Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Mais où avais-je la tête ?

Pendant vingt ans je me suis adressé à l’intelligence, à l’objectivité, à la sollicitude, à l’honnêteté des Services Fiscaux, de l’administration et de la justice.

Quelle folie, quel délire, que ne m’a-t-on enfermé et soigné.

J’ai un temps caressé l’idée que j’étais intelligent, mais incompris. Funeste erreur.

Je suis juste un con dont tout le monde, à juste titre, se moque.

Grande nouvelle, je suis guéri. J’ai ouvert les yeux.

Je sais maintenant que ces trois organisations : les Services Fiscaux, l’administration et la justice son inintelligents, partisans, cyniques et véreux pour ne pas dire carrément malhonnêtes.

– Qu’est-ce que cela change pour vous ?

Rien, effectivement. Absolument rien dans la pratique.

– Comment avez-vous pu mettre si longtemps pour le comprendre ?

Là, je suis en difficulté pour vous répondre. Disons que je ne croyais pas que toutes ces saloperies pouvaient prospérer sans que le “peuple” ne finisse par se lever contre elles.

– Mais n’est-ce pas vous qui disiez : le “peuple” n’existe pas, il n’est que la “foule” ?

Vous avez bonne mémoire. En effet je disais cela. Donc, je n’ai pas d’explication. Il me semblait qu’une espèce d’intelligence collective devait exister, qu’elle portait fatalement une morale sans laquelle l’homme n’aurait pas eu ce destin de domination du monde animal, n’aurait pas régné sur la planète.

– Non, vraiment, vous avez cru ça ?

J’ai l’impression. Sinon comment expliquer mon erreur.

Mais c’est stupide, c’est le vice qui a construit l’humanité, le pillage, le mensonge.

Vous avez raison. Depuis que j’ai ouvert les yeux, je constate que le mal triomphe partout, plus particulièrement chez ceux qui affirment représenter le bien.

– Les cocos et les écolos ?

Entre autres. Mais aussi les donneurs de leçon, les affairistes, les mondialistes, tous.

– Vous déconnez, vous allez trop loin. Dire du mal de ceux que l’on n’aime pas, d’accord, c’est de bonne guerre. Mais de tout le monde, sans exception, c’est impossible.

Je reconnais que c’est un problème, une réelle difficulté. Mais objectivement, vous connaissez le truc : “citez-moi un honnête homme et je sauverai cette ville”. Vous pouvez m’en citer un, vous ?

– Pas vraiment, effectivement.

Alors, vous voyez bien.

– Mais attendez, ce n’est pas parce que je ne le connais pas qu’il n’existe pas. Et puis, votre propos visait au départ les services Fiscaux, l’administration et la justice. Ce n’est pas tous les hommes ça.

C’est vrai aussi. Décidemment, vous me contrariez constamment.

– Parce que chercher les failles de vos délires c’est vous contrarier ?

Non bien sûr. Ce doit être la fatigue qui paralyse mes neurones, ou la désespérance.

– Voilà qui me parait plus raisonnable. Alors on recommence à zéro. Oui les Services Fiscaux, l’administration et la justice sont pourris jusqu’au trognon. Mais ils ne sont pas représentatifs de toute l’humanité et il reste chez eux quelques originaux en bon état, peut-être rongent-ils leur frein en attendant des jours meilleurs.

Vous croyez vraiment ce que vous dites ?

– En règle générale oui, je crois ce que je dis, dans le cas contraire je la ferme.

Donc vous pensez que j’ai tort, que j’ai un coup de mou, que c’est la disparition du père Noël pour cause de COVID qui me travaille.

– Exactement, et je vous propose quelques jours de vacances pour recharger les batteries et reprendre le combat où vous l’avez laissé. Il y a beaucoup plus de gens de qualité que vous croyez. Ils sont justes moins cinglés que vous.

Que voulez-vous dire par là.

– Que se faire tirer comme un lapin, ce n’est pas la meilleure idée. Il y a des luttes qui demande de la discrétion.

Je vous signale que si j’avais été comme vous le dites discret, voire secret, on ne se connaitrait pas.

– Qu’en savez-vous ?

Vous m’intriguez

– Et ce n’est qu’un début. La victoire n’est jamais au début, ne l’oubliez pas.

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COVID : quelle sorcière es-tu ?

Qu’importe que COVID soit masculin ou féminin, au point d’intimité où nous en sommes j’ai décidé de l’appeler COVID tout court, au titre de nom où de prénom.

Voici donc la vie de COVID, telle que je la ressens.

COVID est ordinaire, une grippe un peu plus tonique que les autres, sans plus.

Et pourtant, quelle notoriété : mondiale, le buzz…

En même temps, COVID n’est pas la seule figure ordinaire que les réseaux sociaux, pour des motifs toujours énigmatiques, expédient au firmament de la célébrité.

Née en Chine, COVID est donc asiatique, gage de sérieux, un peu moins que si COVID avait pris son essor en Espagne.

Nul doute que COVID doit sa notoriété à la fulgurance des réseaux sociaux, Bill Gates en avait fait une star bien avant son apparition. Accompagnée par les réseaux chaque jour, chaque heure, chaque minute, il ne pouvait en être autrement.

Oui — petite digression — je ne suis pas d’accord avec le fait que qui que ce soit puisse appuyer sur la souris à notre place, je crois au contraire que tous les puissants courent derrière nos clics de souris… Ce n’est pas une question de croyance, c’est une question d’angle d’observation. Je me sais isolé, j’accepte les autres hypothèses que je ne partage pas. Je ne crois absolument pas au souhait de manipulation des puissants, je sais pour les avoir intimement fréquentés qu’ils ont d’autres moteurs…, aussi qu’à un moment de richesse, assez rapide, l’intérêt matériel s’efface complètement.

Revenons à notre amie COVID. En France la star a bénéficié de conditions particulièrement favorables.

D’abord la Sécurité Sociale

Cette organisation, spécifique à la France, a fait des médecins une sorte de fonctionnaires à leur compte, traduisant les défauts réunis de la fonction publique et du libre marché. C’est à dire un coût élevé, non différencié par la qualité, donc une motivation limitée, suivie d’une disponibilité relative.

C’est ainsi que l’imprévu, l’urgence, ont peu à peu quitté les cabinets médicaux pour se recentrer sur l’hôpital. Lui-même totalement étatisé, donc inefficient.

COVID, arrivée par surprise, à été aiguillée vers l’hôpital, immédiatement débordé, immédiatement dans le déni.

Hôpital qui a exigé l’exclusivité de cet apport soudain pour que sa déliquescence avérée ne saute pas aux yeux de la population, dont il vit grassement et qui est dans l’ignorance de son état de décrépitude.

Disons-le, ce fût une catastrophe sanitaire et économique en même temps qu’une suite de gags politiques mémorables.

Donc ensuite le personnel politique

Ce passage “ouragantesque” de COVID laisse la France sens dessus dessous.

Il faut dire que les touristes au pouvoir ont fait très fort. Dans le genre, le premier ministre refusant publiquement de se faire vacciner est un grand moment.

Décisions et contre-décisions se sont succédées pendant des mois, et ce n’est pas fini.

Pendant que  COVID bat de l’aile, est proche sans doute de sa fin naturelle.

Tout ce cirque pour cacher la misère d’une société égalitariste à la dérive, mais dont la population réclame à corps et à cri non seulement le maintien mais le renforcement, saccageant le capital seul socle possible d’une économie si indispensable, si fragile.

Rappelons la nouvelle devise du pays : “Liberté, égalité, fraternité… des fonctionnaires” 

Dans le monde

Les effets mortels de COVID ont inquiété partout, leur réalité a été moins différenciée qu’imaginé. La relativité des informations nuit à une compréhension universelle.

Le résultat.

Il peut paraître grotesque, uniquement caricaturé par l’effet loupe et Hollywood des réseaux sociaux.

Mais il peut aussi être la base d’un progrès fondamental.

En effet COVID a ouvert des accès interdits et généré un vaccin génétique.

Soit ce vaccin sera un échec désespérant aux conséquences désastreuses, soit ce sera une découverte extraordinaire qui éradiquera les mortelles grippes annuelles.

Petite appréhension, alors : “Messieurs les Anglais, vaccinez les premiers”… c’est fait.

Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas.

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LETTRE OUVERTE A M. BRABANT, RESPONSABLE DEPARTEMENTAL DU RECOUVREMENT FISCAL DE LA CHARENTE-MARITIME

M. Brabant,

Vous me tuez, mais vous ne me briserez pas.

Je représente la France, sa population. Vous ne représentez rien.

Vous n’êtes que le factotum d’une bande d’escrocs qui se prétendent les « hommes de l’Etat »

Cette bande indélicate modélise des données qu’ils décrètent comme étant celles de notre vie, comme ils le font pour l’élevage intensif des poulets ou du saumon.

Ma vie — pas plus que celle des autres français — ne peut pas être mise en équation, d’autres ont essayé avant vous au cours des siècles, sans succès.

Vous n’êtes pas une nouveauté dans la servilité et dans la démesure au profit des malades du pouvoir.

Vous ne pouvez pas nous transformer en objets soumis à vos intérêts et vos caprices.

Je n’ai pas l’âge de me soumettre, ma vie professionnelle est modeste, non exempte d’erreurs, mais exemplaire de droiture, je peux en rapporter la preuve.

La propagande, les calculs, l’organisation et les mensonges des hommes de l‘Etat d’aujourd’hui reproduisent le régime de Vichy, qui a tant fait de mal à notre pays et à son image dans le monde.

Je rapporte la preuve absolue de vos méthodes, de la terreur que vous répandez, de la délation et de la soumission que vous obtenez en retour.

Vous torturez les français, ils en souffrent, votre propagande leur fait croire que cette souffrance viendrait d’eux.

Vous  les empoisonnez en faisant mine de les soigner.

Clairement, Mercredi 2 Décembre 2020, devant un tribunal de La Rochelle terrorisé par vous, à vos ordres, vous m’avez proposé la levée d’hypothèques sur trois maisons en échange d’une acceptation de la facture que vous tentez de recouvrir sur moi, alors que vous savez pertinemment que cette facture est non seulement indue mais qu’elle ne représente qu’une basse vengeance de vos services dans le cadre de la mise en échec d’un redressement successoral délirant, volontairement falsifié.

Sans aucun motif, même pas celui de recouvrir votre créance indue largement garantie, vous me refusez la vente de ces trois maisons, il s’agit d’un chantage.

Chantage si habituel, si journalier dans votre exercice de la torture fiscale, que vous finissez par le faire machinalement, sans prendre de précaution.

Vous entrainez — par la crainte que vous inspirez et l’utilité que vous prétendez avoir, issues de votre propagande, de votre lavage des cerveaux, de la terreur que vous répandez — l’anéantissement cérébral de la majorité.

C’est ainsi que le syndicat des propriétaires, en paiement duquel je vends ces maisons, prend votre parti et ânonne à l’audience qu’il va faire vendre aux enchères publiques les maisons qui sont déjà vendues pour le payer, dont vous seul entravez la vente.

C’est ainsi que le magistrat se croit obligé de s’excuser auprès de vous de ne pas pouvoir donner suite à vos exigences illégales, ici une demande de report de la vente forcée que vous avez engagée, que votre absence de publicité légale a rendue caduque. Il s’agit, d’après vos dires au notaire : d’une stratégie. Qui ne peut être que de me maintenir dans un état de ruine….

Ce même magistrat vous a, avec empressement, rassuré sur le fait qu’évidement il ne vous condamnera à aucun dommage et intérêt… dormez tranquille…

Rien — sauf le désir de torturer, de chasser, de tuer, les animaux, les sous-hommes, que nous sommes pour vous — ne justifie que vous ne leviez pas l’hypothèque que vous détenez abusivement sur les trois maisons vendues, que vous paralysiez ces ventes, que vous décrétiez ainsi ma ruine.

Vous me direz que c’est votre travail de tous les jours, certes, c’est bien là que se situent le problème et l’indignité.

Vous me donnez l’occasion d’éclairer les français, de lever un bout du voile de vos méthodes, craignez leur réaction quand ils comprendront tout. Ce n’est aujourd’hui qu’une question de jours.

Disons, premier semestre 2021. A bientôt donc…

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Le sapeur Camember

Le sapeur Camember, à la fin du 19ème siècle, vivait des situations cocasses liées à sa difficulté à comprendre les ordres qu’il recevait. Il était le maillon faible et risible de l’organisation militaire, alors entièrement basée sur l’accomplissement strict des ordres donnés, qu’il ne comprenait pas.

Aujourd’hui, ses alter égos sont à la tête du pays. Nous vivons sous le règne du “nouveau Camember”.

De jeunes et fringants mathématiciens se sont lancés à corps perdu dans la modélisation des données et la mise en équations forcenée, partout et en tout.

Je ne suis pas dans le saint des saints, mais j’imagine aisément que quelques olibrius ont dû inventer des algorithmes visant les possibilités de rencontres et de transmissions du virus qui nous affole.

Ils ont dû calculer le nombre de personnes, le taux de renouvellement d’air, le temps passé, la proximité, le niveau social, l’âge moyen, l’attractivité géographique, etc… de tous les lieux accessibles au public, aussi de tous les lieux privés

Puis ils ont rentré ces données dans leurs algorithmes, ce qui leur a donné de ces courbes ou camemberts qui abondent dans toute présentation de dossier qui se veut sérieuse.

