Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Vaccination ou pas contre le Covid ?

En vaguant

Sur le site Objectifeco, j’ai visionné la vidéo de Loïc Abadie sur le sujet – https://www.objectifeco.com/les-tribunes-libres/vaccins-anti-covid-caracteristiques-politiques-vaccinales.html

Des réflexions et des faits posés principalement sur une bonne source de datas en écartant l’opinion de Churchill sur le sujet des statistiques : www.worldometers.info/coronavirus/country

Il en ressort effectivement que les vaccins proposés démontrent leur efficacité, même cantonnés qu’aux personnes les plus âgées, sans conclure sur l’immunité face à la contagion, ni la durée de protection.

Mr Abadie voit les choses par le filtre de son pédigrée qu’il introduit au début de sa vidéo, mais il est aussi un autre métier, un analyste et Trader sur les marchés financiers. Ce n’est pas une tare pour s’impliquer sur le sujet, bien au contraire. Avec un tel cursus, les faits et les probabilités lui permettent de prendre une décision qui a du sens avec un risque contrôlé. Donc le bon sens …

La contrepartie

Il expose que nous avons du recul depuis un an par rapport aux premières vaccinations, expérimentales encore en cours, pour conclure. Nous n’en sommes pas si sûr, car effectivement nous sommes confrontés à un variant mutagène.

Plusieurs hypothèses sont actuellement posées :

– Le variant Delta est plus contagieux et moins virulent ;
– Le variant Delta est plus contagieux et plus virulent ;
– Le variant Delta est moins contagieux et moins virulent ;

Par rapport à quoi mesurent-ont celles-ci ? Par une population de plus en plus vaccinée. Et les faits vont dans le sens de Mr Abadie, ce qui ne permet absolument pas de conclure sur la prévalence de l’une d’entre elles.

Les vaccins que l’on touche actuellement se mobilisent pour traduire une protéine Spike désactivée selon divers protocoles, via Arn, adénovirus etc afin de traduire une réponse immunitaire auto-immune, mais peut-être pas selon ce qui est exprimé ici : https://odysee.com/@ExcaliburTraduction:4/Geert-Vanden-Bossche-1:0?s=09

Par l’expression de cette dernière vidéo, le recul d’un an pour tirer des théorèmes est peut-être un peu court sur des vaccins qui n’ont pas obtenu d’autorisation définitive sur le marché .;
Je pourrais encore multiplier des articles ou des interviews de spécialistes en infectiologie et virologie, loin d’être les derniers perdreaux de l’année dans le registre pour continuer de débattre sur le sujet en porte-à-faux de la doxa. Mais je préfèrerais qu’ils soient invités sur les plateaux de médias Mainstream, pour qu’il y ait un vrai échange contradictoire, ce que l’on nous refuse.

La déchéance

Avoir tant insisté sur le principe de précaution inscrit dans la Constitution, puis tant l’avoir renforcé comme la CSG, pour protéger un modèle de pensée collectiviste qui ne supporte plus aucune contradiction pour se lancer dans une aventure en bannissant ladite précaution sous des prétextes d’urgence qui n’épousent que la lâcheté de devoir rendre des comptes devant l’incurie, le propre de tous les irresponsables sur leurs deniers et leur statut – piqure de rappel vers les modèles scandinaves.

Ce fameux Pass Sanitaire, pas applicable à l’accès de l’Assemblée Nationale comme leur régime de retraite ou de chômage spécifique de la plèbe, est encore un artefact de toute cette bureaucratie qui nous étouffe et qui va appeler de la dissidence, de la résilience avec des effets collatéraux comme des bouchons sur les autoroutes de notre économie déjà chancelante, avec plus de peurs et de chicanes pour aller d’un point A vers B tant règlementaires que juridiques : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/07/23/conseils-pour-eviter-le-licenciement-des-salaries-non-vaccines/

Bien à vous !

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Quand les psychiatres observent…

COVID vrai révélateur de l’hôpital, mais pas que…

Le travail scientifique publié par l’Encéphale, ne manque pas d’humour, mais il est aussi documenté et réaliste.

C’est toute notre société qui est atteinte de ce mal plus mortel que COVID, et qui touche carrément les générations à venir.

Bonne écoute.

Bien à vous. H. Dumas

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Jacob président !

Jacob président !

Tout le monde connaît l’histoire du type qui tombe du haut d’un gratte-ciel et qui, tout au long de sa chute, ne cesse de répéter « jusqu’ici ça va ». La France en est à ce stade. Chaque jour qui passe augmente sa dette. Nul ne sait comment elle sera remboursée. Si bien qu’a germé l’idée qu’elle pourrait aussi bien ne pas l’être. Racontée comme cela, la situation conduit notre pays tout droit à la cessation de paiement, ce qui signifie que nous ne pourrons plus emprunter sur les marchés. A la suite de son dernier défaut, l’Argentine est restée dix ans coupée des marchés financiers. Une telle sanction est donc parfaitement possible.

Il est inutile de décrire toutes les conséquences économiques, sociales et politiques d’une telle faillite (oui, l’Etat peut faire faillite, à ceci près qu’il ne sera pas liquidé, un Etat se survivant toujours à lui-même, fût-ce comme un zombie). Elles se feront ressentir jusqu’au plus profond des familles et des individus. Le redressement n’aura lieu qu’après une remise en cause générale de toutes les situations. Dans un pays pour lequel la moindre réforme demande un effort surhumain, on mesure le séisme.

La fragilité de toute situation humaine m’a toujours fasciné. Nous savons tous que la mort est au bout du chemin, mais nous voulons ignorer que la ruine peut succéder brutalement à la prospérité. Et que la roche Tarpéienne est près du Capitole, ce que les Romains savaient très bien. Une société qui veut ignorer ces réalités est beaucoup plus fragile qu’une autre, parce qu’elle a beaucoup de mal à sanctionner les erreurs et donc à permettre le renouvellement des élites. En France, on a vécu si longtemps sous une monarchie de droit divin que chaque détenteur d’une parcelle du pouvoir républicain se croit sacré. D’ici à ce qu’il descende de son trône imaginaire, il peut se passer des lustres, pendant lesquels le pays va dériver comme le chien crevé au fil de l’eau !

C’est la raison pour laquelle nous avons besoin, à la tête de l’Etat, d’une personnalité si possible charismatique, et en tous cas affirmée. En cet an 2021 – qu’on n’ose pas dire de grâce – la question se pose avec une acuité exceptionnelle, compte tenu de la gravité de la situation. Or on ne voit surgir aucun personnage providentiel, ni même quelque individu dont on pourrait se dire qu’il a les qualités d’un grand dirigeant apte à gouverner le peuple.

Les Etats-Unis, qui ont bien entendu tous les défauts de la terre et dont on se demande par quel complot maléfique ils ont pu devenir le premier pays du monde, ont un système présidentiel qui, à la différence du nôtre, est doté d’un dispositif de sécurité. Il s’agit de la vice-présidence. Le plus souvent, le vice-président vit dans l’ombre et s’ennuie à mourir, mais il arrive que la mort du président le fasse accéder au poste suprême. Parfois, c’est une réussite : Harry Truman. Parfois cela frise la catastrophe : Gérald Ford. Mais finalement les Etats-Unis fonctionnent et arrivent tant bien que mal à surmonter les difficultés.

En France, le président de la République ne saurait être flanqué de quiconque, car cela affecterait la majesté de sa fonction, telle que l’avait voulue le général de Gaulle. Mais nous avons quand même une clause non écrite qui veut que les présidents des principales formations politiques du pays soient les candidats naturels à l’élection suprême. Quand on a voulu ignorer cette clause et la remplacer par un système de primaires, le résultat a été catastrophique, n’importe qui pouvant trouver grâce aux d’un corps électoral improvisé et irresponsable.

A neuf mois de l’élection présidentielle française, quelques évidences semblent s’imposer. M. Macron n’a pas réussi et n’est pas aimé des Français. La gauche est en miettes, comme le principe qui la fonde : l’appropriation des biens d’autrui. Quant aux Républicains, désormais favoris de l’élection, comme ils l’étaient de la précédente que les juges leur ont volée, ils ne savent plus comment choisir entre les médiocrités qui se sont mises en avant. Du  coup, la sagesse commande qu’ils choisissent tous simplement le président de leur parti. Celui-ci, Christian Jacob, a occupé de nombreuses fonctions ministérielles après une solide carrière dans le syndicalisme agricole, et il a tout, en ces temps de disette, pour faire l’affaire. Mon opinion est donc que la France se portera mieux avec lui qu’avec ceux dont on parle actuellement. Les Républicains feraient bien d’y réfléchir. Mais ils peuvent aussi suicider leurs chances, comme il leur est arrivé de le faire. Après tout, Lacordaire a  dit : « Dieu a fait les nations guérissables » !

Claude Reichman

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La vérité pointe le bout de son nez

Les Français sont-ils capables de la regarder en face ou vont-ils lui claquer la porte au nez ? C’est la question du moment.

COVID apporte la lumière.

C’est une maladie, un peu plus qu’une simple grippe. Personne n’en doute aujourd’hui.

C’est une maladie individuelle, transmissible, qui impacte donc la collectivité. Nos compétences scientifiques à son sujet sont tirées de l’observation, sans réelle capacité d’intervention en dehors du classique vaccin, ici modernisé mais toujours impuissant devant les mutations multiples et imprévisibles du virus.

L’expérience prouve qu’un problème individuel impactant la collectivité peut être traité de deux façons :

          – Librement, par chacun, en responsabilisant alors chaque individu quant aux conséquences de ses décisions sur tous.

          – Collectivement, par la bureaucratie étatique, en déresponsabilisant alors au préalable chaque individu pour éviter toute dissonance dans l’action.

Ce sont deux méthodes aux antipodes l’une de l’autre.

Ces deux méthodes sont induites le plus souvent par l’éducation sociétale du groupe, et par l’organisation structurelle qui en découle.

La France est devenue collectiviste, volontairement ou involontairement, c’est donc la deuxième solution qui s’est appliquée pour COVID.

Les incohérences induites sont si fortes que le Premier Ministre dit faire appel au “bon sens” pour tenter de sortir des multiples situations ridicules que le traitement collectif de la crise soulève.

Ainsi au moment de condamner lourdement tout bistroquet surpris avec des clients non vaccinés, la stupidité du concept apparait. C’est donc la police qui, à l’occasion de descentes inopinées dans les bistroquets, vérifiera les vaccinés. Oui, mais la police étant dispensée de vaccin de quel droit peut-elle entrer ? Qui acceptera de voir débouler dans le bistroquet visé des agents non vaccinés ? Un problème laissé à l’appréciation du “bon sens”.

A partir de quelle surface de supermarché le virus s’excite et passe à l’attaque, pendant qu’en dessous il se promène sagement ? Encore une question à régler grâce au “bon sens”.

Les jeunes qui passent COVID sans difficulté doivent-ils être vaccinés de force ? Seul le “bon sens” peut apporter la solution.

Pas de non-vacciné dans les trains, mais pour le métro ? Le “bon sens”

Il n’est dans cette affaire qu’une seule certitude, le virus meurt de sa belle mort au terme des contaminations. Est-ce judicieux de gêner ces contaminations par le confinement et de repousser ainsi la date de disparition du virus ? Encore un problème de “bon sens”.

L’usage journalier des chiffres pour nous parler de COVID entretient la confusion, tant ils sont discutables. Malheureusement ils ignorent le “bon sens”, c’est même le principal ennemi des chiffres.

Mais attention

Nous ne parlons pas de n’importe quel “bon sens”. Il ne s’agit ni du mien ni du votre. Il s’agit exclusivement de celui de M. Macron et de ses amis qui gouvernent sous le sceau du “bon sens”, qui n’ont pour cela ni besoin de vous : la rue, ni de vos représentants : l’Assemblée Nationale.

En réalité

Nous assistons à l’échec total, et programmé pour les initiés, de la gestion collectiviste de nos problèmes individuels.

L’économie rencontre la même problématique, l’éducation nationale aussi, l’assurance maladie, la recherche, etc… en réalité tout ce qui n’est pas régalien, qui dépend de décisions individuelles, est envahi et réduit en cendre par la démesure “bureaucrato-collectiviste” qui nous tue à petit feu.

Le “bon sens” de M. Macron, élevé à la couveuse ENA, n’est d’aucune utilité contre le fléau.

La France a besoin de libertés individuelles, de responsabilités individuelles, d’un traitement antiparasitaire de choc pour exploser sa bureaucratie et ses fonctionnaires communistes – gardons les autres, ils sont peu nombreux mais très efficaces, ils sont nécessaires –.

Face à COVID Macron, non pas sa personne mais le concept collectiviste qu’il représente à la perfection, va dans le mur, c’est imminant.

On peut faire semblant de ne pas le voir, le laisser en place ou élire pire que lui dans la même veine.

On peut aussi se débarrasser de toute la clique, se prendre en main. Nous savons ce qu’est la liberté dans la démocratie, c’est nous qui l’avons inventée.

Face à un tel échec, si j’étais Macron, je partirais… ou je prendrais le virage de la liberté, il lui reste 9 mois pour cela… tout un symbole.

Bien à vous. H. Dumas

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Les incohérences s’accumulent

Les chemins suivis par Macron sont impénétrables à toute personne raisonnable.

La conclusion majoritaire est qu’il fomenterait je ne sais quel projet, plus ou moins mondial, dont le but serait de nous mettre en esclavage, de prendre aux hommes leur liberté.

Il est abondamment comparé à Hitler.

Il suffit de se pencher un peu sur le parcours d’Hitler pour constater une chose : le type était complètement abruti. Il n’a existé que parce que les Allemands l’ont souhaité. Une bande de gangsters a agi en son nom, ils ont tué et pillé pour son compte, uniquement parce qu’ils étaient naturellement des tueurs et des pillards et que l’opportunité de l’insondable connerie d’Hitler leur a permis d’accéder au pouvoir, rien de plus. Pas de grand projet, pas de philosophie, pas d’ambition, rien, le néant. Au bout le carnage, l’écrasante responsabilité des Allemands, qui finalement n’ont jamais payé la facture.

Nous sommes pris, aujourd’hui en 2021, entre deux conneries du même tonneau.

D’un côté Macron, dont on peut raisonnablement douter des capacités intellectuelles. C’est probablement un gros travailleur à forte mémoire, doté d’un fort égo et d’une ambition illimitée, mais il n’a jamais surpris par ses analyses ou ses projections.

Depuis qu’il dispose du pouvoir il n’a cessé de tergiverser, de chercher à s’entourer d’ambitieux à son service, sans aucun résultat à ce jour.

Il piétine, et visiblement il en est très contrarié. Cela ne l’empêche pas, au contraire,  d’utiliser la force publique à tout instant, sans raison objective.

