Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Destins et pensées croisés

Pendant que pour lui je fais la manche…  il la rejoint.

Manche alors !!! Pas de manche.

Dans la manche, aura-t-il le bras long ?

Vous avez dit : “manche… quoi ?” Ah bon…

C’est où la manche ? Juste après la cognée.

Varennes c’est dans la manche ? Mais non….

Se retrouver dans la manche… pour lui qui pourtant n’est pas un manche de la saisie-attribution.

En ce qui le concerne, c’est pas encore dans la poche mais c’est déjà dans la manche.

Hélas, après Hervé arrive évidemment un nouveau bourreau tout frais et tout pimpant, plein d’énergie et gonflé aux ATD et saisies-attributions, cela sans fin, pour les vieux résistants que nous sommes c’est Camerone.

Bien à vous.

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Fournel, Brabant et Rombaut font fermer notre blog.

Les trois lascars, préposés au pillage pour cause de solidarité, sont ulcérés de se voir grandeur nature sur notre blog.

Convenons qu’ils ont raison. Si nous avions les mêmes activités de pillage qu’eux — ce qui n’est quand même pas vraiment concevable — nous aspirerions à la discrétion, et nous serions probablement très contrariés de nous retrouver sur le net en pleine activité.

Ils prétendent que nos observations, pourtant strictement objectives, seraient diffamatoires. En même temps ils n’en sont pas si sûrs, vous allez comprendre pourquoi.

Les hommes de l’Etat, nos protecteurs, qui pensent et réfléchissent pour nous, ont pondu la loi du 21 juin 2004 pour la confiance en l’économie numérique.

Je vous explique : c’est une loi  qui est destinée à protéger notre liberté d’expression en permettant de saisir directement l’hébergeur, pour l’amener devant un tribunal et l’obliger à virer un de ses clients.

Comme le dit la loi, c’est pour que l’on ait confiance en eux, des fois que vous n’auriez pas confiance dans les hébergeurs, ce serait dommage…

Bref, les ordonnances :

OVH VS BRABANT MINUTE 11 FEVRIER 2021 

OVH VS FOURNEL MINUTE 11 FEVRIER 2021 

Attention, ces ordonnances sont basées sur une loi qui vise surtout les opérateurs anonymes, plus particulièrement les terroristes, les illuminés qui prônent la violence, le meurtre, le viol, les sectes sataniques, nique, nique, etc…

Mais aussi, c’est tout nouveau, ceux qui disent pis que pendre de Fournel, Brabant et Rombaut. Parce que c’est très mal de dire du mal de ceux qui vous ruinent, vous jettent dans la misère, détruisent votre vie, s’ils le font pour la solidarité.

Arrêtons-nous un instant sur Jérôme  Fournel. Jusqu’à peu il était le Directeur Général des Services Fiscaux, de Bercy quoi. Un homme au dessus de tout soupçon.

Donc Jérôme engage contre moi une action devant le TJ de Paris au titre de la fameuse loi contre le terrorisme numérique.

La Juge, youpi, est folle de joie. Pensez-donc, ce n’est pas tous les jours que l’on peut rendre service à une telle pointure, quand on est un magistrat du premier degré.

Elle y va à fond, vous l’avez lu.

Oui, mais quand même, cette loi, il y a l’article 4, qui dit :  “Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende.”

Or, figurez-vous que l’article dont se plaint le gars Fournel, non seulement il n’est pas diffamatoire puisqu’il s’agit d’une citation directe dont on verra bien ce qu’en dira le tribunal saisi, mais en plus il est prescrit. Donc le motif diffamatoire ne peut pas être évoqué. L’article date du 6 Mars 2020, il est prescrit depuis au pire le 24 Août 2020, l’action de Fournel elle date du 3 Novembre 2020.

Fournel tombe sous le coup de l’article 4 de la loi. Fournel est un délinquant passible d’un an de prison… ben mon vieux !!! C’est un bon et gros détournement de finalité.

Ce n’est guère mieux pour Brabant.

Enfin, le blog est réouvert, nous oublierons vite toutes ces manières de petits dictateurs. Ils ont plus de soucis à se faire que nous, à la lumière de ce qui se passe et de ce qui va se passer.

Quand aux hébergeurs qui ont quand même fermé le blog pour des revendications bidons :

  • OVMH a demandé à être condamnée pour pouvoir nous virer. Et au lieu de nous avertir, ils ont carrément fermé le blog, mettant tous les auteurs et les lecteurs dans le noir.  Cela vaut bien une citation directe pour entrave à la liberté d’expression. Citation OVH
  • Google, vous apprécierez la qualité de sa défense, sa dignité. Des seigneurs…
  • Quant à Archive Host, pour rire, la lettre de leur avocat et ses fautes d’orthographe. 17.02.2021 – Archive Host – Résiliation de compte

Enfin tout cela est fini. Et, c’est la quatrième fois que Bercy tente de faire fermer ce blog, ils ont du temps libre pour pas grand chose.

Nous sommes là, nous pétons la santé, prêts à continuer à dénoncer la mortelle solidarité.

Bien à vous. H. Dumas

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Solidarité : crime contre l’humanité ?

Je revendique le droit d’une part de poser la question, d’autre part d’apporter ma réponse. Je ne revendique pas celui d’avoir raison, ni celui d’imposer ma réponse aux autres.

Je crois utile d’abord de définir ce qu’est pour moi, et pour Wikipédia, la solidarité : c’est une obligation d’assistance à l’intérieur d’un groupe défini.

Ce n’est qu’une obligation matérielle dont les variables sont la définition du groupe, la forme de l’obligation et sa répartition.

Ce n’est donc pas un sentiment : ce n’est pas de l’empathie. Ce n’est pas un acte naturel de générosité : ce n’est ni la charité ni la compassion. Ce n’est ni un acte librement consenti, ni la recherche d’une justice d’équilibre : ce n’est pas une volonté mutualiste choisie, ce n’est pas une réponse à la haine, au désordre, bien au contraire.

La solidarité est une obligation qui vient de loin.

Elle s’exprime depuis toujours dans le cadre familial dont les membres, pratiquement dans toutes les sociétés, se doivent obligatoirement assistance. Cette obligation, depuis les mêmes temps, est contestée ou détournée. Elle est souvent fatale.

C’est en son nom que les familles dans la misère sont tentées de mettre au travail leurs enfants de dix ans.

L’inédit développement mortel de la solidarité

Vers le milieu du 19ième siècle la science et l’industrie font faire à l’homme occidental un progrès fulgurant, jamais encore connu dans l’humanité.

L’économie est la principale bénéficiaire apparente, tout particulièrement son socle — la monnaie et les biens, la propriété privée — qui alors accapare le mot “capital”. Il va devenir un nom générique à son seul usage, au point que le capital des autres activités n’aura plus de nom défini.

Ainsi le capital intellectuel, c’est-à-dire la somme de ce qui est connu et acquis, que l’on doit transmettre, ne peut pas s’appeler capital, donc ne s’appelle plus, ne se définit plus… La même chose arrive au capital scientifique, culturel, politique, religieux, etc…

Les termes “capital, capitaliser” — qui définissent cette qualité particulière qui fait que l’humanité est différente de l’animalité parce qu’elle est capable d’acquérir, de conserver et de transmettre toute sorte de choses — ont été sacrifiés à la simple définition du progrès économique, plus apparent que les autres.

C’est regrettable, surtout parce que rien n’a remplacé ce terme pour toutes les autres activités qui revendiquent leur “non-capitalisation”, un mensonge tragique.

C’est à cette époque que, pervertissant la lutte légitime des classes pour l’accès à un partage équilibré, des théoriciens ont inventé la notion de solidarité convertible en prélèvements obligatoires au détriment du capital de l’économie.

Rares sont ceux, comme Frédéric Bastiat, qui ont vu arriver la catastrophe matérielle et humaine sous l’erreur sémantique.

Si la solidarité avait émietté le capital culturel, scientifique, philosophique, c’eut peut-être été un moindre mal, et encore…

Donc au milieu du 19ième l’idée est lancée de piller le capital économique au profit de la solidarité. Cette idée ne va pas s’arrêter, aujourd’hui elle a envahi l’intégralité du monde occidental.

Le crime contre l’humanité

L’idée d’assistance obligatoire séduit évidemment, à l’exception de ceux pour qui l’obligation est mortelle.

Car la fameuse obligation va engendrer des dérives qui iront jusqu’à la perte de vue de la dignité de l’homme. Le pillage induit sera terrible parce que légal.

Apportée par des fanatiques peu éclairés, tel que cela se produisit en URSS ou ailleurs, la solidarité échoue fatalement lorsqu’elle est appliquée à des groupes pauvres où le pillage ne peut pas exister puisqu’il n’y a rien à piller. Alors elle tue assurément.

Au contraire, elle a pu survivre en occident sur la richesse et l’inventivité des acteurs économiques, un peu aussi sur leur capacité à piller les autres peuples faibles du monde et donc à payer aisément l’obligation de solidarité. L’argent acquis facilement se dépense facilement.

Aujourd’hui, très affaiblie par la solidarité, l’économie de l’occident vacille.

Mais la solidarité est devenue une croyance, plus tenace et plus intense que toutes les croyances religieuses.

Il n’y a pas de “Charlie” lorsqu’il s’agit de critiquer cette croyance, ou tout simplement de la montrer du doigt, telle qu’elle est : une machine à pilier d’abord, à répartir ensuite mais très relativement et surtout vers ses adorateurs.

La critique est alors assimilée au blasphème, dont pourtant les accusateurs se prétendent les remparts.

Exemples des conséquences de la solidarité :

La dette. Liée un peu au COVID, énormément à la solidarité.

Certains parlent de l’effacer. Qu’ils relisent leur histoire. A Rome le débiteur indélicat devenait l’esclave de son créancier en cas de défaut.

Rien n’a changé. D’où croient-ils que vient l’argent de la dette, ceux qui envisagent de ne pas la rembourser ?

Probablement de groupes qui se paieront sur la bête. Ont-ils la capacité de défendre physiquement leurs biens mis en hypothèque par les hommes de l’Etat ? Il y a bien longtemps qu’ils ne brillent plus à ce sujet, ils devraient en être conscients.

Le corporatisme. La solidarité corporatiste, comme les autres, pille d’abord et répartit ensuite. Par exemple chez les architectes, la population est pillée de son droit à créer librement, pendant que les architectes se partagent un monopole qui génère une architecture académique indigeste et uniforme sur tout le pays.

Chez les avocats, la population est pillée de son droit à présenter librement sa cause devant les tribunaux où elle se heurte aux connivences entre Magistrats et avocats, sauf au pénal. Mais gageons que cet espace sera réduit et qu’alors pas un seul avocat ne se lèvera pour défendre la liberté des prévenus ou des parties civiles à plaider seuls leur cause.

Le darwinisme. Un groupe peut-il indéfiniment abattre ou affaiblir ses éléments forts au profit de ses éléments faibles, et survivre ? Difficile de prendre position, c’est une première.

La preuve a été apportée que la recherche de l’amélioration exclusivement par l’élite est suicidaire, pour ma part il en sera de même pour son inverse. Il faut de tout pour faire le monde, des forts et des faibles.

C’est cet état de fait qui génère l’empathie, la charité, l’assistance aux personnes en danger. Cela n’a rien à voir avec le confort qui serait dû aux fainéants ou aux incompétents qui revendiquent la solidarité

Nos droits, notre devoir.

C’est évidemment de dénoncer la solidarité qui, déguisée en bonne action, n’est qu’une machine de guerre consacrée au pillage, à la diffamation de ceux qui tentent de résister ou d’ouvrir les yeux de la société avant que mort s’en suive pour tous.

