Cette société liberticide, championne de l’obscurantisme

L’obscurantisme consiste à empêcher l’homme d’accéder à la connaissance en général, y compris donc, par conséquence, à la connaissance de lui-même.

La transmission et l’accumulation des connaissances, leur capitalisation, sont les moteurs qui ont permis à une variété d’êtres vivants d’accéder, à coup de millions d’années, à nos sociétés humaines avancées. Ces dernières sont aussi la somme de nos évolutions personnelles qui, elles encore, sont liées à l’accès vers la connaissance globale qui, nous servant de repère, nous a permis de nous construire en tant qu’êtres humains, selon le fameux adage attribué à Socrate : “Connais-toi toi-même” considéré à juste titre comme la clef de tout.

Donc l’obscurantisme non seulement détruit la société qui l’abrite, mais il détruit aussi individuellement les hommes qui la composent.

L’obscurantisme est plutôt la règle sur terre.

La lumière est rare, peu partagée, car elle peut donner le vertige tant alors la responsabilité devient lourde pour celui tente de voir et de comprendre.

L’obscurantisme et le pouvoir sont étroitement liés.

Ils ont une base commune, la croyance. Les périodes les plus obscures sont celles où les croyances sont les plus tenaces.

Donc, d’abord et avant toute chose il est une croyance. Cette particularité est fondamentale. Le point délicat est qu’une croyance active est une croyance inapparente. Par essence la croyance détruit toute capacité d’analyse, puisque justement elle impose de croire, donc elle dénie le questionnement ou le vide de son sens.

Rajoutons que le pouvoir va naturellement au plus fort, le problème pour ceux qui en sont friands n’est pas tant de le conquérir que de le garder.

C’est ici que la croyance va servir de jauge et de juge, celui qui croit est accepté par et dans le pouvoir, celui qui ne croit pas est rejeté, son incrédulité étant susceptible de fragiliser le pouvoir.

Ce théorème se vérifie au fil des siècles, quel que soit le lieu et les hommes.

Aujourd’hui nous sommes sommés de croire.

Nous devons croire en la technocratie, à ses projections divinatoires, à ses analyses infaillibles, à la qualité de ses serviteurs : “les fonctionnaires”, à son indispensable utilité sans laquelle nous ne saurions vivre.

L’affaire du COVID est de cette nature.

Une sorte de grippe hivernale se répand rapidement. Sa particularité est que contrairement à la grippe classique les victimes ne meurent pas d’un discret excès de fièvre, mais de spectaculaires étouffements.

Tous se précipitent alors à l’hôpital. Ils sont en effet habités par une croyance qui se résume à imaginer que — en dehors des maladies considérées comme non encore résolues, le cancer par exemple ou les maladies orphelines, en fait une grande quantité de maladies – la médecine guérit tout, particulièrement l’hôpital qui serait le centre de la guérison totale et gratuite.

Aussi, lorsque les technocrates, qui vivent de cette croyance entre autres, comprennent que la grande majorité des personnes touchées par le COVID va se précipiter à l’hôpital et que leur réaction sera inversement proportionnelle à leur croyance si on ne les reçoit pas, que justement on ne pourra non seulement pas les recevoir mais en plus pas les soigner, c’est la panique en technocratie.

Panique qui va générer une suite de décisions inappropriées, grotesques pour certaines.

Au point qu’aujourd’hui le théâtre de l’action est ravagé, le virus s’en va probablement, disparaissant, comme tous ces prédécesseurs. Mais il laisse une vision de désolation dont le point d’orgue va être l’inutile et tardive vaccination.

Le triptyque “croyance, pouvoir et obscurantisme” nous a fait une démonstration de sa capacité de régression, d’abêtissement, de nivellement par le bas, de destruction sociétale massive, telle que nous n’avons pas souvent l’occasion d’en voir.

Les croyants sont douchés à mort.

Croyez-vous qu’ils vont en profiter pour ne plus croire, pour partir à la conquête des connaissances, refuser le pouvoir et les hommes de l’Etat, prendre conscience et se débarrasser de cette fiction “l’Etat”, retrouver leur liberté ?

C’est peu probable, mais ça ne coute rien de l’espérer…

De la réflexion à l’action

La bêtise de la technocratie, le pouvoir induit, sont un poids journalier pour nous tous.

Petite histoire.

Robert Badinter — une icone dont il est exclu de dire du mal — s’est un jour attendri, à juste titre, sur les piétons renversés par les automobilistes. Notamment sur la façon dont les traitaient les assureurs, alors que les dégâts qu’ils subissaient en cas d’accident étaient souvent majeurs.

Donc, il fit voter une loi précisant que le piéton, en matière civile, c’est-à-dire en ce qui concerne son sinistre matériel, a toujours raison, même s’il a complètement tort. Par exemple, s’il s’est couché sur la route la nuit bourré comme un coing, il a quand même raison si vous le télescopez.

