Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Quand le net se grippe

 

Il apparait clairement que COVID a tué.

Sans que l’on puisse affirmer qu’il ait été beaucoup plus mortel que les maladies habituelles, puisque la grippe saisonnière aurait été aux abonnés absents cette année.

Il est vrai que l’on entend beaucoup de choses et finalement il est bien possible que l’affaire ne soit pas autre qu’un chambardement historique lié au bouleversement sociétal dû au net.

Je vous soumets mon idée.

Les désaccords sont le charme de la race humaine.

Cela va des certitudes de la manière de lancer le cochonnet à la pétanque aux réglages des pneumatiques d’une formule 1, en passant par la vraie bouillabaisse doit-elle inclure des patates ou la vitesse de la lumière est-elle ou non indépassable ?

Ces désaccords sont en règle générale l’apanage d’un petit cercle de spécialistes, ils ne quittent ce cercle pour le grand public qu’après que les arguments échangés aient été sélectionnés accompagnés d’une solution, alors seulement ils sont livrés au commun des mortels.

Les scientifiques n’échappent pas à cette organisation, tout comme les pétanqueurs, les pêcheurs et autres querelleurs bien intentionnés, ils ont des revues qui ne publient que la panacée, la fleur, le miel, de la vérité, de la connaissance, au moins le prétend-on au moment de la communication.

Depuis fort longtemps les choses vont ainsi guidées par l’expérience qui a montré que quand les désaccords débordent la sphère des spécialistes : c’est la pétaudière.

Car les désaccords entre spécialistes sont aussi insupportables que les autres mais ils ont l’avantage d’être cantonnés justement aux spécialistes, s’ils deviennent publics les désaccords risquent la démesure, le gigantisme avec toutes les folies qui vont avec.

Dans le fond COVID aurait pu suivre ce cours des choses, rester entre spécialistes. Les morts seraient morts, les rescapés raconteraient la secousse en fonction de son intensité, les pas touchés resteraient discrets pour ne pas attirer le mauvais œil.

Ce n’est pas ce qui s’est passé. COVID a atteint le grand public bien avant son intensité personnelle maximum.

J’y vois deux raisons

La première étant largement reconnue. Il s’agit du fait que toute maladie est un problème personnel, que le transformer, pour quelque raison que ce soit, en problème collectif amène à la confusion, à la perte du maillage de terrain indispensable à la survenance de l’empathie et des services qui seuls peuvent permettre de traverser l’épreuve.

La deuxième c’est internet et les réseaux sociaux.

Lorsque l’imprimerie est arrivée la pensée a quitté ses lieux habituels intimes pour une vulgarisation qui à terme lui a permis d’être omniprésente, au point de modifier profondément l’homme.

Aujourd’hui internet multiplie cet impact de façon extraordinaire en étant accessible à tous, mais en plus par tous les moyens connus d’expression.

C’est ainsi que l’embarras dans lequel s’est mis le centralisme technocratique face à la maladie fatalement décentralisée en chacun de nous, a été sous le regard de chaque homme du monde à cause du net.

Et, les désaccords trouvant là un sujet universel, la maladie et la mort, s’en sont donnés à cœur joie. A fond.

Sans que cela ne change rien à l’impact de la maladie tous et chacun ont donné leur avis, les spécialistes ont été faits prisonniers du camp de leur vision, qui est, du coup, devenue ordinaire au point que les aficionados ce sont crus l’égal du torero.

Je vous avoue que ce bazar m’enchante.

Trop d’opinions permet de relativiser la nécessité des opinons, qui sont toujours un accroc à la liberté.

Nous savons tous que choisir c’est se priver, avoir une opinion c’est choisir, c’est donc se priver d’un peu de liberté de réflexion.

Le COVID passera, on l’oubliera, mais le net restera et les désaccords trouveront leurs règles pour ne pas déraper et rester comme il se doit entre initiés. Sans quoi ils ne sont plus ni drôles ni productifs.

Bien à vous. H. Dumas

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Les étudiants sur la brèche et dans la dèche

Mr Stanislas Guerini, délégué général (SIC) de LREM au pédigrée que vous pouvez consulter ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_Guerini, propose la chose merveilleuse d’un prêt à taux zéro de 10.000 euros accessible à tous les jeunes de 18 à 25 ans, remboursable sur une période très longue de 30 ans, et qui le serait uniquement si l’on atteint un certain niveau de revenu fixé à 1.800 euros brut par mois. Mr Guerini appelle cela un « Capital Jeune ».

Bien, il y a plusieurs remarques à faire pour ce type de proposition :

La dette contractée ainsi n’en est pas vraiment une, car sans risque de remboursement au pire, c’est-à-dire sans garantie sur le redevable de celle-ci. Ce qui devient un patrimoine créé ex-nihilo de 10000€ financé par nous, les contribuables, car il est peut-être important de le rappeler, ce n’est pas l’Etat qui paie, mais des gens comme vous et moi qui le faisons.

Je vois déjà les passagers clandestins de cette manne pour soutirer 10000€, « espert » étudiants, afin de s’engouffrer dans la brèche de notre suradministration toute occupée à traduire les lignes de coke, avec leurs nœuds d’aiguillage, pour se dire qu’elle gère ses réseaux.

Nous avons là les élucubrations d’un socialiste patenté, certes créateur d’entreprise, mais plus sûrement qui assied avec un capitalisme de connivence, le cheval de Troie de tout ce socialisme bien-pensant.

Mais ce n’est pas tout ! Sur BFM Business, une légende de la prévision qui fait vivre un bon nombre de crétins journaleux, on peut lire ceci : https://www.bfmtv.com/economie/pret-de-10-000-euros-pour-les-18-25-ans-l-accueil-glacial-des-organisations-etudiantes_AN-202101280243.html

Ainsi, l’ineffable UNEF souhaite « une extension du RSA aux moins de 25 ans ou une allocation d’autonomie basée sur les ressources des étudiants et non pas des parents. Au lieu d’aides sociales, on nous propose un prêt, on ne veut pas commencer notre vie active en s’endettant. »

Argent magique dans l’air du temps dans une incompréhension totale de la création de richesses en passant par l’axiome de Mr Hollande : « C’est l’Etat qui paie et c’est gratuit ! »

Rappelons-nous le canal historique des Gilets Jaunes avec une seule question : « Où passe tout notre pognon de dingue ?

Dans la servitude professée par des prélats reconnus sous forme démocratique détruite par propagande de cuistres de l’information qui dérogent à l’objectivité, véritablement adoubée par des jeunes cons de 1968 qui deviennent des vieux cons pour perdurer jusque mort s’ensuive..

Je m’interroge sur l’apathie de ces nouveaux jeunes étudiants qui supportent une telle compromission avec des acteurs qui les forment de leurs jeunes années à l’état de réfléchir.

Il est grand temps de nous faire diriger par des gens pragmatiques :

– Des chefs d’entreprise et non des médecins qui cohabitent un peu trop avec l’infosphère ;
– Des hauts administratifs qui ont des compétences reconnues mondialement, mais qui doivent devenir leurs subordonnés ;
– Des stages obligés pour ces hauts fonctionnaires dans des petites entreprises avec des salariés, et un peu plus grandes, toujours à prépondérance d’activité territoriale, pour qu’ils se rendent compte des conséquences de leurs décisions en irresponsabilité ;
– En finir avec les strapontins des fonctionnaires. Ils échouent dans leurs missions, on les vire ;
– Remettre l’Eglise au milieu de chaque village en acceptant les minarets sous leur contrôle.
– Remettre toute cette Infosphère à l’endroit qui vit de subventions diverses et variées, sans rendre compte. L’idée est de faire de la vraie information, sans peur ni stress, peu importe contre qui que ce soit. En aparté, je me suis toujours demandé comment des journaleux pouvaient être grassement payés à répéter les mêmes poncifs, demi-heure par demi-heure en boucle, vraiment un sot métier bien rémunéré qui ne produit rien, sauf leur inutilité ;
– Arrêter ad-nutum tout le développement des énergies intermittentes, non-pilotables, alors que nous avons une production d’énergie nucléaire à bas coût, décarbonnée et autonome. Nous sommes experts en ce domaine, pourquoi ne l’utilisons pas au profit de nos factures d’électricité qui deviendraient bien moins chères :
– Détruire le « mur des cons de la justice », et le remplacer par des juges intègres et indépendants répudiables à vie sur pourvoir d’enquête sur eux ;

Liste à la Prévert qui peut s’étoffer, mais nous devons revenir quoiqu’il en coûte aux principes de la DDHC – un excellent article que j’ai pu lire sur le sujet : https://www.contrepoints.org/2020/12/10/190166-la-declaration-des-droits-de-lhomme-de-1789-chef-doeuvre-liberal

Bien à vous !




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Réussites et échecs des hommes de l’Etat

Les hommes de l’Etat ce sont : nos élus, dont l’élu en chef Macron; leurs affidés les fonctionnaires, dont l’élite les énarques; leurs obligés, les entreprises en connivence —  nom poli de la corruption –, la grande distribution, les grands du BTP, etc…

Les autres c’est nous : les esclaves salariés du petit privé, les indépendants, les petits commerçants, les agriculteurs, etc…

Il y a une troisième catégorie hors-sol se sont : les multinationales et leurs cadres suffisamment puissants pour ne plus dépendre, nulle part, des hommes de l’Etat.

Les hommes de l’Etat et leurs obligés représentent la majorité électorale, ce qui nous met paradoxalement en situation de dépendance, sous la forme d’une dictature démocratique au service des hommes de l’Etat. Résultat imprévisible et non prévu par les penseurs initiaux de la démocratie, qu’ils croyaient intrinsèquement contraire à la dictature.

Contre-pouvoirs et alternances ont fait long feu.

Ceci posé, admis, indépassable, irréversible, qu’en est-il des réussites et des échecs de cette situation, donc du pouvoir absolu des hommes de l’Etat et de l’opinion publique qui leur est dévouée ou qui les porte, au choix.

Les réussites des hommes de l’Etat

Je dirais en premier leurs forces de coercition. Leurs CRS évidemment, leurs contrôleurs fiscaux, leur justice.

En second je mettrais leur maîtrise des outils de l’information, en fait leur propagande, discrète mais implacable.

Puis leur novlangue qui façonne leurs discours, traduit en langage courant les résultats aberrants des algorithmes de leurs planificateurs fous.

Ensuite leur autosatisfaction, elle est si présente à tous les niveaux qu’elle en est admirable. Un peu dérangeante pour ceux qui ne la partage pas, mais si sincère qu’elle en est un cas d’école lorsqu’on la met en perspective avec leurs échecs.

Enfin les délices de leurs mensonges. Véritable opium ils bercent les imbéciles qui les croient. Leur capacité à faire rêver et oublier la réalité était jusqu’ici inconnue, ce sera très probablement le souvenir principal qu’ils laisseront dans l’histoire.

Je ne vois rien à ajouter dans la rubrique “leur réussite”. Si vous avez une idée, ne vous gênez pas, je suis preneur.

Les échecs des hommes de l’Etat

En tout premier lieu je mettrais la ruine du capital. Collectif ou personnel le capital n’est qu’un. Nous en avons si souvent parlé. Sans capital pas de progrès possible. Le capital s’accumule laborieusement, petit à petit. Alors qu’il se perd dans le faste et la joie. Le capital est particulièrement nécessaire en économie, malheureusement c’est ici qu’il est le plus fragile et le plus excitant à dilapider. Les hommes de l’Etat ont fait très fort à cet effet. A partir d’une idée grotesque d’égalité de résultat, sans prendre en compte l’effort et le mérite, ils ont détruit le capital économique en premier, puis les autres en suivant, le capital intellectuel, artistique, scientifique, etc…

Ensuite je mettrais la solidarité. De ce reflexe, particulièrement développé chez l’humain désarmé devant la nature, ils ont fait une sorte de mantra qui, répété en boucle, enlève tout sens à cette spécificité de l’homme. Au point de légiférer sur son contraire à l’occasion de l’épisode COVID où l’autre est le porteur du mal, qu’il faut fuir ou au moins tenir à distance.

Puis je mettrai la santé. Après avoir, en grande partie par hasard, trouvé des combines pour juguler les microbes, les hommes de l’Etat ont organisé un racket incroyable autour de ces découvertes fortuites. Aujourd’hui ce racket est en échec, un échec qui impacte la raison de vivre de tous, tant ils avaient réussi à convaincre de leur compétence sur le sujet. Compétences usurpées évidemment.

Un autre échec lourd est la délation. Alors que leurs mathématiciens illuminés leur ont apporté un outil de communication inespéré, largement supérieur au langage, à l’écrit, ils l’ont transformé, chacun pour imposer leurs idées, en une foire à la délation que rien ne parait pouvoir arrêter. Délation qui génère jugements à la hâte et haine de l’autre, pour finir en censure généralisée. Le pied.

Et enfin, je crois utile d’insister sur le retour de l’esclavagisme et de l’ostracisme. Car, non content de réduire l’environnement, la nature, à l’idée d’un espace hostile du fait de l’homme, alors que c’est exactement le contraire qui est la réalité, c’est l’homme qui a domestiqué la nature qui lui était particulièrement hostile, les hommes de l’Etat accusent ceux dont ils veulent se débarrasser de polluer l’environnement, tel le loup avec l’agneau chez La Fontaine.

Le dernier échec, mais le plus grave, me parait être celui de la perte des libertés individuelles, notamment son emblème : la propriété privée, sans laquelle chacun est exposé effectivement aux caprices des hommes de l’Etat et de leur bande majoritaire.

Le bilan

Il n’est pas fameux, rien ne permet d’imaginer que les choses puissent changer autrement qu’une fois le système dans le mur.

Encore une révolution en vue, après un grave accident de société.

Bien à vous.

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La destruction systématique d’un pays

Voilà maintenant plus d’un an que le pays est à peu près paralysé du fait des mesures autoritaires prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid.

Or, on sait depuis longtemps que le Covid tue surtout des personnes à risque situées essentiellement dans la tranche d’âge au-delà de 75 ans ; même si on sait qu’il y a quand même des personnes plus jeunes qui en meurent.

On a donc confiné toute la population au lieu de ne confiner que les populations à risque dans le cadre d’une véritable dictature sanitaire exercée par un petit comité de médecins appelé « conseil de défense sanitaire » au fonctionnement parfaitement … opaque puisque couvert par le « secret défense ».

