Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Rien n’existe puisque tout aurait pu ne pas exister ou être autrement. En conséquence pour ceux qui ne sont pas là au moment où les choses se font, ils n’en connaissent que l’histoire, donc rien.
A New-York les tours jumelles ont existé, elles n’existent plus. Pour ceux qui sont nés après le 11 septembre 2001 les tours n’existent que dans l’histoire, à condition qu’ils s’y intéressent et que personne ne la trafique pour les en exclure.
Mon métier est désorientant à ce sujet. Tel projet qui a remporté tel concourt prend la place de tel autre qui l’a perdu, l’un existe l’autre non. Au départ, dans la tête de leurs concepteurs les deux existaient.
Ces possibles qui ne voient pas le jour sont diaboliques tant le présent n’est finalement que la résultante du hasard qui a privilégié ce que l’on voit, qui nous fait, sans vrai motif pour l’élimination de ce qui ne s’est pas fait, alors que paradoxalement ce qui ne voit pas le jour nous fait aussi, par son absence.
A mon âge, si comme moi on a côtoyé par obligation la chose publique toute sa vie, on est effaré par le culot décisionnel des hommes de l’Etat.
La liberté décisionnelle pour tous devrait s’imposer à celui qui réfléchit cinq minutes, quelle prétention invraisemblable que de prendre la responsabilité de dire pour les autres ce qui sera et ce qui ne sera pas.
Face à une situation qui vous implique, vous imaginez une solution et ses conséquences. Mais, c’est une autre solution qui est mise en œuvre, dont vous imaginez vite les conséquences si c’est un sujet que vous maîtrisez. Hélas vous ne pouvez qu’assister aux évènements que va nouer la décision prise. Il en est ainsi de votre vie dans les pays où les hommes de l’Etat la contraignent, décident pour vous.
Bien plus, personne n’est en mesure de retracer les raisons des résultats, que des imposteurs s’attribueront s’ils sont positifs, que les mêmes imputeront à un bouc émissaire s’ils sont négatifs.
Vous serez seul à connaître le degré de toxicité de ceux qui ont eu le culot de décider, vous serez aussi probablement le seul à comprendre le niveau de bassesse humaine qu’il fallait pour prendre la décision de décider pour les autres.
Et vous serez banni, tant la jouissance de décider touche tous ceux qui en profitent. Le chamboulement provoqué par leurs décisions dans la vie des autres ne les arrête pas plus que les dégâts liés aux appétits homosexuels et pédophiles des curés sur l’esprit de leurs victimes.
Ceux qui comprennent cela jeunes sont des génies, ceux qui le comprennent vieux meurent blessés, ceux qui ne le comprennent jamais sont l’écrasante majorité des cons qui nous entourent.
Aujourd’hui l’hôpital s’effondre, la France est un champ ridicule et inutile d’éoliennes que les écolos responsables tentent de masquer par la violence, les déficits qui éparpillent le capital nous mènent droit à la misère, les hommes de l’Etat ramassent les armes car ils craignent le pire, tout cela n’est pas une suite de hasards malheureux mais bien les conséquences des décisions prises par les hommes de l’Etat dans les buts exclusifs de jouir et se faire élire, depuis 1970. Pas un ne paiera… l’addition est pour nous, d’abord pour ceux qui comprennent depuis le début, puis pour tous incluant ceux qui n’ont rien compris….
Bien à vous. H. Dumas
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Les Services Fiscaux ont inventé de toute pièce, à l’aide d’un faux certificat d’urbanisme grossier rapporté par le maire de la commune, un redressement lors de la succession de ma mère dont j’ai mis vingt ans à me débarrasser.
Bien plus, face à mon énergique contestation ils décidèrent de me tuer à l’aide de deux faux redressements (2M€) basés sur deux oppositions à contrôle fiscal inexistantes. Sur ces deux derniers points je n’ai pas encore pu obtenir réparation, mais je m’y emploie.
La Cour d’appel de Montpellier, qui m’a donné raison dans la succession de ma mère après renvoi par la Cour de cassation, trouve tout cela normal. Le faux, pense-t-elle sans doute, est une façon naturelle de s’exprimer pour les Services Fiscaux : « l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant » (extrait de l’arrêt)
Le faux produit par le fisc, sur lequel est bâti tout le redressement, n’est qu’une « simple divergence quant à l’évaluation des biens… »
Les conséquences
Dès le début les Services Fiscaux ont bloqué tous mes biens personnels et professionnels par des hypothèques. Ils ont pratiqué une moyenne d’un ATD par mois sur mes comptes en banque. Ils m’ont mis depuis vingt ans dans une situation de trésorerie indigente, ils ont paralysé ma vie économique, ma vie tout court.
Ils ont tenté et tentent encore de vendre mes biens aux enchères publiques. Que du bonheur. La seule question qui vaille est : comment suis-je encore en vie ?
Finalement, j’ai pu vendre quelques biens que j’avais réussi à libérer parce que le fisc avait oublié de faire la publicité obligatoire avant la vente forcée qu’il envisageait de ces biens. Le Tribunal de La Rochelle a annulé sa saisie, comme le prévoit la loi, j’ai donc vendu ces biens pour vivre.
On notera que la même situation au Tribunal de Montpellier, où le JEX me hait personnellement pour des motifs que j’ignore, n’a pas été jugée de la sorte pour le même manquement du fisc. Le magistrat a simplement reporté la vente forcée, tout en m’interdisant la vente amiable. Ici, une vraie complicité s’est installée entre le fisc et le juge COMBARET, que je vais dénoncer ce mois de novembre sous la forme d’une plainte en escroquerie au jugement.
Revenons à nos moutons
Sitôt ma trésorerie un tout petit peu renflouée, en priorité je paie mes retards sur les impôts dus et non contestables, je veux parler des taxes foncières, des taxes professionnelles, que seul le blocage indu de ma trésorerie engagé par le fisc m’a empêché de payer plus tôt.
Il tombe sous le sens que les majorations pour paiement tardif ne me sont pas applicables, puisque ce paiement tardif est uniquement dû aux harcèlements du fisc.
J’en demande le dégrèvement.
Et… je tombe sur les humanoïdes au service des Services Fiscaux. Car, il faut savoir que les employés du fisc ne sont pas payés pour réfléchir, mais pour encaisser « quoiqu’il en coûte »…
Ils ont été débarrassés de tout ce qui pourrait ressembler à de l’empathie, de la compréhension, de l’intelligence, ce sont des caisses enregistreuses à apparence humaine. Dans ce cadre toute attitude, y compris odieuse ou mensongère, leur est autorisée, conseillée, et une impunité totale leur est accordée au cas, rarissime, où un contribuable ferait remarquer ces manquements à l’humanité.
Le problème n’est donc pas la réalité de la dette pour l’humanoïde, mais la conformité de son expédition.
Je vous explique
Mettons, nous sommes dans la cour de l’école. Je vous dis : tu vois ce trait par terre ? Si tu le franchis tu as un gage, on joue à « touché-attrapé » et moi je peux le franchir une minute toutes les cinq minutes.
Cela vous parait raisonnable, vous donnez votre accord et vous commencez à jouer.
Mais aussitôt, je vous pousse de l’autre côté du trait et j’exige que vous soyez sanctionné d’un gage….
Vous arrêtez de jouer, non ?
Avec le fisc c’est le même jeu, sauf que l’on ne peut pas s’arrêter de jouer…
Bien à vous. H. Dumas
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La raison est la misère de l’homme, qui n’est raisonnable que par hasard, par obligation, alors qu’il est croyant volontairement, indépendamment de son environnement.
Ses croyances lui appartiennent alors que la raison lui est imposée de l’extérieur.
Le croyant a l’orgueil du créateur alors que le raisonnable se plie aux contraintes du vivant qui le rendent humble.
Le conflit inévitable entre croyance et raison génère le désespoir, souvent dissimulé en passion.
Tout est là.
La difficulté tient au fait que la politique, démocratie ou autocratie, est le royaume des croyances, donc des mensonges, des affirmations non vérifiées et non vérifiables.
La politique se retourne toujours, « culbutairement », du mandat légitime vers le pouvoir absolu. Sa base est plombée par la jouissance, la facilité, du pouvoir. Tout finit en politique par une prise de pouvoir absolue, c’est si simple… Exemple ordinaire
Les écolos ont séduit par le raisonnement, la manipulation, entrainant des conséquences qui paraissaient avantageuses pour ceux qui avaient les moyens du surcoût de l’écologie, qui étaient ravis de voir les peuples moins pécunieux au tapis.
Pour de multiples raisons, dont la principale est une redistribution aveugle du capital tombé de ce fait entre des mains dispendieuses qui ont entrainé sa disparition par dévalorisation de son moyen d’échange et de stabilité : la monnaie, la haine du capital a accompagné sa disparition, son remplacement par la fausse monnaie. Merci M. Piketty.
Très vite l’écologie a fait faillite, elle n’a dû sa survie qu’à la mise en scène d’une vérité invérifiable : le réchauffement climatique, enfer de cette nouvelle religion, outil de culpabilisation, de jugements et de procès aveugles en trahison. Dans le même temps, promesse d’un avenir heureux aux fidèles pratiquants.
Les politiques adhèrent à cette croyance qui leur facilite l’exercice du pouvoir en clouant le bec aux opposants. Mais la population est tentée par la raison qui lui fait part humblement des conséquences désastreuses sur sa vie de cette nouvelle religion.
Alors, déconsidérés, les croyants deviennent violents. Ils se dirigent vers la terreur qui précède le pouvoir absolu. Tels les communistes en leur temps, ils sont prêts à tout pour imposer leur croyance. Gros temps…
Il est amusant de décortiquer ce fonctionnement au jour le jour, dans son ordinaire. Par exemple la voiture.
Aujourd’hui, l’industrie automobile a finalisé un produit complètement stupéfiant. La voiture a des propriétés dynamiques et intellectuelles qui sont impressionnantes. Mais aussi terriblement frustrantes tant elles demanderaient d’espace pour profiter de ces atouts, tant aussi elles sont accidentogènes du fait du fossé entre ces capacités et leur environnement dédié.
L’écologie en a fait sa bête noire, ce n’est qu’une passion de plus autour de la caisse à quatre roues. Mais pas la moindre. De pots catalytiques en contrôles techniques, de dos d’âne en stigmatisations générales, de limitations de vitesse en privations de permis de conduire, nous arrivons au 110 km/h sur les autoroutes et, parait-il, 68% des Français en faveur de la mesure.
Je suis un gros rouleur, 60 000 km par an. La plus grande partie sur autoroute.
Je suis en mesure de vous affirmer qu’il n’y a pas 68% des Français sur l’autoroute. Même pas la moitié de ce pourcentage.
Lorsque les Français vont sur l’autoroute, la plupart du temps les camions n’y sont pas, c’est le weekend, la circulation bouchonne, la vitesse est réduite.
Ceux qui pratiquent beaucoup savent que les camions roulent à 100 km/h, qu’ils sont majoritaires en volume présent et déplacé, que 110 km/h pour les automobiles prises dans ce trafic est une vitesse inadaptée.
