Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Bruno, faut qu’on discute…

Je propose que l’on passe direct au tutoiement, on partage tellement de choses ensemble – enfin, c’est surtout toi qui partages mes affaires –.

D’abord, saches que j’ai une certaine admiration pour toi. Tu m’impressionnes avec tes affirmations complètement invraisemblables, que tu assènes avec cet air abruti qui te disculpe immédiatement. Que ce soit naturel ou travaillé, c’est fort.

Par exemple, quand tu affirmes que tu vas ruiner la Russie, alors que tu es en faillite et que Poutine est pété de tunes. L’intention est bonne, mais tu ne te vois pas comme tu es, dommage, surtout pour nous.

Quand même, toi et tes potes, vous êtes prétentieux comme des poux et si peu compétents. C’est à peine croyable.

Tu as eu le culot de me jeter en prison pour rien, alors qu’il est probable que tu vas y finir tes jours et pour des motifs réels.

Car, ne te trompes pas, les Français vont s’apercevoir, rapidement maintenant, que tu les as volés, trompés, ruinés, pour rien.

Par exemple, tu devrais faire le total du coût de tous les transports en commun, trains et bus locaux, rapportés à la part de personnes transportées, et tu verrais qu’il y a un sacré problème. Que tu pourrais mettre en balance avec l’absence d’investissements sérieux dans les infrastructures routières.

Inutile de te rappeler que nous avons le système de santé le plus couteux du monde et qu’aujourd’hui il n’est pas rare d’attendre un an pour un rendez-vous chez un spécialiste, sans compter les dysfonctionnements des hôpitaux.

Ne parlons pas de l’éducation nationale, de sa facture et des 35 à 75% d’illettrés après le bac, selon les zones d’éducation.

Notre armée, notre police, rien ne marche.

Et notre justice. Alors là, c’est le pompon. Les petits juges — pas par la taille, par le QI — ont pris le pouvoir. Ils se moquent de la loi, de la constitution. Ils obéissent à leur religion, à leurs croyances, c’est énorme.

Tout ça c’est de ta faute. Tu es le responsable de toute cette chienlit, puisque tu pilles le pays pour eux, pour leur permettre de s’épanouir, de se multiplier, sans contrainte et sans limite.

Alors je vais te dire, l’an prochain j’ai 80 ans.

Par ta faute je suis obligé de travailler pour vivre. La société, à qui j’ai beaucoup donné, n’envisage pas de me renvoyer l’ascenseur, qu’importe…

Mais, et c’est plus grave, depuis vingt ans ta boutique non seulement me pille, mais fait tout pour que je ne puisse pas travailler, pour que seuls ses amis se partagent le boulot en exclusivité.

De tout côté ce ne sont que copinage, corporatisme, corruption…comment comptes-tu t’en sortir. Quand la faillite va être prononcée, demain, tu vas sauter, loin et longtemps…

En ce qui me concerne, un rapide tour d’horizon.

Quand, il y a vingt ans, ta boutique m’a qualifié de « fraudeur fiscal », elle l’a fait déloyalement, mensongèrement. Mais ce mal fait, rien n’a pu le guérir.

J’ai donc subi l’indicible…

Je me suis battu, sans succès. Les juges étaient vendus, je l’ai compris trop tard.

Le temps a passé, tu m’as obligé à disloquer mon capital, celui que j’aurais aimé transmettre à ma famille pour que mes enfants, qui sont courageux et travailleurs, puissent partir de plus haut et arriver plus loin, pour eux mais aussi pour le pays.

Une fois ce capital perdu, tu continues, tu me harcèles. Chaque jour qui passe tu ponds une loi qui avantage les inutiles — que tu câlines continuellement dans le sens du poil – qui me complique la vie, qui réduit mes revenus.

Pour tout te dire, j’en ai marre.

Notamment j’en ai marre des complications artificielles que tu accumules pour m’obliger à te déclarer mes maigres revenus selon des systèmes comptables hermétiques et sans rapport avec la modestie de ma comptabilité.

Je t’explique. A 80 ans, soit on vit au crochet des autres, soit on gère, à son rythme, ses propres affaires, ce qui est mon cas.

En gros, malgré tout ce que tu m’as pris indument, il me reste quelques biens, acquis depuis plus de trente ans, donc hors plus-value.

Situés dans des copropriétés, ils sont d’un rapport ridicule et sans valeur parce que loués. Il y a déjà longtemps qu’en complicité avec les syndics tu as fait de leur métier une machine à ruiner les copropriétés. Puis qu’avec les élus locaux tu as parachevé ces ruines par un délire fiscal foncier.

Mais je n’ai plus que ça pour vivre. Le « ça » se résume en une comptabilité de ménagère. Tant de loyer et tant de factures d’entretien, un point c’est tout.

Or ta boutique me demande une comptabilité équivalente à celle d’une multinationale du CAC 40.

Mais tu n’auras que ma comptabilité de ménagère chaque année, juste, mais simplifiée. Je refuse de payer l’expert-comptable, ton complice, pour te refiler des pages de chiffres irréels, juste destinés à assoir tes futurs contrôles fiscaux bidons, mensongers.

La vie c’est simple Bruno.

Toi et tes potes vous avez la grosse tête, vous voulez laisser une trace dans le firmament de l’humanité. C’est con.

Regarde les dégâts de l’affaire COVID. Là vous y avez cru, vous vous êtes pris pour les sauveurs de l’humanité : Pasteur découvrant la rage.

Pas de pot, c’est le fiasco, et ce n’est qu’un début. Là aussi tu vas devoir rendre des comptes. Tu n’as pas fini, Bruno…

Bon je te laisse Bruno. Ce n’est pas que je m’ennuie avec toi, au contraire tu me fais marrer, mais j’ai du boulot, moi…

Sans rancune. A la 17ème. Bien à toi. H. Dumas

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Bonjour misère

Comment dire ? J’ai conscience de ne pas avoir la légitimité pour philosopher ou pontifier. Aussi, pour tenter de convaincre, j’accumule des preuves, des faits, des vérités avec l’espoir de partager ainsi une réalité. Hélas, je ne convaincs pas.

Cette réalité c’est le poids du pillage d’une partie de ce pays par l’autre. C’est une guerre où le règne du plus fort, des plus nombreux, se fout de la morale, de la vérité et de l’humanisme. C’est grave.

Il me semble que chacun devrait être lucide sur la chance que nous avons que nos ainés aient, à grand peine, instauré : la démocratie — c’est à dire la faiblesse du pouvoir, ramené au minimum nécessaire –, la propriété privée — qui nous protège de l’arbitraire et de sa violence –, la liberté de penser — dont la garantie tient essentiellement à la laïcité qui protège des croyances religieuses aveugles, tout en les laissant exister pour ceux qui en ont besoin –, le droit à l’échange libre — qui permet en toutes choses de capitaliser, donc de progresser par l’accumulation des biens et des connaissances –. Or, ce n’est pas le cas.

Alors je vous propose de lire le livre ci-dessous :

Normalement à l’issue de cette lecture, on acquiert une vision objective et raisonnée des notions de pouvoir, de domination, d’environnement de vie, on se vaccine de toutes les idées de complot, de forces occultes, de surhommes, etc…

On voit très bien que l’organisation des groupes humains est naturelle, elle répond à des stimuli simples, dont la grandeur de l’homme serait de les maitriser, la folie de croire pouvoir les modifier.

Si la sagesse vous aborde à la suite de cette lecture, alors je vous propose de lire ces deux documents :

  • Le premier est ma requête déposée devant le TA de Montpellier. Je la crois simple, vraie, compréhensible facilement, accompagnée du temps nécessaire à l’analyse objective des évènements.
  • Le deuxième est le jugement rendu par le TA de Montpellier. Il est Stalinien. Totalement insensible à la vérité, à la réalité humaine décrite et vécue. Il évite d’affronter l’ignominie, il se contente de débiter des arguties pretentieuses à l’air savantes pour couvrir les pillards et le pillage.

En réalité, le monde occidental est en train de se mutiler lui-même, il court à la ruine en clamant haut et fort qu’il est fier de piller ceux qui le portent économiquement, les enfants de ceux qui ont tant souffert pour le mettre au monde.

Les Etats-Unis sont en faillite, la plus grande partie de l’Europe aussi, vidés de leur capital et de leur énergie par des pillards internes à eux-mêmes.

C’est complètement démoralisant. Quel gâchis. Quelle bêtise. Illimités.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pouvoir tient les Français pour l’ennemi !

Le pouvoir tient les Français pour l’ennemi !

La France, c’est bien connu, n’autorise pas les statistiques ethniques. Ce qui n’a pas empêché l’Insee de publier un rapport indiquant que le nombre total d’immigrants et de descendants d’immigrants en France se monte à 19 millions. C’est-à-dire à près de 30 % de la population. La plupart de ces personnes sont de sensibilité musulmane. Ce que ne nous dit pas l’Insee, c’est combien d’entre elles sont bien intégrées à la société française. A voir la situation de nos banlieues, on peut supposer qu’un fort contingent d’immigrants et de descendants d’immigrants ne se sentent pas français. Ces chiffres n’apprendront rien à nos gouvernants. Ils sont parfaitement au courant.

Ils sont même au courant depuis longtemps des risques qu’une immigration importante fait peser sur une société. Qu’on me permette un témoignage personnel. Ayant créé un syndicat médical libéral pour lutter contre la dérive socialiste des dirigeants de notre profession, nous fûmes reçus au ministère par le directeur de cabinet. Celui-ci, un énarque fort aimable nous expliqua qu’il nous fallait atteindre 10 % de l’effectif professionnel pour compter et qu’à 20 % nous serions incontournables, car on ne pourrait pas faire sans nous. Cet énarque eut une belle carrière, puisqu’il devint ministre des affaires étrangères. Ce qu’il nous avait dit, tous ses collègues et tous les ministres de la République le savaient.

Ces chiffres n’étaient pas propres à la population médicale, mais à toute population. Il s’agit en effet des règles bien connues de la constitution et de l’influence des foules. S’agissant d’une foule allogène, on ne peut la laisser croître sans prévoir les effets produits sur la population originelle. Les responsables politiques français ont donc laissé se développer la population musulmane immigrée en France en sachant pertinemment que cela produirait de graves effets dans le pays. Nous y sommes.

Si la grande majorité de la foule musulmane avait pu être intégrée, puis assimilée, il n’y aurait pas eu de crise grave. Mais pour cela il aurait fallu qu’on ne cassât pas de façon irresponsable tous les mécanismes d’intégration, en premier lieu l’école, le service militaire et le travail. Or l’école fut abandonnée aux syndicats enseignants et à leur corporatisme aveugle, le service militaire fut supprimé, et le travail détruit par le monopole de la sécurité sociale qui renchérissait tout les coûts de l’entreprise. Bref le modèle social français fit son œuvre !

Nous en sommes au point où de grandes décisions vont devoir être prises. La première est évidemment le rétablissement de l’ordre dans les banlieues et même maintenant dans les villes, où les troubles s’étendent. Cela ne suffira pas. Il faut d’urgence rétablir la compétitivité de notre économie, qui aujourd’hui ne crée que de faux emplois, pour la plupart subventionnés. Et ce n’est pas un service civil bidon qui remplacera un vrai service militaire où l’on apprend la discipline et à aimer son pays. Ce programme doit être celui de tout homme politique se présentant aux suffrages des Français. Sa réalisation n’est pas au dessus des forces de notre pays. Il n’y faut que de l’intelligence et de la détermination.

L’actuel président de la République se révèle chaque jour un peu plus incapable de conduire le pays. Le plus utile, serait qu’il démissionne et qu’une nouvelle élection ait lieu. Elle serait l’occasion d’un vrai débat et d’un profond renouvellement de la classe politique. La première condition à ce grand sursaut consiste dans le renouvellement de l’offre médiatique. Nous avons bien assez de chaînes de radio et de télévision pour que soient honnêtement offerts aux Français les données de la grande réforme qui s’impose. La raison peut l’emporter. Ayons confiance en nous !

La France est un pays corseté de règlements et d’injonctions contradictoires. La plus grave erreur de ceux qui l’ont gouverné depuis la naissance de la Ve République est d’avoir laissé l’administration s’emparer de toutes les commandes. Une administration ne sait pas réformer. Elle ne sait que s’obstiner. Voyez où nous en sommes : on nous conseille la meilleure façon de consommer et de réparer nos chaussettes tandis qu’on nous entraîne dans le puits sans fond de la décarbonatation. Au fou ! Et pas un humoriste pour le crier. Ils sont plus mauvais les uns que les autres. Que voulez-vous, ils sont nés dans un pays sur-administré et ne savent se moquer que des hommes libres.

Il a fallu envoyer le GIGN pour arrêter les voyous qui ont assassiné le jeune Thomas. Certains crient qu’il faut envoyer l’armée. C’est fait. Et après ? Faudra-t-il envoyer les blindés Centaure contre les délinquants des banlieues ou les retourner contre ceux qui réclament le rétablissement de l’ordre ? Le jeune Thomas a eu droit à un beau service religieux, mais pas à la présence d’un représentant de l’Etat. C’est bien que le pouvoir tient les Français pour l’ennemi. Un tel retournement de situation est le prélude d’une crise plus que grave. Mortelle. Ressaisissons-nous avant qu’il soit trop tard !

Claude Reichman

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Une contravention ordinaire

Ma lettre à l’Officier du Ministère Public

CONTRAVENTION 6635221784

Sète le 24/11/2023

Bonjour,

Ce courrier est destiné chez vous à aller directement à la poubelle, il est destiné chez moi à aller sur mon blog.

