et non dans celles nobles que devinait De Gaulle.

Depuis ces deux hommes, il n’est apparu aucun homme de l’Etat capable de comprendre et d’anticiper l’opinion publique.

C’est Giscard le premier qui a ouvert le bal des technocrates autistes de l’opinion publique. L’intermède Mitterrand a flatté les pulsions négative de cette opinion, ensuite ce ne fut que des autistes de l’opinion publique qui ont été portés au pouvoir.

Nous en sommes là.

Pauvres petits hommes de l’Etat qui croient exercer un pouvoir sur nous à coup de déclarations stupides, d’actes puérils, qui affectent notre comportement mais pas notre opinion. Leurs Playmobil ne leur apporteront pas la consécration historique qui n’échoue qu’à ceux qui ont, ne serait-ce qu’éphémèrement, été en adhésion avec l’opinion publique, mais la belle, la pure, pas celle de tous les jours qui peut être sordide, mesquine, mortifère. Or, que visent-ils ces représentants de l’Etat autoproclamés sinon l’histoire ? Raté pour eux, et comment…

Aujourd’hui notre chantier ici sur ce blog est clair, merci donc à nos deux amis.

Tentons d’accompagner et de comprendre l’opinion publique, lorsque nous serons en phase avec elle et elle avec nous notre utilité paraitra alors évidente.

Bien à vous. H. Dumas

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L’opinion publique cette maitresse dangereuse

Comme je l’ai exprimé dans un commentaire à l’excellent billet de Michel Georgel, je me pose depuis longtemps la question de savoir qui de l’opinion publique ou des manipulateurs autoproclamés manipule et quoi ?

Mon expérience politique, solide, liée à mes fréquentations amicales, professionnelles, et à ma pratique personnelle du sujet, est théorique et pratique. Ce qui me permet d’être formel dans mon désintérêt du pouvoir, en réalité plus aliénant que gratifiant pour un honnête homme.

Je suis arrivé à la conclusion que c’est l’opinion publique qui manipule les dirigeants et non l’inverse. C’est ce qui explique que je ne crois jamais au complot.

L’opinion publique est, comme le marché, insaisissable parce que dépendante de milliards de connections que personne ne peut appréhender globalement. Qui plus est, elle ne s’exprime jamais, ce qu’elle pense est toujours en non-dit.

Elle existe donc, quel que soit le régime politique, démocratie ou dictature, et elle pèse de tout son poids sur les évènements, y compris lorsque son silence fait croire qu’elle est manipulée pendant quelle manipule.

Il arrive, d’ailleurs assez souvent, que l’opinion publique soit en accord avec ceux qui disent la manipuler, ils peuvent alors faire croire qu’effectivement ils la manipulent. On remarquera que, dans ce cas, si l’opinion publique s’est trompée, elle laisse porter le chapeau, sans rien dire, à ceux qui ont prétendu la manipuler, d’ailleurs elle crie alors comme un seul homme à la manipulation.

L’exemple le plus parlant est le nazisme, débile philosophie de pillage à laquelle les Allemands ont majoritairement adhéré, pendant qu’une bande de pieds nickelés pensaient être des champions de la manipulation en s’appropriant le nazisme, ce qui les a perdus. Ils ont fini pendus quand l’opinion publique s’est trouvée acculée. Elle n’a rien avoué. Depuis elle prétend toujours avoir été manipulée.

Autre exemple, le procès expéditif des Ceausescu, dictateurs déchus par l’opinion publique, mais fusillés par des opportunistes.

Revenons sur COVID

Mon ressenti est le suivant.

Lassée d’une société de compétition évaluée sous l’angle de la consommation, la masse humaine ne savait pas comment arrêter ce processus sociétal, alors qu’elle avait impérativement besoin d’un temps mort. Elle a amplifié la venue d’une grippe difficile, benoitement signalée par les alarmes ordinaires de la santé publique. L’opinion publique s’est calfeutrée avant même que cela lui soit imposé.

Lassée aussi de la camaraderie obligée, la même opinion publique a été ravie de mettre de la distance, de limiter l’entassement, elle a adopté immédiatement les fameux gestes barrières et les masques faciaux que précédemment elle interdisait aux femmes musulmanes, certes pour d’autres motifs mais pour des résultats semblables quant au vivre ensemble.

Paniquée par la gabegie publique, l’opinion publique souhaitait aussi arrêter la pression fiscale. Non seulement celle-ci a été bloquée, mais le même fisc pillard a distribué de la fausse monnaie comme au Monopoly à ses anciens souffre-douleur.

Ce sont toutes ces choses, et sans doute bien d’autres encore, qui ont enclenché l’idée d’une pandémie et sa mise en musique.

Ce n’est qu’ensuite que les opportunistes, élus, administrations, industriels, etc… sont entrés dans la danse, plus ou moins vite selon leur réactivité et leurs caractères.

Tout ce qui a suivi, les falsifications de chiffres ou de soins, de remède ou de vaccin, toutes les vérités et contre-vérités assénées, ne sont que l’écume de rameurs qui tentent de faire croire qu’ils sont importants, alors qu’ils ne sont que les obligés de l’opinion publique.

Et celle-ci, machiavélique, taiseuse, accepte de faire semblant de croire que ces beaux-parleurs, hommes de paille juste présomptueux, l’ont manipulée. Ainsi ce sont eux qui paieront la facture lorsque l’opinion publique aura changé de pulsion.

Et soudain

Les premiers signes nous arrivent du retournement de l’opinion publique, les interdits de circonstance sont de plus en plus rejetés.

Les masques sont portés négligemment, ils vont être jetés sous peu, les doses de vaccin ne vont plus trouver preneurs, le couvre-feu est largement contesté la police se ridiculise à vouloir l’imposer.

Les suiveurs pseudos-manipulateurs ont du souci à se faire. Ils vont être broyés.

L’opinion publique va les manger tout cru, tout en les accusant de l’avoir manipulée, alors que c’est bien l’inverse auquel nous avons assisté.

Le pire

Ce que nous avons vu sera tellement renié par l’opinion publique que nous serons obligés, d’accepter l’idée saugrenue que nous n’avons rien vu, de déclarer qu’elle a été manipulée par ceux qu’elle va accuser alors que c’est l’inverse qui s’est passé, sans quoi nous serons diabolisés par elle.

Oui, l’opinion publique est manipulatrice, elle n’est pas fiable, mais elle est et doit être respectée. Elle est nous. Il n’y a rien entre elle est nous. Elle fait partie de nous comme nous faisons partie d’elle.

C’est elle qui commande et manipule, nul ne peut l’asservir, la saisir, elle existe au-delà des individus, elle existe encore même lorsqu’ils sont asservis individuellement, détruits sans pouvoir s’exprimer, elle se tait souvent mais elle est toujours là.

C’est elle l’œil dans la tombe de Cain.

Bien à vous. H. Dumas

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L’égalité me fait peur.

Les sociétés sont comme les hommes, balbutiantes au début de leur vie, puis assez rapidement conquérantes.

Jeunes et fougueuses elles sont pleines de projets, elles se voient réussissant mieux que les autres, plus fortes, plus riches, plus protectrices pour leurs membres, imposant aux autres sociétés leur force et leur rythme, voire les soumettant.

Puis leur vie passe, faite de réussites et d’erreurs, jusqu’au jour où elles vieillissent.

Ce jour-là, comme chacun de nous, les sociétés se demandent si elles ont atteint tous leurs objectifs, elles ont quelques regrets, le doute les amène, pour certaines, à penser qu’elles auraient pu agir autrement, mieux, plus tendrement. Elles sont dans le questionnement paralysant.

Alors qu’elles voient autour d’elles les nouvelles sociétés naître, avoir des ambitions, imaginer les soumettre, elles sont fatalement sur la défensive, elles ne veulent pas être soumises, mourir, et pourtant…

Pendant tout le temps de leur parcours, les sociétés rêvent-elles d’égalité ?

