Le grand patron Jack Ma, symbole de cette génération d’entrepreneurs chinois ayant profité de la libéralisation partielle de l’économie de leur pays depuis les années 1980, n’a plus donné signe de vie depuis octobre 2020. Au cours de sa dernière intervention publique il avait critiqué le système bancaire chinois dominé par les banques d’État, qui freinerait, selon lui, l’innovation et la croissance économique.
Jack Ma est le fondateur d’Alibaba, l’équivalent d’Amazon en Chine et la plus grande capitalisation boursière du pays (545 milliards de dollars), ainsi que de Ant Group, un système de payement en ligne similaire à PayPal mais aussi de gestion de patrimoine et de crédit très répandu en Chine. Après son intervention critique, le gouvernement chinois a suspendu l’introduction en bourse du groupe Ant, qui devait être la plus grande de l’histoire (37 milliards de dollars).
Cela démontre de la volonté de Xi Jinping d’augmenter son contrôle sur l’écosystème économique du pays ainsi que de la nécessité pour les plus grands dirigeants économiques de se soumettre au Parti communiste chinois (PCC).
Pourtant, Jack Ma correspond parfaitement à l’image que Xi Jinping souhaite renvoyer de la Chine. Il est membre du PCC et le Président s’est vanté d’être proche de lui. Jack Ma a été l’ambassadeur du soft power chinois dans le monde par l’intermédiaire de ses fondations caritatives et de sa présence dans les institutions internationales. Il était la star de l’émission « African Business heroes » mettant en lumière les entrepreneurs africains, un continent dans le viseur des Chinois. Durant la crise du Covid il a même pris part à la campagne de propagande chinoise en distribuant des millions de masques à l’international.
Jack Ma est loin d’être le seul grand patron mis en cause par son gouvernement. La disparition des milliardaires est un phénomène répandu en Chine. Des dizaines de dirigeants économiques ont disparu ces dernières années. La corruption est souvent avancée comme motif d’inculpation. Accusation facile, puisqu’elle est presque la norme. Elle est simplement tue lorsqu’elle profite aupouvoir, et au contraire dénoncée pour se débarrasser d’un patron encombrant. Depuis 2012, Xi Jinping s’est fait le héraut de la campagne anti-corruption. Plus d’un million et demi de membres du Parti et d’entrepreneurs ont été condamnés à ce titre ces dix dernières années. Par exemple Ren Zhiqiang, un promoteur immobilier : dix-huit ans de prison (il avait lui aussi disparu quelque temps avant son procès) pour corruption, après avoir critiqué publiquement le gouvernement.
Depuis le développement des entreprises privées sous Deng Xiaoping dans les années 1980, le gouvernement chinois a toujours gardé la main sur le secteur commercial. Cette emprise est devenue bien plus importante sous Xi Jinping, sans doute par crainte que le secteur privé en plein essor ne s’émancipe du pouvoir central. Depuis deux ans, les entreprises privées doivent disposer en leur sein d’un comité politique du PCC s’assurant que toutes leurs actions sont en conformité avec l’idéologie du Parti. En septembre 2020, le gouvernement a présenté un plan pour une « nouvelle ère » dans laquelle le PCC renforcerait grandement son contrôle sur le secteur privé. Dans le cadre de ce plan l’organisation internationale du « front uni du travail », antenne du département de travail du front uni du PCC, a pour mission de neutraliser l’opposition dans les entreprises chinoises, tant sur le sol national qu’à l’étranger.
La doctrine Xi Jinping est qu’un patron doit avant tout être un patriote, c’est-à-dire un soutien inconditionnel du PCC. Son modèle est Zhang Jian (1853 – 1926), l’un des quatre entrepreneurs, a dit Mao, que le pays n’oubliera jamais. Xi Jinping l’a érigé en mythe. Il a même visité le musée qui lui est consacré, souhaitant qu’il serve de « base pour l’éducation patriotique » des jeunes entrepreneurs. Certaines parties de sa vie sont éclipsées, comme le fait qu’il ne fut jamais membre du PCC ou qu’il ait critiqué certaines exactions du gouvernement chinois pénalisant ses activités commerciales. Cependant, le symbole Zhang Jian montre quelle idée les dirigeants se font de l’économie : un instrument de la puissance de l’État qui se doit d’être infaillible. Peu importe la forme (intégration à la mondialisation, finance par le marché, etc.), son but premier est de servir les ambitions nationalistes. Ainsi, malgré les effets négatifs (exode des riches avec 2% des millionnaires quittant le pays chaque année, fuite des capitaux étrangers, baisse de l’innovation et de la croissance) il faut s’attendre à ce que le gouvernement chinois ne recule devant rien pour garder ce contrôle.
Dans les pays nordiques, on ne ment pas. Tout est transparent.
En France on en parlera quand on ne pourra plus le cacher.
Depuis un ans nos énarques nous mentent à donf!
13 personnes, âgées et à la santé fragile, sont décédées des suites de fièvres et nausées qui accompagnent dans certains cas la prise du vaccin Pfizer-BioNTech.
L’agence norvégienne des médicaments indique ce samedi avoir établi un lien entre 13 décès survenus dans le pays et les effets secondaires du vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech contre le Covid-19, relate le média local Norway Today. Le site d’information précise que les victimes étaient toutes âgées de plus de 80 et avaient la santé fragile.
“Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves”, explique l’Institut norvégien de la santé publique. “Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance”.
Précautions pour les personnes fragiles
Selon l’Agence norvégienne des médicaments, les décès sont imputables aux fièvres et nausées qui sont des effets secondaires fréquents des vaccins ARNm.
“Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné”, enjoint le docteur Steinar Madsen, de l’Agence norvégienne des médicaments. Des mesures spéciales pour les personnes âgées et fragiles ont été prononcées par l’Institut national de la santé publique en vue de l’administration du vaccin.
Ces observations ne signifient pas pour autant que les personnes jeunes et en bonne santé doivent éviter de se faire vacciner. L’Agence norvégienne des médicaments a constaté que “le nombre d’incidents jusqu’à présent n’est pas alarmant et conforme aux attentes”, rappelle le laboratoire Pfizer dans un communiqué.
C’est une véritable bombe médiatique qui explose aux visages des laboratoires Moderna et Pfizer : une étude scientifique parue dans le prisé British Medical Journal et signée par Peter Doshi, associé à l’Université du Maryland et qui s’occupe de la recherche sur les services de santé pharmaceutique, remet en cause l’efficacité de leurs vaccins anti-covid.
Au fur et à mesure que les jours passent depuis la sortie du vaccin Pfizer et maintenant aussi du vaccin Moderna, les nouvelles concernant leur efficacité et les effets secondaires possibles qu’ils pourraient avoir s’approfondissent de plus en plus.
Le professeur Doshi a analysé les données sur la demande d’agrément des deux sociétés pharmaceutiques, découvrant que leur efficacité est bien en deçà des données publiées. Mais déjà le 26 novembre dernier dans un précédent article, il soulevait certaines questions au sujet de l’efficacité alléguée du vaccin.
À l’époque, avec les données des deux vaccins, Peter Doshi avait pu déceler des différences évidentes qui modifiaient considérablement leur efficacité soutenue par une grande partie de l’ensemble de la communauté scientifique. Le British Medical Journal et le Lancet avaient vivement critiqué les vaccins anti-Covid : « Il y a un manque de transparence sur les données. On ne sait pas s’ils fonctionnent ou non et il n’y a pas assez de personnes âgées, immunodéprimées et d’enfants inscrits pour comprendre leurs effets sur une période moyennement longue. J’ai posé des questions sur les résultats des expériences sur les vaccins Covid-19 de Pfizer et Moderna, parce que tout ce que l’on savait étaient les protocoles d’étude et des communiqués de presse », avait déclaré le professeur.
Cinq semaines après le premier article, Doshi a eu la possibilité de consulter plus de 400 pages de données présentées à la Food and Drug Administration (Fda) avant l’autorisation d’urgence et après les avoir analysées, il a écrit quelques considérations importantes dans le section Opinion du British Medical Journal :
« l’efficacité des vaccins aurait été compromise d’une certaine manière parce que ceux-ci ont été réalisés en partie sur des patients ‘suspects de covid’ et sur des covid asymptomatiques non confirmés. »
Cela l’aurait conduit à évaluer une efficacité beaucoup plus faible que celle estimée jusqu’à présent :
« bien en dessous du seuil d’efficacité de 50% pour l’autorisation fixé par les autorités de régulation ».
Par conséquent, selon ce qui a été écrit dans le magazine faisant autorité, ce ne serait pas 95% mais bien en dessous, entre 19% et 29%.
Si ces données avaient été présentées et analysées, il n’y aurait donc pas eu d’autorisation des autorités compétentes. Mais il y a plus :
« Même après élimination des cas survenus dans les 7 jours suivant la vaccination (409 sous vaccin Pfizer vs 287 sous placebo), ce qui devrait inclure la plupart des symptômes dus à la réactogénicité du vaccin à court terme, celle-ci [l’efficacité] reste faible et atteint 29%. Les seules données fiables, écrit le professeur Doshi, pour comprendre la capacité réelle de ces vaccins, sont les cas d’hospitalisation, les patients en réanimation et les décès ».
De toute évidence, à partir de ces réflexions, des investigations plus approfondies seraient nécessaires.
« Le rapport de 92 pages de Pfizer, par exemple, ne mentionne pas les 3 410 cas de ‘Covid-19 suspecté’, ni leur publication dans le New England Journal of Medicine, de même pour les rapports sur les vaccins Moderna. La seule source qui semble avoir signalé cela est la révision du vaccin de Pfizer par la Food and Drug Administration. Nous en avons besoin pour comprendre la réelle efficacité des données brutes, dit Doshi, mais aucune entreprise ne semble les avoir partagées. Pfizer dit qu’il rend les données disponibles sur demande, mais celles-ci sont toujours sujettes à examen, et Moderna dit que ses données pourraient être disponibles, encore une fois sur demande, une fois l’étude terminée. »
Données en main, on parle de fin 2022 étant donné que le contrôle prend deux ans. Il en va de même pour le vaccin Oxford / AstraZeneca qui publiera ses données à l’issue de l’étude.
Conclusion, les gouvernements « vendent » des vaccins anti-covid, improprement nommés ainsi puisque ce sont des thérapies géniques à ARN messager, sans en connaître ni la réelle efficacité ni les vraies conséquences à court ou long terme sur la santé. Mais Big Pharma est content…
Il est assez intéressant de constater que les réseaux sociaux ont émergé à la même période de l’histoire où une idéologie très puissante, l’idéologie de gauche progressiste, cherche à s’imposer de manière hégémonique en Occident après avoir pris racine et s’être développée sur les campus américains.
La nouvelle est tombée brutalement : Twitter supprime purement et simplement le compte de Donald Trump. Celui-ci lui servait de tribune par laquelle il annonçait les grandes orientations de sa politique intérieure et diplomatique, et avec laquelle aussi il faisait part de son avis sur de multiples sujets petits et grands, d’une manière controversée comme chacun sait, mais qui était devenue un instrument essentiel de sa présidence.
De ce point de vue, il était un homme de son temps puisque les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire, sont utilisés pour une part croissante et peut-être maintenant majoritaire pour s’informer par les citoyens du monde entier, et tout particulièrement ceux des démocraties libérales occidentales. Ces outils sont devenus ainsi un élément fondamental du fonctionnement de nos démocraties, que cela plaise ou non.