La contravention est payée, donc mon droit de contestation est clos, pas mon droit de discussion lié à l’article 15 de la convention des droits de l’homme et du citoyen : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »

Les faits sont les suivants :

Je suis convoqué au Tribunal Judiciaire de Montpellier, place Pierre FLOTTE, le 06/11/2023 à 9H.

A 80 ans bientôt et quelques problèmes cardiaques, je souhaite m’approcher le plus près possible du TJ, pour éviter une marche de plus de 100 mètres. Je pourrais sans doute avoir une carte d’handicapé, mais par principe je ne souhaite pas solliciter la collectivité si je peux l’éviter, et je peux encore l’éviter.

Premier problème, le TJ a été construit sans parking. Enfin ce n’est pas tout à fait juste, il y a bien un parking, mais strictement réservé aux jeunes et fringants magistrats et au personnel du TJ. Absolument rien pour les justiciables…

Les rues adjacentes en revanche ne sont pas très encombrées et jusqu’à ce jour on arrivait, plus ou moins bien, à se garer à proximité du TJ.

Mais le 6/11/2023, la principale rue d’accès, la rue Clapies, est fermée, en travaux dont l’objectif est, clairement, de supprimer les possibilités de stationnement dans cette rue.

Je suis à l’heure, mais pas au point de partir contourner cette rue barrée et d’aller je ne sais où pour trouver un stationnement proche, probablement inexistant.

Donc je me gare sur un espace inutilisé, face aux barrières du chantier, baptisé pompeusement « Place Giral », qui n’est pas une place, mais un simple délaissé ni trottoir ni lieu de passage ou de promenade, où je ne gène personne. Il est 8h55.

A 9h04, l’agent verbalisateur N° 49309, m’épingle. Il était donc caché derrière un arbre du Pérou, dans l’attente du gibier. Un piège excellent. Félicitations…

Mais quand même. Quelle pantalonnade !!!

Jusqu’où ira le pillage des braves gens par les hommes de l’Etat et leurs complices. Ici la liaison est nette entre eux et les magistrats. Ailleurs elle est identique, implacable et constante.

Monsieur l’Officier du Ministère Public, votre fonction est pleine d’humour, finalement même carrément comique, les sommes en jeu étant modestes.

Les mêmes principes de pillage, avec les mêmes acteurs, en d’autres lieux et d’autres sommes, ne prêtent pas à rire ou à sourire, car ils tuent.

Portez-vous bien M. l’Officier.

Respectueusement.  H. Dumas

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Les Argentins vont-ils sortir de la caverne de Platon ?

C’est la grande question.

Ils ont élu Javier Milei, sur un programme qui, d’après ce que l’on nous dit, est d’une grande simplicité et désarmant de logique. Il s’agit de remettre l’activité économique au centre du débat, de terrasser l’hydre égalitariste et ses thuriféraires. De récompenser la valeur, le risque et le travail. De dégager les fainéants et les allumés en tout genre. En clair de redonner le goût de la vie aux honnêtes gens et de remettre à leur vraie place les pillards.

Oui mais voilà,

Les pillards du monde sont à la manœuvre. Les esclavagistes ont plus d’un tour dans leur sac pour déposséder ceux qui accèdent à la propriété économique et à son aventure pleine d’aléas, qui font marcher la machine, qui les font vivre.

Par un invraisemblable tour de passe-passe, les pillards ont réussi à répandre mondialement une idéologie qui tend à prouver que celui qui gagne doit donner son gain à celui qui ne gagne pas, comme si gagner dans la vie était une simple loterie et non le résultat d’un travail et d’un engagement total.

Evidemment ce retournement des valeurs n’existe qu’en économie, pas question de donner sa place de meilleur de la classe, de grand footballeur, de belle gueule ou de bau parleur.

Les Argentins en avaient mare de se faire piller. Pas par leurs voisins, pas par des envahisseurs, pas par des barbares. Non, par les membres de leur communauté.

Par leurs faibles, leurs lâches, leurs fainéants, par tous ceux qui ne veulent prendre aucun risque, qui multiplient les faux emplois, les fausses hiérarchies, les fausses valeurs, qui vivent largement au-dessus de leurs moyens et ont le culot de le faire payer à leur voisin, qui plus est en le diffamant, en le traitant de « fraudeur fiscal » s’il ne veut pas donner tout ce qu’il a gagné à la sueur de son front.

Face à la faillite induite, les Argentins ont fait le ménage. Enfin disons qu’ils pensent avoir fait le ménage.

Ce n’est pas vraiment le cas encore. Pourront-ils le faire ?

Rien n’est moins sûr.

L’amicale mondiale des pillards est à la manœuvre. Elle commence à répandre son venin.

Ainsi apprenons-nous que cet homme, M. Milei, que nous ne connaissons pas, serait un psychopathe. Un fasciste d’extrême droite, alors qu’objectivement son programme parait être totalement à l’inverse du fascisme dont la doxa est l’Etat.

C’est un peu l’église qui, du poids de ses usurpations morales, condamnait et faisait tuer les protestants, qui ne voulaient qu’un peu de raison et d’honnêteté dans la croyance en Dieu.

Les pillards s’enflamment, les nôtres en premier. Ils sont démocrates comme je suis pape. Peu leur importe que les Argentins aient voté, ils ne respectent rien, surtout pas la propriété privée donc le vote qui est un des éléments moral de cette propriété.

Tous les pillards du monde — et ils sont nombreux, démocrates ou assujettis à une dictature — vont évidemment s’ingérer dans la politique argentine. Ils vont tenter de paralyser les actions du nouveau président.

Il ne manquerait plus qu’il réussisse à redresser le pays, à rendre les Argentins heureux.

Milei aura de la chance s’ils ne l’assassinent pas, tout simplement.

Les pillards sont au taquet, nous allons avoir à la fois la danse des canards et le bal des maudits, le spectacle va être total d’insincérité, d’inversion des valeurs et du vocabulaire. Qui pourra garder son flegme, sa raison ?

N’allez pas croire que l’Argentine va s’en sortir, la croyance égalitariste et son cortège de catastrophes, sa faillite chronique et les malheurs qu’elle induit, est une croyance aussi tenace que celle qui fait vivre l’église depuis deux mille ans.

Précisions 

Je ne parle pas de Dieu, ni du respect dû à tout être humain ou à la nature, je parle des usurpateurs, de ces « hommes de… » qui prétendent nous dresser les uns contre les autres, nous abuser en affirmant avoir compris ce que personne ne comprend, mais qui en réalité ne visent qu’à nous contraindre, à faire de nous leurs esclaves, à assouvir à n’importe quel prix pour nous leur goût du pouvoir.

Alors les Argentins

Face à cette pression, je ne sais pas si leur nouveau Président aura les épaules, mais je sais qu’il va être seul et eux aussi.

Je leur souhaite de réussir.

Bien à vous. H. Dumas

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Nous ne sommes plus un pays normal !

Nous ne sommes plus un pays normal !

Dans un pays normal, Mme Hidalgo aurait démissionné pour avoir déguisé des vacances privées en mission municipale. Dans un pays normal, Macron aurait provoqué des élections législatives ou un référendum pour vérifier s’il avait encore la confiance du peuple. Ou bien, persuadé du contraire, il aurait démissionné. Dans un pays normal, les juges appliqueraient les lois et donneraient raison à ceux qui estiment avoir le droit de s’assurer librement pour leur protection sociale. Dans un pays normal, la décision d’arrêter l’immigration serait prise à l’unanimité face au déferlement de populations jeunes venues chercher meilleure fortune et non pour se protéger de quelque mauvais traitement dans leur pays d’origine. Dans un pays normal …Mais sommes-nous un pays normal ?

Nous étions un pays normal, mais nous ne le sommes plus. Tant que l’histoire se résumait à un affrontement entre les nations, nous avions besoin d’un Etat fort pour conduire les guerres, qu’elles fussent militaires ou économiques. Mais la mondialisation a tout changé. Nous sommes en compétition avec toutes les nations de l’univers, même quand nous ne nous en doutons pas. Quand vous allez vous acheter une chemise au magasin du coin, vous mettez en œuvre des mécanismes complexes qui font qu’une ouvrière asiatique travaille à recouvrir votre poitrine sans vous connaître. Cette intimité à des milliers de kilomètres de distance est radicalement nouvelle dans l’histoire de l’humanité. A défaut de s’y adapter, on court le risque de payer sa chemise beaucoup plus cher, ce qui n’est pas très grave en soi, mais surtout de mettre au chômage des compatriotes qui sont sur un mauvais créneau, ou sur un créneau dirigé par de mauvais entrepreneurs, ou encore sur un créneau dirigé par les hommes de l’Etat qui ne savent rien fabriquer mais savent tout réglementer.

La France devait impérativement se réformer quand la mondialisation s’est imposée comme le système dominant. On pouvait évidemment la refuser et se transformer en la Corée du Nord, le Venezuela ou Cuba. Un certain nombre de nos dirigeants politiques y étaient prêts. Je ne parle pas des communistes et de leurs alliés, mais des énarques avides d’un pouvoir total. On se demande pourquoi ils ne sont pas allés au bout de leur dérive totalitaire. Ce ne sont pas les principes démocratiques qui les ont arrêtés. Ils s’en moquent éperdument, tout comme les juges français. Non, ce qui les a arrêtés, c’est leur manque génétique d’audace. Ils n’ont pas été choisis ni dressés pour combattre, mais pour commander sans risque. Dès qu’il y a un risque à prendre, ils reculent. Mais reviennent aussitôt à la charge par des chemins de traverse. Où le peuple ne les attend pas et finit par se voir vaincu.

La France a raté l’occasion de se réformer sous ses trois derniers présidents. Sarkozy et Hollande n’avaient pas la carrure de réformateurs. Macron est un réformateur en paroles, mais il ne sait que parler. Et de toute façon ses réformes sont toutes étatiques. Donc inadaptées. Il faudrait à la France un véritable homme d’Etat rompu aux disciplines modernes. Pour l’instant, on le cherche. A défaut de le trouver, on pourrait former des groupes de citoyens décidés à agir. Les seuls qui existent actuellement sont des ennemis de l’économie libre, qui cherchent toute occasion d’envoyer les patrons en prison. Ce qui n’est pas très difficile avec les juges français, dont aucun n’a jamais dirigé une entreprise, pas plus qu’il n’y a travaillé. Bref, on est mal !

Les Gilets jaunes ont failli réussir. Ils voulaient libérer la France des énarques. Mais ils ont été repris en main par des gauchistes qui ne voulaient que traquer les riches. L’échec était inévitable. Depuis, la contestation se borne à des vitupérations privées contre Macron, qui est unanimement détesté, sauf par les retraités craignant à juste titre pour leur pension qui ne leur est versée que par l’endettement généralisé de l’Etat accepté par Macron pour sauver son pouvoir.

N’importe quel analyste indépendant vous dira que la situation de la France ne peut déboucher que sur une crise violente, les processus démocratiques étant paralysés. Mais chacun se réveille le matin étonné que rien ne se soit passé pendant la nuit. Et reprend son train-train comme d’habitude. La seule certitude est pourtant qu’il va se passer quelque chose. L’imagination n’étant pas la capacité la plus répandue dans les populations tenues sous le boisseau, on est en panne, en France, de scénarios. Le plus probable est qu’une grosse manifestation menacera les lieux de pouvoir et que les énarques prendront la fuite. Là se jouera la partie entre les émeutiers et les hommes d’ordre. Pour connaître les vainqueurs faites confiance à votre raison. Personnellement je suis persuadé que l’ordre l’emportera. A condition que les bonnes personnes ne se dégonflent pas. Sinon, ce sera la chienlit. Tel est l’enjeu des prochains mois en France.

A Saint-Malo, le rocher où repose Chateaubriand est menacé par le flot. Mais sa phrase résiste aux éléments : « Un de ces hommes qui jaillissent des événements et qui sont les enfants spontanés du péril ». Les événements et le péril sont là. Il ne manque que cet homme !

Claude Reichman

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Truqué !

J’éprouve ce matin un sentiment étrange. Pourtant je suis blindé. Ou, en tout cas, je devrais l’être, depuis 60 ans. C’était le 4 décembre 1967 lors de ma prestation de serment d’avocat. Alors, je croyais en la justice. J’y ai cru assez longtemps. Jusqu’à ce que je m’aperçoive, bien plus tard, qu’elle n’était qu’un théâtre d’ombres, qu’un leurre, que tout se jouait ailleurs, dans des conciliabules à jamais inconnus des parties. « Ils se parlent » entre eux, bien sûr. Après, c’est l’omerta. La loi des mafias.

Depuis que le syndicat de la magistrature fait la loi, la justice n’est plus au service de la vérité mais d’une idéologie. On peut faire ce que l’on veut d’une justice adaptée aux convictions des juges. Au point que la justice a fait sienne cette idée aussi stupide que commode, pour les hypocrites, de relativité de la vérité. Relativité affichée qui n’a pour objet que de donner bonne conscience aux menteurs.

Alors oui, ce matin, en lisant les comptes-rendus du procès Dupond-Moretti à la Cour de Justice de la République, j’ai la nausée.

Pour une cabale judiciaire, il ne pouvait y avoir qu’un ministre coupable et des magistrats innocents, dévoués à leur tâche ingrate et ardue de déjouer les manœuvres d’un avocat marron devenu, contre leur gré, leur supérieur hiérarchique.