Sur ce terreau COVID est arrivé, une histoire rocambolesque, de la même veine que le délire écologique. La raison aurait-elle quitté l’humanité ?

Sommes-nous déstabilisés par l’abondance de communication qui permet à toutes les pensées de se regrouper, d’exister ?  Y compris les pires, pense chacun de celles des autres.

Il est clair que Macron n’a pas l’envergure pour affronter cette pagaille intellectuelle et nous aider à y voir clair, au contraire il s’y noie lui-même.

Alors une armée de prétendants aux solutions voit le jour, ce qui n’est pas pour éclaircir le débat puisque chacun parle de lui, mais au nom de tous, ce qui est mortifère.

D’un autre côté la liberté, mise à toutes les sauces par des activistes.

Le plus souvent la liberté évoquée se limite à celle de celui qui en parle. Celle des autres est un peu comme le chien des autres ou leurs enfants : insupportable et mal élevée.

Donc la rue est pleine de panneaux vantant la liberté, mais bien peu pour évoquer les responsabilités qui vont avec.

Nous sommes probablement repartis pour un tour de manège du délire collectif, de la critique de cette collectivité à qui l’on reproche de ne pas être capable de régler des problèmes pourtant strictement individuels.

Alors oui, les incohérences s’accumulent.

Le bal des vaccinés et des non-vaccinés risque fort, comme bien des bals de campagne, de finir dans une bagarre générale.

Le bal actuel cache une incompréhension qui s’accumule de jour en jour entre les Français, il cache une faillite économique directement liée à la corruption morale et matérielle de ceux qui se prétendent les hommes de l’Etat, du sommet au plus bas exécutant, il cache un égoïsme qui se prétend solidaire, il cache un pouvoir absolu qui se dit démocratique et à l’écoute, il cache le mensonge poussé à son paroxysme.

Refusons d’entrer dans cette chienlit.

Il devient difficile de parler de liberté tant elle est mise à toutes les sauces sans précaution.

Alors parlons de responsabilité

De celle de ceux :

Qui répandent la peur pour conquérir le pouvoir.

Qui nous font croire que nous serions responsables des sautes d’humeur de la terre, de son climat. De chaque vague de chaud, de froid. De chaque tempête ou inondation. Alors que les traces des catastrophes climatiques sont bien antérieures à notre évolution humaine.

Qui nous font croire que chaque tousseur doit générer l’enfermement de ceux qui ne toussent pas.

Qui nous font croire qu’il faut prendre à ceux qui réussissent pour donner à ceux qui échouent.

Qui nous font croire que notre bonne santé est un péché, que notre bonne fortune en est un autre, que notre sexualité est condamnable, que l’ordinaire que nous sommes ne peut-être que le signe de la bêtise puisque l’intelligence est évidemment élitique.

Tout cela fait beaucoup de responsables pour ce qui arrive à grand pas : le chaos.

Paieront-ils un jour pour les dégâts qui vont suivre ? Non, et c’est ça le drame.

Bien à vous. H. Dumas

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Une exécution ordinaire … sans bénéfice pour l’assassin !

C’est une histoire qui est, à l’époque, totalement passée inaperçue et je n’en ai pratiquement jamais parlé.

Après mes études de droit, je voulais être conseil juridique c’est à dire exercer une profession libérale dans le secteur du droit mais je ne voulais pas être avocat parce que, assez peu à l’aise à l’expression orale, je ne voulais pas m’infliger des plaidoiries dans les tribunaux.

Peu nombreuse (3.300 professionnels indépendants), cette profession était difficile à intégrer notamment en raison de l’obligation d’effectuer un « stage » pour pouvoir valider ensuite une demande d’inscription. En effet, il s’agissait d’une profession règlementée dont l’exercice était soumis à l’autorisation préalable du procureur de la république.

Ne nous trompons pas sur le sens du terme, en fait de stage, il s’agit bien d’un emploi pendant trois ans dans un cabinet de conseil juridique ou d’avocat sans lequel vous ne pouvez pas prétendre exercer !

Après des conditions de stage difficiles, j’ai enfin réussi à m’inscrire début 1988 pour exercer à titre individuel.

La règlementation s’appliquant aux professions juridiques et judiciaires remontait à 1971 (Loi 71.1130 du 31 décembre 1971) et les textes prévoyaient bien, à terme, un regroupement des conseils juridiques et des avocats ; mais ce projet initial était tombé aux oubliettes … et personne n’en parlait plus.

Il faut savoir que pour une profession libérale, il faut compter plusieurs années d’exercice à perte avant d’arriver à une activité à peu près rentable en raison de la nécessité de se constituer une clientèle et une notoriété !

Or, en 1991, alors que je commençais à peine à émerger, est arrivé subitement un vent de réforme.

Il fallait absolument regrouper les avocats et les conseils juridiques !

Cela posait un double problème :

-les conseils juridiques n’étaient pas demandeurs,

-Il y avait une forte divergence professionnelle entre les conseils juridiques et les avocats.

En fait, notre profession, somme toute peu nombreuse, ne dérangeait personne et n’intéressait pas grand monde.

Mais alors, pourquoi ce subit intérêt ?

Une réforme non souhaitées par les conseils juridiques

En fait, la réforme qui était prévue ne correspondait à aucune nécessité objective compte non tenu du fait que nous, conseils juridiques, n’avions absolument aucun intérêt à cette fusion qui ne nous apportait strictement rien.

Bien au contraire nous avions tout à y perdre puisqu’un regroupement nous faisait perdre notre spécificité !

En effet, notre activité était le conseil d’entreprises (droit et fiscalité) et la rédaction d’actes (ventes de fonds de commerce, constitutions de sociétés, rédactions de baux) alors que les avocats étaient essentiellement tournés vers les procès, la procédure civile et pénale, la fréquentation des tribunaux.

En fait, conseils juridiques, nous étions beaucoup plus proches des notaires que des avocats !

Accessoirement, notre profession bénéficiait d’une bonne image auprès du public contrairement aux avocats surnommés les baveux, les menteurs …et autres qualificatifs peu élogieux.

Néanmoins, des intérêts « supérieurs » (comprendre le lobby des avocats) ont poussé à cette fusion des professions avec la collaboration pour le moins intensive d’avocats connus tels de Daniel Soulez-Larivière qui se sont faits les promoteurs forcenés du regroupement tandis que, de notre côté, il n’y avait … personne pour soutenir une telle réforme.

Quand on veut convaincre quelqu’un malgré lui, on n’hésite pas à lui faire tout un tas de promesses et cela a été évidemment le cas ! On nous a promis que la nouvelle profession s’appellerait avocats-conseils juridiques ainsi qu’un cadre nouveau de l’exercice des professions regroupées …

Jamais adage n’aura été autant vérifié : les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites et, pour ma part, je n’y ai jamais cru.

J’ai même très vite compris ce qui allait se passer et les faits m’ont donné raison puisqu’on sait aujourd’hui ce qu’il en est advenu : Ne subsistent à ce jour que les avocats qui continuent d’exercer dans leur cadre habituel.

En fait, je n’étais pas d’accord, je l’ai écrit à l’époque, mais personne ne nous a écoutés car on ne voulait absolument pas entendre ce que nous avions à dire … car le but n’était absolument pas de prendre en considération nos intérêts professionnels.

Le but réel de cette « réforme » était tout simplement de nous faire disparaitre et, pour replacer les choses dans leur contexte il faut rappeler une réalité se résumant au fait que les avocats étaient à l’époque 34.000 et nous 3.300.

Pour dire les choses crûment, nous ne faisions pas le poids ni en termes économiques ni en termes d’influence dans les milieux du pouvoir !

Des professions règlementées mais un exercice du droit sans monopole

On ne peut pas comprendre le but de cette réforme si on ne replace pas les choses dans leur contexte et dans le cadre du marché général du droit.

Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas de monopole du droit en France ; par contre il y a bien un monopole de la représentation en justice par les avocats !

Cela veut dire qu’il y a, en dehors des notaires, huissiers, conseils juridiques et avocats, tout un tas de professions qui font du droit à condition que cette activité reste accessoire ou secondaire par rapport à leur activité principale. C’est le cas des comptables mais aussi de certaines associations ou même des agents immobiliers (certains gros cabinets parisiens sont spécialisés dans les ventes de fonds de commerce de brasseries, boulangeries et bureaux de tabac et font non seulement la négociation mais aussi la rédaction des actes de vente).

Autrement dit, il y avait un marché à prendre !

Un désastre professionnel

Il faut bien reconnaître que, comme nous étions des professionnels indépendants n’étant assujettis à aucune organisation professionnelle, nous avons à la fois péché par naïveté et faiblesse.

Clairement, les membres de la profession ne se sont pas mobilisés parce qu’ils n’ont pas pris la mesure des conséquences de cette réforme et du changement de statut qui, loin d’être une promotion professionnelle,  n’a été, en fin de compte, qu’un énorme handicap qu’il a fallu surmonter, seuls, sans aucune assistance ni secours !

En effet, non seulement nous nous sommes retrouvés intégrés dans les structures professionnelles des avocats (ordre des avocats) et soumis à des règles déontologiques totalement étrangères à notre profession, mais, très vite, je me suis rendu compte que, si je persistais à continuer dans mon ancienne profession, j’allais couler à pic très rapidement.

En effet, la clientèle d’une profession libérale et spécialement dans le secteur de l’entreprise, est très fluctuante. Elle doit se renouveler sans cesse car dans le milieu des entreprises il y a beaucoup de disparitions (faillites) et, en 1991, nous étions en plein dans la crise de 1990 !

Or, nous avions purement et simplement disparu de la rubrique professionnelle et les gens qui, désormais, m’appelaient me demandaient essentiellement de faire des divorces ; chose à laquelle je n’étais absolument pas préparé !

Cela veut dire que du jour au lendemain, je ne pouvais plus renouveler ma clientèle …

La réalité crue est que nous avons donc été proprement liquidés et les conséquences immédiates ont été absolument désastreuses avec une envolée des couts professionnels parallèlement à un effondrement du chiffre d’affaires !

Autrement dit, un véritable cauchemar …

Ayant une structure légère, j’ai pu faire face mais beaucoup de mes confrères ont été obligés de licencier du personnel parce qu’ils n’y arrivaient plus. Inutile de dire que les salariés licenciés ont été les victimes collatérales de cette réforme totalement évitable !

Le pire, c’est que je me suis aperçu qu’on nous empêchait matériellement de travailler même si nous étions libres de continuer notre ancienne activité puisque nous n’étions autorisés qu’à faire usage du titre d’avocat qui, dans l’esprit de la population est seulement synonyme de procès et nullement de rédaction d’actes et de conseil aux entreprises !

Pour faire une comparaison, c’était un peu comme si on autorisait un informaticien à travailler à la condition d’indiquer sur sa vitrine et sa rubrique professionnelle du téléphone « réparation de vélos » car à bien y regarder, malgré notre titre d’avocat, nous n’avions qu’un lointain rapport avec cette profession !

En outre, nous avons été lâchés dans la nature sans aucune formation ni préparation. Nous avons eu droit à deux matinées de formation à la procédure assurée par des avocats volontaires ;  après ça, nous étions … bons pour le service !

Soit, nous étions dotés de capacités vraiment exceptionnelles puisque capables d’ingérer toute la procédure civile française en deux matinées là où les élèves avocats avaient besoin de 3 ans, soit on s’est carrément foutu de nous et on a fait prendre des risques à nos clients du fait de notre inexpérience professionnelle !

Mais visiblement, cela ne posait pas de problème …

Nous avons subi un préjudice énorme qui n’a jamais été pris en compte car, contrairement aux paysans, aux pêcheurs et diverses autres professions (débitants de tabacs) nous n’avons reçu aucune aide à cette transformation parce que nous n’avions … aucun pouvoir de nuisance.

En effet, nous avons dû assumer les charges et les risques de ce nous n’avions jamais voulu parce qu’on ne change pas comme cela, de but en blanc, totalement d’activité professionnelle parce que c’est ce qu’il s’est passé !

Car, pour survivre, il a fallu se réformer et apprendre seul, sur le tas, en essayant d’éviter les erreurs professionnelles qui peuvent vous couter très cher ; à une époque où internet n’existait pas (nos documentations professionnelles n’étaient pas adaptées !)

La seule échappatoire qui nous était offerte était de changer de profession, à nos frais, pour devenir notaire ou huissier de justice à la condition de … payer parce qu’il fallait racheter une étude existante et que cela peut couter très cher !

Des millions de francs de l’époque.

Je ne connais personne qui l’ait fait …

Une exécution inutile mais savamment organisée

Le constat qui en ressort est que les conseils juridiques été proprement liquidés alors que cette réforme n’apportait strictement rien !

Dans ce genre de situation, il faut toujours se demander à qui profite le crime ?

-Pas aux clients qui ne le demandaient pas,

-Pas aux conseils juridiques qui n’y avaient aucun intérêt.

-Pas à l’Etat puisque c’était totalement en dehors de son champ d’intervention.

Il suffisait de voir les pressions exercées par les avocats pour comprendre qu’ils pensaient pouvoir être les grands bénéficiaires de cette fusion.

Les raisons sont tout à fait simples : notre profession avait une image dynamique et nous faisions des jaloux.

Les avocats, cantonnés exclusivement sur un marché du judiciaire trop limitatif, exerçant dans un cadre antédiluvien et totalement sclérosé, voulaient, à l’époque, se diversifier et mettre la main sur le marché du conseil d’entreprises alors qu’ils ne savaient même pas … remplir une déclaration de TVA.

Il faut dire qu’ils avaient vu les cabinets américains en action et s’étaient dit que c’était là l’avenir ; c’était pour eux une bonne opportunité de diversification … sans voir toutefois que les (grands) cabinets américains présentaient des structures très différentes !

La démarche, empreinte d’un cynisme total, a donc été pour les avocats de se poser la question suivante : Quoi de mieux pour prendre un marché que de liquider un concurrent sans avoir à délier les cordons de la bourse puisque la réforme ne leur a absolument rien couté ?

Car si elle a couté, c’est bien et seulement aux conseils juridiques !

Cela leur a été d’autant plus facile que les avocats avaient à l’époque l’oreille du pouvoir et nous … non !

Et le côté ironique de cette histoire est que les avocats n’en ont pratiquement pas tiré bénéfice car ils sont très vite retournés à leurs vieux réflexes professionnels puisque leur activité, pour l’immense majorité d’entre-eux, est toujours basée sur la procédure et les procès !

Car, finalement, le marché du droit fiscal et du conseil d’entreprises a été essentiellement récupéré par les comptables qui sont en relation constante avec les entreprises dans le cadre de leurs missions habituelles !

Nous avons là l’exemple d’une réforme inutile qui n’a servi à rien !

Qui a dit que l’Etat ne pouvait faire aucune réforme ?