Il est assez intéressant de constater que les réseaux sociaux ont émergé à la même période de l’histoire où une idéologie très puissante, l’idéologie de gauche progressiste, cherche à s’imposer de manière hégémonique en Occident après avoir pris racine et s’être développée sur les campus américains. Cette idéologie est une idéologie de la déconstruction de tout ce qui a fait notre civilisation, au nom de droits individuels étendus chaque jour dans de nouveaux champs, qui criminalise le passé pour imposer ses nouvelles normes.
La gauche américaine, celle des campus et au-delà à mesure que son influence s’étend avec les années, fait des minorités, de la race, du genre, des pratiques sexuelles les questions centrales de la vie sociale et politique avec comme conséquence voulue l’explosion et l’émiettement des États-nations réduits à des foules d’individus que rien ne rassemble. Le parti démocrate prétend ainsi être le parti de minorités qu’il a lui-même fabriquées en grande partie. Ce positionnement politique va de pair avec la nécessaire diabolisation du camp républicain, et au-delà de son électorat de base : les Blancs seraient racistes ontologiquement, héritiers d’une Amérique fondée sur l’esclavage. Cette diabolisation est nécessaire car le positionnement choisi par les forces de gauche les rend intrinsèquement minoritaires. Il faut donc chercher à rendre le camp opposé infréquentable et à l’émietter.
Les réseaux sociaux ont alors été un instrument majeur d’opposition à cette stratégie soutenue par les campus, les médias et les classes dominantes des deux côtes et contre laquelle les forces conservatrices traditionnelles avaient du mal à s’opposer, étant ainsi souvent contraintes à s’y soumettre en pliant pour ne pas casser face à plus fort que soi. Les classes populaires et conservatrices de l’Amérique rejettent les éléments extrêmes de l’agenda progressiste et trouvent injustes les accusations de racisme ontologique portées à leur encontre. Les réseaux sociaux ont alors émergé comme l’outil démocratique le plus efficace pour se regrouper, faire porter leur voix et leurs idées.
Il faut comprendre l’émergence des réseaux sociaux comme un phénomène similaire à celui de l’imprimerie au XVe siècle portant avec lui la fin du monopole d’un petit nombre chargé d’instruire ou d’informer la masse du peuple. Il s’agit d’une révolution démocratique d’une importance majeure et devenue indispensable à nos sociétés démocratiques et libérales. De même qu’il se publie des livres remarquables, il se publie aussi des livres indigents ou abjects. Mais qui nierai que l’imprimerie a permis le progrès intellectuel de l’ensemble de nos sociétés ? Les réseaux sociaux sont ainsi devenus le lieu privilégié de l’opposition à une idéologie dominante qui cherche à s’imposer partout depuis les campus où elle est née, dans tous les domaines de la vie publique et jusqu’à notre façon de voir le monde. Il est naturel que les réseaux sociaux soient devenus le terrain d’affrontement entre une idéologie dont l’esprit de domination ne connaît pas de limite et à la volonté hégémonique et ceux qui entendent lui résister.
Trump, plus et mieux que n’importe quel autre politicien américain a saisi les enjeux de cette lutte idéologique et les moyens qu’offraient les réseaux sociaux à cet effet. Mais Trump ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Les réseaux sociaux ont permis à des millions de personnes d’échanger des idées, à de très nombreux intellectuels de faire connaître les leurs plus largement, d’échanger, d’être soutenus par un grand nombre de lecteurs leur apportant eux aussi des idées ou les aidant à mieux formuler les leurs. Ils ont permis à des personnalités non conformistes d’émerger et alors qu’elles seraient vraisemblablement restées dans l’ombre et l’anonymat sans eux. Or, le non conformisme est essentiel pour le progrès intellectuel d’une société. Les progrès intellectuels sont toujours venus de ceux qui rejetaient le conformisme dominant. L’hégémonie croissante de l’idéologie progressiste tend à réduire le débat public à des options de plus en plus limitées, ne serait-ce que par la diabolisation des idées non conformes et par la tendance des médias traditionnels de ne recruter que des personnes pensant déjà comme eux ou ayant la crainte de rompre l’homogénéité intellectuelle au sein de leur media avec les risques que cela comporte. Et les campus produisent une masse d’anciens étudiants formatés avec la même idéologie. Nous vivons ainsi une période d’homogénéisation de la pensée de par la puissance des médias traditionnels et leur tendance au conformisme idéologique et de par le fait comme très souvent dans l’histoire certaines idées tendent à s’imposer de manière hégémonique comme cela a été le cas avec le communisme dans certains pays dans le passé récent ou des religions dans un passé plus reculé, car elles ont un grand pouvoir de séduction sur une partie de la population. L’autre facteur de restriction du champ de la pensée est la globalisation et toutes les règles imposées par nécessité ou par idéologie par des instances internationales restreignant d’autant le champ de la pensée permise à l’échelle nationale qui est pourtant celle du débat démocratique.
Les réseaux sociaux apparaissent ainsi comme un lieu privilégié d’échanges intellectuels, d’élaboration d’idées permettant d’espérer contribuer à un renouvellement de la pensée politique, que ce soit en France ou aux Etats-Unis. Les voir sous le prisme de ce qu’il y a de pire, de complotisme, de racisme, de mensonges serait comme juger une ville par ses égouts. Pourquoi la société serait-elle incapable de faire le tri et d’établir la hiérarchie dans les échanges et l’élaboration d’idées qu’ils permettent alors qu’elle a pu le faire pour les livres après l’invention de l’imprimerie ? Il est vrai que cette dernière a pu déstabiliser les sociétés de l’époque. Le caractère déstabilisateur des réseaux sociaux est réel. Ils le sont à juste titre pour les idées reçues et pour sortir du conformisme où sombrent nos sociétés dans un abêtissement généralisé, ils pourraient l’être aussi pour de mauvaises raisons en servant à des menées illégales.
Mais est-ce aux géants d’internet d’en juger et d’agir eux-mêmes directement par la censure ?
La montée en puissance des réseaux sociaux est allée de pair avec l’émergence de monopoles internet de plus en plus intolérables. Tout le monde ou presque était conscient de la puissance excessive des géants de l’internet et de leur monopole de fait sur notre liberté d’expression, la connaissance de nos opinions, de nos intérêts et de notre vie privée. Beaucoup d’entre nous éprouvaient des velléités de prendre leur distance avec google, Amazon, Facebook et autres afin de voir leur vie privée respectée. Ceux qui s’engageaient à l’aide de ces outils dans une forme de vie politique ou associative ont été confrontés à la censure que ces réseaux s’autorisent, sur la base de règles mal définies et arbitraires dénommées « standard de la communauté » par Facebook, comme si ces normes émanaient des utilisateurs eux-mêmes par une forme de démocratie et pour en cacher l’arbitraire puritain et bien pensant. De nombreux intervenants voyaient leur compte suspendu pour plusieurs jours ou un mois. De plus en plus souvent, certains comptes étaient définitivement supprimés, l’intervenant perdant alors tout son carnet d’adresse et les archives de ses contributions qu’il avait eu la naïveté d’y laisser. Ces suspensions étaient le résultat le plus souvent de dénonciations anonymes et avaient clairement un but politique. Ce n’étaient pas des appels à la violence ou autres qui conduisaient à ces suppressions, mais clairement des idées politiques qui déplaisaient aux dénonciateurs, et qui déplaisaient également aux censeurs. Entre autres, des sites défendant Israël par exemple ont été particulièrement visés par cette censure exercée par des personnes travaillant au Maroc, ainsi que de nombreux sites se documentant et informant sur l’idéologie islamiste.
Néanmoins, la suppression des comptes twitter et Facebook de Trump marque un changement radical dans la censure par les géants d’internet. Il s’agit de décisions d’une exceptionnelle gravité, justifiées par une dangerosité supposée du président à 10 jours de son départ et alors qu’il a annoncé son intention de procéder à un changement ordonné d’administration en reconnaissant certes tardivement sa défaite. Mais est-ce à twitter et à Facebook d’en juger ? Les moyens constitutionnels pour le faire existent, comme le 25e amendement qui peut très vite être mis en œuvre. Nous pouvons observer que le vice-président Mike Pence le juge hors de propos. Les PDG d’internet sont-ils de meilleurs juges que lui et ont-ils la légitimité de se substituer à des procédures constitutionnellement prévues ? Poser la question est y répondre.
La décision des Gafas pourrait peut-être se comprendre par un effet de panique de leur part, pour ne pas servir de support à un président jugé séditieux. Mais alors, la suspension aurait pu être provisoire -sans pour autant être légitime- et les comptes rendus à leur locataire dès que l’on se serait aperçu que ces craintes étaient infondées. Leur suppression définitive trahit la motivation politique des Gafas. Et si Trump s’y était livré à des déclarations séditieuses, il aurait été déclaré hors la loi. Cette censure ne s’est pas limitée aux comptes de Trump, mais a été le signal déclencheur d’une vaste entreprise de censure et au-delà de chasse à l’homme. Ainsi, des dizaines de milliers de comptes Twitter ou Facebook ont été supprimés. Forbes annonce qu’il boycottera toute entreprise embauchant des anciens de l’administration Trump, comme s’il s’agissait de gangsters. Amazon et Apple ont supprimé les serveurs du concurrent Parler de Twitter et de Facebook.
On est donc bien au-delà des twitts outranciers de Trump. Ainsi, cette censure des Gafas ne doit pas se comprendre uniquement de manière limitée, elle fait partie d’un puissant mouvement idéologique conquérant de la pensée progressiste à laquelle ils sont affiliés et dont ils sont les ardents promoteurs et qui vient de passer à la vitesse supérieure dans son intolérance et la mise à l’index de ses opposants. Universités, media, démocrates, Gafas s’arrogent progressivement le monopole de la pensée politique acceptable et c’est ce à quoi nous assistons suite à l’envahissement condamnable du Capitole.
Il est réconfortant de voir qu’en Europe certaines voix se sont élevées pour dénoncer la censure des comptes Trump, comme Merkel ou Bruno Le Maire par exemple. Mais les qualifier de « problématiques » est un peu faible alors qu’ils sont inacceptables. Malheureusement, ce mouvement des gafas fait écho aux lois liberticides préparées par Macron, heureusement censurées par le conseil constitutionnel, mais auxquelles il n’a certainement pas renoncé. La loi Avia transformait ainsi les Gafas en éditeurs responsables des contenus les obligeant à supprimer par avance tout ce qui aurait pu poser un problème, et ce de manière totalement arbitraire. Il va de soi que cela conduirait à la censure de tout ce qui n’est pas conforme à l’idéologie dominante des gafa dès lors que tel ou tel site commencerait à avoir une audience non négligeable. Il s’établirait ainsi un contrôle complet de la pensée sur les réseaux sociaux.
La solution face à ce très grave problème posé par le monopole des réseaux sociaux et le désir de certains gouvernements de les transformer en outil de contrôle politique serait de casser le monopole des Gafas, de les obliger à être interopérables avec les réseaux concurrents et de laisser à la justice seule la décision de faire supprimer tel ou tel texte, supprimer tel ou tel compte ou de le suspendre pour une période donnée, en fonction de la loi et uniquement la loi. L’identité de chaque intervenant devrait pouvoir être donnée à la justice à sa demande. La loi ne devrait permettre la censure que sur les mêmes bases où elle condamne la presse traditionnelle, à savoir les insultes, la diffamation, les appels au meurtre ou à la violence. Il y a urgence et il en va de la démocratie et du pluralisme en Occident.
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“Le boulanger niçois ne multipliait pas les pains au chocolat mais les euros sur son compte en banque. Un homme de 52 ans, qui dirigeait six boulangeries et cent vingt salariés à Nice dans les Alpes-Maritimes, a détourné 1,9 million d’euros au fisc en l’espace de dix-huit mois à peine.