La ficelle est si grosse qu’ils n’y croient pas eux-mêmes et que le réquisitoire cinglant d’un procureur engagé échoue lamentablement dans les méandres d’une peine bâtarde à peine adaptée à réprimer un petit délinquant primaire.

Si Dupond-Moretti était coupable, la peine requise aurait dû être autrement plus sévère. Mais voilà, comme d’habitude, quand la justice utilise pour régler ses comptes l’appareil mis à sa disposition pour faire régner l’ordre social, elle est contrainte de transiger et se compromet.

Petite peine, assez significative pour flétrir, mais assez faible pour éviter l’accusation de vengeance.

C’est pourtant de cela et seulement de cela qu’il s’agit.

La défense saura le démontrer. Mais quelle importance ?

Reste à attendre la décision d’une juridiction imprévisible. Rien n’est sûr. Elle peut condamner un innocent. Rien ne rebutera les quelques parlementaires, anciens magistrats qui, dans leur vie antérieure, ont démontré leur capacité d’utiliser la justice comme arme de combat.

Si elle devait l’innocenter, on peut s’attendre à des hourvaris d’insultes contre des « parlementaires complices ».

Tout peut arriver. Ce procès est un procès politique.

Pour une fois, ce n’est pas le pouvoir qui ordonne. C’est le pouvoir occulte d’un syndicat.

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Modestes propositions face à l’effondrement du pays

Ce peut-il que la France s’écroule d’un coup ?

Que, par exemple, nous ne puissions plus retirer librement notre argent des banques, que Bercy fasse défaut sur la dette, que l’Euro rende l’âme et que nous nous trouvions seuls face à notre dette, donc face à un franc qui redeviendrait notre monnaie et ne vaudrait rien ?

Oui, je crois tout cela non seulement possible mais imminant.

Alors le chao aurait tendance à s’installer et pour le contrer les Français pourraient accepter de perdre leur liberté. Les hommes de l’Etat actuels, ou à venir, trichant comme des malades pour leur dissimuler la situation et leur faire croire qu’ils seraient incapables de sortir de ce drame sans eux… alors que ce sont eux qui l’ont provoqué.

Ce serait grave. C’est évidemment exactement le contraire qu’il faut faire.

Car il s’agirait d’une grave crise économique, de la faillite logique d’un système à bout de souffle, que seuls les Français pourraient affronter et solutionner.

Comment leur donner le pouvoir ? Très simplement en deux temps.

D’abord revoir la constitution pour qu’ils puissent se gouverner eux-mêmes

Plus de Président de la République-roi. Donc le pouvoir au parlement élu à la proportionnelle.

Organisation d’un gouvernement simplifié ne comprenant que les ministères suivants : Justice, Police, Armée, Impôt et Dépense Publique, Concurrence, Aide aux indigents.

Toutes les autres fonctions seraient privatisées, rendues aux Français.

Réorganisation du maillage administratif et politique dans le sens de la simplification et de la réduction des personnels, autour de l’idée de la commune.

Simplification de la fiscalité ne reposant que sur : un impôt, non progressif, payable par tous de l’ordre de 15%, une TVA de l’ordre de 10% et un impôt sur les sociétés de l’ordre de 10%. Aucune autre taxe ou impôt.

Donc le fonctionnement économique de la nation ne serait plus entre les mains de l’Etat mais des Français.

Il serait nécessaire de contrôler la moralité de ce fonctionnement économique, ce serait l’objectif du ministère de la concurrence.

Aucun monopole accepté, donc au minimum trois entreprises par type de service ou de production.

Une transparence de ces entreprises visible par tout consommateur indiquant chaque année : le chiffre d’affaires, le bénéfice, la distribution aux actionnaires, les investissements, spécifiquement l’investissement dans la recherche, les dons aux indigents. Aussi les produits proposés par l’entreprise et le nom d’au moins deux concurrents proposant les mêmes types de produits.

Toutes ententes ou corruptions devant être très gravement sanctionnées, recherche à la charge du ministère de la concurrence.

Les travailleurs indépendants doivent être soumis aux mêmes conditions.

Les rapports entre employeurs et salariés seraient de l’ordre du contrat privé, les deux ayant un intérêt naturel à s’entendre.

On pourrait appeler cette organisation : le libéralisme. Non ?

Il n’y a pas beaucoup d’effort d’imagination à faire pour comprendre que ça marchera.

Oui mais, que fera-t-on de tous nos tricheurs, nos planqués, nos irresponsables, nos bateleurs, nos vedettes de paille ? Rien, on les nourrira.

Le ministère des Indigents leur donnera la possibilité de vivre dignement, sans travailler, mais ils n’auront pendant ce temps plus le droit de vote et devront retourner dans leur pays s’ils ne sont pas Français.

Il va de soi que : La liberté individuelle sera sacrée ainsi que la propriété privée intellectuelle et matérielle. Ce sera le rôle de la Justice, de la Police et de l’Armée de les protéger.

Désolé si vous trouvez mes propositions simplistes. Ayant eu largement l’occasion d’aller me promener au plus haut de l’apparente complication de notre organisation politique et sociale, je peux vous affirmer qu’elle est totalement bidon.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron doit démissionner !

Macron doit démissionner !

Le 11 novembre reste un jour de recueillement officiel en France. Le 11 novembre 1918 fut un jour de joie à Paris. On fêtait la victoire, la « der des der ». L’avenir paraissait ouvert et heureux. On sait qu’il n’en fut rien. La France se donna une majorité de « front populaire » qui se consacra aux congés payés. Pendant ce temps l’Allemagne s’armait jusqu’aux dents. Tout cela se termina au mois de juin 1940. Une autre ère commença alors pour notre pays. Elle n’est pas achevée  aujourd’hui.

L’aventure coloniale, voulue par Jules Ferry, combattue par Clemenceau, nous assaille chez nous à présent. La gauche de Ferry nous dit qu’il faut encore plus d’immigrés. La droite de Clemenceau veut qu’on arrête l’immigration. Et un conflit entre Juifs et Arabes au Proche-Orient se déroule aussi chez nous, sous une forme moins violente pour l’instant, mais l’avenir promet des jours sombres en France. Le président de la République a passé commande de 90 blindés Centaure au cas où.

Les initiateurs de l’Union européenne voulaient que la guerre épargnât désormais notre continent. Ils y sont parvenus. Mais on parle toujours de la guerre d’hier, qui n’est pas celle de demain. Nous n’allons pas nous battre contre les Allemands, ni même contre les Anglais. Nous allons nous battre entre Français, ou plus exactement entre Français musulmans et Français non musulmans. Peut-on encore éviter la guerre. Oui, évidemment. Mais pas avec la majorité politique actuelle et son président. Ces gens se cachent derrière leur petit doigt. Ils n’aperçoivent pas de signe de conflit. Ou plus exactement, ils ne veulent pas le provoquer, alors qu’il faut en affronter les composantes afin de les désarmer.

Macron n’ira pas à la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme. Il a peur des banlieues. Or il ne s’agit pas d’une marche contre les musulmans, même si ceux-ci sont aujourd’hui les seuls vrais antisémites. Il s’agit de dire aux Français que l’antisémitisme n’a pas sa place en France. Et que les musulmans doivent se le dire aussi, s’ils ne veulent pas à leur tout être victimes de l’anti-islamisme. C’est ainsi. La violence attise la violence, l’intolérance attise l’intolérance, et tout recommence comme tout le temps dans le monde quand la civilisation ne réussit pas à imposer son règne.

La faute d’hier se paie toujours à crédit. Et le crédit est souvent de longue durée. Nous payons non pas notre aventure coloniale, mais les années interminables – et qui durent encore – où nous n’avons pas su interrompre la politique migratoire qui allait amener un changement radical de la population française. Nous avons aujourd’hui en France près de vingt millions de personnes de civilisation musulmane. Certains sont parfaitement intégrés et occupent d’importantes fonctions officielles. Comme leurs prédécesseurs polonais, espagnols et portugais. Mais beaucoup de jeunes gens de la troisième génération détestent la France, et le montrent souvent par un comportement agressif, qui se mue parfois en émeutes.

Pourquoi n’avons-nous pas su intégrer ces jeunes gens ? Parce que nous n’avons pas pu leur offrir un emploi. Etait-ce possible ? Oui, bien sûr. Il fallait débloquer l’économie nationale, briser les monopoles et les entraves administratives, laisser les initiatives prendre leur essor. Bref, il fallait moderniser la France. Au contraire, la France s’est bloquée davantage. Parce que les hauts fonctionnaires qui la dirigent n’ont pas la moindre qualité pour établir un régime de liberté créatrice dans notre pays. Ils savent interdire et dépenser. Point final !

Puisque notre économie ne pouvait offrir un avenir aux immigrés, il ne fallait pas les laisser venir en aussi grand nombre. C’est de la simple logique. La droite et la gauche de gouvernement n’ont jamais osé prendre cette décision, paniquées et paralysées qu’elles étaient par les fulminations de l’extrême gauche, qu’une simple démonstration de fermeté aurait suffi à faire taire. Une majorité politique de droite pour une réduction de l’immigration était rendue possible par une alliance de la droite parlementaire et du Front national. Là encore la gauche et l’extrême gauche ont hurlé à cette simple idée, et ont réussi à l’empêcher grâce à la couardise de la droite. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des gaullistes et des centristes qui naguère gouvernaient le pays. L’histoire les a jetés dans ses poubelles. Et le pays est à la recherche d’une majorité de redressement.

L’histoire est pleine des désastres provoqués par la lâcheté des élus. Sans le courage et la lucidité de De Gaulle, la France ne serait aujourd’hui qu’un dominion des Etats-Unis. Elle aurait perdu son passé, sa culture, sa civilisation. Si nous ne réagissons pas, nous serons demain un grand Liban, malmené par les guerres de religion et l’impuissance politique. Ce n’est pas l’avenir que souhaite une majorité de Français. Qu’attendent-ils pour se manifester ?

Le pire n’est jamais certain. Mais on ne l’évite pas par des fumigations de mots. Ce sont des actes que requiert la situation de notre pays. Le premier d’entre eux doit sonner le départ de Macron de son poste. La pression doit être telle qu’il décidera de lui-même de partir. Macron démission est un bon slogan. Adoptons-le en masse !

Claude Reichman

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Voici venu le temps du pillage

La possession est universelle, sa nécessité est consubstantielle à la vie pour tous les êtres vivants.

Il y a deux voies d’accès à la possession, l’échange ou la force.

On appelle la première l’économie, la seconde le pillage.

Il n’existe rien d’autre de vrai. Tout le reste n’est que faux-nez pour posséder, pour vivre, pour repousser la dépossession totale, la mort.

L’échange, qui ne peut-être que volontaire, suppose pour pouvoir le pratiquer des prédispositions naturelles qui vont permettre de créer des valeurs ajoutées qui feront que nul ne soit lésé.

Ce n’est évidemment pas le cas, bien au contraire, lorsque la possession est acquise par la force.

Jusque là tout est simple, transparent, accessible à tous les raisonnements.

Où les choses se compliquent c’est quand la possession acquise par l’échange s’allie à la force pour éliminer le risque. En effet, l’échange consenti ne se fait jamais sans risque puisqu’il s’appuie sur un bénéfice futur, or le futur, qui n’est pas maîtrisable par l’homme, est porteur d’une inconnue qui peut évidemment être négative.

Le mariage entre l’échange et la force qui tend à éliminer l’inconnu négatif est donc en réalité un mariage entre l’économie et le pillage. Il va aboutir à une possession illégitime. Car toute possession par la force est illégitime de la possession.

Le possédant illégitime ouvre la porte à toutes les forces, des plus primaires au plus sophistiquées, pour accéder à la possession.

Par exemple, l’empathie amène naturellement à la charité, à l’aide au plus démuni, alors que la force amène à la redistribution.

L’aide et la charité sont une des équations de l’échange volontaire, de l’économie, alors que la redistribution par la force n’est qu’une facette du pillage.

La lecture de l’histoire des hommes, passée ou présente, à partir de ces réalités incontournables permet de comprendre que nous sommes entrés dans l’ère du pillage, donc de la guerre, qui ne peut être que mondiale.

En effet de façon concomitante les sociétés de l’échange arrivent au terme de leurs alliances malsaines entre libre-échange et force alors que des sociétés en devenir pensent gagner du temps en accédant à la possession par la force plutôt que par l’échange, par le pillage plutôt que par l’économie.

Rien donc ne peut entraver le temps obscur du pillage qui arrive.

Les fausses pistes, les mensonges avérés qui ont pour mission de nous dissimuler cette situation banale, animale, remplissent parfaitement leur but qui est de magnifier les morts à venir, de donner bonne conscience aux pillards.

Pauvres de nous.

Bien à vous. H. Dumas.

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Fessée

D’après les sondages, une large majorité de Français serait aujourd’hui favorable à la réhabilitation du service militaire pour tous. La conscription serait de retour, avec conseil de révision et tout le tintouin. Pour quoi faire ? À voir.

Dans le même temps, une plus large majorité de Français considère que la guerre est une affaire de professionnels. Pas question d’envoyer leurs enfants servir de chair à canon.

Ainsi donc, pour une majorité de Français, il y aurait deux sortes d’armée.

Une armée pour la guerre composée de professionnels militaires qui ont pour mission de nous défendre.

Et une « armée » pour la paix composée de jeunes ( sans précision de sexe) destinés à être « rééduqués ».

Cette deuxième « armée », à objectif civil, aurait donc plutôt les caractéristiques d’un centre de rééducation. L’idée n’est pas nouvelle. Elle a existé puis été abandonnée sous la pression d’éducateurs indulgents et de juges pour enfants laxistes.

