Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Naguère il fut un temps, pas si lointain, où Bercy affirmait, juré craché, que les contrôles fiscaux n’étaient jamais initiés suite à une lettre de dénonciation, que, parole de contrôleur fiscal, les missives de ce type allaient directement à la poubelle.
Ceux qui en ce temps là, comme moi, dénonçaient les délations de toutes sortes précédant les meurtres fiscaux étaient traités de dérangés à tendance paranoïaque lourde.
Tout ça pour ça… Et ben mon vieux !!!
Récapitulons.
Bercy dispose déjà d’indicateurs patentés en la personne des banquiers, des experts-comptables, des associations de gestion agréées, des notaires, des entreprises de téléphonie, des loueurs, liste non exhaustive.
L’ambiance est déjà lourde de se savoir ainsi à poil chez tous ces gens.
Ce n’est pas suffisant.
Aujourd’hui, à coup de pots de vin généralisés, Bercy lève les “milices fiscales”, la vache….
Vous vous dites: “alors là, ça va chier”.
Mais non, mais non, dit Bercy, vous broyez du noir. N’allez pas imaginer le pire.
Prenez en compte notre légendaire délicatesse, notre souhait de justice que tout le monde connaît.
Pensez-donc, nous vérifierons la qualité des informations. Pas la probité des informateurs, faut pas pousser non plus.
Rendre publique la liste des miliciens délateurs ? Heu, non, ce n’est pas prévu.
Dommage, le jour férié, à venir, de la Sainte Délation, la population aurait pu les fêter, rendre hommage à leur civisme, à leur sacrifice, au temps consacré par eux à cette courageuse tâche de dénonciation.
Prévoir une décoration type “légion d’horreur” pour les miliciens les plus méritants ? Ce n’est pas encore prévu, mais pourquoi pas ? Il parait que Sapin y pense.
Évidemment, une amicale des miliciens délateurs, et des anciens miliciens délateurs, sera mise en place. Elle sera subventionnée et bénéficiera d’avantages fiscaux, de voyages organisés et d’accès illimités aux magasins en duty free.
Il faut bien comprendre que les miliciens délateurs vont être la force vive de notre pays et seront traités comme telle. C’est sur eux que le pays se reposera.
Ils seront partout, nul n’échappera à leur vigilance.
Les vrais français ce seront eux, nous leur devrons les privilèges qu’accordent habituellement les sociétés à ces rouages essentiels : logements protégés, écoles spécifiques pour leurs enfants, priorité dans les spectacles et les magasins, emplois réservés etc…
Certains, pour de très grosses dénonciations, pourront recevoir des rentes à vie.
Vous voyez, rien d’extraordinaire, tout va bien se passer. Nous n’avons aucune inquiétude.
Sauf, peut-être, un manque de personnel pour la masse colossale d’informations que nous allons recueillir à l’occasion de ce formidable mouvement de civisme.
Alors là, pas de problème, nous embaucherons, et, préférentiellement, des miliciens délateurs.
L’avantage sera double, pour nous la certitude de leur mentalité propice à notre activité, pour eux le confort du statut de fonctionnaire de Bercy — avec tous ses passe-droits — que chacun connaît.
Bercy et la France, en créant la milice fiscale, prennent un avantage déterminant sur les autres pays du monde.
Encore une fois, après la Sécurité Sociale que tout le monde nous envie, nous allons nous retrouver en modèle social pour le monde entier.
Messieurs Cazeneuve et Sapin, qui ont eu conjointement cette idée de milice fiscale, n’en souhaitent aucune gloire. Bien au contraire, ils la dédient à la promotion Voltaire, très modestement.
Gageons que les français sauront quand même se souvenir d’eux et, qu’en son temps, ils feront en sorte de leur renvoyer l’ascenseur que cela mérite.
Bien cordialement. H. Dumas
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Nul ne peut prendre à l’homme plus que sa vie, hélas nombreuses sont les théories fumeuses ou les croyances vermoulues qui le tentent, voire l’exigent.
Pour moi cela reste le plus grand de tout les mystères. Quelle pensée peut justifier une telle finalité ? Comment ceux qui l’envisagent peuvent-ils imaginer y échapper eux-mêmes ?
Et pourtant, autour de nous, ce ne sont que sentences de mort pour un oui ou pour un non, décrétées à l’emporte-pièce, comme si la mort des autres était quantité négligeable.
Enfermer, ruiner et in fine tuer, ils n’ont que ça à la bouche. Tous les motifs sont bons.
Touche pas à mon fric, mon pétrole, mes femmes, mon air, mon eau, sinon t’es mort. Pense comme moi, crois comme moi, donne ton fric, ta bagnole, ta maison, sinon t’es mort. Trie tes déchets, mange et pète bio, te chauffe plus, t’éclaire plus, régresse, n’aie plus ou pas d’ambition, retourne à la campagne, mange pas de viande, sinon t’es mort. Casse ta bagnole, marche à pied, prends le bus, sinon t’es mort. Sors ton drapeau, défile, pleure, rie, chante quand on te le dit, sinon t’es mort. M’emmerde pas et donne moi tes affaires, sinon t’es mort. Ferme la, sinon t’es mort. Et surtout, te casse pas, sinon t’es mort.
Où est le trou de souris où sont massés ceux qui envisagent de résister ? Donnez-moi l’adresse, ça urge.
Ce matin le ciel était bleu, la mer plate comme ma main, pas de vent, pas froid, un miracle quoi. Sur mon vélo je pensais au Maréchal.