Et pourtant, on retient l’opinion de ceux qui n’affrontent pas le problème, elle sera imposée à ceux qui l’affrontent, qui devront se démerder avec les contraintes que cela va leur imposer.
C’est ça la croyance écologique, un truc aussi con et pervers que toutes les autres croyances. Mais qui se prétend scientifique, et qui est de ce fait la plus prétentieuse des croyances qui nous ont empoisonné la vie jusqu’à ce jour. Et oui : les écolos sont bouffis d’orgueil.
Bien à vous. H. Dumas
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A l’occasion de sa nomination à la présidence du tribunal de La Rochelle voici ce que déclare cette jeune magistrate de 45 ans : « La justice doit s’adapter à l’évolution de la société, même s’il reste du chemin à accomplir pour trouver l’équilibre entre le numérique et l’audience, et prendre le temps d’écouter les justiciables ».
Un courage certain cette déclaration. Un peu comme celles de Tartarin… parce que dans les faits…
Certes, Madame Sylvie Berbach est bien de sa personne, un sourire sympathique, du genre à pouvoir affronter tout type de réception officielle, à avaler en souriant tout type de vérines ou canapés sans s’en mettre plein les doigts ou renverser sa coupe de champagne sur le maire, le préfet, ou tout autre officiel et gratin invités.
Mais, pour son tribunal… je vous raconte.
Le 3 novembre 2022, je suis convoqué à l’audience correctionnelle du jeudi à La Rochelle. Trois affaires vont être évoquées.
Ma citation directe contre l’ancien Directeur ces Services Fiscaux de La Charente-Maritime, Monsieur Garnier.
Ma citation directe contre Messieurs Fountaine Président de la CDA de La Rochelle, M. Gervais son adjoint à l’urbanisme et M. Brillet directeur de l’EPFNA. Qui fait l’objet, de la part de ces messieurs, de deux plaintes pour diffamation publique.
Ces citations datent un peu, il a fallu avant qu’elles arrivent en audience passer par les consignations et les différents délais d’une justice malade de sa pauvreté financière donc organisationnelle, mais pas que…
Lors des audiences précédentes on m’a promis une heure et demie de temps de parole, pour pouvoir expliquer ce qu’a été ma vie, ce qu’est mon combat.
C’est très important puisqu’au pénal le justiciable fait l’objet d’une appréciation de personnalité et que mes adversaires ont l’habitude de plaider mon asociabilité qui serait un affront à leur perfection, à leur statut de fonctionnaires ou d’élus parfaits, irréprochables.
Alors que la vérité serait plutôt le contraire, ce sont des crapules corrompues et sans scrupule, et je suis pour ma part un Français moyen attaché à l’intégrité et à notre collectivité, j’ai payé le prix pour cela. Vous imaginez la joie que je me faisais d’enfin pouvoir m’expliquer, après plus de vingt ans de harcèlement fiscal et d’entraves à mon travail.
Oui, mais voilà…
D’abord l’audience a été divisée en deux. Une première partie de 13h30 à 16h où ont été appelées toutes les affaires, où l’audience était publique, où la presse était présente. Une deuxième partie à partir de 16h où j’étais seul… Plus personne, une espèce de huit clos…vous voyez le genre. Quelle idée bizarre…
La formation du tribunal, dont je ne connais ni les visages ni les noms, était en apesanteur. Le magistrat président d’audience visiblement incompétent en urbanisme, en fiscalité, et sans connaissance des dossiers dans lesquels il a passé l’audience à fouiller sans succès pour retrouver les documents dont il voulait parler…
En premier lieu, il m’a indiqué qu’il était hors de question qu’il me laisse du temps pour me présenter. Alors que mes adversaires ne se sont pas gênés pour évoquer ma possible instabilité et irresponsabilité sociale, et lui-même a insisté sur les dix condamnations apparaissant à mon casier judiciaires et visant mes démêlés avec des fonctionnaires. Ce que d’une part je conteste formellement et qui d’autre part se résumerait à des conflits routiers avec la maréchaussée et ses pièges radarisés. Ce qui n’est pas anormal pour quelqu’un qui fait 60 000 km par an depuis 60 ans… des conflits qui normalement n’apparaissent pas au casier judiciaire…
Affaire Garnier
C’est dans ces conditions que le Président de la formation a appelé l’affaire fiscale en premier. Là, la Procureur a bredouillé trois ou quatre mots inaudibles, puis le Président a déclaré que les faits étaient prescrits. Alors le Tribunal c’est immédiatement retiré pour délibérer, il est rapidement revenu, et voilà… bouclée : prescrit !!! Sans qu’on sache ce qui serait prescrit…
Les bras m’en sont tombés. Une citation essentielle, sociétale, gravissime…Mais aussi, un article 459 du Code de Procédure Pénale qui dit entre autres : « Le tribunal qui est tenu de répondre aux conclusions ainsi régulièrement déposées doit joindre au fond les incidents et exceptions dont il est saisi, et y statuer par un seul et même jugement en se prononçant en premier lieu sur l’exception et ensuite sur le fond. Il ne peut en être autrement qu’au cas d’impossibilité absolue, ou encore lorsqu’une décision immédiate sur l’incident ou sur l’exception est commandée par une disposition qui touche à l’ordre public. »
Je fais appel évidemment. Mais quand même : “prendre le temps d’écouter les justiciables”; oui mais, sauf s’ils mettent en cause Bercy par exemple.
Car cette citation, elle traitait sur le fond du problème du pillage de la France par Bercy qui ne peut pas perdurer, qui va détruire profondément le pacte social et entrainer la ruine du pays. Circulez, il n’y a rien à voir dit Mme Berbach. Car, n’en doutons pas, c’est sur ses ordres que cette mascarade a eu lieu.
Alors, est-elle cynique, croyante, complice volontaire ou otage ? Nous le dira-t-elle ?
C’est quand même à gerber, non ?
Affaire Fountaine, Gervais et Brillet, la mascarade continue.
J’affirme que ces Messieurs sont des tricheurs, des voleurs, qu’ils piétinent le fondement de notre société “la propriété privée”, je le prouve, je le dis… et je suis poursuivi par eux pour diffamation. C’est un peu comme si ayant affirmé que le mafieux Al Capone est un assassin j’étais condamné pour diffamation sur poursuite de sa famille…
Sur ce sujet la formation du tribunal a été émouvante. Tous au fond de leurs chaises, rêvassant, probablement à un paysage polynésien ou encore à leurs futures lessives et repassages, et un Président, au top de son niveau, occultant les faits, refusant de relire avec moi ma citation pour laquelle je suis poursuivi en diffamation, refusant de débattre des faits que je dénonce, de la réalité des escroqueries au jugement dont se rendent coupables ceux qui me poursuivent abusivement, eux-mêmes auteurs d’un vol de plus de 17 millions d’Euros.
Voilà donc ou nous en sommes, et le jugement sera pris sur le siège : je suis condamné pour diffamation !!! C’est incroyable.
C’est confirmé, donc la vision de Mme Berbach, lorsqu’elle parle de « prendre le temps d’écouter les justiciables », c’est d’éliminer ce qui gêne, ce qui pourrait contrarier le pouvoir des élus et des fonctionnaires ?
Ce croit-elle divinisée par l’école de la magistrature et ainsi dotée d’une mission qui consisterait à protéger les siens, fonctionnaires et élus, des soubresauts des manants que nous sommes ?
« Qu’ils se taisent et nous laissent agir pour leur bien, nous qui savons tout et eux qui ne savent rien » est sans doute sa religion.
Mais ce n’est pas ainsi que se passent les choses.
La société est faite de multitudes de passions, d’activités, de professions, de compétences. L’économie est une de ses composantes, au même titre que la science, l’art, la politique, etc…
L’économie a ses règles, ses devoirs, qu’il ne faut pas trahir sous peine de la voir s’effondrer. Visiblement Madame Berbach n’a aucune idée de ces règles, de ces devoirs. Dans le fond ce n’est pas grave, elle n’est pas un acteur économique. Mais, ce qui est grave, c’est qu’elle se permet de faire juger, sans y connaître et sans écouter, les problèmes profonds de cette activité.
Elle se permet de jeter sur moi, qui les dénonce, l’opprobre et la ruine. Elle trahit la mission dont elle se croit investie. Alors qu’elle n’a pas les compétences, ou pire, qu’elle a une vision erronée de l’économie à partir de croyances ineptes.
Là aussi il y a appel.
Mais, objectivement : peut-on espérer ?
Bien à vous. H. Dumas
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On cherche vainement les motivations de ceux qui blessent, qui torturent et qui tuent.
Les homosexuels, les femmes, les contribuables, les ouvriers maltraités, les juifs, les arabes, les jeunes déboussolés, les faibles, les originaux et bien d’autres subissent vexations, humiliations, violences verbales voire physiques.
Ceux qui sont à la base de ces violences, ceux qui les analysent, se perdent dans des pseudo-croyances pour les premiers, dans des considérations psychologiques pour les seconds.
Les pseudo-croyances organisent le bien et le mal, la vérité, de telle sorte que celui qui croit n’ait plus à s’interroger lors de chaque situation, qu’il puisse agir sûr de son bon droit, qu’il soit déresponsabilisé, qu’il se sente investi par le groupe de pensée auquel il prétend appartenir. Dans ces délires on peut classer les religions, le communisme, le suprématisme, tous les obscurantismes… tout ce qui affirme sans souci pour la raison, pour la discussion, pour la réflexion, pour la liberté de penser.
Les considérations psychologiques excusent. En règle générale le libre arbitre n’existe pas pour elles, l’être humain n’est qu’une chaine de stimuli qui aboutit à l’acte bon ou mauvais. Tout présent est le fruit du passé.
En ce qui me concerne, comme l’exprime le titre de ce billet, je crois que tout est beaucoup plus simple : ceux qui blessent aiment ça.
Ils aiment faire du mal, dénoncer, détruire, voir souffrir, haïr. Cela de façon sélective. Toute excuse pour eux est bonne à prendre.
Celui-là est raciste, nationaliste, corporatiste, clanique, cet autre est convaincu, embrigadé. Ils pratiquent le prosélytisme, ou encore… ils sont inspecteurs des impôts, de l’URSSAF ou de je ne sais quelle boutique qui se la pète et se prétend indispensable à l’humanité, tout en affichant une absence déroutante de résultat.
J’exclus la violence réflexe, celle qui répond à l’agression, qui rentre dans le cadre de la légitime défense.
Il faut bien arrêter les cons qui font du mal pour rien. C’est le problème.
Malheureusement, tous les violents prétendent défendre quelque chose.
Je ne vois qu’une solution pour y voir plus clair, c’est la logique populaire : « C’est celui qui dit qui l’est ».
Transposé au thème développé je dirais que c’est celui qui commence le premier acte de violence qui a tort. Celui qui prend la responsabilité de passer de la discussion à l’action agressive.
C’est toujours le tortionnaire qui a tort, quelles que soient les raisons dont il se pare. Parce qu’en fait il n’agit pas pour ces raisons mais parce qu’il aime faire mal.
