Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Les Etats généraux de la justice

Une remise à plat totale ces Etas généraux ? Il est objectivement permis d’en douter.

Cernons le problème, définissons-le.

Rendre la justice, qu’est-ce ?

C’est dénouer un conflit en recherchant la vérité afin de définir qui est la victime et qui est le coupable, puis de proposer et d’imposer les justes conditions de sanction et de réparation.

Immédiatement surgit le premier problème : Comment trouver la vérité ?

Elle se trouve dans les règles du jeu, elle n’est pas immanente comme chacun le ressent, mais transcendante puisque découlant des règles que le groupe s’est donné ou se voit imposer. Ou pire, des règles que des croyances irrationnelles lui suggèrent.

Donc, la justice prend sa source dans des règles collectives, mais s’applique à des individus. La voilà prise entre deux antipodes. C’est objectivement insoluble.

On ne peut viser que le moins pire, être le plus modeste possible face au problème. Ce n’est pas l’impression que donne la mise en orbite en fanfare des Etats généraux de la justice et le discours d’ouverture du bien peu modeste Macron.

La France serait mondialement réputée pour les lumières, qui ne sont que des réflexions de bon sens fruit de millénaires de servitude, qui ont inversé le sens naturel de la justice allant du bénéfice du plus fort vers la contrainte du plus faible.

La royauté, prétendant représenter l’Etat, cette fameuse abstraction, a perdu lors des lumières son pouvoir judiciaire au profit de la recherche par les révolutionnaires d’un équilibre individuel qui s’appuyait sur la propriété privée morale et matérielle et sur le principe de la présomption d’innocence. Cette perte royale et cette avancée individuelle se sont faites au prix d’un siècle d’immenses désordres.

Comment la fonction publique, élus et fonctionnaires réunis, qui prétendent aujourd’hui représenter l’Etat cette toujours abstraction, serait-elle en situation de rétablir une justice protégeant l’individu ? Franchement cela n’a aucun sens, est inimaginable.

Mais bon. Faisons comme si, et définissons les points essentiels qui aujourd’hui font défaut à la justice.

La transparence

La justice doit la transparence à la population qu’elle prétend juger. Cela suppose de pouvoir enregistrer et critiquer tout jugement, sans exclure qu’il s’impose quand il est prononcé. C’est ce qui se passe au football ou l’arbitre — juge des règles du jeu absolument identiquement aux juges des tribunaux — est visionné et critiqué, mais ses décisions sont indiscutables. Simplement, la critique en permet une évolution salutaire.

Ce n’est pas trop le discours officiel d’ouverture des Etats généraux de la justice : « Une démocratie, où on laisse la défiance s’installer, la justice être attaquée, est une démocratie qui sape ses propres fondements ».

La transparence suppose la connaissance des règles, la justice ne peut donc pas être captée par des spécialistes. Les règles – le droit – doivent être enseignées dès l’enfance et tout au long de la scolarité. Nul adulte ne doit les ignorer. J’ai eu l’occasion de proposer un service civique de la justice.

Il est donc impératif, de retirer aux avocat le monopole de l’action judiciaire, de rendre la justice directement accessible à tous. Les avocats n’intervenant alors que pour autant qu’ils démontrent à leurs clients leur utilité…

La vérité

Elle est certes inséparable des règles, mais consubstantielle aussi des faits. Ceux qui rendent la justice ne peuvent s’en affranchir. Or, aujourd’hui le mensonge n’est pas sanctionné à la barre des tribunaux, rien n’est fait pour que la vérité des faits soit appréhendée avec rigueur. La recherche de la vérité est pourtant essentielle, aucune justice ne peut s’en passer.

L’égalité

Sur ce point aujourd’hui il n’est que des discours, aucune réalité, au contraire une fiction destructrice a éradiqué l’égalité judiciaire.

Cette fiction c’est l’Etat. C’est-à-dire une caste de personnes prétendant le représenter face à qui la justice perd toute logique, toute mesure. Soit elle vénère et protège cette caste, soit elle la hait et la massacre.

Or, l’Etat n’existant pas, tous ceux qui parlent en son nom devraient être considérés comme parlant au leur et donc responsables personnellement de leurs actions. C’est évident.

Cette égalité judiciaire impose la suppression de tous les tribunaux d’exception, tout particulièrement du plus sinistre et du plus partisan d’entre eux, le Tribunal Administratif.

Que dire de Bercy ?

C’est le comble de l’inégalité judiciaire puisque Bercy pratique encore la lettre de cachet, la condamnation et son exécution édictées directement par sa police, sans passer devant le juge.

Le temps

La justice demande du temps. Encore un point difficile à assimiler. Chacun face aux injustices qu’il ressent voudrait une réponse rapide, une lapidation en quelque sorte.

La justice doit être le contraire de cette émotion et seul le temps permet la mise en perspective qui permettra de rendre la justice.

La responsabilité

Le juge doit être responsable, c’est une évidence tant ses décisions sont graves de conséquences.

Mais responsable devant qui ?  Certainement pas devant les hommes de l’Etat, encore moins devant ses condisciples. Peut-être devant la population, par l’élection ? Ce n’est pas si sûr.

Devant sa conscience, évidemment, mais encore faudrait-il qu’il en ait une…

Conclusions

Ces quelques réflexions n’ont pas la prétention de régler les problèmes que pose l’idée de rendre la justice. Nous ne serons évidemment pas conviés au grand cirque des Etats généraux de la justice. Nous regarderons par le trou de la serrure et nous donnerons notre opinion au jour le jour. Nous avons tant à dire… à vos plumes.

Bien à vous. H. Dumas

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L’humanité a-t-elle un destin ?

C’est la vraie question politique. Désolé, elle n’est pas franchouillarde, elle est universelle, mondiale. Ceux qui, en 2022, vont prétendre au poste de Président du patelin France en passant â côté sont des jean-foutre.

Les écologistes pensent que l’humanité n’a pas de destin, que l’homme est définitivement soumis à la nature, en l’état où il l’a comprend aujourd’hui. En cela ils ne sont pas différents de tous les obscurantistes qui les ont précédés. Porteurs de haine, de mort et de déclin.

En ce qui me concerne je fais le pari que l’homme est supérieur à la nature, que la détermination qui l’anime, de son fait ou de celui d’une énergie inconnue, est plus forte que la terre et ne mourra pas avec elle s’il advenait qu’elle meure.

Évidemment cela change tout.

La perspective politique change de dimension.

Mais, objectivement, est-il une autre façon d’appréhender l’incroyable accélération du progrès ?

Peut-on le ramener au mercantilisme des commerçants, des syndicats, des assistés, des polémistes, des religieux, des chercheurs autoproclamés qui ne trouvent rien, etc… de tous ces égoïstes qui se prennent pour le nombril du monde, alors qu’on chercherait vainement leur apport au destin de l’humanité.

Comment expliquer — autrement qu’en croyant au destin des hommes — le mystère de l’accélération des découvertes, de la projection illimitée de la pensée qui déborde largement l’homo sapiens et tend à autre chose qui nous est inconnue ?

Dans ces conditions quel serait le devoir du prochain président ?

De quelles propositions devrait-il être porteur ?

De la tolérance. Seule la tolérance peut abriter la paix, la liberté et le mérite qui sont les trois facteurs qui permettront l’épanouissement et la mutation de l’homo sapiens en ce qu’il est écrit qu’il soit pour que l’humanité perdure, s’il le faut au delà de la terre.

À ce jour, on ne le tient pas ce candidat.

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte à Irène Frain

Madame, vous êtes une écrivaine connue, que je ne connaissais pas, je vous rencontre pour la première fois en lisant “Un crime sans importance”, qui vous a valu Le Prix Interallié 2020.

Ce livre m’a touché profondément.

Votre sœur, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a été assassinée dans des conditions de violence et donc de souffrance révoltantes.

Elle a fait partie des dix sept agressions de personnes âgées, dans la même cité, avec les mêmes modes opératoires, toutes massacrées, mais seule votre sœur est morte après plusieurs semaines de coma.

Vous vivez sa souffrance tant vous étiez proches, tant vos sensibilités étaient concordantes, les autres victimes la vivent elles-mêmes, ayant survécu.

Vous constatez :

          – Que cette violence est sociétale. Vous pensez que l’assaillant, un jeune non retrouvé, serait un frustré de la consommation, un désorienté de notre société trop trépidante. Pourquoi pas ?

          – Mais aussi et surtout vous êtes abasourdie par l’indifférence qui entoure ces agressions, le fatalisme qui les accompagne. L’incapacité de la justice à apporter une réponse à tant de violence. Ce que tout le monde sait, ce que tout le monde tait.

En quelque sorte vous arrivez à la conclusion que cette société, qui prétend vous défendre, vous assurer le calme et la prospérité, peut agresser par personne interposée et ensuite vous laisser morte ou souffrante sur le bord de la route, sans émotion, sans compassion, sans état d’âme.

Oui, vous avez raison. C’est bien cela.

Mais êtes-vous capable d’aller plus loin ?

De ressentir que cette société peut aussi porter le mal directement, sans passer par la case sale gosse de banlieue ? Qu’elle peut elle-même tabasser jusqu’à ce que, pour certains la mort s’en suive, pour d’autres les dégâts soient tels qu’après leur disparition ils s’étalent sur plusieurs générations.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque des contrôleurs fiscaux, dans l’indifférence générale, massacrent un contribuable, volontairement et sans justification autre que celles qu’ils inventent pour les besoins de leur forfait.

La souffrance n’est pas différente pour ceux qui survivent, ni pour ceux qui en meurent, juste un peu plus longue dans le temps en règle générale.

Pas facile de comprendre cela, non ?

Et pourtant la justice, la presse, l’opinion publique, sont ici encore plus absentes que pour les personnes âgées agressées.

Oui, cette société n’est pas propre. Nous pouvons en parler si vous le souhaitez.

Car je vous vois, comme nous tous, faire fausse route, vous culpabiliser en pensant que la société, c’est-à-dire vous et moi, déraillent.

Que progrès et consommation seraient nos ennemis.

Détrompez-vous, ce n’est pas le cas. Ce sont simplement quelques hommes, les hommes de l’Etat, avides de pouvoir, débordants de vanité, qui nous entrainent dans ce bal maudit du faire semblant, car c’est en faisant ainsi qu’ils sont élus et jouissent de leur pouvoir, satisfont leur orgueil.

Votre ami a raison : “Ces morts ne peuvent pas rester sans voix”.

Hélas, je n’ai pas votre talent et donc aucune chance d’obtenir Le Prix Interallié.

Bien à vous. H. Dumas

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Grace à eux…

Grace à l’église

Nous sommes assurés, après notre mort, de rejoindre le paradis, lieu de tous les plaisirs où sont bannis tous les soucis. Sous réserve de quelques contraintes.

Les hommes de l’église ayant tout pouvoir pour décider si nous avons rempli ou non les conditions d’accès.

Cela va de notre comportement sociétal à notre vie individuelle, et les chausse-trapes ne manquent pas. Mais les hommes de l’église sont là pour nous remettre dans le droit chemin, nous conseiller, voire nous contraindre pour notre bien.

Jusque-là, pas de problème.

Mais qu’en est-il d’eux-mêmes. Qui leur montre le chemin ?

Dieu lui-même. Ils ont la foi qui les tient sur la bonne route.

Mais soudain il apparait que leur comportement ne serait pas exemplaire. Passons sur les abus de la bonne chère, du laxisme professionnel, de l’hypocrisie, etc… reste le problème crucial, l’étendard imparable : la chasteté.

Le fiasco est monumental, il s’étale sur deux mille ans et sur toute la planète !!!

Voyons voir ça.

Il y a deux hypothèses :

          – L’homme de l’église est un croyant

Alors, lorsqu’il faiblit, il se confesse. Lui et son confesseur partagent alors le secret de la déviance. Pour finir, avec le temps, l’ensemble des hommes de l’église partagent ce secret. Ils sont liés par ce secret. Il devient leur lien initiatique, privilégié. Quel vertige…

          – L’homme de l’église n’est pas un croyant

Il n’a alors aucune raison de se confesser. La croyance devient alors pour lui un simple outil de pouvoir. Il se fout comme d’une guigne de votre avenir post mortem, ainsi que de votre vie ici-bas.

Je vous laisse choisir l’hypothèse qui vous convient face au scandale de la pédo-criminalité ecclésiastique. Vous pouvez aussi la relativiser… c’est vous qui voyez.

Grace à l’Etat

Nous sommes protégés. Nous sommes tous égaux en revenus et en droits. Que ce soit pour notre santé, notre travail, nos loisirs, etc…

Les hommes de l’Etat ont tout pouvoir pour qu’il en soit ainsi.

