Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Si j’étais cynique

Si j’étais cynique et Président de La République — ce qui pour certains est un pléonasme, peut-être ont-ils l’esprit chagrin — je me dirais que Covid est un sacré allié.

Car, si j’étais Président de La République je saurais évidemment que je suis à la tête d’un pays en faillite, dont l’écroulement est très proche. Je saurais aussi que Covid n’est pas bien dangereux, je l’ai eu. Comme d’ailleurs j’ai affronté d’autres virus bannis aujourd’hui, passons.

Depuis le début de mon mandat, et même avant, je connaitrais la formule magique pour remettre le pays en selle : diminuer les dépenses et augmenter l’assise des recettes pour soulager l’impôt des créateurs de richesse et accumuler un capital permettant au pays de revenir dans la course de la vie.

Oui, mais rien à faire la population n’en veut pas, et ne parlons pas de ses intellectuels qui en rajoutent, ils en vivent.

Grâce à mon ami Covid, j’ai le consentement tant désiré.

Mettons que je sois le Président de La République :

“Je ferme tout, sauf ce qui marche. Donc plus d’intermittents du spectacle qui me foutent l’assurance chômage en l’air. Moins de vieux, Covid s’occupe du surplus et les comptes des caisses de retraite sont soulagés.

Les faux acteurs de l’économie restent chez eux, ainsi que tous les administratifs inutiles. Mais ils ne peuvent pas dépenser leur salaire, j’ai fermé tous les restaurants et les bars, tous les endroits où ils craquaient leur fric.

Ils le mettent à la banque, je surveille ça, au centime près. Je lancerai l’emprunt national de redressement du pays, sans doute obligatoire, lorsque les écuries seront nettoyées et les comptes pleins. Peut-être à la fin de l’année.

Tous les inutiles qui restent chez eux se déshabituent de leur ancienne existence artificielle. Ils sont contents aujourd’hui, ils croient qu’ils font une affaire, mais demain ils seront prêts à prendre n’importe quel boulot tant ils se sentiront dévalués. Donc la main d’œuvre va revenir, moins exigeante, les entrepreneurs aussi puisque c’est leur moteur.

Les complotistes et querelleurs professionnels ? IIs m’indiffèrent. D’abord, ils ont des égos surdimensionnés et sont incapables de se regrouper. Ensuite leurs discours s’annulent, tant ils ne sont attachés qu’au verbe et inactifs dans les faits.

Les casseurs ? S’ils n’étaient pas là il faudrait les inventer. D’ailleurs il est possible que certains soient des inventions d’eux-mêmes. Ils servent grandement mes intérêts en rajoutant de la peur politique à la peur physique. Il n’y a jamais trop de peur. La peur crée la docilité. Quel bonheur quand elle parait intervenir d’ailleurs que du pouvoir, de moi, c’est autant de bénéfices sans investissement.

Si tout va bien, si le vaccin merde autant que prévu, j’ai cet hiver sûr, peut-être le prochain. Là c’est le jackpot. Confinement à bloc.

Même si c’est avec de la fausse monnaie, un bon gros capital sera reconstitué et les inutiles ne se feront plus d’illusion sur leur utilité.

Et puis, reconstitution de la vie familiale, en plus. Ça c’est le bon plan, petits plats, télé, pas de voyage aux quatre coins du monde, on retrouve les vraies valeurs. Ça castagne un peu, mais c’est en famille, pas de problème.

Et puis le bouquet : la délation. Alors là c’est le bonus. Ça dénonce à tout va. On est en train de faire une liste des délateurs, c’est une mine d’or, on va pouvoir s’appuyer sur eux pour alimenter la propagande. On va les gratifier un peu, un message de félicitations ou une petite médaille par ci par là et ils vont dénoncer à fond. C’est nécessaire pour qu’on soit à l’aise, qu’on sache où on va. Les sondages c’est bien, mais la bonne vieille délation c’est plus vivant, plus dévoué, plus sûr.

Les gamins ? Plus besoin de les faire mettre à genoux, ils sont lâchés dans la nature, que les meilleurs gagnent, les autres on s’en fout. Y en a marre. Et les profs… bon passons aussi.

Les opposants politiques ? Ils sont masqués, comme tout le monde, qui voulez-vous convaincre avec un masque ?

Non, je vous le dis la vie est belle.”

Je ne sais pas si le Président de La république est un cynique, j’ai du mal avec ce genre de personnalité, j’en suis l’inverse, je suis un candide.

Ça fait vingt ans que j’imagine que le fisc va cesser ses monstruosités à mon égard, n’est ce pas le comble du candide ?

Bien à vous. H. Dumas

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Les sept mercenaires

Ils tiennent le pays et ils sont bien sept.

Le Président de La République, son Premier Ministre et son Ministre des Finances, cela en fait trois.

Les quatre PDG, du Crédit Agricole, de la BNP, de la Société Générale et des Banques populaires.

Les trois premier dépensent, ils ont été élus pour cela.

Les quatre autres leur promettent d’équilibrer les pertes s’ils leur donnent l’opportunité de faire tout ce qu’ils veulent. S’ils ne sont pas regardant sur les méthodes.

Contrat passé, ils sont OK, jurent et crachent par terre.

Les quatre pieds nickelés inventent des produits dérivés qui ne sont que du vent. Ils les vendent aux investisseurs nationaux ou mondiaux qui ne comprennent rien aux dits produits. Et la valeur de ces abstractions économiques augmente, au point que ces couillons finissent même par en racheter, oubliant que ce sont eux qui les ont fabriqués en sachant qu’il s’agissait d’une escroquerie. C’est loufoque.

Patatras, le bazar s’effondre, tout le monde est ruiné. Oui mais… juste pas possible.

Arrive alors la banque centrale, sur son âne, pour sauver les chevaliers de la haute finance. Elle fabrique en catastrophe de la fausse monnaie à hauteur des pertes.

L’émotion passée, on remet le couvert, même deal, et un peu plus tard le même résultat.

La mère Lagarde rapplique sur son âne avec sa besace pleine de billets de Monopoly.

Alors vous vous dites, quelle bande de charlots.

Pas du tout, ils ne font que ce que vous leur avez demandé.

Attardons-nous une minute sur les abeilles, rares capitalistes du monde animal. La ruche économise le miel, c’est son capital.

Ce sont les ouvrières qui le fabriquent de façon ultra libérale. Elles ne partent pas de la ruche en formation, encadrées par une hiérarchie qui leur dicterait où aller. Non, elles se renseignent à droite à gauche, puis vont ici ou là, elles butinent et reviennent avec leur stock, qu’elles apportent à la ruche, elles ne le boulottent pas en route. Le stock c’est la reine qui le gère, il sert aux générations à venir.

Evidemment les pillards sont légions. Dans la nature tout le monde s’y met, depuis l’ours jusqu’aux fourmis et évidemment l’homme.

Une ruche sans miel, sans capital, est une ruche morte.

N’oublions pas que capitaliser c’est créer, accumuler et transmettre, que cela concerne toutes les activités humaines, que l’économie n’y échappe pas.

Alors qui est responsable de ce qui arrive ?

Qui veut gagner moins et travailler plus pour créer du capital ? Qui veut accepter l’idée que certains sont capables de générer du capital et les autres non ? Qui est prêt à adorer les champions nationaux du capital économique comme il adore les champions de football qui ne sont que le sommet du capital de virtuosité footballistique ?

La destruction du capital par la dépense inconsidérée suppose d’engager les efforts nécessaires pour le reconstituer, qui est prêt à les faire ?

Tout le monde veut simplement une combine pour recapitaliser l’économie, sans regarder à la méthode, pillage ou escroquerie, peu importe.

Les sept mercenaires ne font que ce que leurs commanditaires demandent, les commanditaires sont nous.

Imaginez une seconde le candidat suivant :

Française, français, nous allons recréer un capital indispensable à l’économie de notre pays. Pour cela vous allez aligner vos salaires sur ceux du reste du monde. Vue l’urgence, ceux qui ont les qualités nécessaires pour créer du capital et l’accumuler seront dispensés d’impôts pour gagner du temps, pendant que vous serez taxés pour faire marcher l’Etat. Etat qui réduira de moitié ses salariés pour ne pas obérer la constitution du capital de nos capitalistes. L’Etat n’interviendra pas dans la constitution de ce capital, parce que la preuve a été rapportée dans le monde entier qu’il ne sait pas le faire.

Croyez-vous qu’il aurait une chance d’être élu ? Voteriez-vous pour lui ?

A quoi sert de dézinguer les élus qui ne sont que les exécutants d’une politique réellement voulue par une écrasant majorité d’abeilles qui non seulement boulottent le miel en cours de route mais se goinfrent de celui de la ruche en arrivant.

A nos politiques on ne peut que reprocher de rentrer dans ce jeu de tricheurs, d’en profiter pour se donner quelques avantages au passage, mais qui sont peu de chose par rapport aux enjeux du pays. Pas de quoi fouetter un chat.

Nos sept mercenaires sont pathétiques, mais ils sont notre image et le sort qui nous attend face au reste du monde est autrement pathétique.

Et Covid dans tout ça ? C’est juste un aperçu de ce que sera notre vie lorsque nous allons perdre, sous peu, notre statut de maître du monde en même temps que le capital que les générations qui nous ont précédés avaient su constituer, que nous avons flambé.

Bien à vous. H. Dumas

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Alain COUTOLLEAU: un tueur fiscal ordinaire

La démonstration de la terreur fiscale.

Recours préalable

Et en dépôt ultérieur

Citation Alain Coutolleau

Bonne lecture, à ceux qui auront le temps et le courage d’aller au bout.

Bien à vous. H. Dumas

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“Du côté de Youtube” : une vraie ouverture de débat.

En règle générale j’aime beaucoup les articles de Michel Gorgel. Je leur trouve un accent de sincérité rare. Disons qu’ils sont cristallins, qu’ils ne sont pas — comme tant d’autres, sur d’autres blogs évidemment — à lire en cherchant à deviner le message subliminal, voulu ou involontaire de l’auteur.

Son billet, sur notre relation commune à tous “COVID,” est dans cette droite ligne.

Il porte un regard objectif sur les voix qui se lèvent, ou se sont levées, contre l’utilisation politicienne de cette épidémie hivernale nuisible principalement aux vieillards, que sont certains d’entre nous.

Une première remarque

Personne n’attaque frontalement la source du problème : l’irresponsabilité globale de la fonction publique, son ineptie, ses ravages en tout. Conséquence du statut des fonctionnaires, qui leur a permis de prendre le pouvoir.

Car la ridicule succession de décisions imbéciles montrées du doigt dans “du côté de Youtube” n’est pas spécifique au COVID, elle est la même en tout, absolument tout.

Je dirais, au risque de contrarier Michel Gorgel, que la parole est particulièrement libre dans le cadre du COVID.

Je pourrais vous raconter la vie de l’urbanisme en France, de la route, du commerce, de l’industrie, partout les mêmes délires de l’alliance “élus-bureaucrates” qui, financée par les opérateurs en connivence, dévore les forces vives de notre pays, nos libertés fondamentales.

Deuxième remarque

Ce billet de Michel Gorgel me semble démontrer l’impuissance des structures bureaucratiques à produire des décisions réalistes, alors que cependant la majorité suit, voire anticipe, leurs ordres ou conseils.

Ne doit-on pas se poser une question simple : cette bureaucratie ne reflète-t-elle pas tout simplement l’opinion publique ? C’est-à-dire ce que nous pensons majoritairement.

Le fait que l’opinion publique puisse prendre de brusques virages, que la structure bureaucratique se trouve ainsi souvent prise à contrepied, ne change rien à la chose.

Ma conclusion personnelle

La France est religieusement socialo-communiste. Etat structurel final d’une société victime de la prise du pouvoir par les fonctionnaires, par la bureaucratie. Un point c’est tout.

L’épidémie du COVID est traitée selon cette croyance, entièrement “pour et par l’Etat”, sans aucune place pour l’initiative privée dénoncée comme affairiste et volontairement confondue avec les intérêts connivents qui sont la norme.