Je me disais, voilà un mec qui a expédié des milliers d’autres mecs se faire trouer la peau à Verdun, peut-être ça l’a marqué. Alors, en 1940, il signe la paix. Mais en réalité, la vie des autres, il continue à s’en foutre. C’est les juifs qu’il expédie maintenant ad patres, il a juste changé de cible. Mais attention, c’était un démocrate, il a agi avec l’accord de la majorité du pays. Trop fort. Y en a qui l’aiment encore. Les revoilà.
Ce goût pour le sang des autres me débecte.
Aussitôt une question s’impose : peut-on résister sans tuer à son tour ? C’est difficile à affirmer et sans doute encore plus difficile à mettre en œuvre.
Clausewitz pensait que la guerre ne peut avoir pour finalité que l’élimination totale de l’adversaire. Je suppose qu’il parlait de toutes les guerres, militaires évidemment, mais aussi économiques, philosophiques, religieuses, politiques. Sacré programme.
En fait l’idée de guerre, le mot même guerre, devraient être bannis de l’humanité. Pas facile.
Une chose importante.
Pour qu’il y ait une guerre, il faut être au moins deux. En dehors des schizophrènes, qui ont justement à affronter une guerre interne entre leurs multi-personnalités, les hommes se font rarement la guerre à eux-mêmes.
Nous avons là un début de piste.
Si l’un des combattants refuse le combat, plus de guerre possible. Oui mais, celui-là ne gagnera que sa disparition sans combattre, car que peut-il face à celui qui l’agresse ?
Y a un mec, isolé au départ, qui a dit : “tends l’autre joue”.
C’était pas con, mais il y a laissé la peau. Pour lui, pas grave il est ressuscité, mais pour nous rien n’est moins sûr.
Le problème reste donc entier.
Quand le ton monte, quand les clairons s’entrainent, quand les tribuns se la pètent, quand les drapeaux sortent, la guerre n’est pas loin.
Quand la guerre éclate, il s’agit avant tout d’une énorme coupure collective d’imagination.
Car, entendons-nous bien, il n’y a que la mort des autres qui indiffère, chacun par ailleurs est très attentif à la sienne, prêt à tout pour épargner sa propre vie.
Donc, il faut à un moment que l’imagination collective arrive à se convaincre qu’elle pourra tuer les autres sans qu’elle-même soit susceptible de passer de vie à trépas, alors que l’histoire prouve que cette hallucination est irréaliste, que la guerre tue aveuglément des deux côtés. Nous avons bien là une imagination en panne totale.
Il y a donc une piste
Il s’agit d’éviter la panne collective d’imagination. Il faut donc éradiquer les drogues qui portent atteinte à l’intégrité de l’imagination, ou qui ralentissent son fonctionnement.
La principale, évidemment, est la propagande et le déficit d’immunité — qui lui permet de se répandre telle une épidémie mortelle — que provoquent la naïveté et la confiance.
L’urgence est donc de promulguer une loi anti-propagande.
Mais oui, mais oui, c’est possible. Je ne sais pas trop comment, mais en y réfléchissant on trouvera la solution.
Il n’y a pas de guerre sans que préalablement la propagande ait motivé les belligérants. Je ne crois pas à la violence naturelle des hommes, mais je crois à la possibilité d’attiser cette violence par le mensonge et la propagande, jusqu’à son stade ultime qui est la guerre.
Une société de paix serait une société qui interdirait et sanctionnerait la propagande fauteuse de guerre.
Par exemple :
Affirmer à un auditoire ignare de la question que des sauvages tuent et assassinent sans raison, mais que ce n’est pas grave, que l’on va s’en débarrasser juste en les bombardant, qu’ils seront morts et nous RAS : c’est de la propagande.
C’est l’engrenage de la guerre.
Dans ma société, où la propagande serait interdite, ceux qui rependraient cette propagande seraient gravement punis.
Vous dites ? Ce n’est pas demain la veille. Ouais, peut-être.
Si votre concurrent vous gêne, plutôt que de faire preuve d’innovations, balancez le à Bercy. Si votre patron vous refuse une augmentation, balancez le à Bercy. C’est plus rapide, ça peut rapporter gros et les français, en plus, applaudiront. Mieux que le Loto. Bercy voudrait même leur donner le titre de lanceur d’alerte.
Super, la vilenie deviendra une vertu! Mon Dieu, jusqu’où ira Bercy? La délation , cela ne vous rappelle pas certains régimes passés (ou actuels)?
Vous trouverez ci-dessous un petit article, paru ce matin, sur le net, de Damien Durand dans le Figaro Economie:
Publié le 04/12/2015 à 06:00
Le Trésor public pourrait officialiser le paiement de ses indics
Bercy plancherait sur un texte encadrant une pratique critiquée et pour l’instant assez confidentielle.
Ils avaient été retirés de l’arsenal fiscal, ils pourraient bien faire leur retour. Ils? Les aviseurs fiscaux rémunérés, que l’on compare fréquemment à des «indics». Autrement dit, des particuliers qui, moyennant finances, informent l’administration fiscale sur les agissements de certains contribuables indisciplinés.