Contrairement à une idée largement répandue, on constate donc que l’Etat fonctionnaire peut donc tout à fait faire des réformes mais il faut pour cela que la réforme envisagée remplisse trois conditions :

-que la profession victime n’ait aucun moyen de se défendre et n’ait aucun pouvoir de nuisance,

-que le groupe de pression, qui demandait cette réforme, ait les oreilles du pouvoir,

-que la réforme ne porte atteinte ni à la situation ni aux avantages des petits hommes gris de l’Etat !

Pour les conseils juridiques toutes les cases étaient cochées …

Quant à savoir si le client en a tiré un bénéfice, c’est une question qui ne s’est même pas posée …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Πορος (de la Grèce – Poros).

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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Macron devant la verticalité de la Tour Eiffel

Est-ce un hasard ?

Lors de son allocution du 12 juillet dernier qui fera date dans « l’autocrature » – ne cherchez pas dans le dictionnaire, d’un pouvoir bien en place, Mr Macron était un peu à l’étroit dans le Palais de l’Elysée et a donc préféré la Tour Eiffel, cette tour reconnue à travers le monde entier, comme plan derrière lui.

Cette tour n’en est pas vraiment une, ni plus celle de Babel ou de Bercy, mais un édifice à large base pour pointer vers le ciel. Elle est aussi le fruit de gens beaucoup plus industrieux que lui et de travailleurs qui l’ont érigée. Et ce n’a pas été une mince affaire comme pour toutes nos églises, nos cathédrales et nos châteaux …

Jupiter comme le tançaient les Mainstream de la presse subventionnée au début de sa prise de pouvoir et qui n’insistent plus sur un registre de bien allant, est redevenu Jupiter, le guide de la nation qui n’en est plus vraiment un, devant cette statue de métal qui doit lui donner plus de considération ou plutôt le rétrécir …

Le régime de Vichy avant Bruce Lee

Le 1er paragraphe de la 9ème ordonnance du 8 juillet 1942 édictée sous le régime de Vichy ressemble étrangement au Pass Sanitaire de Mr Macron en déplaçant le sujet des juifs vers les non-vaccinés.

Bruce Lee dans son film la « Fureur de Vaincre » – 1972, se fait rejeter d’un parc tenu par des japonais, car interdit aux chiens et aux chinois.

L’ex régime de Vichy se renforce

Il est inutile de faire des référendums, la Caste légifère ! Et nous avons en résultante une défection de la population par rapport aux élections proposées, dans l’insouciance des années 1980 qui a touché l’apogée de la liberté pendant lesquelles nous pouvions agir plein gaz, sauf que cela n’est plus depuis longtemps. Impression de liberté avec les joujoux des nouvelles technologies que nous appelions, quand nous n’avions pratiquement rien pour communiquer entre nous sauf l’obligation de se confronter en réel et de se friter souvent.

Le collectivisme avec toute sa verticalité ne s’est pas perdu dans la chute du Mur de Berlin et continue de décrémenter les degrés de notre liberté inscrite sur le front de nos mairies qui va se renforcer coûte que coûte avec ces soi-disant joujoux de la liberté.

Notre abandon

Il n’est probablement pas si sûr. Nous sommes dans les Landernau des gens paisibles, ce que feu Pompidou appelait : « Arrêtez d’emmerder les français » qui tranche avec notre Mr Balladur : « Je vous demande de vous arrêter ! »

Nous avons un gros problème Houston !

Bien à vous !

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La bataille du vaccin vient de s’engager !

La bataille du vaccin vient de s’engager !

La France file un mauvais coton. La tension ne cesse de monter dans le pays. La faute en revient au pouvoir qui, désavoué dans les urnes aux élections régionales, n’en a tiré aucune leçon. Le moins qu’il aurait pu faire était un remaniement ministériel, le plus approprié eût été des élections législatives ou un référendum engageant la responsabilité du président de la République. Telle était la tradition démocratique. Elle n’est plus respectée depuis de nombreuses années, et c’est de là que vient la faiblesse des présidents successifs.

M. Macron se croit investi d’un pouvoir surnaturel. Il suffisait de le voir marcher dans la cour du Louvre le soir de son élection pour comprendre que nous allions vers un quinquennat délirant. L’épidémie du coronavirus est le point d’orgue de ces années gâchées.

Un chef d’Etat doit savoir prendre des décisions stratégiques. Il doit même avoir passé sa vie à s’y préparer. La vie d’Emmanuel Macron est à l’opposé de cette ardente obligation. Il n’est qu’un enfant gâté prolongé, et toute sa conduite est marquée du sceau de l’irresponsabilité, qu’il masque derrière d’interminables discours d’une confondante banalité.

L’épidémie de Covid aurait pu n’être qu’un épisode somme toute habituel de la vie de l’espèce humaine. Les sociétés modernes ne sont pas sans armes face à de tels évènements. La science est assez développée pour y faire face. Encore faut-il qu’on la laisse faire. En France, on a vu tout le contraire.

Ce n’est pas de science qu’il s’est agi pour combattre l’épidémie, mais d’autorité de l’Etat. Les scientifiques mis en avant par le gouvernement ne pratiquent plus leur discipline depuis des décennies, ne passant leur temps qu’à siéger dans des commissions. Leur incompétence s’est étalée tout au long des dix huit mois de l’épidémie, qui vont se poursuivre par d’autres longs mois au rythme de l’apparition de nouveaux variants du virus.

Cette situation rappelle la fin de l’empire romain, quand le limes n’était plus gardé que par des garnisons fantômes, les chefs de poste empochant la solde de légionnaires qui n’existaient que sur le papier. Chez nous, les chefs de poste ne savent même plus faire la différence entre une éprouvette et une pipette à dégustation de champagne.

La règle, quand la patrie est en danger, est de nommer un proconsul. M. Macron en a eu l’idée, et c’est pour cela qu’il est allé visiter le professeur Raoult en grand arroi à Marseille. Mais, comme on le disait de Pétain, Macron n’est qu’un roseau peint en fer. Il a vite renoncé à Raoult sous la pression des buveurs de champagne.

Or il se trouve que Raoult était et reste le seul qui dispose à la fois de la science et de son outil, l’IHU de Marseille. Le professeur dit avec raison qu’il aurait dû y avoir sept instituts comme le sien, répartis dans le pays, pour monter une garde efficace et combattre les virus. On en est resté à un seul. Un de mes patients m’a raconté un jour qu’il était monté au front en 1940 dans un camion blindé, dont le blindage n’était en fait que de la peinture. Permanence de l’organisation française !

La bataille du vaccin vient de s’engager, Macron ne voyant de salut que dans l’universelle piquouse. On s’époumone dans les radios et les télévisions à tenter de nous persuader que pour protéger les vieillards, il faut vacciner les enfants. La simple logique commande plutôt de vacciner les vieillards qui ne le sont pas encore. Il nous manque vraiment quelqu’un de bon sens à la tête du combat contre le virus.

En attendant, c’est sur le terrain des libertés que se déroule l’affrontement entre le peuple soumis et le peuple rétif. En France, la liberté est garantie par la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Pour y échapper, M. Macron va d’état d’urgence en état d’urgence, mais au bout du chemin, il rencontre le peuple rétif qui lui demande des comptes et qui, inévitablement, va s’opposer frontalement à lui. Nous entrons dans le deuxième épisode des gilets jaunes, quelle que soit la tenue qu’ils arborent.

Le préfet de police de Paris vient d’être promu commandeur de la Légion d’honneur sur fond d’yeux crevés et de mains arrachées. Macron lui doit d’être encore à l’Elysée, cela valait bien une médaille. Mais le peuple n’oublie jamais le mal qu’on lui a fait. Le pouvoir a de quoi s’inquiéter.

« La misère morale et politique d’un gouvernant le rend de fait illégitime », disait Montesquieu. Il savait qu’un Macron surviendrait !

Claude Reichman

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Le temps des vaccinopathes

Ainsi donc, c’est dit, la population française est globalement vaccinopathe.

C’est que pour ces gens qui ne s’informent que sur sentiers battus, se gardant bien de tout chemin de traverse, sites ou réseaux n’appartenant pas aux forces au pouvoir par exemple, le mot vaccin est au sens propre un mot magique. Appelez vaccin ce que vous voudrez, acide chlorhydrique y compris, sans hésiter, ils se l’injecteront. Les vaccinopathes sont aussi vaccinolâtres.

Après tout, c’est aujourd’hui leur droit, en souhaitant sincèrement que cela ne soit pas demain, ou après-demain, leur problème.

Mais c’est acquis, les vaccinopathes ne se contentent pas de l’être pour eux-mêmes, ils veulent l’être pour tous. L’argument : si tout le monde n’est pas vacciné, la maladie ne sera pas éradiquée.

Pourtant, si les vaccins ont les vertus prêtées par les vaccinopathes, que leur importe que la maladie soit éradiquée, ou pas ? Quoi qu’il advienne, elle ne les concernera pas.

Mais c’est qu’il faut « protéger les autres » ! Les personnes « fragiles », surtout !

Avez-vous remarqué que les étatistes utilisent toujours les mêmes arguments ? On nous écrase d’impôts, mais c’est pour le bien des plus démunis. Un système qui fonctionne d’ailleurs très bien, puisque lesdits démunis sont toujours plus nombreux. On vaccine tout le monde, mais c’est pour le bien des plus fragiles ; des personnes à risque, comme ils disent.

Je suis une personne à risque, comme ils disent. Mais je ne leur ai rien demandé. Et je juge particulièrement humiliant de n’être même plus propriétaire du choix de mes risques.

Il se dit ici et là que la rage vaccinale de nos dirigeants a pour source que ceux-ci veulent absolument se garantir du risque de Bachelottage, en se trouvant encombrés de doses dont personne ne voudrait. Possible. Mais selon moi, c’est autre chose : tout le monde sait bien que le virus devrait faire plus ou moins son retour en même temps que la mauvaise saison. Évidemment, le risque, c’est que l’on compare deux populations, la vaccinée et la non-vaccinée. Supposons encore que le pourcentage de malades dans chaque population se révèle à peu près équivalent ! Ou pire, qu’il y ait plus d’atteints du côté des vaccinés ! Imaginez le scandale ! Une seule solution, supprimer une fois pour toutes les non-vaccinés ! On ne pourra alors plus rien comparer.

L’argument massue de vaccinopathes : les vaccins vont nous permettre à tous de retrouver la vie d’avant. Mais dans la vie d’avant, si, si, je m’en souviens très bien, on ne portait pas de masques, on ne se trouvait pas confiné chez soi, ou soumis à de vexatoires couvre-feux. Mais surtout, dans la vie d’avant, personne n’imaginait se voir contrôler à l’entrée des restaurants, des magasins, des cinémas… l’ensemble des lieux publics devenus des lieux de passe sanitaire !

Si c’est cela leur salut par le vaccin, et si en plus, ils sont contents comme cela, je vous le dis comme je le sens, vaccin ou virus, peu importe qui m’aura, le passe n’est décidément pas mon truc !

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Les vaccinés d’aujourd’hui sont les non-vaccinés de demain.

Il me semble que ce simple constat devrait mettre un peu d’humilité dans la tête des vaccinés.

Les inventeurs du nouveau vaccin ne me paraissent pas différents de leurs prédécesseurs puisqu’iIs annoncent aujourd’hui qu’ils préparent une troisième dose, dont iIs assurent qu’elle est nécessaire.

Donc le virus les déborde, comme tous les ans.

Alors pourquoi tout ce cirque de la part de Macron ?

La situation devient suspecte. Récapitulons : à coup de milliards la population du pays est vaccinée, les non-vaccinés sont ostracisés, bannis, mais le vaccin fait long feu, le virus mute.

Passons sur les effets inconnus à venir du fameux vaccin, étant inconnus ils peuvent aussi bien être fastes que néfastes, chaque vacciné prend ses risques, c’est ce que j’ai fait.

Quant à COVID, il est probable qu’aujourd’hui le vaccin est sans effet ou peu , du fait des mutations du virus, de tous les virus d’ailleurs.

Macron prend un gros risque. Si le vaccin pose problèmes, genre sang contaminé, il ne pourra pas recourir à l’excuse de l’ignorance. Selon les dégâts, il va droit vers le crime contre l’humanité en usant de la contrainte, de la force, pour ce vaccin devenu, de la propre bouche de ses inventeurs, obsolète.

Quelle histoire. Et tout cela pourquoi ?

Pour protéger le mensonge de la sécu, sa pompe à pognon électoral : la légende d’une médecine gratuite, d’une compétence extraordinaire nous mettant à l’abri de toutes les maladies, sauf celles que nous contractons par notre faute : le cancer lié à nos excès, la crise cardiaque liée à notre cholestérol lui-même dépendant directement de notre amour des sucreries et du gras, etc…

En réalité, le COVID c’est l’échec ridicule du collectivisme, de Bercy et de ses tortures et harcèlement fiscaux, dont la sécu est responsable à hauteur de 50%. Rappelons que la sécu collecte au nom de la médecine gratuite pour tous, alors que chacun doit avoir en plus une mutuelle, que l’argent collecté est utilisé pour des aides diverses à visées principalement électorales.

C’est monstrueux.

Ce virus se répand, quelles que soient les pitreries de Macron les hôpitaux seront débordés l’hiver prochain, c’est chronique, le vaccin de cette année ne vaudra pas pour l’an prochain et celui en préparation ne sera peut-être pas adapté aux mutations du virus à venir. Enfin, je ne sais pas, mais cela me parait possible.

En tout cas, une chose est sure, les agissements actuels de Macron sont incohérents et n’ont pas le but annoncé : notre santé, mais bien uniquement la survie de la sécu.

Si Macron, son énarchie et la majorité de la population de ce pays pouvaient comprendre que chacun doit s’assumer, se prendre en charge, que la liberté de s’organiser est nettement plus performante que l’organisation collective imposée par la force, nous aborderions COVID calmement, avec l’aide de la médecine libérale, sans tout ce bazar qui finit de terrasser une économie subclaquante du fait de sa collectivisation…

Bien à vous. H. Dumas

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La vaccination obligatoire

Appendice

Quand jeune enfant via les seventies, m’était inoculé à l’insu de mon plein gré des vaccins type BCG, polio etc. Mes parents trouvaient tout cela normal. « Normal » dans le sens où il n’y a pas de doute pour le faire. Ce qu’il y avait là-dedans, eux-mêmes étaient bien incapables de me l’expliquer, et ont-ils même été tentés de le faire ? C’était comme ça et pas autrement. Peut-être était-ce cette sorte d’immunité collective acquise par l’acceptation de vaccins qui ont fait leurs preuves parmi des générations ? Peut-être aussi que ces vaccins d’alors luttent encore exclusivement contre des pathologies circonscrites et non mutantes ?