Alors oui, je dénonce Fournel, Brabant et compagnie, au plus haut niveau, parce qu’ils sont conscients de ce qu’ils font, du mal qui en découle et qu’il est probable — à ce niveau — qu’ils y trouvent plaisir et profit.

Mais ne nous cachons pas que les crimes contre l’humanité n’ont jamais, jusqu’à ce jour, pu être dénoncés avant leur survenance. L’horreur qu’ils portent en eux, attisée par la croyance, n’est jamais visible au moment des faits, sans quoi ils n’auraient pas lieu.

Il en est ainsi de la solidarité.

Nous parlerons dans les jours qui suivent de la dérive de la solidarité, de son aspect structurel, inévitable, qui en font un crime contre l’humanité.

Bien à vous. H. Dumas

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Tout n’est qu’une question de temps

Lorsque j’ai décidé de résister au fisc, je pensais que ce serait dur, mais je me croyais à arme égale tant on m’avait bourré le mou avec : “la France est un pays de droit” et le pompon “Nous sommes tous égaux devant la justice”.

Donc j’ai analysé mes droits, les différents conflits. J’avais entièrement raison. Donc, selon la théorie, je devais être comme l’on dit : “remis dans mes droits”, c’est à dire gagner les procès que j’engageais contre Bercy qui était complètement en tort.

Globalement il n’en fut rien, il n’en est toujours rien. Je perds systématiquement.

Alors, comme tout le monde, je suis parti dans les délires habituels.

On m’en veut personnellement. Qui ? Qu’importe.

Mon avocat n’est pas bon. Le pauvre…

Je suis tombé sur un magistrat vicieux, voire con comme ses pieds.

Le communisme s’est emparé de la société, je suis donc visé — Un peu prétentieux —

Aujourd’hui je pense qu’il n’est rien de tout cela, ou si peu…

Le problème est un problème de temps.

L’administration en général, et fiscale en particulier, a devant elle un temps illimité.

Alors que l’administré n’a que le temps de sa vie, dont il prend conscience, étonné, au fil des procédures.

Ainsi vous voilà dans la vieillesse, bientôt la mort donc la disparition du combattant que vous êtes, alors que l’administration est là, toujours là, se renouvelant indéfiniment.

Ainsi l’administration peut-elle accuser sans vergogne et sans limite de temps, ce qui donne à ses rédacteur une absence totale de conscience, puisque le temps n’existant pas pour eux, la raison n’existe pas non plus. Leurs dires ont peu de chance d’être sanctionnés, pendant que les vôtres n’auront pas le temps de vaincre leur mauvaise foi, qui va rester constante d’un bout à l’autre des années qui passent.

Votre énergie perdra en intensité, leurs magouilles au contraire se crédibiliseront avec le temps.

Bien mieux, un jour ils sont face à vos héritiers, qui ne connaissent pas ou peu vos dossiers, vos motivations, qui vont avoir du mal à contrer la constance du fisc dans le mensonge qui finira par devenir réalité.

Car, avec le temps les faits s’estompent au profit des procédures perdues face à des magistrats qui n’ont ni les compétences ni l’envie de vérifier les mensonges du fisc.

Le cumul des procès perdus fait écran à la vérité, devenant eux-mêmes vérité.

Il en est ainsi pour le fisc, mais aussi pour toute autre administration.

Tout comme le fisc les mairies, les préfectures, les agglomérations, les régions, les ministères, les hôpitaux, les gendarmeries, les tribunaux, etc… sont éternels, ont le poids du temps pour eux, ils sont comme le dit Valery pour figurer la constance de la mer, “sans cesse renouvelés”.

Ainsi, fraudeurs fiscaux innocents, le temps vous rendra coupable.

Seule une révolution, un anéantissement sociétal, la faillite de l’Etat, la ruine du système peuvent vous sauver.

Peu de chance donc. Bien à vous. H. Dumas

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Sans nous ce serait pire

C’est le mantra des dictateurs, les clefs de la caverne de Platon.

C’est avec cette formule, dans sa version ultime :“Sans nous les autres vont vous tuer”, qu’a pu être édifié le mur de Berlin.

Sans vouloir faire ombrage à La Boétie, depuis toujours les despotes présentent la servitude comme protectrice, alors qu’elle aboutit à l’exact inverse, elle expose.

L’alliance des rois et de l’église menaçait les populations des foudres de Dieu en cas de désobéissance libertaire.

Étrangement cette folie gagne en premier ses bénéficiaires.

Je veux dire que rares sont les dictateurs non habités par elle, sans excuse, qui n’auraient comme discours que : “j’ai les fusils vous faites ce qui est bon pour moi, point barre”.

Toujours l’on trouve l’idée — du plus petit regroupement la famille au plus grand le monde –, répandue chez les despotes, qu’ils sont les garants de l’intégrité des autres, payable en soumission. J’ai l’intime conviction qu’ils croient eux-mêmes à ce concept, dit “du bon berger”.

Quant aux victimes, aux soumis, aux esclaves.

Il y a bien sûr parmi eux des complices par intérêt tel que cela est décrit par La Boétie, mais il y a aussi et surtout des peureux de la liberté.

Cette liberté, support prétendu de Mai 68, dont on sait aujourd’hui qu’elle était en réalité une façade pour, tout simplement, une bande de pédophiles ou de hippies — j’ironise cela va de soi —

La liberté : “que vais-je en faire ?” se dit le taulard, projeté sur le trottoir devant la prison où il a passé dix ans, sans savoir que son angoisse est partagée par une foultitude qui n’a jamais été incarcérée mais à qui cependant la liberté procure le même vertige.

Ce vertige précède la crédibilité du despotisme, sa signature : “sans nous ce serait pire”.

A partir de ce concept, implacable, non critiquable, théorème majeur, la liberté va pouvoir être bridée de façon illimitée.

Il est inutile d’avancer des arguments qui ne trouveront jamais de preuve. Comment savoir si ce qui n’a pas été fait aurait pu être mieux que ce qui a été fait, puisque ce ne sera jamais fait ?

En même temps, cette devise oblige ceux qui l’utilisent à contrôler la liberté, elle suppose que personne n’aura la liberté de faire autrement au risque de prouver que cet autrement est mieux.

Macron est un despote, au moins sanitaire.

Il applique, de façon drastique, systématique, la complainte du “sans nous ce serait pire”, chaque jour qui passe, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ses ministres.

Je le soupçonne de ne pas être très intelligent tant il le fait sans finesse. Comme Todd, je pense que l’ENA n’est pas un lieu de sélection de d’intelligence, même si cette école mesure la capacité à apprendre, à retenir et à recracher, mais exclusivement dans l’ordre établi.

Jusqu’où le despote Macron va-t-il se laisser entrainer par le mantra dont nous parlons ?

Jusqu’au bout probablement. Pour deux raisons.

Je le crois suffisamment naïf, à l’égal de tous ceux qui acceptent de se faire tripoter par leur curé ou leur prof de gym – même s’ils le regrettent amèrement plus tard –, pour ne pas percevoir que le postulat “sans nous ce serait pire”, qui doit lui être seriné à longueur de journée, est l’assise du despotisme.

Je le crois suffisamment noyé, perdu, débordé, mais orgueilleux, pour ne pas percevoir les signes évidents de son erreur amplifiée par l’adhésion des soumis de naissance.

Nous allons donc devoir supporter cette situation, le lavage de cerveau qui va avec, la destruction systématique de toutes les tentatives de solutions alternatives, la restriction de toutes nos libertés de penser et de circuler, l’effondrement des initiatives privées par asphyxie, finalement l’effondrement de l’économie et les servitudes aux autres que cela entrainera.

Tout un programme toxique lié à peu de chose, l’idée que ” sans eux se serait pire”.

Bien à vous. H. Dumas

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News ou brève de comptoir

Les stars payent de leur personne.

Adepte du partage, Claire Chazal se donne à fond.

Elle offre aux nécessiteux la bagatelle de 40.000 € en plus de ses impôts — il est vrai réduits puisqu’elle profite de tous les abattements prévus pour les journalistes.

Délicate comme on la connait, pour ne froisser personne, peut-être aussi pour que le don ne devienne pas pour elle une deuxième nature, elle a eu l’astuce de donner de telle façon que le public croit que ce fut contre son gré : elle a été cambriolée.

On imagine aisément que ses cambrioleurs étaient d’authentiques nécessiteux. Qui cambriolerait sans être poussé par le besoin ? Même Bercy cambriole sous l’emprise de la nécessité, forcé par le fleuve dépensier des élus et de la fonction publique.

Qu’importe, quelle classe la Claire, c’est clair.

Elle a même pu aller porter plainte pour donner le change. Ce qui ne met pas ses protégés en danger, tant il y a si longtemps que l’on a pas vu la police élucider des cambriolages et s’intéresser à la notion de propriété.

Donc, Claire chapeau.

Notons qu’elle n’est pas la seule dans son cas. Bien des anonymes donnent ainsi en faisant mine de ne pas être d’accord pour ne pas froisser les bénéficiaires et agir dans une discrétion de bon aloi. Il en est ainsi de ceux qui font semblant de se faire racketter sur la route, ou directement par Bercy, ou tout simplement comme Claire qui se font cambrioler, ils sont et seront d’ailleurs probablement de plus en plus nombreux.

L’égalitarisme peut et doit prendre toutes les formes, y compris les moins académiques.

Bravo à Claire, et à bientôt.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

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Qu’ont-ils dans la tête ?

Au moment où l’Amérique se pose des questions sur la domination des noirs par les blancs, ces questions sont formulées de telle sorte que la réponse induite serait qu’il s’agit d’un problème racial.

Je ne pense pas que ce soit le cas.

Je ne crois pas aux problèmes raciaux. Je crois que les émotions humaines ne sont aucunement rattachées à la race, j’en veux pour preuve que des enfants jeunes se lient facilement, égalitairement, indépendamment de toute notion de race.

J’en conclus que la soumission et la domination, exacerbées aux Etats-Unis, sont les rejetons d’une organisation matérielle où la force a pris la place de la liberté, cela dans un but simple et unique : le pillage.

Tout est question de pillage.

Après avoir pillé les autochtones — les Amérindiens — les envahisseurs blancs européens ont importé et pillé des esclaves noirs. C’est un fait.

Je ne juge pas et ne me pose pas en moralisateur, c’était une époque où cela se pratiquait, c’était ainsi.

Mais je constate qu’à cette époque, globalement, cela paraissait normal au plus grand nombre. C’est un peu dur quand même.

J’ai du mal à croire aujourd’hui qu’il existerait, chez nous comme ailleurs, des problèmes raciaux.

Par contre, et quelles que soient les excuses derrière lesquelles ils se cachent, les actes de domination insupportables, mortels, sont légions, avec pour but, toujours et encore, le pillage.

Le pillage est pour moi l’explication à tout, le reste n’est que maquillage. Ce maquillage comprend la politique, la religion, la philosophie, etc… tout ce qui en général se prétend au-dessus des contingences matérielles, attitude qui permet le pillage déculpabilisé.

Le pillage est-il inéluctable ? C’est-à-dire que tout échange supposerait un gagnant et un perdant, donc un pilleur et un pillé. Je ne le crois pas.

Je crois que l’échange peut s’établir au profit des deux contractants, je crois même qu’il est impératif qu’il en soit ainsi, que c’est uniquement quand il en est ainsi qu’une société peut se prétendre civilisée.

La première partie de ma vie, consacrée à l’architecture et aux affaires, a été pour moi l’occasion de mettre en pratique ma croyance en une économie où les bénéfices sont répartis en fonction de l’apport de chacun à une transaction. Car évidemment, qui ne fait rien n’a rien me parait aussi une évidence.

