Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Les dérives de l’opinion publique. La gloire de Laurent Garnier

Le 20 mai 1928, la république allemande organise des élections législatives, le parti Nazi mené par Hitler réalise le plus petit score, 2,6% des votes.

Arrive le krach de 1929, l’économie s’effondre.

Le 14 septembre 1930, nouvelles élections, le parti Nazi arrive second, avec 18,25% des suffrages.

La crise perdure, le 5 mars 1933, nouvelles élections législatives, le parti Nazi arrive premier avec 43,91% des suffrages.

Tout le monde connait la suite.

Qui peut prétendre que la voix du peuple est la seule qui vaille ?

Hitler s’est vautré dans la démagogie, il a adhéré à la théorie du bouc-émissaire qu’étaient les juifs depuis deux mille ans, il a flatté les Allemands en les persuadant qu’ils étaient le nombril du monde, il n’a fait que caresser l’opinion publique dans le sens du poil, le tout raconté intégralement dans son livre Mein Kampf, sorti le 18 juillet 1925.

Donc, aucune surprise en tout cela. Uniquement une immensité de médiocrité, de bassesse.

Aujourd’hui :

          – Qui peut croire que la dette ne va pas finir sur un krach ?

          – Qui peut ignorer que la collectivité échoue quand elle ne respecte pas l’individu et ses biens ?

          – Qui ne voit pas que COVID serait affronté de bien meilleure façon si les malades étaient dirigés vers une organisation personnelle et multiple au lieu d’aller mourir comme des cons dans un hôpital collectif incapable de les recevoir tous ?

          – Qui n’est pas conscient que le bouc-émissaire est le fameux “10% des plus riches”, c’est-à-dire tous ceux qui sont capables de créer du capital et de faire vivre grâce à celui-ci l’économie du pays.

          – Qui ne perçoit pas que Bercy tue ces créateurs de capitaux au profit d’une poignée, plus la foultitude qui leur lèche le cul, en prétendant organiser une meilleure répartition ?

          – Qui peut imaginer qu’un groupe peut vivre au dépend de ses forces vives dont l’énergie est captée au profit de ses inconséquents ?

          – Qui peut croire que le mensonge et la perversité d’une administration et de sa justice peuvent remplacer avantageusement l’engagement personnel, le mérite, l’honneur, le respect de sa parole et de la propriété des autres ?

Les Allemands ont été des pillards de 1939 à 1944, des assassins, en reste-t-il une leçon ?

Non, rien. Toutes ces souffrances ont été inutiles. Ce ne sont pas les cérémonies, la main sur le cœur, qui y changent quelque chose. Tous ces morts pour rien et tout qui recommence… C’est à vomir.

Pourquoi cette colère ?

Lisez ceci : https://ahp.li/5b9b3124e9c43b1eec12.pdf

Puis ceci : https://ahp.li/02512400800727457a62.pdf

Si vous avez un tout petit peu d’empathie, vous êtes un être extraordinaire.

Tous pensent que tout cela est normal. La dette ne peut qu’exister puisque M. Garnier le dit. Et puis, en quoi Dumas a besoin d’un million d’Euros, ils seront bien mieux chez les pauvres qui en ont tant besoin, qui sont pauvres par hasard, alors que lui est possédant par rapine, par opportunisme, évidemment…

Le fait que ce qui attend les Français sera encore pire que ce qu’ont vécu les Allemands en pensant pareil, car l’environnement est bien plus dangereux, ne me console pas, j’en suis.

L’opinion publique me dégoute, ceux qui la cajolent encore plus.

Juste, je plains Garnier, pourvu qu’un jour il ne prenne pas conscience de ses pillages, de ses meurtres, sa souffrance serait si intense. En même temps… c’est peu probable.

Bien à vous. H. Dumas

PS : La fameuse dette fiscale est totalement inventée, elle n’existe pas dans la réalité comptable.

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Leur moteur c’est la haine

Résultat de leur jalousie, de leur égoïsme, de leur suffisance, du pouvoir qu’ils se donnent, de leurs limites matérielles et intellectuelles, la haine les habite, elle est le support de toutes leurs pensées, de toutes leurs actions, elle n’a aucune limite, elle se cache derrière l’intérêt collectif, elle est tout, y compris ce qu’ils croient être le bien.

Sa cible : les 10% les plus riches.

“Qu’on prenne aux riches” est la devise de la propagande constante à laquelle sont soumis les français.

Cela vise ceux qui sont réputés en faire partie, mais aussi ceux qui sont supposés vouloir en faire partie, ou encore ceux dont on pense — au pif — qu’ils en font sans doute partie, ou si ce n’est eux leur famille ou leurs amis. Par extension seront inclus ceux qui veulent tout simplement vivre, car alors ils puisent dans les ressources de leur environnement ce qui les apparente aux 10% les plus riches ; on se demande pourquoi ?

Finalement, en dehors d’une petite minorité de fracassés par la vie, marqués des stigmates de la pauvreté, et une portion plus importante de faux-culs déguisés en pénitents de la consommation, tout le reste de la population est supposée pactiser avec les 10% les plus riches et doit donc être rééduquée.

Le territoire d’intervention de la haine est donc extrêmement vaste, quasi illimité pour ceux qui se considèrent en position de la répandre légitimement.

C’est d’eux dont je suis la victime, peut-être vous aussi.

En ce qui me concerne j’ai mis plus de quinze ans pour le comprendre.

Au début j’ai cru qu’il s’agissait d’un quiproquo, le même qu’au lycée. Où mon désintérêt pour ce qui m’y était enseigné est passé pour de la bêtise, de l’indiscipline, de l’arrogance, de l’irresponsabilité, or ce n’était pas le cas, ma vie l’a prouvé ensuite.

Naïf, j’ai cru en la justice alors qu’elle dispense cette haine à longueur d’audience, j’ai cru en la hiérarchie administrative et politique alors qu’elle est à l’initiative de cette haine visant à neutraliser le pouvoir de l’économie qu’elle lui croit défavorable, dont elle est jalouse.

Aujourd’hui je sais et j’ai enfin compris que ce qui nous attend va être terrible.

Nous avons pris la place du Juif, sans que malheureusement pour lui ce dernier soit exclu de la même haine, et nous allons vivre son calvaire.

Nous sommes bannis de la société, nos biens sont aux autres, ils le pensent si fort qu’ils passent à l’acte, pour l’instant de façon limitée et ciblée, avec les faux semblants que j’ai largement exposés dans ce blog. Demain ce sera directement par la force, sans jugement. Puis par la loi qui sera totalement prédatrice.

Ce sera la répartition égalitaire législative, qui n’aura pas besoin de justificatifs bidons comme aujourd’hui.

Alors nous nous enfoncerons dans la misère, parce qu’il n’y a pas d’économie sans capital et que le capital ne se divise pas selon les besoins, il nait de ceux qui savent le créer et le faire prospérer.

Cette misère génèrera soit une violence physique sur place, soit une invasion guerrière née de la faiblesse liée à une économie en perdition.

Le même film se rejoue au fil du temps, nous y sommes.

Accidentellement, par trop de confiance, par décalage de temps, par une mauvaise interprétation de la chute de l’URSS, j’ai cru que ceux qui bossent, ceux qui imaginent, ceux qui donnent et se donnent, avaient encore leur place.

Grave erreur, la haine au contraire a été décuplée par la chute de l’URSS, par l’augmentation des centiles de richesses, jusqu’au point ou toute raison a abandonné le corps social, ou l’expression de cette haine est la norme, sa conscience l’exception.

Personnellement massacré, je vais assister au massacre programmé des autres.

Quelle forme prendra-t-il ? C’est la seule question qui vaille.

Pas plus que nul n’était capable d’envisager, ni a été capable d’assumer, les fours crématoires, personne ne peut aujourd’hui conceptualiser ce que va engendre la haine expansive abondamment partagée contre les 10% des plus riches.

En réalité c’est la notion même de propriété privée qui va être éradiquée, ce moteur qui a permis à l’homme d’arriver où il est arrivé. Ce sera peut-être tout simplement la misère qui va s’abattre sur tous, qui tuera sans intermédiaire, comme en Corée du Nord. J’ai du mal à visionner le futur, même si en ce qui me concerne il est en fait le passé. Il sera modifié lorsqu’il va passer d’un problème encore personnel à sa dimension collective future. Nous verrons….

Bien à vous. H. Dumas

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La sécurité sociale va engloutir notre société.

Les faits sont ordinaires. D’une simple assurance maladie, librement consentie, qu’aurait dû être la sécurité sociale — avec éventuellement les primes des indigents prises en charge par la collectivité — elle est devenue l’organisatrice de la santé. Avec pour principes de base l’égalitarisme et l’irresponsabilité individuelle, qui ont généré une bureaucratie invasive destinée à organiser ces deux axes inaccessibles.

Aujourd’hui nous sommes confrontés à un hôpital, navire amiral de la sécu, qui est en disfonctionnement profond et définitif. Il n’y a aucune autre explication à la vague de folie étatique qui accompagne COVID.

Il faut se rappeler que les mêmes principes, collectivisme et irresponsabilité individuelle, ont entrainé la débâcle de 1940, mais surtout les ignominies de “l’Etat” de Vichy.

A ce sujet je vous propose la lecture de “La carte postale”, le livre d’Anne Berest chez Grasset, formidable fresque de l’incrédulité face à l’incroyable. Tout y est, la propagande qui désigne le bouc-émissaire défini comme cupide, riche et vicieux, son exclusion du groupe social à coup d’interdits stupéfiants, puis son pillage et enfin son meurtre. Tout ça au profit d’une bande de potes qui se font appeler l’Etat.

Nous retrouvons aujourd’hui les mêmes ingrédients, le juif est remplacé par “les 10% les plus riches”, la propagande qui les vise est constante — voir les droits d’auteur de Piketty qui en a fait sa spécialité — évidemment la confusion est totale entre dépenses de confort et capital vital pour l’économie, anonyme, uniquement attaché à ceux qui savent le faire fructifier, sans lequel une société accède effectivement à la vraie pauvreté, pour tous… Et puis, les 10% les plus riches cela vise tant de monde, il suffit d’y inclure les ascendants sur trois générations… fastoche.

C’est ridicule et pas sérieux, mais c’est…

Je pense souvent à Claude Reichman, cet homme de qualité, qui a tout simplement raison, qui voit le temps passer, les faits le conforter, sans qu’aucun changement ne se concrétise. Nous ne nous voyons pas souvent, je le regrette. L’âge, la distance, les difficultés de circuler, font obstacle au plaisir d’échanger, et tout cela va empirer jusqu’à la paralysie totale, l’éradication de ceux qui raisonnent simplement, en vérité.

La collectivité n’a rien à foutre de la vérité, de la simplicité. Comment se cacher, dissimuler ses vices, sa flemme, ses jalousies, ses envies, derrière la transparence de ces vertus ?

Egalitarisme et irresponsabilité engendrent de façon certaine l’égoïsme. Et, plus cet égoïsme s’épanouit plus la foule chante la gloire du collectivisme.

L’hôpital est le saint des saints de cette inversion de la réalité.

A l’hôpital chacun, au nom de l’intérêt collectif, roule majoritairement pour lui, pour ses avantages qu’il fait partager principalement à sa famille et à ses amis. Celui qui se donne aux autres, à son métier, en crève. Il devient le réceptacle du vide d’action qui l’entoure, le trou noir qui aspire le boulot que les autres ne font pas. L’écœurement aura raison de sa bonne volonté.

Plus il y aura d’argent investi à l’hôpital, moins il fonctionnera, plus il sera dangereux pour l’équilibre de notre société.

Mais rien ne pourra arrêter la croyance instillée par la propagande : “nous avons la meilleure organisation de santé du monde, que tout le monde nous envie, qui est gratuite.” Elle couvre les dérives de l’égalitarisme et de l’irresponsabilité, elle est si facile à croire tant que l’on se porte bien.

Il n’y a pas d’issue.

Macron, avec cet outil défectueux, a déclaré la guerre au COVID, tout comme le 3 septembre 1939 le Président Lebrun déclarera la guerre à l’Allemagne — qu’il eut fallu déclarer en 1938 –. Il va se ramasser la même gamelle.

Agir trop tard et en état de faiblesse ne pardonne pas, il en est ainsi depuis que l’homme est sur la terre.

La santé pourrait être gérée selon les normes du secteur privé, ce que défend Claude Reichman.

Le secteur privé n’est pas exempt de défaut, mais il privilégie la responsabilité individuelle et la différenciation par le mérite ou la qualité. Ce qui donne une large place à la liberté… réservée à ceux qui s’en donnent les moyens, effectivement.

Les deux systèmes sont injustes, parce que la justice ne fait pas partie des choses accessibles en ce monde, mais l’injustice peut aider à construire ou au contraire à détruire, là est le choix unique qui nous est donné.

L’expérience a prouvé que l’injustice liée au collectivisme tue la société, que l’injustice liée à l’organisation individuelle favorise la force de la société.

Pour l’instant le choix est fait, notre société va crever, que sera l’avenir pour ceux qui vont survivre ? Vous verrez, personnellement que ce soit à cause du temps qui passe ou de mes engagements mal vus, je ne serai sans doute pas à l’arrivée.

