Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La résistance des gens ordinaires

Nous sommes tous, d’abord ordinaires.

Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.

Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.

Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.

Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.

Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.

Les technocrates auront été les champions de la manipulation.

Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.

Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.

Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.

Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.

Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.

Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.

Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .

Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.

Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.

Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.

Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…

Bien à vous. H. Dumas

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Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance.

Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.

Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.

Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.

C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.

Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.

Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?

Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?

Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.

Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.

Qui sont ces hommes ?

Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?

Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?

Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?

Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?

Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?

Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?

Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?

Mon humble avis

Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.

Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.

L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.

Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.

Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?

Là est la question, qui n’est même pas encore posée.

Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.

Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.

Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.

Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.

Mais que de souffrances à venir avant cela…

Bien à vous. H. Dumas

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Piller, Pillages, Pillards…

Une constante soudain très tendance.

Le Larousse donne ces définitions de “piller”, entre autres :

  • S’emparer des biens qui se trouvent dans un lieu en causant des dommages, en usant de violence…
  • Détourner à son profit l’argent de quelqu’un…

Il s’agit de s’emparer des biens d’autrui par la violence – donc probablement sans son accord – en générant des dégâts.

Il ne faut pas confondre manifestation, casse et pillage. Il n’y a pillage que s’il y a vol, la casse ne suffit pas à définir le pillage.

Les casseurs et les pilleurs ne sont donc pas animés par la même motivation, même s’il peut y avoir entre eux une synergie. Le pillard qui arrive derrière le casseur n’a pas à casser, c’est déjà fait. Le casseur, lui, ne va pas automatiquement piller.

En revanche le pillage génère systématiquement une casse induite, visible ou invisible mais certaine.

Celui qui casse

C’est celui qui agit sous le coup de la colère, en général face à une situation qu’il trouve injuste. Son opinion n’est pas intrinsèquement vraie, il le sait.

Il casse pour se libérer d’une pression qu’il trouve insupportable, qu’il ne sait pas ou ne peut pas contourner ou dominer.

On peut lui opposer deux choses, la contrainte ou la raison. On peut facilement, la colère passée, obtenir son remord, sa contrition. Il n’est pas fatalement perdu.

Celui qui pille

Il n’agit pas sous le coup de la colère, au contraire. Sa décision est murement réfléchie. Il faut qu’il considère d’abord qu’il ne pille que ce qu’il mérite, ce dont il a si fortement envie ou besoin que le pillage est une méthode raisonnable pour lui d’appropriation.

Il agit dans le cadre d’un ordre dont il est le centre, sans limite pour les conséquences.

On ne peut rien lui opposer puisqu’il s’est d’abord convaincu de la légitimité de son pillage. On ne peut pas le raisonner, il faut juste être plus fort que lui pour l’entraver.

Il est irrémédiablement perdu pour la société, son réflexe ira croissant, il risque même de devenir institutionnel, d’aboutir à une voyoucratie.

Les pillards de juin 2023

Ils étaient déjà là au moment où les casseurs ont explosé face au meurtre d’un jeune délinquant par un policier, rapporté par une vidéo privée.

Ces pillards sont convaincus de leur droit à posséder les signes extérieurs d’existence sociale qui sont largement répertoriés et affichés un peu partout, ainsi que les éléments de confort ou de jouissance eux-aussi largement décrits.

Ils sont aussi convaincus que ceux qui jouissent de ce qu’ils voudraient sont illégitimes dans leur possession, ont eux-mêmes volé ces biens, tout précisément à eux par le biais d’une société qui serait fondamentalement injuste avec eux.

Mais me direz-vous

« N’êtez-vous pas en train de nous décrire les Services Fiscaux ? »

Non, mais… enfin oui… en quelque sorte. Ce sont les mêmes croyances, les mêmes moteurs, les mêmes méthodes et les mêmes conséquences… mais appliqués par d’autres groupes sociaux, dans d’autres configurations. Finalement, oui, vous avez raison.

Mais alors

« On ne peut rien faire, on ne sera jamais plus fort qu’eux… »

Certes, mais ils sont en train de faire faillite, ils vont exploser en vol, être anéantis.

« Et alors ? »

Si nous ne sommes pas entrainés mortellement dans leur chute nous pourrons construire une autre société.

Pour cela il suffira

  • De prendre conscience que la réalité d’un groupe prend sa source dans l’addition de ses individualités, que l’individu est l’unité de base.
  • Que donc le pouvoir ne vient pas de la qualité du haut mais de celle du bas.
  • Que l’Etat est un outil à la disposition de la société et non l‘inverse.

Toutes les actions humaines puisent leurs forces dans la tête et le cœur de chacun et non dans je ne sais quelles paroles divines ou politiques qui ont la prétention de régenter notre vie sans chacun de nous, voire contre chacun de nous.

Cela vaut pour toutes nos activités, civiles, économiques, scientifiques, etc…

Conclusions

Les pillards du fisc sont absolument inutiles, nuisibles. Quelqu’un va disparaitre, eux ou nous…

Bien à vous. H. Dumas

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Deux poids et deux mesures face à la barbarie

Seuls quelques principes séparent la civilisation de la barbarie.

Un, particulièrement, ne peut accepter aucune exception : “nul ne peut se faire justice lui-même, en son nom où au nom d’un groupe, d’une croyance.”

Tout acte répressif passe impérativement par un jugement préalable, rendu par une justice libre, qui définit la hauteur et la forme de la répression.

Notre civilisation très avancée — trop avancée ? — a poussé le principe jusqu’à la suppression de la peine de mort même après jugement, considérant que la mort d’un autre homme ne peut pas être décidée même par des juges.

Lorsqu’il y a meurtre, il faut donc se poser la question primordiale : est-on face à un geste de défense instinctif plus ou moins légitime, ou face à un acte précédé du jugement personnel du meurtrier ?

Le premier cas peut éventuellement exister dans le cadre de la civilisation, le deuxième ouvre la porte de la barbarie.

Deux événements viennent à quelques mois d’intervalle illustrer la perception de ce principe.

Novembre 2022

A Bullecourt un contribuable juge un inspecteur des impôts coupable d’une agression mortelle à son encontre et le tue.

Juin 2023

A Nanterre un motard de la police juge un jeune conducteur automobile coupable de mise en danger potentielle de sa vie ou de celle d’autrui et le tue.

Par deux fois il ne s’agit pas de donner la mort face à une menace mortelle visant le meurtrier, donc par deux fois il s’agit d’un acte de barbarie.

La réaction du pouvoir va être diamétralement opposée à l’occasion de ces deux morts.

A Bullecourt

La victime sera décorée, le meurtrier suicidé accusé sans procès.

Bien plus, pour avoir posé la question de la nécessité de connaître la vérité sur le niveau plus ou moins mortel d’agression vécu par le meurtrier avant son passage à l’acte, je serai mis en garde à vue et immédiatement condamné pour « apologie de meurtre »

A Nanterre

La victime n’est pas décorée, elle sera faussement accusée de mise en danger de la vie du meurtrier, accusation qu’heureusement des vidéos de témoins viendront contester et réduire à néant.

Le meurtrier se voit absous par la majorité de la population et personne n’y trouve une apologie de meurtre… Une cagnotte est ouverte à son bénéfice, les initiateurs ne sont pas poursuivis pour apologie de meurtre.

Pourtant, sur les principes, les deux meurtres paraissent identiques : il s’agit de deux jugements individuels, sans intervention d’un juge, que les meurtriers ont trouvé suffisant — au moins sur le moment — pour justifier leur décision de donner la mort.

Quant aux deux poids et deux mesures face à la barbarie, je vous laisse en juger…

Bien à vous. H. Dumas.

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On a les banlieues qu’on mérite

On nous a appris que l’homme tend à imiter ceux qu’il envie ou ceux qui sont hiérarchiquement au-dessus de lui.

Ainsi les parents qui fument ou boivent vont probablement voir leurs enfants faire de même. Et, dans la vie de tous les jours, les ambitieux vont d’abord copier les signes de caractère, les méthodes, de ceux dont ils souhaitent partager le statut.

Ainsi, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective, un des moteurs principaux de l’être humain est sa soif de ressembler à ceux qui le dominent ou à ceux qu’il veut rejoindre ou dépasser dans la hiérarchie sociale.

Par ailleurs, sauf à être un sale raciste, il est clair que tous les groupes humains sont composés de toutes les variétés possibles de sensibilités, en pourcentage équivalant. Mais que toujours, du fait du hasard ou d’une volonté, une sensibilité prend le pouvoir et s’impose alors aux autres. Ce pourra être les justes, les hypocrites, les généreux, les cupides, les libertaire, les totalitaires, les calmes, les violents, etc…

A l’époque de la royauté c’est le hasard qui déterminait le caractère du Roi, donc celui des dominants, et par conséquence la tendance globale. Aujourd’hui la démocratie prétend faire mieux, nous constatons tous les jours que ce n’est pas fatalement le cas.

La démocratie ne suffit pas à révéler une élite de qualité. Ce serait peut-être possible si ceux qui l’animent ne trichaient pas, si le vote était sincère et documenté ce qui n’est que rarement le cas.

Conclusion

La banlieue n’est que le miroir de l’élite qui la domine. Ses caractéristiques sociologiques ne sont pas liées à la modestie de ses moyens, voire à sa misère, mais à l’exemple qu’elle prend en haut, en imitant ceux qu’elle aspire devenir.

Ses croyances, ses attitudes affichées ne sont que façade, son souhait profond n’est pas le remplacement mais l’égalité qu’elle pense atteindre par la copie.

La responsabilité de la situation

Que voit-elle à copier ? le pillage.

Elle voit une société de privilégiés qui vit aux dépens de ceux qui prennent des risques, qui tentent d’accumuler le capital, facteur de progrès en toutes choses.

Celui qui capitalise connaissances, compétences ou richesses, est source de suspicion, de dénonciation et finalement de dépossession.

Le corporatisme sert de croyance. La police et la justice sont exclusivement utilisées à protéger cette situation. Il n’est aucune place pour celui qui n’a pas déjà un pied dans les lieux.

Tout ce qui n’est pas « fonctionnaire » ou assimilé est présumé asocial et incompétent. La signification de cette situation consiste à snober les exclus.

Commissariats inaccessibles, flics toujours soupçonneux, jamais ouverts ou souriants.

Tribunaux aussi inaccessibles, magistrats déguisés et obligation d’avocats soumis et complices.

