Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Des rêves aux cauchemars

Tout ce qui m’a fait rêver, que j’ai en partie obtenu par mon travail, est devenu un cauchemar universel. Etrange non ?

Jusqu’à aujourd’hui je mettais cela sur le compte d’une mauvaise conjoncture, d’un quiproquo passager, d’un caprice de société riche, ou d’autres explications tout aussi boiteuses.

En réalité, je m’efforçais de ne pas accepter, de ne pas voir, cette désaffection globale pour ce que j’aime à seule fin de pouvoir croire au retour en grâce de mes rêves.

J’étais dans l’erreur, ce billet est l’aveu public de cette erreur – non là je rigole –.

Je ne crois pas du tout être dans l’erreur et je suis effondré par la connerie universelle qui nous vaut cette inversion des valeurs. Je vais vous livrer mon analyse, qui ne vaut que ce que vous voudrez bien lui accorder.

Par exemple la voiture.

Quoi de plus extraordinaire qu’une voiture. Nous autres hommes ne pouvons pas nous déplacer comme le guépard à 60 km/h, nous avons un côté laborieux sur nos deux pattes. Avec la voiture les distances sont absorbées dans le plus grand confort, quel que soit le temps, seul ou avec nos amis, en silence ou en musique. Les paysages lointains sont découverts sans effort. Aujourd’hui la même voiture est interdite de séjour, fait parait-il courir tous les risques à la planète, à cause d’elle nous allons mourir asphyxiés.

Autre exemple, le superflu.

Quoi de plus extraordinaire que de travailler, d’acquérir la confiance des autres qui  décident alors de payer vos prestations. De constater que plus vous êtes performant plus ils vous gratifient de salaires ou d’honoraires conséquents, au point que vous devenez aisé et capable de procurer, à vous et aux vôtres, non seulement l’essentiel mais aussi le superflu. Et quoi de plus agréable que le superflu ? Aujourd’hui le superflu est criminel…

Internet

Quoi de plus extraordinaire qu’internet, sa liberté de parole et d’action, ses possibilités mondiales de rencontres, ses ouvertures sur les autres civilisations ? Dans les années 1980, l’arrivée d’internet a été l’espoir fou d’un monde nouveau de fraternité humaine, de liberté, de suppression des frontières. Aujourd’hui la haine s’est emparée d’internet, la censure arrive au galop. Le repli et la propagande en lieu et place de la liberté en sont les suites logiques. Sacré échec.

L’avion

Partir à New-York et en revenir aussitôt avec seulement sa brosse à dents était une des facéties de Jean-Luc Godard. Orly faisait rêver Gilbert Bécaud le Dimanche. Puis l’avion a mis le monde à la portée de tous, pour le plaisir ou pour le travail. Aujourd’hui les jours de l’avion sont comptés, parait-il…

La libération sexuelle

Aux enfants que nous étions, élevés dans le péché de nos pulsions tordues par l’ignorance, elle a apporté la connaissance et la maîtrise du plaisir liée, la liberté de nos corps. Elle a été engloutie dans l’excès, débordée par les minorités, au point de ne plus vouloir rien dire et de refaire le lit de la défunte pudibonderie qui a pourtant nombre de vies brisées à son actif.

La nature

Qui a soumis l’homme aux pires humiliations depuis des millénaires, limitant sa vie, le mortifiant, le détruisant à petit feu, était en partie maitrisée. Toujours présente évidemment, mais nous pouvions profiter de ses bons côtés et terrasser certains de ses mauvais côtés. Aujourd’hui on nous apprend que nous devons accepter tout d’elle, nous devons la mettre au rang de Dieu, la vénérer, et nous flageller sous peine d’essuyer son courroux.

Je pourrais prendre encore bien des exemples. Mais, arrivons au but de ce billet.

Mon analyse

Tous ces rêves n’étaient pas accessibles à tout le monde.

Chacun d’eux demande des compétences particulières pour le conquérir, puis pour en profiter.

Tout le monde ne peut pas conduire avec aisance, voyager facilement à travers le monde, libérer raisonnablement sa sexualité, surfer habilement et élégamment sur le net, etc…

Toutes ces choses sont, directement ou indirectement, issues de l’ère industrielle, en grande partie du 19ème siècle.

Cette époque, exceptionnelle pour l’humanité, fut une époque de conquête accompagnée d’une réflexion collective qui a engendré la démocratie, mais une démocratie tournée vers le progrès, vers le mieux.

Donc une démocratie aux discours et aux méthodes conquérants, tournée vers un avenir radieux, intellectuellement liée aux lumières, à l’idée de la liberté imaginée par les pères de la révolution après deux millénaires de servitude.

Puis est arrivé le 20ème siècle.

Ce fut le siècle de la désillusion pour ceux qui n’avaient pas les qualités nécessaires pour bénéficier des profits du progrès.

C’est ce point de bascule qui a tout déclenché.

La jalousie

L’être humain a une de ses composantes mortifère. Il est naturellement jaloux, plus ou moins, mais plutôt plus que moins.

La jalousie est la principale plaie de l’humanité.

Les amateurs de pouvoir ont pris conscience, au 20ème siècle, qu’ils pouvaient transformer la démocratie en outil de fédération de la jalousie.

La séduction des envieux est devenue le programme exclusif de toute ambition politique, c’est un carnage.

Tous les programmes politiques du monde occidental ont le même dénominateur commun de séduction, de conquête : la jalousie.

Je pense que c’est irréversible, au moins jusqu’à une phase de destruction complète.

Eradiquer la jalousie est-il du ressort de l’éducation, ce qui permettrait d’imaginer une solution ? Non, la jalousie est le plus animal de nos reflexes.

Hélas, au niveau où nous en sommes je pense que la possibilité de retour est dépassée, que seule l’analyse, la psychiatrie, pourrait permettre une prise de conscience de notre dépendance à la jalousie, peut-être de la mettre en perspective et ensuite de la combattre.

Mais cela n’aura pas lieu, trop tard, seule la destruction totale nous mettra face à nos réalités et fera ressortir le bon côté des hommes, leur énergie de bâtisseurs de sociétés.

En ce qui me concerne, je ne le verrai pas. Bien à vous. H. Dumas

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Et vous ça va ?… Parce que moi…

Il n’est jamais trop tard, parait-il, pour comprendre ce que l’on n’a pas encore compris. Je ne suis pas convaincu par cette litote. Le temps suit son cours irrémédiablement et chaque minute perdue est définitivement perdue.

Il est donc probable que ce que je viens de comprendre ne va me servir à rien, parce que trop tardif. Si ça peut vous servir… si vous avez vingt ans.

La pensée naïve

Je croyais, et je crois toujours, que tous les hommes sont les mêmes, qu’importe l’apparence, l’éducation, l’environnement.

Ils sont différenciés par les stimuli qui les font réagir, mais à stimuli égaux ils seraient tous identiques, chacun en fonction de leur personnalité évidemment.

D’où, pour moi, l’importance de l’organisation structurelle de la société dans laquelle ils évoluent. C’est à partir de cet axiome que j’ai bâti ma réflexion, que j’ai pensé que la raison peut analyser la structure, en comprendre les conséquences inévitables, et en modifier l’organisation pour influer sur le résultat.

Il me paraissait aisé d’analyser la nécessité de l’économie, de comprendre que son progrès, comme en toute chose, passe par le capitalisme, c’est-à-dire l’acquisition, la possession et la transmission. Comme l’instruction, la science, etc… passent par le même cheminement, acquisition, possession et transmission.

Chacune de ces trois étapes demande des qualités particulières, tout spécialement l’acquisition – ou création – dont l’accès ne demande pas les mêmes qualités pour un enseignant, un scientifique, un manuel ou un opérateur économique.

Il me paraissait évident que l’organisation bureaucratique de notre société, par sa difficulté à décider, à risquer, n’était pas apte à l’acquisition économique, que donc les résultats sur ce point seraient négatifs, que le marché en ferait rapidement la preuve et que la démocratie porterait au pouvoir de nouveaux hommes – ou femmes – aptes à modifier la structure bureaucratique pour permettre l’épanouissement indispensable de l’économie.

Le fiasco est là, et rien ne se passe.

L’erreur.

L’opinion publique, maîtresse de tout, fait mine d’être indifférente à l’économie, d’avoir d’autres priorités. Elle fait semblant d’être attachée à l’égalité, exclusivement en économie.

Elle se fait peur en s’imaginant capable d’exercer une influence sur la planète, ce qui est objectivement ridicule, aussi en diabolisant les virus qui l’accompagnent depuis des millénaires, en les imaginant en tueurs aveugles qu’elle prétend d’abord esquiver puis carrément terrasser, alors que de tout temps ils se fondent naturellement dans la vie globale.

Je pensais que la pression de l’échec économique, que tout le mode peut constater, amènerait inévitablement l’opinion publique à repenser son organisation structurelle.

C’est tout le contraire qui se passe.

La découverte

L’opinion publique hait les initiateurs – ou décideurs — en règle générale, tout particulièrement ceux qui sont efficients en économie. Je n’avais pas évalué cette haine à sa juste mesure.

Je constate, à l’échelon mondial, que l’opinion publique adhère à l’idée d’éradiquer les initiateurs, tous, pour les remplacer par des bureaucrates qui prétendent décider infailliblement, au motif qu’ils le font à travers des spécialistes proclamés et des commissions.

En réalité la bureaucratie tire sa légitimité décisionnelle de la mise en place de structures qui de tout temps ont été utilisées pour ne pas décider.

Personnellement

Je prends soudain conscience que mes luttes sont vaines.

Contrairement à ce que j’imaginais, je ne suis pas harcelé, torturé, ruiné, parce que j’aurais vexé un tel ou tel autre, parce que mon franc-parler aurait déplu, parce que ma vie légèrement blingbling aurait manqué de discrétion, non, tout cela n’est que l’écume.

S’il s’était agi de cela, effectivement un retournement de situation aurait été possible.

Mais, c’est ma personnalité d’initiateur économique libre, indépendant des connivences, qui est devenue inacceptable, qui ne doit en aucun cas survivre.

Je suis une survivance inacceptable, que l’opinion publique rejette.

Je n’aurai sans doute pas le temps de voir si ce rejet est légitime, si l’avenir doit être écrit par de faux décideurs bureaucratiques et exécuté par des créateurs castrés et soumis.

Si c’est le cas, pas de regret pour moi et bonne chance à l’opinion publique.

Si ce n’est pas le cas, que les petits gars de banlieue ne se désespèrent pas, c’est à eux et à leurs rappeurs que l’avenir appartiendra après la faillite des culs serrés de la bureaucratie.

Bien à vous. H. Dumas

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Drôle d’ambiance…

Pour vous permettre de prendre connaissance d’une plainte annoncée comme déposée devant La Cour Européenne :  LIEN

Je n’adhère pas à la totalité du contenu de cette plainte et ses initiateurs ne sont pas dans la transparence ce qui me gène. Mais elle vaut la peine d’être lue.

Je ne partage pas l’idée du complot économique, ni celle de la défense de ceux qui merdent sur le front de l’économie qui a un grand besoin de liberté et non de je ne sais quel nouvel interventionnisme, enfin je trouve absurde de réfuter le mondialisme qui est à la fois le bien et le mal selon ce que l’on fait de cette avancée humaine indéniable.

Seule l’opinion publique m’intéresse, ainsi que ceux qui sont capables de l’affronter, de la dompter, de la convaincre et non de la séduire.

Dans le cadre de la mondialisation l’opinion publique a été largement influencée par l’Occident. Lequel Occident est entré dans une phase négative par rapport à ses propres valeurs ou ambitions.

Après avoir défié la mort, l’Occident en a soudain une peur panique, après avoir sacrifié à la richesse, l’Occident en a soudain honte. Deux réactions inutilement négatives.