Tout ça pour vous dire que Bercy n’a aucune excuse à mettre en avant pour le mal que cette boutique répand journellement, Bercy est entièrement responsable du carnage qu’elle pratique, y compris éventuellement sur des tricheurs invétérés qui sont si peu nombreux que leur tricherie ne justifie pas la haine colportée par Bercy qui n’agit qu’en raison de son plaisir à faire du mal.
J’affirme donc ici, d’expérience, que Bercy est entièrement tournée vers le mal, la torture, le harcèlement, l’injustice, l’abus de pouvoir, l’escroquerie au jugement, par goût et non par nécessité ou raison.
Bien à vous. H. Dumas
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Je ne suis pas un adepte du mensonge et je déteste les rumeurs. Je crois devoir en conclure que je manque cruellement de poésie.
Les poètes, les artistes-créateurs en règle générale, sont les hérauts de l’épopée.
L’épopée est au fond des rêves de chacun, elle n’est que mensonge mais reste épopée. Cervantès en 1605 en fit la picaresque et passionnée critique dans son ouvrage « L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ».
Les épopées trouvent leur source dans la grandeur ou dans la décadence, dans le mal ou dans le bien, dans la félicité ou dans le malaise, dans la richesse ou dans la misère, dans l’espoir ou dans le désespoir, mais leur carburant est le rêve, le mensonge, la rumeur, elles recherchent la proximité de l’absolu.
Les poètes sont idéalistes ou sataniques, toujours séduisants pour ceux qui partagent leurs épopées.
J’ai probablement tort si l’on tient compte de l’estime que chacun porte à ses poètes, mais je n’aime pas la poésie, car je n’aime ni le mensonge ni la rumeur, donc très peu l’épopée.
Je suis assez terre à terre. Disons pragmatique. J’ai du mal à m’envoler, du mal à ne pas voir la complaisance, les arrières pensées du « cimetière marin » de Valery.
Ce qui ne m’empêche pas d’observer et d’essayer de comprendre la poésie des autres, qu’elle soit courtisane ou critique.
Ainsi, dans le délire poétique toxique, je trouve que Poutine fait très fort.
Il n’est pas le premier. Mais quelle énormité de voir un être humain arriver à engager son peuple dans une épopée qui se résume au vol et au meurtre du voisin…
Par quelle magie arrive alors un temps où plus personne ne peut faire la différence entre mensonge, rumeur et vérité.
Comment cela est-il possible ? Pourquoi est-ce constant ? Pourquoi l’expérience ne sert à rien, tout recommence à l’identique ?
Né en 1944, j’ai eu la chance de vivre un cycle complet allant du vrai au faux.
Après la guerre l’ambiance générale était à la vérité, même si le pourcentage des menteurs était probablement stable ils n’étaient pas écoutés. Cela alors même que l’information n’était pas libre et aurait pu être entièrement trafiquée. C’est d’ailleurs ce qu’ont prétendu les zélotes de l’épopée collectiviste, pour répandre leurs mensonges, leur propre épopée.
Puis, j’ai vu la parole se libérer et la sympathie pour le mensonge se développer exponentiellement. Alors que dans le même temps et sous d’autres cieux, le même mensonge s’épanouissait aussi, mais au contraire à travers la propagande obligatoire, la parole prisonnière.
Aujourd’hui, le discours à remplacé la raison, la collectivité libre de s’exprimer court après les rumeurs, les dépasse, les amplifie… partout.
La poésie est la maitresse du monde, malheur à celui qui évoque la raison, la simple vérité, toute nue, si mal gaulée…
J’oserai dire : c’est quoi ce délire ?
Où allons-nous, de bombes sales en Nazis ressuscités, de peuple russe sanguinaire en bombes sophistiquées qui tuent partout après quelques secondes de vol…
Tout cela est excessif, pas sérieux, tout cela est ridicule, et pourtant tout cela est notre quotidien, notre normalité, notre poésie. Il est bien venu d’y croire.
Cette poésie qui derrière sa séduction cache quelquefois le meilleur, mais souvent le pire. Car, qu’elle soit beauté ou hideur, elle commence toujours par mentir.
Voici donc le temps des poètes, ce n’est pas le mien.
J’ai peu d’espoir d’avoir le temps de voir revenir celui que j’aime, celui des bâtisseurs.
C’est une question que je me pose régulièrement, à laquelle je ne trouve pas de réponse rationnelle.
Il y a bien deux ou trois constatations incontournables :
– D’abord je ne parle que le français, ce qui limite ma communication avec les autres communautés. Il me reste le Québec… Qu’ai-je comme point commun avec les québécois, en dehors de la langue ? Tout. Ce qui me laisse supposer que le mur de la langue dépassé il en serait de même avec le monde entier, tant le Québec est différent des contrées où je séjourne. Rien donc d’original par la langue, sauf la difficulté personnelle de communication.
– Puis, je pense à mon environnement, mes paysages, les ambiances, mes possessions, mes amis, mes habitudes, tout cela me manque vite lorsque j’en suis séparé. Mais, en y réfléchissant, je me dis que, quelles que puissent être ces émotions ailleurs, elles donneraient le même résultat. Je pourrais donc être d’ailleurs et être le même.
– Enfin je pense aux règles de la société dans laquelle je vis. Et là, tout change. Je ressens que si les règles étaient tout autre, ma vie pourrait être complètement différente.
En réalité, c’est la constitution qui régit nos sociétés qui nous différencie. Rien de plus.
Or ces règles ne sont que conventions humaines, même chez ceux où elles sont habillées de l’onction divine.
Comment se fait-il que les hommes puissent accorder à ces règles un pouvoir supérieur au leur, alors qu’elles émanent d’eux ?
C’est là que réside le nœud de tout le drame de l’humanité.
Comment peut-on se battre, tuer ou mourir, en prétendant imposer sa règle aux autres ?
C’est là que se situe l’escroquerie mortelle.
En fait ceux qui haranguent au nom du dogme, de son droit, mentent. Ceux qui font mine de les suivre aussi. Ce mensonge les entraine ensuite au pillage et au meurtre.
Car s’ils mentent c’est pour dissimuler, le mensonge n’ayant pas d’autre fonction.
Que dissimulent-ils ? Leur désir de posséder ce qu’ils envient chez l’autre, soit que l’autre entrave leur souhait ou qu’il possède par hasard ce qu’ils souhaitent et n’ont pas.
Tout n’est que cupidité.
Le moteur de l’humanité est la cupidité. Elle arrive à se dissimuler dans des attitudes ou des discours si sophistiqués qu’elle peut impunément accéder à tous les excès.
Elle est si puissante que même celui qui a tout reste cupide, c’est infernal, insatiable et incontournable.
On dit que l’Ecclésiaste assure que : « vanité des vanités, tout est vanité ».
S’agissant d’une traduction, peut-être que le terme « cupidité » eut été plus approprié, plus significatif, plus porteur d’enseignement, plus terre à terre, moins hermétique donc plus utile.
Reste une question : la cupidité est-elle le reflexe de survie face au risque du manque ?
Effectivement les sociétés repues possèdent en elles des membres qui affirment et tendent à prouver qu’ils ne sont pas cupides. Sont-ils sincères où simplement optimistes face au manque dont ils s’estimeraient à l’abri ?
A l’inverse des sociétés frappées par le manque ont des membres sans signe de cupidité, fatalistes, humains dirions-nous.
Donc, rien de tranché.
Rien qui puisse expliquer la cupidité de nos élus, de Bercy, de nos protestataires professionnels, de nos champions de l’humilité…
En réalité les problèmes qui sont devant nous, dont l’explosion va nous souffler, sont difficiles à codifier, à classer. Il est clair que la cupidité en est sans doute le moteur principal, en faire la démonstration sera probablement impossible… cela dure depuis des millénaires…
Cette impossibilité à expliquer, à démontrer, laisse peu de place à une solution, à la sagesse, à l’optimisme.
Bien à vous. H. Dumas
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A qui profite la grève qui touche les raffineries ?
C’est une question que nous avons le droit de nous poser.
Les revendications en jeu quant à l’augmentation des salaires ne sont pas crédibles. Les personnels impliqués paraissent avoir des salaires privilégiés. Même si toute augmentation par les jours d’inflation qui courent est bonne à prendre, il faut aussi penser à ceux qui gagnent moins et que la grève touche durement. Les syndicats ne sont pas très à l’aise sur ce point, ils ont réagi violemment à l’information répandue sur les salaires actuels.
L’idée de distribuer le capital, de le transformer en redistribution d’“argent consommation” est absurde. Total est sur le marché économique mondial, où le capital tient sa vraie place, qui consiste — comme nous le savons — à accumuler et transmettre pour servir de base à l’entreprise, où les investisseurs étant essentiels sont rémunérés en priorité.
Alors, pourquoi cette grève dure ?
Je vous propose une hypothèse qui n’est pas complotiste, qui imagine des liens et synergies potentiels. Il s’agit d’une réflexion imaginaire, j’insiste.
La CGT et l’URSS ont vécu dans une étroite interdépendance pendant cinquante ans. Peut-être encore aujourd’hui.
Les Services secrets russes ont probablement des dossiers embarrassants sur la CGT, du moins c’est envisageable. Ce qui obligerait cette dernière.
Dans l’état actuel de sa situation, la Russie à un intérêt évident à créer un choc dans l’opinion publique sur l’idée d’une rupture d’approvisionnement. En effet, pour cette opinion publique la Russie est présentée comme un élément essentiel de notre approvisionnement.
Ce choc peut créer un basculement de la sympathie envers l’Ukraine, qui aura tôt fait de fondre face à l’idée qu’elle pourrait générer une pénurie de pétrole.
Les hommes de l’Etat, qui ne veulent pas se sacrifier pour l’Ukraine, ont un intérêt à laisser mariner la situation, surtout s’il sont finalement sûrs qu’elle est artificielle et se résorbera d’elle-même.
C’est une hypothèse plausible, qui aurait de grandes chances d’atteindre son but
Cette caisse de retraite est celle à laquelle j’ai été rattaché de force, contre mon gré, en 1964 quand je me suis installé à mon compte. Plus exactement c’est la caisse où j’ai échoué après quelques errements dont je n’ai pas exactement le souvenir mais qui m’ont toujours été imposés.
Donc, sous couvert des hommes de l’Etat voici le discours qui m’a été tenu par les inventeurs de la combine : « Nous nous occupons de votre retraite – vous êtes trop con pour le faire vous-même – vous nous versez à cette effet une somme coquette tous les ans, en fonction de vos revenus et, à 65 ans — donc pour moi, au début, dans 46 ans – nous vous verserons une retraite ».
J’ai compris que l’argent que je donnais allait être géré par des professionnels de haut niveau et que, au terme du contrat que l’on m’obligeait à souscrire, cet argent me serait rendu, augmenté des résultats de leurs compétences, sous la forme d’une retraite mensuelle.
Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.
En lieu et place de professionnels de haut niveau de la gestion et de l’investissement, mon argent a été pris par des incultes primaires, justes bons à le diviser pour le donner directement aux retraités de l’époque.
C’est-à-dire que les entrants payaient les dépenses de la boutique, partagées entre ceux à qui elle avait ouvert des droits. Pas plus tôt donné, l’argent des entrants s’évanouissait, disparaissait.
Cela s’appelle une pyramide de Ponzi.