De là est sorti un catalogue des endroits classés à forte possibilité de contagion en fonction de ces camemberts. Puis en mettant en parallèle le taux de gravité de la maladie et les disponibilités en lits offertes par la Sécu et les hôpitaux, ils établissent des directives pour que les chiffres concordent.

Or, les limites de ces méthodes sont vites atteintes, que ce soit parce qu’il manque fatalement certaines données inaccessibles ou paraissant marginales, ou parce que l’algorithme est défectueux, ou encore à cause de l’arrivée impromptue d’un cygne noir.

Le résultat est alors possiblement comique, selon l’humeur du moment, du même comique de situation que celui du sapeur Camember. Il peut aussi être terriblement oppressant selon l’endroit où se trouve l’observateur du désastre.

Notre sapeur Camember en chef, locataire éphémère du Palais de l’Elysée, a été élevé au camembert et à la statistique, ce sont ses compagnons, se sont eux qui lui ont permis d’accéder à son poste.

Il n’en connait pas les limites, il les découvre aujourd’hui, et il ne les comprend sans doute pas.

Ces limites sont le hasard et les résiduels inconnus, l’opinion publique. Pour y palier quelques outils qui ne sont pas donnés à tout le monde : la passion, la clairvoyance, l’intime conviction, le bons sens, le charisme, etc… tant de choses inaccessibles aux courbes et camemberts.

La crise du COVID aura démontré que sa génétique n’a pas équipé le cerveau bien fait de Macron des outils permettant de juger et de décider hors camemberts.

C’est un fait.

Reste à voir les résultats. Fallait-il à l’occasion de cette crise être un manipulateur adroit de camemberts ou ce que l’on appelait avant un chef, un homme d’Etat ?

Du coup, ce sont les camemberts statistiques mondiaux, à l’issue de la crise, qui nous donneront le résultat, c’est en gros leur seule qualité : dire l’avenir quand il est passé.

Notre sapeur Camember joue son avenir sur les camemberts de demain, le bilan chiffré de la crise du COVID.

Bien à vous. H. Dumas

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Boris Johnson vaccine la semaine prochaine.

Match serré, Emmanuel rase gratis et casque pour que personne ne bouge, pendant ce temps Boris vaccine.

Une compétition de titans, un des deux va perdre. Ils sont tous les deux “tapis”, lequel va ramasser la mise.

La COVID19 est politique. Tout est politique, puisque tout nous implique en ce que nous sommes personnellement, mais aussi, le plus souvent, en ce que nous sommes collectivement et, là, c’est la politique qui prend ses droits.

Des choses personnelles et intimes comme l’avortement, l’homosexualité, le mariage, etc… sont politiques dans leur dimension touchant la collectivité.

Donc la COVID19 est personnelle lors des combats internes qu’elle provoque en nous, elle est politique quand on en parle collectivement où quand ses effets ont des conséquences collectives.

Notamment, la peur qu’elle a exacerbée collectivement est politique, terriblement politique, au point d’avoir supplanté tous les problèmes de la terre, au moins en apparence et pour nous.

Dans sa dimension politique la COVID19 interfère avec tous les autres problèmes à dimension politique.

Nous arrivons, au petit trot, au Brexit.

Boris est dans le dur pour le Brexit, alors que Macron est lui dans le dur pour son organisation sociale et ses dérapages économiques.

Le premier a un besoin immédiat de sa population, le second essaie de gagner du temps en espérant que la conjoncture va s’améliorer et qu’il ne sera pas obligé de faire face à sa faillite.

En vaccinant contre une maladie qui parait s’affaisser Boris joue gagnant, sauf effets secondaires violents et c’est là qu’il se met tapis. Si tout se passe bien, il aura risqué le premier, sa population lui en sera reconnaissante et prête à affronter un Brexit sans accord. Bien joué.

Macron ne gagne que si Boris perd, mais dans tous les cas trop tard.

Le vaccin de Boris n’inocule pas la maladie, aucune raison donc pour que des effets secondaires se présentent rapidement, cela se verra sur plusieurs mois ou années. Donc s’il y en a c’est plus tard, s’il n’y en a pas c’est une première médicale mondiale que Boris signe, pas mal. Gros joueur.

Donc tout de suite Emmanuel perd. Pouvait-il faire autrement ? Non, les franchouillards ne sont pas pour le risque, un vaccin innovant à risques : c’est niet. De toute façon il ne pouvait pas rendre sa liberté à la population, elle en aurait profité pour tout casser, tant la peur de devoir rembourser toutes ses dettes la turlupine. C’est pour ne pas rembourser ses dettes que l’Allemagne a confié les clefs de sa maison aux voyous nazis. Mêmes causes, mêmes effets.

Avec ce coup, au terme des discussion sur le Brexit, fin Décembre, Boris est à son apogée COVID19, Emmanuel est à la ramasse.

Boris obtient probablement tout ce qu’il veut, Emmanuel tout ce qu’il ne veut pas. Emmanuel se rappelle que pendant le blocus napoléonien l’anglais a commercé à tout va avec l’Europe du nord. Il se dit que l’histoire recommence, que Boris va copiner dans son dos avec les allemands, la hollande, la Pologne et autres.

Il se dit qu’il va se faire baiser, qu’il n’obtiendra rien des nordiques, qu’il va se retrouver avec les sudistes, qui ont autant de dettes que lui.

Pauvre de nous. Que n’a-t-il engagé des économies, supprimé le statut des fonctionnaires, réhabilité le capital, diminué les impôts, en fait remis la France au travail. Trop dur, il n’est ni Reagan, ni Thatcher, il n’est ni vieux ni ridé, ni plouc ni frustre, il est énarque, il est snob, il est élitiste, il est chic c’est son mantra.

Oui mais, il en train de se faire avoir par la COVID qu’il courtise monstrueusement depuis des mois.

Sacré Boris, très gros joueur. Champagne chez Pfiser et BioNtech.

Bien à vous. H. Dumas

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Il est temps que le législateur mette de l’ordre dans la chanson française

Tout le monde perçoit la dérive de la chanson française, tout particulièrement le Rap dont on peut objectivement se demander s’il s’agit bien de chanson et de français.

Les députés, à la demande du Premier Ministre, lui-même sollicité par le collectif de la chanson française de l’ENA, se sont emparés du sujet.

La loi BAF — pour Brassens, Aznavour, Ferré, Brel ayant été exclu en raison de ses origines belges et parce que deux B dans le sigle étaient déconseillés par la société communicante en charge de la présentation publique de la loi — est en première lecture à l’Assemblée Nationale.

L’article 2 de la loi en préparation prévoit la création d’un diplôme de parolier-compositeur, délivré au terme de quatre ans d’études dans une section à créer de l’ENA.

Seuls les paroliers-compositeurs diplômés pourront produire et chanter des chansons qui devront être crées exclusivement par eux.

L’article 3 parle de l’ordre des paroliers-compositeurs qui sera créé et auquel tous les paroliers-compositeurs devront être affiliés.

L’article 4 évoque les règles de composition des paroles de toute chanson. Les parolier-compositeurs devront s’assurer, avant toute création, de la compatibilité de leur projet avec le bonheur affectif et écologique des futurs auditeurs. Pour cela des équations sémantiques seront mises à leur disposition.

Un énorme travail à été réalisé sur ce point par l’ENA.

Les mots de chaque sujet évocable ont été classés en fonction d’un coefficient d’utilisation et de ressenti populaire.

Des équations, à partir de ces classements, sont proposées en rapport avec le sujet choisi par le parolier-compositeur, qui peut jouer avec ces équations, dans la limite des acceptations par l’ordre.

L’article 5 traite des sanctions en cas d’inobservation de la loi. Plus sévères pour celui qui divulguera une chanson non conforme à la loi, elles touchent aussi ceux qui les reprendront publiquement, qu’ils soient professionnels ou amateurs.

Les sanctions vont de l’amende à la prison ferme pour les cas les plus graves.

Un sondage Le Figaro-Mediapart indique que 75% des français sont favorables à la loi en préparation.

Le haut conseil scientifique du COVID saisi a donné son accord au projet.

C’est une étape importante pour la paix et le bonheur dans notre pays a déclarée l’épouse du Président de la république à Télérama très en pointe sur ce projet de loi.

Le Président de La République l’évoquera à l’occasion de son discours de fin d’année. Il insistera sur la volonté de son gouvernement d’éviter, à travers cette loi juste et progressiste, les demandes d’instauration d’une censure, qu’il qualifie de passéiste.

Voilà une sacrée bonne nouvelle, bien à vous. H. Dumas

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Retour sur le billet de Claude Reichman.

Oui, Macron ne pourra pas objectivement finir son mandat.

Dès Septembre 2017 j’avais écrit ce qui se passe aujourd’hui. J’avais fait une erreur, je ne croyais pas que tout irait aussi vite.

Donc, Claude a raison, il y a urgence à retourner aux urnes.

En revanche je ne partage pas son adjectif concernant Macron, ce n’est pas un factieux – est factieux celui qui se retourne par les armes contre le pouvoir légitime – Macron est légitimement au pouvoir.

Je pense que l’on pourrait se mettre d’accord sur le terme totalitaire, car effectivement Macron s’avance dangereusement vers un pouvoir totalitaire, il pourrait devenir un dictateur.

 – D’abord par l’énormité de ses mensonges devenus aujourd’hui une vraie propagande, attribut indissociable de la dictature.

La COVID à ce sujet est incroyable.

La sécu n’était pas prête, malgré ses cotisations stratosphériques, pour une pandémie de coronavirus, alors que le monde scientifique savait et disait qu’elles sont et seront inévitables.

La pandémie arrive, Macron est en plein déni exclusivement lié à l’impréparation de la Sécurité Sociale. Pour masquer la déroute il lance les élections municipales, il provoque le bon sens.

Puis, toujours pour cacher la déroute, il interdit à la médecine libérale d’intervenir, elle serait devenue le miroir grossissant de l’incurie de l’hôpital. Conséquence, l’impréparation de la Sécurité Sociale tue à grande échelle, à l’hôpital et dans les EHPAD. C’est très grave, il devra en répondre.

Pour reprendre la main il se lance dans une opération de confinement qui va tuer ce qui reste de l’économie déjà massacrée par la fonction publique.

Il semble aujourd’hui que le virus mutant est en difficulté, ce qu’avait largement prédit le professeur Raoult, Macron tente de faire croire que cela est à mettre sur le compte de son confinement.

Pour parachever la propagande il devra vacciner à tour de bras, avec des produits dont personne ne connait encore les performances.

 – Puis, par la gestion de la nation.

Les hommes de l’Etat-qui-n’existe-pas — lui, ses collègues élus et toute la fonction publique — martyrisent, torturent et pillent la population.

Par exemple, les fonctionnaires sortent enrichis de chaque confinement, ils ne travaillent plus ou peu, ils ne dépensent plus et touchent l’intégralité de leur salaire, ils sont donc plus riches au déconfinement, pendant que leurs sujets, nous, sommes ruinés et devront assumer le salaire qu’ils ont touché par des impôts à venir.

Mais ils sont chagrins lorsque l’on dit ces vérités, surtout si on le dit avec vigueur.

Alors ils décident de nous couper le sifflet, ils votent une loi qui terrasse les images d’eux nous martyrisant. Alors qu’elles sont bien peu de chose, puisqu’elles ne révèlent que les abus de pouvoir de la police, or c’est toute l’administration française qui abuse de nous.

Manque de pot, les abus de la flicaille sont constants, journaliers, lire à ce sujet le livre de Valentin Gendrot :  “Flic, Un journaliste a infiltré la police” , c’est un fait que Macron ne peut ignorer, ou alors c’est grave.

Et donc, immédiatement, par réaction à ce projet de museler, sort une affaire parmi tant d’autres, c’est un éditeur de musique qui en prend plein la gueule pour rien, comme nous tous.

Macron fait alors mine de découvrir la situation violente de servage  dans laquelle nous sommes maintenus, il jure ses grands Dieux qu’il s’agit d’une exception inadmissible, il joue l’effarouché.

Pour parfaire le tableau il laisse, magnanime, se dérouler une manifestation qui va voir défiler des gens sincères, familles et enfants réunis pour certains, jusqu’à ce que ses CRS arrivent à exciter une petite minorité, venue d’on ne sait où, qui va suffisamment casser pour que Macron puisse prétendre que la liberté est dangereuse.

Tout cela est pathétique, lamentable.

Alors, oui Claude, il faut aller aux urnes avant qu’il ne soit trop tard.

Elus et fonctionnaires ont dénaturé notre constitution, en tout. Alors qu’elle prône la liberté individuelle, la responsabilité de chacun, la propriété privée, ils l’ont transformé en une machine à déresponsabiliser et à piller à leur avantage.

Mais à cette élection, y aura-t-il un candidat qui représentera les valeurs de la constitution et, s’il est là, y aura-t-il les voix pour qu’il soit élu ?

Rien n’est moins sûr tant la propagande est puissante et les achats de voix massifs.

Bien à vous. H. Dumas

PS : aparté sur l’Etat qui n’existe pas.

Une image pour plus de clarté. Le 3° Reich était un Etat, l’Allemagne est une nation. Le 3° Reich n’existait pas, ce n’était qu’un ramassis de voyous, auquel cependant les allemands ont cru pendant dix ans. Pendant que la nation allemande existe toujours. La nation est réelle, l’Etat est une fiction.