Bien à vous. H. Dumas

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Le chef, le sorcier et le dindon, ou la valse des pouvoirs.

En apparence, le chef détient incontestablement le pouvoir.

Il commande la force avec laquelle il impose sa volonté. Il peut faire croire qu’il exerce le pouvoir au nom de tous. Alors il ment, ne représentant au mieux que ceux qui ont directement voté pour lui au premier tour en toute lucidité, qui ne sont donc en réalité qu’une poignée de copains.

Il peut aussi tout simplement se proclamer chef de la force, point barre, pas besoin de vote. Sous réserve que celle-ci lui obéisse, ce qui n’est pas gagné.

Les racines du pouvoir du chef sont inscrites dans le passé et son exercice limité au présent.

L’avenir n’est pas son domaine, il est celui du sorcier.

Lui seul détient ce pouvoir par sa connaissance prétendue de l’avenir et la peur qu’il inspire.

En réalité

Le pouvoir n’est que le fruit de la peur que chefs et sorciers cultivent jour et nuit, avec application et sans interruption.

Le dindon c’est vous et moi, c’est celui à qui la peur dicte sa soumission, à juste titre.

En démocratie, le jour des élections les candidats se prétendent sorciers en prévoyant l’avenir. Dès leur élection passée, ils ne sont plus que chefs.

“Il manque alors le sorcier” direz-vous, en rajoutant “c’est parce que nous ne sommes pas une bande de sauvages mais une société avancée, rationnelle, intelligente qui n’a pas besoin de sorcier”.

Détrompez-vous, nul ne peut se passer du sorcier.

“Il est loin le temps où la Pythie de Delphes délivrait ses oracles sous l’emprise de gaz hallucinatoires, où les haruspices se concentraient sur les entrailles de poulet pour connaître le sort à venir de l’humanité, ou de leurs dindons” pensez-vous.

Pas si sûr.

Les algorithmes de nos prédicateurs actuels ne sont pas très différents des entrailles des animaux sacrifiés et leur délire hallucinatoire est directement gazeux…

Si nous avions à hiérarchiser tout cela, je dirais que le pouvoir du sorcier est plus puissant que celui du chef, les peurs qu’il inspire sont plus insaisissables, mais évidemment plus incertaines plus difficiles à manier.

C’est bien pourquoi, en règle générale, les deux sont systématiquement associés dans l’exercice du pouvoir pour soumettre les dindons.

Dans nos démocraties, dites avancées, les hommes de l’Etat sont les chefs, l’administration centrale la sorcière — on remarquera la parité —

L’administration planifie, donc prédit, le politicien contraint en fonction de la prédiction.

Les prêtres de la sorcellerie font polytechnique ceux de la chefferie l’ENA. Certains font les deux.

Et les dindons ? Ils morflent.

Ils ont peur, une peur panique. On les comprend. On fait appel à leur intelligence. Mais que peut l’intelligence face à la peur ? Cette peur liée à la mort, qui vient du fond des âges, effectivement à juste titre.

Les progrès de l’humanité ?

Ils ne sont pas pour les dindons. Ils en seront exclus jusqu’au jour où ils prendront conscience qu’il n’est nul besoin de chef, que la peur est la compagne incontournable de notre vie, que nous sommes tenus de l’affronter seuls, que nul ne peut le faire à notre place.

Mais, est-on sûr que les dindons ne savent pas dès le départ qu’ils vont finir sur la table, dévorés à belles dents ? Que ce n’est pas leur choix de vie ?

Que c’est lorsqu’ils prétendent le contraire qu’ils mentent ?

Vaste sujet …

Si les dindons voulaient la liberté ils l’assumeraient, ils ne se contenteraient pas d’en faire un simple slogan…

Bien à vous. H. Dumas

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Perdre des batailles pour gagner la guerre

Autant vous le dire tout de suite, j’en ai gros sur la patate. Je dois aussi vous avertir que ce billet et ses annexes c’est une demi-heure de lecture. Si vous ne les avez pas devant vous inutile de continuer, si vous les avez parlons-en.

Quelques généralités bonnes à rappeler

L’Etat.

J’ai lu récemment, dans le point, un article que je ne retrouve pas — le journaliste m’excusera de ne pas le citer — qui en évoquant l’Etat précisait qu’il s’agit d’une abstraction. Voilà une bonne nouvelle pour nous qui affirmons cela depuis des années et dénions aux hommes de l’Etat le droit représenter cette abstraction qui par définition ne peut pas être représentée, qui donc en réalité ne représentent qu’eux-mêmes et leurs amis. Ce qui évidemment change tout.

Un peu plus loin, déception, voilà que le même journaliste imagine une autre source de pouvoir potentiel : la nation. Alors là, dommage. La nation n’est qu’un regroupement, au même titre que la famille, la ville, l’entreprise, etc… dont l’existence, comme pour tous les regroupements, est liée aux situations particulières de ceux qui sont concernés, l’ensemble n’ayant aucune raison de s’imposer à ceux qui sont là par hasard…

En réalité il n’existe que deux expressions humaines : l’individu et le groupe. Le premier doit être l’objet d’un respect total, sa vie, sa pensée et ses biens doivent être protégés. Le second est nécessaire, évidemment, mais la plupart du temps de façon ponctuelle, plus rarement de façon constante. Malheureusement, de tout groupe émerge un chef qui aussitôt accepté — et c’est là le problème — se projette de façon exponentielle pour finir par s’imaginer définitif et total, or rien n’est moins vrai.

Le capital.

Source de quiproquos constants, rappelons ce qu’est le capital. C’est la somme de toutes les activités économiques connectées, leur assise, leur socle.

Aux économies très actives en créations ou transactions correspond un capital important, à celles peu actives correspond un capital modeste.

Aujourd’hui le capital est mondial et plutôt important.

Il n’appartient à personne, il n’est lié qu’à l’économie. Il se porte naturellement vers ceux qui savent le servir, il fuit ceux qui l’ignorent ou ne le respectent pas.

Toute tentative de séparer le capital de l’économie — par exemple de le redistribuer artificiellement, de le dépenser sans compter — est vouée à l’échec.

La compréhension de la réalité du capital ne le rend ni odieux ni attirant, mais indépendant des volontés individuelles, simple conséquence de l’activité économique dont chacun doit pouvoir juger à l’aune de sa propre philosophie de vie de l’importance pour lui-même, sans emmerder les voisins à ce titre. Ce n’est pas vraiment le cas.

La guerre

Enfin la nôtre. Elle consiste à lutter pour supprimer Bercy et sa mentalité, la terreur fiscale que Bercy ordonne, les souffrances conjointes, les injustices liées.

Rappelons qu’au moins la moitié des dépenses publiques est ordonnée pour satisfaire des fantasmes ou des intérêts électoraux de gens dont nous n’avons nul besoin. Donc la moitié des dépenses publiques est pures injustices, pures inutilités, pures escroqueries, en conséquence la moitié des impôts levés n’a aucune légitimité.

Ils ne peuvent être appelés que grâce à la terreur fiscale. Résister à cette terreur est un grand danger, nous allons en faire la démonstration. Mais c’est un devoir.

Les piliers de la terreur fiscale sont les lettres de cachet que sont les notifications fiscales, exécutables immédiatement, sans recours judiciaire autre que la justice administrative exemple flagrant du conflit d’intérêt.

La terreur fiscale est rendue possible grâce à l’irrespect des principes fondamentaux du droit, qu’il est bon de rappeler : l’accusé est présumé innocent, il doit être présenté devant un juge lors d’une audience publique où lui seront garantis tous les moyens possibles de défense, ce n’est que là et après que toutes les voies de recours aient été épuisées qu’il pourra être déclaré coupable.

Or, l’accusé fiscal est au contraire présumé coupable, traité immédiatement de “fraudeur fiscal”, puis il ne peut se défendre que devant le tribunal administratif qui est une officine de l’administration qui le poursuit, où ses moyens de défense sont limités – pas d’expertise possible — ou l’accusation du rapporteur public ne lui est connue que le jour de l’audience, bref une mascarade de justice qui est la honte de la France.

Rappelons que c’est cette pantomime de justice, et elle seule, qui permet de lever cette masse d’impôts illégitimes qui tue lentement mais surement notre économie en détruisant son capital de base.

Notre combat est essentiel et unique, ce n’est que lorsque la collecte fiscale sera juste, soumise à de vrais tribunaux justes eux aussi, que les dépenses des hommes de l’Etat seront régulées en fonction de la réalité et non de leurs besoins délirants. Alors l’impôt deviendra acceptable et payable par tous.

Cette évidence n’a pas encore fait son chemin dans l’opinion publique, mais ça viendra.

Nous allons peut-être apporter bientôt notre arquebuse intellectuelle à l’espoir, notre bulldozer à la démolition.

Les deux affaires ci-dessous sont en bonne voie.

Un recours classique au TA de Poitiers, son appel à Bordeaux

https://ahp.li/eefe2e00bea1be086d04.pdf   Requête initiale

https://ahp.li/72adaaa1580211cbb40e.pdf   Jugement

https://ahp.li/9e19ff59b4a90ce1e6.pdf45       Appel

https://ahp.li/cc0c34fa0b0c7ba9aaf0.pdf  Arrêt CAAA Bordeaux

Un recours contre la terreur fiscale au TA de Montpellier, son appel à Marseille.

https://ahp.li/cc0c34fa0b0c7ba9aaf0.pdf   Requête initiale

https://ahp.li/ac6ac7a7741518a11c01.pdf   Jugement

https://ahp.li/0db82ecb14d7e8ccb1cb.pdf  Appel

https://ahp.li/b75d68bfd25bbeb18196.pdf  Arrêt CAA Marseille

Dans ces deux dossiers, les TA puis les CA se contentent de prendre des ordonnances sans les motiver sur le fond.

“On ne répond pas à un trou du cul qui pose ce type de question” pensent les hommes de l’Etat et leurs serviteurs – ou leurs patrons – de Bercy.

Donc cassation, où ce sera la même hypocrisie, puis tout droit l’Europe où les questions fondamentales vont pouvoir être posées :

          – Ces tribunaux Administratifs, tribunaux d’exception, quand peut-on espérer s’en débarrasser ? Quand cessera l’existence de cette justice qui pratique le conflit d’intérêt naturellement, sans en avoir l’air, comme les camions diesels pulsent des particules de mazout à longueur de kilomètres.

          – Cette terreur fiscale, que nous vivons chaque heure, chaque seconde, quand cessera-t-elle ?

L’Europe, qui clame son esprit démocratique au monde entier, qui sanctionne et moralise les autres, peut-elle accepter en son sein la torture fiscale pratiquée au bénéfice d’hommes de l’Etat qui nous ont mis en faillite par intérêts personnels et qui nous torturent pour nous imposer la facture ?

Nous verrons bien…

Bien à vous. H. Dumas

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Les curés, ces précurseurs…

Contrairement à la rumeur qui circule, La Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romaine, que nous appellerons par facilité pour ce billet la SECAR, n’est pas arriérée face au sexe mais au contraire à la pointe du progrès.

Convenons tout d’abord que la sexualité est une activité qui déborde largement la reproduction dans le monde des vivants par ses externalités. Qu’il y a beaucoup d’inutile prétention chez ceux qui assurent maîtriser la situation.

En ce qui me concerne je me garderai bien de dire qu’il s’agit d’un long fleuve tranquille, ce fut en réalité pour moi une longue épreuve de rafting, qu’heureusement j’ai pu traverser avec l’aide une épouse hors du commun.

Nul ne contestera que la femme qui répond oui à toutes les propositions galantes est considérée comme facile, voire carrément comme “pute”, ce qui ne participe pas à une intégration aisée dans la société.

Donc la femme, avec sagesse, dit non la plupart du temps.

Mais admettons qu’à un moment il faut bien qu’elle dise oui.

Et c’est là que le bât blesse, que toutes les confusions sont possibles.

Chez les parleurs la chose est facile, les palabres peuvent s’étaler dans la durée, au point parfois que la conclusion envisagée est oubliée.

Mais chez les actifs, peu enclins à la parlote, la recherche du point de bascule est tactile, et là toutes les confusions sont possibles, l’erreur ne pardonne pas. Surtout quand la rumeur, ou carrément la justice, s’en mêle, ce n’est pas Hulot qui me contredira.

La SECAR a réglé le problème, pas de mixité dans la sexualité de son personnel.

Donc trois possibilités pour eux:

-l’abstinence totale. Il semblerait que ce soit rarissime.

-la masturbation

-l’homosexualité

On se rapproche des pensées à la mode.

Il semblerait que l’homosexualité au sein de la SECAR soit particulièrement en vogue, au point même de tenter d’essaimer un peu trop ardemment, voire prématurément.

N’est-on pas au centre des revendications actuelles ?

Pas de genre, pas de palabre, c’est oui ou non sans discussion et surtout pas de tentative de convaincre. Pas d’insistance en espérant un oui à l’usure.

Pas de non poli évolutif, que du oui ou “nada”.

L’homosexualité a un passé difficile qui lui a appris à écourter les approches, c’est un atout décisif dans le contexte actuel de l’exclusif “on ou off”.

