Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La si fragile démocratie

La démocratie est le pendant du marché au service de la politique.

Elle en possède les mêmes avantages et les mêmes inconvénients. Elle est basée sur la liberté de choix et sur la confiance, elle suppose une égalité d’information. Elle est dépourvue face au mensonge et à la mauvaise foi.

L’information en démocratie ne s’obtient que par la proximité du candidat. Elle est vite au bout de ses limites lorsqu’il s’agit de voter pour un personnage inaccessible, puisqu’aussitôt les informations le concernant ne seront plus vérifiables.

La fausse information, traquée sur les marchés, est au contraire le fer de lance de la démocratie. Le savoir-faire de l’homme politique se juge à ses promesses “qui n’engagent que ceux qui y croient”.

Tout cela tient au fait que pour obtenir une majorité le ciment idéal est : la croyance partagée.

La croyance étant l’inverse du doute, lui-même terreau indispensable à l’intelligence, on devine le problème : la connerie arrive au galop.

Les croyances paralysent l’intelligence. La démocratie sourit aux croyances, ainsi en son sein les luttes démocratiques pour le pouvoir, qui instillent des croyances, sont affligeantes.

Et pourtant :

Tout comme le marché, qui lui aussi est torturé par ses croyances, la démocratie garde une intelligence de base qui lui permet d’absorber ses échecs est d’en renaitre plus forte au service du groupe qui la pratique.

Je n’ai pas d’explication à ce mystère, lié sans doute à la liberté de penser et d’être sans lesquelles il n’est pas de véritable démocratie.

Tiraillé dans tous les sens depuis des millénaires le marché finit toujours par s’imposer.

Beaucoup plus récente, mais bâtie sur les mêmes bases et allant de conserve, il semble que la démocratie soit capable de la même chose.

Quelques croyances, non exhaustives, qui polluent la démocratie.

L’homme providentiel

La croyance en l’homme providentiel présuppose d’avoir au préalable rendu responsable la démocratie des tares qui pourtant lui sont imposées, de l’avoir discréditée.

Hitler déclarait : ” On ne prétendra pas, j’espère, que des hommes d’Etat naissent par centaines des bulletins de vote d’électeurs qui sont tout plutôt qu’intelligents. On ne saurait assez s’élever contre l’idée absurde que le génie pourrait être le fruit du suffrage universel…. Tout ce qui a été réalisé d’extraordinaire depuis que le monde est monde l’a été par des actions individuelles.”

On connait la suite après que les Allemands ont cru majoritairement à cette idée de l’homme providentiel.

De nos jours l’idée de l’arrivée de l’homme providentiel est hélas largement répandue.

L’égalité de résultat

L’égalité initiale d’informations et de moyens est la base indispensable à l’exercice de la démocratie. De la façon la plus perverse qui soit certains ont distillé, avec succès, l’idée que l’égalité devait se comprendre en fonction du résultat, quels que soient les efforts ou compétences des citoyens.

La conséquence a été la légalisation du vol au bénéfice d’autrui : l’impôt progressif, et son corollaires l’intervention de l’Etat dans le marché.

Tout a été essayé à ce sujet y compris la suppression totale du marché au profit de cette croyance. Les échecs se sont accumulés, aucune réussite n’est à mettre en avant.

Pourtant l’égalitarisme est une croyance très actuelle, pratiquement majoritaire.

La primauté de l’initiative collective sur l’initiative personnelle

Cette croyance est largement entretenue par les campagnes électorales.

Il n’est pas rare que les candidats au pouvoir collectif promettent aux citoyens de régler pour eux leurs problèmes personnels. Cela finit toujours par un échec tant la sphère des actions collectives est différente de celle des vies individuelles. Ce ne sont pas les mêmes contraintes, pas les mêmes objectifs, ni les mêmes moyens à mettre en œuvre.

Nous avons la nécessité d’assumer notre vie personnelle et de participer à la marche de celle du groupe. Les confondre est une erreur dangereuse et développer anormalement l’une au profit de l’autre est suicidaire.

L’infaillibilité de la démocratie

Cette croyance se retrouve chez les dirigés, ce qui peut se comprendre, mais aussi chez les dirigeants, ce qui est plus troublant.

Comment un homme de l’Etat pourrait-il se fourvoyer sur son compte au point de penser qu’il détient la vérité ? En réalité, il ne peut être alors que mû par le mensonge, voire carrément l’escroquerie.

Pour les citoyens ce n’est qu’une croyance de plus à mettre au rayon des accessoires qui accompagnent la démocratie, que l’ont doit éviter comme toutes les autres.

Conclusion

La démocratie, de mon point de vue, reste la bonne solution, même lorsqu’elle se trompe, puisque, comme le marché elle possède en elle la force d’accepter ses erreurs et de pouvoir en renaître.

Dénoncer les croyances mortelles pour la démocratie est un devoir. Nous tentons de le faire sur ce blog, nous n’en tirons pas grand avantage et beaucoup d’inconvénients.

Qui plus est, il est largement probable que nous ne les repérions pas toutes tant elles avancent masquées.

La dernière en date, l’écologie, va nous donner du fil à retordre…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 232 vues

L’impunité technocratique : l’engrenage fatal.

Tous les pouvoirs souhaitent bénéficier de l’impunité. Tous les pouvoirs savent que du simple fait de leur existence, de leur exercice, ils vont générer des opposants qui rêveront de les juger, de les condamner.

C’est pourquoi, d’une manière ou d’une autre, les pouvoirs imposent leur impunité, légale ou factuelle.

Avant d’aller plus en avant je souhaite préciser que ce billet vise les pouvoirs basés sur une adhésion populaire, plus particulièrement sur une croyance qui s’installe presque naturellement, qui est majoritaire, qui engendre des civilisations.

Je veux parler des croyances — pas de la raison, pas de la réalité — qui sous-tendent les pouvoirs significatifs qui traversent les siècles. Ces croyances, naturellement fédéralistes, dont s’emparent les hommes de l’Etat pour installer leur pouvoir. Elles sont situationnelles.

Par exemple, remontons au 17ème siècle.

L’espérance de vie est de 25 ans. Il est probable que, même à cette époque, cette espérance de vie est frustrante. Quelques exemples de personnes âgées, largement minoritaires, apportent alors la preuve que la vie pourrait être beaucoup plus longue.

Celui qui opportunément promet cette prolongation, au ciel, dans la vie éternelle, peut facilement installer une croyance fédératrice, vecteur de pouvoir pour ceux qui prétendent la représenter.

C’est ainsi qu’à partir du paradis, dans les cieux, prolongation de la trop courte vie sur terre, l’église va installer un pouvoir d’une puissance sans équivalant, qui s’imposera à tous, y compris aux monarques.

Ce pouvoir permettra tous les excès, en toute impunité. Par exemple, jusqu’à récemment, la pédo-homosexualité pourra s’épanouir librement au sein de l’église, couverte par la structure, voilà une impunité qui a traversé les siècles, qui est énorme.

Conclusion

L’homme n’est que binaire. Il est composé d’une pulsion de vie et d’une terreur de mort. L’humanité tout entière est enfermée dans l’espace défini entre ces deux limites.

Revenons à aujourd’hui

L’espérance de vie est de 80 ans. A cet âge la prolongation n’est plus un rêve. Il est temps de disparaître. La terreur de la mort perd en intensité.

Reste la pulsion de vie et la question existentielle : ai-je réussi ma vie ?

Les malins qui portent l’idée que même ceux qui ont tout raté doivent être considérés comme ayant réussi, étant égaux, tiennent la croyance fondatrice, celle qui va envouter le plus grand nombre, ouvrir les portes du pouvoir.

C’est ainsi que l’égalitarisme est une croyance fédératrice, indéracinable.

Cette croyance a son église : la technocratie. Elle se compose exclusivement de la fonction publique, seul espace où aucun résultat n’est attendu, où les différences peuvent être cachées. Elle englobe l’intégralité de la fonction publique, tous les échelons, du plus modeste au plus en vue.

Ils sont tous les gardiens de cette croyance. Notons au passage qu’elle est dévastatrice, mais ce n’est pas le sujet.

C’est donc acté, les fonctionnaires sont les zélotes de l’égalitarisme, ils en sont les représentants, ils détiennent le pouvoir que leur a confié la majorité qui adhère à cette croyance.

Et maintenant l’impunité

Ils l’ont statutairement, ils la revendiquent, ils l’exigent à tout propos.

Ils ne sont pas différents de tous les hommes de pouvoir, tous grossiers, indélicats, sans empathie, indifférents à la liberté des autres, très attachés à la leur, ils tuent sans même s’en apercevoir.

Cette impunité se traduit dans la loi, mais aussi dans le silence de la loi.

Par exemple, pour une raison, connue ou inconnue de vous, vous avez déplu fortement à un tenant du pouvoir, simple fonctionnaire de base, il lui sera possible de solliciter de son chef ou de ses collègues des sanctions contre-vous, sans qu’il ait besoin d’invoquer la loi, sa simple contrariété suffira.

Plus vous monterez dans la hiérarchie pour demander justice, plus il sera couvert.

Enfin, la justice elle-même, si cela va jusqu’à elle, couvrira cette cheville ouvrière du pouvoir.

L’incroyable

Le plus ahurissant est que tous ces fonctionnaires trouvent cela parfaitement normal. C’est confondant.

Pire, ils se croient en si bon droit qu’Is sont prêts à déclarer la guerre aux croyances anciennes, à ceux qui ont encore besoin du paradis tant leur vie leur parait misérable.

Ils n’ont aucune conscience d’être absolument identiques aux croyants qu’ils montrent du doigt.

Tout croyant et une bombe en devenir, un ennemi de l’humanité. Nous parlerons une autre fois du montage de base de la croyance écologique, qui n’est jamais qu’un déni de responsabilité.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
1 041 vues

Il faut lire “Tant qu’on est tout les deux” de Gaël Tchakaloff.

Je ne m’étendrai pas sur le style de cet ouvrage, mes compétences ne me le permettent pas.

En tant que lecteur ordinaire je dirais que la façon de l’auteur — un peu initiatique et snob — de décrire l’ambiance et les situations me gêne.

Mais en fait, le but émotionnel pourrait-il être atteint plus simplement ? Ce n’est pas certain puisque tout en ce couple n’est qu’ambiguïté et snobisme.

Ce que j’ai découvert

D’abord l’immaturité situationnelle de Macron.

Comme tout le monde, j’avais été sidéré par la fameuse romance qui consiste à se sauter sa prof de français — rêve lubrique de tous les lycéens qui finit toujours très mal s’il se réalise — pour finir avec elle à la Présidence de la République.

La réalité Macron qui apparait dans l’ouvrage est plus complexe et en même temps tellement évidente qu’elle ne m’avait pas sauté aux yeux.

Ce garçon n’a pas eu de jeunesse, de vie.

Cornaqué par sa grand’mère, il s’est retrouvé sous les influences croisées de deux femmes du même âge, sa mère et sa conquête. Ce triumvirat de choc, en compétition entre elles, n’avait qu’un seul but, en faire un érudit.

Elles lui apportèrent tout pour qu’à aucun moment il ne soit distrait du but. Donc pas de jeunesse, pas de folie, pas de vie pour ce garçon docile et devenu le champion prévu, à l’exclusion de toute autre expérience.

C’est le Rafael Nadal de l’érudition.

La question qui surgit : en quoi cet exploit prédispose-t-il à diriger un pays ? En rien.

C’est la deuxième découverte

Chaque jour qui passe, Macron s’escrime à essayer de comprendre la vraie vie qu’il ne connait pas. Il questionne tout le temps et tout le monde.

Evidemment, placé où il est, il ne reçoit que des réponses falsifiées.

Il est, objectivement, le jeune prince arrivé prématurément sur le trône que les régentes initient. C’est nous qui payons la facture de sa formation sur le tas.

Nous ne sommes pas en monarchie, il y a peu de chance qu’il dispose du temps suffisant pour parfaire sa formation, nous ne saurons donc sans doute jamais s’il était doué pour le poste.

C’est la troisième découverte

Il n’a pas les réflexes voulus pour commander.

Les réponses qu’il obtient aux questions qu’il pose ne lui servent à rien, elles ne peuvent pas remplacer l’expérience. Pas plus que les questions que vous posez à votre moniteur d’auto-école ne peuvent remplacer les milliers de kilomètres nécessaires pour savoir conduire.

Que les réponses qu’il obtient viennent d’un administratif ou d’un privé, inexorablement elles incluent un biais du fait de sa position au sommet du pouvoir.