Les inventeurs du système ont mené longtemps grande vie, jusqu’il y a peu c’était même la vie de château pour eux.
Puis, la masse des entrants s’est tarie, et celle des bénéficiaires a augmenté au point que la pyramide s’est effondrée.
Il y a fort longtemps que les inventeurs du système sont conscients de la situation, de leur indélicatesse. Leur responsabilité morale et intellectuelle est donc totalement engagée.
Toutes les polices et les tribunaux du pays devraient être à leur poursuite.
Parce que, quand même, cette escroquerie en est véritablement une. On veut nous vendre aujourd’hui que nous, les victimes, devons palier à cette escroquerie, qui n’en serait pas une, que même la situation engagerait notre solidarité, que nous devons donc payer.
Mais la solidarité, c’est un choix politique, ça passe par un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat. Rien de tout cela ici. Ce sont une bande de copains qui ont créé ces boutiques, qui se sont servis au passage tant que l’astuce n’a pas été comprise, puis qui ont refilé le bébé aux hommes de l’Etat quand la faillite est devenue évidente.
Cette pyramide de Ponzi n’aurait probablement pas été votée à l’époque par les élus, où alors cela aurait laissé des traces et aurait engagé leur responsabilité.
Alors que là, les escrocs initiaux ont disparu, et on nous explique que c’est nous, les victimes, qui devons payer la facture.
Existe-t-il plus invraisemblable ? Plus scandaleux ?
Par exemple, en ce qui me concerne, ces escrocs me versent 5 500 € par an et me demandent — puisque vu leurs résultats je suis bien obligé de continuer à travailler – une cotisation annuelle de 4 000 €, laquelle ne m’ouvre aucun droit supplémentaire, parce que mon dossier est clos, mon contrat est fini !!!
Mon contrat est fini pour le paiement de ma retraite, mais pas pour le paiement d’une cotisation.
Cette bouffonnerie n’a pas de limite.
Tout comme l’URSSAF et le fisc elle vit de la terreur qu’elle inspire, pas de l’intérêt des prestations qu’elle promet et qu’elle ne peut pas et n’a jamais pu donner. Sauf aux premiers arrivés qui ont été les bénéficiaires de l’escroquerie, mais qui ne sont plus là, paix à leurs âmes.
Comme il n’est pas question que j’accepte cette situation, je suis poursuivi devant les tribunaux.
Que penser lorsque se sont les escrocs qui poursuivent les braves gens devant les tribunaux et que ceux-ci les contraignent ?
Qu’une société aussi déréglée a peu de chance de survivre….
Alors les effets de voix, les larmes de crocodiles de nos élus, peu me chaut, il va falloir qu’ils me saisissent, qu’ils fassent donner leur justice pervertie, s’ils veulent me piller avec leur escroquerie.
La préfectorale c’est l’ENA, c’est-à-dire la haute administration, l’élite administrative.
A ne pas confondre avec la technocratie, qui est le pouvoir des techniciens, lesquels commencent dès l’employé de base des services administratifs. Le responsable des services de la voirie communale – ronds-points et dos d’âne – est un technocrate.
La préfectorale a perdu son pouvoir sous Mitterrand, lors des lois de décentralisation de 1982. Depuis elle rongeait son frein, toute à son idée de reconquête du pouvoir.
Elle a volontairement laissé nos élus de paille s’amuser et claquer tout le fric de la communauté, les technocrates aligner les décisions stupides confiscatoires des libertés fondamentales, jusqu’au point de non-retour qu’elle considère sans doute atteint aujourd’hui.
Elle sort du bois. Et pas discrètement.
Elle met la main sur la police.
La police c’est le terrain. Il y a loin du terrain à la philosophie politique. Poutine en prend conscience, pour l’instant à son désavantage, tout peut changer demain la justice n’existant pas sur le terrain où ne s’impose que le droit de la plus grande violence. Trotski avait compris que quelques hommes violents et déterminés suffisaient pour renverser un pouvoir.
Donc, la police est le pied dans la boue du pouvoir. Victor Hugo en a saisi les états d’âme avec Javert.
La police est populiste et violente, cela va de soi. Pourrait-elle faire autrement ?
La justice, pure projection intellectuelle, ne fonctionne qu’à partir des rapports de police. Ce qui m’a toujours stupéfait, tant ces rapports sont la plupart du temps incompréhensibles et peu fiables.
Mais nos magistrats — peu soucieux de justice et jaloux de l’ordre qu’ils imposent, très éloigné de la pensée de la population — s’accommodaient parfaitement de cet outil qui leur permettait d’imposer un gauchisme depuis longtemps révolu. Le magistrat de base hait le capital, il n’en comprend pas la nécessité, il partage cette idée avec la police, c’est probablement leur seul lien, celui qui les soude.
Les dégâts de cette alliance contre nature sont économiquement énormes en même temps que fatals aux libertés, l’élite s’en émeut.
Elle prend le pouvoir sur la police, elle désarme la magistrature, et certains s’étonnent que Dupont-Moretti, avocat, ne dise rien. Personnellement, je pense qu’il est à la base de l’idée. Comment pourrait-il en être autrement pour un avocat lucide ?
Dans la pratique, en supposant que l’élite soit sincère et démocrate, respectueuse des doits de l’homme, cette reprise en main de la police, cette remise en place de la justice par la maîtrise de ses sources, pourrait être une bonne chose et remettre à sa place les populismes, de droite et de gauche.
Mais, car il y a un mais, et un gros…
Le pouvoir, actuellement un peu dissolu dans la masse, va se retrouver entre les mains de l’élite, d’une petite minorité. Est-on sûr de la qualité humaniste de cette minorité ? Objectivement non.
Alors, comment choisir entre le bordel ambiant installé par nos juges qui neutralise toute organisation efficace, tout progrès, et l’ordre qui sera issu du retour au pouvoir de la préfectorale, de l’élite, avec un risque certain de perte de liberté ?
Qu’importe finalement puisque ce choix : nous ne l’avons pas….
Mais une chose est sûre, cette réforme est tout sauf anodine.
Bien à vous. H. Dumas
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Un an après les faits, nous apprenons qu’un organisme des hommes de l’Etat — la direction interministérielle du numérique (DINUM) — se serait mis en travers de la route de Bercy qui souhaitait recevoir tous les jours nos relevés bancaires.
Pourquoi un an plus tard ?
Comment imaginer objectivement qu’il puisse y avoir des dissensions entre Bercy et n’importe quel service des hommes de l’Etat ?
Bercy est leur employeur à tous, leur patron. Il est les hommes de l’Etat. Il s’agit donc d’une pantomime, même pas d’un complot.
Une question simple : que pourrait faire Bercy d’un tel fatras ? C’est bien beau de recevoir les mouvements de 300 millions de comptes actifs, mettons à 5 écritures par jour en moyenne, donc 1,5 milliards d’infos journalières… et après.
Pas de problème pense la foule, avec ça nos énarques de Bercy sont capables de trouver finement les tricheurs. Mais il faudrait analyser cette masse de données, et surtout ensuite aller sur place pour confirmer d’éventuels soupçons. Un travail monstrueux en temps et en hommes. C’est absurde. Donc ce n’est pas l’objectif.
Je vois pour ma part deux objectifs possibles.
La terreur
Nous en avons souvent parlé, Bercy a besoin de la terreur pour que les Français acceptent de se faire voler le peu qu’ils gagnent, pour rien.
La terreur s’installe en inquiétant des innocents. Inquiéter des coupables s’appelle la justice.
Bercy est le spécialiste de la condamnation des innocents pour voir la panique dans les yeux de tous. J’en suis et vous en êtes des exemples flagrants. Mais la liberté offerte par internet contrarie beaucoup cette méthode, qui a besoin de secret, de discrétion, surtout pas d’informations.
Alors que l’idée d’être nu, visible dans sa nudité par Bercy, est de nature à effrayer tout le monde, et d’englober — donc de dissimuler — tout ciblage de victime. L’idéal, non ?
L’encaissement
Une fois lancés ses fausses condamnations, ses faux redressement, Bercy doit les encaisser, les recouvrer.
Et là, les choses se compliquent, elles ne vont pas aussi vite que Bercy le souhaiterait. L’innocent a tendance à résister plus que le coupable et son compte sera souvent vide quand les ATD le frapperont.
En réalité pour Bercy, recouvrir ses faux redressements c’est un peu la bataille navale de notre jeunesse, Bercy rêve d’une glace pour voir où sont positionnés nos bateaux.
Evidemment avoir nos comptes en banque en mains lui permettrait de les saisir à coup sûr.
Audacieusement mis sur la table, le problème reviendra, c’est sûr.
Car enfin :
Connaissez-vous quelqu’un qui se pose la vraie question, celle des résultats des hommes de l’Etat.
Voilà des gens qui nous prennent de haut depuis plus de quarante ans, qui flattent les plus minables, qui redistribuent aux fainéants l’argent durement gagné par les courageux, qui confondent volontairement oppression et ordre partout, sur la route, dans notre travail, pour notre santé, qui nous désinforment et nous mentent, pour quels résultats ?
Plus moyen de se déplacer normalement, plus de chauffage, plus de boulot, plus de sous, plus de liberté, un harcèlement constant par des minorités dont on ne souhaite pas la disparition mais dont on voudrait bien qu’elles nous lâchent la grappe.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a un monde entre la mission que nous leur avons confiée et leurs résultats.
Et, en plus, il va falloir que nous assumions ce carnage, comme s’il venait de nous, comme si nous en étions responsables.
Personnellement je n’ai jamais rien demandé aux hommes de l’Etat, ni faveur ni service, ni pour mon travail ni pour ma retraite, ni pour aider mes parents ni pour élever mes enfants. Cela ne les empêche pas de me piller au nom de la redistribution.
Quelle bande de cons. Car je ne suis pas le seul dans mon cas, je suis en compagnie de tout ceux qui ne leur ont rien demandé, qui faisaient marcher la machine pendant qu’eux faisaient des claquettes pour être élus.
Pour toutes ces raisons, que ce soit clair, les hommes de l’Etat resteront à ma porte, définitivement, quelles que soient les combines qu’ils puissent mettre en place, ils n’entreront pas chez moi. Mon compte en banque, c’est chez moi.
En ce qui concerne l’incantation, Larousse dit ceci : «Emploi de formules magiques visant à produire un charme, un sortilège »
Concernant la magie, Larousse donne deux axes à sa définition : « 1. Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l’idée qu’il existe des puissances cachées dans la nature, qu’il s’agit de se concilier ou de conjurer, pour s’attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.
Puissance de séduction, d’illusion, charme séducteur : La magie de la musique. »
De tout cela il résulte que l’incantation est le fondement de notre vie personnelle et collective, qu’elle s’oppose directement à la réalité.
Nous pensons tous que la maîtrise d’éléments abstraits, nous appartenant ou appartenant aux autres, serait de nature à changer notre réalité pour la transformer en nos rêves, nos envies.
Les hommes de l’Etat pratiquent l’incantation à longueur de journée, elle est devenue le fondement de la politique, au détriment de la réalité.
