Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Antoine FOUCHER : le délire des “sans-neurone”

Hollande avait remarqué que les pauvres n’ayant pas les moyens de se payer des dentitions non remboursées ont souvent un sourire édenté, il les avait appelés les “sans-dent”.

Notre élite gavée pour son cerveau gras et sans vague — telle l’oie pour son foie gras — se trouve ainsi sélectionnée sans le neurone de l’intuition, de la création, de l’imagination, de l’intelligence en fait.

Notre élite apprend tout, sait tout, mais ne comprend rien.

Ainsi Antoine FOUCHER, ancien chef de cabinet de la présidente du MEDEF, aujourd’hui stratège de Macron, a-t-il une lecture stupéfiante de la situation de la France.

Pour lui notre “fachocratie” – qu’il appelle comme tous les ignares le “néolibéralisme”, alors qu’elle n’est qu’une hernie spectaculaire de l’emprise de l’Etat sur tout — aurait fait la preuve de sa faiblesse et ramené l’Etat au cœur de la société pour sauver la nation.

Je me demande si je me suis bien exprimé, tant l’hypothèse de ce garçon est incroyable.

Je reprends. Le néolibéralisme, qui dans sa tête serait la liberté largement accordée au secteur privé, aurait totalement échoué. Donc, conclut-il, la liberté serait mauvaise conseillère et pour se sauver de cette liberté fautive la nation se serait jetée dans les bras salvateurs de l’Etat, donc des hommes de l’Etat, dont il fait évidemment partie.

Alors, plutôt que de nous jeter paniquant dans les bras de l’Etat, il propose de nous y installer calmement, mais totalement.

Attention, il donne des exemples précis.

COVID qui aurait été jugulé parfaitement grâce à l’Etat, vers lequel les Français se seraient jetés volontairement, mais paniqués.

Sait-il que le vaccin ne marche pas ? Que COVID se fait la malle naturellement ?

La semaine dernière j’ai deux relations qui ont eu COVID, l’une aux trois vaccins, l’autre non vaccinée, résultat : même COVID, deux jours de gros rhume.

La réalité parait être que les Etats ont démesurément grossi et amplifié les conséquences d’une grave maladie que la liberté aurait très probablement beaucoup mieux gérée que l’Etat totalitaire – n’oublions pas que les EHPAD principales victimes sont des prisons de vieux qui n’ont rien fait de mal sauf d’être vieux –

La fausse monnaie. Il reconnait que les hommes de l’Etat ont eu recours aux billets de Monopoly pour traverser la crise COVID qu’ils ont générée.

Il trouve peu pratique l’intermédiaire des banques centrales, qu’il a le culot de qualifier de privées. Il propose de revenir à la fabrication directe de la monnaie par l’Etat.

Pourquoi s’encombrer d’intermédiaire qui rechignent. En fabriquant directement et secrètement la monnaie… il n’y a plus de limite. Sauf la vraie monnaie des autres, qui peut prendre le pouvoir.

La mondialisation. Fantasme en voie de disparition, dit-il. L’avenir, c’est bien connu, est aux villages.

Effectivement, si l’on veut fabriquer de la fausse monnaie, force est de se replier sur soi et sur elle…

Il doit habiter un lieu sans réseau M. FOUCHER, il n’a pas entendu parler d’internet. Pour lui, la mondialisation est un fantasme en échec … ça promet.

Le lien pour aller lire la tragie-comédie hilarante de M. FOUCHER.

L’Etat stratège, la théorie désopilante de M. FOUCHET

L’Etat étant une abstraction, il veut donc parler des “hommes de l’Etat stratèges”, M. FOUCHER étant chargé de la stratégie pour M. Macron, il faut donc lire que la stratégie de la France doit être organisée par M. FOUCHER.

Ce qui nous amène à conclure que M. FOUCHER est un fasciste puisque : “tout par l’Etat, tout pour… etc…”. Quand même…

De là à conclure que Macron confiant sa stratégie à un facho serait donc lui-même un petit facho…. Il n’y a qu’un petit pas à franchir. Attendons la suite.

Tout cela ne sera pas bien grave si la population ouvre les yeux.

Si elle comprend que la connivence et la corruption entre le secteur économique et les hommes de l’Etat a enterré depuis belle lurette le libéralisme et ses libertés.

Que l’impression de ne plus être libre n’est pas une impression mais un fait.

Que ce fait ne peut se rattacher à aucun mot incluant l’adjectif “libre” ou un de ses dérivés, que les seuls mots pouvant décrire la situation sont : étatisme, collectivisme, fascisme, socialisme, connivence, corruption, etc…

Que ces systèmes nous entrainant vers la faillite et la misère nous interdisent de les amplifier. Que l’Etat stratège serait le paroxysme des désordres actuels.

Bien à vous. H. Dumas

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URSSAF – les faillites – la guerre

Je pourrais parfaitement comprendre que vous me fassiez remarquer que le titre de ce billet ratisse large, mélange un peu tout. J’espère vous convaincre du contraire.

L’URSSAF

Grosso modo il s’agit de ce monstre, légèrement plus gros que l’Etat – privé ? “moi non plus” –, depuis longtemps sur le devant de la scène. C’est lui qui récolte les fonds qui seront distribués par la Sécurité sociale au bénéfice de tous dit-on, prélevés essentiellement sur seulement 10% de la population pour environ 500 milliards d’€.

Cette population contributrice, d’un peu plus de 6 millions de français, est constituée de travailleurs indépendants et d’entreprises pour un peu moins de la moitié.

L’URSSAF pour eux est une charge implacable, due même en absence de revenu, ce qui est particulièrement stupide.

COVID a mis en lumière les disfonctionnements de ce monstre, la dichotomie entre son coût et ses résultats. Bien plus, les conséquences de ses délires qui ont plombé, au moins durablement peut-être définitivement, l’économie de notre pays.

Les faillites

Il faut savoir que l’URSSAF est le principal acteur des dépôts de bilan. Pratiquement un dépôt de bilan sur deux est initié par cette boutique.

Face aux incuries COVID, les hommes de l’Etat n’ont pas pu lever de sur-cotisations URSSAF, c’eut été un peu fort et sans doute mal toléré.

Ils ont donc fabriqué de la fausse monnaie et… demandé à l’URSSAF de se faire discret sur les cotisations.

Les entrepreneurs en 2021 ont retrouvé le paradis originel, un Etat qui leur filait du fric à condition qu’ils restent enfermés chez eux à rien foutre, l’URSSAF qui leur lâchait la grappe.

Les poursuites de l’URSSAF cessant = diminution drastique des dépôts de bilan.

C’est un peu moins glamour que la version officielle d’une économie si solide qu’elle a fait fi du confinement. Mais cela est plus conforme à l’impression que nous avons tous d’une économie à l’agonie.

Cette utilisation mensongère des chiffres, qui est la marque de fabrique de nos technocrates, est un poison mortel qui nous cache les virages à venir tout en nous obligeant à garder le pied au plancher.

Car, sachez-le, l’URSSAF est repartie plein pot sur les encaissements de force visant l’installation de la terreur qui fait les bons contributeurs.

La guerre

Les frais de santé, mal gérés par les hommes de l’Etat, plombent entre autres notre pays. Ailleurs en Occident c’est la consommation qui est prise de folie, que les sirènes du crédit envoutent. Encore ailleurs, toujours en occident, c’est le cynisme, la corruption ou la connivence qui décrédibilisent l’économie. Etc…

Partout les hommes de l’Etat sont sur le point d’être découverts. Leurs mensonges, leur inefficacité, le danger que de tels escrocs représentent ajouté à leur suffisance les mettent en danger d’avoir des comptes à rendre. Ils ont peur.

Une petite guerre qui mettrait tout le monde d’accord pour sauver son “rez-de-chaussée surélevé” ne serait pas malvenue.

Justement, il se trouve que le gars Poutine de son côté étendrait bien son concept à ses voisins Ukrainiens anciennement ses obligés, dont le pays a des problèmes récurrents d’allumage. Une petite guerre ne lui déplairait pas.

Conclusion

Qu’est-ce qui pourrait faire qu’elle n’est pas lieu ?

En plus elle ravirait le reste du monde qui ne demande qu’à prendre la place des belligérants actuellement aux commandes de la planète.

Tout cela est donc lié, sans pour autant, je vous l’accorde, que ce soient les seules causes qui nous mettent en si grand danger de bordel total.

Bien à vous. H. Dumas

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LANCEURS D’ALERTE

Une bande de bouffons vient de sacraliser la délation au service de leurs exactions.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-parlement-adopte-une-proposition-de-loi-renforcant-la-protection-des-lanceurs-d-alerte-1645030245

Sur ce blog nous nous époumonons à alerter sur le pillage des Français par Bercy, tout particulièrement à travers l’accusation trop souvent injustifiée de “fraudeur fiscal” qui enclenche une zone de non droit, de lettre de cachet, où le prétendu fraudeur fiscal est pillé lui et sa famille sur plusieurs générations.

Bercy s’arrogeant, contre toute rigueur judiciaire, le droit d’enquêter, d’accuser, de condamner et d’exécuter la condamnation, sans l’intervention d’un juge, sans que le condamné ait pu assurer dignement sa défense, notamment à l’aide de contre-expertises.

En tant que lanceurs d’alerte, depuis dix ans qu’existe ce blog, nous sommes traqués, poursuivis, acculés, ruinés, humiliés, harcelés, psychologiquement torturés et, aujourd’hui dans cette loi, oubliés alors qu’elle décrit nos souffrances.

Quelle pantalonnade, quel manque de sincérité, quel appel au meurtre. A vomir.

Nous approchons du fond du trou, du « dessous du volcan ».

Ou plutôt nous y sommes. Quel malheur pour ce pays qui court à sa dévastation.

La haine du capital va tout emporter.

Elle est totale, dans tous les milieux, sans aucune exception.

Et pourtant tout n’est que capital : accumulation et transmission.

Rien n’existe sans capitalisation, pas de culture, pas de science, pas de technique, pas de médecine, pas de philosophie, pas d’humanité.

Et évidemment pas d’économie.

Nous allons bientôt avoir le devoir de détester ce que devient ce pays. Ce n’est pas la première fois que la France se trompe lourdement et trahit ses meilleurs éléments, c’est même une fâcheuse habitude chez elle.

Mais quelle tristesse, quel jour funeste, prémices d’horreurs à venir dont plus tard ce pays aura honte.

Bien à vous. H. Dumas.

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Démocratie + Bureaucratie + Technocratie = Fachocratie

La pensée politique débouche sur l’action politique, inversement l’action politique corrèle la pensée politique.

La réalité de cette pensée n’est jamais aussi visible qu’à la base où les conséquences de l’action politique sont perceptibles par tous, alors qu’au sommet elles sont dissimulées, trafiquées, voire sanctifiées, donc énigmatiques.

Exemple vu par le sommet

Quand le pouvoir politique dérape, le premier signe est ce que l’on nomme “le fait du Prince”, c’est-à-dire la coercition individuelle hors loi. Quand les structures du pouvoir peuvent attaquer “ad hominem” celui qui dérange, quand la loi se fait à la tête du client, quand le pouvoir s’attaque à la personne au lieu d’analyser les faits, au lieu de protéger les libertés individuelles, nous sommes dans un régime totalitaire.

Lorsque Macron se targue de pouvoir emmerder ceux qui ne pensent pas comme lui, qui veulent rester libres des soins de leurs corps, il montre son vrai visage de despote. Mais, la dimension globale de son intervention dissimule la réalité sur le terrain. Il suffit qu’il laisse planer la notion évanescente de “l’intérêt général” pour que l’analyse de la performance du vaccin, de ses potentielles conséquences, soit occultée, ne soit simplement plus possible. L’individu alors, dépossédé de son libre arbitre, devient la cible de toutes les coercitions possibles de la part de toutes les forces publiques qui vont le harceler, alors qu’elles sont censées normalement protéger ses libertés.

Exemple vu par le bas ou le “procès stalinien”.

Où que vous alliez, si vous voulez avoir une idée de ce qu’un décideur pense de vous, adressez-vous à sa plus proche collaboratrice. Le ton qu’elle prendra avec vous indiquera la pensée profonde de son supérieur à votre égard, c’est le principe de la servilité.

En ce qui concerne la “fachocratie”, je suis personnellement l’exemple type du libertaire qu’elle ne peut pas admettre. Ma liberté de parole et d’action est intolérable pour le pouvoir fasciste qui s’est mis en place.

Je vais prendre pour exemple : La Rochelle, où j’ai l’outrecuidance de montrer du doigt les errements des élus et de leur sphère fasciste qui font, par cupidité, connivence, orgueil mal placé, incompétence et bêtise, de cette ville un cul de sac alors qu’elle a tout pour charmer et se développer.

