Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Quand le jugement se transforme en haine et la haine en violence

Tout le monde juge tout le monde : c’est la liberté de penser. Tous nos actes, toutes nos idées exprimées, sont disséqués et jugés par ceux qui en prennent connaissance volontairement ou involontairement.

Selon notre notoriété personnelle, ou l’intérêt pour les autres de ce que nous avons rendu public, ce sont une ou quelques personnes qui vont nous juger, ou des milliers voire des millions.

Certes, ces jugements découleront en partie de l’événement dont nous sommes l’auteur, mais de façon beaucoup plus certaine ils seront liés à la personne ou aux groupes qui vont nous juger.

En fonction de leurs croyances, de leurs personnalités, de leurs expériences de vie, de leur traits de caractère, les autres jugent différemment les mêmes faits. Nous ne pouvons pas échapper à ce fonctionnement.

Ce constat est troublant pour qui cherche à trouver un accord entre ce qu’il pense être et ce que les autres pensent qu’il est. En réalité c’est mission impossible.

C’est particulièrement effrayant face à la justice des Etats dont les prétentions annoncées sont toujours caricaturales par rapport aux résultats effectifs.

Il suffit d’être, comme moi, porteur devant les tribunaux de la terreur fiscale, du vol fiscal direct par interventions d’agents fiscaux, pour saisir à quel point la croyance emporte tout lors du jugement, même est surtout dans le cadre de magistrats professionnels qui ont peut-être cru à un moment de leur vie qu’ils étaient capables de « juger objectivement », comme les curés croient un jour que l’on peut vivre sans sexualité… on connait la suite.

Donc, la liberté de penser suppose l’acceptation du jugement des autres, même lorsque nous le considérons comme totalement décalé ou impropre.

Où le problème se corse.

C’est lorsque celui qui juge, inconscient de cette réalité, ce permet de croire en ses propres jugements à un point qui génère pour lui une haine envers les jugements des autres s’ils sont différents.

Nul ne devrait haïr le jugement des autres. Nous devrions tous pouvoir contrer et argumenter contre les jugements que nous considérons erronés, sans jamais introduire la haine.

Ceux qui introduisent la haine par conviction, ou pire par intérêt personnel, sont comptables de tout ce qui suit cette haine.

Car, après la haine, c’est la violence qui entre rapidement en jeu. Et la violence inclut sa propre expansion qui n’a pas de limite, indépendamment de toute raison.

Le décès de la Reine d’Angleterre

Je ne suis pas royaliste, je n’ai pas de sympathie pour ces figurines sociales au coût exorbitant et aux pouvoir pouvant facilement devenir mortel si on le libère.

Pourtant, le décès de la reine Elisabeth m’a ému.

Je l’ai traduit par la perte irréversible de l’acceptation des jugements dans leurs diversités.

C’est l’Angleterre, un siècle avant nous, qui lors de sa deuxième révolution appelée « glorieuse » a inventé la démocratie. Dont la base est justement l’acceptation de tous les jugements et la gestion par les majorités comme moindre mal.

La reine décédée représentait exemplairement ce fondement civique et moral, elle ne jugeait pas les jugements, elle tentait de les accepter dans leurs multitudes. C’était son apparence sociale, peut-être aussi sa réalité humaine mais peu importe.

En cette époque de délations et de haines qui s’étalent au grand jour dans toutes leurs vulgarités, la perte de ce repère est probablement lourde de conséquence. Il est peu probable que « l’enfant vieillard » qu’est son héritier puisse la remplacer dans sa symbolique.

Les magistrats

Ces hommes et ses femmes qui font profession de juger…

Je vous joins par ce lien un arrêt dont la prétention n’a d’égale que l’approximation juridique. Incroyable…

Il est si rare de sortir d’un tribunal avec l’impression que les choses ont été jugées objectivement…

Bien à vous. H. Dumas

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Les trois pénuries que nous n’aurons pas.

Il n’y a pas un millimètre de nos feuilles de chou qui ne soit rempli d’annonces de pénuries présentes ou à venir, toutes stressantes.

Plus de moutarde, de farine, d’huile, de pétrole, de gaz, d’électricité, de PQ, de lait, de fric, de retraite, d’hôpitaux, de professeurs de lycée, de chauffeurs de bus, de médecins, d’air pur, d’air frais, de pluie, d’eau potable, etc…

C’est terrible. Mais va pour le manque, on essaiera de s’y faire.

En réalité, je pense que la vraie catastrophe ce sont les pénuries que nous sommes surs de ne pas avoir à affronter, voire les surplus qui nous débordent, sans jauge…

Je vous propose d’en répertorier trois.

Les fonctionnaires

Sur ce sujet, il me parait raisonnable de redéfinir le fonctionnaire.

Jusqu’à ce jour ce terme désignait toute personne travaillant pour l’Etat et bénéficiant à ce titre de conditions aux avantages exorbitants payés par les autres.

L’Etat n’existant pas, n’étant que le terme générique désignant une abstraction qui dissimule le pouvoir absolu des hommes de l’Etat, le salarié qui fait réellement son job au service du bien commun ne peut pas être qualifié de fonctionnaire, terme péjoratif s’il en est. Je propose de l’appeler un « opérateur d’intérêt public protégé ». Celui-là, on le garde.

Reste donc tous ceux qui reçoivent des avantages injustifiés de la part des hommes de l’Etat, soit qu’ils sont payés à rien foutre, soit qu’ils perçoivent des avantages indus au titre d’électeurs à séduire. Ce sont eux que nous appellerons « fonctionnaires », car ils ne fonctionnent qu’au crochet des hommes de l’Etat, qui nous ponctionnent pour les payer, les acheter.

Pas de risque de pénurie de ces fonctionnaires. C’est clair. A terme il est même possible qu’il n’y ait plus que ces fonctionnaires… que tout le reste de la population de ce pays disparaisse, si j’en juge par ce qui m’arrive en tant que rare non-fonctionnaire.

Les élus

Là aussi nous allons devoir redéfinir le terme.

L’élu n’est pas, comme certains le croient, un mandataire qui serait chargé de gérer au mieux nos intérêts collectifs dans le cadre du mandat que nous lui aurions confié.

Non, c’est un menteur professionnel qui invente des mots et des situations irréelles, qui considère qu’après avoir extorqué une place élective — à l’aide de combinaisons malsaines et d’une fausse majorité – il dispose du pouvoir absolu pour favoriser ses amis, exclusivement ses amis réunis par un intérêt ou une croyance communs. Evidemment tout cela au détriment des autres.

Non seulement une pénurie n’est pas à craindre dans cette catégorie, mais c’est l’abondance. Une abondance probablement mortifère, nous verrons…

La connerie

Alors là, tout le monde sait ce que c’est. Pourtant c’est la surenchère à ce sujet. C’est à celui qui en dira ou fera le plus.

Le nombre de spécialistes qui s’expriment sur des sujets qu’ils ne maitrisent pas, de couillons qui croient devoir se battre avec virulence pour des projets auxquels ils ne comprennent rien, de satisfaits pour pas grand-chose, de jaloux compulsifs, de pervers que seule la démolition motive, est infini.

La connerie étouffe toute discussion, toute raison, favorise les propositions les plus incroyables qui soient en les acceptant comme vraies.

La connerie tue, et pas à petit feu. C’est direct, cash.

C’est elle qui permet le mensonge, les privilèges, l’injustice, le vol, tout ce qui demande un tout petit peu de jugeotte pour y échapper

Son abondance n’a comme concurrente quantitative que sa suffisance.

La pénurie à ce sujet n’est pas à l’ordre du jour.

Conclusion

Ce ne sont pas les pénuries qui vont nous décimer, ce sont les abondances.

Bien à vous. H. Dumas

PS: sans engagement politique de ma part, sur un site que je connais pas, j’ai regardé et je vous propose Un lien pour juste approcher la souffrance des gens honnêtes.

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Quand l’agresseur se prétend l’agressé.

Septembre 1990

Nous sommes en famille dans notre maison de Sète. Il est 2 ou 3 heures du matin.

Notre chien s’appelle “Davidof”, c’est un Bouvier des Flandres, un animal affectueux et d’un calme olympien.

Alors que tout est fermé et que la maisonnée roupille, le chien se déchaine, ses aboiements et son agitation sont d’une violence que je n’avais jamais observée, que d’ailleurs je n’observerai plus jamais.

Tout le monde se réveille en sursaut. Chacun pense à une présence dans la propriété.

A l’époque je possède un révolver Colt avec lequel je pratique le tir sportif, qui depuis m’a été évidemment subtilisé par les hommes de l’Etat indifférents à notre protection personnelle, dont l’objectif est uniquement que leur population soit désarmée, mais cela est une autre histoire dont il n’est, parait-il, pas convenable de parler.

Notre maison, modeste, date des années 1955, c’est ce que l’on appelait alors un rez-de-chaussée surélevé. Notre chambre est à l’étage, la salle de séjour et l’entrée où le chien aboie violemment sont au rez-de-chaussée.

Je prends mon révolver et descends directement dans la cour, au niveau du sous-sol de la maison. Je me trouve face à face avec un cambrioleur, que le chien a surpris, par ses aboiements, sur le balcon du séjour et de l’entrée, et qui en descend.

En réalité, je suis arrivé dans la cour avant lui.

Là, la situation est grotesque. Le type est en short et tee-shirt, pieds nus, avec un chiffon qui pendouille à sa ceinture, un professionnel.

Je suis là comme un con avec mon pétard à la main. Il est exclu que je l’utilise évidemment.

L’homme a garé sa mobylette dans notre chemin très pentu, dans le sens de la montée.

La discussion s’engage :

« Retenez votre chien, dit-il »

N’ayant pas une âme de dresseur, mes chiens ont toujours vécu la vie dont ils avaient envie, je ne les ai jamais obligés à rien et surtout pas à mordre, je ne comprends donc pas très bien la réflexion du mec.

Je lui réponds

« Je n’en ferai rien, déguerpissez vite avant qu’il vous arrive des ennuis » je me dis : paraissons ferme.

Mon fils alerté arrive dans mon dos et me fait peur, je me retourne surpris et je comprends dans le même temps le danger et l’inutilité des armes dans ces cas là.

Concernant le cambrioleur, il prend conscience qu’il va devoir retourner sa mobylette dans la pente abrupte pour partir, que ça ne va pas être facile, il prend sans doute aussi la mesure de mon manque de fermeté.

Alors il commence à remonter le chemin et me dit ceci :

« Monsieur, vous vous trompez, je ne vous veux aucun mal, je me suis réfugié chez vous parce que je suis poursuivi par des voyous… »

Les bras m’en tombent. Heureusement que le chien parait toujours aussi menaçant et pas disposé à la discussion.

Je hasarde : « Partez, vite, avant que je change d’avis », alors que je n’ai aucun avis sur la situation, juste de la sidération. Je me dis : « ainsi donc, ça existe ? »

Finalement le type s’en va….

Aujourd’hui 31/08/2022

Je n’ai plus été cambriolé, j’ai toujours des chiens : des Bouviers des Flandres.

Depuis, mon voisin direct a été saucissonné en compagnie de son épouse. Violentés, menacés de mort pendant des heures, ils ont survécu mais ils sont traumatisés, la police n’a rien trouvé, les agresseurs sont partis avec sa voiture et y ont mis le feu… ils courent toujours.

Conclusion

La sécurité est improbable pour chacun de nous, certes. Mais le plus grave tient au fait que le pillage de nos propriétés est devenu un acte commun des hommes de l’Etat.

C’est principalement à travers l’impôt et plus précisément les contrôles fiscaux de Bercy qu’ils viennent chez nous prendre nos biens par la force .

Puis Bercy, comme mon cambrioleur, a le culot de prétendre que ce n’est pas de sa faute, que c’est à la demande de la nation qu’il vient piller.

Enfin, comme pour mon voisin, la justice est impuissante, Bercy vole et brule nos biens en toute impunité.

Bercy commet chaque jour des délits de droit commun déguisés en bienfaits collectifs.

Bercy nous demande la compréhension pour ses pillages au motif que ces tortures lui sont imposées par notre propre comportement. En quelque sorte Bercy prétend, comme mon cambrioleur, venir chez nous : contre son gré, par notre faute. C’est très fort.

Bien à vous. H. Dumas

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Taxons les superprofits : plus con que ça tu meurs.

Soyons objectifs et honnêtes, nos élus actuels manquent de gaz mais pas de connerie, ils sont à bloc à ce sujet, leurs réserves sont blindées, inépuisables… Ils ne sont pas comme Giscard, ils n’ont ni gaz ni idée.