Ses dirigeants, sans autre objectif que le suivisme électoraliste, sont dépassés par la bipolarité globale engendrée par cette peur et cette honte, ils sont ridicules, ils amènent du chaos au chaos.

Sous ces réserves, la lecture de cette plainte a des formules qui font mouche. Dommage qu’elle ne prenne pas le sujet du crime contre l’humanité à sa base, à Bercy.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

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La joie de Bruno Le Maire

Cet homme est naturellement ravi. Mais aujourd’hui son ravissement saute hors de son masque, il est visible jusqu’à la pointe de ses cheveux. Qu’en est-il ?

Le G7 — c’est 7 pays comme son nom l’indique alors que le monde c’est 195 pays — donc sept pays se sont mis d’accord pour imposer identiquement les sociétés mondialisées, pour créer un impôt qu’iIs espèrent mondial. En réalité pour tenter de limiter la puissance et la liberté qu’internet — qu’ils ne maitrisent pas — a créées et que les GAFA représentent symboliquement.

Bruno Le Maire c’est la bureaucratie, la flamboyance malsaine de la défunte URSS, la planification, l’esclavage.

Il oublie que les progrès de la technique ont donné en France collectiviste le Minitel, que c’est la liberté qui a créé internet. Cet internet qu’évidemment il combat, qui n’est pas compatible avec le pouvoir politique, le seul pouvoir que le ravi Bruno Le Maire ait su accaparer.

Il est clair qu’il partage sa joie avec la totalité de notre presse, peut-être avec la majorité de nos concitoyens.

Personnellement cela m’épate que, lorsqu’il annonce : “Ce sera 4,3 milliards de plus pour la France”, des français puissent en déduire que ce sera pour eux, alors qu’évidemment c’est exclusivement pour lui et ses amis.

Qu’il soit encore des êtres humains capables de penser que ce qui est volé aux autres est bon pour eux — sans prendre conscience que le vol finit par s’imposer à tous lorsqu’il est autorisé, légalisé — me parait être le comble de la connerie.

Il est pourtant aisé de comprendre qu’une bande de voleurs, après avoir volé les autres, se volent entre eux, c’est mécanique.

Alors échanger sa liberté pour une poignée de dollars, quelle erreur.

Les GAFA n’ont pas eu le courage de défendre la liberté qui les a enrichis, ils sont entrés en connivence depuis longtemps, devenant eux-mêmes des censeurs, croyant ainsi protéger leur gain sans lutter, par la corruption, au prix de la liberté.

Ils ont trahi cette liberté dont ils tirent leur pouvoir et leur richesse, ils perdront les deux.

L’Occident a enfanté le communisme, l’égalitarisme, en réalité la religion bureaucratique, la planification, l’esclavage intellectuel, l’Occident ira au bout de cette religion, rien ne lui sera épargné de la chute à venir.

D’autres pays dans le monde profiteront-ils du formidable vecteur de progrès qu’est la liberté, comme a pu en profiter en son temps l’Amérique, en prenant la place que va laisser vacante l’Occident et ses bureaucrates majoritaires ?

C’est toute la question.

Bien à vous. H. Dumas

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L’essentielle origine.

A l’origine, généralement, il y a peu de monde. Puis, si l’évènement initié prend de l’ampleur, petit à petit quelques autres, puis une foule, voire l’humanité s’intéressent au déroulement de la situation issue de l’origine.

Mais alors ils perdent de vue l’origine, et toutes les incompréhensions sont possibles.

Je prends un exemple personnel.

Nous sommes en 1970, la grande distribution prend son envol. Il se trouve qu’à Rochefort sur mer je deviens alors l’architecte et l’ami du créateur du centre Leclerc local. Dans le même temps, à travers la Jeune Chambre Economique dont je suis membre, je suis proche d’un homme qui s’appelle Jean Louis Frot. Celui-ci est président de la Chambre de Commerce de la ville, opticien tonique il a des ambitions politiques. Il deviendra maire de Rochefort et le restera plus de vingt ans.

J’avais personnellement pris fait et cause pour la grande distribution, dont l’évidence pour moi s’imposait, qui a mis la consommation à la portée du plus grand nombre à cette époque en éradiquant les grossistes et demi-grossistes issus de la pénurie et de la pauvreté. Jean-Louis Frot était de l’avis contraire, il souhaitait entraver la grande distribution.

Un soir nous en avons débattu et, connaissant mes convictions, il m’a déclaré : “Tant que j’aurai une influence à Rochefort sur mer, il n’y aura jamais d’extension du Centre Leclerc.”

Je fus alors confondu par cette conclusion que je considérais comme un manque total de lucidité.

Cette conversation, où nous n’étions que deux, doit être considérée comme l’origine d’une tenace animosité publique entre nous, dont avec le temps je fus rendu seul responsable, qui a eu des conséquences sur la vie politique de la cité.

Cet homme aujourd’hui décédé n’a jamais progressé quant à sa lucidité, mais il a grimpé les échelons du pouvoir.

Toutes ses décisions ont été malheureuses, maladroitement je l’ai signalé. Du haut de son pouvoir il m’a stigmatisé, tout le monde m’a donné tort. J’ai quitté Rochefort par hasard, heureusement.

Ceux qui jugeaient ne connaissaient pas l’origine de la brouille, ils en jugèrent les apparences sans prendre conscience de l’insoluble dilemme visionnaire qui se reproduisait inlassablement, presqu’en tout.

Le final vaut son pesant de cacahuètes. D’abord le gars Frot a fini par mettre une succursale de son magasin d’optique dans la galerie marchande du Centre Leclerc qui n’a cessé de s’agrandir, puis sa dernière ineptie, le péage maladroit du pont de Rochefort sur la Charente, toxique à la cité, l’a renvoyé aux oubliettes des maires de cette petite ville.

Son animosité contre moi a duré jusqu’à sa mort récente. Puisqu’invité à déjeuner en ma compagnie chez un ami commun, il a refusé.

A l’échelle du patelin et de ma modeste personne, cette histoire image parfaitement, il me semble, ce que peuvent devenir les choses lorsque l’origine est perdue de vue.

Objectivement

Nous ne connaissons que très rarement l’origine des choses.

Et pourtant, si nous savions par exemple exactement l’origine de COVID nous pourrions probablement beaucoup mieux nous en défendre, n’est-ce pas ?

En règle générale, connaître l’origine pourrait apporter de telles simplifications que la plupart de nos grands centres d’intérêts se dégonfleraient comme les soufflets sortant du four.

Le tout petit nombre d’initiés présents à l’origine, la peur de la masse — qui pérore sur les conséquences — de se retrouver possiblement dépourvue par la simplicité originelle qui démotive cette masse de la rechercher, font que nous ne connaissons pratiquement jamais l’origine de nos grands débats collectifs ou de nos grandes aventures sociétales.

La difficulté

Chaque instant est à l’origine du prochain, comment détecter celui de ces instants dont le développement va croitre de celui où il va s’éteindre ?

Comment ensuite, lorsque l’embrasement est devenu mondial, revenir à l’origine impliquant une ou deux personnes ?

C’est cette difficulté qui permet aux menteurs de falsifier l’origine des choses et d’empêcher les honnêtes gens d’en comprendre la simplicité, voire la stupidité.

L’origine n’est accessible qu’à nous-mêmes et uniquement si nous étions présents. Hélas, même là, ceux qui se mentent alors sont plus nombreux que ceux qui se souviennent lucidement.

Que faire ?

J’ai passé la plus grande partie de ma vie à m’arc bouter pour expliquer l’origine des tempêtes dans lesquelles j’ai été pris, sans aucun succès.

La manipulation de l’opinion n’est possible que parce que l’origine des choses est ignorée. A ceci près que justement l’opinion ne souhaite pas connaître l’origine des choses, l’opinion préfère la polémique à la vérité et la connaissance de l’origine éteint presque toujours la polémique.

La raison d’Etat ne sert qu’à ça : masquer l’origine des fiascos de l’Etat.

Allons plus loin, comment réagirait l’humanité si elle connaissait son origine, probablement très ordinaire ?

Que deviendraient les commerces de tous les vendeurs d’histoires des origines de l’homme ?

Encore plus fort, si vous avez le malheur de défendre votre peau devant un tribunal, vous constaterez que, dès que vous voulez expliquer l’origine du conflit dans lequel vous êtes pris, les magistrats vous coupent la parole. Ils préfèrent ne pas connaître l’origine, tout pour eux est basé sur le développement qu’ils vont soumettre au corset de la loi, alors que l’origine est rarement concernée par la loi, plus souvent par la morale qui n’est pas leur tasse de thé.

Si vous avez la mémoire  des origines juste… je compatis.

Bien à vous. H. Dumas.

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Le boucher des libertés

Quelle soit désirée ou rejetée la mondialisation est effective.

Les jeunes générations pensent et agissent mondialement, même ceux qui croient s’y opposer. S’opposer suppose d’admettre l’existence de ce que l’on conteste.

C’est dans ce cadre que le monde — ou du moins ceux qui prétendent le représenter — est parti en guerre contre la grippe. Cette maladie hivernale qui saute tous les six mois d’un côté à l’autre de l’équateur.

Bien d’autres maladies circulent dont nous sommes les cibles, il faut bien que les microbes vivent… mais c’est la grippe aujourd’hui qui occupe le terrain.

Peut-être connaîtrons-nous un jour les raisons de cet avatar, peut-être pas.

Les hypothèses possibles sont nombreuses, pas question de s’y égarer.

Cependant, deux ou trois vérités sont incontestables. Les pays riches sont en pointe face à l’ennemi, les moyens mis en œuvre sont colossaux au point de fragiliser les combattants les plus puissants et probablement de jeter les plus faibles dans la misère pour un bon moment.

Pour l’instant les virus paraissent plus malins que nous.

Cette passion soudaine pour la grippe intervient au moment où justement les plus puissants trouvent leur statut mondial épuisant. Épuisant à maintenir, à assumer, à éviter de remettre en jeu.

Je ne saurais expliquer exactement les passerelles psychologiques entre l’avènement de la mondialisation, le profit que les plus forts en tire, l’angoisse qu’ils ont de se faire piquer la place, l’envie de débauche que cette place provoque en eux, et la diabolisation de la grippe.

Mais, bref, toujours est-il que, majoritairement, les peuples les plus puissants ce sont enfermés volontairement à double tour au motif de la grippe, chacun dans leur espace privilégié, en ignorant le reste du monde, tout particulièrement les plus faibles qui ont d’autres chats à fouetter que la grippe.

Il y a plus de 18 mois que tout cela a commencé et tout laisse supposer que la continuité est d’ores et déjà assurée, probablement pour des années.

Nous allons vivre masqués, surveillés, dénoncés, incités voire obligés, isolés, finalement prisonniers… de la grippe.

Soyons optimistes, imaginons qu’un jour la grippe redevienne ce qu’elle a toujours été, une maladie hivernale violente qui va jusqu’à tuer les plus faibles, qui se disperse en fonction du hasard des rencontres. Imaginons que nous l’acceptions, comme c’est le cas depuis toujours, ou même mieux que nous la terrassions.

Alors se posera la question : où sont passées nos libertés ? Ou, plus exactement, ceux qui étaient libres avant la phobie grippale se poseront cette question.

Première surprise, ils s’apercevront qu’ils sont une infime minorité, que la grande majorité n’a pas pu perdre une liberté qu’elle n’a jamais eue, jamais voulue. Donc pas de questionnement pour les ignorants de la liberté, pour les adeptes de la soumission, pour la majorité.

Deuxième surprise, les soumis n’ont pas la même vie dans une société sous liberté et dans une société sous contrainte. S’ils ne sont pas capables de se battre pour la liberté, ils sont parfaitement capables de se plaindre de son absence.

Là sont le paradoxe, la complexité, la politique.