Une norme globale, du plus petit au plus grand, que Paulo Coelho appelle : “la banque des faveurs”.

Permettez-moi de rapporter ces mots de Simone Veil parlant de la Shoah :

” Appelfeld énonce les raisons pour lesquelles on ne peut plus s’en détacher. Elles sont terribles, et marquent la différence de nature avec la situation des résistants. Eux sont dans la position des héros, leur combat les couvre d’une gloire qu’accroit encore l’emprisonnement dont ils l’ont payée ; ils avaient choisi leur destin. Mais nous, nous n’avions rien choisi. Nous n’étions que des victimes honteuses, des animaux tatoués. Il nous faut vivre avec ça, et que les autres l’acceptent.”

Michel Gorgel oublie ce qu’oublie Simone Veil, un oubli donc excusable et partagé au plus haut niveau de grandeur : l’opinion publique.

Simone Veil avait souffert horriblement des internements délirants dans les camps de concentration, elle ne pouvait pas partager cette souffrance évidente avec le plus grand nombre, elle s’en étonnait et en acceptait une part de responsabilité.

Alors que, tout simplement, le plus grand nombre, l’opinion publique, avait été antisémite et ne pouvait accepter de regarder l’horreur que cela représentait.

Et oui

C’est parce que l’opinion publique — y compris les contestataires du COVID — est religieusement socialo-bureaucratique, étatique, que ceux qui lisent ce blog, qui adhèrent par ailleurs aux critiques formulées sur la gestion du COVID, sont sidérés que le massacre fiscal, la terreur fiscale dont le pire nous attend, est devant nous, ne fassent l’objet d’aucune faveur médiatique, même pas sur des supports marginaux.

Nous sommes seuls, terriblement seuls, face à l’opinion publique “socialo-bureaucratique” qui se terre, se masque, se vaccine en cadence, indépendamment des hommes de l’Etat, tristes pantins au service de cette opinion publique qu’ils suivent tel mon chien, le nez dans le derrière de toutes les chiennes qu’ils croisent.

Bien à vous. H. Dumas

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Création de monnaie et création de richesse

Que les choses soient claires, en ce qui me concerne je ne supporte plus tous ces experts en économie qui n’ont jamais géré une entreprise, qui donc ne peuvent prétendre à aucune connaissance de l’économie.

Ils arrivent, la gueule enfarinée, à la télé ou dans la presse, ils débitent leurs fadaises et nul ne peut leur répondre. Finalement ce qu’ils disent, qui est volontairement et artificiellement hermétique, fini par avoir l’air vrai alors que ce n’est que du vent, du vent.

Concernant la création de monnaie

La création de monnaie autrement que par l’augmentation de la richesse se résume à de la création de fausse monnaie.

Créer de la fausse monnaie est un délit gravement puni et classé dans le code pénal au chapitre des crimes contre la nation, l’État et la paix publique. La facture, c’est trente ans de prison.

Alors, lorsque l’on vient nous dire que la monnaie est créée par les banques lorsqu’elles acceptent nos crédits, c’est nous culpabiliser en lieu et place des faussaires.

En effet, que vous soyez un particulier ou un banquier, lorsque vous prêtez les cent balles que vous avez dans votre poche, vous ne fabriquez aucune monnaie.

En revanche, si vous prêtez cent balles que vous n’avez pas, il en est tout autrement.

D’abord, il faut que le copain qui vous demande de lui prêter un peu de tune vous croie quand vous lui dites, en lui filant une feuille de papier à la place du fric que vous n’avez pas : “Tiens je te prête cent balles”. Puis il faut que, lorsqu’il va aller acheter son pain avec votre bout de papier, le boulanger croit qu’il s’agit d’un billet. Pas facile tout ça. Impossible même.

Et pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit lorsque le banquier vous prête de l’argent qu’il n’a pas. Il vous file un bout de papier que tout le monde doit accepter comme de la monnaie. Alors que c’est de la fausse monnaie.

Cela multiplié par plusieurs centaines de fois les vrais sous qu’il a dans sa poche, font de votre banquier le plus grand faussaire de tous les temps.

Ce faussaire, c’est l’Etat qui le couvre au lieu de l’embastiller comme il se devrait. Mais l’Etat, ça n’existe pas, l’Etat c’est vous. Et oui….

Donc, ceux que vous chargez de vous représenter, en complicité avec vos banquiers, fabriquent tous les jours de la fausse monnaie, ils devraient être en prison pour trente ans…

Car, si en retour de la fausse monnaie qu’ils ont créées pour vous la prêter vous leur restituez de la vraie, issue de la richesse que vous aurez créée, ils vous ont bien baisé. Mais si vous ne leur rendez pas avec de la vraie richesse, ce qui est le cas à 90%, la fausse monnaie s’accumule, et un jour le boulanger ne veut plus du bout de papier.

Concernant la création de richesse

Ce n’est pas une activité naturelle. Le monde vivant, en règle générale, ne crée pas de richesse.

Mon chient, mon chat, pas plus que le lion, le buffle, etc…, ne créent pas de richesse. Ils vivent en équilibre de la chasse ou de la cueillette.

La création de richesse est une spécificité de l’homme.

Elle n’est liée ni au travail, ni à l’intelligence, elle est liée au capital, au fait d’accumuler et de transmettre.

Est-elle utile, la richesse ? Je ne sais pas, demandez à mon chien où au lion.

Quoiqu’il en soit, quoique l’on en pense, la richesse n’est produite que de deux façons, soit par l’économie soit par le pillage.

Par l’économie :

Cela suppose de facturer X + M ce qui a couté X, M étant le bénéfice qui, accumulé, va générer la richesse.

Ce principe basique s’applique à une personne, comme à un groupe de personnes. Dans les deux cas M sera amené à absorber des activités à somme nulle ou même négative, mais in fine si M n’existe pas ce sera la faillite, au mieux l’état naturel : la pauvreté.

Par le pillage :

Là les choses sont plus simples. Le pillage consiste à attendre que les autres aient accumulé de la richesse et à leur prendre par la force. Il faut juste être plus fort qu’eux, car ils se laissent rarement faire.

On peut aussi les tenir en esclavage et exiger de ce fait que tout le fruit de leur travail devienne notre possession. Le temps a prouvé que ce n’est pas la meilleure solution, l’esclave est alors si démotivé qu’il peut arriver à couter plus cher qu’il ne rapporte.

Les interférences

La fausse monnaie est une créance sur la richesse, qui n’a pas besoin d’un créancier déterminé.

Le seul fait d’introduire dans l’économie la charge d’une monnaie qui ne correspond pas à une richesse acquise — mais devant être acquise — est générateur d’un risque lourd.

Lorsque, comme aujourd’hui, ce risque n’est même pas évalué, c’est suicidaire.

Au moment où nous conversons, une seule chose est sûre :

 – Seuls les travailleurs indépendants sont de façon formelle des apporteurs de richesses, puisque lorsque leur bilan est négatif ils font faillite et disparaissent.

Pour le reste :

 – On nous dit que la fonction publique, l’assistance sociale, sont de très bons investissements permettant une stabilité favorable à l’efficacité des résultats des travailleurs indépendants.

Il s’agit d’un mensonge, d’un abus de confiance

Ce pays dissimule, par la création de fausse monnaie, son état de faillite, le fait que ses hommes politiques font des promesses inconsidérées pour se faire élire puis fabriquent, en complicité avec les banquiers, de la fausse monnaie pour dissimuler la situation.

Il faudra que cela soit jugé. La sanction prévue, c’est trente ans de prison pour les responsables et leurs complices recéleurs.

Donc ce pays a une urgence : construire des prisons (gag… on ne sait jamais, certains pourraient prendre cette dernière phrase au premier degré).

Bien à vous. H. Dumas

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Ce matin je me suis fait vacciner contre le vaccin.

Ce n’est un secret pour personne, j’ai plus de 75 ans.

Il est vrai que COVID n’est peut-être qu’une grosse grippe, il est vrai que le vaccin Pfizer est une nouveauté dont les résultats et les conséquences ne sont pas complètement maitrisés.

Il est peut-être tout aussi vrai que la Norvège vient de perdre 29 vieillards, décédés juste après leur vaccination. Etant précisé que ce serait la piqure qui fut mortelle tant ils étaient usés, et non le produit injecté.

Il est vrai que nous sommes pris dans un bombardement médiatique qui se resserre de jour en jour, demain ce sera le vaccin ou l’exclusion sociale prétendent les sachants.

Et puis, je me vaccine tous les ans contre la grippe depuis vingt ans, je ne l’ai plus jamais eue.

En réalité, j’étais le bon client pour le vaccin, critique mais finalement consentant. Une victoire pour les excités de la seringue.

Donc, dès Jeudi je me connecte au site dédié : Santé.fr

Là, une image fixe qui me dit que ce sera pour demain, bon.

Le lendemain rien. Le surlendemain j’ai la liste des sites de vaccination, dont celui de Sète et son téléphone.

J’appelle, on me raccroche au nez au bout de quelques sonneries, sans me parler, trois fois.

Pas de panique, “j’attends Lundi” me dis-je, j’irai directement.

J’en arrive.

Donc, sur place, une quinzaine de fonctionnaires débordés, deux ou trois candidats au vaccin pas plus. Une ruche, une fourmilière, telles que l’on peut les voir à la campagne, où tous les insectes sont au charbon, sans qu’il se passe grand-chose de spectaculaire. Il parait que c’est la masse qui compte chez les fourmis. Ici aussi sans doute.

Certains de ces fonctionnaires ont un masque. Le plus important d’eux, en apparence, scotché à son téléphone, n’en a pas.

Derrière le panneau accueil, accompagné de son mur en plastique transparent, une jeune femme masquée, aux yeux noirs, en plein effort, se bat avec deux ou trois A4 qui la chagrinent fortement.

Elle me voit. Evidemment, je suis devant son nez.

Le regard inquiet, elle interpelle à l’entour : “Quelqu’un peut s’occuper de ce monsieur ?” Personne ne répond. Après tout, c’est elle l’accueil.

Elle me dit : “c’est pourquoi ?”. J’hésite à lui répondre qu’il me faudrait un pot de peinture blanche pour repeindre ma cuisine.

Raisonnable, je lui dis donc que je viens pour me faire vacciner.

Alors là, ses yeux expriment l’effarement total. Elle n’en revient pas.

 – Vous avez rendez-vous ?

 – Non

 – Mais vous devez prendre un rendez-vous sur Doctolib.

 – Oui, mais ils ne répondent pas, dis-je. C’est pourquoi je suis venu.

 – Je sais c’est bloqué.

Voilà, elle sait, c’est bloqué. En revanche elle ne sait ni pourquoi, ni comment et surtout que doit-on faire.

Je mets le plus d’ironie possible dans mon regard, derrière mon masque psychédélique que j’ai acheté avant la pandémie en chine, dont la décoration est genre chinois… coloriée et tarabiscotée, et je lui dis un : “formidable”, un peu trainant à la fin.

Fine mouche, elle saisit tout de suite l’irrévérence de ma réflexion et se raidit.

 – C’est ainsi, dit-elle, péremptoire.

Et elle rajoute :

 – Il faut revenir après le 15 Février. Et toc…

Alors là, chapeau.

J’avais déjà une idée assez précise du carnage :

–  de la bureaucratie fiscale, qui pratique terreur et assassinats sociaux,

– de celui la bureaucratie de la construction qui tartine la France de PLUI et d’immeubles identiques, du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, pour des clients amis, eux aussi identiques, à qui l’on fait cadeau de la plus-value foncière que l’on a préalablement volée aux propriétaires des terrains à l’aide d’une législation élastique, que les TA adaptent aux désidératas de l’administration.

Mais, je n’avais jamais été directement mis face à la bureaucratie de la sante, il s’agit d’un carnage que je connaissais mal, qui gagne à être connu. On ne sait jamais, mieux vaut être initié.

Un peu privilégié par mes réseaux amicaux, je n’en connaissais que l’URSSAF encaisseur, pour le reste mes amis me protégeaient.

Depuis ce matin, je connais.