Le mot d’ordre de La Nupes est l’exemple même de cette surabondance de connerie : « Taxons les superprofits »

Voilà une bonne idée. Voyons, voyons.

Le Maire, notre “Bercyman” en chef, révolté par la déclaration de guerre de Poutine a répondu en taxant les superprofits russes. Ce faisant, il a déclaré : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. »

C’est-à-dire que le ministre des Finances de La France pense qu’en privant les apparatchiks russes de leurs superprofits on provoque l’effondrement général de l’économie de la Russie.

En toute logique, la taxation des superprofits des sociétés occidentales devrait avoir le même effet : un effondrement de l’économie occidentale, une grande souffrance du peuple occidental.

Ah oui mais nous, disent la NUPES, nous kidnappons pour : “REDISTRIBUER”. Là, lourd mensonge, en réalité il ne s’agit pas de redistribuer en capital actif, mais de dépenser le butin, nuance…

Mélenchon n’est ni plus ni moins con que Le Maire, il est clair donc qu’il cherche la ruine du monde occidental en toute lucidité. Sans doute pense-t-il que sa venue au pouvoir doit au préalable passer par la ruine de notre pays. Il est remarquable qu’il vise en premier les superprofits français, puis occidentaux, mais en aucune façon les superprofits chinois…ni les pétrodollars, vénézuéliens ou moyen-orientaux.

Et l’opinion publique en redemande.

A quand la destruction des tracteurs, et tout le monde aux champs sous le règne de Mélenchon XIV, roi des connards. Car enfin, ces tracteurs à plusieurs centaines de milliers d’Euros, ne font rien de plus que ne feraient quelques milliers de travailleurs bien dressés et sont un affront aux binettes et faux diverses.

La NUPES fera beaucoup plus de morts que COVID, c’est une certitude.

L’histoire est pleine des meurtres provoqués par l’envie, par la jalousie. Que dire, comment réagir face à cela ? C’est impossible car il s’agit d’un instinct qui ne répond pas à la raison, d’une pulsion que seule l’éducation pourrait réguler mais alors il est question de paternalisme, de manipulation.

Quand l’absurdité de la haine de classe s’exprime contre toute raison, elle ne rencontre aucun obstacle, ou si elle en rencontre un elle l’explose sans coup férir. Quand elle se retire, comme un tsunami elle laisse voir un champ de désolation.

Les superprofits s’appellent « le capital », et celui-ci est indispensable à l’économie, nous en avons très souvent parlé ici.

Mais Mélenchon s’en fout, il ne cherche pas le bien de notre nation, notre bien commun, il cherche le pouvoir pour lui et ses potes, pour se vautrer dans ce pouvoir comme tous les autocrates.

Il sait qu’il n’obtiendra pas le pouvoir par les urnes, par la raison, il cherche à manipuler les sentiments pour créer une situation qui lui permettrait d’utiliser la force pour arriver à son objectif. Il n’est pas différent de Poutine.

Ils sont tous pareils ces « hommes qui se veulent providentiels ». Hélas, ils surgissent sur les ruines de la raison, de la démocratie, sur la cupidité et l’immoralité des élus et leur manque de courage.

L’intégrité qui nous mettrait à l’abri de ces fous furieux est tellement simple qu’elle parait dérisoire à ceux qui prétendent enseigner, c’est ainsi que le vice, la connivence et finalement la corruption sont enseignés dans nos écoles sous couvert de réalisme.

C’est désespérant.

Qui acceptera d’affronter le ridicule juste pour rappeler à quel point l’intégrité est simple, ordinaire, à la portée de tous….

Bien à vous. H. Dumas

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La fin de l’abondance

Les Ukrainiens ont pour président un comique professionnel qui est sérieux dans le cadre de son mandat, alors que nous avons pour président un sérieux diplômé qui est un comique dans le cadre de son mandat.

Chacun fait avec ce qu’il a.

La sémantique des hommes de l’Etat est empreinte de poésie, ainsi la gabegie devient l’abondance, la faillite la fin de l’abondance. Le tour est joué, pas de responsabilité, que de la malchance.

Personnellement ce que j’ai vécu.

Un pays laissé en bon état économique par un soldat accusé d’autocratie, mais qui étonnamment est rentré chez lui à Colombey lorsque les urnes de la démocratie lui ont été contraires. Drôle d’autocrate, pas vraiment comparable à Poutine… indéracinable jusqu’en 2036…

Après lui Giscard, qui prétendait avoir des idées à la place du pétrole, a engagé la France dans la démagogie. Il a participé à la distribution indifférenciée du capital durement gagné, à sa conservation exclusivement au profit d’une élite cooptée en accentuant le corporatisme et les petits partages et cadeaux entre amis.

Il a allumé la mèche de la corruption, Mitterrand en a facilité l’explosion.

Lorsque Giscard, alors ministre de Bercy, applaudit la loi Royer en 1973, il met le ver de la corruption dans le pays.

Il installe à l’endroit stratégique de l’économie — la distribution, au chiffre d’affaires pharaonique — un décideur politique à qui appartient le droit d’installation commerciale.

C’est un peu comme s’il avait décidé de créer sur l’amazone un barrage en allumettes.

Mitterrand et les socialistes, toujours en mal d’argent, mais très présents en politique locale ont organisé alors la corruption la plus incroyable qui fût.

Placée là, elle ne pouvait que prospérer et gangréner toute la société.

Puis élu, Mitterrand a apporté la stabilité corruptive en décentralisant, sans contrôle, les finances locales.

Et depuis quarante ans, la culture corruptive a crû, au point qu’aujourd’hui tout le monde la trouve normale. Mais elle ne l’est pas.

Il s’agit donc de faire croire que la misère, fille de la corruption, qui nous saute logiquement à la figure, vient d’ailleurs.

Covid a eu bon dos, aujourd’hui c’est l’Ukraine et le réchauffement climatique, les riches et leurs avions, demain ce sera toujours les autres mais leur désignation est encore un peu floue. Sans doute les désignés riches et évidemment l’éternel fraudeur fiscal.

Les organisateurs et profiteurs de la corruption ne seront évidemment pas inquiétés. Les fonctionnaires fainéants, les faux pauvres largement arrosés à rien foutre, les élus dodus et prospères, les faux-culs innombrables qui prétendent n’avoir rien vu, tout ce petit monde va vociférer pour désigner l’autre, celui qui n’est pas entré en corruption et se trouve isolé, marginalisé, parlant d’un monde que plus personne ne connait : celui de l’intégrité.

Heureusement que pour évacuer le sujet nous avons les non-sexués, les trop-sexués, les femmes abusées et les manipulateurs pervers, les calamiteux, les virus, les étés torrides, les voitures électriques, et bientôt les inondations, les vagues de froid, Poutine et Xi Jinping, tout un tas de sujets qui nous permettent de ne pas nous regarder tels que nous sommes.

Une bande de fêtards à la gueule de bois, qui découvre qu’elle a bu le capital commun, que sa monnaie ne vaut plus rien, que sa conscience a perdu pied, que derrière arrivent ceux qui vont prendre sa place, pour qui elle va transpirer et travailler pour une poignée de pois chiches dans les années à venir.

Quelle utilité un tel billet ? Aucune.

Juste que la corruption à ce niveau me donne une nausée qui m’empoisonne la vie, en plus du pillage qu’elle génère  qui me touche particulièrement.

Bien à vous. H. Dumas

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Faire face

On parle beaucoup de la république de Weimar, antichambre de l’incroyable catastrophe que fût la dernière guerre mondiale.

L’idée qu’un petit trou du cul déclarerait tout seul une guerre mondiale étant absurde, il faut bien que pour des raisons rationnelles la situation soit arrivée à un point tel qu’effectivement un petit trou du cul… etc…

Sur le moment ces situations ne sont pas accessibles à l’analyse commune, sans quoi elles ne pourraient pas exister. La compréhension est occultée par les intérêts, les passions, les croyances, qui font écran. Ce n’est plus le cas après la catastrophe, quand l’histoire entreprend à son tour l’analyse des faits.

De ce que j’en sais, effectivement la situation de la république de Weimar était assez semblable à celle d’aujourd’hui.

Une dérive économique qui touche le plus grand nombre, lequel ne s’en sent pas responsable

Pour Weimar ce sont les conditions de l’armistice signée par l’Allemagne, que l’économie du pays ne peut pas assumer.

En ce qui nous concerne c’est la gabegie d’une structure irresponsable, composée de forces en partie inutiles et lourdes à financer, qui fait vivre la majorité du pays et donc ne peut être ni éradiquée ni limitée.

Une élite libérale au pouvoir, qui accepte de discuter de toute position, de toute opinion, jusqu’à un point de nécrose décisionnelle qui laisse le champ libre à la dérive économique et à la violence fiscale qui en découle.  

Pour Weimar c’est l’illusion de la relance par la dépense publique qui aboutira à l’effondrement de la monnaie. Nous n’en sommes pas là mais le drame se dessine.

L’impossible maitrise de la dépense publique par des libéraux dont c’est pourtant la religion, crée la confusion en même temps qu’elle paupérise les classes incultes économiquement mais confiantes dans le pouvoir ; pour qui le pouvoir est la seule solution, qui ne sont pas autonomes, à qui d’ailleurs on ne le demande pas au contraire.

Pour ces classes, majoritaires, l’élite libérale est illégitime, seul un pouvoir fort, qui ne discute pas, qui n’hésite pas, qui taille dans le vif, est acceptable. Pure folie…

Ainsi Weimar assiste au discrédit de la démocratie et à l’aspiration à deux régimes violents, le communisme et le nazisme. Les extrêmes qui se rejoignent, parti communiste et parti nazi, pour que finalement l’un tue l’autre pour contrefaçon.

L’arrivée de la violence à Weimar est symbolisée, selon les historiens, par l’assassinat de Rathenau, libéral pacifiste.

La violence est-elle là aujourd’hui sous une autre forme, le Bataclan, Charlie Hebdo ? Nous ne le savons pas, le recul nous manque.

Il faudra dix ans de statu quo, de non-décisions, pour qu’après l’assassinat de Rathenau la violence ait accès au pouvoir, en la forme du trou du cul fauteur de guerre Hitler. Qui agit en réalité sous couvert des allemands.

Il nous reste effectivement un peu de chemin à faire avant de basculer dans la guerre. Avant qu’un de nos trous du cul enflamme le monde avec notre assentiment.

Sauf si sur notre terreau préparé, la guerre arrive d’ailleurs… Si je ne me trompe pas, nombre de français voient Poutine comme l’homme dont ils rêvent pour prendre en main le destin du pays.

Faut-il s’inquiéter ? Probablement. Faut-il espérer une solution ? Sans doute que non.

Alors que faire ? Rien.

L’opinion publique est la seule patronne de notre collectivité, elle peut penser juste ou complètement délirer, chacun de nous n’a aucune prise sur elle quel que soit son niveau décisionnel.

Observons les ravages de l’orage, espérons être encore là au retour du printemps.

Pour cela une seule solution : faire face.

Ne pas avoir peur d’affirmer que la discussion, même si elle peut être stérile ou discrète, reste la seule solution. Soyons convaincus que la démocratie est la seule voie, parce qu’elle fait appel à l’intelligence et non à la force.

Même si nous ne comprenons pas pourquoi sur le moment, défendons la démocratie, de l’intérieur évidemment et de l’extérieur s’il le faut.

Les tricheurs ne me font pas peur, pourquoi feraient-ils peur, que sont-ils face au temps… rien. Ils ne justifient pas le recours à l’autocratie, aux trous du cul capables de déclencher la guerre pour notre compte.

Bien à vous. H. Dumas

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Vingt ans sous menace fiscale

Roberto Saviano rend hommage à Salman Rushdie dont il partage le gâchis d’une vie sous menace depuis 2006, date de la parution de son livre sur la Camorra.

Il comprend la perte de vie d’une telle situation, pendant 16 ans pour lui et 33 pour Rushdie.

Il ne peut pas partager les coups de couteau qui ont atteint l’écrivain, mais il partage les conséquences de la décision qui les a tout deux déclarés cibles à abattre, l’impuissance de la collectivité à les protéger sans affecter leur liberté rendant leur vie insipide.

Je me demande si la vie sous les menaces fiscales qui m’affectent depuis vingt ans est différente de la leur.

Je crois que non.

Vous me direz que les Services Fiscaux ne me menacent pas de mort physique. Je pense que vous avez tort.

La perspective d’une dépossession totale de ses biens, de la misère engendrée, affecte gravement la santé. La mort alors n’a pas la brutalité d’un coup de couteau, mais plutôt l’oppression du poison ou de la longue maladie qui vous dévorent de l’intérieur, lentement, surement et douloureusement.