Donc l’après-grippe fera face à la perte des libertés occasionnée au motif de la “lutte” contre la grippe.

Sans anticiper sur ce qui se passera, en reconquête ou non des libertés, une chose est sûre l’histoire analysera l’événement … un jour ou l’autre.

Qui sera pour l’histoire “l’homme de la grippe”, donc le responsable devant elle de tout le bordel que nous vivons, du résultat pragmatique qui en découlera : éradication ou échec et conséquences attribuées à l’événement.

Ce sera Macron.

Voilà un jeune homme qui va sans doute porter un chapeau largement plus grand que son tour de tête, et pas que celui-là …

Ce garçon va effectivement occuper une importante place dans l’histoire de France, non pour ce qu’il aura fait — il n’a pas fait grand-chose — mais parce que c’est lui qui est là.

Voilà un jeune homme de bonne famille, sage et travailleur, qu’une bifurcation culottée – ou déculottée – a d’abord prédisposé au théâtre, puis aux affaires et enfin à la politique, probablement par inconscience et vanité.

Le hasard fait qu’il se trouve juste là au moment d’un gigantesque changement dont personne, et surtout pas lui, ne peut imaginer la tournure et les conséquences.

Tout est mêlé, mondialisation, mal-être sociétal, âpreté générale, jouissances culpabilisatrices, frustrations, explosion des repères, novation des croyances, peurs vitales irraisonnées, faillite, et… grippe…

Il ne peut rien contre ce déluge biblique, mais il est là, juste pour l’histoire.

Quel étrange destin !!! Quel sacrifice accidentel, non désiré…

Ne nous acharnons pas sur ce garçon, épargnons-lui immédiatement ce que l’avenir lui prépare de terrible, c’est charité humaine…

Bien à vous. H. Dumas

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Scientisme, charlatans, obscurantisme.

Qui eût cru que la science puisse devenir une religion, une croyance et, finalement, un pouvoir aveugle fauteur à venir de haines et de guerres ?

En réalité, de nombreux penseurs avaient prévu cette issue, mais ils ont été peu ou pas entendus, peu ou pas enseignés, même les géants comme Victor Hugo.

Nous, nous vivons cette issue, et c’est pire que ce qu’ils imaginaient.

La fin du 19ème et la totalité du 20ème siècle ont consacré l’idée que la connaissance scientifique, exclusivement composée de découvertes prouvées, devait permettre à l’homme d’échapper aux croyances, dont on admettait que leurs confrontations étaient le générateur principal, voire unique, des conflits intellectuels qui se transformaient en conflits guerriers.

En gros, la croyance étant la base des haines, la science, supposant prouver ce qu’elle avançait, éradiquait du même coup tout conflit puisqu’il ne s’agissait plus de croire mais de constater.

Après avoir condamné au bucher ceux qui affirmaient que la terre était ronde, avoir appliqué la saignée à toute personne malade ou dépressive, avoir interné les scientifiques pratiquant l’autopsie et mis en œuvre bien d’autres sanctions obscures au nom de Dieu ou du pouvoir, les hommes ont découvert la science, qu’ils ont pris pour le Graal.

Jusqu’à récemment le scientifique devant apporter la preuve de sa découverte était face à la difficulté de la démonstration, tout particulièrement du fait de la surveillance attentive par ses opposants de ses calculs, longs et laborieux, figurés par des tableaux noircis de chiffres et de formules.

Puis l’informatique est arrivée.

La complexité possible des formules, calculées en une fraction de seconde par les ordinateurs, a désarçonné la critique tant toute modification immédiate des paramètres peut étouffer indéfiniment ladite critique. Une fausse preuve pouvant être rapportée sans limite, légèrement modifiée mais fondamentalement identique, finit par devenir une vraie preuve par essoufflement de la critique.

Donc la science s’est débarrassée de la nécessité de la preuve, ou du moins lui a enlevé sa réalité.

Aujourd’hui on peut dire que seul le chercheur sait s’il ment, affabule, l’observateur lui est noyé sous les formules infinies, modifiables infiniment.

Science et preuve ont divorcé, ne sont plus un couple uni, inséparable.

Face à cet affaiblissement de la science, voire ce désaveu, les hommes du pouvoir se sont emparés d’elle. D’une opposante réfléchie, ils en ont fait une complice déterminée, vénale.

Nous en sommes là. Les charlatans sont complices des hommes du pouvoir, voire le captent eux-mêmes.

Qu’opposer aux fausses preuves scientifiques ?

Qu’opposer aux fous de l’écologie, aux obsédés de la grippe, qui assènent en rafale chaque jour des vérités plus fantasques les unes que les autres, qui immédiatement sont remplacées identiquement, sans que jamais le temps permette d’en connaître l’invraisemblable fausseté.

L’impression d’être échec et mat nous étouffe.

Et pourtant, tout cela n’est qu’artifices. Tout cela n’est possible que si l’on accepte le principe de base qui consiste à prétendre que la foi et les conflits intellectuels entre les croyances sont la base des haines et des guerres, qui en découleraient.

Or, rien n’est moins vrai.

Sciences ou croyances ne sont à leur base que des vues de l’esprit, des pensées et, contrairement à l’idée répandue, peu acceptent de “mourir pour des idées” comme le chante Brassens.

Or, nous sentons tous la violence se développer, nous la craignons, ne nous parle-t-on pas de révolution ?

Ne nous trompons pas.

Oui la violence arrive ou la guerre, oui elles sont probablement plus proches que nous ne l’imaginons, mais elles ne devront rien aux fausses sciences, aux croyances, qui ne sont que des faux nez.

Elles devront tout au pillage.

L’homme n’est un penseur d’accessoirement, il est avant tout un pillard. Ce constat manque de romantisme, j’en conviens, mais il est implacable.

Si vous réintroduisez cette dimension de l’homme dans la lecture des évènements, si vous ne vous laissez pas happer par les fausses pistes mises en avant par les pillards, vous allez prendre conscience qu’effectivement le pillage total, en libre-service, par les hommes de l’Etat ou leurs concurrents, c’est-à-dire par ceux qui prétendent s’occuper de vous au mieux de vos intérêts, n’est pas loin.

Laissez de côté les réflexions sur l’écologie, les religions, la politique, concentrez-vous sur cette question existentielle : allez-vous rejoindre le groupe des pilleurs ou celui des pillés ?

Là est la question qui doit nous interpeler.

Bien à vous. H. Dumas

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Madame Brunet-Ludet, une magistrate de haut niveau.

Ce blog fait ce qu’il peut pour être à la hauteur de ses ambitions. Elles sont modestes, puisqu’il s’agit simplement de réfléchir au vivre ensemble, de dénoncer les disfonctionnements que l’on constate, d’essayer de les comprendre, d’en tirer des conclusions, de se forger une idée, de proposer des solutions, l’ensemble visant la liberté, la responsabilité, la compassion, l’universel. Tout cela en plaçant l’économie à sa place, c’est à dire devant.

C’est dans ces conditions qu’observer le tribunal de La Rochelle est riche d’enseignements.

Le tribunal de La Rochelle a eu de très gros problèmes, il y a quelques années. Les organismes de surveillance du Ministère ont mis de l’ordre en son temps.

Des magistrats de haut-niveau ont été dépêchés, Madame Brunet-Ludet en fait probablement partie.

Mais La Rochelle est une ville particulière. L’appartenance, les solidarités de classe, de clocher et de pensée, y font la loi.

Malheur à celui qui vient d’ailleurs et n’est pas l’ami du maire ou de son administration. Il n’a pas sa place, il doit être adoubé ou passer son chemin.

L’ambiance est lourde pour celui qui ne met pas un genou en terre face aux monarques des lieux.

Cette ambiance, finalement assez répandue dans nos campagnes, a un lourd défaut : folklorique au départ elle se transforme en prison des libertés avec le temps et ruine la société touchée.

C’est ici que l’observation de La Rochelle rejoint les préoccupations de ce blog, au simple titre d’exemple pratique, rien de plus.

L’exemple

Le hasard m’a amené à affronter cette organisation locale rochelaise défaillante, ou pour le moins en conflit avec notre constitution, avec ce que la majorité des Français croit être leurs lois, leur justice.

C’est ainsi que depuis une quinzaine d’années je lutte aux côtés de propriétaires d’un territoire magnifique, en plein centre de la ville, que les possédants du pouvoir tentent de s’approprier pour… “le franc symbolique”.

Dans le cadre de ce combat j’ai tout vu. Il se trouve que récemment — les lecteurs habituels ont suivi le psychodrame – j’ai pu résumer ces quinze ans de lutte en une plainte contre le Maire et son administration pour escroquerie, sous la forme d’une citation directe pour demain 24 Juin 2021, délivrée aux intéressés fin Mars début Avril.

Cette plainte impliquant indirectement le conseil communautaire, c’est-à-dire tous les représentants élus de l’agglomération, j’ai pensé qu’il était juste de les en informer. Je leur ai donc adressé un exemplaire de la plainte, le 16 Février 2021.

Un peu déstabilisé, le maire président de la CDA, pour rouler les mécaniques et regrouper son petit monde d’élus marqués à la culotte à l’aide de la répartition du budget communautaire, a cru utile de déposer contre moi une plainte en diffamation, devant le Tribunal de Police, s’agissant d’une accusation limitée à la diffamation privée.

Le 4 Avril 2021, dans un billet large qui traitait du pillage initié par l’égalitarisme, je mettais, à titre d’exemple, un lien pour accéder à la plainte rochelaise, bon exemple de pillage.

Ce qui ouvrait la porte au maire — qui considère que toute critique est diffamatoire — pour une plainte plus large au niveau du tribunal correctionnel.

Oui mais

Il n’est pas possible de poursuivre la même affaire devant deux juridictions différentes, cela génère la nullité pour litispendance.

Donc la diffamation, au titre du même motif, ne peut pas être poursuivie à la fois devant le tribunal de police et devant le tribunal correctionnel, même si les conséquences de cette diffamation sont différentes.

Précisons que de mon point de vue il n’y a nulle diffamation dans mon action à rendre publique une procédure qui l’est par essence. Qu’encore de mon point de vue, qui plus est les faits exposés étant avérés il n’y a évidemment aucune diffamation. Il y aura éventuellement procédure abusive si la justice me donne tort, nous n’y sommes pas encore, il faudrait que le maire patiente.

Donc

Convoqué hier devant le Tribunal de Police, en une phrase si alambiquée que je ne me crois pas convoqué pour plaidoirie, mais pour constatation de consignation.

Voici la phrase ” Attendu qu’il convient d’ordonner le renvoi de l’affaire pour consignation de la partie civile … Ordonne le renvoi pour consignation de la partie civile de l’affaire à l’audience du 22 Juin 2021 à 14H devant le Tribunal de Police de La Rochelle”

J’ai appris hier que je ne savais pas lire, qu’il fallait comprendre qu’il s’agissait de l’audience de plaidoirie…

N’étant pas prêt à plaider, j’ai demandé un report, qui ne m’a pas été accordé par La Présidente Mme Brunet-Ludet, juge unique.

J’ai alors expliqué à la magistrate que le motif diffamatoire était aussi présenté par le Maire devant le Tribunal Correctionnel, qu’il y avait donc litispendance.

Elle a évacué le problème, le reportant, à juste titre selon les textes, devant le Tribunal Correctionnel, puisqu’elle avait été saisie la première.

Le résultat fut qu’un lourd dossier, englobant 15 ans de vie, plusieurs milliards d’intérêts, des principes essentiels, l’avenir de la ville, a été évacué au tribunal de police, en cinq minutes, entre deux PV routiers et trois baffes alcoolisées…

J’ai été condamné le soir même.

A 500 € d’amende, 1 € de dommages et intérêts pour le maire et son acolyte, plus 1 500 € pour les frais de justice.