Je me suis mis à dos dans cette charment bourgade les élus évidemment, les services techniques de l’agglo, les services fiscaux et la justice, sans avoir pour la plupart eu l’occasion de les rencontrer, qui donc ne me connaissent pas et ne connaissent pas mes projets ou propositions. Il m’a suffi d’exister autrement qu’eux pour en arriver là.

Travaux pratiques

Je suis membre d’une copropriété dans l’île de Ré. Le syndicat des copropriétaires a décidé des travaux que personnellement je ne trouve pas judicieux tels qu’ils ont été réalisés, car je pense qu’ils laissent en suspend une part du problème qu’ils prétendent régler.

Qui plus est ces travaux ont été réalisés sans permis de construire, sur un site boisé classé et en créant une vue sur mon fond.

J’ai donc déposé une plainte et me suis porté partie civile.

Je gêne le syndic, notable rochelais, le maire qui a laissé faire ces travaux sans permis de construire, et puis : je suis moi… cet épouvantable libéral.

Alors, voici l’ordonnance d’irrecevabilité rendu contre moi !!!

Incroyable, non ? Il faut que vous sachiez que la SARL Les Hauts de Cocraud est la même société que la SCI Les Hauts de Cocraud, dont elle est la continuation nécessaire à la gestion comme loueur en meublé professionnel de son stock. Une banalité.

Cette ordonnance n’a pas de sens, elle est ahurissante. Que se passe-t-il dans la tête d’un magistrat qui rend une telle ordonnance ?

Dans la pratique c’est simple, elle veut élargir les fautifs sans témoin, elle se fout comme d’une guigne de la vue créée sur mon fond et de l’irrespect du Code de l’Urbanisme.

Mais quand même… pour afficher un tel manque de respect de la loi et de la victime, il faut se sentir sûr de soi, être la collaboratrice qui sait que son patron n’aime pas les gens comme vous, qu’il souhaite les voir disparaître.

J’en ai en stock des comme ça, et j’en aurai d’autres.

Ce qui me rassure c’est que je ne suis pas sans doute le seul, un jour nous serons suffisamment nombreux pour juger ces fachos…

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi Poutine n’envahirait-il pas l’Ukraine ?

Je ne suis pas un spécialiste de politique étrangère, encore moins un connaisseur des armées et des armements, mais quand je lis les ouvrages sur la dernière guerre mondiale ils n’abondent pas en théories de politique étrangère, un peu plus en explications sur les armements mais pour dévoiler que nous étions un peu à poil à ce sujet simplement du fait de la politique menée à l’époque.

Je me dis donc que ce qui se passe en Ukraine n’est pas un problème de spécialistes, que chacun de nous peut y réfléchir.

Poutine annonce depuis longtemps la couleur, il veut être le signataire du retour à la grande Russie. Ce type d’obsession n’est jamais à prendre à la légère quand il s’insinue dans l’esprit d’un homme de pouvoir et qu’il rend sa pensée publique.

L’Ukraine est une proie de choix, riche en terres agricoles et en ressources minières elle complète parfaitement les autres atouts de la Russie cette petite nation à l’échelle mondiale, mais aux grandes surfaces et importantes réserves de gaz et de pétrole si essentielles. Les Russes sont rudes, durs au mal, et sont liés par la solidarité des gens qui souffrent face à ceux dont ils pensent qu’ils ont la vie douce.

Les agitations de Poutine ont probablement reçu l’aval de la Chine.

Donc, que risque Poutine s’il envahit l’Ukraine en 48H, comme l’imagine les USA ? Rien si ce n’est une haie d’honneur de certains Ukrainiens sans doute.

L’occident va alors y aller de ses sanctions économiques.

Un ambassadeur de la Russie a dit carrément qu’ils s’en foutent. Cela me parait hautement probable.

Que va-t-il se passer ? Rien. Qui va aller se battre pour l’Ukraine ?

Bien pire, si l’occident prononce des sanctions contre la Russie, il affrontera en retour celles de cette Russie qui peut probablement se priver plus facilement que nous sans conséquences politiques. Mais aussi sans doute les sanctions économiques de la Chine dont l’intérêt opportuniste sera de s’allier à la Russie, elle aussi peut se priver ce qui calmerait les ardeurs des libéraux générés en son sein par la richesse.

Mais alors, nous aurons une augmentation intenable du prix du gaz et du pétrole et peut-être un arrêt de la livraison par les Chinois de nos objets manufacturés indispensables, sauf à nous soumettre à leurs conditions qui tourneront autour de la notion de monnaie internationale donc de domination mondiale.

L’invasion de l’Ukraine : petit évènement, grandes conséquences.

Les USA retourneront s’enfermer chez eux, où ils ont tout. Et nous… ben voyons…

Nous récolterons la faillite et la guerre civile qui va avec….

Heureusement les boites de nuit rouvrent cette semaine, je crois…

Et nous avons Manu, le guerrier du COVID…

Bien à vous. H. Dumas

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Jaja et les EHPAD

Avant de plonger avec délice dans la rigolade que nous propose Jaja, un instant de recueillement.

D’abord en pensant au respect dû aux personnes âgées qui souffrent du fait de la perte de leur autonomie physique, intellectuelle ou matérielle. Qui voient leur statut d’être humain à la merci de l’aide des autres.

Puis en se rappelant la définition du fascisme : “Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat”.

En n’omettant pas que le fascisme n’est que ça, que ce n’est pas une couleur politique. Qu’il peut être de droite, de gauche et même centriste. Sa caractéristique est uniquement une totale dépendance à la fiction de l’Etat, donc en réalité à ceux qui prétendent le représenter sous quelque déguisement que ce soit.

Oublier cela revient à s’exposer à la séduction fasciste, qui en fait prône l’irresponsabilité, l’infantilisation, fol espoir de l’homme adulte en panne.

Le fascisme finit toujours en meurtre de masse, tant il hait les libertés individuelles.

Revenons à Jaja et aux EHPAD

Jaja est un vrai écolo, de ceux qui n’hésitent pas à parler sans réfléchir, juste pour escroquer l’électeur et capter le pouvoir.

Les EHPAD.

Enfant j’ai vécu le poids des vieux dans la famille. C’était ainsi. Tous les jeudis, pour 5 Frs, je rasais mon grand-père de 96 ans qui vivait l’hiver chez son fils mon père et l’été chez sa fille. Avec les 5 Frs j’achetais un carambar. Il était dans la maison, malheureux de vieillir et d’imposer aux siens ses contraintes. On ne parlait pas alors de maison de retraite. Il y avait les enfants ou l’hospice pour ceux qui n’avaient plus leur totale autonomie.

L’hospice c’était la vieillesse prise en charge par l’Etat ou par le clergé qui se prenait encore pour l’Etat qu’il avait été. Personne n’y allait volontairement, seuls les enfants indignes y abandonnaient leurs parents.

Vers les années 1970 sont apparus les appartements pour personnes âgées, incluant soi-disant une assistance médicalisée légère. C’était un pas vers la séparation des générations. Il me semble qu’il s’agissait d’un souhait conjoint de distanciation entre les jeunes et les vieux.

Puis les sexagénaires des années 70 ont vieilli et les prestations dont ils ont eu besoin sont devenus plus hospitalières qu’hôtelières.

Vers 1990, les familles ne voulaient, ou ne pouvaient, plus assumer leurs vieux. Eux-mêmes sans doute imaginaient pouvoir garder une indépendance, une certaine liberté, en évitant le statut du vieillard familial rangé dans un coin du salon.

Il y eut un énorme besoin d’établissements dédiés à cet objectif. L’Etat et ses hospices en lente rénovation étaient au taquet, dépassés comme toujours.

La porte fut entrouverte au secteur privé. Mais attention, sous total contrôle de l’Etat, à tous les niveaux.

C’est ainsi que vit le jour une des plus fameuses connivences de notre organisation économique “facho-libérale”, plus connue sous le néologisme de “néolibérale” : les EHPAD.

Les autorisations de création de ces établissements, tout comme les hypermarchés en leur temps, comme les éoliennes aujourd’hui, furent d’une beauté “facho-libérale” absolue.

Une poignée d’opérateurs hypocrites et roués rencontrèrent naturellement notre bureaucratie fasciste et cette association s’empara du marché, sans vergogne, au nom des grands principes. Lesquels ?? Les mêmes qu’ailleurs : “l’intérêt général”.

A ceux qui ne connaitraient pas “l’intérêt général” je peux dispenser un cours de deux heures en échange d’un bon gueuleton.

Ainsi fut fait, nos vieillards devinrent des assujettis devant répondre aux différentes contraintes ou objectifs que s’étaient fixés les complices de l’opération en fonction de ceux qu’ils servaient : financiers ou électeurs.

A aucun moment nos vieillards n’ont été considérés comme des clients que l’on respecte, que l’on tente de séduire au milieu de la concurrence.

C’est là que Jaja prend son essor comique.

L’ineffable Jaja nous assène : “Si je suis élu (on peut rêver) j’interdirai les EHPAD privés à but lucratif”. Et vlan…

Explication de texte

Ce serait quoi un EHPAD privé à but non lucratif, dans l’esprit de Jaja ?

L’inverse d’un EHPAD public à but lucratif ?

Tout simplement un EHPAD public sans doute. Puisqu’il pense que tout doit être public et que rien ne doit avoir un but lucratif. Sans pour autant qu’il expose comment il nourrit la population, sans les sous…

Soyons sérieux.

Dans une société libérale, les EHPAD s’ouvriraient où elles voudraient, quand elles voudraient. Aux normes nécessaires évidemment.

Leurs clients seraient des consommateurs, qui choisiraient l’EHPAD qu’ils souhaiteraient. Toujours dans le cadre de la concurrence.

Pour ceux qui n’ont pas suivi, les adorateurs de Jaja notamment, la concurrence c’est par exemple un TripAdvisor disponible pour les clients des EHPAD, où chacun donne son avis, où la prestation est décrite et notée. C’est que ça change les choses….

Oui mais, les opérateurs sont alors à la merci de leurs clients… et oui, ils font faillite s’ils perdent leurs clients pour mauvaises prestations… et oui.

C’est ça le libéralisme, Jaja.

Le néolibéralisme ça n’existe pas, car le libéralisme ne peut pas être autre que lui-même.

Le néolibéralisme n’est que le facho-libéralisme, une grave mutation du virus collectiviste, plus dangereuse que le virus initial, parce que plus contagieuse et toujours mortelle.

Réfléchis Jaja…

Bien à vous. H. Dumas

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Revenir à la base

Revenir à la base est essentiel avant d’essayer de comprendre quoique ce soit. Mais ce n’est pas si facile.

Par exemple : comment revenir à la base du sacré ?

Le sacré, du moins sa partie visible, part d’un acte simple. Prenons un repas hebdomadaire entre amis qui va se poursuivre toute une vie, puis au-delà de cette vie qui sera maintenu par les descendants des initiateurs, puis plus tard par ceux qui se prétendront aussi descendants plus ou moins directs. Au terme d’un siècle ou deux, ce repas devient un acte sacré, alors accompagné d’un rituel destiné à magnifier ce sacré.

Une fois arrivé là, qui peut se permettre de rappeler qu’au départ il n’y eut qu’un repas entre amis ? Personne, il est alors d’usage de prétendre que le sacré vient du sacré, n’est pas une évolution. Faux.

Donc revenir à la base n’est pas simple. Beaucoup d’écrans cachent le début ordinaire de ce qui nous parait être des évidences qui s’imposent, alors qu’elles ne tirent leur légitimité que du temps qui passe, qui efface la banalité de leurs premières fois.

S’agit-il, en exprimant ceci, d’une réflexion primaire, non étayée par une kyrielle de citations et documentations diverses ? Peut-être…

Mais peut-on comprendre le fiasco dans lequel nous sommes projetés de toutes parts sans en chercher la base ? Pour moi, non.

Je ne vous cacherai pas qu’il y a un bon moment que je cherche cette base, mère de nos tourments. Jusqu’à ce jour aucune hypothèse ne m’a séduite, toutes étaient partielles ou partisanes, qui plus est compliquant la complexité alors que je cherche la simplicité initiale.

Puis j’ai commencé à lire “La France de face”, le livre d’Anne Nivat, l’épouse de ce pauvre JJ Bourdin, une grande reporter qui dit elle-même :”Je n’ai jamais cru à l’objectivité en journalisme, en revanche, je défends farouchement l’idée d’un travail honnête et utile. J’assume ma subjectivité et revendique l’absence de jugement…”

Où j’en suis de son livre, elle ne ment pas en affirmant cela.