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Pourquoi les gueux que nous sommes ne se révoltent-ils pas ?

La réponse est simple, nous sommes une très petite minorité visionnaire face à une écrasante majorité de pillards aveugles.

Reprenons depuis le début.

Une idée abstraite, sans géniteur connu, a inventé le principe d’une autorité paternaliste, bienveillante, effective, à la morale irréprochable, qui s’appellerait l’Etat.

Cet hologramme s’est construit seul à partir d’un périmètre géographique artificiellement délimité, qui a créé un territoire incluant des intérêts communs âprement défendus, quelques fois au prix de la vie.

Pour nous, appelé France cet espace a vu toutes les envolées lyriques possibles le conforter, alors qu’initialement, comme tous les autres modèles équivalents, il est le fruit du pillage.

L’Etat n’est qu’une idée dissimulant un pillage initial, cette prise de conscience est essentielle pour qui veut comprendre la suite.

Là dessus arrivent les hommes de l’Etat, ces marionnettistes qui veillent à ce que le personnage “Etat” du grand guignol de la vie ne quitte pas le castelet qui les dissimule et garantit leur impunité.

On appelle “hommes de l’Etat” les élus et les fonctionnaires.

Ils disposent de la force publique et de la justice. Avec ces deux puissants outils ils lèvent l’impôt pour acheter l’âme de ceux qu’ils abusent en confortant l’idée que l’Etat existerait.

Ce tour de magie, bien que très simple, qui consiste à piller une population et à lui restituer, de façon ciblée, une petite partie du pillage pour lui faire croire à l’existence d’un État que les pillards seraient censés représenter, est énorme.

Pourtant ça marche. Qui peut dire qu’il n’a jamais bénéficié du pillage des hommes de l’Etat, qu’il n’a jamais reçu, sous une forme ou une autre, une part du butin ?

Personne et c’est là qu’est le piège : le pillé lui-même croit profiter du pillage. C’est génial.

Génial, mais mortel à deux titres.

D’abord par le fait qu’en échange de la redistribution d’une infime part du pillage les hommes de l’Etat exigent l’obéissance, la servitude au nom de l’appartenance.

Ensuite parce que le pillage est tel qu’il dévore les énergies individuelles au point de ne plus leur permettre de servir l’individu dont elles émanent.

En clair, l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de notre liberté individuelle nous est volée, avec le consentement du plus grand nombre, par les hommes de l’Etat et le système démoniaque qu’ils ont mis en place.

La perte de son individualité est la chose la plus horrible qui puisse arriver à l’homme.

Jusqu’à aujourd’hui, depuis la révolution, cette perte était toujours le résultat de la force, de la guerre. On connaissait donc l’ennemi et le vaincre n’était qu’un problème d’effort, de volonté.

Aujourd’hui, comme avant la révolution, notre individualité nous est dérobée par la ruse, par l’inspiration d’une croyance mortelle : l’Etat, qui n’a même plus de représentant identifié que nous pourrions décapiter pour nous libérer.

Et pourtant nous sommes au bout du bout.

Quand les hommes de l’Etat tabassent pour le fun, puis incarcèrent le tabassé qui ne doit la remise dans ses droits qu’au hasard d’une caméra, quand ce fait divers est traité comme une exception alors qu’il est la réalité journalière de tous, sous des formes différentes mais aux résultats identiques, rien ne va plus.

Le naufrage du paquebot n’est pas loin.

Mais le brouillard est dense.

Hier des centaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, ont manifesté symboliquement pour leur liberté d’expression, en réalité inconsciemment pour leur liberté tout court.

Sont alors sortis, d’on ne sait où, des “black-machins” bien utiles aux hommes de l’Etat pour faire la démonstration que toute révolte est imprudente, mettrait l’Etat, qui n’existe pas, en danger.

Récupérer nos libertés individuelles, le fruit de notre travail, la possibilité de construire notre patrimoine, ne va pas être facile, peut-être même impossible.

Le pillage est attaché à l’homme, seule l’éducation peut le juguler, alors… lorsqu’elle le professe … où pourrait-être l’espoir ?

Même en cas de naufrage inévitable des responsables actuels, les suivants leur seront identiques.

Bien à vous. H. Dumas

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Tabassage ordinaire

Nul besoin d’être un délinquant pour se faire tabasser, il suffit d’aimer la liberté.

Tout le monde sait que l’ordre et la liberté ne font pas bon ménage, et que les forces de l’ordre — comme leur nom l’indique — ne sont pas les forces de la liberté.

La France semble découvrir, stupéfaite, que l’on peut être un producteur de musique, un homme bien, posé, noir, et prendre une raclée mémorable de la part des forces de l’ordre, à son domicile dont elles auront au préalable forcé la porte.

Cette affaire, au-delà de la souffrance de la victime, est magique.

La disproportion entre les faits reprochés et l’action des forces de l’ordre est abyssale.

C’est normal, la force publique peut s’exercer pour les motifs les plus futiles ou les plus ignobles. Aujourd’hui le masque, hier le fait d’être juif, demain celui tout simplement de ne pas plaire quand les agents des polices municipales vont agir à plein rendement.

La force publique n’a pas de limite, pas d’intelligence, juste de la force.

Ce sont les juges, la hiérarchie et les élus qui ont la responsabilité de sa mesure.

Hélas ils sont tous trois non seulement aux abonnés absents, mais ils couvrent, en parfaite connaissance de cause, toutes les bavures de la force publique.

Laquelle ne s’exerce pas que dans la rue.

Chaque fonctionnaire est détenteur d’une part, même infime, de la force publique et ne se prive pas d’en abuser.

Chaque bureaucrate viole en conscience votre liberté, il vous soumet, il considère que c’est sa mission, il sait aussi qu’il sera couvert quoiqu’il arrive

Je suis sûr que les flics impliqués dans le tabassage du producteur de musique sont convaincus d’avoir fait leur devoir et sont désespérés de se voir lyncher publiquement, malheur à celui qui dévoilera leur nom, je ne donne pas cher de sa peau.

J’ai personnellement plusieurs condamnations à mon compteur liées à des abus de pouvoir policiers sur la route, avec brutalités, mensonges et fausses déclarations des flics, tout cela parfaitement visible dans le dossier du déroulé des évènements. Malgré cela, aucun doute possible pour les magistrats : force doit rester à la loi, donc à la force publique, lourde condamnation contre moi et inscription sur le casier judiciaire routier.

Cerise sur le gâteau : le fisc.

Là nous sommes au cœur du tabassage qui ne laisse pas de bleu, sauf à l’âme et à l’estime de soi.

Ce tabassage ne connait aucune limite, pas de caméra, pas de spectateur, que des complices, y compris le peuple.

Celui qui n’a jamais été tabassé et torturé par le fisc, n’a pas vraiment conscience de ce qu’est une destruction totale, sans trace, réalisée dans l’indifférence absolue.

Avec le confinement certains touchent du doigt la douleur d’être interdit de travailler par la puissance publique, d’être artificiellement ruiné par elle, leurs cris et lamentations sont sincères. Mais leur surprise ? Comment peut-on la comprendre, l’expliquer ? Tant ils ont fermé les yeux, eux et leurs organismes professionnels, sur les massacres perpétrés par les Services Fiscaux, arrivant exactement aux mêmes résultats et auxquels ils étaient indifférents.

Peut-on ne pas percevoir que cette société étatique, entre les mains des hommes de l’Etat, est liberticide ? Que la liberté est la conquête suprême de l’homo sapiens ?

Comment peut-on la laisser, comme aujourd’hui, en jachère, la négocier pour un téléviseur et une poignée de cacahuètes ?

C’est ce que je ne comprends pas et ne comprendrai probablement jamais.

Bien à vous. H. Dumas

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Le système dans lequel j’aimerais vivre

C’est clair — vous conviendrez que je ne le cache pas — le système social qui nous est imposé ne me convient pas. J’y suis gravement malheureux, très gravement.

Il me semble que les causes sont de deux ordres.

L’organisation économique

La première confusion se situe au niveau du capital. J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer ma pensée concernant le capitalisme.

Capitaliser consiste simplement à comprendre – donc acquérir –, accumuler et transmettre. Méthode universelle en toute chose. En sciences, en éducation, en philosophie, etc… et évidemment en économie, le capitalisme est la clef du progrès, l’inverse de la croyance, de l’obscurantisme.

Leur capital n’est pas contesté aux intellectuels, aux penseurs, aux scientifiques, pas plus que la hiérarchisation de leurs compétences à son sujet, ni qu’une méritocratie admise en fonction de ces compétences.

Donc, le capital est fondamental en toutes choses, ce qui le rend un peu oppressant.

Celui qui ne sait pas ou ne possède pas est plus ou moins à la merci de celui qui sait ou possède. Il n’est qu’à voir la suffisance de celui qui maitrise l’orthographe par rapport à celui qui ne la maitrise pas, le poids des idées compte alors bien peu… merci M. Dean Hachamovitch d’avoir inventé le correcteur d’orthographe.

En économie, bizarrement, le capital est particulièrement contesté. La faute à Karl Marx, laborieux philosophe qui a passé sa vie à essayer, sans y parvenir, de démontrer que le capital est inutile, nuisible, que seule la force individuelle du travail serait à prendre en considération.

Il n’a pas tenté de faire la démonstration de l’inutilité des bibliothèques, au motif que seul celui qui écrit au présent est essentiel à la pensée et que toute accumulation des produits de celle-ci serait inutile, nuisible. Il aurait été la risée de tous.

En réduisant mesquinement sa réflexion sur le capital à la seule activité économique, non seulement il a échappé aux moqueries que méritaient ses laborieuses conclusions, mais sa pensée médiocre et sectaire irrigue encore le monde, toujours pour le pire jamais pour le meilleur.

En réalité, la place du capital dans l’économie est essentielle, dès le départ.

Par exemple, vous voulez installer une modeste pizzeria, et bien il vous faut un capital pour acheter un four à pizza. Si vous êtes une plus grosse société, si vous voulez conquérir un marché, ici ou ailleurs, il va vous falloir le capital nécessaire pour assurer les frais de votre entreprise dans l’attente des retours futurs.

Le capital est le socle de l’économie.

Par je ne sais quelle malédiction — ou erreur éducative — il se trouve qu’il est confondu avec les dépenses de confort de tout un chacun. Que ceux-ci ne voient aucune raison objective de laisser le capital à l’économie et toutes les raisons subjectives de le capter pour vivre mieux sans avoir à l’épargner, à le construire, à le gagner, à le préserver.

Cela me désole.

L’organisation sociétale

C’est un peu le même tonneau. L’égalitarisme est la quête ultime. Mais uniquement économiquement.

Car les diplômes et breloques en tout genre sont chéris de la population. C’est à celui qui dépassera les autres par ses titres, ses décorations, ses attributions, son pouvoir.

Les experts sont des demi-dieux vivants dans notre société d’hyperspécialisation où nul n’est capable d’analyser leurs compétences et où, entre eux, ils se couvrent.

Mais attention : tout le monde au SMIG. Et là, c’est la mort de l’économie par disparition du capital.

Cet égalitarisme a une administration dédiée, c’est Bercy. Cette administration veille au grain, la seule échappatoire est le crédit.

In fine, le monde économique vit à crédit. Ce qui le fragilise inévitablement. D’où les crises cycliques que nous vivons, dont l’actuelle qui va probablement le terrasser.

Cet égalitarisme économique est assis sur des pulsions humaines si basses que je préfère ne pas m’étendre sur le sujet. Simplement, constatons, en souriant, que ses effets dévastateurs trahissent tout particulièrement ses contempteurs.

Seul l’homme, tout particulièrement blanc et européen issu des trente glorieuses, est égalitariste et uniquement dans le cadre de l’économie. Nul autre être vivant dans le monde connu ne partage cette étrange et suicidaire croyance, dont il est l’inventeur, qu’il ne faut pas confondre avec l’empathie, la charité ou l’amour et le respect du prochain.

Le système dans lequel j’aimerais vivre

Vous l’avez compris, il aurait pour ambition de combattre ces deux cataclysmes qui me chagrinent.

En ce qui concerne le capital

Il devrait-être protégé et favorisé, sachant que si celui qui le possède en abuse il le perd. En effet, le capital se régule lui-même.

Donc plus d’impôt sur le capital, mobilier ou immobilier. Un seul et unique impôt sur les revenus, sur tous les revenus, du travail ou du capital.

Par exemple uniquement 25% sur les revenus en impôt direct, non progressif, et une TVA plafonnée à 10% sur la consommation. Aucun impôt de comportement, genre taxe sur le pétrole ou prime sur les bagnoles électriques.

Evidemment suppression des charges sociales, la santé étant domaine privé.

Pas d’Etat patron, le capital entrepreneurial est strictement privé.

En ce qui concerne l’organisation sociétale

Fin de l’égalitarisme, début de la vraie solidarité.

Que l’on travaille ou non, chacun doit avoir un minimum vital de 3.000€ par mois. L’économie demande de moins en moins de bras, nous sommes à la veille d’un monde ou le travail sera un plaisir ou ne sera pas.

Le seul travail de ceux qui aiment travailler suffira à permettre à tous de vivre correctement.

Mais, car dans ma tête il y a un mais… ceux qui décideront de ne pas travailler, de vivre de l’abondance créée par les autres, n’auront pas le droit de vote.

