Le pire est toujours certain

Chacun peut-il prétendre détenir la vérité ? La vérité peut-elle être issue d’une croyance ? Toutes les croyances sont-elles vraies ?

Et, finalement, qui se soucie de la vérité ? Est-elle utile ? Qui la cherche ?

Petit à petit, avec l’âge, je suis devenu sourd. Dernièrement je me suis procuré des appareils auditifs. Il existe aujourd’hui des aides à poste, que l’on garde jour et nuit. Leur effet est sidérant.

La vérité sonore qui était la mienne en a pris un coup. Je redécouvre des sons oubliés, qui ne me manquaient pas. Tels que le pépiement des oiseaux, incroyable.

Ma vérité sonore dépendait de ma surdité, mais elle n’était pas la vérité, puisque les oiseaux pépient intensément, au moins dans mon jardin.

Celle d’aujourd’hui est-elle plus vraie ? Probablement pas puisqu’il est des sons que l’humain n’entend pas.

Donc, finalement, il n’existe aucune vérité autre que celle des résultats que chacun de nous subit, et ils sont assez peu liés à nos intentions, davantage au hasard.

Et pourtant, au nom de la vérité les hommes s’étripent joyeusement, très régulièrement, et l’on sent bien en ce moment qu’ils ne vont pas tarder à remettre ça.

Quel est le signe avant-coureur de ses drames cycliques ?

C’est le déni du résultat. Déni global, religieux, imposé par l’opinion publique qui ensuite déchaine le feu. Aujourd’hui le déni est partout.

L’économie.

Nous devons croire qu’il s’agit d’une activité non fondamentale, à laisser entre les mains de personnes avides, cupides, dont le seul moteur est le vol, dont l’organisation de l’activité — appelé “le marché” — est honteuse et porteuse d’iniquité.

Les revenus de cette activité ne peuvent pas appartenir à ses opérateurs, ils n’en sont pas dignes. Ils sont donc ostracisés.

Si l’on pousse le raisonnement, la richesse se fabrique à la BCE en ouvrant des colonnes de crédit. Mais alors, pourquoi prélever des impôts ?

Dire que cette façon de penser est une pantalonnade n’est pas audible.

La santé

COVID est le gag du siècle. Le masque est passé, en quelques mois, du délit inexcusable, inacceptable, mettant en danger la sécurité du pays dans le cadre de son port par les femmes musulmanes à une obligation touchant toute la population, tous âges confondus, sous peine de délit couteux.

L’organisation sanitaire, toute de connivence et de privilège, désignait l’hôpital comme déversoir des quelques vrais malades noyés au milieu des faux malades intoxiqués aux calmants. COVID a explosé cette organisation moribonde.

Le déni a été à la hauteur de la situation mensongère, mondial, terrifiant.

Avec l’énorme avantage d’éviter les questionnements sur l’économie, tout particulièrement sur les liaisons malsaines entre COVID et déliquescence de l’économie, du type temporel de l’œuf et de la poule.

L’environnement

Le monde s’est couvert d’éoliennes. Don Quichotte revenant aurait fort à faire. Leur échec, prévisible dès le début, reste officiellement tabou. Quel gag !!!

Personne ne parle de la surpopulation. Qui voudrait ne pas être ?

La valse des conneries écologiques est impressionnante, mais derrière est toujours un motif non avoué.

Paris interdit aux voitures, parce que personne ne sait faire les percées qui seraient nécessaires. N’est pas Haussmann qui veut.

Les pays en voie de richesse paralysés par le surcout écologique qui leur est imposé, sauf ceux qui n’ont pas besoin de nous, il y en a… suivez mon regard.

Un homme nouveau, asexué, propre sur lui, sans besoin de mobilité, de nourriture, sans rejet, inerte sans contestation, est en train de naître. Juste, il s’apprête à tuer tous ceux qui ne pensent pas comme lui… un détail.

Alors : le pire et la vérité ? Couple infernal ?

Oui, sans hésitation.

Celui qui, tel que moi, a eu la sottise de croire que la vérité est une clef essentielle de la vie, s’est mortellement trompé. Enfin en ce moment.

Hélas

Croire que la justice existe, que la vérité peut être démontrée, que les juges sont honnêtes et intelligents, que les élus sont altruistes, que l’honnêteté finit toujours par triompher, que le fruit de notre travail nous appartient, que les fonctionnaires sont à notre service, que la police pense à nous protéger et à protéger nos biens, que les hôpitaux sont fait pour soigner les malades et l’éducation nationale pour faire de nos enfants des adultes compétents et responsables, et bien d’autres choses encore, est se tromper lourdement.

La dérive de la pensée, de l’action, la perte de vue de la simplicité de la vérité, est exactement semblable à ce qu’elle était en 1938.

Vous connaissez la suite. Honneur à vous si vous donnez un jour votre vie pour sauver les meubles et terrasser ce bordel.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Le pire est toujours certain »

  1. Les civilisations suivent toutes une courbe de Gauss, comme les épidémies. Leurs fins ne s’appellent pas pareil, décadence et chute pour les premières, résolutions pour les secondes. Est-ce que l’on y peut quelque chose ?

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