Ce qui amène à paraphraser cette fameuse question de Staline à propos du Vatican « Covid combien de divisions ? »

En outre, malgré toutes les mesures prises et deux confinements dont on sait aussi qu’ils n’ont que pour effet de ralentir temporairement la propagation de l’épidémie qui repart dès la fin du confinement, la situation générale ne s’améliore pas ; ce qui ne manque pas d’interroger … même si, sur la radio publique (les informés sur France info du 29 janvier), on nous explique, entre deux messages anxiogènes, que c’est l’Etat qui a sauvé l’économie et que c’est encore lui qui assure la relance par la commande publique !?!

Au-delà d’une vision bobo rive gauche complètement déconnectée de la réalité, il faut prendre conscience que les mesures prises ont en fait entrainé une destruction systématique de l’économie de proximité c’est à dire essentiellement des PME, des artisans et des commerçants car les aides promises par le gouvernement sont loin de couvrir tous les frais d’un établissement réduit à une inactivité forcée.

On sait, d’ores et déjà, que beaucoup d’indépendants ne s’en relèveront pas et seront réduits au chômage sans indemnisation c’est à dire au … RSA.

Beaucoup d’entreprises, parmi celles qui vont arriver à survivre, vont dégraisser non par choix mais par nécessité parce qu’elles n’auront pas d’autre choix.

Pour le reste, nous sommes en présence d’une zombification massive de l’économie avec des entreprises qui n’ont pas encore déposé le bilan mais qui sont déjà en coma dépassé et qui ne survivent que grâce à des aides publiques !

Et quand ces aides publiques vont s’arrêter, ces entreprises zombies vont fatalement s’écrouler !

Parallèlement, beaucoup d’entreprises ont souscrit des PGE (prêts garantis par l’Etat à hauteur de 90% de leur montant) afin de leur procurer de la trésorerie mais, après plus d’un an d’inactivité, on sait que la situation de beaucoup est tellement dégradée qu’elles vont se retrouver dans l’incapacité de les rembourser.

On estime d’ores et déjà que 20 à 30% des PGE ne seront pas remboursés ce qui veut dire que la garantie de l’Etat (à hauteur de 90% des prêts), c’est à dire la garantie du contribuable, devra jouer pour des sommes absolument gigantesques. Sur un total de 120Md€ de prêts accordés, un tel taux de défaillance couterait entre 22 et 32Md€ au contribuable ! (24Md€ à 36Md€x90%).

N’oublions pas que la garantie de l’Etat n’est rien d’autre que la caution involontaire et non désirée du contribuable à qui on n’a pas demandé son avis !

Et plus le temps passe à bloquer l’économie, plus le risque de défaillance augmente !

Il ne faut pas non plus oublier que les banques n’ont pas accordé ces PGE sans prendre des garanties notamment sur les dirigeants qui ont dû se porter caution. Ces derniers, en cas de défaillance, se retrouveront donc en première ligne et perdront, non seulement leur entreprise, mais aussi leur patrimoine personnel !

On se retrouve donc face à un double problème :

-l’accumulation de dettes énormes aussi bien dans le public que dans le privé,

-une violente paupérisation du pays avec une chute des revenus comme on n’en a jamais vue depuis la guerre non seulement du côté des indépendants qui auront tout perdu mais aussi des salariés car le développement d’un chômage de masse va inéluctablement provoquer une pression à la baisse sur les salaires et nous assisterons donc à une réduction massive des salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi alors que ce sera seulement la sauvegarde de l’entreprise.

Notre champion de l’économie administrée, Bruno Le Maire, a beau nous déclarer qu’il y aura une forte reprise à partir de 2021 et qu’on pourra ainsi rembourser les dépenses faites, on sait qu’il n’y aura pas de reprise … en tout cas pas en 2021.

Les dettes vont donc continuer à s’accumuler jusqu’au moment où on aura atteint le plafond !

La situation est devenue à tel point critique que le gouvernement lors de sa dernière intervention a purement et simplement renoncé à un nouveau confinement « serré » comme le souhaitait pourtant certains, et notamment M Attal, porte-parole du gouvernement !

Cela laisse à penser qu’une partie des membres du gouvernement sont en faveur d’une politique jusqu’au-boutiste ayant pour but d’agiter avec insistance le spectre du Covid à seule fin de pouvoir continuer à bénéficier de l’argent gratuit de la BCE ; l’essentiel de cette stratégie étant de … gagner du temps avant que les vrais problèmes ne surgissent !

Seulement, la réalité est qu’aujourd’hui, on ne peut plus confiner car cela couterait trop cher et nous ne sommes pas les seuls puisque l’Espagne vient d’annoncer qu’elle ne confine plus parce qu’elle n’en a plus les moyens !

C’est donc l’échec de la « stratégie » gouvernementale dont on n’a d’ailleurs pas manqué de relever les récents flottements.

En fait, il est probable qu’E Macron n’ose pas faire cet aveu si destructeur pour son image personnelle par peur de choquer des français toujours persuadés d’être protégés par un Etat omniprésent. Il préfère donc courageusement laisser faire le job par son premier ministre ; lequel a pour instruction de jouer le rôle du père fouettard qui va punir les français s’ils ne sont pas sages.

Il est vrai aussi que, dans les sphères du pouvoir, on craint un rejet ou de refus par les français des mesures de confinement qui se traduisent par des infractions de plus en plus fréquentes, même si un sondage est sorti opportunément, il y a deux jours, pour affirmer que 60% des français seraient pour un nouveau confinement.

Seulement, quand on détaille un peu plus ce sondage on s’aperçoit que ceux qui sont pour le confinement sont les plus de 65 ans et que ceux qui sont contre sont les moins de 30 ans ; ce qui traduit une grande hétérogénéité dans le sentiment de la population et établit sans aucun doute que plus la population est jeune, plus elle est contre ces mesures dont on ne voit ni la fin ni le but !

Mais, ce n’est probablement pas cette question qui a fait pencher la balance ; c’est essentiellement une question de cout car chaque mois de confinement coute entre 15 et 60Md€ et  ce sont clairement des dépenses hors de nos moyens alors que les alarmes commencent à retentir un peu partout à propos de la situation française (mais aussi italienne) ; laquelle apparait fortement compromise.

Car, il faut être conscient que notre avenir se résume à trois volets incontournables :

-Un tsunami de dettes que personne ne pourra payer,

-Un tsunami de défaillances d’entreprises qu’on ne pourra pas arrêter,

-Un tsunami de chômeurs au premier rang desquels on va trouver les jeunes qui sont d’ores et déjà la génération sacrifiée.

Et ce n’est pas l’émission monétaire qui va résoudre cette question puisque celle-ci n’est en aucune façon une création de richesse. En effet, vous pouvez émettre autant de monnaie que vous voulez, cela n’amènera ni la création d’entreprises, ni la création d’emplois et cela ne fera pas réaliser des bénéfices par les entreprises !

L’émission monétaire massive ne peut être qu’une solution temporaire ; or elle tend à devenir le fondement de la politique économique du gouvernement !

Le seul résultat tangible de cette politique monétaire a été de créer de gigantesques bulles sur certaines catégories d’actifs (immobilier, marchés d’actions) au prix d’un endettement public et privé phénoménal ; avec des banques centrales persuadées que si on arrête l’émission monétaire tout va s’écrouler ; ce qui est le sort ultime de toute bulle !

Il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’un début de fuite devant la monnaie mais on sait que l’argent abondant aboutit à réduire sa valeur et créé donc un phénomène inflationniste, qui n’est pas encore apparu, notamment en raison de la politique monétaire forcée des taux zéro, mais qui va bien finir par apparaître …

Et, une fois que le diable sera sorti de sa boite, il sera trop tard !

On s’apercevra alors que nos dirigeants auront enchainé toutes les erreurs et qu’ils auront achevé de ruiner le pays avec le confinement et que l’émission monétaire massive va ensuite ruiner les ménages et les épargnants.

Entre temps, on ne peut même pas exclure que le gouvernement ne soit pas tenté par une opération de la « dernière chance » pour éviter un défaut notamment en immobilisant tous les produits d’épargne basés sur la dette publique (et notamment les assurances-vie qui présentent un solde de 1.700 Md€) permettant ainsi de faire disparaître d’un trait de plume les deux tiers d’une dette publique dont on ne sait plus comment de se débarrasser.

Et la boucle sera bouclée. Tous les secteurs de l’économie, hormis le secteur public, auront été détruits !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Pas de panique, pas de panique, pas de panique… Communiqué du gouvernement

Surtout, pas de panique, pas de panique, pas de panique…

Ne vous inquiétez pas, pas de panique, pas de panique, on s’occupe de tout.

Moi : Macron, mes amis du conseil scientifique, mes amis élus de la majorité, ministres et fonctionnaires dévoués, qui se sacrifient pour vous, on s’occupe de tout.

  • Toussez tranquille.

  • Sete ? c’est où ?
  • Ah bon ? plus de vaccin. Je me renseigne.
  • Formidable, 40.000 habitants. Quelle belle ville.
  • Une structure spécialisée a été mise en place, au moins 20 fonctionnaires dévoués sont à la manœuvre. Ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout.
  • Plus de vaccin ? Certes.
  • Mais quand même, dans les 28 prochains jours il y aura 1889 vaccinés, soit 67,5 par jour. Pas mal. Dans six cents jours, tout le monde sera vacciné.

A condition qu’il y ait des vaccins ?

  • Pourquoi, on annonce une pénurie, je ne suis pas au courant, Olivier ne m’a rien dit.
  • Pas de panique, pas de panique… Bon, il faut que je vous quitte, ils ont un problème à Lorient, c’est pas la porte à côté…
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Le fil d’Ariane, ou comment sortir de la crise !

Le fil d’Ariane, ou comment sortir de la crise !

« Si ça continue, on finira par s’habiller d’un sac de patates. » Telle était la phrase qu’on entendait partout dans le pays, alors que le gouvernement avait réduit le peuple à la misère pour lutter contre le virus.

Une jeune chef d’entreprise eut, par bravade, l’idée de se vêtir d’un tel sac de jute, qu’elle avait habilement découpé pour lui donner forme. Mais ce qu’elle y ajouta fit toute la différence. Un large ruban rose lui enserra la taille, qu’elle avait très fine. Ce ne fut qu’un cri dans tout le pays : « Je veux la même », car nulle femme ne doutait qu’il s’agît d’une robe.

Ah ! le beau, le grand, le magnifique pays que le nôtre, où d’un seul mouvement des millions de femmes peuvent suivre la mode. Et comme tout bonheur doit se nommer, on eut tôt fait de baptiser ce nouveau vêtement du joli nom de « sac d’Ariane », en hommage au prénom de sa créatrice.

Le quart d’heure warholien d’Ariane dura bien plus que de coutume. Et pour tout dire, il dure encore, comme on le verra plus loin. Fêtée, encensée, la créatrice du sac se montra aussi modeste que charmante. « Ce n’est qu’un simple ruban », répondait-elle à celles et ceux qui la félicitaient de son idée géniale. Et elle mit beaucoup de soin à ne pas changer ses habitudes. Sa boutique, où elle vendait au kilomètre le célèbre ruban rose, ne désemplissait pas, mais elle mettait un point d’honneur à accueillir elle-même les clientes, parce que, disait-elle, « j’aime bien les gens ».

Mais c’est dans l’exercice de l’interview qu’elle se surpassa. Bien qu’elle n’en eût aucune expérience, elle tenait en haleine un pays tout entier, qui n’en finissait pas de se régaler de ses sourires joyeux, de ses mots tout droit sortis du langage des enfants, de ses idées audacieuses que nul n’avait jamais entendu aux étranges lucarnes, comme celui-ci : « Un pays où chacun n’a pas le droit d’être heureux ne mérite que de disparaître ! »

Le virus fut la principale victime d’Ariane. Comme plus personne ne s’en souciait, il ne supporta pas la vexation et disparut. Mais Ariane, elle, resta l’idole des femmes, et pour tout dire des hommes aussi, qui pouvaient enfin dire à leur compagne « j’adore cette jeune femme », sans se voir aussitôt gratifié d’une algarade, pour ne pas dire d’une paire de claques, puisqu’enfin ils ne faisaient que partager le même goût.

Il se passa alors quelque chose d’étrange : on laissa passer la date de l’élection présidentielle, dont plus personne ne se souciait. Toujours président, mais sans droit de l’être, l’ancien élu ne cessait de larmoyer « mais alors qu’est-ce-que je fais ? », non sans que quelques dizaines de millions d’humoristes ne lui rétorquassent « eh bien tu la fermes ! ».

Tout naturellement on conduisit Ariane au palais de l’Elysée. Sa première mesure fut de supprimer les impôts et les cotisations sociales. Comme quelques esprits chagrins critiquaient ce choix, elle leur lança tranquillement : « Vous voyez un meilleur moyen d’enrichir le peuple ? » « Ah ! Ah ! hurlèrent les derniers socialistes, du fond de la grotte où ils s’étaient réfugiés, enfin elle tombe le masque, elle n’en a que pour les riches ! ». « C’est vrai, répliqua-t-elle en riant, je n’aime pas les pauvres, et c’est pour ça que je les transforme en riches. » On raconte que dans la grotte, certains pensèrent au suicide, mais qu’ils n’allèrent pas au bout de leur idée, considérant qu’eux disparus, il n’y aurait plus personne pour guider le peuple.

Un jour Ariane fit une confidence qui scella définitivement son alliance avec le peuple. Elle raconta que son père lui avait un jour demandé : « Sais-tu pourquoi nous t’avons appelée Ariane ? » « A cause de Thésée », répondit-elle, toute fière de resservir une charmante remarque de son professeur de grec au lycée. « Non, ma chérie, lui dit son père, c’est à cause du minotaure. C’est un de ces monstres que l’humanité a souvent connus. La seule façon de les vaincre, c’est le courage que l’amour donne aux femmes. »

« Tu as raison, papa », dit Ariane, sans bien comprendre l’idée de son père. Et elle ajouta : « Aujourd’hui, j’ai enfin compris. C’est parce que j’aime les Français qu’on m’a chargée de les guider. » Un vieux commentateur de la télévision murmura d’une voix émue : « Et c’est bien la première fois depuis longtemps que le peuple ne s’est pas trompé. »

Claude Reichman

 

 

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Quand la perversion accompagne le mensonge

Les réseaux sociaux, la presse officielle, le législateur, dénoncent jour après jour des situations perverses dont on peut se demander jusqu’à quel point il ne s’agit pas d’un simple voyeurisme.