A cette époque, j’ai rencontré la grande distribution naissante, dont les ambitions sociales et économiques étaient passionnantes, elles ont définitivement modifié l’échange.

Puis soudain, et je ne m’explique toujours pas comment, tout est parti en vrille. La corruption a envahi le monde de l’économie.

Il me semble que la faute est attribuable aux politiques qui ont eu besoin d’argent facile pour acheter la population, qui s’est avérée particulièrement vénale.

Les entrepreneurs ont été consentants, ils n’ont pas défendu l’honneur de leurs activités économiques. Les élus dressaient devant eux de faux obstacles administratifs, ils payaient pour les contourner en faisant mine de trouver cela normal, mais en faisant comprendre qu’ils savaient pour pouvoir monnayer leur silence.

Je suis parti, écœuré. Je n’ai donc pas connu la grande distribution flamboyante, j’étais alors convaincu qu’elle serait inévitablement nationalisée, nous n’en sommes peut-être pas loin.

La deuxième partie de ma vie, j’ai rejoint le camp des pillés, des blacks US. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un accident, d’une erreur. Puis d’une querelle de personnes que j’aurai accidentellement froissées au point qu’elles souhaiteraient ma mort.

Mais au terme de vingt ans, je suis formel, il s’agit d’un pillage institutionalisé, anonyme et global. Bercy, pour appeler un chat un chat, est un outil très sophistiqué de pillage.

J’ai payé, et je paye encore, pour pouvoir en rapporter la preuve.

Mais, c’est incroyable — et c’est là que je me pose la question, mais que ce passe-t-il dans leurs têtes ? – tout le monde s’en fout, tout le monde vit et profite du pillage.

La majorité des américains blancs pensent que les noirs méritent le sort que les blancs leur font subir, la majorité des français pensent que les pillés du fisc méritent le sort qu’ils sont heureux qu’on leur fasse subir.

Et pourtant

Les signes de ce paillage sont visibles, perceptibles.

Ceux qui profitent du pillage sont parfaitement conscients. “- Rentre dans la fonction publique mon fils, tu auras la planque, pas de responsabilité, un bon salaire, une bonne retraite, pas trop de boulot, de bons syndicats, que veux tu de plus ?”

Oui, quoi de plus ? Être un homme qui s’assume, qui prend des risques, qui se bat, qui veut être libre et juste pour lui, pour tous.

— Pourquoi faire ?

— Eh bien juste… parce que ce ne peut pas être autrement, non ?

— Vous rigolez, regardez autour de vous, C’EST autrement.

En effet, merde.

Ceux qui pillent, sont-ils conscients ? Je ne sais pas ? Je me demande si les becs ouverts et les piaillements de ceux qui profitent ne leur donnent pas finalement l’impression qu’ils font le bien.

Je ne comprends plus rien, mais je constate, comme aujourd’hui où je me suis présenté devant des magistrats — nous en reparlerons — pour une affaire simple, où je ne crois pas avoir été entendu, où mon urgence a dû paraître ridicule puisque le délibéré est à un mois.

Quand je vous raconterai, les bras vous tomberont.

Je paierais cher pour comprendre comment les cerveaux de la majorité de mes concitoyens ont pu se polluer à ce point en quelques années. Ont pu perdre de vue la vérité, toute humanité, et se mettre à piller à tout va.

Mais au bout de ce pillage, en dehors de ma disparition, qui ne me parait pas un évènement mondial, qu’espèrent-ils trouver ?

Sont-ils tout simplement cyniques ? Alors, je les plains.

Comment voient-ils dans leur tête l’avenir de leurs pillages ?

Je ne sais pas, je cherche.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le net se grippe

 

Il apparait clairement que COVID a tué.

Sans que l’on puisse affirmer qu’il ait été beaucoup plus mortel que les maladies habituelles, puisque la grippe saisonnière aurait été aux abonnés absents cette année.

Il est vrai que l’on entend beaucoup de choses et finalement il est bien possible que l’affaire ne soit pas autre qu’un chambardement historique lié au bouleversement sociétal dû au net.

Je vous soumets mon idée.

Les désaccords sont le charme de la race humaine.

Cela va des certitudes de la manière de lancer le cochonnet à la pétanque aux réglages des pneumatiques d’une formule 1, en passant par la vraie bouillabaisse doit-elle inclure des patates ou la vitesse de la lumière est-elle ou non indépassable ?

Ces désaccords sont en règle générale l’apanage d’un petit cercle de spécialistes, ils ne quittent ce cercle pour le grand public qu’après que les arguments échangés aient été sélectionnés accompagnés d’une solution, alors seulement ils sont livrés au commun des mortels.

Les scientifiques n’échappent pas à cette organisation, tout comme les pétanqueurs, les pêcheurs et autres querelleurs bien intentionnés, ils ont des revues qui ne publient que la panacée, la fleur, le miel, de la vérité, de la connaissance, au moins le prétend-on au moment de la communication.

Depuis fort longtemps les choses vont ainsi guidées par l’expérience qui a montré que quand les désaccords débordent la sphère des spécialistes : c’est la pétaudière.

Car les désaccords entre spécialistes sont aussi insupportables que les autres mais ils ont l’avantage d’être cantonnés justement aux spécialistes, s’ils deviennent publics les désaccords risquent la démesure, le gigantisme avec toutes les folies qui vont avec.

Dans le fond COVID aurait pu suivre ce cours des choses, rester entre spécialistes. Les morts seraient morts, les rescapés raconteraient la secousse en fonction de son intensité, les pas touchés resteraient discrets pour ne pas attirer le mauvais œil.

Ce n’est pas ce qui s’est passé. COVID a atteint le grand public bien avant son intensité personnelle maximum.

J’y vois deux raisons

La première étant largement reconnue. Il s’agit du fait que toute maladie est un problème personnel, que le transformer, pour quelque raison que ce soit, en problème collectif amène à la confusion, à la perte du maillage de terrain indispensable à la survenance de l’empathie et des services qui seuls peuvent permettre de traverser l’épreuve.

La deuxième c’est internet et les réseaux sociaux.

Lorsque l’imprimerie est arrivée la pensée a quitté ses lieux habituels intimes pour une vulgarisation qui à terme lui a permis d’être omniprésente, au point de modifier profondément l’homme.

Aujourd’hui internet multiplie cet impact de façon extraordinaire en étant accessible à tous, mais en plus par tous les moyens connus d’expression.

C’est ainsi que l’embarras dans lequel s’est mis le centralisme technocratique face à la maladie fatalement décentralisée en chacun de nous, a été sous le regard de chaque homme du monde à cause du net.

Et, les désaccords trouvant là un sujet universel, la maladie et la mort, s’en sont donnés à cœur joie. A fond.

Sans que cela ne change rien à l’impact de la maladie tous et chacun ont donné leur avis, les spécialistes ont été faits prisonniers du camp de leur vision, qui est, du coup, devenue ordinaire au point que les aficionados ce sont crus l’égal du torero.

Je vous avoue que ce bazar m’enchante.

Trop d’opinions permet de relativiser la nécessité des opinons, qui sont toujours un accroc à la liberté.

Nous savons tous que choisir c’est se priver, avoir une opinion c’est choisir, c’est donc se priver d’un peu de liberté de réflexion.

Le COVID passera, on l’oubliera, mais le net restera et les désaccords trouveront leurs règles pour ne pas déraper et rester comme il se doit entre initiés. Sans quoi ils ne sont plus ni drôles ni productifs.

Bien à vous. H. Dumas

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Réussites et échecs des hommes de l’Etat

Les hommes de l’Etat ce sont : nos élus, dont l’élu en chef Macron; leurs affidés les fonctionnaires, dont l’élite les énarques; leurs obligés, les entreprises en connivence —  nom poli de la corruption –, la grande distribution, les grands du BTP, etc…

Les autres c’est nous : les esclaves salariés du petit privé, les indépendants, les petits commerçants, les agriculteurs, etc…

Il y a une troisième catégorie hors-sol se sont : les multinationales et leurs cadres suffisamment puissants pour ne plus dépendre, nulle part, des hommes de l’Etat.

Les hommes de l’Etat et leurs obligés représentent la majorité électorale, ce qui nous met paradoxalement en situation de dépendance, sous la forme d’une dictature démocratique au service des hommes de l’Etat. Résultat imprévisible et non prévu par les penseurs initiaux de la démocratie, qu’ils croyaient intrinsèquement contraire à la dictature.

Contre-pouvoirs et alternances ont fait long feu.

Ceci posé, admis, indépassable, irréversible, qu’en est-il des réussites et des échecs de cette situation, donc du pouvoir absolu des hommes de l’Etat et de l’opinion publique qui leur est dévouée ou qui les porte, au choix.

Les réussites des hommes de l’Etat

Je dirais en premier leurs forces de coercition. Leurs CRS évidemment, leurs contrôleurs fiscaux, leur justice.

En second je mettrais leur maîtrise des outils de l’information, en fait leur propagande, discrète mais implacable.

Puis leur novlangue qui façonne leurs discours, traduit en langage courant les résultats aberrants des algorithmes de leurs planificateurs fous.

Ensuite leur autosatisfaction, elle est si présente à tous les niveaux qu’elle en est admirable. Un peu dérangeante pour ceux qui ne la partage pas, mais si sincère qu’elle en est un cas d’école lorsqu’on la met en perspective avec leurs échecs.

Enfin les délices de leurs mensonges. Véritable opium ils bercent les imbéciles qui les croient. Leur capacité à faire rêver et oublier la réalité était jusqu’ici inconnue, ce sera très probablement le souvenir principal qu’ils laisseront dans l’histoire.

Je ne vois rien à ajouter dans la rubrique “leur réussite”. Si vous avez une idée, ne vous gênez pas, je suis preneur.

Les échecs des hommes de l’Etat

En tout premier lieu je mettrais la ruine du capital. Collectif ou personnel le capital n’est qu’un. Nous en avons si souvent parlé. Sans capital pas de progrès possible. Le capital s’accumule laborieusement, petit à petit. Alors qu’il se perd dans le faste et la joie. Le capital est particulièrement nécessaire en économie, malheureusement c’est ici qu’il est le plus fragile et le plus excitant à dilapider. Les hommes de l’Etat ont fait très fort à cet effet. A partir d’une idée grotesque d’égalité de résultat, sans prendre en compte l’effort et le mérite, ils ont détruit le capital économique en premier, puis les autres en suivant, le capital intellectuel, artistique, scientifique, etc…

Ensuite je mettrais la solidarité. De ce reflexe, particulièrement développé chez l’humain désarmé devant la nature, ils ont fait une sorte de mantra qui, répété en boucle, enlève tout sens à cette spécificité de l’homme. Au point de légiférer sur son contraire à l’occasion de l’épisode COVID où l’autre est le porteur du mal, qu’il faut fuir ou au moins tenir à distance.

Puis je mettrai la santé. Après avoir, en grande partie par hasard, trouvé des combines pour juguler les microbes, les hommes de l’Etat ont organisé un racket incroyable autour de ces découvertes fortuites. Aujourd’hui ce racket est en échec, un échec qui impacte la raison de vivre de tous, tant ils avaient réussi à convaincre de leur compétence sur le sujet. Compétences usurpées évidemment.

Un autre échec lourd est la délation. Alors que leurs mathématiciens illuminés leur ont apporté un outil de communication inespéré, largement supérieur au langage, à l’écrit, ils l’ont transformé, chacun pour imposer leurs idées, en une foire à la délation que rien ne parait pouvoir arrêter. Délation qui génère jugements à la hâte et haine de l’autre, pour finir en censure généralisée. Le pied.