Et aussi à publier le jugement, ce que de toutes les façons j’aurais évidemment fait. D’ailleurs je me demande bien comment il va être motivé ce jugement, et je ne dois pas être le seul à me le demander…

Je le publierai quand je l’aurai… un mois environ parait-il.

Aujourd’hui je vais au tribunal déposer mon appel.

Et là, j’apprends que mon appel ne pourra pas porter sur mon exception de nullité pour litispendance, la magistrate ne considère pas que ce qu’elle a dit à l’audience en évacuant mon incident est officiel !!!

Pas mal pour une magistrate de haut-niveau. Non ?

Résumons

Un lourd problème de société évacué entre deux misères judiciaires, par une magistrate unique, une remarque légitime pour litispendance prise par-dessous la jambe.

Conclusions  

La dérive déjà constatée du tribunal judiciaire de La Rochelle n’était donc pas un problème d’hommes, mais un problème structurel d’ambiance, puisqu’elle se reproduit, et avec des magistrats de haut niveau.

La justice est sujette à la connivence. Celui qui dénonce cette connivence est indésirable, tout particulièrement à La Rochelle.

Inutile de vous dire que je n’y suis pas en “odeur de sainteté”, mais plutôt “attendu au virage”.

Entre le régime de Poutine et celui de Macron, pas de grande différence pour celui qui s’oppose à la technocratie, à la bureaucratie, que les deux autocrates vénèrent, adorent, protègent. Celui qui souhaite la liberté pour tous n’est pas le bienvenu.

A demain. Bien à vous. H. Dumas

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Le piège s’est refermé, les fous sont au pouvoir

La démocratie manipulée

La démocratie est, comme le marché, un espace de liberté fragile qui suppose que les parties qui le composent soient à équivalence d’informations pour qu’il n’y ait pas tromperie au moment des choix.

En effet, la démocratie donne à la population le droit de choisir ses dirigeants, droit qui n’est valide qu’exprimé en toute connaissance de cause.

Les dirigeants élus sont chargés de gérer les aspects communautaires de notre vie, c’est-à-dire les espaces décisionnels appartenant à chacun de nous dont il nous est apparu, objectivement, qu’il était de notre intérêt d’en mutualiser la gestion, qui alors nous échappe évidemment.

Plus ces espaces décisionnels mutualisés sont nombreux, plus la structure qui va les prendre en charge sera lourde, cette lourdeur amenant automatiquement la complexité. La complexité entraine la spécialisation, qui naturellement accapare la connaissance, laissant alors les non spécialistes dans l’ignorance.

Là sont les limites du système collectif.

Plus nous allégeons nos responsabilités en confiant des pouvoirs personnels à la collectivité, plus l’outil créé pour gérer cela se complexifie et nous échappe.

Le gain de la mutualisation de nos pouvoirs personnels est donc limité par la situation d’ignorance dans laquelle cette mutualisation nous plonge. A partir d’un certain seuil d’ignorance le gain se transforme en perte tant il nous expose à l’angoisse, au complotisme, aux fausses informations, finalement aux escrocs, au détriment de la démocratie, de sa nécessaire transparence.

Le cycle infernal

La part de décision que nous acceptons de collectiviser va, en démocratie, être confiée à des élus, qui vont s’appuyer pour l’assumer sur la fonction publique.

Il est clair que les élus qui acceptent de prendre en charge les parties de nos pouvoirs personnels — que nous avons accepté de mutualiser — doivent avoir les compétences nécessaires pour s’en occuper au mieux de nos intérêts.

Si nous abandonnons une trop grande quantité de pouvoirs personnels aux élus, si nous dépassons leurs raisonnables capacités de gestion, ils ne peuvent plus assumer leur mission.

On voit bien l’intérêt que nous avons de bien calculer le volume de ce qui doit être ou ne pas être mutualisé, il n’y a pas la place pour la croyance à ce sujet. On constate que la réalité n’est pas exactement cela, mais qu’au contraire les croyances tendent irrationnellement à s’imposer sur ce sujet crucial.

Le dérapage

La fonction publique devrait être neutre. C’est un outil au service de ce que la population a décidé de mutualiser, dont la gestion dépend des élus qui ont la charge d’assumer la bonne marche des pouvoirs mutualisés.

Nous devrions en être là. Nous sommes ailleurs.

A la suite d’errements, dont chacun à son idée, la masse des pouvoirs personnels mutualisés a débordé les élus et leur outil la fonction publique.

Le processus “complexité-spécialisation” s’est emballé. La population est entrée en voie d’ignorance dans le cadre des pouvoirs délégués, donc des responsabilités liées.

L’amplification constante de cet état a attiré les fous.

En réalité, d’abord les escrocs qui ont profité des opportunités offertes par l’ignorance croissante de la population, selon le processus que nous venons de d’écrire, qui se sont servis grassement tout en faisant illusion.

Puis la situation ainsi créée est devenue ingérable, alors les escrocs se sont “fait la malle”, soit ils sont passés à autre chose, soit ils font mine d’être opposés au système qu’ils ont mis en place.

Seuls des fous et des illuminés acceptent aujourd’hui de jouer le rôle de gestionnaire des pouvoirs mutualisés, alors que cette gestion est hors de contrôle.

Nous sommes tous projetés dans une situation aberrante, dépossédés d’une trop grande part de nos pouvoirs personnels nous assistons à l’effondrement de la mutualisation de ceux-ci en n’ayant plus les moyens de comprendre le phénomène, tant notre ignorance concernant nos propres pouvoirs délégués est grande.

Des fous ont pris le pouvoir démocratique, le pouvoir administratif et… ils nous traitent de fous pour dissimuler leur déroute face à la complexité qu’ils ont générée, qu’ils sont incapables de gérer. C’est le comble de notre époque.

Le bilan

Le plus terrible est la perte de vue de la simplicité des pouvoirs que nous avons confiés à la mutualisation, par flemme, par laxisme, tels que notre santé, notre éducation, nos déplacements, notre économie, etc… tant de choses que chacun de nous sait faire mais ne fait pas au bénéfice de rêves artificiels qui vont être sous peu mortels.

Quand la folie se prétend la raison, quand la raison est accusée de folie, la démocratie est en grand danger car alors la liberté de choix de l’électeur n’existe plus et sans elle plus de démocratie, une simple apparence de démocratie.

Bien à vous. H. Dumas

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A quoi sert de témoigner ?

Je me permets de rappeler la naissance de ce blog.

C’était en 2010, je croulais sous les attaques du fisc, toutes indues, partisanes, fabriquées pour tuer au service d’une crapulerie au-dessus de tout soupçon portée par la haine, la jalousie.

Je sortais de la lecture du journal d’Etty Hillesum. Cet ouvrage exceptionnel m’avait terriblement touché. On y percevait l’intrusion de la folie de la Shoah dans la vie ordinaire d’une jeune femme juive, ouverte, intelligente, moderne.

Elle-même ne percevait pas cette folie. Jusque dans le train qui l’amène à la mort elle s’interroge, ne comprend pas ce qui se passe tant cela dépasse toute possibilité de compréhension.

Bien sur les mesures qu’elle doit affronter la surprennent. Pourquoi être interdite d’aller ici où là ? Pourquoi être internée dans un camp ? Pourquoi un organisme Juif, dont elle est, accepte-t-il de participer à ces restrictions ?

Elle croit que les trains qui embarquent ses proches vont dans le nord, pour des travaux, peut-être forcés. Elle leur procure pulls et nourriture, envoie des colis…

Lire ce livre en connaissant la fin arrache des larmes de sang.

Ce livre est une supplique au témoignage… involontaire.

Que s’est-il passé depuis le début de ce blog ? Tout et rien.

Tout pour moi. Je sais aujourd’hui quelle est la réalité de la folie que je subis. Je comprends la portée du pillage, seul véritable moteur de l’humanité, génocidaire quand une société en fait sa loi.

Je sens au plus profond de moi l’évolution de notre société, exactement semblable à celle qui a laissé Etty Hillesum incrédule, sans doute jusqu’au sas de la chambre à gaz.

Qui peut penser que le groupe auquel il croit appartenir veut en réalité sa mort ? Seule solution pour le piller, lui voler ce qu’il possède.

Qui peut imaginer que le pillage soit institué en lien social, même et surtout s’il y a eu Hitler, Staline, Pol Pot, Mao, Chaves, Mussolini et tous les penseurs qui leur ont servi d’excuse.

Rien pour notre société. Je la vois jour après jour s’enfoncer dans le mensonge, croire que l’Etat existe, si puissant, si à leur service, qu’il peut fabriquer des billets de Monopoly et palier à l’idée de travail, de risque, de mérite, pour faire place aux jeux télévisés, au réseaux sociaux, à l’inactivité rémunérée…

Je vois ceux qui prétendent représenter cet Etat restreindre les libertés, asservir les confiants, traquer les incrédules.

La gangrène sévit à tous les niveaux.

En témoigner était le but de ce blog. Un nouvel exemple aujourd’hui.

Mais à quoi sert de témoigner ?

A rien, absolument à rien.

Rien ne peut freiner la haine de l’autre, le souhait de le déposséder. La recette miracle est en route, c’est au service de la planète et de la santé que nous devrons rendre gorge et nous voir dépossédés. Imparable.

Le pire est inévitable. La Shoah, le Rwanda, les enfants meurtriers du grand bond en avant, Pol Pot, nul témoignage ne peut avoir raison du pillage, de la haine qui le précède. Seule sa survenance apaise et, paradoxalement, rouvre les portes de la liberté.

Liberté chérie, évidemment. Bien à vous. H. Dumas

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Quel adorable bambin a dû être Macron.

Je l’imagine courant derrière son cerceau avec sa marinière bleue à col marin, sous l’œil attendri de sa maman.

Aujourd’hui encore n’est-il pas un adorable bambin, presqu’adulte ?

Que de satisfactions pour toutes les bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau.

Aussi, comment ne pas lui pardonner quand il parle de violence, alors qu’on comprend qu’il n’a aucune idée de ce qu’est la violence, de ce que le mot veut dire.

Il prend une petite gifle pour un acte de violence, peuchère….

Voilà un vrai acte de violence, gratuit, pur et dur, qui fait mal, beaucoup et longtemps.

Comme nous savons qu’il lit ce blog, considérons ce document comme un service rendu pour qu’il appréhende mieux la réalité de la violence.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Damien Tarel : 18 mois de prison

Je ne connais pas Damien Tarel. Je ne me sens pas proche de cet homme. Je n’ai aucune attirance pour les sports de combat, fussent-ils médiévaux, pas plus pour cette période obscure. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller poirauter derrière des barrières pour voir passer un Président de la République.

Mais, 18 mois de prison pour une gifle : ça m’interpelle.

La presse bienpensante, donc l’opinion publique, nous dit que nous avons l’obligation de respecter la fonction de “Président de la République” quel que soit l’homme qui l’occupe et quoi qu’il fasse de cette fonction.

Déjà, cela seul choque profondément ma vision de la vie en commun.

Mais là, à Tain-l’Hermitage, ville célèbre pour ses bouchons routiers, Macron était-il dans le cadre de sa fonction ?

La fonction de Président de la République consiste-t-elle à sortir de sa voiture en courant et à se précipiter vers la foule parquée derrière des barrières, pour aller serrer des mains.

Si c’est le cas, je l’ignorais.

Comment se fait-il qu’avant de se présenter à nos suffrages les candidats n’aient pas à inclure dans leur campagne la façon dont ils envisagent d’assumer cette partie de leur fonction.

J’imagine Marine Le Pen, entourée de parachutistes en tenue de camouflage, se diriger vers la foule et appeler “papa” à la moindre menace.

J’imagine Mélenchon arriver droit sur la foule et gifler le premier.

J’imagine Fillon hésitant ; ” Pénélope ? Tu es là ? on y va ? Pénélope, où es-tu ? On y va ?” puis la foule se dispersant sans Fillon et sans Pénélope.