Car dans le même temps une perversion hors du commun s’étale sous nos yeux avec la bénédiction de la majorité, qui est persuadée qu’elle se développe à son profit, et personne n’en dit rien. Elle s’épanouit en toute impunité.

Juges et hommes de l’Etat lui donnent leur onction.

Je veux parler de la terreur fiscale, dont seul ce blog fait état. Jusqu’à quand ?

Aujourd’hui je veux mettre en parallèle une réalité factuelle et les mensonges du fisc estampillés vrais par la justice.

Au risque de vous lasser je vais, brièvement — enfin je l’espère –, rappeler les faits parce qu’ensuite je vais vous mettre un lien qui vous permettra de lire ce qu’en dit le fisc, et que la justice fait mine de croire. C’est totalement incroyable, c’est dément.

La réalité factuelle

J’ai livré en 1994, une résidence hôtelière, dans l’île de Ré, invendue du fait de la crise immobilière de l’époque. Je rappelle que tous les gros promoteurs institutionnels d’alors ont pu planquer leur programmes invendus dans des sociétés de défaisance pour sauver leur peau, ce qui n’a pas été possible pour les petits soldats dont j’étais.

Donc en Juin 1994, 79 lots invendus ont dû être mis a disposition de l’hôtel qui ouvrait conformément aux engagements pris envers les 13 premiers acquéreurs.

La société de construction est donc devenue une société hôtelière en 1994, contre son gré, par la confiscation de ses lots au bénéfice de l’hôtel, et cela jusqu’en 2010, date de récupération de ses clefs et de sa liberté.

Cette situation, parfaitement connue du fisc, n’a pas empêché celui-ci de refuser à cette société hôtelière la récupération de la TVA de livraison, ce qui est insensé s’agissant de biens commerciaux. C’est contraire à toutes les règles de la TVA et de la livraison de biens immobiliers.

Puis, dans le cadre du redressement indu de la succession de ma mère, cette société a été sauvagement attaquée par une équipe fiscale venue pour tuer. Qui a froidement attesté d’une opposition à contrôle fiscal alors que c’est elle qui a refusé de donner des documents qu’elle ne pouvait pas refuser de donner. En réalité cette équipe, dont la spécificité réservée aux grands comptes est la preuve qu’elle est venue sur commande pour tuer, a pondu un redressement qui ne correspond à rien de vrai.

Tout ce fatras de mensonges est transformé en un empilement de fausses vérités pour arriver à donner l’illusion d’une dette de ma part, alors qu’il s’agit d’un vol de la leur.

Et ça marche.

Aujourd’hui, alors que je revendique le droit de lutter tout en acceptant que le fisc conserve des garanties suffisantes face aux sommes indues qu’il réclame.

Le fisc s’oppose à ce droit, il veut être payé de ce que je ne dois pas, il met en avant les jugements de complaisance qu’il a obtenu, il m’accuse de duplicité, alors qu’il me vole sans vergogne.

C’est une situation dont la violence et l’injustice sont objectivement pires que tout, seulement dépassées par la torture et la mort physique.

Lire les conclusions du fisc en cliquant ici

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

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Alain COUTOLLEAU, si fonctionnaire…

Comment ça fonctionne un fonctionnaire tortionnaire.

D’abord ça vous qualifie de telle sorte que l’indignité vous colle à la peau, que l’opinion publique, qui condamne si vite, vous condamne déjà.

Par exemple vous êtes traité de délinquant sexuel, chauffard, harceleur, terroriste, homme d’affaires, profiteur, capitaliste, immigré clandestin, libéral ou crème de la crème : de fraudeur fiscal.

Cette indignité va ouvrir au fonctionnaire tortionnaire un boulevard, il va pouvoir se lâcher.

L’esprit de corps va évidemment le protéger, mais pas que…

Toute l’organisation politique et sociale sera de son côté, la presse et l’opinion publique aussi, votre lynchage peut commencer, nul n’y voit un mal.

Vous n’êtes plus un homme, vous êtes un animal, mais en plus nuisible.

Petit exemple, insignifiant, mais bon…

Donc Coutolleau se charge de recouvrir des sommes contre moi, “fraudeur fiscal”, dont il sait parfaitement que je suis d’accord pour les payer, sauf celles que je ne dois pas, évidemment ça tombe sous le sens.

Il paralyse depuis quinze ans ma trésorerie avec ces sommes indues, m’empêchant de payer celles qui sont dues.

Là-dessus, à fond et sans limite, il m’adresse dans la même journée des mises en demeure et des ATD, oubliant les huit jours d’intervalle que lui même annonce. Il s’en fout de la loi, il a pour lui le pouvoir, et l’opinion publique.

Comme vous le savez, je dépose un recours préalable et je me propose de le faire citer au pénal.

Qu’est-ce qu’il fait Coutolleau ?

Il se met en règle et m’adresse de nouvelles ATD, en respectant les délais…  pas mal. Sympa.

Les nouvelles ATD

Ce faisant, il couvre sa faute et je paie ses conneries, ses abus de pouvoir. En effet, le banquier prend 100 € par ATD pour m’adresser un courrier d’information.

Coutolleau ne parle pas de me rembourser les frais bancaires de ses premières ATD foireuses. Quand je vous dis que je suis une merde, puisque déclaré par lui “fraudeur fiscal”.

Jusqu’où iront-ils avant que l’histoire se referme sur eux, les broie, les sanctionne.

Quid alors du mal qu’ils font et qu’ils auront fait jusqu’à ce qu’ils soient débusqués.

Je ne sais pas, mais j’espère que le jour des comptes n’est plus très loin.

Bien à vous. H. Dumas

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Si j’étais cynique

Si j’étais cynique et Président de La République — ce qui pour certains est un pléonasme, peut-être ont-ils l’esprit chagrin — je me dirais que Covid est un sacré allié.

Car, si j’étais Président de La République je saurais évidemment que je suis à la tête d’un pays en faillite, dont l’écroulement est très proche. Je saurais aussi que Covid n’est pas bien dangereux, je l’ai eu. Comme d’ailleurs j’ai affronté d’autres virus bannis aujourd’hui, passons.

Depuis le début de mon mandat, et même avant, je connaitrais la formule magique pour remettre le pays en selle : diminuer les dépenses et augmenter l’assise des recettes pour soulager l’impôt des créateurs de richesse et accumuler un capital permettant au pays de revenir dans la course de la vie.

Oui, mais rien à faire la population n’en veut pas, et ne parlons pas de ses intellectuels qui en rajoutent, ils en vivent.

Grâce à mon ami Covid, j’ai le consentement tant désiré.

Mettons que je sois le Président de La République :

“Je ferme tout, sauf ce qui marche. Donc plus d’intermittents du spectacle qui me foutent l’assurance chômage en l’air. Moins de vieux, Covid s’occupe du surplus et les comptes des caisses de retraite sont soulagés.

Les faux acteurs de l’économie restent chez eux, ainsi que tous les administratifs inutiles. Mais ils ne peuvent pas dépenser leur salaire, j’ai fermé tous les restaurants et les bars, tous les endroits où ils craquaient leur fric.

Ils le mettent à la banque, je surveille ça, au centime près. Je lancerai l’emprunt national de redressement du pays, sans doute obligatoire, lorsque les écuries seront nettoyées et les comptes pleins. Peut-être à la fin de l’année.

Tous les inutiles qui restent chez eux se déshabituent de leur ancienne existence artificielle. Ils sont contents aujourd’hui, ils croient qu’ils font une affaire, mais demain ils seront prêts à prendre n’importe quel boulot tant ils se sentiront dévalués. Donc la main d’œuvre va revenir, moins exigeante, les entrepreneurs aussi puisque c’est leur moteur.

Les complotistes et querelleurs professionnels ? IIs m’indiffèrent. D’abord, ils ont des égos surdimensionnés et sont incapables de se regrouper. Ensuite leurs discours s’annulent, tant ils ne sont attachés qu’au verbe et inactifs dans les faits.

Les casseurs ? S’ils n’étaient pas là il faudrait les inventer. D’ailleurs il est possible que certains soient des inventions d’eux-mêmes. Ils servent grandement mes intérêts en rajoutant de la peur politique à la peur physique. Il n’y a jamais trop de peur. La peur crée la docilité. Quel bonheur quand elle parait intervenir d’ailleurs que du pouvoir, de moi, c’est autant de bénéfices sans investissement.

Si tout va bien, si le vaccin merde autant que prévu, j’ai cet hiver sûr, peut-être le prochain. Là c’est le jackpot. Confinement à bloc.

Même si c’est avec de la fausse monnaie, un bon gros capital sera reconstitué et les inutiles ne se feront plus d’illusion sur leur utilité.

Et puis, reconstitution de la vie familiale, en plus. Ça c’est le bon plan, petits plats, télé, pas de voyage aux quatre coins du monde, on retrouve les vraies valeurs. Ça castagne un peu, mais c’est en famille, pas de problème.

Et puis le bouquet : la délation. Alors là c’est le bonus. Ça dénonce à tout va. On est en train de faire une liste des délateurs, c’est une mine d’or, on va pouvoir s’appuyer sur eux pour alimenter la propagande. On va les gratifier un peu, un message de félicitations ou une petite médaille par ci par là et ils vont dénoncer à fond. C’est nécessaire pour qu’on soit à l’aise, qu’on sache où on va. Les sondages c’est bien, mais la bonne vieille délation c’est plus vivant, plus dévoué, plus sûr.

Les gamins ? Plus besoin de les faire mettre à genoux, ils sont lâchés dans la nature, que les meilleurs gagnent, les autres on s’en fout. Y en a marre. Et les profs… bon passons aussi.

Les opposants politiques ? Ils sont masqués, comme tout le monde, qui voulez-vous convaincre avec un masque ?

Non, je vous le dis la vie est belle.”

Je ne sais pas si le Président de La république est un cynique, j’ai du mal avec ce genre de personnalité, j’en suis l’inverse, je suis un candide.

Ça fait vingt ans que j’imagine que le fisc va cesser ses monstruosités à mon égard, n’est ce pas le comble du candide ?

Bien à vous. H. Dumas

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Les sept mercenaires

Ils tiennent le pays et ils sont bien sept.

Le Président de La République, son Premier Ministre et son Ministre des Finances, cela en fait trois.

Les quatre PDG, du Crédit Agricole, de la BNP, de la Société Générale et des Banques populaires.

Les trois premier dépensent, ils ont été élus pour cela.

Les quatre autres leur promettent d’équilibrer les pertes s’ils leur donnent l’opportunité de faire tout ce qu’ils veulent. S’ils ne sont pas regardant sur les méthodes.

Contrat passé, ils sont OK, jurent et crachent par terre.

Les quatre pieds nickelés inventent des produits dérivés qui ne sont que du vent. Ils les vendent aux investisseurs nationaux ou mondiaux qui ne comprennent rien aux dits produits. Et la valeur de ces abstractions économiques augmente, au point que ces couillons finissent même par en racheter, oubliant que ce sont eux qui les ont fabriqués en sachant qu’il s’agissait d’une escroquerie. C’est loufoque.

Patatras, le bazar s’effondre, tout le monde est ruiné. Oui mais… juste pas possible.

Arrive alors la banque centrale, sur son âne, pour sauver les chevaliers de la haute finance. Elle fabrique en catastrophe de la fausse monnaie à hauteur des pertes.

L’émotion passée, on remet le couvert, même deal, et un peu plus tard le même résultat.

La mère Lagarde rapplique sur son âne avec sa besace pleine de billets de Monopoly.

Alors vous vous dites, quelle bande de charlots.

Pas du tout, ils ne font que ce que vous leur avez demandé.

Attardons-nous une minute sur les abeilles, rares capitalistes du monde animal. La ruche économise le miel, c’est son capital.

Ce sont les ouvrières qui le fabriquent de façon ultra libérale. Elles ne partent pas de la ruche en formation, encadrées par une hiérarchie qui leur dicterait où aller. Non, elles se renseignent à droite à gauche, puis vont ici ou là, elles butinent et reviennent avec leur stock, qu’elles apportent à la ruche, elles ne le boulottent pas en route. Le stock c’est la reine qui le gère, il sert aux générations à venir.

Evidemment les pillards sont légions. Dans la nature tout le monde s’y met, depuis l’ours jusqu’aux fourmis et évidemment l’homme.

Une ruche sans miel, sans capital, est une ruche morte.

N’oublions pas que capitaliser c’est créer, accumuler et transmettre, que cela concerne toutes les activités humaines, que l’économie n’y échappe pas.

Alors qui est responsable de ce qui arrive ?

Qui veut gagner moins et travailler plus pour créer du capital ? Qui veut accepter l’idée que certains sont capables de générer du capital et les autres non ? Qui est prêt à adorer les champions nationaux du capital économique comme il adore les champions de football qui ne sont que le sommet du capital de virtuosité footballistique ?

La destruction du capital par la dépense inconsidérée suppose d’engager les efforts nécessaires pour le reconstituer, qui est prêt à les faire ?

Tout le monde veut simplement une combine pour recapitaliser l’économie, sans regarder à la méthode, pillage ou escroquerie, peu importe.

Les sept mercenaires ne font que ce que leurs commanditaires demandent, les commanditaires sont nous.

Imaginez une seconde le candidat suivant :

Française, français, nous allons recréer un capital indispensable à l’économie de notre pays. Pour cela vous allez aligner vos salaires sur ceux du reste du monde. Vue l’urgence, ceux qui ont les qualités nécessaires pour créer du capital et l’accumuler seront dispensés d’impôts pour gagner du temps, pendant que vous serez taxés pour faire marcher l’Etat. Etat qui réduira de moitié ses salariés pour ne pas obérer la constitution du capital de nos capitalistes. L’Etat n’interviendra pas dans la constitution de ce capital, parce que la preuve a été rapportée dans le monde entier qu’il ne sait pas le faire.

Croyez-vous qu’il aurait une chance d’être élu ? Voteriez-vous pour lui ?

A quoi sert de dézinguer les élus qui ne sont que les exécutants d’une politique réellement voulue par une écrasant majorité d’abeilles qui non seulement boulottent le miel en cours de route mais se goinfrent de celui de la ruche en arrivant.