L’éducation nationale se prétendant l’unique juge de la capacité de chacun à être. Allant jusqu’à imposer leur avenir, par le hasard puis la force, aux jeunes qu’elle a sélectionnés en laissant les autres sur le bord de la route. Alors que son système n’est capable d’imposer que l’ordre, la soumission, et non la connaissance ou la compréhension qui sont la vraie vie et doivent être accessibles librement à tous.

C’est le pillage du pays par ceux qui se déclarent son élite que voit la banlieue.

Alors la banlieue copie, la banlieue pille. CQFD.

Eliminons chez nous, par le vote, les pillards, réintroduisons la confiance dans les hommes, la liberté d’entreprendre, protégeons la propriété privée, pratiquons la politesse, la compassion, le respect de tous, le plaisir de l’accueil, chassons nos propres pillards et la banlieue sera un lieu de richesse et d’avenir.

Tout cela ne nous empêchera pas, au contraire, de châtier les délinquants plutôt que, comme aujourd’hui, faire alliance avec eux par souci « d’efficacité »

Bien à vous. H. Dumas

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Il faut couper les vivres

Quand dans une famille apparaît l’enfant prodigue, celui qui profite de sa filiation pour prélever sans contrepartie les sommes nécessaires à ses dépenses inconsidérées il est inutile de tenter de les analyser. Peu importe que ces dépenses soient liées à une addiction au jeu, au statut social, à quelque obsession ou envie non maîtrisée.

La seule solution pour protéger le patrimoine familial est de couper les vivres au prodigue.

Nos hommes de l’Etat sont prodigues. Nous en avons décortiqué les raisons sur ce blog.

Il est parfaitement inutile d’ergoter sur l’usage de leur prodigalité. Inutile de papoter sur son organisation.

Il faut leur couper les vivres, sans quoi ils iront jusqu’à la ruine dévastatrice.

Donc, la solution pour sauver la France d’une faillite aujourd’hui proche et inéluctable n’est pas d’analyser jusqu’à plus soif les dépenses mais de couper dans les recettes.

Il faut réduire l’impôt, réduire le périmètre d’intervention de l’état dispendieux, éradiquer la terreur fiscale, redonner aux français leur confiance en eux, rétablir le rapport naturel entre le gain et l’utilité économique de celui qui le perçoit.

Pour résumer, il faut se débarrasser à minima du mensonge économique.

Or hélas, nous sommes au contraire immergés dans le mensonge. En toutes choses. Il est endémique de notre organisation sociale, il est le moteur principal de notre vie, vivre sans lui ne paraît plus possible. Quel drame.

Valentin Gendrot est ce journaliste qui a infiltré la police et largement décrit à cette occasion l’usage dans cette profession du mensonge pour atténuer le poids très lourd de son exercice. Hélas, mauvais réflexe qui aboutit au crime de Nanterre dont on doit la découverte au hasard d’une vidéo privée, alors qu’il avait été préalablement dissimulé à l’aide de fausses déclarations sous serment des meurtriers.

Contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire il ne s’agit pas d’un mensonge isolé, au contraire aujourd’hui le mensonge est systématique, ce n’est pas une exclusivité des forces de l’ordre.

C’est toute notre société qui est vérolée par le mensonge du plus bas au plus haut de l’échelle.

C’est le mensonge qui a généré l’Allemagne nazi, qui pousse dans les bras des milices le peuple russe, qui taraude les démocraties occidentales.

Comment éradiquer le mensonge ? Est-ce seulement possible ?

Quels sont les liens entre le mensonge et la croyance ?

Je suppose que des penseurs beaucoup plus intelligents que moi ont probablement déjà réfléchi à la question sans résultat concret, nous sommes bien obligés de le constater.

Mensonge pour l’un est vérité pour l’autre. Comment sortir de ce piège ? On n’en sort pas, tout simplement.

C’est le piège de la vie qui n’est qu’un mensonge par rapport au néant qui est la réalité. C’est vertigineux pour ceux qui prennent la vie au sérieux et se la pètent.

C’est ainsi, par prétention et goût du pouvoir, que la magistrature fait sienne la culture extrême et sophistiquée du mensonge qui a définitivement envahit les prétoires où la vérité est une exception outrageante.

Pour ma part je n’ai aucun espoir de voir la fin des mensonges, au point de me poser la question : Serai-je amené à l’obligation de mentir demain ? Probablement… Triste avenir.

Conclusion : la vérité est un luxe, que je vous souhaite de connaître, qui n’a pas de prix tant il peut coûter.

Bien à vous. H. Dumas

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Les jours se suivent et se ressemblent

Voyons, un texte de loi précise que les agents de police ont le pouvoir d’apprécier une situation immédiatement dangereuse pour eux – ce que l’on peut comprendre – mais aussi a terme pour une personne X, du fait d’un individu qui n’obéit pas à leurs injonctions.

L’article L435-1 du Code de la Sécurité Intérieure inclut les phrases suivantes : « … Les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent…  Faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée…. Lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules…  dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui… »

Donc les agents de police ont la possibilité légale d’observer une situation, de la juger et de donner la mort…

Mon épouse a été mise en joue par un énergumène de la police, nuitamment, ce n’est pas rassurant. On comprend vite que le jugement du fonctionnaire pourrait être sans appel, on n’a pas l’impression que ses méninges et les informations qu’il croit alors posséder sont à la hauteur de la situation…

Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. On nous le répète à longueur de journées, nos forces de l’ordre sont exclusivement constituées de personnes d’une intégrité, d’une intelligence, d’une sagacité hors du commun. Cela ne prête pas à discussion.

Ils ne sont jamais sanctionnés préventivement, tout simplement parce qu’ils sont parfaits.

Ne parlons pas de leur chef, le sieur Darmanin. Il les drive avec fougue, les rassure chaque jour en vantant leur perfection. Qui oserait en douter ? Certainement pas les syndicats de la Police…

Bien qu’élevé dans la religion catholique, Darmanin ne va pas jusqu’à conseiller aux fonctionnaires dont il a la responsabilité de « tendre l’autre joue quand on leur fout une baffe ». Il devrait peut-être…

Mais ce n’est pas tout.

Notre Police n’est pas la seule catégorie de nos fonctionnaires au-dessus de tout soupçon. Il y a encore mieux.

Les agents du fisc. Pour de multiples raisons.

D’abord, parce que ce qu’ils dérobent aux français qui ont le malheur de tomber sous le coup de la torture fiscale est considéré comme une bonne action, chacun espérant en bénéficier pour partie.

Ensuite, parce que tout ce qui ruine le voisin est bien fait pour sa gueule… Non ?

Donc les agents du fisc sont encore plus infaillibles que les policiers, mais de plus ils bénéficient de l’assentiment général, sans aucune exception.

Et pourtant

Eux aussi possèdent le droit de tirer à vue, de condamner sans jugement et d’exécuter la condamnation directement.

La pièce ci-dessous est tirée d’une Saisie Administrative à Tiers Détenteur (SATD).Une sorte de mine à fragmentation. Elle est pratiquée directement sur votre compte en banque, sans que vous en soyez avisé préalablement, elle bloque immédiatement tous les avoirs que vous avez sur ce compte. J’en reçois plusieurs dizaines par an…

Celle-ci est intéressante.

Il ne s’agit pas d’un impôt dû, mais de majorations pour paiements tardifs. La somme n’est pas importante 2 299,62€, mais elle ne représente pas la réalité.

Le 19/09/2022 j’ai versé au fisc 43 037€ représentant les impôts fonciers des années 2018, 2021 et 2022 de la société Mirabeau. Je n’avais pas pu payer plus tôt ces impôts du fait du blocage de tous mes comptes depuis plus de vingt ans par le fisc pour des redressements indus, ce qui rend ma trésorerie pas facile à gérer.

J’ai donc demandé au fisc de me dégréver des majorations puisque mes retards de paiement n’étaient pas de mon fait mais du sien. Refus…

Bien plus, la majoration pour retard de paiement sur le foncier de 2021 est de 1298 €, et le fisc me facture 2299,62 €.

Les comptes sont faux.

Enfin disons que les comptes sont transformés par le fisc, à sa sauce. Ils ne représentent plus la vérité. Mais du fait que c’est le fisc qui les édite, ils sont vrais.

Fournel et Darmanin sont d’accord, leurs fonctionnaires ont toujours raison, évidemment… ils sont des surhommes parfaits. Ce ne sont pas leurs syndicats qui diront le contraire…

Donc le fisc s’est permis d’attribuer mes versements à d’autres paiements que ceux que j’ai expressément désignés. Sans aucune gêne il pratique une SATD mortelle, non pour un impôt dû mais pour une majoration objectivement indue et abusive, qui dans un monde normal aurait dû faire l’objet d’un dégrèvement…

Cela uniquement pour donner du crédit à un meurtre économique qui dure depuis plus de vingt ans, pour le faire perdurer, par sadisme et abus de pouvoir, contre toute raison et intérêts humanistes et sociaux….

Pourtant les fonctionnaires de Bercy savent que leurs collègues chargés des retraites m’ont taxé pendant quarante ans en me promettant une retraite radieuse… qu’ils me versent 450€ par mois… ce n’est pas vraiment la richesse. Ainsi je ne dois pas grand chose à la collectivité… à qui j’ai pourtant beaucoup donné.

Enfin, tout cela n’est pas bien grave, nous touchons le bout. Hélas pour nous, il est incandescent…

Bien à vous. H. Dumas

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Arras puis Nanterre

C’est dans cet ordre-là que les évènements se sont déroulés.

Dans toutes les sociétés les guerres sont larvées, prêtes à se déclencher. La guerre c’est l’ordre de celui qui se croit le plus puissant imposé par la force, visant à dominer.

Dans la pratique cela se traduit par le meurtre, le viol, le pillage et la destruction.

Il est très rare que l’ordre souhaité par le plus puissant soit juste.

Face à ces constats les penseurs des lumières ont posé les bases d’une solution qui se traduit simplement et génialement par trois acceptations : premièrement nous sommes tous égaux en droit, deuxièmement tout pouvoir doit être équilibré par un contre-pouvoir, troisièmement nos vies et nos biens sont sacrés.

C’est simple, ce serait efficace, ce n’est nulle part en place.