Pratique occulte
Selon une information du magazine Challenges, le ministère de l’Économie et des Finances prépare «un texte visant à réintroduire la possibilité de payer ces informateurs. Une pratique tombée officiellement en désuétude depuis une décennie, même si elle existe toujours explicitement dans le domaine des douanes, et officieusement dans le domaine de la fiscalité générale. «Ce type de délation persiste, et concerne d’ailleurs plus les entreprises que les particuliers. Typiquement, c’est le cas du comptable en désaccord avec son patron, voire en cours de licenciement, qui va dénoncer son entreprise. Officiellement, les autorités affirment qu’elles ne prêtent aucune attention aux dénonciations anonymes. Mais un arrêt de la Cour de cassation en octobre 2007 reconnaît la recevabilité d’un témoignage anonyme. Il y a donc une grande différence entre ce qui est affirmé aujourd’hui, et la réalité», confirme au Figaro Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’Institut de recherches économiques et sociales (IREF).
«La motivation la plus fréquente, c’est la vengeance»
Quant à la question sensible de la rémunération d’une dénonciation (que l’administration fiscale appelle pudiquement un «signalement») donnant suite à un redressement, une source proche de l’administration fiscale nous confie que «cela tourne autour de 10% du redressement total. Mais l’estimation reste difficile, tout est décidé de façon discrétionnaire, et l’administration ne communique jamais dessus. Mais, par expérience, très peu de dénonciations s’expliquent par l’appât du gain. La motivation la plus fréquente, c’est la vengeance».
«Lanceur d’alerte» ou délateur?
La démarche de Bercy pourrait-elle apporter un peu plus de transparence dans cette pratique? Si l’officialisation sera en théorie efficace en limitant les demandes de paiement «au noir» par les commerçants ou artisans à un cercle restreint de clients «sûrs», elle est loin d’être une solution optimale. Outre l’initiative du ministère, le député socialiste du Cher Yann Galut, pourfendeur de la fraude fiscale, souhaite, parallèlement déposer une proposition de loi, qu’il a présenté publiquement le 3 décembre, qui rémunérerait les informations d’un «lanceur d’alerte». Statut que revendique par exemple Hervé Falciani, l’informaticien à l’origine duSwissleaks. L’élu souhaiterait la mise en place d’un fonds qui remplacerait le système actuel des primes.
«La limite est floue entre le “lanceur d’alerte” et la délation, qui peut parfois être infondée. Cela peut être la source de dénonciations entreprises uniquement pour porter préjudice à quelqu’un en lui imposant un contrôle fiscal chronophage, qui peut même lui coûter de l’argent en recours à des conseils financiers» s’inquiète Jean-Philippe Delsol qui craint «qu’au nom de l’efficacité fiscale, on créé une société de défiance généralisée». D’autant que si le système actuel est occulte, il a au moins le «mérite» d’être méconnu, voire réservé à des initiés ayant des contacts auprès du Trésor public. Le nouveau système qui se dessine, lui, sera sans aucun doute encouragé par les autorités fiscales et certains représentants politiques. Avec à la clé, le risque de voir exploser le nombre de signalements.
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Oui, Tapie a probablement dopé ses coureurs cyclistes, acheté des matchs à l’OM, et fait encore bien pire dans ses affaires.
Tapie est un gros mal élevé, mais Tapie est la vie, la vraie vie avec sa dose incontournable de vulgarité.
Nul ne doute de son énergie, de sa capacité à entraîner des hommes de qualité dans son sillage, de son imagination à la fois fertile et pragmatique dont l’affaire Adidas fut le point culminant.
Tapie s’affiche en requin, mais il n’aurait pas pu réaliser tout ce qu’il a réalisé sans d’abord donner, donc Tapie est généreux.
Tapie a perdu, lourdement, définitivement, l’époque n’est pas à la vie.
Le Crédit Lyonnais c’est la mort. C’est l’oligarchie dans toute sa splendeur. Pas de place pour l’imagination, pour la passion, pour l’idéal. Tout au Crédit Lyonnais n’était que combinaisons froides, apparence, obéissance aveugle aux ordres politiques, les faveurs en guise de mérite.
Le Crédit Lyonnais a coûté des milliards aux français, ils le préfèrent à Tapie qui ne leur a rien coûté et les a régalés gratuitement.
Oui mais Tapie est mal élevé, le Crédit Lyonnais si bien élevé.
Les français sont sûrs que Tapie est malhonnête, alors que pour eux le Crédit Lyonnais ne peut qu’être vertueux, ils lui confiaient leurs sous qu’ils n’auraient jamais confiés à Tapie.
La messe est dite.
Le choix de la France est celui de la mort, de l’apparence de la sérénité, du repos éternel, du silence définitif.
Tapie disparaît, avec lui la vie et son cortège d’excès, de vulgarité, qui accompagne l’exubérance de la jungle.
La France ne se veut pas l’Amazonie qu’elle prétend protéger, elle se veut le cimetière d’Omaha Beach que pourtant elle visite rarement.
Ainsi va la France, morbide, perverse, le dos à l’avenir, honteuse de son ancien amour pour la liberté, de sa tolérance pour ses faux pirates ses vrais explorateurs. Aujourd’hui, elle se veut froide, distante, bourgeoise, cultivée, hautaine, alors qu’elle n’est qu’injuste et en faillite, comme le Crédit Lyonnais.
Bien amicalement. H. Dumas
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On l’a dit, on le répète : la situation est grave parce que l’austérité frappe la France de plein fouet, pif, paf. Partout, les élus, âpres à la dépense et conscients de leur énorme responsabilité si un déficit trop gros venait à obérer les finances publiques, font assaut d’inventivité pour tailler dans les services obèses, couper les charges indues et affûter les budgets au plus près.