La SECAR avait tout juste depuis si longtemps. Ce n’était pas pour rien que la tenue de travail de son personnel était une soutane asexuée, et que l’emploi du latin évitait les discussions inutiles.

Malheureusement, les DRH de la SECAR ont cru utile de se débarrasser de tout ces outils sexuellement protecteurs et les voilà dépourvus, juste au moment où ils auraient pu manifester et converger avec la crème des libérateurs ou libératrices autoproclamés de la problématique du : “c’est oui quand ?” Dommage.

Bien à vous.  H. Dumas

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Négationnisme, révisionnisme ou tout simplement déni.

Le déni est redoutable. La plupart du temps il est issu du mensonge à soi-même.

Tel notre Hulot national, si persuadé de sa croisade écologiste ringarde qu’il oublie qu’il est avant tout un méchant.

Et oui, le livre du couple Ancibure tacle les méchants, je vous le conseille. A lire d’urgence.

Ce que j’en ai compris

Dans notre “ça”, il y a un peu de tout : du cupide, de l’obsédé sexuel ou autre, du lâche, du con et du méchant entre autres, etc… Ceux qui se persuadent qu’ils ne sont rien de tout cela sont les plus exposés à l’être justement ; puisque, l’étant alors à leur insu, ils ne font rien pour essayer de maîtriser leur “ça”, ils mentent donc sans vergogne à leur “surmoi”.

Les Ancibure démontrent, et ils sont convaincants, que le premier territoire où s’éclate la méchanceté c’est chez les hommes, dans leurs rapports dominateurs avec les femmes. Donc Hulot est un méchant qui se prend pour un gentil, pour un protecteur de l’humanité.

Il n’est pas le premier à déconner de la sorte.

L’opinion publique, cette salope, reprend souvent un mot inventé il y a peu pour qualifier le déni de la Shoa, c’est “le négationnisme”. J’ai un peu de mal avec cette facilité à rejeter sur les autres, en un seul mot, la monstruosité humaine et à considérer ainsi en être affranchi.

En cette affaire particulière le déni est total. Le livre d’Hitler, “Mein Kampf”, devrait non pas être planqué mais au contraire étudié par tous les élèves en secondaire. En effet sa lecture laisse pantois. Comment une telle bêtise, une vision si ordinaire et si méchante de l’organisation sociale a-t-elle pu convaincre les foules.

C’est ça le vrai mystère, pas qu’Hitler soit fou, mais qu’il ait pu paraître crédible.

Si ce livre était étudié dans nos écoles, il serait possible de décortiquer le concept de la méchanceté absolue, tournée vers l’homme avec l’excuse de l’intérêt du groupe.

Oui mais alors, tous les hommes de pouvoir, ou au moins la plus grande majorité, percevraient que leur moteur, lorsqu’ils prétendent que l’intérêt de la nation est supérieur à l’intérêt de l’individu, est simplement la méchanceté. Avec laquelle ils manipulent les autres à leur bénéfice exclusif de méchants.

Autre exemple, l’interview particulièrement sensée du professeur Toubiana.

https://youtu.be/diFch8bNCdQ

Face à l’absurdité de la démesure des décisions qui accompagnent la survenue de COVID, il observe cliniquement et ne prend pas position, il a raison.

Mais nous, nous n’avons pas de gant à prendre.

Alors, nous pouvons dire que c’est l’opinion publique qui a souhaité toutes ces mesures liberticides. L’opinion publique dont la méchanceté déborde sans mesure. Alors qu’au départ les élus sous-estimaient COVID, la foule s’enfermait déjà, il fallait bien que l’enfermement devienne obligatoire, la méchanceté de l’opinion publique ne pouvait s’imaginer enfermée pendant que d’autres étaient libres.

Ensuite les élus ont compris tout l’intérêt qu’ils avaient à cet enfermement dès l’année précédant les élections, mais c’est du détail.

La méchanceté, moteur des grands mouvements humain ? Cela ne fait aucun doute.

Y-eut-il plus méchant que les curés ? Plus méchant que les philosophes communistes ? Plus méchant aujourd’hui que les écolos ? La liste n’est pas exhaustive.

Je n’ose même pas lister les méchancetés mortelles du fisc, c’est trop, c’est viscéral, c’est calculé, c’est fait pour tuer, c’est monstrueux, et cela réjouit l’opinion publique.

Tout est dit. Bien à vous. H. Dumas

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Le programme d’Eric Ciotti

Je ne connais pas Eric Ciotti, donc je peux en parler.

Quoi de plus excitant que de parler de ce que l’on ne connait pas ? Ce ne sont pas ceux qui donnent leur opinion sur les réseaux sociaux à longueur de journée, sur des sujets de société dont ils sont à mille années lumières, qui me contrediront… encore que…

Donc je ne connais pas cet homme. J’ai appris qu’il se présentait à la primaire de LR. Que dire ? LR, c’est diffus dans ma tête. N’est-ce pas le parti dit Gaulliste, qui s’est appelé RPR, PR, ou je ne sais trop quoi ? Un parti qui se dit de droite pratiquant une politique “égalitariste”, communiste ? Un parti qui a généré, par lâcheté, un espace libéral en jachère faisant ainsi une place en or au populisme, pire version de l’Etatisme.

En fait un parti Etatique lui-même où les libertés fondamentales ont été soumises à une technocratie esclavagiste, fanatique de la planification, de l’ordre imposé à son profit. Où la déresponsabilisation de l’administration de l’Etat et des élus a atteint un point tel que tous les bordels, toutes les connivences, toutes les corruptions, toutes les lâchetés, sont permis, pourvu qu’ils émanent d’eux, à leur profit.

Dans cette ambiance le programme annoncé par Ciotti fait rêver.

Correspond-il à une percée de l’opinion publique vers la vérité, vers la sagesse, vers la “remontada”, ou n’est-il qu’une lubie d’un obscur député de l’extrémité territoriale un peu fantasque de la république ?

Ce que j’ai compris de ce programme.

          – Protection absolue de la propriété privée. Donc respect de cette propriété privée, matérielle ou intellectuelle. Donc de nos libertés qui sont justement les piliers de la propriété, pendant qu’elle-même est leur espace de protection. Si la propriété privée est protégée, plus d’espionnage, plus de délation, plus de ségrégation… le rêve, tant pis pour les banquiers, les notaires, tous les espions du fisc, aussi les réseaux sociaux… enfin pour leurs mauvais penchants qui ne sont pas leur essentiel heureusement.

          – Suppression des droits sur les successions et les donations. Enfin la possibilité de capitaliser. On se rappelle que le capital — accumulation et transmission — est la base de tout progrès, en tout. En science, en culture, en technique, en politique, etc… et aussi, évidemment, en économie. La jalousie qui tue le capital économique tue l’économie. Rien ne peut exister sans d’abord avoir capitaliser pour aboutir, que ce soit pour le feu, la roue, l’imprimerie, etc…

          – Un taux d’impôt unique, encore le rêve. Un impôt proportionnel, concept créé par la révolution, nous y voilà enfin. Pour tous ? Parfait, il faut que tous participent aux dépenses pour en prendre leur part de responsabilité.

          – La reprise en main des zones de non droit. Je ne vois pas d’opposant à cette idée.

          – La diminution drastique de la masse bureaucratique et de ses pouvoirs, qui nous torture à l’aide de décrets ou circulaires uniquement mis en œuvre pour assouvir sa soif de pouvoir. Son sadisme et ses vices sont sans limite, Ciotti veut, dit-il, les limiter. Ça alors…

          – La diminution globale de l’impôt. Pas mal, mais il ne dit pas un mot de l’inquisition fiscale. Il ne parle pas du vice intégré aux contrôles fiscaux. Il ne propose pas, par exemple, de donner aux contrôleurs fiscaux, dans le même temps que leur pouvoir de sanction un pouvoir de récompense. Quel plaisir nous aurions à recevoir un avis de contrôle fiscal si nous savions qu’à son issue nous serions punis en cas de faute, mais récompensés par une remise d’impôt sur l’année suivante en cas de comptabilité régulière. Cela changerait tout.

Je n’ai pas été plus loin dans la lecture de ce programme, il m’a comblé.

Est-ce crédible ? Correspond-il à une espérance démocratique naissante ? Ou n’est-il qu’une lubie d’un lecteur de “La grève”, que serait M. Ciotti ?

La balle parait être dans le camp des encartés de LR. Peut-on être encarté et libéral, comme ce programme ? Là est la question.

Dans tous les cas je suis heureux d’avoir aperçu cette comète Ciotti, habitée par des idées qui nous changeraient la vie, qui ont le mérite d’être enfin exposées publiquement.

Bien à vous. H. Dumas

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COVID va-t-il s’avérer la plus grande mystification de tous les temps ?

Quelques indices commencent à justifier de se poser calmement la question.

D’abord l’Agence technique d’information sur l’hospitalisation (Atih) dont l’analyse de l’activité hospitalière 2020 liée au Covid indique : « Au cours de l’année 2020, 218 000 patients ont été hospitalisés pour prise en charge de la Covid-19. Les patients Covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus », c’est “peanuts”.

Puis les chiffres globaux de mortalité qui ne paraissent pas avoir significativement marqué une pandémie, puisque évoluant à la marge d’une année sur l’autre.

Enfin notre premier ministre, le Rantanplan de Macron, qui bien que vacciné se fait rattraper par COVID. Démontrant par là le peu d’efficience du vaccin miracle. Reste à savoir à quel niveau de gravité Rantanplan est touché, et si son test est crédible ou non. A-t-il vraiment COVID ?

Ces trois news, c’est peu face à l’avalanche d’algorithmes prédisant à COVID un avenir équivalant à la peste noire, face au scientisme affirmant maitriser la solution sous réserve d’une soumission totale à des règles objectivement régressives et ridicules, et à un vaccin à la formule énigmatique dont personne ne prend la responsabilité des conséquences potentielles.

Face aussi à l’activisme débridé des technocrates fonctionnaires, élus ou non, tous unis par un même combat qui consiste à faire la démonstration de notre nécessaire soumission à leur pouvoir. Face enfin à la puissance de l’hôpital liée à sa maîtrise des activités de la santé où il a su faire croire à sa disponibilité, à son abnégation, à sa gratuité, à son altruisme désintéressé, autant d’images qui se sont effondrées à la vue de tout le monde et en très peu de temps.

Nous en sommes donc là.

Pendant ce temps notre vie sociale et économique a été mise en miettes, notre économie a englouti s’est shootée à une quantité de fausse monnaie qui normalement devrait la ruiner complètement et durablement. Les fainéants ne font même plus semblant de travailler, ils “télétravaillent” et ils sont payés et félicités.

La suspicion de l’autre est devenue la règle, la délation est à son apogée, l’égoïsme et la jalousie sont au taquet.

Que du bonheur.

Que s’est-il passé ?

La conjugaison, de l’éminence de la chute du pouvoir occidental, accompagnée d’un réel souhait de vengeance des remplaçants qui n’apprécient que très peu les pillages que nous leur avons imposés au faîte de notre gloire, de la peur de la mort liée à un vieillissement qui intensifie cette peur, et de l’avènement des réseaux sociaux qui répandent mondialement et instantanément nouvelles et analyses des nouvelles, a généré une ambiance délétère pour laquelle COVID a été un révélateur et un accélérateur puissance mille.

Nous allons donc assister au bouquet final sous peu.

Sera-t-il dramatique ou au contraire féerique ?

De ce que je découvre chaque jour de la connerie structurelle de notre société, je ne suis pas enclin à miser sur son adaptabilité.

J’adopte donc l’idée du drame, à un niveau jamais atteint. Désolé.

Bien à vous. H. Dumas

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Destin judiciaire du contrôlé fiscal. TJ de Montpellier le 22/11/2021.

Le contrôlé fiscal est un fraudeur fiscal, cela va de soi, même si son redressement est scandaleusement arbitraire, sans aucun fondement autre que des falsifications fiscales de la part du contrôleur. Cette situation n’est pas une rareté, cela arrive tous les jours. Vous pouvez ne rien devoir objectivement au fisc, avoir toujours payé vos impôts, un seul redressement basé sur des faux et des mensonges du contrôleur fiscal vous propulsera irrémédiablement dans la case fraudeur fiscal.

C’est ma vie depuis vingt ans.

Donc pour les autres, pour tous les autres, ceux qui se retrouvent dans mon cas sont des larves, des déchets de l’humanité, des sous-hommes qu’il est inutile de respecter.

Je vais vous donner un exemple de ce type de situation à titre de comparaison.

Vous avez mangé un plat avarié, accidentellement, vous êtes malade et vomissez partout.

Premier cas : C’est le restaurateur d’un pays civilisé qui est à la base de votre problème. Vous allez pouvoir le poursuivre, vous serez dédommagé, il est même possible que vous receviez ses excuses.

Deuxième cas : vous êtes un esclave, c’est l’esclavagiste dont vous dépendez qui vous a rendu malade en vous donnant de la mauvaise nourriture. Vous allez être la victime de son courroux, vous allez devoir ramasser votre vomi et vous excuser par-dessus le marché.