En réalité la différence tient au fait que dans leurs cas la collectivité les défend, dans le mien elle accélère le processus, prend fait et cause pour la menace, met à son service toute sa puissance pour exécuter la sentence largement aussi délirante que celle des ayatollahs ou des mafieux.

Puisque la preuve est rapportée que la collectivité ne peut pas les protéger sans aliéner leurs libertés, peu importe qu’au contraire elle soit du côté de ceux qui menacent. Finalement, elle devient neutre par rapport à la réalité et aux conséquences de la menace sur la vie.

Vingt ans sous menace fiscale, c’est vingt ans perdus.

Cela se concrétise de la façon suivante :

  • Plus de compte en banque libre, tous sont saisis au moins une fois par trimestre. Ils ne doivent en aucun cas être créditeurs.
  • Plus de banquier possible, votre banque sera désignée d’office par la Banque de France
  • Plus de crédit possible, que ce soit pour travailler ou pour consommer.
  • Tous vos biens soumis aux hypothèques légales et aux ventes forcées à des prix ridicules. Il vous faudra contrer ces actions dévastatrices, la plupart du temps vous serez face à un juge de l’exécution qui prend son pied à voir la cupidité des acheteurs et l’effondrement des propriétaires lors des ventes qu’il anime avec jouissance.
  • Vous devrez affronter le regard des autres, dont la grande majorité vous assimilera à un profiteur qui a triché fiscalement, car évidemment aucun tribunal, aucun magistrat, ne fera l’effort de juger objectivement votre cas. Le fisc a toujours raison… point barre.
  • Vous verrez alors votre psychisme doucement se déliter, vous ne pourrez plus croiser une belle voiture, une belle maison sans trembler pour son propriétaire, dont le calme vous paraitra le comble de la folle insouciance.
  • La peur sera pour vous une compagne de tous les jours, quand la sonnette de votre maison vous fera immédiatement penser aux huissiers, quand relever votre courrier reviendra à affronter exclusivement les lettres recommandées des services fiscaux qui alimenteront consciencieusement le puit sans fond de votre dette en accumulant les pénalités sur les impayés qu’ils provoquent tous les ans avec leurs impôts que vous ne pouvez plus payer du fait de leur fatwa initiale, ridicule et injustifiée.
  • Vous serez interdit de travail, votre situation de débiteur fiscal ne vous permettant plus de proposer vos compétences à qui que ce soit.

Alors oui, je ne vois pas de différence entre les fatwas des ayatollahs, des mafieux et des Services Fiscaux.

Je ne vois pas de différence entre l’enfer de ma vie, ou de celles de ceux qui sont dans mon cas et ils sont nombreux, et celle de Salman Rushdie. La fin n’est pas très loin pour moi. Mais elle n’intéresse personne, ne fera pas l’objet d’un communiqué.

Pourtant vous avez plus de chance, si ce n’est déjà fait, de rencontrer les menaces qui empoisonnent ma vie plutôt que celles qui empoisonnent les vies de Rushdie et de Saviano.

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy, ce pillard sans scrupule

La France est un espace de cocagne dont les occupants depuis des siècles se résignent à subir un pillage interne organisé par une minorité adoubée par la majorité.

Cette situation rocambolesque sème le malheur et la misère inutilement.

Le pire étant que les français sont parfaitement conscients de cette particularité qu’ils dénoncent sans succès depuis toujours, spectaculairement depuis 1789.

Hier c’étaient les nobles et l’église qui les pillaient, aujourd’hui ce sont leurs élus, leurs technocrates et Bercy qui s’y collent.

Le système est toujours le même, d’abord la propagande du devoir de solidarité, puis sur cette culpabilisation artificielle l’installation d’une force aveugle qui sème la terreur et récolte principalement à son profit le fruit du travail des français , laissant ceux-ci plus pauvres qu’ils ne le seraient naturellement et reléguant la solidarité à une gesticulation indigne et ridicule.

Tout cela ne se fait pas sans drame.

La force de Bercy est principalement son indifférence au drame, voire son plaisir à répandre la terreur.

Aujourd’hui il se trouve que l’avènement massif de l’information par internet découvre, telle la marée du siècle, les zones habituellement inaccessibles des meurtres fiscaux.

Ce blog, objet d’une fatwa fiscale par Bercy, permet à ceux qui le désirent de justement débusquer le pillard Bercy.

C’est ainsi que nous avons pu à l’occasion de la guerre en Ukraine souligner la dimension meurtrière de la dépossession matérielle pratiquée journellement en France par Bercy sur les français, puisque c’est cette arme qui a été la réponse de notre pays aux canons russes dans le cadre de l’aide à l’Ukraine considérée comme agressée.

Aujourd’hui un lecteur dénonce une des pires exactions de Bercy : la prise d’otage.

Maxime M. dans « Témoignage », sur ce blog le 12/08/2022, nous explique que dans le cadre du fameux   «foyer fiscal » il est poursuivi par Bercy pour une dette fiscale qui concerne exclusivement son épouse. S’il décédait demain se sont ses enfants qui en répondraient devant Bercy.

Le plus souvent ce sont des épouses ou des héritiers qui sont dans ce cas.

Cette situation s’appelle : une prise d’otage. Elle consiste à faire payer par un autre les conséquences des fautes dont on accuse une personne.

La prise d’otage est un acte interdit par la convention de Genève, que les différentes armées du monde pratiquent évidemment dans le cadre de leurs exactions.

Bercy en est le champion toute catégorie. Bercy pratique la prise d’otage journellement et à grande échelle.

Merci à Maxime M. de nous en donner un exemple clair. En même temps, cette dénonciation devrait amener Bercy, qui a horreur des projecteurs, à le désolidariser de son foyer fiscal dans le cadre de son affaire.

Nous lui souhaitons bonne chance.

Bien à vous. H. Dumas.

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Quand la structure dévore sa raison d’être

Que ce soit au service d’une idée ou d’une action, les structures construites pour « servir » finissent toutes par « se servir » et détruire ce pourquoi elles ont vu le jour.

Ce cannibalisme n’a aucune exception, seules varient l’intensité, la rapidité et la violence de ce cycle immuable, donc parfaitement prévisible.

L’exemple que nous avons tous à l’esprit est l’Eglise. Créée par des hommes de bonne volonté pour répandre le monothéisme dans l’empire romain, elle l’a fait avec conviction fort peu de temps. Elle s’est ensuite consacrée largement à ses intérêts personnels, au point de devenir un monstre meurtrier et voleur qui a trouvé le moyen de survivre deux millénaires.

L’objet de ce type de structures est du domaine de la pensée, elles n’ont donc pas de résultat palpable à fournir pour continuer à exister. Elles peuvent ainsi traverser les siècles, il leur suffit d’un pourcentage de gogos suffisants, la plupart achetés donc fidèles par intérêt.

Il est d’autres types de structures qui prétendent à un résultat matériel.

Alors, l’absence inévitable de résultat pérenne entraine plus rapidement soit leur disparition, soit leur imposition par la force, porte ouverte à la violence gratuite.

L’exemple de la médecine en France est remarquable.

La médecine, après avoir longtemps hésité entre la sorcellerie et la science, a globalement penché du côté de la science dans son exercice, tout en restant un peu sorcière sociologiquement.

Tout le monde a présent à l’esprit cet homme simple qui se signe devant l’autel en s’adressant à Dieu pour un menu service, lui disant « Seigneur, j’ai tant de respect pour vous que j’ai failli vous appeler Docteur… »

Pour ces deux raisons, l’importance de la médecine est telle qu’évidemment se sont dressés des « désintéressés » pour prétendre réguler la médecine et la rendre égale et accessible à tous.

Notons que précédemment était née naturellement une médecine où, ravis de faire part de leurs récentes capacités, les médecins soignaient les gens en fonction de leurs compétences et de leurs affinités.

C’est sur ce terreau d’humanité, qui pouvait être merveilleux ou sordide comme toute humanité, que les fameux « on s’occupe de tout pour vous » sont entrés en action pour construire une structure de rêve : « La Sécurité Sociale et son bazooka l’URSSAF. »

Au départ la mutualisation des dépenses a principalement bénéficié aux médecins.

Est ainsi arrivée une génération de professionnels grassement payés du fait de la multiplication infinie de leur clientèle.

Alors la structure, forte de ses résultats s’est disons : « étoffée ». A tel point que, comme toujours dans ces cas-là, elle est devenue obèse et dispendieuse.

Les médecins n’ont pas osé alors reprendre leur liberté qui leur paraissait synonyme de perte de potentialité de patients.

Petit à petit la structure a couté à tous beaucoup plus que ses apports.

Alors ce sont les médecins qui ont payé et payent de plus en plus la facture. C’est ainsi qu’un généraliste qui devrait vous recevoir une demi-heure pour bien faire son travail se trouve à gagner brut : 50 € de l’heure, soit après frais un gros 25 €.

Après quinze ans d’études, c’est le bide.

Aussi aujourd’hui, pendant leurs études, les jeunes médecins suivent des cours sacrificiels où il leur est expliqué qu’ils ne sont là que pour rendre service, pas pour gagner leur vie en fonction de leurs études épouvantablement difficiles…

Les médecins généralistes se font rares parait-il…

Mais ce n’est rien par rapport aux hôpitaux. Les praticiens ont besoin de cet outil dont le coût est devenu si cher que pour qu’il survive ils doivent travailler comme des brutes pour une poignée de pois chiches.

C’est un peu comme si les porte-avions coutaient si cher à l’armée que les pilotes seraient payés au smig et devraient voler principalement pour le plaisir, pas pour le salaire. Nous aurions alors (des) un porte-avion sans pilote d’avion…

Tout cela passerait cul par-dessus tête sans la contrainte.

Il faut dire qu’elle se surpasse la contrainte. L’URSSAF n’hésite pas à tirer dans tous les sens. Plus gros pourvoyeur de dépôts de bilan, l’URSSAF terrorise le français actif et engraisse l’inactif qui ainsi peut narguer et effrayer l’actif, bien joué.

Le vice de la structure est inépuisable. La destruction est au bout.

Je dirais : « s’il n’y avait que la santé… »

Mais ce n’est pas le cas, on peut même dire que la santé est la dernière venue. Il y a bien longtemps que toutes les autres activités ont été avalées et digérées, chacune par la structure administrative qui s’occupe d’elle : l’agriculture, la construction, la distribution, l’automobile, l’éducation, la police, etc…

Que restera-t-il de nous demain ?

Pace qu’objectivement, l’armée… c’est pareil.

Bien à vous. H. Dumas

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Salopards de tueurs

Quelle que soit la presse qu’on lit, qu’on regarde ou qu’on écoute, il est toujours question de groupes qui considèrent que leur survie ou leur épanouissement passe d’abord par la suppression d’un autre groupe, voire de tous les autres.

Il est rarement écrit noir sur blanc qu’il s’agit de les tuer, mais la pratique nous apprend que le groupe visé par la vindicte d’un autre en paie le prix de la vie le jour ou cet autre en a les moyens.

Aujourd’hui les proportions prises par ce travers humain sont, à minima, très inquiétantes.

Les occidentaux verraient bien le reste de la planète diminuer en nombre pour limiter la pression sur les matières premières. Le reste de la planète verrait bien les occidentaux disparaître complètement pour compenser l’époque où ceux-ci sont venus les exploiter et prélever leurs richesses.

Les entrepreneurs rêvent de la disparition des fonctionnaires et des quémandeurs de toutes sortes, pendant que ceux-ci ne cachent pas leur volonté de déposséder les entrepreneurs de leurs richesses, et même de les pendre haut et court.

Les femmes prétendent détester les hommes, qui se méfient d’elles et cherchent des solutions pour limiter leurs contacts au strict minimum.

Le bouquet se sont les écolos qui haïssent tout le monde y compris eux-mêmes et n’ont de respect que pour les animaux sauvages, puces et moustiques compris. Une terre sans humain leur paraissant le comble de la beauté. Ils nous refont le coup des cathares dont le seul but était de quitter la terre qui était pour eux entre les mains du démon.

Je pourrais multiplier les exemples, l’affrontement ayant remplacé partout la séduction, le désir de convaincre, de prouver, d’aimer… de vivre.

Les rappeurs terrifient, les films inquiètent, les romans nous laissent désespérés. Mêmes les vacances tétanisent. Elles ne sont que bouchons, trop de chaud ou trop de froid, trop de monde, trop chères, trop de bruit, pas assez d’assistance, une angoisse profonde qui commence dès le printemps, qui annonce après elles le retour au travail qui n’est plus supportable en présentiel, mais frustrant de solitude à la maison, etc…

Le rire n’explose que pour se moquer, jamais pour souligner une joie gratuite, inutile. Vous serez cassé si vous ne cassez pas le premier.