Ces bureaucrates, liquidateurs de nos libertés, de nos vies, ces insectes administratifs, Philos les appelle : “les petits hommes gris”.

Pour moi ce matin c’était une jeune femme, extérieurement vêtue de clair, mais effectivement grise dans la tête.

Un gris qui n’y est sans doute pas de naissance. Elle avait l’air plutôt sympa. Un gris structurel, mis dans sa tête par l’organisation bureaucratique de ce pays, son employeur.

En a -t-elle conscience ? Probablement pas.

Elle ne sait pas que ses rapports avec l’humanité pourraient être tout autre, faits de sourires, exempts de petits chefs à craindre, au contraire plein de clients à séduire. Mais bon, un peu long à lui expliquer…

Donc me voilà vacciné du vaccin.

Bien à vous. H. Dumas

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Vaccinons, vaccinons… oui, mais lentement

Je crois utile de confirmer une nouvelle fois que je ne crois pas au complot. Tout simplement parce que les conditions à réunir sont démesurées, tout particulièrement à notre époque.

Il faudrait en effet un objectif simple, une complicité réelle et une fidélité totale à cette complicité, un secret absolu, une discrétion tout aussi absolue, une croyance linéaire, un mensonge partagé totalement opaque, autant d’attitudes inexistantes de nos jours, impossibles à réunir.

Tout comme l’accès aux autres galaxies de l’univers, l’accès au complot reste du domaine de l’esprit, sans possibilité de passer à l’acte.

En revanche, je crois aux synergies malsaines.

Les actes et les pensées, multiples et de tout bord, peuvent se rejoindre sur une seule stratégie, alors qu’au départ cela aurait pu paraitre impossible tant les différences paraissaient grandes. C’est une des tares de la démocratie ou un de ses avantages, au choix.

La pantomime du COVID est de ce tonneau.

Sa particularité apparente tient à sa dimension géographique quasi mondiale. Mais celle-ci est liée uniquement aux amplificateurs récents de la communication, donc à relativiser.

Premier temps, une crise économique et humaine dont l’origine se situe sans doute dans l’inadéquation entre l’aspiration naturelle à un égal accès aux biens matériels et moraux pour tous et, en face, un trop grand nombre, la foultitude mondiale, qui rend la chose impossible dans l’état actuel des organisations et des émotions sociales.

Deuxième temps, ce constat installe des réponses instinctives. Notamment l’établissement de prospectives à partir de l’existant, sans intégration des novations, pendant que l’histoire du monde est justement faite de perpétuelles novations.

Donc, amputé de sa créativité, se dessine un avenir sinistre, désespérant, étouffant sous le nombre, qui installe un début de peur généralisée et surtout de défiance face à l’espace pris par l’autre.

L’ensemble se transforme en :

 – d’une part, pour certains, une frénésie de consommation avant arrêt, accompagnée du crédit qui va avec

– d’autre part, pour d’autres, un refus du système de consommation.

Ces deux attitudes créant un clivage explosif qui bouscule très gravement l’économie du système actuel.

Troisième temps, une grippe hivernale particulièrement virulente apparait. Elle tombe à un moment où le terrain matériel et moral est fragilisé, une peur latente est donc déjà en place. L’organisation mondiale est fortement clivée, toutes frontières comprises.

Quatrième temps, d’abord marginalisé, il apparait vite que l’impact de cette épidémie éclipse rapidement le mal-être général. Elle devient l’icône, le buzz, la pandémie.

Il n’en faut pas plus pour que les hommes de l’Etat, partout, s’étalonnent par rapport à elle, donc par rapport à l’inconnu, à l’émotion.

C’est à partir de là que chacun d’eux va se trouver exposé à cet inconnu, dépourvu, à la merci des rumeurs et des émotions.

Très vite, les plus malins vont comprendre que cette terreur, qui s’est installée seule, peut leur servir à dissimuler la ruine dans laquelle ils ont mis leurs pays.

Ils vont donc surabonder cette peur, en faire leur propriété politique, en profiter pour asphyxier l’expression des critiques de leurs échecs en limitant les libertés au nom de la précaution hygiénique.

Macron en est, évidemment, plutôt deux fois qu’une.

Cinquième temps, la sortie.

Cette pandémie, qui n’en est pas vraiment, a un terme naturel, en principe une saison ou une saison et demie.

Donc, elle va disparaître naturellement, laissant alors à la vue le champ de ruine initial, augmenté des conséquences des politiques opportunistes de dissimulation actuelles.

Vient donc le temps du vaccin aux multiples intervenants et bénéficiaires dont naturellement les marchands de vaccins. Qui sont à la maladie ce que les marchands de canons sont à la guerre, de simples fournisseurs.

Il ne faut donc pas acheter trop de vaccins pour ne pas les avoir sur les bras au moment où la maladie régresse, d’un seul coup la plupart du temps, Bachelot en sait quelque chose.

Mais il faut en acheter assez pour faire croire qu’ils sont les responsables de la disparition de cette forte grippe saisonnière.

Après avoir surfé sur la peur de la maladie, les hommes de l’Etat surfent sur la peur du manque de vaccin.

C’est beaucoup, le risque de tomber à l’eau me parait aujourd’hui quasi certain.

Nul complot dans tout cela, des responsables en panique, persuadés d’être malins en profitant d’un fait extérieur pour dissimuler l’échec de leur politique. Une foule en panique. Une panique qui va passer, brusquement. Un bilan qui va apparaître soudain, amplifié, inévitablement.

Il sera fait alors état de l’augmentation de la mortalité en 2020. Il ne faudra pas oublier que la récession économique tue. L’URSS au moment de sa chute ne cessait de voir l’espérance de vie de ses habitants diminuer.

Il est probable que les difficultés économiques de notre pays, largement augmentées par la gestion paravent de l’épidémie, auront été plus létales que le virus COVID. Et ce n’est probablement pas fini.

Attendons, nous sommes mieux ici qu’à l’Elysée avec le gamin.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le ridicule tue

Il faut s’accepter tel que l’on est, parait-il. Ce qui, convenons-en, n’est pas si facile lorsque les autres considèrent que ce que vous êtes n’a pas lieu d’exister.

C’est un peu le problème que j’ai rencontré jeune.

Parmi tous mes défauts congénitaux, j’étais très moqueur.

Disons que de 10 à 20 ans, le plus clair de mon temps a été occupé par cette particularité, y compris dirigée vers moi-même évidemment. J’avais aussi l’accent du midi.

Inutile de vous dire que dans une classe de quarante gamin, une telle qualité un tel défaut apporte beaucoup de gaité pour les autres, et beaucoup de problèmes au moqueur.

Donc dès que j’ai eu charge d’âme, mon épouse et mon premier fils, j’ai éradiqué ces deux spécificités, la moquerie et l’accent du midi, pensant que cela allait me permettre de m’intégrer à la bonne société.

Disons que ce fût neutre sur ce point, que pour l’accent il n’y eut pas de problème, mais que pour le reste cela s’est transformé en un esprit contestataire et critique pas toujours facile à gérer.

Bon je m’égare, je m’égare, mais en réalité je vous explique : quand je vois Castex débarquer avec ses lunettes et son air ahuri, mon adolescence arrive au galop et j’éclate de rire.

Ah, si nous avions quinze ans, lui et moi, je me foutrais de sa gueule, il ferait une bonne tête de turc en classe de seconde.

Je déconne, bien sûr que non, c’est absolument interdit aujourd’hui, on ne se moque pas des handicapés, c’est la tôle assurée.

Donc, M. Castex : respect.

Cela dit, vous me faites vraiment marrer, toute la misère du monde sur vos lunettes.

Et puis le discours, complètement en phase. On dirait un gagnant du concours général en latin-grec qui remercie le proviseur lors de la petite cérémonie intime organisée au lycée pour le féliciter.

Jusqu’à aujourd’hui, le ridicule ne tuait pas.

Nos fonctionnaires ont terrassé le proverbe, avec eux le ridicule tue. Ils ont trouvé la “Clay” du problème.

Ils nous ont transformé en animaux souterrains, au terrier dès 18 heures. Ils ont inventé le tchador pour tous, hommes compris.

Ils nous alignent devant les commerces dont nous avons besoin, en rang, surgelés, type manchots de l’antarctique.

Ils ont éradiqué la bise nationale à deux, trois ou quatre coups. Aussi l’accolade, et le serrement de main.

Ils se sont introduits dans l’âme des plus faibles et les ont transformés en agent de délation à toute heure du jour et de la nuit.

Ils ont mis au chômage les médecins, qui n’ont plus le droit de prescrire les médicaments, pendant qu’ils ont mis en surchauffe les planqués de l’hôpital qui ne s’y attendaient pas, qu’il a fallu applaudir pour qu’ils ne fassent pas tous des syncopes de congés maladie.

Ils misent tout sur les vieux, alors qu’ils ne rêvent que de les voir disparaitre pour équilibrer les comptes des assurances maladies et retraites.

Ils analysent scientifiquement la situation tous les Mercredi. Ils pondent aussitôt des décisions invraisemblables qu’ils nous annoncent avec des mines d’enterrement.

Ils ouvrent et ferment les écoles comme les fenêtres, à leur convenance.

Ils distribuent les faux billets comme au Monopoli, au hasard des dès.

Ils achètent des vaccins la peau du cul, dont personne ne veut, dont le but principal sera de s’attribuer la gloire de la disparition naturelle de COVID au début de l’été.

Tout cela est ridicule, mais mortel.

COVID tue tous les jours, indépendamment de leurs ridicules gesticulations.

Il est probable que si chacun de nous, avec l’aide de son généraliste, avait négocié l’arrivée de cette “super-gripette”, cela n’aurait pas augmenté les décès, mais évité la ruine que vont déclencher ces agitations ridicules.

Ce sont les médecins et les scientifiques qui auront, peut-être, raison du fléau, pas Castex et son effarement perpétuel.

Bien à vous. H. Dumas

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Brèves de comptoir

Nous sommes heureux de vous retrouver pour un rdv vidéo.

La difficulté à circuler rend la chose difficile à mettre en œuvre, donc rare.

Ce sera notre façon de vous souhaiter nos vœux, nous comptons sur votre indulgence lors de votre visionnage, la prouesse technique n’est pas au rendez-vous, mais le cœur y est.

Bien à vous. H. Dumas

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Trump, Biden, Macron, etc… la crise de la démocratie

L’organisation des sociétés peut-elle être considérée comme définitive ?

C’est ce que les français ont pensé, pendant plus de mille ans. La royauté leur paraissait indépassable.

Puis brusquement, violemment, ils s’en sont débarrassés. Sans pour autant lui trouver immédiatement un système de remplacement satisfaisant.

Après avoir tout cassé, ils ont d’abord reconstruit la même chose. Napoléon a vulgarisé les principes révolutionnaires élitistes pour rebâtir une dynastie personnelle, au prix d’une boucherie et de pillages hors du commun pour l’époque.

La démocratie est arrivée bien plus tard, sur les échecs de ces reconstitutions de royauté.

La démocratie a vraiment pris son envol, sa raison d’être, lorsqu’une majorité s’est dégagée, petit à petit, pour retirer à l’église les pouvoirs politiques qu’elle s’était octroyée à partir de l’impact de la croyance qu’elle utilisait pour soumettre les individus.

On peut donc considérer que la modification sociétale qui a généré la démocratie globale, telle que nous la vivons, s’est faite en deux temps : premièrement la destruction du modèle en place et de ses croyances, puis son remplacement par un autre modèle accompagné de ses propres croyances.

Pour résumer — en acceptant d’affronter tous les commentaires acerbes qui ne manqueront pas de critiquer ce résumé — on peut dire que le système de la royauté a fini par installer des clivages indépassables qui ne pouvaient que sauter violement, mais que la croyance qui le soutenait avait une telle force qu’elle n’a pas permis immédiatement de dégager une nouvelle organisation sociale, qui a eu besoin d’une autre croyance pour voir le jour.

La croyance qui sous-tendait la royauté était Dieu, celle qui a sous-tendu la démocratie était l’homme. Deux choses inexistantes. Dieu par manque de preuve tangible, l’homme par rapport à la dimension maintenant connue de l’univers.