Pour réussir sa combine, il utilisait des caisses enregistreuses qui lui ont permis de fausser sa comptabilité. Elles faisaient payer le prix exact au client mais elles enregistraient des montants inférieurs de façon à déclarer moins de revenus et de payer moins d’impôts. Le boulanger avait acheté ces caisses “magiques” auprès d’une entreprise de Cuers dans le Var, indique Nice-Matin.
L’homme, qui était poursuivi pour fraude fiscale en bande organisée, travail dissimulé et blanchiment, a été condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme, une amende de 100 000 euros et l’interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans.
Son associé a été condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis et une amende de 50 000 euros. Trois autres membres de la famille du boulanger ont été condamnés à un an de prison avec sursis pour recel d’abus de biens sociaux.
Les gérants de la société des caisses enregistreuses seront jugés prochainement. La rédaction”
Comme en 44, juste avant la défaite du III ème Reich, les juges vichystes ont durci les condamnations qu’ils prononçaient.
Durcissement dû à la peur que les allemands perdent la guerre ?
Durcissement dû à la peur du pouvoir en place qui se raidissait dans un dernier soubresaut ?
Durcissement dû à la peur d’être balayé par l’histoire qui les jugerait ?
Et bien sûr la trouille des représailles s’ils perdaient.
Quand un pouvoir vacille, il durcit ses sanctions croyant pouvoir arrêter la marche de l’Histoire.
Ce qui est vain.
Il faut toujours se méfier d’un pouvoir qui vacille, c’est là qu’il est le plus dangereux et qu’il va frapper le plus fort croyant pouvoir éradiquer contestation et résistance.
L’affaire du « Boulanger de Nice » aux caisses enregistreuses « magiques » est là pour le prouver.
Je me garderais bien de porter un jugement sur sa condamnation.
Je ne sais pas ce qu’a apporté le fisc comme preuves et comme évaluation.
Ce que je sais et ça je le sais, comme chanterait Gabin, car j’ai payé pour le savoir.
Ce que je sais et ça je le sais c’est que le fisc est apte à fabriquer des fausses preuves et à faire passer ses affirmations, basées sur un « raisonnement fumeux », pour des vraies preuves que personnes dans ce système bien rodé, n’aura l’outrecuidance de remettre en question.
Ca je le sais pour l’avoir vécu sur plus de 20 ans.
Henri le sait pour l’avoir vécu sur plus de 20 ans.
En théorie, il a été condamné par un juge civil ce que nous demandons depuis des lustres, c’est la partie émergée de l’iceberg.
Ce que l’histoire ne dit pas c’est que déjà, sans doute et c’est même une certitude c’est que Bercy, dès son redressement notifié, l’a tondu à vif.
Il a dû être noyé sous les contraintes et mesures coercitives, la spécialité du fisc français et avant d’arriver au tribunal correctionnel, il devait être déjà au 9/10 mort.
C’est ce que nous appelons « les lettres de cachet » ce qui prouve la puissance de Bercy car tout le monde trouve ça parfaitement normal.
Henri et moi, nous l’avons vécu, donc nous savons.
5 ans de prison dont 2 fermes, c’est coquet comme sanction pour un homme, qui tout compte fait a voulu garder un peu plus le fruit de son labeur pour lui.
Les braquages, les viols, les pédocriminels prennent rarement autant.
Il est vrai qu’ils n’ont pas lésés aussi profondément le peuple français.
Maintenant, son vrai chemin de croix va commencer.
Le fisc va le poursuivre à vie et sans relache.
IL va le suivre à la trace, il va le rendre SDF à vie, jusqu’à la tombe.
Je ne vous parle pas de sa famille qui va le suivre dans sa déchéance.
Le fisc va l’écorcher à vif.
Je ne sais pas réellement ce qu’il a fait car je ne connais que ces deux articles de ces journaux.
Souvent ils hurlent avec les loups.
Je ne peux avoir qu’une pensée compatissante pour cette homme qui va devenir un mort vivant comme je l’ai été.
Le tribunal pénal dans le cas de « fraude fiscal » est une bonne chose mais il faut aussi respecter son jugement ce que Bercy n’a pas fait pour moi.
A quoi cela sert-il de nous faire passer en correctionnel si c’est pour pisser sur ce jugement s’il est défavorable au fisc ?
Bercy veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière.
Il ne tolère pas d’avoir tort et qui va s’en plaindre ?
La condamnation hors de proportion de ce boulanger est-il le raidissement (cité plus haut) qui précède l’effondrement de la dictature de Bercy et de ses exactions ?
Est-ce l’ultime carnage fiscal avant leur chute ?
Rome s’est écroulé sous l’invasion des barbares et aussi à cause de la pression fiscale insupportable et des exactions des « agents » fiscaux.
Les romains ne voulaient plus défendre cette oligarchie et ne l’ont plus défendu.
Ce fut une des raisons de la chute de l’Empire Romain.
La dictature de Bercy malgré son enfumage perpétuel résistera-t-elle encore longtemps ?
A vous de nous le dire.
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Mon fils avait un forfait à 10€ qui lui était largement suffisant.
Le 14 janvier il reçoit une facture augmentée.
Un dialogue de sourd s’établit entre SFR et mon fils qui ne comprend pas cette vente forcée
Coincidence, Philos avait pondu un article sur ce sujet quelques jours avant.
le covid est en promotion. Servez vous.
Juste une petite question: les milliards s’ajoutant aux milliards, la machine à les imprimer étant hors contrôle, QUI VA PAYER au final?
Ce lundi, l’assurance-maladie inaugurait un dispositif permettant aux salariés présentant les symptômes du COVID de se mettre en arrêt maladie sans passer par un médecin. Ce dispositif a rencontré un succès impressionnant : dès le premier jour, 2.500 salariés ont fait appel à ce système qui leur garantit un plein salaire sans travailler et sans certification d’un médecin. L’illusion maduriste continue…
Il m’est arrivé la même chose, contrôle fiscal en 2016 sur les années 2013, 2014 et 2015 sur la TVA; J’étais en auto entreprise et ne pensais pas être assujetti à la TVA. Juste pour info: j’ai créé mon auto entreprise en Avril 2012 et en septembre 2012 est sorti un B.O.I. (Bulletin Officiel des Impôts) qui changeait la donne. Personne ne vous met au courant et en étant autoentrepreneur on ne s’abonne pas au Journal Officiel dans lequel ce B.O.I. est publié…… Ré résultat des courses: redressement fiscal pour 2013 10.000Euros et si seulement on m’avait redressé juste pour cette année-là, j’aurais pu trouver les fonds nécessaires, mais on m’a ensuite redressé pour les 2 années complémentaires pour que la note s’alourdisse fortement: 43.000 Euros. Montant que je suis incapable de rembourser. J’ai en effet fait plusieurs tentatives de suicide et heureusement je ne l’ai pas fait. Tout simplement je n’ai pas de bien à saisir, sinon ce serait déjà fait, et encore aujourd’hui je reçois des injonctions à payer…..
Voilà, j’ai à l’époque contacté le correspondant de “La Provence” pour qu’il publie un article sur mon histoire, mais il n’a pas voulu se mouiller….. J’adore votre blog, ça me donne satisfaction de savoir que je ne suis pas le seul à trouver que l’administration française empêche les gens honnêtes de travailler. Pour info, ma société que je viens de vendre, à rapporté 23000 Euros en TVA pour l’Etat l’année dernière. Pas mal pour une personne tout seul en SASU…. Le lien vers le site Web est le site de mon entreprise que je viens de vendre… Bien à vous, J.P
Cher J.P,
ce drame que vous avez vécu et auquel vous avez failli succomber, nous sommes malheureusement plusieurs milliers à le vivre chaque année.
Henri et moi avons connu ce que vous avez vécu.
Voilà 20 ans que nous avons été ruinés par des agents « assermentés » de Bercy.
Vous croyez que la ruine de nos affaires leur fut suffisante ?
Non, leur coercition à notre égard, même quasiment SDF, est toujours active.
Tant que nous respirons, ils s’acharneront sur nous.
Nous savons qu’ils poursuivront nos héritiers même après notre mort.
La tombe pour eux n’arrête rien. https://temoignagefiscal.com/super-jai-recu-un-avis-de-controle-fiscal/
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Nous sommes le seul blog qui, dans une indifférence glacée des médias « one voice », dénonce leur agissements.
A l’heure où tout le monde filme tout le monde, tel un dinosaure allant à contre-courant, où heureusement les vidéos servent encore de preuve, Bercy arcbouté sur ses coutumes d’un autre âge ne veut absolument pas que ses agents soient filmés lors du fameux « débat contradictoire ».
Qu’a-t-il à cacher ?
Henri en a fait l’amer expérience en voulant filmer ce « débat ».
Il le paye depuis plus de 20 ans.
Depuis plus de 20 ans le fisc le poursuit, sans relâche, après l’avoir ruiné.
Avez-vous subi ce fameux débat contradictoire, annoncé comme faisant partie d’une superbe défense mise à la disposition de chaque contribuable ?
Et cette non moins fameuse charte du contribuable qui ne sert en fait qu’à l’enfumer ?
Avez-vous été redressé par les agents du fisc avec une théorie fumeuse qui leur servait de preuves ?
Nous nous l’avons été.
Avez-vous porté votre affaire devant le Tribunal Administratif ?
Avez-vous constaté une certaine sympathie et concordance entre les thèses du fisc et le jugement du T.A ?
Savez-vous que les énarques dirigent et Bercy et les T.A ?
Ceci vous explique-t-il cela ?
Avez-vous gravi, comme nous, tous les échelons de leur hiérarchie sans aucun résultat autre que le mépris de ces fonctionnaires à notre encontre ?
J’ai moi-même subis toutes ces épreuves surréalistes.
Ces épreuves tellement perdus d’avance que l’on pourrait douter de notre justice.
Je parle de la vraie, la civile.
Avec celle-là, les choses commencent à bouger.
Certes lentement, mais elles avancent dans le bon sens.
Il est vrai qu’en cas de victoire cela ne change pas grand-chose pour le moment.
Moi-même, j’ai été relaxé des accusations du fisc pat le tribunal correctionnel de Paris et malgré cette relax Bercy a continué à me poursuivre avec succès. https://temoignagefiscal.com/le-tribunal-administratif-linquisition-au-service-du-fisc/
J’ai donc appris ce jour-là que Bercy pouvait « pisser » sur la justice civile et ses jugements sans que cela émeuve qui que ce soit, malgré mes protestations.
Tout le monde bien-pensant ce jour-là a regardé ailleurs.
Dans notre monde, formaté depuis des décennies à acquiescer aux jugements de Bercy
sans broncher, porter le titre de « fraudeur fiscaux » qu’il vous décerne c’est comme si en 40 vous portiez l’étoile jaune et que les autorités, sous couvert des lois anti-juive votées par Vichy, pouvaient vous spolier sans aucune contrainte.
Tous les bons français ont applaudi à l’époque car ils en profitaient.
C’est la même chose aujourd’hui car les spoliations d’aujourd’hui servent à tous.
Servent à tous ?
Certainement pas.
Ils servent en priorité l’immense pléthore de nos fonctionnaires qui par leur surnombre creuse chaque jour un peu plus le déficit de la France.
Il ne restera quelques miettes pour les français lambdas.
Il ne faut pas perdre confiance et toujours résister au pouvoir inique.