Poutine est le héros du jour, Robocop de pacotille il ment et tue sans problème, il est dans l’air du temps et va faire des émules en tant qu’idole pour ceux qui rêvent d’en faire autant.

Enfin, la naïveté est en cours d’éradication.

Aimer sa situation, son travail, vivre d’espoir, de rêve, de futur, c’est être soi-disant naïf et ne pas percevoir que pendant ce temps les salauds s’enrichiraient, alimenteraient nos rêves pour encore mieux s’enrichir. Notre bonheur ne pourrait exister qu’au détriment de celui d’un autre ou falsifié par plus malin que nous qui sait transformer en apparence de bonheur le pire de l’humanité.

Heureusement les « hommes consciences » sont là.

C’est une variété de bipède qui ne rigole jamais, qui sanctionne pour le bien de tous. Qui se sacrifie dans la douleur, pour qui aimer vivre est un crime. Pas question pour eux d’aimer les voitures, les avions, le progrès en général, le chauffage, la climatisation, la beauté des hommes, des femmes, des choses. Tout ce qui est beau et bon est mal, la seule présence de ces conditions est une insulte à la vie, telle qu’ils la définissent.

Le néant

Aujourd’hui, c’est le statut que chacun imagine pour ceux qui ne pensent pas comme lui. Il n’y a pas une grande différence — ou du moins il n’y a pas de différence connue — entre le néant et la mort.

Ceux qui rêvent encore en sont réduits à tenter de conquérir l’espace, nulle place sur terre pour les « rêveurs bâtisseurs ». Et j’ai bien peur que dans l’espace ils ne trouvent rien…

Est-ce l’âge qui me turlupine ? Est-ce l’époque que j’ai connue qui était exceptionnelle ?

Je ne sais pas. Mais, rire de bon cœur, au dépend de personne, simplement par plaisir de vivre, être optimiste, penser que tout est possible, partager cet état avec ses amis sans se défoncer à coup d’internet, d’alcool ou de hachich, ne me parait plus être d’actualité.

Rêver et accéder à ses rêves sans avoir de compte à rendre aux espions sociaux, juste en travaillant à ce que l’on désire, sans que « Parcoursup » se mêle de choisir à votre place, est-ce irresponsable ?

Je ne sais pas non plus, et finalement je m’en fous.

Même si pour justifier leur connerie tous ces « hommes consciences » m’ont volé jusqu’au dernier sou, ont cassé mes projets professionnels, tant qu’ils ne viennent pas me tirer dessus à la kalachnikov je les emmerde… et même…

Bien à vous. H. Dumas

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L’absurde problème des frontières

La nation est un ensemble d’êtres humains, Wikipédia la qualifie ainsi : « Une communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine. »

J’adhère à cette définition, les hommes de l’Etat y rajoutent la notion de « frontières ».

Ils prétendent que les frontières nous protègeraient. Alors là, je n’adhère plus du tout.

Nous avons tous les jours la preuve que, hors un mur gardé infranchissable, les frontières sont des passoires physiques. Ce ne sont ni les Italiens de Lampedusa ni les Ukrainiens, dont les frontières ont laissé passer les hordes de la misère ou de l’ambition, qui me contrediront.

Soyons raisonnables, les frontières servent aux hommes de l’Etat à retenir captifs ceux à qui ils entendent imposer leur pouvoir. Un point c’est tout.

Tous ceux dont l’ambition est d’imposer aux autres leur façon de vivre sont adorateurs des frontières, bien plus ils dévalorisent et caricaturent ceux qui voudraient que la terre soit un espace de circulation libre pour tous.

Pour eux la frontière va au-delà de sa forme physique, elle est aussi intellectuelle, morale. Ici l’on pense comme ceci, ailleurs on pense comme cela, il n’est pas question que la pensée passe impunément la frontière sous peine de délit d’opinion.

Ramené aux lois des hommes de l’Etat cela s’appelle l’interdiction d’ingérence.

Chaque trou du cul se prétendant homme de l’Etat exige des frontières, leurs affidés aussi et ils sont souvent la majorité.

Les hommes de l’Etat sont lucides sur le sujet et savent pertinemment, à partir d’un certain niveau, que les frontières n’ont aucune réalité pratique, ne sont que des vues de l’esprit administratif à leur service.

La population non. Elle croit à la protection apportée par les frontières, au point que face à un franchissement non autorisé elle est prête à sanctionner et même à donner bêtement sa vie, tellement elle s’imagine que sans les frontières elle serait en danger.

Alors que la réalité est l’exact contraire. La plus grande partie des misères des hommes viennent des frontières, de la captivité générée, imposée. Des limitations de l’échange qu’elles occasionnent.

Depuis que les frontières ont été supprimées en Europe nul n’imagine une guerre avec les voisins, cette évidence s’impose même si les hommes de l’Etat font tout pour dresser les populations les unes contre les autres. Ils n’y arriveront pas, sauf à remettre en place les frontières.

Beaucoup pensent que sans les frontières les hommes se précipiteraient tous au même endroit, ils pensent que cet endroit serait celui où ils vivent.

Il ne se rendent pas compte que justement une des particularités de l’homme est la dépendance à son biotope. Chacun est persuadé qu’il vit dans l’endroit le plus séduisant de la terre, sa conviction est bâtie sur bien plus que le lieu géographique, elle dépend de la globalité de son environnement, on pourrait dire de sa « NATION ».

Ainsi si chacun était libre de se déplacer, sans frontière, il est probable que des organisations différentes s’implanteraient en des lieux différents et que chacun irait vers l’organisation qui correspondrait le mieux à sa personnalité.

Les miracles de l’économie, qui n’a pas et n’a jamais eu de frontière sauf celles auxquelles on la contraint régulièrement, irrigueraient l’humanité en tout lieu.

L’avenir

Il n’est peut-être pas désespérant. Le reproche que tous les hommes de l’Etat font à Internet est justement de ne pas s’encombrer des frontières.

Or, il se trouve que l’opinion publique — dont vous le savez je pense qu’elle est le vrai pouvoir qui nous dirige – semble être plus séduite par Internet que par les hommes de l’Etat.

Alors peut-être que, passant d’abord par une suppression intellectuelle des frontières, nous arriverons assez vite à leur suppression physique.

Il en sera alors fini des hommes de l’Etat à l’égo hypertrophié qui, tel Poutine, veulent agrandir le territoire de leur influence personnelle, de leur pouvoir, en déplaçant leurs frontières, les limites de la cage de leurs assujettis, de leurs esclaves.

Bien à vous. H. Dumas

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Samuel BARREAULT, le tueur de l’Hérault

Par une de ces incroyables coïncidences dont la vie nous gratifie abondamment, j’ai croisé hier la route de Barreault.

C’est l’homme par qui, pour moi, la torture fiscale c’est intensifiée.

Le retrouver m’a procuré l’émotion qui a sans doute envahi le cœur de ceux qui, après la guerre, ont retrouvé les pillards nazis. Sauf qu’en ce qui me concerne le pillard Barreault n’est pas encore en fuite, au contraire il est confortablement installé dans le système qui nous tue, il a même pris du galon puisque de directeur des Services Fiscaux de l’Hérault il est devenu directeur des Services Fiscaux de la Région Nouvelle Aquitaine.

Ce système qui nous tue

L’opinion publique prend conscience, doucement, que rien de ce qui nous tombe sur la figure n’est lié au hasard.

Un pays est comme une famille, il y a ceux qui l’enrichissent et ceux qui la ruinent. Pendant qu’elle est entre les mains de ceux qui l’enrichissent elle est la plupart du temps protégée et en paix, au contraire ceux qui la ruinent l’exposent aux agressions et aux pillages.

En façade au service de l’égalitarisme, de la juste répartition, Bercy est en réalité au service des profiteurs qui pillent les forces vives de ce pays.

Ces pillards sont pervers, ils agissent directement par la force sur les plus exposés , ils utilisent au contraire la ruse contre les plus forts. Le résultat est uniforme, il favorise et enrichit les pillards au détriment de la maison France, qui se trouve alors exposée aux prédateurs.

C’est ainsi que, contrairement à ce qui nous est vendu, ce n’est pas Covid ou Poutine qui nous ruinent, mais bien la ruine provoquée par Bercy qui nous a jeté hier dans les bras de la folie administrative de la gestion Covid et qui aujourd’hui excite les rêves expansionnistes de Poutine et nous amène la guerre.

La perversion du pillage

Face aux gens simples comme moi Bercy ne s’embarrasse d’aucune précaution, l’attaque est directe, couverte par la justice et approuvée par l’opinion publique elle-même abondamment intoxiquée par la propagande égalitariste.

Il suffit de désigner la victime par le terme ridicule de « fraudeur fiscal » et toute la panoplie de la torture fiscale peut être déployée sans limite.

Face aux puissants c’est différent. Il va falloir d’abord stigmatiser le capital. Oublier que rien n’existe sans capitaliser – accumuler et transmettre — que l’économie n’échappe pas à cette règle universelle.

Puis il faut organiser une pseudo comptabilité unifiée au nom du prélèvement fiscal. Elle va obliger les contribuables à mettre leur patrimoine et leur outil de travail en flux de trésorerie tendu. En réalité le capital devenant le mal, il est éradiqué, dissimulé, derrière l’emprunt qui va jouer le rôle dangereux de reporter artificiellement à plus tard la constitution et la détention du capital. Mais, ce faisant, les aléas indissociables de la vie économique deviennent destructeurs au premier degré puisque le capital qui permettrait de les absorber est absent pour cause de discrétion, de non-exposition au prédateur fiscal insatiable.

Du coup les entreprises sont d’une fragilité systémique, elles sont exposées gravement et ne peuvent absorber aucune chute de consommation. Résultat, le consommateur est sommé de consommer….

C’est le cycle infernal que nous vivons, qui va générer la guerre civile déjà en cours dans nos instances politiques, qui occupe toute leur énergie au détriment du pays et de la vie de ses habitants que nous sommes tous.

BARREAULT dans tout cela ?

Il est un acteur du pire, particulièrement zélé. D’où sa réussite…

En ce qui me concerne il est un des chefs qui — pour couvrir les saloperies de la Jourdes falsifiant la réalité de l’indissociabilité du jardin de la maison de ma mère pour imposer lourdement sa succession — couvre l’utilisation des Services Fiscaux pour générer de faux redressements sur mes sociétés et faire taire ma contestation.

Pas un tribunal, pas un magistrat, pas un supérieur hiérarchique n’ont accepté de constater et de condamner les turpitudes, les intrigues, de Barreault devenu Directeur Régional dans la boutique…

Ma lettre ouverte d’hier :

« Bande de connards, ceci est une lettre ouverte.

Mon petit fils a eu un accident de la circulation.

Je ne peux même pas me rendre à son chevet.

Je n’ai plus un sou, plus de voiture, vous m’avez ruiné par pure vanité.

Vous êtes pire que les pires : Hitler, Pol Pot, Mao, Staline, etc…

Vous tuez pour rien, votre impunité et vos mensonges liés sont inhumains.

Vous m’avez dépossédé des fruits de 40 ans de travail parfaitement intègre sans l’ombre d’une connivence ou d’une corruption, alors que vous n’êtes que mensonge, corruption et pillage.

Vexés d’avoir échoué à classer des terrains inconstructibles en terrains constructibles pour piller ma maison familiale, vous vous êtes ligués pour créer artificiellement de faux redressements fiscaux, pour me refuser un remboursement de TVA important, tout cela en toute connaissance de cause, avec la complicité active d’une justice qui se vautre à vos pieds.

Vous vous drapez dans une dignité dont pourtant vous manquez cruellement.

Vos harcèlements constants attentent à ma vie, à celle de tous ceux à qui vous réservez le même sort, vos tortures sont du niveau de l’aryanisation des années 40.

La terreur que vous répandez vous conduira au destin de Robespierre. Jouissez vite, la facture sera dure pour vous.

Je vous hais, ma haine est impuissante ici-bas, mais elle vous poursuivra au-delà, sachez-le : j’en ai les moyens.

Jourdes, Pierre, Martino, Garcia et toute la clique, magistrats compris, vous en répondrez, la justice est universelle, elle vous présentera la facture au moment où vous vous y attendrez le moins, j’y veillerai. La société que vous avez pillée y veillera aussi, nul doute que les jours de votre pouvoir sont comptés.

Connards. H. Dumas »

Tout ça pour finir par tomber sur Barreault.