Aujourd’hui

Les clivages indépassables sont de retour, la démocratie s’accompagne de privilèges exorbitants, trop couteux en esprit et en actes pour ceux qui les portent sans en profiter.

La croyance en l’homme  est à son niveau le plus bas — et c’est le moins que l’on puisse dire —

Nous sommes donc dans une situation très semblable à celle où étaient nos ancêtres, au 18ème siècle, quand ils ont tout cassé.

L’explosion

La plus grande partie des élus démocrates occidentaux ne sont soutenus par aucune majorité de pensée, ils sont en apesanteur démocratique.

Cette situation rend leurs privilèges insupportables.

Tous paniquent, largement autant que ce pauvre Louis XVI et sa copine Marie-Antoinette. La foule gronde, le budget de l’Etat explose. Idem dans les autres pays démocrates.

En réalité, la population ne veut plus de la démocratie, elle ne peut plus croire en l’homme qui la justifiait.

Oui, mais

Elle ne pourra pas installer un autre système de société sans l’adosser à une croyance, et pour l’instant il n’en est aucune qui fait mine de s’imposer, même pas d’exister.

“Quand même tout casser”, parait le mot d’ordre subliminal qui parcourt nos sociétés. Donc il faut s’attendre au clash.

Après ?

Personnellement, je n’ai aucune idée précise. Mais je me dis : est-il possible que la prochaine étape consiste à se débarrasser de toute croyance ? Un rêve…

C’est difficile à imaginer avec toutes les croyances véhiculées sous nos yeux par COVID. Mais peut-être est-ce justement le chant du cygne de la croyance ?

Nous savons que la croyance est le ciment qui a permis à l’homo sapiens ses regroupements de conquête, or il n’y a plus rien à conquérir.

Donc, plus de croyance, plus besoin de frontières, de prisons sociales, juste un peu d’intendance, uniquement pour les besoins collectifs somme toute modestes.

Alors, à tour de rôle, par tirage au sort, chacun de nous pourrait-être amené à donner un peu de son temps pour le minima collectif. Ce serait suffisant. Nous retrouverions le fameux paradis terrestre, sans obligation et sans hiérarchie, ou chacun serait libre.

Nous n’en sommes pas là, les croyances actuelles en l’homme et en la démocratie sont encore tenaces et ont le temps de faire quelques millions — voire milliards — de morts avant d’être éventuellement remplacées.

Plus tard, peut-être.

Bien à vous. H. Dumas

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Il y a deux discours politiques possibles

Le premier :

“Je vais vous aider à vous débrouiller.”

Le deuxième :

“Ne vous inquiétez pas je m’occupe de tout.”

J’exclus le troisième, pourtant assez répandu :

“Vous fermez vos gueules et vous faites ce que l’on vous dit, sinon c’est la tôle”, qu’évidemment je réprouve.

Nous ne sommes pas très bien placés pour en juger, distance, méconnaissance du biotope, manque d’information, mais j’avais l’impression que, sous son côté fantasque, Trump faisait partie de la première catégorie. Qui aurait ma sympathie, bien sûr. Mais en revanche le personnage me déstabilise. Sa brusquerie, sa violence, les stupéfiants virages de ses trajectoires, ses enthousiasmes, ses paranos, tout cela éveillait ma suspicion, bien que j’aie rencontré dans mes affaires des personnages de ce type, assez couramment.

Donc, pour résumer, je n’ai pas adhéré à Trump. Est-ce que je le regrette ? Objectivement pas encore.

Mais, ce qui arrive en suivant m’inquiète énormément.

Il est clair que la bande à Obama, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est du deuxième type. Voir l’Amérique se soumettre à la légendaire escroquerie politique du “ne vous inquiétez pas je m’occupe de tout” me tétanise. Cela renverse ma vision de ce pays.

Il est évident que la formule est un mensonge, avoir pour base un mensonge entraine fatalement à d’autres mensonges, puis au mensonge général comme méthode de gouvernance. Qu’attendre de ce processus ? Que dire de son décalage ?

La population entre au Capitole. N’est-ce pas chez elle ? Bon, elle rentre un peu précipitamment et n’est pas trop bien habillée, soit. Mais est-ce suffisant pour pousser ces cris d’orfraie ? Il me semble avoir vu ailleurs des manifestations bien plus musclées qui n’ont pas fait l’objet d’un tel rejet international, d’une telle stigmatisation. De quoi ont peur ceux qui crient si fort ?

J’ai ma petite idée, parce que pour une fois nous sommes en avance sur les Etats-Unis. Nous le “ne vous inquiétez pas on s’occupe de vous” on connait, on en est même à la suite logique “fermez vos gueules faites ce qu’on vous dit”, la tôle c’est pour bientôt, ça ne va pas tarder, on le voit venir. Nos magistrats sont prêts.

“Je vais vous aider à vous débrouiller” est la hantise des bureaucrates. Non seulement celui qui se débrouille leur échappe, mais sa liberté leur complique la vie. Il est plus facile de diriger mille personnes qui marchent au pas, que les mêmes se baladant librement dans la nature.

Il faudrait expliquer aux américains, avant qu’ils soient amenés à le vivre, que confier sa vie à la bureaucratie est la meilleure façon de la perdre. Pour tout le monde, sans exception.

Dans ce genre de société, où l’on s’occupe de tout pour vous, les forts, dont j’étais, peuvent croire qu’ils sont capables de tirer la charrette et que les faibles en profitent. Enfin, c’est ce qui leur est vendu. Après tout pourquoi pas.

Puis vient le temps où les faibles ne sont pas contents, manifestent violemment leur mécontentement, on leur répond qu’ils veulent toujours plus, les forts acquiescent.

Puis les forts vieillissent, c’est mon cas, à leur tour ils deviennent faibles.

Et là, ils prennent conscience de l’escroquerie.

Ceux qui “s’occupent de tout pour vous” sont des escrocs. Les faibles le paient de leur vie. En réalité les faibles de naissance sont escroqués dès le début de leur vie par ce type d’individus, alors que peut-être il aurait été possible de les aider à se débrouiller.

Leur révolte perpétuelle est légitime puisque ce qui leur a été promis n’existe pas.

Je suppose que la virulence des “scandalisés par la foule pacifique qui s’est répandue chez elle, au Capitole”, tient au fait que cette foule leur parait trop lucide, peut-être difficile à berner demain si elle ne se couche pas dès aujourd’hui.

Ceux qui faiblissent à la fin de leur vie et finissent en EHPAD peuvent témoigner de l’escroquerie dont ils sont les victimes, enfin uniquement les survivants évidemment. On devait “s’occuper de tout pour eux”, ils sont vieux, impuissants, on les achève, dur, dur…

Je n’ai aucune sympathie pour tous ces prometteurs de pacotille, qui prennent tout en charge, mais uniquement dans le discourt, pas dans les faits.

Je soupçonne le Biden d’être de ceux-là.

Nous verrons, et rapidement sans doute.

Bien à vous. H. Dumas

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Délation, soupçon, condamnation.

“Délation, soupçon, condamnation”, je propose cette maxime aux frontons de nos bâtiments publics et de notre constitution. Elle est plus conforme à notre réalité que l’abstraite “Liberté, égalité, fraternité” qui ne correspond plus ni à notre vie personnelle ni aux aspirations affichées de notre société.

Comme vous le savez, nos ancêtres ont fauté. Le serpent a séduit cette salope d’Ève qui a convaincu cet abruti d’Adam de manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Dieu ne pouvant accepter de partager la connaissance — en tant qu’énarque sans doute — les a virés du paradis.

C’est sur cette jolie histoire que la religion a bâti son empire monstrueux aux dépens de générations sacrifiées.

En clair, la domination passe par la culpabilisation — acceptée par eux — des dominés.

Tous coupables est la devise de la domination.

Aujourd’hui, chacun de nous est coupable, de plus en plus coupable.

Coupable de gagner de l’argent, qu’il doit donc restituer.

Coupable de boire, de manger, de baiser, le tout inconsidérément avec pour conséquence de devoir payer une fortune un outil de santé dont l’activité principale est de lui démontrer que s’il est malade c’est sa faute, que s’il ne l’était pas cet outil de santé se porterait beaucoup mieux.

Coupable de polluer l’air du voisin, ou : “si ce n’est lui c’est donc son frère”.

Coupable de rêver de justice alors que ce rêve a pour conséquence d’encombrer des tribunaux qui seraient si efficaces sans tous ces emmerdeurs de requérants.

Coupable d’avoir envie de tous ces formidables objets que l’industrie a mis à notre disposition, notamment l’automobile, mais qui malheureusement mettent l’univers en grand danger.

Coupable de vouloir avoir chaud l’hiver et froid l’été.

Coupable de vouloir voyager.

Coupable de vouloir vivre librement, selon son goût, ses idées, alors que des êtres supérieurs ont tranché et décidé pour nous ce que doit être notre vie.

Cette culpabilité, dont on pourrait remplir des pages, suppose quelques prémices et conséquences.

D’abord une dette, matrice du soupçon.

Envers ses parents, ses maîtres, ses supérieurs, ses patrons, ses clients, ses voisins, en gros envers la société… donc tous les autres et, depuis peu, envers animaux et cailloux, soleil et volcans, planètes et trous noirs, envers tout, tout, tout. Aussi envers les banquiers et les hommes de l’Etat, ce serait dommage et dangereux de les oublier.

Ensuite la délation.

Cette dette permet aux créanciers, c’est à dire à tous les autres qui s’auto-considèrent — ou que l’on accepte — comme moralement supérieurs, de nous dénoncer auprès des autorités constituées, qui peuvent être n’importe qui ou n’importe quoi.

Suit la condamnation

Elle peut être morale et publique, financière, carcérale psychologiquement ou physiquement.

Ainsi va notre vie, c’est la norme.

La bureaucratie structure ce nouveau pouvoir identique aux précédents, qui dévore la vie du plus grand nombre au profit de quelques-uns.

On peine à découvrir les profiteurs car, contrairement à leurs prédécesseurs, ils se noient dans la masse.

Pas d’accoutrement ridicule, pas de site dédié, ils se connaissent entre eux, nous ne les connaissons pas. Et ceux qui les représentent font tout pour nous faire croire que c’est nous qu’ils représentent. Pas facile d’y voir clair.

Le rêve de l’au-delà et du mystère divin en moins, nos nouveaux prêtres ont beaucoup perdu en folklore. Dommage, à être entubé l’élégance à son importance.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté n’est ni une convention, ni un droit.

La liberté est strictement individuelle, toujours acquise sur le dos des autres.

La condition humaine, animale, est une dépendance totale, abyssale, à la nature. Tout dans la nature nous est défavorable. Nous sommes l’espèce la plus fragile, et pourtant…

Nous n’accédons à la liberté, c’est-à-dire à un peu moins de dépendance par rapport à la nature, qu’en installant des écrans entre elle et nous.

Initialement ces écrans étaient tout simplement d’autres hommes : les esclaves.

Ceux qui vantent la liberté des sociétés grecques ou romaines, confondent philosophie et liberté. Ils oublient que les philosophes qu’ils admirent raisonnaient à l’abri du bouclier de l’esclavage qui les protégeait de la nature brute.

Les progrès de la science — liés à l’étrange cerveau humain — ont trouvé d’autres boucliers face à la violence de la nature permettant par exemple de se nourrir, de se déplacer sans risque, de se chauffer ou de se protéger de la chaleur, des maladies, des autres.

Beaucoup ont pu se sentir libres. Était-ce un sentiment réaliste ?

Non, toujours une masse d’homme a payé de sa soumission la liberté des autres.

Le progrès industriel et les libertés conquises par ses initiateurs l’ont été sur le travail des ouvriers et sur le vol plus ou moins admis des matières premières.

Puis vint les progrès du commerce, de l’échange, mondial et accessible à tous, qui a lui aussi permis l’accès à des libertés pour ses opérateurs mais conditionné à l’esclavage des consommateurs et de ceux qui reçoivent les déchets.