Nous croyons tous aux pouvoirs de nos rêves, de nos comportements, de nos volontés, de nos stratégies, de nos philosophies, sans complètement percevoir qu’il ne s’agit que de croyances qui ne peuvent aboutir qu’à des incantations que nous finissons par accepter comme guides de nos vies, qui aboutissent à la négation de la réalité, négation qui ne peut finir que par la guerre tant la confrontation des croyances est sans issue.
Comment réguler les incantations des fous du climat, des fous de l’égalité, des fous — tel Poutine — de la grandeur ? C’est impossible.
C’est là que chacun brandit la « Justice ».
Chaque jour un homme de l’Etat est obligé de déclarer solennellement : « laissons faire la justice ». C’est un gag.
Victime des incantations de leurs ennemis, d’aucuns – comme moi – croient pouvoir se tourner vers la justice, on les appelle des légalistes. Ils ne sont que, au mieux, des couillons, au pire des pervers.
Pour que la justice puisse jouer un rôle dans le bal des incantations, il faudrait qu’elle tienne sa force de la réalité, or elle la tient des incantations majoritaires dans les démocraties, de la force pure de celles des autocrates ailleurs. Jamais de la réalité qui, contrairement à ce qui a été cru un certain temps, n’est pas divine.
La réalité, ou vérité, est rarement visible par anticipation, pas plus dans le présent, quelquefois, mais pas toujours, est-elle révélée par l’histoire.
Conclusion la justice n’a aucun rapport avec la réalité, avec la vérité.
Alors, c’est quoi la justice ?
Ce ne peut être que le bras armé du pouvoir qui édite les règles, ses règles, pas les nôtres….
Donc le juge n’a que deux solutions :
Soit il applique la loi, donc il se soumet et nous soumet au pouvoir en place
Soit il est opposé au pouvoir et nous entraine dans son opposition par les jugements qu’il rend.
Le juge n’est jamais indépendant des incantations. Le juge n’est jamais dans la réalité. Le juge ne sert à rien, si ce n’est à attiser les conflits entre incantations ou à renforcer l’incantation au pouvoir.
Seule ne serait possible qu’une justice arbitrale.
Cela supposerait que les juges acceptent de redescendre de leur pied d’estale universaliste. Qu’ils se contentent de la position d’arbitre par rapport aux règles définies ou habituelles de telles ou telles activités.
L’arbitre de football ne peut pas agir lors d’un match à partir les règles du rugby.
Cette condition supposerait que les Palais de Justice s’appellent des maisons de l’arbitrage, vous imaginez le coup porté à la prétention des magistrats. Tout simplement impossible.
Notre destin aujourd’hui est de perdre de vue la réalité, de nous noyer dans les incantations, de finir dans la guerre de Babel qui arrive au grand galop….
Bien à vous. H. Dumas
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Lors du weekend de la liberté, organisé par Le Cercle Frédéric Bastiat à DAX et son dynamique président Patrick de Casanove, j’ai eu le plaisir de rencontrer le professeur François GERVAIS, qui se qualifie de “climato-réaliste”.
Il venait exposer son dernier ouvrage, dont il faut conseiller la lecture.
Très accessibles, les chiffres et l’argumentaire inclus sont imparables et font du bien au moral.
Le professeur s’est aimablement prêté aux questions du néophyte que je suis
Les régions séparatistes de l’Ukraine organisent ce weekend, en pleine guerre, un référendum devant décider de leur avenir Russe ou Ukrainien.
Le résultat n’est pas douteux.
Poutine annexera donc ces territoire, et ceux qui se battent pour qu’ils restent ukrainiens, ainsi que leurs alliés, pourront être considérés comme attaquant la Russie.
Ainsi donc le justicier Poutine, qui venait en Ukraine pour une simple opération de police, se découvre. Il organise, avec la complicité d’une partie quantitativement inconnue des habitants des territoires qu’il occupe depuis 2014, l’annexion pure et simple de cette région de l’Ukraine.
Que dire de ceux qui ne perçoivent pas que s’installe sous notre nez la guerre mondiale.
Guerre qui ne pose pas la question de savoir si on peut la gagner ou la perdre puisqu’on ne peut tout simplement pas la faire, nous en sommes incapables.
Guerre où il n’y a pas lieu de se demander qui elle concerne, puisque c’est affiché en grand : il s’agit de faire rendre gorge à l’occident. L’occident, même pour ceux qui n’aiment pas les Américains, même pour ceux qui sont de gauche ou écologistes, … c’est nous.
Et pendant ce temps, nous allons en venir aux mains pour savoir si l’on doit prendre sa retraite à 55, 60, 62 ou 65 ans…
C’est quoi cette idée de retraite ?
Travailler, être utile, s’assumer et rendre service, ne sont-ils pas les choses les plus extraordinaires qui soient.
J’ai la chance, à 78 ans, malgré les entraves que me collent les hommes de l’Etat, de pouvoir être actif, de travailler. J’en remercie tous les jours la chance.
Je comprends le désarroi de ceux que la santé ou les circonstances empêchent de travailler, ou les condamnent à s’arrêter plus tôt. Ils méritent d’être aidés.
Mais je ne comprends pas ceux pour qui la retraite est l’objectif principal de la vie. Ils vont être surpris par l’ambiance de la guerre mondiale qui se profile, je crains que l’idée de retraite ne soit pas au premier plan dans les temps qui viennent.
Quelle misère. Poutine d’un côté, de l’autre la retraite donc, mais aussi la violence conjugale, le partage des tâches ménagères, le choix de son sexe social, le niveau de vie, la haine du capital, Piketty, les voitures électriques sans électricité, Mélenchon, les privilèges de la fonction publique, les impôts, la faillite de l’Etat, de la Sécu, la BCE qui fait de la cavalerie, la bonne pensée qui permet de tuer, la certitude des écolos qui rêvent de tout détruire de revenir à l’âge des cavernes pour somnoler l’hiver en compagnie des ours et se baigner nus l’été en compagnie des truites, la météo qui elle rêve de catastrophes naturelles, etc… c’est Poutine qui a la main.
On pourrait dire, sans prétention sur ce sujet délicat, que marabouter consiste à jeter un sort à une personne pas vraiment aimée par l’intermédiaire d’un professionnel de la chose.
En fait, un emmerdeur professionnel, qui fait très peur, fait savoir, à celui que vous voulez maitriser en le paniquant, qu’il lui souhaite tout le mal possible, en lui expliquant dans le même temps qu’il est capable grâce à sa puissance déléguée par x divinités de faire effectivement ce qu’il dit.
Toute l’astuce consiste à ce que celui que l’on veut impressionner croit en la version terrible de son avenir que lui sert le marabout.
Les hommes de l’Etat, qui nous veulent naturellement du mal pour leur bien, cherchent à nous persuader que si nous ne nous plions pas à leurs quatre volontés, notamment si nous ne leur donnons pas la plus grande partie de ce que nous gagnons pour qu’ils puissent, eux qui ne savent pas gagner leur vie, payer avec nos sous les gens qui vont voter pour eux, leur assurant ainsi élus une vie facile et confortable, notre vie sera infernale.
Ils utilisent pour cela de multiples marabouts chargés de nous effrayer.
L’huissier fait partie de ces marabouts qui agitent des menaces terribles contre nous, nos biens, et nos familles si nous ne payons pas les sommes délirantes réelles, ou comme pour moi factices, que les hommes de l’Etat réclament.
Usés jusqu’à la corde, du fait de leur suremploi, de leurs saisies et ATD expédiées par dizaines de milliers journellement, les huissiers ne font plus peur.
Bien plus, ils sont l’objet d’un rejet sociétal, ces pauvres marabouts en souffrent. Il leur est très difficile d’arriver en société et de dire qu’ils sont huissiers, messagers de la mort.
Ils se sont probablement plaints de cette situation qui rend leur maraboutage difficile. Comment faire peur lorsque vous n’êtes plus respecté ?
Alors la fourberie « Enarcale » a résolu le problème.
Nous sommes dans l’émotion, donc dans le verbe qui la traduit ou l’anticipe.
Depuis le 1 Juillet 2022, les huissiers ne sont plus des huissiers, ils sont devenus des « COMMISSAIRES DE LA JUSTICE »
C’est fort non ?
Commissaire : parce que c’est l’ordre et l’organisation. Il existe toutes sortes de commissaires, depuis le flic jusqu’au responsable de l’avitaillement d’un bateau, iIs sont sérieux et très organisés. En fait ils sont l’organisation, pas l’improvisation sur ordre chère à nos huissiers.
De la Justice : c’est le coup de génie. La justice, ce mot sacré, n’est pas à une turpitude prés. Que ne peut-on pas faire au nom de la justice ?
On peut voler, tuer, torturer, harceler, endoctriner, etc… C’est imparable, puisque c’est la justice.
Voilà donc nos “marabouts huissiers” devenus “marabouts commissaires de la justice”.
Ça a de la gueule, non ? Ils vont pouvoir nous jeter des sorts en papiers saisies ou papiers contraintes, ou papiers commandements, etc…
Le texte, arrangé, trafiqué, c’est leur tasse de thé, la réalité ne les concerne pas. L’humanité, la compassion, aux oubliettes. Le verbe, le verbe, la menace, le maraboutage, c’est ça leur truc.
Le subterfuge du nom ne change pas la réalité, mais il change tout dans les têtes, le “marabout-huissier” devient grave, crédible, en “marabout commissaire de la justice” c’est son idéal. Ils bichent.
Bien à vous. H. Dumas
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Tout le monde juge tout le monde : c’est la liberté de penser. Tous nos actes, toutes nos idées exprimées, sont disséqués et jugés par ceux qui en prennent connaissance volontairement ou involontairement.
Selon notre notoriété personnelle, ou l’intérêt pour les autres de ce que nous avons rendu public, ce sont une ou quelques personnes qui vont nous juger, ou des milliers voire des millions.
Certes, ces jugements découleront en partie de l’événement dont nous sommes l’auteur, mais de façon beaucoup plus certaine ils seront liés à la personne ou aux groupes qui vont nous juger.
En fonction de leurs croyances, de leurs personnalités, de leurs expériences de vie, de leur traits de caractère, les autres jugent différemment les mêmes faits. Nous ne pouvons pas échapper à ce fonctionnement.
Ce constat est troublant pour qui cherche à trouver un accord entre ce qu’il pense être et ce que les autres pensent qu’il est. En réalité c’est mission impossible.
C’est particulièrement effrayant face à la justice des Etats dont les prétentions annoncées sont toujours caricaturales par rapport aux résultats effectifs.
Il suffit d’être, comme moi, porteur devant les tribunaux de la terreur fiscale, du vol fiscal direct par interventions d’agents fiscaux, pour saisir à quel point la croyance emporte tout lors du jugement, même est surtout dans le cadre de magistrats professionnels qui ont peut-être cru à un moment de leur vie qu’ils étaient capables de « juger objectivement », comme les curés croient un jour que l’on peut vivre sans sexualité… on connait la suite.
Donc, la liberté de penser suppose l’acceptation du jugement des autres, même lorsque nous le considérons comme totalement décalé ou impropre.
Où le problème se corse.
C’est lorsque celui qui juge, inconscient de cette réalité, ce permet de croire en ses propres jugements à un point qui génère pour lui une haine envers les jugements des autres s’ils sont différents.