Il est clair qu’au moment des faits Macron n’était pas dans le cadre de sa fonction.

Il s’agit donc d’une simple altercation entre deux individus ordinaires. On remarque que l’un d’entre eux pratique les sports de combat, pas l’autre plutôt partisan des réceptions qui ramollissent le corps.

Leur désaccord a l’air profond et, finalement, on peut considérer que le sportif a été mesuré, il aurait sans doute pu porter un coup plus sévère.

Conclusion : La justice apparente n’est pas la justice.

On peut dire la même chose avec le ballet noir des scientifiques.

Revenons un peu en arrière, souvenons-nous.

Début du 20ème la science est formelle, les races sont différentes. Des guignols, à l’allure on ne peut plus sérieuse, pèsent les cerveaux, mesurent les nez, les oreilles et tout ce qui dépasse que l’on peut mesurer, puis déclarent doctement que les races sont distinguables, qu’il faut les distinguer.

L’opinion publique adhère à cette “vérité scientifique”, jusqu’à qu’un débile profond accepte de représenter cette opinion publique, puis aille jusqu’à faire de cette vérité scientifique l’excuse permettant de voler puis de tuer les Juifs, race à éliminer.

Tout ça pour ça : pour un simple pillage.

Aujourd’hui, les mêmes scientifiques sont à la manœuvre. Ils prédisent l’avènement de la nature, la fin de l’homme intelligent et de ses découvertes, la supériorité des Dieux Eole et Hélios, la nécessité de restreindre nos libertés pour notre bien, la dénonciation et l’élimination de ceux qui refusent ces raccourcis ridicules.

Ils ont l’opinion publique pour eux. Evidemment : il ne s’agit, une fois encore, que d’un simple pillage.

Il arrive, vite et à grande échelle.

Pillards ou pillés ? C’est vous qui allez choisir, ne l’oubliez pas.

Bien à vous. H. Dumas

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La gifle

Premier constat

Quelle chance avait raisonnablement l’auteur de la gifle de voir arriver sur lui Macron en courant et, en quelque sorte, en tendant la joue ? Aucune.

Cet acte n’est donc pas prémédité, c’est un acte réflexe. Est-il lié à la position sociale du gifleur où du giflé ? Je dirais les deux.

Difficile donc de déterminer qui a tort et qui a raison dans l’absolu.

Deuxième constat

La réaction de Macron, et sa déclaration.

Il réagit sainement, courageusement, il affronte. Parfait.

Mais sa déclaration est stupide, et c’est là que le bât blesse : “Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat”.

C’est l’inverse qui s’impose.

Dans tous les cas les hommes doivent être respectés, c’est en cela que l’auteur de la gifle est condamnable.

Les structures et les fonctions au contraire doivent être constamment remises en question, c’est l’objet même de la démocratie.

Par essence la structure tend à devenir oppressante, elle doit être constamment critiquée, adaptée à l’évolution de la société. C’est à cela que sert l’Assemblée Nationale. Toute démocratie n’est que possibilité pour le démocrate de juger et de remettre en question la structure de gouvernance.

L’inverse de la pensée profonde du jeune Macron.

Vu son âge politique, ce n’est pas une gifle qu’il faut à Macron, c’est une bonne fessée (électorale). Il la mérite, pour inverser ainsi l’ordre des choses et exposer le pays à la violence en lui faisant croire que ses problèmes sont liés au choix des chefs et non à de profondes modifications structurelles indispensables.

On comprend mieux son échec, son cantonnement politique stupide limitant nos choix à lui ou Le Pen, ce qui n’a pas de sens.

Voilà une gifle fondatrice, arrivée dans le débat par hasard, mais essentielle.

Sera-t-elle analysée comme il se doit ? Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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COVID : explication convaincante

 

La lecture du livre de Jean-Marc Daniel s’impose.

Notamment à la page 71, l’article 3 du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance, le TSCG, qui traite de l’interdiction des déficits structurels (les mauvais), est rapporté, il dit :

” Les parties contractantes ne peuvent s’écarter temporairement de leur objectif respectif à moyen terme ou de la trajectoire d’ajustement propre à permettre sa réalisation qu’en cas de circonstances exceptionnelles, telles que définies au paragraphe3, point b”

Et le paragraphe 3, point b, dit :

“Les “circonstances exceptionnelles” font référence à des faits inhabituels indépendants de la volonté de la partie contractante concernée et ayant des effets sensibles sur la situation financière des administrations publiques ou à des périodes de grave récession économiques telles que visées dans le pacte de stabilité et de croissance révisé, pour autant que l’écart temporaire de la partie contractante concernée, ne mette pas en péril sa soutenabilité budgétaire à moyen terme”

Pour les Etats dispendieux, incapables de maîtriser leurs déficits structurels, COVID est rapidement apparu comme une formidable opportunité de faire péter les digues de l’endettement. Vous voyez les liaisons…. pas besoin de dessin.

Pour le reste le livre est pessimiste, évidemment.

Comme tous les ouvrages sur l’économie, bien que particulièrement renseigné et honnête, ce livre ramène l’économie à la lecture de chiffres et de courbes, alors qu’elle est un phénomène strictement comportemental, issu des attitudes rationnelles et irrationnelles des hommes pour satisfaire leurs besoins vitaux et superflus.

Bonne lecture.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand la vérité est accusée d’être diffamatoire

Deux élus de La Rochelle, qui n’acceptent pas la critique de leurs actions, qui n’assument pas les conséquences pour les personnes de leurs abus de pouvoir, attaquent le blog, sur les articles qui les concernent — c’est de bonne guerre –, mais aussi dans son ensemble — ce qui n’est pas acceptable –.

Ils appellent au corporatisme de la fonction publique, à l’appartenance. Ils comptent sur la “croyance politique” pour éviter de faire face à la réalité de leurs comportements délictueux.

Se faisant ils tentent de manipuler la justice et se croient  autoriser à critiquer notre liberté d’expression. C’est juste un peu grave…

Ils le font devant le Tribunal de Police

Lien vers leur citation

Ils le font dans le même temps devant le Tribunal Correctionnel

Lien vers leur citation.

Comme on le dit sans façon : “Ils foutent le paquet”; peut-être un peu trop d’ailleurs…

Bien à vous. H. Dumas

PS : ma citation qui les scandalise

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Le pire est toujours certain

Chacun peut-il prétendre détenir la vérité ? La vérité peut-elle être issue d’une croyance ? Toutes les croyances sont-elles vraies ?

Et, finalement, qui se soucie de la vérité ? Est-elle utile ? Qui la cherche ?

Petit à petit, avec l’âge, je suis devenu sourd. Dernièrement je me suis procuré des appareils auditifs. Il existe aujourd’hui des aides à poste, que l’on garde jour et nuit. Leur effet est sidérant.

La vérité sonore qui était la mienne en a pris un coup. Je redécouvre des sons oubliés, qui ne me manquaient pas. Tels que le pépiement des oiseaux, incroyable.

Ma vérité sonore dépendait de ma surdité, mais elle n’était pas la vérité, puisque les oiseaux pépient intensément, au moins dans mon jardin.

Celle d’aujourd’hui est-elle plus vraie ? Probablement pas puisqu’il est des sons que l’humain n’entend pas.

Donc, finalement, il n’existe aucune vérité autre que celle des résultats que chacun de nous subit, et ils sont assez peu liés à nos intentions, davantage au hasard.

Et pourtant, au nom de la vérité les hommes s’étripent joyeusement, très régulièrement, et l’on sent bien en ce moment qu’ils ne vont pas tarder à remettre ça.

Quel est le signe avant-coureur de ses drames cycliques ?

C’est le déni du résultat. Déni global, religieux, imposé par l’opinion publique qui ensuite déchaine le feu. Aujourd’hui le déni est partout.

L’économie.

Nous devons croire qu’il s’agit d’une activité non fondamentale, à laisser entre les mains de personnes avides, cupides, dont le seul moteur est le vol, dont l’organisation de l’activité — appelé “le marché” — est honteuse et porteuse d’iniquité.

Les revenus de cette activité ne peuvent pas appartenir à ses opérateurs, ils n’en sont pas dignes. Ils sont donc ostracisés.

Si l’on pousse le raisonnement, la richesse se fabrique à la BCE en ouvrant des colonnes de crédit. Mais alors, pourquoi prélever des impôts ?

Dire que cette façon de penser est une pantalonnade n’est pas audible.

La santé

COVID est le gag du siècle. Le masque est passé, en quelques mois, du délit inexcusable, inacceptable, mettant en danger la sécurité du pays dans le cadre de son port par les femmes musulmanes à une obligation touchant toute la population, tous âges confondus, sous peine de délit couteux.

L’organisation sanitaire, toute de connivence et de privilège, désignait l’hôpital comme déversoir des quelques vrais malades noyés au milieu des faux malades intoxiqués aux calmants. COVID a explosé cette organisation moribonde.

Le déni a été à la hauteur de la situation mensongère, mondial, terrifiant.

Avec l’énorme avantage d’éviter les questionnements sur l’économie, tout particulièrement sur les liaisons malsaines entre COVID et déliquescence de l’économie, du type temporel de l’œuf et de la poule.

L’environnement

Le monde s’est couvert d’éoliennes. Don Quichotte revenant aurait fort à faire. Leur échec, prévisible dès le début, reste officiellement tabou. Quel gag !!!

Personne ne parle de la surpopulation. Qui voudrait ne pas être ?

La valse des conneries écologiques est impressionnante, mais derrière est toujours un motif non avoué.

Paris interdit aux voitures, parce que personne ne sait faire les percées qui seraient nécessaires. N’est pas Haussmann qui veut.

Les pays en voie de richesse paralysés par le surcout écologique qui leur est imposé, sauf ceux qui n’ont pas besoin de nous, il y en a… suivez mon regard.

Un homme nouveau, asexué, propre sur lui, sans besoin de mobilité, de nourriture, sans rejet, inerte sans contestation, est en train de naître. Juste, il s’apprête à tuer tous ceux qui ne pensent pas comme lui… un détail.

Alors : le pire et la vérité ? Couple infernal ?

Oui, sans hésitation.

Celui qui, tel que moi, a eu la sottise de croire que la vérité est une clef essentielle de la vie, s’est mortellement trompé. Enfin en ce moment.

Hélas

Croire que la justice existe, que la vérité peut être démontrée, que les juges sont honnêtes et intelligents, que les élus sont altruistes, que l’honnêteté finit toujours par triompher, que le fruit de notre travail nous appartient, que les fonctionnaires sont à notre service, que la police pense à nous protéger et à protéger nos biens, que les hôpitaux sont fait pour soigner les malades et l’éducation nationale pour faire de nos enfants des adultes compétents et responsables, et bien d’autres choses encore, est se tromper lourdement.

La dérive de la pensée, de l’action, la perte de vue de la simplicité de la vérité, est exactement semblable à ce qu’elle était en 1938.

Vous connaissez la suite. Honneur à vous si vous donnez un jour votre vie pour sauver les meubles et terrasser ce bordel.

Bien à vous. H. Dumas

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Ce ne sera pas du temps perdu….

Ce film, à travers les éoliennes, explique les mécanismes de l’ignorance, associée à la croyance, entretenues par l’argent de la connivence et de la corruption.

Il s’applique à toutes les dérives technocratiques, à toutes les planifications, qui à partir de quelques données, en négligeant dans le même temps une multitude d’entre elles inconnues ou volontairement tues,  échafaudent des croyances rapidement transformées en prise de pouvoir et de bénéfices par des opérateurs peu scrupuleux, au détriment de notre collectivité.