Régulièrement les esclaves se révoltent, ils refusent leur rôle difficile de bouclier face à la nature brute, qui protège la liberté de certains. Ils veulent être libres, ils croient benoitement que la liberté est simplement une question de convention.

Evidemment personne ne leur explique que sans eux il n’est pas de liberté pour les autres, que leur liberté ne pourra exister que lorsqu’ils trouveront quelqu’un prenant leur place, si possible sans en avoir conscience.

Aujourd’hui

Les hommes libres sont les bureaucrates

Ils sont une conséquence de la révolte des esclaves de l’industrie, ils sont nés, en leur état actuel, de la croyance communiste liée à cette révolte.

Ils ont exercé leur liberté — illimitée, sans acceptation d’opposition — dans les régimes communistes, créant des millions d’esclaves à leur service.

Ils ont dû composer dans les régimes libéraux et commerciaux, parce que l’activité commerciale a une résilience extraordinaire qui lui permet d’affronter tous les vents contraires. Mais là aussi ils ont réussi à s’imposer.

La bureaucratie a étendu ses tentacules sur le monde, elle impose normes et obligations qui mettent en position d’esclaves les autres hommes.

Le comble étant que dans nos sociétés — dites par erreur libres — les esclaves de la bureaucratie prétendent l’être librement, parce qu’ils ont l’impression de décider de leur sort. Mais être libre ce n’est pas simplement décider, c’est aussi et surtout ne pas subir, décider de subir n’est pas un acte de liberté. Peut-être, sous certaines conditions, un acte de courage…

Le monde entier subit les dictats de la bureaucratie mondiale.

C’est à la lumière de ces réflexions qu’il faut lire la chienlit actuelle des Etats-Unis.

La bureaucratie des Etats-Unis est puissante, le monde de l’économie y est aussi très puissant. Chacun souhaite que l’autre soit l’écran protecteur, l’esclave qui garantit sa liberté.

Tout deux lâchent des coups qui fâchent, jusqu’où iront-ils ?

J’accepte l’idée que l’on puisse m’accuser de mélanger pouvoir et liberté. Effectivement, je revendique cette confusion. Il n’est pas de liberté sans pouvoir, et le pouvoir est le moteur de la liberté.

C’est l’éthique qui seule permet la recherche d’un équilibre raisonnable, s’il peut exister.

Bien à vous. H. Dumas

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Proposition de plainte pour la CJUE

Je vous propose une première mouture de la plainte que nous envisageons de déposer devant la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne).

Plainte CJUE – Copie

Merci de nous faire part de vos remarques.

Bien à vous. H. Dumas

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La démesure de la dette

Les hommes – j’allais dire les êtres humains, puis je me suis ravisé, je ne crois pas que les femmes soient atteintes du même mal, sauf celles qui perdent leur sophistication pour singer l’intellect primaire et binaire du masculin – les hommes donc sont les adeptes irraisonnables de la démesure.

Si vous avez un doute à ce sujet achetez le “Guinness world records” et il sera levé.

La démesure peut paraître amusante, faire effectivement l’objet d’un répertoire, mais, plus prosaïquement, elle soumet son environnement à des contraintes inutiles et difficiles à vivre.

Aujourd’hui, la dette de la France est entrée dans la démesure, si ce n’est encore dans le Guinness.

Dépassant, en instantané, 2.000 milliards d’Euros, elle n’inclut pas les engagements pris qui ne peuvent être dédits, comme la retraite des fonctionnaires, les participations mondiales, les cautions, etc…

En 2020, la France pour vivre a emprunté un montant équivalant aux impôts prélevés, soit, pour parler en chiffres ronds, 250 milliards d’Euros.

Donc, conclusion :

Les impôts, rien que pour payer le train de vie actuel de la France, devraient être le double de ce qu’ils sont, et pour rattraper le retard : le triple, voire plus selon la cadence.

Vous ne trouvez pas que cela mérite d’y réfléchir ?

Première question :

Avez-vous l’impression d’avoir donné l’autorisation à quelqu’un de souscrire de tels emprunts ? Dont vous êtes la caution.

Vous aurez sans doute à vous exécuter, je crains que vous ayez de grandes difficultés à vous procurer les conditions prévues lors de votre acte de caution, qui pourrait n’être que le vote auquel vous n’avez peut-être pas pas adhéré, voire pas participé.

Un peu léger pour une telle caution.

Deuxième question :

Qu’avez-vous personnellement retiré de ces emprunts ? En quoi ont-ils changé votre vie ?

Difficile sans doute à définir sans répéter bêtement les phrases toutes faites de ceux qui ont emprunté en notre nom, et espérer que le voisin en a profité, parce que vous probablement pas…

Troisième question :

Savez-vous qui sont les emprunteurs ? Connaissez-vous ceux à qui ils empruntent et sous quelles conditions ?

Savez-vous que vous faites partie des préteurs par le biais de votre assureur, qu’une partie importante de vos primes d’assurances ne sert pas vos risques mais les emprunts de l’Etat, à hauteur de 18% de la créance : soit 45 milliards d’€.

Alors, qu’est ce qu’on fait ?

On ne peut pas continuer comme ça, comme si de rien n’était.

Il y a deux angles d’attaque, avec pour l’acte d’accusation : escroquerie en bande organisée, sur personnes vulnérables.

On peut faire citer à comparaître deux responsables emblématiques, d’un côté le DG de Bercy, de l’autre la DG de la BCE.

L’un répondra symboliquement de l’emprunt, l’autre tout aussi symboliquement du prêt.

Comme chacun le sait, le taux maximum autorisé d’emprunt par rapport aux revenus est de 30%.

La France dont les revenus annuels sont de 250 milliards d’€, n’est éligible à l’emprunt que pour 75 milliards d’€.

Le supplément de 175 milliards d’€ est délictuel, les responsables doivent être recherchés et sanctionnés.

Nul français, en votant, ne peut imaginer qu’une bande d’escroc va abuser de sa confiance et emprunter sans limite, avec pour objectif unique l’intérêt direct ou indirect de la bande en question.

Donc, ces emprunteurs et leurs complices préteurs doivent être appelés à la barre de la Cour Européenne, et sanctionnés.

La constitution doit être révisée, tout emprunt dépassant les fameux 30% des revenus ne pourra, à l’avenir, n’être mis en place qu’après référendum.

Si nous ne faisons pas cela, nous connaissons la suite.

Les français refuseront de payer la facture, mais ils devront alors, comme les allemands en 1930, confier la soutenance de cette défaillance à des voyous, à des individus sans vergogne, sans parole.

Une fois au pouvoir, on sait aussi ce qu’iIs en font, car ils n’ont pas plus de morale pour gouverner que pour effacer des dettes certaines.

Tout cela est très grave.

Comme il faut bien que quelqu’un s’y colle. Nous allons, dans les jours qui viennent, déposer une plainte devant la Cour Européenne, nous vous la mettrons en copie.

Qu’importe si, dans l’instant, elle n’obtient pas de résultat, nous travaillons pour l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas

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Mes prévisions pour 2021

Bon, je vous vois venir.

Mais qui c’est ce mec pour prétendre nous faire des prévisions ? A-t–il seulement une boule de cristal, un jeu de tarot ? Est-il un gourou, un énarque, un prévisionniste ? Un polytechnicien, un prix Nobel ? Non ? Alors de quoi il se mêle ?

Je n’ai aucune réponse à ces questionnements, mais je vais quand même vous donner mes prévisions pour 2021, et nous en reparlerons le premier Janvier 2022. Ok ?

  • 1° – En 2021 la bureaucratie va s’effondrer.

le 9 Novembre 1989 le mur de Berlin s’est écroulé. Certains ont cru que c’était le communisme, qu’ils n’aimaient pas, qui s’effondrait. En réalité c’est la bureaucratie communiste qui se vautrait.

Le communisme est une idéologie, en tant que telle sa vie est éternelle, à la mesure des hommes, il y aura toujours quelqu’un pour y croire et la perpétuer.

Cette idéologie, comme toutes les autres, ne peut devenir réalité qu’au détriment des libertés naturelles. Elle doit donc s’appuyer sur une bureaucratie coercitive, alliée à la force des armes, qui bloque les libertés naturelles. Mais cela ne peut jamais durer très longtemps, ou du moins indéfiniment.

La France est un peu le berceau de l’idéologie communiste, qu’elle a aménagé en égalitarisme, peu différent, lui aussi nécessitant une bureaucratie coercitive paralysant les libertés naturelles.

Les blocages des libertés naturelles sont destructeurs à tous les niveaux, tout particulièrement au niveau économique.

Un jour, inévitablement, ces verrous sautent. C’est fait. Macron l’a dit.

Il s’est réjoui du fait que la science a été capable de mettre en place un vaccin contre COVID en quelques mois. Or ce n’est pas la science qui a fait un exploit, les chercheurs sont capables de prouesses tous les jours, sur tous les sujets, c’est la bureaucratie qui a dû plier bagage et laisser le champ libre aux chercheurs sous la contrainte de l’urgence et de ses propres errements.

Vaincue ici, elle va être vaincue partout. Ce sera en 2021.

Tout simplement parce que pour elle Macron a dû emprunter largement au dessus de nos moyens et que les créanciers exigeront la mort de notre bureaucratie. Son compte est bon. Paix à son âme, ce n’est pas moi qui la pleurerai.

  • 2° – En 2021, le changement va être spectaculaire.

Il n’y a pas de différence générationnelle entre les sociétés. Chaque jour naît le même pourcentage de personnes honnêtes,  droites, compréhensives, tolérantes, jalouses, cyniques, vicieuses, perverses, malhonnêtes, lâches, courageuses, etc…

Le hasard construit des organisations sociales qui appellent au pouvoir, à tour de rôle, toutes ces personnalités, produisant des structures vivables et efficientes ou invivables et  destructrices.

Nous arrivons au terme d’une organisation cynique, hypocrite, malhonnête, corrompue qui va sauter avec la chute de sa bureaucratie.

En 2021, une personne, sans doute une femme, inconnue à ce jour, va se révéler.

Elle sera porteuse tout simplement des libertés naturelles, et elle sera élue en 2022.

Mais elle ne sera que la cerise sur le gâteau, car dès 2021, les êtres entreprenants auront pris le pouvoir, tout comme les chercheurs dans le cadre du COVID, car la pression de l’échec va rapidement exploser la bureaucratie et libérer l’initiative individuelle, les libertés naturelles.

On en reparle donc le premier Janvier 2022.

Bonne année, bien à vous. H. Dumas

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Le coup d’avance

C’est le graal, la recherche de tous ceux qui voudraient que leur vie laisse une trace.

Pour ceux de ma génération, le champion du coup d’avance le plus célèbre fût De Gaulle. Enfin, plus précisément, son départ en Angleterre à l’occasion de la guerre déclarée à l’Allemagne le 3 Septembre 1939, et son fameux appel du 18 Juin 1940.

Ce ne sont ni les mathématiques, ni la science, ni la philosophie et encore moins la politique qui permettent l’accès au coup d’avance.

Ce sont les circonstances et la personnalité de son auteur qui seules donnent, par hasard, un jour non prévisible, les clefs du coup d’avance.

Il est possible que cette opportunité passe à la portée de tous les hommes une fois dans leur vie, si c’est le cas très peu savent ou peuvent la saisir.

Il faut accepter qu’une des particularités du coup d’avance c’est justement que seul l’histoire peut le définir, il n’existe qu’après, aucunement au moment des faits. Donc quand il passe nul ne le sait, même pas celui qui le joue.

Certains imaginent que le coup d’avance demande des qualités particulières et qu’ils les possèdent. C’est ce dont a fini par se persuader justement De Gaulle. C’est faux.

Malheureusement, malgré ses qualités et convictions objectivement exceptionnelles, il n’a jamais pu recommencer un coup d’avance. L’Algérie fut un fiasco qui n’a satisfait ni les français ni les algériens, ses positions anti-américaines ou timidement européennes ont isolé la France, sa gestion rigoureuse mais trop administrative du pays nous a et nous coûte encore cher, etc… Il n’a pas, malgré sa conviction à ce sujet, réussi un autre coup d’avance dans sa carrière dense d’homme d’Etat, ne nous laissant que Giscard, puis Mitterrand, comme punition à ses tentatives de coups d’avance avortées.