Et enfin, je crois utile d’insister sur le retour de l’esclavagisme et de l’ostracisme. Car, non content de réduire l’environnement, la nature, à l’idée d’un espace hostile du fait de l’homme, alors que c’est exactement le contraire qui est la réalité, c’est l’homme qui a domestiqué la nature qui lui était particulièrement hostile, les hommes de l’Etat accusent ceux dont ils veulent se débarrasser de polluer l’environnement, tel le loup avec l’agneau chez La Fontaine.

Le dernier échec, mais le plus grave, me parait être celui de la perte des libertés individuelles, notamment son emblème : la propriété privée, sans laquelle chacun est exposé effectivement aux caprices des hommes de l’Etat et de leur bande majoritaire.

Le bilan

Il n’est pas fameux, rien ne permet d’imaginer que les choses puissent changer autrement qu’une fois le système dans le mur.

Encore une révolution en vue, après un grave accident de société.

Bien à vous.

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Pas de panique, pas de panique, pas de panique… Communiqué du gouvernement

Surtout, pas de panique, pas de panique, pas de panique…

Ne vous inquiétez pas, pas de panique, pas de panique, on s’occupe de tout.

Moi : Macron, mes amis du conseil scientifique, mes amis élus de la majorité, ministres et fonctionnaires dévoués, qui se sacrifient pour vous, on s’occupe de tout.

  • Toussez tranquille.

  • Sete ? c’est où ?
  • Ah bon ? plus de vaccin. Je me renseigne.
  • Formidable, 40.000 habitants. Quelle belle ville.
  • Une structure spécialisée a été mise en place, au moins 20 fonctionnaires dévoués sont à la manœuvre. Ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout.
  • Plus de vaccin ? Certes.
  • Mais quand même, dans les 28 prochains jours il y aura 1889 vaccinés, soit 67,5 par jour. Pas mal. Dans six cents jours, tout le monde sera vacciné.

A condition qu’il y ait des vaccins ?

  • Pourquoi, on annonce une pénurie, je ne suis pas au courant, Olivier ne m’a rien dit.
  • Pas de panique, pas de panique… Bon, il faut que je vous quitte, ils ont un problème à Lorient, c’est pas la porte à côté…
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Quand la perversion accompagne le mensonge

Les réseaux sociaux, la presse officielle, le législateur, dénoncent jour après jour des situations perverses dont on peut se demander jusqu’à quel point il ne s’agit pas d’un simple voyeurisme.

Car dans le même temps une perversion hors du commun s’étale sous nos yeux avec la bénédiction de la majorité, qui est persuadée qu’elle se développe à son profit, et personne n’en dit rien. Elle s’épanouit en toute impunité.

Juges et hommes de l’Etat lui donnent leur onction.

Je veux parler de la terreur fiscale, dont seul ce blog fait état. Jusqu’à quand ?

Aujourd’hui je veux mettre en parallèle une réalité factuelle et les mensonges du fisc estampillés vrais par la justice.

Au risque de vous lasser je vais, brièvement — enfin je l’espère –, rappeler les faits parce qu’ensuite je vais vous mettre un lien qui vous permettra de lire ce qu’en dit le fisc, et que la justice fait mine de croire. C’est totalement incroyable, c’est dément.

La réalité factuelle

J’ai livré en 1994, une résidence hôtelière, dans l’île de Ré, invendue du fait de la crise immobilière de l’époque. Je rappelle que tous les gros promoteurs institutionnels d’alors ont pu planquer leur programmes invendus dans des sociétés de défaisance pour sauver leur peau, ce qui n’a pas été possible pour les petits soldats dont j’étais.

Donc en Juin 1994, 79 lots invendus ont dû être mis a disposition de l’hôtel qui ouvrait conformément aux engagements pris envers les 13 premiers acquéreurs.

La société de construction est donc devenue une société hôtelière en 1994, contre son gré, par la confiscation de ses lots au bénéfice de l’hôtel, et cela jusqu’en 2010, date de récupération de ses clefs et de sa liberté.

Cette situation, parfaitement connue du fisc, n’a pas empêché celui-ci de refuser à cette société hôtelière la récupération de la TVA de livraison, ce qui est insensé s’agissant de biens commerciaux. C’est contraire à toutes les règles de la TVA et de la livraison de biens immobiliers.

Puis, dans le cadre du redressement indu de la succession de ma mère, cette société a été sauvagement attaquée par une équipe fiscale venue pour tuer. Qui a froidement attesté d’une opposition à contrôle fiscal alors que c’est elle qui a refusé de donner des documents qu’elle ne pouvait pas refuser de donner. En réalité cette équipe, dont la spécificité réservée aux grands comptes est la preuve qu’elle est venue sur commande pour tuer, a pondu un redressement qui ne correspond à rien de vrai.

Tout ce fatras de mensonges est transformé en un empilement de fausses vérités pour arriver à donner l’illusion d’une dette de ma part, alors qu’il s’agit d’un vol de la leur.

Et ça marche.

Aujourd’hui, alors que je revendique le droit de lutter tout en acceptant que le fisc conserve des garanties suffisantes face aux sommes indues qu’il réclame.

Le fisc s’oppose à ce droit, il veut être payé de ce que je ne dois pas, il met en avant les jugements de complaisance qu’il a obtenu, il m’accuse de duplicité, alors qu’il me vole sans vergogne.

C’est une situation dont la violence et l’injustice sont objectivement pires que tout, seulement dépassées par la torture et la mort physique.

Lire les conclusions du fisc en cliquant ici

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

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Alain COUTOLLEAU, si fonctionnaire…

Comment ça fonctionne un fonctionnaire tortionnaire.

D’abord ça vous qualifie de telle sorte que l’indignité vous colle à la peau, que l’opinion publique, qui condamne si vite, vous condamne déjà.

Par exemple vous êtes traité de délinquant sexuel, chauffard, harceleur, terroriste, homme d’affaires, profiteur, capitaliste, immigré clandestin, libéral ou crème de la crème : de fraudeur fiscal.

Cette indignité va ouvrir au fonctionnaire tortionnaire un boulevard, il va pouvoir se lâcher.

L’esprit de corps va évidemment le protéger, mais pas que…

Toute l’organisation politique et sociale sera de son côté, la presse et l’opinion publique aussi, votre lynchage peut commencer, nul n’y voit un mal.

Vous n’êtes plus un homme, vous êtes un animal, mais en plus nuisible.

Petit exemple, insignifiant, mais bon…

Donc Coutolleau se charge de recouvrir des sommes contre moi, “fraudeur fiscal”, dont il sait parfaitement que je suis d’accord pour les payer, sauf celles que je ne dois pas, évidemment ça tombe sous le sens.

Il paralyse depuis quinze ans ma trésorerie avec ces sommes indues, m’empêchant de payer celles qui sont dues.

Là-dessus, à fond et sans limite, il m’adresse dans la même journée des mises en demeure et des ATD, oubliant les huit jours d’intervalle que lui même annonce. Il s’en fout de la loi, il a pour lui le pouvoir, et l’opinion publique.

Comme vous le savez, je dépose un recours préalable et je me propose de le faire citer au pénal.

Qu’est-ce qu’il fait Coutolleau ?

Il se met en règle et m’adresse de nouvelles ATD, en respectant les délais…  pas mal. Sympa.

Les nouvelles ATD

Ce faisant, il couvre sa faute et je paie ses conneries, ses abus de pouvoir. En effet, le banquier prend 100 € par ATD pour m’adresser un courrier d’information.

Coutolleau ne parle pas de me rembourser les frais bancaires de ses premières ATD foireuses. Quand je vous dis que je suis une merde, puisque déclaré par lui “fraudeur fiscal”.

Jusqu’où iront-ils avant que l’histoire se referme sur eux, les broie, les sanctionne.

Quid alors du mal qu’ils font et qu’ils auront fait jusqu’à ce qu’ils soient débusqués.

Je ne sais pas, mais j’espère que le jour des comptes n’est plus très loin.

Bien à vous. H. Dumas

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Si j’étais cynique

Si j’étais cynique et Président de La République — ce qui pour certains est un pléonasme, peut-être ont-ils l’esprit chagrin — je me dirais que Covid est un sacré allié.

Car, si j’étais Président de La République je saurais évidemment que je suis à la tête d’un pays en faillite, dont l’écroulement est très proche. Je saurais aussi que Covid n’est pas bien dangereux, je l’ai eu. Comme d’ailleurs j’ai affronté d’autres virus bannis aujourd’hui, passons.

Depuis le début de mon mandat, et même avant, je connaitrais la formule magique pour remettre le pays en selle : diminuer les dépenses et augmenter l’assise des recettes pour soulager l’impôt des créateurs de richesse et accumuler un capital permettant au pays de revenir dans la course de la vie.

Oui, mais rien à faire la population n’en veut pas, et ne parlons pas de ses intellectuels qui en rajoutent, ils en vivent.

Grâce à mon ami Covid, j’ai le consentement tant désiré.

Mettons que je sois le Président de La République :

“Je ferme tout, sauf ce qui marche. Donc plus d’intermittents du spectacle qui me foutent l’assurance chômage en l’air. Moins de vieux, Covid s’occupe du surplus et les comptes des caisses de retraite sont soulagés.

Les faux acteurs de l’économie restent chez eux, ainsi que tous les administratifs inutiles. Mais ils ne peuvent pas dépenser leur salaire, j’ai fermé tous les restaurants et les bars, tous les endroits où ils craquaient leur fric.

Ils le mettent à la banque, je surveille ça, au centime près. Je lancerai l’emprunt national de redressement du pays, sans doute obligatoire, lorsque les écuries seront nettoyées et les comptes pleins. Peut-être à la fin de l’année.

Tous les inutiles qui restent chez eux se déshabituent de leur ancienne existence artificielle. Ils sont contents aujourd’hui, ils croient qu’ils font une affaire, mais demain ils seront prêts à prendre n’importe quel boulot tant ils se sentiront dévalués. Donc la main d’œuvre va revenir, moins exigeante, les entrepreneurs aussi puisque c’est leur moteur.

Les complotistes et querelleurs professionnels ? IIs m’indiffèrent. D’abord, ils ont des égos surdimensionnés et sont incapables de se regrouper. Ensuite leurs discours s’annulent, tant ils ne sont attachés qu’au verbe et inactifs dans les faits.

Les casseurs ? S’ils n’étaient pas là il faudrait les inventer. D’ailleurs il est possible que certains soient des inventions d’eux-mêmes. Ils servent grandement mes intérêts en rajoutant de la peur politique à la peur physique. Il n’y a jamais trop de peur. La peur crée la docilité. Quel bonheur quand elle parait intervenir d’ailleurs que du pouvoir, de moi, c’est autant de bénéfices sans investissement.

Si tout va bien, si le vaccin merde autant que prévu, j’ai cet hiver sûr, peut-être le prochain. Là c’est le jackpot. Confinement à bloc.

Même si c’est avec de la fausse monnaie, un bon gros capital sera reconstitué et les inutiles ne se feront plus d’illusion sur leur utilité.

Et puis, reconstitution de la vie familiale, en plus. Ça c’est le bon plan, petits plats, télé, pas de voyage aux quatre coins du monde, on retrouve les vraies valeurs. Ça castagne un peu, mais c’est en famille, pas de problème.

Et puis le bouquet : la délation. Alors là c’est le bonus. Ça dénonce à tout va. On est en train de faire une liste des délateurs, c’est une mine d’or, on va pouvoir s’appuyer sur eux pour alimenter la propagande. On va les gratifier un peu, un message de félicitations ou une petite médaille par ci par là et ils vont dénoncer à fond. C’est nécessaire pour qu’on soit à l’aise, qu’on sache où on va. Les sondages c’est bien, mais la bonne vieille délation c’est plus vivant, plus dévoué, plus sûr.