Ils disposent de la loi qu’ils fabriquent à volonté et des outils qui l’imposent, justice et forces armées. Pendant qu’ils ont décidé de nous désarmer.

Ils se chargent de notre bonheur ici-bas. A charge par nous d’obéir aveuglément à leurs ordres, toujours donnés dans notre intérêt.

A la différence des hommes de l’église, ils ne sont pas soumis à l’Etat puisque ce sont eux l’Etat. L’Etat ne leur parle pas, ne s’adresse pas à leur conscience, ils s’en chargent eux-mêmes.

En réalité, ils n’ont pas d’autres règles que celles qu’ils se donnent eux-mêmes.

Sont-ils liés par celles qu’ils nous imposent pour atteindre l’objectif qu’ils nous promettent ? Ils disent que oui.

Mais dans le cas où ils n’atteignent pas cet objectif ?

D’abord, qui le sait ? Personne, puisque c’est cette finalité qui justifie leur présence, tant qu’ils sont là c’est que tout le monde pense qu’ils réussissent, que donc nous sommes protégés et égaux.

Il n’y a pratiquement qu’eux qui savent que non seulement l’objectif n’est pas atteint, mais qu’ils sont incapables de l’atteindre.

Alors ils en parlent entre eux. C’est un peu comme confesse, le fait qu’ils en parlent les rend complices.

A partir de là, ils n’ont objectivement aucune raison de s’appliquer des lois qu’ils savent inutiles, qui sont juste là pour leur assurer le pouvoir. Attitude qu’il leur suffit de partager avec ceux qui l’ont compris et sont d’accord pour ne rien dire.

Et voilà… c’est simple, non ?

Vous vous sentez-mieux ou moins bien ? Possiblement libres ?

Bien à vous. H. Dumas

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Chaine d’incompétence ou vice absolu, l’exemple rochelais.

Drapés dans leur fausse dignité nos fonctionnaires égalitaristes ne valent pas mieux que nos curés catholiques anciens donneurs de leçons sexuelles.

Au mépris de notre constitution — fille de l’expérience de soumission millénaire qui a abouti aux lumières, qui a généré l’essentiel de l’humanité, de son progrès par la liberté et la propriété privée — nos fonctionnaires égalitaristes ont inventé la suppression du droit de propriété des autres.

Oui, parce qu’il ne s’agit plus, comme cela a pu être le cas dans le passé communiste, d’éradiquer la propriété individuelle au profit de l’Etat propriétaire de tout.

Non, il s’agit juste de déposséder les autres, ceux dont il est convenable de penser que ce qu’ils possèdent n’est pas légitime, puis de se répartir entre-soi les fruits de cette dépossession, de ce vol.

Car, entendons-nous bien, la propriété est incontournable, qu’elle soit dévolue nommément à celui qui possède, ou à celui qui occupe, ou à l’Etat – abstraction visant le groupe constitué, par la force, au service des “hommes de l’Etat” –, elle est.

Rien n’est vacant, là, sur le bord de la route, qu’il suffirait de ramasser pour en jouir. Même les gorilles, qui vivent encore de la cueillette, considèrent que les lieux de leurs cueillettes sont à eux et en interdisent l’accès aux autres, sauf aux plus forts évidemment.

La Rochelle, ses élus, ses juges, son administration donnent une leçon pratique remarquable de la suppression de la propriété des autres au profit des initiés.

On va constater les étapes clefs de la combine :

          – fabrication de la loi dolosive

          – dévalorisation de la victime

          – Intervention du juge en protection du pillard.

-1- Fabrication de la loi dolosive

Profitant de cette impression populaire que la loi serait, plus ou moins, d’expression divine, donc absolue et nécessairement bonne, applicable sans discussion, les 80 conseillers communautaires de La Rochelle ont débattu puis voté un document de plusieurs milliers de pages : le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).

Ce document est la loi qui s’impose aux propriétaires rochelais. Le principe étant que ceux-ci, s’ils disposaient librement de leurs biens, feraient montre de cupidité, d’irresponsabilité, de sabotage de l’environnement, autant de défauts que les 80 poilus votants n’ont évidemment pas, proches qu’ils sont de Dieu signataire de toutes les lois.

Sauf que, malheureusement pour eux, le dimanche de l’onction élective qui les a mis en place ne les a pas transformés en urbanistes, qu’ils ont dû avouer publiquement avoir voté ce PLUI sans rien n’y comprendre.

Cependant, tout ignares qu’ils sont en urbanisme, ils ont compris une chose, somme toute assez simple, quand ils classent un terrain en zone agricole, ils peuvent ensuite se l’approprier par le jeu des expropriations ou préemptions, pour trois fois rien.

En clair, ils peuvent voler impunément les propriétaires. Ce que j’explique dans un document pour lequel ils m’ont poursuivi pour diffamation. L’affaire suit son cours, parallèlement le vol dénoncé aussi.

-2- Dévalorisation de la victime

Ces législateurs improvisés — en réalité bandits de grands chemins – ont, astucieusement pensent-ils, classé en zone “inconstructible maintenant mais constructible bientôt, plus tard” une zone de vingt hectares, particulièrement convoitée et nécessaire au développement de la ville.

Evidemment ces terrains trouvent preneurs, à leur prix, et tout aussi évidemment nos urbanistes-voleurs se pointent.

Ils préemptent et, là, la situation devient cocasse. Perdreaux de l’année, puisqu’élus l’an dernier, ils vont accumuler les niaiseries.

Ne sont-ils pas la loi ?

Ils votent donc des résolutions donnant pouvoir à un organisme — filiale dissimulée de Bercy, receleur attitré de ce type de vol : l’EPFNA (Etablissement Public Foncier Nouvelle Aquitaine), dont le personnel est peu regardant et convaincu du bienfondé de sa mission dolosive — de préempter les terrains.

Dans ces résolutions ils prétendent construire immédiatement 700 logements, sans se soucier du fait que, quelques mois plus tôt, ils ont eux-mêmes voté l’inconstructibilité du site !!! Ils sont effectivement la loi….

Oui mais, ils se déclarent remparts contre la spéculation, contre les malfaçons, contre la cupidité, contre l’architecture bâclée, contre l’affairisme, pour justifier leur activisme législatif désordonné. Ils accusent tous les autres opérateurs de la construction de tous ces maux dont ils protègent, eux les élus éclairés lors d’un dimanche miraculeux.

Et, chose exceptionnelle, leur vote unanime (80 gus), leur ouvre immédiatement la constructibilité du site, mais laisse les terrains inconstructibles pour les vendeurs. N’est-ce pas aussi miraculeux ?

La délation a du bon. Bénéfice 17 M€. A partager entre eux. Opérateurs où acquéreurs, car la spéculation qu’ils dénoncent tient exclusivement à la pénurie, elle-même exclusivement liée à leurs lois… donc, les appartements finis rejoindront le prix du marché en retournant à la libre propriété, oui mais la bonne, la leur.

-3- Intervention du juge, protection du pillard.

Deux juges vont intervenir : un vrai et un hologramme.

Le vrai s’appelle le Commissaire du Gouvernement, nous l’appellerons CG. C’est un émissaire de Bercy. Il ne va pas faire dans le détail.

Les résolutions votées ? Il en connait l’insignifiance, il s’en fout. Dans une dizaine de pages dévalorisant les terrains il n’en dira pas un mot, il a bien peu de respect pour les 80 zombies.

Donc, sourd et aveugle au projet immobilier de 700 logements voté par les élus de la CDA de La Rochelle pour justifier la préemption, le CG ne voit toujours que du terrain agricole.

Trop fort le CG. Trop fort Bercy. Trop forts les voleurs du droit de propriété des autres.

L’hologramme. Elle s’appelle, c’est une femme, la Juge de l’Expropriation. Tout un programme quand on se rappelle qu’il ne s’agit pas d’une expropriation pour cause d’utilité publique, mais d’une transaction immobilière libre… Vue par ceux qui se donnent le droit, voire le devoir, de voler la propriété des autres.

Voilà donc l’histoire ordinaire, qui se répète à longueur de journées, partout en France, initiée par les tenants de notre société dont la devise est : la suppression de la propriété des autres au profit de soi.

J’attends avec gourmandise la suite de cette affaire et mes condamnations au titre de lanceur d’alerte. Pour fausse alerte ? A vous de voir….

Bien à vous. H. Dumas

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Que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

Si vous avez un peu de temps devant vous, prenez la peine de lire l’arrêt rendu par La Cour d’Appel de Poitiers, accessible avec ce LIEN.

Il faut reconnaître que c’est du boulot cet arrêt.

Les magistrats Franco, Brieu et Chiron ont passé beaucoup de temps à s’imprégner du dossier pour le pondre. Peut-être plusieurs jours.

Et pourtant.

Je signale en rouge dans la marge, les trois mensonges qui anéantissent tout le raisonnement. Ces trois mensonges collent depuis vingt ans, depuis le début, à cette affaire, ruinent ma société, dans l’indifférence des magistrats qui se succèdent et la joie des pisse-vinaigre obsédés par l’argent des autres.

Le premier mensonge

C’est très simple, dès la fin de la construction de ce programme, village de 92 maisons dans l’île de Ré, il a été exploité intégralement en hôtel.

De ce fait, il a été soumis à la TVA, puisque c’est la destination de l’immeuble qui décide du régime de TVA, indépendamment de la nature du propriétaire.

Qui plus est, la livraison à soi-même est tacite dès la mise à disposition des constructions. Donc la société de construction, la SCI Les Hauts de Cocraud, était en droit de récupérer la TVA de la livraison à soi-même, dès l’ouverture de l’hôtel.

Tous les propriétaires de cette copropriété hôtelière ont effectivement récupéré leur TVA, sauf la SCI !!!

Les magistrats transforment la vérité dans leur arrêt en déclarant : ” …la gestion des 13 lots vendus ayant été confiée à une société en participation (à laquelle elle ne participait pas) … la société civile immobilière les Hauts de Cocraud a ensuite mis à la disposition de la société Maeva…”, ainsi ils couvrent le fisc qui refuse la récupération de TVA à la SCI.

De façon très perverse le mensonge initial est donc pris en compte par les magistrats qui laissent supposer que les lots de la SCI n’auraient pas été, dès leur livraison, utilisés à usage hôtelier. Ce qui est totalement faux.

Le deuxième mensonge

Les magistrats prennent pour argent comptant le procès-verbal d’opposition à contrôle fiscal de l’agent Martino, que ce dernier a produit deux ans après le contrôle, qui ne rime à rien, qui est un acte de folie ne correspondant pas aux faits, que la justice a toujours couvert. Ce faisant ils crédibilisent le résultat délirant d’un contrôle fiscal ou les droits de la SCI ont été bafoués.

Nous sommes face à un cas typique d’abus de droit fiscal, réprimé par l’association de l’article 432-1 du Code Pénal et de l’article L-64 du Livre des Procédures Fiscales.

L’article L-64 qui dit : “Afin d’en restituer le véritable caractère, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d’un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n’ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles.”

L’abus de droit fiscal consiste à interpréter de façon fictive ou anormalement bénéfique la loi fiscale par rapport à la réalité factuelle, cela s’appelle aussi l’optimisation fiscale.

Le fait que le législateur ait pris pour hypothèse une faute à sens unique, exclusivement vue du côté du contribuable, n’implique pas que la même faute dans l’autre sens, commise par l’administration fiscale, fasse cesser le délit.

Ici nous sommes dans le cas où c’est le fisc qui pratique ce qu’il reproche au contribuable, c’est-à-dire la transformation de la réalité factuelle par des artifices pour inventer une situation fiscale fictive à son avantage.

Les magistrats dans leur arrêt couvrent ce délit. C’est grave.

Le troisième mensonge

Les magistrats prétendent que tout a été jugé, qu’ils n’ont pas la compétence pour juger autrement que ce qu’ont jugé, en complicité, le fisc et les Tribunaux Administratifs.

C’est faux. Le juge de l’exécution, et c’est légitime, a tous les droits pour juger d’une créance, quelle qu’elle soit.

C’est pour cela que nos magistrats se sont tant appliqués à pondre un arrêt si touffu, si hermétique, même pour eux sans-doute.

Alors, que se passe-t-il dans la tête des magistrats ?

C’est une question que je me pose depuis longtemps.

Nous ne pouvons pas vivre sans l’organisation judiciaire qui est l’arbitre de notre vie sociale, ce match incontournable qui nous engloutit, auquel nous ne pouvons pas échapper. Voir mon billet : https://temoignagefiscal.com/la-societe-ideale/, qui prouve à quel point je respecte la justice, je la crois essentielle.

Je conviens que juger est difficile, ceux qui s’engagent dans cette voie ne se facilitent pas la vie. Mais quand même, comment peut-on arriver à un tel dysfonctionnement de l’administration judiciaire, que tous les Français ressentent puisqu’ils n’ont majoritairement plus confiance en leur justice ?