Ne jamais se coucher devant le mensonge et l’injustice.
Oui, JP, il reste du chemin.
Faîtes-le avec nous…
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif. Quand ils sont venus me chercher, soit disant fraudeur fiscal, il ne restait plus personne pour protester.”
Ca fait réfléchir, non?
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Curieusement, le rapport sur les retraites publié par le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) jeudi dernier, empli d’annonces explosives, ne fait l’objet d’à peu près aucun écho dans la presse mainstream. Pourtant il vaut, quand on le replace dans son contexte, son pesant de cacahuètes. Outre qu’il écrit noir sur blanc que le niveau des retraites va fortement baisser (point que nous soulevons depuis plusieurs semaines et sur lequel nous reviendrons dans un prochain article), il ne cache pas non plus les appétits de l’Etat sur les réserves existantes, en particulier sur celles de l’AGIRC-ARRCO, qui représentent tout de même, du propre aveu du rapport, la bagatelle de 3,5% du PIB. Et, sans mollir, sans coup férir, le rapport du COR annonce la confiscation de ces réserves au profit du futur régime universel dont Emmanuel Macron n’a pas abandonné l’idée. Comment spolier plus de 60 milliards € ni vus ni connus sans que personne ne réagisse ? Et surtout sans que les “partenaires sociaux” n’y trouvent leur mot à dire, eux qui sont en charge de la gestion de ce pactole qui appartient aux salariés dont aucun ne sera consulté, bien entendu (au nom de la sacro-sainte démocratie sociale), sur l’utilisation de cet argent qu’on croirait pour un peu tombé du ciel ? Lisez le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, et vous comprendrez comment ce hold-up se monte de façon tout à fait officielle. Le hold-up dont parle officiellement le rapport du COR
Twitter avec Trump, les employés d’Amazon font pression pour couper les serveurs de #Parler Offline pendant 1 semaine au moins ! C’est du 1984 dans le texte, au pays du 1er amendement
#BenShapiro “Imaginez si, au milieu des émeutes massives de BLM cet été, toute l’infrastructure technologique avait déplaté Facebook parce que certains avaient utilisé cette application pour planifier des événements dégénérant en violence. Les gens auraient à juste titre qualifié cela d’acte insensé de fascisme idéologique.
Pourtant, aujourd’hui, les médias vont célébrer Amazon en faisant exactement cela à Parler. Les frères technologiques rendent un moment horrible et dangereux encore plus horrible et dangereux. Aucune norme cohérente n’est appliquée. Il y a de la déploration réactionnaire au nom d’un camp.
Les entreprises privées sont, de par la loi, libres de faire ce qu’elles veulent. C’est pourquoi j’ai toujours dit que la solution à la censure de Twitter est de trouver des alternatives – ce que Parler essayait d’être, quels que soient ses défauts.
Mais lorsque les instruments technologiques nécessaires à la parole se trouvent dans essentiellement trois entreprises, qui se dirigent toutes vers une censure de même nature (Amazon contrôle environ la moitié de l’infrastructure du cloud, Microsoft 16% et Google 4%), cette avenue se ferme.
Je suis par nature anti-régulation. Mais même la théorie anti-monopole basée sur le consommateur et défendue par les partisans du marché libre privilégie les réductions en faveur d’une réglementation anti-monopole si ces entreprises agissent de facto en collusion pour fermer toutes les voies de dissidence.
Tous ceux qui se trouvent à droite s’inquiètent à juste titre du fait que ces mêmes entreprises sont à cinq minutes de supprimer tout simplement la capacité des conservateurs à héberger du contenu n’importe où. Si la culture est en amont de la politique, une culture de la liberté est en amont de la loi qui protège la liberté.
La gauche tente de transformer l’attaque diabolique du Capitole en un instrument destiné à mettre en place un contrôle non gouvernemental et à parti unique de la distribution de l’information. Ce ne sera pas une surprise non plus lorsque cela deviendra une poussée gouvernementale.
Cette action visant à punir tous les partisans de Trump — et tout autre média qui les accueille — pour les actions de criminels marginaux ne va pas calmer les eaux. Elle va libérer toutes les pires forces de la vie américaine, de tous les côtés.
Et aux conservateurs : abonnez-vous aux médias que vous aimez MAINTENANT. Parce que la prochaine étape sera de faire disparaître tout accès à ces médias via les sociétés de médias sociaux. Ce sera l’accès direct ou rien. Et maintenant, même l’accès direct est remis en question grâce à la décision d’AWS.”
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Pasteur Martin Niemöller
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Pour celles et ceux qui n’ont pas encore renoncé à comprendre leur facture d’énergie électrique, cela nous est expliqué avec poésie !
C’est fascinant, une facture EDF : belle comme une page de Verlaine, elle contient presque autant de lignes qu’un sonnet de Ronsard.
À la base, le gros monopole d’État vend des kilowatts/heure et le client, tous les deux mois, paye ce qu’il a consommé.
Exactement comme chez le boucher : je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une « facture » en réalité un ticket – qui ne comporte qu’une seule ligne.
Alors, pourquoi la facture EDF (ou autre opérateur) est-elle si copieuse et utilise-t-elle un langage aussi hermétique?
On y trouve le prix du kilowatt/heure, entre 7cts et 11 cts en fonction de « l’heure creuse ou pleine “, plus l’augmentation de début d’année de 2, %.
Il faut être conscient d’une augmentation annuelle programmée d’environ 5%
Jusque-là tout va bien.
Les « sur-impôts » déguisés viennent immédiatement après.
D’abord, EDF facture un abonnement ! On se demande bien pourquoi !
Lorsque j’achète l’escalope, je ne suis abonné à rien : j’ai, en face de moi, un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin, nous faisons affaire et c’est tout.
Avec EDF, même en quasi-monopole, faut s’abonner !
Et c’est payant bien sûr
et ce n’est pas cadeau : 26 euros par mois, soit 312 euros par an.
Cet abonnement augmente tous les ans de façon exponentielle.
En 2016 l’abonnement mensuel était de 11€. Il a donc plus que doublé en 4 ans !
Puis, arrivent les taxes, donc encore des impôts déguisés.
Ah ! Les taxes…
Le mal français.
La fameuse exception française. https://temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/
Cette liste date de 2018…
Pour enfumer un peu plus, on les a appelés « contribution »
La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus « social », pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la « taxe » …
Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité.
C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale ?
Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF, qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte). C’est donc un impôt pur et dur.
Elle augmente environ de 4% par an.
Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité.
Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter du courant électrique!
Soi-disant, cette CSPE sert, entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF s’est engagée à acheter l’électricité des petits malins qui se sont équipés de photovoltaïques ou d’éolien.
En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ; en 2016 elle en pèse 21,5 %.
On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.
Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE, contribution tarifaire d’acheminement électrique car, contrairement au boucher vendeur d’escalope, EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.
C’est alors que surgit la TVA.
Sur la consommation elle est au prix fort de 20 %. Mais également sur les taxes !
Sur l’électricité les taxes sont taxées !
À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE)! Et le meilleur pour la fin : EDF prélève un pourcentage de tout ceci, 1% , pour son CE (Comité d’entreprise)
En deux mots sur ma dernière facture d’électricité (Total direct énergie)
Sur un total de 670€ les impôts déguisés représentent 312€ soit quasiment 50%.
L’énergie, électricité ou carburant sont pourris de taxes destinées au final à payer encore et toujours notre pléthore de fonctionnaires…
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C’est par une dépêche discrète et passée fort inaperçue, avec bien peu de publicité médiatique autour du 14 décembre dernier que l’on a appris par l’agence de presse Reuters que : « L’Etat français s’assure l’accès à la trésorerie d’organismes publics ». Source Reuters via le site investing.com ici.
Que nous dit l’agence Reuters ?
Que, le « gouvernement français a demandé à une dizaine d’organismes publics ou privés de déposer leurs avoirs au Trésor, montrent des documents officiels que Reuters a pu consulter, l’Etat cherchant ainsi à s’assurer la meilleure situation de trésorerie possible dans le contexte de la crise sanitaire et des incertitudes liées au Brexit.
Une ordonnance gouvernementale datée du 2 décembre montre que cette instruction s’applique entre autres à Pôle Emploi et au Fonds de garantie des dépôts et de résolution.
« Dans un contexte marqué par la forte hausse de l’endettement résultant de la sollicitation sans précédent de la puissance publique pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, la présente ordonnance vise à étendre l’obligation de dépôt de fonds au Trésor à certains organismes qui y dérogeaient jusqu’alors », explique un document du ministère des Finances en annexe de cette ordonnance ».
Pourquoi une telle décision ?
Parce que précise Reuters, « cette disposition permet à l’Etat d’accéder s’il le souhaite à plusieurs milliards d’euros sans avoir à faire appel aux marchés pour financer ses engagements ».
No comment officiel !
« Le ministère des Finances s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat sur les raisons de cette décision ».
Une sécurité en cas de turbulences !
« La centralisation des trésoreries permet à l’État de réduire son endettement en substituant des ressources de trésorerie à des émissions de dette », explique l’ordonnance.
« Ce moindre endettement permet à l’État de réduire son besoin de financement, et partant de minorer son coût pour les Français, contribuant ainsi à limiter le niveau et la charge de la dette. »
Le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), un organisme de droit privé destiné à protéger les déposants en cas de défaillance d’un établissement financier, est financé par les contributions des banques et dispose de cinq milliards d’euros de réserves.
Une porte-parole du FGDR a déclaré que la décision de déposer au Trésor la totalité ou une partie seulement de ces réserves n’était pas encore prise ».
L’Etat a terriblement besoin de sous…
Cette information, montre à quel point notre état profondément dispendieux a besoin d’argent.
Tout est bon, et tout sera bon dans les mois qui viennent pour assurer les fins de mois très difficiles de notre pays.
Les épargnants seront forcément couillonnés et les dindons de la farce, car ils sont, en dernier ressort les véritables payeurs.
Pour le moment, d’expédients en arrangements on bidouille les comptes. On carabistouille la trésorerie de l’Etat en pompant celles d’agences ou d’organismes qui sont censés en avoir besoin.
Le cas du fonds de garantie des dépôts bancaires est à ce titre assez effrayant.
L’argent qui y est est dans tous les cas déjà largement insuffisant en cas de problème important dans une banque de taille conséquente. Mais si l’Etat pompe en partie des réserves déjà maigres, autant dire que la garantie des dépôts qui était déjà toute théorique, n’aura plus aucun sens.
L’Etat ment à peu près sur tout. La principale erreur de nos concitoyens qui sont avant d’être des gaulois réfractaires, des gens gentils, c’est de croire que l’Etat leur veut du bien. Si l’on regarde avec objectivité, ce n’est jamais le cas, et face à la raison d’Etat les individus sont bien peu de choses, et le patrimoine des gens représente encore moins aux yeux d’un Etat fort dispendieux, qui ira jusqu’au bout de sa logique destructrice, autoritaire et mortifère.
La violence de l’Etat sera la plus élevée la veille de sa faillite et de sa chute.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à cette poussée autoritaire, l’Occident se réveillera.
Par Nathalie MP Meyer.
Pour Cai Xia, dissidente chinoise en exil aux États-Unis depuis 2019, l’ultime goutte d’eau qui fit déborder le vase de ses questionnements lancinants sur l’idéologie officielle du Parti communiste chinois (PCC) fut « l’affaire Ren Zhiqiang ». Ce dernier, membre du PCC et magnat de l’immobilier chinois, fut accusé en 2016 de « salir l’image du Parti et de la Chine », officiellement pour des faits de corruption, mais plus réellement pour avoir critiqué la censure de plus en plus marquée que le Président Xi Jinping faisait subir aux médias chinois.