Particularité qui ne facilite pas la tâche, au moment où son opportunité se présente le coup d’avance a l’opinion publique contre lui, puisque factuellement son existence est due au différentiel entre la marche de la société et la sienne décalée, c’est là qu’il prend de l’avance.

Le coup d’avance n’est donc non seulement pas prévisible, mais même pas visible au moment de son opportunité, et pourtant certains le jouent et gagnent.

D’autres ne le jouent jamais, ignorent de ce fait qu’il est passé à leur portée.

Dans tous les cas il reste l’objectif, voire l’obsession, de beaucoup d’êtres humains qui l’imaginent par procuration — ou l’ont déjà personnellement vécu — et s’évertuent à tenter de le créer ou de le reproduire.

Peine perdue.

Un des pièges mortels qui entourent le coup d’avance est d’imaginer qu’il serait le produit d’informations particulières que devrait posséder celui qui va le tenter. Cette folle pensée génère des dégradations qui vont de la rétention d’informations à l’espionnage et au complotisme, autant de poisons mortels pour la vie en société.

Le coup d’avance peut être annoncé sans aucune réalité, puisque tant qu’il n’est pas enregistré par l’histoire il n’existe pas. C’est par exemple le cas des religions qui prétendent que le coup d’avance offert à leurs fidèles est la connaissance du paradis.

L’idée du coup d’avance est à la vie ce que le loto est à la misère, le truc qui permet de la supporter.

D’ailleurs les bénéficiaires d’un coup d’avance ont ensuite des trajectoires souvent comparables à celles des gagnants du loto. Ils se croient élus, perdent le sens de l’humilité et des réalités, pour finalement se retrouver dépourvus au terme de l’aventure. Sauf que, le loto mène toujours à l’anonymat alors que certains coups d’avance propulsent leurs bénéficiaires au panthéon de l’histoire des hommes, certes pour un temps limité par rapport à celui de l’univers.

Alors ce soir de la Saint Sylvestre, au moment des vœux, je vous souhaite de rencontrer en 2021 le coup d’avance et de le jouer.

Vous pouvez aussi vous contenter d’observer qui sera le bénéficiaire du coup d’avance qui sera peut-être dévoilé par COVID : Raoult, le Conseil Scientifique, Macron, le couple d’immigré allemand découvreurs du vaccin à la mode, ou un encore inconnu qui va surgir ? Les paris sont pris, attendons de voir qui désignera l’histoire et s’il y a aura ou non un coup d’avance à l’occasion de COVID.

Bien à vous. H. Dumas

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Notre système de santé collectiviste : le plus cher du monde, le moins performant.

Cherchez l’erreur.

Nos hommes de l’Etat fonctionnent au sondage, hors les français, majoritairement disent les sondages, sont antivaccins.

Donc pédale douce pour les hommes de l’Etat. Et ça tombe bien, la boutique aurait-elle pu aller vite ? Rien n’est moins sûr.

La santé problème particulièrement individuel ne peut fonctionner qu’avec une organisation libre et personnalisée. Seul son coût peut faire l’objet de réajustement ou d’aide pour les impécunieux.

La pandémie a touché également tous les pays.

Mais les conséquences, physiques et économiques, vont être très différentes selon les organisations et les mentalités de chaque pays.

C’est le bilan qui va être le verdict, et il y aura fatalement des conséquences, sans doute sans concession, enfin…

L’affaire suit son cours, nous en reparlerons lorsque les éléments à notre disposition seront plus concrets.

Bonnes fêtes quand même. H. Dumas

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L’heure des comptes arrive

Qui pourrait croire qu’il n’y aura pas de comptes à rendre ? L’incertitude n’est pas là.

La vraie question est : comment les comptes vont-ils être rendus ? Qui va payer ? Les fautifs ou les victimes ?

Il faut d’abord prendre conscience du fait que les auteurs du cataclysme qui nous attend sous peu ne sont peut-être pas ceux que nous désignons.

Né en 1944, j’ai probablement été profondément marqué par la guerre, en réalité surtout par la catastrophe psychologique collective qui l’a accompagnée, puisque j’en suis issu.

La curiosité sur le sujet m’a amené à lire beaucoup d’ouvrages sur Hitler. J’en suis arrivé à la conclusion que cet homme était un débile plus que léger, pas loin d’être profond. Ceux qu’il avait choisis — ou subis — pour l’entourer étaient du même tonneau.

Donc, en toute logique, ce n’est pas un débile qui a pu manœuvrer l’Allemagne et les allemands, et si ce n’est pas cela c’est donc l’inverse.

Et oui, je crois finalement que ce sont les allemands qui ont fabriqué Hitler. Disons qu’ils l’ont couillonné, qu’il a payé de sa vie sa stupidité, sa vanité, qui l’ont amené à se mettre au service d’un peuple pris de folie, de prétention mal venue.

En effet, je ne crois pas à la manipulation de l’opinion publique; je crois que, à l’exact inverse, ceux qui se pensent les manipulateurs de la masse sont en réalité manipulés par elle.

Cela me parait être une simple résultante de la force des corps, la masse est toujours plus forte que l’unité, s’impose à elle, un point c’est tout. — L’exception type c’est Lénine, mais dans ce cas pas de manipulation, juste des fusils, de la violence absolue et constante, sans jamais d’adhésion, c’est différent –.

Cet angle de vision modifie profondément l’idée de demain et de la remise des comptes.

D’abord de quoi sera fait demain.

Tout bêtement de la faillite de la France. Nulle personne, nul groupe, ne peut durablement dépenser plus qu’il ne gagne, boulotter son capital, sans faire faillite, c’est à dire sans se retrouver démuni, ruiné, sans le sou.

Il n’y a aucune hypothèse à opposer à ce fait d’une grande simplicité, quelle que soit la complexité apparente de la comptabilité du défaillant.

Aujourd’hui il est possible d’affirmer que l’état de faillite des français est pour demain, c’est-à-dire pour 2021.

Je prends donc pour base de ma réflexion que c’est la masse des français qui a généré la faillite et non les “hommes de l’Etat” qui ne sont que des poupées désarticulées entre les mains de la masse. Rassurez-vous je m’inclus à la masse, je ne me dérobe pas.

Pourquoi et comment la masse des français s’est-elle transformée en un groupe irresponsable et prodigue ?

Probablement un problème éducatif spontané, débuté vers les années 1960, au moment où les collaborateurs de la guerre reprenaient de l’épaisseur. Les résistants ou proclamés tels étant alors repus de vengeance et de profits, peu enclins à se battre encore.

La pensée du collabo de base : du profit sans risque, du gain sans travail, de la soumission grassement rémunérée, est devenue la pensée éducative majoritaire. D’abord dans les familles.

Puis elle a gagné, petit à petit, tout le système, tant la fortune faite et la puissance acquise par le gain de la guerre permettaient toutes les insouciances.

C’est ainsi que l’élite a été transformée par la masse, elle s’est mise au service de cet idéal, si l’on peut qualifier ainsi ce type de comportement.

Donc, ce n’est pas l’ENA qui nous impose sa pensée, mais nous qui avons généré l’ENA et sa pensée.

Cette hypothèse change l’angle de vue.

S’acharner sur l’élite ne sert à rien, le mal est en profondeur. Débusquer les responsables est impossible tant ils sont nous tous.

La solution est donc d’abord conceptuelle, puis éducative, sans qu’il soit possible d’imaginer que la facture des dégâts pourra être présentée à tel ou tel responsable politique, qui ne sont que nos projections.

Nous devons changer nos projections, et cela n’est pas possible autrement que par des prises de conscience personnelles.

Donc, il n’y a pas de solution.

Que faut-il à l’opinion publique pour qu’elle ouvre les yeux ? Pour qu’elle s’interroge sur l’idée de capital, sur la nécessité de ne pas saborder l’économie par des prélèvements inconsidérés ?

Personne ne le sait. Au contraire, il semble qu’elle ne souhaite en aucun cas ouvrir les yeux, qu’elle se cherche quelques mensonges pour continuer sa dérive.

L’environnement, fol orgueil qui ne résiste pas à l’observation de l’univers ; le bien des animaux, qui eux n’envisagent pas de réciprocité ; le mélange outrancier des genres et des pensées ; l’abandon de la raison au profit des croyances ; toutes ces choses qui permettent à la masse de ne pas affronter la réalité.

Mais la réalité est là, toujours, rien ne la plie.

La distorsion entre elle et nous est telle que l’instabilité créée ne peut finir que par une immense explosion.

C’est le moment de serrer les fesses.

Bien à vous. H. Dumas

 

PS: pour sourire

Que penser du haut conseil scientifique, composé de hautes personnalités scientifiques, qui après une journée de profondes réflexions aboutit à la conclusion qu’il y aura peut-être une troisième vague de la pandémie ou… peut-être pas !!!

Quand on n’a rien à dire, comme le disait Coluche, on ferme sa gueule.

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Cette société liberticide, championne de l’obscurantisme

L’obscurantisme consiste à empêcher l’homme d’accéder à la connaissance en général, y compris donc, par conséquence, à la connaissance de lui-même.

La transmission et l’accumulation des connaissances, leur capitalisation, sont les moteurs qui ont permis à une variété d’êtres vivants d’accéder, à coup de millions d’années, à nos sociétés humaines avancées. Ces dernières sont aussi la somme de nos évolutions personnelles qui, elles encore, sont liées à l’accès vers la connaissance globale qui, nous servant de repère, nous a permis de nous construire en tant qu’êtres humains, selon le fameux adage attribué à Socrate : “Connais-toi toi-même” considéré à juste titre comme la clef de tout.

Donc l’obscurantisme non seulement détruit la société qui l’abrite, mais il détruit aussi individuellement les hommes qui la composent.

L’obscurantisme est plutôt la règle sur terre.

La lumière est rare, peu partagée, car elle peut donner le vertige tant alors la responsabilité devient lourde pour celui tente de voir et de comprendre.

L’obscurantisme et le pouvoir sont étroitement liés.

Ils ont une base commune, la croyance. Les périodes les plus obscures sont celles où les croyances sont les plus tenaces.

Donc, d’abord et avant toute chose il est une croyance. Cette particularité est fondamentale. Le point délicat est qu’une croyance active est une croyance inapparente. Par essence la croyance détruit toute capacité d’analyse, puisque justement elle impose de croire, donc elle dénie le questionnement ou le vide de son sens.

Rajoutons que le pouvoir va naturellement au plus fort, le problème pour ceux qui en sont friands n’est pas tant de le conquérir que de le garder.

C’est ici que la croyance va servir de jauge et de juge, celui qui croit est accepté par et dans le pouvoir, celui qui ne croit pas est rejeté, son incrédulité étant susceptible de fragiliser le pouvoir.

Ce théorème se vérifie au fil des siècles, quel que soit le lieu et les hommes.

Aujourd’hui nous sommes sommés de croire.

Nous devons croire en la technocratie, à ses projections divinatoires, à ses analyses infaillibles, à la qualité de ses serviteurs : “les fonctionnaires”, à son indispensable utilité sans laquelle nous ne saurions vivre.

L’affaire du COVID est de cette nature.

Une sorte de grippe hivernale se répand rapidement. Sa particularité est que contrairement à la grippe classique les victimes ne meurent pas d’un discret excès de fièvre, mais de spectaculaires étouffements.

Tous se précipitent alors à l’hôpital. Ils sont en effet habités par une croyance qui se résume à imaginer que — en dehors des maladies considérées comme non encore résolues, le cancer par exemple ou les maladies orphelines, en fait une grande quantité de maladies – la médecine guérit tout, particulièrement l’hôpital qui serait le centre de la guérison totale et gratuite.

Aussi, lorsque les technocrates, qui vivent de cette croyance entre autres, comprennent que la grande majorité des personnes touchées par le COVID va se précipiter à l’hôpital et que leur réaction sera inversement proportionnelle à leur croyance si on ne les reçoit pas, que justement on ne pourra non seulement pas les recevoir mais en plus pas les soigner, c’est la panique en technocratie.