La pression, le manque de sérénité

C’est une hypothèse. Il est clair que l’administration judiciaire ne possède pas les moyens matériels pour répondre à ce que la population attend d’elle.

Au football, les moyens de l’arbitre ont été, au fil du temps, largement améliorés. Ce n’est pas le cas pour le sport de la vie.

Les limites intellectuelles

C’est inévitable. Rendre la justice est la chose la plus difficile qui soit. Du bandeau de Thémis à Saint Louis, les hommes s’efforcent de symboliser que c’est possible, mais aussi que c’est exceptionnel. Comment accepter l’idée que nos 9000 magistrats puissent être tous des génies du niveau des espoirs mis en eux ?

Il est plus probable qu’ils soient majoritairement des gens ordinaires au service d’une cause extraordinaire. Problème…

L’égalitarisme  

Nous touchons là le fond du problème qu’est le disfonctionnement profond de notre organisation de la jurisprudence.

Chaque jugement doit être conforme à ce qui a été déjà jugé sur le problème posé. Ce n’est pas égalitaire, c’est juste ridicule.

De ce fait l’évolution de la justice est à la ramasse, les juges ne jugent plus, ils recherchent comment le problème qui leur est posé a déjà été jugé.

Or aucune cause n’est identique, donc le résultat de cette méthode ne peut qu’échouer, à minima partiellement.

En réalité, il s’agit ici d’un manque de confiance du pouvoir envers les juges, qui ainsi les cantonne à être de simples applicateurs du passé ou du pouvoir.

En contrepartie leur impunité est garantie, ils n’ont de compte à rendre à personne, et surtout pas à la population, alors pourtant qu’ils sont à son service. Le fait qu’ils ne soient pas élus est très grave. Que leur liberté de juger soit ainsi canalisée dévalorise leur activité.

Le corporatisme

Cette quête de jurisprudence, avec l’accumulation des lois et des jugements, est devenue démentielle. Les juges craignent les avocats qui ont des armées de collaborateurs pour dégoter la jurisprudence qui mettra le juge échec et mat. Aussi les deux pactisent, ce qui est malsain.

Le justiciable est directement éjecté du processus, ce qui est un comble.

La déviance intellectuelle

Le plaisir de condamner, de faire du mal à ceux que les magistrats estiment hors de la vraie croyance, celle à laquelle eux-mêmes croient. L’inquisition de type religieux. Le sadisme, voire la vengeance personnelle. Ou encore l’appartenance et sa connivence initiatique avec ses pairs.

Cela existe évidemment, mais je ne le ressens pas comme majoritaire.

Conclusion

Le plafond intellectuel des juges, seraient-ils tous des génies, est au taquet, voir pire. Cela les rend au mieux craintifs, au pire indifférents, fatalistes.

Tout est à refondre, la situation est pire qu’elle ne l’était lorsqu’en 1789 la DDHC a posé les règles simples du droit pour les hommes à être jugé équitablement. Nous en sommes si loin.

Et chaque jour nous nous en éloignons un peu plus. J’aurais sans doute d’autres jugements ou arrêts à vous faire partager qui couvriront les escroqueries des hommes du pouvoir, leurs délires, leur soif de nous soumettre… pour notre bien, cela va de soi.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Tribunaux Administratifs : la “darkjustice” et la “deepjustice” réunies.

La France est une dictature administrative. Peut-être la plus sophistiquée du monde.

Les deux piliers de cette dictature sont Les Tribunaux Administratifs et Bercy. Ils sont l’épicentre de la dictature, c’est là que sont organisés la surveillance de la population, sa terreur, son harcèlement, sa torture morale et financière, qui vont soumettre cette population.

Certains se croient en démocratie et pensent avoir la liberté de désigner tel ou tel dirigeant de leur choix. Rien n’est plus faux. Tout élu fait dès son élection allégeance à l’administration, qui a complexifié l’organisation sociale au point d’être la seule à pouvoir y prendre des décisions, sans quoi il est détruit.

Pour arriver à ce but l’administration se prétend protectrice et juste, et désigne la liberté comme le comble de l’injustice, la comparant à la jungle.

Il est remarquable de constater que, n’osant réclamer la liberté, une partie de la population étouffée réclame la nature, donc la jungle. Il s’agit là d’une forme sociale intéressante du syndrome de Stockholm qui touche tous les otages, ici ceux de la dictature administrative.

Les Tribunaux Administratifs sont une spécialité française.

Ils sont totalement dépendants de l’administration et chargés de donner une apparence de justice —  présente uniquement dans leur appellation — aux diktats administratifs.

Leur fonction principale est de couvrir les excès administratifs, mais aussi les cafouillages de l’administration liés à l’hypercomplexité qu’elle a créée pour s’assurer le pouvoir absolu et dans laquelle elle-même se prend régulièrement les pieds.

Les magistrats qui composent ces tribunaux sont généralement semblables à tous les magistrats de toutes les justices dictatoriales du monde : secrets, insensibles à la vérité, fanatiques, hermétiques à la compassion, à l’idée même de justice, enfermés dans un carcan auquel ils font mine de croire, lâches, hypocrites, et corporatistes.

Y a-t-il des exceptions ? Peut-être… n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous publierons…

Comme il ne faut jamais affirmer sans preuve, en voici une.

Harcelé par Bercy pour une somme indue d’un million d’Euros, ce harcèlement prenant des proportions mortifères, je décidai le 4 mars 2021 de déposer une requête raisonnable devant le Tribunal Administratif de Poitiers, dans laquelle je demandais simplement que mon conflit avec Bercy soit analysé par un expert, le lien.

Pour être sûr d’être bien compris, le 11 mars je déposais une requête en médiation, telle que la loi en donne la possibilité, le lien.

Eh bien, figurez-vous que le 30 septembre 2021, le Tribunal Administratif de Poitiers a pris une ordonnance de rejet au motif que je n’étais pas assez clair dans ma demande, le lien.

J’ai fait appel, le lien.

Ces gens, les magistrats des TA, savent parfaitement que le fisc me rackette sans motif autre que la vengeance de l’inspectrice Jourdes, dont Bercy a couvert les faux que cette personne a établis pour taxer indument la succession de ma mère.

Cela ne les gêne pas….

C’est émouvant, non ?

Nous ne sortirons jamais de cette dictature. Si vous êtes jeune, compétant et en bonne santé : fuyez.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand les informations rejoignent enfin ce que nous disons depuis si longtemps

D’abord RAOULT

Voilà un homme pour qui j’ai de l’estime, je peux même dire que je l’adore quand il tombe directement dans la boue qui est ma vie de tous les jours. Je trouve formidable sa stupéfaction.

Vivant dans le milieu du pouvoir administratif, carrément en haut, il ne pouvait pas percevoir que la haine de l’administration pour les assujettis qui voudraient se croire libres est abyssale, illimitée.

Le voilà qui froisse son administration, il pense en avoir le droit. Catastrophe, il apprend sur le tas que ce n’est pas possible.

Il subit la haine de cette administration, il prend conscience qu’elle a des zélotes, il est le proscrit du nouveau siècle, le bouc émissaire, alors qu’il se pensait libre…

Il va jusqu’à dire qu’il faudrait que la justice… et patati et patata… il lui reste encore à découvrir que la justice n’est pas de son côté, mais du côte de ceux qui ont toujours été ses ennemis, justes discrets tant qu’il n’a pas fait mine d’être libre.

Puis l’Eglise

Le journal Le Monde titre : Il y a eu « entre 2 900 et 3 200 pédocriminels » dans l’Eglise catholique en France depuis 1950, selon le président de la commission d’enquête, Jean-Marc Sauvé.”

Et pourtant ce sont les prêtres qui régissaient notre sexualité lorsque j’étais enfant. Qui nous obligeaient à nous confesser de nos petits plaisirs naturels.

Je pense que les chiffres du Monde ne sont pas à la hauteur du problème, il en manque…beaucoup.

Conclusion

Ces problèmes sont directement liés au pouvoir, aux attitudes liberticides liées qui permettent aux censeurs, aux donneurs de leçons, de maintenir la population dans la servitude.

Ici, nous combattons cela, Bercy est le fer de lance, le bataillon avancé, de tout ces esclavagistes.

Il faudra bien les pendre, ils ne se remettront jamais en question, car il ne faut pas perdre de vue que harceler, torturer, soumettre, ils aiment ça, ils n’aiment que ça.

Tout le reste de leurs discours, l’égalité, la protection de la planète, etc… n’est que l’excuse qui leur permet d’assouvir leur passion de pouvoir, leur satisfaction de contraindre, de faire du mal.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pouvoir délégué

Hier matin, je pars de l’île de Ré où j’ai des activités professionnelles, pour rejoindre Sète où j’habite.

Il est un peu plus de huit heures, le soleil se lève.

Il se lève dans l’axe de ma route, légèrement sur la gauche et juste à la hauteur de mon tableau de bord, je l’ai en plein dans les yeux les pare-soleils sont inefficaces.

Je n’ai aucune visibilité, je roule au pas. J’ai l’impression d’une présence entre le soleil et moi, je m’arrête. Et là, quasiment sur mon capot, surgit un flic municipal qui s’est mis sur la chaussée pour protéger de tout-petits enfants qui traversent pour aller à l’école.

Dans le doute je m’étais arrêté, donc pas de problème.

Je baisse ma vitre et dis au flic : “On ne vous voit pas dans le soleil, c’est dangereux”.

Je voulais juste lui communiquer une information à partir de laquelle il pouvait déduire qu’il eut été plus judicieux pour lui d’opérer du côté droit de la chaussée pour être visible, plutôt que du côté gauche dans l’axe du soleil.

Cet abruti me répond : “Vous n’avez qu’à rouler doucement.”

Où est le rapport ? Je roulais au pas, il l’a constaté évidemment…. Mais là n’est pas la question. La question le dépasse, aveuglé qu’il est par son pouvoir délégué.

La priorité ou le pouvoir ne sont pas faits pour ouvrir la faculté de se faire écraser — ou de faire écraser des enfants — dans son droit… l’a-t-il compris ?…

Quand le flic de service n’a pas les facultés intellectuelles nécessaires – objectivement modestes – pour analyser la situation à partir des contraintes qui la définissent, qu’il ne peut qu’extérioriser le pouvoir qu’il lui a été délégué, jusqu’à l’absurdité, la civilisation capote.

Lorsqu’Hitler, qui n’était pas la finesse personnifiée — mais pas plus que beaucoup aujourd’hui — intoxiqué par la science du racisme, vaniteux de ses exploits dans les tranchées de 14/18, lance ses réflexions imbéciles en 1924 dans son ouvrage puéril, il n’est pas dangereux sur l’instant.

C’est lorsqu’il donnera les pleins pouvoirs à une administration vérolée que la situation va lui échapper, que le pire va voir le jour, mais lui, d’accord ou pas d’accord, n’aura plus la main sur rien.

Donc le trouble social devient immaitrisable, ne connait plus de limite, quand c’est la faiblesse intellectuelle du pouvoir délégué qui le génère.

Tout découle donc de la capacité à organiser une chaine de délégation du pouvoir tout en gardant jusqu’à son niveau ultime une parcelle d’intelligence suffisante pour que celle-ci prime lors de l’exercice du pouvoir délégué.

Ce n’est pas une mince affaire.

En fait c’est le flic con, l’inspecteur des impôts con, le juge con, le fonctionnaire con, détenteurs du pouvoir délégué qui sont les vecteurs de la rupture sociale, de l’effondrement des sociétés, personne d’autre.

Ce n’est ni l’économie, ni l’écologie, ni les religions, sous réservent qu’elles n’accaparent pas le pouvoir, qui sont un danger sociétal. En cela tous les apprentis candidats aux différentes élections n’apportent jamais de réponse, ils ne se posent même pas la question, tant pour eux devenir les esclaves des tenants du pouvoir qu’ils délèguent leur parait naturel.

Aujourd’hui en France les pouvoirs délégués sont désespérants de médiocrité intellectuelle, d’humanité, c’est irréversible.

La solution passe par l’éradication des pouvoirs délégués, donc par une période de bazar inévitable, d’où, il faut l’espérer, sortira une nouvelle chaine de pouvoir dans laquelle l’intelligence sera présente en quantité inverse de la modestie du nouveau pouvoir.

Plus le pouvoir est modeste, plus il doit être intelligent, plus il est fort plus il peut se permettre d’être con.

Ceux qui souhaitent un pouvoir fort devraient réfléchir à ce théorème.

Il y a donc urgence à enlever tout pouvoir aux fonctionnaires, puis à réfléchir à une chaine de pouvoir délégué fragile mais géniale, et hop, la France est sauvée.