La comparaison est facile, nous sommes des esclaves fiscaux face à un redressement indu nous devons affronter la mauvaise foi de la société, tout particulièrement celle des magistrats, nous sommes tenus de donner l’argent que nous ne devons pas. Réclamer la justice ou se révolter constitue un crime de lèse-majesté.

Ce que j’ai vécu aujourd’hui.

Pour une somme que je ne dois pas, qui m’est escroquée à l’aide d’un contrôle fiscal délirant, le fisc a décidé de vendre aux enchères publiques un morceau de ma propriété, de mon jardin.

Cet après-midi c’était l’audience d’orientation. A cette audience le magistrat entend les remarques de la personne poursuivie. Ainsi, devant moi, plusieurs personnes en difficulté, français ou non, ont eu droit à toute sa compréhension.

Personnellement je demandais, entre-autre, la nullité de la procédure parce que le cahier des charges de la vente incluait des pages illisibles.

Je l’avais constaté au greffe en compagnie de la greffière qui m’avait conseillé de demander un exemplaire lisible à l’avocat du fisc. J’ai fait cette demande à cet avocat, il ne m’a pas renvoyé les documents en question. Simple non ?

Eh bien figurez-vous qu’à l’audience le magistrat m’a obligé à relire tout le cahier des charges de la vente, plus de cent pages. Il m’a en quelque sorte obligé à ramasser mon vomi.

Les parties illisibles se trouvant à la fin, ce qu’objectivement je ne me rappelais pas, la lecture de plusieurs dizaines de pages lisibles m’a décontenancé.

J’ai fait part de mon désarroi à haute voix. J’étais, aussi, humilié que ma parole puisse être mise en doute. J’y suis pourtant habitué, mais je ne m’habitue pas.

J’imagine que vous pensez comme moi : n’était-ce pas au magistrat de vérifier mes dires ? Devait-il ainsi faire peser sur moi un soupçon d’affabulation et m’humilier à la barre en me faisant faire à sa place son travail de vérification ? Imaginait-il vraiment que j’ai pu prétendre de façon mensongère que certaines parties du cahier des charges étaient illisibles ?

J’étais l’esclave qui se révoltait, le contribuable “fraudeur fiscal” qui ne peut être que malhonnête. Alors que je suis la victime d’escrocs fiscaux, c’est moi que l’on soupçonne, que l’on accuse.

Car le magistrat a fait une remarque notée au plumitif. La greffière a dû écrire sous sa dictée, cela n’a pas eu l’air de la contrarier, que “Monsieur Dumas a laissé supposer qu’il pensait que l’exemplaire qui lui était donné à lire, n’était pas le même que celui qu’il avait consulté au greffe. Il y a des parties difficiles à lire mais elles sont de peu d’importance“. (Je ne suis pas sûr des mots, je suis sûr du sens et de l’usage qui en sera fait).

Effectivement je me suis demandé tout haut s’il n’était pas possible que le document sous mes yeux ne soit pas le même que celui consulté au greffe, alors que le temps passait et me paraissait long pour arriver aux parties illisibles. Le temps n’est pas le même assis confortablement au greffe que debout à la barre du tribunal…

Conclusion :

L’intelligence, l’empathie, l’humanité, ramenées à zéro par la croyance, ce magistrat, comme 80% des Français et 100% des fonctionnaires, pense que chaque contribuable redressé est un fraudeur fiscal. Il ne peut pas ou ne veut pas imaginer que les contrôleurs fiscaux sont indélicats, que Bercy organise la terreur fiscale.

Il participe activement aux meurtres fiscaux, à la destruction de notre société, à l’éradication de l’honnêteté dans notre économie qui, réputée corrompue, est écartée de l’économie mondiale.

Il se croit pourtant intelligent, et il l’est probablement, quel gâchis…

Il n’est qu’un tueur à gage capable de tuer une famille sur plusieurs générations en lui volant son capital.

Bien à vous. H. Dumas

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Les trois inflations.

A ma connaissance trois types d’inflation peuvent être répertoriés.

L’inflation naturelle d’expansion

Elle touche une société en progrès économique dont la richesse augmentée des consommateurs met sous pression un outil productif insuffisant générant une augmentation naturelle des prix.

C’est une bonne inflation qui résistera à une augmentation du taux de l’argent permettant de réguler cette inflation et de maintenir dans le temps la croissance économique en équilibrant consommation et production.

C’est une inflation naturelle, sans intervention extérieure à l’économie.

L’inflation par la fausse monnaie.

Elle est plus une dévaluation monétaire qu’une véritable inflation. La production de monnaie supérieure aux besoins est généralement décidée pour soupoudrer ceux qui souffrent dans une économie en repli.

Notons que le repli économique est une situation naturelle, lié à la vie de toute économie.

Ici donc la fausse monnaie va permette d’alimenter en trésorerie ceux qui souffrent du repli, mais pas que…

En effet, de la même façon que les sommes versées en aide aux pays sous-développés sont en partie captées par ceux-là mêmes qui sont chargés de les distribuer, dans nos sociétés une partie de la fausse monnaie éditée va être captée en amont par les initiés.

Ils vont immédiatement placer cette fausse monnaie, soit dans la bourse, soit dans la pierre, créant ainsi deux sources d’inflation, mais ciblées et accompagnées des fruits du développement de ces deux secteurs.

Le reste de la fausse monnaie sera effectivement redistribué, dissimulant au public les effets de ce type d’inflation.

L’inflation par la corruption politique.

Nous entrons ici dans la surenchère politique, dans le cadre des dépenses injustifiées économiquement dont le seul objectif est l’achat de voix.

Dans la mesure où les clefs de la bourse de l’Etat sont entre les mains des politiques, le risque est grand qu’ils soient tentés par l’achat de voix qui permet l’accès au pouvoir, y compris en pensant qu’il ne s’agit que d’un mensonge d’accès à ce pouvoir et qu’ils seront vertueux une fois en place.

Mais les promesses, contrairement à l’adage, engagent ceux qui les font, l’opposition en démocratie n’omettant pas de leur rappeler.

Ainsi les dépenses politiques sont rapidement supérieures aux moyens disponibles.

Alors arrivent l’imposition abusive et la terreur fiscale son outil de recouvrement.

Les conséquences ne se font pas attendre.

Dans un premier temps la surimposition explose les producteurs fragiles, affaiblissant la concurrence. Puis les solides, ceux qui ont résisté, répercutent sur leur prix de revient l’impôt et les charges abusifs.

Cette augmentation des prix génère une inflation, une situation qui rapidement dépassera les moyens économiques de la population, provoquant alors une contraction de l’économie accompagnée d’une dévalorisation de la monnaie qui accélèrera l’inflation. Le cycle infernal, mortel, est en route.

La population sera exclue de la consommation, fragilisant le marché de la production qui devient alors facilement accessible aux voisins détenant une monnaie forte.

La punition est double, les autochtones sont appauvris, mis à l’écart, obligés d’accepter un travail sous-payé ou de s’expatrier – ce qui n’est pas à la mode – les voisins riches vont s’approprier la production du pays, voire ses outils de productions, au point que les locaux seront carrément mis en esclavage, colonisés.

Notre situation

Nous entrons dans les stigmates de la troisième phase.

Au terme de la deuxième phase, COVID a généré — probablement en toute lucidité de la part des décideurs — une augmentation exponentielle des dépenses, donc de la dérive inflationniste, en nous faisant entrer directement dans la troisième phase des dépenses politiques délirantes.

Cette dérive enclenchée, elle va exploser au plus tard juste après les élections présidentielles.

La population n’a aucune conscience de cette situation, à tel point qu’aucun candidat n’en parle, qu’il n’y a donc aucune chance d’une tentative de rectification de la situation, que de toute façon le corps social ne serait pas en mesure de supporter moralement et pratiquement.

Nous allons à la destruction en chantant, c’est notre tradition depuis Vercingétorix… la seule question qui mérite d’être posée est : qui sera l’envahisseur ?

Il y a plusieurs candidats. Je ne ferai aucun pronostic, ce n’est pas mon fort…

Bien à vous. H. Dumas

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Il vaut mieux rester assis

Les nouvelles qui tombent sont si déstabilisantes, qu’en effet : il vaut mieux rester assis.

Ainsi donc la pandémie COVID n’en serait pas une … Juste une “grippette”, plutôt moins méchante que les autres

https://youtu.be/CiGKgivRj8s

Ça alors, ce n’est pas comme Chirac : ça me secoue vachement les deux…

Mais qu’est-ce qui s’est passé ???

Tout simplement une panique injustifiée, amplifiée démesurément par la fulgurance actuelle de l’information et de la désinformation, l’insignifiance des élus, la prétention des fonctionnaires technocrates. Nous ne sommes pas seuls sur ce coup, nos amis sont grosso-modo dans la même situation. Pas nos ennemis malheureusement …

Il va falloir s’habituer, apprivoiser ce trop-plein d’informations, se débarrasser de la prégnance des élus, et mettre au pas nos employés techno-fonctionnaires.

Tout cela si, avant de plonger dans la barbarie, le temps qui nous reste le permet. Parce que la barbarie ne fera qu’une bouchée de l’information, à la place nous aurons l’obscurantisme.

Hélas, le risque est réel que nous assistions à un concours de connerie entre l’obscurantisme et l’opinion publique ivre de trop de liberté.

Facture salée pour COVID, mais ce n’est rien, une aumône.

Avec le réchauffement de la planète c’est carrément le suicide collectif.

Je cite les infos : “LA FRANCE REJOINT LA COALITION POUR CESSER DE FINANCER LES ENERGIES FOSSILES A L’ETRANGER”

En voilà une sacrée nouvelle = plus de pétrole.

Heureusement on a du charbon, il va falloir ressortir les gazogènes.

Puis, juste attendre un siècle pour vérifier que la planète s’en fout de nous, pauvres petits parasites, que son climat n’est pas lié à nos activités.

Ce sera trop tard, en tout cas pour nous qui allons laisser notre confortable place aux autres.

Que faire ? Demain 500.000 personnes à la frontière : qu’est ce qu’on fait ?

On partage ? Vous n’y pensez pas : on donne ou ils prennent, on n’a pas le choix.

La roue tourne.

Bien à vous. H. Dumas

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François FLEURY : éloge de la folie fiscale

Nul doute que le temps démontrera l’inanité de la folie fiscale qui tue et de la croyance égalitaire sur laquelle elle s’appuie elle aussi meurtrière.

Erasme, en 1509, décrit la folie de l’église et des princes, celle de l’église perdurera jusqu’à aujourd’hui où elle apparait à tous dans toute sa misère.

Une autre folie, celle du racisme, a eu ses heures de gloire aux 19ème et 20ème siècles, pour finir en catastrophe avec la dernière guerre mondiale.

Il est un point commun à toutes les folies collectives, leurs acteurs les imposent par la force, soit parce qu’ils y croient, soit par sadisme et lâcheté, sans qu’il soit possible de déterminer lequel de ces vecteurs est primordial chez eux.

Naïvement, bêtement ou par prétention, j’ai voulu aller voir les limites de la folie fiscale. Figurez-vous qu’il n’y en a pas. Les acteurs de cette folie sont convaincus de faire le bien. Comme Hitler ils y croient et pensent que le monde un jour les remerciera des meurtres qu’ils commettent pour la bonne cause, ou comme Eichmann ils ne se sentent pas responsables se considérant comme de simples serviteurs aux ordres.

Le cas Fleury est impressionnant.

Ce LIEN va vous permettre de lire les conclusions responsives prises par M. Fleury face à la requête que j’ai déposée devant le TA de Montpellier. Cette requête et ma réponse aux conclusions de M. Fleury sont accessibles avec ce LIEN.

Les faits rapidement exposés :

Ma société SCI Le Mirabeau est avertie d’un contrôle fiscal vengeur, lié au redressement de la succession de ma mère, je décide de filmer ce contrôle.

Alors que j’ai pris la peine de faire en sorte que les contrôleurs ne puissent pas être reconnus sur le film, que la comptabilité de la société est sur la table, ils tournent les talons dès leur arrivée, devant un huissier constatant la situation. Puis ils déclarent que je me suis opposé au contrôle fiscal : gonflés…

De là ils établissent, sans vérification, un redressement d’un million d’€ environ, assorti d’une majoration de 100% pour opposition à contrôle fiscal.

Le Rapporteur Public de la Cour Administrative d’Appel de Marseille affirmera la nullité du contrôle, La Cour sans en tenir compte confirmera le contrôle.

La folie fiscale de FLEURY

– 1 – Après avoir relevé que la forme de ma requête n’est pas conforme aux lois créées par son administration, il conclut que la justice est passée.

Puis, magnanime, il évoque le fond, mais alors il ne développera jamais les motifs du redressement, il se contentera d’en faire porter la responsabilité aux juges qui l’ont entériné : ” Les contrôles fiscaux exercés à l’encontre de la SARL Les Hauts de Cocraud et de la SCI Le Mirabeau n’ont pas été démontrés irréguliers”… sous-entendu “par la justice”, ils sont donc réguliers.

La justice est bien le complice qui évite à M. FLEURY de d’expliquer l’inexplicable.