Elle avait été à nouveau formulée en son temps par Ségolène Royal au cours de l’une de ses fameuses sorties emplies de « bravitude ».

N’empêche, quelques années plus tard, à jeun d’autorité, la France réclame l’armée pour venir à bout de ses gamins voleurs, dealers, violeurs, armés de « Kalachs » et de cocktails Molotov, exécuteurs de contrats et incendiaires de poubelles, de voitures et de quartiers.

Là où l’éducation traditionnelle suffisait, il faudrait maintenant les armes. Et, dans le droit fil de la mesure, la garde à vue et la prison.

On est en droit de se demander si la suppression de la fessée, considérée par la bienpensance et les nouveaux parents comme une maltraitance, n’est pas pour quelque chose dans cette demande de réplique implacable.

Désormais, dans le sillage de Ségolène, les politiques de tous bords s’en mêlent. Et finissent par s’emmêler les pinceaux.

Il ne faudrait pas tout confondre. L’armée existe pour nous défendre contre un agresseur extérieur. Le type d’éducation qu’elle donnait aux conscrits était conforme à l’objectif militaire d’une armée de conscription à un moment où la société ne révélait pas les défaillances qu’elle accuse aujourd’hui et où les armes n’étaient pas aussi sophistiquées.

Nos petits malfrats ne seront jamais militaires. Il y faudrait beaucoup trop de temps, trop de persévérance et trop d’argent. Autant dire un service militaire d’au moins trois ans et une formation de légionnaire. Hors de portée, hors de prix.

Soyons raisonnables. A dépenser beaucoup d’argent, mieux vaut sans doute, plutôt que d’envisager une réponse passe-partout populiste et inadaptée, créer les structures curatives adaptées à soigner le mal diagnostiqué.

Si ces jeunes ont besoin d’être repris en mains, reconnaissons qu’à défaut de leurs parents inaptes, c’est à la société civile de les reprendre en mains.

Avec des méthodes qui devront, et de loin, dépasser la fessée proscrite.

Mais, de grâce, laissons l’armée faire son métier et seulement son métier.

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Au casino

Les Américains respectent ceux qui réussissent et qui gagnent beaucoup d’argent. Ils ont le culte du triomphe et de la richesse, le complexe « Trump ».

Les Français éprouvent de l’empathie pour les ratés et les nécessiteux. Ils ont le culte de la pauvreté et de l’apitoiement, le complexe « Restos du cœur ».

Français et Américains sont les produits de deux civilisations différentes. Les premiers, héritiers de 20 siècles de tradition catholique mêlant protectionnisme ecclésiastique et pouvoir monarchique, les seconds de seulement cinq siècles de réforme protestante fondée sur l’individualisme et la liberté.

« Que Dieu vous bénisse et bénisse les États-Unis d’Amérique ! »  C’est en ces termes que tout Président des Etats-Unis termine ses discours. Ce qui sous-entend : « Et surtout que Dieu nous laisse faire ce que nous avons à faire ensemble !  »

Une sorte d’appel du grand large.

« Vive la République, vive la France » clôture les discours des Présidents de la République française. Ce qui sous-entend : « La République nourrit la France. Vous pouvez compter sur la mamelle républicaine !»

Une sorte de couvre-feu du vigile.

Ce n’est pas la référence à Dieu ou à la laïcité qui importe. C’est, pour chacun, une façon de vivre par rapport au pouvoir.

Pour les premiers, ce sont les hommes qui renforcent les États-Unis.

Pour les seconds, c’est la République qui est la mère nourricière des hommes.

Dieu est l’alibi des Américains pour aller de l’avant. Il est lointain, pas trop gênant et sollicité pour une bénédiction de passage avant de les laisser foncer.

La République, bonne fille, est l’alibi de l’incapacité des Français à se prendre en mains. Elle se veut proche, toujours présente, prête à assurer l’égalité en faveur des moins bien lotis en freinant la liberté des entreprenants.

Les laïcards français ont trouvé mieux et plus efficace que Dieu pour satisfaire leurs prières. Et ça marche. Mais les ressources de la République ne sont ni infinies ni éternelles !… L’histoire nous l’a appris.

Les parpaillots américains ont plutôt confiance dans le renouvellement des ressources des hommes. Et l’histoire, jusqu’ici, leur a donné raison.

On sait pourquoi les Américains ne serviront jamais de modèles aux Français, et inversement…

Il n’y aura qu’un seul gagnant. Faites vos jeux !

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A tous ceux qui se sont associés à nos combats !

A tous ceux qui se sont associés à nos combats !

Dans sa liste des péchés capitaux, l’Eglise en a oublié un. Qui est à l’origine de tous nos maux : le fanatisme. L’homme doit être capable de se contenir. Il n’y a pas de société ni de civilisation sans cette vertu. Le fanatique se met à l’écart de la condition humaine. Si on ne le tient pas en bride, il peut créer des désastres irréparables. Et quoi de plus irréparable pour les hommes que de mourir ?

Le fanatisme est inséparable de l’esprit religieux, quelle que soit la religion et si laïque soit-elle. Le « wokisme » qui s’étend actuellement en Amérique et en Occident est une religion. Qui se substitue à des croyances en voie d’extinction. Rien de nouveau d’ailleurs. Le « wokisme », c’est l’éveil. Bouddha, qui vécut au sixième siècle avant notre ère, signifie « l’éveillé ». « Rien de nouveau sous le soleil », dirait l’Ecclésiaste, qu’on attribue au roi Salomon. Qui vécut quatre siècles avant le Bouddha.

Ainsi les 1400 cm3 et les 85 milliards de neurones du cerveau humain sont capables de produire autant de merveilles que d’horreurs. On pourrait presque dire : l’homme, c’est un progrès, un massacre, un progrès, un massacre, et ainsi de suite … De quoi désespérer. Mais pour lutter contre le désespoir, il y a l’action. Et celle-ci obéit à des lois. La première d’entre elles est la nécessité d’un commandement. Non pas un ordre, mais un chef. Il suffit d’étudier l’histoire pour le comprendre et le vérifier. L’existence d’un chef est la condition de l’action. Sinon, il n’y a que pagaille et souvent sauvagerie.

Les chefs, ce n’est pas ce qui manque dans les sociétés humaines. Où presque chacun veut être chef. Pas forcément chef suprême, ce qui demande des qualités rares, mais chef de quelque chose. En somme, la société des petits chefs. Pas agréable à vivre. Le mieux est que chacun soit son propre chef  et fasse preuve de discipline collective si besoin. L’Occident a fondé sa culture sur ce principe. Jusqu’à présent, on n’a rien trouvé de mieux. Quant au grand chef, il vaut mieux Churchill ou De Gaulle que Gengis Khan ou Mao. Là encore, c’est l’Occident qui marque des points.

Dans les conflits qui déchirent le monde, le fanatisme joue un rôle majeur. Pour l’Occident, qui est et reste, pour nous Français, notre univers naturel, la stratégie doit être double : combattre le fanatisme chez nous, s’unir aux autres occidentaux pour le vaincre là où il cherche à s’imposer contre nous. Il ne suffit évidemment pas de proclamer ces objectifs. Il faut se rendre capable de les atteindre. Et là encore la méthode ne peut réussir que si elle s’incarne en un chef qu’on respecte et qu’on écoute. La France s’est dotée d’une constitution qui le permet. L’élection du président au suffrage universel n’a pas que des avantages, mais du moins produit-elle à chaque échéance un gouvernant suprême. Le tout est qu’il soit digne de la fonction.

Force nous est de constater – et de regretter – que ce procédé de désignation n’a produit depuis plusieurs décennies que des résultats médiocres. Nos présidents, depuis Pompidou, n’ont pas été à la hauteur du poste. Et l’actuel est encore pire, car à sa médiocrité il ajoute une prétention insoutenable, qui le conduit à faire en permanence la leçon et la morale au peuple, alors qu’il n’a rien accompli dans sa vie de ce qui forme un homme. Subissons-nous une malchance interminable ou y a-t-il d’autres causes ? En fait, la seule raison de notre incapacité à nous doter d’un bon président est le système administratif qui gouverne la France. Quand l’Etat en arrive à prélever près des deux tiers de ce que produit le pays, il détruit toute liberté d’entreprendre et de décider. Si bien que personne ne conduit vraiment les destinées de la France.

Nous avons besoin d’un programme de redressement national. Il ne nous faut ni roulements de tambour ni proclamations guerrières. Il nous faut de l’intelligence et de la détermination. Et un sincère désintéressement au profit de l’intérêt général. Ces qualités ne manquent pas aux Français. Chacun peut témoigner que dans son environnement il existe des citoyens qui ne dépareraient pas à la tête de l’Etat. Alors c’est à eux que nous devons nous intéresser, et non aux politiciens professionnels qui se voient déjà en haut de l’échelle. Plutôt que de prendre rang dans une écurie présidentielle, réunissons-nous dans des rassemblements locaux et échangeons des idées avec tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont quelque chose à dire. C’est ainsi que la Révolution s’est faite.

L’inquiétude sur l’avenir de notre pays est réelle chez les Français. Une mobilisation doit être possible. Evidemment, certains joueront la carte du pire. Mais le patriotisme dominera, comme chaque fois qu’il en va de l’essentiel. Je lance un appel à mes amis, à mes lecteurs. Et à tous ceux qui se sont associés à nos combats pour la liberté. Le temps est venu pour chacun de vous de reprendre le combat. Certains me diront qu’ils n’ont plus l’âge. Je leur répondrai par ces mots qu’Homère met dans la bouche de Laërte, le père d’Ulysse, qui se définit ainsi : « Soldat aux cheveux gris, contraint par la nécessité ».

Claude Reichman

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L’impôt non consenti

Nous connaissons par cœur les deux articles clefs visant l’impôt dans le cadre de notre constitution. Ils découlent de la déclaration des droits de l’homme de 1789.

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

L’impôt outil de redistribution n’existe pas, il est une vue de l’esprit, un outil de domination politique.

Le consentement est la base de la démocratie.

Rappelons que la démocratie est le moindre mal qui oblige toute forme d’obligation sociétale à avoir au préalable obtenu au moins une majorité.

La démocratie a la prétention de défendre l’individu, c’est-à-dire ce qui le construit : sa vie et ses libertés.

Les libertés sont globales, elles recouvrent les libertés de penser et de posséder librement son corps et ses biens. En fait le droit de vivre.

Il ne suffit pas de le dire, il faut l’appliquer, cela ne coule pas de source.

Les démocraties devraient être directement en opposition avec tous les autres régimes qui, pour des motifs toujours prétendument excellents, donnent à quelques’uns le droit de contraindre leur population.

Or, ce n’est pas le cas, une grande partie des démocraties ont perdu de vue leur raison d’être et soumettent violemment leurs citoyens. Elles n’échappent pas à certaines croyances liberticides. Elles fraternisent avec les dictatures.

La plus destructrice est la croyance égalitariste.

Elle prétend légitimer la force pour déposséder autrui de ses biens au profit de ceux qui auraient été lésés lors de la répartition naturelle par l’intelligence et le travail. Evidemment, alors que les biens sont multiples, matériels ou immatériels, seul l’argent, appelé péjorativement « le capital », est visé par l’égalitarisme.

Nul n’envisage de répartir également, la connaissance, la maladie, la hiérarchie administrative, la gloire, la notoriété, la beauté, la sexualité, le sport, toutes ces choses où, au contraire, le meilleur et le plus fort sont respectés et admirés.

Nous arrivons au bout du concept.

Le pillage légalisé des possédants, leur destruction systématique, les alliances malsaines à ce sujet, ont eu raison de l’économie de notre pays.

L’impôt et son système de collecte, aussi ceux qui l’animent, sont devenus les tortionnaires de la société finissant par violer les consciences économiques à leur seul profit.

Paradoxalement, c’est par ce biais que les démocraties risquent de disparaître durablement et ce ne sera pas la première fois.

Finalement les régimes dictatoriaux, qui ne sont absolument pas concernés par la liberté de leurs sujets, qui n’ont pas besoin d’acheter des voix pour accéder au pouvoir, finissent par obtenir des résultats économiques supérieurs aux démocraties, ce qui est stupéfiant… mais lié à leur fiscalité plus douce sur le capital.

C’est-à-dire que le non-respect de l’initiative privée finit par leur couter moins cher que la ponction fiscale des démocraties sur cette même initiative privée, qu’elles sont censées protéger…

C’est un non-sens vertigineux.

Et pourtant, chaque jour qui passe voit augmenter la pression fiscale, le pillage.

L’observation de cette situation est sidérante.

Par exemple, les hommes de l’Etat inventent un parquet spécialement dédié à la fiscalité, le « parquet financier ».

On se dit que dans notre système judiciaire inquisitoire, ces professionnels vont enfin sanctionner les abus des contrôles fiscaux, vont enquêter à charge et à décharge

Que nenni, ce parquet financier a zéro dossier contre la terreur fiscale, il n’a même pas conscience qu’au mépris de toute justice il participe au pillage fiscal. C’est un comble…

Il n’y aura donc pas de prise de conscience du pillage destructeur en cours. Il va falloir attendre ses conséquences, avec la probabilité qu’elles seront attribuées à autre chose, à une chimère politicienne égalitariste.

Je me suis toujours demandé comment les résistants avaient pu se mobiliser en représentant 1% de la population en 1939… Je connais aujourd’hui la réponse.

C’est uniquement leur conscience qui les faisait agir, sans aucune aide de la collectivité qui pourtant a récupéré leurs engagements et leurs morts quand c’est devenu avantageux pour elle…

Tout cela est moche.