Désespéré je cherchais à trouver un responsable hiérarchique pour tenter de desserrer le nœud mortel qui asphyxie ma trésorerie, et… je tombe sur Barreault.

La boucle est bouclée, ce pays devra descendre au fond du trou pour au moins des années, peut-être des décennies ou des siècles, voire pour toujours quand d’autres auront pris sa place de société bien gérée sur terre.

Bien à vous. H. Dumas

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Après « Le grand bon en avant » arrive « La révolution culturelle »

( Le grand bon en avant, 1958 à 1961, 36 millions de morts, La révolution culturelle, 1966 à 1976, 20 millions de morts).

Le principe est simple, une bande d’allumés se propose de fabriquer un homme strictement collectif, au comportement normalisé répondant à des besoins prédéfinis dont l’objectif est prétendu si génial que le bonheur serait au bout pour tous.

Las, l’homme restant ce qu’il est dans ses extrêmes diversités, notamment son sens de l’intérêt personnel, le système échoue gravement.

Pour sauver leur peau, faisant ainsi la preuve qu’ils sont aussi mus par leur intérêt personnel, les organisateurs du fiasco lancent une gigantesque opération de punition visant ceux qui auraient profité du premier délire ou qui n’auraient pas joué le jeu.

Bilan global pour la Chine, un peu plus de cinquante millions de morts.

Sans espérer atteindre de tels chiffres notre pays est bien parti et peut viser un résultat honorable dans la course à la connerie collectiviste sous excuse du bonheur égalitariste.

Depuis cinquante ans nos différents dirigeants, au service d’une bureau-technocratie totalitaire, ont laminé la personnalité des français au profit d’un idéal grégaire supposé leur apporter bonheur et égalité.

Le résultat, prévisible, est hélas irresponsabilité et déchéance. C’est à dire la résultante des intérêts personnels et de l’idiotie du système collectiviste.

Le refus du constat de l’échec par les associés organisateurs de ce qui aurait pu être appelé « Le grand bon en avant français » les amène aujourd’hui à lancer « La révolution culturelle ».

C’est ainsi que les deux extrêmes de notre système, Mélenchon et Le Pen, exigent la création d’une commission parlementaire, qui va être adoptée n’en doutons pas, pour rechercher — et donc châtier — ceux qui profitent de l’inflation.

Les fascistes de gauche et de droite, dont le rêve et l’activisme consistent à embrigader les français dans une dévotion unique envers leurs chefs éclairés sensés leur apporter bonheur et égalité collective, engagent de fait la « révolution culturelle ».

Au lieu de poser la bonne question : pourquoi l’inflation ?

Qui n’aurait pas manquer d’apporter la preuve qu’ils en étaient les seuls responsables, par leur démagogie qui a entraîné la disparition du capital nécessaire à toute économie et donc apporté l’inflation compagne de la pauvreté.

Ils tentent de sauver leur peau en posant le principe qui tue : « ne pas se remettre en question, plutôt dénoncer le voisin et lui faire payer nos propres errements ». C’est un principe qui a fait ses preuves, qui marche à tous les coups.

Oui, mais les morts ?

Chacun étant naturellement assez con pour penser que le mort sera l’autre, pas de problème.

Nous entrons démocratiquement dans le fascisme pur et dur. Tout pour et par les hommes de l’Etat, servitude et esclavagisme pour les autres. Délation et arbitraire pour tous.

Ça va être très dur.

Bien à vous. H. Dumas

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Impôt ou harcèlement

CE BILLET A DEJA ETE PUBLIE EN JUIN 2016 !!!

(Il est régulièrement lu et objet de commentaires justifiant sa rediffusion)

Article imaginaire écrit à la suite de la mise en examen imaginaire d’un inspecteur des impôts imaginaire qui s’appellerait Sardino et serait accusé de harcèlement fiscal.

Cet article est un pastiche écrit à la manière des distinguées journalistes de l’Express, Anaïs Bourdet de Paye Ta Shnek, et Manon Bodin, lorsqu’elles dénoncent, à juste titre, le harcèlement sexuel dans l’Express.

“Contribuables, voici comment distinguer impôt et harcèlement fiscal”

Dans sa défense, Sardino invoque des “situations de redressement fiscal incompris” et assure ne pas être le “Harceleur de Bercy”.

Mercredi, l’inspecteur fiscal Sardino niait en bloc les accusations de harcèlement et agressions fiscales en invoquant des situations de “Déclarations fiscales confuses”.

De plus en plus souvent, l’actualité, française mais aussi mondiale, est secouée par des affaires de harcèlement, d’agressions fiscales, de vols d’Etat, de violences fiscales… Pourquoi? Non pas parce que le nombre de scandales augmente, mais parce que la parole se libère, et les contribuables y sont pour beaucoup, tout particulièrement Temoignagefiscal.

Nous, contribuables victimes de comportements fiscistes, cessons peu à peu de les considérer comme une fatalité, et dénonçons de plus en plus fort le rapport de domination qui nous est imposé. Certains contrôleurs fiscaux commencent eux aussi à comprendre l’ampleur du problème, mais, hélas, pas tous, même bien peu…

Succédant à celle de Cahuzac, l’affaire la plus récente met en cause le contrôleur Sardino, et nous fournit une illustration parfaite de notre sujet : 13 entrepreneurs l’accusent de harcèlement et d’agression fiscale. On parle donc de notifications salaces, de placage financier avec contraintes, de redressements déplacés, d’oppositions à contrôles fiscaux injustifiées, et autres comportements inacceptables.

Sardino se défend en utilisant des arguments déjà bien connus, que l’on pourrait résumer en un seul : selon lui, ce n’est pas du harcèlement fiscal, mais du contrôle inopiné naturel. “Contrôle” dont il reconnaît qu’il puisse être ressenti “dans la vie d’un entrepreneur comme quelque chose de pénible”.

Or, si le contrôle est vécu de la sorte, c’est qu’on a déjà basculé dans le cadre du harcèlement. La différence, toute simple et basique, réside dans le consentement : le contrôle fiscal se pratique à deux. Si Sardino affirme lui-même qu’il peut être “ressenti comme quelqu’un de lourdingue”, c’est bel et bien qu’il harcèle, “lourdingue” étant l’expression la plus courue pour minimiser la gravité d’un comportement menaçant.

Un seul critère pour l’impôt: le consentement, défini par les droits de l’homme et du citoyen.

Alors, quelle différence entre impôt et harcèlement? Si cette question peut sembler désuète, il est néanmoins utile de rappeler sans cesse sa réponse. Pour beaucoup d’entrepreneurs, les lettres recommandées, rappels insistants, ATD et demandes déplacées sont très fréquents, voire quotidiens.

Trois critères caractérisent principalement le harcèlement. D’abord, la teneur des propos: interpeller un entrepreneur, même une seule fois, avec des propos fiscistes, humiliants, ruineux, menaçants ou à caractère abusifs constitue déjà une forme de harcèlement.

Ensuite, aborder un entrepreneur sans tenir compte de ses réactions: s’il refuse le dialogue, qu’il n’en a pas le temps, n’y consent pas, insister relève du harcèlement.

Enfin, espionner un entrepreneur ou lui imposer sa présence, voire un redressement : en l’absence de réponse ou face à un refus, c’est que la personne ne souhaite pas payer un impôt supplémentaire. Point. Cette attitude est forcément ressentie comme menaçante.

Un critère, un seul, caractérise l’impôt: le consentement. Les deux personnes échangent mutuellement de façon volontaire. L’impôt est un échange collectif, qui n’en est plus un dès lors qu’une des deux parties ne souhaite pas/plus jouer.

“L’absence de réponse est aussi un ‘non'”

La fiscalté, invoquée par Sardino dans son interview (parue dans l’Abs ce jeudi, NDLR), obéit d’ailleurs aux mêmes règles: sans consentement, ce n’est plus de la fiscalité, mais une forme de harcèlement voire de vol. Et, contrairement à ce qu’il affirme, la société n’est pas “moins open”. À l’époque post soixante-huitarde chère à son coeur, la fiscalité se pratiquait, déjà, dans le respect du consentement mutuel des partenaires. (là, ça colle pas vraiment)

Autre point important souvent invoqué comme c’est le cas aujourd’hui, la qualité du refus ou l’absence de “non, clair et précis”. On considère bien trop souvent qu’en l’absence d’un “NON” ferme et définitif, la personne exprime en fait un “peut-être” ou un “oui mais je suis timide”. On voit aussi dans la résistance une façon de se laisser fiscaliser à outrance : “Tu me résistes, tu paieras plus.”

L’absence de réponse, elle aussi, est un “non”. Un “non” timide, reste un non. Bref, toute forme de refus, même simplement gestuel, est à prendre au pied de la lettre. Si un contribuable veut dire oui, il dit “OUI”. Si si, nous en sommes capables. Voici un petit récap’ à afficher sur le frigo ou dans le bureau en cas de doute:

Un point primordial de la lutte contre ces comportements est la prise en charge et l’écoute des victimes. À l’heure actuelle nous observons trop souvent une vague de décrédibilisation s’abattre sur quiconque dénoncera la violence qu’on lui a fait subir.

Quand il s’agit d’un entrepreneur isolé, particulièrement si celui-ci a un statut professionnel modeste, sa parole est systématiquement remise en question, et la violence à laquelle il doit faire face est destructrice.

In fine, c’est toujours la victime qui voit ses agissements décortiqués: un bilan mal conçu, une attitude, une déclaration tardive, une pression quelconque, une faiblesse particulière, un historique, une situation familiale particulière… Tout y passe. Quid du contrôleur fiscal, de l’agresseur, dans tout ça? Il est grand temps que la culpabilisation change de camp. Si nous soutenions réellement les victimes, en commençant par reconnaître leurs souffrances et colère comme légitimes, il serait plus facile pour elles de dénoncer et de témoigner.

Il est important de savoir que 95% des entrepreneurs qui dénoncent une agression fiscale dont ils ont été victimes perdent leur procès au Tribunal Administratif. Dans le cas des vols sur entrepreneur, moins d’un vol sur cinquante aboutirait sur un dégrèvement. Voilà de quoi expliquer en partie comment si peu de dénonciations sont faites, et de quoi se pencher enfin sur les vrais problèmes. Ces actes doivent être punis, systématiquement et de manière ferme. Pour que le message soit clair: nous ne tolérons, ni ne tolérerons ces comportements. Que ce soit dans les hautes sphères politiques, en entreprise, dans l’espace public ou dans les foyers, il ne doit y avoir de place nulle part pour les violences et abus fiscaux.

Nous devons pousser les institutions et les entreprises à se remettre en question sur ces sujets. Plus personne ne doit ignorer ces problèmes, et nous devons nous positionner: veut-on être une part du problème, ou de sa solution? Et refuser unanimement d’entretenir cette impunité qui a trop duré.

“Suis-je un harceleur fiscal?”

Vous vous demanderez, peut-être, en tant que contrôleur fiscal, si vos agissements tombent sous le coup du harcèlement ou non, posez-vous alors cette simple question: “Me suis-je préoccupé du consentement de l’autre?” Et vous aurez votre réponse.

Essayez ensuite d’imaginer comme il peut être difficile de faire avancer les choses, quand d’éminents représentants de notre société dépassent sciemment cette limite, tout en légiférant sur ce sujet, posant des bases morales qu’ils ne respectent pas eux-mêmes. Nous sommes solidaires de toutes les victimes, d’où qu’elles viennent, où qu’elles soient, et condamnons tous les harceleurs fiscaux, d’où qu’ils viennent, où qu’ils soient.

Nous allons lutter, sans relâche, jusqu’à ce que nous obtenions le respect auquel tout individu peut prétendre. Nous montrerons les limites à chaque agresseur ou harceleur fiscal, un par un s’il le faut. Nous ferons en sorte que notre société cesse d’en fabriquer. Nous sommes debout, nos enfants le seront après nous, jusqu’à ce que la véritable égalité soit installée, puis nous la défendrons avec passion.

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Trente ans pour le chanteur R. Kelly

Il y a trois façons de voir les rapports entre les hommes et les femmes, sachant qu’ils sont incontournables.

  • L’homme soumet la femme
  • La femme soumet l’homme
  • Les deux vont de concert dans un accord commun.

Sont-ce des problèmes d’ordre public ou d’ordre privé ?

Socialement, j’ai connu les trois versions.

Lorsque j’étais jeune, nul ne trouvait inconvenant que Claude François et ses pairs fassent monter dans leurs loges, avec ou sans son consentement, en abusant ou non de sa crédulité, une groupie choisie dans la masse pour satisfaire leurs besoins d’affection ou de sexe d’un soir.