– 2 – Quant à la médiation demandée ? “L’administration considère qu’au regard de la mise en recouvrement débutant il y a plus de dix ans, suivie d’une multitude d’agissements et propos diffamatoires tenus par M. Dumas, une médiation n’est plus de mise et ne serait que purement dilatoire”. Vue par FLEURY, la médiation suppose que l’affaire soit récente, que le contribuable soit gentil, ne se révolte pas. N’est-ce pas vider de sens le principe même de la médiation, qui deviendrait alors une sorte de récompense pour contribuables consentants ? Comme toutes les commissions déjà existantes organisées par les Services Fiscaux.

– 3 – Un peu plus loin l’effarement de M. FLEURY est magique lorsqu’il parle du refus par ses agents de l’enregistrement du contrôle seul générateur de l’opposition à contrôle fiscal : “M. Dumas réclame la nullité de la forme du contrôle fiscal de la SCI Le Mirabeau, du fait que les contrôleurs aient abandonné leur mission vu les conditions que M. Dumas avait décidé de leur imposer. Il s’insurge en sus des pénalités suite à l’opposition à contrôle fiscal dont il est responsable, générée par son comportement”. M. FLEURY ne vit pas dans le même temps que tout le reste du monde. Partout, y compris dans la police ou au football, l’enregistrement est le garant de la vérité, de la justice. Pas pour le fisc. Mais qu’ont donc à cacher les inspecteurs des impôts pour refuser que le débat oral et contradictoire soit enregistré, alors que la moindre conversation téléphonique avec un fournisseur l’est ?

– 4 – Enfin le bouquet : “M. Henri Dumas ne règle pas ses dettes personnelles. Il ne peut entendre condamner l’administration fiscale pour harcèlement, misère et ruine alors que les faits qui lui sont reprochés ont trait à des distributions occultes et insuffisance déclaratives de bénéfices sociaux perçus, impactant le calcul de l’impôt sur le revenu.”

Les distributions occultes, fichtre. Il invente FLEURY. Il veut me faire passer pour un bandit de haut vol ? Il emploie des termes si inadaptés qu’ils seraient ridicules s’ils n’étaient pas susceptibles de correspondre pour les magistrats qui les lisent à de graves délits, ici imaginaires…

Là, nous sommes dans la diffamation, dans l’accusation sans preuve, l’ostracisme, le procès stalinien, le bouc-émissaire, toutes les armes de la terreur, du pillage, du harcèlement, de la torture, tout ce qui fait la différence entre une société libre et démocratique et une société totalitaire.

Car les magistrats vont suivre FLEURY, évidemment. Ils ont suivi Pétain… n’est ce pas ?

FLEURY est l’agent zélé, probablement sadique, le soldat borné de la folie fiscale qui nous tue. Au profit de qui ?…

Pas de ceux qui croient en être les bénéficiaires et baissent les yeux face à cette folie meurtrière, qui vont déchanter sous peu s’ils ouvrent enfin les yeux.

Nous, nous savons que cette folie fiscale n’est pas un hasard, elle est le garant des faux-monnayeurs qui nous gouvernent, qui distribuent de la fausse monnaie pour être élus et jouir du pouvoir. Rien de changer au cours des siècles et des siècles, amen.

Je suis au fond de la caverne, ce que j’y découvre est pire que ce que je croyais.

Bien à vous. H. Dumas

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A la place de Raoult nous héritons de Zemmour.

Jusqu’où serons-nous contaminés par le poison politique “égalitaro-collectiviste” ?

Retour sur le choc COVID.

Peut-on admettre que nous ne sachions toujours pas où et comment est apparu ce virus ?

Peut-on se battre efficacement contre un virus dont on n’a pas encore compris l’origine ?

Ces questions nous amènent à la réponse suivante très simple : un pays collectiviste, donc intégralement politisé, où la liberté individuelle est réservée à une poignée de dirigeants, s’avère incapable de tolérer les questionnements nécessaires à la solution de ses erreurs.

Ce constat établi, nous sommes hélas obligés d’admettre que notre pays fonctionne de la même façon collectiviste que la Chine, et même que le mal est globalement mondial et probablement plus dangereux pour la survie de notre espèce que l’environnement.

Nous nous serons entretués bien avant d’être réchauffés.

Seul l’individu responsable peut gérer le monde qui nous attend, or toutes les organisations politiques connues s’appuient sur la prétention de déresponsabiliser les personnes au profit du groupe, en réalité au profit exclusif des dirigeants du groupe.

La liberté individuelle et son corollaire la responsabilité individuelle sont bannies mondialement de toute proposition d’organisation.

COVID encore.

Il aura été un exemple flagrant de l’inefficacité des dirigeants déresponsabilisant les citoyens.

Pour protéger un outil commun de soins : l’hôpital, déjà en grande difficulté et fatalement inadapté quantitativement à une pandémie, les hommes des Etats ont accepté de croire, et de nous imposer leur croyance, en un vaccin miracle, torché en quelques mois.

Le résultat est navrant, le vaccin n’est pas protecteur.

Pourtant, pour lui, on a déconsidéré ceux qui, tel Raoult, compétents et pragmatiques, pensaient que la lutte contre le virus passait par l’engagement de chacun, malades ou professionnels responsables, et que le cumul des efforts et des idées finirait par ouvrir des solutions.

Raoult a eu un succès d’estime finalement englouti par la masse des irresponsables qui ont vendu leur avenir aux démagogues. On notera aussi que les médecins libéraux ont abandonné leur serment pour n’être qu’une gare de triage vers les hôpitaux, se déchargeant à la fois de toute responsabilité et de toute contrainte, in fine la clientèle prenant d’elle-même la direction des urgences au moindre mal qui la panique.

Ainsi va la lâcheté qui accompagne le souhait d’être un être humain irresponsable.

En contrepartie la lutte pour prendre le pouvoir sur cette masse irresponsable va croissante. La démagogie n’a plus de limite sur ce terreau fertile pour elle. Et nous arrivons inexorablement à Zemmour qui prête à De Gaulle l’organisation suivante : “D’abord la France, ensuite l’Etat, enfin le droit”. Il reproche sa forme actuelle qu’il décrit comme l’inverse : “D’abord le droit, ensuite l’Etat, enfin La France”.

Dans la version Zemmour — prétendue De Gaulle — le droit est en dernier, je suppose hélas qu’il s’agit des droits individuels.

Sont devant, la nation et l’Etat – les hommes de l’Etat, en fait – cela s’appelle le “National-Socialisme”, de bien triste mémoire.

Pour faire passer la pilule, Zemmour flagorne. La France est belle et intelligente, les français sont formidables. Par exemple, ils vénèrent la femme comme personne au monde : ” Le seigneur paillard et sanguinaire met un genou à terre devant sa dulcinée ; le paysan rustaud et illettré supplie la vierge de protéger ses récoltes. La femme n’est ; en terre de France, ni enfermée ni méprisée. La France est femme”.

On croirait lire Cervantès qui prêtait, en plus nobles, ces attitudes au chevalier espagnol Don Quichotte en 1605. Un peu de retard et une erreur d’appartenance pour Zemmour ?

Que penser d’une foule qui finit par négliger Raoult, son pragmatisme, sa recherche de la vérité, son sens des responsabilités, pour adorer un pitre, Zemmour, qui propose aux français : de leur faire oublier leur lâcheté passée en récrivant l’histoire, de les flatter en leur désignant un bouc-émissaire sur qui déverser la responsabilité de leur médiocrité, de décider de tout en se prétendant “Etat” pour que chacun puisse se sentir irresponsable et puisse continuer le partage des biens de ceux qui en créent au profit de ceux qui les dilapident ?

On n’a, au mieux, que ce que l’on mérite….

Bien à vous. H. Dumas

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L’Etat, la fausse monnaie, la justice.

Notre blog est un lieu de réflexions, au départ ciblées sur l’injustice inhérente aux contrôles fiscaux, devenu plus généraliste ensuite, toujours autour de la liberté et de l’économie sans lesquelles il ne peut pas y avoir de liberté.

Nous avons le souci d’accompagner nos réflexions d’actions.

Ce ne sont pas des actions politiques visant à obtenir une masse de pression, le sujet pour le moment ne le permet pas.

Ce sont donc des actions ponctuelles, souvent judiciaires, qui s’efforcent de mettre les hommes du pouvoir face à leurs mensonges, à leurs contradictions, aux dégâts qu’ils occasionnent, au mal qu’ils font en prétextant le bien.

Dans ce cadre, je vous propose de prendre connaissance de l’action que j’entreprends, dont nous aurons le résultat le 22 Novembre. Ce n’est pas loin… : LE LIEN.

Bien à vous.  H. Dumas

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Le trafic de monnaie

Je constate avec plaisir que “Contribuables associés” sort de sa léthargie. Cette association est notre ainée de vingt ans.

On peut dire crument qu’elle a pris beaucoup d’argent à ses adhérents et a dépensé beaucoup d’énergie pour pas grand-chose.

Alors qu’elle s’est battue pendant toutes ces années contre les excès de la dépense publique le résultat n’est pas là, c’est le moins que l’on puisse dire.

Il reste que nous partageons ses ambitions de sagesse et respectons ses efforts. Aujourd’hui la faillite visible de l’Etat Français requinque Contribuables Associés et rend audible sa critique de la dépense publique, tant mieux.

Tout cela me parait quand même un peu distant de la réalité.

L’Etat Français – et il n’est pas le seul — est un malfrat qui se rend coupable du délit de fausse monnaie, en gros c’est un trafiquant de monnaie.

Face au trafic il est, en règle générale, deux solutions :

          – Arrêter le trafic à sa base. Assécher les conditions d’élaboration du trafic, son opportunité — par exemple arrêter la prohibition de l’alcool supprime les trafiquants — C’est la meilleure méthode, mais elle suppose d’en avoir les moyens et d’avoir détecté la base du trafic.

          – En cas d’impuissance à ce sujet, l’autre méthode consiste à s’attaquer à la richesse des trafiquants. Cette deuxième méthode handicape le trafic mais ne l’éradique pas. Même affaiblis, les trafiquants continuent à trafiquer. Au contraire ils s’organisent pour trafiquer davantage et résorber ainsi la gêne produite par les entraves à leur trafic.

La base du trafic de monnaie de l’Etat Français est la recette fiscale, plus précisément la terreur fiscale qui accompagne la recette. Ce ne sont pas les dépenses qui, elles, découlent du trafic.

La réalité de la recette fiscale est dissimulée derrière l’idée égalitaire d’un transfert des gains des actifs responsables vers des inactifs irresponsables qui justifierait des prélèvements indus. En réalité, ces prélèvements indus servent exclusivement à crédibiliser une propagande dont le but unique est d’acheter des voix pour que perdure la situation.

S’attaquer à l’usage des fruits du trafic, ici la propagande, n’a aucun intérêt et passe simplement pour une contre-propagande. C’est ainsi que Contribuables associés est assimilée à un parti politique, ce qui est stupide car lutter contre un trafic n’est pas une action politique mais une action de police, de justice.

Il est donc nécessaire de s’attaquer aux moyens mis en œuvre pour le trafic, c’est-à-dire à la collecte de la monnaie et non au résultat sa dépense.

Car cette collecte abusive de vraie monnaie réellement produite par les Français est la base du trafic qui la suit. C’est sur la base de sa capacité à collecter que l’Etat se procure la monnaie qui va alimenter ses dépenses. Cette dernière ne correspond ni à la richesse présente du pays ni à sa richesse future, c’est en cela qu’elle est de la fausse monnaie.

Chaque français doit comprendre qu’il est l’otage d’un Etat voyou, tenu par des hommes de l’Etat sans scrupule.

Ces hommes de l’Etat sont des trafiquants de monnaie. Ils harcèlent et volent les Français pour obtenir — à partir de leur capacité de pillage — de la fausse monnaie qui ne correspond pas à la richesse du pays mais à la puissance de leurs exactions.

Le jour où la population responsable de ce pays – elle est beaucoup plus nombreuse qu’elle ne le croit elle-même – comprendra que les problèmes que rencontre la France ne sont pas des problèmes économiques mais les conséquences d’un racket mis en place par les hommes de l’Etat pour accéder à la fausse monnaie avec laquelle ils mènent grand train, nous aurons fait un grand pas en avant.

Ce ne sont pas les dépenses qui tuent la France, c’est l’organisation crapuleuse des recettes qui permet ces dépenses par accès à la fausse monnaie.

Si Contribuables Associés prenait ce virage intellectuel, ce serait bon signe.

Bien à vous. H. Dumas

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La vie des autres

Ce film allemand très émouvant, sorti en 2006, se passe en Allemagne de l’Est. C’est important de se rappeler que l’Allemagne de l’Est : ça a existé.

Que des hommes ont pu en aliéner d’autres au point d’inverser toutes les valeurs humaines pour faire de chacun un espion de l’autre.

La propagande communiste avait engendré une croyance isolationniste, dont la protection, soi-disant vitale, devait passer par la dénonciation.

Quand, par hasard, cette croyance a perdu le pouvoir le 9 novembre 1989, les Allemands de l’Est ont ouvert les yeux sur leurs dénonciations. Quel malaise…

Toute la structure sociale de cette société, sa folie, ne tenait que par la délation.