Tous les hommes de l’Etat, ici ou ailleurs, prétendent être animés par cette volonté, mais en réalité ce n’est qu’un faux nez derrière lequel ils agissent uniquement dans le cadre de leurs profits personnels et de ceux de leurs affidés, en prenant soin de diviser et d’émietter, voire d’interdire et de poursuivre, toute opposition ou contre-pouvoir.

Nanterre

Un gamin de 17 ans est tué froidement par un agent de la police. La France se divise, les uns pensent qu’il faut donner libre cours aux forces de police pour stopper la délinquance – entendez le trafic de drogue qui enrichit les marchands et détruit les utilisateurs – qui perturbe la bonne marche de notre société exemplaire…. Les autres trouvent que, quand même, si la police juge et sanctionne sur le tas… où allons-nous ?

Qui arrive à nier qu’une société qui abat un jeune de 17 ans pour rien, sans jugement, est gravement malade ? Peut-on réinstaller la peine de mort et la confier directement à la police, à l’armée, à des milices ?…

Mais oui, mais oui. Que pensez-vous qu’il va arriver ?… Imaginez juste l’inverse et comparez… Voyez ce qui se dit autour de vous concernant l’Ukraine…

Un point positif : le débat est largement ouvert, pour une bonne semaine…

Arras

C’était avant-hier. J’étais seul, face à un Tribunal secret où tout enregistrement de ce qui se dit est interdit, où donc toute argumentation n’a aucune existence, seul subsistera le jugement, acquis ici bien avant l’audience.

A Arras je luttais contre le pillage du fisc lors des contrôles fiscaux, contre le droit du fisc de nous détruire avant tout jugement, par hypothèque légale, ATD, et autres saisies.

Je luttais contre les dérives fiscales meurtrières, contre le pillage fiscal qui nous tue et va avoir raison de notre société. Pillage qui est un acte de guerre, comme l’a très bien expliqué le Ministre Le Maire.

Pillage qui a tué deux fois à Bullecourt — village qui dépend du Tribunal d’Arras – sans que le parquet n’engage une enquête pour éclaircir les faits.

Contrairement à la Police, le fisc peut piller et tuer impunément, tous les jours, sans que personne ne s’en émeuve.

J’apporte toutes les preuves à ce sujet, je récolte exigence de condamnation et diffamations de la part de M. Fournel, le Directeur national des Services Fiscaux, qui n‘hésite pas à la barre du Tribunal à me traiter de diffamateur au simple fait que je dénonce des « fonctionnaires », de comploteur au simple fait que je dénonce la terreur fiscale installée volontairement pour permettre à nos élus de continuer à emprunter comme des malades…

Pas de mouvement de foule, pas de soutien, je suis seul, je resterai seul dans mon acte de résistance, c’est ainsi… pourquoi ? je ne sais pas.

Dès réception des jugements d’Arras, je publierai les conclusions des parties et les jugements qui auront suivi. Vous pourrez vous faire votre opinion.

J’ai fait appel, j’irai ensuite en cassation, puis en Europe, si la vie m’en donne la force.

Bien à vous. H. Dumas

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Révoltez-vous, il va vite être trop tard.

Le ruminant domestique — veau, vache, mouton… — sait-il que les protections dont il fait l’objet, le confort de sa vie, ont pour terme l’abattoir ?

A l’abattoir les opérateurs pensent que oui, en conséquence ils n’ont aucun respect pour sa vie, pour lui.

Depuis toujours des « hommes de l’Etat » se lèvent pour faire de leurs congénères des ruminants domestiques qui finissent à l’abattoir de leurs libertés, payant alors de leur vie le prix de leur soumission.

L’expérience nous a appris que l’outil de la liberté s’appelle : la propriété privée.

Nos ancêtres ont effectivement payé le prix fort pour la définir lors de la révolution, article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) : ” La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.”

L’église et les nobles possédaient alors tout, eux ne possédaient rien. Ils pensaient que c’était un déterminisme divin. C’était cette croyance qui cimentait leur prison.

Aujourd’hui Bercy et sa bureaucratie sont sur le point d’éradiquer la propriété privée, de tout posséder au nom du collectivisme égalitaire. C’est un recul de plus de deux siècles qui nous ramène vers la misère. La population croit qu’il s’agit d’un déterminisme écologique. Alors que ce n’est qu’une nouvelle croyance de domination.

Pour sauver nos libertés il suffit de sauver la propriété privée, dont un des piliers est le nid, la tanière… notre habitation.

Ce pilier est en grand danger.

Lors des années 60, la France flamboyante visait l’extension de la propriété privée, des logements acquis par le plus grand nombre. Les outils étaient l’avantage fiscal et le Crédit Foncier. Ce fut une réussite jusqu’en 1980.

Mais, revers de la médaille, le propriétaire de son nid se sent pousser des ailes et entend disposer de la liberté d’expression que confère la possession.

Il devient réfractaire à la soumission aux hommes de l’Etat.

Donc, machine arrière toute.

La propriété privée est combattue par ces derniers, à partir de cinq points :

  • Sa mise en œuvre est filtrée par les lois sur l’urbanisme, contrôlée par les zélotes du collectivisme.
  • Sa fiscalité est assommée, pendant que le locataire se voit dispensé de sa taxe d’habitation.
  • Le transfert familial est entravé par la fiscalité sur les successions
  • La préemption nuit gravement au libre échange des propriétés privées.
  • Le statut de locataire au profit des hommes de l’Etat — dépendance ultime — est privilégié.

Le législateur et Bercy sont à la manœuvre.

Au moment où j’écris ces lignes le secteur privé alimentant la propriété privée est à l’agonie. Plans d’urbanisme, quotas d’HLM obligatoires et fiscalité ont eu raison de lui.

Il reste les richissimes sociétés d’HLM, futur locatif de la population qui aura ainsi perdu la propriété de ses nids, donc une grande partie de sa liberté.

Les sociétés d’HLM, en complicité avec les hommes de l’Etat, obtiennent facilement leurs autorisations de construire après avoir bénéficié des règles sur l’urbanisme pour dévaloriser leurs fonciers d’assise.

Elles n’ont même plus à construire elles-mêmes, de nouveaux prestataires, se baptisant promoteurs, le font exclusivement pour elles.

Leurs locataires sont triés et la plus grande partie de leurs loyers sont garantis par des structures d’aides au logement.

Elles ne paient pas d’impôt et n’ont pas de contrôles fiscaux.

Elles s’engagent vers le haut de gamme, pour loger les apparatchiks.

Les hommes de l’Etat cherchent à faire de nous leurs locataires.

Ce n’est qu’un des points où ils combattent la propriété privée, outil de nos libertés, hantise de leur soif de domination.

Il agissent pareillement, à travers le contrôle des banques, sur notre argent. Aussi, par la fiscalité, sur nos revenus, nos entreprises, etc…

Je vous le redis : il est grand temps de se révolter.

La collectivisation, base du fascisme, n’est plus rampante, elle est galopante.

Bien à vous. H. Dumas

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BRUNO LE MAIRE, L’ ADEMAÏ CONTEMPORAIN.

Paul Colline est un chansonnier, acteur, dramaturge, scénariste, et réalisateur français, né le 22/09/1895 à Paris, décédé en 1991, qui a inventé le personnage d’Ademaï, étrange portrait prémonitoire de Bruno Le Maire.

Le personnage d’Ademaï eut une carrière cinématographique dans les années 1930, dont le point d’orgue a été le film « Ademaï aviateur » avec Fernandel et Noel-Noel.

Je ne vous en dis pas plus, vous trouverez le reste sur le net ou dans les bibliothèques et cinémathèques appropriées.

Vous verrez, la similitude entre les deux héros, Ademaï et Bruno, est confondante, leur naïveté est à la fois subie et utilisée, presque maitrisée, mais… pas tout à fait.

Il y a cependant une différence — et elle est de taille — les traits de caractère attachés à ces personnalités font rire avec le premier, font peur, terrorisent, avec le second.

L’écologie : escroquerie occidentale pour bloquer l’essor des pays émergeants ?

Nous nous doutions bien que l’écologie n’est pas si nette et si sincère qu’elle le prétend. De nombreuses exagérations éveillent les soupçons, mais la propagande noie toute objectivité, toute contestation.

Le poids économique de l’écologie telle qu’elle nous est aujourd’hui imposée, sans les amortisseurs des découvertes à venir, exclusivement basée sur des techniques qui lui sont en partie contraires, est insupportable. Il terrasse effectivement les pays pauvres que nous nous contentons de faire semblant d’aider.

Ces mensonges écologistes étaient jusqu’à aujourd’hui parfaitement maîtrisés, le langage employé bien rodé. Tout roulait pour rouler les émergeants, dont la Chine évidemment.

Mais après tout : « Tel est pris qui croyait prendre », la Chine et autres ambitieux ne se privent pas de faire semblant, de tricher, pour s’approprier des marchés. Dans cette ambiance de camelots — indigne d’une morale propre de l’économie — le monde entier s’est engouffré. La chevalerie économique, le respect du concurrent et du client, de la parole donnée, tout cela est depuis longtemps aux oubliettes de l’histoire.

Quand soudain arrive Bruno, avec son regard fixe mais profond — enfin disons : qui fixe les profondeurs… sans que l’on puisse vraiment saisir lesquelles –, son air martial, ses costumes à la taille irréprochable, son col roulé et ses remarques sidérantes qui nous laissent hébétés.

La dernière est époustouflante. Il s’agit d’opposer aux ambitions commerciales de la Chine, en matière d’automobile, non pas des droits de douanes interdits par les contrats de libre circulation commerciale, mais un succédané sous la forme de normes écologistes…

Bruno a déclaré, selon la revue l’Argus : « Il y a une chose qui n’est pas possible en Europe (en raison de la réglementation, NDLR), c’est de privilégier le contenu européen. […] Nous avons donc choisi la voie normative, qui consiste à fixer des exigences environnementales suffisamment fortes pour que les aides soient de facto réservées aux véhicules produits en France ou en Europe dans des conditions environnementales plus satisfaisantes que les véhicules produits en Chine », dixit Bruno Le Maire. « Nous voulons, je ne le cache pas, utiliser toutes les normes environnementales pour valoriser, protéger et défendre notre industrie nationale »

En clair, il avoue, en tant que patron de Bercy :

  • Que son pouvoir est total, que ce sont bien lui et sa boutique Bercy les vrais patrons de la France.
  • Qu’à ce titre il peut manipuler les textes sur l’écologie avec pour seul but de compliquer le commerce pour la Chine, contrairement aux accords que sa boutique a signés à l’échelle mondiale.