Qui propose cela déjà ?

Ah, oui, je vois….

Bien à vous. H. Dumas

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La justice alliée objective du pillage

Le pillage, le pillage sans cesse renouvelé…

Je suis aujourd’hui convaincu que Freud a fait fausse route, le moteur de l’humanité n’est pas la sexualité mais le pillage.

Bien avant d’être sexué le petit enfant déjà est prêt à piller pour ses besoins ou son plaisir personnel. Et sa sexualité, justement, sera marquée par cette caractéristique. Ici aussi le premier réflexe sera de piller l’objet de son désir.

La civilisation serait peut-être l’outil de la maitrise de cette pulsion viscérale du pillage, nous en sommes loin.

Comment fonctionne le pillage ?

“Le pillage est un acte de banditisme de masse qui tient de la destruction et du vol massif, souvent accompagné de viols”, dit Wikipédia.

Ses moyens primaires sont l’épée et le fusil, la violence pure et dure, mais ils exposent à la vengeance immédiate, ils sont donc éphémères. Laissons cela.

Pour les sociétés plus avancées le principe est assez simple :

          – Un motif, scientifique ou moral

          – Des victimes potentielles visées par le motif, de ce fait dévalorisées aux yeux du groupe pillard ainsi déculpabilisé.

Exemple de motif scientifique

Pendant un siècle, de la moitié du 19ème à la moitié du 20ème, les scientifiques furent majoritairement persuadés de l’existence de races humaines distinctes, certaines plus avancées ou supérieures aux autres. Ils rationalisèrent le racisme latent des groupes primaires.

Ainsi la colonisation, initialement issue de la seule force, devenait acceptable puisque se transformant en apport de civilisation. Alors qu’en réalité, le fond de l’affaire se résumait au pillage des colonisés, nous le savons aujourd’hui.

Quand la démocratie a fini par s’emparer majoritairement de ce scientisme primaire, ce fut la guerre mondiale et ses 50 millions de morts.

Exemple de motif moral

Lorsque Clovis est sacré à Reims, il pose les bases d’une association morale avec l’église qui va piller la France pendant 14 siècles au nom de l’amour du prochain.

Cela débouchera sur la révolution de 1789.

Aujourd’hui

Le pillage prend sa source dans la morale : intérêt collectif et égalitarisme ; mais aussi dans la science : écologie et Big Data.

Nous avons perdu de vue la solution — pourtant réfléchie pendant 14 siècles — mise en œuvre par les élites de la révolution issues de l’époque des lumières.

Elle est entièrement contenue dans l’article 2 de la DDHC : “Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.”

Contre le pillage, la solution est donc la liberté, la propriété, la sûreté c’est à dire la justice et le droit de résister à l’oppression encore la justice.

Notre liberté est actuellement entravée par l’Etat, ses politiques et son administration qui à travers leur avalanche de lois et leurs délirantes impositions nous soumettent sans limite.

Notre propriété matérielle ou intellectuelle est attaquée de tout côté, dévalorisée, atrophiée.

Quant à la justice, comme d’habitude elle n’est pas du côté de ceux qui résistent à l’oppression, mais du côté du pouvoir qui nous pille.

Elle est même indispensable au pillage qu’elle couvre en le justifiant.

Mon expérience du jour, le 23/09/2021.

Parce qu’acteurs d’une escroquerie, actuellement de 17 M€, au détriment de multiples propriétaires à La Rochelle, j’ai fait citer pour ce délit le maire de La Rochelle et ses comparses.

L’affaire venait pour plaidoirie, hier jeudi 23 septembre, devant le Tribunal correctionnel de La Rochelle.

Le cabinet SEBAN, fleuron des avocats parisiens, a obtenu la nullité de la citation, je vous laisse découvrir avec ce LIEN la combine.

Je ne suis pas sûr que cette demande en nullité ait été formulée à temps, il me semble qu’elle aurait dû être présentée avant l’audience de consignation, c’est en tout cas la position du Tribunal de police de La Rochelle, mais là nous sommes devant le Tribunal correctionnel, alors….

Quoiqu’il en soit, ces faits de pillage sont énormes, avérés. Vous les connaissez, j’ai en son temps publié la citation, pièce de procédure publique, elle est toujours sur le blog.

Il est clair que dans un monde conforme à la DDHC, le Procureur de La République se devait de reprendre à son compte les accusations claires découlant des faits avérés et se ranger aux côtés de ma citation, lui donnant alors toute sa force.

Non seulement cela n’a pas été, mais le Procureur de La République a adhéré à la version les prévenus et m’a directement pris à partie, sous-entendant que je suis un emmerdeur nuisible, incompétent, inconséquent….

Finalement

Je tente de toutes mes forces, au prix de conséquences dramatiques, de me mettre en travers du pillage généralisé de notre société, sur les points que je connais parfaitement qui sont le vol par détournement de finalité des lois sur l’urbanisme et la terreur fiscale à travers les contrôles fiscaux.

C’est une dépense d’énergie inutile, mais que faire ? Participer à la connivence qui permet ce pillage ?

Oui mais la fin inéluctable sera la misère, type Liban. Pour tenter de l’éviter, cela vaut bien un combat.

Bien à vous. H. Dumas

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Douce France

Serons-nous dans la compétition engagée entre le monde libre et le monde sous croyance — communiste, écologique, musulmane ou autres — du côté du second, en compagnie des allemands, des Russes et des Chinois, ou du côté des premiers, en compagnie des anglais, des Australiens, des Américains, probablement des Japonais et d’une partie importante de l’Asie ?

C’est la première question que pose l’affaire des sous-marins Australiens.

La deuxième question est de savoir si la chamaillerie entre ces deux mondes restera diplomatique et intellectuelle ou si malheureusement elle débouchera sur la prochaine guerre mondiale ?

Évidemment je n’ai pas de réponse à ces deux question. Comment le pourrais-je ?

Par contre, puisque l’on me prend à témoin, j’ai un ressenti.

D’abord, je trouve insupportables ces annonces politiques de “contrat du siècle” lorsque l’on signe un partenariat industriel et commercial. Elles donnent l’impression que le client du contrat est le pigeon que l’on vient de plumer. Impression injuste et évidemment fausse, nul à ce niveau ne signant un contrat non équilibré. Pourquoi alors laisser penser à la population que l’on a bien eu les Australiens ? Parce que c’était le cas ? On peut le croire avec ce type d’annonce factice.

Objectivement, vus les enjeux, choisir entre des sous-marins ordinaires fournis par un pays en faillite morale et financière et des sous-marins de catégorie supérieure fournis par un pays qui fonctionne normalement ne me paraît pas scandaleux.

Dans ces conditions, faire tout un ramdam pour le fournisseur tapageur — que s’avère être la France ici — au moment de la rupture du contrat me paraît être la signature de l’absence de sincérité de celui-ci.

Normalement, l’industriel sûr de son produit a de la compassion pour le client qui passe à côté de ses propositions et non cette espèce de hargne mesquine qui nous est donnée à voir. Qui plus est, l’industriel trahi peut motiver, si nécessaire ,les raisons de sa compassion, c’est ce que nous attendons ici.

En revanche, que les dédits prévus, ou légitimement dus, soient exigés de celui qui casse le contrat qu’il avait signé — s’il l’a signé — rien de plus normal.

Enfin, je ne vois pas l’intérêt de prendre la population à témoin lors de ce genre de contrat industriel. Quel serait son rôle dans l’esprit de ceux qui l’impliquent ? D’aller défendre ce contrat, casquée et armée, dans des tranchées face aux Anglais ?

Très peu pour moi.

Bien à vous.

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De qui Macron se moque-t-il ?

Si nous avions encore des doutes, ils sont levés.

Le jeune Macron est bien un jeunot qui ne connait rien de la vie. Gardons lui encore l’hypothèse de l’incompétence et de la bonne volonté, car s’il s’agissait de cynisme ce serait horrible parce que synonyme de violences assurées à court terme.

Il vient de se pencher, probablement par avidité électorale, sur le sort des trois millions de travailleurs indépendants qui font, seuls contre tous, marcher la France.

Il leur propose :

De protéger leur patrimoine personnel.

De qui ? Du fisc, qui en gros est leur principal prédateur ? Donc de lui-même ?

Il ne s’étend pas sur le sujet.

          – De rendre l’assurance complémentaire obligatoire.

Il s’étonne que seul 45.000 couillons y adhèrent sur trois millions. Alors il promet une remise en échange de l’obligation de s’assurer à sa boutique. Il ne parle pas de libérer le secteur des assurances maladies.

          – De leur offrir le chômage et une bonne retraite.

En ce qui me concerne pour la retraite, après 40 ans de cotisation c’est 450€ par mois, saisis par le fisc. Pour le chômage pour cause de manque de revenu, il va être surpris tant vont y avoir droit. Il va vite être obligé de faire semblant… ses poches sont vides.

          – De leur donner des formations.

Il n’a jamais vu un travailleur indépendant. La grande différence entre un travailleur indépendant et un fonctionnaire c’est justement… qu’il travaille. Et qu’il vit de la vente de son travail. Dans ces conditions il est obligé d’évoluer chaque jour qui passe. Le travailleur indépendant s’auto-forme constamment.

Alors là, Macron au chevet des travailleurs indépendant c’est l’aveugle qui veut faire traverser la route au borgne.

N’a-t-il pas compris que les travailleurs indépendants ne lui demandent rien, n’attendent rien de lui, au contraire le font vivre ?

Inutile qu’il la fasse parrain mafieux qui protège, ça ne va pas passer.

Ce que veulent les travailleurs indépendants c’est que cesse le racket fiscal qui les tue, que cesse le poids d’une administration débile qui les étouffe.

Les travailleurs indépendants veulent être libres, c’est pour cela qu’ils sont indépendants.

C’est ce que leur a promis la révolution, c’est ce que leur promet la constitution, c’est ce que Macron et ses amis leur volent  : la liberté.

Ils ne font pas l’aumône, ils n’ont pas besoin du fric que Macron n’a pas, qu’il leur promet et qu’il ne donnera pas, où alors en le prenant au préalable dans leur poche, ce qui est un comble.

Jeune Macron, foutez-nous la paix. Allez jouer dans votre beau jardin de l’Elysée tant qu’il y a un peu de soleil. Vous n’êtes pas obligé de vous mêler de la vie de ceux qui ne vous demandent rien, qui ont juste besoin de la liberté qu’on leur rogne chaque jour un peu plus, y compris vous et vos promesses.

Vous perdez votre temps, ils ne sont pas achetables.

Occupez-vous de vos chiens de Bercy, achetez-leur des muselières, éloignez-les des travailleurs indépendants, le pays sera alors vite remis debout, vous pourrez partir en vacances en famille. Libérez les travailleurs indépendants de l’URSSAF.

Vous avez du pain sur la planche, mais pas comme ça…

Bon, un billet pour rien… mais il fallait le faire.

Bien à vous. H. Dumas

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L’ÉTAT

Lorsque Louis XIV pense et agit selon la formule qui lui est attribuée “L’Etat c’est moi” il pose les bases de la révolution à venir, même dans le cas où il n’aurait pas réellement prononcé cette phrase.

Parce que nul ne peut prétendre imposer aux autres sa volonté à quel titre que ce soit.

L’Etat, s’il existait, ne pourrait être que la volonté commune et unanime d’un groupe.

Toute la difficulté consiste à recueillir et à exprimer cette volonté.

Une chose est sûre, les frontières qui enferment les individus en un lieu donné ne prédisposent pas ceux-ci à une unité de pensée.

C’est même probablement le contraire puisqu’alors il faudrait admettre que la géographie, les montagnes, les fleuves, l’herbe, les plages et les plaines seraient des autorités spirituelles s’imposant à l’homme, or on ne leur connaît pas cette faculté.

L’idée d’Etat présuppose un projet de pensée partagé.

Quelle est la meilleure façon de compiler un projet de pensée à travers lequel un groupe d’êtres humains pourra agir et vivre, chacun se considérant comme membre d’un État ?

C’est le problème.

Il y a plusieurs tentatives de solution.

La croyance.

C’est un ciment susceptible de créer un État. Staline l’avait compris lorsque provocateur il déclarait “Le Pape, combien de divisions ?”. Ne gouvernait-il pas lui-même un État en partie basé sur la croyance ?

Mais il faudrait que la croyance soit librement partagée, ce qui n’est jamais le cas. Il faudrait aussi qu’elle puisse être évolutive, dans le même sens pour tous, ce qui parait irréalisable.

Le territoire

Nous avons vu que c’est absurde.

La démocratie.