Il est légitime qu’il soit réservé à ceux qui sont engagés dans l’action, seuls concernés par l’organisation sociale à partir du moment où ils ont assuré une vie correcte à ceux qui ne désirent pas s’impliquer dans la marche de la société, qui vivent exclusivement pour eux.

Le reste n’est que détail

A partir du moment où l’on sait qui fait quoi et que l’on préserve le capital, la boutique doit marcher sans problème.

Pas de misère, la liberté pour ceux qui risquent, la paix pour ceux qui ne risquent pas, le confort pour tous, la richesse pour ceux qui l’aiment. Il ne reste qu’à interdire les monopoles pour que le capital ne remplace pas les égalitaristes dans l’exploitation de l’autre, que la régulation par les consommateurs fonctionne.

Bien à vous. H. Dumas

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Hôpital et Sécurité Sociale : la ligne Maginot de la santé

Nous avons oublié que jusqu’à la découverte accidentelle de la pénicilline, tuberculose et syphilis, entre autres, rythmaient la vie de nos sociétés. Il s’agissait de tueurs à grande échelle. Un français sur sept mourait de la tuberculose.

La pénicilline a éradiqué ces bactéries alors que pendant des siècles les maladies qu’elles provoquaient ont été considérées comme incurables, que le corps social a dû vivre avec, générant une organisation de méfiance et des codes sociaux liés.

La méthodologie employée pour comprendre et vaincre ces maladies a été plus ou moins répétée ailleurs avec de nombreux succès.

Tant et si bien que la notion de risque expansif d’une maladie contagieuse est devenue relative et même improbable dans l’esprit du grand public, ce qui a favorisé les contacts et a donné naissance à l’idée d’une fraternité communicative illimitée.

Le repli sur soi de la bourgeoisie était en grande partie lié à la nécessité de protection face aux épidémies dévastatrices des siècles passés.

L’emblème de la victoire, de la protection définitive contre les pandémies, a été en France la Sécurité Sociale et les hôpitaux.

Puis sont arrivés le Sida d’abord, et aujourd’hui certains coronavirus méchants. Deux dangereux inconnus qui n’ont à ce jour aucun antidote avéré.

Il a bien fallu leur déclarer la guerre.

Pour le sida étroitement lié au sexe, la guerre a été “en dentelle”, beaucoup ne se sont pas sentis concernés. L’immobilisme suffisait, les ruptures de chaines n’étaient pas socialement dérangeantes, puisque c’était sexuel et que le sexe est hors compétition sociale, enfin en apparence. Finalement tout le monde s’est contenté d’une longue rémission, sans véritable victoire, malheureusement pour les contaminés.

Hôpitaux et Sécurité Sociale ont pu faire semblant d’être utiles et donner le change.

Les coronavirus mortels c’est autre chose, tout le monde est concerné, il suffit de respirer le même air que le malade, même sans contact direct.

La lutte contre les coronavirus n’est pas une guerre de tranchée, de position, c’est une guerre de mobilité, de rapidité, de réactivité. Une guerre réflexe.

La défaite

Nos généraux, le chef suprême compris, se sont enterrés, bunkerisés, dans l’illusoire ligne Maginot des hôpitaux et de la Sécurité Sociale.

Ils ont cru, comme leurs prédécesseurs des années 30, que cette ligne Maginot les mettait à l’abri de toute attaque sanitaire. Et, pour les mêmes raisons, suffisance, manque d’imagination, sous-estimation de l’ennemi, ils n’ont pas vu arriver les escadrilles de coronavirus qui ont facilement débordé leur défense obèse et obsolète.

Un seul des leurs a compris qu’il fallait être aussi mobile que l’ennemi, que l’urgence était de le contenir, car le tuer allait demander beaucoup de temps et qu’il était impérieux de laisser du temps au temps si l’on ne voulait pas revivre LÜBECK.

Le général Raoult n’a pas encore été condamné à mort et n’a pas quitté le pays pour former la résistance ailleurs, mais il n’en n’est pas loin. En tout cas il traverse la solitude de tout résistant à la pensée majoritaire.

La probabilité que les vaccins créés à la va vite apportent une solution est objectivement minime.

Il parait plus vraisemblable que nous allons devoir revivre, comme par le passé, avec l’ombre de la mort que l’on se passe de l’un à l’autre, dans l’air que nous partageons.

Evidemment les rapports sociaux vont être profondément affectés par cette “nouvelle-ancienne” situation.

Finis les happenings géants intercontinentaux que nous croyions acquis. Finies les grandes messes au coude à coude. Retour du repli, de la protection par la richesse qui permet de s’isoler.

Le sursaut.

Ce sera la contre-attaque menée par les résistants : les médecins voltigeurs, indépendants, libres, résistants, les scientifiques improbables, ceux qui cherchent en désordre jusqu’à trouver au détour d’un hasard. Raoult ? Nous verrons bien.

Mais que faire de la ligne Maginot ? Rien de plus que ce qui en a été fait en 1939 et après : un musée.

La liberté individuelle, seule apte à trouver la solution face aux individualités des coronavirus, saura regrouper en temps voulu les efforts collectifs pour gagner.

En attendant, la ligne Maginot fera des morts par vacuité, par usurpation de capacité.

Elle sombrera en entrainant ses contempteurs nos pauvres élites autoproclamées.

Gardez vous en bonne santé, évitez Maginot.

Bien à vous. H. Dumas

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Le 75ème anniversaire du procès de Nuremberg.

Comme chacun le sait, le procès de Nuremberg était censé mettre un terme définitif à la folie des hommes de pouvoir en marquant les bases d’une justice mondiale capable de convoquer et de juger ce qui fut alors défini comme un crime contre l’humanité :

“l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime”

En réalité ce procès ne put être mis en œuvre qu’après l’écrasement de la nation dont les accusés étaient supposés avoir abusé la bonne foi, organisé donc par des vainqueurs par KO.

Cela n’enlève rien à sa dimension, mais cela explique que ce genre de procès n’a plus eu lieu — et n’aura plus lieu — sauf pour des lampistes. Alors que les excès des hommes de pouvoir, leur mépris des libertés individuelles, n’ont jamais faibli.

Ainsi sur notre terre les hommes sont toujours maltraités, impunément, par des escrocs — souvent fous, déséquilibrés, fanatiques — déguisés en “hommes de l’Etat”.  

Ces maltraitances n’ont pas systématiquement la forme ultime de camps de concentration ou d’assassinats de masse, mais pour celui qui en souffre la différence d’apparence n’est pas significative.

La souffrance étant in fine toujours individuelle, l’effet de masse spectaculaire lui est extérieur.

L’extraordinaire de Nuremberg est que les accusés ont tous plaidé “non coupables”.

Certains en cours de route, pendant l’année du procès, ont pris conscience de leur engagement dans l’horreur, mais sans plus.

Il leur suffisait de penser qu’ils n’étaient que des exécutants pour se libérer de toute contrainte morale, pour ordonner ou décider le pire sans prise de conscience, et cela jusqu’au moment ultime où la force les a réduits à rien, à leur simple inhumanité.

Leurs accusateurs n’ont pas été très différents, ils ont escamoté leurs propres crimes contre l’humanité au motif qu’ils n’étaient pas dans le même espace de temps.

Est-ce un motif valable lorsque l’on a la prétention de définir un nouveau monde de raison et de paix ? La suite a prouvé que non.

Donc, Nuremberg se confond avec la victoire militaire, il n’est pas une prise de conscience mondiale de l’homme, de son caractère sacré, du respect qui lui est dû. Il est un contre-exemple de l’idée de justice universelle. Il n’est qu’une vengeance, mais admissible, compréhensible.

Napoléon a échappé à ce genre de “production” pourtant prévu pour lui par ses vainqueurs, Hitler aussi, et dans la foulée le peuple allemand et sa croyance majoritaire et mortifère dans le nazisme. Quelques seconds couteaux ont payé la facture, ce fut un tragique minimum.

Qu’en est-il aujourd’hui, en France ?

Une croyance, probablement erronée mais majoritaire, permet de poursuivre et de torturer les possédants au motif d’une égalité que l’univers ne parait pas connaitre.

La définition du crime contre l’humanité de Nuremberg s’applique à cette situation, sans le corolaire physique.

Ce dernier est-il indispensable ? Pour l’observateur peut-être, tant l’homme est insensible à la souffrance morale des autres. Pour la victime non, sa souffrance morale peut atteindre des sommets sans que le sang coule, ou si tardivement qu’il n’est plus relié à la source du crime.

Nous sommes dans une société ou des exécutants de la doxa n’hésitent pas à réduire en esclavage, à commettre des actes inhumains, à persécuter pour des motifs politiques et religieux – l’égalitarisme peut être considéré comme une religion tant il n’a aucun rapport avec la nature, avec l’univers – ceux qui sont arbitrairement désignés au sacrifice.

Ainsi Bercy est assimilable, à 80%, à la description d’une structure étatique aux privilèges incompatibles avec les lois de notre pays, coupable d’actes journaliers qui génèrent des souffrances inhumaines pour les français, au service d’une croyance égalitaire érigée en véritable religion.

Nous allons tenter un petit Nuremberg au TJ de Paris, ceux que nous poursuivons plaident déjà non coupables, et comme nous n’avons pas au préalable éradiqué leur structure, que nous n’avons pas les moyens de les mettre KO, ils envisagent très sérieusement que ce soit nous, les victimes, qui soyons condamnés.

Nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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TESTER – ALERTER – PROTEGER : Un roman qui a raté de peu le Goncourt.

A la troisième pandémie, en 2025, la population fut vaccinée avant le déclanchement de l’épidémie. En réalité, peu le surent mais le vaccin était prêt avant que le virus finalisé soit lâché dans la nature, toujours en Chine.

Cette fois le virus était costaud, il allait éradiquer les derniers opposants à la vaccination, en général aussi opposants politiques.

Apeurée, bousculée, désorientée depuis cinq ans, la population fût objectivement soulagée d’une telle maîtrise de la situation de la part des hommes de l’Etat, au point de ne pas percevoir cette étrange inversion, qui n’était pas une première puisque depuis de nombreuses années les grippes hivernales faisaient l’objet de vaccinations anticipées.

A 48 ans le Président Macron était à deux ans du terme de son deuxième mandat.

Séparée de son épouse qui avait souhaité se reposer en EHPAD, intime avec Poutine, dont il venait d’épouser la nièce — une mannequin russe, de toute beauté –, il avait en vue une modification de la constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat.

Poutine et lui trouvaient légendairement historique l’idée d’un président de la France dont les décennies personnelles coïncidaient avec ses décennies de mandat. Le défi étant d’en accumuler le plus possible. 40-50 en train de s’achever, il préparait 50-60, puis 60-70 et probablement 70-80.

Le premier mandat avait été difficile, un pays de veaux avait dit De Gaulle, plutôt un pays de vaches landaises, cornées et vivaces, avait constaté Macron. Il avait dû affronter plusieurs jacqueries, le gout des français pour les ragots de complots – pas toujours faux –, et l’effondrement total de l’économie.

La première réélection avait demandé disons… une bonne organisation, Poutine y avait aidé. La Russie, ce pays immense aux habitants si attachants mais particuliers, avait les meilleurs hackers du monde…

La reprise en main de l’économie n’avait pas été possible, Macron avait dû en faire oublier les vertus aux français.

Dans le fond, la crise économique, couplée aux crises sanitaires dues aux virus qui se suivaient comme les tempêtes en Bretagne l’hiver, avait provoqué le départ des plus toniques, des plus individualistes, des plus exigeants, il n’était resté que les bons français moyens, toujours d’accord avec l’Etat, qui sont ou rêvent d’être fonctionnaires, donc entièrement dépendants de l’Etat, de moi pensait Macron.

Les français, en 2025, restaient calfeutrés chez eux s’ils avaient plus de 60 ans, ils avaient donc accepté facilement les diminutions de leur retraite coïncidant avec leur confinement aujourd’hui volontaire, naturel.

Les actifs ne travaillaient plus que quelques jours par mois, eux aussi avait trouvé normal de moins gagner. L’atmosphère n’était pas aux revendications, les réunions de plus de dix personnes étaient toujours interdites, les bars et les restaurants avaient fini par tous fermer, certains servaient à domicile.

Tous masqués, petits et grands, les français ne se disaient plus bonjour, ils ne se reconnaissaient pas ou gardaient leurs distances, y compris dans les queues qui commençaient à se multiplier face aux pénuries qui touchaient un peu tous les produits. Cette distanciation avait été un bonheur politique, cassant les proximités populistes qui dérapent si facilement.

L’électroencéphalogramme de la France était plat. Macron en profitait pour courir le monde, revenant chaque fois avec un peu d’argent qu’il empruntait en échange de connivences inconnues, dont nul ne savait si elles étaient correctes ou limites, voire indélicates.

C’est dans ces conditions qu’il préparait son troisième mandat, passant par une modification constitutionnelle qu’il comptait soumettre à référendum.

Il avait repris, et en était fort satisfait, la trilogie de la COVID de 2020 :  Tester, alerter, protéger.

CASSER LES CHAÎNES DE TRANSMISSION DU VIRUS ET MAÎTRISER L’ÉVOLUTION DE L’ÉPIDÉMIE D’OPPOSITION EN FRANCE

la stratégie du triptyque Tester-Alerter–Protéger (T.A.P) devait de nouveau s’appliquer.

