Le jeune Macron est de ceux-là. C’est mal parti.
Nous n’échapperons sans doute pas à l’effondrement économique : « C’est pour manger sur place ou pour emporter ? »
La taxe est plus chère quand c’est consommable immédiatement. Eh oui, quand c’est le moment c’est toujours plus cher que quand c’est incertain, dans un futur arrangeable à l’infini à l’aide du mensonge.
Donc nous y sommes, c’est le moment de la facture, ça va faire mal.
Récapitulons.
La haine du capital, transcrite en un pillage fiscal qui finalement capte 80% des revenus des travailleurs et des entrepreneurs au profit des hommes de l’Etat, a eu raison de l’économie.
Pour préserver l’économie, le prélèvement sortant de son cycle ne peut pas dépasser 30%. Ce n’est pas un chiffre issu d’un algorithme ésotérique, c’est le constat empirique que peut faire tout acteur économique qui fait ses comptes.
On se rappelle que capitaliser consiste à accumuler et transmettre, que nulle activité ne peut exister sans capitaliser, qu’elle soit scientifique, intellectuelle ou évidemment économique.
De tradition, les barbares mettent le feu aux bibliothèques, et pillent les économes.
Une fois cette folie achevée, toute la société est dans la misère, c’est ce qui nous attend demain matin.
Petite histoire de l’effondrement.
Mitterrand donne le pouvoir économique aux élus de base, qui l’utilisent exclusivement pour acheter des voix. Comme chacun le sait, l’homme politique est d’abord un élu de base puisque, quelle que soit sa formation technique, il tire sa légitimité de son élection donc en liaison avec le niveau de compétence politique de son électoral. Suivez mon regard…
Cette situation a généré une armée de la mort économique : Bercy.
Les plus brillants cerveaux de la nation ont usiné à plumer la France au bénéfice de cette organisation, pour dissimuler ce pillage ils ont maintenu le corps social en vie artificiellement à l’aide du crédit. Les deux actions cumulées ne pouvaient qu’engendrer le pire.
Mais c’était si agréable d’y croire….
Quel que soit le nom qui sera donné à ce qui arrive : grande dépression, désordre mondial, guerre en Ukraine, inflation au lieu de dévalorisation de la monnaie, quelles que soit les explications vaseuses que nous voudrons croire, la chienlit dans laquelle nous sommes est incontournable.
Elle va vers le pire, rien ne peut l’éviter et nous sommes dans cette situation uniquement par notre faute.
Ce n’est pas par hasard si nous n’avons pas de police compétente, pas de justice logique, pas d’armée performante, si nous sommes donc à la merci des errements inévitablement liés à la ruine, à la misère. C’est : parce que nous n’avons plus de capital, donc une économie moribonde.
Là, tout de suite, nous allons reproduire à l’identique les stigmates de l’histoire face à cette situation de faillite de l’Etat qui se répète inlassablement.
Nous allons passer par la case « débile profond » qui consiste à donner encore plus de pouvoir aux hommes de l’Etat à travers la nomination d’un autocrate. Il y a pléthore de candidats.
La violence s’installera. Il est possible, mais il n’est pas certain, qu’après quelques années de violence, de morts inutiles, de souffrances incommensurables, la raison revienne, que l’honnêteté, la compétence, l’équité, refassent surface. Que les droits de l’homme, ses libertés fondamentales, soient reconnus et protégés. Que la sélection, inévitable, se fasse par la compétence et non par l’appartenance ou la corruption. Que l’empathie pour ceux qui échouent soit réelle, sans pour autant leur confier le pouvoir au motif que celui qui rate doit recevoir autant que celui qui réussit.
Bref, que nous puissions remettre la boutique en route et présenter la facture aux responsables.
C’est possible, mais objectivement peu probable puisque cela n’arrive jamais…
Ce pose alors la question qui, en ce qui me concerne, est essentielle : doit-on résister ou foutre le camp ?
Au risque de vous décevoir, je n’ai pas de réponse à cette question essentielle. J’agirai, comme toujours, par réflexe.
Aujourd’hui mon réflexe est de plaindre ceux qui défilent dans la rue pour une retraite dont je ne vois pas très bien qui pourrait leur payer…
Demain, quand ils seront violents, parce qu’ils n’auront toujours pas compris leur part de responsabilité dans la situation qui leur fait peur : l’arrivée de la misère, mon réflexe sera sans doute de ne pas adhérer aux dérives à venir de l’autocrate qu’ils mettront en place parce qu’il leur aura fait croire que oui, ils ont raison et que ce sont les autres qui doivent payer pour eux, qu’ils ne sont responsables de rien, je serai alors probablement dans la résistance.
Et Macron dans tout ça. Bof, pauvre gamin qui ne comprend rien. Une tête pleine, une imagination vide.
Et ne parlons pas de Le Maire, l’homme des basses œuvres, le pillard de service, même pas assez intelligent pour prendre conscience de sa réalité. Un vrai politicard, celui-là. Il passera dans l’histoire pour ce qu’il est… l’histoire est faite de beaucoup de rien.
Je pense à mes petits-enfants… ça me fait mal.
Bien à vous. H. Dumas
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