Le voilà, souriant et fier de lui, en plein mercantilisme environnemental…

Trop fort.

Quand je vous dis qu’il est la doublure d’Ademaï, je ne vous mens pas. Peut-on de façon aussi naïve avouer une combine aussi triviale ? Avoir pour l’écologie aussi peu de respect ? Tout cela le plus sérieusement du monde.

Sacré Bruno, les auteurs comiques les plus connus ne pourraient pas l’inventer tant il est énorme dans ses gags. Vivement qu’il se présente à l’élection présidentielle, cela va nous faire des soirées comiques en abondance, et on en a bien besoin….

Bien à vous. H. Dumas

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Kakhovka : le mensonge absolu.

Qui a fait sauter le barrage de Kakhovka ?

Les Russes accusent les Ukrainiens qui en retour les accusent. L’un des deux est un menteur.

Les commentateurs disent : « c’est la guerre donc le mensonge est inévitable ».

Alors que le mensonge n’est pas une conséquence de la guerre mais sa cause, sa base, son origine.

C’est le mensonge qui rend toute discussion impossible au point que la guerre finit par s’imposer lors d’un désaccord.

Mais, ici, le mensonge implique un peuple. Ce sont des hommes de l’Etat qui le profèrent. Il engage les acteurs du sabotage, toute une chaîne d’hommes, puis tout un peuple à qui il est imposé, peut-être par la force, peut-être par la croyance, donc sous la contrainte ou dans le partage volontaire.

C’est effrayant, tant ce mensonge est vrai. Ses dégâts sont universels, largement plus conséquents pour l’humanité que l’inondation provoquée.

Implacablement le mensonge tue, mais le mensonge d’Etat tue industriellement, sans retenue.

Le mensonge est enivrant, il est facile pour celui qui le profère et séduisant pour celui qui l’écoute.

Il est aujourd’hui le fond de commerce de nos hommes de l’Etat, qui apprennent à le manier dans de prestigieuses écoles, qui en sont arrivés à transformer notre vocabulaire en inventant des mots pour le rendre plus performant mensongèrement.

Il y a deux façons de faire accepter le mensonge : la force et la croyance.

Nous avons l’incomparable privilège de subir les deux.

Dans certains pays la force se traduit directement en fusils, chez nous elle se présente sous la forme de lois et décrets liberticides, dont la multiplicité et le pervers usage qu’en fait la magistrature ne laissent aucune place à la vérité non autorisée, donc à la vérité tout court.

Quant à la croyance, notre société a un entraînement multimillénaire à ce sujet. Nos penseurs politiques, nos philosophes, nos prédicateurs mentent comme des arracheurs de dents, à qui mieux mieux.

Tout le monde comprend cela, tout le monde préfèrerait la vérité sans doute, mais sa recherche est si difficile et si ingrate que tout le monde en arrive finalement à traiter celui qui dénonce le mensonge et cherche la vérité d’auto-victimisation.

La victimisation est le qualificatif utilisé par les menteurs pour dévaloriser ceux qui subissent et dénoncent leurs mensonges, et ça marche.

La vérité imposerait que chaque monument aux morts dans le monde voit écrit : « En souvenir des victimes du mensonge »

Oui mais quelle vérité débusquerait le mensonge ?

La votre, la mienne, celle de tartempion ?

Sans doute celle de l’univers, du vide spatial et des trous noirs…dans laquelle nous nous retrouvons tous un jour…

Tout cela ne vaut pas une guerre, évidemment. Place donc à vous à moi, aux morts solitaires qui ponctuent discrètement les mensonges collectifs et soudent ceux qui les croient.

Bien à vous.

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Les limites de la démocratie

Que peut la démocratie quand les pillards sont majoritaires ?

Quand ils accusent les tensions liées au pillage de « décivilisation ».

Quand ils veulent un ordre fort, voire aveugle, pour que la jeunesse, déjà pillée par les dettes générées pour leur confort, se taise et travaille en silence pour payer la facture.

Ce sont ceux-là mêmes qui collent une dette sur le dos de leurs enfants qui paraissent scandalisés par le travail de ces mêmes enfants dans les pays pauvres, qu’ils vont nous amener à rejoindre.

Ils sèment la misère et ils réclament l’ordre. Est-il plus con ?

Ils reproduisent, à la virgule près, les affres de l’Allemagne de 1933.

C’est incroyable de bêtise.

Et pourtant, que de suffisance, que de prétention, chez ces pillards qui se drapent dans leur dignité, qui se cachent derrière quelques largesses ciblées pour dissimuler leur forfaiture.

Gagner eux-mêmes ce qu’ils dépensent ou accumulent ? Ils ne l’envisagent pas.

Ils veulent un État fort qui pille pour eux et leur redistribue le montant du pillage selon des règles qu’ils maîtrisent seuls. Ils appellent cela le “socialisme”. Ils veulent faire croire qu’il s’agirait d’une charité mieux organisée au lieu du simple pillage qu’ils pratiquent sous ce couvert.

Tout cela est à vomir.

En ce qui concerne les pillés qui continuent, on se demande bien pourquoi, à travailler, à capitaliser, à faire marcher l’économie, leurs jours, voire leurs heures, sont comptés.

Soit ils vont perdre tout, soit ils fuient, soit ils se suicident socialement ou même physiquement. Ils n’ont aucune autre alternative.

Il faut avoir fait face à la prétention des magistrats, qui sont l’arme absolue des pillards, pour constater que non seulement ils ne comprennent rien, mais surtout qu’ils ne veulent rien comprendre.

Vous pouvez avoir eu une vie économiquement exemplaire, ils vous transformeront en délinquant récidiviste de la fraude fiscale dans un premier temps, alors qu’ils ne comprennent rien à votre comptabilité et réfutent toute possibilité d’explication, qu’ils trouvent normal que le doute profite aux pillards, qu’ils n’ont aucun respect pour votre travail et votre entreprise, bien au contraire ils vous haïssent, cela se voit dans leurs yeux.

Dans un deuxième temps, si vous résistez, ils vous transforment en diffamateur, par petites touches. Au terme d’une dizaine de condamnations injustifiées de mille balles, vous devenez mathématiquement un dangereux récidiviste, dont le cerveau est probablement dérangé, qu’il va falloir éloigner de la bonne société des pillards. Quoi de mieux pour cela que la ruine totale par pillage labellisé « justice » ?

En définitive, la démocratie comme le reste nait, prospère, puis meurt. Vit le cycle normal de toutes les vies.

Nous assistons à la fin de la notre, pas de chance.

Les enfants d’aujourd’hui auront à fabriquer la leur s’ils ne veulent pas se retrouver simplement esclaves de plus forts qu’eux.

Qu’ils n’oublient pas que pour pouvoir être « civilisé » il faut d’abord être riche. L’éducation ne pousse pas sur la misère.

Il n’y a pas de démocratie sans civilisation, il n’y a que la jungle.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté et ses quatre piliers.

On ne sort pas intact du livre de Mikhaïl Chichkine « La paix ou la guerre ».

Ce livre expose crument la souffrance engendrée par la dictature, les motifs qui amènent les hommes à l’accepter, voire à la réclamer.

On y comprend l’attachement aux racines, aux lieux, ici dénommé « Patrie » ; on perçoit que les sensibilités humaines sont toutes les mêmes partout, que leur moteur dépend des structures qui se sont imposées qui sélectionnent un type de décideur et ceux qui vont composer son outil de décision ; deviennent alors évidentes les émotions ou réactions personnelles générées.

Tout cela dit avec une sensibilité à fleur de peau, sans filtre ; c’est du lourd, du très lourd dans le contexte actuel. Chacun y trouvera sa place. Beaucoup ne le liront pas, ne le finiront pas, ou se persuaderont qu’il n’y a rien qui les concerne, alors que tout nous concerne tous dans cet ouvrage.

Depuis quelques temps l’idée de liberté, finalement si prégnante chez moi qu’elle aura ruiné mon intégration — pourtant bien commencée — dans notre société d’esclaves, s’impose de plus en plus intellectuellement.

Dans la pratique c’est mon moteur depuis l’âge de cinq ans où, révolté par une injustice ressentie à la maternelle, j’ai donné sans succès des coups de pied vengeurs dans la soutane de la bonne sœur qui me raccompagnait chez moi avant l’heure prévue. Car oui, la liberté suppose aussi la justice, sans quoi elle pourrait s’obtenir aux détriments des autres. Inadmissible évidemment.

La liberté a quatre piliers : la lutte contre la nature, la propriété privée, le capital, la loi.

La lutte contre la nature, à ne pas confondre avec la destruction de la nature.

L’homme sous sa forme la plus primitive serait apparu il y aurait 800 000 ans, un peu plus élaborée il y aurait 300 000 ans, mais ce n’est qu’il y a 30 000 ans que l’homo sapiens que nous sommes aurait éradiqué ses concurrents pour se retrouver seul aujourd’hui.

Pendant tout ce temps le principal ennemi de l’homme a été la nature contre laquelle il était bien peu armé.

Qui lui a donné l’idée de développer son cerveau plutôt que ses muscles, des ailes ou les capacités physiques des grands prédateurs ? Nul ne le sait.

Toujours est-il que ce cerveau lui a permis d’éviter les pièges ou les forces qui le dominaient largement dans son environnement naturel. Et cela de façon spectaculaire par rapport à la concurrence.

Mais ce même cerveau lui joue des tours, car certains de ses congénères l’utilisent contre lui, pour le dominer, le ramener au rôle d’esclave. Ce qui tend à annihiler une grande partie de l’évolution, n’en déplaise à Bercy que je vise, qui se pose au contraire en émancipateur…

La propriété privée a été son premier refuge. Il est celui de toutes les formes de vie, c’est le nid. Nous savons que l’homme a immédiatement décoré, avec un certain goût, son habitat, y laissant même des peintures évoquant son environnement.

La propriété est inévitablement privée car — sous quelque forme que ce soit — elle finit  par être possédée par quelqu’un, elle a toujours servi de base de repli ou de conquête, de lieu de réflexion, de reproduction, etc…

L’homme et la propriété sont indissociables.