Je ne le crois pas. Je crois que c’est un rêve de décadence, de proximité de la fin. Lorsqu’elles sont envahies par ce syndrome, elles sont proches de la disparition.

Je m’explique

D’abord, que cela soit clair, je ne suis pas un fanatique de l’inégalité. Comme tout le monde je préfèrerais l’égalité, mais je tourne et retourne le problème et je ne vois nulle part l’égalité sur cette terre, en rien, jamais.

Sauf, et c’est important, dans la mort. Je veux dire que le jour de notre mort il semble que, dans le même temps, nous perdions tout ce qui nous rendait différents en plus ou en moins en fait inégaux. Nous voilà donc égaux, mais morts.

Je n’ai pas dit égaux devant la mort. Car juste avant, au contraire, on dirait que l’inégalité s’éclate, est prise de folie, atteint son paroxysme. Cela va du chanceux qui meurt dans son lit sans le percevoir, à celui qui meurt dans les pires souffrances, sans que cette différence ait un rapport avec le vécu. Elle est plutôt liée au hasard, comme un air de provocation face à l’idée d’égalité.

L’égalité me fait peur.

Vous l’avez compris, je l’assimile à la mort.

Toutes les religions, qui se targuent de comprendre quelque chose à la vie et de connaître la suite, projettent systématiquement l’inégalité dans la mort. Intéressant, non ?

Mais cette inégalité — qui serait insupportable de notre vivant — devient une récompense après la mort.

L’enfer sur terre n’a pas droit de cité, pas plus que le paradis, mais, dans l’au-delà, l’enfer est la juste punition de la vie dissolue et le paradis la juste récompense de la même vie mais conforme aux règles.

Donc égalitariste ici-bas mais atrocement sélectif aux cieux…c’est le credo des bien-pensants.

Je ne vous cache pas que cela me gêne.

Je ne tiens pas en grande estime les égalitaristes. Je ne comprends pas leurs objectifs, leurs méthodes de pensée, leur comportement.

Retour au départ

Je crois que les égalitaristes sont étroitement liés à l’idée de mort ; qu’ils sont le signe absolu de la fin de cycle d’une société, de sa disparition programmée. Ils précèdent inconsciemment la réalité, la survenance de l’égalité par la mort.

C’est ce qui me fait peur.

Et, objectivement, il y a de quoi. Car ils sont si convaincus de leur bon droit qu’ils sont prêts justement à tuer pout aboutir.

Leurs lois sont aussi effrayantes que celles qui condamnaient l’esclave en révolte et qui protégeaient l’esclavagiste. Ce sont des lois inhumaines, des accidents de société, qui touchent particulièrement les sociétés décadentes, proches de la fin.

Le groupe se donne toujours des règles dans lesquelles l’individu est contraint. Lorsque la société est conquérante, les retours compensent les contraintes, lorsqu’elle est décadente au contraire les contraintes tuent les individus. Il s’agit d’une sorte de suicide collectif, inconscient.

C’est ainsi que je ressens toutes les agressions que je subis au titre de l’égalitarisme, de la part des égalitaristes.

Paradoxalement, je ne leur en veux pas. Je crois qu’ils sont les jouets d’une société qui se meurt, que rien ne peut empêcher qu’elle se meure, c’est son cycle, il s’impose, rien ne peut le modifier. Place aux jeunes sociétés… hélas, pas aux jeunes individus qui composent notre vieille société, ils sont comme nous tous des pions du groupe.

Bien à vous. H. Dumas

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Sylvain BRILLET : l’exigence d’irresponsabilité

M. Brillet est le Directeur Général de l’Etablissement Public Foncier de la Nouvelle Aquitaine.

Voici ce que dit Wikipédia de ce type d’organisme : “En France, un Etablissement Public Foncier est un établissement public à caractère industriel et commercial qui négocie et mène les procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”

L’EPF est donc une organisation typiquement française, un de ces fleurons qui sentent bon la technobureaucratie, dont l’objet implique l’Etat et l’économie, deux valeurs qui n’ont aucune raison d’être mises entre les mêmes mains dans un Etat de droit.

Il faut préalablement analyser le mot “réserve foncière” qui sous-entend l’idée d’acquérir du foncier à moindre prix parce que très en amont, donc classé en zone non constructible, qui sera ensuite classé en zone constructible lors de l’aménagement projeté.

On perçoit immédiatement le problème potentiel. L’Etat, cette abstraction, ici la plupart du temps représenté par des élus, hommes de l’Etat éphémères dont le moteur principal est la réélection, se trouve en position de décider de la valeur du foncier puisqu’il en maitrise le classement. Il en profite pour créer une entreprise de droit privé à caractère industriel et commercial, qui sera la bénéficiaire directe de cette prérogative de classement. Cette entreprise de droit privé est affublée de tous les moyens de coercition de l’Etat…

L’objectif avoué est donc de léser les propriétaires de foncier en traficotant les plans d’urbanisme. Sous couvert de l’intérêt collectif, il s’agit d’une boutique qui pratique le vol par abus de droit. Qui organise une concurrence déloyale face aux investisseurs privés, face au marché, qui in fine et logiquement participe largement au surcout et à la raréfaction du foncier.

Cette boutique s’érige en justicier de l’économie et exige la soumission – acquise — de la justice et le respect absolu de la population. Formidable, parfaitement identique à l’aryanisation.

Attardons-nous, dans la définition de Wikipédia, sur l’idée de “mener des procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”

Cette idée de “projet d’aménagement public“, qui justifierait la dévalorisation d’un foncier contraire à notre constitution : ” Art. 17 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité”, parait aujourd’hui acceptable au plus grand nombre.

Mais la condition essentielle est bien qu’il s’agisse “d’un projet d’aménagement public”.

L’exigence d’irresponsabilité

M. Brillet poursuit, à La Rochelle pour le compte des élus locaux, sur le site urbain des Cottes-Mailles, une expropriation visant non pas un projet d’aménagement public, mais un projet d’aménagement privé.

M. Brillet exige de pouvoir utiliser les moyens de la force publique pour dévaloriser les fonciers nécessaires à cet aménagement privé, ceci en concurrence déloyale par rapport au projet identique, sur le site, mené par des opérateurs privés.

C’est-à-dire que M. Brillet est totalement hors de ses prérogatives, déjà par elles-mêmes intrinsèquement critiquables. Il est carrément dans le délit d’escroquerie par rapport aux propriétaires. Que ce soit par ses méthodes ou ses objectifs.

Il est normalement mis en cause à ce sujet devant les tribunaux.

Sa réponse est affligeante.

Il me poursuit en diffamation. C’est-à-dire qu’il instrumentalise la justice à qui il demande de dire que son seul statut de fonctionnaire au service des hommes de l’Etat doit lui assurer une totale impunité, quelles que soient ses actions qu’il considère par définition louables, non critiquables.

Dans sa citation directe il n’évoque que son statut de fonctionnaire, à aucun moment les faits qui lui sont reprochés. Peu importe pour lui ce qu’il fait, simplement dire que cela est illégal, ne correspond pas à l’objet social de sa société de droit privé, qu’il s’agit d’un abus de droit visant une dévalorisation artificielle de foncier, donc d’une escroquerie, serait condamnable.

Cette situation est exemplaire

De serviteurs des Français, les fonctionnaires se sont transformés en opérateurs économiques pouvant utiliser la force pour contraindre, s’affranchir du marché, et réguler notre vie économique.

Cela est vrai ici, mais pas que…

Il en est de même pour la santé, l’éducation, l’énergie, etc… C’est le socle de la crise que nous traversons. La situation est perverse parce qu’utilisant la jalousie comme moteur, ces acteurs publics trahissent la vérité et mènent le pays à la ruine, tout en faisant mine de représenter l’intérêt collectif.