Cela ne touchait pas que les dominants du spectacle. Tous les pouvoirs permettaient d’accéder à ce genre de « privilège », mais de façon moins visible. Où étaient le consentement, le quiproquo et l’abus de pouvoir ? A l’époque je me le suis toujours demandé, sans trouver la réponse.

Après les années 70, dites de libération y compris sexuelle, la prise de pouvoir n’a plus été une exclusivité masculine, si tant est qu’elle le fut un jour.

Dans leur marche vers le pouvoir, les femmes ne m’ont pas paru beaucoup plus délicates que les hommes. Beaucoup ont torturé les hommes jusqu’à obtenir d’eux une soumission complète et destructrice, à l’exclusion de la pénétration sexuelle évidemment.

Les corps des hommes ont été bousculés autrement, anéantis plutôt par le mépris. Ce n’est pas la même approche mais c’est le même dégout de soi, la même trace psychologique en résultat.

Les traces physiques disparaissant dans tous les cas.

Aujourd’hui, je ne suis plus directement concerné, mais la situation me parait compliquée.

Les forces et les émotions en jeu restent les mêmes.

L’égalité serait atteinte entre les hommes et les femmes ? Peut-être. Mais entre les dominants et les dominés, tous sexes confondus ? Sûr que non.

Le débat aurait quitté la référence sexuelle, grâce à la justice qui colle des prunes de dizaines d’années de taule aux hommes, rien encore aux femmes mais, connaissant la justice telle que je la connais, dès que ce sera possible, donc sous peu, il en sera de même pour  elles.

Les comptes se règleront ailleurs, les dominants et les dominés pratiquant leur inlassable danse autrement.

Tout cela n’est pas sérieux.

Pendant ce temps on découvre la guerre pourtant toujours existante, qui en fait ne fait que se rapprocher, devenir probable chez nous…

S’il est un lieu où les problèmes de domination sont exacerbés, n’est-ce pas là ?

Or, nul ne l’ignore, à la guerre ne sont condamnés que les vaincus.

Le dominant qui écrase le dominé a donc raison.

L’accord commun ? le consensus ? La discussion ouverte et constructive ? Le respect de l’Autre ? Aux oubliettes.

Alors, l’amour de son prochain ? La prochaine fois.

Finalement, baisser un peu le son sur ces faux problèmes me paraitrait judicieux, un peu de modestie raisonnable.

Bien à vous. H. Dumas

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Demande d’audience…

A l’Attention de M. Eric Coquerel – MERCI

M. Le Président de la Commission des Finances,

Être « insoumis » exclut une appartenance obligée. En quelque sorte toute soumission.

L’inverse serait un pervers détournement de langage.

Vous présentant comme insoumis, vous ne pouvez être que du coté de la propriété privée, seul outil vers la liberté, seule protection contre l’esclavagisme dont les puissants usent contre les plus faibles, souvent sans même s’en rendre compte. La propriété privée concerne évidemment notre corps, nos pensées et nos biens.

Il a été rapporté que vous serez « marqué par la lutte contre l’évasion fiscale ».

C’est parfait, nous sommes faits pour nous entendre.

Il se trouve que la propagande fiscale utilise la fraude fiscale comme leitmotiv dans le seul but de valider la terreur fiscale nécessaire au pillage fiscal, lui-même indispensable au budget délirant des hommes de l’Etat.

Je suis contre l’évasion fiscale, tout comme je suis contre une anormale pression fiscale.

Mais je suis aussi contre le pillage fiscal déguisé en lutte contre la fraude fiscale.

En résumé, je suis depuis vingt ans un « insoumis » face aux injustices fiscales.

Tout particulièrement face à l’impunité des contrôleurs fiscaux et au déséquilibre des droits de la défense dans le cas d’accusation de fraude fiscale.

C’est dans ce cadre que j’ai l’honneur de vous demander audience, espérant vous convaincre des projets de réorganisation de la fiscalité que je porte.

Vous pouvez constatez mon insoumission et ma connaissance du sujet sur mon blog www.temoignagefiscal.com

Dans l’attente du plaisir de converser avec un autre insoumis, respectueusement.

H. Dumas

 

 

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Que peut-on espérer ?

Rien. Mais au moins, maintenant tout le monde le sait.

Ceux qui rêvent de continuer à vivre aux crochets de ceux qui inventent l’avenir n’ont aucune chance de voir leur souhait s’accomplir, puisqu’ils ont déjà dépossédé ceux-là du capital sans lequel rien n’est possible et que leur programme consiste à continuer de le dilapider.

Ceux qui rêvent de remettre la machine en route en diminuant l’impôt pour recréer le capital ne peuvent pas non plus espérer y parvenir, la population qui souffre déjà descendrait dans la rue tout casser, pour tout simplement survivre.

Ceux qui ont vraiment tout cassé sont toujours au pouvoir, rien ne laisse supposer qu’ils envisagent de l’abandonner.

Ce sont les bureaucrates, ou technocrates pour les snobs.

Une démonstration est en cours : contre eux, la démocratie ne sert à rien.

Je reconnais que le constat est décevant, révoltant, explosif.

Les bureaucrates sont objectivement soutenus par l’opinion publique, qui les hait, mais qui les adore…

Ils ont réussi le tour de force de mettre dans les esprits cette croyance absurde : la bureaucratie nous protège.

Grace au fameux camembert statistique, au dévoiement des chiffres par des algorithmes invérifiables, les bureaucrates de tout poil ont envahi — bien plus surement que les puces électroniques qui font si peur sans pourtant exister – le cerveau de l’homo-sapiens franchouillard.

Le Français croit en la bureaucratie. L’idéal social, la quête du graal, est d’être ou de devenir fonctionnaire, c’est le plus haut niveau de la bureaucratie. Notons, c’est important, que cette dernière peut se déguiser en acteur actif tout en restant au fond d’elle une bureaucrate convaincue et militante.

Le carburant du bureaucrate c’est la loi. Pas celle qui définit les bases d’une société libre, celle au contraire qui règlemente et ficelle toute activité, qui impose la bureaucratie comme gendarme de ses propres lois construites autour de ses avantages exclusifs.

Le drame est que la bureaucratie a un coût.

Ce coût n’est jamais chiffré mais il est colossal. En capital évidemment, mais aussi en temps, en blocages et paralysies diverses, en humiliation, en cynisme, en injustices, en décalage par rapport à la vraie vie, en fausses perspectives, en mensonge, en hégémonies, en abus de tout genre, finalement en esclavagisme au profit de ladite bureaucratie.

Pas de parlement : la bureaucratie est au service du prince. Un parlement : la bureaucratie est à son service. Pas de parlement, pas de prince, la démocratie est alors à son seul service.

Dans tous les cas elle est le pouvoir, qu’elle exerce à son profit et à notre détriment, tout en nous persuadant du contraire, et ça marche….

Donc, ces élections sont un coup d’épée dans l’eau, elles n’effleurent même pas le pouvoir de la bureaucratie.

Serait-il un député élu avec l’idée de faire bouger les choses, il serait bien vite digéré par la bureaucratie de l’Assemblée Nationale.

C’est cette situation qui est à la base de cette drôle de période d’immobilité que nous constatons aujourd’hui.

Rien ne se dit, rien ne se fait, tout est bloqué et va le rester probablement un certain temps.

Jusqu’à l’explosion.

Car cette organisation bureaucratique n’est pas viable, elle demanderait des contraintes aux libertés et aux habitudes de vie inacceptables. La bureaucratie est au bout de sa prédation, comme le virus lorsqu’il a usé le corps qui l’héberge au point d’entrainer sa mort.

Il y a deux formes de final : la guerre civile ou la guerre extérieure, voire les deux ensembles, comme en 1789.

La croyance ouvre la porte aux excès. C’est assez contrariant, mais c’est le sort de toutes les croyances. Les français croient en la bureaucratie, ils ne votent que pour la mettre au service de leurs idées pas pour s’en débarrasser.

Sans elle ils ont peur. C’est leur maman…,  elle les protège des méchants, des pollueurs, des voleurs, de la maladie, de la misère, et surtout elle promet de tuer ceux qui les dépassent… Pauvres croyants, ils ne vivent qu’à travers ce qu’ils croient. En fait, il ne vivent pas. Ils passent sur terre sans rien voir….

Bien à vous. H. Dumas

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La perversion du fisc n’a pas de fond.

Le trou de la perversion fiscale est infini. Alors que l’on pense avoir touché le fond, il suffit de gratter légèrement et l’infernale descente reprend de plus belle.

L’organisation de La Royale, notre Marine Nationale, prend en compte cet adage : « Le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible ». Pour l’organisation fiscale ce serait plutôt : « L’impossible pire est toujours certain », l’impossible pire étant le pire du pire marqué du signe de l’infini.

Il faut que je vous raconte l’horrible journée que je viens de passer.

J’étais convoqué à 9h à La Cour d’Appel de Montpellier.

Il s’agissait à la base des contrôles fiscaux qui ont affecté mes deux sociétés, sur ordre, pour me tuer, et pour venger l’horrible Jourdes responsable des Services Fiscaux de Sète qui avait levé un impôt successoral à l’aide de faux certificats d’urbanisme en 2000. Elle a été déboutée vingt ans après.

Pour cela je me suis battu sans retenue, mais depuis vingt ans je me heurte à l’amicale des fonctionnaires. C’est une pensée informelle qui englobe une sorte de compassion feinte pour les déshérités et une haine farouche contre ceux qui s’en sortent. Au nom de cette pensée les fonctionnaires agissent au service des demandes de leurs collègues sans retenue et sans critique ni limite.

Ma faute pour devenir la victime désignée de l’amicale des fonctionnaires ? M’être battu contre Jourdes, l’avoir mise face à ses responsabilités, crime de lèse-majesté. Et avoir gagné…

Cette amicale vous apostrophe, vous traite de fraudeur fiscal et s’autorise à vous diffamer, à vous humilier, partout où elle existe. Pire, elle vous empêche de travailler par ses réseaux qui colportent à l’infini votre infamie.

Evidemment la justice, pas toute, celle du « mur des cons », fait partie de cette amicale.

A 9h, j’ai appris qu’en fait je n’étais convoqué qu’à 14H. A 14h que mon affaire passerait dans les dernières, je suis sorti à 17H.

Le problème était le suivant :

Pour m’obliger à payer les redressements indus, fantasmés par le fisc, celui-ci a décidé de vendre aux enchères publiques une partie du jardin de ma maison, dont nous sommes propriétaires depuis 1955. C’est donc un gros sinistre affectif.

Mais ce terrain n’est pas constructible. Du moins sans se soumettre, d’une façon que je préfère ne pas connaître, aux services municipaux de la ville de Sète seuls habilités à délivrer les permis de construire, ce qu’ils font régulièrement à des endroits où cela paraissait impossible…

L’huissier a eu beaucoup de mal à établir un cahier des charges pour la vente à cause de cette situation ambigüe.

Le résultat fut que la mise à prix a été ridicule, 15.000 € pour une fausse dette de plus d’un million d’Euros. Donc une mise en vente inefficiente, mise en œuvre uniquement pour faire du mal. Un acte de pur sadisme, de torture fiscale.

A cela il faut rajouter que l’huissier a intégré au cahier des charges un document non essentiel mais illisible.

Donc je vais devant le JEX (le Juge de l’Exécution), signaler ce cahier des charges illisible, et demander une autorisation de vente amiable avec fixation du prix par ce juge. La loi simplement.

Il me refuse tout. Je fais appel, d’où ma présence devant La Cour aujourd’hui.

Je suis strictement dans la loi. Mais là deux évènements me tuent.

1° – Je ne peux pas me défendre seul, je dois avoir un avocat.

Je n’en connais pas à Montpellier. J’en choisis un, en partie au hasard mais connu comme ancien avoué.

Je suis pris en main dans ce cabinet par une jeune avocate, dont je perçois qu’elle ne pige pas très bien la dimension nationale du débat et de l’affaire.

Et patatras, à l’audience je constate qu’elle ne s’est pas impliquée dans le dossier. Elle va être incapable de remonter à la source du dossier, n’oublions pas que le Juge de l’exécution a tout pouvoir pour analyser la créance et son contexte.

Elle ne fait pas état de l’irréalité de la créance, de ses conséquences sur notre vie, sur la misère qu’elle a entrainée me transformant en mauvais payeur forcé à la fin d’une vie au contraire de payeur sûr.

Elle ne va pas anticiper sur la mauvaise foi de l’avocat du fisc. Elle va laisser un boulevard à l’amicale des fonctionnaires.

L’obligation de l’avocat est mortelle. Il peut rester indifférent à votre dossier n’étant là que par obligation. S’il devait gagner sa présence, il faudrait bien qu’il s’investisse.