Le capital a toujours été l’outil de l’évolution, du progrès, déterminant en tout. Accumuler et transmettre, donc capitaliser, est le moyen qui a probablement permis à l’homme de développer son cerveau et, évidemment, d’augmenter ses connaissances jusqu’au niveau spectaculaire d’aujourd’hui.

Les contestations du capital en économie, qui sont à la mode aujourd’hui, ne concernent qu’une infime partie de l’humanité, privilégiée, qui se croit en capacité de s’en passer et donc de le diviser au bénéfice de ceux qui ne rêvent que de le dépenser, le détruire. Ils en paieront seuls le prix, cela ne touchera pas le reste de l’humanité.

La loi, sans qui rien n’est possible.

C’est là que le livre de Chichkine est troublant. Il démontre que la Russie n’a toujours connu que la loi du plus fort, que cela explique sa violence, ses mensonges, la sélection de ses hommes de l’Etat, sa voyoucratie.

C’est là aussi que la comparaison avec l’évolution de notre société est effrayante. Des paragraphes entiers de l’ouvrage sont à prendre tels quels, il suffit de remplacer le KGB par Bercy, l’émotion est alors d’une rare violence.

Terrible conclusion

Chichkine pense que les lumières, la démocratie qui en a résulté, sont la seule solution pour vivre sur terre autrement que comme esclavagiste ou esclave.

La question est la suivante : La démocratie et les lumières sont-elles un progrès rationnel et linéaire, où au contraire un accident de l’humanité n’ayant aucune chance de se reproduire ?

Car, nous sommes bien placés pour savoir que la seule dénomination de « démocratie » ne garantit rien.

Nous sommes soi-disant en démocratie, mais le mensonge, la justice, la sélection des hommes de l’Etat, la mise à sac de la propriété privée, du capital, la propagande, ne sont guère différents que dans la Russie actuelle…

Alors, la liberté, la dignité de l’homme : Chimère ? Accident ? Où but naturel incontournable au prix de quelques sacrifices pour causes d’accidents ?

Bien à vous. H. Dumas

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Paradoxe, délire ou incroyable lucidité d’une escroquerie d’Etat.

Bercy, puisque entendons-nous bien c’est uniquement de Bercy qu’il s’agit, nous propose un scénario hors du commun.

Oui Bercy, parce que chacun de nous connait les limites techniques de ses élus. Qu’iIs soient de braves gens, il en est, ou de fieffées crapules, il en est aussi, en dehors de courir les marchés et les inaugurations, les cages d’escalier et les tractages de prospectus, les intrigues de leurs partis respectifs, ils n’ont ni la compétence ni le temps de gérer les problématiques pour lesquelles ils nous ont demandés notre confiance.

Avec disons-le notre accord tacite, ils ont confié la gestion de notre collectivité à une technostructure dont la tête, l’élite, issue de la botte de l’ENA, se trouve à Bercy qui est le siège du commandement.

Bercy les a achetés en prétendant gérer l’avenir tout en dépensant dans le présent, pour s’assurer leur docilité, bien plus que le pays ne le pouvait .

Passons sur les sommes ou privilèges que Bercy dans sa prodigalité a assurés à la technostructure globale complice, ce serait mesquin et ce n’est même pas utile aujourd’hui tant la situation est énorme.

Donc Bercy a dit en gros ceci : « Acceptez de nous faire confiance, donnez-nous 90% des revenus que vous générez par votre travail, et nous prenons en charge toutes les lourdes contraintes de votre vie : votre santé, celle de votre famille, votre sécurité en tout lieu et à toute heure, votre éducation et celle de vos enfants, votre vieillesse et ses handicaps. Vous n’aurez plus qu’à turbiner 35 heures par semaine et à vous amuser le reste du temps. Fini le lourd poids de vos responsabilités d’homme »

L’équivalant de Faust et de son pacte avec le diable. Car effectivement Bercy est le diable.

La preuve

Bercy a bien encaissé les 90% des revenus du travail des Français, et bien plus si l’on y rajoute les pillages des soi-disant contrôles fiscaux.

Mais rien ne marche comme prévu. Inutile de se répandre là-dessus tout le monde en a conscience et tout le monde se débrouille pour pallier les manquements aux promesses non tenues.

Mais il en est une qui touche particulièrement le pays. C’est la pire de toutes ces escroqueries. C’est l’idée de retraite.

Chacun sait que la misère tue, chacun sait aussi que la vieillesse diminue la capacité de travailler jusqu’à l’annihiler complètement un jour, donc chacun tente de se protéger en accumulant des réserves en vue de ces jours difficiles, pour éviter la misère.

C’est là que Bercy, prenant les choses en mains, a prétendu s’occuper de tout, chacun alors pouvant dépenser le peu de revenus que Bercy lui laissait, puisque la retraite était assurée… par Bercy.

Vous l’aurez compris je dis Bercy bien qu’au début l’initiative put paraître issue de la société civile, mais en réalité ce furent toujours les comptables de l’ENA, ou autre grande école, qui produisirent des comptes mensongers pour valider une idée de retraite par répartition impossible, dont le seul but était d’entraver la nécessité de capitaliser pour chacun de nous risquant de devenir un outil de liberté.

La révolte

Dépossédés des revenus de leur travail, les Français, qui ont fait le dos rond pour toutes les promesses non tenues, ne le font pas pour leur retraite.

Le fait d’avoir cru à l’escroquerie montée par Bercy sur le sujet ne suffit pas à calmer leur colère liée à la peur de la misère pour leur vieillesse.

Ils ont raison et tort.

Raison parce qu’effectivement Bercy les a couillonnés gravement, tort parce que l’issue est fatale. Ils feraient mieux de se mettre à capitaliser et à refuser les prélèvements indus de Bercy qui devraient être ramenés à 30% de leur revenus au maximum, leur laissant ainsi les marges de manœuvre nécessaires pour la prise en main personnelle de leurs responsabilités d’hommes.

Le paradoxe

Face à leur révolte, Bercy prétend que celle-ci n’est constitutionnellement pas possible, car elle créerait une charge supplémentaire, ce que la constitution n’autorise pas !!!

Incroyable. C’est le voleur qui refuse l’amande au prétexte qu’elle est supérieure au résultat de son vol et lui crée donc un préjudice.

C’est lunaire…

Bercy vole les Français au motif de leur créer une retraite qu’il est incapable d’assumer. Quand le vol est découvert, le même Bercy prétend que ce sont les volés qui sont les responsables de la situation alors qu’ils réclament simplement ce qui leur a été promis par Bercy en échange des ponctions bel et bien réalisées sur les revenus de leur travail.

Certes les Français ont été bien naïfs et inconséquents, ils sont définitivement bernés. Mais Bercy… c’est énorme.

Dans cet Océan de crapulerie de Bercy… une vaguelette

Aujourd’hui, à 13h30, j’étais convoqué devant la 17ème chambre au TJ de Paris pour une audience vitale pour moi. Vitale pour contrer les escroqueries de Bercy que j’ai prises de plein fouet, pour contrer la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures : le lien pour lire mes conclusions.

J’ai appris hier, qu’à l’audience d’aujourd’hui : pas de plaidoirie, juste des reports…

Je n’irai pas plus loin. J’en ai marre. Juste, je vous conseille de lire « La paix ou la guerre » de Mikhaïl CHICHKINE. Tout y est…

Bien à vous. H. Dumas

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Le fossé

Les émotions collectives sont identiques aux émotions individuelles, sauf qu’elles sont collectives.

Cette tautologie est, comme il se doit, incontournable.

Il suffit d’observer les réactions footbalistiques d’un stade de 80 000 personnes et celles d’un voisin seul devant sa télévision à l’occasion du même match pour s’en convaincre.

Or, le voisin seul ou le tifosi noyé dans la foule sont tout deux persuadés de l’indépendance de leurs réactions, alors qu’ils participent tous les deux à des émotions collectives, évidemment. Ce ne sont pas les accoutrements ou positions spatiales particuliers qui peuvent changer ce constat.

Il est remarquable que les hommes de pouvoir soient friands de ces situations où la foule réagit comme un seul homme, en fait c’est leur rêve, leur but ultime pour lequel ils sont prêts à tout.

De son côté, la schizophrénie est un dérèglement émotionnel défini ainsi : « Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c’est-à-dire que la personne ne se considère pas comme réellement malade ou considère qu’il n’est pas nécessaire qu’elle soit soignée au long cours, ce qui rend difficile l’adhésion et l’observance médicamenteuse[4].

Les premiers symptômes repérés par l’entourage concernent l’altération du processus sensoriel (hallucinations pouvant se manifester dans tous les domaines sensoriels) et du fonctionnement de la pensée (délire ou idées délirantes, par exemple des idées de référence, de grandeur, de persécution, etc., ou une désorganisation de la pensée), souvent accompagnés par des troubles du comportement. La personne peut entendre des voix qui la critiquent ou qui commentent ses actions (hallucinations auditives). Elle peut voir des objets ou des entités en réalité absents (hallucinations visuelles). Elle peut accorder à des éléments de l’environnement des significations excentriques ou croire qu’ils ciblent sa personne, hors de tout lien logique. Typiquement, la personne schizophrène a l’impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maîtresse de sa pensée ou d’être la cible d’un complot à la finalité mal circonscrite. » (Wikipedia)

Notre société est schizophrène.

Nous sommes tous victimes de cette pathologie.

La guerre en Ukraine est le développement ultime de notre maladie. Comment peut-on, à quelques kilomètres de distance, d’un côté souffrir l’indicible horreur de la guerre totale et de l’autre tirer des conclusions soi-disant politiques dans une indifférence de spectateur, voire même jouer à la guerre factice sur les réseaux sociaux.

Cet exemple pourrait être qualifié d’extrême, il ne l’est pas puisque cette attitude est la même en tout.

En économie, en environnement, en éducation, en sexualité, en santé, en organisation sociale, etc… partout le constat est le même : la réalité cède le pas au délire. C’est grave.

Ce type de maladie lorsqu’elle est individuelle amène au suicide, l’issue ne change pas lorsqu’elle est collective.

Nous assistons, impuissants à l’échelle individuelle, au suicide de notre société qui se traduit aujourd’hui par une inversion totale des valeurs et de leurs réalités, demain par la misère et l’asservissement.

Hélas la démocratie est non seulement incapable de soigner notre schizophrène collective mais elle l’amplifie tant le mensonge électoraliste est son fondement aujourd’hui, contrairement à ce qu’était l’objet de sa création.