Je n’ai aucun respect pour ces fonctionnaires qui me harcèlent, pour ces magistrats qui les couvrent, pour ces politiques qui nous mentent et induisent le pillage, mais aucune haine non plus. J’en ai eu, mais je n’en n’ai plus, ils sont justes sots…et bassement intéressés. Pauvres mecs…ils se croient pourtant supérieurs…

Bien à vous. H. Dumas

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De toujours plus d’État à moins d’État.

 

De toujours plus d’État à moins d’État.

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour que eux, et leurs électeurs, en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». »

Aujourd’hui, les libertés publiques n’étant plus respectées nous ne sommes plus en démocratie, et encore moins dans un système libéral. D’où l’intérêt de masquer cela, et de parler de « république ».

Les Français devraient se souvenir que la « République », trahissant les idéaux de 1789, (liberté, égalité, fraternité), a planifié, exécuté, applaudi, puis camouflé le génocide vendéen, inventé la « chair à canon » avec la levée en masse, porté la guerre dans toute l’Europe, mis en place « La Terreur ». Excusez du peu.

Les politiciens veulent sauver la planète, sauver le système de santé, de retraite… surtout sauver leur pouvoir. L’Humain est absent l’Homme est le sacrifié de ces politiques. C’est le système qui les intéresse. Eux ont intérêt à toujours plus d’État. Ce n’est pas un hasard si leur adversaire commun est le libéralisme.

Pour toujours plus d’État il faut quatre facteurs :

– La peur, l’effroi c’est encore mieux, (COVID, urgence climatique)

– La propagande étatique, massive, sans contestation, ni voix dissonante forte. Il est néanmoins nécessaire d’en tolérer un minimum pour préserver la fiction du « débat démocratique »

– Les citoyens dépendants pour leur subsistance, leurs soins, leur retraite, leur logement, leurs déplacements…

– La disparition délibérée de la culture générale pour que les gens ne disposent pas des outils nécessaires à une analyse personnelle de la situation. Ils doivent s’en remettre à des individus, politiciens ou autres, pas plus cultivés, qui légalement pensent et décident pour eux.

Le résultat est à la hauteur des espérances. Il n’y a pas plus efficace en matière d’installation du totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux mêmes leur oppression.

Les Français réclament plus d’État.

L’État ne ferait que répondre à cette demande. C’est un sophisme. L’État veut que les Français se tournent vers lui. Il ne leur laisse pas d’autre choix. L’étatisme est une drogue dont la consommation leur est imposée. Aujourd’hui il existe : accoutumance, addiction et assuétude à l’État :

Le Français le supportent de mieux en mieux (pas de révolte contre lui). Ils le recherchent et ne peuvent s’empêcher de demander son intervention dans de multiples domaines, et sur n’importe quel sujet. Malgré les conséquences néfastes qu’ils vivent tous les jours, ils réclament de plus en plus d’interventions, de plus en plus fréquentes, de plus en plus souvent, dans des secteurs de plus en plus petits et privés. Ils sont angoissés à l’idée de faire une croix sur la prétendue « protection » de l’État, et d’être livrés au privé. La censure de tout débat induit un formatage de la population pour ne pas identifier les causes véritables du désastre, pour suivre les directives étatiques et pour réclamer plus d’étatisme.

Il n’y a pas de plus grande victoire pour le totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux-mêmes leur soumission.

Gangue administrative

Dans les faits, il interdit ou soumet à autorisation toute initiative individuelle économique. Il les enferme dans un carcan de loi, de décrets, de monopoles d’État. Qui dit monopole d’État dit « obligation d’entrer ». Essayez de « sortir de la sécu » ; ou de travailler librement, vous ne pouvez pas ! Il y a 72 codes en France soient environ 10500 lois, 127000 décrets et plus de 400000 normes. À cause de cela, tout dépend de l’État et tout est politique.

Les choix qui échappent aux administrations sont rares. Quand l’État n’impose pas d’autorisation, il cherche quand même à influencer en culpabilisant, par exemple en incitant à un comportement « écoresponsable ».

Confiscation de la plus grande partie des revenus.

En 2021 l’iFRAP dénombrait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.

En 2022, les prélèvements obligatoires représentent 45,4 % du produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques représentent 58,3 % du produit intérieur brut (PIB). Pour information le PIB 2022 se monte à 2639 milliards d’euros.  Cela prive les gens des moyens d’agir par eux mêmes et de choisir librement, sous leur responsabilité.

 

Déresponsabilisation de la population

La France connaît une crise sociale et économique d’une grande gravité. Ces problèmes ne vont que s’accentuant parce que la société française est une société socialiste, au sens Bastiat de « spoliation légale », puisque la loi y est pervertie. « Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. » La Loi (1848) C’est une société de pénuries, de rationnement, de coercition, donc de conflits. Elle contient les germes de la guerre civile. (Nous avons la guerre étrangère)

La conséquence de la spoliation légale est le déplacement de la responsabilité. La déresponsabilisation entraîne l’étatisme, et en nourrit la demande.

« Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. » Harmonies économiques, chapitre XVII, Services privés, service public (1850)

La population réclame de l’État des secours face à la misère qui croît : inflation, difficultés à se nourrir, à se chauffer, à se déplacer, à se loger etc. Or c’est la politique menée par l’État depuis des décennies, aggravée récemment par la gestion politique de la COVID, (l’enfermement de toute la population, « quoi qu’il en coûte », sa vaccination comme du bétail), et les mesures face à la dite « urgence climatique », qui est la cause de ces drames. Sans oublier les sanctions contre les Français pour, paraît-il, punir les Russes.

Or pour sortir du cercle vicieux du déclin, de la misère et de la violence les Français devraient réclamer moins d’État. Rares sont ceux qui le font. Bastiat explique :

« L’État (…) se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice » Harmonies économiques, chapitre XIV, Des salaires. (1850)

Avec le temps, les Français ont oublié qu’il existait d’autres systèmes de gouvernement que l’étatisme. La plupart d’entre eux ont l’habitude d’associer l’amélioration de leur situation depuis la Libération, non pas à leurs efforts, à leurs initiatives, à leur travail, à leur courage, mais à l’aide et au soutien de l’État et au « modèle social français ». Il n’est pas possible de pas en tenir compte.

Pour réformer la France dans ce contexte, il y aura besoin d’un énorme effort d’adhésion de toutes les forces vives de la nation. Personne n’accomplira ce changement de paradigme à la place des Français, ni contre eux.

Il faut donc passer d’une société de défiance et de contraintes à une société de confiance et de libre choix. Une fois le virage pris, les Français verront rapidement que la mise en œuvre des idéaux que défendent les libéraux : la véritable démocratie, l’économie de marché, une fiscalité simple, un État fort qui apporte la sécurité des biens et des personnes, portent leurs fruits. Ces fruits sont que les gens vivent mieux et en sécurité dans une société apaisée. Harmonieuse dirait Bastiat.

Pour retrouver l’espoir, pour découvrir le libéralisme rendez-vous au 12ème Weekend de la Liberté.

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Elle est là…

Elle arrive, seule. Personne ne la déclare, contrairement à ce que veut faire croire l’histoire.

Elle résulte d’un besoin de pillage, si prégnant qu’il devient évident. Alors elle arrive.

Il y a ceux qui savent s’inclure dans l’économie, qui savent en capturer les fruits, il y a les autres qui ne savent pas. Les premiers s’activent puis deviennent des possédants, les seconds, en manque, les trouvent alors arrogants.

Les premiers craignent le pillage, ils ne partagent pas, partageraient-ils rien ne changerait.

Les seconds se font à l’idée que leur position est injuste, qu’ils ont une légitimité à prendre ce que personne ne veut leur donner, à piller.

L’histoire touche aussi bien les individus que les groupes d’individus, elle n’a pas de frontière, elle est universelle.

Elle est là, sous forme de braise, elle n’attend que les circonstances favorables pour s’embraser, elle n’a besoin de personne pour prendre, pour devenir un brasier qui dévorera les hommes.

La guerre éclate soudain, en apparence. En réalité, tout le monde la voit arriver depuis toujours.

Elle surprend, dit-on. C’est complètement faux, tout le monde la connait, en connait le fonctionnement, mais nul ne pouvant changer quoique ce soit à sa réalité, il vaut mieux faire mine de ne pas la voir, c’est moins désespérant.

Elle est arrivée par la Russie, persuadée que ce n’était pas elle, elle se répand au Moyen-Orient, toujours persuadée que ce n’est pas elle.

Mais c’est bien elle. Erdogan la sent, il la veut. Il va l’avoir. Quel sot…

Elle va gagner le monde, le temps du pillage est arrivé, total, destructeur, vital malheureusement.

Il y aura des vainqueurs et des vaincus, les premiers auront raison, les seconds auront tort. Ce sont les pillards qui perdront, à terme le pillage s’autodévore.

Face à elle, la nature fait profil bas. Elle est la nature…

Nous aurons connu toutes ces belles choses d’avant-guerre, serons-nous là pour en parler ? C’est peu probable en ce qui me concerne.

On aurait pu tous s’aimer ? Vous croyez ? Et le fisc ?…

Bien à vous. H. Dumas

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La chute de la France se poursuit inexorablement !

La chute de la France se poursuit inexorablement !

Tandis que les massacres du 7 octobre ont horrifié le monde, la France poursuit sereinement sa course à l’abîme. Rien n’est plus paisible qu’un corps qui tombe. On dirait que la chute est une anesthésie. Reste que l’arrivée est toujours horrible. Nous allons nous fracasser sur la réalité du monde. Que nous n’avons pas voulu voir depuis des décennies, nous berçant de notre grandeur passée, écoutant de piètres gouvernants qui en fait ne gouvernaient rien du tout. Comment tout cela a-t-il été possible ?

Comment ? Tout simplement par la tyrannie du statu quo. C’était comme ça hier, ce sera comme ça demain. Et ainsi de suite …Un peuple sans projet ne va pas loin. Il attend son oppresseur. Et celui-ci se présente toujours. Regardez Byzance. L’empire romain d’Orient, peuplé de Grecs. Une troupe d’Ottomans et de bachibouzouks les soumet et en fait des musulmans. Et depuis, ils le sont restés. Et nous Français ? Avec nos gouvernants épris de soumission, allons-nous devenir musulmans, par l’effet du dynamisme démographique de ceux-ci et de l’apport régulier qu’ils reçoivent de l’Afrique ? C’est fort possible. On voit déjà des conversions se préparer. Une seule condition : qu’on laisse aux impétrants le droit de continuer à causer dans le poste. Pour le reste, ils sont d’accord sur tout.

Et c’est ainsi que la classe parlante aura tué la France. D’abord en la laissant aux mains du communisme social, qui a stérilisé ses défenses naturelles, ensuite par le repentir colonial, si bien exprimé par notre sultan Macron à Alger où il a fustigé la colonisation qui fut, a-t-il dit «  un crime contre l’humanité ». Et voilà les Barbaresques réhabilités. Mânes de Jules Ferry, qui voulait « civiliser les races inférieures », tremblez sous les foucades de Clemenceau, qui lui pensait qu’on n’avait rien à faire là-bas.

Colombey-les-Deux-Mosquées, nous y sommes presque. Le cauchemar du général de Gaulle se réalise chaque jour en France. Cela lui sera d’autant plus facile qu’il ne nous restera bientôt plus que la religion, quelle qu’elle soit, tant nous serons désœuvrés et mal nourris par suite de la disparition de nos industries. Voyez nos usines automobiles. Le Figaro nous dit cette semaine qu’elles se battent pour leur survie. En fait elles sont déjà mortes. Des concurrents européens affichent un coût horaire du travail de moitié inférieur au nôtre. Et savez-vous pourquoi ? Là, Le Figaro se tait pudiquement. Mais c’est bien sûr, à cause de la Sécu ! N’écoutant que mon grand cœur, j’ai fait une folie, un acte désespéré. J’ai écrit à Alexis Brézet, le directeur du Figaro, pour lui proposer un article. J’attends encore sa réponse.

Au temps où Max Clos dirigeait Le Figaro, et Joseph Macé-Scaron Le Figaro Magazine, j’avais pu alerter leurs lecteurs du désastre qui se préparait. Depuis, chez Monsieur de Beaumarchais, on s’est habitué au désastre. Et l’on ne craint plus qu’une chose : que le ciel médiatique leur tombe sur la tête. Ainsi M. Brézet et les siens seront morts en Gaulois, un rêve de gosse. En réalité leur sort ne dépend que de traînées dans le ciel. Celles des Rafales, ces beaux avions que fabrique la maison Dassault.

Quant au destin de la France, il ne dépend plus que de quelques talents politiques que, pour l’instant, on ne voit pas venir. Ceux qui viennent respirer un moment en surface replongent rapidement en profondeur, où ils sont plus « confortables », comme disent les Anglais. Il est vrai que l’Assemblée nationale est devenue un repaire de hyènes enragées qui ne font que du bruit mais rêvent de mordre les chairs de quiconque passe à leur portée. A Athènes, les citoyens avaient rapidement déserté l’Agora, où les sycophantes exerçaient leurs ravages.

Le grand échec de notre classe politique est de n’avoir pas su exploiter au mieux, dans l’intérêt de la France, les possibilités de réforme offertes par l’Europe. La France seule est, dans la deuxième moitié du 20e siècle, irréformable. L’administration et la Sécurité sociale étouffent la croissance. Tous ceux qui ont fréquenté ces institutions savent qu’il est vain de vouloir y changer quelque chose. Je peux en témoigner. Ce n’est pas qu’on vous envoie au goulag. Cette sanction est inutile. Car le pays est tout entier un goulag. Non violent, mais tout aussi tyrannique. Quel que soit le moyen employé, on n’obtient aucune réforme, aucun progrès. On peut s’exprimer, mais à condition que cela n’entraîne aucune décision.