Elle est au terme de son utopie. Lorsque les frontières sont apparues, avatar de la propriété privée généré par le passage de la cueillette à l’agriculture, elles ont donné l’impression de pouvoir regrouper une pensée commune.

Rapidement les faits s’avérèrent contraires à cette idée. Les plus forts alors contraignirent les plus faibles. Cette contrainte pris abusivement le nom “d’Etat”.

Puis, difficilement, on passa du pouvoir individuel au pouvoir majoritaire en prenant le nom de démocratie. Pour autant les élus de la démocratie peuvent-ils revendiquer le droit d’employer la force sur un opposant, même unique ? Non. Cependant ils le font, la démocratie n’est donc qu’un pis-aller.

L’Etat se cherche.

Le regroupement par conviction est la solution, tous les jours les réseaux sociaux nous en font la démonstration. Mais, ils sont virtuels.

Reste à les répartir géographiquement de façon équitable par rapport aux ressources naturelles, puis à faire en sorte qu’ils s’acceptent dans leurs différences, qu’ils n’entrent pas en guerres, et enfin qu’au fil de ses réflexions chacun puisse passer de l’un à l’autre.

Le chantier est là. Je n’ai pas entendu dire que les hommes de bonne volonté soient déjà en route pour le mettre en œuvre. Attendons…

Pendant cette attente il est probable que nous devrons affronter quelques guerres, à moins que les réseaux sociaux, qui font si peur aux hommes de l’Etat traditionnels, s’engagent dans la voie de l’organisation des “ÉTATS DE PENSÉE”.

Alliés aux jeunes générations ils en ont peut-être les moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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Vacciner ou guérir…

Face à COVID c’est l’échec absolu du modèle technocratique occidental dont la science, pourtant la plus évoluée jamais connue sur terre, est ramenée au pire obscurantisme par la bureaucratie égalitariste qui ronge l’occident.

C’est la négation de la liberté d’entreprendre, l’irresponsabilité et l’impunité revendiquées du pouvoir administratif occidental, donc mondial, qui ont déterminé une voie de combat unique contre COVID : le vaccin.

Le vaccin c’est la vanité.

C’est le rêve d’être sacré “sauveur de l’humanité” pour celui qui trouve le bon vaccin.

C’est l’alchimiste qui transforme le plomb en or. C’est vaniteux et puéril.

Résultat : vacciné on meurt toujours de COVID.

Il eût fallu tout simplement guérir.

C’est à dire que tous les hommes de bonne volonté, chercheurs et soignants de terrain, auraient dû modestement s’efforcer de soulager et de guérir chaque malade.

Mettant alors en commun leurs constats et leurs résultats sans prétention, des solutions auraient probablement vu le jour.

L’époque des chercheurs invisibles, fourmis du progrès, a laissé la place à celle des flamboyants faux-savants fossoyeurs de la science, mais champions de la communication.

Le sinistre est mondial parce que la prétention du pouvoir occidental est mondiale. Mais, contrairement à ce qui sera prétendu, ce n’est pas la mondialisation le problème. Au contraire, elle aurait pu être un extraordinaire facteur d’échange pour l’option “guérison”.

C’est bien le monde occidental, devenu liberticide au service de l’égalitarisme décrété et jaugé par la bureaucratie, souhaité par l’opinion publique envieuse mue par une jalousie exacerbée devenue son seul moteur de réflexion et d’action, qui est le seul responsable du sinistre actuel.

J’en connais qui ne doivent pas dormir tranquille, ce n’est pas étonnant.

Le marché, toujours oublié mais toujours là, est plus porteur pour un médicament qui guérit que pour un vaccin qui se cherche.

Donc le médicament est évidemment dans les tuyaux.

Quand il arrivera, et si le vaccin est toujours en panne, il faudra bien compter les morts.

Ceux qui ont eu la prétention d’interdire les soins au profit du vaccin vont se trouver devant une sacrée facture.

N’imaginons même pas le cas d’effets secondaires aux vaccins.

Bien à vous.

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L’homme est le problème…

Cet extrait est tiré de la vidéo : “Afghanistan : au cœur de l’enfer” visible sur Youtube.

Ce marine dit la vérité. Il pense probablement mourir dans les jours qui viennent…

Effectivement, la plupart du temps, c’est bien le but du groupe auquel il se donne que poursuit celui qui le rejoint.

Ainsi l’inspecteur des impôts est bien là pour voler, même s’il prétend être là pour redistribuer.

Le Juge est là pour condamner, même s’il prétend le faire avec justice.

Mélenchon est là avant tout pour casser, il n’attache pas trop d’importance à ce qu’il reconstruira ensuite.

Le flic est là pour soumettre, même s’il prétend le faire au motif du maintien de l’ordre.

L’homme de l’Etat est là pour exercer le pouvoir, indifféremment des conséquences sur nous.

Ou est l’humanisme dans tout ça ?

Il est très rare. J’y ai cru. Quelle erreur.

Bien à vous. H. Dumas

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François FLEURY : no limit

François FLEURY, directeur départemental du recouvrement de l’Hérault n’a aucune limite dans le harcèlement et la torture fiscale, dans l’abject.

C’est lui qui, poursuivit par mes soins devant le tribunal correctionnel pour concussion, se contente de déclarer à la barre : “je me demande ce que je fais là”, sans autre explication. Il se pense assuré de la complicité des juges et considère que cette déclaration est suffisante. En première instance elle le fût.

Il n’est pas le premier tortionnaire dans ce monde à se persuader que tous les moyens sont bons pour sa mission qu’il croit indispensable, cette croyance lui permettant d’occulter à bon compte les conséquences terribles de ses décisions iniques, prises sans vergogne, ses meurtres.

Je vais vous prouver ce que je vous rapporte.

L’administration à laquelle appartient Fleury est appelée populairement Bercy.

Cette administration se voit fixer comme fonction principale le vol pour le compte d’autrui. Les élus de tous bords vivent du vol de la moitié du pays au profit de l’autre. In fine, ils finissent par voler les deux, il y a même surenchère à chaque élection sur la méthode et les moyens.

Passe encore pour ce vol lorsqu’il a été voté légalement sous la forme d’impôt direct ou de taxe par le législateur, à chaque français de comprendre la situation et de l’assumer.

Mais, pour que ce vol ne fasse pas l’objet de contestation Bercy l’accompagne de l’installation de la terreur fiscale, à travers les contrôles fiscaux. Il s’agit d’une zone de non droit dans laquelle est lâchée une milice vouée à la torture et au meurtre fiscal, à partir d’élucubrations sans lien avec la vie économique de ceux qui sont pris dans ses filets. Ils sont ostracisés, jetés en pâture au lynchage social, et torturés jusqu’à que leur mort économique s’en suive. Evidemment, plus ils sont innocents et en font la démonstration, plus la terreur est efficace. C’est ainsi que fonctionnent toutes les milices du monde.

Vous l’imaginez, ma résistance désespérée fait de moi le prototype idéal pour donner toute sa force à la terreur fiscale, au harcèlement fiscal, au meurtre fiscal, auxquels chacun souhaite échapper.

Pas malin de ma part, direz-vous. Vous avez raison. Mais bon, d’une part on ne se refait pas, d’autre part je me croyais dans un pays de droit… Ce n’est pas le cas, dont acte.

L’objet de ce billet

Flory cherche à recouvrir un redressement fiscal irréel, dont l’irréalité a été rapportée et prouvée. Il ne l’ignore pas. Le fait que la justice administrative ait couvert ce redressement est sans valeur objective. La preuve en est rapportée par ma poursuite devant le tribunal correctionnel de la magistrate à l’origine de cette scandaleuse couverture où, malgré sa pression sur ses collègues magistrats, je n’ai pas été condamné. Certes, elle non plus, mais c’est un autre problème puisqu’en réalité le déni de justice n’existe pas pour les magistrats des tribunaux administratifs…

Passons aux preuves

Dans le cadre de son harcèlement, de sa torture fiscale, FLEURY a décidé de vendre le fond de mon jardin. Ce viol d’une propriété familiale est pervers mais efficace, nous en sommes très malheureux.

Face à cette attaque perverse, j’ai déposé un recours gracieux, accompagné d’une demande de discussion en PS. Le lien.

Comme vous avez pu le lire les arguments que j’ai présentés sont simples et de bonne foi.

Lisez maintenant la réponse signée Fleury. Lien.

Terrible, non ?

D’abord, la milice se retranche sans vergogne derrière la complicité qu’elle a obtenue des juges administratifs. Alors que ceux-ci ont menti. Je souhaitais filmer le débat oral et contradictoire du contrôle fiscal, rien ne me l’interdisait. Les agents du fisc ont refusé et m’ont accusé d’entrave au contrôle fiscal, ce qui est absolument faux.

Ils m’ont, à partir de là, privé du débat oral et contradictoire et ont majoré leur redressement au motif d’une opposition à contrôle fiscal inexistante. Pour pouvoir couvrir cette énormité les magistrats ont été obligés de prétendre que l’image des contrôleurs était en jeu. Alors qu’un constat d’huissier prouvait le contraire, ils étaient filmés de dos. Tout cela impunément pour les juges…

Ensuite, la milice fait bien comprendre que rien ne peut entraver ses meurtres.

Enfin, la milice se fout éperdument de savoir si le terrain qu’elle prétend mettre aux enchères publiques comme constructible l’est vraiment. C’est l’exacte répétition de sa position lors de la succession de ma mère, qui a vu les services fiscaux condamnés, vingt ans après leurs mensonges et sans dommage pour eux.

Pour finir, la milice ignore superbement ma proposition de dialogue. Dialogue devenu, par la loi, une composante essentielle de tout conflit judiciaire. Mais une milice, par essence, se fout de la loi. N’est-ce pas ?

“Tout est mal qui finit mal”, telle est la devise de la milice de Bercy.

Devise “no limit” elle aussi, dont les conséquences ravageuses commencent à se faire sentir, pendant qu’elle exige toujours plus de pouvoir, toujours plus d’impunité…

Une seule consolation : FLEURY signe là le justificatif à mes poursuites, notamment pour l’appel de son élargissement en première instance.

Bien à vous. H. Dumas

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La société idéale

Nul doute que la société dans laquelle nous vivons a peu de supporters. Si l’on fait la somme des abstentionnistes et des opposants, chaque hypothèse proposée ne regroupe que 10 à 15% de suffrages. C’est bien peu.

L’apparence est sauvée par l’hypocrisie des deuxièmes tours, qui ne sont plus des résultats de votes mais des additions de carottes et de choux-fleurs que les mathématiques réprouvent.

Pourtant la problématique est simple.

L’homme du 21ème siècle souhaite la sécurité, la liberté, la solidarité et, évidemment, la justice qui elle seule permet l’existence des trois premiers souhaits.

Je me permets “l’œuf de Christophe Colomb”…

D’abord la sécurité

Intérieure ou extérieure, elle est du ressort de l’armée et de la police.

Je propose de la confier au Président de la République, dont ce serait le seul mandat. Il serait nommé par le parlement, dont ce serait aussi le seul mandat, pour deux ans, sans renouvellement possible. Les parlementaires seraient eux élus pour cinq ans, sans possibilité de renouvellement, leur fonction donc limitée à la sécurité.

Puis notre vie en commun

C’est ici que la justice est essentielle. Donc, faisons-en le pivot de tout.

Définissons les interdits, qui peuvent se résumer à :

          – Le meurtre

          – Le vol

          – le non-respect de tout engagement consenti librement.

          – L’abus du pouvoir dont on dispose

Tout le reste étant autorisé, sous le regard attentif de la justice qui serait l’arbitre de la vie sociale.

Reprenant la division départementale déjà existante, un tribunal par agglomération, une cour d’appel par département, une cour suprême pour le pays.

Puis, des juges issus de la “conscription pour la justice”, c’est la grande novation, essentielle.

Tous les jeunes gens, filles et garçons, devraient deux ans de service judiciaire.

Ce sont eux, librement, qui rendraient la justice, sous le contrôle de magistrats professionnels dont les principaux responsables – présidents de tribunaux et de cours — seraient élus. Pour cela ces jeunes gens seraient formés dans le même temps que leur scolarité.

Nous aurions ainsi une foultitude de juges conscrits, capables de gérer l’immense besoin d’arbitrage d’une société souhaitant être juste.

Chaque tribunal étant libre, une abondante jurisprudence deviendrait l’axe sociétal. Chaque humain qui s’est penché sur la justice et les façons de juger possède en lui un plus qui ici touchera toute la société. Ce ne sont pas les magistrats qui me contrediront, pour une fois…

C’est évidemment à la justice qu’incombera, dans ces conditions, la levée et la répartition de l’impôt.

Plus besoin d’Etat, sauf pour la sécurité.

C’est la seule façon de générer liberté et solidarité, étroitement dépendantes de la justice. Il y aura lieu de modifier légèrement la constitution.