C’est ce scandale que nous dénonçons. Nous ne sommes pas audibles. Le serons-nous un jour ?

Bien à vous. H. Dumas

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Cette immense douleur

Sous nos yeux la transformation de l’humanité est spectaculaire, du moins pour les valeurs occidentales qui sont les nôtres.

Si l’on se projetait dans le passé, il me semble que le passage de la cueillette à la culture serait comparable à ce qui nous arrive, c’est-à-dire une perte définitive de libertés fondamentales.

Notons que cette transformation a demandé des millénaires, que quelques humains ne l’ont pas accepté, sont encore au stade de la cueillette dans des coins reculés de la terre et même enviés dans les rêves de certains. Notons aussi que l’industrialisation n’a pas eu le même impact, elle s’est fondue dans une mutation plus souple de l’agriculteur-éleveur, elle n’a pas été porteuse de restriction de libertés, au contraire.

Il y a-t-il un seul point commun entre le chasseur-cueilleur et l’agriculteur- éleveur ? Et pourtant il s’agit du même homme, avec les mêmes aspirations de vie, les mêmes peurs de mort, les mêmes traits de caractère splendides ou odieux.

La surpopulation actuelle évidente, la multiplication future inévitable de l’homme sonnent-elles la fin de l’humanité ? Certains le disent, à demi-mot tant l’idée est mortifère, porteuse du pire, c’est-à-dire de la sélection et du droit de vie ou de mort du plus fort sur le plus faible, ce qui n’est pas acceptable.

Donc, la question qui nous est posée est la suivante : l’humain peut-il perdre ses libertés actuelles du fait de son surnombre et rester un humain ?

Ses libertés actuelles sont la liberté de se déplacer, de penser, d’entreprendre, de posséder. Elles sont le socle du progrès fulgurant de l’humanité, les limiter, voire les sacrifier, les perdre, parait impensable.

Les porte-drapeaux actuels auto-déclarés de la mutation font peine à voir tant ils sont irrationnels, faux, insincères. Ce sont les fameux écologistes qui veulent des éoliennes pour alimenter les villes en énergie, mais pas situées en ville, installées à la campagne et pas devant leurs maisons secondaires. Qui prétendent ne plus vouloir de chauffage aux énergies fossiles, plus de véhicules aux mêmes énergies, mais qui se chauffent et se déplacent comme tout le monde en usant de ces énergies. La liste est longue de leurs incohérences. Ils ne souhaitent que le pouvoir, ils en font la démonstration.

Quelles libertés risque-t-on de perdre ?

L’épisode COVID nous en donne une idée, tant il est un hologramme de l’angoisse profonde de l’organisation de l’homme occidental face à sa mutation.

Nous risquons de perdre d’abord la liberté de circuler. Puis la liberté d’entreprendre. Ensuite la liberté de posséder. Finalement seule la liberté de penser parait compatible avec la mutation de l’homme occidental vers l’homme du surnombre.

Donc l’homme de demain réfléchit librement mais il est encadré, canalisé, dirigé dans ses déplacements, dans ses choix de vie et dans ses droits de propriété.

En sommes-nous très loin ?

Objectivement, pas vraiment.

Par contre, je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est extrêmement douloureux.

Finalement le surnombre aurait pour principale contrainte un déplacement de la prise en charge, qui ne pourrait plus être individuelle, mais imposée par la collectivité.

En quelque sorte la consécration du communisme, de tout ce que personnellement je déteste.

Vous imaginez mon angoisse face au raisonnement qui aboutit à l’inverse de mes croyances, de mes moteurs ?

La question suivante sera : qui organisera ce que nous ne pourrons plus organiser librement nous-même ?

Ici le vertige me prend.

Il est probable que cette mutation de l’organisation sociale ne s’accompagnera pas d’une mutation de l’être humain, dont la tendance à rester identique au fil des siècles est avérée.

Dans ce cas nul ne pourra éviter que les plus culottés, les plus menteurs, les plus escrocs, prennent le pouvoir, comme ils le font depuis des millénaires.

Alors ?

Invivable, l’avenir est invivable.

Les prévisions sont sombres. Il y en a deux :

          – La guerre perpétuelle

          – La modification génétique entrainant la docilité des masses.

Je vous laisse le choix du cauchemar.

Bien à vous. H. Dumas

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Ça va cogner

On ne peut pas dire que la nouvelle ait fait un tabac. Sous couvert d’une haute technicité comptable à réserver aux initiés ce fut : silence et bouche cousue.

Alors que la chose dont il s’agit est la plus simple et la plus ordinaire qui soit, accessible à tous cerveaux, même du type reptilien. La preuve, je crois avoir compris.

Je vous explique ce que j’ai compris.

En 1974 des petits malins — beaucoup plus malins que moi — ont créé des associations loi de 1901 qui se chargeaient d’une sorte de contrôle des déclarations fiscales des travailleurs indépendants, moyennant une adhésion de 200 € annuelle. Ainsi naissaient les OGA ou AGA.

Se rendant intéressantes auprès du fisc, ces associations ont réussi à le persuader qu’elles avaient les moyens d’être des indics fiables pour lui.

Chaque délation méritant salaire, elles obtinrent que leurs adhérents aient un abattement de 20% sur leurs revenus du simple fait de leur adhésion, sans autre considération.

Un beau geste pour le délateur, une forte incitation à adhérer pour les entrepreneurs.

Puis, en 2006, Bercy décide de supprimer cet abattement. Hurlements des délateurs, qui assurent le gouvernement de leur servilité et de leurs loyaux services de délateurs.

Emu aux larmes, Chirac règle le problème à sa façon, type “et que je te tape sur le cul de la vache”.

On supprime bien alors l’abattement, mais en compensation ceux qui ne sont pas inscrits à une AGA se voient imposer sur 125% de leurs revenus.

Vous avez bien lu : celui qui ne va pas payer une cotisation à son délateur personnel est imposé sur une somme de 25% de plus que ses revenus. Il s’agit donc d’un impôt sur un gain fictif, inexistant.

Evidemment les QPC ont afflué, nos merveilleux garants de la constitution, de l’égalité des Français devant la loi, ont confirmé que faire payer des impôts aux français sur des gains fictifs est parfaitement normal, conforme à la constitution.

Elle est si “fiscale” cette constitution…. Ça fait rêver.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes AGA, quand… soudain… le législateur décide cette année de supprimer, en trois ans, l’imposition sur le gain inexistant. Dans trois ans tous les travailleurs indépendants, AGA ou pas, paieront l’impôt sur leurs vrais revenus.

Evidement chacun aimerait payer un jour le vrai impôt sur le revenu, l’impôt juste et nécessaire, et non le pillage actuel extorqué au profit des hommes de l’Etat, mais pour cela il va falloir attendre encore un peu…

Donc Aga ou non, tout le monde paiera l’impôt sur ses seuls revenus. Les AGA paniquent à l’idée de perdre leur monnaie d’échange. Qui va payer une adhésion pour rien ?

Que s’est-il passé ? Les collègues de Macron se sont-ils foutus de sa gueule lors de sommets mondiaux ? Faire payer des impôts sur des gains légalement fictifs était une exclusivité mondiale pour la France, une de plus.

Je ne suis pas suffisamment introduit à Bercy — ou plutôt je n’y suis pas introduit de la bonne façon — pour être informé sur ce genre de chose.

Alors je réfléchis et je me dis

La révolte des délateurs est feutrée mais considérable, lourde de menaces. Bercy parait insensible. Que se passe-t-il ?

Les délateurs auraient-ils joué double-jeu ? Par exemple auraient-ils donné quelques adhérents à l’ogre tout en couvrant la triche des adhérents les plus influents ?