A nos politiques on ne peut que reprocher de rentrer dans ce jeu de tricheurs, d’en profiter pour se donner quelques avantages au passage, mais qui sont peu de chose par rapport aux enjeux du pays. Pas de quoi fouetter un chat.

Nos sept mercenaires sont pathétiques, mais ils sont notre image et le sort qui nous attend face au reste du monde est autrement pathétique.

Et Covid dans tout ça ? C’est juste un aperçu de ce que sera notre vie lorsque nous allons perdre, sous peu, notre statut de maître du monde en même temps que le capital que les générations qui nous ont précédés avaient su constituer, que nous avons flambé.

Bien à vous. H. Dumas

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BONNET BLANC OU BLANC BONNET?

Les élections se dessinent et le choix est toujours nul.
Auront nous une nouvelle fois à choisir entre Blanc Bonnet et Bonnet Blanc ?
Allons-nous, encore une fois, être gouverné par un président mal élu et qui ne représente réellement qu’une petite minorité ?
Bien sûr, comme dit Philos, nous aurions besoin d’une Thatcher. https://temoignagefiscal.com/un-politicien-comme-margaret-thatcher-est-impossible-en-france/
Peut-être un ou une Thatcher va-t-il se dévoiler dans les prochains mois et mettra fin à cette royauté bureaucratique, à cette floppée de fonctionnaires inutiles sauf pour nous emmerder et vivre à nos crochets.
Ce Thatcher français pourra peut-être remettre l’économie en route en écartant l’économie de connivence dont sont friands nos énarques et leurs amis.
Ce Thatcher devra être issu du monde de l’entreprise pour connaître la vie réelle et devra stopper impérativement cette logorrhée bureaucratique et fiscale.
Il ou elle devra remettre l’état de droit, qui est devenu inexistant, sur les rails.
Il devra se débarrasser de tous les fonctionnaires en surnombre, les mettre au travail, annuler tous les avantages de leur statut (les aligner sur le privé) et les rendre responsables.

Tâches gigantesques digne d’un hercule moderne.
Il devra commencer par nettoyer les écuries d’Augias sans oublier de tuer l’Hydre de Bercy aux multiple têtes…
J’en connais quelques-uns qui seraient parfait pour ce job.
Voudront-ils se déclarer ou allons-nous encore une fois subir des dirigeants issus da la fonction publique donc inapte à gouverner ?
Pompidou a été le dernier président non issu de l’ENA et il est grand temps d’en voir réapparaitre un  qui fera autre chose que de favoriser son sérail (ENA), que de pondre les impôts, des taxes et des contraintes administratives sans fin.
Qui aura le courage de se déclarer ?
Wait and see…

Il est vrai que Mitterrand ne venait pas de l’ENA mais ce ne fut pas une réussite.

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Alain COUTOLLEAU: un tueur fiscal ordinaire

La démonstration de la terreur fiscale.

Recours préalable

Et en dépôt ultérieur

Citation Alain Coutolleau

Bonne lecture, à ceux qui auront le temps et le courage d’aller au bout.

Bien à vous. H. Dumas

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Un politicien comme Margaret Thatcher est impossible en France

L’échéance de l’élection présidentielle de 2022 se rapprochant, va se poser inévitablement la question du choix que vont faire les français … si tant est qu’ils aient réellement la possibilité de faire un choix et si tant est que les élections aient lieu du fait des mesures de restriction des libertés et du renouvellement sans faillir de l’état d’urgence sanitaire !

L’élite au pouvoir va évidemment représenter son poulain, E Macron, et, à ce jour, on ne peut pas savoir quel sera son opposant au deuxième tour ; même si certains, surtout dans les sphères du pouvoir, espèrent que ce sera Marine Le Pen afin que, comme en 2017, l’élection du candidat de l’élite et président sortant soit assurée…

C’est ce qu’on appelle pudiquement « réduire la marge d’incertitude » même si le résultat final peut être très différent notamment en cas de rejet violent des français si la situation économique venait à se dégrader fortement d’ici mai 2022.

Entre ces deux candidats d’ores et déjà pressentis par nos élites, les électeurs auront donc le choix entre une étatiste populiste de droite à tendance pétainiste et autoritaire et un fonctionnaire étatiste socialiste à tendance autoritaire ; ce qui en gros signifie à peu près la même chose et surtout ne pas remettre en cause le « modèle français ».

Il n’y aura, encore une fois, pas de candidat libéral mais, peut-on imaginer un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher en France ?

Margaret Thatcher, on aime ou on déteste ; et en France, clairement, on déteste. Elle est le totem de la gauche bobo bien-pensante et moralisatrice, l’ennemi ultra libéral qui va détruire la société et ruiner la population.

Cette vision française simpliste et manichéenne, n’est pas partagée outre-manche où elle est considérée comme l’une des figures politiques les plus importantes de ces 50 dernières années. Surnommée la « Dame de fer », en raison de son caractère inflexible, l’influence de son passage au gouvernement du Royaume-Uni y est souvent qualifiée de « révolution » sur les plans politique, idéologique, et économique.

Rappelons-nous :

Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1979 alors que le Royaume Uni était au bord de la banqueroute après trente années d’un socialisme keynésien qui avait abouti à la ruine d’un pays dont le FMI se préparait à prendre le contrôle !

Dans le cadre d’une démarche extrêmement pragmatique, elle a constaté que le Royaume Uni vivait au-dessus de ses moyens, avait trop de fonctionnaires, un secteur public trop important et inefficace et des syndicats qui, de facto, contrôlaient le pays au moyen de grèves à répétition.

Autrement dit, elle a fait un constat qui s’applique à la France d’aujourd’hui et engagé des réformes dans le but de redresser la compétitivité du Royaume Uni.

Margaret Thatcher a privatisé de nombreux services publics, engagé une libéralisation de l’économie, cassé le pouvoir des syndicats, opéré des coupes budgétaires dans les dépenses inutiles (réduction de la dépense publique) en vue de réduire le déficit, la dette publique et l’inflation ; tout en décidant une réduction de la fiscalité directe.

Evidemment, ses réformes ont été rejetées par une part importante de la population, notamment de la part des bénéficiaires du système, et elles ont eu lieu au prix de grèves très dures et d’une violente récession car il a fallu le temps que les structures s’adaptent alors que le Royaume Uni faisait face à une véritable guerre en Irlande du nord !

A l’arrivée, la réduction du chômage a été obtenue par le biais de la création d’entreprises créatrices de richesse et non, comme on le fait en France, par le biais de la création de postes de fonctionnaires qui ne créent rien. Evidemment, il a fallu que les employés réapprennent à travailler au lieu de faire grève dans le cadre d’un droit du travail extrêmement souple.

La seule chose qu’elle n’a pas privatisée est la NHS qui fonctionne encore plus mal que la sécurité sociale française …. Ce qui n’est pas peu dire !

Alors, un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher est-il possible en France ?

Non et pour six raisons principales :

I-une conception différente de la démocratie

Le Royaume Uni a inventé la démocratie représentative moderne, c’est à dire un système où l’exercice du pouvoir par l’exécutif s’accompagne de contre-pouvoirs qui viennent contrôler et limiter son action. La France a inventé la technocrature ; c’est à dire le gouvernement par une administration omniprésente et toute puissante qui fonctionne sans aucun contrôle.

Au Royaume Uni, la réalité du pouvoir est exercée non pas au 10 Downing street (résidence du premier ministre) mais aux communes (chambre basse du parlement) !

En France, la réalité du pouvoir s’exerce à l’Elysée, dans le secret des cabinets avec des individus non élus et inconnus du grand public qui décident de tout … sans jamais rendre de comptes ! Le parlement ne sert à rien et le premier ministre n’est qu’un collaborateur fantoche qui n’a pour fonction que de servir de fusible et faire croire au « bon peuple » que le président va changer sa politique qui mécontente tout le monde ou presque lorsqu’il en change …

Cette conception française est issue de la période monarchique de droit divin au cours de laquelle les fonctionnaires de l’époque étaient les émissaires et représentants d’un roi de droit divin sacré à Reims. La monarchie de droit divin a été liquidée mais l’administration est restée et avec elle sa conception de sa mission de direction et de contrôle du pays !

II-Un système de recrutement monolithique des élites

En France, la haute fonction publique a pris l’effectivité du contrôle du pays par le biais du contrôle de l’appareil étatique. Les « politiciens » au pouvoir sont avant tout des fonctionnaires issus de l’ENA alors que Margaret Thatcher  n’était pas fonctionnaire, c’était une chimiste devenue avocate (pas plus d’ailleurs qu’Angela Merkel qui est physicienne).

Nous avons un système basé sur le conformisme, c’est à dire sur des individus qui présentent un mode de pensée uniforme ; et ce phénomène est aggravé par le fait que les élites françaises cultivent, jusqu’à la caricature, l’entre soi et le recrutement dans les mêmes classes sociales.

Imagine –t-on un fils d’épicier (Margaret Thatcher était fille d’épicier) devenir président de la république ?

En fait, en France, l’élite se méfie des individualités et des individus qui sortent du rang ; elle n’accepte que les petits hommes gris de l’Etat ENA qui pensent tous la même chose ; et E Macron en est un excellent exemple puisqu’il qui prend texte sur texte pour renforcer le contrôle de l’appareil d’Etat sur la société sous des prétextes ayant toujours trait à la sécurité (politique ou sanitaire).

III-une conception différente de l’économie

Le Royaume Uni a inventé la révolution industrielle au 17°s fondée sur le capitalisme privé. La France a inventé le capitalisme d’Etat dirigé par des fonctionnaires et basé sur les impôts !

La révolution industrielle n’a pu avoir lieu que parce que la propriété privée et la stabilité du droit ont été reconnues et ont permis le développement du capitalisme privé ; ce que l’on appelle l’Etat de droit.

En France, la reconnaissance de l’Etat de droit remonte à la révolution et à la déclaration des droits de l’homme  mais ce principe a été immédiatement bafoué au nom de la raison d’Etat parce qu’en France l’Etat à tous les droits …et si l’Etat a tous les droits, l’instabilité fiscale et législative est alors la règle ; ce qui n’est évidemment pas propice au développement de la propriété et au capitalisme privés.

Mais il est vrai qu’en France, le capitalisme privé est à la fois détesté et méprisé par les classes dirigeantes fortes d’une supériorité intellectuelle liée au fait qu’elles ont réussi à obtenir le sésame magique du concours de l’ENA tout en vivant sans complexe de l’argent public. Elles  détestent le milieu de l’entreprise, perçu par elles, comme un lieu mercantile et vulgaire.

Le pire est qu’elles ont réussi, à force de propagande, à faire croire à la population que leur vision du monde, dont le but essentiel était de préserver leurs avantages, était une vérité objective !

IV-au Royaume Uni il y a une tradition libérale qui n’existe pas en France

En droit anglo-saxon, l’individu prime sur l’Etat et le garant des libertés individuelles est le juge judiciaire (il n’y a pas de juge administratif) qui contrôle les agissements de l’Etat tout comme ceux des individus.

En France, l’Etat prime sur l’individu et c’est le gouvernement qui est le garant des libertés individuelles. En outre, depuis la révolution, l’Etat bénéficie d’un ordre judicaire spécifique (justice administrative) dont on sait qu’elle n’est surtout pas objective.

Comme l’exécutif, qui n’est que le bras armé de la haute fonction publique, tend vers toujours plus de pouvoir, au nom d’une pseudo nécessaire efficacité de son action, il n’y a dans les faits aucun contrôle hormis par le biais du conseil constitutionnel qui n’est pas un organe judiciaire mais politique !

En outre, en France, domine une tradition autoritaire et centralisée qui remonte à la royauté de droit divin, amplifiée par Bonaparte, avec une prééminence d’un Etat qui a tous les droits et qui n’hésite pas à changer les règles si le besoin se fait sentir avec une prééminence de l’exécutif qui agit pratiquement sans contre-pouvoirs.

En France, la révolution libérale de 1789 n’a duré que quelques mois avant de déboucher sur un régime terroriste et, finalement, même la droite traditionnelle, y compris celle à tendance pétainiste, est totalement acquise au collectivisme d’Etat ! D’ailleurs le pétainisme n’était rien d’autre qu’une forme de socialisme administratif sans parlement.

En outre, en France, l’élite, tout comme l’immense majorité de la population, reste convaincue, dans le cadre d’un mécanisme intellectuel d’auto justification, que seul l’Etat a les moyens d’agir et de protéger …

En fait, en France, il n’y a pas de tradition libérale et aucun de nos « grands hommes » n’étaient des libéraux : Louis XIV, Napoléon Ier, Napoléon III, Pétain, De Gaulle, nous avons une longue tradition d’hommes autoritaires …

Pouvons-nous donner une pareille liste en ce qui concerne le Royaume Uni ?

En fait, quand on y regarde bien, nous sommes beaucoup plus proches d’un système monarchique autoritaire et arbitraire que le Royaume Uni, qui est pourtant lui-même une monarchie ; mais il est vrai que la monarchie a perdu tout pouvoir au Royaume Uni au 17°s !

V-un rejet du libéralisme par la population

C’est un problème bien français. La population rejette ses élites qui l’étouffent mais ne souhaite absolument pas un président libéral qui leur expliquerait qu’il vaut mieux travailler que toucher des allocations payées avec de l’argent emprunté sur les marchés financiers ou même un semblant de politique libérale par peur d’une atteinte aux « droits acquis ».

Rappelons-nous qu’aux élections présidentielles de 2017, 54% des français ont voté pour un candidat anti capitaliste, marxiste ou collectiviste. C’est dire si les idées libérales sont impopulaires France !

Mais il est vrai que les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire ont abreuvé la population de messages constants dans le but de les persuader que seul l’Etat les protège et que le libéralisme les exploite alors que c’est exactement l’inverse !

Les français l’ont cru parce qu’ils aiment croire à l’idée d’un argent gratuit et inépuisable venant de l’Etat, sans percevoir que l’Etat n’est jamais que la somme de tous les contribuables.

Dans ces conditions, il est évident qu’un politicien libéral n’aurait absolument aucune chance d’être élu !