Que faire d’un retour biaisé ?

C’est donc autour de lui la pétaudière intégrale. Nous le devinions. Notre société est verrouillée par son administration, l’amicale des fonctionnaires qui la contrôle y trouve son avantage, alors les fuites sont rares.

Il faut ce livre pour lire ceci : “… il a un entourage qui est vraiment très faible. Très, très faible. Il ne fait pas confiance aux autres, parce qu’il n’a pas confiance en lui…. Emmanuel croit en lui, croit en son étoile, si ce n’est qu’il a peu confiance en lui. Ça se voit dans ses décisions, dans ses arbitrages, il hésite un temps fou avant de trancher, de nommer, ses hésitations sont le reflet de celles qu’il a sur lui-même… ne s’en sortent autour de lui que ceux qui sont très forts, très solides, très durs, qui ne demandent pas l’autorisation pour aller pisser, parce que de toute façon il ne sait pas leur répondre…”

La personne à qui l’auteur donne ici la parole se trompe il me semble.

Si Macron doute et pose des questions, c’est qu’il est probablement très intelligent. A la place où il se trouve, il aurait pu prendre le melon et cacher par un excès d’autorité sa totale inexpérience.

Donc ne lui jetons pas la pierre, mais actons que son parcours en a fait un être hors sol, loin de toute réalité, qu’à plus de quarante-trois ans ces manques ne sont plus rattrapables. Pour reprendre Nadal, heureusement pour lui qu’il ne s’est pas mis au tennis à quarante-trois ans…

Enfin la quatrième découverte

L’initiatrice est superficielle. Distante de l’orbite dans laquelle elle a envoyé son satellite, qu’elle aurait plutôt vu dans la littérature, le théâtre, la peinture, etc… tout sauf la vraie vie.

Brigitte Macron observe — ravie a-t-on l’impression — sa peluche se crocheter avec les bouffeurs de peluche. Pour elle l’expérience est limitée dans le temps, elle peut donc n’être que simple curiosité.

Sauf quand ça cogne fort, là elle craint.

Marionnette Macron ? Peut-on aller jusque là ? Franchement je ne le crois pas.

Décalé, tétanisé par les enjeux ? Oui, je le pense.

Sincère, surpris par le pouvoir et ses marigots peu ragoutants ? c’est ainsi que je le vois. Donc incapable de répondre aux besoins du pays, comme Mikhaïl Gorbatchev a qui je le compare depuis le début.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
836 vues

L’œuvre de Thomas PIKETTY justifiera-t-elle le plus grand meurtre politique de tous les temps ?

Je viens de terminer — première lecture de mise en bouche — le dernier ouvrage de Thomas PIKETTY : “Une brève histoire de l’égalité”. Un titre accrocheur, qui fait saliver.

Tous les grands meurtres politiques suivent le même cheminement et demandent le même concours de circonstances : Le discours littéraire d’un penseur pervers ou sincère séduisant une masse insatisfaite rencontrant un agitateur activiste déshumanisé et fanatisé, puis… les fusils.

Quelques résultats récents, toutes nations confondues :

          – Révolution de 1789, environ 2M de morts

          – Empire napoléonien, environ 5M de morts.

          – Guerre de 14, environ 18M de morts

          – Guerre de 1939, environ 60M de morts

          – Communisme, environ 100M de morts.

Ces chiffres sont-ils justes ou au contraire critiquables ? Je n’en sais rien et là n’est pas la question. Ils n’ont pour but que d’imager la terrifiante efficacité d’un sentiment intellectuel diffusé par l’écrit et le verbe, suivi de l’action fanatique qu’il peut générer.

Piketty, utilise deux postures :

          – Celle de l’érudit. Elle consiste à connaître sur un sujet donné tout ce qui a pu être diffusé et à le reprendre dans son propos, prenant ainsi à témoin des auteurs souvent morts où flattés de la reprise et donc silencieux sur son usage.

          – Celle pseudo-scientifique de l’utilisation des chiffres pour prouver ses dires, sans que la preuve scientifique de cette utilisation soit rapportée.

Son ouvrage aurait pu s’appeler : “Voler pour le compte d’autrui”.

En effet Piketty a deux obsessions :

          L’Etat social et l’impôt progressif

Face à ces deux obsessions il s’oblige à quelques contorsions.

Il ne définit pas l’Etat, mais on se doute qu’il comprend parfaitement ce qu’il est, c’est-à-dire rien, puisqu’il affirme à juste titre : “Les société humaines inventent en permanence des règles et des institutions… mais il s’agit toujours de choix politiques et réversibles”. Donc l’Etat n’est que conventions, déchirables à volonté, dont le bénéfice profite toujours, in fine, aux hommes de l’Etat exclusivement. Puis, il base tout son ouvrage sur cette abstraction : l’Etat. Ouvrage très peu scientifique, très politique, inévitablement sectaire.

Il ne définit pas l’économie qu’il confond avec les trésoreries personnelles. Rien sur le capital, sa nécessaire constitution, les moyens de le constituer. Il se contente de le diviser également.

Tout cela est puéril et primaire, habillé des oripeaux du scientisme et du savoir, facilement récupérable, extrêmement dangereux.

Dans ce verbiage volontairement illisible , quelques perles.

Les chiffres

Piketty affirme que 10% des plus riches possèdent 55% de la propriété immobilière. A Sète il y a 32 350 propriétés foncières pour 40 000 habitants et 30 000 foyers fiscaux, dont seulement 42% paient l’impôt. 10% de ces foyers fiscaux, soit 3 000 seraient donc propriétaires de 55% de tout le foncier de Sète, chacun possèderait 17.800/3000 = 6 propriétés. Ce n’est pas le cas, il n’y a pas 3000 sétois possédant 6 propriétés foncières.

D’où vient l’erreur ? Peu importe, la non prise en compte des institutionnels, des propriétés industrielles, etc… il faut simplement retenir le tour de passe-passe de Piketty avec les chiffres tout au long de son ouvrage.

L’histoire

Piketty fait commencer l’histoire industrielle par l’esclavage. Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle majeure. L’esclavage est la ponctuation de fin de l’époque agraire.

Au contraire l’industrialisation multipliant les exploités leur a donné une part de pouvoir face aux exploiteurs, qu’ils surent utiliser pour justement sortir de l’esclavage.

Piketty lui-même reconnait que le Nord des Etats-Unis industriel a imposé au Sud agraire la suppression de l’esclavage, au prix d’une guerre civile dévastatrice.

Le sens de l’histoire

Piketty prétend que c’est la volonté politique qui construit les sociétés. Alors que tout prouve le contraire, les politiques ont toujours un temps de retard sur les sociétés, sur l’opinion publique, au point que ce retard crée des situations de blocage qui génèrent les conflits révolutionnaires.

Le blocage politique de Louis XVI et des siens a fini sur la révolution, les politiques n’ont accouché de la république que cent ans plus tard.

L’économie

Elle se résume pour Piketty aux quelques multinationales qu’il hait, et aux héritages qu’il combat. Il ne comprend rien aux nécessités de l’accumulation et de la transmission, au nombre restreint d’hommes qui en sont capables. Rien à la création, aux difficultés de décider, à la solitude du pouvoir économique – aussi politique – et il nous parle de bisounours, de bonheur de jouir sans réserve et sans souci.

L’impôt progressif

Involontairement il fait le panégyrique de l’impôt minimum, puisqu’il démontre que les périodes de puissance sont celles où l’impôt est réduit.

Il ne voit dans l’impôt que le fruit consommable, il escamote le vol qu’il représente, les dégâts sur l’économie, il le légitime démagogiquement.

Il oublie de dire qu’un pays faible est à la merci des autres, pendant qu’il constate qu’alors que nous étions forts les faibles étaient à notre merci. Manque d’objectivité flagrant. Il le compense en faisant mine de pouvoir compter sur un homme transformé à l’échelle mondiale… on connait la suite.

Conclusion

L’Etat social est une imposture, puisque l’Etat n’existe pas et que ceux qui disent le représenter n’ont, de tout temps, jamais fait la démonstration d’être “sociaux”. Qu’y peut Piketty ? Seule la propriété nous protège d’eux.

L’impôt progressif est un vol pour le compte d’autrui, dont il faut souhaiter qu’il soit un jour condamnable.

L’égalité

Elle n’existe pas. Probablement nulle part dans l’univers. Aurait-elle un intérêt ? Rien n’est moins sûr.

La mettre, tel que le fait Piketty comme un but permettant tous les excès législatifs donc militaires, entre les mains de gens simples et malheureux dans la période que nous vivons est une très lourde responsabilité. Je me préfère dans ma peau que dans la sienne. N’est pas Pol Pot qui veut.

Autres réponses

Des réponses simples pourraient être apportées au discours fallacieux de Piketty, mais elles seraient considérées comme populistes.

Par exemple

Pourrait-on garder de l’intérêt pour le Football si l’équipe de France sélectionnait à chaque match des joueurs uniquement désireux de jouer au football, pris dans tous les clubs non classés de France. Y aurait-il des spectateurs ? Le bonheur de ces joueurs serait-il réel ?

Pourrait-on décider que toute étude soit sanctionnée par un diplôme de polytechnicien, quel que soit l’investissement et les capacités des étudiants ?

Pourrait-on donner un temps d’union obligatoire aux personnes laides avec des personnes belles pour éviter toute frustration ?

Pourrait-on définir un algorithme permettant des unions irrévocables pour éviter les divorces destructeurs ?

Etc…

Pour finir

Peu liront cet ouvrage de Piketty, indigeste et démagogue, trompeur et générateur de haine sous couvert de compassion et d’objectivité.

Mais, si la presse le souhaite, ce qui est probable, il peut prendre la place du Capital de Marx, de Mein Kampf d’Hitler, tant les hommes sont friands d’excuses pour piller au lieu de travailler, d’économiser et de transmettre. Même si personne ne l’a lu….

Il peut favoriser l’avènement d’un tueur de masse type Lénine, Staline, Mao, Castro, etc…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,86 sur 5 (7 avis)
Loading...
909 vues

La loi est encore au bout du fusil

Un haut fonctionnaire dont le nom est dissimulé derrière un pseudo fait état, sur le site “Atlantico” quelques fois pertinent… mais pas toujours, du fait que l’obligation vaccinale est illégale parce qu’intervenant pour des vaccins en phase d’essai clinique.

Effectivement, l’utilisation de vaccins ou médicaments en phase d’essai clinique suppose l’accord circonstancié et éclairé du vacciné. L’affaire est entendue, la vaccination obligatoire est illégale. C’est incontestable. Mais la vaccination COVID n’est pas obligatoire, même si le pass sanitaire est une perfidie qui rend de fait la vaccination obligatoire.

Ce qui est contestable est que ce haut fonctionnaire tente de nous faire croire que la loi existe, donc que l’Etat existe. Donc que les hauts fonctionnaires sont nécessairement à la tête de l’Etat.

Alors, opposons à cela la relativité naturelle… du droit.

Nous avons déjà largement développé l’idée que l’Etat n’existe pas que seuls existent les hommes de l’Etat prétendant représenter l’Etat.

Nous sommes obligés de faire remarquer, y compris à notre haut fonctionnaire caché, que la loi n’existe pas non plus. Enfin telle qu’il semble la décrire, c’est-à-dire comme une vérité gravée dans le marbre, découlant d’une sorte d’absolu qui nous obligerait tous.

La réalité n’est pas celle-là.

Nous avons souvent parlé de la faiblesse personnelle des hommes face à la nature qui les oblige à se regrouper pour des besoins ponctuels. Lors de ces regroupements des conventions s’établissent, naturellement ou par la force, ces conventions ne sont rien d’autre que des conventions même lorsqu’on les appelle pompeusement des lois.

Comme toute convention elles sont appelées à être modifiées, elles ne sont pas éternelles, elles ne sont que le fruit de décisions humaines, elles ne sont pas divines comme le croient — où font mine de le croire encore — certains groupes.

Ces conventions ont toutes un point commun, elles sont imposées par la force, qui la plupart du temps les a elle-même créées. Leur attribuer une légitimité au-dessus des opinions publiques est une farce… de mauvais goût, parce que mortelle.

Viendrait-il à l’idée de quelqu’un de faire remarquer à un taliban, armé jusqu’aux dents, qu’il est en infraction dans un sens interdit à Kaboul ? Ou encore à un réfugié de Kaboul en fuite qu’il n’est pas dans la bonne file à l’aéroport ?