Evidemment sa “subjectivité” l’entraine vers les classes dites “défavorisées”.

Nous voilà donc parti, souvent en compagnie de travailleurs sociaux ou d’associations du même type, dans les quartiers eux aussi globalement qualifiés de défavorisés. Tous les poncifs y passent, mais sans jugement il est vrai — l’attirance n’étant pas, dans l’absolu, un jugement –…

Pour finalement constater que nombreux sont ceux qui se laissent aller au fil de la misère, mais que quelques-uns luttent et s’en sortent, que ce soit par le biais des études ou directement par l’engagement personnel dans le travail ou dans une idée.

Ceux-là me sont sympathiques, et immédiatement j’imagine leur désarroi lorsque, ayant vaincu le signe indien, après travail et galères, on va leur dire une fois accédés au confort matériel : “Par ici la monnaie, nous allons redistribuer le fruit de tes efforts à tes anciens amis qui n’ont pas eu ta chance et sont restés à rien foutre dans leurs canapés à regarder la télé ou leur téléphone…”

La redistribution

Eureka, c’est la base que je cherchais, le monstre qui nous dévore. Devenu sacrée, indiscutable et cependant drogue de mort.

La redistribution constitue un crime contre l’humanité.

Sournoise elle prétend faire le bien, elle cherche à se confondre avec la charité, avec l’aide due aux éclopés de la vie, mais ce n’est pas le cas.

Elle tourne à plein régime, cela n’empêche pas la misère et la honte des laissés pour compte dans la rue.

La redistribution ne satisfait que la haine de la réussite, la jalousie. Contrairement à ce qu’elle annonce elle entrave lourdement, moralement et matériellement, l’assistance aux personnes en danger. Elle confond volontairement les dangers de la faim, de la maladie au profit de la consommation inutile, perverse, non gagnée.

Elle dévore le capital qui manque alors à l’économie, elle enrichit indument ceux qui, si nombreux, se targuent de la gérer, de la redistribuer.

Si j’avais à défendre une campagne électorale, je ne promettrais que cela, la fin de la redistribution.

Je la remplacerai par une aide concrète et efficace à ceux qui sont vraiment dans la peine, ils ne sont pas si nombreux. Pour les autres je leur conseillerais la case travail, engagement, responsabilité, mérite.

La redistribution c’est l’injustice, la certitude de se tromper, de prendre aux travailleurs pour alimenter les fainéants, quel que soit le niveau d’intervention.

Au début étaient la mutualisation, l’association ouvrière, les syndicats, pour équilibrer les rapports et partager équitablement les fruits du travail.

Puis s’est substituée à ces organisations respectables la redistribution, cette crapule, pilleuse en bande, assassine de l’économie, destructrice du lien social, amplificatrice de la haine, de la jalousie, de la délation, autant de maladies graves de la société.

Le partage du bénéfice, ça se discute, entre hommes de bonne volonté, ça ne se redistribue pas aveuglement par l’intermédiaire d’hommes de mains.

La base de nos maux est donc pour moi : LA REDISTRIBUTION

Nous en reparlerons. Bien à vous. H. Dumas

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Tout a été dit, mais tout n’a pas été fait.

Je pense même que tout reste à faire, seul compte l’avenir, c’est de lui et non du passé que dépend notre présent.

Contrairement à ce qui est largement répandu l’histoire n’apporte aucune aide à la compréhension du présent, ni à l’analyse du futur. Sauf dans le cas ou la situation est stationnaire et se reproduit à l’identique, ce qui est une rareté.

La masse de l’humanité est assez semblable à un vol d’étourneaux, elle s’envole collectivement à chaque émotion ou crainte, ses “murmurations” n’ont aucun chef, aucun commandement. La différence tient au fait que chez les étourneaux personne ne fait semblant de décider, alors que chez les hommes il est toujours un ambitieux qui fait mine de comprendre ou d’être à la base de l’envolée dans l’espérance de capter ensuite le pouvoir, qui conduit à la femme… enfin qui conduisait à…

A partir de ce constat, tout s’explique.

Le professeur Raoult, dont j’apprécie l’intégrité morale et la mesure, sera oublié rapidement. Pourtant il a tellement raison. Sa dernière vidéo est si claire.

Cependant il lui manque un petit truc : ce ne sont pas les hommes politiques qui décident, c’est l’opinion publique qu’ils épousent au plus près à coup de sondages journaliers – qui d’ailleurs vont peut-être valoir la prison à Sarkozy tant ce garçon en était friand –.

L’opinion publique est ce qu’elle est parce qu’elle ne garde aucune trace de ses erreurs, donc elle ne récompense jamais ceux qui les lui montrent.

Le professeur Raoult a peut-être cru que le fait d’avoir raison lui vaudrait une gratification, au moins morale, mais il a récolté le contraire. Il apprend sur le tas qu’en politique le pouvoir se prend, il n’est jamais donné, et la reconnaissance des autres étant une forme de pouvoir elle n’est jamais donnée non plus, il faut aussi la prendre.

Si l’opinion publique n’a pas une ligne de conduite, une morale, elle est prête à tous les excès : pillages, lynchages, délations, rumeurs non fondées, exclusion des minorités, esclavagisme des faibles, servilité envers les plus forts, et bien d’autres cochonneries qui font son charme.

Voyez Bourdin.

Voilà un homme sérieux, clairvoyant, qui n’a pas la langue dans sa poche – nous ne sommes pas les seuls à le constater, parait-il – qui est rigoureux, ne s’en laisse pas conter, qui épouse l’opinion publique, sa sagacité, son intransigeance, ce qui lui vaut une notoriété affirmée. Soudain, patatras, il est soupçonné. Du pire. Il devient le “soupçonneux soupçonné” grave. Le château de sable de sa vie s’écroule, comme celui de ceux qu’il dénonçait. Son épouse est effondrée, on la comprend.

Voyez Poutine.

Il a en marre de vendre une poignée de pois chiches ses matières premières à une bande de snobs qui le prennent pour leur larbin mal dégrossi, à la tête d’une nation d’alcooliques. Alors il s’associe avec Xi Jinping qui lui en a marre de fabriquer presque à l’œil des produits que ses acquéreurs se revendent entre eux la peau du cul, se partageant sans vergogne le bénéfice  de son travail.

L’opinion publique est de leur côté. Elle n’aime ni ses snobs ni ses commerçants qui la font pourtant vivre grassement. Donc, ça va péter. L’opinion publique n’attend que ça, elle criera maman plus tard…

L’opinion publique

Elle refait irrémédiablement les mêmes conneries, elle n’aime que détruire.

Paradoxalement elle n’existe pas, elle n’est qu’un fantasme issu de l’oisiveté. Celui qui s’occupe à plein temps n’a pas d’opinion, il n’en a pas le temps.

Heureux les passionnés, inaccessibles à l’opinion publique.

Pour les autres il n’est que deux solutions :

          – 1 – La brisure constante du groupe, sauf urgence vitale. Ce sont les lumières de la révolution. La liberté individuelle, dont l’exigence impose de ne pas s’occuper des affaires des autres et de limiter les siennes pour qu’elles n’empiètent pas sur les leurs.

          – 2 – La soumission à un homme ou à une organisation qui utilisera le pire de l’opinion publique pour prendre le pouvoir et la brisera ensuite à son seul profit.

Elle n’est pas ragoutante l’opinion publique, et pourtant tous les hommes de pouvoir la traquent, dans ses moindres recoins. C’est le revers de la démocratie.

Elle n’est pas très intelligente l’opinion publique, elle se laisse facilement manipuler. Mais, dans le fond, elle s’en fout, quoiqu’il arrive elle survit. Après cent millions de morts l’opinion publique reste religieusement communiste, égalitariste.

Après 2 000 ans de sévices moraux, l’église est toujours une favorite de l’opinion publique, il en est même qui croient que l’inquisition était le fait des inquisiteurs, alors qu’elle était portée par l’opinion publique qui se délectait de ses accusations.

Alors pour en revenir au titre de ce billet : tout a été dit en effet.

Mais tout n’a pas été fait, il reste une chose à faire : respecter la liberté de l’homme, même quand il doit se regrouper pour survivre.

Faire mentir Yuval-Noah-Harari. Oui jusqu’à aujourd’hui les hommes ont été regroupés à l’aide de mensonges. Sortons de ce cycle infernal. Ce sera peut-être l’apport majeur d’internet et des réseaux sociaux à terme. Enfin, on peut toujours l’espérer.

Bien à vous. H. Dumas

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Le destin des hommes

Participant à un stage de récupération de points de permis de conduire, j’ai eu la surprise de passer deux jours intenses et passionnants.

De points et de conduite il n’a été que peu question.

Les animateurs, probablement poètes et humanistes dans une autre vie, ont entrainé vingt personnes, que rien ne liait hors une délinquance routière mineure, dans une réflexion sur elles-mêmes qui a laissé apparaître beaucoup plus de points communs que de différences, alors que les apparences sociales, ailleurs, auraient naturellement poussé au conflit.

Vingt êtres humains ont pris conscience, l’espace de deux jours, que leur condition d’homme est plus forte que leurs différences, une émotion probablement oubliée aujourd’hui, alors que tout cela se passait hier.

Des discussions se sont spontanément ouvertes, tout particulièrement une sur l’évolution vue par Darwin, excusez du peu…

Depuis j’y songe.

Pas question, en ce qui me concerne, de nier l’évolution visiblement présente en tout sur cette terre, mais je me questionne sur sa direction.

Ce que l’on nomme la sélection naturelle va-t-elle vraiment dans le sens du mieux quel qu’en soit le prix, ou est-elle erratique et n’a pas de sens déterminé, ou pire va-t-elle inexorablement dans le sens du moins ?

En tant qu’unité humaine, pour chacun de nous l’évolution va dans le sens du moins, puisque partant vivants nous finissons morts. Pas besoin d’un dessin…

En tant que groupe ?

Ma connaissance approfondie des groupes tient en trois villes : Rochefort sur mer, Sète et La Rochelle, dans lesquelles j’ai été suffisamment proche du pouvoir décisionnel pour avoir ma petite idée de comment il se met en place et ce qu’il décide ensuite.

D’abord sa mise en place.

Curieusement, elle n’a aucun lien avec la compétence. Les compétiteurs sont choisis sur des critères liés aux soucis personnels de leurs électeurs, à leur affect, à leurs intérêts, autant de raisons qui ignorent complètement les besoins de la collectivité. Au final, élire une personne compétente est un pur hasard, y compris pour l’élu lui-même qui ne s’engage pas parce qu’il se sent compétent mais parce qu’il veut être aimé, reconnu. En clair l’intuition nécessaire au commandement n’est ni recherchée, ni prise en compte par la démocratie. Par les autres organisations de sélection non plus.

Ensuite l’exercice du pouvoir. Alors là, descriptions :

A Rochefort sur mer l’élu que j’ai connu a passé sa vie politique à flatter les électeurs au détriment des intérêts de la cité. Décédé aujourd’hui, il est passé à côté de la mutation du commerce dans les années 1970, il a raté la mutation économique de sa ville en s’appuyant sur l’armée intensément présente qui a fait défaut, en échouant dans la mutation de sa station thermale qui avait les moyens d’un destin national fort, en se noyant dans la technocratie des dépenses sans savoir lui associer les rentrées nécessaires à l’équilibre. J’ai vainement fait remarquer tout cela en son temps, j’ai récolté l’opprobre.

A Sète l’élu que j’ai connu a été une étoile filante, il avait la compétence et l’intuition nécessaire, il n’a pas été apprécié pour cela mais pour sa rigueur, qui a rapidement lassé. Son successeur, ventouse indéracinable, a commis les erreurs fatales, il est toujours là. Parmi ces erreurs la pire est de s’être laissé déposséder de son port, parti sous la coupe de la région alors qu’il représente la vie et l’espace principal de la cité. Les Sétois ne sont donc plus maîtres de leur destin, ils s’en foutent… ce n’est pas pourtant faute de les avoir informés.

A La Rochelle, j’assiste en direct à la vraie politique, celle qui lie les intérêts personnels, les orgueils et les prétentions, les susceptibilités, la jouissance aveugle du pouvoir et la connerie illimitée. Cette ville se saborde vaillamment. C’est au cours des siècles une constante chez elle. Aujourd’hui isolée administrativement dans la grande région elle se replie sur elle-même, c’est son truc. Elle attend Le Richelieu qui lui foutra la raclée du siècle… C’est d’autant plus dommage qu’elle avait par hasard précédemment élu un homme dont nul, pas même lui, n’imaginait son intuition et son sens du commandement lors de son élection exclusivement partisane. Malheureusement, cette découverte l’a probablement tellement ravi qu’il s’est engagé au-delà de ses moyens physiques, il est mort jeune sur les bancs de l’Assemblée nationale.

