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De toujours plus d’État à moins d’État.

 

De toujours plus d’État à moins d’État.

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour que eux, et leurs électeurs, en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». »

Aujourd’hui, les libertés publiques n’étant plus respectées nous ne sommes plus en démocratie, et encore moins dans un système libéral. D’où l’intérêt de masquer cela, et de parler de « république ».

Les Français devraient se souvenir que la « République », trahissant les idéaux de 1789, (liberté, égalité, fraternité), a planifié, exécuté, applaudi, puis camouflé le génocide vendéen, inventé la « chair à canon » avec la levée en masse, porté la guerre dans toute l’Europe, mis en place « La Terreur ». Excusez du peu.

Les politiciens veulent sauver la planète, sauver le système de santé, de retraite… surtout sauver leur pouvoir. L’Humain est absent l’Homme est le sacrifié de ces politiques. C’est le système qui les intéresse. Eux ont intérêt à toujours plus d’État. Ce n’est pas un hasard si leur adversaire commun est le libéralisme.

Pour toujours plus d’État il faut quatre facteurs :

– La peur, l’effroi c’est encore mieux, (COVID, urgence climatique)

– La propagande étatique, massive, sans contestation, ni voix dissonante forte. Il est néanmoins nécessaire d’en tolérer un minimum pour préserver la fiction du « débat démocratique »

– Les citoyens dépendants pour leur subsistance, leurs soins, leur retraite, leur logement, leurs déplacements…

– La disparition délibérée de la culture générale pour que les gens ne disposent pas des outils nécessaires à une analyse personnelle de la situation. Ils doivent s’en remettre à des individus, politiciens ou autres, pas plus cultivés, qui légalement pensent et décident pour eux.

Le résultat est à la hauteur des espérances. Il n’y a pas plus efficace en matière d’installation du totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux mêmes leur oppression.

Les Français réclament plus d’État.

L’État ne ferait que répondre à cette demande. C’est un sophisme. L’État veut que les Français se tournent vers lui. Il ne leur laisse pas d’autre choix. L’étatisme est une drogue dont la consommation leur est imposée. Aujourd’hui il existe : accoutumance, addiction et assuétude à l’État :

Le Français le supportent de mieux en mieux (pas de révolte contre lui). Ils le recherchent et ne peuvent s’empêcher de demander son intervention dans de multiples domaines, et sur n’importe quel sujet. Malgré les conséquences néfastes qu’ils vivent tous les jours, ils réclament de plus en plus d’interventions, de plus en plus fréquentes, de plus en plus souvent, dans des secteurs de plus en plus petits et privés. Ils sont angoissés à l’idée de faire une croix sur la prétendue « protection » de l’État, et d’être livrés au privé. La censure de tout débat induit un formatage de la population pour ne pas identifier les causes véritables du désastre, pour suivre les directives étatiques et pour réclamer plus d’étatisme.

Il n’y a pas de plus grande victoire pour le totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux-mêmes leur soumission.

Gangue administrative

Dans les faits, il interdit ou soumet à autorisation toute initiative individuelle économique. Il les enferme dans un carcan de loi, de décrets, de monopoles d’État. Qui dit monopole d’État dit « obligation d’entrer ». Essayez de « sortir de la sécu » ; ou de travailler librement, vous ne pouvez pas ! Il y a 72 codes en France soient environ 10500 lois, 127000 décrets et plus de 400000 normes. À cause de cela, tout dépend de l’État et tout est politique.

Les choix qui échappent aux administrations sont rares. Quand l’État n’impose pas d’autorisation, il cherche quand même à influencer en culpabilisant, par exemple en incitant à un comportement « écoresponsable ».

Confiscation de la plus grande partie des revenus.

En 2021 l’iFRAP dénombrait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.

En 2022, les prélèvements obligatoires représentent 45,4 % du produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques représentent 58,3 % du produit intérieur brut (PIB). Pour information le PIB 2022 se monte à 2639 milliards d’euros.  Cela prive les gens des moyens d’agir par eux mêmes et de choisir librement, sous leur responsabilité.

 

Déresponsabilisation de la population

La France connaît une crise sociale et économique d’une grande gravité. Ces problèmes ne vont que s’accentuant parce que la société française est une société socialiste, au sens Bastiat de « spoliation légale », puisque la loi y est pervertie. « Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. » La Loi (1848) C’est une société de pénuries, de rationnement, de coercition, donc de conflits. Elle contient les germes de la guerre civile. (Nous avons la guerre étrangère)

La conséquence de la spoliation légale est le déplacement de la responsabilité. La déresponsabilisation entraîne l’étatisme, et en nourrit la demande.

« Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. » Harmonies économiques, chapitre XVII, Services privés, service public (1850)

La population réclame de l’État des secours face à la misère qui croît : inflation, difficultés à se nourrir, à se chauffer, à se déplacer, à se loger etc. Or c’est la politique menée par l’État depuis des décennies, aggravée récemment par la gestion politique de la COVID, (l’enfermement de toute la population, « quoi qu’il en coûte », sa vaccination comme du bétail), et les mesures face à la dite « urgence climatique », qui est la cause de ces drames. Sans oublier les sanctions contre les Français pour, paraît-il, punir les Russes.

Or pour sortir du cercle vicieux du déclin, de la misère et de la violence les Français devraient réclamer moins d’État. Rares sont ceux qui le font. Bastiat explique :

« L’État (…) se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice » Harmonies économiques, chapitre XIV, Des salaires. (1850)

Avec le temps, les Français ont oublié qu’il existait d’autres systèmes de gouvernement que l’étatisme. La plupart d’entre eux ont l’habitude d’associer l’amélioration de leur situation depuis la Libération, non pas à leurs efforts, à leurs initiatives, à leur travail, à leur courage, mais à l’aide et au soutien de l’État et au « modèle social français ». Il n’est pas possible de pas en tenir compte.

Pour réformer la France dans ce contexte, il y aura besoin d’un énorme effort d’adhésion de toutes les forces vives de la nation. Personne n’accomplira ce changement de paradigme à la place des Français, ni contre eux.

Il faut donc passer d’une société de défiance et de contraintes à une société de confiance et de libre choix. Une fois le virage pris, les Français verront rapidement que la mise en œuvre des idéaux que défendent les libéraux : la véritable démocratie, l’économie de marché, une fiscalité simple, un État fort qui apporte la sécurité des biens et des personnes, portent leurs fruits. Ces fruits sont que les gens vivent mieux et en sécurité dans une société apaisée. Harmonieuse dirait Bastiat.

Pour retrouver l’espoir, pour découvrir le libéralisme rendez-vous au 12ème Weekend de la Liberté.

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Au commencement les droits naturels

Au commencement les droits naturels.

« Liberté économique, liberté politique » est le thème choisi pour le 12ème Weekend de la Liberté. Ce thème s’imposait au vu de la dégradation progressive des libertés dans notre pays.

Il est impératif d’interrompre cette spirale infernale.

La base de l’harmonie sociale ce sont les Droits naturels.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La loi (1848).

Oublier que les droits naturels sont consubstantiels de l’Homme chosifie les personnes. C’est ce qui se passe. Le politicien considère les personnes comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale, dont seul il possède une vision d’ensemble, éclairée, pertinente et…le mode d’emploi. À défaut de rouage interchangeable il les considère comme du bétail, dont il est le gardien. En foi de quoi il empêche les gens d’accomplir leur projet de vie en y substituant le sien. C’est à dire en leur imposant ce qu’il a décidé être bien pour eux. Cela ne peut se faire que par la contrainte.

Le mauvais départ dont nous subissons encore les conséquences eut lieu en 1945 quand les étatistes, Gaullistes et communisme, s’emparèrent du pouvoir en France et mirent le pays sur la voie du collectivisme totalitaire en tournant le dos aux droits naturels individuels universels. La prospérité des « trente glorieuses » fit que cela passa inaperçu.

La situation s’est dégradée lors du choc pétrolier de 1973. Les politiciens ne saisirent pas l’opportunité d’une remise à plat du système. Tous ceux qui se sont succédé en France depuis 1974, ont continué à sacrifier les droits naturels individuels universels. Ce faisant ils ont poursuivi, avec ténacité, la destruction du pays.

Pompidou, décédé en 1974, aura été le dernier politicien à ne pas vouloir « emmerder les Français ». « C’était en 1966. Pompidou était Premier Ministre. Un soir, un de ses collaborateurs lui présente, comme d’habitude, une pile de décrets à signer. Pompidou s’écrie :  » Mais arrêtez donc d’emmerder les français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. » anecdote citée par Thierry Desjardin dans son livre « Arrêtez d’emmerder les Français ». Comme quoi il n’y a pas que Bastiat et les libéraux qui le réclament.

Tout le contraire de Macron : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » Cette fois il s’agissait des non-vaccinés, mais de nombreuses catégories sociales ont été victimes de « L’emmerdeur ».

1974 est la dernière année où le budget français à été équilibré.

Les politiciens sont adeptes de la spoliation légale.

Il est peu probable que les personnes qui ont plongé la France dans la situation dramatique qui est la sienne puissent l’en sortir.

Il ne faut pas se faire d’illusion sur les partis qui n’ont jamais gouverné. Leur politique n’est différente de celle des partis qui ont gouverné, ou qui gouvernent, que par la position du curseur de la « spoliation légale ». La vérité est qu’aucun parti ne la remet en cause. Tous sont étatistes, « socialistes » dirait Bastiat.

Il est illusoire d’attendre des effets différents, de mesures identiques ou de la même veine, que celles qui ont été prises depuis plusieurs dizaines d’années, et qui ont conduit le pays dans le triste état que nous lui connaissons aujourd’hui.

Le seul effet véritable de ces politiques de « spoliation légale » est que la France se tiers-mondise et la misère s’y étend fort logiquement. Dans les années 60 la différence était faite entre les pays « industrialisés » riches, et les pays de « tiers monde » pauvres. Aujourd’hui la France n’est plus un pays industrialisé. La France n’est même plus un pays prospère.

La pénurie et la disette sont partout. Pénurie dans le système de santé, pénurie de logements, des enfants dorment désormais dans la rue en France, pénurie de travail, pénurie de ressources énergétiques, pénurie d’industries, pénuries de ressources agricoles, pénuries de ressources financières pour les gens (Perte de pouvoir d’achat) et le pays. La liste n’est hélas pas exhaustive.

Bastiat écrit dans Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850) « L’homme a d’autant plus de chances de prospérer qu’il est dans un milieu plus prospère. » Ce qui veut dire que moins le milieu est prospère, plus la misère croît. C’est ce à quoi nous assistons. À partir de là il est clair qu’il ne peut exister de décroissance sans accroissement de la misère. Bastiat ajoute «  Le bien de chacun favorise le bien de tous, comme le bien de tous favorise le bien de chacun » ce qui s’oppose à « Ce qu’un gagne, un autre le perd » sentence chère aux spoliateurs légaux. Pour eux, l’économie serait donc un jeu à somme nulle. La taille du gâteau n’augmenterait pas, il faudrait donc en réduire arbitrairement les parts par la coercition étatique. Au final les parts, de plus en plus petites, seront insuffisantes. C’est ce qui se passe aujourd’hui où les classes moyennes se paupérisent, et où les classes pauvres crèvent la faim. Sans vergogne et dans leur logique, certains étatistes proposent décroissance et dépopulation, pour que les parts des survivants soient un peu moins petites.

Pour Bastiat tout ceci ne tient pas la route. Il écrit :« La vraie puissance de l’échange. Ce n’est pas (…) qu’il implique deux gains, parce que chacune des parties contractantes estime plus ce qu’elle reçoit que ce qu’elle donne. Ce n’est pas non plus que chacune d’elle cède du superflu pour acquérir du nécessaire. C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. » L’Homme est créateur. La taille du gâteau augmente sans cesse, les parts sont de plus en plus grandes, pour le bien de tous. Il suffit de constater quelles sont nos conditions de vies, et de les comparer à celles de nos parents, grand-parents, ou ascendants plus lointains.

La spoliation légale consomme une quantité phénoménale d’énergies et de ressources (matérielles et humaines). C’est du mal investissement. (Gaspillage) « D’un autre côté, une somme vraiment incalculable de forces intellectuelles se perd à la poursuite d’organisations sociales factices. Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c’est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l’infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l’effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts. » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

La spoliation légale engendre le cercle vicieux de la misère et du totalitarisme.