Les gamins ? Plus besoin de les faire mettre à genoux, ils sont lâchés dans la nature, que les meilleurs gagnent, les autres on s’en fout. Y en a marre. Et les profs… bon passons aussi.

Les opposants politiques ? Ils sont masqués, comme tout le monde, qui voulez-vous convaincre avec un masque ?

Non, je vous le dis la vie est belle.”

Je ne sais pas si le Président de La république est un cynique, j’ai du mal avec ce genre de personnalité, j’en suis l’inverse, je suis un candide.

Ça fait vingt ans que j’imagine que le fisc va cesser ses monstruosités à mon égard, n’est ce pas le comble du candide ?

Bien à vous. H. Dumas

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Les sept mercenaires

Ils tiennent le pays et ils sont bien sept.

Le Président de La République, son Premier Ministre et son Ministre des Finances, cela en fait trois.

Les quatre PDG, du Crédit Agricole, de la BNP, de la Société Générale et des Banques populaires.

Les trois premier dépensent, ils ont été élus pour cela.

Les quatre autres leur promettent d’équilibrer les pertes s’ils leur donnent l’opportunité de faire tout ce qu’ils veulent. S’ils ne sont pas regardant sur les méthodes.

Contrat passé, ils sont OK, jurent et crachent par terre.

Les quatre pieds nickelés inventent des produits dérivés qui ne sont que du vent. Ils les vendent aux investisseurs nationaux ou mondiaux qui ne comprennent rien aux dits produits. Et la valeur de ces abstractions économiques augmente, au point que ces couillons finissent même par en racheter, oubliant que ce sont eux qui les ont fabriqués en sachant qu’il s’agissait d’une escroquerie. C’est loufoque.

Patatras, le bazar s’effondre, tout le monde est ruiné. Oui mais… juste pas possible.

Arrive alors la banque centrale, sur son âne, pour sauver les chevaliers de la haute finance. Elle fabrique en catastrophe de la fausse monnaie à hauteur des pertes.

L’émotion passée, on remet le couvert, même deal, et un peu plus tard le même résultat.

La mère Lagarde rapplique sur son âne avec sa besace pleine de billets de Monopoly.

Alors vous vous dites, quelle bande de charlots.

Pas du tout, ils ne font que ce que vous leur avez demandé.

Attardons-nous une minute sur les abeilles, rares capitalistes du monde animal. La ruche économise le miel, c’est son capital.

Ce sont les ouvrières qui le fabriquent de façon ultra libérale. Elles ne partent pas de la ruche en formation, encadrées par une hiérarchie qui leur dicterait où aller. Non, elles se renseignent à droite à gauche, puis vont ici ou là, elles butinent et reviennent avec leur stock, qu’elles apportent à la ruche, elles ne le boulottent pas en route. Le stock c’est la reine qui le gère, il sert aux générations à venir.

Evidemment les pillards sont légions. Dans la nature tout le monde s’y met, depuis l’ours jusqu’aux fourmis et évidemment l’homme.

Une ruche sans miel, sans capital, est une ruche morte.

N’oublions pas que capitaliser c’est créer, accumuler et transmettre, que cela concerne toutes les activités humaines, que l’économie n’y échappe pas.

Alors qui est responsable de ce qui arrive ?

Qui veut gagner moins et travailler plus pour créer du capital ? Qui veut accepter l’idée que certains sont capables de générer du capital et les autres non ? Qui est prêt à adorer les champions nationaux du capital économique comme il adore les champions de football qui ne sont que le sommet du capital de virtuosité footballistique ?

La destruction du capital par la dépense inconsidérée suppose d’engager les efforts nécessaires pour le reconstituer, qui est prêt à les faire ?

Tout le monde veut simplement une combine pour recapitaliser l’économie, sans regarder à la méthode, pillage ou escroquerie, peu importe.

Les sept mercenaires ne font que ce que leurs commanditaires demandent, les commanditaires sont nous.

Imaginez une seconde le candidat suivant :

Française, français, nous allons recréer un capital indispensable à l’économie de notre pays. Pour cela vous allez aligner vos salaires sur ceux du reste du monde. Vue l’urgence, ceux qui ont les qualités nécessaires pour créer du capital et l’accumuler seront dispensés d’impôts pour gagner du temps, pendant que vous serez taxés pour faire marcher l’Etat. Etat qui réduira de moitié ses salariés pour ne pas obérer la constitution du capital de nos capitalistes. L’Etat n’interviendra pas dans la constitution de ce capital, parce que la preuve a été rapportée dans le monde entier qu’il ne sait pas le faire.

Croyez-vous qu’il aurait une chance d’être élu ? Voteriez-vous pour lui ?

A quoi sert de dézinguer les élus qui ne sont que les exécutants d’une politique réellement voulue par une écrasant majorité d’abeilles qui non seulement boulottent le miel en cours de route mais se goinfrent de celui de la ruche en arrivant.

A nos politiques on ne peut que reprocher de rentrer dans ce jeu de tricheurs, d’en profiter pour se donner quelques avantages au passage, mais qui sont peu de chose par rapport aux enjeux du pays. Pas de quoi fouetter un chat.

Nos sept mercenaires sont pathétiques, mais ils sont notre image et le sort qui nous attend face au reste du monde est autrement pathétique.

Et Covid dans tout ça ? C’est juste un aperçu de ce que sera notre vie lorsque nous allons perdre, sous peu, notre statut de maître du monde en même temps que le capital que les générations qui nous ont précédés avaient su constituer, que nous avons flambé.

Bien à vous. H. Dumas

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Alain COUTOLLEAU: un tueur fiscal ordinaire

La démonstration de la terreur fiscale.

Recours préalable

Et en dépôt ultérieur

Citation Alain Coutolleau

Bonne lecture, à ceux qui auront le temps et le courage d’aller au bout.

Bien à vous. H. Dumas

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“Du côté de Youtube” : une vraie ouverture de débat.

En règle générale j’aime beaucoup les articles de Michel Gorgel. Je leur trouve un accent de sincérité rare. Disons qu’ils sont cristallins, qu’ils ne sont pas — comme tant d’autres, sur d’autres blogs évidemment — à lire en cherchant à deviner le message subliminal, voulu ou involontaire de l’auteur.

Son billet, sur notre relation commune à tous “COVID,” est dans cette droite ligne.

Il porte un regard objectif sur les voix qui se lèvent, ou se sont levées, contre l’utilisation politicienne de cette épidémie hivernale nuisible principalement aux vieillards, que sont certains d’entre nous.

Une première remarque

Personne n’attaque frontalement la source du problème : l’irresponsabilité globale de la fonction publique, son ineptie, ses ravages en tout. Conséquence du statut des fonctionnaires, qui leur a permis de prendre le pouvoir.

Car la ridicule succession de décisions imbéciles montrées du doigt dans “du côté de Youtube” n’est pas spécifique au COVID, elle est la même en tout, absolument tout.

Je dirais, au risque de contrarier Michel Gorgel, que la parole est particulièrement libre dans le cadre du COVID.

Je pourrais vous raconter la vie de l’urbanisme en France, de la route, du commerce, de l’industrie, partout les mêmes délires de l’alliance “élus-bureaucrates” qui, financée par les opérateurs en connivence, dévore les forces vives de notre pays, nos libertés fondamentales.

Deuxième remarque

Ce billet de Michel Gorgel me semble démontrer l’impuissance des structures bureaucratiques à produire des décisions réalistes, alors que cependant la majorité suit, voire anticipe, leurs ordres ou conseils.

Ne doit-on pas se poser une question simple : cette bureaucratie ne reflète-t-elle pas tout simplement l’opinion publique ? C’est-à-dire ce que nous pensons majoritairement.

Le fait que l’opinion publique puisse prendre de brusques virages, que la structure bureaucratique se trouve ainsi souvent prise à contrepied, ne change rien à la chose.

Ma conclusion personnelle

La France est religieusement socialo-communiste. Etat structurel final d’une société victime de la prise du pouvoir par les fonctionnaires, par la bureaucratie. Un point c’est tout.

L’épidémie du COVID est traitée selon cette croyance, entièrement “pour et par l’Etat”, sans aucune place pour l’initiative privée dénoncée comme affairiste et volontairement confondue avec les intérêts connivents qui sont la norme.

Une norme globale, du plus petit au plus grand, que Paulo Coelho appelle : “la banque des faveurs”.

Permettez-moi de rapporter ces mots de Simone Veil parlant de la Shoah :

” Appelfeld énonce les raisons pour lesquelles on ne peut plus s’en détacher. Elles sont terribles, et marquent la différence de nature avec la situation des résistants. Eux sont dans la position des héros, leur combat les couvre d’une gloire qu’accroit encore l’emprisonnement dont ils l’ont payée ; ils avaient choisi leur destin. Mais nous, nous n’avions rien choisi. Nous n’étions que des victimes honteuses, des animaux tatoués. Il nous faut vivre avec ça, et que les autres l’acceptent.”

Michel Gorgel oublie ce qu’oublie Simone Veil, un oubli donc excusable et partagé au plus haut niveau de grandeur : l’opinion publique.

Simone Veil avait souffert horriblement des internements délirants dans les camps de concentration, elle ne pouvait pas partager cette souffrance évidente avec le plus grand nombre, elle s’en étonnait et en acceptait une part de responsabilité.

Alors que, tout simplement, le plus grand nombre, l’opinion publique, avait été antisémite et ne pouvait accepter de regarder l’horreur que cela représentait.

Et oui

C’est parce que l’opinion publique — y compris les contestataires du COVID — est religieusement socialo-bureaucratique, étatique, que ceux qui lisent ce blog, qui adhèrent par ailleurs aux critiques formulées sur la gestion du COVID, sont sidérés que le massacre fiscal, la terreur fiscale dont le pire nous attend, est devant nous, ne fassent l’objet d’aucune faveur médiatique, même pas sur des supports marginaux.

Nous sommes seuls, terriblement seuls, face à l’opinion publique “socialo-bureaucratique” qui se terre, se masque, se vaccine en cadence, indépendamment des hommes de l’Etat, tristes pantins au service de cette opinion publique qu’ils suivent tel mon chien, le nez dans le derrière de toutes les chiennes qu’ils croisent.

Bien à vous. H. Dumas

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Création de monnaie et création de richesse

Que les choses soient claires, en ce qui me concerne je ne supporte plus tous ces experts en économie qui n’ont jamais géré une entreprise, qui donc ne peuvent prétendre à aucune connaissance de l’économie.

Ils arrivent, la gueule enfarinée, à la télé ou dans la presse, ils débitent leurs fadaises et nul ne peut leur répondre. Finalement ce qu’ils disent, qui est volontairement et artificiellement hermétique, fini par avoir l’air vrai alors que ce n’est que du vent, du vent.

Concernant la création de monnaie

La création de monnaie autrement que par l’augmentation de la richesse se résume à de la création de fausse monnaie.

Créer de la fausse monnaie est un délit gravement puni et classé dans le code pénal au chapitre des crimes contre la nation, l’État et la paix publique. La facture, c’est trente ans de prison.

Alors, lorsque l’on vient nous dire que la monnaie est créée par les banques lorsqu’elles acceptent nos crédits, c’est nous culpabiliser en lieu et place des faussaires.

En effet, que vous soyez un particulier ou un banquier, lorsque vous prêtez les cent balles que vous avez dans votre poche, vous ne fabriquez aucune monnaie.

En revanche, si vous prêtez cent balles que vous n’avez pas, il en est tout autrement.