Bien sûr, cela provoque de la grogne, des cris et des grincements de dents chez ceux qui sont les premiers touchés par ces mesures courageuses. Ainsi, le ministère de la Culture a-t-il pu mesurer les difficultés à assécher les robinets d’argent public et l’impitoyable dureté des éléments se déchaînant sur le monde des Arts a même fait l’objet d’une carte dédiée. Dans les collectivités territoriales, la main ferme de l’État refuse d’ouvrir un peu la bourse publique, et les élus locaux sont donc confrontés à de douloureuses décisions et doivent faire preuve de créativité pour dégager des marges de manœuvre et faire des économies. Il faut dire que d’après la Cour des comptes, ces collectivités n’ont encore fait que peu d’efforts pour réduire leurs dépenses de fonctionnement (notamment en personnel). Serrer la vis s’impose donc avec urgence pour redresser les finances du pays.
Et les résultats sont là ! Grâce à ces mesures inédites dans un pays jadis habitué à la dépense, Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, a eu le plaisir d’annoncer que la masse salariale des collectivités locales avait bondi de 4% l’an dernier après une progression de 3.1% en 2013 ce qui est très … heu… Bondi ? Quoi ? Hein ?
Vous voulez dire qu’en cette période de disette budgétaire et alors que le déficit de l’État pour cette année ne devrait pas être inférieur à 70 milliards d’euros, nos élus sont infoutus non seulement d’arrêter les embauches, non seulement n’arrivent pas à se contenter d’embaucher autant que l’année précédente, mais qu’ils sont infoutus de s’empêcher d’augmenter encore le nombre d’embauches d’une année à l’autre ?
Non ! Ce n’est pas possible. Si cela se savait, cela déclencherait, à n’en pas douter, un mouvement de grogne sans précédent chez ces Français qui payent, chèrement, ce genre de gabegies.
Et alors qu’on entend partout l’orchestre philharmonique d’instruments à vent, pipeaux et flûtes de l’Élysée, jouer sa célèbre rhapsodie « On fait 50 miyards d’économies », il est impensable de lire en parallèle que les dépenses publiques ont encore augmenté, pour atteindre 57.7% des richesses produites, un chiffre jamais atteint auparavant.
Pourtant, pourtant, rappelez-vous, on a bien dit partout que l’austérité frappe les Français ! On a même entendu, partout, sur les plateaux télé, à la radio, on a lu dans moult éditoriaux d’une presse massivement subventionnée que la crise obligeait des économies dans les services publics (que le monde nous envie) à tel point que ces services sont menacés au moment même où les Français en ont le plus besoin (bien sûr) !
Nous aurait-on menti ? Nos élus nous bobarderaient-ils le visage sans vergogne ? Ne se foutrait-on pas un petit peu de notre gueule ?
Oh, ce serait du populisme que dire ça. Il semble évident que, derrière les masses ventripotentes qui siègent à l’Assemblée et au Sénat se cachent des hommes et des femmes respectueux des Français et de leurs finances, qui n’ont à cœur que le bien-être du contribuable si souvent mis à mal. D’ailleurs, c’est précisément pour cela que jamais, ô grand jamais, ces élus ne voteraient, en pleine crise, une loi pour augmenter encore (encore !) les indemnités de certaines catégories de hauts fonctionnaires.
Apparemment, même en période de crise, on peut être élu de gauche, qui pense au peuple qui trime, ou de droite, qui fait attention aux deniers publics, et voter dans une belle décontraction une augmentation pour des hauts fonctionnaires alors qu’il est plus que temps que toute augmentation, toute nouvelle embauche soit parfaitement et totalement proscrite.
Mais à bien y réfléchir, peut-être que ces votes d’augmentations, peut-être que ce dénides uns et des autres (Delaunay, qui estime sans rire que « L’État et les collectivités sont générateurs d’emplois » ou Philippe Laurent, président de la Commission des finances de l’AMF, Association des maires de France, qui rétorque simplement qu’« Il ne peut pas en 2014 y avoir 4% de progression de la masse salariale »), peut-être que cette parfaite déconnexion avec la réalité explique assez bien le constat sans échappatoire possible que, non, non, l’austérité n’a toujours pas commencé en France ?
Peut-être cette préoccupation à continuer le train-train quotidien des dépenses fumistoïdes, des gabegies décontractées et le déni douillet qui les accompagne expliquent-ils que non, loin s’en faut, le gouvernement, les politiciens et les administrations sous leur responsabilité ne font absolument pas ce qu’il faut, et ont même la furieuse tendance à accroître le problème ? Par exemple, alors que tous ceux qui ont encore un contact avec le réel ont bien compris que l’un des gros problèmes qui plombent le pays est le poids des charges, comment interpréter un petit amendement ajouté lors du vote de la loi de finance de Sécurité sociale pour 2015, petit amendement qui ouvre grand la porte à l’obligation de payer des cotisations pour les gérants minoritaires non salariés ? Tout comme les centaines de bonnes idées précédentes (depuis la loi Macron jusqu’à la loi Consommation en passant par d’autres), toujours motivées par les meilleures intentions, et déclenchant toujours les pires catastrophes, comment ne pas voir ici à l’œuvre une bonne dose de crétinerie ou un désir pervers d’emmerder encore un peu plus certaines personnes ?
Comment ne pas voir, devant l’accumulation de ces débilités néfastes, que nos élus sont maintenant prêts à raconter n’importe quelle bêtise pour faire perdurer la situation tant qu’elle leur est profitable ? Comment ne pas voir leur déni, et comment ne pas voir qu’au final, … ce pays est foutu ?