Totalitaires par essence

Les politiciens adeptes de la spoliation légale ne proposent aux Français que les mêmes solutions : réglementer et taxer, acheter des voix et favoriser le capitalisme de connivence.

Si leur politique ne marche pas ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne va pas assez loin dans l’étatisme. Par conséquent, l’État se mêle de plus en plus de tout, au détriment de la vie privée des gens. Ce système est donc totalitaire par essence. Lisons Bastiat « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. Extension du pouvoir, cela signifie usurpation de quelque mode d’activité privée, transgression de la limite que je posais tout à l’heure entre ce qui est et ce qui n’est pas son attribution essentielle. » Profession de foi électorale 1846.

Mettre fin à la spoliation légale

 

En vérité la seule « initiative de grande ampleur » qui vaille, c’est d’appliquer un programme politique largement inspiré de la philosophie de Frédéric Bastiat. C’est la seule initiative à vouloir changer de paradigme en France. C’est la seule à vouloir mettre fin à la « spoliation légale. » Bastiat écrit :

« Je ne l’emploierai qu’aux choses dans lesquelles l’intervention de la Force soit permise; or, il n’en est qu’une seule, c’est la Justice. Je forcerai chacun à rester dans la limite de ses droits. Que chacun de vous travaille en liberté le jour et dorme en paix la nuit. Je prends à ma charge la sécurité des personnes et des propriétés: c’est ma mission, je la remplirai, — mais je n’en accepte pas d’autre.

Faut-il reconnaître à chacun sa propriété et sa liberté, son droit de travailler et d’échanger sous sa responsabilité, soit qu’elle châtie, soit qu’elle récompense, et ne faire intervenir la Loi, qui est la Force, que pour la protection de ces droits? — Ou bien, peut-on espérer arriver à une plus grande somme de bonheur social en violant la propriété et la liberté, en réglementant le travail, troublant l’échange et déplaçant les responsabilités?

En d’autres termes:

La loi doit-elle faire prévaloir la Justice rigoureuse, ou être l’instrument de la Spoliation organisée avec plus ou moins d’intelligence? » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

Pourquoi ça bloque

« Entre les hommes qui se disputent les portefeuilles, quelque acharnée que soit la lutte, il y a toujours un pacte tacite, en vertu duquel le vaste appareil gouvernemental doit être laissé intact. « Renversez-moi si vous le pouvez, dit le ministre, je vous renverserai à votre tour ; seulement, ayons soin que l’enjeu reste sur le bureau, sous forme d’un budget de quinze cents millions. (…)

Messieurs, disputez-vous le pouvoir, je ne cherche qu’à le contenir ; disputez-vous la manipulation du budget, je n’aspire qu’à le diminuer ; » ah ! soyez sûr que ces furieux athlètes, si acharnés en apparence, sauront fort bien s’entendre pour étouffer la voix du mandataire fidèle. Ils le traiteront d’utopiste, de théoricien, de réformateur dangereux, d’homme à idée fixe, sans valeur pratique ; ils l’accableront de leur mépris ; ils tourneront contre lui la presse vénale. Mais si les contribuables l’abandonnent, tôt ou tard ils apprendront qu’ils se sont abandonnés eux-mêmes. » Profession de foi électorale 1846.

C’est pour cela que les partis au pouvoir, ou qui aspirent à y parvenir, sont tous unis contre un adversaire commun : le libéralisme. Le libéralisme est le seul qui ne veuille pas prendre le pourvoir aux gens pour l’exercer à leur place, mais rendre le pouvoir aux gens.

C’est aussi pour ça les politiciens actuels se contentent de déplacer plus ou moins le marqueur de la spoliation légale sans la remettre en cause, parce qu’elle les sert.

C’est enfin pourquoi la liberté économique, la liberté politique, la liberté d’expression ne sont pas prêtes de revenir en France. Aucun politicien ne le veut. Tous s’accommodent du système espérant en tirer profit un jour.

Pour comprendre la liberté, ne plus en avoir peur, et travailler au retour en France de la liberté économique, de la liberté politique, de la liberté d’expression, venez assister au 12ème Weekend de la Liberté.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste. », Victor Hugo.

 

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Weekend de la Liberté : comme un phare dans la nuit.

Comme un phare dans la nuit


Liberté économique, liberté politique


Weekend de la liberté du 10 au 12 novembre 2023, hôtel Sourcéo, Saint-Paul-Lès-Dax


« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848)

 
Le Weekend de la Liberté
 

En 2022 le Cercle Frédéric Bastiat organisait son 11ème Weekend de la Liberté. Le thème était «  Rendez-nous la Liberté ». Malheureusement, en ce qui concerne nos libertés, liberté économique, liberté politique, liberté d’expression, liberté de déplacement, etc…en un an les choses sont allées de mal en pis.
Dès lors l’utilité d’un nouveau Weekend de la liberté s’imposait comme un phare dans la dans la nuit. Son thème « Liberté économique, liberté politique » allait de lui même.
Le 12ème Weekend de la liberté se déroulera du vendredi 10 novembre au déjeuner au dimanche 12 novembre au déjeuner à l’hôtel Sourcéo de Saint Paul les Dax.
 
Un lieu de culture, de découverte,

Son thème est suffisamment ouvert pour permettre aborder des sujets très différents.
Toute personne curieuse, qui souhaite sortir du prêt à penser dont on nous rebat les oreilles quotidiennement, trouvera son bonheur lors du Weekend de la liberté. Elle pourra sortir de la pensée unique, des doxas, en écoutant des orateurs qui raisonnent différemment du politiquement correct.
Seront traités : l’économie, l’industrie, l’entreprise, le profit, le libre échange, le commerce. la démocratie, la politique, la monnaie, le bitcoin, l’enseignement, la protection sociale, l’internet, la liberté, le libéralisme, la France.
Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence. De les éclairer sur la manière dont les difficultés peuvent être résolues, les défis relevés. De leur faire connaître des arguments et des faits souvent ignorés du grand public.

Tout n’a pas été essayé et les solutions existent, ailleurs que dans réglementer encore et encore, contraindre encore et encore, taxer encore et encore.

Les conférenciers invités par le Cercle sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer.
Cette année venez écouter : Finn Andreen, Kevin Brooks, Patrick de Casanove, Jean-Philippe Delsol, Renaud Fillieule, Stéphane Geyres, Vincent Ginocchio, Claude Goudron, Lisa Kamen-Hirsig. Olivier Méresse, Serge Schweitzer, Damien Theillier,
 
Le temps de la réflexion

À l’heure de l’intelligence artificielle, de ChatGPT, qui sont comme la « langue » d’Esope, le Cercle Frédéric Bastiat s’appuie sur de véritables réflexions, et recherches, « fruits du travail des Hommes .
Dans un monde qui va très vite, où les gens « zappent , où ce qui compte est de « faire le buzz », le Weekend de la liberté offre le temps de la réflexion. Les conférences durent 45 minutes, tout comme le débat qui suit. Ainsi chacun, conférencier comme public, a le temps de développer ses arguments, sa pensée et d’approfondir ses connaissances. Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse.
Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole pour présenter leur ouvrage, ou association. Il n’y a pas de supplément à payer. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.
 
Un havre de paix

Chacun peut le constater, chaque jour la liberté d’expression est battue en brèche. Les débats n’existent plus. Ils sont remplacés par des insultes ad hominem, par des sentences d’exclusion qui se veulent définitives.
Face à cette violence, le Weekend de la Liberté est un havre de paix. C’est un espace d’échanges. C’est un lieu de discussions apaisées où chacun respecte l’opinion de l’autre et le laisse parler. Lors d’un Weekend de la liberté tous les courants de pensée, peuvent s’exprimer. Il n’y a pas d’anathèmes, pas excommunication, pas de fatwas, pas d’injures mais un vrai débat de fond, argument contre argument. Si l’émotionnel n’est jamais absent, il n’envahit pas le dialogue qui reste rationnel. Il n’obscurcit pas le jugement.
Les événements en « présentiel » se font rares. Or dans la société humaine, le contact direct entre les personnes est un ciment. Sans rencontre, sans échange direct il n’y a plus d’Humanité. C’est pourquoi, à l’heure des visioconférences et des téléconsultations, le Cercle Frédéric Bastiat privilégie ces face à face, sans masques.
Les conférenciers ont des forces et des faiblesses, la rencontre d’un intervenant avec son public est irremplaçable. Rien ne vaut la chaleur humaine.
Cet événement permet de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun, d’un « bien commun », et de la possibilité d’unir les forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.
L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !
 

Indépendant

Le Cercle Frédéric Bastiat ne soutient aucun candidat, ni aucun parti politique. Ce n’est pas difficile aucun n’est libéral. Mais il n’est pas apolitique, ces idées sont politiques parce qu’en France où l’État se mêle de tout, tout est politique. Il est indépendant et libre. Les idées de Frédéric Bastiat, et ses préconisations, sont subversives dans le contexte actuel de soumission à des dogmes Ces idées et préconisations sont libres de droits, et peuvent être reprises par n’importe quel parti politique, qui aimerait suffisamment la France pour vouloir la sortir de la spirale infernale de la déchéance économique, politique et sociale.
L’essentiel peut se résumer ainsi : Libre choix, libre échange, responsabilité personnelle, État limité à ses fonctions régaliennes, sécurité et justice au service de la défense des Droits naturels « Personnalité, Liberté, Propriété ».
Soucieux de sa liberté et de son indépendance la Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention publique. Il vit de ses adhésions et dons. Ce qui augmente le niveau d’exigence. Pour durer le Cercle doit être performant et fiable.
Il existe depuis trente ans. Il possède le calme des vieilles troupes et leur assurance tranquille dans un monde qui se déglingue et qui a perdu ses repaires.

 

 

Programme WEL12
 
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30
Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
 
« Liberté économique, liberté politique »
 
Avec le concours de :
(Par ordre alphabétique)
 
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
 
 
Vendredi 10 novembre :

12h Déjeuner

13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves  » par Damien Theillier
15h pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie.  » par Vincent Ginocchio
17h30 Pause, Foire au Livre
18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.

19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre  » par Stéphane Geyres.
 
Samedi 11 novembre :
 
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen

12h30 Pause café, Foire au Livre
13h Déjeuner

14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …
15h30 Pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.
17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.

18h Pause café, Foire au Livre
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brookes
 
 
 
Dimanche 12 novembre : WEL11
 
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.

12h30 Déjeuner final
 

À la manœuvre :

Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat
Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier
Vidéo : LG Stratégie
Réseaux sociaux, web : Marc Lassort, LG Stratégie


L’hébergement est laissé au libre choix de chacun:

Ceux qui veulent réserver une chambre à l’hôtel Sourcéo (chambre single avec petit-déjeuner 70 euros, chambre double avec petit-déjeuner 90 euros) doivent s’adresser exclusivement à M. Pascal Manzocco par mail ou par téléphone : 05 58 90 66 99

Inscrivez-vous nombreux, n’hésitez pas à faire un don, pour que la lumière de la liberté ne s’éteigne pas.


Quelques citations de Frédéric Bastiat :
Pour illustrer cette présentation.
« L’échange est un droit naturel comme la Propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit, doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de justice. » Association pour la liberté des échanges (1846)
 
« Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1848)
 
« Si les socialistes veulent dire que, pour des circonstances extraordinaires, pour des cas urgents, l’État doit préparer quelques ressources, secourir certaines infortunes, ménager certaines transitions, mon Dieu, nous serons d’accord; cela s’est fait; nous désirons que cela se fasse mieux. Il est cependant un point, dans cette voie, qu’il ne faut pas dépasser; c’est celui où la prévoyance gouvernementale viendrait anéantir la prévoyance individuelle en s’y substituant. Il est de toute évidence que la charité organisée ferait, en ce cas, beaucoup plus de mal permanent que de bien passager. » Justice et fraternité (1848)
 
« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)
 
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » La Loi (1850)


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Liberté de soins et prospérité économique

Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté « Rendez-nous la liberté! ».

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire « Réformer le système de santé » par Patrick de Casanove


 

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Au final le totalitarisme

2 Au final le totalitarisme

Pour lire la première partie

Tests

Venons en aux tests. Pour ceux-ci le gouvernement jette par les fenêtres un argent qui n’est pas le sien. « Nous dépenserons un peu plus d’1,5 milliard d’euros au mois de janvier » a annoncé fièrement Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.

Pour donner un ordre de grandeur cela équivaut, chaque mois, à 2 frégates multi-mission, ou une trentaine de Rafale, ou 70 hélicoptères de transport Caracal, ou 50 hélicoptères de combat Tigre, pour rester dans le régalien.