Les indications de l’Etat étaient les suivantes

  • je me fais tester en priorité en cas de signes de la maladie de l’opposition ou si je suis identifié comme personne contact. Ainsi, je permets aux laboratoires politiques de se concentrer sur les personnes prioritaires.
  • je communique la liste de tous mes contacts récents à mon politique traitant et à l’Assurance d’Etat si j’ai un test positif, pour qu’ils soient alertés rapidement. Ainsi, je participe à freiner la propagation du virus.
  • je protège les autres en m’isolant pendant 7 jours, si je suis une personne contact ou si j’ai des signes de la maladie, et au moins jusqu’au résultat du test.

Des outils numériques pour accompagner les victimes du virus de l’opposition. 

Il s’agissait de casser la transmission du virus de l’opposition systématique, sachant que l’opposition est toujours systématique.

Tester : “DépistagePenséPolitique” de Macron.fr était une carte géolocalisée des lieux de prélèvement des tests de pensée qui facilitait l’accès au dépistage de l’opposition systématique près de chez soi. Les utilisateurs y trouvaient les coordonnées de chaque point de prélèvement, des informations sur les spécificités du lieu (horaires, créneaux pour personnes prioritaires, temps d’attente au test, publics concernés, etc…) et, s’ils le souhaitaient, pouvaient participer au renseignement des délais de rendez-vous (attente faible, moyenne, forte).

Alerter : “#Tousavecmacron” était une application basée sur le Bluetooth qui informait les personnes ayant été à proximité d’une personne diagnostiquée positive au virus de l’opposition afin qu’elles puissent être prises en charge le plus tôt possible. L’objectif était de stopper au plus vite les chaînes de contamination de l’opposition.

Protéger : “MesConseilsMacron” fournissait des conseils officiels personnalisés en fonction de la situation familiale, professionnelle et l’état de santé de l’utilisateur pour faire face au virus. Il permettait d’orienter une personne en fonction de ses besoins et de ses éventuels symptômes. Il permettait également de réaliser le suivie de ses symptômes si l’on était contaminé.

Une nouvelle fonctionnalité permettait à un patient testé positif à l’opposition de surveiller l’évolution de ces symptômes pendant sa quatorzaine. Le service avait été construit par une équipe associant des experts techniques, des professionnels de santé et des associations de patients, avec une attention toute particulière à la simplicité et à la clarté du contenu de la propagande, et des usagers ont permis de faire évoluer le service au fur et à mesure.

A deux ans des élections la situation était favorable. Les sondages publiés donnaient 85% de oui.

L’affaire paraissait dans le sac, même pas besoin de Poutine sans doute.

Nous étions en 2025. C’est un beau roman… c’est une moche histoire (air connu).

Bien à vous. H. Dumas

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Les fabricants de vérité sont au taquet

Chaque situation, matérielle ou intellectuelle, inclut une “meilleure solution”, cette meilleure solution est “la vérité”.

Certains la trouvent, d’autres se trompent en croyant la trouver, le plus grand nombre ne la cherche pas, soit parce qu’il ne se sent pas concerné par la situation, soit parce qu’il ne se sent pas capable de trouver la meilleure solution.

La recherche de la vérité — ou meilleure solution– est compliquée par le fait que certaines situations n’impliquent pas un seul individu mais plusieurs, voire tous, ce qui a pour conséquence de générer de multiples réponses se prétendant chacune la meilleure, avec à la clef des risques infinis d’affrontements entre vérités, chacun étant convaincu que sa solution est l’unique meilleure solution donc la vérité.

Le fait que le plus grand nombre ne trouve pas ou ne cherche pas la meilleure solution — la vérité — tend à permettre à quelques-uns de prétendre qu’ils l’ont trouvée et à leur faire croire qu’ils ont le devoir — ou l’intérêt — de l’imposer à tous.

Comme il leur est généralement impossible de convaincre unanimement que leur solution est la meilleure — même chez ceux qui n’en avaient ni cherchée ni trouvée, encore moins chez ceux qui ont trouvé la leur — ils n’hésitent pas à employer la force pour imposer leur vérité tant ils y croient ou ont intérêt à y croire.

Ceux-là se font appeler au mieux les hommes de l’Etat, au pire les représentants de Dieu.

Exemple

Le COVID est parfait pour cela.

Voilà une pandémie qui touche les individus et qui se transmet par le groupe.

La vérité ou meilleure solution concernant le COVID est unique probablement – l’histoire nous la dira peut-être un jour — mais chacun aujourd’hui possède la sienne, tant l’événement fait peur à tous qui sont personnellement potentiellement affectés.

Toutes ces vérités tournent en rond, la vraie – inconnue — comme les fausses.

C’est à ce moment précis que les usurpateurs, ceux qui prétendent détenir la vérité, sont en échec absolu. C’est le moment de les analyser, de les démasquer.

Les déclarés “trouveurs de vérités qui justifient leur pouvoir sur nous “ : Macron, ses ministres et fonctionnaires prétendument compétents, détenteurs des vérités qui nous guident, font peine à voir. Lorsqu’après d’épiques réunions, où l’on voudrait bien être une petite souris, ils accouchent de directives qu’ils nous imposent par la force, avec un air initié de circonstance, il suffit de quelques jours pour que nous constations tous l’inanité de leurs décisions.

Ils n’ont plus aucun crédit et ils continuent à pérorer, à dire chaque jour qui passe le contraire de ce qu’ils disaient la veille.

Sont-ils sots à ce point ? Non, juste malhonnêtes, menteurs, usurpateurs, ne représentant rien qu’eux-mêmes et leurs ambitions de pouvoir.

L’avenir ne s’annonce pas triste lorsqu’ils vont enfin posséder des vaccins dont aucune personne censée ne voudra tant ils ont été faits à la hâte, mais aussi, probablement parce que le fameux virus aura entretemps disparu.

Il ne leur restera plus qu’à faire disparaître les inutiles vaccins, si c’est cette vérité qui s’impose, ce que personne ne sait. Pas facile.

Conclusion

Ceux qui prétendent détenir une vérité qui nous obligerait sont tous des escrocs. Qu’ils soient des politiciens face au réel ou des religieux plus malins ne promettant que de l’inaccessible non vérifiable.

Oui mais, il faut bien vivre, et nous ne sommes pas certains d’être en mesure chacun, même en y réfléchissant, de toujours en chaque chose trouver la vérité, la meilleure solution.

Un constat s’impose

La quête de la vérité, de la meilleure solution, est une quête personnelle.

Déjà difficile à trouver pour soi-même, elle est carrément impossible à détecter pour un groupe tant elle implique de paramètres. Le plus souvent le groupe est à côté de la vérité, c’est ce qui se déduit de l’histoire pleine de catastrophes autrement incompréhensibles.

Tant et si bien qu’il est possible d’affirmer que : plus l’homme est regroupé, moins il a de chance de s’approcher de la vérité pourtant essentielle à la vie.

Ce constat est corroboré par les faits et explique les échecs de toutes les organisations collectivistes. Il doit nous amener à fuir les meneurs, les porteurs de vérités révélées, ou les prétentieux qui prétendent savoir trouver la vérité — les solutions — pour nous.

Pour qu’un regroupement humain fonctionne, il faut que chacun ait la plus grande liberté dans la recherche de la vérité pour chacun de ses problèmes et que les biens communs à gérer soient les plus réduits possibles pour limiter au maximum les erreurs collectives.

C’est la grande leçon du COVID, que les hommes de l’Etat vont s’efforcer de dissimuler, ils ne le pourront qu’avec notre complicité.

A vous de voir.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand les tortionnaires exigent l’impunité, article 24.

Il est clair que, pas à pas, jour après jour, nous perdons nos libertés et nous nous approchons, irréversiblement, d’une dictature.

Le jeune Macron et son équipe de bras-cassés en sont-ils conscients ? Sans doute. Mais probablement croient-ils qu’ils maîtriseront la situation. Ce ne sera pas le cas.

J’en veux pour exemple les avatars de ce blog.

Depuis dix ans nous nous battons pour une régulation judiciaire digne de ce nom des contrôles fiscaux, pour la mise en place de garde-fous simples qui éviteraient les redressements abusifs qui détruisent des hommes et des femmes de bonne foi, au point de mettre en danger réel l’économie du pays, de saper la confiance de ses acteurs économiques.

Nos demandes sont simples : enregistrement du débat oral et contradictoire, notification de redressement fixée par un juge et non par l’enquêteur fiscal, procédure de défense en audience publique conforme au droit pénal, pas de garantie paralysante prise avant le prononcé de la sanction par le juge, etc… Rien qui ne soit pas évident dans l’optique d’un contrôle fiscal juste.

La liberté d’expression de ce blog n’a jamais été remise en cause par les hommes de l’Etat ou par l’opinion publique.

Ceux qui s’opposent violemment à nos propositions de bon sens sont exclusivement les contrôleurs fiscaux, par propagation tous les agents du fisc et leur syndicat.

Ils engagent contre nous des procédures judiciaires de façon globale, mais aussi ils prennent parti aveuglément — avec les moyens de l’Etat – pour les agents dont nous dénonçons nommément, preuves à l’appui, la responsabilité, les indélicatesses ou la malveillance volontaires.

Ils vont jusqu’à fomenter des contrôles abusifs et punitifs pour venger un des leurs qui s’est pris les pieds dans le tapis et a chuté lors de pressions fiscales injustifiées.

Ils couvrent leurs coreligionnaires tortionnaires.

Ils profitent de leur statut de fonctionnaires à vie, irresponsables, pour menacer leur hiérarchie d’inaction si leurs exactions ne sont pas couvertes.

C’est suffisant. Comment un ministre des finances, voire un pays tout entier, pourrait-il assumer, même pour une juste cause, un conflit qui serait suivi d’une grève du zèle de l’encaissement de l’impôt ?

C’est ainsi que, de la façon la plus incroyable qui soit, les agents du fisc qui devraient être au service du pays, des français, peuvent se transformer en une force dévastatrice opposée à la France.

Une seule origine à ce spectaculaire retournement de situation : le statut des fonctionnaires, l’emploi à vie, l’irresponsabilité, l’absence de sanction face aux dévoiements de la notion de service public.

Ainsi les contrôleurs fiscaux — tout comme avant eux les fermiers généraux — fédérés par leur statut représentent un Etat dans l’Etat. Ceux qui les emploient — c’est à dire nous — n’avons plus prise sur eux, plus aucun contrôle sur leurs dérives corporatistes.

Les Services Fiscaux ont mis en place une dictature “fasciste”, puisqu’assise sur l’idée de “pour, par et rien en dehors de” l’Etat, qui se cache sous couvert du bien public, qui est permise par le statut irréaliste des fonctionnaires.

On observe ailleurs le même phénomène

C’est ainsi que la pandémie mondiale liée au COVID19, prise en otage en France par les fonctionnaires hospitaliers et ceux de la Sécurité Sociale, aura dévasté l’économie du pays en plus de — comme ailleurs — ses vieillards et de ses habitants fragiles.

Le psychodrame COVID spécifique à la France est une résultante du statut des fonctionnaires. Le dire est un blasphème, donc est autorisé… ouf.

La pression des fonctionnaires sur notre société est illimitée et la dévore de l’intérieur.

A ceci près qu’il faut entendre sous le vocable “les fonctionnaires” exclusivement ceux qui profitent du statut pour passer du rôle de serviteur de l’Etat à celui de serviteurs d’eux-mêmes au détriment de l’Etat. Je n’ai pas de quantitatif proportionnel à disposition….

Nous arrivons au pire : L’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale

Les gros bras de la répression policière — et toujours par capillarité toute la police à travers ses syndicats – exigent l’anonymat pour pouvoir cogner tranquillement, sans limite.

Les pauvres chéris se sentiraient en danger — alors qu’ils sont armés jusqu’aux dents — quand leur visage d’ange est connu du grand public.

Sous-entendu le grand public – nous, vous est moi – sommes des êtres violents, sanguinaires, qui rêvons de castagner, voire tuer, nos fringants CRS.

C’est quoi ce film ? une très mauvaise série B ?

Comment peut-on inverser ainsi une réalité, comment celui qui est gazé, matraqué, préalablement ruiné, humilié, oppressé, peut-il devenir l’ennemi à abattre par le seul fait qu’il apporte la preuve de sa situation par l’image.

Figurez-vous que la baston est la seule solution, en démocratie, c’est bien connu, pour que la populace se tienne à carreau. Que donc, c’est aussi bien connu, en démocratie il est légitime que ceux qui tapent sur la foule soient anonymes, ne puissent pas être reconnus.

Si vous ne comprenez pas cela, vous ne comprenez rien à la démocratie, bien plus vous êtes un danger pour elle, il va falloir fermer votre blog.

Un blog démocratique est un blog qui dit exclusivement du bien des contrôleurs fiscaux, de la police, des hôpitaux, qui ne présente que des photos floutées de nos fonctionnaires, héros discrets de notre bonheur.

Tout autre attitude est répréhensible, leurs auteurs seront sous peu internés dans des camps de rééducation gérés par Bercy et Beauvau.

A bientôt là-bas.

Bien à vous. H. Dumas

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Un autre regard

Il y a-t-il un complot mondial des dénonciateurs de complot ?

Voilà une bonne question. En effet, la théorie du complot a des supporters partout, sont-ils reliés entre eux, sont-ils les animateurs d’un complot mondial des dénonciateurs de complot ?