Mais bon…

2°- L’avocat du fisc va s’engouffrer dans ce boulevard, à fond.

Pendant une demi-heure il ne sera pas question de droit, mais d’un appel direct à l’amicale des fonctionnaires en diffamant Dumas, présenté comme procédurier, fraudeur fiscal et mauvais payeur, qui engagerait des actions non pas pour prouver sa bonne foi, mais par mesure dilatoire.

Je suis sorti abasourdi. J’ai passé mon écœurement sur cette jeune avocate. Le méritait-elle ? Je ne sais pas, elle a agi en fonction de son environnement.

Je crois qu’elle n’a pas cru à mon dossier, je ne la crois pas mauvaise, ni en pensée ni en compétence. Mais le mal est fait.

Quelle horrible journée…

Nous reparlerons en son temps de l’arrêt qui sera issu de cette audience où j’ai été otage à mon corps défendant. Mourir sans pouvoir se battre, c’est la pire des choses.

Bien à vous. H. Dumas

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Ce n’est pas ce soir que l’on reviendra aux fondamentaux.

Une minorité de Français a voté pour quatre super-minorités qui se crêpent déjà le chignon pour savoir comment elles pourraient se transformer en majorité pour gouverner le pays.

Je rêve.

Un peu de pudeur ne ferait pas de mal.

Ces professionnels de l’arnaque politique, matheux et boutonneux, pourraient puiser dans leurs souvenirs scolaires et admettre qu’en tant que minorité ils n’ont aucune légitimité démocratique. Ce serait un premier pas.

Leur demander de revenir aux fondamentaux est sans doute trop espérer de leur intelligence, de leur intégrité et de leur suffisance.

Ils ont cru disposer de l’opinion publique par le mensonge et la démagogie, c’est raté.

Mais les dégâts qu’ils ont fait ont laissé des cicatrices profondes.

Ainsi l’opinion publique ne fait plus la différence entre la consommation et le capital, comme en d’autres temps elle a été entrainée à confondre croyance et raisonnement.

Ils brulent le capital pour que l’opinion ne comprenne pas leurs pillages, comme d’autres ont brulé les livres pour que l’opinion ne comprenne pas la suppression des libertés, l’installation du pouvoir absolu.

Mais, sans capital l’économie meurt. De philosophique, la haine du capital est devenue structurelle, tout est organisé pour cela.

Ces pauvres hères élus vont aller hébétés vers une faillite colossale, tentant de séduire l’immense minorité qui les a, pensent-ils, porté au pouvoir, en augmentant leurs pillages pour augmenter leurs distributions de monnaie séductrices.

Ce sera à celui qui distribuera le plus. C’est notre demain.

Alors qu’il serait fondamental de :

  • Remettre le capital au centre de l’organisation, le protéger ainsi que ceux qui savent le faire fructifier.
  • Calculer la part du capital disponible au service de la collectivité en fonction du capital global, et organiser la dépense publique en la limitant à la somme ainsi disponible.

Rien de plus. Pas besoin d’aller minauder à l’ENA pour ça.

Vous trouvez que c’est trop simple ? Normal, c’est le but de la propagande qui vous inonde.

Bien à vous. H. Dumas

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Honneurs aux abstentionnistes

Il y a quelques années, mon voisin et ami a été saucissonné, lui et son épouse, par deux malfrats armés. Ils les ont aspergés de gaz d’autodéfense, les ont menacés de les noyer dans leur piscine, de mettre le feu à leur maison, de les tuer. Ils ont fouillé toute la maison. Ils sont repartis trois heures plus tard avec quelques bijoux et la voiture de mes amis, en laissant derrière eux une maison dévastée et leurs victimes choquées à vie. La police n’a jamais élucidé cette affaire, la voiture a été retrouvée carbonisée quelques jours plus tard.

Je me dis que si ces voyous pouvaient se présenter aux élections, qu’ils soient les seuls candidats, il ne resterait que l’abstention comme recours démocratique.

J’ai moi-même été saucissonné par les hommes de l’Etat français et leur clique, dont je vais faire un organigramme dans quelque temps — en ce qui concerne ceux que j’ai eu à affronter — Ils le méritent.

La différence avec mes amis est que la loi était du côté de mes saucissonneurs alors qu’elle était contre les leurs. Cela n’a absolument rien changé au final : les saucissonnés ont perdu, les saucissonneurs restent impunis.

J’ai été attaqué sauvagement par des délinquants fiscaux, des saucissonneurs aux ordres des hommes de l’Etat, ils m’ont totalement immobilisé, me projetant à terre par le blocage de l’intégralité de ma trésorerie professionnelle.

De plus, ils m’ont jeté en pâture à l’opinion publique en me qualifiant de “fraudeur fiscal”, et ont trouvé une magistrature complice pour leurs actions criminelles.

La torture n’a pas duré trois heures, elle dure depuis vingt ans.

Aujourd’hui, après avoir mis mon patrimoine et mes activités en charpie, ils se partagent leur premier butin. Soit 410.697 € le mois dernier, un peu plus de 600.000 € le mois prochain. Je suis, moi aussi, choqué à vie. Comment vais-je réagir ? Je ne le sais pas encore, pour l’instant je suis au stade de la sidération qui ponctue la fin de la résilience.

Globalement

Les délinquants fiscaux, contrôleurs-pillards des hommes de l’Etat, mentent à l’opinion publique, qui les croit. Alors qu’ils savent parfaitement qu’ils pillent, et exclusivement pour servir leurs intérêts, ils prétendent agir pour le bien commun.

La situation est semblable à celle de l’église. Les curés savaient que structurellement leurs rapports à la sexualité généraient majoritairement chez eux des désordres sexuels personnels, dont le pire fut la pédophilie. Tant que l’opinion publique crut aveuglement à leurs mensonges, les curés cachèrent cette tare structurelle. Mais ils la connaissaient parfaitement. Quand l’opinion publique commença à déserter les églises, à pratiquer l’abstention par son absence, les curés durent avouer leurs turpitudes.

L’abstention est une très grande force.

Nos hommes de l’Etat mentent, ils ne gèrent pas le pays que nous leur avons confié en respectant les règles précises dictées par notre constitution, dont la liberté et la propriété privée.

Ils mentent en prétendant établir un égalitarisme qui ne sert qu’à piller sans apporter, qui n’est que leur fond de commerce, qui n’a aucune autre existence mais génère de lourdes perversions.

Par exemple :

  • Ceux qui ont sacrifié la moitié de leurs revenus pour une organisation de la santé — la meilleure du monde –, n’ont plus d’hôpitaux en état de marche.
  • Ceux qui ont cotisé par répartition pour leur retraite, reçoivent des retraites ridicules.
  • Ceux à qui l’on vente la nécessaire protection commune comme excuse à leur pillage, n’ont plus d’armée, plus de police et plus de justice.

Et voilà qu’à l’occasion d’élections fondamentales, les candidats sont tous, sans aucune exception, pour une augmentation du pillage, pour une limitation renforcée de la liberté.

Est-il une autre solution que l’abstention ?

La pensée majoritaire du pays, celle qui veut plus de liberté, plus de propriété privée, plus de responsabilité, plus de respect pour le mérite et le courage, représente 55% environ des électeurs. Elle s’abstient. Respect.

Bien à vous. H. Dumas

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Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ?

Ça alors !!!

Voilà un sujet de Bac qui en dit long sur l’Education Nationale, notre démocratie et l’abstention massive de l’électorat.

Car enfin, l’Etat : c’est une abstraction. Cela n’existe pas.

Il est une nation, un territoire où les hommes sont parqués depuis si longtemps que leurs intérêts et leurs personnalités ont abouti à une société, voire une civilisation, mais d’Etat point.

Effectivement, nous supportons des hommes de l’Etat qui disent représenter cette abstraction et exigent le pouvoir.

Mais que l’on prenne cela au sérieux, que l’on puisse faire croire à la jeunesse qu’existerait une réalité sublimée qui s’appellerait l’Etat, qui serait douée de capacités particulières, est ridicule. Bien plus, c’est une ouverture à tous les excès que nous connaissons. C’est grave.

Mon fils a une image amusante de l’Etat.

Il fut un temps où les trottoirs de nos villes étaient constellés de crottes de chiens. Il fallait à cette époque éviter les semelles à crampons…

L’Etat de l’époque prit le problème à bras le corps. Fut alors inventée la “motocrotte”.

Véhicule futuriste, monté par une sorte d’astronaute casqué et botté, équipé d’un tuyau avaleur que le préposé tenait au-dessus de la crotte de chien dans le but, pas toujours réussi, de l’aspirer.

Motocrottes et piétons étaient sur les trottoirs pris dans un tourbillon endiablé et soupçonné de mauvaises odeurs.

Malgré une densité sans cesse en augmentation, la lutte paraissait vaine, la crotte de chien croissait au même rythme que les motocrottes.

L’Etat, qui n’existe pas, avait fait comme à son habitude pour faire croire à son existence. Les hommes de l’Etat avaient collectivisé un problème personnel au nom de l’Etat. Ce fut un échec. Au contraire se fut la démonstration de l’abstraction de l’Etat et de son impuissance à se substituer aux responsabilités individuelles.

C’est alors que, tout simplement, le législateur a décidé de punir lourdement tout propriétaire de chien qui laissait son animal se soulager dans la rue.

Une petite dizaine d’années plus tard, chacun ramassait les crottes de son chien, sous peine de contravention et de l’opprobre des passants.

Moralité, aujourd’hui les motocrottes ont disparues et les crottes de chien aussi, il a suffi de responsabiliser les propriétaires de chiens.

Il en est ainsi pour tout.

Comment l’Etat, cette abstraction pourrait décider de ce qui est juste ?

Pourquoi l’Education Nationale n’explique-t-elle pas à notre jeunesse que l’Etat n’existe pas, que ceux qui tentent de faire avancer notre communauté par intérêt personnel, ou quelques fois mais rares par altruisme, n’ont nul besoin de se cacher derrière un postiche : l’Etat.

Ils auraient tout à gagner en étant en première ligne, en assumant leur rôle d’hommes de l’Etat, sans inventer cet Etat potiche et ventriloque, à qui ils font dire n’importe quoi.

La majorité de la population est hermétique à la philosophe, on la comprend. Elle ne va plus voter, elle a donc compris.

Pauvre Education Nationale…

Bien à vous. H. Dumas

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Guerre : mensonges et croyances

La guerre en Ukraine a atteint un point de non-retour.

Les ravages de l’armée russe ne permettent pas d’imaginer une fin des combats sans la totale destruction d’un des ennemis. Celui-ci étant alors obligé d’accepter, au-delà de la défaite, de payer tous les sinistres donc d’être dans l’impossibilité de rétablir une économie vivable, en fait il disparaîtra.

Les deux belligérants vont donc en découdre jusqu’à la dernière goutte de sang disponible.

Pendant ce temps, la guerre va-t-elle se répandre, toucher d’autres nations ?

Ma réponse est oui. Elle sera mondiale.

En réalité deux croyances et leurs mensonges s’affrontent.

Les croyances

Il s’agit de l’idée communément répandue que chacun de nous, que chaque homme, n’aurait pas à assumer sa vie, à n’obtenir que ce qu’il peut obtenir par ses propres moyens. Que, par un miracle de la bonté des autres, son angoisse existentielle pourrait être prise en charge par un être indéfini : Dieu ou hommes.

Il est deux définitions de cet intervenant miraculeux :

  • L’homme providentiel, ici Poutine.
  • La bonté naturelle du groupe, là Biden.

C’est la guerre de l’autocratie contre la démocratie.

Les mensonges

Les deux intervenants sont des menteurs, pour diverses raisons liées à leur condition de simples être humains, ils ne sont pas capables d’apporter ce que la croyance qui les soutient imagine.

Les autocrates ont rarement les capacités intellectuelles et circonstancielles de mettre en œuvre l’organisation juste qu’ils laissent supposer, et de toute façon leurs thuriféraires ayant chacun l’espoir d’un système le favorisant personnellement, le mur de l’impossible est vite atteint.

Quant aux démocraties, leur consommation de dirigeants serait telle si elles étaient libres, que pour trouver une stabilité à leur pouvoir les élus mentent effrontément à leur population.

Le face à face

Poutine est l’archétype de l’autocrate imbécile et prétentieux qui se prend lui-même à ses propres légendes et s’imagine capable de prendre en charge la vie des membres de son pays, mais à condition qu’ils se soumettent intégralement. C’est-à-dire qu’ils ne revendiquent aucune existence en temps qu’êtres libres.