Ma réflexion personnelle, est que face à toute pandémie vécue dans l’histoire de l’humanité, une réponse a toujours été apportée, peu ou prou, soit par dame nature pour éliminer les plus faibles et pourquoi pas renforcer les plus forts. Et les plus forts ne sont pas forcément des sportifs surentraînés réputés indestructible ou anti-fragiles. Soit effectivement par la science ou plutôt l’expérience qui va la forger et lui permettre d’émettre des solutions admises dans la collectivité des populations pour l’accepter.

De l’histoire à l’urgence

Ce que nous vivons aujourd’hui avec cette crise sanitaire liée au Covid ressemble, et particulièrement chez nous en France, à une proposition d’hyper-marché de bas étage de type Soviétique, avec aucun choix et des files d’attentes avec des tickets de ration. C’est « Dannette » ou « Dannette » et pas autre chose. On ne va pas revenir sur les préconisations du professeur Raoult ou d’autres pays comme l’Inde qui utilisent bien d’autres choses que des vaccins pour traiter les gens infectés et symptomatiques. Depuis le début, ces solutions alternatives au vaccin sont personae non grata.

Mr Reichman dans son dernier billet sur ce blog a d’ailleurs posé très justement la question : « Comment a été traité Mr Macron, infecté par le Covid fin 2020 pour se rétablir si vite, avec un agenda de Président de la République française ? » Dans le même registre, Mr Trump l’a chopé, lui aussi, avant les élections US, âgé de 75 ans et remis sur pieds en quelques jours. Quid ?

Cette urgence à vacciner sert peut-être tout simplement à masquer un système de gestion administrative de la santé de nos concitoyens obsolète, qui ne veut en aucun cas se réformer, car c’est la clé de voûte du collectivisme que l’on croyait avoir éradiqué avec la chute du Mur de Berlin, qui mute en sauvegarde de la Planète planifiée. Matrice administrative à bout de souffle clairement révélée par la gestion Covid de la phase 1, en 2020, mais qui persifle encore en sauveur.

Entre éthique et médical

Là, je vous renvoie au dernier article de Charles Sannat en tête de gondole de son blog : https://insolentiae.com/interdit-aux-chiens-et-aux-non-vaccines-ledito-de-charles-sannat/

Je rajoute, nous étions communistes bleus de par les élucubrations progressistes, mot joli pour désigner le collectivisme, de nos députés qui se reproduisent dans le même moule, avec d’ailleurs beaucoup de médecins dans leurs corps.

Il serait peut-être pertinent que des médecins ne fassent plus de politique en termes de décisions, car ils ne comprennent la plupart du temps rien à la macro et la micro-économie et aux relations entre elles. Ce désastre médical de la gestion du Covid est peut-être même le résultat de ces médecins politisés ? Nous aboutissons ainsi à système de rentiers médicaux. Attention, je ne veux pas dire que c’est systématiquement le cas, mais tout ce système de santé y pousse.

L’allocution de Mr Macron ce 12 juillet

Je ne l’ai pas regardée car c’était tellement téléphoné par nos médias Mainstream quant aux issues.
Avant cette allocution, de nombreux français se sont faits vaccinés par conviction, ou comme Mr Dumas, par habitude, ou encore par soucis médicaux connexes.
Suite à cette allocution, « le site Doctolib est tombé en rade », selon les mots en aparté non-officielle du locataire de l’Elysée, par un afflux record de volontaires.

Qu’en penser ? Pourquoi cet afflux ? Peur de manquer le train de la liberté ? Collaborer enfin avec le pouvoir en place dans toute son intransigeance et ses réductions de l’initiative privée qui pourront prendre bientôt d’autres formes ? On entend qui parmi nos « intellectuels » encartés pour le respect d’un des trois mots affiché sur le fronton de toutes nos mairies ?

Pour ma part

La grippe, je ne la connais pas depuis déjà quelques décennies passées sur cette Terre. Des rhumes bien remuant, j’en ai connu beaucoup plus quand je faisais du sport de haut niveau avec un corps poussé à l’extrême pour obtenir de la performance.

Cette expérience est passée depuis longtemps quand le Covid a fait son apparition. Je n’ai pas arrêté de travailler durant cette nouvelle épidémie et d’être en cas contact potentiel avec autrui, sauf lors du confinement total de la population de mars à mai 2020. Ensuite avec un afflux de clients vers mon business qui a enregistré son meilleur chiffre d’affaires et résultat, moi et mes collaborateurs n’en ont pas souffert, avec les précautions d’usage – masques, gels, toujours en contact, simplement …

Pour ma part, je suis un inconnu de la sécurité sociale sauf par mon pédigrée SS et bien entendu tout ce que je lui verse chaque année. Car j’ai pris pour principe qu’en étant en bonne santé naturellement, je n’ai pas à m’enquérir de la bête en toute responsabilité pour le moindre bobo. Il viendra effectivement un temps où j’aurai des problèmes, mais j’aimerais tellement mieux pouvoir choisir ceux qui me soigneront ou me finiront, à moins que je le décide moi-même.

Choix pas réservé à tous parmi nous, mais nous avons le devoir de pousser vers cela et la SS n’est pas la solution ni même ces artefacts de complémentaires santé obligés auprès des entreprises. Cela est peut-être leur boulot de créer effectivement un environnement cocooning mais alors de leur laisser les coudées franches complètes, cadrées certes, mais à tellement plus de potentiel et de responsabilité.

Car ce dont nous manquons terriblement, c’est de responsabilité individuelle gravée dans le marbre d’une société qui souhaite vivre ensemble. Que tout le monde parmi nous comprenne qu’il n’y a pas de repas gratuit !

Bien à vous !

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Baby-boom, vieillard-boom et décès-boom.

On ne va pas ressasser que les virus, passée leur arrivée violente, s’organisent parait-il pour vivre avec nous en bonne intelligence et muteraient pour ne plus être mortels, tout en devenant plus contagieux. J’ignore si c’est vrai.

Par ailleurs, certains prétendent que les pics de mortalité constatés ne seraient que l’encombrement mathématique de la ligne d’arrivée – ou de départ selon les croyances — par les babyboomers.

Surinformés, nous n’avons pourtant aucune information fiable, scientifiquement vérifiée, pour parfaire notre opinion sur ces sujets. C’est comme pour le climat…

En revanche, nous ne manquons pas d’informations farfelues et de décisions tout aussi farfelues.

Je regarde le Tour de France, enfin les étapes de montagne, et là des dizaines de milliers de personnes crient et postillonnent à la figure des coureurs en plein effort. C’est émouvant quand on se dit qu’ils crachent inévitablement du Delta sur les “forçats de la route”, qui n’ont pas besoin de ça.

Pendant ce temps Macron nous dit que nous devons garder masques et distanciation dans les restaurants, lesquels sont d’accord à condition qu’il continue à leur abouler du fric sans qu’ils travaillent. Je connais bien des restaurateurs qui ont travaillé comme des bêtes de somme, qui ont été jetés sans ménagement dans la misère par Bercy qui aujourd’hui utilise leur fric pour payer leurs confrères à ne rien foutre…. Tout cela est loin d’être clair.

C’est même salement obscur.

Ce vaccin ? Sait-on s’il sert vraiment à quelque chose ?

Pourquoi doit-on fournir un “pass sanitaire sur site”, donc un fichage, et non la simple attestation de vaccination électronique qui nous est remise après la deuxième dose ?

Après des millions de doses injectées, aucun retour scientifique crédible dans la presse concernant les effets indésirables, pas plus d’ailleurs que pour les effets désirés.

Et Macron qui continue à nous fourguer de force ses vaccins.

Je dois à la transparence de vous dire que personnellement je me suis fait vacciner, j’ai reçu mes deux doses de Pfizer.  Je me vaccine chaque année contre la grippe depuis plus de vingt ans. Donc, je suis habitué à recevoir des doses de “je ne sais quoi”, dont on me dit certaines années, après injection, que cela va me servir à rien parce que malheureusement, cette année-là, ce n’est pas le bon produit pour le bon virus.

J’ai donc été dressé au vaccin relatif, j’ai du mal à imaginer que celui de COVID serait absolu.

J’ai parfaitement le souvenir du “Bachelot-Sarko” reçu aussi en deux doses juste au moment où il n’avait plus d’utilité, le virus avait muté et disparu des tablettes. J’étais un des rares vaccinés, Bachelot avait gardé son stock sur les bras. Bien meilleur camelot, il semble bien que Macron va fourguer le sien, un peu à la traine quand même par rapport à Boris Johnson qui lui a déjà tout placé.

Bien élevé comme il l’est, je suis sûr que Macron aux kermesses de l’école devait être de ceux qui vendent tous les gâteaux de leur stand. Il faudrait demander à un de ses anciens professeur.

Explication

Au-delà de toute suspicion, d’idée de complot, de machination, restons simples.

Tout le bordel ambiant n’a qu’une origine, c’est l’incroyable vanité de ceux qui se prennent pour l’Etat, qui n’existe pas, et croient pouvoir gérer des problèmes individuels par des solutions de masse, sans passer par les cases individuelles.

Et pourtant dès le groupement familial cette solution est un échec. Le nombre de parents qui échouent du simple fait qu’ils s’octroient le droit de décider pour leur progéniture est incalculable.

Nul ne peut décider pour les autres des choses de leur vie.

Quand peut-on imaginer que les hommes en prendront conscience ?

Car, ne nous y trompons pas, les hommes de l’Etat savent, depuis la nuit des temps, que ce qu’ils décident pour les autres n’a d’intérêt que pour eux-mêmes, que les fameux autres sont les cocus de service, toute l’astuce réside à faire en sorte qu’ils ne s’en aperçoivent que le plus tard possible, voire jamais.

Aujourd’hui la masse met son masque, se vaccine et dénonce les non vaccinés comme elle est partie à la guerre de 14, comme elle a suivi Hitler et Pétain, à fond.

Attendons la suite…

Bien à vous. H. Dumas

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Quand ceux qui gagnent 10.000 €/mois et plus, décident pour ceux qui gagnent 2.000€/mois ou moins

Je sais, ces considérations seront extrêmement populistes parce que parler des réalités de la vie quotidienne des français qui ont les revenus les plus faibles est totalement incorrect !

C’est trop matérialiste …

Pourtant, il faut savoir que ce niveau de revenu (2.000€/mois) constitue le salaire médian de la population active c’est à dire que la moitié de la population active perçoit ce revenu ou moins ; c’est dire si cela concerne du monde !

Le monde a toujours été partagé entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas ; il est aussi partagé entre ceux qui peuvent et ce qui ne peuvent pas mais l’Etat, avec son armée de fonctionnaires censés nous décharger de toutes nos responsabilités, a-t-il une action bénéfique ou simplement favorable ?

On pourrait en effet penser, qu’eut égard aux responsabilités et à leur niveau de rémunération, ces décideurs, qui gagnent plus de 10.000€/mois, sont bien avisés et prennent les meilleures décisions ?

Eh bien, même pas car les décisions prises par cette élite sont bien souvent totalement incohérentes pour ne pas dire contre-productives … quand ce n’est pas carrément néfastes !

Car, les gros revenus n’empêchent pas l’idéologie de prendre le pas sur la réflexion et, c’est un biais humain, elles raisonnent par rapport à leur propre situation et n’ont aucune idée de la façon dont vivent les gens qui gagnent moins de 2.000 € par mois ; ce phénomène étant aggravé par le fait qu’elles ont la possibilité de compenser les contraintes imposées à la population, ce qui est hors de portée de la plus grande partie de cette population !

C’est ce qu’on appelle la déconnexion des élites.

On se souvient de cet exemple caricatural de la taxe carbone qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes. Pour les élites, une hausse de 8 ou 9 cts du litre de carburant ne représentait rien en termes de pouvoir d’achat ; surtout que, bien souvent, vivant à Paris intra-muros, elles n’ont même pas de voiture et ne subissaient donc pas la mesure qu’elles imposaient au reste de la population. Evidemment, il n’en va pas de même pour celui qui gagne le SMIC et qui vit dans la « France profonde »..

Et pourtant, l’écologie punitive, à l’instigation de ces mêmes élites, prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne.

-la mise en place des ZFE et la voiture électrique obligatoire

Alors que 75% de la population vit en ville, avec la mise en place des ZFE (zone à faibles émissions), au nom de la sauvegarde d’une terre qui serait en grand danger, on vous interdit purement et simplement d’utiliser votre voiture, même pour aller travailler et on vous demande tout simplement de jeter votre voiture de 10 ans (ou moins surtout s’il s’agit d’un diesel qui sera interdit à compter de 2024) en parfait état pour en acheter une électrique.

Nous assistons à la mise en place, totalement assumée, d’une sélection par le niveau de revenus qui va conduire inéluctablement celui qui gagne 2.000€/mois à répondre un jour : “désolé mais je n’ai pas les moyens d’aller en ville !”

Mais, cet aspect des choses est pour l’instant occulté puisqu’on vous affirme que vous allez recevoir plein d’aides qui vont vous permettre de « presque » ne pas la payer !

Encore une fois, c’est la promesse du miracle de l’argent gratuit des autres … mais il est vrai que les personnes qui font ces promesses, et qui gagnent 10.000 €/mois ou plus, sont tous des élus ou des fonctionnaires payés par les impôts des autres !

Ils sont donc, forcément, les plus aptes à décider de l’emploi des deniers publics … même s’ils ne se rendent pas compte apparemment, qu’un véhicule de ce type coute être 40.000 et 60.000€ et que le montant des aides ne dépasse pas, tout cumulé, 10.000€ !

La question sans réponse est donc comment fait celui qui gagner 2.000€/mois pour financer 30.000 € ou plus alors que son budget est déjà totalement contraint ?

Alors, pour vous convaincre, on vous parle de « transition énergétique », voire même de « saut technologique ».

Seulement, il s’agit typiquement d’une vision orwellienne du monde car un tel saut, synonyme de progrès, n’a lieu que lorsqu’il y a une amélioration des performances ou du rendement.

Cela a été le cas lors de l’arrivée de la vapeur dans les moyens de transport – on passait, pour un trajet Paris-Marseille, de 15 jours à 24 h. De même avec l’arrivée du pétrole et des voitures thermiques qui ont permis de passer de 24 h à 5 heures (avant la limitation de vitesse) pour le même trajet.

Avec la voiture électrique, il s’agit d’une véritable régression technologique car la plupart de ces véhicules sont incapables de parcourir plus de 300 km, et encore dans des conditions idéales que l’on ne retrouve jamais dans la « vraie vie ». En outre, ces voitures, excessivement lourdes du fait du poids des batteries, sont l’antithèse de ce que devrait être une voiture, légère et aérodynamique, pour consommer le moins possible.