Partager la publication "Ah bon, on est à l’os ? Ah bon, on fait ce qu’il faut ? par H16"
Cette vidéo inaugure un cycle de vidéos qui donneront la parole aux victimes. Nous mettrons en place l’année prochaine un numéro vert qui vous permettra de nous signaler votre situation. Nous viendrons chez vous faire une vidéo si votre cas s’inscrit dans la vague de terreur que Bercy fait volontairement déferler sur notre pays.
Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling
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Inutile de se prendre la tête, rien n’est plus simple, plus naturel, plus ordinaire que le socialisme.
Tout tourne autour de l’idée de responsabilité.
Chacune des situations dans laquelle l’homme se trouve est la suite implacable d’évènements dont quelque chose ou quelqu’un est responsable.
La difficulté tient au fait que cette responsabilité, bien que toujours existante, ne peut pas, la plupart du temps, être attribuée. Ici certains placent le hasard, Dieu ou les Dieux, ou toute autre solution visant à donner une explication à une responsabilité indéfinissable, inconnue, et à la maîtriser.
Il n’en reste pas moins qu’une part de cette responsabilité, même si elle est infime — disons 20% pour donner un chiffre, mais sans doute moins — peut être parfaitement attribuée, dépend directement d’une décision humaine.
C’est cette part de responsabilité définissable qui fait la grandeur de l’homme, qui induit la morale, qui inspire l’idée du bien et du mal, en un mot qui structure la vie de l’homme sur terre, sa liberté de choix, donc sa liberté tout court.
Parallèlement, l’énorme part de la responsabilité non attribuable a, du fait de son volume, des incidences beaucoup plus conséquentes sur les hommes que celle qui découle de leurs actions volontaires, de leur responsabilité attribuable.
Ces conséquences sont évidemment acceptées quand elles sont favorables, inversement elles ne sont pas souhaitées quand elles sont défavorables.
Or, elles sont souvent défavorables.
Aussi, depuis la nuit des temps, il se lève des escrocs qui prétendent pouvoir gérer, par la soumission de l’esprit ou par l’organisation matérielle, le rythme et le résultat des évènements à responsabilité inconnue.
Le préalable qu’ils exigent systématiquement à leur prétention de gérer l’impondérable et ses responsabilités est que nous leur confions la gestion de l’intégralité de nos actions, y compris celles qui seraient normalement de notre propre ressort.
En réalité le marchandage est le suivant : “Le groupe auquel nous vous conseillons – ou nous vous imposons — d’adhérer sera en mesure de faire en sorte que les évènements dont vous n’avez pas la maîtrise, dont vous ne connaissez même pas l’origine, soient maîtrisés par nous et de ce fait vous épargnent, ne vous soient pas hostiles. En échange de quoi, vous nous confiez la maîtrise de votre libre arbitre, de votre parcelle de pouvoir personnel. Alors, pour vous, la vie ne sera que plaisir et absence totale de responsabilité.”
Le socialisme n’est que le énième avatar de ce marché de dupe, où l’individu est dépossédé de son libre choix au motif fumeux avancé de la maîtrise de la part de notre humanité qu’en réalité personne ne peut maîtriser. Rien de bien nouveau.
Les conséquences du socialisme
Une fois que l’homme a perdu son libre arbitre pour ne pas avoir à assumer les responsabilités qu’il ne saurait gérer, il s’aperçoit de deux choses :
– L’ingérable reste ingérable, sa vie a toujours sa part de mystère, ses hasards catastrophiques ou heureux.
– La perte de son libre arbitre — même s’il était infime — enlève tout sens à sa vie.
C’est ce deuxième point qui ronge toute société socialiste, qui ronge notre société au socialisme bivalent. Socialisme de droite et de gauche puisque les deux vendent la même chose : “donnez-nous votre liberté, nous vous garantissons le bonheur”.
Tout le monde le comprend, l’objectif unique de ces escrocs de l’émotion est le pouvoir qui leur est confié à l’occasion de ce marché de dupe.
Il y a ceux qui sont conscients de cette situation, qui n’avaient pas naturellement envie de gérer leur part de libre arbitre, qui pensent faire une bonne affaire en l’abandonnant contre la sécurité collective qui leur est promise. Siècle après siècle ils courent de déception en déception. Mais, comme il s’agit de générations différentes l’oubli fait son œuvre, et ils sont toujours gaillards pour se ramasser une nouvelle fois.
Il y a ceux qui n’ont pas compris la combine et qui croient posséder encore leur liberté. Ce sont ceux-là qui souffrent le plus. Ils s’imaginent libres de leur petit espace de choix personnel, ils pètent un câble lorsqu’ils comprennent le piège.
La plupart du temps, ensuite, la résignation prend le dessus jusqu’à ce que l’ambiance globale se déstabilise. Alors là, ils deviennent dangereux.
Ils composent une foule qui, finalement, n’a jamais eu l’occasion de tester les conséquences d’agir au titre de son libre choix, qui est incapable de concevoir ce qu’est une responsabilité, qui ne différencie plus le bien du mal.
Le socialisme, qui a pris le pouvoir total, leur a fabriqué une liste de “libres choix imposés” qui leur sert d’ersatz de personnalité. Cela va de la préservation du climat à celle des patois ou des faux défavorisés – parce que s’occuper des vrais c’est évidemment plus compliqué et plus contraignant – jusqu’au prosélytisme le plus primaire qui fait d’eux de bons petits soldats uni-penseurs.