VI-Un refus obstiné des élites de réduire le train de vie de l’Etat

Les élites qui, en France, sont exclusivement issues de la fonction publique vivent sur l’habitant. Elles refusent donc de réduire le train de vie de l’Etat car ce serait réduire leur propre train de vie et le périmètre d’intervention de ce même Etat car ce serait réduire leur propre pouvoir !

Même P Moscovici, nouveau président de la cour des comptes, censé contrôler la dépense publique, est pour la poursuite de la politique de dépense publique à tout va ! Mais il faut dire qu’il est l’archétype du haut fonctionnaire profiteur du système mis en place par les élites issues de l’ENA qui n’a jamais rien fait ni jamais produit quoique ce soit tout au long de sa vie.

Il n’existe pas de politicien libéral dans le paysage français mais si jamais un tel individu venait à être élu à la plus haute fonction de l’Etat, il aurait à affronter cette caste administrative qui refusera inéluctablement d’obéir et n’hésitera pas à prendre en otage l’ensemble de l’appareil administratif dans le seul but de bloquer son action et de l’acculer à la démission directement ou indirectement par le biais de mouvements sociaux massifs.

En conclusion

Alors que le Royaume Uni abandonnait le modèle socialiste en 1979 nous nous y jetions avec frénésie et délectation en 1981 grâce à l’utopie socialiste de la distribution gratuite de l’argent des autres, des congés les plus longs, de la retraite la plus précoce et, fatalement, de la dépense publique la plus élevée !

Quarante ans plus tard, nous continuons à nous vautrer dans un socialisme absurde tandis que le Royaume Uni continue dans le libéralisme et est repassé devant nous en termes de PIB ; même s’il risque de payer très cher sa sortie de l’Union Européenne (Brexit).

Un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher est donc totalement impossible en France pour des raisons à la fois culturelles et structurelles.

Et le pire est que, bien que nous soyions en plein déclin économique, nous avons réussi à imposer à Bruxelles notre conception française d’une Europe technocratique qui décide de tout alors que Margaret Thatcher souhaitait, comme tous les britanniques, une Europe libre échangiste aux structures administratives minimales.

Pour faire une comparaison, Margaret Thatcher a relancé son pays en lui donnant les moyens d’affronter les difficultés futures. E Macron augmente sans cesse les contraintes sur la population tout en distribuant toujours plus d’argent et en augmentant toujours plus les dettes pour assoir d’avantage son pouvoir et celui de l’administration ! Autrement dit Margaret Thatcher a agi dans l’intérêt de son pays … E Macron agit dans l’intérêt de sa caste qui entend fermement se maintenir au pouvoir !

Margaret Thatcher, qui n’était ni populiste ni étatiste, a mis en place de nombreuses dispositions entrainant une réduction importante du rôle de l’État ; chose inconcevable en France puisqu’ici, lorsque des services publics sont supprimés, ce n’est pas par choix mais parce qu’il n’y a plus d’argent pour les financer. Leur suppression n’est donc que le constat d’un échec !

Les français sentent bien que la situation se dégrade et votent lors de chaque présidentielle pour dégager l’ancien président mais refusent toujours de sortir des mêmes recettes socialistes de l’argent gratuit. Ils râlent, rejettent leurs élites mais à la fin, se soumettent et paient !

Margaret Thatcher, qui avait compris tout le pouvoir de nuisance de l’Etat, a déclaré :

« Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu’il gagne, de posséder sa propriété, d’avoir l’État pour serviteur et non pour maître. Ce sont là les héritages britanniques. Ils sont l’essentiel d’une économie libre et de cette liberté dépendent toutes les autres. »

Les français préfèrent continuer à vivre dans leur rêve égalitariste et attendent encore tout de l’Etat tout en s’imaginant qu’ils ne paieront pas les conséquences des dettes colossales accumulées consciemment, en toute irresponsabilité !

Le réveil risque d’être violent …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Et si on faisait appel à Raoult ?

Et si on faisait appel à Raoult ?

Décidément, l’Etat français aura raté tous les épisodes successifs de la lutte contre le Covid-19 ! Les masques, les tests, l’isolement, le traçage, le traitement, les vaccins, à chaque fois le Français se sont demandé s’il y a un pilote dans l’avion. Rien, absolument rien n’a marché. Sauf la production de mensonges officiels, que le gouvernement fait tourner à plein régime.

Dans le football professionnel (qui est actuellement sinistré car privé de public et donc de recettes), il y a une habitude consistant à virer l’entraîneur quand les défaites s’accumulent. Cela produit le plus souvent un choc psychologique salvateur. Et il n’est pas rare que l’entraîneur viré fasse des merveilles dans un autre club. Ce qui prouve qu’il n’était pas si mauvais que cela, et peut-être même pas mauvais du tout, mais que sa personne et sa méthode ne convenaient pas à l’effectif de joueurs placé sous ses ordres.

En politique, l’éviction des responsables d’un échec finit toujours par se faire, mais cela prend souvent du temps, en raison de l’attrait du pouvoir, qui mine le processus démocratique, et de la lourdeur de ce dernier. Ainsi on peut affirmer sans risque de se tromper que le sort de M. Macron est scellé, mais nul ne peut fixer la date de son départ, même si le printemps 2022, terme de son mandat, est la plus vraisemblable.

Il n’est même pas impossible que l’incapacité de ses opposants à constituer une alternative crédible lui permettre de se faire réélire, avec une forte probabilité de devoir partir peu après. On l’a bien vu en 1969 quand le général de Gaulle a dû se retirer pour n’avoir pas su vaincre la révolte de mai 68 et malgré des élections triomphales en juin.

Ce qui est sûr, c’est que les peuples tiennent généralement bien les comptes de leurs dirigeants et savent, tôt ou tard, leur présenter l’addition.

M. Macron va devoir partir pour avoir échoué dans la réforme de l’Etat qu’il était censé conduire. La camarilla d’hommes d’affaires qui a organisé sa prise de pouvoir pensait que cet homme jeune et apparemment brillant était celui qu’il fallait pour donner un coup de neuf à la Ve République. Mais réussir en affaires n’a rien à voir avec la lucidité politique. Ces brillants capitalistes (qui brillaient surtout dans l’organisation de leur connivence avec l’Etat) ne savaient pas que le peuple a un cœur, et que celui-ci doit battre à l’unisson de son dirigeant suprême pendant le temps, au moins, où il a à faire ses preuves.

Il n’en a été ainsi, avec M. Macron, que pendant une petite année avant que le mouvement des gilets jaunes ne vienne l’abattre en plein vol. Car le président de la République, oubliant son élection chichement acquise, ne s’était pas aperçu que plus de 20 millions de Français ne joignaient plus les deux bouts. Et qu’aucune de ses mesures n’était à même de corriger ce scandale.

Pour réussir, M. Macron aurait dû se résoudre à mettre la Sécurité sociale en concurrence, comme l’y obligent les directives européennes et leurs lois nationales de transposition, mais il n’a pu s’y décider, de crainte de saper les bases de l’Etat providence qui, tout en privant les Français actifs de ressources, les tient dans la contrainte et les empêche de renverser le pouvoir.

Quelle est la différence entre M. Macron et un chef d’Etat d’opérette ? Aucune. M. Macron ne sait pas commander et n’aime, au fond, que prendre des poses. Ce n’est pas d’un tel président que la France du Covid a besoin.

Depuis un an, nous vivons une sorte de « drôle de guerre » qui ne dit pas son nom. Elle tue certes des personnes très âgées, mais surtout elle détruit l’économie du pays. Il nous faudrait donc un chef de guerre, comme Clemenceau qui, ne l’oublions pas était médecin, et qui jusqu’à la fin de ses jours se soucia de la santé de ses amis et leur donna des conseils, tout en clamant « Je fais la guerre, je fais la guerre, je fais la guerre ! ». Et en la gagnant.

Alors faut-il appeler un médecin à la tête du pays ? Certains pensent au professeur Didier Raoult. A mon avis, il faudrait le lui demander !

Claude Reichman

 

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Un pédagogue en vaccins

Christian Vélot, généticien moléculaire à l’Université Paris-Saclay, a le grand mérite de mettre la science des vaccins à la portée de tous :

https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY&feature=youtu.be

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Vaccination : Pourquoi faire simple …

Les pays européens Allemagne, Royaume Uni et Italie vaccinent à tour de bras, nous, nous faisons de la stratégie !

Cette version « officielle » est quelque peu risible surtout qu’on ne peut pas affirmer que jusqu’ici la « lutte contre la pandémie » ait démontré un savoir-faire particulier et des capacités exceptionnelles de la part de notre administration  …

Depuis le 26 décembre, de 525 personnes qui ont été vaccinées la première semaine (à grand renfort de publicité) nous sommes passés à peu près à 10.000 personnes par jour et on nous promet un million de vaccinés fin janvier ; ce qui représente environ 30.000 personnes par jour en moyenne.

Les personnes disposant de l’autorité, on ne peut pas parler de responsables puisqu’on sait qu’ils ne veulent surtout pas être responsables, nous expliquent doctement que nous nous hâtons lentement mais que l’on va y arriver et qu’on va monter en régime …

Il s’agit évidemment de rassurer la population au besoin en lui cachant certains points qui pourraient montrer que la stratégie adoptée initialement n’était peut-être pas la bonne …

Ainsi, alors qu’au départ l’idée était de ne confier la vaccination qu’aux médecins, on a commencé par changer de méthode et on a ouvert 800 centres de vaccination

A ce stade de la question, il faut quand même fixer les choses :

A raison de 10.000 personnes par jour, pour vacciner la moitié de la population française, il va falloir 9 ans (34 millions/10.000/365 = 9 ans) !

A raison de 30.000 personnes par jour, pour vacciner la moitié de la population française, il faudra encore 3 ans (34 millions/30.000/365 = 3 ans) !

A ce jour et selon la comptabilité officielle (France info du 19 janvier), on en serait, au 19 janvier, à 550.000 vaccinés en 25 jours soit 22.000 personnes par jour alors que ce nombre est aussi celui des contaminés journaliers …

Quelle est la stratégie de l’Etat ?

Au lieu de faire des vaccinodromes comme en Allemagne, l’administration française a choisi de cibler certaines populations en commençant par vacciner les personnes dans les EHPAD, puis le personnel soignant, puis les plus de 75 ans …

L’administration a donc choisi la vaccination sélective car pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ; car c’est une stratégie compliquée puisqu’au lieu de transporter 10.000 doses à un seul endroit on va transporter sur 200 sites différents 50 doses ; ce qui nécessite des moyens humains énormes et une logistique sans faille !

Le processus se complexifie encore car, pour prétendre être vacciné, il faut s’inscrire soit par le biais d’internet soit par téléphone (via une plateforme). Le problème est que le site internet ne fonctionne pas ou en tout cas ne fonctionne pas bien … et que, par exemple, en Bretagne, le planning est d’ores et déjà complet jusqu’au 14 février ; ce qui traduit un engorgement très rapide du processus !

Le problème est que l’on sait que la stratégie de la vaccination, pour être efficace, n’a nul besoin de faire de la sélection, du tri, du contrôle, elle doit tout simplement être massive pour éradiquer le virus avant qu’il ne mute trop parce qu’après on passera son temps à courir après de multiples variants sur lesquels on n’est pas sûr que le vaccin sera efficace !

Et, si le vaccin devient inefficace, il faudra tout recommencer !

Autant dire que les moins de 50 ans ne sont pas près d’être vaccinés et qu’on a toutes les chances de s’orienter d’avantage vers une contamination globale qu’à une protection globale par vaccination parce que le virus, lui, n’attendra pas les ordres et calculs de l’administration !

Peut-on comprendre ce qui se passe alors que les élus locaux commencent à donner de la voix en expliquant qu’il n’y aurait aucune concertation et qu’à chaque fois c’est l’administration centrale qui décide seule ?

Certains élus proclament même qu’il n’y a aucun vaccin disponible !?!

On a l’habitude du discours lénifiant des autorités à propos de l’Etat stratège et là il faut bien dire que l’on tombe encore une fois dans les travers d’un Etat essentiellement administratif ; et il semblerait, qu’en matière de logistique, l’administration française soit loin d’être efficace avec de multiples points de blocage liés à l’organisation complexe d’un millefeuille administratif qui finit par se neutraliser lui-même !

On ne peut que constater que l’on a créé artificiellement des goulots d’étranglement en bloquant le flux de la vaccination … à moins que cette stratégie ne soit utilisée que pour masquer qu’en fait on n’a pas suffisamment de vaccins ; c’est à dire que les petits hommes gris de l’Etat continuent ce qu’ils avaient déjà commencé : gérer la pénurie parce qu’au départ il s’agissait de gérer l’insuffisance de lits d’hôpitaux, de masques, de respirateurs, de gels parce qu’il avait été décrété en haut lieu que tout cela coutait cher par rapport à un risque estimé faible mais fortement sous-évalué !

Et ici, on sait qu’on n’avait pas les moyens de transports ni les chambres froides adaptées en nombre suffisant pour pouvoir faire de la vaccination ciblée et de proximité …

On ne peut pas non plus exclure que l’administration ait surtout pris en considération le fait que 60% de la population ne voulait pas se faire vacciner ; proportion qui s’est retournée très rapidement avec 60% de candidats alors que circulaient des informations ou des rumeurs selon lesquelles le vaccin ne serait pas efficace ou même dangereux.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que s’est posée aussi la question, non évoquée, des labos français qui n’ont pas réussi à produire de vaccin alors que le gouvernement aurait aimé donner une préférence nationale. Aurait-il attendu le dernier moment pour passer commande lorsqu’il a été évident qu’il n’y aurait pas de vaccins français ?

Or, non seulement Sanofi n’a pas été en mesure de proposer un vaccin mais elle a prévu de licencier 400 personnes dans le pole recherche !

Alors, les allemands seraient-ils mieux organisés (selon l’opinion habituelle) ?

Il faut dire que BioNtech qui a conçu le vaccin en collaboration avec la firme américaine Pfizer  est une firme allemande créée par un couple d’allemands d’origine turque à partir des travaux novateurs de Katalin Kariko, une hongroise qui a fui la dictature communiste en 1985 et que l’on doit considérer comme un visionnaire.

Cela pourrait donc expliquer le temps mis à commander les vaccins et le peu de disponibilité de ceux-ci et nous ramène au scandale du sang contaminé et aux instructions criminelles données par les autorités françaises pour ne pas commercialiser le test Abott américain dans le seul but de protéger les intérêts des labos français ; mais au prix de la mort de plusieurs centaines d’hémophiles.