Seulement, celui qui gagne 10.000€/mois a les moyens de se payer une voiture électrique pour la ville et une voiture thermique pour les grands déplacements ; ce qui n’est évidemment pas le cas des autres …

En outre, on se garde bien d’informer les acheteurs que les batteries vont perdre en capacité au fur et à mesure de leur utilisation entrainant une diminution progressive de l’autonomie (Renault estime que selon le type de batterie lithium-ion, la durée de vie, qui se calcule en nombre de cycles de charge/décharge, se situe entre 1000 et 1500 avec une obsolescence relativement rapide) et enfin que le prix de l’électricité, discriminée par le compteur Linky, intégrera la TICPE (la taxe sur la consommation des produits énergétiques).

Tous comptes faits, et du fait de cette obsolescence rapide, le cout à l’usage sera finalement beaucoup plus élevé que celui d’une voiture thermique ordinaire ; pour quel avantage hormis la satisfaction de nos écolos ?

-Une écologie politique mais pas écologique

Evidemment, le discours officiel est enrobé d’arguments justificatifs ou même culpabilisateurs alors que, pour « protéger la planète » et contraindre la population à acheter des voitures électriques il va falloir jeter des millions de voitures thermiques en bon état et, pour en fabriquer de nouvelles, arracher à cette terre, qui serait en grande souffrance, des millions de tonnes de minerais.

Mais il est vrai qu’on n’en est plus à ça près  puisque les génies du GIEC viennent d’annoncer la fin du monde pour 2050 !

Rien que ça !

Et de quoi sont composées ces batteries désormais incontournables mais non recyclables ?

De métaux tels que le Lithium, le cobalt, le nickel, le manganèse, tous extrêmement toxiques et pour les extraire il faut remuer des quantités phénoménales de terre ; autrement dit une véritable horreur écologique !

Mais, l’hypocrisie du système est que cette pollution ne se voit pas puisqu’elle se produit dans des pays lointains … nous exportons donc notre pollution …

-une électricité seulement d’origine éolienne impliquant le rejet du nucléaire

Nos élites veulent aussi contraindre la population, outre des voitures électriques qu’il faudra recharger, à utiliser seulement le chauffage électrique (les chaudières au fuel ou au gaz vont être interdites, seules seront autorisées les pompes à chaleur).

Mais elles veulent aussi imposer l’utilisation d’éoliennes en affirmant que ces moulins à vent sont notre avenir énergétique. Outre, le fait que l’on sait que leur rendement réel est très faible (elles produisent moins de 20% du temps ce qui fait qu’il faut diviser par 5 les chiffres de puissance théorique annoncés pour avoir le bon chiffre), leur implantation massive provoque un début de rejet de ces engins dont les nuisances sonores et visuelles commencent à gêner des riverains qui se sont aperçus aussi qu’ils pouvaient subir une forte dépréciation de la valeur de leurs maisons proches d’éoliennes (on parle de -40% !).

La consommation d’électricité va donc fortement augmenter mais, comme on ne veut pas de centrales nucléaires, il faudra compter sur des énergies dites renouvelables, intermittentes et non pilotables, pour y faire face dans le cadre d’une décroissance des moyens de production … qui ravira les écolos, crypto marxistes, fervents anticapitalistes, ardents partisans d’une société de décroissance mais qui risque de poser quelques problèmes de black-out !

Nous avons même un haut fonctionnaire (JL Carenco) qui s’est déclaré prêt à couper l’électricité aux opposants aux éoliennes. Vous avez dit fascisme écologique ?

Enfin, ce qui concerne ces éoliennes, n’oublions pas non plus que leurs pales en fibre de verre ne sont pas recyclables (on se contente de les enterrer) et que leur socle en béton de 800 tonnes va demeurer sur place pour l’éternité (il n’est qu’à voir les bunkers de l’armée allemande construits entre 1942 et 1944 le long du littoral).

-une agriculture seulement bio

Nos élites veulent interdire les OGM, les pesticides et le glyphosate (en mélangeant les deux car le glyphosate n’est pas un pesticide), ce qui entrainera une chute des rendements agricoles et posera à terme la question de l’alimentation de la population mondiale tout en mettant les agriculteurs en difficulté ; agriculteurs qui sont devenus les salariés indirects de l’Etat puisqu’ils vivent essentiellement de subventions (par le biais de la PAC politique agricole commune) et doivent subir en retour les lourdes contraintes de l’administration.

-l’instauration d’une société de contrôle et de la peur

L’épidémie de Covid a été l’occasion d’instaurer une société de contrôle massif des populations par le biais des confinements, des fermetures d’entreprises et désormais de la vaccination obligatoire.

On se situe en plein dans le cadre du fantasme d’un système fonctionnarisé de type URSS !

Et le phénomène est aggravé par le fait que nous avons désormais une concurrence impitoyable entre les écolos climatistes catastrophistes et les épidémiologistes catastrophistes, chacun agitant des menaces terribles sur la population qui est priée de se soumettre sans mot dire ; l’inénarrable N Hulot ayant toutefois réussi à faire la synthèse des deux en expliquant doctement que l’épidémie était une vengeance de la planète si maltraitée !?!

-Une élite imperturbable

Or, toutes ces mesures ne constituent, à bien regarder, que des atteintes répétées aux libertés fondamentales d’aller et de venir, d’entreprendre, de consommer et en outre, évidemment, une atteinte aux principes républicains français en vigueur depuis 1789 ; principes qui figurent sur le frontispice de tous les bâtiments officiels : liberté, égalité, fraternité lesquels laissent progressivement la place au triptyque : Contrôle, inégalité, solidarité …

Concernant la solidarité, il faut comprendre extorsion fiscale destinée à financer le système conçu et mis en place par nos élites !

L’échec flagrant de la participation aux dernières élections (70% d’abstention retire toute crédibilité au scrutin) est un signe évident du fossé qui se creuse entre les élites et une population qui n’y croit plus parce qu’elle voit bien que tout se décide sans elle !

Et le pire est que ces élites continuent comme si de rien n’était et glosent, à qui mieux mieux, par le canal de la presse subventionnée aux ordres, sur la prochaine grande échéance électorale, celle qui compte dans la Vème république, l’élection présidentielle de 2022 !

Au lieu de promettre prospérité et bonheur, ces élites nous entrainent vers un abime de dettes et d’incompétence tout en refusant de voir la réalité jusqu’à … la chute !

Car l’endettement massif qui a été souscrit depuis deux ans (plus de 500 Md€) et qui devra être remboursé, n’a à aucun moment recueilli l’aval des premiers concernés : la population des contribuables.

Le problème de fond est que ceux qui décident sont ceux qui vivent de l’argent des autres ; et ce sont des fonctionnaires et E Macron n’est que leur chef de file chargé de protéger leurs intérêts ; ce qu’il fait sans défaillir.

Il n’a échappé à personne que, depuis 40 ans, ceux qui vivent de l’argent des autres ont organisé un transfert massif de revenus de ceux qui produisent vers ceux qui ne produisent pas ; et, fatalement, cela finit par se voir !

Évidemment, la seule question qui demeure sans réponse à ce jour est : combien de temps cela peut-il encore durer ?

Ah oui, dernier point : quel est le pourcentage de la population qui gagne 10.000€ et plus par mois ?

Réponse : 0,1%, c’est dire ces gens-là ne représentent en aucune façon la moyenne des français !

En conclusion :

Les gens de pouvoir s’octroient rémunérations et avantages sans même se rendre compte de l’ineptie des décisions qu’ils imposent au reste de la population qui doit subir … et après avoir gaspillé les ressources de l’Etat, ils n’hésiteront pas à gaspiller les vôtres !

Que voulez-vous, taxer toujours plus, contraindre toujours plus est leur culture et puis, on ne peut quand même pas demander à ceux qui vivent du système et du travail des autres de faire des économies …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

Απο την Ελλαδα – Μονεμβασια (de la Grèce – Monemvasia).

 

 

 

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Comment M. Macron a-t-il été soigné contre le Covid ?

Comment M. Macron a-t-il été soigné contre le Covid ?

Jean-Marie Bigard n’est certes pas l’arbitre des élégances, mais il n’est pas un menteur. Dans une vidéo, il raconte qu’au début de l’épidémie du coronavirus, il a parlé au téléphone avec Emmanuel Macron et lui a demandé si, au cas où il serait contaminé, il prendrait le traitement du professeur Raoult. Le président de la République lui a répondu : « Oui, dès le premier jour. » En décembre 2020, le président a été atteint du covid, ainsi que son épouse. Ils se sont rétablis en quelques jours, mais on n’a jamais su quel traitement ils avaient pris.

Dans un tel cas, le silence sur la santé du président est inacceptable. En effet le traitement Raoult, dont les publications très étayées du professeur marseillais démontrent, plusieurs milliers de cas à l’appui, l’efficacité en utilisation précoce, a été interdit aux Français par les autorités politiques, sanitaires et par le conseil de l’ordre des médecins. Décision stupéfiante, puisque pour la première fois dans l’histoire, on a interdit aux médecins de soigner des malades ! Hippocrate s’est retourné dans sa tombe !

Mais si le président de la République a suivi le protocole Raoult sans le faire savoir, il s’agit d’une affaire d’Etat dont on n’imaginait pas qu’elle puisse survenir dans un pays démocratique où l’égalité des citoyens est la règle.

Nous demandons donc à M. Macron, à un moment où l’épidémie continue de sévir sous l’effet de variants successifs, de dire la vérité sur le traitement qu’il a reçu. La vaccination massive de la population est en cours, mais on n’est pas certain qu’elle élimine tout risque d’être contaminé chez les vaccinés, ni de transmission du virus de leur part. Alors même que le protocole Raoult diminue et supprime la charge virale, ce qui est la meilleure garantie contre l’extension de la contagion.

On est effaré que les journalistes se soient tus sur cette affaire. Même habitué à leur soumission proverbiale, on ne peut comprendre une telle attitude. Seul le conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », peut fournir une explication, avec sa chute « Le roi est nu », sortie de la bouche d’un enfant. Quand l’esprit de cour et la soumission règnent dans un pays et que la population en est elle-même contaminée, les pires inepties sont à craindre, ainsi que les crimes collectifs les plus horribles, comme le nazisme l’a démontré.

La France contemporaine doit nous faire peur. Chaque jour qui passe amène son lot d’interdictions et de contraintes, dans le silence religieux des médias, qui pour rien au monde ne troubleraient le déroulement de l’office. Le peuple lui-même en est en majorité reconnaissant, pensant que sa santé en est mieux protégée. Tout est réuni pour que notre démocratie subisse un traumatisme majeur, dont elle mettra des décennies à se remettre. Il est donc urgent de se mobiliser.

Les follicules ne manquent pas dans notre pays. On peut y lire la description et l’analyse détaillées des diverses manifestation du mal français. Mais rien ne change parce qu’il n’y a pas d’action. Sur la forme que celle-ci devrait prendre, il peut y avoir diverses opinions. La seule caractéristique vraiment indispensable, est que l’action doit gêner le pouvoir. Rien, à mon sens, n’est plus efficace que la défense des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen tels que les définit la déclaration de 1789. Non qu’il faille se saouler de mots, mais parce que ces droits sont régulièrement violés en France, à commencer par la cour de cassation et le conseil constitutionnel. C’est de la dérive de ces institutions que le reste découle.

Aucun pouvoir ne peut résister à une révolte de ses citoyens fondée sur le respect des principes qui fondent la nation. Nous avons, en nous fondant sur ces derniers, réussi à faire supprimer les tribunaux des affaires de sécurité sociale, où le droit et l’impartialité étaient absents, et dans la foulée le régime social des indépendants (RSI), qui n’était qu’une entreprise de spoliation des travailleurs indépendants. Malheureusement les parlementaires et les éditorialistes se sont courageusement abstenus de nous soutenir quand il a fallu remplacer ces institutions malfaisantes, et nous les a resservies sous une forme à peine différente. La trahison des clercs est une constante de notre histoire !

Nous ne sommes toutefois nullement découragés. Le pouvoir est faible, nous l’avons démontré. A la détermination des combattants doit maintenant s’ajouter le nombre. Il faut vraiment que chacun se réveille !

Claude Reichman

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Vaccinés et covidés

Décidemment COVID est un maître pour nous dans l’aide à la compréhension du fonctionnement de la bureaucratie collectiviste. Il nous procure des cours accélérés qui valent leur pesant de cacahuètes.

Or donc le jeune Macron, tel Bonaparte au pont d’Arcole, fait face publiquement à la mitraille des postillons de COVID, à qui il déclare in petto la guerre sainte.

Il pense tenir là son appel du 18 Juin, ses taxis de la Marne, sa tortue romaine, son symbole historique. Il oublie ses classiques, notamment “L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche”, dommage.

Au cri de “A moi l’énarchie”, il organise un consulat scientifique de haut vol, et… il s’envole.

Le virus qu’il défie est un malin. Raoult qui sait le lui souffle. Peine perdue, il a sonné le tocsin, pas de retour possible. C’est son affaire, celle de ses fonctionnaires, de son énarchie.

Première étape

On élimine la médecine privée, interdiction de soigner pour elle. Avec ce coup il pense réhabiliter l’hôpital… bien vu.

Deuxième étape

On enferme tout le monde, on arrête de travailler, de se déplacer, de respirer évidemment. On imprime des billets de Monopoly, on les distribue, c’est la fête à Neu-Neu — toujours dans les pas de Napoléon –.

C’était donc vrai ? Le collectivisme c’est : des sous sans travailler, pas d’obligation, grasses matinées à volonté, on reste chez soi pénard.

La majorité est ravie, elle a bien fait d’y croire.

Troisième étape

On innove. On cherche l’atout maître pour une victoire totale, l’amour du peuple et sa reconnaissance pour mille ans. Y a du Saint Louis dans tout ça.

Le vaccin est cet atout.

Brillante invention, on défonce la porte blindée de la modification génétique.

Et hop, Macron sort sa carte Platine et achète, avec nos sous, des millions de doses de vaccin.

Il se trouve bien quelques grincheux ou complotistes pour déboiser sur le concept, mais l’opinion publique, l’intelligence démocratique, ne sont pas pour eux, alors…

Quatrième étape

Aïe, ça coince.

Le virus change de costard, tenue camouflée, le vaccin ne le reconnait plus, ou mal.

L’économie s’effondre, la misère se pointe à l’horizon.

Pas de panique. Quelques réunions de commissions plus tard… on attend.

Cinquième étape, demain

Les vaccinés sont contaminés par le nouveau virus, mais comme ils possèdent un passeport vaccinal et qu’ils ont le droit d’aller partout, ils provoquent cluster sur cluster, dès les premiers froids.

A contrario les non-vaccinés sont plus prudents, mais comme ils n’ont pas de passeport vaccinal, ils ne peuvent aller nulle part, ils ne servent donc à rien.

Les hôpitaux se remplissent de vaccinés, ce qui ne change rien pour eux. Vacciné ou pas un client est toujours indésirable à l’hôpital, qui a d’autres chats syndicaux à fouetter.