Je ne vois pas d’anomalie à cela. Mais, alors que la loi Badinter ne le prévoyait pas, les juges pénaux ont décidé que non seulement le fait d’être piéton annulait toute responsabilité civile, mais aussi toute responsabilité pénale.

C’est-à-dire que quoi que fasse le piéton, c’est l’automobiliste qui sera condamné.

C’est ainsi que j’ai malencontreusement renversé un piéton, complètement bourré, à la tombée de la nuit, dans des conditions météorologiques qui ne me permettaient pas de le voir. J’en ai été profondément meurtri, heureusement la suite n’eut pas de gravité pour ce piéton. Je roulais doucement.

Ce piéton n’a fait l’objet d’aucun alcootest, alors qu’il était au moment des faits en pleine crise de délire, que les pompiers ont signalée, signalement qu’ils ont refusé de me donner dans le cadre de la protection de la vie privé du monsieur, qui lui n’a aucune séquelle de cet accident.

En ce qui me concerne, j’ai été condamné à un mois de prison (avec sursis et infirmé en appel), mais aussi à six mois de retrait de permis de conduire.

C’est-à-dire à six mois de chômage, alors qu’à 76 ans je travaille toujours et fais encore 60.000 Km par an pour mon travail.

Ma vie privée en prend un sacré coup, elle.

Sainte technocratie ne discute pas, elle représente le bien, et elle dispose de la force. Alors, qu’importe les trous du cul que nous sommes, responsables de tout et du reste pour que les technocrates conservent et exercent le pouvoir en laissant croire que c’est pour nous qu’ils agissent, alors que la plupart du temps c’est pour eux et contre nous…

Ma lettre de demande d’aménagement

Procureur général aménagement

Le rejet empreint d’humanisme et de compréhension…

Rejet aménagement

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « Cette société liberticide, championne de l’obscurantisme »

  1. Si la solution proposée par Richard ne produit aucun effet, et hormis celle de lol lol, ou la calèche pas forcément adaptée à vos trajets, peut être pourriez vous faire appel durant 6 mois aux services d un chauffeur (de sexe féminin ayant tous ses points) dans le cadre de vos activites.
    Je roule toujours avec prudence (ayant perdu oncle et pere dans des accidents de voiture à 27 et 53 ans)
    J ai réussi à epargner toute sorte de piétons de jour (un chien qui traversait l autoroute) et un hérisson qui traversait une départementale en pleine nuit sous la pluie.
    En revanche, je ne garantie pas le comportement des sangliers qui se hasardent souvent sur les bords de la route dans ma région.
    Jusqu a présent, ceux que j ai croisés m ont tout bonnement ignores absorbés qu’ ils étaient à dénicher de la nourriture en creusant la terre.

  2. “En ce qui me concerne, j’ai été condamné à un mois de prison (avec sursis et infirmé en appel), mais aussi à six mois de retrait de permis de conduire.”

    Je connais un médecin (conseiller municipal qui plus est, donc a priori bien vu par la nomenclatura) qui a subi il y a quelques années les mêmes brimades judiciaires que vous (une femme âgée en état d’ivresse et notoirement connue pour alcoolisme qui s’est pratiquement jetée sous ses roues, lui à jeun a freiné à bloc lui évitant de graves blessures sinon la mort) , c’est pourquoi je ne suis guère surpris du traitement qui vous a été réservé.

    Ce qui me sidère toujours c’est qu’il n’y a pas un seul de ces insupportables idiots de la magistrature s’acharnant sur l’automobiliste (parce qu’il s’agit bien là d’idiots utiles) pour poursuivre les constructeurs qui fabriquent des voitures surpuissantes (quelle utilité de posséder un véhicule qui monte à 220 sur des routes limitées à 130 km/h ?), mais il est vrai que s’attaquer aux constructeurs ce serait aussi s’attaquer à l’état qui homologue les véhicules en cause. N’en demandons donc pas trop à ces couards, à ces minables.

    A défaut de récupérer votre permis de conduire, vous devriez réclamer à ces chantres du service public, en guise de moyen de transport de substitution, une chaise à porteurs (avec deux fonctionnaires à votre disposition bien entendu).

  3. cet état
    dans dans lequel j’ére dans le noir ..(pardon) –> la paix nombre !!!! pour n’offusquer aucune minoritéé
    dont une majorité de fonctionnaires mute sans cesse et que l’on n’aie de cesse de trouver un vaccin contre ce virus qui nous gang-graine les finances!!

    dans quelques mois on y verra plus clair
    1ere catégorie , les fonctionnaires
    2éme catégorie les sans dents

    n’oubliez pas de continuer a voter macron et encenser son conseil scientifique en 2022.

    bonne fêtes de fin d’année pour ceux qui ont encore un boulot , une famille et la sante !

  4. Cher Henri le Procureur général, était en vacance et donc son collaborateur n’a pas osé prendre une décision. Je t’invite à écrire à nouveau au Procureur Général en Janvier 2021 après les vacances.

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