Biden est l’archétype du démocrate qui prétend répandre le bien, assumer le poids de la vie pour les plus égarés, mais en en faisant porter la charge à des boucs émissaires prédéfinis qui, du coup très affaiblis, le laissent seul face à ses délires, qu’il comble par la dette, aussi bien matérielle que morale. Il n’est en réalité porteur que de faillite, morale et économique.

La croyance

L’humanité croit globalement à ces deux mensonges, au point d’en venir aux mains. Les forces portant ces deux mensonges sont équilibrées, il n’y a pas de voie centrale, pas de raison. Tout cela est irréversible.

La troisième guerre mondiale est lancée sans point de retour.

L’espoir

Certains imaginent que l’avènements des réseaux sociaux serait de nature à faire prendre conscience à chacun qu’il est seul face à son destin. Qu’à travers ces réseaux, chacun pourrait acquérir les connaissances nécessaires à l’acceptation de sa place personnelle parmi les hommes, qu’ainsi plus personne n’aurait à solliciter autocrates ou démocrates, que la paix arriverait donc.

Bon je laisse à chacun apprécier cette hypothèse en fonction de ce qu’il voit ou comprend sur les réseaux. Peut-être que…

Bien à vous. H. Dumas

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C’est ballot…

Les images de vidéosurveillance du Stade de France, prises lors de la mémorable soirée du 28 mai 2022, match opposant le Réal de Madrid à Liverpool en finale de Ligue des champions de l’UEFA, se sont effacées elles-mêmes.

C’est vraiment ballot.

Imaginons les évènements à la lueur des informations qui nous sont accidentellement parvenues.

Accompagnée de sombres prédictions, sur l’échelle de Richter des mouvements cycliques de la masse mouvante des « supporters », la soirée avait été hyper organisée par le Préfet Lallement et le Ministre Darmanin.

Les deux acolytes s’étaient largement inspirés pour cette organisation de la célèbre émission télévisuelle, animée il me semble par Laurent Ruquier : « C’est pas moi, c’est lui ».

Ainsi avaient-ils prévu : du muscle à foison et de l’armement sophistiqué en gaz et matraques, ainsi que des lunettes de vision explicative. Ces dernières, création de notre complexe militaro industriel, à la fois jumelles et œillères, sont discrètement installées au revers du nouvel uniforme carbone anti-crachat des forces de l’ordre.  Elles permettent de détecter les nationalités et les porteurs de faux-billets.

Notre Politico justice attendait beaucoup de cette organisation. Elle ne fut pas déçue.

C’est 30.000 faux billets qui ont été repérés, tous entre les mains d’anglais.

Parallèlement à ce succès logistique, un déferlement d’incivilités — qui n’impressionna ni Lallement ni Darmanin en fins habitués qu’ils sont de la chose — surprit le reste du monde.

De nombreuses menaces, vols avec violence ou tout simplement violences gratuites, se sont abattus sur les familles venues pour, en réalité, assister à un match de football. Pour faire bonne mesure ces troubles extrêmes s’accompagnèrent d’ordres incohérents, émanant des forces de l’ordre ou des organisateurs, qui bousculèrent rapidement le déroulement habituellement calme de ce type de manifestation.

Certains furent si choqués qu’ils eurent des visions d’effroi sans fondement, preuve d’atteinte grave à leur système cognitif. Ils eurent l’impression que des autochtones s’étaient mêlés à la foule des supporters pour rapiner et en découdre gratuitement.

Ces délires firent assez rapidement, d’abord le tour de la planète foot, puis tout simplement celui de la planète terre.

C’est là que Lallement et Darmanin purent intervenir en toute modestie pour clore le bec à ces délires, grâce aux observations obtenues avec leur lunettes de vision explicative.

Hélas, une grave déception les attendait.

Le plus grand nombre mit en doute l’efficacité de ces lunettes de vision explicative, y compris à l’étranger. Certains, même, sont allés jusqu’à imaginer que ces lunettes étaient un progrès technique de type « avion renifleur » … Allant jusqu’à prétendre que nos duettistes étaient de fieffés menteurs.

C’est alors qu’ils eurent l’idée de visionner les vidéos du système de vidéosurveillance du stade de France.

Mais hélas, trois fois hélas, ces vidéos, dont tout le monde parle depuis le début, que tout le monde a vu sauf nos deux olibrius, se sont effacées toute seule par désespérance, par manque de marques d’intérêt.

Drôle d’affaire, non ? Dommage.

Bercy a commandé les mêmes lunettes pour détecter les économies des Français et leurs souhaits de s’en départir entre les mains des hommes de l’Etat. Du coup Bercy est un peu inquiet….

Mais gageons que la justice et la délation compenseront les éventuels ratés de ces outils à venir. Et saluons au passage les sommes astronomiques que notre complexe militaro industriel engrange grâce à ses découvertes, que le monde nous envie et nous payera très cher, évidemment…

Bien à vous. H. Dumas

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Guerre fiscale de haute intensité

Les guerres, toutes les guerres, n’ont qu’un seul combustible : la haine.

Peut-on tuer sans haïr ? Oui, mais alors uniquement pour survivre. L’homme ne peut tuer que pour se nourrir ou pour défendre sa vie, sauf cas de délire ou de haine.

Poutine a pris la responsabilité, depuis des années, d’instiller l’idée de grandeur dans les âmes simples du peuple russe, pour ensuite désigner les Ukrainiens comme de dangereux nazis qui doivent être haïs aveuglement comme il se doit.

Dans l’absolu son attitude est étrange car les Russes ayant un territoire trop grand devraient  tenter de séduire et d’accueillir et non de conquérir de l’espace qu’ils ont déjà en surplus. Cette immensité leur fait craindre sans doute la possibilité d’être totalement dilués dans la masse que l’espace permettrait d’absorber.

Qu’importe sa logique, aujourd’hui c’est l’Ukraine que Poutine convoite, il faut faire avec.

Bien que foireux son plan marche. Il a alimenté la machine à fabriquer de la haine en exposant ses conscrits, morts en abondance, au début du déclanchement de « sa guerre », appelant naturellement vengeance et preuve de ce qu’il avançait.

Aujourd’hui il va éradiquer l’Ukraine, ses opposants internes n’ont plus d’écho, trop de haine en son pays les rendent inaudibles.

Jusqu’où iront les cercles concentriques de cette haine ira la guerre.

Très loin sans doute, jusque chez nous probablement où cette haine viendra se juxtaposer à celle que cultivent nos hommes de l’Etat.

La marque ultime, intellectuellement visible, de la haine en Ukraine est la déclaration, délirante et absolument pas crédible, de la propagande russe accusant le jeune journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff d’espionnage pour justifier son assassinat.

Tout cela est si loin, si proche.

La haine en France est distillée par Bercy. Depuis de nombreuses années, disons cinquante ans, Bercy tape dans la caisse commune au profit de quelques’uns.

Ce faisant Bercy ne peut pas ignorer que ce vol manifeste a un terme, c’est : la faillite. Nul n’ignore que toutes dépenses inconsidérées mènent à la faillite.

Bercy a naturellement anticipé. Dans le même temps que Bercy puisait dans la richesse commune pour ses intérêts propres, en fait pour le pouvoir, Bercy répandait la haine des possédants plumés ou à plumer, de telle sorte que leur sort, leur ruine, ne puissent émouvoir personne.

Cette haine aujourd’hui est tenace, elle s’est emparée de tout le corps social, sans exception, justice comprise. Elle est suicidaire.

Elle s’imbrique étroitement dans toute autre haine passant à sa portée. Car la haine appelle la haine, c’est ainsi naturellement.

Sans aucune raison objective, le déversement de la haine en Ukraine va intensifier celle qui sévit chez nous, par simple capillarité. Et, comme Bercy est au bout du rouleau, l’explosion est imminente.

Les possédants, vrais ou inventés, déjà haïs, vont être intégralement pillés, puis déportés et assassinés, c’est écrit et ce sera la disparition de notre société.

Excessif pensez-vous ? Pouvez-vous penser autrement ? Non, la haine est là, elle emporte tout, chacun de nous inclus.

Nous sommes au point d’entrée de la guerre fiscale de haute intensité.

Je suis une des premières victimes, j’ai mis longtemps à comprendre la situation, trop longtemps. Il aurait fallu partir… trop tard pour moi. Peut-être pas pour vous. Dépêchez-vous avant que les frontières se ferment…

Bien à vous. H. Dumas

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C’est de la faute des Anglais

Scènes de pillage, de vol et de pagaille monstre au stade de France à Saint Denis, lacrymogènes et charges de nos CRS-bioniques : que de l’ordinaire… pour la France.

Le cœur des irresponsables qui s’acharne sur le bouc-émissaire de service, ici le supporter anglais : encore de l’ordinaire.

Les ministres, pourtant présents, qui ont tout vu, accusent entre 30 et 40 000 supporters anglais de s’être présentés avec de faux billets. Soit la moitié du stade. Donc, puisque le stade était complet, ce sont 120 000 personnes qui se seraient présentées aux portes.

Darmanin a dû utiliser le compteur fou des services de police, celui qui minore de moitié le nombre de manifestants opposants et double celui de manifestants favorables. Le fameux compteur alchimique des sorcelleries policières.

Il a son pendant aux services fiscaux, où il double la valorisation des biens pour les taxer et les diminue de moitié pour les exproprier.

Attention, le maire Anotin s’insurge, ce qui n’est pas anodin. Il ne manquerait plus que le monde s’imagine que Saint Denis n’est pas la cité la plus calme, la plus bisounours de la banlieue parisienne. — Encore un qui n’a jamais travaillé –. Mais il a l’œil, aucun de ses habitants n’a profité de cette affluence de la Ligue des Champions pour foutre un peu le bordel, seuls les Anglais ont pillé, volé, fait le coup de point avec les stadiers et les flics… dont acte.

Nos supporters français n’auraient jamais fait ça, nos banlieusards non plus. Si vous comparez avec Geoffroy Guichard le lendemain, vous faites du mauvais esprit. Et puis… qui prouve que les Anglais ne seraient pas passés par Saint Etienne avant de rentrer chez eux…

Tout est clair

La surprise a été totale dans le rang de nos fonctionnaires aux compétences universelles. Jamais ils n’auraient pu imaginer l’existence de resquilleurs, d’ailleurs envisageaient-ils simplement un contrôle des billets ? C’est si peu courant en France où tout est à tout le monde, pour tout le monde, gratuitement : les hôpitaux, la justice, les flics, les transports, les piscines, les lycées, les facultés, etc…

Nos fonctionnaires n’avaient jamais été débordés de la sorte par des tricheurs. Habituellement ce sont eux qui resquillent, qui prennent les meilleures places au détriment de ceux qui travaillent qu’ils volent sans vergogne.

Nous pouvons donner des leçons de vol et de combine au monde entier, le plus grand escroc du monde vit à Bercy, d’où il pille sans limite.

Evidemment c’est un peu limite comme compétence, et quand le monde entier regarde, ça la fout mal.

Alors nous passons au deuxième trait de génie de nos fonctionnaires, la délation, la victimisation et le bouc-émissaire. Le déni. La fuite, l’accusation anonyme.

Ici c’est le supporter anglais, ailleurs c’est le capitaliste… peu importe, c’est l’autre.

Nos fonctionnaires sèment la chienlit comme d’autres le Colza. Le corporatisme et l’impunité sont leurs engrais.

La récolte est prodigieuse, nos stocks sont impressionnants, malheureusement le produit s’exporte mal ou chez des indigents eux-mêmes déjà ruinés par ce type de culture toxique.

Et Macron dans tout ça ? Il se marre, il est toujours en train de se marrer. Il faut dire qu’avec sa vieille copine ils ont de quoi se marrer tant ils ont mystifié les autres. Ils s’y connaissent en termes de resquille.

La partie continue. Ce pays est entre les mains de ravis-prétentieux, cyniques et incompétents, qui se sont regroupés en corporations, qui pratiquent la politique de la connivence, qui ne peuvent que faire illusion et… pas longtemps.

Par exemple, Bercy qui a dépensé l’argent des autres, provoqué notre faillite, fait mine aujourd’hui d’être l’interlocuteur ad hoc pour organiser le pillage à venir pour rembourser les dettes. Deux fois pilleur Bercy s’autocongratule journellement.

Sont-ils fous, cons ou malhonnêtes ? Un peu des trois sans doute.

Qu’importe, pour nous seul compte le résultat de ces pensées et méthodes mortifères.

La France va disparaitre, ne me demandez pas comment je ne le sais pas encore, par contre pourquoi je le sais et je vous en parle ici billets après billets.

Bien à vous. H. Dumas

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