Le fabriquant de vaccin ne perd pas le nord, il propose des doses complémentaires.

Comble de malheur les chiffres annuels tombent, pas ou très peu de surmortalité.

Suite et fin

Ceux qui savent ne sont pas surpris, toute cette pantalonnade opportuniste n’avait aucun avenir.

Ceux qui ne savaient pas ne savent toujours pas, puisqu’ils sont croyants. La croyance et le savoir sont incompatibles.

Ils sont un petit peu plus pauvres qu’ils n’étaient avant COVID, mais bien moins pauvres qu’ils ne vont être bientôt du fait de leur croyance égalitariste.

L’avenir s’annonce somptueux pour les adorateurs de Néron, le feu couve.

Bien à vous. H. Dumas

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Des rêves aux cauchemars

Tout ce qui m’a fait rêver, que j’ai en partie obtenu par mon travail, est devenu un cauchemar universel. Etrange non ?

Jusqu’à aujourd’hui je mettais cela sur le compte d’une mauvaise conjoncture, d’un quiproquo passager, d’un caprice de société riche, ou d’autres explications tout aussi boiteuses.

En réalité, je m’efforçais de ne pas accepter, de ne pas voir, cette désaffection globale pour ce que j’aime à seule fin de pouvoir croire au retour en grâce de mes rêves.

J’étais dans l’erreur, ce billet est l’aveu public de cette erreur – non là je rigole –.

Je ne crois pas du tout être dans l’erreur et je suis effondré par la connerie universelle qui nous vaut cette inversion des valeurs. Je vais vous livrer mon analyse, qui ne vaut que ce que vous voudrez bien lui accorder.

Par exemple la voiture.

Quoi de plus extraordinaire qu’une voiture. Nous autres hommes ne pouvons pas nous déplacer comme le guépard à 60 km/h, nous avons un côté laborieux sur nos deux pattes. Avec la voiture les distances sont absorbées dans le plus grand confort, quel que soit le temps, seul ou avec nos amis, en silence ou en musique. Les paysages lointains sont découverts sans effort. Aujourd’hui la même voiture est interdite de séjour, fait parait-il courir tous les risques à la planète, à cause d’elle nous allons mourir asphyxiés.

Autre exemple, le superflu.

Quoi de plus extraordinaire que de travailler, d’acquérir la confiance des autres qui  décident alors de payer vos prestations. De constater que plus vous êtes performant plus ils vous gratifient de salaires ou d’honoraires conséquents, au point que vous devenez aisé et capable de procurer, à vous et aux vôtres, non seulement l’essentiel mais aussi le superflu. Et quoi de plus agréable que le superflu ? Aujourd’hui le superflu est criminel…

Internet

Quoi de plus extraordinaire qu’internet, sa liberté de parole et d’action, ses possibilités mondiales de rencontres, ses ouvertures sur les autres civilisations ? Dans les années 1980, l’arrivée d’internet a été l’espoir fou d’un monde nouveau de fraternité humaine, de liberté, de suppression des frontières. Aujourd’hui la haine s’est emparée d’internet, la censure arrive au galop. Le repli et la propagande en lieu et place de la liberté en sont les suites logiques. Sacré échec.

L’avion

Partir à New-York et en revenir aussitôt avec seulement sa brosse à dents était une des facéties de Jean-Luc Godard. Orly faisait rêver Gilbert Bécaud le Dimanche. Puis l’avion a mis le monde à la portée de tous, pour le plaisir ou pour le travail. Aujourd’hui les jours de l’avion sont comptés, parait-il…

La libération sexuelle

Aux enfants que nous étions, élevés dans le péché de nos pulsions tordues par l’ignorance, elle a apporté la connaissance et la maîtrise du plaisir liée, la liberté de nos corps. Elle a été engloutie dans l’excès, débordée par les minorités, au point de ne plus vouloir rien dire et de refaire le lit de la défunte pudibonderie qui a pourtant nombre de vies brisées à son actif.

La nature

Qui a soumis l’homme aux pires humiliations depuis des millénaires, limitant sa vie, le mortifiant, le détruisant à petit feu, était en partie maitrisée. Toujours présente évidemment, mais nous pouvions profiter de ses bons côtés et terrasser certains de ses mauvais côtés. Aujourd’hui on nous apprend que nous devons accepter tout d’elle, nous devons la mettre au rang de Dieu, la vénérer, et nous flageller sous peine d’essuyer son courroux.

Je pourrais prendre encore bien des exemples. Mais, arrivons au but de ce billet.

Mon analyse

Tous ces rêves n’étaient pas accessibles à tout le monde.

Chacun d’eux demande des compétences particulières pour le conquérir, puis pour en profiter.

Tout le monde ne peut pas conduire avec aisance, voyager facilement à travers le monde, libérer raisonnablement sa sexualité, surfer habilement et élégamment sur le net, etc…

Toutes ces choses sont, directement ou indirectement, issues de l’ère industrielle, en grande partie du 19ème siècle.

Cette époque, exceptionnelle pour l’humanité, fut une époque de conquête accompagnée d’une réflexion collective qui a engendré la démocratie, mais une démocratie tournée vers le progrès, vers le mieux.

Donc une démocratie aux discours et aux méthodes conquérants, tournée vers un avenir radieux, intellectuellement liée aux lumières, à l’idée de la liberté imaginée par les pères de la révolution après deux millénaires de servitude.

Puis est arrivé le 20ème siècle.

Ce fut le siècle de la désillusion pour ceux qui n’avaient pas les qualités nécessaires pour bénéficier des profits du progrès.

C’est ce point de bascule qui a tout déclenché.

La jalousie

L’être humain a une de ses composantes mortifère. Il est naturellement jaloux, plus ou moins, mais plutôt plus que moins.

La jalousie est la principale plaie de l’humanité.

Les amateurs de pouvoir ont pris conscience, au 20ème siècle, qu’ils pouvaient transformer la démocratie en outil de fédération de la jalousie.

La séduction des envieux est devenue le programme exclusif de toute ambition politique, c’est un carnage.

Tous les programmes politiques du monde occidental ont le même dénominateur commun de séduction, de conquête : la jalousie.

Je pense que c’est irréversible, au moins jusqu’à une phase de destruction complète.

Eradiquer la jalousie est-il du ressort de l’éducation, ce qui permettrait d’imaginer une solution ? Non, la jalousie est le plus animal de nos reflexes.

Hélas, au niveau où nous en sommes je pense que la possibilité de retour est dépassée, que seule l’analyse, la psychiatrie, pourrait permettre une prise de conscience de notre dépendance à la jalousie, peut-être de la mettre en perspective et ensuite de la combattre.

Mais cela n’aura pas lieu, trop tard, seule la destruction totale nous mettra face à nos réalités et fera ressortir le bon côté des hommes, leur énergie de bâtisseurs de sociétés.

En ce qui me concerne, je ne le verrai pas. Bien à vous. H. Dumas

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Et vous ça va ?… Parce que moi…

Il n’est jamais trop tard, parait-il, pour comprendre ce que l’on n’a pas encore compris. Je ne suis pas convaincu par cette litote. Le temps suit son cours irrémédiablement et chaque minute perdue est définitivement perdue.

Il est donc probable que ce que je viens de comprendre ne va me servir à rien, parce que trop tardif. Si ça peut vous servir… si vous avez vingt ans.

La pensée naïve

Je croyais, et je crois toujours, que tous les hommes sont les mêmes, qu’importe l’apparence, l’éducation, l’environnement.

Ils sont différenciés par les stimuli qui les font réagir, mais à stimuli égaux ils seraient tous identiques, chacun en fonction de leur personnalité évidemment.

D’où, pour moi, l’importance de l’organisation structurelle de la société dans laquelle ils évoluent. C’est à partir de cet axiome que j’ai bâti ma réflexion, que j’ai pensé que la raison peut analyser la structure, en comprendre les conséquences inévitables, et en modifier l’organisation pour influer sur le résultat.

Il me paraissait aisé d’analyser la nécessité de l’économie, de comprendre que son progrès, comme en toute chose, passe par le capitalisme, c’est-à-dire l’acquisition, la possession et la transmission. Comme l’instruction, la science, etc… passent par le même cheminement, acquisition, possession et transmission.

Chacune de ces trois étapes demande des qualités particulières, tout spécialement l’acquisition – ou création – dont l’accès ne demande pas les mêmes qualités pour un enseignant, un scientifique, un manuel ou un opérateur économique.

Il me paraissait évident que l’organisation bureaucratique de notre société, par sa difficulté à décider, à risquer, n’était pas apte à l’acquisition économique, que donc les résultats sur ce point seraient négatifs, que le marché en ferait rapidement la preuve et que la démocratie porterait au pouvoir de nouveaux hommes – ou femmes – aptes à modifier la structure bureaucratique pour permettre l’épanouissement indispensable de l’économie.

Le fiasco est là, et rien ne se passe.

L’erreur.

L’opinion publique, maîtresse de tout, fait mine d’être indifférente à l’économie, d’avoir d’autres priorités. Elle fait semblant d’être attachée à l’égalité, exclusivement en économie.

Elle se fait peur en s’imaginant capable d’exercer une influence sur la planète, ce qui est objectivement ridicule, aussi en diabolisant les virus qui l’accompagnent depuis des millénaires, en les imaginant en tueurs aveugles qu’elle prétend d’abord esquiver puis carrément terrasser, alors que de tout temps ils se fondent naturellement dans la vie globale.

Je pensais que la pression de l’échec économique, que tout le mode peut constater, amènerait inévitablement l’opinion publique à repenser son organisation structurelle.

C’est tout le contraire qui se passe.

La découverte

L’opinion publique hait les initiateurs – ou décideurs — en règle générale, tout particulièrement ceux qui sont efficients en économie. Je n’avais pas évalué cette haine à sa juste mesure.

Je constate, à l’échelon mondial, que l’opinion publique adhère à l’idée d’éradiquer les initiateurs, tous, pour les remplacer par des bureaucrates qui prétendent décider infailliblement, au motif qu’ils le font à travers des spécialistes proclamés et des commissions.

En réalité la bureaucratie tire sa légitimité décisionnelle de la mise en place de structures qui de tout temps ont été utilisées pour ne pas décider.

Personnellement

Je prends soudain conscience que mes luttes sont vaines.

Contrairement à ce que j’imaginais, je ne suis pas harcelé, torturé, ruiné, parce que j’aurais vexé un tel ou tel autre, parce que mon franc-parler aurait déplu, parce que ma vie légèrement blingbling aurait manqué de discrétion, non, tout cela n’est que l’écume.

S’il s’était agi de cela, effectivement un retournement de situation aurait été possible.

Mais, c’est ma personnalité d’initiateur économique libre, indépendant des connivences, qui est devenue inacceptable, qui ne doit en aucun cas survivre.

Je suis une survivance inacceptable, que l’opinion publique rejette.

Je n’aurai sans doute pas le temps de voir si ce rejet est légitime, si l’avenir doit être écrit par de faux décideurs bureaucratiques et exécuté par des créateurs castrés et soumis.

Si c’est le cas, pas de regret pour moi et bonne chance à l’opinion publique.

Si ce n’est pas le cas, que les petits gars de banlieue ne se désespèrent pas, c’est à eux et à leurs rappeurs que l’avenir appartiendra après la faillite des culs serrés de la bureaucratie.

Bien à vous. H. Dumas

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Drôle d’ambiance…

Pour vous permettre de prendre connaissance d’une plainte annoncée comme déposée devant La Cour Européenne :  LIEN

Je n’adhère pas à la totalité du contenu de cette plainte et ses initiateurs ne sont pas dans la transparence ce qui me gène. Mais elle vaut la peine d’être lue.

Je ne partage pas l’idée du complot économique, ni celle de la défense de ceux qui merdent sur le front de l’économie qui a un grand besoin de liberté et non de je ne sais quel nouvel interventionnisme, enfin je trouve absurde de réfuter le mondialisme qui est à la fois le bien et le mal selon ce que l’on fait de cette avancée humaine indéniable.

Seule l’opinion publique m’intéresse, ainsi que ceux qui sont capables de l’affronter, de la dompter, de la convaincre et non de la séduire.

Dans le cadre de la mondialisation l’opinion publique a été largement influencée par l’Occident. Lequel Occident est entré dans une phase négative par rapport à ses propres valeurs ou ambitions.

Après avoir défié la mort, l’Occident en a soudain une peur panique, après avoir sacrifié à la richesse, l’Occident en a soudain honte. Deux réactions inutilement négatives.

Ses dirigeants, sans autre objectif que le suivisme électoraliste, sont dépassés par la bipolarité globale engendrée par cette peur et cette honte, ils sont ridicules, ils amènent du chaos au chaos.

Sous ces réserves, la lecture de cette plainte a des formules qui font mouche. Dommage qu’elle ne prenne pas le sujet du crime contre l’humanité à sa base, à Bercy.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

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Les médias vous empoisonnent !

Les médias vous empoisonnent !

Beaucoup de Français sont persuadés qu’on cherche à les empoisonner. Ils en accusent le plus souvent quelques célèbres milliardaires, tous américains. Il ne faut pas chercher plus loin le refus de nombre de nos compatriotes de se faire vacciner contre le covid. Ces réfractaires sont traités de « complotistes » par le pouvoir et ses porte-voix.

Y-a-t-il donc un complot mondial en vue d’assurer la domination des milliardaires sur la population ? En fait, ces richissimes individus ont de tout autres ambitions. Sans exagérer, on peut dire qu’à part la perpétuation de leur fortune, ce qui ne leur demande plus beaucoup d’efforts, ils ne s’intéressent qu’à leurs hobbies, qu’il s’agisse de philanthropie ou d’aller sur la lune. Rien finalement de très dangereux pour leurs contemporains.

Soyons donc rassurés : il n’y a pas de complot. Or il y en a bien un. Et dans chaque pays. Pour assurer le maintien au pouvoir des gouvernants. Cela passe forcément par le strict contrôle des moyens d’information, qu’on appelle les médias, ce qui veut dire la même chose et qui n’est que le pluriel du latin « medium ».

Et c’est là que le complot commence. Car ces médias sont dirigés par les fondés de pouvoir de leurs propriétaires qui, en France, sont bel et bien français et non américains, ce qui ne les empêche pas d’être eux aussi des milliardaires.

Quelle politique privilégie un milliardaire français propriétaire de médias ? Toujours celle du pouvoir en place, sans le soutien duquel, ou au moins sa neutralité, ils ne pourraient pas faire leurs affaires. Ces milliardaires ont-ils donc tous la même opinion ? Cela n’a aucune importance. L’essentiel est que leurs médias tracent un cercle étanche autour du pouvoir afin que nul perturbateur ne puisse y pénétrer. Un cercle de gauche fait aussi bien l’affaire qu’un cercle de droite ou du centre. On appelle cela « le consensus républicain », qui pourrait aussi bien s’appeler le consensus monarchique dans les pays qui ont gardé un roi, ou le consensus national-socialiste dans les pays qui y ont versé.