Ma conclusion

Elle est simple, l’évolution personnelle a un destin négatif, l’évolution de groupe également sauf exception.

Donc pour moi la vraie question est : Comment se fait-il que l’homme soit encore là, à pérorer sur terre ? Pour combien de temps encore ?

Car, même s’il serait capable du meilleur grâce à son sens du regroupement, il n’a aucune lucidité lui permettant d’en profiter. Son destin majoritaire est hélas de former des groupes foireux.

Sauf hasard marginal et éphémère, tel qu’un stage psychédélique de récupération de points…

Bien à vous. H. Dumas

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Les drogués du pouvoir

Je ne sais pas tout ce qui a été écrit sur le pouvoir, d’ailleurs je ne sais pas grand-chose de ce qui a été écrit sur tout. Je me contente de partager ce que j’ai vécu, en bien ou en mal, et les réflexions que j’en ai tirées.

Evidemment mon métier m’a mis constamment au contact du pouvoir. Les maîtres d’ouvrage, à partir d’un certain volume d’investissement, sont inévitablement des êtres de pouvoir.

J’ai constaté trois sortes de pouvoir :

          – Moral, je dirais les curés, les imams, les gourous de tout poil, que je connais mal. En fait les actifs de la philosophie.

          – Politique, là c’est l’abondance et tout le monde connait.

          – Economique, c’est plus compliqué. L’apparence ici ne fait pas le pouvoir, ce n’est pas celui qui est le plus visible qui est le plus fort. Je dirais même que c’est le contraire des deux premiers pouvoirs qui se décorent comme des sapins de noël pour s’affirmer. Nous sommes dans le discret, les signes de pouvoir sont perceptibles exclusivement par les initiés.

Ces trois pouvoirs sont en compétition. Leurs troupes respectives sont prêtes à en découdre à tout moment.

Notre spécificité.

Le pouvoir moral en France est en berne. En ce qui me concerne je trouve cela plutôt bon signe tant ce pouvoir, plus que les autres, rogne sur les libertés.

Reste les pouvoirs politiques et économiques. Normalement ils devraient être en opposition, de cette opposition devrait naître un équilibre garant des libertés.

Je veux dire que l’intérêt bien compris de tous est que les pouvoirs s’autolimitent pour éviter qu’ils empiètent exagérément sur nos libertés. C’est d’ailleurs ce que croient les troupes de ces deux pouvoirs qui s’agitent et s’invectivent copieusement dès qu’ils en ont l’occasion, c’est-à-dire tout le temps, en pensant qu’ils équilibrent les forces et protègent leur liberté. Elles vont même voter pour cela, ces troupes.

Oui mais

L’ambiance des troupes n’est pas celle du pouvoir.

Dans la Grande Armée les hommes donnaient leur vie pour la révolution – un peu aussi pour le pillage – Napoléon lui voyait les guerres comme un moyen d’être admis à la table des princes, voire dans le lit de leurs filles.

Aujourd’hui, les acteurs politiques et économiques pratiquent au sommet la connivence. Contrairement à ce que croient leurs troupes, ils avancent la main dans la main. Ils ne sont plus en conquête, ils sont en partage.

Or le pouvoir n’a qu’une utilité humaine, sociétale, c’est sa phase de conquête. Il est alors imaginatif, rassembleur, respectueux de ses troupes dont il a grand besoin, il porte des projets. Alors qu’en phase d’exercice il devient méprisant, paranoïaque, vénal, la connivence accentuant cette nature il s’assoit sur les libertés, bien plus il croit même devoir les soumettre pour sa pérennité.

C’est ainsi que la France est entre les mains de quelques poids lourds de l’économie et de l’élite politique, étroitement associés, pour le plus grand malheur de nos libertés. Il ne s’agit pas d’un complot mais d’une simple facilité informelle, instinctive, dans l’exercice du pouvoir. Pour chacun d’eux il en résulte une somme de pouvoirs supérieure à son propre pouvoir sectoriel.

Cette situation fige la société au point que ne sont cooptés par le pouvoir que des bêtes de pouvoir, des drogués de la combine pour y rester. La fraicheur de la conquête, ses naïvetés, ses échecs pédagogiques, sont de ce fait annihilés.

Face à cette organisation il ne nous reste que la soumission, ou l’exclusion. Toute tentative de conquête du pouvoir est vouée à l’échec.

Prenons Macron, par exemple.

Voilà un gamin qui n’a connu que le pouvoir, qui ne vit que pour le pouvoir, qui en a tous les vices, identiquement aux jeunes rois que la société nobiliaire a fabriqués pendant des siècles, qui une fois aboutis n’hésitaient pas à piétiner la masse, nous.

Ce garçon a pris le pouvoir dès 16 ans en “enlevant” sa professeure de français, qui la pauvre n’y est évidemment pour rien, contrairement à ce que beaucoup croient. Puis il a suivi le cursus du pouvoir, d’abord scolaire, puis politique, puis financier et enfin aujourd’hui total. Il est terriblement dangereux pour nos libertés.

Il ne connait pas le doute, ni l’empathie qui nait de l’échec ou de la soumission, de l’absence de pouvoir.

Il ne se doute pas que la majorité de la population n’a ni envie ni besoin de pouvoir. Il se croit sans doute “destiné à”. Ils sont tous comme ça.

Mais il n’y a pas que lui et, s’il part, son successeur agira de la même façon.

Car ceux qui sont liés par la connivence entretiennent consciencieusement leur association. Ils distillent journellement lois et règlements qui s’infiltrent dans la population, rognent ses libertés, la maintiennent en état de soumission, voire d’esclavage, de telle sorte qu’elle n’ait ni l’énergie ni la possibilité d’être libre, d’échapper à leur pouvoir qu’ils estiment nécessaire.

Poutou a raison, mais il se trompe.

Oui, il y a vol, mais il n’est pas économique. La richesse qui nous est volée c’est notre liberté. Et c’est l’alliance entre les politiques et les acteurs économiques, au sommet, qui pipe les dés, qui vole nos libertés, en bande organisée.

Pourrait-il en être autrement ?

Evidemment. C’est à nos jeunes qu’il faut expliquer comment marche le monde, la politique, l’économie, au lieu de les abrutir avec des matières qu’ils auront tout loisir d’apprendre plus tard.

Aujourd’hui on les jette dans les bras de l’inculture totale qui peut se rencontrer sur le net, pourtant aussi porteur du meilleur de la connaissance.

Pour Poutou c’est trop tard, pour Macron aussi, ce qui fait que pour nous… il va falloir attendre, sans que l’on connaisse les risques à traverser pendant cette attente.

Bien à vous. H. Dumas

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LE “POUTOU” DE LA MORT

“La richesse c’est le vol”.

La pensée de M. Poutou est émouvante. Il serait bon toutefois qu’il soit plus précis. De quelle richesse veut-il parler ?

Larousse en répertorie sept.

Les richesses scientifiques, intellectuelles, humanistes sont-elles des vols ?

La richesse de l’Amazonie est-elle volée au désert de Gobi ?

En ce qui concerne le vol, là aussi il faudrait que M. Poutou soit plus clair. Quoique, même si lorsqu’il parle de vol Larousse pense en premier aux déplacements aériens, on peut supposer que M. Poutou, lui, désigne les manœuvres consistant à subtiliser des objets à quelqu’un à son insu.

En réalité M. Poutou veut probablement parler du capital, mais gardons son mot qu’il croit plus populaire, plus vendeur de ses salades : la richesse.

Prenons donc un exemple.

Poutou a un salaire de 1 800€ par moi. D’une nature heureuse, il ne se fait pas trop de bile, il préfère les séries télé à la gestion de sa paperasse, la pétanque au jardinage, couvrir ses proches de petits cadeaux que de conseils, un bon verre de rosé à un quart Vittel, etc…

Bref, à la fin du mois il est plutôt en léger découvert à sa banque.

Son voisin M. Pinaud serait plutôt son inverse et avec le même salaire, son jardin et sa vie bien réglée, il met 1 000€ de côté par mois. A qui aura-t-il volé le capital de 12 000€ qui sera en sa possession à la fin de l’année ?

L’histoire peut se répéter à toutes les échelles, elle sera toujours la même, y compris pour ce qu’il appelle les “hyper-riches”.

La richesse, qu’elle soit économique ou culturelle, est d’abord une accumulation, puis une transmission, elle est la base de tout progrès.

La richesse issue du vol, car elle existe évidement, est existentiellement éphémère. Nul ne peut s’enrichir sans fournir à ses clients une prestation, ou alors il est un Etat et il pille des assujettis c’est autre chose. M. Poutou mélange un peu les genres, ses connaissances et son expérience sont limitées.

Sans la richesse — l’accumulation et la transmission — pas de culture, pas de science, pas de civilisation, pas de progrès, et pas d’économie évidemment.

Poutou n’est pas un précurseur, avant lui Lénine, Pol Pot, Mao, Hitler ont tenu ce discours et sont passés à l’acte. On suppose qu’il les préfère à Musk, Arnaud, Gate et Bezos. Chacun ses goûts et ses affinités.

Mais quand même, M. Poutou appelle au vol des biens du riche, ou disons à leur restitution anonyme, c’est à dire pas à ceux à qui ils auraient été volés mais à lui et à ses supporters, donc il appelle en réalité au pillage qu’il dénonce. Ensuite il réclamera la révolution culturelle, la lutte contre les richesses de la pensée…

On connaît, et on sait comment cela se termine. Balzac l’a dit : “Après le vol suit le meurtre”.

La liberté d’expression c’est bien, mais l’appel au meurtre c’est quand même limite.

Poutou croit-il sincèrement ce qu’il raconte ? Ceux qui l’écoutent le croient-ils ?

Hélas je pense que oui.

Je pense qu’une large majorité partage la vision de Poutou, seul le seuil de qualification du riche les différencie. La définition du riche, pour tous, étant celui qui gagne ou possède plus que soi.

Selon où l’on est placé les riches sont donc plus ou moins nombreux. On est toujours le riche de quelqu’un.

Le droit de voler — donc de tuer — les riches que réclame impunément Poutou est indéfini et illimité. Il est partagé par le plus grand nombre. Il s’affiche publiquement par l’intermédiaire de Poutou. Il se concrétise par la délation qui explose. Demain on pille, après-demain on tue.

C’est le début de la fin.

Les sourires niais des personnes présentes à l’émission où s’est exprimé Poutou, l’absence de contradiction structurée, d’indignation, valent complicité.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pire est toujours possible….

“Le Pass Vaccinal sera maintenu tant qu’une menace pèsera sur les hôpitaux”. Ou encore “Il faut que les hospitalisations soient compatibles avec un fonctionnement normal des hôpitaux”. C’est le Ministre de la Santé qui le dit.

Dans ce cadre “techno-lumineux”, la majorité parlementaire s’apprête, probablement, à voter massivement, comme un seul homme, une interdiction des tremblements de terre et des éruptions volcaniques qui auraient, soi-disant, une fâcheuse tendance à engorger les hôpitaux.

Maintenant, nous avons enfin une certitude, les risques que nous courrons en recevant un vaccin en phase de test sont exclusivement liés aux difficultés de nos hôpitaux qui sont les plus chers du monde, lequel monde nous les envie frénétiquement.

Ces risques vaccinaux n’ont rien à voir avec notre santé, qu’on se le dise.

Et, si les vaccins ne nous soignent pas fatalement, ils améliorent surement la discussion entre les hospitaliers et leurs patrons politiques. Donc c’est une réussite puisqu’il s’agit de la fonction principale attendue de ces vaccins.

Vu comme cela, les conséquences éventuellement néfastes des dits vaccins deviennent marginales, sont des dégâts collatéraux supportables.

C’est tout, rien de plus. Incroyable, non ?

Tout ça pour ça !!!!

Restez chez vous et prenez du doliprane, c’était donc ça.

Ne venez à l’hôpital que le plus tard possible, en phase terminale si possible, encore ça.

Les chiffres épouvantables déversés par nos journaux nuit et jour, les émissions alarmistes, le confinement, l’interdiction de travailler ou de s’amuser, de se détendre, de se déplacer, la litanie des morts, l’exhibition des souffrances, c’était ça aussi.

La ruine de l’économie, de l’école, du lien social, l’apogée de la délation, encore ça.

La France vaste hôpital en tout lieu en toute heure, obsédée par la maladie avec l’hospitalisation en guise de terminus, toujours ça.

Les médecins interdits de soins, qui pourraient s’inquiéter des patients adressés à l’hôpital et juger des résultats, c’est aussi ça.