Félicitation à Jean-Louis Butré, que j’ai connu au début de son combat il y a une quinzaine d’années, son courage, sa foi et son intégrité l’ont amené à bon port. Les éoliennes sont moribondes, c’est logique. Mais la croyance qui les porte …

Ce film est long, soyez patient, il est intéressant jusqu’au bout.

Bien à vous. H. Dumas

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Les voleurs de temps

Emmanuel Macron serait bien inspiré d’engager un procès contre le créateur, contre Dieu, et immédiatement de prononcer le visant les fameuses sanctions occidentales : saisie des comptes, droits de douanes, interdiction du survol de notre pays, etc…

En effet la France dispose d’une loi contre obsolescence programmée. Wikipédia en dit ceci : “L’obsolescence programmée est, aux termes de la loi française, « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Il peut s’agir d’un matériel délibérément conçu pour ne pas pouvoir « évoluer », par exemple limité arbitrairement en taille de mémoire auxiliaire, ou de produits dont la conception comprend des « fragilités » délibérées (condensateurs électrolytiques peu durables, pièces de fatigue non renforcées bien que devant encaisser des efforts, etc.). Dans les deux cas, le « metteur sur le marché » vise à entretenir un marché de renouvellement, par exemple par obsolescence technologique, d’estime ou esthétique.”

Or nul n’ignore que Dieu est immortel, dans un univers lui-même intemporel, il aurait donc parfaitement pu nous créer à son image : immortels.

Au lieu de cela, il a programmé notre obsolescence, irréversible, puisque les scientifiques s’accordent aujourd’hui et affirment que, quelques puissent être les progrès de la médecine, notre corps ne peut pas dépasser 120 à 150 ans – ce n’est déjà pas si mal –, il est programmé pour disparaître au-delà de ce temps, il y a donc sabotage volontaire de la part du créateur.

Cette situation résume de facto notre vie à un laps de temps, finalement et exclusivement à ce que nous arrivons à faire dans ce laps de temps.

Le temps est notre capital, notre raison de vivre, notre vie. Rien d’autre que lui ne justifie notre présence dans l’univers.

Les voleurs de temps.

Je suis sûr qu’un jour, pressé par le temps, vous vous êtes trouvé circulant derrière un de nos millions de retraités musardant dans sa voiture et gênant votre circulation.

Celui-là pensait : “Je me promène, je prends mon temps” sans doute en toute bonne foi, alors qu’en réalité il prenait le vôtre.

Pendant qu’il perdait son temps dont il n’avait nul usage, il perdait aussi le vôtre dont vous aviez l’usage, qu’il vous faisait perdre.

Puisque le temps est notre vie, il portait atteinte à votre vie.

J’espère avec cette image avoir exprimé simplement le constat suivant : les fonctionnaires et les bureaucrates en volant notre temps volent notre vie.

Dieu n’est pas seul à être immortel, les structures ont la même tendance. D’ailleurs Dieu n’est-il pas une structure ?

L’administration française est une structure, immortelle à notre échelle humaine.

Les fonctionnaires qui la composent se sentent envahis par cette immortalité, ils réfléchissent et agissent en conséquence.

Ils prétendent prendre leur temps pour notre bien.

Mais comme notre retraité baladeur, le temps qu’il prennent est le notre et non le leur.

Les fonctionnaires volent notre temps, eux qui, contrairement à nous, ne sont pas rythmés professionnellement par le temps dévorent impunément le nôtre.

Ils attentent à notre vie en s’appropriant notre temps.

Cette dimension de l’administration et de ses fonctionnaires est essentielle, sa prise de conscience permet d’expliquer les dérives et les échecs d’organisation de notre pays.

Plus que l’hémorragie de la monnaie, la charge des emprunts, le vol du temps nous condamne.

Les voleurs de temps sont inexcusables, leur responsabilité est entière, colossale.

Nous en reparlerons sans doute, car une fois ce constat fait, tout se découvre et s’explique.

Bien à vous. H. Dumas

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Les élus et le pouvoir

Arrivé à l’âge de trois quarts de siècle on commence à avoir une vision historique du monde.

Je veux dire qu’alors vous avez vécu ce que la grande majorité n’a pas vécu, ne connait donc que par l’histoire dont l’étrange rôle est de rapporter le théâtre de la vie en l’absence des acteurs et spectateurs.

L’homme étant ce qu’il est, un gros menteur, les historiens se chamaillent autour d’une vérité qu’ils ne connaitront jamais, de la même façon que les acteurs initiaux, souvent pour les mêmes motifs et avec les mêmes arguments.

Les élus donc.

Si l’on en croit notre révolution sacrée, ils sont élus pour représenter toutes les pensées qui seraient libres. En réalité ils ne seraient que des mandataires chargés de nous permettre de vivre ensemble avec toutes nos différences.

On comprend aisément que si les communistes prennent le pouvoir, nul ne peut être s’il n’est communiste, idem pour les musulmans, les catholiques, les affairistes, les écologistes, etc… Bref, les pensées doivent être libres, mais ne jamais prendre le pouvoir au détriment des autres.

Donc nos élus, représentant tout le monde, ont un devoir moral de ne pas prendre le pouvoir, de simplement gérer le vivre ensemble.

A l’exception d’une infime minorité, ils ne fonctionnent absolument pas de la sorte.

Ils n’ont qu’une obsession c’est : exercer le pouvoir.

Leur compréhension de leur rôle est limitée par leur intelligence, elle-même ne leur permettant pas de maitriser leur pulsion de pouvoir qu’ils possèdent naturellement, qui est exacerbée par leur entourage qui ne rêve que de ramasser les miettes fructueuses de ce pouvoir.

Mais l’organisation de notre société est telle que l’élu n’est pas en situation seul d’exercer le pouvoir. Toutes nos lois, qui font suite à des siècles de pouvoirs absolus, vont dans le sens de la limite du pouvoir des élus.

Les élus sont donc obligés de s’associer, puis d’exercer le pouvoir avec l’aide de leur associé, c’est ainsi que se créent des accouplements malsains, pratiquant rapidement et systématiquement l’abus de pouvoir.

J’ai connu au début de ma vie professionnelle les élus associés aux hommes d’affaires. L’administration d’alors était discrète et au service…

Les abus de pouvoir ubuesques en découlant peuvent être imagés par l’aventure de Christian Pellerin au Cap d’Antibes. L’homme de La Défense y construisit 2.500 m² de villa sur un terrain ne pouvant accueillir que 250 m². Il dira au tribunal ” A l’époque, j’employais six mille personnes et je construisais 300 000 mètres carrés par an. Je ne me suis jamais préoccupé de l’aspect réglementaire de ces constructions.”

Ces types d’abus ont eu raison de l’association élus-hommes d’affaires.

Pas question pour les élus suivants de se contenter de leur mandat. Ils voudront aussi le pouvoir. Pour cela Mitterrand va, avec la décentralisation, leur confier les cordons de la bourse publique, ce qui leur permettra de prendre le pouvoir avec comme associés la fonction publique, les fonctionnaires, la bureaucratie.

Evidemment l’abus de pouvoir va suivre inévitablement. En ce qui concerne l’immobilier ce sera la maîtrise complète de la chaine des autorisations de construire, depuis son début l’établissement des plans d’urbanisme à sa finalité la commercialisation et l’usage des bâtiments réalisés.

Les promoteurs, déracinés du pouvoir qu’ils usurpaient, font petite mine et se plient devant les nouveaux maîtres.

Nous sommes à la fin de ce cycle, que je décris dans le domaine que je connais de l’immobilier, qui est évidemment identique dans tous les domaines de notre vie en société.

Aujourd’hui, l’alliance élus-administration est sur le point d’être sanctionnée par la population, par l’opinion publique.

Quelle alliance va la remplacer, car il est hors de question que les élus se contentent de leur mission réelle, de leur simple mandat.

Vont-ils partir à la conquête du pouvoir absolu qu’ils aiment tant en s’alliant avec les écologistes ? Avec les égalitaristes ? Avec les militaires tenants de la force, des fusils ?

Je ne le crois pas. L’économie prime tout, rien ne se fait dans la misère.

C’est donc l’alliance élus-affairistes qui va revenir au galop, au détriment des bureaucrates qui vont reprendre humblement, en apparence, leur fonction primaire.

Jusqu’au prochain tour de manège…

Et moi et moi et moi, et vous et vous et vous dans tout cela ? Bien peu de choses.

Bien à vous. H. Dumas

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Une chance d’entrevoir un destin

Je remercie sincèrement Michel Georgel et Philippe Gault d’avoir initié et alimenté le débat sur les comportements sociétaux et l’opinion publique.

Il s’agit du fondement de ce blog, de sa raison d’exister : l’idée que fisc et contribuables ont des comportements liés à des motivations différentes mais aux conséquences lourdes pour chacun.

Nous sommes convaincus que l’opinion publique juge nécessaire de réformer la fiscalité, de l’apaiser, nous souhaitons qu’elle se fasse entendre. Nous espérons l’y aider, la comprendre.

Il est question tout simplement de la survie de l’économie de notre pays.

Pour clarifier ma pensée je prendrai comme exemple un homme dont je n’adhère pas à toutes les décisions mais qui me parait avoir adroitement navigué entre comportements collectifs et opinion publique : le Générale De Gaulle.

Lorsqu’il déclare à Alger “Je vous ai compris” il répond à une nécessité comportementale guerrière. Dans le même temps il sait que l’opinion publique veut la paix, qu’il obtiendra au prix de la trahison de sa parole. Nul complot, juste un grand écart, comme souvent, entre l’opinion publique du pays et son comportement apparent.

La question de savoir si l’opinion publique s’est trompée en ne faisant pas de l’Algérie et de la France un seul pays est un autre problème, celui — de mon point de vue insoluble — de savoir comment et pourquoi se détermine l’opinion publique.

Ce n’est pas un hasard pour De Gaulle cette intuition de l’opinion publique et son adaptation aux comportements. Le 18 Juin 1940, il sait aussi que la France a adopté un comportement sans rapport avec son opinion publique, il s’adresse à cette dernière. Pétain et les Allemands le qualifieront de comploteur. La suite lui donnera raison.

Quand, en Avril 1969, De Gaulle quitte le pouvoir, il s’est sabordé volontairement car il sait depuis 1968 qu’il ne veut pas être en osmose avec ce qu’il comprend du virage de l’opinion publique en 1968.

Mitterrand, saura aussi comprendre l’opinion publique, hélas dans ses pulsions ordinaires, voire malsaines, et non dans celles nobles que devinait De Gaulle.

Depuis ces deux hommes, il n’est apparu aucun homme de l’Etat capable de comprendre et d’anticiper l’opinion publique.

C’est Giscard le premier qui a ouvert le bal des technocrates autistes de l’opinion publique. L’intermède Mitterrand a flatté les pulsions négative de cette opinion, ensuite ce ne fut que des autistes de l’opinion publique qui ont été portés au pouvoir.

Nous en sommes là.

Pauvres petits hommes de l’Etat qui croient exercer un pouvoir sur nous à coup de déclarations stupides, d’actes puérils, qui affectent notre comportement mais pas notre opinion. Leurs Playmobil ne leur apporteront pas la consécration historique qui n’échoue qu’à ceux qui ont, ne serait-ce qu’éphémèrement, été en adhésion avec l’opinion publique, mais la belle, la pure, pas celle de tous les jours qui peut être sordide, mesquine, mortifère. Or, que visent-ils ces représentants de l’Etat autoproclamés sinon l’histoire ? Raté pour eux, et comment…

Aujourd’hui notre chantier ici sur ce blog est clair, merci donc à nos deux amis.

Tentons d’accompagner et de comprendre l’opinion publique, lorsque nous serons en phase avec elle et elle avec nous notre utilité paraitra alors évidente.

Bien à vous. H. Dumas

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L’opinion publique cette maitresse dangereuse

Comme je l’ai exprimé dans un commentaire à l’excellent billet de Michel Georgel, je me pose depuis longtemps la question de savoir qui de l’opinion publique ou des manipulateurs autoproclamés manipule et quoi ?