La loi s’efface quand les conditions de son application sont dépassées.

Il reste alors l’essentiel : la raison, la recherche de la vérité, l’intégrité, l’honnêteté, l’harmonisation des intérêts individuels et collectifs, toutes choses qui nous concernent tous, sans référence aux conventions passées ou en cours, mais dans le cadre de la mise en place de nouvelles conventions adaptées à la crise.

C’est dans ce cadre qu’il faut analyser la vaccination obligatoire.

L’affaire n’est pas simple. Depuis plusieurs décennies les scientifiques piétinent, s’impatientent, avec l’espoir d’avoir progressé en génétique et d’être capables de faire faire un grand pas à l’humanité en ce domaine.

Se trompent-ils ? c’est fort possible, mais ce n’est pas certain.

En tout cas aujourd’hui la preuve semble être faite que le vaccin est un échec puisqu’il n’empêcherait ni le développement de la maladie ni sa transmission, d’après les premiers chiffres disponibles mondialement.

Dans cette réalité que nous découvrons, qu’en est-il de la position des politiques, des hommes de l’Etat qui peuvent décider pour nous par la force ?

D’abord nous constatons objectivement de leur part une suite de mensonges inacceptables, souvent relevés dans des caricatures qui les rendent ridicules. Mais au delà du rire ces mensonges sont d’une grande gravité.

Etablis pour notre bien ? Qu’importe, là n’est pas la question. Ils entachent toutes les décisions des hommes de l’Etat dans l’affaire COVID.

L’affaire des vaccins ne sera-t-elle qu’un fiasco par rapport à COVID, ou, plus grave, le vaccin aura-t-il des conséquences ultérieures sur la santé des vaccinés ? Nul ne le sait il semblerait.

Que vient faire la loi dans ce désordre mondial ? Rien, elle n’est pas adaptée.

Les hommes de l’Etat sont dans le cadre de leurs devoirs de morale, de justice, d’efficacité, pour lequel normalement ils se présentent au suffrage universel, et non face à je ne sais qu’elle loi illégitimement déclarée absolue.

Espérons qu’ils agissent sincèrement — ce qui objectivement ne parait pas évident — en dehors de toute ambition personnelle, au service du groupe, et qu’ils auront l’honneur et le courage d’arrêter les frais s’ils perçoivent qu’ils se sont trompés, qu’ils accepteront de payer personnellement le prix de leurs erreurs éventuelles.

C’est cela qui compte et non je ne sais qu’elles lois opposables mais décalées par rapport aux faits.

La montée de l’agressivité entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre le vaccin ou le pass sanitaire est contre-productive et dangereuse. Elle sépare les familles, dresse les hommes les uns contre les autres, face à un problème relativement grave, mais marginal par rapport à ceux qui arrivent et pour lesquels la cohésion de tous sera indispensable et… probablement terriblement difficile à obtenir.

Il suffit de parler de Bercy, des impôts, de l’égalitarisme…. pour s’en convaincre.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
787 vues

Le “Chut” de Kaboul

Chut, n’en parlez pas : Pourquoi un pays, après vingt ans de gestion occidentale, se jette dans les bras des Talibans ?

Parce qu’il apparait bien que les Talibans n’aient pas ou très peu combattu pour redevenir les patrons de l’Afghanistan. Alors qu’ils ont le même profil qu’au moment de leur défaite.

Il a donc bien fallu que l’organisation occidentale de la société afghane ne convainc pas les afghans, en dehors de la petite minorité qui tente de s’enfuir, justement en occident, où je crais qu’elle soit déçue.

Si tout simplement l’inversion des valeurs, devenue la règle de notre société, engendrant une corruption morale et matérielle évidente, ne séduisait pas le reste du monde.

L’occident c’est Napoléon et les Westerns. Je résume évidemment.

Mais, en gros, l’image véhiculée c’était le souhait de justice, la récompense du mérite, le don de soi, la parole donnée et l’honneur. En découlant, la sanction du traitre, du corrompu, du délateur, du menteur, du lâche. En quelque sorte : le monde des héros, des demi-dieux.

Tout cela n’a plus cour en occident. L’égalitarisme est passé par là.

Aujourd’hui le mérite est sacrifié sur l’hôtel de l’appartenance, elle-même plus liée à l’intrigue qu’à la compétence. La justice dépend d’abord de l’appartenance, la parole donnée a disparu. Quant à l’honneur il appartient aux prédateurs qui volent les actifs pour faciliter la vie des inactifs.

Comment ne pas espérer, en lieu et place de cet Occident décadent, le regard bienveillant d’un Dieu qui aurait la capacité de récompenser, par-delà les hommes, ceux qui seraient des héros.

Même si cette chimère est d’expérience inexistante, si les églises ont fait la démonstration, toutes confondues, qu’elles ne servent qu’elles-mêmes, il semble bien que les Talibans aient joué cette carte et ont gagné.

Il est probable que la partie se rejouera ailleurs, tant les hommes ont besoin d’espérer pouvoir accéder au statut de héros, même si au fond d’eux ils savent ne pas en avoir les moyens.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,29 sur 5 (7 avis)
Loading...
752 vues

Retour sur la bureaucratie

J’entends ceux qui me disent qu’une société sans une organisation administrative – que l’on appelle péjorativement bureaucratie – ne peut pas exister.

Il faut bien, disent-ils, organiser la vie en commun, appliquer un minimum de règles, alimenter le souvenir des choses par le classement, etc…

J’avais, il y a quelques années, publié un billet sur la nécessité de l’administration, mais aussi sur le sens vital de son fonctionnement.

J’ai cherché ce billet dans les archives du blog sans le trouver. Cependant, en me plongeant dans ces archives j’ai été stupéfait par deux choses :

– depuis plus de dix ans notre discours n’a pas changé,

– depuis le même temps la situation non plus n’a pas changé.

Peut-on parler d’un échec ?

En termes d’audience probablement. On ne peut pas dire que ce blog ait attiré la foule contrairement aux centaines de milliers de followers de bien des sites pourtant superficiels… enfin… question d’opinion.

En termes de constat sociétal et prévisionnel, je crains au contraire que nous soyons toujours dans le vrai et que le dénouement approche dangereusement, alors que notre but était d’alerter pour éviter justement la catastrophe.

Revenons à l’administration

Dans ce billet enfoui, introuvable, je précisais que la bureaucratie est liée à toute organisation, qu’elle lui est consubstantielle, que sa neutralité s’impose. Mais, si elle s’engage elle ne doit pas le faire du sommet vers la base pour ordonner, mais de la base vers le sommet pour informer.

Dans le monde libéral où la société fonctionne au bénéfice des intéressés ou clients l’administration est à leur service et remonte aux décideurs leurs souhaits ou leurs besoins.

Dans le monde collectiviste où la société fonctionne alors pour plier l’assujetti aux règles éditées par le pouvoir – pour le bien des administrés est-il prétendu – l’administration est au service des décideurs, elle a alors un rôle de coercition, elle redescend les ordres et en impose l’application à la population.

On perçoit que selon le but un sens de fonctionnement se met en place, que de ce sens découle la personnalité et l’usage de l’administration.

Dans nos sociétés, où la pensée collectiviste est majoritaire, l’administration est néfaste aux individus, sans que l’on puisse affirmer en contrepartie une utilité quelconque de sa part.

C’est dans ce cadre que les auteurs de ce blog s’autorisent à critiquer vertement l’administration française.

Ce billet m’amène à mettre sur la table la question de la présentation du blog, en supposant que celle-ci aurait une incidence sur l’écoute dont nous bénéficions.

Il est clair que ce blog s’insurge d’abord contre Bercy et ses pillages, qu’il le fait à partir de faits vrais et vécus, qu’ensuite avec la même méthode il évoque d’autres aspects administratifs.

Ce faisant, il brave la terreur fiscale et peut, à juste titre, faire peur. Notre blog lui-même est constamment l’objet d’attaques ouvertes ou occultes de la part des hommes de l’Etat, plus particulièrement de Bercy et de la justice qui lui est inféodée.

Evidemment, en attaquant plus particulièrement Bercy nous touchons l’outil de la pensée collectiviste qui rend l’administration néfaste, son moteur, ses officiants meurtriers.

Si nous décidions de ne plus axer notre blog sur Bercy, de l’ouvrir à une simple réflexion politique, les choses seraient sans doute plus simples.

Mais alors nous rejoindrions la masse des débatteurs, cela nous donnerait peut-être une dimension électorale, mais pourquoi faire ? Si dans le même temps nous relâchons la pression sur le cœur du réacteur, sur la machine infernale et ses collabos.

J’ose espérer que notre sacrifice est utile, quel qu’en soit le coût… même si aujourd’hui il peut paraitre excessif et dangereux.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
702 vues

Quels points communs entre KABOUL et COVID ? Tout.

Face à deux problématiques dont le point commun est la gestion d’une situation délicate, la même méthode donne les mêmes résultats.

A Kaboul des croyances claniques et religieuses d’un autre âge se superposent à l’intérieur des frontières d’un territoire riche en matières premières non exploitées. On comprend, dans une ambiance mondiale de “manque”, les concupiscences sous-jacentes qui agitent la région.

COVID exacerbe le spectre de la mort distribuée au hasard. Situation propice aux escrocs de tout poil, faiseurs de solutions miracles. Concupiscence ici aussi.

En résumé deux situations qui ne peuvent pas se dénouer seules ou individuellement, qui demandent donc une organisation minimum, une ligne de conduite morale, une adaptabilité de tous les instants, donc de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit accompagnées d’une sélection juste des meilleurs.

Au lieu de cela, dans les deux cas, l’administration prend le pouvoir.

A Kaboul un intellectuel, formé au cynisme des chiffres aux Etats-Unis, est installé et applique la méthode administrative occidentale.

Pour Covid, même méthode administrative.

Le pouvoir administratif est règlementaire. Ses règlements prennent appui sur des chiffres qui viennent toujours corroborer une logique de protection de l’acquis obtenu par l’appartenance et non par le mérite.

Rapidement le système se déconnecte de la réalité et plonge dans la corruption, à minima intellectuelle le plus souvent bassement matérielle.

A Kaboul la corruption a battu tous les records, alimentée par la fausse monnaie mondiale, jusqu’à payer une armée de cinéma, fantoche, suréquipée, vaincue par des pétoires et des mobylettes préhistoriques.

Pour Covid la corruption est plus perverse, plus littéraire. La médecine libérale, vendue, s’est largement inclinée face au dicta de l’administration qui, au lieu de tenter de soigner, a compté publiquement les morts censés lui donner raison d’imposer un vaccin qu’aujourd’hui M. Alain Fischer – M. Vaccin – reconnait inefficace.

Alors qu’une partie importante de la communauté scientifique prônait, face à cette maladie inconnue, le pragmatisme, le soin immédiat s’améliorant dans le temps, puisque les mutations étaient largement prévisibles. Elle n’a pas été entendue, elle a été ostracisée.

Les méthodes du pouvoir administratif sont simples et assimilables à une croyance.

Les croyances sont la plaie de l’humanité, l’exact inverse de la vérité.

Samuel Huntington a intitulé son ouvrage “Le choc des civilisations”, il eut été plus judicieux de titrer “Le choc des croyances”, tant, si nous n’y prenons garde, celles-ci dictent notre vie à travers les rites, les coutumes, les habitudes qui finissent par nous servir abusivement de réflexion, d’intelligence.

Mondialement l’administration est identique, elle promet la protection en échange de la servitude, refrain connu… Elle fonctionne par interdit, elle se structure par l’appartenance au détriment du mérite, elle dirige des assujettis, elle ne reconnait aucun client, elle a donc tous les droits mais aucune responsabilité de résultat.

Elle assoit son discours sur la manipulation des chiffres, qui est la base de sa propagande.

Le résultat

Il est très simple et systématique.

Décérébrée par la propagande administrative, la population accepte sa mise en esclavage jusqu’à un point de non-retour matériel où alors elle se révolte.

Mais, entretemps, l’administration aura eu raison des meilleurs, des méritants, déstabilisés par la sélection liée à l’appartenance et non au mérite, aux résultats. En France par exemple, l’Education Nationale, filiale directe de l’administration, a dérouté non seulement ceux qui pourraient exister sans elle, mais aussi ceux qu’elle forme en leur faisant croire qu’ensuite leur mérite sera apprécié alors que seule leur soumission au dogme vaudra.

Arrivée au point de non-retour, ses meilleurs éliminés, la population n’a plus comme option que de se jeter dans les bras des extrémistes, qui sont des croyants identiques à l’administration honnie, en pire.