Nul ne devrait haïr le jugement des autres. Nous devrions tous pouvoir contrer et argumenter contre les jugements que nous considérons erronés, sans jamais introduire la haine.
Ceux qui introduisent la haine par conviction, ou pire par intérêt personnel, sont comptables de tout ce qui suit cette haine.
Car, après la haine, c’est la violence qui entre rapidement en jeu. Et la violence inclut sa propre expansion qui n’a pas de limite, indépendamment de toute raison.
Le décès de la Reine d’Angleterre
Je ne suis pas royaliste, je n’ai pas de sympathie pour ces figurines sociales au coût exorbitant et aux pouvoir pouvant facilement devenir mortel si on le libère.
Pourtant, le décès de la reine Elisabeth m’a ému.
Je l’ai traduit par la perte irréversible de l’acceptation des jugements dans leurs diversités.
C’est l’Angleterre, un siècle avant nous, qui lors de sa deuxième révolution appelée « glorieuse » a inventé la démocratie. Dont la base est justement l’acceptation de tous les jugements et la gestion par les majorités comme moindre mal.
La reine décédée représentait exemplairement ce fondement civique et moral, elle ne jugeait pas les jugements, elle tentait de les accepter dans leurs multitudes. C’était son apparence sociale, peut-être aussi sa réalité humaine mais peu importe.
En cette époque de délations et de haines qui s’étalent au grand jour dans toutes leurs vulgarités, la perte de ce repère est probablement lourde de conséquence. Il est peu probable que « l’enfant vieillard » qu’est son héritier puisse la remplacer dans sa symbolique.
Les magistrats
Ces hommes et ses femmes qui font profession de juger…
Je vous joins par ce lien un arrêt dont la prétention n’a d’égale que l’approximation juridique. Incroyable…
Il est si rare de sortir d’un tribunal avec l’impression que les choses ont été jugées objectivement…
Bien à vous. H. Dumas
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Il n’y a pas un millimètre de nos feuilles de chou qui ne soit rempli d’annonces de pénuries présentes ou à venir, toutes stressantes.
Plus de moutarde, de farine, d’huile, de pétrole, de gaz, d’électricité, de PQ, de lait, de fric, de retraite, d’hôpitaux, de professeurs de lycée, de chauffeurs de bus, de médecins, d’air pur, d’air frais, de pluie, d’eau potable, etc…
C’est terrible. Mais va pour le manque, on essaiera de s’y faire.
En réalité, je pense que la vraie catastrophe ce sont les pénuries que nous sommes surs de ne pas avoir à affronter, voire les surplus qui nous débordent, sans jauge…
Je vous propose d’en répertorier trois.
Les fonctionnaires
Sur ce sujet, il me parait raisonnable de redéfinir le fonctionnaire.
Jusqu’à ce jour ce terme désignait toute personne travaillant pour l’Etat et bénéficiant à ce titre de conditions aux avantages exorbitants payés par les autres.
L’Etat n’existant pas, n’étant que le terme générique désignant une abstraction qui dissimule le pouvoir absolu des hommes de l’Etat, le salarié qui fait réellement son job au service du bien commun ne peut pas être qualifié de fonctionnaire, terme péjoratif s’il en est. Je propose de l’appeler un « opérateur d’intérêt public protégé ». Celui-là, on le garde.
Reste donc tous ceux qui reçoivent des avantages injustifiés de la part des hommes de l’Etat, soit qu’ils sont payés à rien foutre, soit qu’ils perçoivent des avantages indus au titre d’électeurs à séduire. Ce sont eux que nous appellerons « fonctionnaires », car ils ne fonctionnent qu’au crochet des hommes de l’Etat, qui nous ponctionnent pour les payer, les acheter.
Pas de risque de pénurie de ces fonctionnaires. C’est clair. A terme il est même possible qu’il n’y ait plus que ces fonctionnaires… que tout le reste de la population de ce pays disparaisse, si j’en juge par ce qui m’arrive en tant que rare non-fonctionnaire.
Les élus
Là aussi nous allons devoir redéfinir le terme.
L’élu n’est pas, comme certains le croient, un mandataire qui serait chargé de gérer au mieux nos intérêts collectifs dans le cadre du mandat que nous lui aurions confié.
Non, c’est un menteur professionnel qui invente des mots et des situations irréelles, qui considère qu’après avoir extorqué une place élective — à l’aide de combinaisons malsaines et d’une fausse majorité – il dispose du pouvoir absolu pour favoriser ses amis, exclusivement ses amis réunis par un intérêt ou une croyance communs. Evidemment tout cela au détriment des autres.
Non seulement une pénurie n’est pas à craindre dans cette catégorie, mais c’est l’abondance. Une abondance probablement mortifère, nous verrons…
La connerie
Alors là, tout le monde sait ce que c’est. Pourtant c’est la surenchère à ce sujet. C’est à celui qui en dira ou fera le plus.
Le nombre de spécialistes qui s’expriment sur des sujets qu’ils ne maitrisent pas, de couillons qui croient devoir se battre avec virulence pour des projets auxquels ils ne comprennent rien, de satisfaits pour pas grand-chose, de jaloux compulsifs, de pervers que seule la démolition motive, est infini.
La connerie étouffe toute discussion, toute raison, favorise les propositions les plus incroyables qui soient en les acceptant comme vraies.
La connerie tue, et pas à petit feu. C’est direct, cash.
C’est elle qui permet le mensonge, les privilèges, l’injustice, le vol, tout ce qui demande un tout petit peu de jugeotte pour y échapper
Son abondance n’a comme concurrente quantitative que sa suffisance.
La pénurie à ce sujet n’est pas à l’ordre du jour.
Conclusion
Ce ne sont pas les pénuries qui vont nous décimer, ce sont les abondances.
Nous sommes en famille dans notre maison de Sète. Il est 2 ou 3 heures du matin.
Notre chien s’appelle “Davidof”, c’est un Bouvier des Flandres, un animal affectueux et d’un calme olympien.
Alors que tout est fermé et que la maisonnée roupille, le chien se déchaine, ses aboiements et son agitation sont d’une violence que je n’avais jamais observée, que d’ailleurs je n’observerai plus jamais.
Tout le monde se réveille en sursaut. Chacun pense à une présence dans la propriété.
A l’époque je possède un révolver Colt avec lequel je pratique le tir sportif, qui depuis m’a été évidemment subtilisé par les hommes de l’Etat indifférents à notre protection personnelle, dont l’objectif est uniquement que leur population soit désarmée, mais cela est une autre histoire dont il n’est, parait-il, pas convenable de parler.
Notre maison, modeste, date des années 1955, c’est ce que l’on appelait alors un rez-de-chaussée surélevé. Notre chambre est à l’étage, la salle de séjour et l’entrée où le chien aboie violemment sont au rez-de-chaussée.
Je prends mon révolver et descends directement dans la cour, au niveau du sous-sol de la maison. Je me trouve face à face avec un cambrioleur, que le chien a surpris, par ses aboiements, sur le balcon du séjour et de l’entrée, et qui en descend.
En réalité, je suis arrivé dans la cour avant lui.
Là, la situation est grotesque. Le type est en short et tee-shirt, pieds nus, avec un chiffon qui pendouille à sa ceinture, un professionnel.
Je suis là comme un con avec mon pétard à la main. Il est exclu que je l’utilise évidemment.
L’homme a garé sa mobylette dans notre chemin très pentu, dans le sens de la montée.
La discussion s’engage :
« Retenez votre chien, dit-il »
N’ayant pas une âme de dresseur, mes chiens ont toujours vécu la vie dont ils avaient envie, je ne les ai jamais obligés à rien et surtout pas à mordre, je ne comprends donc pas très bien la réflexion du mec.
Je lui réponds
« Je n’en ferai rien, déguerpissez vite avant qu’il vous arrive des ennuis » je me dis : paraissons ferme.
Mon fils alerté arrive dans mon dos et me fait peur, je me retourne surpris et je comprends dans le même temps le danger et l’inutilité des armes dans ces cas là.
Concernant le cambrioleur, il prend conscience qu’il va devoir retourner sa mobylette dans la pente abrupte pour partir, que ça ne va pas être facile, il prend sans doute aussi la mesure de mon manque de fermeté.
Alors il commence à remonter le chemin et me dit ceci :
« Monsieur, vous vous trompez, je ne vous veux aucun mal, je me suis réfugié chez vous parce que je suis poursuivi par des voyous… »
Les bras m’en tombent. Heureusement que le chien parait toujours aussi menaçant et pas disposé à la discussion.
Je hasarde : « Partez, vite, avant que je change d’avis », alors que je n’ai aucun avis sur la situation, juste de la sidération. Je me dis : « ainsi donc, ça existe ? »
Finalement le type s’en va….
Aujourd’hui 31/08/2022
Je n’ai plus été cambriolé, j’ai toujours des chiens : des Bouviers des Flandres.
Depuis, mon voisin direct a été saucissonné en compagnie de son épouse. Violentés, menacés de mort pendant des heures, ils ont survécu mais ils sont traumatisés, la police n’a rien trouvé, les agresseurs sont partis avec sa voiture et y ont mis le feu… ils courent toujours.
Conclusion
La sécurité est improbable pour chacun de nous, certes. Mais le plus grave tient au fait que le pillage de nos propriétés est devenu un acte commun des hommes de l’Etat.
C’est principalement à travers l’impôt et plus précisément les contrôles fiscaux de Bercy qu’ils viennent chez nous prendre nos biens par la force .
Puis Bercy, comme mon cambrioleur, a le culot de prétendre que ce n’est pas de sa faute, que c’est à la demande de la nation qu’il vient piller.
Enfin, comme pour mon voisin, la justice est impuissante, Bercy vole et brule nos biens en toute impunité.
Bercy commet chaque jour des délits de droit commun déguisés en bienfaits collectifs.
Bercy nous demande la compréhension pour ses pillages au motif que ces tortures lui sont imposées par notre propre comportement. En quelque sorte Bercy prétend, comme mon cambrioleur, venir chez nous : contre son gré, par notre faute. C’est très fort.
Bien à vous. H. Dumas
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Soyons objectifs et honnêtes, nos élus actuels manquent de gaz mais pas de connerie, ils sont à bloc à ce sujet, leurs réserves sont blindées, inépuisables… Ils ne sont pas comme Giscard, ils n’ont ni gaz ni idée.
Le mot d’ordre de La Nupes est l’exemple même de cette surabondance de connerie : « Taxons les superprofits »
Voilà une bonne idée. Voyons, voyons.
Le Maire, notre “Bercyman” en chef, révolté par la déclaration de guerre de Poutine a répondu en taxant les superprofits russes. Ce faisant, il a déclaré : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. »
C’est-à-dire que le ministre des Finances de La France pense qu’en privant les apparatchiks russes de leurs superprofits on provoque l’effondrement général de l’économie de la Russie.
En toute logique, la taxation des superprofits des sociétés occidentales devrait avoir le même effet : un effondrement de l’économie occidentale, une grande souffrance du peuple occidental.