Pendant ce temps, les réfractaires sont à l’état sauvage.
Les sauvageons que nous abritons en banlieue ou ailleurs ne sont pas le fruit unique d’une religion, ni plus ni moins con qu’une autre, ils sont d’abord passés par le néant, l’éradication, de leur libre choix en 18 ans d’Education Nationale Socialiste.
N’ayant pas adhéré, pour diverse raisons, aux “libres choix imposés”, leur propre libre choix est en friche. Rien ni personne de responsable autour d’eux pour étalonner leur propre sens des responsabilités.
Le drame
Malheureusement, le socialisme ne génère pas que ces sauvageons, somme toute marginaux, il génère plus globalement l’idée que son échec pourrait n’être qu’un simple problème de personne ou d’obédience, mais que le principe d’abandonner la maîtrise difficile de son libre arbitre reste possible, qu’obtenir en échange un bonheur tranquille est réalisable. Qu’il suffit, tout en gardant le même principe, de changer les hommes ou les incantations.
C’est ainsi que le socialisme est le seul initiateur, en plus des sauvageons, du Front National. Un exploit dont nous paierons la facture. Front National = socialisme puissance dix.
Car, hélas, ce n’est pas demain que le libéralisme, qui implique l’acceptation pour chacun de son libre arbitre et de ses conséquences, verra le jour.
L’ambiance actuelle ne permet pas de penser que la société puisse prendre le chemin de la liberté et de son corolaire la responsabilité.
Au contraire, elle s’engage, à fond la caisse, vers celui de l’aliénation, de la dépendance, de l’échec pour tous, avec simplement un renouvellement des cadres escrocs.
Bien cordialement. H. Dumas
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Nous y sommes enfin.
L’état d’urgence, ovationné par notre bon peuple, sonne la fin, soi-disant provisoire, de notre Etat de Droit.
Lorsque les pleins pouvoirs sont donnés à une administration, celle-ci se dégage des « contraintes », c’est-à-dire des preuves, exigées par des juges ou des tribunaux civils.
Prenons l’exemple des pleins pouvoirs de l’Administration de Bercy.
Elle les exerce depuis des décennies, sans contrôle réel (ce qui est le principe même des « pleins pouvoirs »), ce qui nous donne un recul plus que suffisant pour l’apprécier. Nous, les « Fameux Fraudeurs Fiscaux », nous savons ce que veut dire la dictature de cette Administration.
Nous la vivons depuis des dizaines d’années, sans que cela ne dérange la grande majorité de nos concitoyens qui croient en profiter (alors qu’ils n’en récoltent que des miettes, la grande majorité s’évaporant par l’opération du Saint Esprit) grâce à une propagande efficace et démago.
Pauvres français, s’ils savaient qu’ils adhèrent sans restriction à la ruine de leur pays (et à la leur propre) en applaudissant (des deux mains) à la suppression des forces vives de leur pays.
Trop d’impôts, de taxes, de charges font crouler les PME, sans oublier un code du travail, obsolète, complétement dépassé et tentaculaire.
Ce qui automatiquement, en tuant les entrepreneurs, fait augmenter le chômage.
CQFD.
Il ne faut pas sortir de Polytechnique pour comprendre que 2+2 font 4, calcul que ne savent pas résoudre nos chers (très chers) énarques, toutes tendances confondues.
Ceux-ci sont apparemment formés pour dépenser sans compter, (puisqu’ils ne savent pas compter) l’argent public, pas pour l’économiser ou pour faire en sorte de rendre nos PME performantes.
Ca, ils ne savent pas faire et ils s’en foutent comme de l’an 40…
Là-dessus se rajoute la dictature de l’Administration Fiscale, car il s’agit bien d’une dictature pure et simple. Comme toute dictature classique, elle suit ses propres règles (concoctées sur mesure) avec ses agents « assermentés », protégés sans aucune réserve par leur hiérarchie qui avalise les yeux fermés leurs redressements abusifs pour atteindre leur C.A. Cette administration a sa propre justice qui ne désavoue pratiquement jamais leurs exactions.
Sa justice s’appelle d’ailleurs Justice Administrative.
Pas besoin d’avoir Bac+10 pour comprendre ce qui vous y attend en cas de conflit fiscal avec leur maison mère.
Juges et « Rapporteur Public » sont issus de l’ENA (ENA qui, bien sûr, dirige sans partage Bercy) ou de l’Administration fiscale, ce qui revient plus ou moins au même.
Cela a un fumet de justice d’exception, style inquisition ou royale des temps anciens (que l’on croyait révolus), avec des « juges » nommés par eux.
Les loups ne se battant pas entre eux (vieux proverbe bien de chez nous), vous serez inexorablement passés à la moulinette de la « Justice Administrative » et recrachés en lambeaux. Les dictatures administratives se sont toujours méfiées des tribunaux civils indépendants qui ont l’outrecuidance de juger sur les preuves.
Quand les preuves se résument à des raisonnements sans fondements mieux vaut les éviter et attendre le T.A.
C’est plus sûr.
Lorsque le fisc envoie en correctionnel un contribuable « fraudeur », il leur faut sortir des vraies preuves.
Ce n’est pas vraiment évident pour eux.
S’il est reconnu innocent par le Tribunal Correctionnel où eux même l’ont envoyé, Bercy reste discret et n’observera pas ce jugement.
Il attend son heure et le T.A qui remettra les pendules à son heure.