Mon expérience politique, solide, liée à mes fréquentations amicales, professionnelles, et à ma pratique personnelle du sujet, est théorique et pratique. Ce qui me permet d’être formel dans mon désintérêt du pouvoir, en réalité plus aliénant que gratifiant pour un honnête homme.

Je suis arrivé à la conclusion que c’est l’opinion publique qui manipule les dirigeants et non l’inverse. C’est ce qui explique que je ne crois jamais au complot.

L’opinion publique est, comme le marché, insaisissable parce que dépendante de milliards de connections que personne ne peut appréhender globalement. Qui plus est, elle ne s’exprime jamais, ce qu’elle pense est toujours en non-dit.

Elle existe donc, quel que soit le régime politique, démocratie ou dictature, et elle pèse de tout son poids sur les évènements, y compris lorsque son silence fait croire qu’elle est manipulée pendant quelle manipule.

Il arrive, d’ailleurs assez souvent, que l’opinion publique soit en accord avec ceux qui disent la manipuler, ils peuvent alors faire croire qu’effectivement ils la manipulent. On remarquera que, dans ce cas, si l’opinion publique s’est trompée, elle laisse porter le chapeau, sans rien dire, à ceux qui ont prétendu la manipuler, d’ailleurs elle crie alors comme un seul homme à la manipulation.

L’exemple le plus parlant est le nazisme, débile philosophie de pillage à laquelle les Allemands ont majoritairement adhéré, pendant qu’une bande de pieds nickelés pensaient être des champions de la manipulation en s’appropriant le nazisme, ce qui les a perdus. Ils ont fini pendus quand l’opinion publique s’est trouvée acculée. Elle n’a rien avoué. Depuis elle prétend toujours avoir été manipulée.

Autre exemple, le procès expéditif des Ceausescu, dictateurs déchus par l’opinion publique, mais fusillés par des opportunistes.

Revenons sur COVID

Mon ressenti est le suivant.

Lassée d’une société de compétition évaluée sous l’angle de la consommation, la masse humaine ne savait pas comment arrêter ce processus sociétal, alors qu’elle avait impérativement besoin d’un temps mort. Elle a amplifié la venue d’une grippe difficile, benoitement signalée par les alarmes ordinaires de la santé publique. L’opinion publique s’est calfeutrée avant même que cela lui soit imposé.

Lassée aussi de la camaraderie obligée, la même opinion publique a été ravie de mettre de la distance, de limiter l’entassement, elle a adopté immédiatement les fameux gestes barrières et les masques faciaux que précédemment elle interdisait aux femmes musulmanes, certes pour d’autres motifs mais pour des résultats semblables quant au vivre ensemble.

Paniquée par la gabegie publique, l’opinion publique souhaitait aussi arrêter la pression fiscale. Non seulement celle-ci a été bloquée, mais le même fisc pillard a distribué de la fausse monnaie comme au Monopoly à ses anciens souffre-douleur.

Ce sont toutes ces choses, et sans doute bien d’autres encore, qui ont enclenché l’idée d’une pandémie et sa mise en musique.

Ce n’est qu’ensuite que les opportunistes, élus, administrations, industriels, etc… sont entrés dans la danse, plus ou moins vite selon leur réactivité et leurs caractères.

Tout ce qui a suivi, les falsifications de chiffres ou de soins, de remède ou de vaccin, toutes les vérités et contre-vérités assénées, ne sont que l’écume de rameurs qui tentent de faire croire qu’ils sont importants, alors qu’ils ne sont que les obligés de l’opinion publique.

Et celle-ci, machiavélique, taiseuse, accepte de faire semblant de croire que ces beaux-parleurs, hommes de paille juste présomptueux, l’ont manipulée. Ainsi ce sont eux qui paieront la facture lorsque l’opinion publique aura changé de pulsion.

Et soudain

Les premiers signes nous arrivent du retournement de l’opinion publique, les interdits de circonstance sont de plus en plus rejetés.

Les masques sont portés négligemment, ils vont être jetés sous peu, les doses de vaccin ne vont plus trouver preneurs, le couvre-feu est largement contesté la police se ridiculise à vouloir l’imposer.

Les suiveurs pseudos-manipulateurs ont du souci à se faire. Ils vont être broyés.

L’opinion publique va les manger tout cru, tout en les accusant de l’avoir manipulée, alors que c’est bien l’inverse auquel nous avons assisté.

Le pire

Ce que nous avons vu sera tellement renié par l’opinion publique que nous serons obligés, d’accepter l’idée saugrenue que nous n’avons rien vu, de déclarer qu’elle a été manipulée par ceux qu’elle va accuser alors que c’est l’inverse qui s’est passé, sans quoi nous serons diabolisés par elle.

Oui, l’opinion publique est manipulatrice, elle n’est pas fiable, mais elle est et doit être respectée. Elle est nous. Il n’y a rien entre elle est nous. Elle fait partie de nous comme nous faisons partie d’elle.

C’est elle qui commande et manipule, nul ne peut l’asservir, la saisir, elle existe au-delà des individus, elle existe encore même lorsqu’ils sont asservis individuellement, détruits sans pouvoir s’exprimer, elle se tait souvent mais elle est toujours là.

C’est elle l’œil dans la tombe de Cain.

Bien à vous. H. Dumas

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L’égalité me fait peur.

Les sociétés sont comme les hommes, balbutiantes au début de leur vie, puis assez rapidement conquérantes.

Jeunes et fougueuses elles sont pleines de projets, elles se voient réussissant mieux que les autres, plus fortes, plus riches, plus protectrices pour leurs membres, imposant aux autres sociétés leur force et leur rythme, voire les soumettant.

Puis leur vie passe, faite de réussites et d’erreurs, jusqu’au jour où elles vieillissent.

Ce jour-là, comme chacun de nous, les sociétés se demandent si elles ont atteint tous leurs objectifs, elles ont quelques regrets, le doute les amène, pour certaines, à penser qu’elles auraient pu agir autrement, mieux, plus tendrement. Elles sont dans le questionnement paralysant.

Alors qu’elles voient autour d’elles les nouvelles sociétés naître, avoir des ambitions, imaginer les soumettre, elles sont fatalement sur la défensive, elles ne veulent pas être soumises, mourir, et pourtant…

Pendant tout le temps de leur parcours, les sociétés rêvent-elles d’égalité ?

Je ne le crois pas. Je crois que c’est un rêve de décadence, de proximité de la fin. Lorsqu’elles sont envahies par ce syndrome, elles sont proches de la disparition.

Je m’explique

D’abord, que cela soit clair, je ne suis pas un fanatique de l’inégalité. Comme tout le monde je préfèrerais l’égalité, mais je tourne et retourne le problème et je ne vois nulle part l’égalité sur cette terre, en rien, jamais.

Sauf, et c’est important, dans la mort. Je veux dire que le jour de notre mort il semble que, dans le même temps, nous perdions tout ce qui nous rendait différents en plus ou en moins en fait inégaux. Nous voilà donc égaux, mais morts.

Je n’ai pas dit égaux devant la mort. Car juste avant, au contraire, on dirait que l’inégalité s’éclate, est prise de folie, atteint son paroxysme. Cela va du chanceux qui meurt dans son lit sans le percevoir, à celui qui meurt dans les pires souffrances, sans que cette différence ait un rapport avec le vécu. Elle est plutôt liée au hasard, comme un air de provocation face à l’idée d’égalité.

L’égalité me fait peur.

Vous l’avez compris, je l’assimile à la mort.

Toutes les religions, qui se targuent de comprendre quelque chose à la vie et de connaître la suite, projettent systématiquement l’inégalité dans la mort. Intéressant, non ?

Mais cette inégalité — qui serait insupportable de notre vivant — devient une récompense après la mort.

L’enfer sur terre n’a pas droit de cité, pas plus que le paradis, mais, dans l’au-delà, l’enfer est la juste punition de la vie dissolue et le paradis la juste récompense de la même vie mais conforme aux règles.

Donc égalitariste ici-bas mais atrocement sélectif aux cieux…c’est le credo des bien-pensants.

Je ne vous cache pas que cela me gêne.

Je ne tiens pas en grande estime les égalitaristes. Je ne comprends pas leurs objectifs, leurs méthodes de pensée, leur comportement.

Retour au départ

Je crois que les égalitaristes sont étroitement liés à l’idée de mort ; qu’ils sont le signe absolu de la fin de cycle d’une société, de sa disparition programmée. Ils précèdent inconsciemment la réalité, la survenance de l’égalité par la mort.

C’est ce qui me fait peur.

Et, objectivement, il y a de quoi. Car ils sont si convaincus de leur bon droit qu’ils sont prêts justement à tuer pout aboutir.

Leurs lois sont aussi effrayantes que celles qui condamnaient l’esclave en révolte et qui protégeaient l’esclavagiste. Ce sont des lois inhumaines, des accidents de société, qui touchent particulièrement les sociétés décadentes, proches de la fin.

Le groupe se donne toujours des règles dans lesquelles l’individu est contraint. Lorsque la société est conquérante, les retours compensent les contraintes, lorsqu’elle est décadente au contraire les contraintes tuent les individus. Il s’agit d’une sorte de suicide collectif, inconscient.

C’est ainsi que je ressens toutes les agressions que je subis au titre de l’égalitarisme, de la part des égalitaristes.

Paradoxalement, je ne leur en veux pas. Je crois qu’ils sont les jouets d’une société qui se meurt, que rien ne peut empêcher qu’elle se meure, c’est son cycle, il s’impose, rien ne peut le modifier. Place aux jeunes sociétés… hélas, pas aux jeunes individus qui composent notre vieille société, ils sont comme nous tous des pions du groupe.

Bien à vous. H. Dumas

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Sylvain BRILLET : l’exigence d’irresponsabilité

M. Brillet est le Directeur Général de l’Etablissement Public Foncier de la Nouvelle Aquitaine.

Voici ce que dit Wikipédia de ce type d’organisme : “En France, un Etablissement Public Foncier est un établissement public à caractère industriel et commercial qui négocie et mène les procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”

L’EPF est donc une organisation typiquement française, un de ces fleurons qui sentent bon la technobureaucratie, dont l’objet implique l’Etat et l’économie, deux valeurs qui n’ont aucune raison d’être mises entre les mêmes mains dans un Etat de droit.

Il faut préalablement analyser le mot “réserve foncière” qui sous-entend l’idée d’acquérir du foncier à moindre prix parce que très en amont, donc classé en zone non constructible, qui sera ensuite classé en zone constructible lors de l’aménagement projeté.

On perçoit immédiatement le problème potentiel. L’Etat, cette abstraction, ici la plupart du temps représenté par des élus, hommes de l’Etat éphémères dont le moteur principal est la réélection, se trouve en position de décider de la valeur du foncier puisqu’il en maitrise le classement. Il en profite pour créer une entreprise de droit privé à caractère industriel et commercial, qui sera la bénéficiaire directe de cette prérogative de classement. Cette entreprise de droit privé est affublée de tous les moyens de coercition de l’Etat…

L’objectif avoué est donc de léser les propriétaires de foncier en traficotant les plans d’urbanisme. Sous couvert de l’intérêt collectif, il s’agit d’une boutique qui pratique le vol par abus de droit. Qui organise une concurrence déloyale face aux investisseurs privés, face au marché, qui in fine et logiquement participe largement au surcout et à la raréfaction du foncier.

Cette boutique s’érige en justicier de l’économie et exige la soumission – acquise — de la justice et le respect absolu de la population. Formidable, parfaitement identique à l’aryanisation.

Attardons-nous, dans la définition de Wikipédia, sur l’idée de “mener des procédures permettant de constituer des réserves foncières en amont de la phase de réalisation de projet d’aménagement public.”

