Politique fiction

Au XVIème siècle, le christianisme, à travers l’organisation catholique, va conquérir le monde. En gros la philosophie du « aime ton prochain » — qui fait de l’autre un individu, un homme indépendamment des situations — a su conquérir les esprits, elle devient une croyance universelle. Hélas, elle va servir d’excuse pour les conquistadors et autres ambitieux si peu adeptes de cette philosophie.

Pendant ce temps la papauté se vautre dans la débauche, dans le pouvoir absolu, affronte la réforme luthérienne, génère la Saint Barthélémy et invente l’inquisition.

En réalité, cette pensée et la croyance en découlant, qui sont capables de séduire universellement, sont utilisées par une église faite d’opportunistes sans vergogne qui vont piller le monde en s’adossant à ce mensonge séduisant mais finalement jamais avéré.

Aujourd’hui, le communisme, au départ simple tentative d’une meilleure répartition des revenus de l’industrialisation, s’est transformé. Il est devenu « la philosophie égalitariste », croyance fulgurante, qui court le monde et touche toutes les organisations humaines, même si comme pour l’amour du prochain elle n’est nulle part avérée.

Deux régimes se réclament les porteurs vrais de cette philosophie, le communisme russe et le communisme chinois, même s’il est clair qu’ils sont en réalité dévoyés et au strict service de leurs organisateurs, sans égard pour la philosophie égalitariste qu’iIs symbolisent.

Comme les papes du XVIème leurs dirigeants sont sans vergogne et s’imposent par la force. Comme ces papes ils n’ont d’issue que d’offrir à leur population l’opportunité du pillage à grande échelle sous excuse de la philosophie qu’ils sont censés représenter.

Soit ils pillent le monde, soit ils sautent sous la pression de leur population.

C’est aujourd’hui, sous nos yeux, que l’action se déroule.

Dans la pratique :

La Chine attaque Taiwan, immédiatement. Les USA menacent mais n’interviennent que très peu, ils sont loin et pas vraiment motivés pour s’engager dans une guerre contre un continent pour récupérer un ilot.

Mais le choc les éloigne de l’Ukraine, que la Russie dévore alors. L’Europe n’a ni les moyens ni la volonté de se battre à ce sujet.

L’Occident perd son hégémonie mondiale, apparait alors sa faillite économique. L’Occident a dansé tout son été…

L’ordre économique passe entre les mains des deux associés Russe et Chine, le monde suit.

La domination économique entraine la domination tout court, donc l’invasion, violente ou perpétuelle, peut importe. Les carottes sont cuites.

S’ils ne font pas cela, les deux régimes en place en Russie et en Chine vont rapidement être contestés par leur population et disparaitre.

Nous voilà les spectateurs d’un combat qui dépasse nos mesures et nos forces, mais dont nous aurons à payer une grande partie de la facture.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Politique fiction »

  1. La fin n’est peut-être pas celle-là. Car après le pillage il ne reste rien, les populations ont toujours les mêmes besoins /exigences qui ne pourront être satisfaits. Donc retour à la responsabilité individuelle d’assumer sa substance plutôt que d’attendre la redistribution du « monarque « .
    N’y aurait-il pas là une période un peu sombre de désorganisation des blocs précités et de leurs populations comme au Moyen-âge ?

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