Pour nous résumer, le seul complot existant est celui qui interdit à l’opinion de s’exprimer. Certes on lui laisse l’usage d’Internet, mais elle s’en sert si stupidement, en mêlant le vrai au faux et au fou, qu’elle n’exprime rien d’autre qu’une infâme bouillie verbale qui n’apporte rien à personne. Non que certains médias sur Internet soient dénués de qualités, mais malheureusement pour eux la mélasse générale pourrit tout et les médias des milliardaires règnent en maîtres.

Voilà pourquoi vous ne voyez aux débats des chaînes d’information qu’une petite troupe qui répète toujours la même chose, condition absolue pour être réinvité. D’ailleurs, afin de chasser toute ambigüité, les animateurs des émissions de débat ne sont jamais maîtres de leurs invitations. Ils pourront certes inviter leur gardienne d’immeuble en tant qu’authentique représentante du peuple, mais certainement pas un penseur dont les écrits les auraient éclairés, sauf si celui-ci considère que le pouvoir, finalement, n’agit pas si mal que cela. Au reste, dans chaque station de radio et de télévision, un rédacteur en chef ou un comité de programmation « a seul la main sur les invités », comme l’a avoué Serge Nedjar, le directeur de CNews.

Un de mes amis, excellent chef d’entreprise, se régalait de ces débats il y a bien des années, et il lui arrivait de téléphoner pour passer à l’antenne, où bien entendu on le coupait dès qu’il abordait un sujet fâcheux. Mais il était persuadé qu’un fidèle auditeur comme lui faisait avancer les réformes dans un pays qui en avait bien besoin. Je l’ai revu il n’y a pas longtemps. Il ne téléphone plus aux médias. Peu importe : d’autres gogos l’ont remplacé.

Je connais bien la plupart des animateurs à succès des médias, ne serait-ce que parce que, dans la station de radio où j’ai, pendant quinze ans, animé une émission de débats, je leur ai fait faire leur première émission, en un temps où personne ne les invitait. La plupart sont gênés de ne pas m’inviter à leur tour. Mais j’en ai rencontré un autre récemment qui a fait semblant de ne pas me connaître. « Que veux-tu, a commenté un éditorialiste, à qui je racontais en riant la scène, tu l’as connu à une époque où il ne brillait que par un strict anonymat. Il ne le supporte pas. »

Tout cela pour dire, Mesdames et Messieurs, que si vous voulez que quelque chose change en France dans le bon sens, n’ayez pas peur  d’être empoisonnés par les milliardaires, mais battez-vous pour que leurs médias cessent d’empoisonner notre pays !

Claude Reichman

 

 

 

 

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La joie de Bruno Le Maire

Cet homme est naturellement ravi. Mais aujourd’hui son ravissement saute hors de son masque, il est visible jusqu’à la pointe de ses cheveux. Qu’en est-il ?

Le G7 — c’est 7 pays comme son nom l’indique alors que le monde c’est 195 pays — donc sept pays se sont mis d’accord pour imposer identiquement les sociétés mondialisées, pour créer un impôt qu’iIs espèrent mondial. En réalité pour tenter de limiter la puissance et la liberté qu’internet — qu’ils ne maitrisent pas — a créées et que les GAFA représentent symboliquement.

Bruno Le Maire c’est la bureaucratie, la flamboyance malsaine de la défunte URSS, la planification, l’esclavage.

Il oublie que les progrès de la technique ont donné en France collectiviste le Minitel, que c’est la liberté qui a créé internet. Cet internet qu’évidemment il combat, qui n’est pas compatible avec le pouvoir politique, le seul pouvoir que le ravi Bruno Le Maire ait su accaparer.

Il est clair qu’il partage sa joie avec la totalité de notre presse, peut-être avec la majorité de nos concitoyens.

Personnellement cela m’épate que, lorsqu’il annonce : “Ce sera 4,3 milliards de plus pour la France”, des français puissent en déduire que ce sera pour eux, alors qu’évidemment c’est exclusivement pour lui et ses amis.

Qu’il soit encore des êtres humains capables de penser que ce qui est volé aux autres est bon pour eux — sans prendre conscience que le vol finit par s’imposer à tous lorsqu’il est autorisé, légalisé — me parait être le comble de la connerie.

Il est pourtant aisé de comprendre qu’une bande de voleurs, après avoir volé les autres, se volent entre eux, c’est mécanique.

Alors échanger sa liberté pour une poignée de dollars, quelle erreur.

Les GAFA n’ont pas eu le courage de défendre la liberté qui les a enrichis, ils sont entrés en connivence depuis longtemps, devenant eux-mêmes des censeurs, croyant ainsi protéger leur gain sans lutter, par la corruption, au prix de la liberté.

Ils ont trahi cette liberté dont ils tirent leur pouvoir et leur richesse, ils perdront les deux.

L’Occident a enfanté le communisme, l’égalitarisme, en réalité la religion bureaucratique, la planification, l’esclavage intellectuel, l’Occident ira au bout de cette religion, rien ne lui sera épargné de la chute à venir.

D’autres pays dans le monde profiteront-ils du formidable vecteur de progrès qu’est la liberté, comme a pu en profiter en son temps l’Amérique, en prenant la place que va laisser vacante l’Occident et ses bureaucrates majoritaires ?

C’est toute la question.

Bien à vous. H. Dumas

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L’essentielle origine.

A l’origine, généralement, il y a peu de monde. Puis, si l’évènement initié prend de l’ampleur, petit à petit quelques autres, puis une foule, voire l’humanité s’intéressent au déroulement de la situation issue de l’origine.

Mais alors ils perdent de vue l’origine, et toutes les incompréhensions sont possibles.

Je prends un exemple personnel.

Nous sommes en 1970, la grande distribution prend son envol. Il se trouve qu’à Rochefort sur mer je deviens alors l’architecte et l’ami du créateur du centre Leclerc local. Dans le même temps, à travers la Jeune Chambre Economique dont je suis membre, je suis proche d’un homme qui s’appelle Jean Louis Frot. Celui-ci est président de la Chambre de Commerce de la ville, opticien tonique il a des ambitions politiques. Il deviendra maire de Rochefort et le restera plus de vingt ans.

J’avais personnellement pris fait et cause pour la grande distribution, dont l’évidence pour moi s’imposait, qui a mis la consommation à la portée du plus grand nombre à cette époque en éradiquant les grossistes et demi-grossistes issus de la pénurie et de la pauvreté. Jean-Louis Frot était de l’avis contraire, il souhaitait entraver la grande distribution.

Un soir nous en avons débattu et, connaissant mes convictions, il m’a déclaré : “Tant que j’aurai une influence à Rochefort sur mer, il n’y aura jamais d’extension du Centre Leclerc.”

Je fus alors confondu par cette conclusion que je considérais comme un manque total de lucidité.

Cette conversation, où nous n’étions que deux, doit être considérée comme l’origine d’une tenace animosité publique entre nous, dont avec le temps je fus rendu seul responsable, qui a eu des conséquences sur la vie politique de la cité.

Cet homme aujourd’hui décédé n’a jamais progressé quant à sa lucidité, mais il a grimpé les échelons du pouvoir.

Toutes ses décisions ont été malheureuses, maladroitement je l’ai signalé. Du haut de son pouvoir il m’a stigmatisé, tout le monde m’a donné tort. J’ai quitté Rochefort par hasard, heureusement.

Ceux qui jugeaient ne connaissaient pas l’origine de la brouille, ils en jugèrent les apparences sans prendre conscience de l’insoluble dilemme visionnaire qui se reproduisait inlassablement, presqu’en tout.

Le final vaut son pesant de cacahuètes. D’abord le gars Frot a fini par mettre une succursale de son magasin d’optique dans la galerie marchande du Centre Leclerc qui n’a cessé de s’agrandir, puis sa dernière ineptie, le péage maladroit du pont de Rochefort sur la Charente, toxique à la cité, l’a renvoyé aux oubliettes des maires de cette petite ville.

Son animosité contre moi a duré jusqu’à sa mort récente. Puisqu’invité à déjeuner en ma compagnie chez un ami commun, il a refusé.

A l’échelle du patelin et de ma modeste personne, cette histoire image parfaitement, il me semble, ce que peuvent devenir les choses lorsque l’origine est perdue de vue.

Objectivement

Nous ne connaissons que très rarement l’origine des choses.

Et pourtant, si nous savions par exemple exactement l’origine de COVID nous pourrions probablement beaucoup mieux nous en défendre, n’est-ce pas ?

En règle générale, connaître l’origine pourrait apporter de telles simplifications que la plupart de nos grands centres d’intérêts se dégonfleraient comme les soufflets sortant du four.

Le tout petit nombre d’initiés présents à l’origine, la peur de la masse — qui pérore sur les conséquences — de se retrouver possiblement dépourvue par la simplicité originelle qui démotive cette masse de la rechercher, font que nous ne connaissons pratiquement jamais l’origine de nos grands débats collectifs ou de nos grandes aventures sociétales.

La difficulté

Chaque instant est à l’origine du prochain, comment détecter celui de ces instants dont le développement va croitre de celui où il va s’éteindre ?

Comment ensuite, lorsque l’embrasement est devenu mondial, revenir à l’origine impliquant une ou deux personnes ?

C’est cette difficulté qui permet aux menteurs de falsifier l’origine des choses et d’empêcher les honnêtes gens d’en comprendre la simplicité, voire la stupidité.

L’origine n’est accessible qu’à nous-mêmes et uniquement si nous étions présents. Hélas, même là, ceux qui se mentent alors sont plus nombreux que ceux qui se souviennent lucidement.

Que faire ?

J’ai passé la plus grande partie de ma vie à m’arc bouter pour expliquer l’origine des tempêtes dans lesquelles j’ai été pris, sans aucun succès.

La manipulation de l’opinion n’est possible que parce que l’origine des choses est ignorée. A ceci près que justement l’opinion ne souhaite pas connaître l’origine des choses, l’opinion préfère la polémique à la vérité et la connaissance de l’origine éteint presque toujours la polémique.

La raison d’Etat ne sert qu’à ça : masquer l’origine des fiascos de l’Etat.

Allons plus loin, comment réagirait l’humanité si elle connaissait son origine, probablement très ordinaire ?

Que deviendraient les commerces de tous les vendeurs d’histoires des origines de l’homme ?

Encore plus fort, si vous avez le malheur de défendre votre peau devant un tribunal, vous constaterez que, dès que vous voulez expliquer l’origine du conflit dans lequel vous êtes pris, les magistrats vous coupent la parole. Ils préfèrent ne pas connaître l’origine, tout pour eux est basé sur le développement qu’ils vont soumettre au corset de la loi, alors que l’origine est rarement concernée par la loi, plus souvent par la morale qui n’est pas leur tasse de thé.

Si vous avez la mémoire  des origines juste… je compatis.

Bien à vous. H. Dumas.

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Quand le peuple dit non !

Quand le peuple dit non !

Quand il pleut et qu’on sort sans parapluie, on est mouillé. Quand dans un pays la moitié du corps électoral est en déshérence, l’abstention aux élections est massive. C’est pour ne pas voir cette réalité que les commentaires politiques, au lendemain des régionales, ont quelque chose d’irréel.

La France officielle dirige le pays, s’exprime seule dans les médias et n’a plus la moindre prise sur la situation réelle de la France. Il est inutile d’espérer un sursaut de lucidité de sa part. Elle ira jusqu’au bout de son aveuglement et disparaîtra dans le précipice au bord duquel elle marche depuis des décennies.

La France officielle, c’est ceux « qui sont quelque chose », par opposition à ceux « qui ne sont rien », pour reprendre la méprisante expression de M. Macron. En fait, il s’agit tout simplement de la nouvelle aristocratie, qui a succédé à la noblesse destituée de ses prérogatives en 1789. En grec, « aristos » signifie « meilleur ». L’aristocratie d’aujourd’hui est comme l’ancienne persuadée qu’elle est composée des meilleurs des Français. Le résultat, tel que nous pouvons l’apercevoir, permet d’en douter fortement.

L’ancienne aristocratie a pendant longtemps été la classe militaire, avant de devenir la classe courtisane et de se perdre dans l’inutilité. La nouvelle aristocratie est la classe administrative qui ne sert plus l’Etat mais le dirige en fonction de ses intérêts particuliers, qui consistent pour l’essentiel à occuper des fonctions très rémunératrices et garanties dans la durée. Le sort du peuple ne l’intéresse pas, sauf s’il se révolte, auquel cas le pouvoir le réprime et achète ses dirigeants, avant de reprendre le cours de sa vie habituelle. C’est ainsi que dans la France actuelle, rien ne change jamais vraiment.

La nouvelle aristocratie vit bien, tandis que le peuple vit mal. Celui-ci a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, quand il n’a pas déjà basculé dans la pauvreté. Les dirigeants du pays lui font payer les faveurs dispensées à tous ceux qui préfèrent l’oisiveté au travail et aux étrangers qui viennent goûter les fruits de la générosité française. Si bien qu’à la pauvreté s’ajoute l’indignation d’être traité injustement. Il n’est pas d’exemple dans l’histoire qu’une telle situation ne se termine pas par une révolution.

Les révolutions ne conduisent pas forcément à la liberté et encore moins à la prospérité. Tout est affaire de chefs. Quand ils sont bons, le peuple a sa chance. Mais ils sont le plus souvent médiocres ou mauvais, et le malheur du peuple est au bout du chemin.

Tel est l’enjeu des jours que nous vivons en France actuellement. Les élections régionales ont montré que le peuple attend des chefs dignes de ce nom. Il ne se mettra pas en mouvement tant qu’il ne les aura pas, sauf pour des révoltes aussi fondées que passagères.

Je me souviens d’une conversation amicale avec l’ancien premier ministre Pierre Messmer, à qui je m’ouvrais de la mauvaise qualité du personnel politique et qui me répondait : « C’est vrai, nous n’avons pas de chance en ce moment. » A quoi j’objectais que la chance, ça s’organise. C’est ce que j’essaye de faire depuis bien des années, en me battant pour donner au peuple la maîtrise des revenus de son travail, donc sa liberté, dont découlera sa capacité à se gouverner lui-même.

Chacun peut observer que le silence des médias accompagne une telle action. Il n’en a pas toujours été ainsi. Mais même quand la presse parlait de notre combat, elle en accompagnait le récit, sur ordre ministériel, par d’insistantes remarques sur son caractère prétendument « illégal », alors même qu’étaient hors la loi les gouvernants qui s’y opposaient au mépris des dispositions européennes intégralement transposées dans le droit national.