On aimerait retrouver Voltaire et les siens, mais ils ne sont pas une génération spontanée, ils sont le fruit d’un millénaire d’esclavage, d’abus de croyance. Notre nouvelle religion administrative n’a pas cet âge vénérable qui permet non seulement le doute mais aussi la construction intellectuelle de l’antidote.

Comment dit-on Gilet Jaune en Afghan ? Taliban ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
872 vues

Gwendoline Philippe : chapeau…

Cette vidéo est essentielle.

https://youtu.be/_HhAbSB8-_Q

Cette jeune femme est intelligente, courageuse.

Elle engage un combat perdu d’avance dans l’état actuel de l’opinion publique.

Sa carrière est impressionnante, son intégrité ne fait aucun doute, sa sincérité non plus.

Je ne connais rien au Karaté, mais je connais beaucoup en ce qui concerne la résistance à un pouvoir pervers, corrompu.

Que lui dire ?

D’abord qu’elle se trompe. Elle n’est pas face à un pouvoir politique qui interfèrerait dans sa carrière, elle est face au pouvoir administratif qui, ici comme ailleurs, finit par croire que c’est lui qui fait et défait les compétiteurs. Les politiques, que maladroitement elle accuse, sont dans la même situation qu’elle, dépendant totalement du pouvoir administratif.

L’opinion publique est soumise à l’administration qui fait étalage de compétences en tout, usurpées pour la plus grande part, irréelles, simples fanfaronnades.

L’administration a convaincu la population — et elle-même –, que notre société lui doit tout. Elle est dans la position de la tique qui prétendrait que le chien est sa création puisqu’elle peut le rendre malade quand elle veut.

Alors qu’elle doit tout à la liberté d’entreprendre qui a suivi la dernière guerre mondiale, à la mondialisation de l’économie dont elle n’est qu’un parasite, à la richesse que cette mondialisation a permise. Elle s’est contentée de piller les acteurs de cet élan de progrès au motif d’une meilleure répartition, en réalité pour organiser son pouvoir.

Cette administration perd de vue l’humanité de ses champions et pense qu’elle trouvera toujours des champions qui se soumettront, l’opinion publique est totalement inconsciente de cette situation.

Gwendoline va être mise au banc de son sport, personne ne la défendra. Dans ces conditions elle va perdre l’assurance qui lui est nécessaire pour performer, elle va se laisser fatalement entrainer dans la polémique qu’engagera l’administration — donc la fédération de son sport — elle y perdra son énergie, son équilibre face aux fausses accusations, aux fausses analyses, aux fausses croyances qui altèrent la vérité.

Et pourtant, elle a raison. Totalement raison.

Peut-elle espérer que l’opinion publique actuellement secouée dans sa croyance en l’administration publique change de paradigme ? Qu’elle se débarrasse de ses élites administratives et fasse confiance à ses champions, en toute chose ?

Pour moi, qui vit le même drame qu’elle, pour nombre de ceux qui lisent ce blog et sont dans la même situation, je crains que cette mutation, si elle arrive, arrive trop tard. Pour elle aussi.

Une seule solution, changer de pays.

Bien à vous. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 797 vues

Macron et les motards

Ceux qui pensent qu’un Président de La République peut agir, influer leur vie positivement, sont les victimes de la grande escroquerie intellectuelle dite de “l’homme providentiel” ou du “grand homme”.

Un réflexe qui vient sans doute du fond des âges, qui mélange, encore une fois, la part individuelle et la part collective de chaque être humain.

Ce mélange fortuit ou prémédité, naturel ou manipulé, est un drame endémique.

L’affaire du contrôle technique des deux roues est exemplaire.

Des fonctionnaires inoccupés de l’administration européenne cherchent logiquement dans leur espace d’intervention abscons des sujets où introduire des parcelles de règlementation à peu de frais pour eux mais aux contraintes assurées pour leur assujettis.

Chaque petite contrainte supplémentaire mise en œuvre assoit leur pouvoir, augmente la soumission irréversible de la population, permet de l’encarter davantage au profit de Big Data.

Entre deux tasses à la machine à café, entre deux bouffées lors de la pause cigarette, l’un de ces fonctionnaires se dit : “Le contrôle technique des voitures marche comme sur des roulettes, à tous points de vue : financier, création d’emploi, surveillance des véhicules et des propriétaires, alimentation du Big Data, etc…

Pourquoi ne pas faire la même chose pour les deux-roues ?”

Bingo, génial lui dit sa hiérarchie.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la circulaire est pondue. Les bons élèves européens adhèrent immédiatement.

Pas la France, chatouilleuse du côté motards, vite en colère.

Oui mais, l’administration c’est l’administration… en France comme ailleurs.

De rouage en rouage, la circulaire européenne roule sa bosse administrative chez nous, puis un peu comme au Loto elle finit par tomber, au hasard, de la boule du tirage.

Personne ne maitrise le hasard des décisions administratives, surtout pas le Président de La République dont l’unique activité est de se montrer, de réciter ce que lui disent ses conseillers et de se précipiter en tout lieu où il est convenable qu’il soit vu.

Macron apprend, comme vous et moi, par la presse qui elle n’y voit aucun mal, l’existence de la circulaire obligeant les deux roues au contrôle technique.

Quand je découvre la circulaire, je me dis : “Putain, ça va pas le faire.”

Les motards qui rejoignent immédiatement les contestataires COVID, c’est la totale insoluble pour les forces de l’ordre. Samedi c’est le carnage.

Macron se dit la même chose.

Adieu circulaire et contrôle technique des deux roues. Intensification du gag du pouvoir sage, utile, plein de bon sens.

Moralité

Je ne sais pas si le vaccin protège de la grippe, mais si la prétention des hommes de l’Etat à se mêler de notre vie personnelle continue à s’intensifier, nous serons tous vaccinés contre l’étatisme. Merci Pfizer et compagnie.

Au passage, merci les motards, seriez-vous les seuls survivants de la liberté qui font peur aux escrocs prétendant représenter un Etat qui n’existe pas.

Conclusion

Ne perdons pas de vue que notre société c’est nous, que nous c’est tout : le pire et le meilleur. Tout se joue lorsque nous plaçons notre confiance : dans le pire ou dans le meilleur.

Pour ce qui concerne nos besoins collectifs, ils seront gérés par ceux à qui nous confions leur gestion.

Actuellement nous confions cette mission à des gugus, des charlots, voire des escrocs, il est urgent de modifier nos critères de sélection.

Mais aussi, comme les hommes sont imprévisibles, de cantonner à l’essentiel l’action collective, de laisser la plus grande part possible à l’initiative et à la liberté individuelle.

L’affaire du contrôle technique des deux-roues est exemplaire de l’impuissance structurelle du figurant habitant l’Elysée, Macron ou autre. Que fait-il là ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
787 vues

La France dans les sables mouvants du mensonge

Il est loin le temps où les hommes du pouvoir le prenaient pour rendre service. Si toutefois ce temps a existé. S’il n’est pas une vue de l’esprit, une légende de l’histoire pour éviter une désespérance qui pourrait être fatale à l’humanité.

Aujourd’hui nous constatons que les hommes du pouvoir politique en France, appelés les hommes de l’Etat, exercent leur pouvoir professionnellement. Ils en ont fait un métier.

Mais ils ne considèrent pas que ce métier ait des comptes à rendre à chacun de nous. Ils ne nous considèrent pas comme des clients de leur profession ayant le droit de critiquer voire de ne pas acheter leur produit, mais comme des usagers de leurs services, des assujettis, à qui ils ne rendent des comptes que globalement et périodiquement.

Cette vision de leur activité a fini par dénaturer complètement les rapports entre eux et nous.

Nous sommes les usagers d’un service à la personne qui n’existe pas, pendant que les professionnels de la politique prennent leurs bénéfices en nous déniant le statut et les droits de clients.

Nous voici assujettis à les payer alors qu’ils n’ont aucun respect pour nous en tant qu’individus, qu’ils ne sont pas tenus aux résultats de tout professionnel.

Nous ne sommes qu’un pion esclave de leurs décisions globales qui visent exclusivement leurs intérêts et ceux des fonctionnaires qui les servent sans lesquels ils ne seraient rien.

Cette réalité demande une organisation et une propagande aujourd’hui bien réglées, diffusées à l’école et dans la presse, que globalement les Français acceptent intégralement.

L’organisation

          – Pour installer la croyance et l’imposer, il faut un ennemi imaginaire, qui fait peur, que l’on déteste de ce fait naturellement. Ainsi pour faire croire à leur utilité, les hommes du pouvoir ont diabolisé l’économie, qu’ils ont intégralement soumise, à leur bénéfice. Le résultat a été à la hauteur de ce kidnapping scandaleux, c’est-à-dire la plus grande faillite de tous les temps en cours de développement.

Une chance pour eux, qui détourne l’attention : COVID.

COVID fait naturellement peur, il suffit ensuite de se prétendre capable de terrasser COVID, de stigmatiser ceux que cette prétention fait sourire, le tour est joué, le pouvoir conforté.

          – La division est l’outil naturel de l’homme du pouvoir, elle affaiblit la masse sous influence et par la même les concurrents que cette masse pourrait générer.

La division s’entretient et se sublime par la délation. Le délateur est l’allié indispensable à tout pouvoir. Plus le délateur est flatté ou sollicité, plus on peut considérer que le pouvoir cherche à s’imposer.

Bercy connait la musique à ce sujet, mais la médecine aujourd’hui n’a rien à lui envier avec COVID et la délation généralisée installée en son honneur.

          – l’unicité de leurs solutions, évidemment prétendument réfléchies, est une évidence pour les hommes de pouvoir. Non seulement rien ne doit entraver la mise en œuvre de leurs solutions, mais les résultats doivent impérativement démontrer que leurs solutions étaient les seules possibles.

Bercy, aujourd’hui en coma dépassé, a longtemps eu cette prétention d’infaillibilité dans le cadre de l’économie, du partage obligatoire prétendument productif.

Aujourd’hui c’est la médecine qui reprend le flambeau, qui avale le fait qu’elle n’est pas capable de soigner que seule l’industrie médicamenteuse le peut.

Les origines du mensonge dans lequel nous pataugeons allègrement sont donc définies :

          – Des professionnels immuables du pouvoir et non des bénévoles conjoncturels prennent en otage notre pays. Ils nous obligent à croire de force à leur fausse réalité, ils nous dénient le statut de clients tout en nous facturant lourdement leurs prestations.

          – Des boucs-émissaires et une masse significative de délateurs qui les pourchassent, pour nous diviser. Pour installer la terreur.

          – Une solution à nos problèmes assénée sans relâche avec des arguments simplistes. L’interdiction de toute autre solution.

Bercy a fonctionné ainsi ces cinquante dernières années, combien de temps pour COVID et ses successeurs ?

C’est sur cette organisation mensongère que pousse le mensonge comme le chiendent sur la bonne terre non entretenue.

Celui qui voudrait revenir à une société aux mensonges expurgés devrait d’abord modifier notre organisation et surtout nos croyances et nos mentalités, en profondeur.

Objectivement, je ne crois pas que cela soit possible, mais je suis sûr que la lutte dans ce sens est belle.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
682 vues

L’incroyable prétention des technocrates

D’abord un petit tour sur Wikipédia pour bien définir le mot et éviter de se faire traiter de populiste – mystérieuse insulte réservée aux snobs de la politique, qui peut viser toute personne ayant une opinion différente de la doxa –.

Donc, entre autres, Wikipédia dit ceci :

“La technocratie est une forme de gouvernement (d’entreprise, d’État) où la place des experts techniques et de leurs méthodes est centrale dans les prises de décision…Parmi les traits caractéristiques et récurrents de la notion de technocratie, on trouve la mise en avant de la compétence et des méthodes du technicien et du scientifique, identifiés aux notions de rigueur et de rationalité. Ces notions sont opposées aux caractéristiques supposées de l’homme et du système politique, ou de l’homme d’affaires, considérés comme vénaux, incompétents et soumis aux intérêts privés œuvrant dans un sens contraire aux intérêts de la société. Dans une technocratie, les compétences techniques et de leadership sont davantage sélectionnées par des processus bureaucratiques et méritocratiques basés sur le savoir et la performance, que par des procédures démocratiques.”

C’est clair. Il n’y a aucun doute Macron est un technocrate, il est incontestablement le chef de cette catégorie de personnes.

