Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance.

Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.

Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.

Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.

C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.

Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.

Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?

Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?

Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.

Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.

Qui sont ces hommes ?

Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?

Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?

Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?

Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?

Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?

Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?

Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?

Mon humble avis

Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.

Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.

L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.

Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.

Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?

Là est la question, qui n’est même pas encore posée.

Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.

Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.

Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.

Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.

Mais que de souffrances à venir avant cela…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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