Cette idée de “projet d’aménagement public“, qui justifierait la dévalorisation d’un foncier contraire à notre constitution : ” Art. 17 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité”, parait aujourd’hui acceptable au plus grand nombre.

Mais la condition essentielle est bien qu’il s’agisse “d’un projet d’aménagement public”.

L’exigence d’irresponsabilité

M. Brillet poursuit, à La Rochelle pour le compte des élus locaux, sur le site urbain des Cottes-Mailles, une expropriation visant non pas un projet d’aménagement public, mais un projet d’aménagement privé.

M. Brillet exige de pouvoir utiliser les moyens de la force publique pour dévaloriser les fonciers nécessaires à cet aménagement privé, ceci en concurrence déloyale par rapport au projet identique, sur le site, mené par des opérateurs privés.

C’est-à-dire que M. Brillet est totalement hors de ses prérogatives, déjà par elles-mêmes intrinsèquement critiquables. Il est carrément dans le délit d’escroquerie par rapport aux propriétaires. Que ce soit par ses méthodes ou ses objectifs.

Il est normalement mis en cause à ce sujet devant les tribunaux.

Sa réponse est affligeante.

Il me poursuit en diffamation. C’est-à-dire qu’il instrumentalise la justice à qui il demande de dire que son seul statut de fonctionnaire au service des hommes de l’Etat doit lui assurer une totale impunité, quelles que soient ses actions qu’il considère par définition louables, non critiquables.

Dans sa citation directe il n’évoque que son statut de fonctionnaire, à aucun moment les faits qui lui sont reprochés. Peu importe pour lui ce qu’il fait, simplement dire que cela est illégal, ne correspond pas à l’objet social de sa société de droit privé, qu’il s’agit d’un abus de droit visant une dévalorisation artificielle de foncier, donc d’une escroquerie, serait condamnable.

Cette situation est exemplaire

De serviteurs des Français, les fonctionnaires se sont transformés en opérateurs économiques pouvant utiliser la force pour contraindre, s’affranchir du marché, et réguler notre vie économique.

Cela est vrai ici, mais pas que…

Il en est de même pour la santé, l’éducation, l’énergie, etc… C’est le socle de la crise que nous traversons. La situation est perverse parce qu’utilisant la jalousie comme moteur, ces acteurs publics trahissent la vérité et mènent le pays à la ruine, tout en faisant mine de représenter l’intérêt collectif.

C’est ce scandale que nous dénonçons. Nous ne sommes pas audibles. Le serons-nous un jour ?

Bien à vous. H. Dumas

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Cette immense douleur

Sous nos yeux la transformation de l’humanité est spectaculaire, du moins pour les valeurs occidentales qui sont les nôtres.

Si l’on se projetait dans le passé, il me semble que le passage de la cueillette à la culture serait comparable à ce qui nous arrive, c’est-à-dire une perte définitive de libertés fondamentales.

Notons que cette transformation a demandé des millénaires, que quelques humains ne l’ont pas accepté, sont encore au stade de la cueillette dans des coins reculés de la terre et même enviés dans les rêves de certains. Notons aussi que l’industrialisation n’a pas eu le même impact, elle s’est fondue dans une mutation plus souple de l’agriculteur-éleveur, elle n’a pas été porteuse de restriction de libertés, au contraire.

Il y a-t-il un seul point commun entre le chasseur-cueilleur et l’agriculteur- éleveur ? Et pourtant il s’agit du même homme, avec les mêmes aspirations de vie, les mêmes peurs de mort, les mêmes traits de caractère splendides ou odieux.

La surpopulation actuelle évidente, la multiplication future inévitable de l’homme sonnent-elles la fin de l’humanité ? Certains le disent, à demi-mot tant l’idée est mortifère, porteuse du pire, c’est-à-dire de la sélection et du droit de vie ou de mort du plus fort sur le plus faible, ce qui n’est pas acceptable.

Donc, la question qui nous est posée est la suivante : l’humain peut-il perdre ses libertés actuelles du fait de son surnombre et rester un humain ?

Ses libertés actuelles sont la liberté de se déplacer, de penser, d’entreprendre, de posséder. Elles sont le socle du progrès fulgurant de l’humanité, les limiter, voire les sacrifier, les perdre, parait impensable.

Les porte-drapeaux actuels auto-déclarés de la mutation font peine à voir tant ils sont irrationnels, faux, insincères. Ce sont les fameux écologistes qui veulent des éoliennes pour alimenter les villes en énergie, mais pas situées en ville, installées à la campagne et pas devant leurs maisons secondaires. Qui prétendent ne plus vouloir de chauffage aux énergies fossiles, plus de véhicules aux mêmes énergies, mais qui se chauffent et se déplacent comme tout le monde en usant de ces énergies. La liste est longue de leurs incohérences. Ils ne souhaitent que le pouvoir, ils en font la démonstration.

Quelles libertés risque-t-on de perdre ?

L’épisode COVID nous en donne une idée, tant il est un hologramme de l’angoisse profonde de l’organisation de l’homme occidental face à sa mutation.

Nous risquons de perdre d’abord la liberté de circuler. Puis la liberté d’entreprendre. Ensuite la liberté de posséder. Finalement seule la liberté de penser parait compatible avec la mutation de l’homme occidental vers l’homme du surnombre.

Donc l’homme de demain réfléchit librement mais il est encadré, canalisé, dirigé dans ses déplacements, dans ses choix de vie et dans ses droits de propriété.

En sommes-nous très loin ?

Objectivement, pas vraiment.

Par contre, je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est extrêmement douloureux.

Finalement le surnombre aurait pour principale contrainte un déplacement de la prise en charge, qui ne pourrait plus être individuelle, mais imposée par la collectivité.

En quelque sorte la consécration du communisme, de tout ce que personnellement je déteste.

Vous imaginez mon angoisse face au raisonnement qui aboutit à l’inverse de mes croyances, de mes moteurs ?

La question suivante sera : qui organisera ce que nous ne pourrons plus organiser librement nous-même ?

Ici le vertige me prend.

Il est probable que cette mutation de l’organisation sociale ne s’accompagnera pas d’une mutation de l’être humain, dont la tendance à rester identique au fil des siècles est avérée.

Dans ce cas nul ne pourra éviter que les plus culottés, les plus menteurs, les plus escrocs, prennent le pouvoir, comme ils le font depuis des millénaires.

Alors ?

Invivable, l’avenir est invivable.

Les prévisions sont sombres. Il y en a deux :

          – La guerre perpétuelle

          – La modification génétique entrainant la docilité des masses.

Je vous laisse le choix du cauchemar.

Bien à vous. H. Dumas

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Ça va cogner

On ne peut pas dire que la nouvelle ait fait un tabac. Sous couvert d’une haute technicité comptable à réserver aux initiés ce fut : silence et bouche cousue.

Alors que la chose dont il s’agit est la plus simple et la plus ordinaire qui soit, accessible à tous cerveaux, même du type reptilien. La preuve, je crois avoir compris.

Je vous explique ce que j’ai compris.

En 1974 des petits malins — beaucoup plus malins que moi — ont créé des associations loi de 1901 qui se chargeaient d’une sorte de contrôle des déclarations fiscales des travailleurs indépendants, moyennant une adhésion de 200 € annuelle. Ainsi naissaient les OGA ou AGA.

Se rendant intéressantes auprès du fisc, ces associations ont réussi à le persuader qu’elles avaient les moyens d’être des indics fiables pour lui.

Chaque délation méritant salaire, elles obtinrent que leurs adhérents aient un abattement de 20% sur leurs revenus du simple fait de leur adhésion, sans autre considération.

Un beau geste pour le délateur, une forte incitation à adhérer pour les entrepreneurs.

Puis, en 2006, Bercy décide de supprimer cet abattement. Hurlements des délateurs, qui assurent le gouvernement de leur servilité et de leurs loyaux services de délateurs.

Emu aux larmes, Chirac règle le problème à sa façon, type “et que je te tape sur le cul de la vache”.

On supprime bien alors l’abattement, mais en compensation ceux qui ne sont pas inscrits à une AGA se voient imposer sur 125% de leurs revenus.

Vous avez bien lu : celui qui ne va pas payer une cotisation à son délateur personnel est imposé sur une somme de 25% de plus que ses revenus. Il s’agit donc d’un impôt sur un gain fictif, inexistant.

Evidemment les QPC ont afflué, nos merveilleux garants de la constitution, de l’égalité des Français devant la loi, ont confirmé que faire payer des impôts aux français sur des gains fictifs est parfaitement normal, conforme à la constitution.

Elle est si “fiscale” cette constitution…. Ça fait rêver.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes AGA, quand… soudain… le législateur décide cette année de supprimer, en trois ans, l’imposition sur le gain inexistant. Dans trois ans tous les travailleurs indépendants, AGA ou pas, paieront l’impôt sur leurs vrais revenus.

Evidement chacun aimerait payer un jour le vrai impôt sur le revenu, l’impôt juste et nécessaire, et non le pillage actuel extorqué au profit des hommes de l’Etat, mais pour cela il va falloir attendre encore un peu…

Donc Aga ou non, tout le monde paiera l’impôt sur ses seuls revenus. Les AGA paniquent à l’idée de perdre leur monnaie d’échange. Qui va payer une adhésion pour rien ?

Que s’est-il passé ? Les collègues de Macron se sont-ils foutus de sa gueule lors de sommets mondiaux ? Faire payer des impôts sur des gains légalement fictifs était une exclusivité mondiale pour la France, une de plus.

Je ne suis pas suffisamment introduit à Bercy — ou plutôt je n’y suis pas introduit de la bonne façon — pour être informé sur ce genre de chose.

Alors je réfléchis et je me dis

La révolte des délateurs est feutrée mais considérable, lourde de menaces. Bercy parait insensible. Que se passe-t-il ?

Les délateurs auraient-ils joué double-jeu ? Par exemple auraient-ils donné quelques adhérents à l’ogre tout en couvrant la triche des adhérents les plus influents ?

Ou est-ce un coup de semonce de Bercy qui veut davantage d’adhérents sacrifiés sur l’autel de la répartition égalitariste ?

La masse des adhérents aux AGA serait-elle si considérable que les seuls non-adhérents ne fourniraient plus assez d’opportunités à nos zélés contrôleurs fiscaux ? La comptabilité des non-adhérents serait-elle finalement plus sincère que celle des adhérents aux AGA ?

Ou, autre hypothèse, Bercy s’apprête à frapper si fort qu’il ne veut pas avoir de reconnaissance à trimbaler, même au profit de ses plus vieux délateurs.

Tout cela est énigmatique. Quoiqu’il en soit, les délateurs sont plusieurs milliers qui vont perdre leur gagne-pain, et du même coup leur pouvoir…

Avouons que le drame qui se noue est terrible.

Vous n’êtes pas, comme moi, obligés de vous marrer.

Vous n’avez peut-être pas jugé utile de considérer que vos déclarations de revenus étant sincères vous n’aviez aucune raison d’aller vous mettre tout nu devant des inconnus à la fiabilité douteuse.

Trop tard dans ce cas.

Que voulez-vous, il va bien falloir que les délateurs dénoncent à fond pour sauver leur peau, y compris en donnant à l’ogre les plus réglos d’entre vous.

Ne dramatisez pas, vous verrez, lorsqu’ils vous auront tout fait, tout pris, si vous êtes encore vivant vous relativiserez.

Quant à nous, les anti-AGA, rien ne dit que la majoration ne va pas perdurer, en effet seul 5% de cette majoration ont disparu.

Si les AGA dénoncent plus que ce que l’ogre croit pouvoir trouver lui-même chez leurs adhérents… rien n’est joué. Les limites de la délation sont infinies, tout comme le cynisme et la cupidité de Bercy.

Bien à vous. H. Dumas

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