Cela fait aussi un grand nombre de lits d’hôpitaux armés et encore davantage de places d’EHPAD avec leur personnel. Bref de quoi à en finir largement avec l’alibi de la coercition sociale qui est le manque de lits d’hôpitaux, en particulier de réanimation.

Mais cela n’intéresse pas l’autorité Centrale.

La seule stratégie qui sous tend aujourd’hui l’utilisation massive de tests est la création et l’entretien de la peur chez les gens. Ils restent ainsi sous contrôle.

La panique est créée en entretenant la confusion entre tests positifs, cas, et malades. En vérité, l’épidémie se réduit à une « épidémie » de tests positifs avec heureusement peu de malades.

Tester, en lui même, ne freine pas l’épidémie. Tester à tout va ne permet pas de rompre la chaîne de contamination. Pour rompre la chaîne de contamination il faut la connaître, l’identifier pour pouvoir isoler et traiter les malades. Pour rompre la chaîne de contamination il ne faut pas que l’épidémie soit hors contrôle. Il faut une traçabilité. Toutes choses que la masse énorme de tests positifs rend impossible.

Dans le cas de l’Omicron, rompre la chaîne de contamination est utile autour des personnes à risque. Elle ne l’est pas pour des personnes sans risque, qui en plus ne sont pas malades. Prétendre pouvoir rompre la chaîne de contamination de personnes testées positives, non malades, avec un virus très contagieux et très peu grave, n’a pas de sens. C’est pourquoi il faut se concentrer sur les malades, et les personnes à risques, donc tester moins mais à bon escient. L’objectif est de pouvoir maîtriser l’épidémie sur cette population à risque.

Si l’on ne suivait que les malades, l’épidémie ne se remarquerait pas, et la vie continuerait.

Mais cela n’intéresse pas l’Autorité Centrale.

 

 

Croissance Potemkine

Le tout vaccinal est de la poudre au yeux dont le but est d’empêcher de voir le naufrage de ce gouvernement dans le domaine sanitaire et dans les autres.

La dite croissance de 7 % en 2021 ne doit pas faire illusion. https://www.ouest-france.fr/economie/la-croissance-economique-francaise-atteint-7-en-2021-0a7af144-8004-11ec-bd46-29e8689bf94e Elle n’efface rien du tout.

https://www.facebook.com/photo?fbid=920700148806460&set=a.278529036356911

 

Nous sommes face à un sophisme équivalent à celui qui prétend que la guerre est bonne pour l’économie. Il faut relire « la vitre cassée » de Frédéric Bastiat. Bien entendu ce serait aussi une erreur de croire que les destructions liées à la guerre, fut ce la « guerre » contre les COVD, sont l’équivalent de la « destruction créatrice » de Schumpeter.

 

Les fondamentaux économiques, dette, déficit, fausse monnaie et l’inflation, chômage, production d’énergie insuffisante, hyper-réglementation et fiscalité stérilisante sont structurels et mauvais. Ils ne permettent pas d’envisager un avenir serein. Ils nous placent sous la dépendance de nos créanciers. Nous perdons toute crédibilité économique et politique, donc toute autonomie et souveraineté.

La situation de beaucoup de Français est très précaire, certains ne mangent pas à leur faim, ont froid, n’ont pas de logement décent, voire pas de logement du tout. Sans oublier la désagrégation sociale et la négation des valeurs d’Humanité qui ont forgé la civilisation occidentale.

Il n’y a pas de quoi à pavoiser.

Quant aux moyens c’est une douce rigolade. L’État a dépensé un argent qu’il n’avait pas. C’est du mal-investissement basé sur la dette et la fausse monnaie.

Si vous voulez connaître « le vrai état de la France » lisez plutôt le dernier livre d’Agnès Verdier-Molinié

Totalitarisme

Ne pas prendre ou lever les mesures prétendument de freinage, ne dépend ni de la vaccination, ni du passe vaccinal, ni du taux d’incidence de l’infection, mais de la seule volonté de l’Autorité centrale.

Il faut rappeler sans cesse que la réussite de la prise en charge de l’épidémie ne se résume pas à une société totalitaire où l’être humain, vacciné, exempt de COVID ou non, est remplacé par un QR code. La réussite comprend une société où les individus ont leurs droits naturels, liberté, propriété personnalité respectés, une économie prospère et une société où règne l’« harmonie ».

Les Français sont peut-être les « mieux » vaccinés, sûrement pas les mieux protégés. Surtout pas de leur État. À condition d’accepter de reconnaître le désastre économique, social, sanitaire et le changement civilisationnel où les a précipité le gouvernement.

Gouvernement qui les considère comme des gamins irresponsables, ou pire, qui leur dénie toute personnalité et par la même toute Humanité, les traitant comme des objets réduits à un QR code. Cela en dit long sur l’intrusion de l’État dans les vies privées et dans l’esprit des gens.

Gouvernement qui donne des leçons sur les Droits de l’homme à la planète entière mais qui précipite la France dans le totalitarisme.

Faire croire que, quand les gens sont autorisé par l’Autorité Centrale à prendre un café debout, à consommer dans les stades, les cinémas ou les transports c’est un retour à la liberté, alors que toutes les mesures liberticides de contrôle des population persistent, est une vaste fumisterie.

Attendre d’une Autorité centrale l’autorisation de prendre un café debout et une fois accordée, la présenter comme le Débarquement en Normandie est une insulte à l’intelligence humaine.

Le passe vaccinal n’a aucune efficacité sur l’infection. Il est inutile, dangereux et liberticide. Les vies prétendument sauvés par le passe sanitaire. sont une « évaluation » reconnaissent les auteurs. Ce ne sont pas des faits. La transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est donc inutile, incohérente et nocive. Sauf :

– dans l’installation du totalitarisme « quoi qu’il en coûte » et quelle que soit l’évolution des épidémies.

– dans le soutien au capitalisme de connivence

Le gouvernement ne travaille pas à interrompre la chaîne de contamination. (voir supra) Avec le passe vaccinal il travaille a ce qu’il existe une chaîne de contamination légale, par les vaccinés, et une illégale par les non vaccinés.

 

Quant à la « gamme d’outils » complète à activer, c’est une gamme d’outils de coercition sociale, qui ne servent à rien pour la médecine ni l’épidémie, mais qui sont indispensables pour, au bon vouloir du gouvernement, pérenniser la destruction des libertés dans notre pays. Ce blanc-seing pour la république totalitaire estune honte pour nos prétendus représentants élus, garants de la « démocratie ».

Il faut répéter sans cesse que un pays ne peut être libre si un seul de ses enfants, s’il n’a commis aucun crime, ne l’est pas. Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires, des victimes expiatoires. Leur faire porter le poids de l’épidémie et des contraintes sociales est d’une injustice totalement assumée. Ce n’est pas la seule. Contraindre toute la population renoncer à sa liberté pour se soumettre aux caprices coercitifs d’un homme seul est aussi une injustice. Organiser le règne de l’injustice est un crime. C’est du totalitarisme pur et dur.

Cela signe la perversion de la loi dont le rôle est « d’empêcher l’Injustice de régner » Quand le gouvernement s’est mêlé de médecine et a porté atteinte à nos Droits naturels, dont nos libertés, au prétexte de la COVID, il a aussi perverti la Loi. Cette « odieuse perversion de la Loi est une cause perpétuelle de haine, de discorde, pouvant aller jusqu’à la désorganisation sociale »

 

C’est bien une dislocation sociale que nous vivons aujourd’hui sur tous les plans.

Pour y mettre fin, la bonne décision est de lever immédiatement toutes les mesures de coercition sociale et de rendre leur totale liberté aux Français.

Discours de Castex du 20 janvier

Article paru dans Contrepoints

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Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

La vaccination des soignants a donc été rendue obligatoire. Après le 15 septembre le couperet est tombé sans pitié. Les résistants ont été exécutés professionnellement : suspendus, exclus du système de soins.

Depuis le début des COVID, le système de santé, au bout du rouleau, n’a tenu que par l’abnégation et le dévouement des soignants. Aujourd’hui ces soignants sont mis au ban du système de soins.

C’est la poursuite d’une logique perverse.

Par perversion l’État a besoin d’une épidémie vécue comme grave pour justifier les mesures de coercition sociale prises depuis le début. Ainsi, dès la première épidémie, la première ligne de défense que constituent les médecins généralistes était retirée du front et les traitements précoces rapidement interdits. Les malades étaient laissés à la maison en attendant de ne plus pouvoir respirer et alors d’appeler les 15. La deuxième ligne se trouvait elle aussi sévèrement amputée puisque la médecine de ville spécialisée était, en partie, exclue de la prise en charge. (Pneumologues, ORL, cardiologues…) Les troupes de secondes lignes restantes se limitaient à … l’hospitalisation (en médecine ou en réanimation). Elles étaient notoirement insuffisantes, et ce depuis des années. Ce sont ajoutés un flot d’images angoissantes, la litanie des morts effrayante et les confinements délétères…

Dans cette logique perverse il n’est pas étonnant que l’État prenne le risque d’aggraver la situation en excluant du système de soins des personnels soignants non vaccinés.

C’est une ineptie

Par un curieux atavisme gouvernemental, c’est aussi la poursuite de la politique de rationnement des soins par destruction de l’offre. Comme si le numerus clausus n’avait pas fait assez de dégâts.

Beaucoup des personnels soignants ont passé un concours très sélectif, avec numerus clausus global et par spécialité. Numerus clausus instauré en 1971 pour les médecins et les dentistes, plusieurs fois réformé, étendu à plusieurs métiers paramédicaux avec le PACES devenu le PASS depuis 2020. La transformation du numerus clausus en numerus apertus n’a pas changé grand-chose. La limitation du nombre d’étudiants admis ne tient pas compte du fait que tous les professionnels formés ne seront pas des praticiens de terrain, ni pour certains des praticiens tout court.

Il faut des années pour former des soignants. Cela a été rappelé pour expliquer la difficulté d’ouvrir des lits de médecine et de réanimation. Pourtant l’État décide en pleine épidémie de retirer du front des soignants formés.

En clair l’État organise la pénurie à toutes les étapes du cursus médical ou paramédical. Lors de la formation initiale, lors de la vie professionnelle en imposant des contraintes et des contrôles administratifs étouffants, qui découragent même les plus aguerris, et aujourd’hui en interdisant l’exercice de professionnels confirmés.

Le système de soins était épuisé avant les COVID. Cela fait bien des années que la France doit faire face à la pénurie de soignants. Cette pénurie entraîne ce que l’on appelle couramment les déserts médicaux. Déserts qui existent partout, en milieu rural comme en milieu urbain. Paris et les grandes villes ne sont pas épargnées. Cette pénurie touche les généralistes mais aussi des spécialistes ou des paramédicaux.

Les établissements de santé ont du mal à recruter des soignants, médecins, infirmières aides soignants, sage-femmes. L’hôpital est touché comme les cliniques privées , les USLD ou les EHPAD.

Pour ne rien arranger, les vaccinodromes, où les intervenants sont très correctement payés, mieux qu’en USLD ou en EHPAD, ont « vampirisé » une partie des IDE.

La vaccination obligatoire va accentuer ce phénomène de disette avec le départ d’un nombre inconnu de soignants. Dans un système toujours à flux tendu, les départs même peu nombreux, risquent de peser lourd.

Depuis quelque temps, dans des structures telles que des USLD, les services s’ils ne ferment pas, ne sont pas utilisés à leur pleine capacité. Des lits restent vide faute de personnel. Depuis le 15 septembre leur situation a empiré. Aujourd’hui des Centres Communaux, ou Intercommunaux, d’Action Sociale ne peuvent plus assurer les soins à domicile. Ils renvoient les personnes vers les EHPAD, qui eux aussi ont vu le manque de personnel s’exacerber.

Ce départ des soignants non vaccinés se voit également dans le secteur libéral, généralistes, spécialistes, infirmières, aides soignants, kinés, podologues, orthophonistes, abandonnent leur métier.  Les cabinets ferment.

Tous les vaccinés par contrainte ont été profondément blessés par cette effraction physique et psychique qu’est la vaccination forcée gouvernementale. Il y a fort à parier que plusieurs cesseront leur activité dès qu’ils auront eu le temps de se retourner.