Je le sais je l’ai vécu.
Revenons à notre Etat d’Urgence momentanée, quoique trois mois c’est quand même très long.
Ce n’est plus la Justice qui décide des perquisitions, mais nos préfets (issus de l’ENA. Tiens encore Elle !)
Sur quels critères ?
Mystères et boules de gomme.
Bref, en 10 jours ça déboule tous azimuts
1616 perquises, soit plus ou moins une petite moyenne de 130 à 150 par jour.
Nobody d’arrêté (à ma connaissance).
290 mecs assignés à résidence.
266 armes saisies.
Ce n’est vraiment pas un gros score.
Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Je dirai même que c’est minable, mais comme je suis un bon français, je ne dis rien et j’applaudis !
Et si l’on se base sur la perquise de l’Emir Blanc, en Ariège, qui a mobilisée 60 policiers (armés jusqu’aux dents) et des véhicules blindés, pour trouver un malheureux fusil de chasse, fusil que tout le monde à la campagne possède…
On devrait perquisitionner plusieurs centaines de milliers de français.
J’aimerais avoir la liste de ces fameuses armes saisies.
Peut-être que dans un pays en Etat d’Urgence, un marteau ou un Opinel est considéré comme une arme.
Je ne parle pas des bavures (« on » se trompe de porte, « on » ne trouve rien mais « on » casse tout…) qui malgré un black out médiatique, remontent peu à peu, difficilement, à la surface.
On a à peine le temps de les lire ou de les entendre…
Elles disparaissent à la vitesse de l’éclair. Sous une Dictature Administrative les bavures, les abus n’existent pas.
Merci, Monsieur l’agent !
Le résultat, de plus, est totalement secondaire, le tout est de faire croire en son efficacité.
Peu importe le prix à payer pour les victimes (quelles victimes ?), seul compte la communication manipulatrice des gens qui devront approuver vos démonstration, vos moulinets de bras, vos gesticulations guerrières, votre fausse empathie (et j’en passe).
Faute de vrais résultats, la communication est primordiale.
Des résultats, on pourra toujours en fabriquer, avec la complicité active des médias, style les « Irlandais de Vincennes »…
De là à se retrouver avec une police politique, il n’y a qu’un pas.
Il a peut-être, déjà, été franchi… Comme pour Bercy, il faut faire croire que le Bien Commun est votre seul et unique but. Les français sont des veaux, a dit un certain Général. Et les français, lui, il les connaissait bien.
Emmanuel Bolling
Je vous conseille de lire le livre testament de l’avocat Joseph Scipilliti, suicidé fiscal.
Vous trouverez le lien de son livre/testament dans “meurtre fiscal (vidéo) sur notre blog.
Je vous conseille, également,pour ceux qui ne l’ont pas vu la vidéo:
“contribuables sensibles: s’abstenir” ( même si, à cause d’un incident technique, le son n’est pas vraiment bon).
Partager la publication "LA DICTATURE DES ADMINISTRATIONS : LA FIN DE L’ETAT DE DROIT !"
Le passé de l’univers va bien au delà de ce que nous en connaissons.
Il est probable qu’il inclut une dimension de l’humanité que nous ignorons complètement, dont il nous reste simplement des traces véhiculées par les légendes.
C’est ainsi que la mythologie nous rapporte l’histoire des trois sœurs Gorgones.
Ce sont des monstres terrifiants, pas tout à fait finis puisqu’elles sont obligées de se partager un seul œil et une seule dent pour trois.
L’une d’elle, Méduse, tue d’un simple regard, les deux autres ne sont pas mortelles mais cependant gravement toxiques du côté gauche.
Indéniablement, les trois sœurs Gorgones sont la preuve que dans un passé lointain, dont nous n’avons que ce souvenir imprécis, Bercy, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale ont déjà existé.
Car la ressemblance entre les sœurs Gorgones et ces trois administrations est frappante. Elles aussi nous regardent d’un sale œil et ont une dent contre nous.
Bercy-Méduse a le regard qui scrute et qui tue. Les deux autres sont toxiques du côté gauche, évidemment.
Par exemple, au hasard, l’Education Nationale
Chaque jour qui passe nous donne à contempler le carnage issu de l’Education Nationale, qui se traduit par la désorientation d’une partie importante de notre jeunesse.
Je vais vous dire une chose que je vous remercie de ne pas répéter à mes petits enfants : à l’école j’étais ce que l’on appelle un cancre, affublé d’une incapacité à subir la discipline bête et méchante de l’époque. A-t-elle changé ?
De ce fait, j’étais systématiquement exclu des cours, dès leur début. Il m’est resté de cette période une inadaptation à l’orthographe – la science des ânes parait-il – qui farcit de perles mes billets, malgré la grande attention que je porte au sujet.
Ce détail clos, admettons que l’Education Nationale ait une mission spirituelle consistant à nous apprendre à lire, à écrire, à compter, voire plus si affinité.
Pourquoi cette mission au service de l’esprit s’est-elle transformée, avec le temps, en une puissance temporelle qui régente toute la société ?
Acceptons l’idée que l’Education Nationale sache détecter ceux qui ont une grande mémoire, une force de travail et de soumission supérieure. Cela est-il suffisant pour avoir le culot, avec ces simples outils, de prétendre à l’exclusivité de l’organisation sociale ?