Pour dire les choses simplement, les partis politiques français et leurs dirigeants ne veulent ni la liberté ni la prospérité du peuple. Le peuple le sait et leur refuse le viatique que serait sa participation aux élections. A ce stade, il va falloir qu’il y ait un vainqueur. Ce ne peut être que le peuple !

Claude Reichman

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Le boucher des libertés

Quelle soit désirée ou rejetée la mondialisation est effective.

Les jeunes générations pensent et agissent mondialement, même ceux qui croient s’y opposer. S’opposer suppose d’admettre l’existence de ce que l’on conteste.

C’est dans ce cadre que le monde — ou du moins ceux qui prétendent le représenter — est parti en guerre contre la grippe. Cette maladie hivernale qui saute tous les six mois d’un côté à l’autre de l’équateur.

Bien d’autres maladies circulent dont nous sommes les cibles, il faut bien que les microbes vivent… mais c’est la grippe aujourd’hui qui occupe le terrain.

Peut-être connaîtrons-nous un jour les raisons de cet avatar, peut-être pas.

Les hypothèses possibles sont nombreuses, pas question de s’y égarer.

Cependant, deux ou trois vérités sont incontestables. Les pays riches sont en pointe face à l’ennemi, les moyens mis en œuvre sont colossaux au point de fragiliser les combattants les plus puissants et probablement de jeter les plus faibles dans la misère pour un bon moment.

Pour l’instant les virus paraissent plus malins que nous.

Cette passion soudaine pour la grippe intervient au moment où justement les plus puissants trouvent leur statut mondial épuisant. Épuisant à maintenir, à assumer, à éviter de remettre en jeu.

Je ne saurais expliquer exactement les passerelles psychologiques entre l’avènement de la mondialisation, le profit que les plus forts en tire, l’angoisse qu’ils ont de se faire piquer la place, l’envie de débauche que cette place provoque en eux, et la diabolisation de la grippe.

Mais, bref, toujours est-il que, majoritairement, les peuples les plus puissants ce sont enfermés volontairement à double tour au motif de la grippe, chacun dans leur espace privilégié, en ignorant le reste du monde, tout particulièrement les plus faibles qui ont d’autres chats à fouetter que la grippe.

Il y a plus de 18 mois que tout cela a commencé et tout laisse supposer que la continuité est d’ores et déjà assurée, probablement pour des années.

Nous allons vivre masqués, surveillés, dénoncés, incités voire obligés, isolés, finalement prisonniers… de la grippe.

Soyons optimistes, imaginons qu’un jour la grippe redevienne ce qu’elle a toujours été, une maladie hivernale violente qui va jusqu’à tuer les plus faibles, qui se disperse en fonction du hasard des rencontres. Imaginons que nous l’acceptions, comme c’est le cas depuis toujours, ou même mieux que nous la terrassions.

Alors se posera la question : où sont passées nos libertés ? Ou, plus exactement, ceux qui étaient libres avant la phobie grippale se poseront cette question.

Première surprise, ils s’apercevront qu’ils sont une infime minorité, que la grande majorité n’a pas pu perdre une liberté qu’elle n’a jamais eue, jamais voulue. Donc pas de questionnement pour les ignorants de la liberté, pour les adeptes de la soumission, pour la majorité.

Deuxième surprise, les soumis n’ont pas la même vie dans une société sous liberté et dans une société sous contrainte. S’ils ne sont pas capables de se battre pour la liberté, ils sont parfaitement capables de se plaindre de son absence.

Là sont le paradoxe, la complexité, la politique.

Donc l’après-grippe fera face à la perte des libertés occasionnée au motif de la “lutte” contre la grippe.

Sans anticiper sur ce qui se passera, en reconquête ou non des libertés, une chose est sûre l’histoire analysera l’événement … un jour ou l’autre.

Qui sera pour l’histoire “l’homme de la grippe”, donc le responsable devant elle de tout le bordel que nous vivons, du résultat pragmatique qui en découlera : éradication ou échec et conséquences attribuées à l’événement.

Ce sera Macron.

Voilà un jeune homme qui va sans doute porter un chapeau largement plus grand que son tour de tête, et pas que celui-là …

Ce garçon va effectivement occuper une importante place dans l’histoire de France, non pour ce qu’il aura fait — il n’a pas fait grand-chose — mais parce que c’est lui qui est là.

Voilà un jeune homme de bonne famille, sage et travailleur, qu’une bifurcation culottée – ou déculottée – a d’abord prédisposé au théâtre, puis aux affaires et enfin à la politique, probablement par inconscience et vanité.

Le hasard fait qu’il se trouve juste là au moment d’un gigantesque changement dont personne, et surtout pas lui, ne peut imaginer la tournure et les conséquences.

Tout est mêlé, mondialisation, mal-être sociétal, âpreté générale, jouissances culpabilisatrices, frustrations, explosion des repères, novation des croyances, peurs vitales irraisonnées, faillite, et… grippe…

Il ne peut rien contre ce déluge biblique, mais il est là, juste pour l’histoire.

Quel étrange destin !!! Quel sacrifice accidentel, non désiré…

Ne nous acharnons pas sur ce garçon, épargnons-lui immédiatement ce que l’avenir lui prépare de terrible, c’est charité humaine…

Bien à vous. H. Dumas

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Faut-il désespérer ?

Le temps long

Autrefois, dans les balbutiements de la modernité au quotidien, tout prenait un peu de temps mais allait aussi souvent bien plus vite.

Quand j’étais jeune homme, Internet n’existait pas, sauf peut-être le Minitel pas franchement glamour, ressemblant plus à un terminal sous OS Unix sans bien évidemment toutes les potentialités de ce dernier par la suite.

Pour téléphoner, et bien c’était le disque troué devant chaque touche pour y glisser le doigt et actionner le ressort pour le lâcher et recomposer l’action jusqu’à former un numéro à 6 chiffres. C’est ensuite passé à huit puis à dix par enfin d’autres moyens. Il nous fallait souvent nous déplacer pour avoir accès à ce téléphone d’un autre âge. Le messager et le receveur de la communication devaient être patients, souvent, à moins d’une cabine téléphonique qui n’existe plus …

Sur les routes, il y avait beaucoup moins de bagnoles et plus de morts. Les causes ? L’ivresse de la vitesse, l’ivresse tout court et des routes paramétrées pour ne pas ralentir du genre bosses de bitume ou chicanes artificielles ou encore nos ronds-points pour lesquels nous sommes devenus champions du monde aussi. Finalement, il y a moins de morts parmi les animaux qui se risquent à traverser nos parchemins routiers en tous sens …

Dans le registre de la santé, et bien c’était là également beaucoup plus simple avec beaucoup moins de percolateurs de taxes sur tout ce qui existe actuellement en termes de revenus. Le médecin de famille puis l’hôpital du coin. La carte vitale n’existait bien évidemment pas alors. Simple …

Pour les funérailles dans mon bled, mes alleux reposaient sur leur lit de mort à domicile quand j’étais enfant avec un panache autour de la porte pour dire qu’il y avait un décès et un corbillard vêtu de noir à la sortie. La veillée du mort avec un souper à côté d’elle puis lui, entre famille et parfois avec des invités proches, bref tellement plus dans la vie à trépas de nos générations qui se suivent, plutôt que le commercial de délestage du mort qui ne ressemble à rien sur un lit d’artifice. Comment j’ai trouvé beaux mes arrière-grand-mères et pères sur leur dernier reposoir quand j’ai acquiescé pour mon père parfaitement sain sur le lit de ces mécréants.

L’électricité, pas cher, car à l’époque une facture dans le registre comme celle d’une fiche de paie ne prenait que quelques lignes essentielles.

Le train, c’était le Corail que je préférais de beaucoup au TGV tassé, sauf en 1ère classe, plus long de départ à destination, mais après tout, nous avions le temps et nous nous occupions toujours …

Par mes études à l’école puis bien ensuite, ce n’était au départ que des cahiers et des livres puis dans les études supérieures, un balbutiement de l’ère informatique en station de travail non communicante.

Le football entre nous ? Tous les samedis après-midi nous avions accès au stade de Handball extérieur du collège. Plus compliqué maintenant car sous verrou.

Idem, quand je préparais mes compétitions de course à pieds sur une piste d’athlétisme qui s’est depuis fermée avec clé d’accès.

Etions-nous si ralentis ?

L’arlésienne du « c’était mieux avant » me répondrez-vous. Pas du tout ! Il faut vous imaginer une route ouverte en toute liberté et une autoroute en toutes contraintes.

L’affectio societatis fonctionnait parfaitement sans les recuiseurs d’une relation pour se donner de l’importance. Il y avait en fait beaucoup moins de Fake Jobs qui prospèrent forcément quand la vie devient moins linéaire.

Nous étions cash dans toutes nos relations et cela fonctionnait bien plus vite dans l’entre-gens, mais aussi avec la police, c’est-à-dire la décision directe. On se cassait la gueule entre nous pour prendre le dessus et c’est tout. Pas de couteau et d’envie de trucider qui que ce soit.  

Nous étions proches du sablier du temps qui s’égrène et qui s’arrête parfois pour nous laisser le « Momentum » de nous poser et réfléchir.

Etions-nous des vieilles citernes à minima des meilleurs qui surfent actuellement sur la technologie effervescente ? Ils sont devenus par ce que nous étions car nous les avons créés.

Mais il est vrai qu’il faut gérer une démographie. En effet à mon époque du lycée, nous étions 54 millions d’habitants sise France recensés quand nous sommes à 65 millions près de quarante ans plus tard avec le Baby Boom devenu Papy Boom qui n’en finit de ne plus finir, espérance de vie qui coûte de plus en plus aux actifs en scène sur le Charter du vol par répartition, c’est-à-dire le moins disant pour les voyageurs qui comptent sur les contribuables, car c’est bien de cela qu’il s’agit, car la caisse est vide. On parle de ralentissement ?

Le temps reste relatif à celui qui ne le considère ou pas ou se défausse sur qui va le créer pour lui. Car des allocs et des subventions viennent bien de quelque part pour lui donner l’illusion d’exister, car c’est un luxe qui n’aurait jamais pu exister auparavant.

Quoi faire de son temps ? Où ? Avec qui ? Nos premières questions modales pour survivre parmi la concurrence de la vie. Mais si la concurrence se transforme en Matrice communiste comme chez nous en France, cela n’a plus beaucoup d’importance …

Bien à vous !

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Scientisme, charlatans, obscurantisme.

Qui eût cru que la science puisse devenir une religion, une croyance et, finalement, un pouvoir aveugle fauteur à venir de haines et de guerres ?

En réalité, de nombreux penseurs avaient prévu cette issue, mais ils ont été peu ou pas entendus, peu ou pas enseignés, même les géants comme Victor Hugo.

Nous, nous vivons cette issue, et c’est pire que ce qu’ils imaginaient.

La fin du 19ème et la totalité du 20ème siècle ont consacré l’idée que la connaissance scientifique, exclusivement composée de découvertes prouvées, devait permettre à l’homme d’échapper aux croyances, dont on admettait que leurs confrontations étaient le générateur principal, voire unique, des conflits intellectuels qui se transformaient en conflits guerriers.

En gros, la croyance étant la base des haines, la science, supposant prouver ce qu’elle avançait, éradiquait du même coup tout conflit puisqu’il ne s’agissait plus de croire mais de constater.

Après avoir condamné au bucher ceux qui affirmaient que la terre était ronde, avoir appliqué la saignée à toute personne malade ou dépressive, avoir interné les scientifiques pratiquant l’autopsie et mis en œuvre bien d’autres sanctions obscures au nom de Dieu ou du pouvoir, les hommes ont découvert la science, qu’ils ont pris pour le Graal.

Jusqu’à récemment le scientifique devant apporter la preuve de sa découverte était face à la difficulté de la démonstration, tout particulièrement du fait de la surveillance attentive par ses opposants de ses calculs, longs et laborieux, figurés par des tableaux noircis de chiffres et de formules.

Puis l’informatique est arrivée.

La complexité possible des formules, calculées en une fraction de seconde par les ordinateurs, a désarçonné la critique tant toute modification immédiate des paramètres peut étouffer indéfiniment ladite critique. Une fausse preuve pouvant être rapportée sans limite, légèrement modifiée mais fondamentalement identique, finit par devenir une vraie preuve par essoufflement de la critique.

Donc la science s’est débarrassée de la nécessité de la preuve, ou du moins lui a enlevé sa réalité.

Aujourd’hui on peut dire que seul le chercheur sait s’il ment, affabule, l’observateur lui est noyé sous les formules infinies, modifiables infiniment.

Science et preuve ont divorcé, ne sont plus un couple uni, inséparable.

Face à cet affaiblissement de la science, voire ce désaveu, les hommes du pouvoir se sont emparés d’elle. D’une opposante réfléchie, ils en ont fait une complice déterminée, vénale.

Nous en sommes là. Les charlatans sont complices des hommes du pouvoir, voire le captent eux-mêmes.

Qu’opposer aux fausses preuves scientifiques ?

Qu’opposer aux fous de l’écologie, aux obsédés de la grippe, qui assènent en rafale chaque jour des vérités plus fantasques les unes que les autres, qui immédiatement sont remplacées identiquement, sans que jamais le temps permette d’en connaître l’invraisemblable fausseté.

L’impression d’être échec et mat nous étouffe.

Et pourtant, tout cela n’est qu’artifices. Tout cela n’est possible que si l’on accepte le principe de base qui consiste à prétendre que la foi et les conflits intellectuels entre les croyances sont la base des haines et des guerres, qui en découleraient.

Or, rien n’est moins vrai.

Sciences ou croyances ne sont à leur base que des vues de l’esprit, des pensées et, contrairement à l’idée répandue, peu acceptent de “mourir pour des idées” comme le chante Brassens.

Or, nous sentons tous la violence se développer, nous la craignons, ne nous parle-t-on pas de révolution ?

Ne nous trompons pas.

Oui la violence arrive ou la guerre, oui elles sont probablement plus proches que nous ne l’imaginons, mais elles ne devront rien aux fausses sciences, aux croyances, qui ne sont que des faux nez.

Elles devront tout au pillage.

L’homme n’est un penseur d’accessoirement, il est avant tout un pillard. Ce constat manque de romantisme, j’en conviens, mais il est implacable.

Si vous réintroduisez cette dimension de l’homme dans la lecture des évènements, si vous ne vous laissez pas happer par les fausses pistes mises en avant par les pillards, vous allez prendre conscience qu’effectivement le pillage total, en libre-service, par les hommes de l’Etat ou leurs concurrents, c’est-à-dire par ceux qui prétendent s’occuper de vous au mieux de vos intérêts, n’est pas loin.

Laissez de côté les réflexions sur l’écologie, les religions, la politique, concentrez-vous sur cette question existentielle : allez-vous rejoindre le groupe des pilleurs ou celui des pillés ?

Là est la question qui doit nous interpeler.

Bien à vous. H. Dumas

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