Gageons que l’État fera retomber sur le personnel soignants exclu la responsabilité de la pénurie de soins. Il soulignera que le refus vaccinal tient de l’irresponsabilité vis à vis de la protection des autres, et de la trahison des valeurs de leurs professions. Il insistera sur le fait que lui, l’État, n’a pour souci que l’intérêt général et qu’il lui faut débarrasser le pays et le monde de cette épidémie, pour qu’il autorise une vie normale. Les naïfs croiront que l’État se bat pour eux et fait « quelque chose ». Pour les soignants c’est face je gagne, pile tu perds.

C’est malsain

Les soignants sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique gouvernementale délétère. Cette mesure aggrave encore dislocation du lien social. Cette fois par une défiance envers des professionnels qui sont pourtant un des piliers de la sécurité des populations. Quand tout va mal, quand l’intégrité physique et psychologique est altérée, en temps de paix comme en temps de guerre, l’élément qui rassure et donne confiance est la certitude d’être bien soigné quoi qu’il arrive.

Désormais la certitude n’existe plus, le peu de confiance qui existait encore dans la société de défiance qui est la nôtre est brisé.

C’est une injustice.

La Liberté est un principe. La Justice, qui est rendre à chacun le sien, est un Principe. Il est nocif de porter atteinte, ne serait-ce qu’à minima, à ces principes.

L’obligation vaccinale des soignants est une immense injustice. Les soignants ont porté le système de santé à bout de bras. Aujourd’hui ils sont passés de héros à asociaux, à parias, à dangers public. Ce sont pourtant les mêmes personnes, aussi dévouées qu’avant, aussi professionnelles qu’avant.

Ceux qui travaillaient avec des sacs poubelles comme seule tenue de protection, ceux qui infectés étaient contraints de venir travailler, faute de pouvoir être remplacés  sont aujourd’hui mis au banc du système de soins, voire de la société.

Tout ça parce qu’ils ne sont pas vaccinés même si en bon professionnels, ils respectent les gestes barrières.

En pratique, en mars 2020 un soignant contaminé était considéré comme moins dangereux, que ne l’est, en septembre 2021, un soignant non contaminé mais non vacciné.

Il paraît que c’est le changement et qu’il faut s’adapter. Il est permis de se demander à quoi. Accepter l’anéantissement du libre arbitre et la pratique de la ségrégation est une adaptation au totalitarisme, sûrement pas à la valorisation de la Personne humaine.

Ces soignants sont sanctionnés très sévèrement  très brutalement et sans état d’âme par un gouvernement dénué d’empathie 

« quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé et médico-sociaux » a dit Veran le 16 septembre. L’injustice ne repose pas sur le nombre de ses victimes mais sur l’irrespect du Principe de Justice. Une fois la justice violée tout n’est plus qu’une question de curseur. Même s’il n’y avait eu qu’un soignant suspendu, il y aurait eu injustice, et honte, déshonneur, pour celui qui la commet.

Ces soignants n’ont porté tort à personne. Ils sont l’objet de mesures coercitives infondées, de sanctions très sévères simplement parce que, non vaccinés, ils « pourraient » transmettre le virus. Il fait partie des fameuses maladies nosocomiales. Cela dit le coronavirus peut être transmis par n’importe qui, visiteur, malade, soignant, vacciné ou pas.

Dans les EHPAD des cas de contamination d’agents et de résidents, vaccinés deux fois se multiplient. Le gouvernement, en mars 2021, reconnaissait déjà l’efficacité partielle du vaccin. Il est désormais admis que l’efficacité relative, annoncée par les labos entre 90 % et presque 95 %,

a considérablement baissé.

Conclusion

« Nous n’avons pas eu de chaos, loin s’en faut », s’est réjouit Veran le 16 septembre.  Pas le chaos, aujourd’hui peut-être, mais ce qui va advenir est incertain. L’avenir ne se présente pas sous les meilleurs auspices. COVID ou pas, les problèmes structurels antérieurs demeurent et sont amplifiés.

Nous l’avons vu, sous le choc de la COVID, la résilience du système de santé a reposé entièrement sur les épaules des personnels. Le gouvernement a donc encore fragilisé le système de soins, aggravé la pénurie et diminué sa capacité de résilience.

Par l’effet d’une seule loi les soignants sont passés de preux à réprouvés. Au final ce que nous sommes est aujourd’hui déterminé par la loi et non par nos qualités propres, par les services que nous rendons à nos semblables, par notre Personnalité. Or la Personnalité est un élément constitutif de l’être humain. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Elle est anéantie.

Les Français sont devenus de QR codes soumis à péremption et jetables. Ceux qui ne sont pas des QR codes n’existent plus.

Article paru dans Contrepoints

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Les limites du Conseil constitutionnel

Les limites du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a donc validé le « pass sanitaire » ce jeudi 5 août 2021.

Nous ne pouvons que constater que le Conseil constitutionnel n’est pas un défenseur des Principes fondamentaux de l’Humanité, des Droits Naturels individuels universels comme dirait Bastiat, consubstantiels de tout être humain.

Le Conseil se comporte comme l’État attend de lui.

C’est dire en contrôleur, sur la forme, de la constitutionnalité des règlements et lois qui lui sont soumis. Il ne se prononce pas sur le fond et les principes fondamentaux, ni sur la validité ou non des arguments avancés par l’État qui sous tendent cette réglementation et législation. Le Conseil n’est pas vraiment un conseil de Sages mais plutôt un comité de vérificateurs du conformisme.
L’avis du conseil constitutionnel confirme que nous sommes dans un pays où la loi est pervertie. La loi est pervertie quand elle porte atteinte aux Droits Naturels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Ceux qui pensaient que le Conseil aurait pu invalider la loi pour ses atteintes aux libertés ne l’avaient pas compris. Défendre les libertés n’est pas son rôle.
Si la loi est pervertie,  la Constitution est pervertie. Le Conseil constitutionnel ne peut que suivre cette perversion et par la même la valider. Il laisse au législateur, actuel ou a venir, le soin de la corriger.

Malheureusement ce n’est jamais le cas, parce que rares sont les Français, et encore plus rares sont les politiciens, qui réalisent que la loi est pervertie. D’autant que cette perversion de la loi est organisée pas les hommes de l’État, leurs sbires et affidés, à leur profit, grâce au système dit « démocratique » institué à la Libération… La couleur politique n’a aucune importance. Tous adhèrent à la « spoliation légale » et, à chaque élection, se chamaillent simplement pour que leur clan en ait le profit.

Rôle du Conseil constitutionnel :

Une remarque préalable est nécessaire. En France le Conseil constitutionnel, comme la Cour des comptes, tels qu’ils sont conçus induisent que, dans les faits, l’État se contrôle lui même.
Officiellement le Conseil constitutionnel est désintéressé et neutre. Officiellement.  Officiellement le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Officiellement.

Il ne peut se substituer au législateur. Il reconnaît au législateur sa liberté d’évaluation et d’interprétation et par conséquent sa liberté de décision. ( points 28, 29) Il valide de fait ce que l’on appelle la « démocratie représentative ». C’est à dire la « souveraineté nationale » « les contraintes de l’exercice du pouvoir impliquent que cette souveraineté soit déléguée : le peuple, bien que constitué en corps politique, ne peut en effet délibérer directement sur les affaires publiques. Cette mission est donc confiée à des représentants élus, dont les décisions constituent l’expression de la volonté générale. »
Article 3 de la constitution dit : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Il est donc soumis au mythe de la Représentation nationale incarnation du Peuple français.

Quand on regarde le système électoral français, basé sur l’exclusion de la dite Représentation nationale d’immenses courants d’opinion, on se demande où l’on peut trouver cette incarnation du peuple français. Mais c’est un autre débat.

En pratique le Conseil considère qu’une démocratie n’est pas un ensemble d’individus, dotés de Droits individuels inaliénables, dont les échanges libres construisent spontanément une société harmonieuse. (Idée chère à Bastiat ). Il considère que les gens ne sont préoccupés que par leur intérêt personnel et qu’une démocratie représentative transcende cet intérêt personnel. Les représentants du peuple, ayant par le miracle de l’élection, surmonté leur caractère égoïste pour renaître dans l’altruisme désintéressé, œuvrent ensemble à la recherche du bien commun.

Ce que décident les représentants du peuple est « parole d’évangile républicain ». Ointe par la démocratie représentative, toute décision, même liberticide, devient « l’intérêt général » et s’impose à tous. C’est la Parole du peuple français exprimée par ses représentants. Une fois cela compris : « circulez, il n’y a rien à voir. »

L’article 4 de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui est annexée à notre Constitution, dit : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

La dernière phrase est déterminante. On retombe là sur le problème posé par la perversion de la loi. Dans le cas qui nous concerne, la loi élaborée par la commission paritaire du 25 juillet pose ces bornes. Comme le Conseil refuse de mettre dans la balance les Droits fondamentaux, de se prononcer sur les Principes « Personnalité, Liberté, Propriété, » qui sont l’Homme, il valide de fait la politique gouvernementale et rend bien un jugement politique.
Ce qui confirme au demeurant que sommes donc dans un régime totalitaire. Tout est politique et le politique peut tout, à condition d’y mettre les formes.

Limites du Conseil constitutionnel :

De part le rôle qui lui est attribué le Conseil constitutionnel se limite à vérifier si l’objectif gouvernemental est conforme à la Constitution. Ici « l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé ».

À partir du moment ou la conformité est confirmée, peut lui importe que pour l’atteindre l’État construise le totalitarisme. Peut lui importe que les dégâts humains, sociaux, économique, sanitaires, soient gigantesques. Il ne discute pas non plus de la véracité ou non des arguments de l’État. Peut lui importe que l’argumentation soit infondée ou fausse. Ce n’est pas à lui de le vérifier.
Quand il valide une loi construite sur des arguments fallacieux, il valide une loi pervertie et il valide du même coup les arguments spécieux qui la fondent. Ce faisant il fait bien de la politique. (points 38, 39)

Seule compte l’intention de protection de la santé qui a valeur constitutionnelle.

Une partie du bloc constitutionnel est oubliée.

Par exemple l’Article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme est du Citoyen de 1789.
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Les manifestants qui battent le pavé chaque samedi résistent à l’oppression et ne demandent pas autre chose que l’application de cet article 2.

À suivre…

Lire aussi « Bastiat 2022 : idées libres de droits »

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« Pass sanitaire » ou comment s’asseoir sur l’éthique.

« Pass sanitaire » ou comment s’asseoir sur l’éthique.

Le gouvernement a fini par réussir à imposer le « Pass sanitaire ».

En passant du « passeport vaccinal » au « Pass sanitaire », moins fermé, il tient formellement parole sur « la non obligation vaccinale ». Pour cela il intègre d’emblée la guérison de l’infection naturelle, et la possibilité d’un test RT-PCR négatif.

Grâce à quoi le gouvernement :

– court-circuite le débat sur l’éthique de la vaccination de masse que le « pass » implique,

– essaie d’éviter de braquer les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

Pour la vaccination il agira par d’autres voies. 

En créant un seuil à partir duquel le « pass » sera obligatoire il ne serre pas trop le nœud coulant, pour éviter que les personnes ne se rebiffent. Serrer viendra plus tard.

Si les Français avaient compris le « passeport  vaccinal »comme « non éthique », celaaurait suffit pour le disqualifier. Il fallait l’éviter. Dans les médias, l’argumentation « contre » tournait donc essentiellement autour des questions technologiques liées à la vaccination, voire simplement logistiques,(Possibilité offerte à toute la population de se faire vacciner). Cela impliquait que sa mise en place ne dépendait que de la levée des réserves technologiqueset logistiques. Alors que le problème est moral. Si le débat avait été trop long l’opposition éthique aurait pu retrouver de la vigueur.

Au final, nous nous retrouvons aujourd’hui avec une vaccination de masse qui n’est pas éthique et un « pass sanitaire » qui ne l’est pas non plus.

Le « pass » est liberticide

Son argument visant à autoriser un « retour à la vie normale » repose sur l’émotionnel.

Une vie de soumission ne saurait être « normale ». Le « pass » est présenté comme une libération, bien que son instauration s’accompagne de menace et de chantage. S’il était une libération, s’il était utile et moral, il serait adopté spontanément, sans coercition, ni manipulation.

Affirmer que les gens seront « libres » avec le « pass », ou qu’il permettra leur « libération » est une perversion des mots mots qui perdent leur sens.

Affirmer que les gens seront libres avec le « pass sanitaire », mais que s’ils le refusent ils ne pourront pas avoir de vie sociale et que, par conséquent, le refus de vie sociale est leur libre choix, est un sophisme.