C’est ainsi que le temps passe et qu’un beau jour – non, un vilain jour – on apprend qu’une industrie de plus, et pas n’importe laquelle, va disparaître. Et que cela ne provoque aucune émotion dans le pays. L’Europe permettait – et permet toujours – de libérer la protection sociale. Nous avons permis à un demi-million d’entreprises de se libérer et de survivre. Mais c’est tout le pays qu’il faut libérer. Nous continuons notre combat. Fellini disait que Rome était un lieu idéal pour attendre la fin du monde. On peut en dire autant de Paris. En sachant que le monde qui s’en va n’est pas le monde entier. Des milliards d’homo sapiens vivent sur la planète. Aucun d’entre eux n’a l’idée de la sauver, pas plus qu’ils ne rêvent de se doter de la Sécu. Ils veulent simplement vivre. Et nous, nous voulons mourir. En assurés sociaux. Sic transit gloria mundi !

Claude Reichman

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Arrive le temps de l’inversion totale

Je hais une chose, en plus du fisc, c’est le mensonge.

Inversement, j’ai une passion dévorante pour la vérité. Non pas celle prétendue révélée, qui me fait toujours l’effet d’un gros mensonge. Mais celle que l’on cherche, sincèrement, laborieusement, en toutes choses, dont la découverte est valorisante, qui ne se découvre pas à tous, uniquement à ceux qui ont le courage, la patience, l’intelligence et la tolérance nécessaires pour la découvrir.

Cette vérité en réalité se construit pas à pas, beaucoup ne la voient jamais. Elle est souvent masquée par le mensonge et il faut que le temps le déchire pour que soudain elle apparaisse, avant qu’un autre voile de mensonge plus épais la dissimile de nouveau.

L’allié le plus sûr pour découvrir la vérité est le temps.

Or arrive une époque où le temps va nous être compté, alors la vérité se confondra avec l’immédiat, quel que soit cet immédiat.

Le temps c’est la vie, lorsque la vie est éphémère que le temps nous manque la vérité nous quitte, c’est le réel qui devient vrai. Dans ce cas la vérité peut-être hideuse.

Il faut le temps d’une éducation pour que celui qui vaut en fasse la démonstration par rapport à celui qui ne vaut rien, sauf si ce dernier tire une balle dans la tête de celui qui s’éduque, alors la vérité est hideuse.

La barbarie est une compression du temps interdisant la recherche et la découverte de la vérité. Tout ce qui compresse le temps engage vers la barbarie.  La lenteur de la démocratie est ce qui lui permet, parfois, d’approcher au plus près la vérité.

On voit bien qu’aujourd’hui les forces instantanées tentent partout de prendre le pouvoir ne laissant aucune place à la recherche de la vérité. Cette situation est-elle réversible ?

Non. Le mensonge a déjà gagné, l’idée même de vérité n’existe plus, elle a été laminée. L’égalitarisme est passé par là, nulle valeur ne peut se détacher, tout devant être égal en soi, mensonge et vérité font la course sans démarcation.

La suppression du temps par la violence laissera donc l’humanité face au mensonge qui tire toujours le premier, c’est sa spécialité.

Nous ne pourrons même pas bénéficier des leçons qu’auraient dû nous laisser la retentissante faillite économique et morale dans laquelle nous ont entrainés nos élites. Dommage, la vérité va exploser, mais elle sera invisible…

Finalement, la vérité, c’est peut-être une vue de l’esprit.

En tout cas, les magistrats s’en foutent, ne parlons pas des politiques, des bureaucrates, des affairistes, des prédicateurs, des flics, etc…ça fait beaucoup de monde…

Alors, les pauvres « chercheurs de vérités » que nous sommes, dont le matériel de recherche est vétuste et peu fiable, les intuitifs, quelle désespérance, que va-t-il leur rester ? Rien.

Je ne vous cache pas que ça me fout le moral à zéro.

Bien à vous. H. Dumas

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Que va-t-il advenir de la France ?

Que va-t-il advenir de la France ?

Que va-t-il advenir de la France ? Il n’y a pas si longtemps la question relevait des figures imposées dans les discours politiques. Personne n’était vraiment inquiet. Mais aujourd’hui il faut la prendre au sérieux. Notre pays risque-t-il d’être envahi par une puissance étrangère ? On ne voit pas laquelle. C’est plutôt le désordre intérieur qui la menace. Certains parlent de guerre civile. On ne voit pas non plus les camps qui seraient en présence. Mais un pays sans direction, on sait ce que c’est. C’est la France d’aujourd’hui.

Le mot « direction » signifie à la fois un chemin à emprunter et un commandement. Il convient donc parfaitement à notre pays qui ne sait pas où il va et qui n’est pas commandé. Pourtant la voie avait été tracée quand nous avons créé la communauté européenne. Sans la France, celle-ci n’aurait jamais vu le jour. Les réticences françaises ont été nombreuses, et le restent. Nous sommes une ancienne grande puissance et nous avons encore de beaux restes, notamment grâce au choix du nucléaire pour notre défense et notre électricité. On doit en remercier le général de Gaulle. Mais nous n’avons jamais pu vraiment bénéficier de notre choix européen car nous n’avons accepté la concurrence économique, qui en est le fondement, que du bout des lèvres. Et nous l’avons complètement refusée en matière sociale, dont dépend l’essentiel de notre budget. Si bien qu’il a été facile aux adversaires de l’Europe de la critiquer férocement, la rendant responsable de tous nos malheurs.

La crise économique dans laquelle se débat notre pays est aggravée par une double crise sociale. Notre Etat providence a dévasté nos entreprises, et notamment celles de taille moyenne ou petite, qui sont les meilleurs vecteurs d’emplois. Le chômage de masse qui en a résulté s’est transformé, à coup de statistiques truquées et de création de faux emplois, en une gigantesque marée humaine de Français délaissés, qui ne s’en sortent plus, vivotent comme ils peuvent, votent aux extrêmes ou désertent les urnes, et laissent la direction du pays à une caste hors sol qui ne se rend même pas compte de la situation. Chacun aura reconnu Macron et ses affidés.

Ce pouvoir minoritaire ne tient que par deux cordages : les forces de l’ordre et les médias. Que les premières soient débordées et les seconds envahis, c’en sera fini du régime. On doit évidemment ajouter le facteur de désordre que représente une forte immigration musulmane travaillée en permanence par des fanatiques et qui peut s’enflammer à tout moment.

On comprend aisément que la situation de notre pays est très fragile. Le président de la République fait dire qu’il est déprimé. Franchement, il y a de quoi. Surtout parce que son truc unique, c’est le baratin et que plus personne ne l’écoute vraiment. Il n’a pas de solution pour la France. La sagesse serait de changer de président. Mais il n’est en rien décidé à laisser la place. Le patriotisme pourtant l’exigerait. Mais Macron n’est patriote que de lui-même. Et sa camarilla n’est patriote que de ses intérêts. On est vraiment mal barré. Car la seule solution est l’émeute, que personne de raisonnable ne veut et que les allocations multiples versées au peuple rendent moins probable que jamais.

Raymond Barre que je voyais régulièrement me disait chaque fois quand nous nous quittions : « Toujours l’inattendu arrive. » Une façon comme une autre de garder espoir, face à la dérive déjà bien engagée  de notre pays. Soit. Mais l’inattendu commence furieusement à ressembler au trop prévisible attendu. Alors il faudrait vraiment que ceux qui veulent le bien de leur pays se réveillent. S’accrocher aux grands principes est certes une solution moralement satisfaisante, mais inefficace dans les circonstances présentes. L’ordre républicain doit être évidemment maintenu, mais la situation économique et sociale doit être énergiquement rétablie.

Ce qu’il faut donc, c’est supprimer tous les freins qui bloquent la croissance. Le premier d’entre eux est le monopole de la sécurité sociale. Le second est la présence envahissante de l’administration dans toutes les actions des agents économiques. Pour commencer, supprimons toutes les « hautes autorités » et autres « agences de l’Etat » et laissons le parlement délibérer des problèmes, comme c’est son rôle. Et ramenons l’impôt à la portion congrue, ce qui supprimera du même coup la fraude et la persécution fiscale. Rien de tout cela n’est difficile à faire. Il suffit d’un peu de volonté et de conviction.
Mais je ne crois capable de cette tâche que quelqu’un qui y aura pensé toute sa vie, comme Ronald Reagan et Margaret Thatcher le firent pour leur pays. L’un était un acteur syndicaliste, l’autre une fille d’épicier. Les meilleures universités. Cela ne doit pas être impossible à trouver dans un pays aussi divers que le nôtre.

Je lance un appel aux médias. Qu’ils fassent un effort pour diversifier les invités de leurs plateaux. Cela ne demande qu’un peu d’attention à la vie de notre pays. On finira par découvrir celui ou celle qui, ceint de l’auréole de la sincérité et de la connaissance des choses, sera hissé  sur le pavois pour sauver la France. Cela s’est déjà fait bien des fois dans notre passé. Une fois de plus ne serait pas mal !

Claude Reichman

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Au commencement les droits naturels

Au commencement les droits naturels.

« Liberté économique, liberté politique » est le thème choisi pour le 12ème Weekend de la Liberté. Ce thème s’imposait au vu de la dégradation progressive des libertés dans notre pays.

Il est impératif d’interrompre cette spirale infernale.

La base de l’harmonie sociale ce sont les Droits naturels.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La loi (1848).

Oublier que les droits naturels sont consubstantiels de l’Homme chosifie les personnes. C’est ce qui se passe. Le politicien considère les personnes comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale, dont seul il possède une vision d’ensemble, éclairée, pertinente et…le mode d’emploi. À défaut de rouage interchangeable il les considère comme du bétail, dont il est le gardien. En foi de quoi il empêche les gens d’accomplir leur projet de vie en y substituant le sien. C’est à dire en leur imposant ce qu’il a décidé être bien pour eux. Cela ne peut se faire que par la contrainte.

Le mauvais départ dont nous subissons encore les conséquences eut lieu en 1945 quand les étatistes, Gaullistes et communisme, s’emparèrent du pouvoir en France et mirent le pays sur la voie du collectivisme totalitaire en tournant le dos aux droits naturels individuels universels. La prospérité des « trente glorieuses » fit que cela passa inaperçu.

La situation s’est dégradée lors du choc pétrolier de 1973. Les politiciens ne saisirent pas l’opportunité d’une remise à plat du système. Tous ceux qui se sont succédé en France depuis 1974, ont continué à sacrifier les droits naturels individuels universels. Ce faisant ils ont poursuivi, avec ténacité, la destruction du pays.

Pompidou, décédé en 1974, aura été le dernier politicien à ne pas vouloir « emmerder les Français ». « C’était en 1966. Pompidou était Premier Ministre. Un soir, un de ses collaborateurs lui présente, comme d’habitude, une pile de décrets à signer. Pompidou s’écrie : ” Mais arrêtez donc d’emmerder les français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. » anecdote citée par Thierry Desjardin dans son livre « Arrêtez d’emmerder les Français ». Comme quoi il n’y a pas que Bastiat et les libéraux qui le réclament.

Tout le contraire de Macron : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » Cette fois il s’agissait des non-vaccinés, mais de nombreuses catégories sociales ont été victimes de « L’emmerdeur ».

1974 est la dernière année où le budget français à été équilibré.

Les politiciens sont adeptes de la spoliation légale.

Il est peu probable que les personnes qui ont plongé la France dans la situation dramatique qui est la sienne puissent l’en sortir.

Il ne faut pas se faire d’illusion sur les partis qui n’ont jamais gouverné. Leur politique n’est différente de celle des partis qui ont gouverné, ou qui gouvernent, que par la position du curseur de la « spoliation légale ». La vérité est qu’aucun parti ne la remet en cause. Tous sont étatistes, « socialistes » dirait Bastiat.

Il est illusoire d’attendre des effets différents, de mesures identiques ou de la même veine, que celles qui ont été prises depuis plusieurs dizaines d’années, et qui ont conduit le pays dans le triste état que nous lui connaissons aujourd’hui.

Le seul effet véritable de ces politiques de « spoliation légale » est que la France se tiers-mondise et la misère s’y étend fort logiquement. Dans les années 60 la différence était faite entre les pays « industrialisés » riches, et les pays de « tiers monde » pauvres. Aujourd’hui la France n’est plus un pays industrialisé. La France n’est même plus un pays prospère.

La pénurie et la disette sont partout. Pénurie dans le système de santé, pénurie de logements, des enfants dorment désormais dans la rue en France, pénurie de travail, pénurie de ressources énergétiques, pénurie d’industries, pénuries de ressources agricoles, pénuries de ressources financières pour les gens (Perte de pouvoir d’achat) et le pays. La liste n’est hélas pas exhaustive.