Or personne n’était mieux placé que Cai Xia pour connaître dans le détail tous les rouages plus ou moins avouables du PCC.
Née en 1952 dans une famille qui avait rejoint Mao Zedong dès 1928 puis avait grimpé avec agilité dans la hiérarchie communiste, élevée comme telle à mille lieux du désastre du « Grand Bond en avant » (1958-1962) et éduquée par des lectures extensives de Marx, Engels et Lénine dans les meilleures écoles du Parti, elle obtint son Ph. D au sein de la prestigieuse Central Party School du PCC en 1998 et y devint professeur dans la foulée, jusqu’à sa retraite en 2012.
Ainsi qu’elle le déclare elle-même dans un récent et passionnant article de Foreign Affairs (numéro de janvier-février 2021) sur l’incapacité du PCC à s’ouvrir à la moindre réforme politique, son rôle de professeur consistait ni plus ni moins à ancrer solidement la doctrine du communisme chinois dans l’esprit des cadres qui formeraient la bureaucratie du Parti du niveau municipal au niveau gouvernemental – un peu notre ENA quand on y pense…
Aussi, quand elle apprit que Ren Zhiqiang, dont elle connaissait le penchant en faveur de la liberté de la presse, avait été accusé d’être anti-Parti, elle sut immédiatement que cela signifierait pour lui une perte de ses droits et de nombreuses persécutions – même si l’une des positions aussi officielles qu’hypocrites du PCC consistait à dire que les membres pouvaient parler librement pour corriger les erreurs du Parti.
À vrai dire, derrière sa carrière de parfaite apparatchik loyale au PCC, Cai Xia abritait une montagne de doutes sur le marxisme-léninisme et une véritable aspiration au réformisme économique et politique. La répression de Tiananmen ordonnée par le soi-disant réformateur Deng Xiaoping en 1989 constitua une première secousse dans ses convictions :
Privately, I was appalled that the People’s Liberation Army had fired on college students, which ran contrary to the indoctrination I had received since my childhood that the army protected the people ; only Japanese ‘devils’ and Nationalist reactionaries killed them.
En privé, j’étais consternée que l’Armée populaire de Chine ait tiré sur des étudiants, ce qui était contraire à l’endoctrinement que j’avais reçu depuis mon enfance, à savoir que l’armée protégeait les citoyens ; seuls les ‘diables’ japonais et les réactionnaires nationalistes les tuaient.
Dans sa thèse de Master, elle critiqua ouvertement l’idée que les individus devaient toujours sacrifier leurs intérêts propres à ceux du Parti et en tant qu’enseignante de haut niveau dans la Chine de Ziang Jemin, un autre demi-réformateur auto-proclamé, elle jeta carrément un pavé dans le marécage du Parti unique :
I suggested that state enterprises were still too dominant in the Chinese economy and that further reform was needed to allow private companies to compete. Corruption, I stressed, should be seen not as a moral failing of individual cadres but as a systemic problem resulting from the government’s grip on the economy.
J’émis l’idée que les entreprises d’État étaient encore trop dominantes dans l’économie chinoise et qu’il fallait poursuivre les réformes pour permettre aux entreprises privées d’être compétitives. La corruption, ai-je souligné, ne doit pas être considérée comme un échec moral de cadres individuels mais comme un problème systémique résultant de l’emprise du gouvernement sur l’économie.
Des propos qui ne sont pas sans une certaine résonance avec nos propres « affaires » Fillon, Benalla, Rugy, etc. ainsi qu’avec les déficits récurrents de nos monopoles publics dans le contexte d’un État français excessivement immiscé dans la vie de ses citoyens (pour rappel, les dépenses publiques représentaient 56 % du PIB en décembre 2019).
Mais pour en revenir à la mise au pilori de Ren Zhiqiang, Cai Xia prit alors sa défense dans un article impubliable dans la presse autorisée mais qu’elle fit tourner parmi ses amis dans un groupe de discussion.
« My article went viral », écrit-elle, et pour elle ce fut le début des ennuis dans son pays. Conseils de discipline à répétition, menaces, mise sur écoute, et finalement exclusion du PCC en août 2020 et suppression de sa pension de retraite. Par chance, à ce moment-là, elle était déjà aux États-Unis. Quant à Ren, qui a ajouté à ses premiers torts celui de critiquer la gestion du Covid-19 de Xi Jinping, il fut condamné en septembre à 18 ans de prison.
Contrairement à l’espoir réformateur qui avait saisi Cai Xia (et le monde occidental) quand Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012, on assiste en réalité à une totale reprise en main autoritaire du PCC sur la société :
Over the course of his tenure, the regime has degenerated further into a political oligarchy bent on holding on to power through brutality and ruthlessness. It has grown even more repressive and dictatorial. A personality cult now surrounds Xi, who has tightened the party’s grip on ideology and eliminated what little space there was for political speech and civil society.
Au cours de son mandat, le régime a dégénéré encore plus en une oligarchie politique déterminée à s’accrocher au pouvoir par une impitoyable brutalité. Il est devenu encore plus répressif et dictatorial. Un culte de la personnalité entoure désormais Xi, qui a resserré l’emprise du parti sur l’idéologie et éliminé le peu d’espace qui existait pour le discours politique et la société civile.
Concrètement :
Xi Jinping a été réélu pour un second mandat en mars 2018 à l’unanimité des députés chinois, non sans avoir obtenu d’abord la modification de la Constitution afin de pouvoir rester Président à vie.
Grâce au développement technologique du big data, il a mis en place un contrôle social complet des citoyens avec l’objectif ultime d’éteindre toute velléité d’opposition politique via un subtil maniement de carotte et de bâton.
Tout est fait pour recentrer la pensée politique chinoise autour du marxisme et lui seul, comme en témoigne une émission télévisée de grande diffusion intitulée « Marx avait raison ». Il y a deux ans, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du philosophe allemand, Xi Jinping n’avait pas lésiné sur les propos élogieux à son égard :
Le nom de Karl Marx est encore respecté à travers le monde et sa théorie rayonne encore avec la lumière brillante de la vérité. (Début de cette vidéo)
La Chine mène aussi une politique de restriction des libertés religieuses tous azimuts afin d’étouffer toute organisation qui pourrait éventuellement contester l’autorité du régime – dans certaines provinces, les baptêmes sont interdits – et les musulmans du Xinjiang chinois, des Ouïgours essentiellement, sont particulièrement et sauvagement visés.
Depuis cet été, la mise au pas radicale de Hong Kong est en marche, malgré la promesse des autorités chinoises lors de la récupération de ce territoire en 1997 qu’il continuerait à bénéficier de l’État de droit instauré par les Britanniques ainsi que d’une relative autonomie par rapport à la Chine communiste pendant encore au moins cinquante ans.
Autrement dit, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le souligner dans de précédents articles sur le sujet, du Xinjiang à Hong Kong, la Chine de Xi Jinping doit être han et communiste, point. Tout ce qui dépasse doit être impitoyablement contrôlé, limité ou supprimé. Les libertés civiles sont bafouées, les libertés de conscience et de religion sont piétinées, les libertés d’opinion et d’expression sont enterrées. La personne individuelle, dépouillée de ses possibilités de choix et de ses facultés de discernement, est anéantie… et Cai Xia est en exil.
Il se trouve que dans un entretien accordé à CNN peu après son bannissement du PCC, elle appelait les gouvernements occidentaux à se montrer extrêmement vigilants vis-à-vis des membres du PCC infiltrés en Occident dans les grandes entreprises et dans les organisations internationales afin d’imposer peu à peu au monde le mode de gouvernance autoritaire à la chinoise.
Or on apprenait justement ce week-end via une fuite majeure issue d’un serveur basé à Shanghaï que près de deux millions d’entre eux sont effectivement en poste dans de très grandes firmes anglaises, australiennes ou américaines, sans compter nombre de consulats étrangers et d’institutions publiques.
Comme l’écrivait Nicolas Lecaussin hier sur le site de l’IREF, rien de bien nouveau à cela. La propagande, le noyautage des institutions et l’espionnage industriel ont toujours été les piliers indispensables du mirage communiste.
Mais ce qui est terriblement rageant, c’est de penser que pendant que les ports chinois s’équipent des infrastructures les plus modernes, nous autres, les Occidentaux, qui avons fourni, éventuellement à notre insu, les technologies qui ont rendu cela possible, ne trouvons rien de mieux à faire (du moins nous les Français, et encore, seulement certains particulièrement woke) que de nous extasier sur le transport de pavés dans de petites carrioles traînées par des cyclistes montés sur de gentils vélos électriques :
Un nouveau système de transport de conteneurs avec un rail aérien est en construction au port de Qingdao, dans la province chinoise du Shandong (est). pic.twitter.com/8Oxxb6EQqK
La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à la poussée autoritaire de la Chine qui risque de faire trembler le monde, l’Occident se réveillera.
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Depuis plusieurs mois, le gouvernement souffle le chaud et le froid sur la question du COVID et du meilleur moyen de l’endiguer, voire de l’éradiquer. Sa stratégie de communication consiste essentiellement à rendre les Français responsables de la circulation du virus, et à s’attribuer les mérites de sa mise sous contrôle. Dans la pratique, c’est évidemment l’inverse qui se produit : malgré l’incompétence de l’administration sanitaire, les Gaulois réfractaires ont pris leur destin en main et limité les dégâts. Mais la communication gouvernementale impose de faire croire aux Français que la vie normale peut revenir si chacun se comporte bien. D’où l’incertitude savamment maintenue sur la date de réouverture des cafés et restaurants, symboles de nos bonnes vieilles libertés perdues, et de notre tradition collective. Or, nous l’affirmons aujourd’hui, ces cafés et ces restaurants resteront très probablement fermés jusqu’à la fin du mois de mars au moins, voire jusqu’à la fin du mois d’avril.
Les restaurants, fermés pour cause de COVID, peuvent-ils raisonnablement rouvrir plutôt que l’an dernier, c’est-à-dire au début du mois de mai ? Il est évidemment difficile de le prédire avec précision, mais une chose est acquise : ils ne pourront recevoir leurs clients à partir du 7 janvier, comme le gouvernement l’avait laissé croire abusivement (et coupablement) courant novembre.
Un virus saisonnier qui sévira jusqu’au printemps
Sur le fond, et au-delà des polémiques superficielles, une réalité s’impose à nous désormais : le virus est saisonnier. Il vient à l’automne et ne circule plus qu’à bas bruit à partir du printemps. Sauf à ce que nous ne nous forgions une immunité collective (par exemple grâce à une vaccination massive, nous y reviendrons), la circulation du virus est irrépressible et incontrôlable.
Dans cette contagion, le confinement ou le couvre-feu permettent de ralentir la circulation du virus, mais pas de l’empêcher complètement. Ils permettent encore moins d’éradiquer le virus.
Autrement dit, dès que les mesures de restriction aux contacts sociaux physiques se relâchent, la contamination reprend. Le phénomène se répètera inlassablement jusqu’à ce que les températures remontent.
Pas de réouverture possible des restaurants avant le printemps
Logiquement, il ressort de tout cela que les restaurants et les lieux de sociabilité ne pourront rouvrir de façon normale avant le printemps. Bien évidemment, ce peut être la mi-mars (mais c’est peu probable) ou la mi-avril, ou le début du mois de mai. Mais, structurellement, pas d’ouverture en hiver tant que l’immunité collective n’est pas gagnée.