Le fossé entre la raison et notre folie collective se creuse jour après jour.

C’est un constat désespérant, j’en conviens, j’aimerais me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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Retour d’Arras

Une semaine passée à Arras pour un méditerranéen, qui ne connaît le Nord de la France que pour avoir été quelques fois à Amiens et une seule fois à Lille précédemment, est un choc culturel, très positif.

D’abord la puissance du terroir. Des champs à perte de vue, maîtrisés, à la production puissante se traduisant par une impression de force et de rigueur. Une herbe foisonnante, d’un vert profond et ordonné. Des villages propres mais austères.

Puis des villes impressionnantes, à l’architecture lourde dont il émane une richesse plutôt passée mais significative.

L’ensemble sous un ciel gris et une atmosphère pluvieuse évoquant la durée salutaire et non la violence éphémère et destructrice des pluies de ma Méditerranée.

Et puis les gens : ouverts à la conversation, accueillants à l’extrême, fiables, respectueux, avec les yeux qui brillent quand on leur dit « Méditerranée ». Un bonheur.

Et enfin la cuisine, si particulière, spécifique mais rationnelle, puisant dans les ressources locales, riche et goûteuse. Mille variétés de pommes de terre et mille frites si identiques et si différentes à l’arrivée.

Mais l’omniprésence de la guerre de 14-18, particulièrement inquiétante aujourd’hui alors que la même fait rage en Ukraine.

Venu en voiture — mille kilomètres — le choc culturel s’est imposé au détour des routes rectilignes et plates dès l’arrivée, puis ce fut les deux places d’Arras, un symbole.

Vous le savez, je n’allais pas à Arras pour faire du tourisme. J’y allais pour les audiences de consignation des deux citations que vous connaissez. La première, la deuxième.

Rien à dire à ce sujet. Le TJ a été neutre et professionnel, ce qui pour moi est inhabituel tant j’ai vécu des consignations pré-punitives…

J’allais aussi près d’Arras, à Bullecourt, pour enquêter sur le suicide de Sandy Theron, brocanteur meurtrier d’un agent du fisc. Dont on ne connaît rien contrairement à d’autres meurtriers type Nordahl Lelandais ou Michel Fournier dont la vie et les motivations s’étalent sur Wikipédia.

Hélas toutes les personnes proches de ce drame m’ont dit avoir été « briefées » par la gendarmerie et « interdits » de l’évoquer…

Je n’ai pu placer que quelques jalons en espérant des résultats à mon prochain voyage sur place fin Juin.

La censure d’Etat s’impose sur ce drame, nous finirons bien par la contourner et par connaître la vérité.

Bien à vous. H. Dumas

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Gabriel Attal, le Dmitri Medvedev de Macron.

Outrance et grossière propagande sont les missions de Gabriel Attal, dont il s’acquitte avec zèle et célérité, comme son alter égo Russe.

Au service du plus dispendieux des États du monde, recordman des prélèvements, il ne vient pas à l’idée d’Attal de protéger sa population de cette situation exceptionnelle.

Il ne cherche pas à faire comprendre à cette population que sa misère tient au fait qu’elle ne perçoit que 10 à 20% des fruits de son travail, que le reste lui est volé par une clique qui prétend la servir ou la représenter.

Non, M. Attal annonce qu’il va taper plus haut et plus fort.

Au fond de lui il pense que si les Français touchaient la majorité des fruits de leur travail, mettons 70%, laissant au titre de l’impôt 30% — le SMIG représenterait alors environ 5 000€ — nous serions trop cons pour utiliser intelligemment ces revenus. Pendant que lui…

Alors il annonce la couleur.

À ceux qui rêvent de liberté économique, de propriété privée, de création de capital familial ou entrepreneurial — de notre constitution en quelque sorte — il confirme qu’il nous considère, du plus petit au plus gros d’entre nous, comme des fraudeurs assumés ou en devenir.

A la tête de la plus puissante inquisition fiscale du monde il annonce son renforcement.

Pauvre de nous.

Je ne peux pas m’empêcher de m’esclaffer à l’annonce de brigades spéciales pour gros poissons fiscaux, j’ai tellement donné à ce sujet.

Je rappelle que l’élite de ces « bad boys », de ces tortionnaires, est venue depuis Paris, en avion, à deux, avec à sa tête le célèbre Martino appelé plus tard à un destin fiscal prestigieux en reconnaissance de ses bons et loyaux services, dans mon entreprise, au chiffre d’affaires vertigineux de 50 000€ par an, procéder à un faux redressement uniquement destiné à venger Bercy de l’échec cuisant de ses mensonges liés au redressement de la succession de ma mère.

Le résultat a été, après une lutte de vingt ans, la destruction de cette petite entreprise, avec cérémonie et cantiques ordonnés par la « justice » de notre pays.

Il me reste le droit de m’esclaffer, de rire fort et haut, jusqu’à peut-être indisposer Attal au point que de la garde à vue il me fera passer à la case prison ou à l’hôpital psychiatrique, tout comme le fait Medvedev avec ceux qu’il fait rire contre leur gré tant il les offusque.

Après le rire nerveux, la sidération.

Jusqu’où Attal peut-il aller ?

Jusqu’à quand pourra-t-il garantir l’impunité à ses troupes et répandre la terreur fiscale ?

Jusqu’à quand pourra-t-il instrumentaliser la justice et abuser des lettres de cachet fiscales qui n’ont rien à envier à leurs ancêtres royales  ?

Jusqu’à quand pourra-t-il inventer des diktats qu’il n’hésite pas à appeler « lois fiscales » qu’en plus il trahit et interprète toujours à son avantage, pour toujours plus de pillage ?

Jusqu’à quand la population ne comprendra pas que la justice fiscale ne peut passer que par la suppression de l’inquisition fiscale, la protection des français contre les abus des contrôles fiscaux ? C’est la priorité sans laquelle rien n’arrêtera l’appétit gargantuesque de Bercy, qui dévore allègrement l’économie du pays, du plus riche au plus pauvre.

Malheureusement, il n’y a pas de limite. Ni politique ni matérielle. Personne ne se lève pour proposer la raison. Pour lutter contre les abus des contrôles fiscaux. Au contraire, tout le monde en redemande…

Il faudra aller jusqu’à l’anéantissement complet de notre nation.

Mais après le néant est-il autre chose que le néant ?

Bien à vous. H. Dumas.

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Le ciel se couvre grave

L’intelligence, la beauté ou la richesse sont à la fois atouts et handicaps.

Ces états opposés peuvent évidemment être le fait de leurs possesseurs qui se trompent sur leur réalité, mais le plus souvent ils découlent de leur confrontation avec la masse de la vie.

Car la vie, si elle est une aventure strictement individuelle, n’existe en réalité que par sa masse.

Être intelligent au milieu d’une masse de cons ne sert à rien, pas plus qu’être beau au milieu d’une masse de laiderons ou riche au milieu d’une masse de misérables, bien pire : ce sont des expositions mortelles.

Inutile de penser paix face à une foule guerrière ou d’envisager en terme de patrimoine ou d’économie face à une masse de pillards.

Les choses se déroulent inexorablement telles que les souhaite la masse.

Aujourd’hui que constate-t-on ?

Un égoïsme élevé au rang de religion face à une surpopulation frénétique qui imposerait l’inverse.

Une haine du capital, résultante naturelle de l’égoïsme accouplé à l’irresponsabilité et aux rêves de jouissance illimités, qui se cache derrière un égalitarisme de façade.

Deux incohérences qui imposent leurs lois.

Inutile d’expliquer que le capital est — en tout — le fondement de la vie, et du progrès qui lui est indispensable, face aux incendiaires des bibliothèques qui réfutent le progrès culturel en brûlant son capital.

Inutile d’expliquer que le capital financier est le carburant de l’économie aux pillards qui s’activent en criant au juste partage.

Je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres civilisations que je ne connais pas, mais en ce qui concerne l’Occident, que je pratique depuis si longtemps, je peux affirmer que égoïsme et haine du capital vont rapidement aboutir à un désordre auquel nous ne survivrons pas.

La faute de tout cela est imputable au mensonge et à la vanité qu’il ne cesse de flatter.

Tout est fait pour nous faire croire que notre intelligence serait l’initiatrice de notre histoire, alors qu’elle ne peut que, péniblement et avec beaucoup de retard, nous permettre de l’analyser sans pour autant obtenir à tout coup la bonne réponse.

Ainsi hier notre révolution en 1789, ressentie comme une volonté populaire, n’a été en réalité que l’effondrement structurel d’un ordre agricole face à un nouvel ordre industriel que les contemporains ont subi dans l’ignorance totale de sa réalité. Cette ignorance les a tués en grand nombre.

Aujourd’hui, l’organisation sociale industrielle s’effondre, l’organisation sociale tertiaire tente de se mettre en place accompagnée de l’intelligence artificielle qu’elle a inventée.

Mais l’égoïsme s’efforce de préserver les situations du passé et la haine du capital affaiblit économiquement les outils de conversion.

Le transfert se fera inévitablement, par sa masse, mais au prix d’un séisme guerrier en lieu et place d’une transition paisible.

Dommage.

Bien à vous. H. Dumas

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Dans l’attente du magistrat qui n’existe pas…

Don Quichotte était un héros lucide. Enfin disons que son esprit, Cervantes, avait analysé l’indispensable nécessité de la chevalerie et dans le même temps son impossible greffe sur le cynisme naturel du temps et de la mort.

La chevalerie est la fleur éphémère qui éclot sur le cloaque de la vie, elle contient la graine de cette vie qu’elle a juste le temps de transmettre avant d’être dissoute dans la boue de l’ordinaire.

Nous aspirons à rencontrer des chevaliers, sans pouvoir nous empêcher de les prendre pour des fous, de les marginaliser. Pourrait-il en être autrement ? Sans doute que non.

À Sète, lors des fêtes de la Saint Louis, qui ont lieu fin Août, la ville tombe sous la magie des « Chevaliers de la tintaine », dont le héros est le vainqueur du tournoi des joutes du « Lundi de la Saint Louis ». Chaque région a ses emblématiques chevaliers qu’elle vénère un jour pour les oublier le reste du temps.

Paradoxalement la quête du chevalier est constante, c’est elle qui sous-tend la société, la politique, les élections, le progrès, la guerre, la vie, mais c’est toujours la crapulerie, la mort, le néant qui gagnent à la fin, jamais la chevalerie.