Ou encore par exemple, les hommes et les femmes s’attirant, sur toute la planète, s’agit-il d’un complot sexuel mondial qui serait heureusement dénoncé par les LGBT, eux-mêmes complices à l’échelle mondiale, donc complotistes ?

Facile me dira-t-on, ne vous moquez pas. Il ne peut y avoir complot que si le but poursuivi vise la fortune ou le pouvoir.

Mais qui ne vise pas la fortune ou le pouvoir ?

L’abbé Pierre ? Ce n’est pas ce que pensait ma grand-mère à qui il taillait des croupières, elle était aussi ferrailleur. Effectivement, la charité et l’empathie, émotions naturelles, peuvent être aussi soupçonnées de comploter mondialement, certains le pensent, on est alors au bout du bout.

Il me semble que la réalité est plus ordinaire.

La base du complot est le secret, uniquement le secret. Par essence le complot est inconnu de ceux qui ne sont pas dans le secret, sauf si un acteur du complot le trahit et témoigne. Nous n’en sommes pas là.

Et pourtant, l’ambiance est lourde et touche effectivement le monde entier. Des complots sont signalés un peu partout, sans jamais être accompagnés de témoins fiables. Que de la rumeur et du vent.

Tentative d’explication

Les moyens de communication font circuler l’information, donc les idées, à la vitesse de la lumière et les marchandises, donc l’économie, à une vitesse inférieure mais stupéfiante, instantanée à l’échelle de l’échange.

Le champ de raisonnement et d’action pour nous tous est le monde, la planète, voire l’univers – ce qui ne rend pas les choses plus faciles, juste vertigineuses –

Alors que nos soucis matériels ne dépassent pas notre enveloppe individuelle, ou de très peu. Nous sommes les otages de notre corps, de nos familles, de nos villages, etc…

Tout cela est particulièrement vrai pour le COVID. Il nous touche — ou pourrait nous toucher — là ici, nous.

Sa vague émotionnelle est, elle, mondiale. Le décalage est exceptionnel.

Nos hommes politiques, des paralysés de la décision, que nous avons enfermés – et heureusement – dans les filets de nos libertés individuelles, sont donc tiraillés entre la déflagration émotionnelle mondiale et les contraintes personnelles de leur troupeau, que nous sommes.

Il en ressort pour eux une posture ridicule, qu’ils ne pourraient combattre que par la vérité, c’est-à-dire par l’aveu de leur impuissance.

Blasphème pour eux, comment pourraient-ils avouer leur impuissance ici, sans qu’alors nous la découvrions ailleurs, pratiquement en tout ?

Alors, pris dans ce maelstrom mondial, ils tentent à l’aide de leur ressenti personnel, voire des sondages qu’ils dévorent, de suivre tant bien que mal les sentiments de la majorité de leurs citoyens à leur échelle de pouvoir, le pays, la région, la ville, le quartier, etc…

Tout ça nous donne le bordel ambiant qui ne satisfait personne, puisque les réactions et les intérêts de chacun sont strictement individuels.

Déboussolés, nos décideurs parlent entre eux, se jaugent, se défient, s’accoquinent selon le cas, ce qui leur donne une apparence de comploteurs pour ceux qui veulent se faire croire qu’ils n’auraient pas à affronter seuls cette maladie, que d’autres pourraient le faire pour eux, des politiques…. qui ne comploteraient pas….

Alors que face à un problème individuel la preuve est apportée qu’il ne peut y avoir de réponse collective. Pour faire croire qu’ils en seraient porteurs nos décideurs ont sacrifié l’économie et le lien social.

Quand l’épidémie sera passée, au printemps, nous nous réveillerons — dénonciateurs de complot compris — dans un champ de ruine.

Des milliards de doses de vaccin inutiles, une société à genoux, un avenir sombre.

Qu’inventeront alors nos dénonciateurs de complot pour pouvoir rester irresponsables et trouver un bouc-émissaire à la situation ?

Nous verrons. Bien à vous. H. Dumas

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Les frelons asiatiques

C’était au printemps, il me semble. Un jeune randonneur, dans les Pyrénées, se trouve nez à nez avec une ourse, à quelques mètres. Il ne panique pas, accepte le face à face. Il a ses bâtons de marche, il se dresse. L’ourse réfléchit, peut-être sait-elle – du fond des âges — que tuer un homme implique qu’elle sera abattue par les autres. Elle se détourne et suit son chemin. Ouf.

Une belle histoire où chacun se jauge, se mesure, se respecte, pour finalement ne pas combattre. Une histoire d’homme, semblable à celles que véhiculent nos légendes.

C’est ainsi que le monde libre a été formé, c’est ainsi que notre société est organisée, autour du courage, de l’honneur, de la raison, des miracles individuels.

C’était il y a peu, quelques jours, un agriculteur bouscule avec son tracteur un nid de frelons asiatiques. Ils l’attaquent et le tuent.

C’est la moche histoire d’une nuée dont chaque membre pique et fuit, où la victime n’a pas d’adversaire en face d’elle mais un groupe que la multitude rend aveugle, où la mécanique suppléait au respect, où rien n’est possible hors ce qui est, mécaniquement.

Ces deux faits-divers m’ont marqué tant ils symbolisent ce que je ressens profondément.

Nous avons quitté le monde que j’aimais, celui des affrontements entre hommes débouchant sur des luttes ou des alliances, mais toujours réfléchies, lucides ou rêvées mais intensives, quelquefois décisives, toujours compréhensibles, justifiables.

C’était le monde des ours et des brebis, des hommes aussi.

Nous sommes entrés dans le monde des frelons asiatiques.

Ces animaux qui se mettent en vol stationnaire devant les ruches pour couper en deux les abeilles sortantes et finalement aller voler leur miel.

Ils vivent en essaim, nul chez eux n’est responsable, nul n’affronte le danger, chacun frappe et fuit immédiatement, le cumul de leurs frappes tue, sans qu’un seul puisse être désigné comme responsable. Pour s’en défendre, il faut tuer toute la colonie avant qu’elle ne vous tue.

C’est une erreur de faire toujours référence aux Nazis, au fascisme, au communisme, tout cela est du passé. A la base de ces folies il y avait un objectif, un rêve ou un cauchemar.

Aujourd’hui, ni rêve ni utopie, juste une méthode, une organisation structurelle qui nous attaque, nous réduit : la fonction publique.

Le fisc, la justice qui le couvre, les égalitaristes qui les motivent, le fatras des fonctionnaires et des élus, sont tous des frelons asiatiques.

Comme eux ils attaquent sans autre justificatif que la défense de leur essaim, ils fuient dès après l’attaque, immédiatement d’autres leur succèdent. Nous sommes tués par le nombre anonyme, sans qu’un coupable puisse être désigné.

Je n’aime pas les frelons asiatiques. J’en ai dans mon jardin. Je les piège au printemps et à l’automne. Mais ce n’est pas suffisant.  Heureusement, il reste l’hiver. Là j’ai la paix, ils se terrent.

Je vois arriver l’hiver de notre société à grand pas, les frelons vont morfler.

Bien à vous. H. Dumas

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Tous coupables

Sur sa page Facebook, Yves Marchand met en ligne un billet sur la justice qui mérite d’être lu. Il sait de quoi il parle.

Yves Marchand a été un avocat et un élu rebelle. Trop ou pas assez rebelle ? Chacun son opinion à ce sujet pour ceux qui le connaissent.

Son analyse est conforme à la réalité, juste un petit bémol concernant Sarkosy qui étant aux manettes s’est accommodé de cette justice qu’il aurait dû réformer.  Dupond-Moretti la réformera-t-il ?

“Contrairement à ce que pense l’opinion publique, les magistrats sont réellement indépendants du pouvoir politique.

A l’exception des quelques courtisans insatiables, souvent en fin de carrière, les juges n’éprouvent pour le pouvoir que défiance et mépris.

Intouchables, ils le défient sous couvert de la loi pour faire triompher leurs convictions ou leur hargne, parfois les deux, au nom d’une impartialité que l’on ne peut prendre en défaut.

Cette impartialité ne traduit pas leur vision objective des faits mais dévoile le regard qu’ils veulent leur prêter au nom de leurs convictions personnelles. Un regard de défiance à l’égard du pouvoir. Quel qu’il soit.

La justice est un champ clos où l’hypocrisie la plus raffinée autorise les plus sanglants règlements de comptes. En cela, à la solde du pouvoir ou contre lui, elle n’a pas changé.

Les assaillants sont armés jusqu’aux dents contre une cible qui se bat à mains nues, avec, pour seules armes, l’échappatoire et l’esquive.

Nous ne savons rien de « l’affaire Sarkozy », sinon par la presse, c’est-à-dire de façon à la fois partielle et subjective. Nous savons juste que le seul « témoin » au service de l’accusation s’est rétracté.

Comme, je suppose, de nombreux Français, je souhaite de tout cœur que l’ancien Président de la République soit innocent. Non pas tant par conviction personnelle que par souci de voir la fonction préservée des doutes qui envahissent l’opinion publique au sujet de l’intégrité de ses mandataires.

Le souci de la presse est tout autre. Il s’agit au contraire pour elle d’échauffer les esprits pour démontrer sa supériorité morale sur son propre public et y gagner en crédit.

En s’adressant à elle pour toucher l’opinion publique, Nicolas Sarkozy vient sans doute de faire une grave erreur. Il alimente les interrogations et déchaîne contre lui des solidarités nouvelles, de frustrés et d’alimentaires.

Il se bat à visage découvert contre une justice enlisée dans les contradictions de sa partialité. Mais il n’a pour unique allié qu’un bras armé qui recherche l’audience au lieu de rechercher la vérité, tandis qu’en silence et dans l’ombre, les juges vont battre le rappel et se liguer pour le faire chuter.

Sinon pour cette affaire, du moins pour une autre. Peu importe, mais, à tout prix, pour le faire chuter.

La Justice n’admet jamais son erreur. Surtout lorsqu’elle s’est employée à démolir la réputation d’un élu de la République, en l’occurrence du premier d’entre eux.

Et on peut faire confiance à notre code pénal, plutôt bien rédigé, pour que nul ne soit totalement innocent. L’erreur commise – et qui n’en commet pas – peut,  à tout instant, devenir impardonnable et justifier la sanction.

Lourde ou légère, seule compte aux yeux de la justice la sanction qui confirmera la légitimité des poursuites.

Au risque de son discrédit, il y va de sa survie. Et, d’une certaine façon, de la survie de l’Etat de Droit.

L’erreur judiciaire au service de la démocratie…”  Yves Marchand

Bien à vous. H. Dumas

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La dictature sanitaire

Ce film — actuellement accessible avec le lien ci-dessous — est long mais mérite d’être vu.

https://youtu.be/nKBR2XRql8M

Les deux premiers tiers sont saisissants, respirent la vérité, les intervenants paraissent réellement intègres.

Le dernier tiers, tarte à la crème, ne me satisfait pas alors que nous sommes face à une problématique d’une très grande gravité, où notre liberté, nos vies, sont directement attaquées.

La solution simpliste consistant à évoquer le complot et le marché est, de mon point de vue, de nature à augmenter significativement le risque de dérapage, alors que son but reste basique : reporter la faute sur les autres, se dédouaner de toute responsabilité. C’est un peu facile.

Ma pensée à ce sujet. Ces deux points seront évacués.

Le complot

Nul n’est en mesure de monter un complot à l’échelle planétaire. Déjà à l’échelle familiale ou amicale ce n’est pas facile, voire impossible.

En effet, un complot demande non seulement une adhésion aveugle à un projet, mais aussi un secret absolu dont l’homme n’est pas capable, surtout aujourd’hui où la quête de notoriété emporte tout, y compris les secrets les plus profonds.

Alors, comploter entre puissants, qui ne rêvent que d’en découdre entre eux et surement pas d’être liés à mort, c’est inimaginable.

Donc, oublions le complot dont l’évocation a pour but, en réalité, de désigner un bouc-émissaire, solution multimillénaire de facilité, éculée et infantilisante.

On n’essaie de comploter que contre ceux qui vous font peur, peut-on imaginer une seconde que les riches aient peur des pauvres ? C’est s’accorder une importance, en tant que pauvre, que nous n’avons pas.

En revanche, il existe constamment des synergies d’intérêt, chez tous les intervenants sociaux. Par exemple, le patronat, mais aussi la masse salariale, sont parcourus d’intérêts synergiques qui aboutissent à des alliances de circonstance, telles que des partages de marché ou la création de syndicats et les actions intersyndicales. Ces alliances peuvent être confondues avec des complots, mais ce n’en est jamais. Colporter ce genre d’information est nuisible à la recherche justement de l’information, sans laquelle aucune situation n’est compréhensible et soluble.

Le marché

Le marché n’a aucune volonté de nuisance, au contraire. Il a besoin du consommateur, quelque soit son niveau de richesse ou d’intelligence. Donc le marché compose toujours, même le marché des armes.

Cependant il est insensible, c’est un fait, et cette insensibilité ne lui donne pas une bonne image auprès de ceux qui sont fragiles.

C’est ici qu’intervient la politique, destinée au départ à simplement permettre à toutes les composantes de la société de vivre en bonne intelligence, y compris donc le marché.

Il est facile de prétendre pour un politique — pour se faire aimer des plus faibles, souvent les plus nombreux — qu’il va maitriser le marché, c’est-à-dire l’amputer de sa liberté, de sa sévérité, de son insensibilité. Pour finalement se faire — peut-être mais pas toujours —  acheter par le marché, effectivement toujours prêt à tout payer s’il y trouve son intérêt.