Cette évidence soulève la question de la stratégie gouvernementale, qui consiste à laisser croire le contraire, en promettant des réouvertures tous les quinze jours, qui n’interviennent jamais sous le prétexte fallacieux que les Français auraient été déraisonnables. Et comme la France est imbibée d’une tradition catholique de gauche, toujours prête à se sentir coupable de tout, le gouvernement trouve toujours des oreilles complaisantes pour admettre que la circulation du virus n’est pas un fait de nature, mais une faute collective.
La stratégie cynique du gouvernement
Face à ce caractère saisonnier du virus, le gouvernement entretient l’illusion de sa puissance en prétendant pouvoir le contrecarrer par des mesures liberticides. Les psychanalystes y verraient volontiers un jeu politique totalement pervers, car le système mis en place par le gouvernement permet à coup sûr de rendre les Français responsables d’un échec assuré. En réalité, en dehors d’une hibernation totale, aucune mesure ne peut empêcher la circulation du virus durant l’hiver.
En promettant le contraire aux Français, et en faisant reposer sur les Français la responsabilité de cette promesse, le gouvernement met en place un piège sans issue : soit la circulation ralentit effectivement, et il s’attribue les mérites de la situation, soit la circulation reprend et il en fait le reproche aux Français qui seraient prétendument réfractaires à l’ordre et à la discipline.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens est passé de près de 50 000 à environ 10 000, c’est-à-dire une division par 5. La prévalence de l’épidémie dans la population générale se situe en France à 107 cas pour 100 000 habitants quand elle est encore à 150 en Allemagne, 250 en Italie ou 300 en Suisse.
Cela est bien-sûr dû aux mesures que le Gouvernement a prises de manière suffisamment précoce, avec la mise en place du couvre-feu mi-octobre, puis du confinement à partir du 30 octobre, mais également aux efforts et au sens des responsabilités que vous avez su consentir.
Jean Castex
La technique est vieille comme le monde : nous avons pris les bonnes décisions, et vous avez bien obéi. Félicitons-nous : mieux vous acceptez les sacrifices, moins le virus circule. Mais… malgré tout, on va quand même sanctionner, car si vous avez bien obéi, vous n’avez pas assez obéi, et vous allez vous relâcher.
Voilà une superbe mécanique perverse où les victimes perdent toujours, et où les bourreaux sont sûrs de gagner.
Une vaccination lente, point d’orgue de la perversion
Si l’on admet l’hypothèse que le pouvoir exécutif déploie aujourd’hui une stratégie perverse vis-à-vis des Gaulois réfractaires, alors on comprend mieux pourquoi la campagne de vaccination est organisée autour de la lenteur.
Rappelons ici les éléments de décision qui expliquent pourquoi la France a vacciné un nombre aussi ridiculement bas de personnes par rapport à ses voisins.
Premier point : le gouvernement a décidé de commencer la vaccination par les personnes âgées dépendantes hébergées dans des maisons médicalisées, et non par les soignants, ou par le grand public. Cette stratégie contestable évite de déployer des centres de vaccination qui risquent de rester vides à cause de la peur du vaccin. Mais elle condamne à la lenteur, car il faut acheminer des vaccins très fragiles dans des myriades de maisons de retraite où vivent quelques dizaines de personnes âgées au mieux.
Deuxième point : le gouvernement fait le choix de procéder à deux injections par personne, séparées de 3 semaines. La France n’a donc pas l’ambition de vacciner 65 millions de personnes, mais 130 millions ! Forcément, cela va prendre deux fois plus de temps, pour un gain d’efficacité contestable (95% de protection, contre 70% avec une seule injection).
Bref, tout est fait pour que la vaccination, présentée pendant des mois comme l’unique solution pour enrayer la pandémie, soit la plus lente possible, et la plus inutile. Si le gouvernement avait réellement voulu aller vite, il aurait commencé par vacciner les soignants, puis les personnes les plus « sociables », c’est-à-dire les jeunes. Il fait l’inverse.
La bureaucratie sanitaire a encore frappé
Comment ne pas comprendre de ce qui précède que les décideurs réels, c’est-à-dire les hauts fonctionnaires coiffés par le médecin Olivier Véran, se complaisent dans un interminable état d’urgence sanitaire qui paralyse le pays, et qu’ils ne sont surtout pas pressés d’en sortir. Il est si jouissif d’infantiliser un pays et d’exercer un pouvoir arbitraire sur lui. Pourquoi s’en priver ?
Les médecins les plus éclairés (si, si, il y en a, ou il en reste) et les plus imbriqués dans le système, comme Axel Kahn, ne se gênent d’ailleurs plus pour dénoncer cette dictature exercée par une technostructure sanitaire que plus personne ne contrôle. On lira sur le blog de cet ancien président d’université des considérations très cash sur l’incompétence des petits marquis qui tiers-mondisent progressivement la France pour satisfaire leurs appétits de pouvoir.
La raison principale en est la lourdeur administrative et la rigidité procédurale des corps de l’État, notamment dans le domaine sanitaire.
Ainsi l’HAS doit statutairement proposer la stratégie vaccinale. Elle applique les règles dont elle n’est pas même capable de penser l’adaptation aux circonstances. Il faut prioriser les personnes fragiles, allons pour les EHPAD. Il faut évidemment respecter la règle du consentement, prendre toutes ses précautions, encadrer dans les EHPAD la vaccination de consultations espacées : la procédure dure 5 jours. Pas question de déplacer les anciens, on ira à eux. Et les soignants ? S’ils sont jeunes, ils ne sont pas à risque. Besogneuse, l’HAS fait son job sans aucune vision dynamique de santé publique ni clause d’adaptation à l’évolution épidémique. À la DGS, au Ministère, on applique sans plus de vision le plan de l’HAS.
Axel Kahn
Tout est dit ici : le gouvernement profond a pris le pouvoir, celui des technocrates, des « sachants » qui, sous couvert de science et de technique, imposent leurs caprices au pays et asseyent leur pouvoir usurpé sur toute une nation.
Pendant que les hauts fonctionnaires de la Santé prennent leur temps, le pays souffre. La solitude, l’enfermement imposés par le confinement produisent sur la santé mentale des Français des résultats probablement aussi préoccupants que le virus lui-même. Le confinement évite de mourir, mais il rend fou.
Nul ne sait aujourd’hui où cette grande dépression collective peut nous mener. Mais il est sûr qu’elle crée un état émotionnel étrange, rarement connu dans l’histoire. L’irrationalité est à nos portes… Elle n’est pas sans rappeler un certain nombre de thèmes (et c’est troublant) développés par le Great Reset du Forum de Davos.
On évoque ici les fêtes clandestines « démasquées » par les forces de l’ordre, notamment la « rave party » géante organisée en Bretagne. Mais beaucoup d’autres ont sans doute eu lieu, qui sont restées cachées. Le message est clair : une clandestinité apparaît pour vivre autrement que les élites ne l’ont décidé. Ce signal politique mériterait d’être sagement décodé à l’Elysée.
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Mise à jour du mercredi 6 janvier 2021 : Les autorités chinoises ont procédé ce jour à plusieurs dizaines d’arrestationet de nombreuses perquisitions dans les médias et les milieux pro-démocratie de Hong Kong dans le cadre de la loi de sécurité nationale applicable à Hong Kong adoptée l’été dernier par le pouvoir central chinois. La raison apparente de ce coup de filet politique serait les primaires organisées en juillet par l’opposition avant les élections législatives programmées (puis annulées pour cause de Covid) par le pouvoir de Pékin. De la « subversion », selon les termes extrêmement vagues de la nouvelle loi qui manifeste ainsi sa capacité à museler toute dissidence, comme expliqué ci-dessous :
Lorsque le Royaume-Uni a remis Hong Kong à la Chine en 1997, il était entendu que le territoire continuerait à bénéficier de l’État de droit instauré par les Britanniques ainsi que d’une relative autonomie par rapport à la Chine communiste pendant encore au moins 50 ans. C’était le principe « Un pays, deux systèmes » énoncé par Deng Xiaoping lui-même peu avant la restitution.
Mais en réalité, la Chine n’a eu de cesse depuis lors de trouver un moyen de « continentaliser » Hong Kong, c’est-à-dire de dépouiller ses habitants de leurs intolérables libertés civiles et politiques et de museler l’opposition démocratique.
• Plusieurs tentatives ont eu lieu qui durent être ajournées face à l’ampleur de la contestation, notamment en 2003 contre un premier premier projet de loi de sécurité nationale, puis en 2014 avec la « révolution des parapluies » qui s’opposait à la limitation du suffrage universel souhaitée par Pékin dans l’élection du chef de l’exécutif hongkongais, et encore en 2019 contre une loi d’extradition qui violait l’indépendance judiciaire de Hong Kong.
Mais le 30 juin dernier, la Chine vient finalement d’aboutir via l’adoption à l’unanimité par le Parlement chinois puis la promulgation dans la foulée par le Président Xi Jinping de la loi très controversée sur la sécurité nationale applicable à Hong Kong.
Dès le lendemain, jour anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine qui a vu les Hongkongais se rassembler massivement pour marquer leur désapprobation, les premières arrestations ont eu lieu. Les revendications d’indépendance et de liberté du territoire sont particulièrement visées.
Sous couvert de réprimer le « séparatisme », le « terrorisme », la « subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères », la nouvelle loi, qui prévoit principalement des peines de prison à perpétuité sans appel, est tellement vague quant aux crimes qu’elle entend combattre que l’opposition hongkongaise pro-démocrate et bon nombre de juristes y détectent surtout un vaste prétexte pour museler toute dissidence anti-Pékin dans l’ancienne colonie britannique :
« Fondamentalement, Pékin va pouvoir arrêter n’importe qui, pour n’importe quel crime, puisque c’est Pékin qui a le pouvoir d’affirmer ce que vous avez fait de mal et en quoi c’est mal. » (un juriste de Hong Kong qui a demandé que soit préservé son anonymat)
.
Même interprétation du côté des États-Unis dont le secrétaire d’État Mike Pompeo (équivalent de notre ministre des Affaires étrangères) a immédiatement souligné dans un tweet l’évidente répression des libertés individuelles qui constitue le fond du texte imposé par la Chine :
« La loi draconienne du Parti communiste chinois sur la sécurité nationale met fin à la liberté à Hong Kong et montre ce qui fait le plus peur à Pékin : la liberté de penser et d’agir de son propre peuple. »
.
• La liberté de penser et d’agir, autrement dit la liberté d’expression et d’opinion, la liberté de la presse, la liberté de se déplacer, la liberté d’entreprendre – telles étaient justement les aspirations qui ont commencé à poindre en République populaire de Chine dans le courant des années 1970 et qui se sont renforcées après la mort de Mao en 1976 avec l’arrivée au pouvoir du « réformateur » Deng Xiaoping en 1978.
Dès 1979, ce dernier se rend aux États-Unis, encourage les échanges avec l’extérieur et met en place un ensemble de réformes connues sous le nom des « Quatre Modernisations ». Sont concernées l’agriculture, l’industrie, les sciences et technologies et la défense nationale. Ce vent nouveau d’assouplissement économique entraîne l’émergence d’une demande pour une « Cinquième Modernisation » concernant la démocratie, les droits individuels et la liberté d’expression (d’où mon titre).
Nul doute que l’ouverture économique de la Chine à la fin du XXème siècle se soit traduite par une baisse considérable de l’extrême-pauvreté en Asie et dans le monde. En 1990, 60,8 % des habitants de l’Asie de l’Est – dont la Chine constitue le plus gros morceau – vivaient sous le seuil international de pauvreté et ils n’étaient plus que 4,1 % en 2015 (voir infographie). Ce n’est pas rien.