Imposer le « pass sanitaire » au nom d’une prétendue libération est immoral. Un Droit naturel ne peut être prétexté pour détruire un Droit naturel. Dans le même registre, imposer l’obligation vaccinale anti COVID, au prétexte qu’elle existe déjà pour d’autres pathologies n’est pas valable. Une atteinte à la liberté ne peut justifier une autre atteinte à la liberté.

Le « pass sanitaire » n’est en rien sanitaire. Il ne garantit pas aux Français de rester en bonne santé. Il leur garantit une liberté conditionnelle, un ersatz de liberté, surveillée et étriquée, qu’il ne faut pas confondre avec La Liberté. Ersatz tellement étriqué qu’il ne dispense pas des gestes barrières, ni de la distanciation sociale (Les fameuses jauges).

Le « pass sanitaire » ne rend pas plus libre que la chaîne au cou du chien.

La liberté est un principe

La liberté n’a pas de contrepartie. La liberté est un principe, qui plus est un principe fondateur de la France moderne. L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dit : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

Il ne faut pas reculer sur la Liberté. La liberté implique la responsabilité individuelle, elle nécessite un combat inlassable et quotidien. Elle se mérite. Elle est ou elle n’est pas. Elle est consubstantielle de l’Homme. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1848)  Détruire la liberté détruit l’Homme.

Le « pass » porte atteinte à l’échange.

« L’Échange, c’est l’Économie politique, c’est la Société toute entière; car il est impossible de concevoir la Société sans Échange, ni l’Échange sans Société. » Frédéric Bastiat, Échange (1850)

« L’échange est un droit naturel comme la propriété. (…) priver [ tout citoyen] de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes meurs, (…) c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de la justice. » Frédéric Bastiat, Association pour la liberté des échanges (1846) Le « pass » est un contrôle des échanges inter-humains. Une partie de la population est privée de cette liberté, ses échanges sont limités.

Le « pass » est discriminatoire

L’étatisme parque les gens dans des cases. Il crée, en attendant mieux, (ou pire…) deux catégories de citoyens.

Le gouvernement prétend lutter et légiférer contre la discrimination. Du Défenseur des Droits au ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances tout l’appareil étatique est mobilisé et que cette fois il ordonne la discrimination.

Même l’ONU est mobilisée contre la discrimination en attendant un « ausweis » mondial qui est bien partit

Il est interdit à un professionnel de discriminer ses clients, ses employés sur leur race, leur religion, leur couleur de peau ou bien d’autres choses mais la discrimination par la COVID est désormais légale, aujourd’hui à partir du moment ou mille personnes peuvent se rassembler. Mais demain ? Il sera facile de durcir et multiplier les critères d’application.

Son objectif est le contrôle des populations

La violence légale est politique. La contrainte légale est politique. Un « ausweis » est toujours politique, jamais médical. Il faut noter que les personnes peuvent voyager et avoir une vie sociale en étant porteur d’autres maladies infectieuses…mais ils en sont interdits s’ils ne peuvent pas prouver qu’ils n’ont pas la COVID. Les preuves, vaccin comme test, étant bien fragiles. Comme quoi c’est bien de la politique.

Pour l’État le principal n’est pas le contrôle de la COVID. Le contrôle d’une épidémie est une affaire médicale. Son objectif est le contrôle des populations. Il lui fallait agir vite.

L’Europe fut son alibi et son bouclier. La décision européenne d’imposer un « pass sanitaire » sert de justificatif à un comportement moutonnier d’abdication des dirigeants nationaux. Le panurgisme est une forme de gouvernement qui ne fait pas appel à la raison. L’Europe trahit ainsi, une fois de plus, ses textes fondateurs et sa philosophie d’être un espace de libre circulation pour les biens et les personnes. Cela confirme une fois encore que l’Europe qui se construit est un monstre totalitaire, centralisateur et technocratique.

Ne croyez pas que les politiciens subissent l’Europe. Ils la créent et la désirent, nous la subissons.

Le « pass sanitaire », peu sévère aujourd’hui, est une porte ouverte à un contrôle accru et de plus en plus strict des gens. Il y a de fortes chances que ce « pass » finisse par ne pas concerner uniquement la COVID. Rien n’empêchera l’État d’inclure d’autres critères tels que le comportement « citoyen » des individus, écolo-responsables comme il se doit, le comportement des entreprises « citoyennes », elles aussi « écolo-responsables » et « solidaires », le comportement routier, piéton, la fréquentation des sites politiquement incorrects, complotistes, conspirationnistes.

C’est la porte ouverte au « crédit social ».   Si les Français ne peuvent plus voyager en Chine, la Chine viendra à eux. Avec une différence toutefois, si les Chinois ne se mêlent pas de politique ils s’enrichissent et la Chine est prospère. Que les Français se mêlent ou non de politique ils s’appauvrissent, et la France tombe en ruine.

Il suffira au gouvernement de trouver une bonne raison pour faire gober l’élargissement du « pass » aux Français. Soyez sans crainte,… façon de parler, il en trouvera. Il suffit de regarder que les« bonnes raisons » ne manquent pas pour le « pas sanitaire » : reprendre une vie sociale, culturelle, voyager. Toutes les mesures coercitives sont faites pour imposer le bonheur aux Français… malgré eux.

À côté du « pass » lui même plusieurs mesures périphériques ont vu le jour, ainsi en Israël, le bracelet électronique. Il faut cependant saluer ce pays qui a supprimé son « passeport vert » mais qui a maintenu les mesures de restrictions strictes pour les voyageurs se rendant en Israël.

Bien des gens sont tellement effrayés, épuisés par un an de crise qu’ils sont prêts à accepter n’importe quoi. Leur soumission est totale. Plusieurs victimes de la coercition réclament leur oppression etcelle de leurs concitoyens. Après la délation encouragée pour non respect des gestes barrières, certains se font les auxiliaires de cette coercition. La pression de la communauté s’exerce pour la vaccination des récalcitrants. Ce n’est plus « restez chez vous ! », c’est « vaccinez vous ! »

C’est le nec plus ultra du totalitarisme.

Mais la peur, ou une autre motivation, peut pousser de zélés zélotes à exiger ce « pass » ou un équivalent sans directive étatique.Ainsi un employeur, un familier, un parent pourrait l’exiger. Dans une société libre n’importe qui peut demander n’importe quoi, même de farfelu, pour accéder à sa propriété. La concurrence qui est libre choix, la responsabilité personnelle, le coût à supporter sont de bons régulateurs. Mais nous ne sommes pas dans une société libre.

La captation d’informations.

Israël a montré le chemin.

Il faut être complètement naïf pour faire confiance à l’État pour protéger notre vie privée. Il est le premier à y porter atteinte. Comment pourrait-il protéger les personnes à partir du moment où son intérêt est l’intrusion dans cette vie privée ? Totalitaire pas essence l’étatisme ne reconnaît pas la vie privée, comment pourrait-il la défendre ?

La crise que nous vivons a mis en lumière la collusion entre le capitalisme de connivence et l’État. Toutes les informations ont de la valeur, en particulier celles qui concernent la santé. Soyons sûrs que l’un comme l’autre sauront en tirer profit.

Ouvrir les yeux

Nous avons vu supra que le « pass » est une atteinte aux Droits naturels. Elle s’ajoute à d’autres. Il ne faut pas croire que le « pass » est une petite atteinte. Le niveau de résilience, ou la capacité d’encaissement, de soumission des populations peut varier en fonction du poids de la « spoliation légale » que l’État leur inflige. Ce n’est pas parce qu’une population encaisse, ni même accepte, que porter atteinte à un Droit naturel n’est pas délétère ou grave. Toute atteinte à un Droit naturel est grave. Toute atteinte à un Droit naturel les détruit tous.

Les Droits naturels sont propres à l’être humain. La société c’est l’échange, l’économie c’est l’échange, l’Humanité c’est l’échange. La Liberté c’est l’Homme. Détruire ses Droits naturels c’est nier son Humanité, les anéantir réifie. La Grèce, Rome et le Christianisme avaient fait de l’individu une Personne, c’est fini. S’il en fallait des preuves, on les trouvera dans la manière indigne et inhumaine avec laquelle des malades ont été privés de soins , sont morts abandonnés et avec laquelle les défunts ont été privés de l’accompagnement décent et de rites funéraires propre à l’Homme, à cause de réglementations étatiques délibérées.

En ce sens la crise que les politiques ont créée est un bouleversement extrêmement profond social, économique, humain, jusqu’à la conception même de l’Homme dans les sociétés occidentales. Cela traduit bien un changement absolu de notre société. Changement dans ses fondations, dans ses racines, dans l’exigence de confiance minimale indispensable à un fonctionnement harmonieux d’une société humaine. C’est un changement civilisationnel.

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Libéralisme versus capitalisme de connivence

Libéralisme versus capitalisme de connivence

Beaucoup de Français croient que ce que nous impose le gouvernement avec la vaccination contre le coronavirus est de l’ultralibéralisme, dont l’objet est d’enrichir « BigPharma ».

La vérité oblige à dire que cette politique a peut-être pour but d’enrichir « big pharma »  mais n’est en rien ultralibérale, ni libérale.

La vérité pour éclairer

Le confinement détruit les Droits Naturels individuels universels. Il ne fait pas partie, par principe, des solutions pour une prise en charge d’une épidémie.

La COVID est très peu mortelle. Il existe des solutions synergiques pour la prévenir et pour la traiter . Les traitements ambulatoires, efficaces et sans danger,mais non reconnus en France, concurrencent le vaccin et limitent son intérêt.

Le vaccin concerne donc très peu de gens (les populations à risque).

Le virus varie tout le temps et recombine sans cesse. Il fait partie d’une gigantesque famille que les vétérinaires connaissent bien parce qu’il existe un immense réservoir animal. Animaux pour lesquels il n’a jamais été découvert de vaccin probant.

Le vaccin a des effets secondaires délétères, dont le risque d’apparition d’anticorps facilitants (qui aggravent la maladie chez les personnes vaccinées)

À partir de là personne ne va se bousculer pour trouver un vaccin. Alors vaccin anti COVID fin de partie ?

Dans un pays libre le délire vaccinal que nous impose l’État n’aurait jamais pu avoir lieu. Nous ne sommes pas dans un pays libéral. L’État intervient.

 

Mentir pour manipuler :

Le gouvernement a confisqué la gestion de la maladie. Il n’a retenu que deux solutions, le confinement et la vaccination. Il lui a fallu pour que la population se soumette :

Présenter la maladie comme très grave avec la litanie des morts tous les soirs, puis la litanie des « cas » et la litanie de l’engorgement des services de réanimation.

L’aggraver : interdire de soigner précocement les malades avec des traitements efficaces officiellement dénigrés, décourager les malades d’aller consulter leur médecin. Ne pas anticiper les besoins en masques, soluté hydralcoolique, vêtements de protection. Laisser perdurer la pénurie de lits de médecine, de réanimation et continuer à fermer des lits. Priver les gens de leur liberté, mélanger des gens malades et des gens sains : confinement, couvre-feu, assignations à résidence. Donner des consignes ubuesques, contradictoires, incohérentes.

Le résultat est une crise, improprement appelée sanitaire, qui dure. Grâce à quoi, la population désormais effrayée et déboussolée est mûre pour le confinement et le vaccin. Cela « quoi qu’il en coûte » au point de vue financier et humain. Plus les restrictions sont longues plus le désir de vivre et d’en sortir est fort, plus la prévention vis à vis du vaccin diminue, plus les gens le réclament.

Le capitalisme de connivence

C’est la peur

Une fois les populations effrayées et les êtres humains chosifiés, il est facile au nom d’une prétendue urgence de :

Dépenser des fonds publics par wagons (40 milliards),

Confondre vitesse et précipitation. Faire très (trop) vite. Simplifier pour les raccourcir les périodes d’essais cliniques (rolling review), délivrer des AMM conditionnelles. Elles prévoient que « les laboratoires concernés transmettent des données complémentaires à l’AEM selon un calendrier précis, afin de confirmer le rapport bénéfices/risques estimé initialement. » Le début de la vaccination devenant, de fait, une période de poursuite des essais cliniques Selon l’analyste israëlienne Tehilla Shwartz Altshuler, « la campagne de vaccination est jusqu’à présent « la plus grande expérimentation sur des humains au XXXe siècle ».