Ou est-ce un coup de semonce de Bercy qui veut davantage d’adhérents sacrifiés sur l’autel de la répartition égalitariste ?

La masse des adhérents aux AGA serait-elle si considérable que les seuls non-adhérents ne fourniraient plus assez d’opportunités à nos zélés contrôleurs fiscaux ? La comptabilité des non-adhérents serait-elle finalement plus sincère que celle des adhérents aux AGA ?

Ou, autre hypothèse, Bercy s’apprête à frapper si fort qu’il ne veut pas avoir de reconnaissance à trimbaler, même au profit de ses plus vieux délateurs.

Tout cela est énigmatique. Quoiqu’il en soit, les délateurs sont plusieurs milliers qui vont perdre leur gagne-pain, et du même coup leur pouvoir…

Avouons que le drame qui se noue est terrible.

Vous n’êtes pas, comme moi, obligés de vous marrer.

Vous n’avez peut-être pas jugé utile de considérer que vos déclarations de revenus étant sincères vous n’aviez aucune raison d’aller vous mettre tout nu devant des inconnus à la fiabilité douteuse.

Trop tard dans ce cas.

Que voulez-vous, il va bien falloir que les délateurs dénoncent à fond pour sauver leur peau, y compris en donnant à l’ogre les plus réglos d’entre vous.

Ne dramatisez pas, vous verrez, lorsqu’ils vous auront tout fait, tout pris, si vous êtes encore vivant vous relativiserez.

Quant à nous, les anti-AGA, rien ne dit que la majoration ne va pas perdurer, en effet seul 5% de cette majoration ont disparu.

Si les AGA dénoncent plus que ce que l’ogre croit pouvoir trouver lui-même chez leurs adhérents… rien n’est joué. Les limites de la délation sont infinies, tout comme le cynisme et la cupidité de Bercy.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le réel est irréel

Vous avez sans doute déjà lu “Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur”, c’est un livre culte aux Etats-Unis. Seul ouvrage de Harper LEE, qu’elle a publié en 1960. Le roman se déroule à Maycomb, petite ville fictive de 7.000 habitants. En réalité Monroeville en Alabama où vivait l’auteur, voisine et amie de Truman Capote. Si vous ne l’avez pas lu, précipitez-vous.

Vous découvrirez deux enfants qui jouent le rôle des candides, à la personnalité bien trempée, droits, qui se posent les bonnes questions et qui trouvent les bonnes réponses, aidés par un père qui représente la très grande sagesse.

Face à eux une petite ville où blancs et noirs sont en nombre quasiment égal. En 1960 l’esclavagisme est aboli depuis cent ans, mais la ségrégation est encore pratiquée, abolie seulement en 1964.

Les noirs sont donc les égaux des blancs, mais uniquement s’ils restent sagement chez eux. Les blancs de bas niveau se défoulent sur eux et sont couverts quelques soient leurs mensonges et leurs turpitudes. L’élite des blancs, enfin ceux qui se considèrent ainsi, respectent les noirs, leur liberté mais limitée à la porte de leurs maisons où ils ne peuvent pénétrer qu’en temps que domestiques. Ils regrettent que la racaille blanche viole l’âme des noirs, mais pas au point de donner raison aux noirs quand cette racaille les harcèle.

Figurez-vous que je me sens le noir de notre société, et pas au titre du concert raciste dont on nous rabâche les oreilles journellement.

Pour moi, les blancs sont les fonctionnaires au pouvoir, qui possèdent le pays à travers les élus écrasés par la fausse technicité des hauts fonctionnaires, en complicité avec les affairistes, peu regardants, pour qui le gain d’argent commande et justifie toutes les bassesses.

Je suis le noir dont tout le monde respecte les droits, sans que jamais personne ne réagisse quand ils sont grossièrement bafoués par la lie des fonctionnaires.

Je ne suis pas reçu dans le cercle des blancs, et leur justice me condamne en sachant parfaitement qu’elle se parjure.

Ainsi il me semble que la nature humaine ignore la droiture, se gargarise de faux-semblants destinés à couvrir ses lâchetés, ses cupidités, ses égoïsmes.

Ainsi les hommes de l’Etat, piétinant les idées des lumières, n’hésitent pas, au motif que je suis né sur un territoire qu’ils considèrent sous leur coupe, à me transformer en esclave de la dette artificielle qu’ils font peser sur moi.

Le temps de l’impôt consenti au prorata des moyens de chacun pour l’entretien de la chose commune, utile à tous, est depuis longtemps révolu.

Aujourd’hui je travaille exclusivement pour payer l’impôt, que je dois même si je ne gagne rien.

Cela c’est la servitude pour dette.

Wikipédia ” La servitude pour dettes touche plus de 20 millions de personnes dans le monde10,14. Les circonstances qui conduisent à de telles situations sont diverses : emprunt destiné à financer un traitement médical, une dot, etc. L’emprunteur est ensuite astreint à travailler sans congé pour le compte du prêteur jusqu’au remboursement de la dette. Les rémunérations étant toujours très basses, il arrive régulièrement que la dette ne soit pas éteinte avant le décès de l’emprunteur et passe ainsi aux générations suivantes. D’autres personnes peuvent s’être engagées à payer leur entrée clandestine dans un pays par leur travail jusqu’à ce que leur dette soit remboursée. Toutefois les « salaires » sont tout juste suffisants pour survivre, si bien que le remboursement peut s’étendre sur des années.

La servitude pour dette est théoriquement abolie dans le monde entier, toutefois cette pratique est encore généralisée dans certaines régions du monde.”

C’est exactement mon ressenti, ma situation.

Bien plus, j’ai le sentiment d’être astreint aux travaux forcés.

Wikipédia : “Le travail forcé peut exister dans les pays démocratiques notamment sous forme de travail clandestin) : 21 millions de personnes y sont soumises dans le monde selon une estimation de l’OIT, 90 % étant exploitées dans l’économie privée, par des individus ou des entreprises (22 % victimes d’exploitation sexuelle et 68 % victimes du travail forcé dans des activités économiques comme l’agriculture, la construction, le travail domestique ou la production manufacturée), 10 % subissant des formes de travail forcé imposées par l’État (notamment en prison, dans l’armée nationale ou dans les forces armées rebelles)15. Le travail clandestin constitue sans doute la forme la plus connue de l’esclavage moderne, entre autres parce que c’est la plus répandue dans les pays occidentaux. On parle généralement de travail forcé lorsque des personnes sont recrutées dans l’illégalité par des États, des partis politiques, des entreprises ou des particuliers, et forcées à travailler pour eux, le plus souvent après confiscation des documents d’identité (c’est-à-dire après privation de la citoyenneté) et sous la menace de sévices ou d’autres punitions.

Bizarre Wikipédia, que j’aime bien, qui serait une encyclopédie libérale, qui pourtant ne voit nulle servitude, nuls travaux forcés, dans notre pays.

Je serais donc le seul à connaître cette oppression, ce sentiment de dépossession de mon corps, de mon âme et de mes biens ?

Et pourtant :

“En France, Le Comité Contre l’Esclavage Moderne (CCEM) estime que plusieurs dizaines de milliers de personnes sont contraintes de travailler dans des ateliers clandestins pour rembourser une dette exorbitante contractée le plus souvent pour prix de leur entrée dans le pays.”

Donc, voici la réalité qui nous saute au visage.

Bon sang, mais c’est… bien sûr : la France est un immense atelier clandestin où nous travaillons pour rembourser une dette exorbitante, contractée en naissant ici. Et personne ne dénonce la mafia qui organise ces ateliers par crainte de représailles.

Bercy et les fonctionnaires nous tiennent, ils ont les fusils. Ceux qui veulent leur prendre, un quarteron de généraux, poursuivent exactement le même but. Aucuns n’envisagent de nous rendre la liberté, de nous permettre de fuir ces travaux forcés, cette servitude de la dette, aucun ne sont libéraux.