Mais l’histoire de la Chine à l’époque de Deng Xiaoping tend à montrer que les « Quatre Modernisations » économiques sont limitées par le plafond indépassable de l’idéologie communiste qui empêche strictement l’accès à la « Cinquième Modernisation ». Car c’est bel et bien Deng, le réformateur qui s’était opposé au clan du Grand Timonier après l’échec du « Grand Bond en avant » (1958-1962), qui donna l’ordre d’envoyer les chars sur les étudiants contestataires de la place Tiananmen en 1989.
• Avec la mise au pas de Hong Kong et les arrestations massives de jeunes militants pro-démocrates, on voit le même schéma se reproduire à l’ère de Xi Jinping.
Ce dernier est arrivé à la tête de la Chine et sur la scène internationale en 2013 plein de promesses réformatrices, allant jusqu’à vanter les mérites du libre-échange au forum économique de Davos de 2017.
Mais loin d’entreprendre enfin la « Cinquième Modernisation » qui accorderait aux Chinois les libertés individuelles qui leur manquent, on le voit réduire peu à peu les espaces de liberté de la société chinoise.
Tout est fait pour recentrer la pensée politique chinoise autour du marxisme et lui seul, comme en témoigne une émission télévisée de grande diffusion intitulée « Marx avait raison ». Il y a deux ans, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du philosophe allemand, Xi Jinping n’avait pas lésiné sur les propos élogieux à son égard :
« Le nom de Karl Marx est encore respecté à travers le monde et sa théorie rayonne encore avec la lumière brillante de la vérité. » (Début de cette vidéo)
. « La lumière brillante de la vérité » : une maxime glaçante dans la bouche d’un dirigeant politique tout-puissant qui s’est arrangé pour rester en poste indéfiniment. En mars 2018, il a en effet été réélu pour un second mandat à l’unanimité des députés chinois, non sans avoir d’abord obtenu la modification de la Constitution afin de pouvoir rester Président à vie.
Économiquement, le Parti communiste chinois étend sans cesse son influence – et la corruption qui va avec. La Chine pratique intensément le contrôle des capitaux, renforce en permanence ses monopoles d’État dans tous les domaines et impose une multitude de réglementations spécifiques aux entreprises étrangères – toutes choses qui semblent avoir empiré avec l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir.
Socialement, nul besoin d’en passer par une répression de type Tiananmen pour domestiquer la population et faire rentrer dans le rang les éventuelles fortes têtes aux idées fâcheusement libérales puisque le développement technologique du « big data » permet dorénavant d’instaurer une surveillance de tous les instants sur tous les citoyens. Le contrôle social bat son plein en Chine avec l’objectif ultime d’éteindre toute velléité d’opposition politique via un subtil maniement de carotte et de bâton.
Pour parachever son emprise, la Chine mène aussi une politique de restriction des libertés religieuses tous azimuts afin d’étouffer toute organisation qui pourrait éventuellement contester l’autorité du régime.
Sous le motif officiel de lutter contre les extrémismes et le terrorisme, les contrôles se resserrent de plus en plus sur les religions – dans certaines provinces, les baptêmes sont interdits – et dans ce domaine, les musulmans du Xinjiang chinois, des Ouïgours essentiellement, sont particulièrement et sauvagement visés.
La répression en question part d’une réalité, les attentats islamistes des années 2013 et 2014 dans la région. Mais les nombres en cause et les méthodes employées, dignes du lavage de cerveau très prisé par Mao ou son disciple cambodgien Pol Pot, éloignent nettement l’affaire de la lutte légitime contre le terrorisme.
La « déradicalisation » et « l’éducation aux lois » ont commencé modestement en 2015 auprès de personnes jugées trop zélées dans leur pratique religieuse. Mais à partir de 2017, le système s’intensifie. Les ONG dénoncent la détention de centaines de milliers de musulmans dans des camps, un rapport du Congrès américain s’inquiète « d’une répression sans précédent » et des témoignages font état de séances d’endoctrinement au cours desquelles il faut chanter les louanges du Parti communiste et dénoncer l’islam.
Aux dernières nouvelles, Pékin serait même entré dans une phase active de domination raciale. Selon une étude publiée le 29 juin dernier par la Jamestown Foundation, la Chine mènerait dans la région une politique active de contrôle des naissances et de stérilisations forcées à l’encontre des familles ouïgoures.
Dans un article de Libération du 20 juillet dernier, une enseignante ouïgoure exilée en Europe livre le témoignage suivant qui corrobore les conclusions de l’étude :
« Toutes les femmes âgées de 18 à 50 ans de mon quartier, à Urumqi (capitale du Xinjiang), ont été convoquées le 18 juillet 2017, pour un « examen gratuit » obligatoire. (…) Quand ça a été mon tour, il n’y a pas eu d’examen gynécologique, ni d’entretien. On m’a fait m’allonger et écarter les jambes, et on m’a introduit un stérilet. Ça a été d’une violence terrible. »
. Du Xinjiang à Hong Kong, la Chine de Xi Jinping doit être han et communiste, point. Tout ce qui dépasse doit être impitoyablement contrôlé, limité ou supprimé. Les libertés civiles sont bafouées, les libertés de conscience et de religion sont piétinées, les libertés d’opinion et d’expression sont enterrées. La personne individuelle, dépouillée de ses possibilités de choix et de ses facultés de discernement, est anéantie.
Bref, la « Cinquième Modernisation » n’est pas au programme.
À nous, les libéraux, de rappeler que la liberté est une et entière. La circonscrire à une certaine prospérité économique au mépris des aspirations individuelles des personnes, au mépris de leur liberté de conscience, au mépris de leur recherche personnelle du bonheur est un totalitarisme.
Mise à jour du mardi 11 août 2020 : Depuis la promulgation de la loi de sécurité nationale par Xi Jinping, les arrestations se poursuivent à Hong Kong et confirment que c’est bien la suppression de toutes les libertés individuelles, dont notamment la presse et l’expression, qui est ultimement visée par Pékin. Hier, c’était le tour du patron de presse pro-démocrate Jimmy Lai et de plusieurs figures du mouvement démocrate. Les Hongkongais font de leur mieux pour résister.
Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur des groupes Alibaba et Ant, est porté disparu, selon Yahoo Finance. L’homme d’affaires de 56 ans n’a pas été vu depuis plus de deux mois, d’après le média. Le milliardaire chinois fait couler de l’encre depuis que la Chine a pris des mesures de répression contre son empire commercial. Fin décembre, les autorités chinoises ont lancé une enquête sur les pratiques jugées anticoncurrentielles d’Alibaba, la plus grande entreprise d’e-commerce du pays, que certains appellent “l’Amazon chinois”.
En novembre, la Chine a introduit une série de nouvelles réglementations mettant un terme à l‘introduction en Bourse de la société fintech de Jack Ma, Ant Group. Les nouvelles règles ont été imposées quelques semaines après que Ma a critiqué le système financier chinois lors d’une conférence à Shanghai en octobre. Lors de cet événement, Jack Ma aurait appelé à une réforme du système, le jugeant “vieillissant” et aurait ajouté : “Nous ne pouvons pas utiliser les méthodes d’hier pour réglementer l’avenir”.
En novembre, le businessman devait faire partie du jury d'”Africa’s Business Heroes” une émission permettant de récompenser de jeunes entrepreneurs africains, selon le Financial Times. Pourtant, l’entrepreneur chinois manquait à l’appel. Contactés par Business Insider, les responsables de l’émission ne se sont pas encore exprimés sur le sujet. Néanmoins, un porte-parole d’Alibaba a assuré que Jack Ma ne pouvait plus faire partie du jury pour la finale du concours “en raison d’un problème de planning”.
“Nous n’avons rien à ajouter à cela”, a déclaré le porte-parole en réponse à des questions sur les déplacements de Jack Ma.
Alors que la disparition présumée de Jack Ma est largement relayée par la presse internationale, le post d’un autre milliardaire chinois, datant de 2019, a refait surface. La publication de Guo Wengui, qui a fui la Chine en 2014 et prétend dénoncer la corruption de son pays, contient une interview. Dans cette dernière, l’homme d’affaires affirme qu’au cours de “l’année prochaine” (2020), Jack Ma finirait probablement “en prison ou mort” parce que la Chine veut “reprendre” le contrôle de sa société Ant.
La semaine dernière, le gouvernement chinois a ordonné à Ant Group, qui possède la plus grande plateforme de paiement numérique de Chine, Alipay, de réduire ses activités. En cause : la “mauvaise gouvernance” de l’entreprise. Contacté à son tour par Business Insider, le porte-parole d’Ant Group n’a pas souhaité s’exprimer pour l’instant.
Une preuve de plus s’il en était besoin de la radicalisation du régime communiste chinois sous XI Jinping. Jack Ma, un des plus grands entrepreneurs chinois, fondateur d’Ali Baba, philanthrope et homme de paix a disparu depuis le mois de Novembre 2020 suite à un discours portant sur des réformes économiques. Jack Ma, dont la fortune est estimé à $59 milliards, est un des hommes d’affaires le plus emblématique et le plus visionnaire de son pays. Il est aussi le plus généreux.
Sa vie avait plutôt mal commencé. Venant d’une famille pauvre il a escaladé toutes les marches de la réussite à force de persévérance. Lors de sa vie d’étudiant, Jack Ma (Ma Yun de son vrai nom chinois) s’est vu refuser l’entrée à l’école de police, a été recalé dix fois à l’entrée de Harvard et a même été refusé comme serveur par la chaîne de fast-food KFC. Il a exercé divers petits boulots, dont celui de livreur en tricycle, et il a monté une agence d’interprètes. Il a enfin révolutionné le commerce international avec Ali Baba.
Le régime chinois s’est distingué ces dernières années par une répression sans limite de toutes dissidences, la persécution et l’enfermement dans des camps de concentration d’un million de Musulmans ouïgours, le prélèvement illégal d’organes aux prisonniers politiques et de droits communs, la répression au Tibet, la colonisation de certains pays africains et asiatiques, la pollution la plus effrénée, le pillage de la flore et la faune à plusieurs endroits de la planète et pour couronner le tout la dissémination, qui semble de plus en plus intentionnelle, du coronavirus qui a paralysé le monde entier à l’exception de la Chine. Et pourtant, partout dans le monde, aussi bien dans les pays occidentaux qu’ailleurs c’est « silence radio », mieux encore, plus on peut chanter les louanges de la Chine et plus on le fait.