On se situe donc bien dans la stratégie mais il n’est pas sûr que ce soit la plus adaptée …

Mais, rassurez-vous, E Macron a su réagir efficacement en faisant désigner 35 français qui vont surveiller les opérations de vaccination !

Sauf que … ces français ne représentent personne, ne sont les mandataires de personne et n’ont aucune autorité de quelque nature que ce soit.

En outre, on sait que ces comités sont facilement manipulables par des professionnels chargés de les cornaquer. On a vu ce qu’il en a été avec les 150 membres du conseil de défense écologique qui a fini par produire une centaine de propositions dont l’essentiel, pour ne pas dire la quasi-totalité, sont inapplicables, eugénistes, anti économiques ou tout simplement punitives … parce qu’il est tombé entre les mains de spécialistes de l’écologie politique de gauche pour ne pas dire d’extrémistes !

On sait qu’il y a deux types de personnes : celles qui agissent et celles qui ont des explications, et apparemment l’administration française est dans le … deuxième camp car nul doute qu’on saura un jour nous fournir tout un tas d’explications à propos de cette « stratégie » !

Bien cordialement à tous !

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“Du côté de Youtube” : une vraie ouverture de débat.

En règle générale j’aime beaucoup les articles de Michel Gorgel. Je leur trouve un accent de sincérité rare. Disons qu’ils sont cristallins, qu’ils ne sont pas — comme tant d’autres, sur d’autres blogs évidemment — à lire en cherchant à deviner le message subliminal, voulu ou involontaire de l’auteur.

Son billet, sur notre relation commune à tous “COVID,” est dans cette droite ligne.

Il porte un regard objectif sur les voix qui se lèvent, ou se sont levées, contre l’utilisation politicienne de cette épidémie hivernale nuisible principalement aux vieillards, que sont certains d’entre nous.

Une première remarque

Personne n’attaque frontalement la source du problème : l’irresponsabilité globale de la fonction publique, son ineptie, ses ravages en tout. Conséquence du statut des fonctionnaires, qui leur a permis de prendre le pouvoir.

Car la ridicule succession de décisions imbéciles montrées du doigt dans “du côté de Youtube” n’est pas spécifique au COVID, elle est la même en tout, absolument tout.

Je dirais, au risque de contrarier Michel Gorgel, que la parole est particulièrement libre dans le cadre du COVID.

Je pourrais vous raconter la vie de l’urbanisme en France, de la route, du commerce, de l’industrie, partout les mêmes délires de l’alliance “élus-bureaucrates” qui, financée par les opérateurs en connivence, dévore les forces vives de notre pays, nos libertés fondamentales.

Deuxième remarque

Ce billet de Michel Gorgel me semble démontrer l’impuissance des structures bureaucratiques à produire des décisions réalistes, alors que cependant la majorité suit, voire anticipe, leurs ordres ou conseils.

Ne doit-on pas se poser une question simple : cette bureaucratie ne reflète-t-elle pas tout simplement l’opinion publique ? C’est-à-dire ce que nous pensons majoritairement.

Le fait que l’opinion publique puisse prendre de brusques virages, que la structure bureaucratique se trouve ainsi souvent prise à contrepied, ne change rien à la chose.

Ma conclusion personnelle

La France est religieusement socialo-communiste. Etat structurel final d’une société victime de la prise du pouvoir par les fonctionnaires, par la bureaucratie. Un point c’est tout.

L’épidémie du COVID est traitée selon cette croyance, entièrement “pour et par l’Etat”, sans aucune place pour l’initiative privée dénoncée comme affairiste et volontairement confondue avec les intérêts connivents qui sont la norme.

Une norme globale, du plus petit au plus grand, que Paulo Coelho appelle : “la banque des faveurs”.

Permettez-moi de rapporter ces mots de Simone Veil parlant de la Shoah :

” Appelfeld énonce les raisons pour lesquelles on ne peut plus s’en détacher. Elles sont terribles, et marquent la différence de nature avec la situation des résistants. Eux sont dans la position des héros, leur combat les couvre d’une gloire qu’accroit encore l’emprisonnement dont ils l’ont payée ; ils avaient choisi leur destin. Mais nous, nous n’avions rien choisi. Nous n’étions que des victimes honteuses, des animaux tatoués. Il nous faut vivre avec ça, et que les autres l’acceptent.”

Michel Gorgel oublie ce qu’oublie Simone Veil, un oubli donc excusable et partagé au plus haut niveau de grandeur : l’opinion publique.

Simone Veil avait souffert horriblement des internements délirants dans les camps de concentration, elle ne pouvait pas partager cette souffrance évidente avec le plus grand nombre, elle s’en étonnait et en acceptait une part de responsabilité.

Alors que, tout simplement, le plus grand nombre, l’opinion publique, avait été antisémite et ne pouvait accepter de regarder l’horreur que cela représentait.

Et oui

C’est parce que l’opinion publique — y compris les contestataires du COVID — est religieusement socialo-bureaucratique, étatique, que ceux qui lisent ce blog, qui adhèrent par ailleurs aux critiques formulées sur la gestion du COVID, sont sidérés que le massacre fiscal, la terreur fiscale dont le pire nous attend, est devant nous, ne fassent l’objet d’aucune faveur médiatique, même pas sur des supports marginaux.

Nous sommes seuls, terriblement seuls, face à l’opinion publique “socialo-bureaucratique” qui se terre, se masque, se vaccine en cadence, indépendamment des hommes de l’Etat, tristes pantins au service de cette opinion publique qu’ils suivent tel mon chien, le nez dans le derrière de toutes les chiennes qu’ils croisent.

Bien à vous. H. Dumas

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Du côté de YouTube

Soudain, plusieurs intervenants que j’avais l’habitude de suivre ont disparu des écrans YouTube. Morts ? Malades ? Plus rien à dire ?

Ou tout simplement éliminés ?

Perplexe.

Et puis, en quelques jours, à nouveau celui-ci, puis celui-là, puis cet autre… Que se passe-t-il au royaume du politiquement correct ?

Ça commence par un étrange interview de Laurent Toubiana, pas vraiment, pas du tout, politiquement correct, si vous êtes curieux, jugez vous-même : https://www.youtube.com/watch?v=up5DxgvdBsM

On continue avec une incroyable vidéo du professeur Peronne, à cet instant toujours pas effacée, ce qui me paraît admirable. Pourtant, quel florilège d’affirmations « incorrectes » ! Absurdité des tests PCR pratiqués sur des personnes sans symptômes, illégalité de la présence au sein du « conseil scientifique » de personnes en situation de conflits d’intérêts, manque d’éthique de l’industrie pharmaceutique, illégalité de prétendre limiter la liberté de parole des médecins, contre-productivité des politiques de confinement (l’Espagne qui a mis fin à toute forme de limitation des libertés n’a plus de malades, tandis que le nombre de malades augmente en France) ! https://www.youtube.com/watch?v=K1bfbl-QD-U

Continuons : le couvre-feu avancé à dix-huit heures est une mesure stupide explique Didier Maïsto : https://www.youtube.com/watch?v=sOs_Pe9inBw

Plus loin, c’est le docteur Louis Fouché, qui n’y va par quatre chemins : confinement et masques dangereux et absurdes, vaccins incertains, préférence pour les traitements, notamment à base d’hydroxychloroquine… : https://www.youtube.com/watch?v=kpDx76SbQN4,

Dans un autre entretien (a priori toujours pas censuré), le docteur Louis Fouché expose la vérité sur ce les « vaccins » à ARN, qui dans l’état actuel des connaissances, sont surtout un jeu d’apprentis sorciers…

Notez encore cet entretien avec le professeur Toussaint : un troisième confinement sera une catastrophe, la situation actuelle n’a rien à voir avec celle que nous avons connu en février dernier : https://www.youtube.com/watch?v=fW1TRxEA_6k

Et cet article, toujours présent, pour nous dire que tout ne va pas si bien du côté des vaccins, de cette agence norvégienne : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-agence-norvegienne-du-medicament-etablit-un-lien-entre-13-deces-et-les-effets-secondaires-du-vaccin_4260397.html

Et même, même, un entretien extraordinaire avec la généticienne Alexandra Henrion Caude : https://www.youtube.com/watch?v=qSjt8hX-y8M !

Mais là, non, l’entretien a bel et bon été censuré, comme vous pouvez le constater vous-même, il suffit de cliquer !

Bon, tout n’est pas (encore) perdu, l’entretien est encore visible (pour le moment) ici : https://vimeo.com/500933141

Ouvrez le lien et vous comprendrez la censure YouTube ! Jugez vous-même :

  • Alexandra Henrion Caude est précisément une spécialiste de l’ARN, reconnue comme telle dans le monde entier (sauf semble-t-il, dans notre pays).
  • La vaccination est susceptible d’aggraver sérieusement le risque d’infection pour les personnes de plus de cinquante ans.
  • Les plus de 75 ans n’ont pas été testés : les vaccinations actuelles de cette population sont donc des tests « grandeur nature ».
  • Administrer de l’ARN à des individus sains est de la folie dans les circonstances et au niveau des connaissances actuelles
  • Le protocole Pfizer précise sur des pages que les personnes qui se vaccinent ne doivent en aucun cas se trouver en projet de procréation ! Contraception nécessaire pour les femmes, vasectomie recommandée pour les hommes ! (Aucun risque que l’ARN n’intègre l’ADN ? Alors pourquoi ces précautions ?)

Autre vidéo YouTube : un entretien particulièrement décoiffant avec le professeur Raoult, et notamment un moment très fort (instant 14 : 46). Un argument répété en litanie par les partisans des traitements à ARN est que le flux ADN vers ARN puis protéine ne peut être inversé, ou dit autrement, il ne peut y avoir de transformation inverse « ce qui est faux (nous dit Raoult), et l’on sait cela depuis 1989, soit depuis 32 ans ». Et donc oui, l’ARN introduit peut s’intégrer au génome et devenir un caractère transmissible : https://www.youtube.com/watch?v=9LA6Jmf2IzQ&t=602s

Insupportables, de telles prises de position ? Vous restez un inconditionnel de la vaccination pour tous, vous y compris ? Bravo. Cependant, juste avant de « sauter le pas », vous devriez, au moins par curiosité, parcourir cet article du pofesseur Delepine,  https://ripostelaique.com/et-si-le-vaccin-pfizer-augmentait-la-mortalite-du-covid.html

Stop ! Je vous arrête, définitivement ! Je n’entends discuter avec personne des arguments et démonstrations ci-dessus exposés. En effet, à quoi bon ? Les populistes sont vulgaires, les personnes qui mettent en doute une quelconque urgence climatique trichent sur les chiffres, et dans la foulée, il n’y a pas mieux à penser de toutes les personnes citées dans le présent billet, qui d’ailleurs, de fait, partagent cette caractéristique : tous si mauvais que pas un seul d’entre eux n’a jamais été jugé digne de toucher même un centime d’aucun laboratoire, c’est vous dire, ma bonne dame ! Pas un seul corrompu ! Quelle bande de nuls !

Non, mon seul propos, ici, YouTube ! Pourquoi, depuis quelques jours, laisser passer à nouveau ces vidéos ? Hasard ? Négligence ? Autre chose ? Combien de temps durera tant d’apparente bienveillance ?

Je cherche. Plus de temps que celui que je vais prendre à éliminer erreurs de style et fautes d’orthographe ? Je crois que pour une fois, je ferais mieux de me hâter…

Paris, 20 janvier 2021

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Création de monnaie et création de richesse

Que les choses soient claires, en ce qui me concerne je ne supporte plus tous ces experts en économie qui n’ont jamais géré une entreprise, qui donc ne peuvent prétendre à aucune connaissance de l’économie.

Ils arrivent, la gueule enfarinée, à la télé ou dans la presse, ils débitent leurs fadaises et nul ne peut leur répondre. Finalement ce qu’ils disent, qui est volontairement et artificiellement hermétique, fini par avoir l’air vrai alors que ce n’est que du vent, du vent.

Concernant la création de monnaie

La création de monnaie autrement que par l’augmentation de la richesse se résume à de la création de fausse monnaie.

Créer de la fausse monnaie est un délit gravement puni et classé dans le code pénal au chapitre des crimes contre la nation, l’État et la paix publique. La facture, c’est trente ans de prison.

Alors, lorsque l’on vient nous dire que la monnaie est créée par les banques lorsqu’elles acceptent nos crédits, c’est nous culpabiliser en lieu et place des faussaires.

En effet, que vous soyez un particulier ou un banquier, lorsque vous prêtez les cent balles que vous avez dans votre poche, vous ne fabriquez aucune monnaie.

En revanche, si vous prêtez cent balles que vous n’avez pas, il en est tout autrement.

D’abord, il faut que le copain qui vous demande de lui prêter un peu de tune vous croie quand vous lui dites, en lui filant une feuille de papier à la place du fric que vous n’avez pas : “Tiens je te prête cent balles”. Puis il faut que, lorsqu’il va aller acheter son pain avec votre bout de papier, le boulanger croit qu’il s’agit d’un billet. Pas facile tout ça. Impossible même.

Et pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit lorsque le banquier vous prête de l’argent qu’il n’a pas. Il vous file un bout de papier que tout le monde doit accepter comme de la monnaie. Alors que c’est de la fausse monnaie.

Cela multiplié par plusieurs centaines de fois les vrais sous qu’il a dans sa poche, font de votre banquier le plus grand faussaire de tous les temps.

Ce faussaire, c’est l’Etat qui le couvre au lieu de l’embastiller comme il se devrait. Mais l’Etat, ça n’existe pas, l’Etat c’est vous. Et oui….

Donc, ceux que vous chargez de vous représenter, en complicité avec vos banquiers, fabriquent tous les jours de la fausse monnaie, ils devraient être en prison pour trente ans…

Car, si en retour de la fausse monnaie qu’ils ont créées pour vous la prêter vous leur restituez de la vraie, issue de la richesse que vous aurez créée, ils vous ont bien baisé. Mais si vous ne leur rendez pas avec de la vraie richesse, ce qui est le cas à 90%, la fausse monnaie s’accumule, et un jour le boulanger ne veut plus du bout de papier.