Le problème tient au fait qu’il est dans le même temps le président de notre pays qu’il entend gérer “technocratiquement”, exclusivement en résonnance avec des techniciens de son obédience, au mépris de la démocratie, de l’avis des autres dans son esprit tous populistes évidemment.

Soudain, voilà t’y pas qu’il passe aux aveux

S’encanaillant sur les réseaux sociaux, il déclare :

“Je suis tout à fait libre de boire, un verre, deux verres, trois verres quatre verres de vin. De rester chez moi de voir des amis, aucun problème. Par contre, depuis des années on a accepté qu’après avoir bu, je ne suis plus libre de prendre le volant parce que à ce moment-là, ma liberté de prendre le volant peut vous mettre en danger.”

Voilà, c’est dit, sans l’Etat, sa technocratie et lui en temps qu’héritier du concept et leurs lois, les Français continueraient à picoler, notamment au volant, c’est ce que sous-entend “je ne suis plus libre”…

On va un peu lui expliquer ce qu’il ne sait pas, sans doute :

          – Les alcooliques picolent toujours, rien ne peut les en empêcher et surtout pas l’Etat, voir la prohibition aux Etats-Unis.

          – Petit à petit, une prise de conscience personnelle amène à comprendre les dangers de l’alcool et certains, plus particulièrement ceux que la vie ne bouscule pas trop, arrivent à se passer très bien de l’alcool, y compris donc au volant. C’est un problème personnel, pas de police, ni de technocrate.

          – Beaucoup, surtout ceux qui sont mal dans leur peau, continuent à picoler et à conduire, et oui…

Il aurait pu aussi nous parler de la limitation de vitesse et s’attribuer la gloire de la diminution de la vitesse et du nombre de morts sur les routes, en oubliant :

          – Comment se comportait sur la route une Renault “dauphine”, qui ne pardonnait rien.

          – Comment était le réseau routier en 1960.

          – Quel était le rapport à la voiture à cette époque-là.

Comprenez-moi, mon but n’est pas de dénier à la technocratie son existence, ses capacités, son travail et ses engagements, mais bien de la ramener sur terre.

Car, elle a pris, dans des conditions malhonnêtes, avec l’aide de sa milice Bercy, le pouvoir absolu en France. Et aujourd’hui elle veut nous faire croire qu’elle le mérite parce que tous les progrès de notre société lui seraient dus.

Où la technocratie a-t-elle vu jouer ce film ?

Oui, sur de nombreux points la France a progressé pendant de nombreuses années, les technocrates ont fait leur part du travail pour cela, mais pas plus, notamment au niveau décisionnel.

Tous les Français ont participé à cette évolution, sans eux les technocrates ne seraient probablement arrivés à rien, il leur manque quand même, le plus souvent :

          – L’imagination

          – Le gout du risque

          – L’engagement total, qui fait s’oublier soi-même au profit du but.

          – L’amour des autres et plus particulièrement de ceux qui ne sont pas dans le moule, voire à la dérive, morale ou matérielle.

          – La ferveur du rêve qui fait agir, qu’aucun chiffre ne peut provoquer, bien au contraire.

Alors ces technocrates qui se la pètent – y compris leur chef vénéré Macron qui n’est pas différent d’eux — leur culot de prétendre après coup que toute réussite doit leur être comptabilisée : c’est insupportable.

COVID, notre maître actuel, fait la démonstration des lacunes de ces technocrates. Dans le but de les dissimuler, Macron tend un voile sur la réalité pour nous faire croire que, quand COVID nous quittera pour d’autres espaces, ce sera grâce à lui, que nous devrons le remercier, nous prosterner, et payer un gros bakchich au tenancier de ses troncs : “Bercy”.

Conclusion

Oui, la France a progressé. C’est le résultat de l’effort de tous. Les technocrates s’en attribuent le mérite et captent illégitimement le pouvoir en évoquant leur succès autoproclamé. Hélas pour eux la période tend sans doute vers le déclin. Je n’irai pas inversement jusqu’à dire qu’ils sont les seuls fautifs, quoique…

Mais une chose est sûre, je leur dénie le droit de dire face à ce déclin qu’ils n’y sont pour rien, le droit de nous faire porter le chapeau et la facture, le droit de nous priver de liberté alors que c’est elle, notre liberté, qui permettra au pays de rebondir.

Attention Macron : “ne dépasse pas les bornes des limites…,” ne fait pas comme le propriétaire de Maurice.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
1 212 vues

COVID et la gouvernance

Ils défilent dans la rue tous les Samedis avec pour seul point commun le mot “liberté.”

On leur dit “Vous êtes un ensemble hétéroclite, sans attache structurelle, donc vous, n’êtes rien.”

Alors que journellement on leur fait croire que ce qui les rassemblerait serait d’appartenir au “monde libre”, ici on leur affirme que crier “liberté” n’est pas un motif de regroupement valide.

Galéjade, dirait-on en Provence entre deux rafales de mistral.

Depuis la chute du mur de Berlin, depuis 32 ans, les gouvernants des pays “anciennement qualifiés de libres” n’arrivent pas à convaincre totalement leurs ressortissants qu’ils sont les protecteurs, qu’ils prétendent être, de leurs libertés .

Jusqu’à aujourd’hui tout cela était confus, les apparences sauvées, la mise en esclavage compensée par un prélèvement sans précédent sur les richesses — produites par une économie mondiale majoritairement libérale — largement redistribuées en échange des libertés confisquées.

Et puis… COVID est arrivé, sans s’presser…. Le grand COVID, l’affreux COVID…

Et les masques tombent. Enfin… façon de parler.

Reprenons du début.

L’homme, face à la nature beaucoup plus puissante que lui, mortifère, a la nécessité vitale de se regrouper ponctuellement pour affronter des difficultés ou des problèmes qu’il ne pourrait pas solutionner seul.

Lors de chacun de ces regroupements apparait naturellement un chef dont l’évidente nécessité est d’aider à coordonner les efforts. Malheureusement ce chef circonstanciel a tendance à s’approprier le résultat et à constater que celui qui commande et surveille travaille plutôt moins que les autres et qu’il bénéficie des solutions plutôt plus que les autres. Au fil des siècles ces constats sont devenus ataviques chez certains.

La recherche d’un pouvoir artificiel constant a supplanté le pouvoir naturel ponctuel.

L’imagination des fous du pouvoir n’a eu aucune limite.

Chefs du muscle ou sorciers de la tête, ils ont exercé le pouvoir, toujours abusif, par l’épée ou la persuasion perverse.

Mais toujours l’homme soumis a gardé, dans un coin de sa tête plus ou moins reculé, l’idée qu’il a peut-être été libre et qu’il pourrait peut-être le redevenir.

Jusqu’à aujourd’hui cette idée, récurrente, finit toujours par une duperie car parmi les révoltés aléatoires de la liberté se glisse systématiquement un futur homme de pouvoir qui récupère la cinétique libérale à son compte et remet tout le monde en esclavage.

Les deux statuts : liberté et esclavage, ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, et c’est le problème, ils ne sont pas solubles. C’est l’un ou l’autre, et non pas l’un et l’autre quelles que seraient les proportions.

Donc aucune comparaison interne n’est possible entre les deux systèmes qui s’excluent l’un l’autre.

Nous en sommes là : COVID arrive.

En France, nous sommes dans un système collectiviste où la liberté est totalement inexistante, où des hommes de pouvoir ont instauré une religion laïque, en conflit avec les autres religions, sans aucun espace de liberté, quand COVID débarque.

Ce qui se serait passé, COVID arrivant chez des hommes libres :

Chacun aurait affronté la maladie selon ses moyens et ses initiatives. L’offre de soins et de guérison aurait été florissante, probablement bidon pour partie évidemment.

La chance et l’intelligence auraient fait le tri, COVID aurait vu son avenir multiplement contrarié. Il est probable qu’à travers les tâtonnements du début une solution efficace serait apparue.

Mais COVID est arrivé chez des hommes mis en esclavage.

Toute initiative a été bannie, au motif de l’intérêt général. Les malades ont été laissés sans soin le temps que les hommes du pouvoir, pris au dépourvu, imaginent ou copient une stratégie.

Cette stratégie adoptée par les hommes du pouvoir est exclusive et s’impose à tous, pas encore par la force mais cela ne saurait tarder.

COVID nous propulse bien au cœur de la gouvernance.

Ce sera sans pitié.

Si la stratégie des hommes de pouvoir s’avère fausse, ce sera ravageur. Déjà, certains de ses aspects sont désocialisants, tels que le masque et le confinement. Mais, si le vaccin s’avère être un tueur direct ou indirect, les hommes du pouvoir — et leur prétention à tout décider pour nous — vont partir en vrille irrécupérable.

Hélas alors, ceux qui défilent au nom de la liberté vont probablement se jeter dans les bras d’autres hommes de pouvoir opportunistes qui montrent le bout de leur nez dans les manifestations, en oubliant que les hommes de pouvoir sont tous les mêmes et que la liberté ne peut s’assumer qu’individuellement.

Si au contraire, COVID meurt, disparait, du fait du traitement, ou même de sa mort naturelle, les hommes du pouvoir vont être emportés par la vanité, c’en est alors fait de nous.

Parce qu’Ils appliqueront leur recette à l’économie, dont nous sommes largement plus malades que du COVID, et la misère nous attend, la liberté indispensable à l’économie passant son chemin pour les décennies à venir.

Attendons de voir. Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 038 vues

Si j’ai bien compris la règle du jeu… je passe.

Le pass sanitaire est-il une simple attestation de vaccination ?

Une marque initiatique destinée à se retrouver entre personnes obéissantes, entre bons élèves.

C’est alors beaucoup de bruit pour pas grand-chose, puisque l’on sait que le vaccin est à effet limité pour son efficacité immédiate et à effet périmant dans le temps.

Ce n’est donc pas le cas.

Le pass sanitaire est-il destiné à débusquer les cas contacts ?

C’est-à-dire que la trace repérée de votre passage au restaurant va permettre de vous contacter et de vérifier votre situation sanitaire, s’il se trouve qu’au même moment était présente une personne qui va être testée positive quelques jours plus tard.

Il semblerait que ce soit le cas.

Or, vous êtes évidemment vacciné, sans quoi vous n’auriez pas pu partager ce moment de bonheur gustatif devenu douloureux du fait de la présence d’un contaminé, lui aussi vacciné, car sans quoi…. etc.

Donc, devenu cas contact, vous devez vous faire tester et, pendant sept jours, éviter les personnes à risque – ce qui vous amène à demander aux autres s’ils sont “à risque”, rien n’étant écrit sur le bout de leur nez –. Pendant ces sept jours vous devez prendre journellement votre température, pour cela vous pouvez obtenir gracieusement les services d’une infirmière diplômée d’Etat – c’est la moindre des choses –. Au bout de ces sept jours re-test.

Je résume

Vous allez au restaurant, un voisin de salle vacciné est testé positif quelques jours plus tard, les emmerdements sévères commencent pour vous, alors que vous aussi êtes vacciné…

Le mieux c’est quand même de ne pas aller au restaurant. Requiem pour les restaurateurs.

Mais attention

Deux tricheries catastrophiques doivent être combattues pour que vive ce plan génial de technocrates essayant de dissimiler les carences stupéfiantes de l’organisation étatique de notre santé que le monde entier nous envie.

D’abord celle des tenanciers.

Elle est maitrisée. Tous les tenanciers de bar, tous les restaurateurs, connaissent la rapidité préfectorale à dégainer les fermetures administratives. Pas de gros problème, c’est une population docile, terrorisée depuis si longtemps par la préfectorale et par Bercy.

Il en est tout autrement de celle des consommateurs — lèche-culs — concernés.

Ils sont vaccinés, ne l’oublions pas. Ils exigent en échange de cette marque de soumission des signes de déférence. Ils risquent donc de ne pas se plier facilement aux injonctions prévues pour cette situation. En un mot ils risquent de tricher, de ne pas se soucier de savoir s’ils croisent ou non des personnes “à risque”, voire de ne pas prendre leur température tous les jours, ou encore de ne pas se soumettre aux deux tests préconisés.

Ce serait bien, convenons-en, une catastrophe.

Donc, comprenez-le, il faut organiser une surveillance appropriée. Probablement qu’un corps de surveillants sanitaires va être mis en œuvre, accompagné des moyens nécessaires : assermentation, port d’arme, etc…

Ils devront-être très nombreux pour pouvoir être efficaces, ils auront évidemment le statut de fonctionnaire, donc l’emploi à vie, donc ils seront là pour toujours.