Limiter la responsabilité des laboratoires

Minimiser les effets secondaires, y compris les décès et les accidents graves, passés par pertes et profits à l’aulne d’une balance bénéfice risque collective, ce qui n’a aucun sens.

Offrir une clientèle captive de plusieurs milliards de personnes à piquer régulièrement, soit une clientèle infinie. Personnes dont l’immense majorité n’a aucune indication vaccinale ( en particulier enfants et jeunes adultes) donc un risque vaccinal largement supérieur au bénéfice éventuel.

Créer un « pass sanitaire » rendant le vaccin obligatoire dans les faits, et permettant le flicage numérique et le maintient ad vitam æternam des mesures coercitives totalitaires .

Dans cette configuration, pour les labos, c’est le jackpot. Les sommes en jeu sont colossales. Il leur a été plus facile de gagner beaucoup d’argent, à peu de risque, grâce à des accointances avec l’État, que d’affronter dans un système de liberté économique, les difficultés de cette vaccination et les risques encourus pour un résultat incertain. C’est cela le capitalisme de connivence.

Le Libéralisme :

C’est la confiance

Dans le capitalisme vrai ce n’est pas vaccin fin de partie non plus, mais les choses sont différentes. :

Il y a d’abord ne pas nuire : respecter la personne humaine, la laisser décider de sa vie. Sélectionner des solutions efficaces moins dangereuses que la maladie. Considérer la balance bénéfices risque de manière individuelle. Si toutes les innovations sont envisageables, préférer des technologies sûres, éprouvées est logique. Le repositionnement de molécules anciennes constitue aussi une innovation.

La vitesse et la réactivité ne sont pas confondues avec la précipitation. Hâte toi lentement.

L’État, concentré sur ses fonctions régaliennes, laisse toute liberté aux différents acteurs. Il ne fausse pas les échanges avec de l’argent public. Il laisse les professionnels prendre en charge les épidémies comme ils se doit. L’État soucieux de sa population assume sa fonction régalienne de sécurité. Il délivre une ATU pour des thérapeutiques éprouvées et fiables.

Les laboratoires lèvent des fonds auprès de leurs actionnaires ou ailleurs. Les laboratoires, y compris leurs dirigeants, prennent leurs risques et sont personnellement responsables. Si une technologie vaccinale nécessite une logistique, lourde, complexe, donc fragile et onéreuse les investisseurs pèsent les avantages et les inconvénients.

Le libéralisme est intrinsèquement juste et cohérent parce qu’il respecte les Droits Naturels individuels, « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme » La Loi (1850). Parce qu’il est juste, il est efficace.

L’éthique doit prédominer.

L’Autorité Centrale et le socialisme collectivistes ne sont pas éthiques et ne peuvent l’être parce que reposant sur la « spoliation légale »  et l’irresponsabilité.

Dans un système libre les deux solutions imposées comme seules et uniques aux populations, à savoir le confinement et la vaccination de masse, seraient restées ce quelles auraient toujours du être : un délire jamais appliqué.

La fin ne justifie pas les moyens. Pas besoin de contraindre les gens, ni de leur mentir pour les effrayer afin de les faire obéir à des consignes totalitaires, absurdes et contradictoires.  Quand les explications sont claires, que les solutions sont rationnelles et cohérentes, que l’on fait appel au libre choix et à la responsabilité personnelle, les gens adhèrent et le bon sens prévaut.

Les Hommes échangent des services. Ils cherchent à rendre le meilleur service à leurs semblables pour en tirer un profit. Profit dû à leur seul mérite. L’échange libre et le respect de la propriété privée (Il n’est possible d’échanger que ce qui vous appartient) sont indispensables. Les motivations à rendre service sont multiples et très personnelles, pas forcément matérielles. L’honneur d’avoir aidé son prochain, l’image de marque de l’entreprise flattent l’ego. Ce sont des moteurs non négligeables. Au point de vue matériel, un gain important récompense un service important, un risque important impose un prix important. La prise de risque, le prix trop élevé, la responsabilité personnelle, la concurrence, le respect des gens sont les freins à l’avidité. Tout cela est profondément éthique.

Une technologie moderne au service d’une invention peu utile, qui rend un petit service, ne modifie pas le service rendu qui reste faible. Par exemple l’utilisation de l’ARMm ne rend pas le vaccin plus utile, n’exonère pas des indications, contre-indications, effets secondaires et balance bénéfice risque individuelle.

Il n’est pas correct de considérer le Libéralisme uniquement du point de vue de son efficacité. Il n’y a rien à gagner à mettre en place efficacement une action immorale. La performance opérationnelle du privé ne doit pas être mises au service d’une mauvaise cause. Elle rend plus performante l’application d’une mauvaise solution, ce qui en aggrave la nocivité.

 

La Liberté pour s’en sortir

C’est une erreur de croire que des fonds publics alloués à la recherche permettraient de vaincre « Big Pharma ». Il y a des crédits publics pour tout ce qui va dans le sens de la doxa officielle : le vaccin qui sauvera le monde de la terrible COVID, le réchauffement climatique entropique, le décolonialisme etc… Les fonds publics ont inondé « Big pharma » pour la recherche et la mise au point de ces vaccins. C’est même à cause de l’implication de la puissance publique que la réification des gens, la gabegie, le mal investissement ont pu avoir lieu.

Ce n’est pas parce qu’il est dans le secteur public que Didier Raoult résiste. L’État lui a cherché des noises mais c’est un trop gros morceau pour la nomenklatura. Christian Peronne, lui aussi dans le secteur public, est passé à la trappe.

Dans cette histoire de vaccin contre la COVID, il y a peu de chances que la situation actuelle soit advenue dans une société libre ou chacun exerce son libre arbitre, prend ses responsabilité, engage ses ressources et assume ses actes.

L’être humain n’est pas que chair. Sa santé ne se limite pas à son état physique et encore moins à être indemne de la COVID.

Parce qu’il est éthique et cohérent, parce qu’il considère l’être humain dans sa globalité physique et spirituelle, le libéralisme est porteur d’espoir pour notre société paumée.

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« Laisser faire » l’être humain pour parvenir à la richesse des nations

Le Weekend de l’espoir

« Considérations sur la nature et les causes de la richesse des nations » était le thème du 9ème Weekend de la Liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat. L’affluence y a été très nombreuse et la présence de nombreux étudiants bien appréciée. Ils ont apporté un supplément de dynamisme à cette manifestation bien ancrée dans le paysage libéral français.
Les conférenciers, de grands talents, se sont succédé tout au long du congrès : Olivier Babeau, Jean Marc Daniel, le Général Jacques Favin Levêque, Vincent Ginocchio, Guido Hülsmann, H16, Yorick de Mombynes, Virginie Pradel, Corentin de Salles, Patrick Smets. Ils ont abordé les sujets les plus variés ayant un lien avec la richesse des nations.

Il est possible de regrouper ces sujets autour autour de trois grands thèmes :
Les innovations. Innover caractérise le génie créateur de l’être humain. Ont été détaillées les cryptomonnaies, transhumanisme, l’internet.
L’économie. Les grands classiques au libéralisme ont été traités : la fiscalité légère, la liberté économique, l’État minimum, la concurrence, la sécurité qui protège les Droits Naturels individuels.
La culture et l’éthique. Culture au sens de « l’ensemble des aspects intellectuels, artistiques et des idéologies d’une civilisation ou d’un groupe particulier. »

Il est nécessaire de s’arrêter un instant sur ce dernier item. Le Cercle Frédéric Bastiat est une association culturelle. Il est important de bien assimiler que le le libéralisme ne se limite pas à l’économie. La culture de respect des Droits naturels individuels (Liberté, Propriété, Personnalité), et l’éthique, font partie de ses fondamentaux. Il ne peut y avoir de libéralisme s’ils sont foulés aux pieds. C’est pourquoi le libéralisme est complètement différent du socialisme. Le libéralisme ne vole personne, ne porte tort à personne, il est juste et moral. C’est grâce à cela qu’il est performant et efficace. Le socialisme vole tout le monde et, au bout du compte, porte tort à tout le monde. « C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » Frédéric Bastiat La Loi (1850) Cette spoliation à beau être légale le socialisme est injuste et immoral, parce que ce n’est pas la loi qui fait la justice, ni la moralité. C’est à cause de cela qu’il échoue toujours.

La France est épuisée par une « crise » qui n’en finit pas, désespérée par l’incurie des politiciens en charge du pays depuis des dizaines d’années. À force d’en souffrir, beaucoup de Français réalisent enfin que le système n’est pas le modèle que les hommes de l’État leur vendent. Ils aspirent à un véritable changement.

L’élection d’Emmanuel Macron a suscité une immense attente. Aujourd’hui c’est la désillusion. Les prétendues réformes, qu’elles concernent l’éducation, la fiscalité, le code du travail, la santé, les retraites, la SNCF etc. ne sont, à la lumière de Frédéric Bastiat, que des changements de paramètres, des modifications de réglementation. La situation du pays est mauvaise. La dette publique officielle de la France dépasse les 2400 milliards d’euros, (montant aussitôt prononcé, aussitôt dépassé), aucun budget n’a été équilibré depuis 1974. La pénurie existe partout : pénurie de travail, plus de 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues, pénurie de logements, pénurie de soins médicaux, (déserts médicaux, files et délais d’attente), insécurité grandissante etc..

Le Grand duc est nu mais « en même temps » il s’agite beaucoup. Impuissant à sortir la France de la pente fatale où lui et ses prédécesseurs l’ont précipitée, il tente de détourner les Français de leurs préoccupations en jouant le moralisateur à l’ONU. Il se pose en sauveur du monde alors qu’ « en même temps » il est incapable de sauver notre pays.

Les gouvernements successifs ont toujours menti en affirmant qu’il n’y avait pas de solution autre que l’étatisme pour protéger les Français et« en même temps » les conduire à la prospérité. C’est pourquoi il était important de se se pencher sur les causes de la richesse et de la prospérité des nations.

Cela peut être résumé simplement.

Pour qu’il y ait prospérité il faut qu’il y ait le respect des droits naturels individuels : Liberté, Propriété, Personnalité. Ce qui veut dire respecter le libre échange, qui est le libre usage de sa propriété. Il est la première cause de la richesse des individus. Toutes les autres en découlent. L’Homme est créateur. « La même somme d’efforts humains, c’est-à-dire les mêmes services, la même valeur réalise une somme d’utilité toujours plus grande. (…) Le lecteur voit bien maintenant ce qui constitue la vraie puissance de l’échange.(…) C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. » Harmonies économiques, Échange (1850). C’est le libre échange qui crée l’harmonie entre les Hommes. Ce sont les individus qui agissent. Les individus libres, et prospères font la richesse des nations. Des individus embrigadés, formatés, collectivisés ne peuvent créer aucune richesse et la communauté entière s’appauvrit. Quant à l’État il ne crée rien non plus. « En effet, l’État, ne l’oublions jamais, n’a pas de ressources qui lui soient propres. Il n’a rien, il ne possède rien qu’il ne le prenne aux travailleurs » Propriété et loi (1848). Regarder l’évolution de l’humanité permet de constater qu’aucune innovation utile à l’être humain n’est due à un politicien. Par contre leur imagination coercitive, destructrice est sans bornes : l’imagination fiscale, l’imagination réglementaire, l’imagination carcérale avec les camps de travail, de concentration, d’extermination. La liste n’est pas exhaustive.

Dans les faits c’est le libéralisme qui depuis le XIXème siècle a sorti des centaines de millions de personnes de la misère, a entraîné l’abondance matérielle, les loisirs et une meilleure santé pour les individus. Au début du XXème siècle le protectionnisme et l’étatisme nous ont conduits à l’extension de la pauvreté, à la guerre mondiale, à l’extermination de masse. C’est la libéralisation des échanges, certes incomplète et « régulée », qui dans la seconde moitié du XXème siècle a permis de retrouver la voie de la prospérité. Elle a conduit à une réduction considérable de la pauvreté mondiale, à une prospérité matérielle et à un état de santé des populations jamais encore atteints. En ce qui concerne notre continent, ce n’est pas la technostructure européenne qui a apporté la paix en Europe. C’est le libre échange entre ses pays.

Certes il reste encore beaucoup de misère sur terre. En France elle progresse. Il y avait les pauvres, puis il y eut les nouveaux pauvres, puis sont apparus les travailleurs pauvres. Sans oublier les SDF, puis les mal logés et enfin les retraites de misère. Le plan du gouvernement consistant à donner des aides aux pauvres ne les fait pas sortir de la pauvreté. Ils deviennent des pauvres subventionnés. Il faut un filet de sécurité comme dit Bastiat, mais seule la liberté économique permettra la disparition de la pauvreté.