Les Allemands de l’Est auraient-iIs pu en prendre conscience eux-mêmes, autrement que par leur visite impromptue à l’Ouest ? Rien n’est moins sûr.

Les Coréens du Nord n’auront sans doute pas cette chance. Quand sortiront-ils de leur enfer ?

Les Français sont aujourd’hui persuadés que leur survie passe par la dénonciation de tous ceux qui ne croient pas aux deux dogmes forgés par la propagande des hommes de l’Etat : l’écologie et l’égalitarisme.

Doivent être dénoncées les mauvaises pensées et les mauvaises actions, chaque délateur restant libre de définir, avant de dénoncer, ce qui est dans le dogme ce qui est hors du dogme. Le territoire de la délation est ainsi illimité.

Le grand manitou de la délation est évidemment Bercy, dont c’est en gros l’unique activité.

Faut-il que la croyance rende con pour que toute une population accepte de se faire voler 90% des fruits de son travail, et par-dessus le marché dénonce ses voisins au motif que ce qu’iIs possèdent serait mieux dans la poche des délateurs.

Ce délire délateur tue tout.

Peut-on s’en extraire ? Hélas je ne le cois pas. Pourtant, au bout ne sont que la dépendance à la délation et la haine des autres, pire des situations.

Qui dénonce cette délation devenue institutionnelle, essentielle dans l’esprit de la majorité ? Personne.

Et pourtant, la délation est l’arc-boutant du pillage, c’est elle qui le dissimule. Pendant qu’il dénonce, l’abruti de service n’a pas conscience qu’il est plumé, tout à la joie qu’il est de dénoncer.

Tout tourne autour de la délation, tout est fait pour la faciliter, la provoquer, voir l’inventer. La paix intérieure, l’équilibre lui seraient liés. Pour faire le deuil de nos frustrations rien ne vaut une bonne petite délation. C’est même pour certains la recette magique, c’est exclusivement à partir d’elle que Piketty imagine l’économie.

La délation est pourtant un poison social extrêmement toxique, les Allemands de l’Est peuvent en témoigner. Les souffrances provoquées par la délation sont extrêmes, d’abord pour celui qui est dénoncé évidemment. Mais aussi pour celui qui dénonce, qui va inconsciemment se dévaloriser d’avoir dénoncé.

Je n’hésiterai pas à voter pour le candidat qui réinstallerait le secret professionnel pour les banquiers, les avocats, les médecins, etc… qui établirait une loi sévèrement punitive qui viserait délation et dénonciateurs.

Quant à Bercy, si on lui enlève son droit de dénoncer n’importe qui pour n’importe quoi, les hommes de l’Etat seront bien obligés de se contenter d’un impôt raisonnable que tout le monde paiera avec plaisir, qui éradiquera la délation, par exemple plafonné à 30% des revenus de chacun, payable par tous.

Oui mais me direz-vous : sur ce blog, vous ne dénoncez pas ? Si, mais nous dénonçons les méfaits de la dénonciation… Ah bon, alors…

Bien à vous. H. Dumas

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Passion, pouvoir et soumission…

Hier, je participais à une séance en plein air de notre ineffable justice, celle que l’on va “remettre à plat”.

Réduits à l’égalité d’apparence, dépourvus de leur estrade, des apparats de leurs palais, de leurs robes et de leur rituel, les magistrats sont peu de chose.

J’aime bien quand la théorie rejoint la pratique, quand l’ordinaire s’impose à l’utopie.

Il s’agissait d’une visite sur place dans le cadre de la préemption d’un terrain destiné à la construction. Il y avait le préempteur, les préemptés et la magistrate.

Aussi évidemment le terrain. Mais lui n’avait pas le droit à la parole. Préférerait-il rester terrain ou est-il heureux de devenir ville ?

Les berges de la Seine se préfèrent-elles en Paris ou auraient-elles été plus heureuses vierges de tout pont, de toute construction ? Il n’est qu’une certitude : tout avant était terrain et il est probable que tout après redeviendra terrain, le reste est peu de chose à l’échelle du temps, juste vanité du moment.

Donc hier il y avait lors de cette réunion toutes les caricatures de la société.

D’un côté la passion

Elle habitait les préemptés. Ils se dessaisissaient de leur patrimoine. D’un bien issu du temps, hérité pour la plupart, donc marque matérielle de leur filiation, de leur appartenance, repère de leur réalité. Certains l’assument, d’autre feignent l’indifférence, mais tous sont imprégnés par la passion liée à ce type de situation.

Elle m’habitait, puisque sur le site je suis porteur depuis quinze ans d’un projet qui ne peut continuer à vivre que par passion, que le pouvoir local cherche à neutraliser, pour des raisons que j’ignore mais qui me paraissent au moins ordinaires si ce n’est bassement vulgaires.

D’un autre côté le pouvoir

Il se nomme l’Etat — c’est pompeux — mais il n’est que celui des hommes qui prétendent le représenter. Ici un organisme mandaté qui exécute pour le compte de la collectivité locale, là encore en réalité pour celui de ceux qui prétendent la représenter, qui se sont auto-proclamés urbanistes un lundi matin lendemain de leur dimanche d’élection.

Qui, depuis ce jour, considèrent que le territoire de la ville leur appartient. Qui pour justifier cette énormité font appel à “l’intérêt collectif”, en fait à l’égalitarisme bien ordonné, c’est à dire organisé à leur profit exclusif et à celui de leurs amis.

L’Etat donc prenait la forme d’un représentant de Bercy, muet et rasant les murs, d’une discrétion égale à sa puissance.

Puis, d’un représentant de l’organisme préempteur, haut fonctionnaire ou “déguisé en”, silhouette fragile enserrée dans des vêtements étriqués donnant l’apparence de la modestie “au service de”, allant et venant téléphone collé à l’oreille, suroccupé, mais redoutable d’intelligence et de lucidité, donc parfaitement conscient de son pouvoir et du dol en cours contre les propriétaires, de sa position d’exécutant.

Enfin, toujours côté pouvoir, un avocat arrogant car se sachant du bon côté, heureux d’avoir sans doute de bons honoraires, agressif gratuitement et manipulateur pervers pour se faire mousser. Vendu en quelque sorte… aucun intérêt.

Du côté de la soumission

Une pauvre magistrate, en fin de carrière, petit bout de bonne femme, habillée en soixante-huitarde, un peu négligée, croyante sans doute en tout ce qui passe, égalitarisme, écologie. Peut-être végane, dans tous les cas envieuse de tout, frustrée.

Et, évidemment, soumise au pouvoir. Totalement incompétente du sujet, incapable de se repérer dans l’espace. Laissant voir au fond d’elle, ou n’arrivant pas à dissimuler complètement, une bonté naturelle que l’on imagine mise à mal par le contact journalier de son métier avec les dérives humaines.

Tentant d’écraser définitivement cette lueur de bonté par une soumission aux croyances, notamment à celles qui entourent son activité. De ce fait une magistrate zélée immergée dans l’horreur de l’injustice liée au pouvoir, devenue la servante de ce pouvoir au mépris de la vertu qu’elle prétend représenter : la justice.

Bref une magistrate ordinaire. Hélas, ici, pour un sujet extraordinaire…

Ainsi va la vie

Les jours se suivent et se ressemblent. Le pouvoir est entre les mains de gens indélicats ou faibles, il ne va nulle part, il n’a aucune idée.

Il ne lui reste pour exister qu’à humilier et contraindre ceux qui sont porteurs d’idées, d’énergie, de valeurs naturelles, qui ont permis, au fil des siècles et malgré les harcèlements dont ils sont toujours l’objet,  l’éclosion de l’humanité dans laquelle nous vivons.

Assister à ce spectacle, en première ligne, est intéressant si l’on fait abstraction des conséquences inévitables…

Bien à vous. H. Dumas

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Les Etats généraux de la justice

Une remise à plat totale ces Etas généraux ? Il est objectivement permis d’en douter.

Cernons le problème, définissons-le.

Rendre la justice, qu’est-ce ?

C’est dénouer un conflit en recherchant la vérité afin de définir qui est la victime et qui est le coupable, puis de proposer et d’imposer les justes conditions de sanction et de réparation.

Immédiatement surgit le premier problème : Comment trouver la vérité ?

Elle se trouve dans les règles du jeu, elle n’est pas immanente comme chacun le ressent, mais transcendante puisque découlant des règles que le groupe s’est donné ou se voit imposer. Ou pire, des règles que des croyances irrationnelles lui suggèrent.

Donc, la justice prend sa source dans des règles collectives, mais s’applique à des individus. La voilà prise entre deux antipodes. C’est objectivement insoluble.

On ne peut viser que le moins pire, être le plus modeste possible face au problème. Ce n’est pas l’impression que donne la mise en orbite en fanfare des Etats généraux de la justice et le discours d’ouverture du bien peu modeste Macron.

La France serait mondialement réputée pour les lumières, qui ne sont que des réflexions de bon sens fruit de millénaires de servitude, qui ont inversé le sens naturel de la justice allant du bénéfice du plus fort vers la contrainte du plus faible.

La royauté, prétendant représenter l’Etat, cette fameuse abstraction, a perdu lors des lumières son pouvoir judiciaire au profit de la recherche par les révolutionnaires d’un équilibre individuel qui s’appuyait sur la propriété privée morale et matérielle et sur le principe de la présomption d’innocence. Cette perte royale et cette avancée individuelle se sont faites au prix d’un siècle d’immenses désordres.

Comment la fonction publique, élus et fonctionnaires réunis, qui prétendent aujourd’hui représenter l’Etat cette toujours abstraction, serait-elle en situation de rétablir une justice protégeant l’individu ? Franchement cela n’a aucun sens, est inimaginable.

Mais bon. Faisons comme si, et définissons les points essentiels qui aujourd’hui font défaut à la justice.

La transparence

La justice doit la transparence à la population qu’elle prétend juger. Cela suppose de pouvoir enregistrer et critiquer tout jugement, sans exclure qu’il s’impose quand il est prononcé. C’est ce qui se passe au football ou l’arbitre — juge des règles du jeu absolument identiquement aux juges des tribunaux — est visionné et critiqué, mais ses décisions sont indiscutables. Simplement, la critique en permet une évolution salutaire.

Ce n’est pas trop le discours officiel d’ouverture des Etats généraux de la justice : « Une démocratie, où on laisse la défiance s’installer, la justice être attaquée, est une démocratie qui sape ses propres fondements ».

La transparence suppose la connaissance des règles, la justice ne peut donc pas être captée par des spécialistes. Les règles – le droit – doivent être enseignées dès l’enfance et tout au long de la scolarité. Nul adulte ne doit les ignorer. J’ai eu l’occasion de proposer un service civique de la justice.

Il est donc impératif, de retirer aux avocat le monopole de l’action judiciaire, de rendre la justice directement accessible à tous. Les avocats n’intervenant alors que pour autant qu’ils démontrent à leurs clients leur utilité…

La vérité

Elle est certes inséparable des règles, mais consubstantielle aussi des faits. Ceux qui rendent la justice ne peuvent s’en affranchir. Or, aujourd’hui le mensonge n’est pas sanctionné à la barre des tribunaux, rien n’est fait pour que la vérité des faits soit appréhendée avec rigueur. La recherche de la vérité est pourtant essentielle, aucune justice ne peut s’en passer.

L’égalité

Sur ce point aujourd’hui il n’est que des discours, aucune réalité, au contraire une fiction destructrice a éradiqué l’égalité judiciaire.

Cette fiction c’est l’Etat. C’est-à-dire une caste de personnes prétendant le représenter face à qui la justice perd toute logique, toute mesure. Soit elle vénère et protège cette caste, soit elle la hait et la massacre.

Or, l’Etat n’existant pas, tous ceux qui parlent en son nom devraient être considérés comme parlant au leur et donc responsables personnellement de leurs actions. C’est évident.

Cette égalité judiciaire impose la suppression de tous les tribunaux d’exception, tout particulièrement du plus sinistre et du plus partisan d’entre eux, le Tribunal Administratif.

Que dire de Bercy ?

C’est le comble de l’inégalité judiciaire puisque Bercy pratique encore la lettre de cachet, la condamnation et son exécution édictées directement par sa police, sans passer devant le juge.

Le temps

La justice demande du temps. Encore un point difficile à assimiler. Chacun face aux injustices qu’il ressent voudrait une réponse rapide, une lapidation en quelque sorte.

La justice doit être le contraire de cette émotion et seul le temps permet la mise en perspective qui permettra de rendre la justice.

La responsabilité

Le juge doit être responsable, c’est une évidence tant ses décisions sont graves de conséquences.

Mais responsable devant qui ?  Certainement pas devant les hommes de l’Etat, encore moins devant ses condisciples. Peut-être devant la population, par l’élection ? Ce n’est pas si sûr.

Devant sa conscience, évidemment, mais encore faudrait-il qu’il en ait une…

Conclusions

Ces quelques réflexions n’ont pas la prétention de régler les problèmes que pose l’idée de rendre la justice. Nous ne serons évidemment pas conviés au grand cirque des Etats généraux de la justice. Nous regarderons par le trou de la serrure et nous donnerons notre opinion au jour le jour. Nous avons tant à dire… à vos plumes.