Quoiqu’il en soit, sans liberté — ou avec une liberté payée trop chère — le marché s’effondre, et quand le marché s’effondre arrive la pénurie. Nous y sommes déjà.

Ceci posé, nous sommes face à un risque de dérapage, déjà largement engagé.  

Deux méthodes pour arriver en dictature, le coup d’état ou une hystérie populaire.

Il n’y a pas de coup d’Etat mondial en cours, et je ne pense pas que cela soit possible.

En revanche l’hystérie populaire est évidente. Hitler, Mussolini, sont arrivés au pouvoir à l’occasion d’une hystérie populaire.

Le film le montre de façon évidente, au début de l’aventure COVID les hommes de l’Etat, en tout cas les français, ont été entièrement à côté de la plaque. S’ils avaient été initiés, s’ils avaient fait partie d’un complot, ils auraient probablement évité de dire autant de conneries, qu’ils vont sans doute payer très cher.

Ce n’est donc pas ça.

La foule a été prise de folie soudaine face à une épidémie assez peu différente des précédentes et de celles à venir.

Je vois à cela deux raisons.

La sécurité sociale

Je salue ici au passage un homme que je respecte, qui m’a accordé son amitié, Claude Reichman, qui voit aujourd’hui grandeur nature l’explosion du monstre contre lequel il lutte depuis si longtemps.

La sécurité sociale par une propagande inqualifiable a dissimulé ses rapines monstrueuses en faisant croire qu’elle avait la capacité de soigner tout le monde gratuitement. Elle a répandu l’idée de la suppression du risque sanitaire, tout en cachant sa décrépitude.

A tel point qu’elle ne peut pas assumer la survenance d’un risque modéré, et que cette situation provoque une panique légitime mais totalement inutile.

Les réseaux sociaux

Ils nous inondent d’informations à chaque minute qui passe, mais ils nous laissent seuls pour en faire le tri. La tâche s’avère impossible. La défense instinctive est alors de trier à partir de croyances, ce qui est la pire solution.

La diarrhée informatrice des réseaux sociaux exacerbe les croyances, c’est un fait.

Cela ne durera peut-être qu’un temps, la jeunesse qui arrive saura sans doute faire le tri, à condition qu’entre temps on ne l’ait pas massacrée à l’occasion d’une guerre ou d’une dictature.

Car le danger existe, nous avons un pied dedans.

On sent bien l’excitation qui gagne nos élus quand ils voient que tout le monde obéit à leurs ordres les plus cons. Quand ils constatent le degré de délation auquel est arrivée la population, sa lâcheté, ses peurs.

Le pouvoir devient vite plus simple à exercer dans ces conditions. Dès l’enclanchement de la guerre l’exercice du pouvoir pour Hitler est devenu puéril, du niveau d’un jeu de console.

La dictature et la guerre sont des jeux simples, visiblement Macron y prend gout.

La foule, toujours inutilement effrayée, applaudit encore, attention qu’il ne soit pas trop tard lorsqu’elle prendra conscience que sa liberté n’est plus qu’un lointain souvenir.

Tout cela est grave, très grave, ce n’est pas un jeu, une farce qui va passer.

Des forces se mettent en route, parmi lesquelles celles de ceux qui sont ruinés n’est pas la plus illégitime, iIs sont nombreux. Toutes ces forces vont se retrouver opposées, les hommes de l’Etat et leurs représentants ne tarderont pas à être débordés, donc probablement à devoir, penseront ils, imposer l’ordre, restreindre encore les libertés. Le cycle infernal me parait enclenché.

Bien à vous. H. Dumas

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La malédiction de la réussite

La sélection naturelle de la vie est organisée autour de l’idée du choix du meilleur.

Enfin, c’est ce que divulguent les scientifiques lorsqu’ils nous expliquent comment et pourquoi, depuis les gènes jusqu’à la décision finale de la reproduction, toute forme de vie serait dictée par un souci de sélection naturelle du plus performant.

Une fois convaincu de ce sens de l’évolution, il reste à comprendre comment cette méthode a pu aboutir à certaines formes de vie dont les conditions et l’apparence sont si terribles, si répugnantes, que l’on se demande pourquoi elles existent.

Il reste aussi à comprendre pourquoi, par exemple, une scientifique comme Evelyne HEYER, après nous avoir convaincu du rôle essentiel des gènes donc de la nature et de sa volonté de performance dans “L’Odyssée des gènes”, éprouve le besoin de finir son bouquin par quelques pages bienpensantes qui réduisent à néant tout l’ouvrage, où elle prétend alors que les gènes : “bof, ce n’est pas si important”, la morale – surtout écologiste – et l’éducation, sont finalement les vrais vecteurs de notre évolution.

En ce qui me concerne je dois admettre que j’ai été convaincu — par mon éducation ou l’organisation de mes gènes, je ne sais pas — que le progrès ne peut que triompher, que le meilleur ne peut que gagner, que c’est là que se trouve la vérité à qui le temps apporte inévitablement la reconnaissance. C’est ce qui explique ma résistance.

Or, finalement, à y bien réfléchir — et cela me désole — il ne s’agit que d’une vulgaire croyance, pas plus structurée que les autres…

J’ai besoin de faire un point.

Jusqu’à il y a peu, lorsque j’étais malade la médecine ne me jugeait pas, elle me soignait, si elle n’en était pas encore capable elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir un jour.

Puis sont arrivés les statistiques, les mathématiques et leurs camemberts associés. Cela n’a pas amélioré nettement les soins, en revanche de plus en plus j’ai été montré du doigt, déclaré en grande partie responsable de mes maladies présentes et à venir.

Au point de me rendre un peu paranoïaque face aux cartes des bons restaurants, voire même des MacDo, face à mes bonbons au chocolat, mais aussi à mes divertissements, à mon travail, etc… tout ce qui fait ma vie participerait activement à ma mort… C’est bien possible…

Il me resterait un peu d’espoir, à condition de mener une vie monastique après laquelle je pourrais compter sur la solidarité pour me soutenir.

Puis est arrivé le COVID.

En quelques mois on m’a rentré dans le crâne que je suis intégralement responsable de cette maladie. Elle n’existe qu’à cause de mon comportement. Plus généralement de celui des autres dont, pour les autres, je fais partie, donc c’est bien de moi qu’il s’agit.

A tel point que ma simple vie de tous les jours est devenu délictuelle, tant je suis coupable du risque être malade.

Cette situation me perturbe gravement.

Et s’il n’y avait aucun sens à la vie ?

Si l’intelligence et la connerie étaient à équivalence de chance, si rien ni personne, pas même le hasard, ne pouvait faire le tri entre les deux.

Si la solidarité n’était qu’une vue de l’esprit, inexistante. Ce que je subodore lorsque, comme tout le monde, je regarde des scènes de vie sauvage — filmées entre quatre ou cinq camionnettes de touristes dans l’insondable savane africaine — où je vois quelques lions affamés attaquer un buffle et le liquider à la seule force de leurs mâchoires serrées sur son cou, pendant qu’à coté des centaines de tonnes de buffle, qui ne feraient qu’une bouchée du lion, ne font rien pour aider leur congénère, lequel pourtant vit avec eux en troupeau, bien sagement, bien solidairement.

L’inversion du progrès serait donc possible

On appelle çà la régression.

Lorsque la vie disparait, est-ce bien, comme on veut  nous le faire croire, en raison de causes extérieures, écologiques ou autres ?

Ou est-ce simplement parce que la machine à sélectionner, de l’exemplaire de vie en question, s’est mise à fonctionner à l’envers, à sélectionner ce qui foire plutôt que ce qui réussit, le plus faible plutôt que le plus fort ?

D’où le titre de ce billet : la malédiction de la réussite.

Quelle que soit la réussite elle est vilipendée.

Ne parlons pas évidemment de la réussite financière, rien de pire aux yeux du plus grand nombre qui est le multiplicateur incontournable, notamment en démocratie.

La réussite scolaire est au même niveau, qui pense du bien des énarques pourtant un des points hauts de ce type de réussite ?

Les sportifs à succès n’échappent pas à la règle du dénigrement de la réussite, qui en dehors de ses propres supporteurs pense du bien de Ronaldo ?

Les scientifiques qui trouvent sont accusés de le faire par cupidité. Les politiques sont tous pourris.

Globalement, réussir est une tare. La médiocrité s’impose, seule la misère trouve grâce aux yeux de l’opinion publique.

Le prince d’Angleterre qui n’assume pas est considéré supérieur à son frère qui assume cette fonction folklorique, particulièrement difficile à vivre.

Des milliers d’exemples sont à disposition dans le genre : “la réussite est une tare”, l’échec — ou au moins l’indifférence à l’effort nécessaire pour réussir — sont les seules attitudes qui vaillent.

Une jeune fille proche, qui voulait être médecin, a dû, pour accéder à ces études, le cacher aux spécialistes de la sélection de son lycée quand elle a constaté que ce seul souhait la classait comme indésirable.

La médiocrité comme référence

Peut-on imaginer que cette posture sociale, largement majoritaire, ne soit pas le fruit d’une phobie passagère, mais le résultat d’un avatar de nos gènes ?

Au secours Evelyne HEYER, êtes-vous contaminée, où restez-vous suffisamment lucide pour nous éclairer.

L’ADN des hommes prépare-t-il leur disparition ? Va-t-il sélectionner, siècles après siècles, les plus médiocres d’entre eux, pour en faire de larges troupeaux d’animaux fourrages ?

Sommes-nous destinés à servir d’esclaves domestiqués à une forme de vie encore inconnue, qui bientôt nous dominera ?

Que de doutes issus du COVID et de l’étrange situation qu’il provoque.

Bien à vous. H. Dumas

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Prêts à tuer…

Pris la main dans le sac, s’il est armé, le voleur tue probablement.

S’il a réussi à se persuader que son vol est légitime, s’il a bonne conscience, il tue alors systématiquement. Nous en sommes là.

Nos bureaucrates-fonctionnaires qui pillent le budget commun appellent ce pillage la solidarité. Tout est dit.

Ils qualifient leurs victimes de capitalistes, de riches, de “fraudeurs fiscaux”, ce qui leur paraît suffisant pour qu’ils s’autorisent à les tuer à l’aide de la force publique, dont ils ont préalablement acquis l’exclusivité.

Petit rappel sur l’origine du bureaucrate-fonctionnaire tueur.

Le seul fait d’être bureaucrate ou fonctionnaire ne rend pas tueur. Pour en arriver là il faut d’abord ajouter à sa fonction naturelle de service au public des activités économiques qui ne devraient dépendre que du marché, qui n’ont rien à voir avec le service public.

C’est ce glissement dans la fonction qui va entraîner le pillage, et le surnombre, des bureaucrates-fonctionnaires.

La bureaucratie est neutre en soi, nécessaire à toute organisation multiple.

Ce qui lui confère un vecteur, qui marquera sa logique, ses moyens et son résultat, c’est l’objectif final de sa raison d’être.

Cet objectif final n’a que deux statuts possibles : consommateurs ou assujettis.

Cas du consommateur.

Le vecteur va du bas vers le haut.

L’entreprise, dont le bureaucrate est membre, devra pour exister conquérir et conserver des parts de marché. A cet effet elle sera tenue, sauf situation de monopole, d’apporter au consommateur un intérêt, un service, qu’il reste libre de prendre ou non.

Dans ces conditions le bureaucrate va devoir être à l’écoute des souhaits du consommateur pour les remonter au niveau des décideurs de l’entreprise. Il ne pourra utiliser à cet effet ni la force ni le mensonge, mais uniquement sa compétence et sa sensibilité.

Cas de l’assujetti.

Le vecteur va du haut vers le bas.

Comme son nom l’indique l’assujetti n’a pas de choix. Dans un espace, commercial ou de service, géré par les hommes de l’Etat le destinataire n’est plus un consommateur mais un assujetti, son intérêt n’est plus pris en compte ou du moins il ne le maîtrise plus.

Le bureaucrate alors n’a pas à détecter les souhaits de l’assujetti pour les transmettre aux décideurs, il a simplement à imposer leurs ordres pour soumettre les assujettis aux objectifs des décideurs.

Ces objectifs — lorsqu’ils ne sont plus, directement, clairement, attachés au seul périmètre du strict besoin collectif — n’ont plus de limite. La politique, la démocratie, ne sont pas outillées pour juger du bon fonctionnement d’une activité normalement dépendante du marché, soudain captée par les hommes de l’Etat. Les décideurs ne sont plus alors tenus par l’intérêt du consommateur devenu un assujetti.

Le bureaucrate-fonctionnaire n’a pas besoin de compétence ou de sensibilité pour soumettre l’assujetti. Ses armes seront le mensonge et la contrainte.

Nous en sommes donc là, à très grande échelle.

Les hommes de l’Etat ont agrandi sans limite leur terrain naturel d’intervention — l’Etat régalien — au détriment du marché.

Se faisant ils ont multiplié au-delà du raisonnable le nombre de bureaucrates-fonctionnaires en mode vecteur du haut vers le bas.

Cette situation finit aujourd’hui en pillage caractérisé, non seulement du capital collectif mais de toutes les énergies du marché et de toutes les richesses à venir.

Pris la main dans le sac, particulièrement découverts à l’occasion du COVID, les bureaucrates-fonctionnaires vont devoir se retirer ou passer au meurtre de masse.