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Dans sa dernière interview de l’année 2020 publiée dans L’Express du 23 décembre, le président Macron affirme : « Nous ne sommes pas un pays qui se réforme comme les pays anglo-saxons, scandinaves ou l’Allemagne, nous sommes un pays qui se transforme. Un pays très politique, perclus de passions contraires. C’est ce que j’aime profondément en nous. Cette tension créatrice ». On retrouve dans ces paroles un brin provocatrices et non dénuées de prétention, l’ancienne antienne de la singularité française. Un cliché invoqué par la plupart des politiques incapables de réformer ce pays. Car la France n’est pas forcément différente des autres. Bien sûr, elle a ses particularités, comme chaque pays au monde mais dont aucune ne justifie l’absence des réformes accomplies ailleurs avec succès, non seulement dans les pays cités par le président mais aussi au Canada, au Chili, en Australie ou dans l’Est de l’Europe…
La France se « transforme » parce que les politiques n’ont pas le courage de réformer. Ou ne savent pas le faire. D’ailleurs, plus loin dans l’interview, le président livre, probablement sans s’en rendre compte, LA clé de notre grosse machinerie maison : « … Car seul l’Etat protège in fine et seul l’Etat réconcilie liberté et égalité. » Tout est lié à l’Etat, à la décision politique, à l’interventionnisme. Les Français ont besoin d’être « protégés ». C’est la conviction intime de M. Macron. Dans cette même interview, il soutient que, grâce au deuxième confinement, « …nous sommes l’un des pays européens qui se porte le mieux face à cette épidémie à ce stade ». Faux, monsieur le président. Du moins si l’on en croit les chiffres (outils dont vous vous êtes beaucoup servi, pas toujours en toute bonne foi). Fin décembre, la France était le 5ème des 10 pays au monde comptant le plus de contaminations. Par rapport au nombre de ses habitants, elle déplore autant de morts que les Etats-Unis. Et aux Etats-Unis, beaucoup d’Etats n’ont pas confiné ou l’ont fait sur des périodes très courtes ou partiellement. Lors de ses vœux, M. Macron a réitéré une partie de ces propos et insisté sur son expression favorite, « tous ensemble » afin de s’en sortir. A l’IREF, nous ne faisons pas le même constat. Ce que nous avons trouvé de plus inquiétant en 2020 – nous l’avons dit et écrit plusieurs fois – c’est l’échec de l’Etat, pris complètement au dépourvu par la pandémie malgré son titre de champion du monde des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques. Ce que nous avons constaté avec effarement, comme tous les Français, c’est le délabrement et les dysfonctionnements de notre système hospitalier, qui bénéficie pourtant du plus important budget parmi les pays européens. Un système bureaucratisé, gangrené par les 35 heures et par le nombre record de fonctionnaires non-hospitaliers. Cela commençait à se savoir, c’est devenu dramatiquement flagrant avec la crise, mais M. Macron n’en dit pas un mot. Nous, si.
A l’IREF, nous avons aussi fustigé l’incapacité des politiques à prendre les bonnes décisions au bon moment. Les masques et les gels ont manqué jusque bien après le début de la pandémie et qu’a fait l’Etat ? Il a imposé un monopole sur la distribution ces produits au lieu de faciliter la concurrence. Qu’ont fait nos gouvernants ? Ils ont accumulé les décisions hâtives et, pour pas mal d’entre elles, incompréhensibles. On n’a pas fini de commenter les fermetures de bars, de restaurants et de petits commerces qui avaient tout intérêt à prendre mille précautions, les entassements dans les grandes surfaces, les transports, voire dans des manifestations, où les contrôles étaient quasi impossibles. Et nos décideurs se sont enferrés avec une belle constance, sans même remarquer que le secteur privé, lui, fourmillait d’idées et trouvait rapidement pléthore de solutions à la pénurie, en s’appuyant sur le marché et la concurrence. Autre constat réconfortant : l’innovation tendue comme un ressort a répondu presque instantanément à la crise en fournissant les moyens, dans tous les pays du monde, de continuer à travailler et mener une vie sociale. Pêle-mêle, citons le télétravail, les réseaux sociaux, Zoom, les paiements à distance et sans contact, les commandes et les livraisons en ligne et, surtout, la mise au point de nombreux tests, de nouveaux médicaments et des vaccins. Ce sont des individus, des entreprises, le marché et la concurrence qui ont rendu tout cela possible.
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Quand je lis un papier comme cela, c’est une bouffée de liberté que je respire à plein poumons et qui me rappelle le temps où les moutons vivaient dans les prés.
Peut-être préférez vous l’esclavage? C’est votre droit.
Ouin ouin, y’en a des qui font rien que danser pendant que nous on se soumet !
Permettez-moi, même si j’imagine que mon point de vue déplaira à certains, d’être littéralement atterrée par ce cinoche grotesque depuis 2 jours au motif que quelques teufeurs ont décidé de braver les mesures liberticides de l’ordre sanitaire ambiant.
Je me fiche totalement de savoir si ces gens sont des punks à chiens d’ultra-gauche ou de la planète Mars (d’ailleurs, j’aime bien les chiens et pour moi Punks not dead and will never be dead…).
Les couinements et pleurnicheries auxquelles on assiste sont révélateurs de la petitesse et de la bêtise du débat collectif auquel beaucoup se sont avec une grande facilité laissés réduire.
Cela fait des années qu’à chaque réveillon la racaille brûle des voitures, détruit, casse tout, gâche la fête, cela s’est évidemment reproduit partout cette année, mais non, le grand scandale, le gros bidule monté en épingle de toutes pièces afin de faire diversion mais aussi afin de galvaniser les moutons frileux dans leur obéissance ridicule aux prescriptions de l’ordre sanitaire, c’est que des jeunes aient décidé de faire la fête un 31 décembre.
Rien que le titre qui s’étalait partout le 1er janvier dénonçant les «fêtes illégales» (car, oui, nous vivons à l’heure ahurissante des «fêtes illégales», il faut quand même bien le voir pour le croire : fête = illégal), aurait dû mettre la nausée à tout le monde.
Mais non. Les moutons bien dressés bêlent, et avec cette petite touche de convoitise égalitariste si ridiculement propre à la mesquinerie hexagonale : «nous on a courbé l’échine mais pas eux, ouin ouin c’est trop injuste».
Le pire étant lorsqu’une xième toubib télévisuelle (qui visiblement n’a pas dansé depuis belle lurette et serait bien inspirée de s’y coller un peu) est venue réclamer des mises en prison pour les dangereux fêtards : pourquoi pas carrément le pal, le supplice public de la roue ?
Et la droite la plus bête du monde d’enfourcher son canasson préféré de «l’Ordre». Quel ordre, au juste ?
Moi je trouve ça très bien que des gens dansent et s’éclatent, et vive l’électro. Que je sache, ces jeunes n’ont pas emmené avec eux leurs grand-mères malades. Je ne vois donc pas le problème.
Quant aux lieux de convivialité et de vie nocturne, je réclame leur réouverture depuis le mois de mai, tant ils sont essentiels à l’équilibre psycho-social.
Il conviendrait donc non pas de réclamer à cor et à cris que tout le monde soit tiré vers le bas et l’hystérie sanitariste, comme on aime tant à faire en France, mais que tout le monde retrouve ses libertés normales.
Mais cela, c’est visiblement trop demander.
Pendant ce temps, après nous avoir bassinés sur un pseudo-complotisme de foire, on a réussi à vacciner Mauricette qui n’était même pas au courant et 2 ou 3 personnes qui passaient par là…
Quant aux racailles de la Saint-Sylvestre, elles dorment en paix, leur habituelle besogne accomplie.
Bon week-end quand même
Papier pour ceux qui en veulent encore plus de répression.
Une fête illégale rassemblant 2500 personnes toujours en cours en Bretagne
EN IMAGES – Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave. Pour le réveillon, plusieurs rassemblements illégaux ont été organisés dans toute la France.
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 10:09, mis à jour hier à 23:40
A Lieuron (Ille-et-Vilaine), quelque 2500 personnes participent à une fête illégale. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Une fête de 2500 personnes encore en cours en Bretagne
Faisant fi des forces de l’ordre, des centaines de jeunes, parfois étrangers, collés les uns aux autres, s’éclatent sur de la techno: depuis jeudi soir, une fête illégale bat son plein dans des hangars désaffectés à Lieuron (Ille-et-Vilaine), une vision «surréaliste» pour les riverains en pleine épidémie de Covid-19. La préfecture a comptabilisé 2500 personnes vendredi matin, mais de nouveaux arrivants marchaient dans l’après-midi vers les lieux de la fête après en avoir entendu parler dans les médias, selon un photographe de l’AFP. «Face à des individus très violents, j’ai pris la décision de les laisser s’installer, et de contrôler la zone», avait déclaré Emmanuel Berthier, le préfet de la région Bretagne, également sur BFMTV.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave, selon son entourage. Vers 20h30, sur place, la fête continuait au son de la musique techno, tandis que des gendarmes, postés aux rond-points environnants, empêchaient de nouveaux participants de se rendre à la rave, a constaté un photographe de l’AFP présent sur les lieux. «Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent. Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de 200 PV déjà relevés», indiquait la gendarmerie sur son compte Twitter. Interrogée sur BFMTV, la porte-parole du ministère de l’Intérieur Camille Chaize a souligné que les forces de l’ordre avaient prioritairement «figé» la situation, bloquant les entrées et dressant des contraventions («pour non-port du masque, consommation de stupéfiant, ou participation illégale à une fête») aux sorties du lieu du rassemblement.
À VOIR AUSSI – Nouvel An: une fête sauvage organisée dans le sud de Rennes
Nouvel An: une fête sauvage organisée dans le sud de Rennes
Une fête illégale rassemblant plus de 2500 personnes toute la nuit a eu lieu dans le village de Lieuron, en Ille-et-Villaine. Les gendarmes ont fait face à l’hostilité des personnes sur place qui ont incendié un de leurs véhicules.
Au son d’une techno proprement assourdissante, des dizaines de «teufeurs» se lâchaient encore vendredi, les pieds dans la boue dans un vaste hangar industriel en tôle et en parpaings, où une banderole «Happy 2021» a même été déployée. Très peu portent le masque. À l’extérieur, de nombreux fêtards, essentiellement des jeunes, déambulaient, certains marchant une bouteille d’alcool à la main ou allant se restaurer dans l’un des stands présents. Les personnes présentes interrogées par l’AFP déclarent vouloir rester jusqu’à demain dimanche, certains jusqu’à mardi. Des secouristes ont notamment été déployés sur place pour distribuer gel et masques «afin de limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement» qui a été interdit par arrêté préfectoral mais «très peu respectaient les gestes barrières».
Les gendarmes ont tenté jeudi soir «d’empêcher cette installation et ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs», selon un communiqué. «Au cours de cette manœuvre, un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», précise cette même source. La préfecture précise que le parquet a ouvert une enquête, notamment pour ces faits et pour «organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical».
De très nombreux jeunes participants expliquaient qu’ils avaient été guidés par une irrépressible envie de «liberté» alors que le confinement leur pèse considérablement. «Jusqu’à maintenant ça va, mais comment ça va se passer s’il faut les déloger ?», s’interroge une riveraine, en train de prendre un café sous un froid soleil avec des amis, et regardant des dizaines de fêtards, au look souvent excentrique, défiler devant elle. «C’est assez surréaliste», abondait une autre habitante du hameau. Certaines tensions étaient palpables, notamment envers les journalistes dont la présence n’était pas forcément appréciée sur le lieu de la rave.
Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) estimait sur son compte Twitter que «ce rassemblement de zadistes» faisait «honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts. Puisse l’autorité judiciaire leur faire comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L’Etat doit rétablir l’ordre public immédiatement».
Des célébrations illégales à Marseille, en Moselle, en Île-de-France
D’autres célébrations clandestines ont été recensées à travers le pays, comme à Marseille, où 300 personnes ont été dispersées par les forces de l’ordre, selon des sources policières, et Réding (Moselle), où une rave-party a rassemblé 150 personnes sur un ancien site militaire.
En Ile-de-France, une dizaine de fêtes «sauvages» au total ont été recensées, selon des sources policières. En Seine-et-Marne, près de 120 personnes ont été verbalisées pour avoir célébré l’entrée dans l’année 2021 dans un hangar désaffecté de la zone industrielle de Chelles. Quatre personnes, dont le vigile et le DJ de la soirée, y ont été entendues en audition libre dans le cadre d’une enquête ouverte pour «mise en danger de la vie d’autrui» et «travail dissimulé».
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