Oui mais, l’hôpital c’est le sacre de la fonction publique, de l’égalitarisme, de l’empathie, du don de soi des autres, l’emblème de notre réussite, la justification des charges qui tuent. Cela vaut bien un petit vaccin, et qu’importe l’avenir de chacun si l’hôpital y trouve son compte. Applaudissez, merci.

Ce qu’il y a de bien avec les tricheurs c’est qu’iIs finissent toujours par ne pas pouvoir s’empêcher de craner, d’éventer leur tricherie.

On y est, Véran est le premier, les autres vont suivre, les cocus fermeront la marche, il ne manquera pas grand monde, cinquante millions de vaccinés : ça s’arrose. Non cinquante un millions, je m’étais oublié… merde, je suis vacciné.

Et oui, j’avais oublié que : il n’est pas certain, mais il est toujours possible… le pire.

Cette vérité a tendance à se faire discrète, pourtant c’est elle qui devrait guider notre réflexion, elle est plus utile que la confiance, mais … elle oblige à bosser à plein temps.

Bien à vous. H. Dumas

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Une élite bête comme ses pieds

Le Pass Vaccinal – le PV en abrégé — est la preuve par neuf de cette bêtise, le point au-delà duquel : “plus con que ça tu meurs”.

Quels que soient les mérites du vaccin ou au contraire ses défauts rédhibitoires, les hommes de l’Etat n’ont que deux options : le rendre libre ou obligatoire.

C’est la responsabilité de leur fonction, son honneur.

Ne pas comprendre cela dénote une faiblesse intellectuelle de niveau primaire, véritablement incroyable. A tel point que l’impression de vivre un cauchemar tout éveillé ne va pas tarder à frapper la population.

Macron et tous ses supporters vont payer cash, ce n’est pas possible autrement.

Comment admettre ce Pass Vaccinal et ses incohérences alors que chacun voit bien que son objectif est d’obliger les Français à se vacciner sans en prendre la responsabilité.

Cette manœuvre est horrible, ne pas percevoir sa perversité, ou la percevoir et continuer quand même, est une preuve de connerie ou de folie, au choix.

Nous sommes traités comme ces résistants que les Allemands sortaient de prison, puis leur faisaient croire qu’ils pouvaient fuir en courant dans les champs pour les abattre dans le dos. Ils ont légitimement payé cher pour ça les Allemands.

En bon élève de Bercy, Macron croit avoir trouvé le fil à couper le beurre, alors qu’il ne fait que surfer sur le pire.

Méthode classique de Bercy, on désigne un bouc-émissaire en faisant appel à la haine, la cupidité, la jalousie, l’irresponsabilité, tout cela jamais enfoui très loin chez l’homme, puis on détourne l’attention de la population en torturant à loisir la victime ciblée, pendant ce temps la population oublie les tares du système, dont Bercy fait profiter une clientèle choisie par elle.

Mais il y a une différence de taille. Les boucs-émissaires, de Bercy — les “fraudeurs fiscaux” — sont quantifiés et limités subtilement, de telle sorte que personne ne doute du rôle qui leur est imputé.

Mais là, avec le PV, nous serons tous, par le jeu de l’expansion naturelle de la maladie et de la limite temporelle des vaccins, inévitablement un jour des non-vaccinés !!!

Nous serons tous un jour le bouc-émissaire du PV. Même le plus abruti de nos concitoyens comprend, ou au moins soupçonne, cette situation à venir.

Par quelle lâcheté, quelle bêtise, quelle prétention mal placée, un homme de l’Etat et ses supporters peuvent-ils se mettre en pareille situation ?

Comment Macron peut-il imaginer que dans ces conditions il va pouvoir se présenter aux élections présidentielles ?

Ce sont ces incroyables questions qui me laissent supposer une confusion existentielle entre sa tête et ses pieds.

Le Conseil Constitutionnel va-t-il se prendre les pieds dans le tapis, ou faire un contrepied à Macron en cassant son jouet, le mettant alors au pied du mur, avec un grand coup de pied au c…

Bien à vous. H. Dumas

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L’insécurité des uns paie la sécurité des autres.

Jusqu’où peut aller le fantasme sécuritaire et jusqu’où peut aller le stress de l’insécurité ?

D’abord convenons que tout cela, est à la fois objectif et subjectif, évolue dans un même temps lui-même relatif évidemment. La seule réalité absolue de la vie est la mort, pour le reste elle n’est qu’incertitude et insécurité liées.

La sécurité est un état qui n’existe que dans le présent, l’idée de sa pérennité ne peut être qu’un sentiment, une émotion, un rêve, rien de plus. Et pourtant c’est le moteur de l’humanité.

COVID

Lorsque COVID est arrivée le tableau informatif était effrayant, majoritairement la population s’est confinée pour se protéger. Les hommes de l’Etat, le nez au cul de la population, se sont appropriés la pulsion majoritaire du confinement à l’aide de leur gadget préféré : la loi.

Satisfaction générale des confinés, oui mais…

Pour qu’ils se confinent égoïstement il a bien fallu que certains s’exposent. Le chauffage, la nourriture, les distractions, les soins, etc… tout cela ne leur a pas manqué parce que d’autres l’ont payé de leur insécurité.

Cet échange est aujourd’hui oublié, personne n’en parle, mais ceux qui l’on fait une fois ne le referont peut-être pas aussi facilement à l’avenir. Les premiers pompiers à Tchernobyl y sont allés de bon cœur, ils n’y retourneraient pas.

Pour COVID la question ne se pose pas, elle est apprivoisée, dont acte. Mais pour les autres risques, présents ou à venir, pas sûr que des candidats vont se précipiter au secours de la sécurité des autres en payant eux le prix de l’insécurité.

Les fonctionnaires

Voilà des gens qui par le passé payaient d’un petit salaire le statut sécuritaire dont ils jouissaient. Je parle de la sécurité de l’emploi, de l’absence de sanction, d’une retraite sûre, d’une noble indifférence aux résultats, toutes ces choses qui font écran entre eux et l’insécurité.

Tout cela a un coût, payé par ceux qui s’activent dans l’insécurité, voire la précarité.

Aujourd’hui ce statut des fonctionnaires est toujours là, mais, en plus, leur salaire a tellement grimpé qu’il dépasse largement celui de ceux qui le financent de leur insécurité : les travailleurs du privé, salariés ou patrons.

Le stress de ses derniers, lié à l’insécurité qu’ils assument pour la sécurité des fonctionnaires, est arrivé à un point de non-retour. La probabilité qu’ils refusent de continuer est importante.

Mettons-nous à leur place. L’insécurité du secteur privé est devenue telle que les retours économiques censés le dédommager sont actuellement ridicules. Cela tient au fait que le coût de la sécurité des fonctionnaires a atteint de tels sommets que les prélèvements sur les revenus du secteur libre en insécurité compensatoire sont disproportionnés, confiscatoires, dolosifs.

Voilà donc où nous en sommes

Très proches de la débâcle de 1940.

Quand la population fuyait l’insécurité à venir, se jetant par cette fuite dans une insécurité plus grande encore. De la même façon qu’aujourd’hui, elle s’était bercée d’un sentiment de sécurité qui ne correspondait à aucun effort le justifiant. Personne alors ne voulant affronter l’insécurité de sa vie pour la sécurité de cette lâche population.

Nous sommes très près de la débâcle. Elle sera d’abord économique, puis sans doute rapidement physique quand l’essentiel viendra à manquer et que les pillards pointeront le bout de leur nez.

Avant ou après la présidentielle ? Les paris sont ouverts.

Bien à vous. H. Dumas

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Une sacrée dose…

Bon, nous approchons du but, quelques évidences s’imposent.

Le vaccin ne vaccine pas

Aujourd’hui nous avons tous un parent, un ami, un voisin, respectueux du pouvoir, qui s’est bombé ses trois doses et qui vient d’attraper, à défaut de la queue du Mickey, COVID.

Terrible constat : le vaccin ne protège pas du virus. Il n’empêche pas la transmission. Mais attention, il a évité la mort à ceux qui ne sont pas morts, parait-il, parce que pour les autres “nada” il n’a servi à rien.

Objectivement, autorisant et incitant la foule à se réunir en ne la protégeant pas, on peut considérer que le vaccin fût un des éléments clefs de la propagation de la maladie.

Un point positif, la docilité de Macron, son aspiration pathologique et scolaire à dénoncer le voisin fautif imaginaire, tel qu’il le faisait à Bercy pour les “Fraudeurs Fiscaux”.

En effet, son ostracisme envers les “non-vaccinés”, sous-race de “sous-humains” venant momentanément remplacer les juifs et les riches, lui a rapporté gros :

          – Nous allons abriter une usine flambant neuve de production de l’élixir du docteur Pfizer. La potion magique du cow-boy enrhumé…

C’est formidable pour l’emploi et la campagne électorale du gamin. Pour l’utilité de l’élixir, on verra plus tard.

Ah, aussi, il y aura peut-être les effets secondaires du fameux vaccin, mais ce n’est ni sûr ni proche, on verra… on n’est pas là pour faire des prédictions pense Macron, ni pour communiquer des informations. Que chacun se démerde pour savoir ce qu’il veut savoir.

La mondialisation

Vous savez ce machin qui part du principe qu’il y a une terre sur laquelle courent dans tous les sens des petites bestioles qu’on appelle des hommes, avec pour seul objectif de manger et de se reproduire, deux choses au surplus fort agréables.

Un machin qui rentre en conflit avec l’idée qu’ont les planqués visant à ce que personne ne puisse venir partager leur planque.

Depuis bientôt trente ans la mondialisation est acquise pour ceux qui sont libres dans leurs têtes et dans leurs jambes. Ils sont au sommet de la démarche, devenus si puissants et si indispensables qu’ils se sont fait repérer.

Puis, ces couillons ont inventé la communication partout et pour tous : internet.

Il s’en est suivi une explosion, en tout, en bien et en mal, finalement en ce que sont les hommes. Mais surtout, une stupéfaction pour ceux qui vivaient en tant que chefs des planqués, assis sur le pouvoir obtenu sur des groupes captifs, endoctrinés ou attachés physiquement aux lieux.

Soudain, la mondialisation affaiblit terriblement leur pouvoir.

Alors, ils tentent de la pénétrer, de lui imposer la sempiternelle question : voulez-vous être libres mais face au risque, ou voulez-vous être nos soumis mais protégés par nous du risque.

C’est l’éternelle proposition mafieuse : “tu paies ou ta boutique va bruler.”

Ces possédés ou possédants du pouvoir clanique et leurs zélés serviteurs tentent, avec un certain succès, de pactiser avec les champions de la mondialisation étonnamment sensibles à leurs menaces et à la connivence facile espérant en échange protéger leur monopole naissant.

Ainsi la mondialisation se retrouve dans la situation classique : se construire sur le socle des libertés individuelles ou au contraire à partir d’une organisation collective entre les mains d’un “pouvoir” et fédérée par une ou plusieurs croyances.

Nous en sommes donc là.

COVID est une modélisation grandeur nature de la deuxième solution : l’organisation collective fédérée par une croyance, l’initiative individuelle n’a pas été que négligée : elle a été bannie.

Le résultat est à la hauteur du système : catastrophique.

Pour autant la messe n’est pas dite. Les deux solutions ne demandent qu’à s’affronter, elles trouveront mille excuses à ce sujet. La guerre, la vraie, n’est pas loin.

Elle sera aveugle et totale tant ces deux visions du monde sont inconciliables.

Bien à vous. H. Dumas

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La confusion mortelle

Il n’y a aucun rapport entre l’Etat et la Nation.

La Nation est un espace naturellement déterminé par l’histoire, la géographie et la civilisation, à l’intérieur duquel les individus ressentent le besoin de partager des valeurs et de protéger leurs biens par rapport aux autres Nations.

L’Etat est le raccourci qui désigne les personnes à qui les membres de la Nation confient le pouvoir d’organisation nécessaire au fonctionnement de la dite Nation. En réalité l’Etat est une abstraction derrière laquelle on trouve tout simplement le pouvoir.

C’est ainsi que lorsque Louis XIV déclarait – s’il l’a déclaré – : “l’Etat c’est moi”, il voulait dire : “le pouvoir c’est moi”.

La confusion entre les deux est effectivement mortelle, aujourd’hui elle est de nouveau à son paroxysme.

Après des siècles de confusion les Français se sentant membres de la Nation France ont clairement affirmé en 1789 qu’ils étaient, en tant que membres de cette nation, égaux en droit.

C’est-à-dire que ceux à qui ils confiraient le pouvoir seraient leurs égaux. Même si la nécessité de l’organisation faisait que certains détiendraient le pouvoir pendant que d’autres y seraient soumis.