Réfléchissez, ne rejetez pas l’idée immédiatement…

Bien à vous. H. Dumas

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La si fragile démocratie

La démocratie est le pendant du marché au service de la politique.

Elle en possède les mêmes avantages et les mêmes inconvénients. Elle est basée sur la liberté de choix et sur la confiance, elle suppose une égalité d’information. Elle est dépourvue face au mensonge et à la mauvaise foi.

L’information en démocratie ne s’obtient que par la proximité du candidat. Elle est vite au bout de ses limites lorsqu’il s’agit de voter pour un personnage inaccessible, puisqu’aussitôt les informations le concernant ne seront plus vérifiables.

La fausse information, traquée sur les marchés, est au contraire le fer de lance de la démocratie. Le savoir-faire de l’homme politique se juge à ses promesses “qui n’engagent que ceux qui y croient”.

Tout cela tient au fait que pour obtenir une majorité le ciment idéal est : la croyance partagée.

La croyance étant l’inverse du doute, lui-même terreau indispensable à l’intelligence, on devine le problème : la connerie arrive au galop.

Les croyances paralysent l’intelligence. La démocratie sourit aux croyances, ainsi en son sein les luttes démocratiques pour le pouvoir, qui instillent des croyances, sont affligeantes.

Et pourtant :

Tout comme le marché, qui lui aussi est torturé par ses croyances, la démocratie garde une intelligence de base qui lui permet d’absorber ses échecs est d’en renaitre plus forte au service du groupe qui la pratique.

Je n’ai pas d’explication à ce mystère, lié sans doute à la liberté de penser et d’être sans lesquelles il n’est pas de véritable démocratie.

Tiraillé dans tous les sens depuis des millénaires le marché finit toujours par s’imposer.

Beaucoup plus récente, mais bâtie sur les mêmes bases et allant de conserve, il semble que la démocratie soit capable de la même chose.

Quelques croyances, non exhaustives, qui polluent la démocratie.

L’homme providentiel

La croyance en l’homme providentiel présuppose d’avoir au préalable rendu responsable la démocratie des tares qui pourtant lui sont imposées, de l’avoir discréditée.

Hitler déclarait : ” On ne prétendra pas, j’espère, que des hommes d’Etat naissent par centaines des bulletins de vote d’électeurs qui sont tout plutôt qu’intelligents. On ne saurait assez s’élever contre l’idée absurde que le génie pourrait être le fruit du suffrage universel…. Tout ce qui a été réalisé d’extraordinaire depuis que le monde est monde l’a été par des actions individuelles.”

On connait la suite après que les Allemands ont cru majoritairement à cette idée de l’homme providentiel.

De nos jours l’idée de l’arrivée de l’homme providentiel est hélas largement répandue.

L’égalité de résultat

L’égalité initiale d’informations et de moyens est la base indispensable à l’exercice de la démocratie. De la façon la plus perverse qui soit certains ont distillé, avec succès, l’idée que l’égalité devait se comprendre en fonction du résultat, quels que soient les efforts ou compétences des citoyens.

La conséquence a été la légalisation du vol au bénéfice d’autrui : l’impôt progressif, et son corollaires l’intervention de l’Etat dans le marché.

Tout a été essayé à ce sujet y compris la suppression totale du marché au profit de cette croyance. Les échecs se sont accumulés, aucune réussite n’est à mettre en avant.

Pourtant l’égalitarisme est une croyance très actuelle, pratiquement majoritaire.

La primauté de l’initiative collective sur l’initiative personnelle

Cette croyance est largement entretenue par les campagnes électorales.

Il n’est pas rare que les candidats au pouvoir collectif promettent aux citoyens de régler pour eux leurs problèmes personnels. Cela finit toujours par un échec tant la sphère des actions collectives est différente de celle des vies individuelles. Ce ne sont pas les mêmes contraintes, pas les mêmes objectifs, ni les mêmes moyens à mettre en œuvre.

Nous avons la nécessité d’assumer notre vie personnelle et de participer à la marche de celle du groupe. Les confondre est une erreur dangereuse et développer anormalement l’une au profit de l’autre est suicidaire.

L’infaillibilité de la démocratie

Cette croyance se retrouve chez les dirigés, ce qui peut se comprendre, mais aussi chez les dirigeants, ce qui est plus troublant.

Comment un homme de l’Etat pourrait-il se fourvoyer sur son compte au point de penser qu’il détient la vérité ? En réalité, il ne peut être alors que mû par le mensonge, voire carrément l’escroquerie.

Pour les citoyens ce n’est qu’une croyance de plus à mettre au rayon des accessoires qui accompagnent la démocratie, que l’ont doit éviter comme toutes les autres.

Conclusion

La démocratie, de mon point de vue, reste la bonne solution, même lorsqu’elle se trompe, puisque, comme le marché elle possède en elle la force d’accepter ses erreurs et de pouvoir en renaître.

Dénoncer les croyances mortelles pour la démocratie est un devoir. Nous tentons de le faire sur ce blog, nous n’en tirons pas grand avantage et beaucoup d’inconvénients.

Qui plus est, il est largement probable que nous ne les repérions pas toutes tant elles avancent masquées.

La dernière en date, l’écologie, va nous donner du fil à retordre…

Bien à vous. H. Dumas

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L’impunité technocratique : l’engrenage fatal.

Tous les pouvoirs souhaitent bénéficier de l’impunité. Tous les pouvoirs savent que du simple fait de leur existence, de leur exercice, ils vont générer des opposants qui rêveront de les juger, de les condamner.

C’est pourquoi, d’une manière ou d’une autre, les pouvoirs imposent leur impunité, légale ou factuelle.

Avant d’aller plus en avant je souhaite préciser que ce billet vise les pouvoirs basés sur une adhésion populaire, plus particulièrement sur une croyance qui s’installe presque naturellement, qui est majoritaire, qui engendre des civilisations.

Je veux parler des croyances — pas de la raison, pas de la réalité — qui sous-tendent les pouvoirs significatifs qui traversent les siècles. Ces croyances, naturellement fédéralistes, dont s’emparent les hommes de l’Etat pour installer leur pouvoir. Elles sont situationnelles.

Par exemple, remontons au 17ème siècle.

L’espérance de vie est de 25 ans. Il est probable que, même à cette époque, cette espérance de vie est frustrante. Quelques exemples de personnes âgées, largement minoritaires, apportent alors la preuve que la vie pourrait être beaucoup plus longue.

Celui qui opportunément promet cette prolongation, au ciel, dans la vie éternelle, peut facilement installer une croyance fédératrice, vecteur de pouvoir pour ceux qui prétendent la représenter.

C’est ainsi qu’à partir du paradis, dans les cieux, prolongation de la trop courte vie sur terre, l’église va installer un pouvoir d’une puissance sans équivalant, qui s’imposera à tous, y compris aux monarques.

Ce pouvoir permettra tous les excès, en toute impunité. Par exemple, jusqu’à récemment, la pédo-homosexualité pourra s’épanouir librement au sein de l’église, couverte par la structure, voilà une impunité qui a traversé les siècles, qui est énorme.

Conclusion

L’homme n’est que binaire. Il est composé d’une pulsion de vie et d’une terreur de mort. L’humanité tout entière est enfermée dans l’espace défini entre ces deux limites.

Revenons à aujourd’hui

L’espérance de vie est de 80 ans. A cet âge la prolongation n’est plus un rêve. Il est temps de disparaître. La terreur de la mort perd en intensité.

Reste la pulsion de vie et la question existentielle : ai-je réussi ma vie ?

Les malins qui portent l’idée que même ceux qui ont tout raté doivent être considérés comme ayant réussi, étant égaux, tiennent la croyance fondatrice, celle qui va envouter le plus grand nombre, ouvrir les portes du pouvoir.

C’est ainsi que l’égalitarisme est une croyance fédératrice, indéracinable.

Cette croyance a son église : la technocratie. Elle se compose exclusivement de la fonction publique, seul espace où aucun résultat n’est attendu, où les différences peuvent être cachées. Elle englobe l’intégralité de la fonction publique, tous les échelons, du plus modeste au plus en vue.

Ils sont tous les gardiens de cette croyance. Notons au passage qu’elle est dévastatrice, mais ce n’est pas le sujet.

C’est donc acté, les fonctionnaires sont les zélotes de l’égalitarisme, ils en sont les représentants, ils détiennent le pouvoir que leur a confié la majorité qui adhère à cette croyance.

Et maintenant l’impunité

Ils l’ont statutairement, ils la revendiquent, ils l’exigent à tout propos.

Ils ne sont pas différents de tous les hommes de pouvoir, tous grossiers, indélicats, sans empathie, indifférents à la liberté des autres, très attachés à la leur, ils tuent sans même s’en apercevoir.

Cette impunité se traduit dans la loi, mais aussi dans le silence de la loi.

Par exemple, pour une raison, connue ou inconnue de vous, vous avez déplu fortement à un tenant du pouvoir, simple fonctionnaire de base, il lui sera possible de solliciter de son chef ou de ses collègues des sanctions contre-vous, sans qu’il ait besoin d’invoquer la loi, sa simple contrariété suffira.

Plus vous monterez dans la hiérarchie pour demander justice, plus il sera couvert.

Enfin, la justice elle-même, si cela va jusqu’à elle, couvrira cette cheville ouvrière du pouvoir.

L’incroyable

Le plus ahurissant est que tous ces fonctionnaires trouvent cela parfaitement normal. C’est confondant.

Pire, ils se croient en si bon droit qu’Is sont prêts à déclarer la guerre aux croyances anciennes, à ceux qui ont encore besoin du paradis tant leur vie leur parait misérable.

Ils n’ont aucune conscience d’être absolument identiques aux croyants qu’ils montrent du doigt.

Tout croyant et une bombe en devenir, un ennemi de l’humanité. Nous parlerons une autre fois du montage de base de la croyance écologique, qui n’est jamais qu’un déni de responsabilité.

Bien à vous. H. Dumas

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Il faut lire “Tant qu’on est tout les deux” de Gaël Tchakaloff.

Je ne m’étendrai pas sur le style de cet ouvrage, mes compétences ne me le permettent pas.

En tant que lecteur ordinaire je dirais que la façon de l’auteur — un peu initiatique et snob — de décrire l’ambiance et les situations me gêne.

Mais en fait, le but émotionnel pourrait-il être atteint plus simplement ? Ce n’est pas certain puisque tout en ce couple n’est qu’ambiguïté et snobisme.

Ce que j’ai découvert

D’abord l’immaturité situationnelle de Macron.

Comme tout le monde, j’avais été sidéré par la fameuse romance qui consiste à se sauter sa prof de français — rêve lubrique de tous les lycéens qui finit toujours très mal s’il se réalise — pour finir avec elle à la Présidence de la République.

La réalité Macron qui apparait dans l’ouvrage est plus complexe et en même temps tellement évidente qu’elle ne m’avait pas sauté aux yeux.

Ce garçon n’a pas eu de jeunesse, de vie.

Cornaqué par sa grand’mère, il s’est retrouvé sous les influences croisées de deux femmes du même âge, sa mère et sa conquête. Ce triumvirat de choc, en compétition entre elles, n’avait qu’un seul but, en faire un érudit.

Elles lui apportèrent tout pour qu’à aucun moment il ne soit distrait du but. Donc pas de jeunesse, pas de folie, pas de vie pour ce garçon docile et devenu le champion prévu, à l’exclusion de toute autre expérience.

C’est le Rafael Nadal de l’érudition.

La question qui surgit : en quoi cet exploit prédispose-t-il à diriger un pays ? En rien.

C’est la deuxième découverte

Chaque jour qui passe, Macron s’escrime à essayer de comprendre la vraie vie qu’il ne connait pas. Il questionne tout le temps et tout le monde.

Evidemment, placé où il est, il ne reçoit que des réponses falsifiées.

Il est, objectivement, le jeune prince arrivé prématurément sur le trône que les régentes initient. C’est nous qui payons la facture de sa formation sur le tas.

Nous ne sommes pas en monarchie, il y a peu de chance qu’il dispose du temps suffisant pour parfaire sa formation, nous ne saurons donc sans doute jamais s’il était doué pour le poste.

C’est la troisième découverte

Il n’a pas les réflexes voulus pour commander.

Les réponses qu’il obtient aux questions qu’il pose ne lui servent à rien, elles ne peuvent pas remplacer l’expérience. Pas plus que les questions que vous posez à votre moniteur d’auto-école ne peuvent remplacer les milliers de kilomètres nécessaires pour savoir conduire.

Que les réponses qu’il obtient viennent d’un administratif ou d’un privé, inexorablement elles incluent un biais du fait de sa position au sommet du pouvoir.