D’abord, il faut que le copain qui vous demande de lui prêter un peu de tune vous croie quand vous lui dites, en lui filant une feuille de papier à la place du fric que vous n’avez pas : “Tiens je te prête cent balles”. Puis il faut que, lorsqu’il va aller acheter son pain avec votre bout de papier, le boulanger croit qu’il s’agit d’un billet. Pas facile tout ça. Impossible même.

Et pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit lorsque le banquier vous prête de l’argent qu’il n’a pas. Il vous file un bout de papier que tout le monde doit accepter comme de la monnaie. Alors que c’est de la fausse monnaie.

Cela multiplié par plusieurs centaines de fois les vrais sous qu’il a dans sa poche, font de votre banquier le plus grand faussaire de tous les temps.

Ce faussaire, c’est l’Etat qui le couvre au lieu de l’embastiller comme il se devrait. Mais l’Etat, ça n’existe pas, l’Etat c’est vous. Et oui….

Donc, ceux que vous chargez de vous représenter, en complicité avec vos banquiers, fabriquent tous les jours de la fausse monnaie, ils devraient être en prison pour trente ans…

Car, si en retour de la fausse monnaie qu’ils ont créées pour vous la prêter vous leur restituez de la vraie, issue de la richesse que vous aurez créée, ils vous ont bien baisé. Mais si vous ne leur rendez pas avec de la vraie richesse, ce qui est le cas à 90%, la fausse monnaie s’accumule, et un jour le boulanger ne veut plus du bout de papier.

Concernant la création de richesse

Ce n’est pas une activité naturelle. Le monde vivant, en règle générale, ne crée pas de richesse.

Mon chient, mon chat, pas plus que le lion, le buffle, etc…, ne créent pas de richesse. Ils vivent en équilibre de la chasse ou de la cueillette.

La création de richesse est une spécificité de l’homme.

Elle n’est liée ni au travail, ni à l’intelligence, elle est liée au capital, au fait d’accumuler et de transmettre.

Est-elle utile, la richesse ? Je ne sais pas, demandez à mon chien où au lion.

Quoiqu’il en soit, quoique l’on en pense, la richesse n’est produite que de deux façons, soit par l’économie soit par le pillage.

Par l’économie :

Cela suppose de facturer X + M ce qui a couté X, M étant le bénéfice qui, accumulé, va générer la richesse.

Ce principe basique s’applique à une personne, comme à un groupe de personnes. Dans les deux cas M sera amené à absorber des activités à somme nulle ou même négative, mais in fine si M n’existe pas ce sera la faillite, au mieux l’état naturel : la pauvreté.

Par le pillage :

Là les choses sont plus simples. Le pillage consiste à attendre que les autres aient accumulé de la richesse et à leur prendre par la force. Il faut juste être plus fort qu’eux, car ils se laissent rarement faire.

On peut aussi les tenir en esclavage et exiger de ce fait que tout le fruit de leur travail devienne notre possession. Le temps a prouvé que ce n’est pas la meilleure solution, l’esclave est alors si démotivé qu’il peut arriver à couter plus cher qu’il ne rapporte.

Les interférences

La fausse monnaie est une créance sur la richesse, qui n’a pas besoin d’un créancier déterminé.

Le seul fait d’introduire dans l’économie la charge d’une monnaie qui ne correspond pas à une richesse acquise — mais devant être acquise — est générateur d’un risque lourd.

Lorsque, comme aujourd’hui, ce risque n’est même pas évalué, c’est suicidaire.

Au moment où nous conversons, une seule chose est sûre :

 – Seuls les travailleurs indépendants sont de façon formelle des apporteurs de richesses, puisque lorsque leur bilan est négatif ils font faillite et disparaissent.

Pour le reste :

 – On nous dit que la fonction publique, l’assistance sociale, sont de très bons investissements permettant une stabilité favorable à l’efficacité des résultats des travailleurs indépendants.

Il s’agit d’un mensonge, d’un abus de confiance

Ce pays dissimule, par la création de fausse monnaie, son état de faillite, le fait que ses hommes politiques font des promesses inconsidérées pour se faire élire puis fabriquent, en complicité avec les banquiers, de la fausse monnaie pour dissimuler la situation.

Il faudra que cela soit jugé. La sanction prévue, c’est trente ans de prison pour les responsables et leurs complices recéleurs.

Donc ce pays a une urgence : construire des prisons (gag… on ne sait jamais, certains pourraient prendre cette dernière phrase au premier degré).

Bien à vous. H. Dumas

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Ce matin je me suis fait vacciner contre le vaccin.

Ce n’est un secret pour personne, j’ai plus de 75 ans.

Il est vrai que COVID n’est peut-être qu’une grosse grippe, il est vrai que le vaccin Pfizer est une nouveauté dont les résultats et les conséquences ne sont pas complètement maitrisés.

Il est peut-être tout aussi vrai que la Norvège vient de perdre 29 vieillards, décédés juste après leur vaccination. Etant précisé que ce serait la piqure qui fut mortelle tant ils étaient usés, et non le produit injecté.

Il est vrai que nous sommes pris dans un bombardement médiatique qui se resserre de jour en jour, demain ce sera le vaccin ou l’exclusion sociale prétendent les sachants.

Et puis, je me vaccine tous les ans contre la grippe depuis vingt ans, je ne l’ai plus jamais eue.

En réalité, j’étais le bon client pour le vaccin, critique mais finalement consentant. Une victoire pour les excités de la seringue.

Donc, dès Jeudi je me connecte au site dédié : Santé.fr

Là, une image fixe qui me dit que ce sera pour demain, bon.

Le lendemain rien. Le surlendemain j’ai la liste des sites de vaccination, dont celui de Sète et son téléphone.

J’appelle, on me raccroche au nez au bout de quelques sonneries, sans me parler, trois fois.

Pas de panique, “j’attends Lundi” me dis-je, j’irai directement.

J’en arrive.

Donc, sur place, une quinzaine de fonctionnaires débordés, deux ou trois candidats au vaccin pas plus. Une ruche, une fourmilière, telles que l’on peut les voir à la campagne, où tous les insectes sont au charbon, sans qu’il se passe grand-chose de spectaculaire. Il parait que c’est la masse qui compte chez les fourmis. Ici aussi sans doute.

Certains de ces fonctionnaires ont un masque. Le plus important d’eux, en apparence, scotché à son téléphone, n’en a pas.

Derrière le panneau accueil, accompagné de son mur en plastique transparent, une jeune femme masquée, aux yeux noirs, en plein effort, se bat avec deux ou trois A4 qui la chagrinent fortement.

Elle me voit. Evidemment, je suis devant son nez.

Le regard inquiet, elle interpelle à l’entour : “Quelqu’un peut s’occuper de ce monsieur ?” Personne ne répond. Après tout, c’est elle l’accueil.

Elle me dit : “c’est pourquoi ?”. J’hésite à lui répondre qu’il me faudrait un pot de peinture blanche pour repeindre ma cuisine.

Raisonnable, je lui dis donc que je viens pour me faire vacciner.

Alors là, ses yeux expriment l’effarement total. Elle n’en revient pas.

 – Vous avez rendez-vous ?

 – Non

 – Mais vous devez prendre un rendez-vous sur Doctolib.

 – Oui, mais ils ne répondent pas, dis-je. C’est pourquoi je suis venu.

 – Je sais c’est bloqué.

Voilà, elle sait, c’est bloqué. En revanche elle ne sait ni pourquoi, ni comment et surtout que doit-on faire.

Je mets le plus d’ironie possible dans mon regard, derrière mon masque psychédélique que j’ai acheté avant la pandémie en chine, dont la décoration est genre chinois… coloriée et tarabiscotée, et je lui dis un : “formidable”, un peu trainant à la fin.

Fine mouche, elle saisit tout de suite l’irrévérence de ma réflexion et se raidit.

 – C’est ainsi, dit-elle, péremptoire.

Et elle rajoute :

 – Il faut revenir après le 15 Février. Et toc…

Alors là, chapeau.

J’avais déjà une idée assez précise du carnage :

–  de la bureaucratie fiscale, qui pratique terreur et assassinats sociaux,

– de celui la bureaucratie de la construction qui tartine la France de PLUI et d’immeubles identiques, du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, pour des clients amis, eux aussi identiques, à qui l’on fait cadeau de la plus-value foncière que l’on a préalablement volée aux propriétaires des terrains à l’aide d’une législation élastique, que les TA adaptent aux désidératas de l’administration.

Mais, je n’avais jamais été directement mis face à la bureaucratie de la sante, il s’agit d’un carnage que je connaissais mal, qui gagne à être connu. On ne sait jamais, mieux vaut être initié.

Un peu privilégié par mes réseaux amicaux, je n’en connaissais que l’URSSAF encaisseur, pour le reste mes amis me protégeaient.

Depuis ce matin, je connais.

Ces bureaucrates, liquidateurs de nos libertés, de nos vies, ces insectes administratifs, Philos les appelle : “les petits hommes gris”.

Pour moi ce matin c’était une jeune femme, extérieurement vêtue de clair, mais effectivement grise dans la tête.

Un gris qui n’y est sans doute pas de naissance. Elle avait l’air plutôt sympa. Un gris structurel, mis dans sa tête par l’organisation bureaucratique de ce pays, son employeur.

En a -t-elle conscience ? Probablement pas.

Elle ne sait pas que ses rapports avec l’humanité pourraient être tout autre, faits de sourires, exempts de petits chefs à craindre, au contraire plein de clients à séduire. Mais bon, un peu long à lui expliquer…

Donc me voilà vacciné du vaccin.

Bien à vous. H. Dumas

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Vaccinons, vaccinons… oui, mais lentement

Je crois utile de confirmer une nouvelle fois que je ne crois pas au complot. Tout simplement parce que les conditions à réunir sont démesurées, tout particulièrement à notre époque.

Il faudrait en effet un objectif simple, une complicité réelle et une fidélité totale à cette complicité, un secret absolu, une discrétion tout aussi absolue, une croyance linéaire, un mensonge partagé totalement opaque, autant d’attitudes inexistantes de nos jours, impossibles à réunir.

Tout comme l’accès aux autres galaxies de l’univers, l’accès au complot reste du domaine de l’esprit, sans possibilité de passer à l’acte.

En revanche, je crois aux synergies malsaines.

Les actes et les pensées, multiples et de tout bord, peuvent se rejoindre sur une seule stratégie, alors qu’au départ cela aurait pu paraitre impossible tant les différences paraissaient grandes. C’est une des tares de la démocratie ou un de ses avantages, au choix.

La pantomime du COVID est de ce tonneau.

Sa particularité apparente tient à sa dimension géographique quasi mondiale. Mais celle-ci est liée uniquement aux amplificateurs récents de la communication, donc à relativiser.

Premier temps, une crise économique et humaine dont l’origine se situe sans doute dans l’inadéquation entre l’aspiration naturelle à un égal accès aux biens matériels et moraux pour tous et, en face, un trop grand nombre, la foultitude mondiale, qui rend la chose impossible dans l’état actuel des organisations et des émotions sociales.

Deuxième temps, ce constat installe des réponses instinctives. Notamment l’établissement de prospectives à partir de l’existant, sans intégration des novations, pendant que l’histoire du monde est justement faite de perpétuelles novations.

Donc, amputé de sa créativité, se dessine un avenir sinistre, désespérant, étouffant sous le nombre, qui installe un début de peur généralisée et surtout de défiance face à l’espace pris par l’autre.

L’ensemble se transforme en :

 – d’une part, pour certains, une frénésie de consommation avant arrêt, accompagnée du crédit qui va avec

– d’autre part, pour d’autres, un refus du système de consommation.

Ces deux attitudes créant un clivage explosif qui bouscule très gravement l’économie du système actuel.

Troisième temps, une grippe hivernale particulièrement virulente apparait. Elle tombe à un moment où le terrain matériel et moral est fragilisé, une peur latente est donc déjà en place. L’organisation mondiale est fortement clivée, toutes frontières comprises.