Cette situation implique le droit de se révolter par rapport au pouvoir lorsqu’il perd de vue cette égalité, lorsqu’il agit à son service et non au service de la Nation. Lorsque se faisant appeler l’Etat il nous impose sa loi, que ce soit en pensant faire le bien ou en affirmant simplement son autorité par cupidité morale ou matérielle.

Les hommes de l’Etat

Ils sont une multitude à prétendre représenter l’Etat, cette abstraction. Cette multitude comprend les chefs, politiciens élus ou cadres supérieurs de l’administration publique, et par extension l’ensemble de la fonction publique que l’on appelle trivialement : “les fonctionnaires”.

Par une déviance intellectuelle stupéfiante, cette multitude s’est d’abord donnée des avantages substantiels puis délirants, soi-disant pour mieux assurer le service de l’Etat.

En réalité pour assoir leur pouvoir, indispensable à leur confort.

Le coût de ces avantages indus — qui trahissent l’égalité en droit, qui prennent pour excuse l’égalité en résultat — est devenu tel qu’il a transformé ces citoyens en pillards pour l’assumer.  

Ce pillage tente maladroitement de se dissimuler derrière la fiction de la répartition égalitariste, qui n’existe pas et n’a jamais existé. Seuls les privilèges des hommes de l’Etat existent, sans contestation possible.

Les déshérités servant d’excuse restent déshérités malgré le pillage, et plus probablement en raison du pillage.

Comment sortir de ce délire collectif ?

Evidemment la solution idéale serait une prise de conscience qui se traduirait par des élections amenant au pouvoir une équipe consciente de la situation et se donnant les moyens de la solutionner.

C’est objectivement impossible. Comment imaginer que ceux qui ont œuvré pour capter le pouvoir à leur avantage auraient la lucidité de l’abandonner, perdant ainsi leurs avantages si confortables ?

Seul l’effondrement de l’Etat, du pouvoir en place, créera les conditions nécessaires au retour de l’égalité, de la Nation telle que ses membres la ressentent instinctivement.

Alors qu’aujourd’hui les membres de cette même Nation commencent à en avoir un dégoût profond. Notamment les jeunes. Ce qui est probablement regrettable, même si l’idée de mondialisation peut leur paraitre préférable et si l’émotion de nation tend à s’estomper.

En fait, seul le temps permettra de déterminer les espaces naturels de regroupement si la nation perd ce rôle.

Aujourd’hui une troisième voie est possible

Il suffit d’assécher l’outil de pillage qui permet aux hommes de l’Etat d’assoir financièrement leur pouvoir, car la preuve est faite qu’ils sont incapables de générer eux-mêmes les sommes nécessaires à l’entretien de leur statut.

Pour eux le pillage est vital, sans lui ils disparaitront rapidement.

CQFD : Il faut et il suffit d’éradiquer Bercy pour caresser l’espoir de redevenir une nation habitable où tous seront égaux en droit, chacun libre de ses choix, de ses possessions, de sa personne.

Les hommes de l’Etat peuvent-ils se maintenir par la force ?

C’est ce qu’ils tentent de faire aujourd’hui, c’est net. Mais leurs dénégations, leurs faux-nez, leurs lois liberticides à la con, ne seront pas d’un grand effet.

Leurs manipulations, leurs sciences sociales sont bien peu de choses et se heurtent à la formidable puissance de la liberté d’expression du net, à l’opinion publique.

Il va falloir qu’ils sortent les fusils s’ils veulent vraiment continuer à piller pour maintenir leur niveau de vie et leur pouvoir. Quelle honte !!!

Et … ce n’est pas sûr que ce sera possible…. nous verrons…

Bien à vous. H. Dumas

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L’odeur du fisc

Le fisc a-t-il une odeur ? Certains trouveront cette question déplacée. Je peux les comprendre. Mais moi, qui vis sous la pression constante du harcèlement et de la torture fiscale, j’affirme que le fisc a une odeur. Elle imprègne tout.

Non seulement le fisc à une odeur nauséabonde, mais il a un goût. Amer évidemment, mais plus encore.

Son odeur est rance, un mélange de vieux papier et de pièce mal aérée, une odeur mesquine qui fait tousser. Pas une odeur de transpiration saine comme dans les vestiaires d’un gymnase où elle est pourtant désagréable, plutôt une odeur fade, d’ennui, de néant, de mort.

Une odeur d’hôpital, mais pas celle des désinfectants, au contraire celle des infections.

Une odeur qui prend plus la tête que les narines, qui est intériorisée, que souvent les autres ne sentent pas, sauf quand ils vous approchent et qu’ils savent que vous en êtes inondé.

Contrairement aux pets c’est une odeur qui gêne beaucoup plus celui qui la porte que son voisin.

Insensible à l’environnement elle se perçoit aussi bien à l’intérieur qu’en pleine nature. Elle est un halo qui vous suit où que vous alliez. Elle imprègne les vêtements, mais ceux qui ont espéré s’en débarrasser dans un camp de nudistes ont été terriblement déçus, elle y décuple, elle atrophie les corps.

Il faut admettre qu’étonnamment une majorité en raffole. Toujours le flacon vaporisateur à la main, ils sont prêts à en asperger leurs voisins.

Sont-ils conscients de la souffrance qu’ils occasionnent aux parfumés allergiques ? Certaines études révèlent qui oui, d’autres prétendent que non, qu’ils croient bien faire, que même si le parfumé souffre ceux qu’il croisera sauront profiter de l’odeur s’ils en sont amateurs.

En ce qui me concerne, après avoir pourtant lu de multiples études sur le sujet je trouve, de façon très ordinaire, que le qualificatif le plus approprié me paraît être une odeur de chiottes.

Ce qui finalement paraît assez logique puisque ceux qui produisent cette odeur sont tout spécialement formés dans une école supérieure où leur sont apprises les mille et une façons répertoriées pour emmerder les Français.

Sans le goût qui va avec, l’odeur fiscale serait orpheline.

La maladie fiscale n’est pas comme Covid, il n’y a pas hélas de perte du goût et de l’odorat, bien au contraire. L’amertume du fisc est telle que la Suze à côté passe pour de la grenadine.

Le goût en est si terrible que certains sont pris de vomissements ou de diarrhées. Ceux qui sont confrontés au goût du fisc sont pris de grimaces qui font la joie de ceux qui pensent qu’ils n’auront jamais à y goûter.

Trop exposé on risque le “long goût fiscal”, maladie dont les séquelles restent à vie sous la forme d’un dégoût général qui neutralise totalement et pour tout celui qui en est affecté.

Nul choix à discuter, il s’agit d’un goût sans couleur, un sale goût. Les lèche-culs en raffolent, sans qu’il ait été établi un rapport avec l’odeur à ce sujet, et pourtant…

Spécialiste du coup du lapin le fisc n’en a pas le goût, il n’a que le très mauvais goût de toujours attaquer par derrière pour tuer.

Le fisc : un truc qui pue et qui a mauvais goût, que le monde entier ne nous envie pas.

Bien à vous.

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L’intuition, le destin et la vie

Celui qui sait, possède -t-il conséquemment demain ?

En tout cas, c’est ce que croient ceux que demain inquiète. En gros nous, tous.

Or, il me semble qu’il n’est ni savoir, ni Dieu, ni hasard en terme de possession de l’avenir, juste un enchaînement qui répond à une logique qui nous échappe car nul n’a le pouvoir de connaître ou de maîtriser tous les paramètres qui installent demain.

Et pourtant, certains croient légitimement pouvoir posséder demain. Soit parce qu’ils sont enivrés de connaissances, soit parce qu’ils perçoivent suffisamment la logique des enchainements pour s’imaginer « destinés ». Il y a même ceux qui croient avoir les deux.

En réalité pour tous, la vie et son évolution restent un mystère, probablement jusqu’au moment où nous la quittons.

Rien pour autant ne nous empêche de faire des hypothèses.

Voici la mienne, qui ne vaut que l’importance que je lui accorde momentanément, j’en ai parfaitement conscience.

Je dirais que la vie s’installe spontanément en tous les points d’équilibre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, qu’ils soient matériels ou spirituels, qu’elle apparaît ou disparaît constamment dans l’univers en fonction de ces points d’équilibre.

Voilà, un peu abscons mais c’est dit.

Alors, direct.

Quand des salauds poussent vers l’infiniment grand leurs actes de saloperies, ils donnent nécessairement naissance à des justes dont le destin sera d’amener la dite saloperie vers l’infiniment petit pour que la vie persiste au point d’équilibre. Oui, mais aussi réciproquement, sans quoi, sans point d’équilibre, la vie disparaîtrait.

Peut-elle disparaître ? Assurément en l’état de notre expérience, sauf à constater le contraire à l’issue notre propre vie. Sur ce point il est Inutile de se faire des illusions, il suffit d’attendre.

Je vous laisse développer mon hypothèse, la confronter à votre cas personnel ou à votre perception des grands mouvements collectifs, et on en reparle. Nous évoquerons alors, entre autres, l’importance des classes moyennes.

Bien à vous. H. Dumas.

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Aux abonnés

Je voudrais dire merci et souhaiter particulièrement une bonne année aux abonnés de ce blog.

Ils sont 700, ils sont courageux, je suppose que les hackeurs du fisc peuvent entrer dans ce blog et relever leurs adresses, donc je salue leur courage.

Je ne sais pas s’il reçoivent, comme cela devrait être le cas, une alerte à chaque billet, c’est un point technique que je maîtrise mal, dont je ne suis pas sûr qu’il ait traversé intact nos différents déménagements liés aux attaques incessantes du fisc pour faire fermer ce blog. S’ils ne les reçoivent pas je les remercie de bien vouloir m’en excuser.

Je ne sais pas si un jour je pourrai sortir du merdier dans lequel m’a fourré Bercy, si ma vie sera plus longue que celle de cette odieuse administration dont je crois pourtant que les jours sont  comptés. Si c’est le cas, nous nous réunirons pour une grande fête et aussi pour faire partager aux autres la réalité de notre calvaire, pour que cela ne puisse plus se reproduire.

Je pense qu’un mausolée aux victimes du fisc verra le jour, quand les archives de Bercy seront accessibles, si les bourreaux actuels sont virés avant d’avoir pu les bruler.

Bonne année aussi à ceux qui nous lisent et ne sont pas abonnés.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces ineffables notaires

Les notaires sont des gens respectables, en douter c’est entrer dans une zone de turbulence.

Le tout est de s’entendre sur la définition des “gens respectables”.

Si les gens respectables sont des gens qui se font payer par nous, alors qu’ils sont en réalité au service de l’Etat — je veux dire de Bercy vous l’aurez compris — alors effectivement les notaires sont des gens respectables.

Cela suppose que l’on soit un fanatique du confort de l’Etat au détriment du notre, qu’évidemment on pense que l’Etat existe, qu’il se confond avec ceux qui prétendent le représenter. Pourquoi pas ?

Vous le savez ce n’est pas ma tasse de thé, à ce sujet je rends bien à Macron ce qu’il pense de moi : je l’emmerde.

Revenons aux notaires.

Imaginons que, par le plus grand des hasards, le fisc vous soit tombé dessus et qu’il en résulte un délirant redressement visant une somme totalement inventée.

Je suppose que vous vous battez comme une bête pour faire valoir vos droits. Oui mais le fisc, votre contestation : il s’en fout comme d’une guigne.

Pendant que vous vous agitez vainement, il colle une hypothèque sur tous vos biens, stocks professionnels et biens personnels compris.

Vous faites le dos rond, acculé dans un coin du ring vous souffrez le martyr, le fisc se marre, c’est son plaisir, les magistrats aussi. N’êtes-vous-pas un “fraudeur fiscal” ? Juif ? Non ou Oui ce n’est pas utile, ça n’ajoute rien, ça n’enlève rien.

Au bout du rouleau, vous êtes obligé de vendre, au moins une partir de ces biens. Vous en vendez suffisamment pour payer l’hypothèque du fisc, le contraire étant impossible, le fisc ne vous laisserait pas vendre, pas question pour lui de vous faciliter la vie… puisque c’est votre souffrance qui le fait jouir…rappelez-vous, ce qu’il aime c’est : “vous emmerder”.

Comment ? Vous ne voulez pas donner tout ce que vous avez gagné aux autres ? C’est quoi cette incivilité ?

On y arrive, aux notaires

Donc cette vente obligatoire, pour besoin de trésorerie, pour vivre, puisque étant dans l’incapacité de travailler tous vos actifs professionnels étant bloqués, cette vente donc est consentie pour une somme supérieure aux inscriptions hypothécaires.

Il s’agit maintenant de passer les actes notariés, de régler le montant des hypothèques inscrites, et de disposer du solde. Simple, non ?