Que faire d’un retour biaisé ?

C’est donc autour de lui la pétaudière intégrale. Nous le devinions. Notre société est verrouillée par son administration, l’amicale des fonctionnaires qui la contrôle y trouve son avantage, alors les fuites sont rares.

Il faut ce livre pour lire ceci : “… il a un entourage qui est vraiment très faible. Très, très faible. Il ne fait pas confiance aux autres, parce qu’il n’a pas confiance en lui…. Emmanuel croit en lui, croit en son étoile, si ce n’est qu’il a peu confiance en lui. Ça se voit dans ses décisions, dans ses arbitrages, il hésite un temps fou avant de trancher, de nommer, ses hésitations sont le reflet de celles qu’il a sur lui-même… ne s’en sortent autour de lui que ceux qui sont très forts, très solides, très durs, qui ne demandent pas l’autorisation pour aller pisser, parce que de toute façon il ne sait pas leur répondre…”

La personne à qui l’auteur donne ici la parole se trompe il me semble.

Si Macron doute et pose des questions, c’est qu’il est probablement très intelligent. A la place où il se trouve, il aurait pu prendre le melon et cacher par un excès d’autorité sa totale inexpérience.

Donc ne lui jetons pas la pierre, mais actons que son parcours en a fait un être hors sol, loin de toute réalité, qu’à plus de quarante-trois ans ces manques ne sont plus rattrapables. Pour reprendre Nadal, heureusement pour lui qu’il ne s’est pas mis au tennis à quarante-trois ans…

Enfin la quatrième découverte

L’initiatrice est superficielle. Distante de l’orbite dans laquelle elle a envoyé son satellite, qu’elle aurait plutôt vu dans la littérature, le théâtre, la peinture, etc… tout sauf la vraie vie.

Brigitte Macron observe — ravie a-t-on l’impression — sa peluche se crocheter avec les bouffeurs de peluche. Pour elle l’expérience est limitée dans le temps, elle peut donc n’être que simple curiosité.

Sauf quand ça cogne fort, là elle craint.

Marionnette Macron ? Peut-on aller jusque là ? Franchement je ne le crois pas.

Décalé, tétanisé par les enjeux ? Oui, je le pense.

Sincère, surpris par le pouvoir et ses marigots peu ragoutants ? c’est ainsi que je le vois. Donc incapable de répondre aux besoins du pays, comme Mikhaïl Gorbatchev a qui je le compare depuis le début.

Bien à vous. H. Dumas

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L’œuvre de Thomas PIKETTY justifiera-t-elle le plus grand meurtre politique de tous les temps ?

Je viens de terminer — première lecture de mise en bouche — le dernier ouvrage de Thomas PIKETTY : “Une brève histoire de l’égalité”. Un titre accrocheur, qui fait saliver.

Tous les grands meurtres politiques suivent le même cheminement et demandent le même concours de circonstances : Le discours littéraire d’un penseur pervers ou sincère séduisant une masse insatisfaite rencontrant un agitateur activiste déshumanisé et fanatisé, puis… les fusils.

Quelques résultats récents, toutes nations confondues :

          – Révolution de 1789, environ 2M de morts

          – Empire napoléonien, environ 5M de morts.

          – Guerre de 14, environ 18M de morts

          – Guerre de 1939, environ 60M de morts

          – Communisme, environ 100M de morts.

Ces chiffres sont-ils justes ou au contraire critiquables ? Je n’en sais rien et là n’est pas la question. Ils n’ont pour but que d’imager la terrifiante efficacité d’un sentiment intellectuel diffusé par l’écrit et le verbe, suivi de l’action fanatique qu’il peut générer.

Piketty, utilise deux postures :

          – Celle de l’érudit. Elle consiste à connaître sur un sujet donné tout ce qui a pu être diffusé et à le reprendre dans son propos, prenant ainsi à témoin des auteurs souvent morts où flattés de la reprise et donc silencieux sur son usage.

          – Celle pseudo-scientifique de l’utilisation des chiffres pour prouver ses dires, sans que la preuve scientifique de cette utilisation soit rapportée.

Son ouvrage aurait pu s’appeler : “Voler pour le compte d’autrui”.

En effet Piketty a deux obsessions :

          L’Etat social et l’impôt progressif

Face à ces deux obsessions il s’oblige à quelques contorsions.

Il ne définit pas l’Etat, mais on se doute qu’il comprend parfaitement ce qu’il est, c’est-à-dire rien, puisqu’il affirme à juste titre : “Les société humaines inventent en permanence des règles et des institutions… mais il s’agit toujours de choix politiques et réversibles”. Donc l’Etat n’est que conventions, déchirables à volonté, dont le bénéfice profite toujours, in fine, aux hommes de l’Etat exclusivement. Puis, il base tout son ouvrage sur cette abstraction : l’Etat. Ouvrage très peu scientifique, très politique, inévitablement sectaire.

Il ne définit pas l’économie qu’il confond avec les trésoreries personnelles. Rien sur le capital, sa nécessaire constitution, les moyens de le constituer. Il se contente de le diviser également.

Tout cela est puéril et primaire, habillé des oripeaux du scientisme et du savoir, facilement récupérable, extrêmement dangereux.

Dans ce verbiage volontairement illisible , quelques perles.

Les chiffres

Piketty affirme que 10% des plus riches possèdent 55% de la propriété immobilière. A Sète il y a 32 350 propriétés foncières pour 40 000 habitants et 30 000 foyers fiscaux, dont seulement 42% paient l’impôt. 10% de ces foyers fiscaux, soit 3 000 seraient donc propriétaires de 55% de tout le foncier de Sète, chacun possèderait 17.800/3000 = 6 propriétés. Ce n’est pas le cas, il n’y a pas 3000 sétois possédant 6 propriétés foncières.

D’où vient l’erreur ? Peu importe, la non prise en compte des institutionnels, des propriétés industrielles, etc… il faut simplement retenir le tour de passe-passe de Piketty avec les chiffres tout au long de son ouvrage.

L’histoire

Piketty fait commencer l’histoire industrielle par l’esclavage. Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle majeure. L’esclavage est la ponctuation de fin de l’époque agraire.

Au contraire l’industrialisation multipliant les exploités leur a donné une part de pouvoir face aux exploiteurs, qu’ils surent utiliser pour justement sortir de l’esclavage.

Piketty lui-même reconnait que le Nord des Etats-Unis industriel a imposé au Sud agraire la suppression de l’esclavage, au prix d’une guerre civile dévastatrice.

Le sens de l’histoire

Piketty prétend que c’est la volonté politique qui construit les sociétés. Alors que tout prouve le contraire, les politiques ont toujours un temps de retard sur les sociétés, sur l’opinion publique, au point que ce retard crée des situations de blocage qui génèrent les conflits révolutionnaires.

Le blocage politique de Louis XVI et des siens a fini sur la révolution, les politiques n’ont accouché de la république que cent ans plus tard.

L’économie

Elle se résume pour Piketty aux quelques multinationales qu’il hait, et aux héritages qu’il combat. Il ne comprend rien aux nécessités de l’accumulation et de la transmission, au nombre restreint d’hommes qui en sont capables. Rien à la création, aux difficultés de décider, à la solitude du pouvoir économique – aussi politique – et il nous parle de bisounours, de bonheur de jouir sans réserve et sans souci.

L’impôt progressif

Involontairement il fait le panégyrique de l’impôt minimum, puisqu’il démontre que les périodes de puissance sont celles où l’impôt est réduit.

Il ne voit dans l’impôt que le fruit consommable, il escamote le vol qu’il représente, les dégâts sur l’économie, il le légitime démagogiquement.

Il oublie de dire qu’un pays faible est à la merci des autres, pendant qu’il constate qu’alors que nous étions forts les faibles étaient à notre merci. Manque d’objectivité flagrant. Il le compense en faisant mine de pouvoir compter sur un homme transformé à l’échelle mondiale… on connait la suite.

Conclusion

L’Etat social est une imposture, puisque l’Etat n’existe pas et que ceux qui disent le représenter n’ont, de tout temps, jamais fait la démonstration d’être “sociaux”. Qu’y peut Piketty ? Seule la propriété nous protège d’eux.

L’impôt progressif est un vol pour le compte d’autrui, dont il faut souhaiter qu’il soit un jour condamnable.

L’égalité

Elle n’existe pas. Probablement nulle part dans l’univers. Aurait-elle un intérêt ? Rien n’est moins sûr.

La mettre, tel que le fait Piketty comme un but permettant tous les excès législatifs donc militaires, entre les mains de gens simples et malheureux dans la période que nous vivons est une très lourde responsabilité. Je me préfère dans ma peau que dans la sienne. N’est pas Pol Pot qui veut.

Autres réponses

Des réponses simples pourraient être apportées au discours fallacieux de Piketty, mais elles seraient considérées comme populistes.

Par exemple

Pourrait-on garder de l’intérêt pour le Football si l’équipe de France sélectionnait à chaque match des joueurs uniquement désireux de jouer au football, pris dans tous les clubs non classés de France. Y aurait-il des spectateurs ? Le bonheur de ces joueurs serait-il réel ?

Pourrait-on décider que toute étude soit sanctionnée par un diplôme de polytechnicien, quel que soit l’investissement et les capacités des étudiants ?

Pourrait-on donner un temps d’union obligatoire aux personnes laides avec des personnes belles pour éviter toute frustration ?

Pourrait-on définir un algorithme permettant des unions irrévocables pour éviter les divorces destructeurs ?

Etc…

Pour finir

Peu liront cet ouvrage de Piketty, indigeste et démagogue, trompeur et générateur de haine sous couvert de compassion et d’objectivité.

Mais, si la presse le souhaite, ce qui est probable, il peut prendre la place du Capital de Marx, de Mein Kampf d’Hitler, tant les hommes sont friands d’excuses pour piller au lieu de travailler, d’économiser et de transmettre. Même si personne ne l’a lu….

Il peut favoriser l’avènement d’un tueur de masse type Lénine, Staline, Mao, Castro, etc…

Bien à vous. H. Dumas

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La loi est encore au bout du fusil

Un haut fonctionnaire dont le nom est dissimulé derrière un pseudo fait état, sur le site “Atlantico” quelques fois pertinent… mais pas toujours, du fait que l’obligation vaccinale est illégale parce qu’intervenant pour des vaccins en phase d’essai clinique.

Effectivement, l’utilisation de vaccins ou médicaments en phase d’essai clinique suppose l’accord circonstancié et éclairé du vacciné. L’affaire est entendue, la vaccination obligatoire est illégale. C’est incontestable. Mais la vaccination COVID n’est pas obligatoire, même si le pass sanitaire est une perfidie qui rend de fait la vaccination obligatoire.

Ce qui est contestable est que ce haut fonctionnaire tente de nous faire croire que la loi existe, donc que l’Etat existe. Donc que les hauts fonctionnaires sont nécessairement à la tête de l’Etat.

Alors, opposons à cela la relativité naturelle… du droit.

Nous avons déjà largement développé l’idée que l’Etat n’existe pas que seuls existent les hommes de l’Etat prétendant représenter l’Etat.

Nous sommes obligés de faire remarquer, y compris à notre haut fonctionnaire caché, que la loi n’existe pas non plus. Enfin telle qu’il semble la décrire, c’est-à-dire comme une vérité gravée dans le marbre, découlant d’une sorte d’absolu qui nous obligerait tous.

La réalité n’est pas celle-là.

Nous avons souvent parlé de la faiblesse personnelle des hommes face à la nature qui les oblige à se regrouper pour des besoins ponctuels. Lors de ces regroupements des conventions s’établissent, naturellement ou par la force, ces conventions ne sont rien d’autre que des conventions même lorsqu’on les appelle pompeusement des lois.

Comme toute convention elles sont appelées à être modifiées, elles ne sont pas éternelles, elles ne sont que le fruit de décisions humaines, elles ne sont pas divines comme le croient — où font mine de le croire encore — certains groupes.

Ces conventions ont toutes un point commun, elles sont imposées par la force, qui la plupart du temps les a elle-même créées. Leur attribuer une légitimité au-dessus des opinions publiques est une farce… de mauvais goût, parce que mortelle.

Viendrait-il à l’idée de quelqu’un de faire remarquer à un taliban, armé jusqu’aux dents, qu’il est en infraction dans un sens interdit à Kaboul ? Ou encore à un réfugié de Kaboul en fuite qu’il n’est pas dans la bonne file à l’aéroport ?

La loi s’efface quand les conditions de son application sont dépassées.

Il reste alors l’essentiel : la raison, la recherche de la vérité, l’intégrité, l’honnêteté, l’harmonisation des intérêts individuels et collectifs, toutes choses qui nous concernent tous, sans référence aux conventions passées ou en cours, mais dans le cadre de la mise en place de nouvelles conventions adaptées à la crise.