Au contraire tous se déchainent et analysent à l’occasion de Covid jusqu’où ils peuvent pousser le curseur contre la liberté, et visiblement, c’est sans limite.

Bien à vous. H. Dumas

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Les éléphants vont mourir

Le règne arrive de ceux qui ont des petites voitures, des petits logements et des petits boulots.

Qu’on se le dise, seuls les termites sont capables de sauver la planète.

Seuls ceux que l’on ne voit pas, qui vivent de l’existant, qui boulottent discrètement l’acquis, qui ne construisent rien, auraient le pouvoir de comprendre et de protéger la planète. Si j’ai bien compris l’écologie.

On perd les éléphants, ceux qui avancent puissamment, avec calme et détermination. Mais on garde les grandes oreilles, qui nous écoutent, qui scrutent nos gestes et nos paroles.

Qui pouvait imaginer que le formidable élan de liberté dont était porteuse l’informatique et son enfant terrible : “internet”, finirait dans la délation, l’insulte, paralysé par la connerie à grande échelle de la population et l’opportunisme des hommes de l’Etat ?

Je fais partie d’une génération qui savait se moquer des cons, donc d’elle-même.

Il faut dire qu’elle avait vécu dans sa chair, de façon indélébile, le résultat de la connerie lâchée en liberté sous les bons auspices de la démocratie. Elle avait eu affaire au peuple allemand, à son délire représenté par le gnome Hitler.

Michel Audiard et tous ceux qui ont eu à déclamer ses sentences simples et directes sur les cons ont bercé ma jeunesse. Les cons : “nous”, nous faisaient rire. Nous riions de notre stupidité, de nos faiblesses d’homme, de nos peurs.

Malheur à celui qui se prenait au sérieux. Ils avaient tant fait souffrir récemment les sérieux déguisés en soldat, en dictateur, en hommes de l’Etat de Vichy, en flic, en juge, en médecin, en homme d’affaires, alors que sous leur vernis, leur déguisement, c’était la cupidité et le pillage qui brillaient.

Quatre-vingts ans plus tard, retour à la case départ. Les déguisements sont redevenus essentiels. Ils arpentent les studios de télévision, les journaux, les réseaux sociaux, les associations. La vérité n’a plus cours.

Tout est inversé. L’enfant a qui l’on demande de travailler n’a comme horizon que de partager obligatoirement sa vie avec les cons, pour qui il devra payer, donner de sa personne et, qui plus est, écouter leurs sentences mortelles et sinistres.

Il devra respecter les LGBT comme s’ils étaient la gloire de l’amour, les pauvres comme s’ils étaient la gloire de l’économie, les abrutis comme s’ils étaient la gloire de l’intelligence, les étrangers et leurs coutumes comme s’ils étaient la raison d’être de son pays et de ses propres coutumes, les fonctionnaires comme s’ils étaient l’incarnation de la responsabilité.

Interdit de réussite et de récompenses, l’enfant d’aujourd’hui devra donner aux autres les biens de ses parents, qui de ce fait n’ont plus de raison d’en acquérir pour lui.

Notre maison commune s’effondre sans que le crédule ait vu les termites, qui pendant des dizaines d’années ont vécu sur son dos, cachés derrière la fine pellicule de bois non dévorée en surface, destinée à dissimuler le pillage par la colonie.

Romain Gary s’est battu pour les éléphants d’Afrique, il a été un précurseur. Point de Romain Gary pour les éléphants sociaux, pour ceux dont la force a généré notre société. Ils ont déjà disparu, encore quelques lois imminentes et il ne restera rien d’eux.

Vous dire que cela m’indiffère serait faux, j’en suis malade.

Mas que faire ?

Rien ne fonctionne, personne ne fait mine de proposer autre chose que la vulgarisation de ses intérêts catégoriels, voire personnels.

Le monde a survécu à la disparition des Mammouths, il survivra sans doute à celle des éléphants d’Afrique ou sociaux.

Mais quand même, la connerie au firmament c’est un peu dur, ne pas pouvoir le dire, ne pas pouvoir s’en moquer, c’est manquer de recul, c’est son impunité.

Et, l’impunité de la connerie, je crois que c’est dangereux.

Donc, exigeons le droit de nous moquer des cons — de nous-mêmes puisque nous sommes tous le con d’un autre — surtout quand ils le prennent mal car alors ils sont en danger et nous entrainent avec eux.

Bien à vous. H. Dumas

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Fortes pertubations

La situation me perturbe gravement.

Ce que je constate et vois me parait extrêmement simple.

Pourtant, l’opinion publique, ses suiveurs, les hommes de l’Etat, la presse, paraissent voir l’exact inverse de ce que je vois. Les réseaux sociaux me donnent l’impression de ne rien voir du tout, d’être aveuglés par des querelles d’égos ou de croyances que je pensais dépassées.

Il y a un loup quelque part. J’en ai le souffle coupé.

La société me donne l’impression de s’adapter à l’inaction, à l’irresponsabilité. Rien ne bouge. Ai-je la berlue ?

Ce que je crois voir :

          – Un délire financier dans lequel plus personne ne compte plus rien.

          – Un pillage fiscal indécent, qui parait naturel.

          – Une peur de tout, sans panique, mais tenace.

          – Une inversion des valeurs, une prime à la médiocrité, une aversion générale à la prise de risque, à l’action.

          – Un irrespect pour les plus vieux et pour les plus jeunes tout en affichant l’inverse, et pareillement pour les minorités.

          – Une délation, un espionnage et une censure au-delà de l’imaginable, même dans les pires ouvrages anciens d’anticipation.

          – Une perte régulière des libertés individuelles philosophiques et matérielles qui parait ne choquer personne.

          – Une sacralisation du mensonge, de la frime, de l’apparence.

          – Une intuition collective défaillante.

En clair une vision morbide de la vie, accompagnée d’un repli total sur soi, chacun étant l’ennemi affiché de l’autre. Le tout dans une indifférence absolue les uns pour les autres, masquée par une avalanche de fausses affirmations contraires.

Est-ce moi qui ai le melon, la grosse tête ?

Quelle raison objective pourrait faire que je vois ce que les informateurs autorisés ou dissidents ne verraient pas ? Aucune. Donc je me trompe sans doute.

Mais alors suis-je le seul à ne pas comprendre où l’on va, ou à trop le comprendre ?

Sommes-nous dans un de ces moments où l’opinion publique et ses tribuns, ses profiteurs, ses faux prophètes, partent en vrille si intensément que plus tard l’histoire se demande vainement ce qui a bien pu se passer ?

Sommes-nous à la veille d’un de ces délires de l’opinion publique, lorsqu’elle se donne à la folie de la destruction, du meurtre de masse, avec délectation ?

Que se passe-t-il quand Martinez, la caricature de la CGT, vieux roublard du foutage de bordel bureaucratique, champion de l’avantage acquis, se fait casser la gueule par plus agressif que lui ? Est-ce lui qui écope un vaisseau moribond, dépassé, que ses agresseurs veulent couler car ils pensent que la liberté est en vue, ou veulent-ils juste plus de bordel, plus fort, plus radical, encore plus bureaucratique, encore plus étouffant, encore plus inique, corporatiste, aveuglément croyant ?

L’intelligence, le mérite, l’individu et sa personnalité, vont-ils être victimes d’une tentative d’éradication ou au contraire vont-ils passer au premier plan ?

Je ne vous mens pas quand je vous dis que tout cela me perturbe.

L’énigme est si complète pour moi que je n’arrive plus à structurer mes combats tant l’ennemi est dissimulé dans cette ambiance chaotique.

Où en sont le fisc et l’URSSAF ? Existent-ils encore ?