Effectivement : non.

Le notaire ne l’entend pas ainsi. Il prétend, avec toute la déférence qu’il pense lui devoir, interroger le fisc pour lui demander si – en plus des hypothèques qu’il possède – il n’aurait pas envie de prélever un petit peu plus sur le prix de la vente. Faut pas s’gêner, y a un peu de rab…

C’est dingue, non ? Pas tant que ça.

Cette situation est courante. Le fisc a des hypothèques sur un bien qu’un pauvre bougre finit par être obligé de vendre. Mais le fisc c’est le fisc. C’est avant tout des fonctionnaires. Pour vous harceler, vous torturer, pas de problème. Pour travailler… c’est autre chose.

Alors souvent le fisc n’est pas trop à jour dans ses hypothèques.

Alors fisc et notaires réunis ont concocté une modification du Code Civil. Ils ont inventé, en 2006, l’article 2475 du CC, devenu le 2463 depuis le 01/01/2022. Cet article dit que, si les parties le veulent, elles peuvent se mettre d’accord à l’amiable pour la purge des hypothèques. A ce sujet donc le notaire écrit au fisc : ” Bonjour M. Le Fisc, j’ai là un pauvre gus qui vend ses biens. Il le fait pour vous payer, mais moi, j’en profite pour vous avertir, si vous voulez un peu plus que ce que vous avez inscrit, c’est le moment. Grosses bises.”

Et dans la foulée, en acceptant le deal vous vous mettez en position difficile pour continuer à contester ce que vous ne devez pas.

Vous trouvez ça un peu fort, vous le dites. Alors là… vous allez vous faire des ennemis.

En même temps la loi ce n’est pas que l’article 2463 du CC, c’est aussi l’article 2478 devenu le 2464 le 01/01/2022.

Cet article permet de purger les hypothèques, dans le cas qui nous intéresse mettre en séquestre, à la disposition du fisc, le montant des hypothèques et obtenir en échange leur mainlevée.

Alors là, le notaire va vous dire deux choses :

-1- C’est à l’acquéreur qu’incombe la démarche.

Oui, c’est vrai, mais c’est le notaire qui va la faire et c’est le vendeur qui par convention va la payer.

-2- Cela ne peut se faire que lorsque l’acte sera publié par les hypothèques – presque un an – pendant ce temps l’hypothèque peut augmenter.

Non, ça c’est faux. Pas de prise d’hypothèque sur le bien du vendeur après la vente, article 2422 du CC. La date de publication d’un acte est celle faite par le notaire aux hypothèques, elle ne doit pas être confondue avec la date où les hypothèques rendent ce dépôt public. En revanche, effectivement l’hypothèque est prise pour le capital plus les intérêts et accessoires, mais c’est très peu de chose et une provision peut les couvrir.

Conclusion

Votre notaire, en faisant semblant de protéger vos acquéreurs vous jette en pâture, sans vous avoir exposé les deux solutions possibles, en vous refusant ses services si vous ne suivez pas ses consignes. Cela alors que La Cour de cassation a déjà eu l’occasion de dire que nul ne peut imposer l’une ou l’autre des solutions aux parties pour la purge des hypothèques.

Oui mais, fisc et notaires : c’est le grand amour, la folle farandole. Ne vous glissez pas au milieu, vous serez piétiné, vous servirez de paillasson.

Désigné “Fraudeur fiscal”, vous n’avez pas d’ami, pas de conseil, vous êtes seul, juste bon à crever et à lâcher votre fric, et vite, et sans rien dire ou juste ce qu’il faut pour que la terreur prospère….

Bien à vous. H. Dumas

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Le bon, la brute et le truand

Nous allons parler des élections présidentielles, c’est le titre qu’il faut pour le sujet.

Mais avant je vais vous conter une histoire… vraie.

Dans ma garrigue, depuis deux ans, les frelons asiatiques viennent passer leur vie estivale. Ils construisent, en tête des arbres, bien dissimulés du sol, des nids sphériques, importants environ 80 cm de diamètre, où la colonie séjourne une seule saison, l’hiver détruisant vers octobre l’ouvrage  abandonné .

Ce sont de gros insectes très agressifs parait-il, pas vraiment des voisins commodes.

Une seule solution, le piège.

Et c’est là qu’eux et nous sommes très proches : “Face à notre problème nous ne nous posons pas la bonne question, nous n’obtenons donc pas la bonne réponse”. Eux pareillement.

Après être rentré dans le piège, s’être saoulé du breuvage qui lui a été concocté, le frelon cherche à repartir, évidemment. Et là, au lieu de réfléchir, de repartir par le passage qui lui a permis d’arriver, ce qu’il pourrait parfaitement faire, il engage toute son énergie à percuter sans espoir le plastique transparent qui le sépare de la liberté. Puis, épuisé, il finit par mourir. C’est con, non ? Tragique.

Il n’a pas posé la bonne question pour résoudre son problème. S’est-il même posé une question ?

Nous sommes exactement dans cette situation.

Nous avons une impression d’étouffement, de manque de liberté, de dépossession de nos biens et de notre liberté de penser, de contraintes inutiles voire contre productives, d’environnement inique, de combines et privilèges établis à notre détriment, d’esclavagisme, etc…

Nous nous pensons en démocratie et nous imaginons, on nous y aide beaucoup, que notre vote en faveur de tel ou tel Président de la République pourrait changer cet environnement sociétal qui nous étouffe.

Or : qui sera le Président ? Ce n’est pas la bonne question

La Présidence de la République n’est pas le lieu du pouvoir. Il n’y a donc rien à attendre du Président élu, qu’il le soit avec nos voix ou contre nos voix.

Le pouvoir est à Bercy

Et nul n’est élu à Bercy. Aucune structure élective n’a le pouvoir sur Bercy, c’est l’inverse.

Toute notre misère est liée à Bercy qui a carte blanche pour intervenir sur nos vies, après avoir entretenu l’idée que son but est altruiste.

Nous rejouons, à guichet fermé, la pièce classique de nos sociétés.

Un couillon de service, roi, président ou autre, fait mine de détenir le pouvoir politique. Une armée de faux-culs prétend, elle, être détentrice du bien et vouloir nous faire profiter de ses largesses.

Hier église, aujourd’hui fisc, qu’importe l’appellation, elle dirige avec l’assentiment de tous puisqu’elle veut notre bien, elle exploite, vole, intimide, torture la population, pendant que le couillon politique de service porte le chapeau et paie quelques fois une addition salée – voir Louis XVI –

Il n’est pas si rare qu’un digne représentant de ce pouvoir parallèle absolu s’introduise à la place du pouvoir politique officiel, Richelieu et Mazarin sont de bons exemples.

Notre époque a eu Giscard, homme de Bercy devenu Président, aujourd’hui c’est Macron qui joue la même partition.

Bercy

Cet organisme au-dessus de tout attire les amateurs de vrai pouvoir. Ceux qui aiment en jouir, l’utiliser. Or à quoi sert le pouvoir si ce n’est à contraindre les autres ? La contrainte n’est totale que lorsqu’elle vous dépossède de tout, y compris in fine de la vie.

Les membres de cet organisme sont formés par l’ENA. Ils ne sont pas différents de tous leurs prédécesseurs à la même place, pas de différence entre Richelieu et Giscard.

Ce sont les méchants, les brutes.

Dans le titre – copié — de ce billet : les bons sont les Français qui sont objectivement, dans leur ensemble, plutôt de braves gens ; la brute c’est Bercy ; le truand c’est Macron.

Macron, cet homme de Bercy, déguisé en politicien bienveillant, vient de se lâcher. Ce qu’il aime par-dessus tout : “C’est emmerder les gens”, en finesse… Il est bien un pur produit de Bercy.

Libre à nous de croire que l’élection présidentielle aurait une utilité. D’être comme le frelon asiatique qui oublie par où il est arrivé et s’efforce de repartir, sans espoir, par un chemin qui n’existe que dans son imagination largement défaillante.

La liberté est au bout de l’éradication de Bercy.  La seule bonne question est : comment éradiquer Bercy ?

Par exemple, avec COVID c’est Bercy qui génère les ridicules gesticulations des politiques, espérant dissimuler la faillite totale de son organisation financière de la santé. C’est Bercy qui parle par la bouche de Macron. Ne l’oublions pas, car sans quoi le prix à payer sera : encore un peu moins de liberté.

Attention, nous ne sommes pas loin de : plus du tout de liberté. Réfléchissons.

Bien à vous. H. Dumas

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Un pays sur deux roues avant tonneau. Vite : Bonne année, après… qui sait ?

C’est un peu l’image qui me vient à l’idée quand je regarde notre groupe réuni parait-il par des frontières, par le droit du sol, qui se fait appeler France.

Ces images, qui foisonnent sur le net, où camions et voitures se mettent d’abord en travers puis sur deux roues et engagent alors une trajectoire imprévue et imprévisible qui finit la plupart du temps par un tonneau spectaculaire, quand ce n’est pas pire.

Ce pays est fait d’une multitude de tonneaux, de crashs :

A tout seigneur tout honneur, la santé.

Il fut un temps où la médicine ne se prenait pas plus au sérieux que ça. Chacun connaissait son médecin généraliste, en cas de petit pépin il passait à la maison. Il voyait tout le monde, restait un moment, ne perdait pas le contact avec sa patientèle. C’était souvent un ami.

Aujourd’hui nous ne connaissons que les salles d’attente de nos médecins référents, qui sont débordés, que l’on voit quelques minutes après une longue attente inversement proportionnelle. Dès que l’on est malade : direction l’hôpital. Où évidemment on gêne, il y a toujours plus malade que soi, ou paraissant…

Le portillon des urgences passé, c’est la grande solitude. Plus personne n’a le droit de vous voir, jusqu’à plus tard… très tard.

Outils et compétences sont au top, un peu trop pour ce qui vous arrive en général, mais souvent pas assez quand c’est sévère.

On en sort en se disant qu’on n’y retournera plus, on y retourne au moindre pet de travers…

Les médecins ne sont pas les plus lourds à l’hôpital, d’abord ils ne sont pas très nombreux, on n’en voit pas souvent, c’est le reste qui est lourd : L’ambiance “CGT j’en peux plus” à tous les étages.

Alors COVID là-dessus… bonsoir.

Les banquiers

Pour les comprendre il faut d’abord avoir assimilé qu’une fois chez eux votre argent leur appartient. Alors vous comprenez pourquoi si vous voulez le récupérer, ils ne sont pas d’accord, iIs pinaillent.

En fait leur “challenge” c’est de vous coller un crédit, une assurance, un compte épargne, comme pour le flic la prune. Ils vous choppent au moment où vous y attendez le moins, car ils ont un avantage sur vous, ils savent exactement combien vous gagnez d’argent et combien il y a sur votre compte. Ils ont le temps pour ça, pas vous.

Quant à une aide pour votre avenir, un avis éclairé sur votre destin économique, donc bancaire, ne comptez pas sur eux. Ce ne sont plus des banquiers, ce sont des guichetiers.

Malheureusement : interdiction de s’en passer, pourtant ce serait si bien…. En plus, ils sont en prise directe avec le fisc à qui ils parlent de vous régulièrement.

– Les notaires

Là, c’est le pompon. D’ami et confident de la famille, de ses petits secrets, ils sont devenus de dangereux bureaucrates. Plus bureaucrates que les fonctionnaires que, petit à petit, ils remplacent. Ils s’agitent énormément pour vous faire croire que la succession de tante Adèle est le problème administratif le plus aigu qui soit.

Ils n’ont de cesse de vous intoxiquer de leur compétence, eux seuls peuvent définir les conditions de l’achat de la maison de Marcel, que ce dernier voudrait bien vous vendre en dix minutes, parce qu’il se barre ailleurs et qu’il a besoin de son fric, que vous la connaissez pour y avoir tapé la belotte pendant des années, mais ce n’est pas possible.

Le notaire est là pour dire à la mairie qu’elle pourrait acheter la maison de Marcel à votre place et attendre sa réponse, pour fouiner sous les planchers à la recherche d’insectes dont certains sont interdits de séjour, pour vous soupçonner de vouloir payer avec de l’argent que vous auriez gagné en trafiquant avec la Birmanie, pour peaufiner un dossier complet de la maison que vous achetez, qu’il va immédiatement transmettre à son supérieur : le directeur des impôts de votre patelin. Il est aussi là pour vous lire cent pages de conneries insipides, qu’il ne comprend pas lui-même.

En clair : ce n’est plus votre pote. C’est un collabo, un agent du fisc, payé par vous, mais contre vous…

– Les avocats

Alors là, si vous en connaissez un qui n’a pas le melon, téléphonez-moi vite.