C’est dans ce cadre qu’il faut analyser la vaccination obligatoire.

L’affaire n’est pas simple. Depuis plusieurs décennies les scientifiques piétinent, s’impatientent, avec l’espoir d’avoir progressé en génétique et d’être capables de faire faire un grand pas à l’humanité en ce domaine.

Se trompent-ils ? c’est fort possible, mais ce n’est pas certain.

En tout cas aujourd’hui la preuve semble être faite que le vaccin est un échec puisqu’il n’empêcherait ni le développement de la maladie ni sa transmission, d’après les premiers chiffres disponibles mondialement.

Dans cette réalité que nous découvrons, qu’en est-il de la position des politiques, des hommes de l’Etat qui peuvent décider pour nous par la force ?

D’abord nous constatons objectivement de leur part une suite de mensonges inacceptables, souvent relevés dans des caricatures qui les rendent ridicules. Mais au delà du rire ces mensonges sont d’une grande gravité.

Etablis pour notre bien ? Qu’importe, là n’est pas la question. Ils entachent toutes les décisions des hommes de l’Etat dans l’affaire COVID.

L’affaire des vaccins ne sera-t-elle qu’un fiasco par rapport à COVID, ou, plus grave, le vaccin aura-t-il des conséquences ultérieures sur la santé des vaccinés ? Nul ne le sait il semblerait.

Que vient faire la loi dans ce désordre mondial ? Rien, elle n’est pas adaptée.

Les hommes de l’Etat sont dans le cadre de leurs devoirs de morale, de justice, d’efficacité, pour lequel normalement ils se présentent au suffrage universel, et non face à je ne sais qu’elle loi illégitimement déclarée absolue.

Espérons qu’ils agissent sincèrement — ce qui objectivement ne parait pas évident — en dehors de toute ambition personnelle, au service du groupe, et qu’ils auront l’honneur et le courage d’arrêter les frais s’ils perçoivent qu’ils se sont trompés, qu’ils accepteront de payer personnellement le prix de leurs erreurs éventuelles.

C’est cela qui compte et non je ne sais qu’elles lois opposables mais décalées par rapport aux faits.

La montée de l’agressivité entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre le vaccin ou le pass sanitaire est contre-productive et dangereuse. Elle sépare les familles, dresse les hommes les uns contre les autres, face à un problème relativement grave, mais marginal par rapport à ceux qui arrivent et pour lesquels la cohésion de tous sera indispensable et… probablement terriblement difficile à obtenir.

Il suffit de parler de Bercy, des impôts, de l’égalitarisme…. pour s’en convaincre.

Bien à vous. H. Dumas

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Le “Chut” de Kaboul

Chut, n’en parlez pas : Pourquoi un pays, après vingt ans de gestion occidentale, se jette dans les bras des Talibans ?

Parce qu’il apparait bien que les Talibans n’aient pas ou très peu combattu pour redevenir les patrons de l’Afghanistan. Alors qu’ils ont le même profil qu’au moment de leur défaite.

Il a donc bien fallu que l’organisation occidentale de la société afghane ne convainc pas les afghans, en dehors de la petite minorité qui tente de s’enfuir, justement en occident, où je crais qu’elle soit déçue.

Si tout simplement l’inversion des valeurs, devenue la règle de notre société, engendrant une corruption morale et matérielle évidente, ne séduisait pas le reste du monde.

L’occident c’est Napoléon et les Westerns. Je résume évidemment.

Mais, en gros, l’image véhiculée c’était le souhait de justice, la récompense du mérite, le don de soi, la parole donnée et l’honneur. En découlant, la sanction du traitre, du corrompu, du délateur, du menteur, du lâche. En quelque sorte : le monde des héros, des demi-dieux.

Tout cela n’a plus cour en occident. L’égalitarisme est passé par là.

Aujourd’hui le mérite est sacrifié sur l’hôtel de l’appartenance, elle-même plus liée à l’intrigue qu’à la compétence. La justice dépend d’abord de l’appartenance, la parole donnée a disparu. Quant à l’honneur il appartient aux prédateurs qui volent les actifs pour faciliter la vie des inactifs.

Comment ne pas espérer, en lieu et place de cet Occident décadent, le regard bienveillant d’un Dieu qui aurait la capacité de récompenser, par-delà les hommes, ceux qui seraient des héros.

Même si cette chimère est d’expérience inexistante, si les églises ont fait la démonstration, toutes confondues, qu’elles ne servent qu’elles-mêmes, il semble bien que les Talibans aient joué cette carte et ont gagné.

Il est probable que la partie se rejouera ailleurs, tant les hommes ont besoin d’espérer pouvoir accéder au statut de héros, même si au fond d’eux ils savent ne pas en avoir les moyens.

Bien à vous. H. Dumas

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Retour sur la bureaucratie

J’entends ceux qui me disent qu’une société sans une organisation administrative – que l’on appelle péjorativement bureaucratie – ne peut pas exister.

Il faut bien, disent-ils, organiser la vie en commun, appliquer un minimum de règles, alimenter le souvenir des choses par le classement, etc…

J’avais, il y a quelques années, publié un billet sur la nécessité de l’administration, mais aussi sur le sens vital de son fonctionnement.

J’ai cherché ce billet dans les archives du blog sans le trouver. Cependant, en me plongeant dans ces archives j’ai été stupéfait par deux choses :

– depuis plus de dix ans notre discours n’a pas changé,

– depuis le même temps la situation non plus n’a pas changé.

Peut-on parler d’un échec ?

En termes d’audience probablement. On ne peut pas dire que ce blog ait attiré la foule contrairement aux centaines de milliers de followers de bien des sites pourtant superficiels… enfin… question d’opinion.

En termes de constat sociétal et prévisionnel, je crains au contraire que nous soyons toujours dans le vrai et que le dénouement approche dangereusement, alors que notre but était d’alerter pour éviter justement la catastrophe.

Revenons à l’administration

Dans ce billet enfoui, introuvable, je précisais que la bureaucratie est liée à toute organisation, qu’elle lui est consubstantielle, que sa neutralité s’impose. Mais, si elle s’engage elle ne doit pas le faire du sommet vers la base pour ordonner, mais de la base vers le sommet pour informer.

Dans le monde libéral où la société fonctionne au bénéfice des intéressés ou clients l’administration est à leur service et remonte aux décideurs leurs souhaits ou leurs besoins.

Dans le monde collectiviste où la société fonctionne alors pour plier l’assujetti aux règles éditées par le pouvoir – pour le bien des administrés est-il prétendu – l’administration est au service des décideurs, elle a alors un rôle de coercition, elle redescend les ordres et en impose l’application à la population.

On perçoit que selon le but un sens de fonctionnement se met en place, que de ce sens découle la personnalité et l’usage de l’administration.

Dans nos sociétés, où la pensée collectiviste est majoritaire, l’administration est néfaste aux individus, sans que l’on puisse affirmer en contrepartie une utilité quelconque de sa part.

C’est dans ce cadre que les auteurs de ce blog s’autorisent à critiquer vertement l’administration française.

Ce billet m’amène à mettre sur la table la question de la présentation du blog, en supposant que celle-ci aurait une incidence sur l’écoute dont nous bénéficions.

Il est clair que ce blog s’insurge d’abord contre Bercy et ses pillages, qu’il le fait à partir de faits vrais et vécus, qu’ensuite avec la même méthode il évoque d’autres aspects administratifs.

Ce faisant, il brave la terreur fiscale et peut, à juste titre, faire peur. Notre blog lui-même est constamment l’objet d’attaques ouvertes ou occultes de la part des hommes de l’Etat, plus particulièrement de Bercy et de la justice qui lui est inféodée.

Evidemment, en attaquant plus particulièrement Bercy nous touchons l’outil de la pensée collectiviste qui rend l’administration néfaste, son moteur, ses officiants meurtriers.

Si nous décidions de ne plus axer notre blog sur Bercy, de l’ouvrir à une simple réflexion politique, les choses seraient sans doute plus simples.

Mais alors nous rejoindrions la masse des débatteurs, cela nous donnerait peut-être une dimension électorale, mais pourquoi faire ? Si dans le même temps nous relâchons la pression sur le cœur du réacteur, sur la machine infernale et ses collabos.

J’ose espérer que notre sacrifice est utile, quel qu’en soit le coût… même si aujourd’hui il peut paraitre excessif et dangereux.

Bien à vous. H. Dumas

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Quels points communs entre KABOUL et COVID ? Tout.

Face à deux problématiques dont le point commun est la gestion d’une situation délicate, la même méthode donne les mêmes résultats.

A Kaboul des croyances claniques et religieuses d’un autre âge se superposent à l’intérieur des frontières d’un territoire riche en matières premières non exploitées. On comprend, dans une ambiance mondiale de “manque”, les concupiscences sous-jacentes qui agitent la région.

COVID exacerbe le spectre de la mort distribuée au hasard. Situation propice aux escrocs de tout poil, faiseurs de solutions miracles. Concupiscence ici aussi.

En résumé deux situations qui ne peuvent pas se dénouer seules ou individuellement, qui demandent donc une organisation minimum, une ligne de conduite morale, une adaptabilité de tous les instants, donc de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit accompagnées d’une sélection juste des meilleurs.

Au lieu de cela, dans les deux cas, l’administration prend le pouvoir.

A Kaboul un intellectuel, formé au cynisme des chiffres aux Etats-Unis, est installé et applique la méthode administrative occidentale.

Pour Covid, même méthode administrative.

Le pouvoir administratif est règlementaire. Ses règlements prennent appui sur des chiffres qui viennent toujours corroborer une logique de protection de l’acquis obtenu par l’appartenance et non par le mérite.

Rapidement le système se déconnecte de la réalité et plonge dans la corruption, à minima intellectuelle le plus souvent bassement matérielle.

A Kaboul la corruption a battu tous les records, alimentée par la fausse monnaie mondiale, jusqu’à payer une armée de cinéma, fantoche, suréquipée, vaincue par des pétoires et des mobylettes préhistoriques.

Pour Covid la corruption est plus perverse, plus littéraire. La médecine libérale, vendue, s’est largement inclinée face au dicta de l’administration qui, au lieu de tenter de soigner, a compté publiquement les morts censés lui donner raison d’imposer un vaccin qu’aujourd’hui M. Alain Fischer – M. Vaccin – reconnait inefficace.

Alors qu’une partie importante de la communauté scientifique prônait, face à cette maladie inconnue, le pragmatisme, le soin immédiat s’améliorant dans le temps, puisque les mutations étaient largement prévisibles. Elle n’a pas été entendue, elle a été ostracisée.

Les méthodes du pouvoir administratif sont simples et assimilables à une croyance.

Les croyances sont la plaie de l’humanité, l’exact inverse de la vérité.

Samuel Huntington a intitulé son ouvrage “Le choc des civilisations”, il eut été plus judicieux de titrer “Le choc des croyances”, tant, si nous n’y prenons garde, celles-ci dictent notre vie à travers les rites, les coutumes, les habitudes qui finissent par nous servir abusivement de réflexion, d’intelligence.

Mondialement l’administration est identique, elle promet la protection en échange de la servitude, refrain connu… Elle fonctionne par interdit, elle se structure par l’appartenance au détriment du mérite, elle dirige des assujettis, elle ne reconnait aucun client, elle a donc tous les droits mais aucune responsabilité de résultat.

Elle assoit son discours sur la manipulation des chiffres, qui est la base de sa propagande.

Le résultat

Il est très simple et systématique.

Décérébrée par la propagande administrative, la population accepte sa mise en esclavage jusqu’à un point de non-retour matériel où alors elle se révolte.

Mais, entretemps, l’administration aura eu raison des meilleurs, des méritants, déstabilisés par la sélection liée à l’appartenance et non au mérite, aux résultats. En France par exemple, l’Education Nationale, filiale directe de l’administration, a dérouté non seulement ceux qui pourraient exister sans elle, mais aussi ceux qu’elle forme en leur faisant croire qu’ensuite leur mérite sera apprécié alors que seule leur soumission au dogme vaudra.

Arrivée au point de non-retour, ses meilleurs éliminés, la population n’a plus comme option que de se jeter dans les bras des extrémistes, qui sont des croyants identiques à l’administration honnie, en pire.

On aimerait retrouver Voltaire et les siens, mais ils ne sont pas une génération spontanée, ils sont le fruit d’un millénaire d’esclavage, d’abus de croyance. Notre nouvelle religion administrative n’a pas cet âge vénérable qui permet non seulement le doute mais aussi la construction intellectuelle de l’antidote.

Comment dit-on Gilet Jaune en Afghan ? Taliban ?

Bien à vous. H. Dumas

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