Concernant la création de richesse

Ce n’est pas une activité naturelle. Le monde vivant, en règle générale, ne crée pas de richesse.

Mon chient, mon chat, pas plus que le lion, le buffle, etc…, ne créent pas de richesse. Ils vivent en équilibre de la chasse ou de la cueillette.

La création de richesse est une spécificité de l’homme.

Elle n’est liée ni au travail, ni à l’intelligence, elle est liée au capital, au fait d’accumuler et de transmettre.

Est-elle utile, la richesse ? Je ne sais pas, demandez à mon chien où au lion.

Quoiqu’il en soit, quoique l’on en pense, la richesse n’est produite que de deux façons, soit par l’économie soit par le pillage.

Par l’économie :

Cela suppose de facturer X + M ce qui a couté X, M étant le bénéfice qui, accumulé, va générer la richesse.

Ce principe basique s’applique à une personne, comme à un groupe de personnes. Dans les deux cas M sera amené à absorber des activités à somme nulle ou même négative, mais in fine si M n’existe pas ce sera la faillite, au mieux l’état naturel : la pauvreté.

Par le pillage :

Là les choses sont plus simples. Le pillage consiste à attendre que les autres aient accumulé de la richesse et à leur prendre par la force. Il faut juste être plus fort qu’eux, car ils se laissent rarement faire.

On peut aussi les tenir en esclavage et exiger de ce fait que tout le fruit de leur travail devienne notre possession. Le temps a prouvé que ce n’est pas la meilleure solution, l’esclave est alors si démotivé qu’il peut arriver à couter plus cher qu’il ne rapporte.

Les interférences

La fausse monnaie est une créance sur la richesse, qui n’a pas besoin d’un créancier déterminé.

Le seul fait d’introduire dans l’économie la charge d’une monnaie qui ne correspond pas à une richesse acquise — mais devant être acquise — est générateur d’un risque lourd.

Lorsque, comme aujourd’hui, ce risque n’est même pas évalué, c’est suicidaire.

Au moment où nous conversons, une seule chose est sûre :

 – Seuls les travailleurs indépendants sont de façon formelle des apporteurs de richesses, puisque lorsque leur bilan est négatif ils font faillite et disparaissent.

Pour le reste :

 – On nous dit que la fonction publique, l’assistance sociale, sont de très bons investissements permettant une stabilité favorable à l’efficacité des résultats des travailleurs indépendants.

Il s’agit d’un mensonge, d’un abus de confiance

Ce pays dissimule, par la création de fausse monnaie, son état de faillite, le fait que ses hommes politiques font des promesses inconsidérées pour se faire élire puis fabriquent, en complicité avec les banquiers, de la fausse monnaie pour dissimuler la situation.

Il faudra que cela soit jugé. La sanction prévue, c’est trente ans de prison pour les responsables et leurs complices recéleurs.

Donc ce pays a une urgence : construire des prisons (gag… on ne sait jamais, certains pourraient prendre cette dernière phrase au premier degré).

Bien à vous. H. Dumas

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Ce matin je me suis fait vacciner contre le vaccin.

Ce n’est un secret pour personne, j’ai plus de 75 ans.

Il est vrai que COVID n’est peut-être qu’une grosse grippe, il est vrai que le vaccin Pfizer est une nouveauté dont les résultats et les conséquences ne sont pas complètement maitrisés.

Il est peut-être tout aussi vrai que la Norvège vient de perdre 29 vieillards, décédés juste après leur vaccination. Etant précisé que ce serait la piqure qui fut mortelle tant ils étaient usés, et non le produit injecté.

Il est vrai que nous sommes pris dans un bombardement médiatique qui se resserre de jour en jour, demain ce sera le vaccin ou l’exclusion sociale prétendent les sachants.

Et puis, je me vaccine tous les ans contre la grippe depuis vingt ans, je ne l’ai plus jamais eue.

En réalité, j’étais le bon client pour le vaccin, critique mais finalement consentant. Une victoire pour les excités de la seringue.

Donc, dès Jeudi je me connecte au site dédié : Santé.fr

Là, une image fixe qui me dit que ce sera pour demain, bon.

Le lendemain rien. Le surlendemain j’ai la liste des sites de vaccination, dont celui de Sète et son téléphone.

J’appelle, on me raccroche au nez au bout de quelques sonneries, sans me parler, trois fois.

Pas de panique, “j’attends Lundi” me dis-je, j’irai directement.

J’en arrive.

Donc, sur place, une quinzaine de fonctionnaires débordés, deux ou trois candidats au vaccin pas plus. Une ruche, une fourmilière, telles que l’on peut les voir à la campagne, où tous les insectes sont au charbon, sans qu’il se passe grand-chose de spectaculaire. Il parait que c’est la masse qui compte chez les fourmis. Ici aussi sans doute.

Certains de ces fonctionnaires ont un masque. Le plus important d’eux, en apparence, scotché à son téléphone, n’en a pas.

Derrière le panneau accueil, accompagné de son mur en plastique transparent, une jeune femme masquée, aux yeux noirs, en plein effort, se bat avec deux ou trois A4 qui la chagrinent fortement.

Elle me voit. Evidemment, je suis devant son nez.

Le regard inquiet, elle interpelle à l’entour : “Quelqu’un peut s’occuper de ce monsieur ?” Personne ne répond. Après tout, c’est elle l’accueil.

Elle me dit : “c’est pourquoi ?”. J’hésite à lui répondre qu’il me faudrait un pot de peinture blanche pour repeindre ma cuisine.

Raisonnable, je lui dis donc que je viens pour me faire vacciner.

Alors là, ses yeux expriment l’effarement total. Elle n’en revient pas.

 – Vous avez rendez-vous ?

 – Non

 – Mais vous devez prendre un rendez-vous sur Doctolib.

 – Oui, mais ils ne répondent pas, dis-je. C’est pourquoi je suis venu.

 – Je sais c’est bloqué.

Voilà, elle sait, c’est bloqué. En revanche elle ne sait ni pourquoi, ni comment et surtout que doit-on faire.

Je mets le plus d’ironie possible dans mon regard, derrière mon masque psychédélique que j’ai acheté avant la pandémie en chine, dont la décoration est genre chinois… coloriée et tarabiscotée, et je lui dis un : “formidable”, un peu trainant à la fin.

Fine mouche, elle saisit tout de suite l’irrévérence de ma réflexion et se raidit.

 – C’est ainsi, dit-elle, péremptoire.

Et elle rajoute :

 – Il faut revenir après le 15 Février. Et toc…

Alors là, chapeau.

J’avais déjà une idée assez précise du carnage :

–  de la bureaucratie fiscale, qui pratique terreur et assassinats sociaux,

– de celui la bureaucratie de la construction qui tartine la France de PLUI et d’immeubles identiques, du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, pour des clients amis, eux aussi identiques, à qui l’on fait cadeau de la plus-value foncière que l’on a préalablement volée aux propriétaires des terrains à l’aide d’une législation élastique, que les TA adaptent aux désidératas de l’administration.

Mais, je n’avais jamais été directement mis face à la bureaucratie de la sante, il s’agit d’un carnage que je connaissais mal, qui gagne à être connu. On ne sait jamais, mieux vaut être initié.

Un peu privilégié par mes réseaux amicaux, je n’en connaissais que l’URSSAF encaisseur, pour le reste mes amis me protégeaient.

Depuis ce matin, je connais.

Ces bureaucrates, liquidateurs de nos libertés, de nos vies, ces insectes administratifs, Philos les appelle : “les petits hommes gris”.

Pour moi ce matin c’était une jeune femme, extérieurement vêtue de clair, mais effectivement grise dans la tête.

Un gris qui n’y est sans doute pas de naissance. Elle avait l’air plutôt sympa. Un gris structurel, mis dans sa tête par l’organisation bureaucratique de ce pays, son employeur.

En a -t-elle conscience ? Probablement pas.

Elle ne sait pas que ses rapports avec l’humanité pourraient être tout autre, faits de sourires, exempts de petits chefs à craindre, au contraire plein de clients à séduire. Mais bon, un peu long à lui expliquer…

Donc me voilà vacciné du vaccin.

Bien à vous. H. Dumas

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Rapprochement CARREFOUR COUCHE TARD – L’Etat fonctionnaire augmente son emprise sur l’économie

Les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire augmentent leur contrôle sur l’économie française et le dernier exemple en date est l’opposition formulée par Bercy au rachat de CARREFOUR par la société canadienne COUCHE TARD.

Je ne vois pas bien quel était l’intérêt pour COUCHE TARD de se lancer dans une opération de rachat de la société CARREFOUR ; mais ce n’est pas le sujet et, de toute façon, il ne sera jamais évoqué !

En effet, CARREFOUR ne doit pas se laisser racheter par le groupe canadien, au nom de la « sécurité alimentaire » car c’est bien connu, les québécois vont affamer la France et les français aussitôt l’opération de rachat finalisée alors que la distribution de produits alimentaires est le métier de fond de l’enseigne CARREFOUR.

En outre, on ne voit pas bien comment CARREFOUR pourrait subitement affamer la population française … et n’oublions pas quand même que l’immense majorité des fruits et légumes vendus en France sont importés d’Espagne et du Maroc.

Autant dire que le prétexte ne tient pas mais on ne peut même plus s’étonner des sorties de Bruno Le Maire, ce ministre des finances qui ne connait rien à l’économie mais qui n’hésite pas à raconter n’importe quoi !

Alors de quoi s’agit-il exactement ?

On sait que le groupe CARREFOUR connait des difficultés depuis déjà bon nombre d’années et, qu’après une période faste et d’expansion fondée sur un modèle inventé en France, il en est réduit désormais à vendre « les bijoux de famille » et à se séparer de nombre de ses implantations à l’étranger ; mais il ne s’agit pas ici non plus de discuter des causes des difficultés de la société CARREFOUR.

Par ailleurs, il s’avère que la société CARREFOUR était d’accord pour passer sous contrôle canadien ; il ne s’agissait donc absolument pas d’une tentative de prise de contrôle hostile et la meilleure preuve est que ces deux sociétés ont prévu de nouer des liens commerciaux malgré l’opposition de Bercy à leur fusion.

Mais l’opération ne se fera pas en raison du véto de Bercy et celui-ci est intervenu si vite que le conseil d’administration de CARREFOUR n’a même pas eu le temps de se prononcer !?!

Avec l’opposition de l’administration française à cette opération, nous avons affaire à un des nombreux avatars du capitalisme à la française qui fonctionne, intentionnellement ou pas, en coordination directe avec les services fiscaux de Bercy qui se sont octroyés d’autorité la fonction de gérant de fait de sociétés privées !?!

En droit commercial, lorsqu’une personne est reconnue gérante de fait d’une entreprise, la conséquence est qu’elle est reconnue responsable de la gestion de cette entreprise ; avec toutes les conséquences financières et patrimoniales qui peuvent en découler.

En ce qui concerne l’administration française de Bercy, aucun problème de ce type n’est à redouter, Bercy peut faire absolument n’importe quoi, elle n’est jamais responsable !

Là où cela pose problème c’est que, lorsque Alstom, entreprise ferroviaire française qui fabrique le TGV, rachète une entreprise canadienne spécialisée dans le ferroviaire (Bombardier), c’est bien !

Mais que, lorsqu’un canadien veut racheter une entreprise française, c’est inadmissible !

Je n’ai aucune idée des explications que l’Etat français va fournir à l’Etat canadien … si jamais celui-ci demande des explications.

Là où cela pose problème c’est que l’Etat français n’est même pas propriétaire de CARREFOUR !

Dès lors, ce véto de l’administration française à une opération qui ne la concerne nullement, dans laquelle elle n’a aucun intérêt, démontre clairement que, désormais, tout entrepreneur privé est en liberté surveillée, qu’il est seulement usufruitier de sa propre entreprise … et que les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire peuvent décider, à tout moment, absolument ce qu’ils veulent le concernant sans qu’il puisse rien faire pour s’opposer à cette ingérence !

On avait déjà pu observer les dégâts occasionnés par une telle pratique avec Renault et la prise de contrôle par l’Etat français, à l’initiative d’E Macron alors ministre des finances de F Hollande et malgré l’opposition de C Ghosn, dans ses relations avec l’Etat nippon et l’entreprise Nissan.

Bien évidemment, les Etats étrangers et les entreprises étrangères ne manqueront pas de tirer les conséquences de cet évènement récent et n’hésiteront pas à s’opposer à toute tentative de prise de contrôle d’une de leurs entreprises par une société française.

La seule conclusion que l’on peut en tirer est que l’administration française continue d’augmenter son pouvoir sur le secteur économique privé puisque désormais vous ne pouvez plus vendre votre entreprise à qui vous voulez si les services de Bercy estiment que le deal ne leur convient pas ; et on vient de voir que pour cela Bercy n’hésitera pas à invoquer n’importe quel prétexte … fondé ou pas !

Il s’agit évidemment d’une atteinte flagrante à la propriété privée ; ce qui permet de rappeler que la révolution industrielle, qui est partie du Royaume Uni et qui a permis le fabuleux développement économique que nous connaissons aujourd’hui, n’a été rendu possible qu’à partir du moment où il y a eu un Etat de droit qui respectait les règles juridiques qu’il édictait et qu’il respectait la propriété privée.

Pour ceux qui avaient encore un doute, nous venons clairement, au moins en France, de franchir un cap car il faut être conscient que nous ne sommes plus dans un Etat de droit mais dans un système où règne l’arbitraire d’une administration toute puissante qui peut décider absolument n’importe quoi, sans avoir à se justifier, sans engager sa responsabilité et sans que personne puisse s’y opposer !

En outre, il faut être conscient que l’administration, qui ne fonctionne absolument pas dans le cadre d’une économie de marché, n’est absolument pas la mieux placée pour apprécier le bien-fondé d’une opération de regroupement d’entreprises privées ; mais l’administration n’en a cure !

En fait, le seul cas où une opération capitalistique de cette nature peut apparemment être autorisée, est lorsque l’entreprise française est au bord de la faillite et qu’il y a une menace sur l’emploi. Rappelons-nous Alstom turbines qui devait se vendre à l’allemand Siemens, qui n’en a pas voulu, avant de se donner à GE (General Electric gigantesque conglomérat américain qui exploite notamment des centrales nucléaires).