Panique qui va générer une suite de décisions inappropriées, grotesques pour certaines.

Au point qu’aujourd’hui le théâtre de l’action est ravagé, le virus s’en va probablement, disparaissant, comme tous ces prédécesseurs. Mais il laisse une vision de désolation dont le point d’orgue va être l’inutile et tardive vaccination.

Le triptyque “croyance, pouvoir et obscurantisme” nous a fait une démonstration de sa capacité de régression, d’abêtissement, de nivellement par le bas, de destruction sociétale massive, telle que nous n’avons pas souvent l’occasion d’en voir.

Les croyants sont douchés à mort.

Croyez-vous qu’ils vont en profiter pour ne plus croire, pour partir à la conquête des connaissances, refuser le pouvoir et les hommes de l’Etat, prendre conscience et se débarrasser de cette fiction “l’Etat”, retrouver leur liberté ?

C’est peu probable, mais ça ne coute rien de l’espérer…

De la réflexion à l’action

La bêtise de la technocratie, le pouvoir induit, sont un poids journalier pour nous tous.

Petite histoire.

Robert Badinter — une icone dont il est exclu de dire du mal — s’est un jour attendri, à juste titre, sur les piétons renversés par les automobilistes. Notamment sur la façon dont les traitaient les assureurs, alors que les dégâts qu’ils subissaient en cas d’accident étaient souvent majeurs.

Donc, il fit voter une loi précisant que le piéton, en matière civile, c’est-à-dire en ce qui concerne son sinistre matériel, a toujours raison, même s’il a complètement tort. Par exemple, s’il s’est couché sur la route la nuit bourré comme un coing, il a quand même raison si vous le télescopez.

Je ne vois pas d’anomalie à cela. Mais, alors que la loi Badinter ne le prévoyait pas, les juges pénaux ont décidé que non seulement le fait d’être piéton annulait toute responsabilité civile, mais aussi toute responsabilité pénale.

C’est-à-dire que quoi que fasse le piéton, c’est l’automobiliste qui sera condamné.

C’est ainsi que j’ai malencontreusement renversé un piéton, complètement bourré, à la tombée de la nuit, dans des conditions météorologiques qui ne me permettaient pas de le voir. J’en ai été profondément meurtri, heureusement la suite n’eut pas de gravité pour ce piéton. Je roulais doucement.

Ce piéton n’a fait l’objet d’aucun alcootest, alors qu’il était au moment des faits en pleine crise de délire, que les pompiers ont signalée, signalement qu’ils ont refusé de me donner dans le cadre de la protection de la vie privé du monsieur, qui lui n’a aucune séquelle de cet accident.

En ce qui me concerne, j’ai été condamné à un mois de prison (avec sursis et infirmé en appel), mais aussi à six mois de retrait de permis de conduire.

C’est-à-dire à six mois de chômage, alors qu’à 76 ans je travaille toujours et fais encore 60.000 Km par an pour mon travail.

Ma vie privée en prend un sacré coup, elle.

Sainte technocratie ne discute pas, elle représente le bien, et elle dispose de la force. Alors, qu’importe les trous du cul que nous sommes, responsables de tout et du reste pour que les technocrates conservent et exercent le pouvoir en laissant croire que c’est pour nous qu’ils agissent, alors que la plupart du temps c’est pour eux et contre nous…

Ma lettre de demande d’aménagement

Procureur général aménagement

Le rejet empreint d’humanisme et de compréhension…

Rejet aménagement

Bien à vous. H. Dumas

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Ces hasards qui n’en sont pas ou les trois piliers de notre malheur actuel.

Premier faux hasard

L’arrivée au pouvoir de personnages clonés, tous identiques, interchangeables et décevants. Il ne s’agit ni d’un hasard ni d’une malédiction, mais tout simplement du résultat d’un système dont nous portons collectivement la responsabilité. Ce système, en tout, privilégie la collectivité… qui n’existe pas.

Il existe une capacité des hommes à s’unir ponctuellement pour résoudre un problème précis qui ne peut pas être résolu par un seul individu, mais hors ce cas l’homme est fait pour s’assumer seul, il est seul.

Vous êtes-vous un jour regardé dans la glace en disant : “La France à besoin de moi” ? Essayez et vous prendrez conscience de la situation ridicule dans laquelle se mettent ceux qui font mine de pouvoir le dire pour de vrai, qui ne sont pas différents de vous. Imaginez ce pauvre Macron, avec son nez qui coule, se le disant, à La Lanterne ?

Alors que crier : “Emile, tu viens m’aider à porter ce truc qui pèse un âne mort”, ça c’est possible tous les jours et ne vous met pas dans l’embarras.

Donc, hormis une urgence collective du type guerre de 1939, prétendre s’occuper des affaires des autres à leur place est un horrible mensonge. L’entretenir ne peut qu’amener le menteur et ses complices à des situations insolubles et ridicules.

De Gaulle est parfait quand il lance l’appel du 18 Juin, quand il liquide l’affaire algérienne, il se trompe quand il rabâche ensuite : “La France, La France”, en se mêlant plus qu’il ne fallait de la vie de chacun. Il finira ridiculisé par Mai 1968.

Une fois arrivé là, seul l’usage de la force, encore plus ridicule, peut faire croire à ceux qui pensent que la France a besoin d’eux qu’ils vont sauver la face, qu’ils vont nous empêcher de nous esclaffer. Rendons hommage à De Gaulle qui s’étant mis dans cette situation a su ne pas utiliser la force, puis sortir juste à temps.

Deuxième faux hasard

La déliquescence des hôpitaux. Découlant directement du premier faux hasard, l’idée que la santé de chacun pourrait être un problème dont s’occuperait les autres est absurde.

Pareillement, pour un effort précis, accident par exemple, les bonnes volontés peuvent s’unir, mais globalement la santé est le type même de problématique strictement individuelle.

L’organisation de celle-ci ne peut donc être valablement basée que sur la liberté de décision personnelle, accompagné de la responsabilité des conséquences.

Organisé exactement de façon contraire, les hôpitaux n’ont aucune raison de fonctionner. L’URSSAF et les hôpitaux sont une totale absurdité, dont le volume atteint est tel qu’il met à lui seul la collectivité en danger.

Troisième faux hasard

L’arrivée d’une pandémie. Quoi, en dehors d’une prétention hors du commun, pourrait nous permettre de croire que la santé de l’homme sur la terre est un problème réglé par lui ? Rien, objectivement.

Certainement pas les EHPAD et les hôpitaux dont la vocation principale est de regrouper les éclopés pour les dissimuler et les faire disparaître discrètement.

La maladie et la mort existent depuis toujours, ce n’est ni les hommes de l’Etat ni les GAFA qui nous en délivreront.

Notre malheur

Il découle de la synergie qui s’est installée entre ces trois faux hasards.

Les hommes de l’Etat, ces escrocs qui veulent nous faire croire — avec une telle intensité qu’ils finissent par y croire eux-mêmes — qu’ils pourraient s’occuper de notre vie mieux que nous, finissent par nous imposer des structures qui étouffent nos libertés, dont nous avons si besoin pour survivre.

Pour arriver à leur but ils distillent la peur, ils nous persuadent que ce qu’ils prétendent faire nous ne sommes pas capables de le faire sans eux.

On sait bien qu’ils mentent, mais on se dit : “cause toujours, pendant ce temps ce que tu fais c’est autant que je n’ai pas à faire.”

Alors que l’on devrait se dire : “ce qu’ils ne font pas et moi non plus s’accumule, un jour il faudra bien le faire et ce sera beaucoup plus dur”.

Effectivement, nous sommes à ce jour.

Ce ne serait pas bien grave d’affronter une masse énorme de boulot, mais la difficulté tient au fait que les faux hasards fabriqués à l’aide de mensonges ont fini par décaler le raisonnement.

Les hommes de l’Etat sont devenus intégralement mythomanes, la population qui a joué le jeu en trichant est devenue dépendante, il n’est plus possible de revenir à l’ordinaire raison sans passer par la case “bordel total”.

Allons-y, on verra plus tard, on fera le tri… en espérant qu’ils ne vont pas tenter de nous contrer en utilisant la terreur pour conserver un semblant d’ordre…  parce qu’alors là, il ne reste plus que la fuite.

Bien à vous. H. Dumas

PS :   https://temoignagefiscal.com/macron-est-le-gorbatchev-du-communisme-a-la-francaise/

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L’univers est en expansion… pas nous.

Il parait que c’est un fait acquis, l’univers est en expansion.

Promis, craché, prouvé, les galaxies s’éloignent indéfiniment, constamment. En conséquence, une pyramide du plus petit au plus grand — de l’atome aux galaxies — multiplie les superpositions. Ce qui au départ n’était qu’un, unique, mêlant l’ensemble juste après le big-bang – qui lui arrive, juste après rien — se complexifie, devient donc multiple et se répand, occupe l’espace.

C’est peut-être ça la finalité de la vie… croitre indéfiniment en occupant l’univers qu’elle créé elle-même du fait de son expansion.

Dans cet espace qu’est le rôle de l’intelligence ?

Enfin je veux dire “notre intelligence”, pour être encore plus précis “celle que nous croyons détenir”.

Nous avons tendance à penser que c’est elle qui crée le mouvement, d’elle que part la vie, elle qui décide.

Eh bien non, parait-il. Ce serait la vie, donc ce truc en mouvement, aujourd’hui en croissance universelle, demain peut-être en repli mais toujours universel, qui solliciterait notre intelligence dont le but unique serait de sauver notre peau face aux hasards de la fameuse vie.

Je suis un peu songeur devant ces hypothèses, je suppose que vous aussi.

Donc nous ne décidons rien, nous nous contentons de survivre, avec pour seul outil à cet effet notre “intelligence”. En clair, ce n’est pas l’intelligence qui créé l’évolution, c’est l’évolution qui s’impose et active l’intelligence en réponse.

Les scientifiques qui arrivent à ces conclusions sont inquiets.

Oui, car ils affirment aujourd’hui que cette intelligence, qui nous a permis de survivre face aux délires de la vie, se retournerait contre nous et, dominant la nature – dont la définition n’est pas très claire –, jouerait contre notre camp en détruisant l’environnement – autre nom de la fameuse nature –.

Admettons tout cela acquis, vrai.

Une telle complexité a un avantage, elle simplifie l’accès à la compréhension de notre “intelligence”, dont le rôle, somme toute marginal, peut alors être analysé de façon décomplexée.

Allons-y.

Notre intelligence, consciente et inconsciente, organiserait constamment des plans de survie, n’hésiterait pas à éliminer, tuer, les mauvais plans au profit des bons, pour nous permettre de survivre. Jusque-là, ça va.

Traduit en formule que je peux comprendre, je me dis que face aux hasards de l’évolution les atouts de l’humanité seraient le risque et le profit qui alerteraient son intelligence. Laquelle en retour échafauderait des plans dont seuls les bons survivraient, les autres seraient engloutis et ceux qui y ont cru avec.

Mais alors.

Si l’évolution est aveugle, inexorable, si notre survie ne dépend que des plans élaborés par notre intelligence qui prend tous les risques pour que nous puissions profiter de l’évolution et non la subir, ceux qui prônent la suppression du risque et du profit nous exposent à tous les malheurs possibles issus d’une évolution qui se fout complètement de nous.

Donc : l’écologie ne protège pas notre avenir, elle l’entrave en nous paralysant, en nous immobilisant, face à l’évolution qui continue sa marche inexorable et ne peut que nous écraser.

Comment se fait-il que notre société des hommes puisse adhérer globalement à une telle attitude, mortelle ?

Là, je vous donne une combine, un truc.

Tout au long de sa vie on se bât terrorisé par la crainte de mourir, puis un jour cette crainte disparait… on sait qu’on va mourir…

C’est peut-être ce qui arrive à l’humanité, enfin au moins à une partie de l’humanité… la nôtre.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron : COVID et bitcoin

Ainsi donc, COVID a attrapé Macron. Aïe, fallait pas.

Si le jeune Macron est très malade, les crocodiles qui l’entourent vont le bouffer ne laissant que sa carcasse aux vautours communs.