D’un côté un pass-sanitaire qui dit tout de nous et sait en temps réel où nous sommes, de l’autre une escouade inévitable de fonctionnaires pour surveiller les tricheurs potentiels face à ces lourdes contraintes, bon sang mais c’est… bien sûr… on connait, c’est Bercy, l’identique, le jumeau.

Décidemment, c’est décidé pour moi : plus de restaurant, plus de ciné, plus de dehors, je reste chez moi en attendant que ça passe le pass….

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
1 081 vues

La violence extrême

On sent bien que la tension est forte, que la violence extrême est là, à notre porte.

Les différents attentats passés, évidemment absolus pour les victimes, sont très relatifs pour la masse, je dirais même insignifiants.

Il ne faut jamais perdre de vue que le ressenti individuel lors de sa propre mort, notamment lorsqu’elle est injuste, est une souffrance et une douleur majeures pour l’être humain. Tous les compassionnels se foutent de la gueule du monde quand ils prétendent partager l’horreur de ces instants, qui n’est pas partageable.

Cependant, il est des temps où la mort et la souffrance sont distribuées sans limite, où chacun peut en ressentir la proximité, où un grand nombre les rencontrent, où peu en réchappent.

Ces périodes laissent des traces indélébiles, malheureusement exclusivement à ceux qui les ont vécues, les autres ne sont pas en mesure d’imaginer l’inimaginable.

Moyennant quoi, un jour, tout recommence. C’est une certitude.

Mais comment savoir quand et pourquoi ?

De ce qui est dit, Il y aurait d’abord une sorte de désespérance qui s’empare de la société, une perte de confiance en l’avenir. Puis un manque de confiance dans les autres et en soi. Une désorganisation. Une démesure des égoïsmes.

Mais cela ne suffit pas.

Il faut un moteur à la violence. La faim ou la peur d’avoir faim, de manquer. Le lion vit à quelques mètres de la gazelle qu’il laisse en paix tant qu’il est repu. S’il a faim, il lui saute dessus et la dévore violemment.

L’homme n’est pas différent. A partir de ce constat les choses se précisent.

On aurait pu imaginer que la faillite de Bercy allait entrainer la guerre, la violence ultime, je l’ai cru, j’en doute fortement aujourd’hui.

En France, comme dans les autres pays où cela est arrivé, où les hommes de l’Etat ont fait faillite, c’est le système démerde qui se mettra en place et palliera leur incurie. Donc les petits meurtres entre amis de Bercy ne sont pas un détonateur suffisant pour entrainer le chaos, juste le bazar, supportable pour les démerdards, mortel que pour ceux qui auront eu la malchance d’être entre les mains de Bercy agonisant.

En revanche, lorsque de pseudo-scientifiques nous annoncent que la terre, le 29 Juillet, a épuisé ses ressources… grave danger.

Le message est clair, nous sommes trop nombreux, il va falloir partager la misère, ou… être moins nombreux…

Si ça ce n’est pas un appel direct au meurtre, qu’est-ce ?

Dire aux hommes qu’ils sont responsables, par leur nombre, leur attitude, leur progrès, de leur future disparition, ne peut que les dresser les uns contre les autres. C’est comme crier au feu dans un cinéma bondé.

Résultat, les plus forts marchent sur la tête des plus faibles, soit par la force brute, soit par la fourberie, mais sans exception.

Les écolos sont de grands malades.

Napoléon a liquidé, au nom de la révolution, quelques millions d’européens, Hitler a vu plus grand, il en a liquidé mondialement quelques dizaines de millions, Lénine et Mao ont fait plus fort ils ont atteint à minima la centaine de millions, les écolos devraient atteindre avec leur stratégie fatale un désordre gigantesque qui côtoiera probablement le milliard .

Le venin qu’ils distillent flatte l’égo des “initiés”, qui montrent du doigt ceux qui tentent de se hisser à hauteur de la vie, en les dénonçant comme sans respect pour la nature qu’ils tentent en effet de combattre pour vivre, tout simplement.

L’Europe est en tête de l’écologie, l’Europe est toujours en tête quand il s’agit d’éliminer les autres… c’est sa spécialité.

Après le meurtre pour l’égalité, voilà le meurtre pour la planète, tout un programme.

Au fait, ne comptez pas sur moi, je m’en vais… tué anonymement et sans gloire par le fisc.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,86 sur 5 (7 avis)
Loading...
781 vues

Oyez l’histoire désopilante de M. X

M. X est un cadre moyen évoluant bureaucratiquement dans le monde de la santé.

C’est un homme excessivement sérieux, qui croit ce que dit sa hiérarchie, il est même payé pour le relayer.

Vous imaginez que dès que cela lui a été possible, dès la livraison des premiers vaccins, un peu même avant sa catégorie, en Mars, il s’est fait piquer deux fois, comme tout le monde.

Le voilà vacciné et frétillant, fier d’être un bon français, responsable pour lui et pour la France, à la limite de l’autosatisfaction dérangeante pour les autres moins chanceux ou moins téméraires.

Il part fin Juillet en vacances avec sa compagne et les enfants de cette dernière.

Il arrive dans son appartement de location, cannes à pêche, épuisette, vélos et badminton, sur le toit de sa voiture de petite cylindrée – l’électrique se sera pour l’an prochain –, compagne et enfants tassés à l’intérieur. Heureusement cette année le réchauffement climatique sévit ailleurs et oublie la France donc le voyage ne s’est pas fait par une chaleur accablante.

Soudain, le lendemain de son arrivée, il toussote et a un léger mal de tête.

Sûr de lui, il va se faire tester, il en rajoute le bougre.

Et Paf, il est positif. A quoi ? Mais à COVID évidemment.

Ah bon, mais le vaccin ? Effectivement quelque chose n’a pas marché, le vaccin ou le test, nul ne le sait, et surtout pas lui.

En revanche la bureaucratie marche à fond.

Immédiatement sa compagne est détectée “cas-contact”, c’est SHS “Sherlock Holmes Sécu” qui l’appelle en direct.

Elle, son Julot, ses mouflets, tout cela est enfermé dans l’appartement pour 17 jours. Et dit SHS “Attention, nous viendrons contrôler, pas question de sortir”.

Demain probablement le petit rhume de M. X ne sera plus qu’un souvenir, mais sa condamnation à la prison d’été restera bien présente.

Sacrées vacances. Sacré COVID, Sacré test. Sacrée organisation.

C’est à vous dégouter d’être un bon français, quand on pense à tous ces antivaccins qui se la coulent douce à la plage…. Il en est même qui se bécotent sur les bancs publics.

Enfin ce n’est pas très grave, la même bureaucratie d’Etat, en d’autres temps, aurait pu l’envoyer croupir dans les tranchées de Verdun ou, un peu plus tard, travailler dans une usine Messerschmitt loin de chez lui.

Ça boume… évidemment cette histoire n’existe pas, comment pourrait-elle exister ? Notez que… Enfin, bon.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
733 vues

Que feriez-vous de votre liberté ?

C’est la question qui me vient à l’esprit lorsque je vois fleurir les pancartes affichant le mot “liberté”, portées par des personnes qui demandent certes un autre Etat mais surtout autant — voire plus — d’Etat.

L’exigence ne doit pas se résumer à être libre, mais à pouvoir jouir du droit d’être responsable de soi.

C’est la responsabilité qui mène à la liberté, sans elle la liberté est au bon vouloir des autres, de ceux qui se prétendent responsables. Elle est donc limitée, semblable à celle que l’esclavagiste concède à ses esclaves.

Nos maîtres n’ont qu’une idée en tête : nous déresponsabiliser. La majorité est d’accord, c’est ainsi qu’elle perd, jour après jour, sa liberté.

La révolution avait pour ennemi les corporations. Aujourd’hui, la nouvelle révolution à faire passe évidemment par l’anéantissement de Bercy, la priorité des priorités, mais aussi par la fin des corporatismes que Bercy a indirectement installés.

Nous avons tous conscience que toute responsabilité nous est refusée.

Sur les choses essentielles de notre vie, notre pouvoir de décision, notre prise de responsabilité, nous ont été volés.

C’est ainsi que :

– Vous ne pouvez pas défendre vos droits vous-même devant la justice, vous devez passer par la corporation des avocats.

– Vous ne pouvez pas bâtir vous-même votre environnement, en être responsable, vous devez passer par la corporation des architectes.

– Vous ne pouvez-pas commercer librement, vous devez passer, dès un seuil de surface modeste, devant des commissions corporatistes pour ouvrir boutique.

– Vous ne pouvez-pas choisir vos soignants et vos soins vous-même, vous devez suivre vos référents et les protocoles décidés par la corporation de la santé.

– Vous ne pouvez pas choisir les études que vous souhaitez, vous devez suivre la voie tracée pour vous par la corporation des enseignants réunie sous le vocable de l’Education Nationale.

– Vous ne pouvez plus vous déplacer librement, organiser sans contrainte vos rencontres, vous devez subir la surveillance de l’Etat, de la corporation de ses fonctionnaires…

– Vous n’êtes plus libre d’exprimer votre pensée. Les outils dédiés sont peu à peu assujettis à la maîtrise de la corporation des informateurs, maitres de la propagande, seule admise.

La liste est illimitée….

La population a-t-elle, en échange de toutes ces restrictions à ses libertés, obtenu le statut d’irresponsabilité dont elle rêve majoritairement ?

Non, évidemment.

Car la somme des décisions prises dans ces conditions, c’est à dire sans responsable, ne peut qu’amener à une situation de catastrophe dont la population, et elle seule, paiera la facture.

Marché de dupe ces pancartes exigeant la liberté et non le droit d’être responsable.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
618 vues

L’inversion sémantique

Lorsque j’étais jeune nous étions vaccinés contre la poliomyélite pour éviter d’attraper cette maladie.

Aussi contre la tuberculose, encore pour ne pas la contracter.

Pareillement pour la rage, le tétanos, etc…

Lorsque nous partions vers des pays tropicaux, nous nous vaccinions pour ne pas revenir avec les fièvres qui y prospèrent.

Le vaccin était, pour le public, synonyme de protection personnelle.

L’optique n’était pas de protéger les autres de la rage, du tétanos, de la poliomyélite, etc…

Aujourd’hui

Nous devons nous vacciner pour protéger les autres !!!!

C’est quoi ça ? Une bonne explication serait la bienvenue.

Pourquoi les autres ne se vaccineraient-ils pas pour être protégés, et s’ils le sont quels risques courent-ils si je ne le suis pas – ce qui n’est pas le cas, je suis vacciné –.

C’est d’autant plus difficile à comprendre que deux paramètres sont contrariants :

          – Les vaccinés peuvent être porteurs et transmettre la maladie, parait-il …

          – Les vaccins ne sont pas une maladie bégnine injectée nous classant dans la catégorie des “touchés-pas-coulés” qui génèrerait l’immunité collective liée à un COVID repu, ils sont un rideau artificiel d’anticorps qui laisse COVID sur sa faim. Que devient un COVID mort de faim ? Le sait-on ?

Alors

Quand on nous accuse d’irrespect pour les autres en cas de non-vaccination, alors que le vaccin que nous avons reçu ne protège que nous puisqu’il nous laisse porteur et transmetteur sain, que ce vaccin est déjà ou sera rapidement périmé face aux mutations de COVID, j’ai l’étrange impression d’être anormalement pris pour un con.

Ça commence à faire beaucoup

          – L’éducation nationale qui a tenté de me faire croire qu’en suivant ses conseils je serai à l’abri du besoin.

          – La justice qui a tenté de me faire croire qu’elle était capable de rendre… la justice

          – La police qui a tenté de me faire croire qu’elle était là pour veiller sur la sécurité de ma personne et de mes biens.

          – Bercy qui a tenté de me faire croire qu’ils prélevaient un impôt juste au profit des déshérités.

          – Maintenant l’hôpital qui tente de me faire croire que la vaccination n’est pas une tentative désespérée pour camoufler la misère de ses moyens, de ses capacités.

Je suis vacciné pour les autres, ruiné pour les autres, endetté jusqu’au trognon pour les autres, soupçonné d’indiscipline pour les autres, assigné à résidence pour les autres, victime de la propagande pour les autres, venu sur cette terre exclusivement pour les autres…

J’en ai largement marre… marre… marre…  des autres.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 233 vues

Cherchons l’erreur

Sous nos yeux le pays se délite, exactement comme pendant les années 1930.