En ce qui me concerne je crois pouvoir, à partir de ce que je vis, vous dire qu’ils vont passer au meurtre de masse.

En effet, ils n’ont aucune lucidité quant à leur pillage, dont ils se sont persuadés qu’il est légitime. Ils maîtrisent la force et avec elle éradiquent tout contrepouvoir.

Leur nombre excessif est le garant de la pérennité de leur organisation, de leur impunité.

Cerise sur le gâteau, ils maîtrisent ou inventent des points clefs par lesquels le marché est tenu de passer, où ils le rançonnent.

Tout est présent pour le meurtre de masse, pour l’éviter il faudrait détruire des pans entiers de l’organisation qu’ils ont mise en place. Cette destruction apparaîtrait comme fautive, alors que leurs meurtres s’imposent comme logiques.

L’histoire comptera les morts, bien plus tard. Les bureaucrates-fonctionnaires à la manœuvre ne seront plus là, depuis longtemps.

Bien à vous. H. Dumas

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Egalitarisme = socialisme = pénurie > solidarité

Comment vivez-vous ces étranges Dimanches de confinement ?

Dans la semaine pas de problème, c’est la galère. L’accès au travail est très compliqué, il est rare que les besoins de déplacement entrent dans une des cases qu’il faut cocher. Le risque de PV est maximum. Une dictature “pour de rire”, dont on imagine aisément les effets si elle se transforme en “pour de vrai”.

Mais le Dimanche.  Tout aussi bien nous serions restés à la maison. Mais y être assigné, c’est différent, frustrant. On gamberge.

Je lis en ce moment le bouquin d’Evelyne HEYER “L’Odyssée des gènes”, le matos impeccable pour gamberger.

Notez, j’ai du mal. Beaucoup de termes scientifiques inconnus décrivant des environnements difficiles à conceptualiser. En même temps une révélation, même diffuse ou mal comprise.

La dernière fois que ce sentiment m’est arrivé c’était avec Hubert Rives, lorsqu’il m’a appris que le ciel étoilé que je regarde chaque soir d’été n’existe pas, que l’image que je vois date de plusieurs milliards d’années, temps que la lumière a mis pour arriver jusqu’à moi. Il m’a fait comprendre qu’entre moi et le cosmo le temps n’est pas le même, il est une séparation infranchissable qui me cantonne à ce que je suis, ou crois être. Ce que je vois est une illusion, alors que je croyais que c’était au contraire la vraie vérité, immuable, que les hommes regardaient depuis toujours, qui me reliait à eux. Drôle de douche…

Avec Evelyne Heyer c’est pire, j’apprends que je ne suis que la conséquence de mes gènes.

Même s’ils mangent bien leur soupe les pygmées resteront petits à cause de leurs gènes. Ce sont les gènes qui m’ont fait blanc, pour que je fabrique ma vitamine D avec peu de soleil. Avant j’étais noir.

En réalité ma marge de manœuvre personnelle est infime, ma volonté un leurre, mes gènes décident et s’adaptent pour moi, eux seuls maitrisent le temps, les milliers d’années.

Alors que l’on m’a interdit de parler de races, affirmé que nous sommes tous pareils, il n’en n’est rien. Au contraire, tout est dans les gènes, donc dans la race, qui se mélange, mais pas tant que ça, qui évolue, mais pas si vite que ça…. Ben dis-donc…

Et le COVID alors ?

Imaginez que vous seriez doté du gène qui permet à votre système immunitaire de ne pas paniquer en sa présence, de le traiter pour ce qu’il est : une grippe.

Alors, vous pourriez faire semblant de vous confiner, de vous masquer. Et ça marcherait bien sûr. Pendant que les autres, qui n’auraient pas le gène salvateur, crèveraient en cœur malgré les mêmes attitudes, le même cinéma, contraires à la vie en société. Ils mourraient en même temps que leur organisation sociale, bon débarras, ça fait de la place.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je parlais juste de ces Dimanches d’inactivité propices à tous les vices évidemment, y compris ceux de l’imagination, c’est bien connu.

Revenons au présent immédiat.

Les socialos-fonctionnaires se ramassent dans la gestion des hôpitaux, nous sommes sommés de ne pas nous y rendre. Pour cela rien de plus simple, interdiction de sortir de chez nous, radical.

Les socialos-fonctionnaires se ramassent dans la gestion de la justice. Pas de problème, il suffit de ne plus rien lui demander. Si vous êtes un légaliste, un qui croit en la justice, qui donc la sollicite souvent, vous êtes repéré, fiché. Lors de votre prochaine visite vous écoperez d’une condamnation suffisamment lourde, qui depuis peu doit être payée pour pouvoir faire appel. Vous retournerez chez vous, la queue entre les jambes, soulagé d’un paquet de fric, devenu la victime soumise non seulement de votre adversaire mais aussi de la Justice que vous avez agacée. Formidable.

Les socialos-fonctionnaires ont planté l’économie du pays. Pas de problème, ils vous confinent, baissent vos revenus de 30% pour les plus chanceux, vous amènent à la faillite pour les autres. Ils appellent ça la solidarité.

Mais eux ? Ont-ils proposé de baisser le salaire que vous leur payez de 30%, alors qu’ils sont justement les plus confinés ?

Je ne sais pas, je n’ai pas la télé. Notez que je n’en n’ai pas entendu parler.

Avec les socialos-fonctionnaires ont est certes branchés égalité et solidarité, plus qu’eux d’ailleurs, mais aussi pénurie, et aussi plus qu’eux parce qu’ils ont leurs combines qui ne nous sont pas accessibles.

Au fait, auriez-vous un vaccin pour la grippe ordinaire, toute simple ? Celui qu’avant on trouvait facilement. Avant la dictature socialo-fonctionnaire qui se met en place.

Moi je n’en n’ai pas, pourtant j’ai un papier de prioritaire…

Bien à vous. H. Dumas

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La croyance est une infirmité de la raison, nul n’a le droit de s’en moquer.

Je lis peu la presse. Je n’ai pas la télévision. Mais je n’échappe pas au web qui envahit mon espace de travail : le bureau de mon ordinateur.

Je suis donc touché par une sorte de survol d’informations, de titres racoleurs, et d’articles que je ne peux pas lire le plus souvent car ils me sont cachés pour cause de non-abonnement.

Il me reste de tout cela les faits divers bruts, sélectionnés par d’autres, plus ou moins bien rapportés et des arguments sur le fond toujours avortés.

Le sujet du jour parait être l’islam. Une croyance, dont notre président défend, dur comme fer, l’idée que l’on peut s’en moquer et que ceux qui doivent supporter cette moquerie n’ont qu’à la fermer. C’est la loi, point barre.

Il n’en n’est pas ainsi dans ma pensée.

J’explique, dès que je le peux, peut-être même trop souvent, que la croyance vit au détriment de la raison qu’elle anéantit.

La croyance s’infiltre dans les esprits, ou “est infiltrée” dans les esprits, par toute une organisation sociale destinée à faire croire aux hommes qu’ils doivent obéir et servir d’autres hommes, qu’ils doivent laisser leur liberté d’homme de côté pour des motifs supérieurs et évidemment impérieux, au point qu’en cas de refus, de révolte, on se réserve le droit de les tuer, de leur prendre la vie. Très inconfortable, déplorable.

Ces motifs supérieurs peuvent être l’endroit où ils sont accidentellement nés, la religion de leurs parents, l’organisation politique qui leur est imposée en même temps que leur marquage au fer rouge, appelé aussi carte d’identité. En résumé tout un tas de motifs dont le rapport avec la croyance imposée est assez flou.

Il faut aussi prendre en compte le fait que, pour un grand nombre, la croyance est une béquille intellectuelle qui permet d’éviter d’avoir besoin de réfléchir par soi-même.

Tout ceci exposé, il est clair que la croyance, en posant des aprioris, paralyse la raison.

La paralysie physique est considérée en médecine comme une infirmité.

La paralysie intellectuelle de la raison doit être considérée de la même manière.

Il ne viendrait à l’idée de personne de se moquer dans la rue d’un infirme physique, comment peut-on prétendre au droit de se moquer d’un infirme intellectuel ?

Alors, à nos amis moyen-orientaux — à qui dès leur plus jeune âge, on impose une croyance qui va paralyser leur raisonnement, qui va entrainer une infirmité de leur capacité à raisonner librement — nous devons empathie et aide avec l’espoir de leur faire entrevoir les bénéfices de la liberté de penser une fois libérés des croyances. Certainement pas caricatures et moqueries.

Oui mais voilà. Nous-mêmes étant enfermés dans des croyances religieuses ou politiques, comment pourrions-nous leur parler librement, comment pourraient-ils croire ce que nous leur plaiderions sans nous l’appliquer à nous-mêmes.

Le peu que je lis ou vois du sujet me révolte sincèrement.

Je crains fort qu’engagée comme il est dit actuellement l’affaire tourne gravement mal, vire carrément au bain de sang, à la guerre des croyances, la guerre de religion.

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy est le mal

Cette affirmation peut paraître ridicule aux croyants. Peut-être blasphématoire.

Le but principal d’une croyance est de dominer la raison des croyants au profit de ceux qui véhiculent la croyance. C’est l’inverse de la vie. C’est le chemin de la mort, de la disparition.

Toutes les énergies qui régulent la vie font en sorte que son évolution aille dans le sens de l’intérêt des porteurs de vie. Dans le cas contraire la vie disparaît.

Le moteur de la vie est l’intérêt.

Intérêt de chacun, du groupe, de l’environnement, moral, matériel, quelle que soit sa forme l’intérêt prime.

Sa définition, évolutive, doit impérativement être perçue à chaque instant, face à chaque situation.

C’est ici que la raison est essentielle, que l’obscurantisme attaché à toutes les croyances est mortifère.

Le bien consiste à évaluer correctement tous les intérêts liés à une situation et à les respecter scrupuleusement.

Le mal, inversement, piétine les intérêts des intervenants à une situation, pour tous ou pour partie, au profit de quelques-uns voire de personne.

Équilibrer les intérêts n’est pas accessible à tout le monde, les conflits d’intérêts sont multiples, en constante évolution, difficiles à mettre en perspective, souvent occultés par les intérêts de premier plan en fonction de l’observateur et de l’angle d’observation.

Servir les intérêts de la vie est l’honneur de l’homme, pour cela il a besoin de toute sa raison. Ceux qui prennent la responsabilité d’occulter la raison en véhiculant des croyances portent une lourde responsabilité face à l’humanité.

Comme la raison est la fille directe de la liberté, toute atteinte à la liberté est une atteinte à la vie.

Bercy est le mal

Bercy coche toutes les cases de la nuisance aux intérêts, qu’ils soient collectifs ou individuels, à l’aide d’une croyance égalitaire strictement basée sur la propagande que les résultats contredisent absolument.

Il ne fait aucun doute que Bercy soit le mal, sa propension à écraser tous les intérêts particuliers ou collectifs, de toute sorte, au profit exclusif du sien est une évidence qui n’échappe à personne.

Les questions sont :

Pourquoi cette évidence ne provoque-t-elle pas la disparition de Bercy ?

Comment le mal à un tel niveau peut-il perdurer ?

Quand le mal devient jouissance.

Là est le problème et le danger essentiel qui perturbent constamment le développement harmonieux de la vie : l’intérêt n’est pas toujours la solution la plus agréable, c’est même souvent son contraire.

La drogue est un bon exemple. Il n’est pas conforme à l’intérêt d’un individu de se droguer, mais que pèse l’intérêt face au plaisir, à la facilité. Restera, froidement, la souffrance d’affronter la mort pour le drogué qui se sera trompé d’intérêt.

Ici nous évoquons un intérêt dans sa phase personnelle. Il y a aussi une dimension collective évidemment. Il en est toujours ainsi, intérêts individuels et collectifs sont étroitement liés et doivent être concomitamment perçus et pris en compte.

Le mal rependu par Bercy produit une jouissance collective mortifère.

Il flatte la jalousie. Il alimente le plaisir de ceux qui affrontent des difficultés et trouvent un réconfort à en créer artificiellement à ceux dont ils pensent qu’ils n’en rencontreraient pas.

Tout ceci n’est qu’apparences évidemment, mais elles cachent l’intérêt général.

Ceux qui attisent et profitent de cette situation ne sont pas prêts à laisser filtrer la réalité, la vision réelle des intérêts en jeu. Au contraire ils entretiennent la croyance et la propagande, leurs alliées.

Dans ces cas-là, il faut attendre que les faits imposent la vérité, même si alors il est trop tard et si les intérêts bafoués ne sont plus perceptibles.

Les intérêts mal perçus, laminés, expliquent le parcours irrationnel de la vie, de la cellule primaire à l’être le plus sophistiqué, accompagné de tant de morts inutiles.

Bien qu’étant le mal, Bercy s’imposera jusqu’à ce que mort s’en suive, car Bercy est une œuvre politique, dont le socle est une croyance.

Contrairement à l’économie où les croyances ont la vie souvent brève et finissent en faillite, les croyances politiques peuvent durer des siècles par la force avant que se constitue l’énergie nécessaire à leur renversement.

Bien à vous. H. Dumas

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Liberté d’expression, blasphème…..

Qu’en pensez-vous ?

Citation directe Brabant  (ouvrir en cliquant, temps d’ouverture 45s)

Bien à vous. H. Dumas

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