Bastiat écrit dans Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850) « L’homme a d’autant plus de chances de prospérer qu’il est dans un milieu plus prospère. » Ce qui veut dire que moins le milieu est prospère, plus la misère croît. C’est ce à quoi nous assistons. À partir de là il est clair qu’il ne peut exister de décroissance sans accroissement de la misère. Bastiat ajoute «  Le bien de chacun favorise le bien de tous, comme le bien de tous favorise le bien de chacun » ce qui s’oppose à « Ce qu’un gagne, un autre le perd » sentence chère aux spoliateurs légaux. Pour eux, l’économie serait donc un jeu à somme nulle. La taille du gâteau n’augmenterait pas, il faudrait donc en réduire arbitrairement les parts par la coercition étatique. Au final les parts, de plus en plus petites, seront insuffisantes. C’est ce qui se passe aujourd’hui où les classes moyennes se paupérisent, et où les classes pauvres crèvent la faim. Sans vergogne et dans leur logique, certains étatistes proposent décroissance et dépopulation, pour que les parts des survivants soient un peu moins petites.

Pour Bastiat tout ceci ne tient pas la route. Il écrit :« La vraie puissance de l’échange. Ce n’est pas (…) qu’il implique deux gains, parce que chacune des parties contractantes estime plus ce qu’elle reçoit que ce qu’elle donne. Ce n’est pas non plus que chacune d’elle cède du superflu pour acquérir du nécessaire. C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. » L’Homme est créateur. La taille du gâteau augmente sans cesse, les parts sont de plus en plus grandes, pour le bien de tous. Il suffit de constater quelles sont nos conditions de vies, et de les comparer à celles de nos parents, grand-parents, ou ascendants plus lointains.

La spoliation légale consomme une quantité phénoménale d’énergies et de ressources (matérielles et humaines). C’est du mal investissement. (Gaspillage) « D’un autre côté, une somme vraiment incalculable de forces intellectuelles se perd à la poursuite d’organisations sociales factices. Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c’est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l’infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l’effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts. » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

La spoliation légale engendre le cercle vicieux de la misère et du totalitarisme.

Totalitaires par essence

Les politiciens adeptes de la spoliation légale ne proposent aux Français que les mêmes solutions : réglementer et taxer, acheter des voix et favoriser le capitalisme de connivence.

Si leur politique ne marche pas ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne va pas assez loin dans l’étatisme. Par conséquent, l’État se mêle de plus en plus de tout, au détriment de la vie privée des gens. Ce système est donc totalitaire par essence. Lisons Bastiat « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. Extension du pouvoir, cela signifie usurpation de quelque mode d’activité privée, transgression de la limite que je posais tout à l’heure entre ce qui est et ce qui n’est pas son attribution essentielle. » Profession de foi électorale 1846.

Mettre fin à la spoliation légale

 

En vérité la seule « initiative de grande ampleur » qui vaille, c’est d’appliquer un programme politique largement inspiré de la philosophie de Frédéric Bastiat. C’est la seule initiative à vouloir changer de paradigme en France. C’est la seule à vouloir mettre fin à la « spoliation légale. » Bastiat écrit :

« Je ne l’emploierai qu’aux choses dans lesquelles l’intervention de la Force soit permise; or, il n’en est qu’une seule, c’est la Justice. Je forcerai chacun à rester dans la limite de ses droits. Que chacun de vous travaille en liberté le jour et dorme en paix la nuit. Je prends à ma charge la sécurité des personnes et des propriétés: c’est ma mission, je la remplirai, — mais je n’en accepte pas d’autre.

Faut-il reconnaître à chacun sa propriété et sa liberté, son droit de travailler et d’échanger sous sa responsabilité, soit qu’elle châtie, soit qu’elle récompense, et ne faire intervenir la Loi, qui est la Force, que pour la protection de ces droits? — Ou bien, peut-on espérer arriver à une plus grande somme de bonheur social en violant la propriété et la liberté, en réglementant le travail, troublant l’échange et déplaçant les responsabilités?

En d’autres termes:

La loi doit-elle faire prévaloir la Justice rigoureuse, ou être l’instrument de la Spoliation organisée avec plus ou moins d’intelligence? » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

Pourquoi ça bloque

« Entre les hommes qui se disputent les portefeuilles, quelque acharnée que soit la lutte, il y a toujours un pacte tacite, en vertu duquel le vaste appareil gouvernemental doit être laissé intact. « Renversez-moi si vous le pouvez, dit le ministre, je vous renverserai à votre tour ; seulement, ayons soin que l’enjeu reste sur le bureau, sous forme d’un budget de quinze cents millions. (…)

Messieurs, disputez-vous le pouvoir, je ne cherche qu’à le contenir ; disputez-vous la manipulation du budget, je n’aspire qu’à le diminuer ; » ah ! soyez sûr que ces furieux athlètes, si acharnés en apparence, sauront fort bien s’entendre pour étouffer la voix du mandataire fidèle. Ils le traiteront d’utopiste, de théoricien, de réformateur dangereux, d’homme à idée fixe, sans valeur pratique ; ils l’accableront de leur mépris ; ils tourneront contre lui la presse vénale. Mais si les contribuables l’abandonnent, tôt ou tard ils apprendront qu’ils se sont abandonnés eux-mêmes. » Profession de foi électorale 1846.

C’est pour cela que les partis au pouvoir, ou qui aspirent à y parvenir, sont tous unis contre un adversaire commun : le libéralisme. Le libéralisme est le seul qui ne veuille pas prendre le pourvoir aux gens pour l’exercer à leur place, mais rendre le pouvoir aux gens.

C’est aussi pour ça les politiciens actuels se contentent de déplacer plus ou moins le marqueur de la spoliation légale sans la remettre en cause, parce qu’elle les sert.

C’est enfin pourquoi la liberté économique, la liberté politique, la liberté d’expression ne sont pas prêtes de revenir en France. Aucun politicien ne le veut. Tous s’accommodent du système espérant en tirer profit un jour.

Pour comprendre la liberté, ne plus en avoir peur, et travailler au retour en France de la liberté économique, de la liberté politique, de la liberté d’expression, venez assister au 12ème Weekend de la Liberté.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste. », Victor Hugo.

 

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Manichéisme

Il est des personnages étranges, tel ce magnat américain, grand maître de l’Intelligence artificielle qui déclarait récemment après avoir affirmé que nous n’étions pas des êtres primitifs recroquevillés sur eux-mêmes : « Nous sommes le prédateur suprême ! »

Face à l’écologisme bébête ou tyrannique, il n’y aurait, selon lui, pas d’autre place dans ce monde que celle des prédateurs dont l’homme serait le prédateur suprême.

L’observation du monde, malgré les idées toutes faites que le bienpensance cherche à imposer, nous enseigne pourtant bien autre chose que cette vision manichéenne.

Le monde est certes un monde de prédation, mais il est tout autant un monde de protection. Le règne animal démontre que pas une race ne s’attaque à une autre sans garantir ses arrières. La prudence est reine de l’attaque.

On a même le sentiment, sinon la conviction, que chaque créature est conçue pour se défendre avant de l’être pour attaquer. Et l’homme en cela n’est pas différent du reste du règne animal. Le prétendre « prédateur suprême » comme pour lui donner licence de tout se permettre y compris de se nuire à lui-même aboutit à l’extravagance de l’autodestruction au nom de la liberté et du progrès.

La « tech », et spécialement l’IA est un outil, sans doute utile, mais aussi dangereux sinon plus que les machines-outils des usines dont chaque utilisateur doit se protéger pour éviter les blessures. Les atteintes à l’esprit sont aussi meurtrières que les atteintes au corps.

Le nier est une forme de prétention ou de crétinisme, lui-même, suprême.

On ne sait s’il faut se lamenter ou se réjouir d’entendre de telles opinions qui prêchent le jusqu’auboutisme au mépris de toute prudence.

D’un côté elles alertent sur les dangers que certains sont prêts à faire courir à l’humanité au nom de leur folie et de l’autre nous dévoile par leurs caricatures le ridicule de leurs ambitions.

L’argument de la prédation sans retenue, l’argument de la peur de l’autre, est celui que reprend l’écologisme pour nous affliger de sa vision catastrophiste de l’évolution. Il fait peu de cas de nos capacités à nous protéger.

C’est un peu comme si on affirmait que nous n’aurions le choix qu’entre, d’un côté les prédateurs Mélenchoniens et de l’autre, les hystériques de Rousseau ou les neuneus de Jadot.

Heureusement, il y en a d’autres !

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Weekend de la Liberté : comme un phare dans la nuit.

Comme un phare dans la nuit


Liberté économique, liberté politique


Weekend de la liberté du 10 au 12 novembre 2023, hôtel Sourcéo, Saint-Paul-Lès-Dax


« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848)

 
Le Weekend de la Liberté
 

En 2022 le Cercle Frédéric Bastiat organisait son 11ème Weekend de la Liberté. Le thème était «  Rendez-nous la Liberté ». Malheureusement, en ce qui concerne nos libertés, liberté économique, liberté politique, liberté d’expression, liberté de déplacement, etc…en un an les choses sont allées de mal en pis.
Dès lors l’utilité d’un nouveau Weekend de la liberté s’imposait comme un phare dans la dans la nuit. Son thème « Liberté économique, liberté politique » allait de lui même.
Le 12ème Weekend de la liberté se déroulera du vendredi 10 novembre au déjeuner au dimanche 12 novembre au déjeuner à l’hôtel Sourcéo de Saint Paul les Dax.
 
Un lieu de culture, de découverte,

Son thème est suffisamment ouvert pour permettre aborder des sujets très différents.
Toute personne curieuse, qui souhaite sortir du prêt à penser dont on nous rebat les oreilles quotidiennement, trouvera son bonheur lors du Weekend de la liberté. Elle pourra sortir de la pensée unique, des doxas, en écoutant des orateurs qui raisonnent différemment du politiquement correct.
Seront traités : l’économie, l’industrie, l’entreprise, le profit, le libre échange, le commerce. la démocratie, la politique, la monnaie, le bitcoin, l’enseignement, la protection sociale, l’internet, la liberté, le libéralisme, la France.
Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence. De les éclairer sur la manière dont les difficultés peuvent être résolues, les défis relevés. De leur faire connaître des arguments et des faits souvent ignorés du grand public.

Tout n’a pas été essayé et les solutions existent, ailleurs que dans réglementer encore et encore, contraindre encore et encore, taxer encore et encore.

Les conférenciers invités par le Cercle sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer.
Cette année venez écouter : Finn Andreen, Kevin Brooks, Patrick de Casanove, Jean-Philippe Delsol, Renaud Fillieule, Stéphane Geyres, Vincent Ginocchio, Claude Goudron, Lisa Kamen-Hirsig. Olivier Méresse, Serge Schweitzer, Damien Theillier,
 
Le temps de la réflexion

À l’heure de l’intelligence artificielle, de ChatGPT, qui sont comme la « langue » d’Esope, le Cercle Frédéric Bastiat s’appuie sur de véritables réflexions, et recherches, « fruits du travail des Hommes .
Dans un monde qui va très vite, où les gens « zappent , où ce qui compte est de « faire le buzz », le Weekend de la liberté offre le temps de la réflexion. Les conférences durent 45 minutes, tout comme le débat qui suit. Ainsi chacun, conférencier comme public, a le temps de développer ses arguments, sa pensée et d’approfondir ses connaissances. Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse.
Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole pour présenter leur ouvrage, ou association. Il n’y a pas de supplément à payer. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.
 
Un havre de paix

Chacun peut le constater, chaque jour la liberté d’expression est battue en brèche. Les débats n’existent plus. Ils sont remplacés par des insultes ad hominem, par des sentences d’exclusion qui se veulent définitives.
Face à cette violence, le Weekend de la Liberté est un havre de paix. C’est un espace d’échanges. C’est un lieu de discussions apaisées où chacun respecte l’opinion de l’autre et le laisse parler. Lors d’un Weekend de la liberté tous les courants de pensée, peuvent s’exprimer. Il n’y a pas d’anathèmes, pas excommunication, pas de fatwas, pas d’injures mais un vrai débat de fond, argument contre argument. Si l’émotionnel n’est jamais absent, il n’envahit pas le dialogue qui reste rationnel. Il n’obscurcit pas le jugement.
Les événements en « présentiel » se font rares. Or dans la société humaine, le contact direct entre les personnes est un ciment. Sans rencontre, sans échange direct il n’y a plus d’Humanité. C’est pourquoi, à l’heure des visioconférences et des téléconsultations, le Cercle Frédéric Bastiat privilégie ces face à face, sans masques.
Les conférenciers ont des forces et des faiblesses, la rencontre d’un intervenant avec son public est irremplaçable. Rien ne vaut la chaleur humaine.
Cet événement permet de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun, d’un « bien commun », et de la possibilité d’unir les forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.
L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !
 

Indépendant

Le Cercle Frédéric Bastiat ne soutient aucun candidat, ni aucun parti politique. Ce n’est pas difficile aucun n’est libéral. Mais il n’est pas apolitique, ces idées sont politiques parce qu’en France où l’État se mêle de tout, tout est politique. Il est indépendant et libre. Les idées de Frédéric Bastiat, et ses préconisations, sont subversives dans le contexte actuel de soumission à des dogmes Ces idées et préconisations sont libres de droits, et peuvent être reprises par n’importe quel parti politique, qui aimerait suffisamment la France pour vouloir la sortir de la spirale infernale de la déchéance économique, politique et sociale.
L’essentiel peut se résumer ainsi : Libre choix, libre échange, responsabilité personnelle, État limité à ses fonctions régaliennes, sécurité et justice au service de la défense des Droits naturels « Personnalité, Liberté, Propriété ».
Soucieux de sa liberté et de son indépendance la Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention publique. Il vit de ses adhésions et dons. Ce qui augmente le niveau d’exigence. Pour durer le Cercle doit être performant et fiable.
Il existe depuis trente ans. Il possède le calme des vieilles troupes et leur assurance tranquille dans un monde qui se déglingue et qui a perdu ses repaires.