Quatrième temps, d’abord marginalisé, il apparait vite que l’impact de cette épidémie éclipse rapidement le mal-être général. Elle devient l’icône, le buzz, la pandémie.

Il n’en faut pas plus pour que les hommes de l’Etat, partout, s’étalonnent par rapport à elle, donc par rapport à l’inconnu, à l’émotion.

C’est à partir de là que chacun d’eux va se trouver exposé à cet inconnu, dépourvu, à la merci des rumeurs et des émotions.

Très vite, les plus malins vont comprendre que cette terreur, qui s’est installée seule, peut leur servir à dissimuler la ruine dans laquelle ils ont mis leurs pays.

Ils vont donc surabonder cette peur, en faire leur propriété politique, en profiter pour asphyxier l’expression des critiques de leurs échecs en limitant les libertés au nom de la précaution hygiénique.

Macron en est, évidemment, plutôt deux fois qu’une.

Cinquième temps, la sortie.

Cette pandémie, qui n’en est pas vraiment, a un terme naturel, en principe une saison ou une saison et demie.

Donc, elle va disparaître naturellement, laissant alors à la vue le champ de ruine initial, augmenté des conséquences des politiques opportunistes de dissimulation actuelles.

Vient donc le temps du vaccin aux multiples intervenants et bénéficiaires dont naturellement les marchands de vaccins. Qui sont à la maladie ce que les marchands de canons sont à la guerre, de simples fournisseurs.

Il ne faut donc pas acheter trop de vaccins pour ne pas les avoir sur les bras au moment où la maladie régresse, d’un seul coup la plupart du temps, Bachelot en sait quelque chose.

Mais il faut en acheter assez pour faire croire qu’ils sont les responsables de la disparition de cette forte grippe saisonnière.

Après avoir surfé sur la peur de la maladie, les hommes de l’Etat surfent sur la peur du manque de vaccin.

C’est beaucoup, le risque de tomber à l’eau me parait aujourd’hui quasi certain.

Nul complot dans tout cela, des responsables en panique, persuadés d’être malins en profitant d’un fait extérieur pour dissimuler l’échec de leur politique. Une foule en panique. Une panique qui va passer, brusquement. Un bilan qui va apparaître soudain, amplifié, inévitablement.

Il sera fait alors état de l’augmentation de la mortalité en 2020. Il ne faudra pas oublier que la récession économique tue. L’URSS au moment de sa chute ne cessait de voir l’espérance de vie de ses habitants diminuer.

Il est probable que les difficultés économiques de notre pays, largement augmentées par la gestion paravent de l’épidémie, auront été plus létales que le virus COVID. Et ce n’est probablement pas fini.

Attendons, nous sommes mieux ici qu’à l’Elysée avec le gamin.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le ridicule tue

Il faut s’accepter tel que l’on est, parait-il. Ce qui, convenons-en, n’est pas si facile lorsque les autres considèrent que ce que vous êtes n’a pas lieu d’exister.

C’est un peu le problème que j’ai rencontré jeune.

Parmi tous mes défauts congénitaux, j’étais très moqueur.

Disons que de 10 à 20 ans, le plus clair de mon temps a été occupé par cette particularité, y compris dirigée vers moi-même évidemment. J’avais aussi l’accent du midi.

Inutile de vous dire que dans une classe de quarante gamin, une telle qualité un tel défaut apporte beaucoup de gaité pour les autres, et beaucoup de problèmes au moqueur.

Donc dès que j’ai eu charge d’âme, mon épouse et mon premier fils, j’ai éradiqué ces deux spécificités, la moquerie et l’accent du midi, pensant que cela allait me permettre de m’intégrer à la bonne société.

Disons que ce fût neutre sur ce point, que pour l’accent il n’y eut pas de problème, mais que pour le reste cela s’est transformé en un esprit contestataire et critique pas toujours facile à gérer.

Bon je m’égare, je m’égare, mais en réalité je vous explique : quand je vois Castex débarquer avec ses lunettes et son air ahuri, mon adolescence arrive au galop et j’éclate de rire.

Ah, si nous avions quinze ans, lui et moi, je me foutrais de sa gueule, il ferait une bonne tête de turc en classe de seconde.

Je déconne, bien sûr que non, c’est absolument interdit aujourd’hui, on ne se moque pas des handicapés, c’est la tôle assurée.

Donc, M. Castex : respect.

Cela dit, vous me faites vraiment marrer, toute la misère du monde sur vos lunettes.

Et puis le discours, complètement en phase. On dirait un gagnant du concours général en latin-grec qui remercie le proviseur lors de la petite cérémonie intime organisée au lycée pour le féliciter.

Jusqu’à aujourd’hui, le ridicule ne tuait pas.

Nos fonctionnaires ont terrassé le proverbe, avec eux le ridicule tue. Ils ont trouvé la “Clay” du problème.

Ils nous ont transformé en animaux souterrains, au terrier dès 18 heures. Ils ont inventé le tchador pour tous, hommes compris.

Ils nous alignent devant les commerces dont nous avons besoin, en rang, surgelés, type manchots de l’antarctique.

Ils ont éradiqué la bise nationale à deux, trois ou quatre coups. Aussi l’accolade, et le serrement de main.

Ils se sont introduits dans l’âme des plus faibles et les ont transformés en agent de délation à toute heure du jour et de la nuit.

Ils ont mis au chômage les médecins, qui n’ont plus le droit de prescrire les médicaments, pendant qu’ils ont mis en surchauffe les planqués de l’hôpital qui ne s’y attendaient pas, qu’il a fallu applaudir pour qu’ils ne fassent pas tous des syncopes de congés maladie.

Ils misent tout sur les vieux, alors qu’ils ne rêvent que de les voir disparaitre pour équilibrer les comptes des assurances maladies et retraites.

Ils analysent scientifiquement la situation tous les Mercredi. Ils pondent aussitôt des décisions invraisemblables qu’ils nous annoncent avec des mines d’enterrement.

Ils ouvrent et ferment les écoles comme les fenêtres, à leur convenance.

Ils distribuent les faux billets comme au Monopoli, au hasard des dès.

Ils achètent des vaccins la peau du cul, dont personne ne veut, dont le but principal sera de s’attribuer la gloire de la disparition naturelle de COVID au début de l’été.

Tout cela est ridicule, mais mortel.

COVID tue tous les jours, indépendamment de leurs ridicules gesticulations.

Il est probable que si chacun de nous, avec l’aide de son généraliste, avait négocié l’arrivée de cette “super-gripette”, cela n’aurait pas augmenté les décès, mais évité la ruine que vont déclencher ces agitations ridicules.

Ce sont les médecins et les scientifiques qui auront, peut-être, raison du fléau, pas Castex et son effarement perpétuel.

Bien à vous. H. Dumas

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Brèves de comptoir

Nous sommes heureux de vous retrouver pour un rdv vidéo.

La difficulté à circuler rend la chose difficile à mettre en œuvre, donc rare.

Ce sera notre façon de vous souhaiter nos vœux, nous comptons sur votre indulgence lors de votre visionnage, la prouesse technique n’est pas au rendez-vous, mais le cœur y est.

Bien à vous. H. Dumas

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Trump, Biden, Macron, etc… la crise de la démocratie

L’organisation des sociétés peut-elle être considérée comme définitive ?

C’est ce que les français ont pensé, pendant plus de mille ans. La royauté leur paraissait indépassable.

Puis brusquement, violemment, ils s’en sont débarrassés. Sans pour autant lui trouver immédiatement un système de remplacement satisfaisant.

Après avoir tout cassé, ils ont d’abord reconstruit la même chose. Napoléon a vulgarisé les principes révolutionnaires élitistes pour rebâtir une dynastie personnelle, au prix d’une boucherie et de pillages hors du commun pour l’époque.

La démocratie est arrivée bien plus tard, sur les échecs de ces reconstitutions de royauté.

La démocratie a vraiment pris son envol, sa raison d’être, lorsqu’une majorité s’est dégagée, petit à petit, pour retirer à l’église les pouvoirs politiques qu’elle s’était octroyée à partir de l’impact de la croyance qu’elle utilisait pour soumettre les individus.

On peut donc considérer que la modification sociétale qui a généré la démocratie globale, telle que nous la vivons, s’est faite en deux temps : premièrement la destruction du modèle en place et de ses croyances, puis son remplacement par un autre modèle accompagné de ses propres croyances.

Pour résumer — en acceptant d’affronter tous les commentaires acerbes qui ne manqueront pas de critiquer ce résumé — on peut dire que le système de la royauté a fini par installer des clivages indépassables qui ne pouvaient que sauter violement, mais que la croyance qui le soutenait avait une telle force qu’elle n’a pas permis immédiatement de dégager une nouvelle organisation sociale, qui a eu besoin d’une autre croyance pour voir le jour.

La croyance qui sous-tendait la royauté était Dieu, celle qui a sous-tendu la démocratie était l’homme. Deux choses inexistantes. Dieu par manque de preuve tangible, l’homme par rapport à la dimension maintenant connue de l’univers.

Aujourd’hui

Les clivages indépassables sont de retour, la démocratie s’accompagne de privilèges exorbitants, trop couteux en esprit et en actes pour ceux qui les portent sans en profiter.

La croyance en l’homme  est à son niveau le plus bas — et c’est le moins que l’on puisse dire —

Nous sommes donc dans une situation très semblable à celle où étaient nos ancêtres, au 18ème siècle, quand ils ont tout cassé.

L’explosion

La plus grande partie des élus démocrates occidentaux ne sont soutenus par aucune majorité de pensée, ils sont en apesanteur démocratique.

Cette situation rend leurs privilèges insupportables.

Tous paniquent, largement autant que ce pauvre Louis XVI et sa copine Marie-Antoinette. La foule gronde, le budget de l’Etat explose. Idem dans les autres pays démocrates.

En réalité, la population ne veut plus de la démocratie, elle ne peut plus croire en l’homme qui la justifiait.

Oui, mais

Elle ne pourra pas installer un autre système de société sans l’adosser à une croyance, et pour l’instant il n’en est aucune qui fait mine de s’imposer, même pas d’exister.

“Quand même tout casser”, parait le mot d’ordre subliminal qui parcourt nos sociétés. Donc il faut s’attendre au clash.

Après ?

Personnellement, je n’ai aucune idée précise. Mais je me dis : est-il possible que la prochaine étape consiste à se débarrasser de toute croyance ? Un rêve…

C’est difficile à imaginer avec toutes les croyances véhiculées sous nos yeux par COVID. Mais peut-être est-ce justement le chant du cygne de la croyance ?

Nous savons que la croyance est le ciment qui a permis à l’homo sapiens ses regroupements de conquête, or il n’y a plus rien à conquérir.

Donc, plus de croyance, plus besoin de frontières, de prisons sociales, juste un peu d’intendance, uniquement pour les besoins collectifs somme toute modestes.

Alors, à tour de rôle, par tirage au sort, chacun de nous pourrait-être amené à donner un peu de son temps pour le minima collectif. Ce serait suffisant. Nous retrouverions le fameux paradis terrestre, sans obligation et sans hiérarchie, ou chacun serait libre.

Nous n’en sommes pas là, les croyances actuelles en l’homme et en la démocratie sont encore tenaces et ont le temps de faire quelques millions — voire milliards — de morts avant d’être éventuellement remplacées.

Plus tard, peut-être.

Bien à vous. H. Dumas

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Il y a deux discours politiques possibles

Le premier :

“Je vais vous aider à vous débrouiller.”

Le deuxième :

“Ne vous inquiétez pas je m’occupe de tout.”

