Macron doit démissionner !

Macron doit démissionner !

Le 11 novembre reste un jour de recueillement officiel en France. Le 11 novembre 1918 fut un jour de joie à Paris. On fêtait la victoire, la « der des der ». L’avenir paraissait ouvert et heureux. On sait qu’il n’en fut rien. La France se donna une majorité de « front populaire » qui se consacra aux congés payés. Pendant ce temps l’Allemagne s’armait jusqu’aux dents. Tout cela se termina au mois de juin 1940. Une autre ère commença alors pour notre pays. Elle n’est pas achevée  aujourd’hui.

L’aventure coloniale, voulue par Jules Ferry, combattue par Clemenceau, nous assaille chez nous à présent. La gauche de Ferry nous dit qu’il faut encore plus d’immigrés. La droite de Clemenceau veut qu’on arrête l’immigration. Et un conflit entre Juifs et Arabes au Proche-Orient se déroule aussi chez nous, sous une forme moins violente pour l’instant, mais l’avenir promet des jours sombres en France. Le président de la République a passé commande de 90 blindés Centaure au cas où.

Les initiateurs de l’Union européenne voulaient que la guerre épargnât désormais notre continent. Ils y sont parvenus. Mais on parle toujours de la guerre d’hier, qui n’est pas celle de demain. Nous n’allons pas nous battre contre les Allemands, ni même contre les Anglais. Nous allons nous battre entre Français, ou plus exactement entre Français musulmans et Français non musulmans. Peut-on encore éviter la guerre. Oui, évidemment. Mais pas avec la majorité politique actuelle et son président. Ces gens se cachent derrière leur petit doigt. Ils n’aperçoivent pas de signe de conflit. Ou plus exactement, ils ne veulent pas le provoquer, alors qu’il faut en affronter les composantes afin de les désarmer.

Macron n’ira pas à la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme. Il a peur des banlieues. Or il ne s’agit pas d’une marche contre les musulmans, même si ceux-ci sont aujourd’hui les seuls vrais antisémites. Il s’agit de dire aux Français que l’antisémitisme n’a pas sa place en France. Et que les musulmans doivent se le dire aussi, s’ils ne veulent pas à leur tout être victimes de l’anti-islamisme. C’est ainsi. La violence attise la violence, l’intolérance attise l’intolérance, et tout recommence comme tout le temps dans le monde quand la civilisation ne réussit pas à imposer son règne.

La faute d’hier se paie toujours à crédit. Et le crédit est souvent de longue durée. Nous payons non pas notre aventure coloniale, mais les années interminables – et qui durent encore – où nous n’avons pas su interrompre la politique migratoire qui allait amener un changement radical de la population française. Nous avons aujourd’hui en France près de vingt millions de personnes de civilisation musulmane. Certains sont parfaitement intégrés et occupent d’importantes fonctions officielles. Comme leurs prédécesseurs polonais, espagnols et portugais. Mais beaucoup de jeunes gens de la troisième génération détestent la France, et le montrent souvent par un comportement agressif, qui se mue parfois en émeutes.

Pourquoi n’avons-nous pas su intégrer ces jeunes gens ? Parce que nous n’avons pas pu leur offrir un emploi. Etait-ce possible ? Oui, bien sûr. Il fallait débloquer l’économie nationale, briser les monopoles et les entraves administratives, laisser les initiatives prendre leur essor. Bref, il fallait moderniser la France. Au contraire, la France s’est bloquée davantage. Parce que les hauts fonctionnaires qui la dirigent n’ont pas la moindre qualité pour établir un régime de liberté créatrice dans notre pays. Ils savent interdire et dépenser. Point final !

Puisque notre économie ne pouvait offrir un avenir aux immigrés, il ne fallait pas les laisser venir en aussi grand nombre. C’est de la simple logique. La droite et la gauche de gouvernement n’ont jamais osé prendre cette décision, paniquées et paralysées qu’elles étaient par les fulminations de l’extrême gauche, qu’une simple démonstration de fermeté aurait suffi à faire taire. Une majorité politique de droite pour une réduction de l’immigration était rendue possible par une alliance de la droite parlementaire et du Front national. Là encore la gauche et l’extrême gauche ont hurlé à cette simple idée, et ont réussi à l’empêcher grâce à la couardise de la droite. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des gaullistes et des centristes qui naguère gouvernaient le pays. L’histoire les a jetés dans ses poubelles. Et le pays est à la recherche d’une majorité de redressement.

L’histoire est pleine des désastres provoqués par la lâcheté des élus. Sans le courage et la lucidité de De Gaulle, la France ne serait aujourd’hui qu’un dominion des Etats-Unis. Elle aurait perdu son passé, sa culture, sa civilisation. Si nous ne réagissons pas, nous serons demain un grand Liban, malmené par les guerres de religion et l’impuissance politique. Ce n’est pas l’avenir que souhaite une majorité de Français. Qu’attendent-ils pour se manifester ?

Le pire n’est jamais certain. Mais on ne l’évite pas par des fumigations de mots. Ce sont des actes que requiert la situation de notre pays. Le premier d’entre eux doit sonner le départ de Macron de son poste. La pression doit être telle qu’il décidera de lui-même de partir. Macron démission est un bon slogan. Adoptons-le en masse !

Claude Reichman

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Une réflexion sur « Macron doit démissionner ! »

  1. Un triste sentiment en effet de ce qu’est devenue la France.
    Et certains politiques on trompé quelques personnes tout le temps, ils ont trompé tout le monde un certain temps. Mais ils ne peuvent pas tromper tout le monde tout le temps.
    Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traitres n’est pas victime ! Il est complice. George ORWELL.
    Question: Sommes-nous Responsables de tout ce que nous n’essayons pas d’empêcher ?
    La faiblesse des contre-pouvoirs français permet toutes les dérives.

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