Et pourtant, il n’y a pas de quoi. Ils passent leur temps à se faire humilier par des magistrats qui sont complètement hors-sol, qui les terrorisent “vachardement”.

Les salles d’audience sont en réalité de gigantesques “lèches-culodromes”.

Mais, les avocats ont l’exclusivité de plaidoirie, vous ne pouvez pas aller dire à la justice vos espoirs, vos problèmes, lui transmettre vos soucis, les injustices que vous subissez, vous êtes obligez de passer par l’avocat qui lui va au tribunal, payé par vous, pour régler ses propres problèmes – et ils sont nombreux — avant les vôtres.

Alors, si votre cause ne plait pas à la magistrature, oubliez. Vous ne trouverez pas d’avocat, il s’exposerait, c’est pas le genre de la maison.

On pourrait parler des architectes qui aussi se la pètent, qui aussi ont un monopole.

Evidemment des guichetiers de nos mairies, enfin ce qu’il en reste, c’est-à-dire presque rien par temps de COVID, des éboueurs, des chauffeurs de bus, de tous ces privilégiés qui savent que, quoiqu’ils vous fassent, ils auront toujours raison.

Je n’ose pas rajouter les flics, je n’ai pas assez de place.

Donc, cette nouvelle année s’annonce pire que les autres, croyez que j’en suis désolé… Je n’ose pas faire de vœux, ils seraient ridicules tant ce que je souhaite est simple : le droit de vivre libre, de faire ce que je veux, qu’on m’oublie, qu’on ne me fasse pas porter le poids de la misère du monde, du prix du pétrole et du caviar, que le fisc me lâche la grappe, presque rien quoi…

Mais je sais que c’est impossible.

Il me reste Amazon et ses livraisons express, Google et ses recherches à la vitesse de la lumière – dont j’ai appris que c’est la vitesse indépassable… qu’il me tarde de dépasser… Et puis Facebook où chaque jour que le Bon Dieu donne une pute se propose de devenir mon amie, et Youtube qui m’entube, et ma rate qui se dilate… Tout va très bien Madame la marquise…

Ah j’oubliais, ma prédiction pour 2022 :

Je ne sais pas ni pourquoi ni comment, mais je crois que Macron ne va pas pouvoir se présenter aux présidentielles….

Bien à vous. H. Dumas

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Disparition prématurée (terreur et autocritique)

C’est en pleine force de l’âge qu’Emmanuel Bolling vient de nous quitter.

Enfin je veux dire en pleine force de l’âge de lutter, ici, contre la terreur fiscale.

Il a été atteint de plein fouet par cette terreur et, en conséquence, il a décidé de se terrer.

Heureusement sa santé ne parait pas en jeu.

Voici son testament reçu à l’instant par mail :

“Monsieur le Président
17 -ème  chambre du TJ de Paris
Parvis du tribunal de Paris
75859 Paris Cedex 17

 Monsieur le Président

Je suis cité à comparaître à l’audience correctionnelle de votre tribunal afin de répondre des déclarations qui ont été faites dans une vidéo du site TEMOIGNAGE FISCAL, intitulée CRIME CONTRE L’HUMANITE, et incriminant nommément différentes personnes travaillant pour le TRESOR PUBLIC (DGFIP).

Ne pouvant, financièrement, me rendre devant votre tribunal, je tiens à vous faire connaître la réalité de mon rôle dans la vidéo incriminée.

Cette vidéo a été réalisée à l’initiative exclusive de Monsieur Henri Dumas, propriétaire du blog internet, qui en a choisi, seul, le thème.

Mon rôle, comme dans toutes les vidéos d’Henri Dumas, est celui d’un « faire valoir » pour lui. Je n’ai eu aucun rôle actif ni dans la conception ni dans la réalisation de cette vidéo.

En outre, cette vidéo a été tournée dans les bureaux de M Dumas, à Sète, avec ses moyens personnels (caméra, ordinateur et micros).

Je ne suis donc ni complice ni co-auteur même par la fourniture de moyens et ne puis être considéré comme personnellement responsable des propos tenus par Henri Dumas ; propos qui ont été tenus hors de mon contrôle et sans recevoir, de quelque manière que ce soit, mon approbation préalable.

Vous pourrez aisément le constater en visionnant cette vidéo dans laquelle je n’ai aucun rôle actif.

A bien y regarder, je me suis retrouvé dans la même position qu’un participant à un meeting politique écoutant un orateur tenant des propos susceptibles d’entrainer, à son encontre exclusivement, des poursuites judiciaires.

Je vous précise enfin, que, n’étant pas d’accord avec la ligne politique excessive adoptée par monsieur Dumas, j’ai décidé en mars 2021, de mettre fin à ma collaboration et de quitter ce blog.

Ne me considérant à aucun moment responsable des propos qui ont été tenus, je sollicite donc de votre tribunal ma relaxe pure et simple des accusations qui me sont reprochées.

Respectueusement.

Le 03/12/2021

 Emmanuel Bolling”

Résister est difficile. Après réflexion ne jetons pas la pierre à Emmanuel, j’irai le défendre seul

Bien à vous. H. Dumas

 

 

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COVID : un délire collectif…

La tournure prise par les événements liés à COVID m’interroge. Et je m’aperçois, que non seulement je ne suis pas le seul, mais que d’autres m’ont largement devancé.

Depuis fort longtemps, comme vous je suppose, j’ai ressenti, sans vraiment chercher d’explication, que les sentiments, les émotions, les pensées voire les actions d’un groupe ont leur indépendance par rapport aux mêmes stimuli des individus qui composent le groupe, tout en s’imposant à ces individus. Ce qui génère régulièrement des situations assez inconfortables entre le groupe et certains de ses membres.

Dans le cadre de cette différenciation, force est d’admettre que le groupe peut entrer en délire sans pour autant que les membres qui le composent soient eux-mêmes délirants.

Il me semble que pour COVID ce soit le cas.

Hier soir, je suis tombé sur une vidéo-interview de Denis Robert, qui a fortement alimenté ma réflexion.

Il y a quelques années, j’ai fait un tout petit bout de chemin avec Denis Robert. C’est un homme intéressant et intelligent, mais c’est un croyant égalitariste, donc un candidat au délire. C’est aussi un carnassier rusé, donc un collectiviste dangereux.

Il interview dans cette vidéo ; https://youtu.be/2QFirQKLhEI un pédopsychiatre, le docteur Thierry Gourvenec. C’était il y a un an. C’est très, très, intéressant.

Une petite frustration cependant.

Le docteur Gourvenec explique que les délires collectifs cachent la plupart du temps un choc violent, une peur intense, par exemple la fin programmée par lui-même de Charles De Gaulle à la tête de la France en ce qui concerne la Rumeur délirante d’Orléans en 1969.

Curieusement, il faiblit sous les attaques de Denis Robert, délirant du COVID, et ne précisera pas sa pensée quant au choc de peur qui aurait pu générer le délire COVID, alors que visiblement il a sa petite idée. Il sème quand même in fine le doute dans l’esprit de Denis Robert, c’est intéressant.

Cette idée de délire collectif éclaire l’histoire violemment.

Les délires de Louis XIV, dont Versailles et sa cour – dix mille courtisans — vont précipiter la France vers la révolution. Que sont les guerres de 14 et de 39 si ce n’est des délires collectifs ? Et tant d’autres phénomènes incroyables qui s’expliquent si l’on accepte l’idée du délire collectif.

L’état de délire étant caractérisé par l’incohérence des pensées et des décisions, la perte de repère logique, l’impossibilité de raisonner objectivement autrement qu’à travers le filtre de l’objet du délire, le refus d’une autre vérité que celle du délire. L’aboutissement du délire, s’il en est un, étant la sidération.

Bien des situations dans le monde suivent ou ont suivi ce cheminement, n’ont pas d’autres explications. Le délire collectif serait plutôt la norme que l’exception, il me semble.

Plus avant, en 1995, est publié : “Mécanismes mentaux, mécanismes sociaux, de la psychose à la panique” Sous la direction de Henri Grivois, Jean-Pierre Dupuy.

Je n’en connais qu’un extrait public, que voici :

“Pour bien comprendre un délire et pour pouvoir lui appliquer le traitement le plus approprié, le médecin a besoin de savoir quel en a été le point de départ. Or cet événement est d’autant plus facile à discerner qu’on peut observer ce délire à une période plus proche de ses débuts. Au contraire, plus on laisse à la maladie le temps de se développer, plus il se dérobe à l’observation ; c’est que, chemin faisant, toutes sortes d’interprétations sont intervenues… Entre un délire systématisé et les impressions premières qui lui ont donné naissance, la distance est souvent considérable. Il en est de même pour la pensée religieuse.”

Il s’agit d’une citation d’Émile Durkheim, que j’ai trouvée suffisamment séduisante pour acheter l’ouvrage, que j’aurai la semaine prochaine.

Donc le délire collectif, peu étudié, serait une maladie collective réelle.

Quel chantier s’ouvre à nous…. Quelle découverte en ce qui me concerne.

Dans le genre : retour à l’envoyeur…pour le délire fiscal.

Bercy nid de fous délirants ? C’est à étudier…

Revenons à COVID.

Si tout cela s’avère n’être qu’un délire, ce qui aujourd’hui commence à être fortement sous-entendu, quel échec pour Macron.

Car que demande-t-on à un homme de l’Etat ?  Pas grand-chose mais, à minima, de nous protéger des délires collectifs, de garder toute sa tête quand notre groupe la perd.

De ne pas céder à la panique et évidemment encore moins de l’amplifier.

Suivez mon regard… Attendons d’y voir plus clair.

En ce qui concerne le choc violent, la peur irrépressible, ayant enclenché ce délire ?

J’ai ma petite idée.

Je propose la terreur de perdre la domination mondiale pour les occidentaux et leurs affidés, au profit des asiatiques. Avec tout ce que cela suppose quant à la qualité de vie entre : être dominant ou dominé. Explication qui peut aussi englober le délire écologique…

Pourtant, les soins me paraissent simples pour contrer le délire collectif : il suffit de redonner la liberté à l’individu… il cassera facilement le délire collectif s’il peut s’en échapper.

Bien à vous. H. Dumas

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COVID , le prix à payer

Encore une fin d’année catastrophique, ou plutôt voici une nouvelle année qui commence mal, au choix.

Quelques-unes de ces incohérences qui nous perturbent gravement :

  • le “vaccin” contre COVID, contrairement à ce qui nous est laissé supposer, n’est pas gratuit, nous le payons par l’impôt.
  • Bien pire, nous n’en connaissons pas le coût, alors que c’est nous qui payons.
  • Le “vaccin” obligatoire, tout rappel confondu, serait efficace à un gros 50%, sans qu’une certitude scientifique ne soit apportée sur ces chiffres. C’est un peu comme si les hommes de l’Etat nous obligeaient à leur acheter une voiture qui aurait une chance sur deux de voir sa direction se casser en nous projetant contre un arbre.
  • Étrange similitude entre COVID et collectivisme. C’est à dire un projet collectif qui isole. Un même révélateur d’isolation : la peur de l’autre par qui arriverait le déchaînement de la violence mortelle.
  • L’exigence du sacrifice du plus grand nombre au profit incertain d’une minorité dont le destin ne change pas malgré ce sacrifice. Un échec total, qui justifie paradoxalement l’intensification du sacrifice inutile.
  • Une élite non concernée qui s’épanouit et se renforce au détriment de l’ensemble, qui échappe aux contraintes sans conséquence notable pour elle.
  • Supporterions-nous un chauffage qui ne chauffe pas, un réfrigérateur qui ne rafraîchirait pas, un transport immobile ? Comment pouvons-nous accepter un “vaccin” qui ne vaccine pas ? Qui simplement réduirait le risque d’une maladie dont on sait que son destin naturel est de disparaître. Un peu comme la carence du chauffage s’estompe l’été venu, sans besoin du chauffagiste.
  • Guerres napoléoniennes, 14-18, 39-45 et COVID, même scénario : sacrifice de la jeunesse aux fantasmes de la vieillesse, mais sans même les “faits d’armes”. Le bide complet.
  • Un silence assourdissant des 220 000 médecins français qui, hors quelques exceptions respectables, ont avalé les couleuvres des hommes de l’Etat. Par incompétence ? Par intérêt ? Par désespérance ?

Cette liste n’est pas exhaustive. COVID a été l’unique star des informations depuis deux ans.

La société COVID, un immense désert où l’humanité a le derrière en l’air et la tête dans le sable.

Attention aux coups de soleil sur les fesses et aux vertiges quand tous relèveront la tête.

Bonnes fêtes quand même.  H. Dumas

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