Si le jeune Macron n’est pas malade, COVID se réduit à pas grand-chose, un truc qui flingue les vieillards et les malades d’autre chose, ne justifiant alors aucunement l’arrêt de la vie qui frappe la société, dont Macron est l’artisan.

Dans ce cas, les complotistes marquent un point, lourd de conséquences.

Et pendant ce temps-là le bitcoin crève le plafond.

Le bitcoin, vous savez, c’est cette monnaie virtuelle, qui n’appartient qu’à ceux qui la détiennent, dont on prétend que la masse prédéfinie ne peut pas et ne pourra jamais être augmentée, interdisant de fait toute fausse monnaie.

Vous voyez la problématique.

D’un côté des hommes de l’Etat qui fabriquent de la fausse monnaie tout en crachant sur le capital pour acheter les voix des naïfs; de ceux qui veulent croire que l’économie est secondaire, que leurs caprices sont l’essentiel.

Ils existent depuis la nuit des temps, ce sont eux dont le parcours finit toujours par une guerre ou une révolution tant les distances qu’ils prennent avec la vérité deviennent à un moment irrattrapables autrement.

Les hommes de l’Etat agitent cette abstraction “l’Etat” pour le simple plaisir de posséder le pouvoir sur une masse prisonnière artificiellement d’un espace défini par des frontières, dont les frontaliers vivent tous les jours le ridicule.

Anciennement, ils accédaient au pouvoir par la force. Par le miracle de la démocratie, ils y accèdent aujourd’hui par la séduction dont la carte majeure est la vénalité.

Il reste une vérité immuable, l’économie, comme le reste, ne vit que par l’augmentation de son capital, par l’accumulation et la transmission, finalement comme la génétique ou le savoir. Comme la vie quoi.

L’économie dépend de l’échange, qui n’est possible qu’avec la monnaie, qui le rend périlleux si elle est instable.

Or, pour séduire, les hommes de l’Etat n’hésitent pas à déstabiliser la monnaie, d’une part en fabriquant de la fausse monnaie, d’autre part en pillant le capital.

Ils se heurtent à la mondialisation qui a généré des entités économiques plus puissantes que la plupart des États, elles ont besoin d’une stabilité économique, donc d’une monnaie sure et d’un capital puissant.

D’où le bitcoin qui monte et Zuckerberg qui se fait flinguer parce qu’il veut à son tour créer une monnaie virtuelle stable, qui détruirait l’arme de séduction des hommes de l’Etat : le trafic de la monnaie, qu’ils considèrent comme leur prérogative.

Nous en sommes là, les couteaux sont sur la table.

Pas de paix possible entre les hommes de l’économie et les hommes de l’Etat, leur accès au pouvoir et son organisation sont incompatibles.

La population, qui n’y comprend rien, est sollicitée par les deux ennemis.

Si elle prend le parti des hommes de l’Etat c’est la faillite et la misère.

Si elle prend le parti des hommes de l’économie c’est la guerre et la misère.

Le pire est donc certain.

Bien à vous. H. Dumas

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J’ai croisé trois magistrats libres

En 2014, j’ai fait citer à comparaitre une magistrate du Tribunal Administratif de Montpellier.

J’avais fait l’objet d’un redressement rocambolesque, en 2011, concernant la SCI Le Mirabeau, société m’appartenant.

Averti régulièrement d’un contrôle de cette société, j’avais organisé la salle de réception des contrôleurs – venus à deux, pour faire bonne mesure – de telle sorte que le contrôle soit filmé, mais qu’eux apparaissent de dos pour ne pas bousculer leur droit à l’image. J’avais averti par courrier les contrôleurs de ces dispositions avant leur venue.

Malgré ces précautions, les deux zèbres ne se sont même pas assis. Face à l’huissier que j’avais commis pour constater la situation, mes précautions et ma bonne foi, ils ont déclaré qu’ils parlaient au nom de leur administration centrale — au plus haut niveau, donc Bercy soi-même — et qu’ils refusaient que le contrôle soit filmé.

Alors que toute la comptabilité de la société était sur la table, ils sont donc partis — comme des voleurs c’est bien naturel – puis, rentrés chez eux, ils ont établi un redressement délirant, accompagné d’une opposition à contrôle fiscal !!!

L’intégralité de leur redressement était d’une nullité crasse et inapproprié, ce qui a été démontré plus tard par le rapporteur public de La Cour Administrative d’Appel de Marseille.

L’opposition à contrôle fiscal était dans leur tête, aucunement dans la réalité.

Confiant, j’ai donc saisi le Tribunal Administratif de Montpellier en nullité de ce contrôle fiscal pour lequel j’étais accusé d’opposition à contrôle fiscal imaginaire.

La magistrate en charge du dossier Mme Bertinchant, née BOUISSAC PEYRE, a zappé ma demande et en a inventé une autre, me faisant passer pour un contribuable qui cherchait à ne pas payer l’impôt. Elle n’a même pas dégrévé les 100% liés à la fausse opposition à contrôle fiscal.

Je l’ai immédiatement fait citer à comparaitre pour déni de justice, tellement j’ai été choqué.

Cela a entrainé la confirmation de son jugement par La Cour d’Administrative d’Appel de Marseille, les magistrats n’ont de compte à rendre à personne, sauf entre eux.

Depuis je me bombe les pitbulls du fisc qui n’hésitent pas à tenter de recouvrir ces sommes qu’ils savent parfaitement indues.

Ainsi va la vie. Ce n’est pas le cœur de ce billet, mais nous y arrivons.

Après bien des péripéties, que vous pouvez lire dans l’arrêt joint, je me suis donc retrouvé, en audience publique dans une salle vide où j’étais seul, devant trois magistrats de La Cour d’Appel de Montpellier, le 21 Septembre 2020.

Voici ma plaidoirie :

Après s’être un peu fait tirer l’oreille, les magistrats m’ont écouté. Bien écouté.

L’arrêt ci-dessous en rapporte la preuve.

Arrêt int.civ. 19-10-2020

Je ne pouvais pas gagner. Il eut fallu, pour avoir une chance d’obtenir satisfaction, que j’engage une action en “mise en danger d’autrui” ou “non-assistance à personne en danger.”

En effet le déni de justice suppose évidemment  qu’un magistrat ne juge pas , mais il faut en plus qu’au préalable sa hiérarchie lui ait imposé de juger. Cela ne peut pas arriver au Tribunal Administratif, les juges n’y ont pas de supérieur hiérarchique, explication donnée par le Conseil d’Etat.

Donc mauvaise pioche. Mais c’est en faisant que l’on apprend, inutile de compter sur un avocat pour aller au charbon dans de telles conditions.

En appel, le procureur n’ayant pas suivi mon appel, Mme Bertinchant ne risquait plus rien.

Sauf 800€ de dommage et intérêts que le tribunal de première instance lui avait accordés, qu’elle a perdus.

Mince satisfaction pour moi qui, dix ans plus tard, suis toujours harcelé par les Services Fiscaux du fait de la défaillance de cette magistrate, pour des sommes que je ne dois pas.

Bonne lecture de cet arrêt, si vous avez du temps à perdre.

Merci aux magistrats pour leur correction.

Reste quand même une déception et la continuité, depuis vingt ans, de la torture fiscale, du harcèlement, de l’impossibilité de vivre correctement. Pas grand-chose…. dit la population, notre confort vaut bien quelques bavures fiscales.

Bien à vous. H. Dumas

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Si COVID n’était qu’un réflexe ?

Chacun n’a, pour forger son opinion, que son angle de vision, souvent appeler “croyances”. Celui-ci peut dépendre strictement de notre vécu, tout aussi strictement de nos acquisitions scolaires et autres, ou encore être un mixte des deux.

Quelle que soit son origine, notre angle de vision pollue inévitablement les constats à partir desquels se construit notre vérité.

Comment y échapper ? En évitant de commencer la réflexion par un constat, qui sera inévitablement biaisé. Bon d’accord, on commence comment alors ?

On tente l’accès immédiat à l’universel, à l’absolu. Rien que ça ? Pas modeste !!!

Prenons notre copine COVID.

Les constats les plus répandus : – c’est une épidémie hors du commun; – ce n’est qu’une grippe un peu sévère qui touche surtout les vieillards; – c’est un leurre politique; – c’est une histoire de fric, d’intérêts cupides; – tout se règlera par un vaccin; –  il ne s’agit pas de guérir mais de soulager, puisque nous ne pouvons pas faire plus; – les vaccins seront plus nuisibles qu’efficaces; – c’est le cygne noir qui détruit notre économie, donc nos sociétés; – c’est un acte volontaire, une création d’hommes ourdant un complot; – chacun chez soi, un minimum de contact et éloignés, COVID périra de ne pouvoir se reproduire; – c’est le chamboulement du siècle naissant; – c’est la redistribution des cartes mondiales, donc des privilèges; – etc…

A partir de ces constats une foule de rhétoriques s’épanouit jusqu’à la cacophonie, le désordre, l’inconfort, peut-être demain la bagarre.

Tentons un regard sans constat préalable, un accès immédiat à l’absolu.

Premier absolu : la vie est strictement individuelle.

L’arrivée sur la planète ne se fait pas en groupe, sauf pour les jumeaux. Le départ non plus, même s’il peut être accidentellement inclus dans une catastrophe partagée.

Donc COVID est une ennemie strictement personnelle, tout comme je le suppose chaque virus qui la compose est lui aussi unique.

Pas de solution collective à un problème personnel, mais pour l’homme son habituelle posture associative face à une infériorité personnelle mettant son existence d’homme en danger. Cette solution collective n’est opérationnelle que face à une agression définie et exclusivement dans le cadre de cette agression.

Deuxième absolu : tout regroupement à l’objectif non ciblé est donc contraire à la vie.

Cela n’est écrit nulle part, mais se déduisant du premier absolu serait donc universel. Ce qui ne veut pas dire qu’une tendance aux regroupements n’existe pas, simplement que l’individualité intrinsèque de la vie est affaiblie par le regroupement sans objectif précis.

Le tableau sous nos yeux

Il y a un désordre entre les dégâts occasionnés par COVID et sa réalité. Peut-on imaginer que ces dégâts détruisent des regroupements non essentiels ? Que sans ces regroupements non essentiels COVID ne pourrait exister ? COVID vit du rassemblement des hommes.

Le réflexe

COVID ne serait qu’un prétexte, un accélérateur de la fuite individuelle face à une société trop envahissante.

L’homme ne supporterait plus sa propre accumulation, l’abondance de solutions collectives, injustifiées, non essentielles, auxquelles il est soumis.

Aujourd’hui j’ai fait la queue à la Poste, j’ai été stupéfait de ressentir une haine à fleur de peau, une joie chez les postières détenant le pouvoir d’ouvrir la porte à leur convenance, une servilité accompagnée d’un souhait de délation chez ceux qui faisaient la queue. Tout cela n’est qu’un constat, je suis peut-être le seul à l’avoir fait, peut-être est-ce une impression personnelle.

Revenons, laborieusement, à l’absolu.

Donc le reflexe de l’homme serait de retrouver son individualité, et COVID lui permettrait cette démarche, qui lui est même imposée par ceux-là même qui ont un intérêt personnel à le regrouper inutilement : les hommes de l’Etat. Le pied… non ?

COVID serait un amplificateur de réflexe.

Mais alors

Le message de COVID serait la nécessité de revenir à l’individualité de l’homme et à son regroupement ponctuel uniquement en cas d’un besoin précis et alors volontairement.

Si c’est le cas, touts les prévisions sont fausses.

Ce n’est pas l’Occident qui est en retard et l’Asie collectiviste qui est sur le point de dominer le monde. C’est l’inverse.

Le symbole COVID annonce l’implosion de toutes les sociétés regroupant les hommes artificiellement — au seul bénéfice des organisateurs de regroupement — et l’avènement des sociétés ou chacun bénéficierait du taux maximum de liberté individuelle, chacune de ces libertés renforçant la possibilité de regroupement ponctuels, vitaux.

Un peu à contre-courant…

Bien à vous. H. Dumas

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