La Sécurité est indispensable à la prospérité. Elle doit garantir et défendre les Droits Naturels individuels. La sécurité et la justice en France sont en déliquescence ou détournées de leur fonction. Elles obéissent à des lois et règlements décidés par les politiciens. Elles défendent un système socio économique et une organisation sociale bien plus que les biens et les personnes. Le seul service public qui a vu ses effectifs fondre est l’armée, qui n’est plus que l’ombre d’elle même.

Ne vous leurrez pas la liberté économique n’intéresse pas les politiciens, pas plus que éradication de la pauvreté, pas plus que la sécurité. Ils perdraient leur pouvoir. Les hommes libres, prospères, vivant en sécurité n’ont pas besoin de politiciens. Tandis que un grand nombre de pauvres aidés, des secteurs économiques régulés et subventionnés, une insécurité grandissante leur sont utiles. Parce qu’alors les gens dépendent d’eux. Ils leur doivent la survie.

Il existe aujourd’hui une discordance entre une république vantée comme en marche, où les « réformes » avanceraient trop vite et la réalité du terrain où, au mieux, rien ne bouge. Cette contradiction est dangereuse parce que les tensions s’accumulent et le risque d’explosion s’accroît au fil du temps. Comme en tectonique des plaques, le blocage accumule d’immenses quantité d’énergie, libérées d’un coup dans un tremblement de terre.

Aussi étonnant que cela puisse paraître à un gouvernement qui veut « sauver la planète », il ne peut rien contre les tremblements de terre. Mais il peut éviter les catastrophes économico sociales dont il en est le seul générateur

Que doit faire l’État ? Il ne doit rien faire, il doit laisser faire. « Je dis: Laissez faire, en d’autres termes, respectez la liberté, l’initiative humaine… » Responsabilité chapitre XX Harmonies économiques (1850) Le seul moyen d’en finir avec la pauvreté et de parvenir à la « richesse des nations » est de laisser agir l’être humain et de faire confiance à son esprit créateur.

Faire comprendre cela aux Français est le rôle du Cercle Frédéric Bastiat et la mission du Weekend de la Liberté.

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat
30/09/2018

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France : La croissance « molle » n’a rien d’étonnant

Il paraît que la rentrée a été dure pour le gouvernement. Le malheureux avait bâti un budget 2018 (déficitaire pour la 43ème année consécutive, on appréciera l’exploit!) sur une prévision de croissance au doigt mouillé de 1,9%. Or cette dernière ne sera que de 1,7%.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que la croissance française soit atone. Le système politico social français n’est fait ni pour créer, ni pour innover, ni pour produire de la richesse. Il est conçu pour confisquer l’argent des individus et le redistribuer à qui bon lui semble.

L’économie française est étatisée. Il faut bien être conscient que, structurellement, la vision socialiste de l’économie, statique et fonctionnant à somme nulle, ignore son côté dynamique lié à l’action innovante et créatrice de l’être humain. C’est à dire l’action humaine. L’étatiste croit que l’enrichissement des uns ne peut avoir lieu que grâce à l’appauvrissement des autres. Il croit devoir corriger cela.

Par conséquent, l’État français ne fonctionne que pour la redistribution, des individus dits riches vers les personnes dites pauvres. « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848) Il appelle cela l’égalité, le partage, la justice sociale. À cette fin il crée de faux droits, appelés « droits sociaux », qui ne sont que le droit pour les uns de confisquer légalement l’argent des autres.
Pour Bastiat c’est de la spoliation légale. « C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » Frédéric Bastiat, La loi (1850)

En vérité, en fait d’égalité, il ne s’agit au mieux que d’un partage égalitaire de la coercition au travers de centaines de prélèvements obligatoires et des dizaines de milliers de lois et règlements touchant tous les secteurs de la vie privée. Tout le monde a sa part, personne n’y échappe.

Toute notion de création de richesses est absente du système, donc en aucun cas son objectif ne peut en être la création. Il ne peut être non plus la prospérité, l’abondance. Or toute politique qui vise à répartir la richesse et non pas à la produire est destructrice. Elle entraîne des gaspillages par « mal investissement ». Elle entraîne des pénuries car elle détruit les incitations productives  ainsi que l’information des prix. Il faut bien reconnaître qu’en France il n’y a pas de prix vraiment libres. Soit ils sont administrés, soit ils sont pervertis par les taxes.

Le premier but de cette redistribution est le rationnement à cause de la pénurie induite. (Pénurie de soins, de travail, de logement, de ressources etc). Rationnement au profit de groupes d’intérêts organisés, les fameux lobbies. Ces groupes de pression sont multiples : syndicats, associations, organisations professionnelles, partis, sociétés privées, professionnels, réseaux sociaux etc...« Oui, tant qu’il sera admis en principe que la Loi peut être détournée de sa vraie mission, qu’elle peut violer les propriétés au lieu de les garantir, chaque classe voudra faire la Loi, soit pour se défendre contre la spoliation, soit pour l’organiser aussi à son profit. » Frédéric Bastiat, La loi (1850) Le second est l’achat de voix pour arriver à obtenir des majorités électorales. Ces objectifs répondent aux lois du marché politique.

Au final il n’y a que des perdants.

C’est pourquoi en France, aujourd’hui, la croissance endogène ne peut exister de manière significative. La croissance dans notre pays ne peut être liée qu’à une dynamique extérieure qui la tirerait vers le haut. C’est la politique du chien crevé au fil de l’eau, confirmée par le taux mollasson de la croissance prévue comme réalisée, et ce depuis bien des années. Les quelques corrections paramétriques du budget 2018 sur les heures supplémentaires, les aides sociales ou le reste ne changeront rien à cet élément de fond : le système Français est fabriqué pour engendrer la stagnation, voire la récession, en aucun cas la création de richesses.

Nos gouvernants devraient lire Bastiat. Aucune mesure technique ne transformera un système inducteur de pauvreté en un système inducteur de richesses. Pour que l’objectif du système français soit la prospérité de tous, y compris de ceux qui sont aujourd’hui dans la difficulté, il faut que le système soit désormais bâti sur la liberté économique qui va bien au delà de l’économie. Pour Bastiat l’économie est la science des échanges. Or « L’échange est un droit naturel comme la propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de la justice ». Frédéric Bastiat, Association pour la liberté des échanges. Introduction (1847). La liberté des échanges permet l’épanouissement du pouvoir créateur de l’être humain. La création de richesses entraîne l’abondance. La liberté des échanges rétablit la justice et met fin à la spoliation légale. Par conséquent il faut donner ce conseil aux politiques : « Laissez faire, en d’autres termes, respectez la liberté, l’initiative humaine. » Frédéric Bastiat, Responsabilité (1850) Parce que « Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » Frédéric Bastiat, La Loi. (1850)

Ne soyons pas naïfs, il n’y a aucune chance qu’ils le suivent. Peut-être devraient ils assister au Weekend de la Liberté ?

31 août 2018
Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat.

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Liberté, la Prospérité des nations

Enfin le 9ème Weekend de la Liberté !
La prospérité des nations.

Le festival du film américain se passe à Deauville, le festival international du film  fantastique se déroule à Avoriaz, le prix Nobel est remis à Stockholm et le Weekend de la Liberté à lieu à Saint-Paul-lès-Dax. Grâce à la très « libre échangiste », libre circulation des personnes, des services et des biens, chacun peut, s’il le souhaite, venir assister à ces festivals, cérémonies et congrès.

L’existence du Weekend de la Liberté, fut-ce dans la petite ville de Saint Paul lès Dax, est un événement exceptionnel. Il se déroulera du 21 au 23 septembre 2018 à l’hôtel Sourcéo. C’est un pôle de pensée et d’expression libre. Une lumière dans l’obscurité. C’était le seul congrès libéral en France en 2017. Ce sera probablement le seul congrès libéral de l’année 2018. Le seul endroit où des personnes d’horizons différents peuvent se rencontrer physiquement et échanger en tout quiétude. Le seul rassemblement de résistants à la pensée unique.

Peu de gens en ont conscience mais, en France, les Droits Naturels individuels, Liberté, Propriété, Personnalité, sont menacés. Les politiciens de tout bords les réduisent lentement et méticuleusement depuis des années.

Leurs outils sont les lois historiques qui écrivent l’histoire officielle, avec pour corollaire la répression pour défendre cette même histoire officielle. Les lois « contre le racisme et les discours de haine », qui limitent tout débat, toute recherche historique ou sociologique. Toutes lois qui détruisent la liberté d’expression et même la liberté de pensée puisque, pour éviter les ennuis, bien des personnes pratiquent l’autocensure.

Leur outil est le fisc est tout puissant, obscur, intrusif, à la fois juge et partie. Comme l’est l’URSSAF.

Leur outil est la pensée unique. Elle est économique, marxiste et keynésienne. Elle s’impose et affirme que tout le mal vient du libéralisme, qui pourtant n’a jamais été appliqué. Elle est culturelle, nihiliste et relativiste, « tout se vaut ».

Leur outil est la contrainte légale, donc la restriction légale des libertés. Cela conduit délibérément à la déresponsabilisation des individus. Dernier exemple en date la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes à double sens de circulation sans séparateur central pour, prétend-on, faire baisser la mortalité routière. Aucune autre disposition qui ferait, elle, appel à la responsabilité individuelle ne trouve grâce aux yeux de la Cour.

À cause de cela la justice est détournée de sa fonction de protection des Droits Naturels Individuels. Comme l’appareil policier, elle défend avant tout un système politique et une certaine organisation sociale. La loi est pervertie. C’est le règne de la « spoliation légale ». Cette « spoliation légale », fait que la situation dans laquelle nous nous trouvons n’est absolument pas propice à la prospérité de notre nation.

Le Weekend de la liberté s’adresse à tout le monde. Aux libéraux qui veulent approfondir leurs connaissances du libéralisme, ou aux personnes qui sont persuadées que nous vivons en France dans le meilleur des mondes antilibéral possible. Aux convaincus de Bastiat qui pensent que les hommes ont des Droits naturels préexistant à la loi, ou aux convaincus de Rousseau pour qui c’est la loi qui crée le droit. À ceux qui croient que la solution au problème social passe par la liberté individuelle et son corollaire la responsabilité, où à ceux qui pensent que le contrat social lie, à un despote plus ou moins éclairé, une masse inculte, irresponsable et soumise. À ceux qui pensent que la vie repose sur les échanges libres et à ceux qui croient que l’économie et la vie sociale doivent être réglementés. Bref à ceux qui savent que l’État est le problème et à ceux qui pensent que l’État est la solution.

Les sujets traités par les conférenciers cette année sont variés. Le Weekend de la Liberté 2018 est consacré aux causes de la prospérité des nations. Nous avons choisi des facteurs de prospérité en phase avec les nouveautés de ce début du XXIème siècle : les innovations, le transhumanisme, les cryptomonnaies, la blockchain. Nous avons choisi également de parler des grands classiques parmi les causes de la prospérité : la sécurité, la concurrence, la culture, l’éthique, ou parmi ses entraves : les politiques publiques, les enfers fiscaux, les finances publiques ruinées, la dette.

La formule est la même que celle de 2017 : 7 conférences en journée et 2 dîners débats.
Les conférenciers par ordre alphabétique sont : Olivier Babeau, Jean Marc Daniel, le Général Jacques Favin Levêque, Guido Hülsmann, H16, Yorick de Mombynes, Virginie Pradel, Corentin de Salles, Patrick Smets,
Vincent Ginocchio animera deux ateliers Bitcoin pratique. (l’inscription se fera sur place, chacun devra apporter son smartphone)


Il y aura une foire aux livres où les auteurs présents et les conférenciers dédicaceront leurs ouvrages. Pour tous des moments de détente sont aménagés avec balnéo pour ceux qui le souhaiteraient. Le programme complet est en ligne sur notre site. https://www.bastiat.net/programme-du-9eme-weekend-de-la-liberte/ Les coupons d’inscription sont en bas du programme.

Les personnes qui veulent assister au congrès doivent renvoyer le coupon dédié. Pour les auteurs ou les associations qui souhaitent participer à la foire aux livres et présenter leur(s) ouvrage(s) il suffit de s’inscrire au congrès. Il y a un coupon spécifique pour eux. Il n’y a pas de supplément mais ce coupon permet de réserver un stand et de retenir un passage vidéo. En effet chaque auteur, comme chaque conférencier, pourra s’il le désire, tourner un entretien vidéo avec notre vidéaste Henri Dumas. La vidéo sera mise en ligne sur notre chaîne Youtube.