Bien à vous. H. Dumas

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L’humanité a-t-elle un destin ?

C’est la vraie question politique. Désolé, elle n’est pas franchouillarde, elle est universelle, mondiale. Ceux qui, en 2022, vont prétendre au poste de Président du patelin France en passant â côté sont des jean-foutre.

Les écologistes pensent que l’humanité n’a pas de destin, que l’homme est définitivement soumis à la nature, en l’état où il l’a comprend aujourd’hui. En cela ils ne sont pas différents de tous les obscurantistes qui les ont précédés. Porteurs de haine, de mort et de déclin.

En ce qui me concerne je fais le pari que l’homme est supérieur à la nature, que la détermination qui l’anime, de son fait ou de celui d’une énergie inconnue, est plus forte que la terre et ne mourra pas avec elle s’il advenait qu’elle meure.

Évidemment cela change tout.

La perspective politique change de dimension.

Mais, objectivement, est-il une autre façon d’appréhender l’incroyable accélération du progrès ?

Peut-on le ramener au mercantilisme des commerçants, des syndicats, des assistés, des polémistes, des religieux, des chercheurs autoproclamés qui ne trouvent rien, etc… de tous ces égoïstes qui se prennent pour le nombril du monde, alors qu’on chercherait vainement leur apport au destin de l’humanité.

Comment expliquer — autrement qu’en croyant au destin des hommes — le mystère de l’accélération des découvertes, de la projection illimitée de la pensée qui déborde largement l’homo sapiens et tend à autre chose qui nous est inconnue ?

Dans ces conditions quel serait le devoir du prochain président ?

De quelles propositions devrait-il être porteur ?

De la tolérance. Seule la tolérance peut abriter la paix, la liberté et le mérite qui sont les trois facteurs qui permettront l’épanouissement et la mutation de l’homo sapiens en ce qu’il est écrit qu’il soit pour que l’humanité perdure, s’il le faut au delà de la terre.

À ce jour, on ne le tient pas ce candidat.

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte à Irène Frain

Madame, vous êtes une écrivaine connue, que je ne connaissais pas, je vous rencontre pour la première fois en lisant “Un crime sans importance”, qui vous a valu Le Prix Interallié 2020.

Ce livre m’a touché profondément.

Votre sœur, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a été assassinée dans des conditions de violence et donc de souffrance révoltantes.

Elle a fait partie des dix sept agressions de personnes âgées, dans la même cité, avec les mêmes modes opératoires, toutes massacrées, mais seule votre sœur est morte après plusieurs semaines de coma.

Vous vivez sa souffrance tant vous étiez proches, tant vos sensibilités étaient concordantes, les autres victimes la vivent elles-mêmes, ayant survécu.

Vous constatez :

          – Que cette violence est sociétale. Vous pensez que l’assaillant, un jeune non retrouvé, serait un frustré de la consommation, un désorienté de notre société trop trépidante. Pourquoi pas ?

          – Mais aussi et surtout vous êtes abasourdie par l’indifférence qui entoure ces agressions, le fatalisme qui les accompagne. L’incapacité de la justice à apporter une réponse à tant de violence. Ce que tout le monde sait, ce que tout le monde tait.

En quelque sorte vous arrivez à la conclusion que cette société, qui prétend vous défendre, vous assurer le calme et la prospérité, peut agresser par personne interposée et ensuite vous laisser morte ou souffrante sur le bord de la route, sans émotion, sans compassion, sans état d’âme.

Oui, vous avez raison. C’est bien cela.

Mais êtes-vous capable d’aller plus loin ?

De ressentir que cette société peut aussi porter le mal directement, sans passer par la case sale gosse de banlieue ? Qu’elle peut elle-même tabasser jusqu’à ce que, pour certains la mort s’en suive, pour d’autres les dégâts soient tels qu’après leur disparition ils s’étalent sur plusieurs générations.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque des contrôleurs fiscaux, dans l’indifférence générale, massacrent un contribuable, volontairement et sans justification autre que celles qu’ils inventent pour les besoins de leur forfait.

La souffrance n’est pas différente pour ceux qui survivent, ni pour ceux qui en meurent, juste un peu plus longue dans le temps en règle générale.

Pas facile de comprendre cela, non ?

Et pourtant la justice, la presse, l’opinion publique, sont ici encore plus absentes que pour les personnes âgées agressées.

Oui, cette société n’est pas propre. Nous pouvons en parler si vous le souhaitez.

Car je vous vois, comme nous tous, faire fausse route, vous culpabiliser en pensant que la société, c’est-à-dire vous et moi, déraillent.

Que progrès et consommation seraient nos ennemis.

Détrompez-vous, ce n’est pas le cas. Ce sont simplement quelques hommes, les hommes de l’Etat, avides de pouvoir, débordants de vanité, qui nous entrainent dans ce bal maudit du faire semblant, car c’est en faisant ainsi qu’ils sont élus et jouissent de leur pouvoir, satisfont leur orgueil.

Votre ami a raison : “Ces morts ne peuvent pas rester sans voix”.

Hélas, je n’ai pas votre talent et donc aucune chance d’obtenir Le Prix Interallié.

Bien à vous. H. Dumas

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Grace à eux…

Grace à l’église

Nous sommes assurés, après notre mort, de rejoindre le paradis, lieu de tous les plaisirs où sont bannis tous les soucis. Sous réserve de quelques contraintes.

Les hommes de l’église ayant tout pouvoir pour décider si nous avons rempli ou non les conditions d’accès.

Cela va de notre comportement sociétal à notre vie individuelle, et les chausse-trapes ne manquent pas. Mais les hommes de l’église sont là pour nous remettre dans le droit chemin, nous conseiller, voire nous contraindre pour notre bien.

Jusque-là, pas de problème.

Mais qu’en est-il d’eux-mêmes. Qui leur montre le chemin ?

Dieu lui-même. Ils ont la foi qui les tient sur la bonne route.

Mais soudain il apparait que leur comportement ne serait pas exemplaire. Passons sur les abus de la bonne chère, du laxisme professionnel, de l’hypocrisie, etc… reste le problème crucial, l’étendard imparable : la chasteté.

Le fiasco est monumental, il s’étale sur deux mille ans et sur toute la planète !!!

Voyons voir ça.

Il y a deux hypothèses :

          – L’homme de l’église est un croyant

Alors, lorsqu’il faiblit, il se confesse. Lui et son confesseur partagent alors le secret de la déviance. Pour finir, avec le temps, l’ensemble des hommes de l’église partagent ce secret. Ils sont liés par ce secret. Il devient leur lien initiatique, privilégié. Quel vertige…

          – L’homme de l’église n’est pas un croyant

Il n’a alors aucune raison de se confesser. La croyance devient alors pour lui un simple outil de pouvoir. Il se fout comme d’une guigne de votre avenir post mortem, ainsi que de votre vie ici-bas.

Je vous laisse choisir l’hypothèse qui vous convient face au scandale de la pédo-criminalité ecclésiastique. Vous pouvez aussi la relativiser… c’est vous qui voyez.

Grace à l’Etat

Nous sommes protégés. Nous sommes tous égaux en revenus et en droits. Que ce soit pour notre santé, notre travail, nos loisirs, etc…

Les hommes de l’Etat ont tout pouvoir pour qu’il en soit ainsi.

Ils disposent de la loi qu’ils fabriquent à volonté et des outils qui l’imposent, justice et forces armées. Pendant qu’ils ont décidé de nous désarmer.

Ils se chargent de notre bonheur ici-bas. A charge par nous d’obéir aveuglément à leurs ordres, toujours donnés dans notre intérêt.

A la différence des hommes de l’église, ils ne sont pas soumis à l’Etat puisque ce sont eux l’Etat. L’Etat ne leur parle pas, ne s’adresse pas à leur conscience, ils s’en chargent eux-mêmes.

En réalité, ils n’ont pas d’autres règles que celles qu’ils se donnent eux-mêmes.

Sont-ils liés par celles qu’ils nous imposent pour atteindre l’objectif qu’ils nous promettent ? Ils disent que oui.

Mais dans le cas où ils n’atteignent pas cet objectif ?

D’abord, qui le sait ? Personne, puisque c’est cette finalité qui justifie leur présence, tant qu’ils sont là c’est que tout le monde pense qu’ils réussissent, que donc nous sommes protégés et égaux.

Il n’y a pratiquement qu’eux qui savent que non seulement l’objectif n’est pas atteint, mais qu’ils sont incapables de l’atteindre.

Alors ils en parlent entre eux. C’est un peu comme confesse, le fait qu’ils en parlent les rend complices.

A partir de là, ils n’ont objectivement aucune raison de s’appliquer des lois qu’ils savent inutiles, qui sont juste là pour leur assurer le pouvoir. Attitude qu’il leur suffit de partager avec ceux qui l’ont compris et sont d’accord pour ne rien dire.

Et voilà… c’est simple, non ?

Vous vous sentez-mieux ou moins bien ? Possiblement libres ?

Bien à vous. H. Dumas

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Chaine d’incompétence ou vice absolu, l’exemple rochelais.

Drapés dans leur fausse dignité nos fonctionnaires égalitaristes ne valent pas mieux que nos curés catholiques anciens donneurs de leçons sexuelles.

Au mépris de notre constitution — fille de l’expérience de soumission millénaire qui a abouti aux lumières, qui a généré l’essentiel de l’humanité, de son progrès par la liberté et la propriété privée — nos fonctionnaires égalitaristes ont inventé la suppression du droit de propriété des autres.

Oui, parce qu’il ne s’agit plus, comme cela a pu être le cas dans le passé communiste, d’éradiquer la propriété individuelle au profit de l’Etat propriétaire de tout.

Non, il s’agit juste de déposséder les autres, ceux dont il est convenable de penser que ce qu’ils possèdent n’est pas légitime, puis de se répartir entre-soi les fruits de cette dépossession, de ce vol.

Car, entendons-nous bien, la propriété est incontournable, qu’elle soit dévolue nommément à celui qui possède, ou à celui qui occupe, ou à l’Etat – abstraction visant le groupe constitué, par la force, au service des “hommes de l’Etat” –, elle est.

Rien n’est vacant, là, sur le bord de la route, qu’il suffirait de ramasser pour en jouir. Même les gorilles, qui vivent encore de la cueillette, considèrent que les lieux de leurs cueillettes sont à eux et en interdisent l’accès aux autres, sauf aux plus forts évidemment.

La Rochelle, ses élus, ses juges, son administration donnent une leçon pratique remarquable de la suppression de la propriété des autres au profit des initiés.

On va constater les étapes clefs de la combine :

          – fabrication de la loi dolosive

          – dévalorisation de la victime

          – Intervention du juge en protection du pillard.

-1- Fabrication de la loi dolosive

Profitant de cette impression populaire que la loi serait, plus ou moins, d’expression divine, donc absolue et nécessairement bonne, applicable sans discussion, les 80 conseillers communautaires de La Rochelle ont débattu puis voté un document de plusieurs milliers de pages : le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).

Ce document est la loi qui s’impose aux propriétaires rochelais. Le principe étant que ceux-ci, s’ils disposaient librement de leurs biens, feraient montre de cupidité, d’irresponsabilité, de sabotage de l’environnement, autant de défauts que les 80 poilus votants n’ont évidemment pas, proches qu’ils sont de Dieu signataire de toutes les lois.

Sauf que, malheureusement pour eux, le dimanche de l’onction élective qui les a mis en place ne les a pas transformés en urbanistes, qu’ils ont dû avouer publiquement avoir voté ce PLUI sans rien n’y comprendre.

Cependant, tout ignares qu’ils sont en urbanisme, ils ont compris une chose, somme toute assez simple, quand ils classent un terrain en zone agricole, ils peuvent ensuite se l’approprier par le jeu des expropriations ou préemptions, pour trois fois rien.

En clair, ils peuvent voler impunément les propriétaires. Ce que j’explique dans un document pour lequel ils m’ont poursuivi pour diffamation. L’affaire suit son cours, parallèlement le vol dénoncé aussi.

-2- Dévalorisation de la victime

Ces législateurs improvisés — en réalité bandits de grands chemins – ont, astucieusement pensent-ils, classé en zone “inconstructible maintenant mais constructible bientôt, plus tard” une zone de vingt hectares, particulièrement convoitée et nécessaire au développement de la ville.

Evidemment ces terrains trouvent preneurs, à leur prix, et tout aussi évidemment nos urbanistes-voleurs se pointent.

Ils préemptent et, là, la situation devient cocasse. Perdreaux de l’année, puisqu’élus l’an dernier, ils vont accumuler les niaiseries.

Ne sont-ils pas la loi ?

Ils votent donc des résolutions donnant pouvoir à un organisme — filiale dissimulée de Bercy, receleur attitré de ce type de vol : l’EPFNA (Etablissement Public Foncier Nouvelle Aquitaine), dont le personnel est peu regardant et convaincu du bienfondé de sa mission dolosive — de préempter les terrains.

Dans ces résolutions ils prétendent construire immédiatement 700 logements, sans se soucier du fait que, quelques mois plus tôt, ils ont eux-mêmes voté l’inconstructibilité du site !!! Ils sont effectivement la loi….