Ah oui mais nous, disent la NUPES, nous kidnappons pour : “REDISTRIBUER”. Là, lourd mensonge, en réalité il ne s’agit pas de redistribuer en capital actif, mais de dépenser le butin, nuance…
Mélenchon n’est ni plus ni moins con que Le Maire, il est clair donc qu’il cherche la ruine du monde occidental en toute lucidité. Sans doute pense-t-il que sa venue au pouvoir doit au préalable passer par la ruine de notre pays. Il est remarquable qu’il vise en premier les superprofits français, puis occidentaux, mais en aucune façon les superprofits chinois…ni les pétrodollars, vénézuéliens ou moyen-orientaux.
Et l’opinion publique en redemande.
A quand la destruction des tracteurs, et tout le monde aux champs sous le règne de Mélenchon XIV, roi des connards. Car enfin, ces tracteurs à plusieurs centaines de milliers d’Euros, ne font rien de plus que ne feraient quelques milliers de travailleurs bien dressés et sont un affront aux binettes et faux diverses.
La NUPES fera beaucoup plus de morts que COVID, c’est une certitude.
L’histoire est pleine des meurtres provoqués par l’envie, par la jalousie. Que dire, comment réagir face à cela ? C’est impossible car il s’agit d’un instinct qui ne répond pas à la raison, d’une pulsion que seule l’éducation pourrait réguler mais alors il est question de paternalisme, de manipulation.
Quand l’absurdité de la haine de classe s’exprime contre toute raison, elle ne rencontre aucun obstacle, ou si elle en rencontre un elle l’explose sans coup férir. Quand elle se retire, comme un tsunami elle laisse voir un champ de désolation.
Les superprofits s’appellent « le capital », et celui-ci est indispensable à l’économie, nous en avons très souvent parlé ici.
Mais Mélenchon s’en fout, il ne cherche pas le bien de notre nation, notre bien commun, il cherche le pouvoir pour lui et ses potes, pour se vautrer dans ce pouvoir comme tous les autocrates.
Il sait qu’il n’obtiendra pas le pouvoir par les urnes, par la raison, il cherche à manipuler les sentiments pour créer une situation qui lui permettrait d’utiliser la force pour arriver à son objectif. Il n’est pas différent de Poutine.
Ils sont tous pareils ces « hommes qui se veulent providentiels ». Hélas, ils surgissent sur les ruines de la raison, de la démocratie, sur la cupidité et l’immoralité des élus et leur manque de courage.
L’intégrité qui nous mettrait à l’abri de ces fous furieux est tellement simple qu’elle parait dérisoire à ceux qui prétendent enseigner, c’est ainsi que le vice, la connivence et finalement la corruption sont enseignés dans nos écoles sous couvert de réalisme.
C’est désespérant.
Qui acceptera d’affronter le ridicule juste pour rappeler à quel point l’intégrité est simple, ordinaire, à la portée de tous….
Bien à vous. H. Dumas
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Les Ukrainiens ont pour président un comique professionnel qui est sérieux dans le cadre de son mandat, alors que nous avons pour président un sérieux diplômé qui est un comique dans le cadre de son mandat.
Chacun fait avec ce qu’il a.
La sémantique des hommes de l’Etat est empreinte de poésie, ainsi la gabegie devient l’abondance, la faillite la fin de l’abondance. Le tour est joué, pas de responsabilité, que de la malchance.
Personnellement ce que j’ai vécu.
Un pays laissé en bon état économique par un soldat accusé d’autocratie, mais qui étonnamment est rentré chez lui à Colombey lorsque les urnes de la démocratie lui ont été contraires. Drôle d’autocrate, pas vraiment comparable à Poutine… indéracinable jusqu’en 2036…
Après lui Giscard, qui prétendait avoir des idées à la place du pétrole, a engagé la France dans la démagogie. Il a participé à la distribution indifférenciée du capital durement gagné, à sa conservation exclusivement au profit d’une élite cooptée en accentuant le corporatisme et les petits partages et cadeaux entre amis.
Il a allumé la mèche de la corruption, Mitterrand en a facilité l’explosion.
Lorsque Giscard, alors ministre de Bercy, applaudit la loi Royer en 1973, il met le ver de la corruption dans le pays.
Il installe à l’endroit stratégique de l’économie — la distribution, au chiffre d’affaires pharaonique — un décideur politique à qui appartient le droit d’installation commerciale.
C’est un peu comme s’il avait décidé de créer sur l’amazone un barrage en allumettes.
Mitterrand et les socialistes, toujours en mal d’argent, mais très présents en politique locale ont organisé alors la corruption la plus incroyable qui fût.
Placée là, elle ne pouvait que prospérer et gangréner toute la société.
Puis élu, Mitterrand a apporté la stabilité corruptive en décentralisant, sans contrôle, les finances locales.
Et depuis quarante ans, la culture corruptive a crû, au point qu’aujourd’hui tout le monde la trouve normale. Mais elle ne l’est pas.
Il s’agit donc de faire croire que la misère, fille de la corruption, qui nous saute logiquement à la figure, vient d’ailleurs.
Covid a eu bon dos, aujourd’hui c’est l’Ukraine et le réchauffement climatique, les riches et leurs avions, demain ce sera toujours les autres mais leur désignation est encore un peu floue. Sans doute les désignés riches et évidemment l’éternel fraudeur fiscal.
Les organisateurs et profiteurs de la corruption ne seront évidemment pas inquiétés. Les fonctionnaires fainéants, les faux pauvres largement arrosés à rien foutre, les élus dodus et prospères, les faux-culs innombrables qui prétendent n’avoir rien vu, tout ce petit monde va vociférer pour désigner l’autre, celui qui n’est pas entré en corruption et se trouve isolé, marginalisé, parlant d’un monde que plus personne ne connait : celui de l’intégrité.
Heureusement que pour évacuer le sujet nous avons les non-sexués, les trop-sexués, les femmes abusées et les manipulateurs pervers, les calamiteux, les virus, les étés torrides, les voitures électriques, et bientôt les inondations, les vagues de froid, Poutine et Xi Jinping, tout un tas de sujets qui nous permettent de ne pas nous regarder tels que nous sommes.
Une bande de fêtards à la gueule de bois, qui découvre qu’elle a bu le capital commun, que sa monnaie ne vaut plus rien, que sa conscience a perdu pied, que derrière arrivent ceux qui vont prendre sa place, pour qui elle va transpirer et travailler pour une poignée de pois chiches dans les années à venir.
Quelle utilité un tel billet ? Aucune.
Juste que la corruption à ce niveau me donne une nausée qui m’empoisonne la vie, en plus du pillage qu’elle génère qui me touche particulièrement.
On parle beaucoup de la république de Weimar, antichambre de l’incroyable catastrophe que fût la dernière guerre mondiale.
L’idée qu’un petit trou du cul déclarerait tout seul une guerre mondiale étant absurde, il faut bien que pour des raisons rationnelles la situation soit arrivée à un point tel qu’effectivement un petit trou du cul… etc…
Sur le moment ces situations ne sont pas accessibles à l’analyse commune, sans quoi elles ne pourraient pas exister. La compréhension est occultée par les intérêts, les passions, les croyances, qui font écran. Ce n’est plus le cas après la catastrophe, quand l’histoire entreprend à son tour l’analyse des faits.
De ce que j’en sais, effectivement la situation de la république de Weimar était assez semblable à celle d’aujourd’hui.
Une dérive économique qui touche le plus grand nombre, lequel ne s’en sent pas responsable
Pour Weimar ce sont les conditions de l’armistice signée par l’Allemagne, que l’économie du pays ne peut pas assumer.
En ce qui nous concerne c’est la gabegie d’une structure irresponsable, composée de forces en partie inutiles et lourdes à financer, qui fait vivre la majorité du pays et donc ne peut être ni éradiquée ni limitée.
Une élite libérale au pouvoir, qui accepte de discuter de toute position, de toute opinion, jusqu’à un point de nécrose décisionnelle qui laisse le champ libre à la dérive économique et à la violence fiscale qui en découle.
Pour Weimar c’est l’illusion de la relance par la dépense publique qui aboutira à l’effondrement de la monnaie. Nous n’en sommes pas là mais le drame se dessine.
L’impossible maitrise de la dépense publique par des libéraux dont c’est pourtant la religion, crée la confusion en même temps qu’elle paupérise les classes incultes économiquement mais confiantes dans le pouvoir ; pour qui le pouvoir est la seule solution, qui ne sont pas autonomes, à qui d’ailleurs on ne le demande pas au contraire.
Pour ces classes, majoritaires, l’élite libérale est illégitime, seul un pouvoir fort, qui ne discute pas, qui n’hésite pas, qui taille dans le vif, est acceptable. Pure folie…
Ainsi Weimar assiste au discrédit de la démocratie et à l’aspiration à deux régimes violents, le communisme et le nazisme. Les extrêmes qui se rejoignent, parti communiste et parti nazi, pour que finalement l’un tue l’autre pour contrefaçon.
L’arrivée de la violence à Weimar est symbolisée, selon les historiens, par l’assassinat de Rathenau, libéral pacifiste.
La violence est-elle là aujourd’hui sous une autre forme, le Bataclan, Charlie Hebdo ? Nous ne le savons pas, le recul nous manque.
Il faudra dix ans de statu quo, de non-décisions, pour qu’après l’assassinat de Rathenau la violence ait accès au pouvoir, en la forme du trou du cul fauteur de guerre Hitler. Qui agit en réalité sous couvert des allemands.
Il nous reste effectivement un peu de chemin à faire avant de basculer dans la guerre. Avant qu’un de nos trous du cul enflamme le monde avec notre assentiment.
Sauf si sur notre terreau préparé, la guerre arrive d’ailleurs… Si je ne me trompe pas, nombre de français voient Poutine comme l’homme dont ils rêvent pour prendre en main le destin du pays.
Faut-il s’inquiéter ? Probablement. Faut-il espérer une solution ? Sans doute que non.
Alors que faire ? Rien.
L’opinion publique est la seule patronne de notre collectivité, elle peut penser juste ou complètement délirer, chacun de nous n’a aucune prise sur elle quel que soit son niveau décisionnel.
Observons les ravages de l’orage, espérons être encore là au retour du printemps.
Pour cela une seule solution : faire face.
Ne pas avoir peur d’affirmer que la discussion, même si elle peut être stérile ou discrète, reste la seule solution. Soyons convaincus que la démocratie est la seule voie, parce qu’elle fait appel à l’intelligence et non à la force.
Même si nous ne comprenons pas pourquoi sur le moment, défendons la démocratie, de l’intérieur évidemment et de l’extérieur s’il le faut.
Les tricheurs ne me font pas peur, pourquoi feraient-ils peur, que sont-ils face au temps… rien. Ils ne justifient pas le recours à l’autocratie, aux trous du cul capables de déclencher la guerre pour notre compte.
Roberto Saviano rend hommage à Salman Rushdie dont il partage le gâchis d’une vie sous menace depuis 2006, date de la parution de son livre sur la Camorra.
Il comprend la perte de vie d’une telle situation, pendant 16 ans pour lui et 33 pour Rushdie.