L’histoire a prouvé que les hommes de cette époque n’étaient ni faibles, ni sots, ils ont su en cinq ans sortir du piège dans lequel ils s’étaient fourrés en 1939. Certes les alliances de l’époque les ont aidés, mais n’est-ce pas le but des alliances ? Rien donc de dévalorisant.

Il est stupéfiant de constater que la dérive d’aujourd’hui, qui nous rapproche du chaos, possède les mêmes fondamentaux que celle d’hier : la croyance fatale.

Cette croyance fatale est la suivante : “les hommes doivent être — ou sont — tous égaux.” (je ne parle pas de l’égalité en droit évidente, mais de l’égalité en fait)

Cette croyance est marquée au fer rouge dans nos esprits depuis deux mille ans, elle porte en elle l’irrespect des faibles — ils n’existent pas puisque nous sommes tous égaux –, l’irrespect des différences pour la même raison, et elle sacralise le règne de l’hypocrisie qui permet d’occulter la vérité.

A moins que vous ayez les yeux et les oreilles bouchés, que vous habitiez en un lieu ou internet ne vous est pas accessible, vous ne pouvez pas être passé à côté de la diversité des hommes.

Il n’est pas un blog, un journal du net, un site marchand, qui ne soit inondé de commentaires, et leur diversité — du plus intelligent au plus con — n’est pas une vue de l’esprit mais un constat inévitable.

Oui, non seulement les hommes ne sont pas égaux dans leurs corps, mais ils ne le sont pas non plus dans leurs têtes.

C’est un fait, aller contre est mensonger, stupide et nocif pour tous.

Ajoutons que ces différences, sur une vie, génèrent des surprises. Ce n’est pas fatalement le plus fort qui est le moins malade, qui vit le plus vieux, ni le plus intelligent qui réussit le mieux, etc… tout cela est brassé par la vie. Modifier ces différences, tenter de les gommer au lieu de les assumer, fait plus de mal que de bien.

Etes-vous conscient que votre vie est conditionnée par cette croyance ? C’est peu probable.

Et pourtant, c’est par rapport à elle que vous vous situez, que vous pensez, que vous agissez, soit en accord avec elle, soit en réaction contraire à elle. Elle ne vous lâche pas, vous n’êtes pas libre. Nous ne sommes pas libres.

Pour imager mon propos, je vous propose quelques lignes de Sylvain Tesson, prises dans “Le téléphérique”

Il s’amuse à décrire les types de Russe qu’il pense déceler dans ce peuple, et notamment : “Le Businessman arriviste enrichi par la chute de l’URSS : parasite qui doit sa prospérité au dépeçage de l’Union soviétique, individu flasque, blanc et gros, cachant son manque d’éducation et sa crasse culturelle sous des vêtements lamentablement assortis, un amas de gadgets prétentieux et la satisfaction de soi-même, possède davantage le sens du kitsch que du beau, souvent moscovite, considère la nature comme un parc d’attraction et les bêtes sauvages comme des cibles pour le tir à la carabine”.

Sylvain Tesson est agréable à lire. Fils de bourgeois, il a fait normale sup, sa vie d’enfant gâté de pays riche l’a amené se promener courageusement dans les contrées reculées de la terre où l’homme vit misérablement. Il fait de cette misère une star intellectuelle. Béatifiée elle alimente ses livres et son compte en banque.

Chez le Russe qui prend son destin en main, qui sort ce pays de la folie égalitaire qui a tant tué, ruiné, écrasé, il ne voit que l’inélégance. Il passe à côté de l’intelligence, du travail, de la vérité, de la vie, tant il a été biberonné à l’idée que les hommes étant tous égaux, l’économie, ses lois dures, implacables, serait un espace inférieur.

Il est proche de Balzac décrivant la provinciale, illisible aujourd’hui.

Il est la pensée commune, l’hypocrite égalitariste qui dévalorise les différences, nivèle les compétences, notamment en économie où elles sont criantes, terriblement visibles.

L’égalité, pour tuer l’économie, a inventé la fonction publique et sa bureaucratie.

Le gag COVID, qui fait rire jaune la France comme la misère économique faisait rire jaune l’URSS, est l’avatar de l’égalitarisme.

La bureaucratie Macron tente de mettre en perspective égalitaire une maladie, ses victimes. La tentative est pathétique, les mensonges engendrés grotesques.

Le résultat va être à la hauteur de la bêtise qui anime cette utopie égalitaire face aux virus.

Mais qui va prendre conscience de cette situation, de son origine, de son mécanique développement, du résultat à venir.

Personne, car la croyance est là, toujours là, elle défigure la réalité, empêche toute remise en perspective, toute solution, elle amplifie un dialogue de sourds où tous sont d’abord et avant tout des croyants en l’égalité, incapables d’agir objectivement en respectant les hommes et leur liberté.

C’est dommage.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 075 vues

Quand les psychiatres observent…

COVID vrai révélateur de l’hôpital, mais pas que…

Le travail scientifique publié par l’Encéphale, ne manque pas d’humour, mais il est aussi documenté et réaliste.

C’est toute notre société qui est atteinte de ce mal plus mortel que COVID, et qui touche carrément les générations à venir.

Bonne écoute.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
3 934 vues

La vérité pointe le bout de son nez

Les Français sont-ils capables de la regarder en face ou vont-ils lui claquer la porte au nez ? C’est la question du moment.

COVID apporte la lumière.

C’est une maladie, un peu plus qu’une simple grippe. Personne n’en doute aujourd’hui.

C’est une maladie individuelle, transmissible, qui impacte donc la collectivité. Nos compétences scientifiques à son sujet sont tirées de l’observation, sans réelle capacité d’intervention en dehors du classique vaccin, ici modernisé mais toujours impuissant devant les mutations multiples et imprévisibles du virus.

L’expérience prouve qu’un problème individuel impactant la collectivité peut être traité de deux façons :

          – Librement, par chacun, en responsabilisant alors chaque individu quant aux conséquences de ses décisions sur tous.

          – Collectivement, par la bureaucratie étatique, en déresponsabilisant alors au préalable chaque individu pour éviter toute dissonance dans l’action.

Ce sont deux méthodes aux antipodes l’une de l’autre.

Ces deux méthodes sont induites le plus souvent par l’éducation sociétale du groupe, et par l’organisation structurelle qui en découle.

La France est devenue collectiviste, volontairement ou involontairement, c’est donc la deuxième solution qui s’est appliquée pour COVID.

Les incohérences induites sont si fortes que le Premier Ministre dit faire appel au “bon sens” pour tenter de sortir des multiples situations ridicules que le traitement collectif de la crise soulève.

Ainsi au moment de condamner lourdement tout bistroquet surpris avec des clients non vaccinés, la stupidité du concept apparait. C’est donc la police qui, à l’occasion de descentes inopinées dans les bistroquets, vérifiera les vaccinés. Oui, mais la police étant dispensée de vaccin de quel droit peut-elle entrer ? Qui acceptera de voir débouler dans le bistroquet visé des agents non vaccinés ? Un problème laissé à l’appréciation du “bon sens”.

A partir de quelle surface de supermarché le virus s’excite et passe à l’attaque, pendant qu’en dessous il se promène sagement ? Encore une question à régler grâce au “bon sens”.

Les jeunes qui passent COVID sans difficulté doivent-ils être vaccinés de force ? Seul le “bon sens” peut apporter la solution.

Pas de non-vacciné dans les trains, mais pour le métro ? Le “bon sens”

Il n’est dans cette affaire qu’une seule certitude, le virus meurt de sa belle mort au terme des contaminations. Est-ce judicieux de gêner ces contaminations par le confinement et de repousser ainsi la date de disparition du virus ? Encore un problème de “bon sens”.

L’usage journalier des chiffres pour nous parler de COVID entretient la confusion, tant ils sont discutables. Malheureusement ils ignorent le “bon sens”, c’est même le principal ennemi des chiffres.

Mais attention

Nous ne parlons pas de n’importe quel “bon sens”. Il ne s’agit ni du mien ni du votre. Il s’agit exclusivement de celui de M. Macron et de ses amis qui gouvernent sous le sceau du “bon sens”, qui n’ont pour cela ni besoin de vous : la rue, ni de vos représentants : l’Assemblée Nationale.

En réalité

Nous assistons à l’échec total, et programmé pour les initiés, de la gestion collectiviste de nos problèmes individuels.

L’économie rencontre la même problématique, l’éducation nationale aussi, l’assurance maladie, la recherche, etc… en réalité tout ce qui n’est pas régalien, qui dépend de décisions individuelles, est envahi et réduit en cendre par la démesure “bureaucrato-collectiviste” qui nous tue à petit feu.

Le “bon sens” de M. Macron, élevé à la couveuse ENA, n’est d’aucune utilité contre le fléau.

La France a besoin de libertés individuelles, de responsabilités individuelles, d’un traitement antiparasitaire de choc pour exploser sa bureaucratie et ses fonctionnaires communistes – gardons les autres, ils sont peu nombreux mais très efficaces, ils sont nécessaires –.

Face à COVID Macron, non pas sa personne mais le concept collectiviste qu’il représente à la perfection, va dans le mur, c’est imminant.

On peut faire semblant de ne pas le voir, le laisser en place ou élire pire que lui dans la même veine.

On peut aussi se débarrasser de toute la clique, se prendre en main. Nous savons ce qu’est la liberté dans la démocratie, c’est nous qui l’avons inventée.

Face à un tel échec, si j’étais Macron, je partirais… ou je prendrais le virage de la liberté, il lui reste 9 mois pour cela… tout un symbole.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
815 vues

Les incohérences s’accumulent

Les chemins suivis par Macron sont impénétrables à toute personne raisonnable.

La conclusion majoritaire est qu’il fomenterait je ne sais quel projet, plus ou moins mondial, dont le but serait de nous mettre en esclavage, de prendre aux hommes leur liberté.

Il est abondamment comparé à Hitler.

Il suffit de se pencher un peu sur le parcours d’Hitler pour constater une chose : le type était complètement abruti. Il n’a existé que parce que les Allemands l’ont souhaité. Une bande de gangsters a agi en son nom, ils ont tué et pillé pour son compte, uniquement parce qu’ils étaient naturellement des tueurs et des pillards et que l’opportunité de l’insondable connerie d’Hitler leur a permis d’accéder au pouvoir, rien de plus. Pas de grand projet, pas de philosophie, pas d’ambition, rien, le néant. Au bout le carnage, l’écrasante responsabilité des Allemands, qui finalement n’ont jamais payé la facture.

Nous sommes pris, aujourd’hui en 2021, entre deux conneries du même tonneau.

D’un côté Macron, dont on peut raisonnablement douter des capacités intellectuelles. C’est probablement un gros travailleur à forte mémoire, doté d’un fort égo et d’une ambition illimitée, mais il n’a jamais surpris par ses analyses ou ses projections.

Depuis qu’il dispose du pouvoir il n’a cessé de tergiverser, de chercher à s’entourer d’ambitieux à son service, sans aucun résultat à ce jour.

Il piétine, et visiblement il en est très contrarié. Cela ne l’empêche pas, au contraire,  d’utiliser la force publique à tout instant, sans raison objective.

Sur ce terreau COVID est arrivé, une histoire rocambolesque, de la même veine que le délire écologique. La raison aurait-elle quitté l’humanité ?

Sommes-nous déstabilisés par l’abondance de communication qui permet à toutes les pensées de se regrouper, d’exister ?  Y compris les pires, pense chacun de celles des autres.

Il est clair que Macron n’a pas l’envergure pour affronter cette pagaille intellectuelle et nous aider à y voir clair, au contraire il s’y noie lui-même.

Alors une armée de prétendants aux solutions voit le jour, ce qui n’est pas pour éclaircir le débat puisque chacun parle de lui, mais au nom de tous, ce qui est mortifère.

D’un autre côté la liberté, mise à toutes les sauces par des activistes.

Le plus souvent la liberté évoquée se limite à celle de celui qui en parle. Celle des autres est un peu comme le chien des autres ou leurs enfants : insupportable et mal élevée.

Donc la rue est pleine de panneaux vantant la liberté, mais bien peu pour évoquer les responsabilités qui vont avec.

Nous sommes probablement repartis pour un tour de manège du délire collectif, de la critique de cette collectivité à qui l’on reproche de ne pas être capable de régler des problèmes pourtant strictement individuels.

Alors oui, les incohérences s’accumulent.

Le bal des vaccinés et des non-vaccinés risque fort, comme bien des bals de campagne, de finir dans une bagarre générale.