Vont-ils fermer boutique, mourir de leur excès, être pendus haut et court ? Où au contraire vont-ils sortir renforcés de cette chienlit et nous tuer en nous dépossédant intégralement, jusqu’au moindre centime ?

C’est la première fois de ma vie que je n’ai aucune visibilité de l’avenir, aussi bien de celui de notre pays que du mien propre. Ce brouillard nuit évidemment à l’établissement de stratégies, de projets. Peut-on vivre sans eux ?

Il est temps de laisser un peu filer le temps.

Covid va nous quitter, tant mieux. La vérité verra-t-elle le jour à son sujet ? Peu probable là aussi. Le vaccin : miracle ou pipo ? L’hôpital : responsable de l’échec ou de sa limitation ? Nos figurants politiques : héros ou comiques troupiers ? Raoult : visionnaire ou rebouteux ?

Ce n’est pas demain que le chemin vers l’avenir va nous paraître stabilisé et sûr.

Bien à vous. H. Dumas

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La puissance de la croyance écologique est impressionnante.

La voiture que j’utilise, Land Cruiser Toyota, d’avril 2007, a 14 ans et 460.000 Km.

Pas une panne en 14 ans, un entretien régulier tous les 15.000 km de 500 € en moyenne. Une consommation de 9 l aux 100 km.

La carrosserie a un peu vécu, les rayures sont abondantes, et le véhicule devient un peu bruyant. Je me dis : “Tiens je la changerais bien”. Pure hypothèse puisque, d’une part je n’ai pas les sous, d’autre part le fisc saisirait mon achat immédiatement, mais bon… on peut rêver…

Evidemment je souhaiterais la même, ce doit être ma trentième voiture. J’ai eu de tout, Peugeot, Citroën, Fiat, Lancia, Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes, Jaguar, des rapides, des confortables, des luxueuses, mais jamais d’aussi solide, d’aussi tranquille, d’aussi sécurisante, qui ne dépasse pas la vitesse autorisée sur autoroute ou difficilement.

Le prix est raisonnable par rapport aux prestations, je veux absolument la même. Oui, mais voilà, Toyota n’en vend plus, la taxe malus est de 30.000 €, en gros le prix de la voiture.

Peut-on rencontrer une situation plus conne. Voilà un véhicule qui économise la matière première puisqu’il est capable de rouler 500.000 Km et même parait-il 1.000.000 de km, sans problème autre qu’un peu de fuel.

Comment expliquer qu’il subisse une telle taxe, pendant que je croise — ou me doublent — tous les jours des véhicules utilitaires équipés du même type de moteur, qui ne sont pas taxées.

Cette taxe est donc une décision politique qui ne vise pas le véhicule, elle vise son propriétaire.

Ce n’est pas la pollution du véhicule qui est taxée, c’est l’état d’esprit supposé du propriétaire. Il est d’esprit libre puisqu’il peut très facilement s’affranchir du goudron, il ne demande rien à personne et n’étouffe pas dans les bouchons qu’il domine. Le volume même de ce véhicule apporterait la preuve de sa prétention… à la liberté.

Il doit être sanctionné, servir d’exemple, rentrer dans le rang de la servitude, de la crainte, de la croyance.

Cet exemple n’est qu’un détail de l’esprit des écologistes, de la haine qu’ils véhiculent gratuitement, pour rien.

Tout pour eux est sujet à la détestation : l’agriculture, la consommation, la construction, les voyages, les avions, les voitures, les bateaux, la climatisation, le luxe évidemment, etc…

Ce sont de grands malades, ils haïssent l’humanité au point de haïr le progrès, de désirer la régression.

L’écho de leur haine retentit, curieusement amplifié, dans l’opinion publique qui adhère sans retenu à cette folie.

Associée à l’égalitarisme qui hait la richesse, l’écologie version bornée a de grandes chances de réduire notre société en bouillie propice à la gloutonnerie de sociétés voisines non abruties par ces croyances.

Comment avons-nous pu en arriver là ?

Comme pour toutes les graves maladies la science — ici politique — va probablement devoir travailler longtemps pour comprendre. Je crains que seule l’autopsie puisse permettre d’y voir clair, hélas elle suppose au préalable la mort du corps étudié.

Mort qui devrait arriver à brève échéance tant les discours et les décisions prises amplifient les maux qu’ils prétendent soigner. (Je me demande si l’accord pluriel au masculin lié à des sujets masculin et féminin n’est pas une atteinte à l’égalité des sexes. Mais bon, je ne suis pas un champion de l’orthographe, loin s’en faut.)

Les écolos osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait. Les éoliennes c’est du gratiné, elles laisseront une marque indélébile de la débilité du concept.

Pourtant elles ne sont que le début des fiascos qui nous attendent. Il faut se préparer à bien pire, probablement à des guerres, des dictatures, des morts, tant cette croyance est violente, prête à tous les mensonges, à toutes les associations, convaincue de détenir la seule et unique vérité, donc d’avoir la légitimité de l’imposer quelles que soient les méthodes ou le coût humain.

Le principe est simple.

Des algorithmes, incluant les réserves connues des matières premières et les dépenses prévisibles à taux constant de celles-ci, prédisent un manque inévitable, que la religion écologique se contente de diaboliser sous la forme de risques d’inondations, de sècheresses, d’ouragans, toutes ces choses qui existent depuis des millénaires et que l’homme craint par-dessus tout.

Que dire face à cette apocalypse annoncée de façon péremptoire ?

Que le progrès va toujours nous sourire, que l’agriculture sera largement suffisante lorsque nous nous nourrirons tous de croquettes, que le fuel sera inutile comme l’est devenu le charbon lorsque nous aurons trouvé une nouvelle énergie encore inconnue, que la maladie ne sera plus qu’un souvenir lorsque nous maitriserons la modification des gênes, etc…

Inutile, l’intuition de la vie n’a pas cours chez les écologistes, archanges de la mort. La démolition est leur mantra, la jouissance de la casse est leur moteur, en cela ils se sentent en communion avec les égalitaristes et les délateurs de tout poil.

Reverra-t-on la guillotine ? Ce n’est pas impossible tant la haine est leur carburant.

C’est tout cela qui se trouve derrière les trente mille balles qui ne permettent plus de rouler en Land Cruiser sans rien demander à personne.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Petit bras les Land Cruiser : https://www.agence-france-electricite.fr/actualites/impact-ecologique-transport-maritime/

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La légitime défense

Sommes-nous sur ce blog en état de légitime défense ?

Le site du gouvernement, parlant de la légitime défense dit ceci :

“La légitime défense permet de se défendre, de protéger quelqu’un ou un bien, lors d’une attaque immédiate par une personne.

Les moyens utilisés lors de cette défense sont interdits dans une autre situation. C’est la justice qui vérifie si la riposte, utilisée pour se défendre, est un cas de légitime défense.

Pour que la légitime défense existe, les 6 conditions sont les suivantes :

– L’attaque doit être injustifiée, c’est-à-dire sans motif valable

– La défense doit se faire pour soi ou pour une autre personne

– La défense doit être immédiate

– La défense doit être nécessaire à sa protection, c’est-à-dire que la seule solution est la riposte

– La défense doit être proportionnelle, c’est-à-dire égale à la gravité de l’attaque

– La défense d’un bien ne doit pas avoir pour conséquence un homicide volontaire, c’est-à-dire entraîner la mort d’une personne.”

Pour moi : ça colle.

Le contrôle fiscal qui débouche sur un redressement indu est une attaque immédiate, portant sur nos biens, entrainant notre faillite, donc notre mort sociale.

Nous sommes très nombreux à avoir connu cette attaque, à en subir les séquelles qui nous laissent hébétés, à l’écart de la société, ruinés mais aussi discrédités, humiliés, montrés du doigt, ostracisés pour toujours. Nos enfants seront aussi nombreux demain à affronter ces attaques fiscales ignobles, avec l’aval de l’opinion publique, ce qui est particulièrement destructeur intellectuellement et matériellement.