La magistrature n’échappe pas à cette évidence, j’aurai mis une vie à le comprendre tant le déguisement moral et matériel de la magistrature, sa mise en scène, sont dignes de celles de l’église catholique romaine qui nous a entubés 2000 ans.

Nous attendons du magistrat qu’il rende la justice, qu’il soit au dessus des contingences de la vie, une sorte de perfection intellectuelle exclusivement animée par le bien, le bon et le juste.

Rien de tout cela ne peut exister.

Le magistrat qui serait ce que nous souhaitons se verrait immédiatement rejeté par son biotope.

Le magistrat est exclusivement le représentant du pouvoir. Toute prise de pouvoir passe par la mise en œuvre de lois servant ce pouvoir, que le magistrat est chargé de faire appliquer.

Le paradoxe est impressionnant.

Le justiciable est le plus souvent en tension avec le pouvoir, donc avec la loi des hommes de l’Etat, et il vient benoîtement demander justice au magistrat qui l’a attiré dans son antre,  qui n’est autre que l’abattoir du pouvoir.

Comment ai-je pu être assez con pour ne prendre conscience de cela qu’aujourd’hui ? Au terme de plus de vingt ans pendant lesquels j’ai confié ma vie aux magistrats !!!!!!!!

(Digression : les points d’exclamations sont fortement déconseillés dans les conclusions remises à un tribunal, qui sont maintenant formalisées ou rejetées… dans tous les cas une affaire entre avocats et magistrats où le justiciable n’a plus son mot à dire… c’est le bout du bout !!!!)

Donc me voilà à la fin de ma vie, les magistrats n’ont pas été un rempart contre les pillards d’Etat que j’ai croisés comme tout le monde, mais au contraire les associés de ces pillards.

Je paie très cher le fait de ne pas l’avoir compris, d’avoir cru le discours et les apparences des magistrats. Le plus dingue est qu’eux-mêmes finissent par croire à cette apparence, et par être aveugles à leur réalité.

Pourtant l’histoire n’est faite que de leur réalité.

Comment arrivent-ils à survivre moralement ???

C’est une énigme millénaire sans solution.

Bien à vous. H. Dumas

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La vanité de nos technocrates est notre gouffre

Cette semaine, Claude Reichman signe un nouveau billet remarquable. Je suis très honoré de le voir publier régulièrement sur notre blog. Je n’ose pas faire part trop souvent de ma gratitude, je crains que cela sonne comme une flagornerie, alors qu’il ne s’agit que d’un constat parfaitement sincère.

Je trouve que ses analyses sont claires, simples, humaines. Cela me ravit, c’est si rare.

Donc j’approuve à cent pour cent l’idée que commencer par remettre l’assurance maladie à l’endroit serait un pas gigantesque tant elle participe à nos mensonges mortifères tels que : « les soins sont gratuits » …. Qui déresponsabilisent les français et marginalisent ceux qui paient la facture de cette gratuité, que ce soit en privation de leurs biens ou en excès dévalorisant de leur travail.

Pourquoi ne peut-on pas sortir de notre situation, pourquoi ne peut-on pas remettre « la bagnole sur ses roues » ?

Parce que l’accident est chronique, il n’est pas accidentel.

En fait, et Macron en est un exemple caricatural, la tête du pays se pense parfaite et croit que c’est la base qui serait médiocre. Ce qui n’est pas mieux que ce que pense la base qui elle se voit parfaite et imagine que la tête est malade…

En réalité, le haut de la pyramide de notre pays est sélectionné de telle sorte qu’il est composé de personnes intelligentes, capables de voir ce qui va mal et comment cela pourrait aller mieux.

Mais, d’une part c’est loin d’être suffisant et, d’autre part la liberté indispensable au progrès et à la richesse générale n’autorise pas une gestion hiérarchique, une vérité circulant exclusivement du haut vers le bas.

Prenons un exemple : Les marchands de sommeil.

Voilà le texte extrait d’une circulaire très récente de notre gouvernement :

« Pilier 3 : Déclarer la guerre aux marchands de sommeil en les tapant au portefeuille :

  • Sanction financières
  • Confiscation de leurs biens
  • Interdiction d’acquérir de biens pendant 10 ans
  • Dénonciation obligatoire des marchands de sommeil par les syndics et les agences »

Ces technocrates voudraient nous faire croire que le taudis n’a qu’une cause, la cupidité. Ils nous prennent vraiment pour des cons.

Sachant qu’à l’époque de « La jungle de Calais », dans ce gigantesque bidon ville étaient nées des activités commerciales, plus ou moins malsaines. Pouvait-on en déduire qu’elles étaient la seule motivation de la création de cet espace désespérant ? Non évidemment.

Il en est de même pour l’habitat insalubre. Il ne prend pas sa source chez les marchands de sommeil, mais bien dans la misère profonde.

Nos sociétés ne sont pas suffisamment riches pour pouvoir construire et entretenir un logement correct pour tous. C’est un fait. Donc il y a de l’habitat insalubre.

Je ne dis pas que les marchands de sommeil doivent prospérer sous la protection de l’Etat… bien que, quand je vois :

  • Les dossiers et garanties nécessaires pour l’octroi d’une HLM, je me dis que ce n’est pas demain que les vrais miséreux recevront un logement.
  • Les fortunes accumulées par les sociétés d’HLM en fonds propres dans leurs bilans.
  • Les impôts détournés que paient les promoteurs et leurs acquéreurs en abritant chez eux 30 à 50 % d’HLM.

Je me demande si les marchands de sommeil ne sont pas les seuls à se dépêtrer pour de vrai avec la misère, en la logeant, même violemment, au niveau de violence de la misère…

La connaissance d’une société ne va pas du haut vers le bas, mais dans le sens inverse. Les solutions aux difficultés d’une société suivent le même chemin.

A dix-huit ans, employé de ma grand-mère ferrailleuse, j’achetais du carton aux clochards. Ce n’étaient pas des monstres. Ils avaient lâché prise, ils buvaient entre 7 et 10 litres de vin par jour, ils vivaient quatre à cinq ans puis mourraient dans la rue. Rien de plus que la misère. Ils logeaient dans des carcasses de voitures.

A-t-on aujourd’hui les moyens de les loger dans des appartements individuels décents ? Pas plus qu’hier, mais bien plus que demain sans doute…

Alors, l’ordre venu d’en haut est ridicule.

Qui va être déclaré, ou dénoncé, marchand de sommeil ? Par qui ? Comment ? N’en doutons-pas le résultat sera pire qu’aujourd’hui. Les vrais marchands de sommeil sauront très vite se protéger, la misère sur laquelle ils vivent n’est pas en voie de disparition, au contraire. Les petits fonctionnaires délateurs ne lèveront que la piétaille, il faudra bien que les miséreux continuent à se loger, ce ne sont pas les offices d’HLM milliardaires qui vont s’y coller…

On voit bien ici qu’entre ce que croit comprendre les technocrates d’en haut et la population d’en bas, il y a un gouffre.

Ce gouffre c’est la vanité des technocrates d’en haut qui le crée.

Ils sont vaniteux comme l’était l’église à l’époque où elle pensait avoir tout compris et avait la prétention de nous l’expliquer par la force.

C’est ça Macron, un pape qui croit ce qu’il dit, ce qui le rend aveugle à ce qu’il voit.

Saint Camembert, priez pour nous…. Qui sommes si exposés. H. Dumas

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Au départ il y a une intention.

La vie elle-même et tous les actes de la vie commencent par une intention.

Cette intention va créer un vecteur — on pourrait aussi dire un arbre — qui va croître, se développer, puis mourir.

Pendant son développement ce vecteur va se complexifier. Ces complexités seront elles-mêmes portées par des intentions qui feront perdre de vue l’intention initiale.

C’est là que se situe les risques de dérapages mortels du vecteur.

Donc à tout moment de la vie d’un vecteur il faudra ne pas perdre de vue l’intention initiale et rester lucide sur les intentions qui vont participer à ses complications naturelles.

C’est la capacité à bien planter l’arbre et ensuite à le tailler correctement, en respectant ses intentions, qui font le bon jardinier.

Avec cette analyse il est facile, par exemple, de percevoir le drame pour notre jeunesse généré par Parcoursup qui les limite dans leurs intentions initiales et leur interdit la liberté de choix de leur vecteur personnel. Pour cacher ce drame Parcoursup se complexifie intensément espérant par cette complexité dissimuler son intention initiale : limiter l’accès à tout pour tous lors du cursus scolaire.

On peut aussi, autre exemple, cerner la personnalité de Macron : son souhait de paraître quelque soit le prix à payer, intention initiale de son adolescence. Ce type d’intention est rédhibitoire lorsque l’on gère un pays, or il reste présent pour Macron dans ses efforts naturels de complexification de sa trajectoire politique.

Dans chaque situation essayez de retrouver l’intention initiale, vous découvrirez ainsi plus facilement les intentions suivantes à l’occasion des phases de sophistication et vous aurez une idée de la mort ou de la survie à venir du vecteur que vous observez.

Tout est dans l’intention, rien n’est dans les camemberts qui ne sont que l’habillage de la complexification inévitable de tous les vecteurs.

Bien à vous.

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L’Etat profond Français : une fraternelle des bureaucrates

La France est un vieux pays composé d’actifs et d’inactifs. Inutile de s’étendre sur les inactifs, ils sont incontournables, ils sont là et se multiplient naturellement.

Personnellement je ne vois pas trop l’intérêt de l’inaction, sauf contraint par la vieillesse ou la maladie. D’autres en font leur intérêt de vie, c’est leur problème.

Mais c’est aussi un peu le nôtre parce qu’iIs sont rarement autosuffisants et que leur masse devient telle que les actifs ne peuvent plus subvenir à ses besoins, illimités…

Les actifs

Parmi les actifs, il y a ceux qui font quelque chose et puis les autres : les bureaucrates.

L’objectif des bureaucrates est de compliquer la tâche des actifs — qui agissent — au point de se rendre indispensables et de justifier ainsi un prélèvement sur les revenus du travail de ces actifs.