J’exclus le troisième, pourtant assez répandu :

“Vous fermez vos gueules et vous faites ce que l’on vous dit, sinon c’est la tôle”, qu’évidemment je réprouve.

Nous ne sommes pas très bien placés pour en juger, distance, méconnaissance du biotope, manque d’information, mais j’avais l’impression que, sous son côté fantasque, Trump faisait partie de la première catégorie. Qui aurait ma sympathie, bien sûr. Mais en revanche le personnage me déstabilise. Sa brusquerie, sa violence, les stupéfiants virages de ses trajectoires, ses enthousiasmes, ses paranos, tout cela éveillait ma suspicion, bien que j’aie rencontré dans mes affaires des personnages de ce type, assez couramment.

Donc, pour résumer, je n’ai pas adhéré à Trump. Est-ce que je le regrette ? Objectivement pas encore.

Mais, ce qui arrive en suivant m’inquiète énormément.

Il est clair que la bande à Obama, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est du deuxième type. Voir l’Amérique se soumettre à la légendaire escroquerie politique du “ne vous inquiétez pas je m’occupe de tout” me tétanise. Cela renverse ma vision de ce pays.

Il est évident que la formule est un mensonge, avoir pour base un mensonge entraine fatalement à d’autres mensonges, puis au mensonge général comme méthode de gouvernance. Qu’attendre de ce processus ? Que dire de son décalage ?

La population entre au Capitole. N’est-ce pas chez elle ? Bon, elle rentre un peu précipitamment et n’est pas trop bien habillée, soit. Mais est-ce suffisant pour pousser ces cris d’orfraie ? Il me semble avoir vu ailleurs des manifestations bien plus musclées qui n’ont pas fait l’objet d’un tel rejet international, d’une telle stigmatisation. De quoi ont peur ceux qui crient si fort ?

J’ai ma petite idée, parce que pour une fois nous sommes en avance sur les Etats-Unis. Nous le “ne vous inquiétez pas on s’occupe de vous” on connait, on en est même à la suite logique “fermez vos gueules faites ce qu’on vous dit”, la tôle c’est pour bientôt, ça ne va pas tarder, on le voit venir. Nos magistrats sont prêts.

“Je vais vous aider à vous débrouiller” est la hantise des bureaucrates. Non seulement celui qui se débrouille leur échappe, mais sa liberté leur complique la vie. Il est plus facile de diriger mille personnes qui marchent au pas, que les mêmes se baladant librement dans la nature.

Il faudrait expliquer aux américains, avant qu’ils soient amenés à le vivre, que confier sa vie à la bureaucratie est la meilleure façon de la perdre. Pour tout le monde, sans exception.

Dans ce genre de société, où l’on s’occupe de tout pour vous, les forts, dont j’étais, peuvent croire qu’ils sont capables de tirer la charrette et que les faibles en profitent. Enfin, c’est ce qui leur est vendu. Après tout pourquoi pas.

Puis vient le temps où les faibles ne sont pas contents, manifestent violemment leur mécontentement, on leur répond qu’ils veulent toujours plus, les forts acquiescent.

Puis les forts vieillissent, c’est mon cas, à leur tour ils deviennent faibles.

Et là, ils prennent conscience de l’escroquerie.

Ceux qui “s’occupent de tout pour vous” sont des escrocs. Les faibles le paient de leur vie. En réalité les faibles de naissance sont escroqués dès le début de leur vie par ce type d’individus, alors que peut-être il aurait été possible de les aider à se débrouiller.

Leur révolte perpétuelle est légitime puisque ce qui leur a été promis n’existe pas.

Je suppose que la virulence des “scandalisés par la foule pacifique qui s’est répandue chez elle, au Capitole”, tient au fait que cette foule leur parait trop lucide, peut-être difficile à berner demain si elle ne se couche pas dès aujourd’hui.

Ceux qui faiblissent à la fin de leur vie et finissent en EHPAD peuvent témoigner de l’escroquerie dont ils sont les victimes, enfin uniquement les survivants évidemment. On devait “s’occuper de tout pour eux”, ils sont vieux, impuissants, on les achève, dur, dur…

Je n’ai aucune sympathie pour tous ces prometteurs de pacotille, qui prennent tout en charge, mais uniquement dans le discourt, pas dans les faits.

Je soupçonne le Biden d’être de ceux-là.

Nous verrons, et rapidement sans doute.

Bien à vous. H. Dumas

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Délation, soupçon, condamnation.

“Délation, soupçon, condamnation”, je propose cette maxime aux frontons de nos bâtiments publics et de notre constitution. Elle est plus conforme à notre réalité que l’abstraite “Liberté, égalité, fraternité” qui ne correspond plus ni à notre vie personnelle ni aux aspirations affichées de notre société.

Comme vous le savez, nos ancêtres ont fauté. Le serpent a séduit cette salope d’Ève qui a convaincu cet abruti d’Adam de manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Dieu ne pouvant accepter de partager la connaissance — en tant qu’énarque sans doute — les a virés du paradis.

C’est sur cette jolie histoire que la religion a bâti son empire monstrueux aux dépens de générations sacrifiées.

En clair, la domination passe par la culpabilisation — acceptée par eux — des dominés.

Tous coupables est la devise de la domination.

Aujourd’hui, chacun de nous est coupable, de plus en plus coupable.

Coupable de gagner de l’argent, qu’il doit donc restituer.

Coupable de boire, de manger, de baiser, le tout inconsidérément avec pour conséquence de devoir payer une fortune un outil de santé dont l’activité principale est de lui démontrer que s’il est malade c’est sa faute, que s’il ne l’était pas cet outil de santé se porterait beaucoup mieux.

Coupable de polluer l’air du voisin, ou : “si ce n’est lui c’est donc son frère”.

Coupable de rêver de justice alors que ce rêve a pour conséquence d’encombrer des tribunaux qui seraient si efficaces sans tous ces emmerdeurs de requérants.

Coupable d’avoir envie de tous ces formidables objets que l’industrie a mis à notre disposition, notamment l’automobile, mais qui malheureusement mettent l’univers en grand danger.

Coupable de vouloir avoir chaud l’hiver et froid l’été.

Coupable de vouloir voyager.

Coupable de vouloir vivre librement, selon son goût, ses idées, alors que des êtres supérieurs ont tranché et décidé pour nous ce que doit être notre vie.

Cette culpabilité, dont on pourrait remplir des pages, suppose quelques prémices et conséquences.

D’abord une dette, matrice du soupçon.

Envers ses parents, ses maîtres, ses supérieurs, ses patrons, ses clients, ses voisins, en gros envers la société… donc tous les autres et, depuis peu, envers animaux et cailloux, soleil et volcans, planètes et trous noirs, envers tout, tout, tout. Aussi envers les banquiers et les hommes de l’Etat, ce serait dommage et dangereux de les oublier.

Ensuite la délation.

Cette dette permet aux créanciers, c’est à dire à tous les autres qui s’auto-considèrent — ou que l’on accepte — comme moralement supérieurs, de nous dénoncer auprès des autorités constituées, qui peuvent être n’importe qui ou n’importe quoi.

Suit la condamnation

Elle peut être morale et publique, financière, carcérale psychologiquement ou physiquement.

Ainsi va notre vie, c’est la norme.

La bureaucratie structure ce nouveau pouvoir identique aux précédents, qui dévore la vie du plus grand nombre au profit de quelques-uns.

On peine à découvrir les profiteurs car, contrairement à leurs prédécesseurs, ils se noient dans la masse.

Pas d’accoutrement ridicule, pas de site dédié, ils se connaissent entre eux, nous ne les connaissons pas. Et ceux qui les représentent font tout pour nous faire croire que c’est nous qu’ils représentent. Pas facile d’y voir clair.

Le rêve de l’au-delà et du mystère divin en moins, nos nouveaux prêtres ont beaucoup perdu en folklore. Dommage, à être entubé l’élégance à son importance.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté n’est ni une convention, ni un droit.

La liberté est strictement individuelle, toujours acquise sur le dos des autres.

La condition humaine, animale, est une dépendance totale, abyssale, à la nature. Tout dans la nature nous est défavorable. Nous sommes l’espèce la plus fragile, et pourtant…

Nous n’accédons à la liberté, c’est-à-dire à un peu moins de dépendance par rapport à la nature, qu’en installant des écrans entre elle et nous.

Initialement ces écrans étaient tout simplement d’autres hommes : les esclaves.

Ceux qui vantent la liberté des sociétés grecques ou romaines, confondent philosophie et liberté. Ils oublient que les philosophes qu’ils admirent raisonnaient à l’abri du bouclier de l’esclavage qui les protégeait de la nature brute.

Les progrès de la science — liés à l’étrange cerveau humain — ont trouvé d’autres boucliers face à la violence de la nature permettant par exemple de se nourrir, de se déplacer sans risque, de se chauffer ou de se protéger de la chaleur, des maladies, des autres.

Beaucoup ont pu se sentir libres. Était-ce un sentiment réaliste ?

Non, toujours une masse d’homme a payé de sa soumission la liberté des autres.

Le progrès industriel et les libertés conquises par ses initiateurs l’ont été sur le travail des ouvriers et sur le vol plus ou moins admis des matières premières.

Puis vint les progrès du commerce, de l’échange, mondial et accessible à tous, qui a lui aussi permis l’accès à des libertés pour ses opérateurs mais conditionné à l’esclavage des consommateurs et de ceux qui reçoivent les déchets.

Régulièrement les esclaves se révoltent, ils refusent leur rôle difficile de bouclier face à la nature brute, qui protège la liberté de certains. Ils veulent être libres, ils croient benoitement que la liberté est simplement une question de convention.

Evidemment personne ne leur explique que sans eux il n’est pas de liberté pour les autres, que leur liberté ne pourra exister que lorsqu’ils trouveront quelqu’un prenant leur place, si possible sans en avoir conscience.

Aujourd’hui

Les hommes libres sont les bureaucrates

Ils sont une conséquence de la révolte des esclaves de l’industrie, ils sont nés, en leur état actuel, de la croyance communiste liée à cette révolte.

Ils ont exercé leur liberté — illimitée, sans acceptation d’opposition — dans les régimes communistes, créant des millions d’esclaves à leur service.

Ils ont dû composer dans les régimes libéraux et commerciaux, parce que l’activité commerciale a une résilience extraordinaire qui lui permet d’affronter tous les vents contraires. Mais là aussi ils ont réussi à s’imposer.

La bureaucratie a étendu ses tentacules sur le monde, elle impose normes et obligations qui mettent en position d’esclaves les autres hommes.

Le comble étant que dans nos sociétés — dites par erreur libres — les esclaves de la bureaucratie prétendent l’être librement, parce qu’ils ont l’impression de décider de leur sort. Mais être libre ce n’est pas simplement décider, c’est aussi et surtout ne pas subir, décider de subir n’est pas un acte de liberté. Peut-être, sous certaines conditions, un acte de courage…

Le monde entier subit les dictats de la bureaucratie mondiale.

C’est à la lumière de ces réflexions qu’il faut lire la chienlit actuelle des Etats-Unis.

La bureaucratie des Etats-Unis est puissante, le monde de l’économie y est aussi très puissant. Chacun souhaite que l’autre soit l’écran protecteur, l’esclave qui garantit sa liberté.

Tout deux lâchent des coups qui fâchent, jusqu’où iront-ils ?

J’accepte l’idée que l’on puisse m’accuser de mélanger pouvoir et liberté. Effectivement, je revendique cette confusion. Il n’est pas de liberté sans pouvoir, et le pouvoir est le moteur de la liberté.

C’est l’éthique qui seule permet la recherche d’un équilibre raisonnable, s’il peut exister.

Bien à vous. H. Dumas

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