Alors, bien sûr, on peut habiller cette « stratégie » en invoquant le protectionnisme économique voire le patriotisme économique mais la réalité est toute différente. Dans les faits, c’est une nationalisation de l’ensemble du secteur des entreprises privées sans que l’Etat ait besoin d’y mettre le moindre € ; ce qui constitue évidemment un « progrès » sensible par rapport à la situation de 1981 lorsque F Mitterrand et les socialo-communistes, avaient décidé de nationaliser, à grands frais, des pans entiers de l’économie française (banque et industrie).

J’hésite entre soviétisme (et le “pilotage” de l’économie par l’administration est bien du soviétisme et on sait où cela nous mène) et technocrature (dictature de la technocratie) mais peut-être est-ce finalement la même chose ?

Nous étions en liberté surveillée. Désormais, nous sommes juste surveillés car la liberté disparait dans ce pays à une vitesse proprement stupéfiante ; et cela devrait inquiéter les français et ce d’autant plus que le patronat français n’a émis absolument aucune objection, aussi minime soit-elle, quant à cette ingérence manifeste de l’administration dans l’économie privée. Cela en dit long sur l’état de soumission de celui-ci …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Alain Finkielkraut, le judas de l’infosphère

En aparté

Chaque lundi sur LCI, Alain Finkielkraut avait rendez-vous sur LCI avec Mr Pujadas. Lundi dernier il s’est exprimé ainsi sur l’affaire Duhamel : “Y a-t-il eu consentement ? A quel âge cela a-t-il commencé ? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité ? On parle d’un adolescent. Ce n’est pas la même chose”.

Poser ces questions est-il irrecevable ? Quand j’étais jeune adolescent, j’ai été approché par des hommes matures pour m’inviter dans des choses dont je comprenais tout de suite la finalité. Avec aucune expérience de vie en la matière, j’aurais pu être curieux. « Qu’est-ce que c’est ? »

Il est vrai qu’à l’époque de mon adolescence, j’étais dans un village, sans la furie d’Internet, ce qui devait être peut-être la situation de la victime dans l’affaire Duhamel.

Mais j’ai aussi été approché par d’autres hommes de qualité sur lesquels mon choix s’est rapidement reporté en toute conscience !

Dans mon adolescence, j’ai fréquenté Pigalle, avec le mari de ma tante. J’ai toujours été précoce dans ma tête, ce pourquoi je recherchais toujours la compagnie d’adultes car j’étais une éponge pour comprendre par de l’expérience. Mon oncle indirect avait donc choisi de laisser ma tante s’endormir pendant que nous allions faire une virée à Pigalle. Il m’a montré ce monde de la nuit, m’a introduit dans un Peep Show pour voir une femme à poil derrière une vitre se caresser et vaquer ensuite dans les lumières de la ville.

Et puis quoi ? Et puis rien. Mon oncle indirect ne m’a pas montré que cela, car il m’a fait découvrir toute la ville de Paris, ses musées pour ouvrir les yeux d’un enfant de village. Il n’était pas riche mais se fendait pour moi, tellement ma compagnie lui faisait plaisir.

Avant lui, donc un peu plus jeune, mon voisin de huit ans plus vieux que moi avait aménagé une discothèque dans la cave de ses parents. Ils et les miens trouvaient notre relation d’un œil bizarre mais sans interdit. C’était magique pour moi ! Mais mieux, avec lui j’ai conduit une voiture à l’âge de 14 ans, une Simca blanche un peu customisée sur quelques routes désertes sur les bords de l’Armor, avec lui à côté de moi pour m’instruire. Que s’est-il passé de fâcheux ? Rien, juste une camaraderie bienveillante pour transmettre à l’un ce que l’autre sait déjà.

Alors ?

Donc, en tant qu’adolescent, on peut parfaitement comprendre le monde qui nous entoure et plus particulièrement celui des adultes et choisir ce qu’ils nous proposent. Et quand on réfléchit plus loin, il y a l’Ednat. Des adultes qui nous font cours pour s’adresser à nous afin de nous structurer et atteindre cet âge “imbécile” de l’adolescence où tout se chamboule dans nos têtes. Il nous faut juste en garder raison.

On commence à s’émanciper à la fin du collège avec une orientation qui débute véritablement, pendant que les premiers baisers tombent sur les lèvres des filles. Celles que j’ai visitées pour la première fois en fin de troisième lors d’une Boum étaient celles de ma promise depuis le CM2, sans lendemain ensuite, de ma part. Un trophée en quelques sortes …

Ecrire ces mots en tant qu’adulte mature est facile, connaissant l’histoire, mais en rien quand on grandit jeune pousse dans la vie.

La philosophie suit souvent les coursives des mathématiques, en écartant autant que possible l’émotionnel ou son surcroît, l’émotivité des débats. C’est un discours de raison, factuel pour tenter d’établir une ou des solutions possibles.

Notre société en regard de cela est plongée dans la réaction émotive exacerbée par le Clergé de l’instant, plongeant comme n’importe quelle hyène sur n’importe quoi, sans objectivité, recul ni même réflexion. Nous avons ainsi un fil émotif qui prend en otage toute une population où la croyance tient office de preuves.

Alain Finkielkraut a-t-il le droit de s’exprimer ainsi ? Mille fois oui à mon sens et son excommunication s’inscrit parfaitement dans l’air du temps. Les religions et les croyances reprennent le dessus sur les lumières.

Bien à vous !

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Lettre à l’URSSAF

Vous me demandez de préciser mon revenu 2017.

Je n’en vois pas la nécessité puisque je vous ai dit depuis plusieurs années que je ne voulais plus m’assurer auprès de votre organisme, comme la directive 92-49-CE me le permet, et elle prévaut sur tous les droits nationaux des pays de la Communauté Européenne, et donc encore plus sur un code d’une société privée, même ayant une mission de service public.

La « solidarité nationale » est un bon concept. Elle suppose par définition que tous les citoyens bénéficient des mêmes prestations pour tous les risques assurés. Malheureusement ce n’est pas le cas, et la couverture sera très différente, que l’on soit salarié, indépendant, fonctionnaire, haut-fonctionnaire, employé de la sncf ou de la ratp, député ou sénateur. Les catégories favorisés veulent garder leurs avantages par rapport aux autres.

L’exclusion possible de la directive 92-49-CE supposant que toutes les caisses de sécurité sociale fonctionnent selon « un régime légal », donc unique et défini par une loi, ce qui n’est pas le cas en France, les caisses de S.S. ne peuvent se prévaloir d’aucun monopole. Je souscris ainsi légalement un contrat auprès d’une autre société d’assurance européenne.

La sécurité sociale de France n’a pas voulu évoluer depuis des décennies malgré de considérables changements dans la société. Elle est maintenant complètement inadaptée. La Suède, le Danemark, l’Allemagne ont fait évoluer significativement leurs Sécurités sociales. Pourquoi pas nous ?

Pour exemple, dans mon domaine d’activité, le seul acte de traitement qui ait une base de remboursement a été inventé en 1910, il y a plus d’un siècle, et ne se pratique plus, par obsolescence. Nous sommes le dernier pays de l’OCDE a ne pas avoir de spécialité officielle en parodontologie, alors que 60 % de la population ont des indications de traitement, mais aussi a ne pas avoir d’hygiènistes dentaires, donc une incapacité à appliquer une prévention moderne et efficace, les chirurgiens dentistes n’ayant pas de temps pour la faire.

Le terme le plus approprié pour décrire la médecine en France est le désert. Des millions de citoyens cherchent désespérément un généraliste, un dentiste. Il faut attendre souvent six mois, parfois un an
pour un rendez-vous chez un spécialiste. Même les hôpitaux ont des services désertiques. Les pathologies traités tardivement s’aggravent et nécessitent des traitements plus lourds, plus chers et plus aléatoires. Des milliers de médecins partent tous les ans à la retraite et ne sont pas remplacés. Beaucoup d’autres partent à l’étranger pour retrouver un exercice convenable. L’assurance maladie est proche du néant.

En 2020, la sécurité sociale a franchi un nouveau cap. On ne peut pas séparer les autorités sanitaires départementales des nationales dans le désastre auquel on a assisté. En interdisant le traitement médical proposé par l’infectiologue le plus réputé au monde, qui au printemps faisait 40 fois moins de morts que la prise en charge « ordonnée » par le ministère (0,5% contre 20%) , en empêchant les généralistes et les cliniques de s’occuper des malades du Covid, en conseillant du Rivotril pour achever les malades que les services de réanimation ne pouvait plus prendre en charge, vous êtes devenu « l’insécurité sociale », l’organisation criminelle responsable par incompétence, inertie, irresponsabilité, corruption par des laboratoires, de dizaines de milliers de morts évitables.

Si vous démontrez avec une telle évidence votre intention de tuer vos assurés au lieu de les protéger, vous comprendrez que je préfère m’assurer ailleurs.

Et pour ces prestations lamentables sinon intolérables, vous vous permettez de soumettre les citoyens et l’économie française à un niveau de prélèvements que vous prétendez obligatoires, le plus fort au monde. La conséquence directe est de rendre non-compétitives les entreprises françaises, de générer des nombres record de faillites, de chômeurs, de suicides, de fuites de cerveaux.

Et en plus on apprend par un juge spécialisé que la fraude sociale peut être évaluée à 50 milliards d’euros par an ! Quant à la dette sociale de la France, qui n’est à mettre qu’à la charge de votre incompétence, mais que vous mettez sans scrupules à la charge des prochaines générations, elle devrait largement dépasser les 400 milliards d’Euros en 2021.

En tant que gérant de société, j’ai cent fois par an l’occasion de constater l’inefficacité de vos services, où les dossiers se perdent, où la moindre modification se transforme en parcours du combattant pour être enregistrée, où il est impossible de trouver un responsable de quoi que ce soit, ce qui ne manque pas de nous rappeler la définition de la sécurité sociale comme l’endroit où ceux qui partent en avance croisent ceux qui arrivent en retard.

Donc, considérant ce bilan désastreux, je vous prie de cesser toute tentative de me faire cotiser à votre organisation illégale, car ce serait de l’extorsion de fonds, en bande organisée, s’ajoutant aux crimes de l’année, proches du génocide, et à la corruption de magistrats pour qu’ils n’appliquent pas le droit européen.

Force est de constater que vous êtes devenus une mafia et je n’ai pas l’intention de me faire racketer.
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La java du diable !

La java du diable !

Pour comprendre les situations folles, il faut s’en remettre aux poètes. En composant, en 1955, « La java du diable », Charles Trénet avait pressenti ce qui allait nous arriver un jour. La pandémie du coronavirus, c’est la java du diable, une chansonnette qui en un éclair se diffuse dans le monde entier et qui rend fous tous les milieux. Jusqu’à la Bourse où « le cigare se vend au prix du mégot ».

La pandémie, si on la considère avec sang froid, est un peu plus agressive qu’une simple grippe. En France, elle a tué environ 60 000 personnes de plus que la statistique annuelle, en faisant mourir des personnes dont l’espérance de vie ne dépassait pas un an ou deux. Un an de vie, ce n’est pas rien pour un individu, mais pour une collectivité une augmentation passagère des décès de 9 %, ce n’est pas un séisme, surtout si on en a bien identifié la cause.

Sans radiodiffusion, pas de java du diable. Ni de pandémie. La panique mondiale doit beaucoup moins au coronavirus qu’aux émissions de radio et de télévision. D’ailleurs si on n’en avait pas parlé autant, presque personne ne s’en serait aperçu. Vous souvenez-vous d’avoir été inquiet de la grippe annuelle ?

Je me souviens d’un enseignement post universitaire sur une nouvelle technique chirurgicale. A la diffusion de la vidéo, autour de moi les confrères, frappés d’évanouissement, tombaient comme des mouches, alors qu’ils regardaient à l’écran une intervention qu’ils effectuaient plusieurs fois par jour ! C’est dire le pouvoir de l’image.

Je me souviens aussi des cris d’un patient un peu simplet à qui je ne faisais aucune misère mais qui hurlait de peur. Issu de la salle d’attente, un patient fit irruption dans le cabinet en criant « Arrêtez de le torturer ! », avant de prendre la fuite en courant. Qu’on se rassure, il revint quelques jours plus tard en s’excusant, une fois que mon assistante qu’il connaissait lui eut expliqué les circonstances de l’incident.

C’est vous dire que je sais ce qu’est la peur panique et que le délire généralisé provoqué par le coronavirus ne me surprend pas. Je dois toutefois ajouter que le manque de sang froid de nos gouvernants n’est pas sans m’étonner. Voilà des gens qui sont arrivés au sommet du pouvoir et qui n’ont aucune des qualités que celui-ci requiert ! Comment notre société a-t-elle pu s’organiser ainsi ?

Poser cette question, c’est s’interroger sur la nature des épreuves par lesquelles on sélectionne ceux à qui nous allons confier notre destin. Chez les Romains, et chez nous au temps des premières républiques, il y avait le « cursus honorum », succession de postes de responsabilité croissante qui garantissait les capacités des candidats aux hautes fonctions.

Chez nous, aujourd’hui, un modeste diplôme, celui de l’école nationale d’administration va vous servir de certificat de garantie tout au long de vos quarante années de brillante carrière. Et pour que la sélection ne fasse pas d’erreur, un solide esprit de corps protège de toute intrusion délétère les titulaires du magique parchemin.

Ajoutez à cela une folle passion du pouvoir chez leurs titulaires qui les fait chasser avec horreur tout individu qui prétendrait, de par ses qualités, s’introduire dans le cercle sacré, et vous comprendrez pourquoi, incapables de juguler l’épidémie, les dirigeants de notre pays font une véritable guerre à ceux qui réclament des mesures différentes et en proposent d’efficaces et de prouvées.

Quand on pense que le conseil de l’ordre, dont la seule véritable mission est de préserver l’indépendance des médecins, en est à poursuivre des praticiens dont le seul crime est de prétendre exercer leur art, validé par la faculté et sacralisé par le serment d’Hippocrate, on se dit qu’à ce stade d’inconscience, il y a péril dans la demeure.

Oui, il y a péril dans la maison France. Le peuple l’a bien compris. Il commence enfin à se réveiller, et l’on voit des regroupements se faire pour la sauvegarde de notre pays. Demain, c’est une vague immense qui se lèvera, comme aux pires moments de notre histoire. Mais Dieu que le temps est long !

Claude Reichman

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Métastase administrative