On commence à voir ce que pourrait-être la fin. Et ce n’est pas un baiser…

Poutine, c’est net, se sent mieux.

Il avait démarré en Ukraine, sur les chapeaux de roues — à l’aide d’un faux nez d’opération de maintien de l’ordre — une confrontation avec l’Occident qu’il déteste dans sa globalité. Un peu parce que la notion de démocratie et ses contraintes ne l’inspirent pas, beaucoup parce qu’il se sent humilié par la superbe des Américains.

Il s’est fracassé sur la réaction imprévue des Ukrainiens, mais l’inertie de sa masse et la lâcheté de l’Occident vont lui permettre probablement de passer cet obstacle.

A l’issue d’un sacrifice inutile les Ukrainiens vont sans doute disparaître en tant que nation.

Cet échec de Poutine, qui est sur le point de se transformer en victoire, lui aura permis de prendre la tête de la révolte anti-occidentale.

Tous ceux qui fonctionnent comme lui vont suivre son étendard. Ils sont nombreux et, même s’ils sont largement disparates, leur masse est rédhibitoire pour nous.

La valse est à quatre temps.

Premier temps, l’effort de résistance couplé avec l’inévitable repli nationaliste généré par la violence des affrontements un peu partout dans le monde, parachève la ruine de l’économie occidentale mondialisée, déjà fortement diminuée par les prélèvements fiscaux liés à la mascarade égalitariste. L’Euro et le Dollar s’effondrent alors.

Deuxième temps, du fait de cet effondrement, l’équilibre politique intérieur des démocraties vole en éclat. Manifestations en tout genre, déstructuration industrielle et commerciale, pillages, voire guerres civiles, gangrènent l’Occident. La démocratie ne survit pas.

Troisième temps, la bande à Poutine dirige les migrations vers les frontières de l’Europe pendant que les Américains, armés, explosent leur fédération, s’enferment dans des Etats indépendants qui ne se font pas de cadeau. L’Etat fédéral et ses moyens disparaissent.

Quatrième temps, la bande à Poutine vient remettre de l’ordre, comme en Ukraine.

La boucle est bouclée, notre civilisation occidentale n’est plus.

Certains ne sont pas d’accord ? Effectivement, c’est bien ce que je dis, les désaccords sont profond entre nous, sur tout, alors que pour nos adversaires la logique est unanime et simple, elle se résume en un mot : Pillage.

Ce mot magique réunit, cimente, verrouille, regardez la puissance de Bercy. Ce sera la même à l’échelle du monde contre nous.

Alors peut-être ces milliers de pages que j’ai noircies pour expliquer la responsabilité première de Bercy dans notre malheur à venir auront un sens pour ceux qui les liront, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Peut-être regrettera-t-on le capital détruit par démagogie, sans résultat sauf celui de soupoudrer généreusement les pilleurs au passage ?

Peut-être que je ne serai plus là. Ouf…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

9 réflexions sur « On commence à voir ce que pourrait-être la fin. Et ce n’est pas un baiser… »

  1. Bonjour Richard
    Ça ne vous gêne pas d’envahir mon blog avec un discours délirant par rapport à la réalité.
    Qu’il y ait pu avoir une ambiguïté au début de ce drame, pourquoi pas.
    Mais aujourd’hui….

    1. Ce n’est pas mon discours mais des analyses contradictoires de personnes qualifiées comme Alain Juillet qui a notamment dirigé les services de renseignement de la DGSE et Le petit fils du général De Gaulle.

      Rappel =
      A) Socrate a dit =
      – 1) Les gens intelligents apprennent de tout et de tout le monde.
      – 2) Les gens moyens apprennent de leurs expériences.
      – 3) Les Gens Stupides ont déjà toutes les réponses.
      B) La culture en France c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question – Qu’est-ce que la culture ?=
      La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)

      Amitiés

      1. Votre cas est désespéré Richard.
        Comprenez-vous ce que vous assenez ?
        La citation de Rostand est parfaite appliquez là.
        Poutine à ce jour a tué globalement 600.000 jeunes hommes des deux côtés. Est-il un motif valable pour une telle ecatombe ?
        Vous partagez sa haine de nos démocraties, a-t-elle une base objective autre que le goût du pouvoir ?
        Ce n’est pas sérieux.
        Je ne vous censurerai pas c’est contre mes principes.
        Mais je vous redemande instamment de garder vos propagandes pour vous de ne pas en remplir ce blog.
        Merci.

        1. Pour se faire des ennemis, pas la peine de déclarer la guerre, il suffit de dire ce que l’on pense.
          Seuls les poissons morts vont dans le sens du courant !
          “La Guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas”. Paul Valery

          Je ne publierai plus aucun message, suite à vos commentaires à mon égard, mais je vous suis reconnaissant pour votre esprit de résistance et je vous conserve mon amitié. Dans la vie je préfère construire des ponts que des murs.
          Bien à vous et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année 2023.

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