Il ne peut pas partager les coups de couteau qui ont atteint l’écrivain, mais il partage les conséquences de la décision qui les a tout deux déclarés cibles à abattre, l’impuissance de la collectivité à les protéger sans affecter leur liberté rendant leur vie insipide.
Je me demande si la vie sous les menaces fiscales qui m’affectent depuis vingt ans est différente de la leur.
Je crois que non.
Vous me direz que les Services Fiscaux ne me menacent pas de mort physique. Je pense que vous avez tort.
La perspective d’une dépossession totale de ses biens, de la misère engendrée, affecte gravement la santé. La mort alors n’a pas la brutalité d’un coup de couteau, mais plutôt l’oppression du poison ou de la longue maladie qui vous dévorent de l’intérieur, lentement, surement et douloureusement.
En réalité la différence tient au fait que dans leurs cas la collectivité les défend, dans le mien elle accélère le processus, prend fait et cause pour la menace, met à son service toute sa puissance pour exécuter la sentence largement aussi délirante que celle des ayatollahs ou des mafieux.
Puisque la preuve est rapportée que la collectivité ne peut pas les protéger sans aliéner leurs libertés, peu importe qu’au contraire elle soit du côté de ceux qui menacent. Finalement, elle devient neutre par rapport à la réalité et aux conséquences de la menace sur la vie.
Vingt ans sous menace fiscale, c’est vingt ans perdus.
Cela se concrétise de la façon suivante :
Plus de compte en banque libre, tous sont saisis au moins une fois par trimestre. Ils ne doivent en aucun cas être créditeurs.
Plus de banquier possible, votre banque sera désignée d’office par la Banque de France
Plus de crédit possible, que ce soit pour travailler ou pour consommer.
Tous vos biens soumis aux hypothèques légales et aux ventes forcées à des prix ridicules. Il vous faudra contrer ces actions dévastatrices, la plupart du temps vous serez face à un juge de l’exécution qui prend son pied à voir la cupidité des acheteurs et l’effondrement des propriétaires lors des ventes qu’il anime avec jouissance.
Vous devrez affronter le regard des autres, dont la grande majorité vous assimilera à un profiteur qui a triché fiscalement, car évidemment aucun tribunal, aucun magistrat, ne fera l’effort de juger objectivement votre cas. Le fisc a toujours raison… point barre.
Vous verrez alors votre psychisme doucement se déliter, vous ne pourrez plus croiser une belle voiture, une belle maison sans trembler pour son propriétaire, dont le calme vous paraitra le comble de la folle insouciance.
La peur sera pour vous une compagne de tous les jours, quand la sonnette de votre maison vous fera immédiatement penser aux huissiers, quand relever votre courrier reviendra à affronter exclusivement les lettres recommandées des services fiscaux qui alimenteront consciencieusement le puit sans fond de votre dette en accumulant les pénalités sur les impayés qu’ils provoquent tous les ans avec leurs impôts que vous ne pouvez plus payer du fait de leur fatwa initiale, ridicule et injustifiée.
Vous serez interdit de travail, votre situation de débiteur fiscal ne vous permettant plus de proposer vos compétences à qui que ce soit.
Alors oui, je ne vois pas de différence entre les fatwas des ayatollahs, des mafieux et des Services Fiscaux.
Je ne vois pas de différence entre l’enfer de ma vie, ou de celles de ceux qui sont dans mon cas et ils sont nombreux, et celle de Salman Rushdie. La fin n’est pas très loin pour moi. Mais elle n’intéresse personne, ne fera pas l’objet d’un communiqué.
Pourtant vous avez plus de chance, si ce n’est déjà fait, de rencontrer les menaces qui empoisonnent ma vie plutôt que celles qui empoisonnent les vies de Rushdie et de Saviano.
Bien à vous. H. Dumas
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La France est un espace de cocagne dont les occupants depuis des siècles se résignent à subir un pillage interne organisé par une minorité adoubée par la majorité.
Cette situation rocambolesque sème le malheur et la misère inutilement.
Le pire étant que les français sont parfaitement conscients de cette particularité qu’ils dénoncent sans succès depuis toujours, spectaculairement depuis 1789.
Hier c’étaient les nobles et l’église qui les pillaient, aujourd’hui ce sont leurs élus, leurs technocrates et Bercy qui s’y collent.
Le système est toujours le même, d’abord la propagande du devoir de solidarité, puis sur cette culpabilisation artificielle l’installation d’une force aveugle qui sème la terreur et récolte principalement à son profit le fruit du travail des français , laissant ceux-ci plus pauvres qu’ils ne le seraient naturellement et reléguant la solidarité à une gesticulation indigne et ridicule.
Tout cela ne se fait pas sans drame.
La force de Bercy est principalement son indifférence au drame, voire son plaisir à répandre la terreur.
Aujourd’hui il se trouve que l’avènement massif de l’information par internet découvre, telle la marée du siècle, les zones habituellement inaccessibles des meurtres fiscaux.
Ce blog, objet d’une fatwa fiscale par Bercy, permet à ceux qui le désirent de justement débusquer le pillard Bercy.
C’est ainsi que nous avons pu à l’occasion de la guerre en Ukraine souligner la dimension meurtrière de la dépossession matérielle pratiquée journellement en France par Bercy sur les français, puisque c’est cette arme qui a été la réponse de notre pays aux canons russes dans le cadre de l’aide à l’Ukraine considérée comme agressée.
Aujourd’hui un lecteur dénonce une des pires exactions de Bercy : la prise d’otage.
Maxime M. dans « Témoignage », sur ce blog le 12/08/2022, nous explique que dans le cadre du fameux «foyer fiscal » il est poursuivi par Bercy pour une dette fiscale qui concerne exclusivement son épouse. S’il décédait demain se sont ses enfants qui en répondraient devant Bercy.
Le plus souvent ce sont des épouses ou des héritiers qui sont dans ce cas.
Cette situation s’appelle : une prise d’otage. Elle consiste à faire payer par un autre les conséquences des fautes dont on accuse une personne.
La prise d’otage est un acte interdit par la convention de Genève, que les différentes armées du monde pratiquent évidemment dans le cadre de leurs exactions.
Bercy en est le champion toute catégorie. Bercy pratique la prise d’otage journellement et à grande échelle.
Merci à Maxime M. de nous en donner un exemple clair. En même temps, cette dénonciation devrait amener Bercy, qui a horreur des projecteurs, à le désolidariser de son foyer fiscal dans le cadre de son affaire.
Nous lui souhaitons bonne chance.
Bien à vous. H. Dumas.
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Que ce soit au service d’une idée ou d’une action, les structures construites pour « servir » finissent toutes par « se servir » et détruire ce pourquoi elles ont vu le jour.
Ce cannibalisme n’a aucune exception, seules varient l’intensité, la rapidité et la violence de ce cycle immuable, donc parfaitement prévisible.
L’exemple que nous avons tous à l’esprit est l’Eglise. Créée par des hommes de bonne volonté pour répandre le monothéisme dans l’empire romain, elle l’a fait avec conviction fort peu de temps. Elle s’est ensuite consacrée largement à ses intérêts personnels, au point de devenir un monstre meurtrier et voleur qui a trouvé le moyen de survivre deux millénaires.
L’objet de ce type de structures est du domaine de la pensée, elles n’ont donc pas de résultat palpable à fournir pour continuer à exister. Elles peuvent ainsi traverser les siècles, il leur suffit d’un pourcentage de gogos suffisants, la plupart achetés donc fidèles par intérêt.
Il est d’autres types de structures qui prétendent à un résultat matériel.
Alors, l’absence inévitable de résultat pérenne entraine plus rapidement soit leur disparition, soit leur imposition par la force, porte ouverte à la violence gratuite.
L’exemple de la médecine en France est remarquable.
La médecine, après avoir longtemps hésité entre la sorcellerie et la science, a globalement penché du côté de la science dans son exercice, tout en restant un peu sorcière sociologiquement.
Tout le monde a présent à l’esprit cet homme simple qui se signe devant l’autel en s’adressant à Dieu pour un menu service, lui disant « Seigneur, j’ai tant de respect pour vous que j’ai failli vous appeler Docteur… »
Pour ces deux raisons, l’importance de la médecine est telle qu’évidemment se sont dressés des « désintéressés » pour prétendre réguler la médecine et la rendre égale et accessible à tous.
Notons que précédemment était née naturellement une médecine où, ravis de faire part de leurs récentes capacités, les médecins soignaient les gens en fonction de leurs compétences et de leurs affinités.
C’est sur ce terreau d’humanité, qui pouvait être merveilleux ou sordide comme toute humanité, que les fameux « on s’occupe de tout pour vous » sont entrés en action pour construire une structure de rêve : « La Sécurité Sociale et son bazooka l’URSSAF. »
Au départ la mutualisation des dépenses a principalement bénéficié aux médecins.
Est ainsi arrivée une génération de professionnels grassement payés du fait de la multiplication infinie de leur clientèle.
Alors la structure, forte de ses résultats s’est disons : « étoffée ». A tel point que, comme toujours dans ces cas-là, elle est devenue obèse et dispendieuse.
Les médecins n’ont pas osé alors reprendre leur liberté qui leur paraissait synonyme de perte de potentialité de patients.
Petit à petit la structure a couté à tous beaucoup plus que ses apports.
Alors ce sont les médecins qui ont payé et payent de plus en plus la facture. C’est ainsi qu’un généraliste qui devrait vous recevoir une demi-heure pour bien faire son travail se trouve à gagner brut : 50 € de l’heure, soit après frais un gros 25 €.
Après quinze ans d’études, c’est le bide.
Aussi aujourd’hui, pendant leurs études, les jeunes médecins suivent des cours sacrificiels où il leur est expliqué qu’ils ne sont là que pour rendre service, pas pour gagner leur vie en fonction de leurs études épouvantablement difficiles…
Les médecins généralistes se font rares parait-il…
Mais ce n’est rien par rapport aux hôpitaux. Les praticiens ont besoin de cet outil dont le coût est devenu si cher que pour qu’il survive ils doivent travailler comme des brutes pour une poignée de pois chiches.
C’est un peu comme si les porte-avions coutaient si cher à l’armée que les pilotes seraient payés au smig et devraient voler principalement pour le plaisir, pas pour le salaire. Nous aurions alors (des) un porte-avion sans pilote d’avion…
Tout cela passerait cul par-dessus tête sans la contrainte.
Il faut dire qu’elle se surpasse la contrainte. L’URSSAF n’hésite pas à tirer dans tous les sens. Plus gros pourvoyeur de dépôts de bilan, l’URSSAF terrorise le français actif et engraisse l’inactif qui ainsi peut narguer et effrayer l’actif, bien joué.
Le vice de la structure est inépuisable. La destruction est au bout.
Je dirais : « s’il n’y avait que la santé… »
Mais ce n’est pas le cas, on peut même dire que la santé est la dernière venue. Il y a bien longtemps que toutes les autres activités ont été avalées et digérées, chacune par la structure administrative qui s’occupe d’elle : l’agriculture, la construction, la distribution, l’automobile, l’éducation, la police, etc…
Que restera-t-il de nous demain ?
Pace qu’objectivement, l’armée… c’est pareil.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Quand la structure dévore sa raison d’être"
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