Oui mais, ils se déclarent remparts contre la spéculation, contre les malfaçons, contre la cupidité, contre l’architecture bâclée, contre l’affairisme, pour justifier leur activisme législatif désordonné. Ils accusent tous les autres opérateurs de la construction de tous ces maux dont ils protègent, eux les élus éclairés lors d’un dimanche miraculeux.

Et, chose exceptionnelle, leur vote unanime (80 gus), leur ouvre immédiatement la constructibilité du site, mais laisse les terrains inconstructibles pour les vendeurs. N’est-ce pas aussi miraculeux ?

La délation a du bon. Bénéfice 17 M€. A partager entre eux. Opérateurs où acquéreurs, car la spéculation qu’ils dénoncent tient exclusivement à la pénurie, elle-même exclusivement liée à leurs lois… donc, les appartements finis rejoindront le prix du marché en retournant à la libre propriété, oui mais la bonne, la leur.

-3- Intervention du juge, protection du pillard.

Deux juges vont intervenir : un vrai et un hologramme.

Le vrai s’appelle le Commissaire du Gouvernement, nous l’appellerons CG. C’est un émissaire de Bercy. Il ne va pas faire dans le détail.

Les résolutions votées ? Il en connait l’insignifiance, il s’en fout. Dans une dizaine de pages dévalorisant les terrains il n’en dira pas un mot, il a bien peu de respect pour les 80 zombies.

Donc, sourd et aveugle au projet immobilier de 700 logements voté par les élus de la CDA de La Rochelle pour justifier la préemption, le CG ne voit toujours que du terrain agricole.

Trop fort le CG. Trop fort Bercy. Trop forts les voleurs du droit de propriété des autres.

L’hologramme. Elle s’appelle, c’est une femme, la Juge de l’Expropriation. Tout un programme quand on se rappelle qu’il ne s’agit pas d’une expropriation pour cause d’utilité publique, mais d’une transaction immobilière libre… Vue par ceux qui se donnent le droit, voire le devoir, de voler la propriété des autres.

Voilà donc l’histoire ordinaire, qui se répète à longueur de journées, partout en France, initiée par les tenants de notre société dont la devise est : la suppression de la propriété des autres au profit de soi.

J’attends avec gourmandise la suite de cette affaire et mes condamnations au titre de lanceur d’alerte. Pour fausse alerte ? A vous de voir….

Bien à vous. H. Dumas

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Que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

Si vous avez un peu de temps devant vous, prenez la peine de lire l’arrêt rendu par La Cour d’Appel de Poitiers, accessible avec ce LIEN.

Il faut reconnaître que c’est du boulot cet arrêt.

Les magistrats Franco, Brieu et Chiron ont passé beaucoup de temps à s’imprégner du dossier pour le pondre. Peut-être plusieurs jours.

Et pourtant.

Je signale en rouge dans la marge, les trois mensonges qui anéantissent tout le raisonnement. Ces trois mensonges collent depuis vingt ans, depuis le début, à cette affaire, ruinent ma société, dans l’indifférence des magistrats qui se succèdent et la joie des pisse-vinaigre obsédés par l’argent des autres.

Le premier mensonge

C’est très simple, dès la fin de la construction de ce programme, village de 92 maisons dans l’île de Ré, il a été exploité intégralement en hôtel.

De ce fait, il a été soumis à la TVA, puisque c’est la destination de l’immeuble qui décide du régime de TVA, indépendamment de la nature du propriétaire.

Qui plus est, la livraison à soi-même est tacite dès la mise à disposition des constructions. Donc la société de construction, la SCI Les Hauts de Cocraud, était en droit de récupérer la TVA de la livraison à soi-même, dès l’ouverture de l’hôtel.

Tous les propriétaires de cette copropriété hôtelière ont effectivement récupéré leur TVA, sauf la SCI !!!

Les magistrats transforment la vérité dans leur arrêt en déclarant : ” …la gestion des 13 lots vendus ayant été confiée à une société en participation (à laquelle elle ne participait pas) … la société civile immobilière les Hauts de Cocraud a ensuite mis à la disposition de la société Maeva…”, ainsi ils couvrent le fisc qui refuse la récupération de TVA à la SCI.

De façon très perverse le mensonge initial est donc pris en compte par les magistrats qui laissent supposer que les lots de la SCI n’auraient pas été, dès leur livraison, utilisés à usage hôtelier. Ce qui est totalement faux.

Le deuxième mensonge

Les magistrats prennent pour argent comptant le procès-verbal d’opposition à contrôle fiscal de l’agent Martino, que ce dernier a produit deux ans après le contrôle, qui ne rime à rien, qui est un acte de folie ne correspondant pas aux faits, que la justice a toujours couvert. Ce faisant ils crédibilisent le résultat délirant d’un contrôle fiscal ou les droits de la SCI ont été bafoués.

Nous sommes face à un cas typique d’abus de droit fiscal, réprimé par l’association de l’article 432-1 du Code Pénal et de l’article L-64 du Livre des Procédures Fiscales.

L’article L-64 qui dit : “Afin d’en restituer le véritable caractère, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d’un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n’ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles.”

L’abus de droit fiscal consiste à interpréter de façon fictive ou anormalement bénéfique la loi fiscale par rapport à la réalité factuelle, cela s’appelle aussi l’optimisation fiscale.

Le fait que le législateur ait pris pour hypothèse une faute à sens unique, exclusivement vue du côté du contribuable, n’implique pas que la même faute dans l’autre sens, commise par l’administration fiscale, fasse cesser le délit.

Ici nous sommes dans le cas où c’est le fisc qui pratique ce qu’il reproche au contribuable, c’est-à-dire la transformation de la réalité factuelle par des artifices pour inventer une situation fiscale fictive à son avantage.

Les magistrats dans leur arrêt couvrent ce délit. C’est grave.

Le troisième mensonge

Les magistrats prétendent que tout a été jugé, qu’ils n’ont pas la compétence pour juger autrement que ce qu’ont jugé, en complicité, le fisc et les Tribunaux Administratifs.

C’est faux. Le juge de l’exécution, et c’est légitime, a tous les droits pour juger d’une créance, quelle qu’elle soit.

C’est pour cela que nos magistrats se sont tant appliqués à pondre un arrêt si touffu, si hermétique, même pour eux sans-doute.

Alors, que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

C’est une question que je me pose depuis longtemps.

Nous ne pouvons pas vivre sans l’organisation judiciaire qui est l’arbitre de notre vie sociale, ce match incontournable qui nous engloutit, auquel nous ne pouvons pas échapper. Voir mon billet : https://temoignagefiscal.com/la-societe-ideale/, qui prouve à quel point je respecte la justice, je la crois essentielle.

Je conviens que juger est difficile, ceux qui s’engagent dans cette voie ne se facilitent pas la vie. Mais quand même, comment peut-on arriver à un tel dysfonctionnement de l’administration judiciaire, que tous les Français ressentent puisqu’ils n’ont majoritairement plus confiance en leur justice ?

La pression, le manque de sérénité

C’est une hypothèse. Il est clair que l’administration judiciaire ne possède pas les moyens matériels pour répondre à ce que la population attend d’elle.

Au football, les moyens de l’arbitre ont été, au fil du temps, largement améliorés. Ce n’est pas le cas pour le sport de la vie.

Les limites intellectuelles

C’est inévitable. Rendre la justice est la chose la plus difficile qui soit. Du bandeau de Thémis à Saint Louis, les hommes s’efforcent de symboliser que c’est possible, mais aussi que c’est exceptionnel. Comment accepter l’idée que nos 9000 magistrats puissent être tous des génies du niveau des espoirs mis en eux ?

Il est plus probable qu’ils soient majoritairement des gens ordinaires au service d’une cause extraordinaire. Problème…

L’égalitarisme  

Nous touchons là le fond du problème qu’est le disfonctionnement profond de notre organisation de la jurisprudence.

Chaque jugement doit être conforme à ce qui a été déjà jugé sur le problème posé. Ce n’est pas égalitaire, c’est juste ridicule.

De ce fait l’évolution de la justice est à la ramasse, les juges ne jugent plus, ils recherchent comment le problème qui leur est posé a déjà été jugé.

Or aucune cause n’est identique, donc le résultat de cette méthode ne peut qu’échouer, à minima partiellement.

En réalité, il s’agit ici d’un manque de confiance du pouvoir envers les juges, qui ainsi les cantonne à être de simples applicateurs du passé ou du pouvoir.

En contrepartie leur impunité est garantie, ils n’ont de compte à rendre à personne, et surtout pas à la population, alors pourtant qu’ils sont à son service. Le fait qu’ils ne soient pas élus est très grave. Que leur liberté de juger soit ainsi canalisée dévalorise leur activité.

Le corporatisme

Cette quête de jurisprudence, avec l’accumulation des lois et des jugements, est devenue démentielle. Les juges craignent les avocats qui ont des armées de collaborateurs pour dégoter la jurisprudence qui mettra le juge échec et mat. Aussi les deux pactisent, ce qui est malsain.

Le justiciable est directement éjecté du processus, ce qui est un comble.

La déviance intellectuelle

Le plaisir de condamner, de faire du mal à ceux que les magistrats estiment hors de la vraie croyance, celle à laquelle eux-mêmes croient. L’inquisition de type religieux. Le sadisme, voire la vengeance personnelle. Ou encore l’appartenance et sa connivence initiatique avec ses pairs.

Cela existe évidemment, mais je ne le ressens pas comme majoritaire.

Conclusion

Le plafond intellectuel des juges, seraient-ils tous des génies, est au taquet, voir pire. Cela les rend au mieux craintifs, au pire indifférents, fatalistes.

Tout est à refondre, la situation est pire qu’elle ne l’était lorsqu’en 1789 la DDHC a posé les règles simples du droit pour les hommes à être jugé équitablement. Nous en sommes si loin.

Et chaque jour nous nous en éloignons un peu plus. J’aurais sans doute d’autres jugements ou arrêts à vous faire partager qui couvriront les escroqueries des hommes du pouvoir, leurs délires, leur soif de nous soumettre… pour notre bien, cela va de soi.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Tribunaux Administratifs : la “darkjustice” et la “deepjustice” réunies.

La France est une dictature administrative. Peut-être la plus sophistiquée du monde.

Les deux piliers de cette dictature sont Les Tribunaux Administratifs et Bercy. Ils sont l’épicentre de la dictature, c’est là que sont organisés la surveillance de la population, sa terreur, son harcèlement, sa torture morale et financière, qui vont soumettre cette population.

Certains se croient en démocratie et pensent avoir la liberté de désigner tel ou tel dirigeant de leur choix. Rien n’est plus faux. Tout élu fait dès son élection allégeance à l’administration, qui a complexifié l’organisation sociale au point d’être la seule à pouvoir y prendre des décisions, sans quoi il est détruit.

Pour arriver à ce but l’administration se prétend protectrice et juste, et désigne la liberté comme le comble de l’injustice, la comparant à la jungle.

Il est remarquable de constater que, n’osant réclamer la liberté, une partie de la population étouffée réclame la nature, donc la jungle. Il s’agit là d’une forme sociale intéressante du syndrome de Stockholm qui touche tous les otages, ici ceux de la dictature administrative.

Les Tribunaux Administratifs sont une spécialité française.

Ils sont totalement dépendants de l’administration et chargés de donner une apparence de justice —  présente uniquement dans leur appellation — aux diktats administratifs.

Leur fonction principale est de couvrir les excès administratifs, mais aussi les cafouillages de l’administration liés à l’hypercomplexité qu’elle a créée pour s’assurer le pouvoir absolu et dans laquelle elle-même se prend régulièrement les pieds.

Les magistrats qui composent ces tribunaux sont généralement semblables à tous les magistrats de toutes les justices dictatoriales du monde : secrets, insensibles à la vérité, fanatiques, hermétiques à la compassion, à l’idée même de justice, enfermés dans un carcan auquel ils font mine de croire, lâches, hypocrites, et corporatistes.

Y a-t-il des exceptions ? Peut-être… n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous publierons…

Comme il ne faut jamais affirmer sans preuve, en voici une.

Harcelé par Bercy pour une somme indue d’un million d’Euros, ce harcèlement prenant des proportions mortifères, je décidai le 4 mars 2021 de déposer une requête raisonnable devant le Tribunal Administratif de Poitiers, dans laquelle je demandais simplement que mon conflit avec Bercy soit analysé par un expert, le lien.

Pour être sûr d’être bien compris, le 11 mars je déposais une requête en médiation, telle que la loi en donne la possibilité, le lien.

Eh bien, figurez-vous que le 30 septembre 2021, le Tribunal Administratif de Poitiers a pris une ordonnance de rejet au motif que je n’étais pas assez clair dans ma demande, le lien.

J’ai fait appel, le lien.

Ces gens, les magistrats des TA, savent parfaitement que le fisc me rackette sans motif autre que la vengeance de l’inspectrice Jourdes, dont Bercy a couvert les faux que cette personne a établis pour taxer indument la succession de ma mère.

Cela ne les gêne pas….

C’est émouvant, non ?

Nous ne sortirons jamais de cette dictature. Si vous êtes jeune, compétant et en bonne santé : fuyez.

Bien à vous. H. Dumas

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