Coupons d’inscription :

Bulletin d’inscription auteurs etc WEL 9

Bulletin Inscription WEL 9

Consultez le programme complet. Les coupons d’inscription sont aussi en bas de page.

Une nation est prospère quand tous ses habitants le sont, parce que ce sont les individus qui vivent, choisissent et échangent.

Laissons les derniers mots à Frédéric Bastiat :

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » La Loi (1850)
« La fonction publique, la fonction privée ont toutes deux en vue notre avantage. Mais leurs services diffèrent en ceci, que nous subissons forcément les uns et agréons volontairement les autres; d’où il suit qu’il n’est raisonnable de ne confier à la première que ce que la seconde ne peut absolument pas accomplir.
Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.
En dehors ce cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Profession de foi électorale de 1846

N’hésitez pas à faire largement circuler l’information. Toutes les questions sont à poser sur cercle.bastiat @gmail.com

Suivez nous sur Twitter.

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat

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Moraliser la vie politique c’est mettre fin à la spoliation légale

Frédéric Bastiat

Quand on regarde ce qui s’est déroulé lors des élections présidentielles et législatives de 2017, on constate que l’économie est passée à l’arrière-plan des programmes électoraux. Ceux-ci étaient convenus et parfois très succincts. La souffrance des Français, leur rejet des politiciens, leur immense espoir de changement et les déboires judiciaires de son principal adversaire ne sont pas des facteurs économiques, mais ils ont entraîné le succès d’Emmanuel Macron.

La « morale », voilà ce qui a été au premier plan des débats.

Cela en dit long sur le désarroi des Français. Ils ont pris acte de l’échec économique de l’État depuis 70 ans, de l’État stratège comme de l’État bâtisseur : 6 millions de chômeurs, plus de 2000 milliards de dette publique, des prélèvements obligatoires atteignant, en 2016, 44,2% des richesses produites et, en 2016 toujours, 56,2% du PIB consacré aux dépenses publiques, une protection sociale, soins comme retraites, en faillite, aucun budget équilibré depuis 1974, etc. Les Français n’attendent même plus des politiciens une quelconque utilité ou efficacité, mais simplement qu’ils aient, puisque donneurs de leçons, un minimum de moralité.

Le tout est de savoir ce qu’est la moralité.

Emmanuel Macron a engagé trois « grandes réformes » : celle de l’éducation, celle du code du travail et celle de la fiscalité, en particulier locale avec la suppression sélective de la Taxe d’habitation, « compensée » par l’augmentation de la CSG. En vérité ce ne sont que de simples modifications de paramètres, de simples changement des règlements qui régissent la vie des Français.

En complément de celles-ci le Président a décidé de « moraliser » la vie politique. Cette loi de moralisation est la conséquence directe de la très providentielle « affaire Fillon. » C’est donc une loi de circonstance.

Comme tous ses prédécesseurs, Emmanuel Macron est un étatiste, c’est-à-dire qu’il pense que la loi fait la morale et que l’État dit le droit et fait la loi.

Pour Frédéric Bastiat, économiste français du XIXème siècle, l’État n’a rien de moral : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » (L’État, 1848). Le Fisc et l’URSSAF sont de fidèles et efficaces serviteurs de l’État mais ils n’ont rien à voir avec la morale. Les systèmes policiers et judiciaires appliquent la politique de l’État et, partant de là, n’ont rien à voir non plus avec la morale.

Alors, qu’est ce que la morale ?

Le Larousse en donne cette définition : Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu’ils sont régis par des principes éthiques.

Pour Frédéric Bastiat la morale est que l’État, comme les individus, respectent les Droits Naturels individuels : la Liberté, la Propriété, la Personnalité. « Quand la loi et la Force retiennent un homme dans la Justice, elles ne lui imposent rien qu’une pure négation. Elles ne lui imposent que l’abstention de nuire. Elles n’attentent ni à sa Personnalité, ni à sa Liberté, ni à sa Propriété. Seulement elles sauvegardent la Personnalité, la Liberté et la Propriété d’autrui. Elles se tiennent sur la défensive; elles défendent le Droit égal de tous. Elles remplissent une mission dont l’innocuité est évidente, l’utilité palpable, et la légitimité incontestée. (…) Le but de la Loi est d’empêcher l’Injustice de régner. » (La Loi, 1850 ).

Pour Jacques de Guenin, fondateur du Cercle, « la morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti » (Logique du libéralisme, 2006).

C’est le contraire de ce que fait l’État, qui « moralise » par la contrainte.
C’est le contraire de ce que fait l’État, qui ne procède que par la spoliation légale.
La spoliation, même légale, n’a rien de moral.

Pour en arriver là il a fallu pervertir la loi. Bastiat dénonce : « La loi pervertie! La loi — et à sa suite toutes les forces collectives de la nation, — la Loi, dis-je, non seulement détournée de son but, mais appliquée à poursuivre un but directement contraire! La Loi devenue l’instrument de toutes les cupidités, au lieu d’en être le frein! La Loi accomplissant elle-même l’iniquité qu’elle avait pour mission de punir! » (La Loi, 1850).

La perversion de la loi engendre la spoliation légale :
« La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » (La Loi, F. Bastiat,1850)

Un fois cela posé on constate que tous les hommes politiques français sont adeptes de la spoliation légale. Seul varie ensuite le niveau de spoliation qu’ils veulent imposer aux populations. Elle est la justification de leur existence, d’où l’intérêt qu’ils ne cessent de lui porter. C’est pourquoi tous les gouvernements de notre pays se sont appliqués avec constance et aveuglement à l’accroître. Il en découle que la société française n’est ni juste, ni unie, ni fraternelle et que sa prospérité se délite.

La seule véritable moralisation consisterait à mettre fin à un système qui repose sur ce principe de « spoliation légale » :

« Tu ne voleras pas ».

La France traverse une période matérielle et morale difficile. Les Français ne font plus confiance aux hommes politiques et des fissures sociales creusées par 70 ans de socialisme deviennent des failles béantes. « Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. » (Services privés, service public, F. Bastiat, 1850). Les valeurs et la culture qui ont forgé leur pays sont mises à mal. Beaucoup désespèrent de sortir par le haut de cette situation. Or dans un tel contexte, les idées de Frédéric Bastiat gagneraient à être connues et mises en œuvre.
Il écrit : « Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » (La Loi, 1850). Quand l’État entrave « le libre usage des facultés, la libre disposition des produits et des biens », il sort de son rôle. La Loi est pervertie, c’est la spoliation légale ou socialisme. Il est impossible de bâtir une société juste sur la spoliation.

La spoliation ne peut engendrer que la violence. Frédéric Bastiat écrit :
« On se plaint des tendances révolutionnaires des hommes. Assurément on n’y réfléchit pas. Quand on voit, chez un grand peuple, les services privés envahis et convertis en services publics, le gouvernement s’emparer du tiers des richesses produites par les citoyens, la loi devenue une arme de spoliation entre les mains des citoyens eux-mêmes, parce qu’elle a pour objet d’altérer, sous prétexte de l’établir, l’équivalence des services; quand on voit la population et le travail législativement déplacés, un abîme de plus en plus profond se creuser entre l’opulence et la misère, le capital ne pouvant s’accumuler pour donner du travail aux générations croissantes, des classes entières vouées aux plus dures privations; quand on voit les gouvernements, afin de pouvoir s’attribuer le peu de bien qui se fait, se proclamer mobiles universels, acceptant ainsi la responsabilité du mal, on est étonné que les révolutions ne soient pas plus fréquentes, et l’on admire les sacrifices que les peuples savent faire à l’ordre et à la tranquillité publique (…) autant de causes de désordre, autant de ferments révolutionnaires. » (Services privés, service public, 1850)

La philosophie de Frédéric Bastiat appartient à la pensée libérale classique française. Il a éclairé et rénové l’économie politique du XVIIIème et XIXème siècles puis fécondé la science économique moderne. Frédéric Bastiat est régulièrement présenté comme le précurseur de l’École Autrichienne d’Économie. Cette pensée libérale est très mal connue, mais surtout, ce qui est bien plus grave, profondément dénaturée dans notre pays. Pour éviter de subir les foudres des « bien-pensants », fort peu de gens se réclament de sa philosophie de liberté, d’initiative et de responsabilité individuelles et d’État limité à ses fonctions régaliennes.

La méconnaissance des idées libérales, leur altération et leur mépris par les gouvernements successifs sont la cause de la régulière dégradation de la situation de la France. Mettre fin à la spoliation légale pour fonder une société juste et prospère était l’objectif de Frédéric Bastiat.

« Tu ne voleras pas »

L’objet du Cercle Frédéric Bastiat est de faire connaître cet économiste français. Il a un rôle à jouer, celui d’éclaireur les électeurs et les politiciens. Plus il y aura de personnes convaincues des bienfaits de la liberté de choix et de la responsabilité individuelle, plus nous aurons de chance d’orienter notre pays vers une société de justice et de prospérité.

Le Cercle organise les 22, 23 et 24 septembre 2017 à Saint Paul-lès-Dax, un événement exceptionnel dans notre pays qui ne compte plus aucun congrès libéral, le 8ème Weekend de la Liberté, sur cette thématique :

« Les 100 jours sous le regard de Frédéric Bastiat. Laissez faire ou se laisser faire ? ».

Quel chemin aura pris notre pays en septembre prochain ? Quelles en seront les conséquences ? Quel sera le niveau de confiance du pays envers ses dirigeants ? Le gouvernement et les députés, à l’inverse de leurs prédécesseurs, s’attaqueront-ils à la spoliation légale ? Réduiront-ils l’État providence ? Restaureront-ils les fonctions régaliennes ? Quelles solutions pour un avenir meilleur ? Tout au long du Weekend les intervenants pourront répondre à la question en fil rouge : élections 2017, dernière chance avant la révolution ?

Chaque participant au Weekend de la Liberté pourra, grâce à des conférences de haut niveau, analyser les orientations et réalisations du gouvernement. Les conférenciers ne sont pas tous libéraux mais ils connaissent l’état réel de la France. Ils savent les remèdes qui pourraient être mis en place, car tout n’a pas été essayé. Ils analyseront ce début de quinquennat avec un regard neuf et original.

Venez écouter :

Jacques Garello, Professeur d’économie émérite de l’Université d’Aix-Marseille, ALEPS  « Le monopole public cause de nos maux » ;
Charles Gave, entrepreneur et économiste, Institut des Libertés , « Accélérer le mouvement vers la Nation Européenne, la fausse bonne solution »;
Vincent Ginocchio, Cercle Frédéric Bastiat,  « Monnaie unique ou concurrence des monnaies, place des monnaies virtuelles. » ;
Guillaume Jeanson, Institut pour la Justice,  « Un quinquennat pour restaurer la Justice et la Sécurité, sacré défi! » ;
Nicolas Lecaussin, IREF,  « L’éducation, en finir avec une politique coûteuse et inefficace. »;
Jean-Baptiste Léon, Contribuable Associés, « Réformer : partout dans le monde ils l’ont fait ! » ;
Benoît Malbranque, Institut Coppet,  « Présidentielle 2017 dernière chance avant la révolution ? 1776 l’exemple Turgot »
Pascal Salin, Professeur d’économie émérite de l’Université Paris-Dauphine,  « La voie de la prospérité : libérer les incitations productives ! »;
Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP,  « Ce que doit faire le nouveau président »

Le samedi 23 à 13h se déroulera un remarquable Buffet-témoignage : les 100 ans de la Révolution d’Octobre : « Bien des Français rêvent le communisme…moi, je l’ai vécu » par Bogdan Calinescu.

Frédéric Bastiat promeut le libre-échange. Pour lui ce n’est pas seulement un élément capital de la prospérité humaine, c’est aussi et peut être surtout le facteur fondamental de la paix entre les Hommes. La paix ne se limite pas à l’absence de guerre, c’est l’harmonie entre les êtres humains. Pour atteindre cette l’harmonie il faut mettre fin à la spoliation légale. C’est Juste et cela va bien au-delà de l’économie.

« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. » (À la jeunesse française, 1850).
Moralité, respect des Droits naturel, prospérité et justice, c’est tout un :

« Tu ne voleras pas »

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat.

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