Il nous est donc permis de répondre à cette violence par des moyens qui seraient interdits dans une situation normale.

L’article 122-5 du Code Pénal est clair :

“N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.

N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction.”

Pas de doute les moyens employés sur ce blog, qui sont la dénonciation argumentée, l’explication de la réalité des faits, la mise en lumière des agressions fiscales mortelles et de leur couverture par la justice administrative, comprenant les noms des auteurs de ces agressions, sont une réponse à la violence que nous subissons. Ces moyens entrent parfaitement dans le cadre de l’article 122-5, parce que proportionnels à l’atteinte injustifiée qui est portée contre nous par les contrôleurs fiscaux, dans le cas évidemment de redressements injustifiés, ou irréalistes par rapport aux situations, dont nous apportons la preuve.

Alors que dire des agressions constantes subies par ce blog de la part des auteurs des attaques que nous dénonçons ? Que dire des magistrats qui entérinent, couvrent, voire s’associent à ces attaques ? Qui donc nous refusent ce que la loi permet : la légitime défense.

Pour résumer la situation : ce n’est pas nous qui avons commencé.

Nous ne faisons que répondre, et nos réponses font beaucoup moins de dégâts matériels et moraux sur nos agresseurs que leurs attaques en ont faits chez nous.

Or, ce blog est de plus en plus attaqué, de toutes parts, tant les hommes de l’Etat voleurs se multiplient, tant la population adhère à ces vols, les banalisant, les réclamant.

Dans les procédures en cours contre le blog nous allons plaider la légitime défense, pour voir ce que les magistrats vont répondre. Ce sera probablement très instructif.

Bien à vous. H. Dumas

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Est-ce qu’un mort vaut un mort ? La question de Raoult.

Il fallait oser le dire. Lors de son dernier passage sur BFM, le professeur Raoult a carrément dit qu’une mort dont on prévoit la survenance dans l’année en cours du fait de l’âge et d’une maladie mortelle engagée, ne peut pas être mise en parallèle avec la mort d’une jeune personne ayant des décennies de vie devant elle.

Cela tombe sous le sens, mais allons plus avant.

Face à la mort, face à la souffrance, toutes les vies sont égales, quels que soient leur âge et leur condition physique. Donc pour chacun de nous, à tout instant, notre vie est essentielle, égale à toutes les autres. Il serait malhonnête de prétendre le contraire. On peut rajouter que la peine générée par la mort d’un proche aimé est, elle aussi, indépendante de la situation du disparu.

Nous sommes donc face à une dualité, chacun considère que sa vie à la même valeur que toutes les autres, mais la réalité sociétale n’est pas ainsi.

Il est clair que pour la collectivité chaque vie est valorisée en fonction de ce qu’elle apporte à la société. Raoult a raison.

Mais il n’est pas allé jusqu’à formuler la question qui découle de la sienne : est-ce qu’une vie vaut une vie ?

La vie de Marie Curie n’est pas comparable à celle de Salah Abdeslam, nul ne peut contredire cette réalité.

Ce qui amène à conclure que pour chacun de nous la vie et la mort sont si essentielles qu’il ne nous est pas possible de les relativiser, qu’elles nous paraissent égales à toutes les autres, mais que pour le groupe auquel nous appartenons l’appréciation de notre vie est à l’opposé de cette égalité. Notre vie n’a alors que la valeur qu’elle apporte ou est supposée apporter au groupe.

On conviendra qu’il ne s’agit pas d’un détail, mais bien d’un essentiel.

Personnellement je tire deux conclusions de ce constat.

    Première conclusion

Les égalitaristes écolos-communistes ne sont que de gros égoïstes qui sont indifférents, contrairement aux apparences, à toute société. Leur absolu d’égalité ne correspond qu’à une émotion personnelle qui ne prend pas en compte la nécessité de l’organisation sociale et la valeur de chacun dans le cadre de cette organisation.

Ce constat est intéressant, il offre un angle de vue qui permet de relativiser le discours mensonger de cette clique, de comprendre le danger mortel qu’ils représentent pour la société.

    Deuxième conclusion

Si l’on accepte l’idée de la valeur sociétale de notre vie, à qui peut-on confier la classification que cela suppose et qui évidemment nous implique lourdement ?

Sans faire un gros effort, on prend vite conscience qu’il n’y a pas de solution fiable pour quantifier la valeur sociétale d’une vie à son terme, mais aussi et plus particulièrement lors de son commencement.

L’éducation, la richesse, l’appartenance, l’intelligence, la beauté, la discipline, la croyance, la religion, la passion, la force, et bien d’autres outils ayant la prétention de classifier efficacement les hommes en société ont fait long feu.

     Conclusion générale

L’égalité des hommes face à la vie est un ressenti personnel très fort, c’est aussi un souhait collectif relativement fort, mais raisonné, pour chaque nouvelle naissance.

En revanche face à la nécessité organisationnelle du groupe les vies sont appréciées, elles ne sont pas égales dans leur déroulement.

Donc la façon dont se fait cette appréciation impacte directement la société, jusqu’à son existence.

Personnellement, avec l’âge, je n’ai aucune confiance dans les prédictions, tant les miennes que celles des autres m’ont apporté des déceptions régulières. Les prédictions éducatives ou les aspirations sociales sont pour moi du même tonneau.

Je ne crois donc qu’à la réalité, à la récompense de ce qui est fait et non de ce qui pourrait être fait.

Donc toute organisation sociale, qui va devoir classer les hommes, se devrait de garantir d’abord toutes les libertés, puis de récompenser celui qui a réussi, tout bêtement.

Trop simple sans doute…

Bien à vous. H. Dumas

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Imaginer sans peur demain ?

Tout le monde parait attendre, voire souhaiter, la faillite de notre Etat. Certains l’imaginent financière, d’autre politique, d’autre morale, catégorielle, qu’importe. Ensemble ils représentent une telle majorité de sensibilité négative que l’on est bien obligé de se demander si cette faillite n’est pas acquise, inévitable. Tant d’émotions peuvent-elles se tromper ? Tant de ressentis peuvent-ils être injustifiés ?

Donc demain l’Etat ferait faillite.

Qu’est-ce l’Etat ? Vous connaissez mon avis, pour ceux avec qui nous papotons depuis déjà dix ans : L’Etat n’existe pas, c’est une abstraction.

La preuve en est rapportée par la définition qu’en font les manuels de droit : L’Etat est un territoire, une population, et une loi ou constitution.

Le territoire :

Nul n’est responsable de l’endroit où il nait et bien peu le sont de l’endroit où ils vivent. Donc il s’agit d’un paramètre aux motifs indéfinissables, semblables à la taille, la santé, la météo, etc…

La population :

Elle suit les hasards des implantations territoriales, aussi évidemment celui des intérêts climatiques, nourriciers et protecteurs du territoire.

La loi :

Elle n’est le fait que de quelques-uns. C’est ici que nous voyons arriver les hommes de l’Etat. Ce sont eux qui inventent la loi, à leur bénéfice exclusif, cela va de soi.

Donc l’Etat n’existe pas, et pourtant la croyance en lui est majoritairement répandue.

En réalité la confusion tient au fait que de tout groupe naissent des émotions, des liaisons, des croyances partagées, qui ajoutées entre elles au fil du temps créent une impression d’appartenance que l’on peut appeler nation, civilisation, etc…

Amis et ennemis du même groupe tissent des liens fraternels ou conflictuels qui les attachent.

Conclusion :

L’Etat qui n’existe pas ne peut pas faire faillite. Mais les hommes de l’Etat, qui bien que dissimulés derrière la fiction de l’Etat existent réellement, peuvent faire faillite et entrainer dans leur échec le groupe ou nation ou civilisation qu’ils prétendaient diriger.