Rajouté aux inactifs, cela fait beaucoup de monde à financer…

Cerise sur le gâteau, vient se surajouter la corruption électorale qui consiste à acheter par des promesses insensées — de toutes les façons possibles et imaginables — les voix d’électeurs éberlués, qui n’en croient pas leurs yeux, mais qui jouent quand même le jeu. Tout cela pour finir au milieu de l’immense fromage qu’est la classe politique, dans tous les cas hors de prix pour la collectivité même sans compter la corruption…

Le compte n’y est pas

Evidemment, comment dans ces conditions pourrait-il y être ?

De tout cela nait la terreur fiscale. C’est contre elle qu’il faut lutter, c’est par cette lutte et pas autrement que ce pays sortira du désastre.

C’est elle qui permet d’alimenter le foyer des dépenses dévastatrices qui nous tuent.

Eradiquons la terreur fiscale, regardons notre économie en face, libérons nos forces et nos compétences, il n’y a pas d’autre solution.

L’action

Un exemple d’action

La citation directe que M. Fournel m’a fait délivrer

https://ahp.li/a71f21331d81135d50e2.pdf

La citation directe en réponse que je lui fait délivrer.

https://ahp.li/4516cf7618efba257765.pdf

Bonne lecture.

Bien à vous. H. Dumas

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Apprendre à marcher les pieds au plafond

Claude Reichman vient de mettre sur le blog un billet, si vrai et si simple. Comment peut-il se faire que ce billet ne soit pas lu par des centaines de milliers d’internautes ? Voire des millions ?

Il est accessible à tout le monde, il est clair, évident, il colle à la réalité.

Or pendant ce temps nous assistons à ce spectacle fou d’un jeune coq qui sort ses ergots pour imposer un plâtre sans soin préalable sur une fracture ouverte à la jambe gauche, et une foule qui exige de casser l’autre… Non mais…sur quelle planète vit-on ?

En réalité les Français veulent la guerre, le bordel total qui va leur éviter d’avoir des comptes à rendre, qui génèrera le pillage à grande échelle, le vrai, celui qui permet de casser toutes les vitrines et de se servir sans risque, de se loger chez l’autre sans avoir à lui demander son avis, de réquisitionner sa voiture et de prendre sa femme.

Les Français sont impatients, attendre que la guerre arrive d’Ukraine leur parait un peu long. Ils mettent les bouchées doubles, ils sont prêts. Préparation assumée chez certains, latente chez d’autres, mais majoritaire.

Ce pays marche les pieds au plafond. Tout est inversé.

Les lois sont faites pour ceux qui défont, elles s’acharnent sur ceux qui font. Si par cas la loi n’est pas suffisante, la justice en rajoute abondamment.

Je n’ai même plus envie d’égrener les exemples tant ils sont nombreux, courants, habituels, finalement la norme.

Un instant de vérité

Les Français ont inventé « l’homo pénardus ». Il s’agit d’une créature qui a l’apparence d’un homo sapiens, le sapiens en moins le pénardus en plus.

Pénardus, du latin populaire « pénard » encore parlé à Paris, évoque l’irresponsabilité, l’adhésion à la facilité, l’avantage aux collègues l’indifférence pour tous les autres, un emploi et un salaire garantis à vie, pas d’objectif d’efficacité ou de qualité, une sorte d’attitude de type lémurien qui ralentit le corps et l’esprit, sauf dans leurs parties festives où au contraire on peut noter une accélération…

L’homo pénardus dépend évidemment du travail et de la richesse de l’homo sapiens, qui lui tend à disparaître.

Sa disparition vient de son inadaptation à vivre en marchant les pieds au plafond.

En effet, pour des raisons encore largement indéfinies, l’homo pénardus demande pour son épanouissement un environnement inversé, en tout. Il prolifère particulièrement lorsque l’ensemble de la société marche, comme on le dit simplement, : « les pieds au plafond ».

C’est-à-dire quand les plus grosses énormités deviennent la règle, quand la réalité devient la faute. Quand les nuls sont au pouvoir et les bons écartés.

C’est alors que l’homo pénardus s’épanouit. Son intelligence s’est approprié ses pieds, on dit de lui : « Il est intelligent comme ses pieds », ou « comme une valise sans poignée » ou encore « comme la lune », sans pour autant que les liaisons entre ces expressions aient pu être à ce jour parfaitement analysées.

Un souci pourrait être envisagé — mais il ne l’est pas — c’est : lorsque tous les homo sapiens auront disparu, qui financera les homo pénardus ?

Laissons l’histoire se faire — apprenons à vivre misérablement, en ce qui me concerne j’ai fait d’énormes progrès à ce sujet, à mourir dignement, ce n’est pas facile mais je m’entraine sérieusement — et nous verrons peut-être le résultat.

Bien à vous. H. Dumas

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Politique fiction

Au XVIème siècle, le christianisme, à travers l’organisation catholique, va conquérir le monde. En gros la philosophie du « aime ton prochain » — qui fait de l’autre un individu, un homme indépendamment des situations — a su conquérir les esprits, elle devient une croyance universelle. Hélas, elle va servir d’excuse pour les conquistadors et autres ambitieux si peu adeptes de cette philosophie.

Pendant ce temps la papauté se vautre dans la débauche, dans le pouvoir absolu, affronte la réforme luthérienne, génère la Saint Barthélémy et invente l’inquisition.

En réalité, cette pensée et la croyance en découlant, qui sont capables de séduire universellement, sont utilisées par une église faite d’opportunistes sans vergogne qui vont piller le monde en s’adossant à ce mensonge séduisant mais finalement jamais avéré.

Aujourd’hui, le communisme, au départ simple tentative d’une meilleure répartition des revenus de l’industrialisation, s’est transformé. Il est devenu « la philosophie égalitariste », croyance fulgurante, qui court le monde et touche toutes les organisations humaines, même si comme pour l’amour du prochain elle n’est nulle part avérée.

Deux régimes se réclament les porteurs vrais de cette philosophie, le communisme russe et le communisme chinois, même s’il est clair qu’ils sont en réalité dévoyés et au strict service de leurs organisateurs, sans égard pour la philosophie égalitariste qu’iIs symbolisent.

Comme les papes du XVIème leurs dirigeants sont sans vergogne et s’imposent par la force. Comme ces papes ils n’ont d’issue que d’offrir à leur population l’opportunité du pillage à grande échelle sous excuse de la philosophie qu’ils sont censés représenter.

Soit ils pillent le monde, soit ils sautent sous la pression de leur population.

C’est aujourd’hui, sous nos yeux, que l’action se déroule.

Dans la pratique :

La Chine attaque Taiwan, immédiatement. Les USA menacent mais n’interviennent que très peu, ils sont loin et pas vraiment motivés pour s’engager dans une guerre contre un continent pour récupérer un ilot.

Mais le choc les éloigne de l’Ukraine, que la Russie dévore alors. L’Europe n’a ni les moyens ni la volonté de se battre à ce sujet.

L’Occident perd son hégémonie mondiale, apparait alors sa faillite économique. L’Occident a dansé tout son été…

L’ordre économique passe entre les mains des deux associés Russe et Chine, le monde suit.

La domination économique entraine la domination tout court, donc l’invasion, violente ou perpétuelle, peut importe. Les carottes sont cuites.

S’ils ne font pas cela, les deux régimes en place en Russie et en Chine vont rapidement être contestés par leur population et disparaitre.

Nous voilà les spectateurs d’un combat qui dépasse nos mesures et nos forces, mais dont nous aurons à payer une grande partie de la facture.

Bien à vous. H. Dumas

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Oui, la démocratie ne fonctionne pas.

Ce n’est ni la faute des électeurs, ni celle des candidats.

Pour appréhender une situation il faut l’observer sous plusieurs angles et notamment sous plusieurs focales, alternativement larges puis resserrées.

Je vous propose de nous pencher sur l’élection resserrée de votre maire, pour comprendre le problème de la démocratie aujourd’hui en France.

Si vous êtes actif dans votre cité vous avez voté, peut-être l’élu est-il conforme à votre vote, sans doute l’avez-vous ensuite rencontré, ici ou là, les élus sont constamment en représentation en vue de soigner leur réélection.

A l’occasion de cette ou de ces rencontres vous avez probablement perçu qu’en dehors de serrer des paluches votre maire ne maîtrise aucune des activités de la commune. Il peut au mieux faire des vœux auprès de son administration en espérant être entendu, mais ce n’est pas sûr.

S’il est l’élu d’une petite commune cette administration sera celle de la communauté de commune à laquelle elle a été rattachée, de gré ou de force. C’est alors encore pire.

Moralité

Vous avez voté pour une personne qui n’a aucun pouvoir. Vous avez cru remplir un devoir démocratique, vous n’avez que pissé dans un violon.

Ce sont les fonctionnaires, soi-disant techniciens, qui possèdent le pouvoir. Or ils ne sont pas élus, ils sont en poste à vie, ils n’ont de compte à rendre à personne étant protégés par le statut du fonctionnariat.

Tous ces dimanches que vous sacrifiez pour voter sont absolument inutiles.

La situation est exactement la même pour le Président de La République, et elle est identique malgré les apparences pour les députés. Ces derniers étant les otages de Bercy.

C’est ce que ressent inconsciemment la population lorsqu’elle envisage de tout casser, allant même jusqu’à accepter d’en confier la mission à des extrémistes… on verra après…

Le pays est entre les mains de ses fonctionnaires et de leurs complices les magistrats.

Donc la question n’est pas de savoir si nos votes peuvent changer quelque chose, mais de se demander si cette situation est bonne pour le pays ou non.

Il y a du pour et du contre.

Le pour serait une maîtrise du risque en règle générale, contrôlé par la technique. Donc la sauvagerie naturelle de l’homme serait ainsi contenue et la vie plus facile.

Le contre serait la même maîtrise du risque qui annihile la créativité, la sélection par le mérite et la compétence. Qui pousse à la cooptation préférentielle, à la connivence, finalement à la corruption.

Alors

C’est une question de feeling. Personnellement, mon activité créative me pousse à souhaiter moins de maîtrise, plus de bordel, puisque c’est du bordel que nait la créativité.

Je peux comprendre que d’autres pensent autrement et acceptent la monotonie de la maîtrise.

Mais une chose est sure, ce ne sont pas les urnes qui règleront le problème, puisqu’elles ne sont pas le chemin d’accès au vrai pouvoir, dont l’accès nous est démocratiquement interdit.

La reconquête de cet accès vaut-elle une émeute de la rue, voire une guerre mondiale ?

Je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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