Le bal actuel cache une incompréhension qui s’accumule de jour en jour entre les Français, il cache une faillite économique directement liée à la corruption morale et matérielle de ceux qui se prétendent les hommes de l’Etat, du sommet au plus bas exécutant, il cache un égoïsme qui se prétend solidaire, il cache un pouvoir absolu qui se dit démocratique et à l’écoute, il cache le mensonge poussé à son paroxysme.

Refusons d’entrer dans cette chienlit.

Il devient difficile de parler de liberté tant elle est mise à toutes les sauces sans précaution.

Alors parlons de responsabilité

De celle de ceux :

Qui répandent la peur pour conquérir le pouvoir.

Qui nous font croire que nous serions responsables des sautes d’humeur de la terre, de son climat. De chaque vague de chaud, de froid. De chaque tempête ou inondation. Alors que les traces des catastrophes climatiques sont bien antérieures à notre évolution humaine.

Qui nous font croire que chaque tousseur doit générer l’enfermement de ceux qui ne toussent pas.

Qui nous font croire qu’il faut prendre à ceux qui réussissent pour donner à ceux qui échouent.

Qui nous font croire que notre bonne santé est un péché, que notre bonne fortune en est un autre, que notre sexualité est condamnable, que l’ordinaire que nous sommes ne peut-être que le signe de la bêtise puisque l’intelligence est évidemment élitique.

Tout cela fait beaucoup de responsables pour ce qui arrive à grand pas : le chaos.

Paieront-ils un jour pour les dégâts qui vont suivre ? Non, et c’est ça le drame.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
1 403 vues

Les vaccinés d’aujourd’hui sont les non-vaccinés de demain.

Il me semble que ce simple constat devrait mettre un peu d’humilité dans la tête des vaccinés.

Les inventeurs du nouveau vaccin ne me paraissent pas différents de leurs prédécesseurs puisqu’iIs annoncent aujourd’hui qu’ils préparent une troisième dose, dont iIs assurent qu’elle est nécessaire.

Donc le virus les déborde, comme tous les ans.

Alors pourquoi tout ce cirque de la part de Macron ?

La situation devient suspecte. Récapitulons : à coup de milliards la population du pays est vaccinée, les non-vaccinés sont ostracisés, bannis, mais le vaccin fait long feu, le virus mute.

Passons sur les effets inconnus à venir du fameux vaccin, étant inconnus ils peuvent aussi bien être fastes que néfastes, chaque vacciné prend ses risques, c’est ce que j’ai fait.

Quant à COVID, il est probable qu’aujourd’hui le vaccin est sans effet ou peu , du fait des mutations du virus, de tous les virus d’ailleurs.

Macron prend un gros risque. Si le vaccin pose problèmes, genre sang contaminé, il ne pourra pas recourir à l’excuse de l’ignorance. Selon les dégâts, il va droit vers le crime contre l’humanité en usant de la contrainte, de la force, pour ce vaccin devenu, de la propre bouche de ses inventeurs, obsolète.

Quelle histoire. Et tout cela pourquoi ?

Pour protéger le mensonge de la sécu, sa pompe à pognon électoral : la légende d’une médecine gratuite, d’une compétence extraordinaire nous mettant à l’abri de toutes les maladies, sauf celles que nous contractons par notre faute : le cancer lié à nos excès, la crise cardiaque liée à notre cholestérol lui-même dépendant directement de notre amour des sucreries et du gras, etc…

En réalité, le COVID c’est l’échec ridicule du collectivisme, de Bercy et de ses tortures et harcèlement fiscaux, dont la sécu est responsable à hauteur de 50%. Rappelons que la sécu collecte au nom de la médecine gratuite pour tous, alors que chacun doit avoir en plus une mutuelle, que l’argent collecté est utilisé pour des aides diverses à visées principalement électorales.

C’est monstrueux.

Ce virus se répand, quelles que soient les pitreries de Macron les hôpitaux seront débordés l’hiver prochain, c’est chronique, le vaccin de cette année ne vaudra pas pour l’an prochain et celui en préparation ne sera peut-être pas adapté aux mutations du virus à venir. Enfin, je ne sais pas, mais cela me parait possible.

En tout cas, une chose est sure, les agissements actuels de Macron sont incohérents et n’ont pas le but annoncé : notre santé, mais bien uniquement la survie de la sécu.

Si Macron, son énarchie et la majorité de la population de ce pays pouvaient comprendre que chacun doit s’assumer, se prendre en charge, que la liberté de s’organiser est nettement plus performante que l’organisation collective imposée par la force, nous aborderions COVID calmement, avec l’aide de la médecine libérale, sans tout ce bazar qui finit de terrasser une économie subclaquante du fait de sa collectivisation…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
893 vues

Baby-boom, vieillard-boom et décès-boom.

On ne va pas ressasser que les virus, passée leur arrivée violente, s’organisent parait-il pour vivre avec nous en bonne intelligence et muteraient pour ne plus être mortels, tout en devenant plus contagieux. J’ignore si c’est vrai.

Par ailleurs, certains prétendent que les pics de mortalité constatés ne seraient que l’encombrement mathématique de la ligne d’arrivée – ou de départ selon les croyances — par les babyboomers.

Surinformés, nous n’avons pourtant aucune information fiable, scientifiquement vérifiée, pour parfaire notre opinion sur ces sujets. C’est comme pour le climat…

En revanche, nous ne manquons pas d’informations farfelues et de décisions tout aussi farfelues.

Je regarde le Tour de France, enfin les étapes de montagne, et là des dizaines de milliers de personnes crient et postillonnent à la figure des coureurs en plein effort. C’est émouvant quand on se dit qu’ils crachent inévitablement du Delta sur les “forçats de la route”, qui n’ont pas besoin de ça.

Pendant ce temps Macron nous dit que nous devons garder masques et distanciation dans les restaurants, lesquels sont d’accord à condition qu’il continue à leur abouler du fric sans qu’ils travaillent. Je connais bien des restaurateurs qui ont travaillé comme des bêtes de somme, qui ont été jetés sans ménagement dans la misère par Bercy qui aujourd’hui utilise leur fric pour payer leurs confrères à ne rien foutre…. Tout cela est loin d’être clair.

C’est même salement obscur.

Ce vaccin ? Sait-on s’il sert vraiment à quelque chose ?

Pourquoi doit-on fournir un “pass sanitaire sur site”, donc un fichage, et non la simple attestation de vaccination électronique qui nous est remise après la deuxième dose ?

Après des millions de doses injectées, aucun retour scientifique crédible dans la presse concernant les effets indésirables, pas plus d’ailleurs que pour les effets désirés.

Et Macron qui continue à nous fourguer de force ses vaccins.

Je dois à la transparence de vous dire que personnellement je me suis fait vacciner, j’ai reçu mes deux doses de Pfizer.  Je me vaccine chaque année contre la grippe depuis plus de vingt ans. Donc, je suis habitué à recevoir des doses de “je ne sais quoi”, dont on me dit certaines années, après injection, que cela va me servir à rien parce que malheureusement, cette année-là, ce n’est pas le bon produit pour le bon virus.

J’ai donc été dressé au vaccin relatif, j’ai du mal à imaginer que celui de COVID serait absolu.

J’ai parfaitement le souvenir du “Bachelot-Sarko” reçu aussi en deux doses juste au moment où il n’avait plus d’utilité, le virus avait muté et disparu des tablettes. J’étais un des rares vaccinés, Bachelot avait gardé son stock sur les bras. Bien meilleur camelot, il semble bien que Macron va fourguer le sien, un peu à la traine quand même par rapport à Boris Johnson qui lui a déjà tout placé.

Bien élevé comme il l’est, je suis sûr que Macron aux kermesses de l’école devait être de ceux qui vendent tous les gâteaux de leur stand. Il faudrait demander à un de ses anciens professeur.

Explication

Au-delà de toute suspicion, d’idée de complot, de machination, restons simples.

Tout le bordel ambiant n’a qu’une origine, c’est l’incroyable vanité de ceux qui se prennent pour l’Etat, qui n’existe pas, et croient pouvoir gérer des problèmes individuels par des solutions de masse, sans passer par les cases individuelles.

Et pourtant dès le groupement familial cette solution est un échec. Le nombre de parents qui échouent du simple fait qu’ils s’octroient le droit de décider pour leur progéniture est incalculable.

Nul ne peut décider pour les autres des choses de leur vie.

Quand peut-on imaginer que les hommes en prendront conscience ?

Car, ne nous y trompons pas, les hommes de l’Etat savent, depuis la nuit des temps, que ce qu’ils décident pour les autres n’a d’intérêt que pour eux-mêmes, que les fameux autres sont les cocus de service, toute l’astuce réside à faire en sorte qu’ils ne s’en aperçoivent que le plus tard possible, voire jamais.

Aujourd’hui la masse met son masque, se vaccine et dénonce les non vaccinés comme elle est partie à la guerre de 14, comme elle a suivi Hitler et Pétain, à fond.

Attendons la suite…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
900 vues

Vaccinés et covidés

Décidemment COVID est un maître pour nous dans l’aide à la compréhension du fonctionnement de la bureaucratie collectiviste. Il nous procure des cours accélérés qui valent leur pesant de cacahuètes.

Or donc le jeune Macron, tel Bonaparte au pont d’Arcole, fait face publiquement à la mitraille des postillons de COVID, à qui il déclare in petto la guerre sainte.

Il pense tenir là son appel du 18 Juin, ses taxis de la Marne, sa tortue romaine, son symbole historique. Il oublie ses classiques, notamment “L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche”, dommage.

Au cri de “A moi l’énarchie”, il organise un consulat scientifique de haut vol, et… il s’envole.

Le virus qu’il défie est un malin. Raoult qui sait le lui souffle. Peine perdue, il a sonné le tocsin, pas de retour possible. C’est son affaire, celle de ses fonctionnaires, de son énarchie.

Première étape

On élimine la médecine privée, interdiction de soigner pour elle. Avec ce coup il pense réhabiliter l’hôpital… bien vu.

Deuxième étape

On enferme tout le monde, on arrête de travailler, de se déplacer, de respirer évidemment. On imprime des billets de Monopoly, on les distribue, c’est la fête à Neu-Neu — toujours dans les pas de Napoléon –.

C’était donc vrai ? Le collectivisme c’est : des sous sans travailler, pas d’obligation, grasses matinées à volonté, on reste chez soi pénard.

La majorité est ravie, elle a bien fait d’y croire.

Troisième étape

On innove. On cherche l’atout maître pour une victoire totale, l’amour du peuple et sa reconnaissance pour mille ans. Y a du Saint Louis dans tout ça.

Le vaccin est cet atout.

Brillante invention, on défonce la porte blindée de la modification génétique.

Et hop, Macron sort sa carte Platine et achète, avec nos sous, des millions de doses de vaccin.

Il se trouve bien quelques grincheux ou complotistes pour déboiser sur le concept, mais l’opinion publique, l’intelligence démocratique, ne sont pas pour eux, alors…

Quatrième étape

Aïe, ça coince.

Le virus change de costard, tenue camouflée, le vaccin ne le reconnait plus, ou mal.

L’économie s’effondre, la misère se pointe à l’horizon.

Pas de panique. Quelques réunions de commissions plus tard… on attend.

Cinquième étape, demain

Les vaccinés sont contaminés par le nouveau virus, mais comme ils possèdent un passeport vaccinal et qu’ils ont le droit d’aller partout, ils provoquent cluster sur cluster, dès les premiers froids.

A contrario les non-vaccinés sont plus prudents, mais comme ils n’ont pas de passeport vaccinal, ils ne peuvent aller nulle part, ils ne servent donc à rien.

Les hôpitaux se remplissent de vaccinés, ce qui ne change rien pour eux. Vacciné ou pas un client est toujours indésirable à l’hôpital, qui a d’autres chats syndicaux à fouetter.

Le fabriquant de vaccin ne perd pas le nord, il propose des doses complémentaires.

Comble de malheur les chiffres annuels tombent, pas ou très peu de surmortalité.

Suite et fin

Ceux qui savent ne sont pas surpris, toute cette pantalonnade opportuniste n’avait aucun avenir.

Ceux qui ne savaient pas ne savent toujours pas, puisqu’ils sont croyants. La croyance et le savoir sont incompatibles.

Ils sont un petit peu plus pauvres qu’ils n’étaient avant COVID, mais bien moins pauvres qu’ils ne vont être bientôt du fait de leur croyance égalitariste.

L’avenir s’annonce somptueux pour les adorateurs de Néron, le feu couve.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
1 141 vues