Donc acceptons l’idée que les hommes de l’Etat français fassent faillite, ce qui est objectivement réaliste lorsque l’on voit dans quelle décrépitude ils sont à tous les niveaux.

Qu’en serait-il de la nation française, de son territoire, de sa civilisation ?

C’est le vrai problème et sur ce point je rejoins le professeur Raoult lorsqu’il dit que face à n’importe quelle difficulté l’ennemi le plus dangereux est : la peur.

La peur, déjà sous-jacente, s’est emparée définitivement du territoire avec COVID, elle est probablement prête à en rajouter une couche lors de la faillite à venir, pourtant anodine, des hommes de l’Etat.

Or, il n’y a pas lieu d’avoir peur. Si tant est que le groupe constitué en nation ou civilisation sur le territoire géographique appelé La France soit convaincu de sa réalité et la défende.

C’est-à-dire qu’il faut oublier l’Etat, les hommes de l’Etat, et s’organiser pour défendre les valeurs qui nous lient ou nous opposent.

Premier point défendre le territoire, c’est-à-dire notre propriété privée commune, tant dans sa partie qui nous appartient en propre que dans celles qui nous appartiennent en commun. La propriété est le lien essentiel entre nous.

Deuxièmement point défendre nos idées communes, acceptées ou critiquées peu importe, elles sont notre identité en tant que groupe ou nation ou civilisation. Elles ne sont pas les définitions qui en sont données mais les sensations qu’elles nous donnent à partager.

C’est donc en défendant notre propriété, quelle qu’en soit la légitimité, et en défendant nos idées, quelles que soient leurs divergences, que notre nation continuera sa route, sans trembler y compris en cas de faillite des amateurs que sont nos hommes de l’Etat actuels.

Nul besoin de se jeter dans les bras d’hommes de l’Etat qui se prétendraient “providentiels” ou qui se laisseraient affubler de cet adjectif, si nous n’avons pas peur et si notre ciment civilisationnel est fort, nous n’avons rien à craindre de la faillite de nos charlots de service. Que chacun assume ses responsabilités personnelles et aide son prochain et tout ira bien.

Il nous faudra quand même deux valeurs essentielles : la confiance entre nous et la liberté individuelle.

Ce sont elles les socles de la force. Exactement l’inverse des lois et règlements que décrètent ceux dont tout le monde sait qu’ils vont dans le mur, justement à cause de leur phobie pour ses deux valeurs qu’ils jugent attentatoires à leur pouvoir.

Bien à vous. H. Dumas

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L’égalitarisme avatar ultime du fascisme et du communisme.

Le pouvoir s’acquiert en accumulant de la puissance.

Il est deux sortes de pouvoir : Le pouvoir par la maîtrise d’autrui et le pouvoir par soi-même. Les deux s’exercent en partie sur soi et en partie sur les autres.

Le pouvoir sur soi est intellectuellement illimité mais matériellement réduit à ses propres forces. Pendant que le pouvoir sur les autres, bien que limité intellectuellement du fait de la diversité des pensées qui empêche leur simple addition, est dans l’absolu illimité matériellement par la possible addition des forces matérielles.

Si l’on adhère à ce théorème beaucoup de choses s’expliquent.

Le pouvoir est-il une nécessité ? Je ne prendrai pas partie sur ce point. Il me semble que non, je constate que oui. Donc partons du constat.

Le pouvoir par les autres.

Nul ne peut l’obtenir sur sa simple personne, il nécessite de regrouper d’abord les autres à travers une croyance abstraite, invérifiable mais séduisante. Par exemple pour un homme de pouvoir tel que De Gaulle la croyance de regroupement affichée était La France ou une certaine idée de La France. Pour d’autres se sera une religion, un concept, etc… La maîtrise de la masse des croyants sera l’outil d’accès au pouvoir.

Pour les égalitaristes la croyance est évidemment l’égalité, mais toujours dissimulée sous un autre nom : communisme, socialisme, social-démocratie, etc…

Cela tient au fait que l’égalitarisme entraine la redistribution imposée donc le pillage, et le pillage au nom de l’égalitarisme ça ne passe pas, ce serait Dieu et le Diable dans le même ascenseur.

Le pouvoir par soi-même.

Au-delà des capacités de séduction que cela demande, il nécessite une assise matérielle qui se concrétise par la propriété privée.

C’est elle qui va jouer le rôle de lieu de protection lorsqu’il sera nécessaire de se mette à l’abri, qui servira aussi de base pour la conquête du pouvoir par sa possibilité de cumul et de capitalisation, de poids, sans lequel nul pouvoir ne peut voir le jour.

Ces deux pouvoirs sont antinomiques.

Le pouvoir individuel et le pouvoir collectif sont la plupart du temps en conflit. Rarement ils sont en symbiose, sauf lorsqu’un effort collectif est vital au groupe et que majoritairement il le ressent comme tel.

Ces conflits de pouvoirs tuent évidemment, mais au préalable les pouvoirs n’hésitent pas à mentir. C’est quand même un problème. D’autant plus que le pouvoir est incontournable de la vie en société, on ne peut pas s’en passer.

L’objectif est donc d’accepter un pouvoir, naturellement limité, dont l’oppression pourra être contrôlée.

Comparatif

Le pouvoir par soi, ou pouvoir individuel, outre qu’il prend sa source dans la liberté individuelle – ce qui n’est pas pour nous déplaire — a pour gros avantage d’échapper à celui qui le détient dès qu’il faillit aux responsabilités qui vont avec. Ce pouvoir s’exerce principalement par la puissance économique, rarement par les fusils, il est donc fragile et demande beaucoup d’attention.

Enfin le groupe peut, assez aisément, le contrer par sa simple masse.

A subir un pouvoir — puisque je n’ai jamais envisagé de le conquérir — c’est évidemment celui-ci qui a ma préférence.

Le pouvoir par les autres, ou pouvoir collectif, inclut des tares rédhibitoires. D’abord il enferme les dominés dans une croyance qui ne peut qu’être unique, donc imposée par la loi, elle-même prenant sa crédibilité dans la force, dans les fusils. Un schéma inacceptable.

Les hommes de ce pouvoir, qu’ils se fassent appeler hommes de l’Etat, de l’Eglise ou empereur génie des Carpates, n’ont que le crédit que leur donne la force.

Chaque siècle qui passe les voit décuplant leur puissance et leur nocivité par le simple fait des progrès techniques généraux, dont ils détournent une partie pour améliorer leurs moyens de contrainte.

Leur bilan en tortures et meurtres divers va croissant régulièrement.

Ainsi les égalitaristes sont passés de quelques morts pour les premiers chrétiens, à des milliers à l’époque féodale, des dizaines de milliers au début du 19ème siècle, des millions au début du 20ème et probablement des centaines de millions pour la prochaine fois, qui ne saurait tarder.

L’égalitarisme intellectuellement aseptisé — nous ne sommes plus dans la dictature du prolétariat mais dans la protection de la planète qui justifie le nivellement à minima, sauf pour les tenants du pouvoir cela va de soi — va cogner très fort.

Tout est prêt, du fascisme il récupère le monopole par et pour l’Etat, du communisme il récupère la bureaucratie et sa planification.

Il prend son envol avec COVID, il vérifie que la masse suivra, elle suit, pas de problème. Bien plus que les opposants traditionnels les simples critiques sont expurgés de la société, des moyens de communication.

La masse, isolée par les arcanes de la spécification, n’a aucun autre choix que de faire confiance, le truc justement à ne pas faire face aux intrigants du pouvoir.

L’égalitarisme est le dernier avatar du pouvoir collectif, ce sera le plus destructeur, le plus mortel.

Bien à vous. H. Dumas

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