 

 

Programme WEL12
 
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30
Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
 
« Liberté économique, liberté politique »
 
Avec le concours de :
(Par ordre alphabétique)
 
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
 
 
Vendredi 10 novembre :

12h Déjeuner

13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves  » par Damien Theillier
15h pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie.  » par Vincent Ginocchio
17h30 Pause, Foire au Livre
18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.

19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre  » par Stéphane Geyres.
 
Samedi 11 novembre :
 
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen

12h30 Pause café, Foire au Livre
13h Déjeuner

14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …
15h30 Pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.
17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.

18h Pause café, Foire au Livre
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brookes
 
 
 
Dimanche 12 novembre : WEL11
 
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.

12h30 Déjeuner final
 

À la manœuvre :

Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat
Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier
Vidéo : LG Stratégie
Réseaux sociaux, web : Marc Lassort, LG Stratégie


L’hébergement est laissé au libre choix de chacun:

Ceux qui veulent réserver une chambre à l’hôtel Sourcéo (chambre single avec petit-déjeuner 70 euros, chambre double avec petit-déjeuner 90 euros) doivent s’adresser exclusivement à M. Pascal Manzocco par mail ou par téléphone : 05 58 90 66 99

Inscrivez-vous nombreux, n’hésitez pas à faire un don, pour que la lumière de la liberté ne s’éteigne pas.


Quelques citations de Frédéric Bastiat :
Pour illustrer cette présentation.
« L’échange est un droit naturel comme la Propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit, doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de justice. » Association pour la liberté des échanges (1846)
 
« Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1848)
 
« Si les socialistes veulent dire que, pour des circonstances extraordinaires, pour des cas urgents, l’État doit préparer quelques ressources, secourir certaines infortunes, ménager certaines transitions, mon Dieu, nous serons d’accord; cela s’est fait; nous désirons que cela se fasse mieux. Il est cependant un point, dans cette voie, qu’il ne faut pas dépasser; c’est celui où la prévoyance gouvernementale viendrait anéantir la prévoyance individuelle en s’y substituant. Il est de toute évidence que la charité organisée ferait, en ce cas, beaucoup plus de mal permanent que de bien passager. » Justice et fraternité (1848)
 
« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)
 
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » La Loi (1850)


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La démocratie n’est pas outillée pour la guerre

Clausewitz nous dit que la guerre consiste en « un acte de violence dont l’objectif est de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté », qu’ainsi elle est donc « la continuation de la politique selon d’autres moyens ».

C’est en effet ainsi que se comporte la majorité des hommes politiques dont le but est d’imposer au groupe leur vision sociétale.

En réalité la politique n’est pas ou ne devrait pas être cela.

La politique c’est l’art de faire en sorte que tous puissent vivre ensemble en paix, quand bien même leurs idées seraient opposées. C’est Voltaire qui donne la clef « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».

Cette politique Voltairienne a existé avant Voltaire, c’est la base de la démocratie dans laquelle le conflit se tempère par la discussion.

La discussion permet de tout envisager, sans limite, elle ne suppose pas fatalement de trouver des solutions. La démocratie non plus.

Donc, être démocrate c’est permettre que tout puisse être dit, et contredit. Ce n’est pas trouver des solutions à tout.

La raison est d’admettre que pour leur plus grande partie les problèmes humains sont d’abord personnels, leurs solutions aussi. La collectivité est impuissante à les régler.

En conséquence, pour que chacun puisse évoquer ses problèmes avec tous, encore faut-il qu’il les assume.

Donc la démocratie ne peut réellement exister que si elle réunit des êtres responsables, dont chacun pourra soutenir ses opinons et écouter celles des autres.

Convenons que, pour diverses raisons, nous en sommes loin.

Nos pseudos démocrates collent à la définition de Clausewitz, ils cherchent à nous imposer leur volonté. La démocratie pour eux consiste à prendre le pouvoir pour imposer aux autres leurs visions, leurs manières de voir la vie. C’est là le contraire de la démocratie.

Oui mais, disent-ils : « si nous ne décidons jamais rien, c’est l’anarchie ».

Où ont-ils vu jouer ce film ? Ne pas décider pour les autres ne les empêche pas de décider eux-mêmes pour eux. La nation pourrait parfaitement se contenter du rôle d’arbitre, qui n’est pas obligatoirement intervenant, qui peut laisser jouer si les joueurs ne trichent pas. On peut même dire que pour l’arbitre s’emparer du ballon n’est pas la règle…

Oui mais les fauteurs de guerre sont abondants.

On entend par là ceux qui ne se contentent pas d’exposer et de défendre leurs opinions, mais qui entendent en faire la règle qui s’imposera à tous.

Ceux là sont pris en premier lieu par un vertige législatif qui exige une armée de bureaucrates pour le mettre en application.

Ils enclenchent ainsi le processus de la guerre puisque leurs lois surabondantes vont « contraindre leurs adversaires à exécuter leur volonté », ceux-ci résisteront fatalement, et tout aussi fatalement les législateurs fous devront « continuer cette politique selon d’autres moyens ». 

C’est ainsi depuis toujours.

Ce sont les « y-a-qu’à » qui enfantent la guerre, ceux qui veulent des solutions à leur problèmes personnels applicables à tous. Ceux à qui la démocratie, la simple discussion pourtant si porteuse de réflexions et de profondes motivations, ne suffit pas à combler leur soif de gain sur le dos des autres, qu’ils soient moraux ou matériels.

De tout cela il ressort,

que le premier signe de la proche survenance de la guerre c’est quand le groupe aspire à entendre le discours de ceux qui proposent « La solution », qui s’imposera à tous. Quand il n’est plus capable d’écouter et de respecter les opinons des autres, quand ses membres se sont déresponsabilisés au point d’attendre tout d’une recette collective qui ne peut pas exister.

Aujourd’hui, partout dans le monde ce sont des déchainements de ce type.

Pouvez-vous me citer une seule nation où l’on peut discuter de tout, sans retenue, et sans mettre en avant une solution bidon prétendant faire le bonheur de tous, mais au détriment de la liberté de chacun ? Non.

Si l’on y rajoute l’attrait fantasmagorique du pillage, qui sous-tend toutes ces postures, objectivement la prochaine guerre mondiale est pour tout à l’heure.

Bien à vous. H. Dumas

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La légitimité du pouvoir

Le pouvoir est naturellement expansif, donc terriblement dangereux.

Dans le même temps il est une composante incontournable de la vie.

Comment en être digne, le gérer profitablement, sans faire de dégât au détriment des autres.

C’est le problème.

Doit-on le laisser gérer par ceux qui sont capables de le conquérir, ou au contraire doit-on le confier artificiellement à ceux qui ne sont pas en position d’en bénéficier ?

A ce stade de ma réflexion je ne me prononce pas, je cherche.

Juste un exemple d’actualité : le pouvoir récemment donné aux piétons par le code de la route.

Le piéton est devenu en tout lieu et à tout moment prioritaire sur la voie publique.

Cela part d’une bonne intention du législateur, le piéton étant le plus exposé, le moins protégé, lui donner un réel pouvoir par la loi peut paraître protecteur.

Mais, prenant conscience de ce pouvoir, le piéton aujourd’hui défie très souvent les autres acteurs de la circulation, notamment les automobilistes.

Cela aboutit à une situation stupide et dangereuse.

En ville l’attention du conducteur automobile est intégralement absorbée par les provocations des piétons au point qu’il en perd ses capacités de concentration globale.

Or, que ce soit matériellement ou écologiquement, arrêter et redémarrer sans cesse une masse d’une tonne ou plus a des conséquences négatives incomparables avec l’arrêt d’un simple piéton, et finalement le piéton finit par s’exposer plus que si sa protection supposait quelques contraintes, telles que l’usage obligatoire des passages piétons.

Chaque jour qui passe voit les piétons s’enhardir, sans qu’ils mesurent les risques auxquels ils s’exposent, tout à l’excitation qu’ils sont de l’usage de leur pouvoir artificiel.

Alors qu’une seconde d’inattention, où le cumul de circonstances imprévisibles, peuvent à tout moment surprendre un conducteur automobile qui va alors les écraser.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

En perspective on ne doit pas perdre de vue l’excitation de la foule en cas d’accident qui, soutenant le pouvoir artificiel du piéton, est ravie d’exiger le sacrifice de l’automobiliste représentant le pouvoir naturel qu’elle haït.

Cette situation consistant à donner le pouvoir aux faibles au détriment des naturellement forts n’est-elle pas globalement la source des situations de violences exponentielles qui se créent autour de nous ?

Je vous propose de réfléchir à cette question, l’actualité nous y invite de tous côtés.

Bien à vous. H. Dumas

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Chassons les fanatiques !

Chassons les fanatiques !

« N’attaquez pas les sots. En période de crise, ils sont tout puissants », disait Fouché, le ministre de la police de Napoléon. Je remplacerais volontiers, dans ce jugement, les sots par les fanatiques. Car ce sont eux qui sont devenus les principaux ennemis des sociétés modernes. J’en ai croisé un bon nombre dans ma vie. Ils ont tous la même caractéristique : l’effacement en eux de ce que les hommes appellent le sens commun. Ils sont littéralement aveuglés par la passion. Et n’imaginent jamais les conséquences de leurs actes. Quand ces derniers les rattrapent, ils sombrent dans l’abattement. Et pour toujours. Le fanatisme et une denrée périssable. Mais avant de périr, il fait périr, et c’est tout le problème.

Il y a pourtant des fanatiques qui gagnent. Cela dépend de la justesse de leur cause. Si celle-ci embrasse le sentiment majoritaire d’une société, le fanatique peut devenir un authentique révolutionnaire. Les causes qui ont triomphé dans l’histoire ont toutes été portées par des fanatiques, mais ceux-ci étaient en fait modérés par leur appartenance forte au peuple qu’ils défendaient. Alors il en est du fanatisme comme du cholestérol. Il y a le bon et le mauvais. Et je dirais volontiers, parodiant Audiard, que les bons fanatiques « de temps en temps, ils se reposent ». Le plus souvent, c’est quand ils ont gagné.

Soyons réalistes, les mauvais fanatiques sont l’immense majorité de l’espèce. Tant que la société parvient à les contenir, ils ne sont que désagréables. Mais quand la société vacille, ils deviennent des dangers publics. Et le trouble qu’ils sèment peut être fatal à cette dernière. C’est ce qui arrive à la France aujourd’hui. Notre pays cumule un double handicap : il est gouverné par des hauts fonctionnaires et, fille aînée de l’Eglise, il a largement perdu la foi, puisque seule la moitié de ses habitants se dit encore catholique. La religion, quoi qu’on en pense, était un frein à certaines dérives humaines. A présent, le frein ne fonctionne plus.

Alors les tordus fleurissent et quand certains sont à la fois intelligents et fanatiques, ils font de sérieux dégâts dans la société. Quand on observe le spectacle de notre classe politique, on peut être inquiet. Beaucoup de députés racontent n’importe quoi, et ils sont invités régulièrement par les médias pour que nul n’en ignore. C’est pourquoi, quand il se produit des évènements majeurs, on a le sentiment que notre pays a perdu la boule.

Tout observateur avisé peut constater que l’islamisme produit de terribles affrontements là où il se manifeste. On vient de le voir en Israël, où le Hamas palestinien a commis d’effroyables massacres, et on peut le voir, à une moindre échelle pour l’instant, en France où une nouvelle fois un professeur a été poignardé à mort. Ni en Israël ni en France ces drames n’ont été sérieusement prévus et empêchés. Or dans les deux cas il s’agit d’un aveuglement volontaire des autorités. Les principaux dirigeants israéliens ont un grand passé militaire, mais cela n’en fait pas d’habiles politiques. Ils ont cru qu’en encourageant la division des Palestiniens ils les affaibliraient, alors qu’ils ont follement renforcé les plus fanatiques d’entre eux. En France, où une immigration musulmane est devenue plus que nombreuse, les politiciens n’ont pas songé un instant à l’empêcher, soit parce qu’ils avaient peur de se faire traiter de « racistes », soit plus simplement parce qu’il est plus confortable de ne rien faire que d’agir. Certes tous les musulmans ne sont pas fanatiques, mais plus il y en a, plus augmente statistiquement le nombre de fanatiques.

On voit mal comment, finalement, les Français ne réagiraient pas. Leur devoir c’est de faire émerger un dirigeant qui soit à la fois intelligent, ferme et courageux. Je n’ai pas le culte de l’homme providentiel, mais sans un bon chef on ne gagne pas. Il faut aussi faire taire les partisans du chaos, dont ils attendent qu’il les conduise à la tête du pays. Point n’est besoin à cet effet d’autre chose que d’un ferme refus de leurs élucubrations. Et puisqu’elles justifient cette appellation, il faut le dire haut et fort. Ils ne prospèrent que dans le silence gêné de ceux qui ne les approuvent pas.

J’ai eu l’opportunité de diriger plusieurs organisations. Ma règle a toujours été de vérifier régulièrement que j’avais la confiance de mes mandants. Et de ne pas leur mentir. Ces règles élémentaires ne sont plus celles de nos dirigeants politiques. Il faut exiger qu’elles le redeviennent. Je suis effaré par le mensonge ambiant. Il a atteint de telles dimensions que, comme le disait Hannah Arendt, on finit par ne plus croire personne. Aucune société ne peut fonctionner ainsi. Il faut d’urgence rétablir l’expression de la vérité. La plus grande erreur de Macron a été, et est encore, de croire qu’à force de parler, il serait cru. En fait il est plutôt cuit !

Claude Reichman

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