Remarquons qu’il manque quelques traits de caractère que l’Education Nationale ne peut pas quantifier et non des moindres : l’imagination, la créativité, l’honnêteté, la vision, l’équilibre, la compassion, le don, l’esprit de sacrifice, le courage et bien d’autres indispensables à la sélection qui rend acceptable la pyramide sociale sans laquelle la société n’a pas de squelette.
Je reprends bêtement mon exemple personnel.
Au sortir d’humanités laborieuses, je m’installe agent immobilier, activité alors libre, aujourd’hui adossée à un diplôme. Mon propos n’est pas de dévaloriser cette profession, mais, entre nous, un diplôme pour classer des clefs et faire visiter des maisons, est-ce utile ? En ce qui me concerne, j’ai appris cette activité en deux mois malgré mes compétences scolaires limitées.
Puis, passionné par le miracle de l’acte constructif, j’ai fait œuvre d’architecte sans le titre, qui à l’époque n’était pas obligatoire. J’ai construit des milliers de mètres carrés pour mon plus grand plaisir et, globalement, à la satisfaction de mes clients. Aujourd’hui, il faut un diplôme pour cette activité purement artistique, qui demande des qualités que l’Education Nationale est incapable de détecter, il s’en suit un carnage chez les architectes.
Une seule activité échappe au dictat de l’Education Nationale, à son filtrage “diplomesque”, c’est l’informatique. Curieusement c’est cette activité qui est la plus vivante, la plus dynamique, la plus innovante, la plus riche.
J’affirme donc que l’Education Nationale, en enfermant la jeunesse jusqu’à 18 ans dans ses filets, en imposant ensuite à cette dernière une place exclusivement liée aux diplômes qu’elle délivre, détruit une partie importante de cette jeunesse.
L’Education Nationale n’a aucune légitimité à prétendre au pouvoir exclusif de classer les hommes et les femmes de ce pays. Ceux qu’elle exclut de son classement subissent une sanction inhumaine, injuste, qui induit une révolte proportionnelle à cette injustice.
Elle ferait mieux de laisser libres ceux qui très tôt n’imaginent pas leur vie de façon scolaire, plus ils commenceront rapidement mieux ils se connaîtront et réussiront dans le domaine qu’ils auront choisi librement.
Elle ferait mieux aussi de se faire discrète, d’enseigner ce qu’elle sait, de se limiter à cela, et de ne pas installer des barrages artificiels contre les hommes libres. L’inculture n’est pas synonyme de bêtise et peut se combler à tout moment, pour beaucoup le moment est plus tardif que l’adolescence.
Les autres sœurs Gorgones.
Passons rapidement sur la Sécurité Sociale, le sujet est connu de tous, la toxicité de celle-là est fameuse. Simple assurance elle s’est transformée par prétention, comme la grenouille voulant imiter le bœuf, en une usine du père Noël en direction de quémandeurs dont la masse augmente exponentiellement, pendant que ses revenus baissent inexorablement.
Elle survit en exploitant ses médecins esclaves et en diminuant drastiquement ses prestations. Le temps n’est pas loin où sa justification ne sera qu’elle-même, exclusivement.
Evidemment la plus dangereuse est Bercy-Méduse.
Celle dont le simple regard tue.
Ici, il faut se rappeler comment Persée a vaincu les Gorgones. En plus d’avoir des chaussons ailés, il était malin Persée. Il est entré dans l’antre des Gorgones avec un bouclier miroir et une épée offerte par Hermès – vous imaginez le prix –, ainsi le regard mortel de Méduse n’a pas pu l’atteindre, il lui a coupé la tête et l’a mise dans un sac. Point final.
Donc, pour se débarrasser des Gorgones, il faut attaquer Méduse, la plus méchante, et lui couper la tête.
Formidable, on est en plein dans la saison pour abattre Bercy-Méduse, en coupant sa tête et en la fourrant dans un sac.
Regardez autour de vous, il n’est pas un hypermarché qui n’a pas son stand de Noël où il se coupe des sapins que l’on fourre dans des sacs. Cela ne vous dit rien ?
Bien cordialement. H. Dumas
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Les derniers événements amènent à un constat implacable, la violence envahit notre société à un tel niveau qu’unanimement les responsables politiques, toutes tendances confondues, parlent de guerre.
Sauf à être complètement ignare et inconséquent, nous savons tous que lorsque la guerre se déclare elle ne se termine que par son propre épuisement, indépendamment de la volonté des parties.
Il est probable que le drame qui nous touche nous engage pour de nombreuses années de malheur et de sang.
Le propre de la guerre est sa subjectivité qui fait que chaque belligérant se croit tour à tour plus fort que son ennemi, pour peu qu’il vienne de mener une attaque qu’il imagine toujours déterminante. Ainsi, d’escalade en escalade, l’objectif final de la guerre se précise : c’est la disparition totale de l’autre, c’est l’inhumanité absolue.
D’un désaccord fâcheux, ou d’un conflit de pouvoir, nous passons, par la guerre, au meurtre illimité.
Daech, qui n’est que la résultante actuellement la plus apparente d’une pensée de masse qui touche des millions d’hommes, croit probablement que sa force est profonde et légitime, même si ses moyens barbares nous paraissent fous alors que dans leur contexte local ils ne sont que banals. Quand bien même Daech disparaitrait, aussitôt cette pensée réapparaitrait sous une autre nomination.
Au-delà de ces généralités, force est de constater que des soldats actifs de cette guerre sont parmi nous, permettant l’importation du conflit et la riposte maladroite et présomptueuse de nos élus qui alimente l’engrenage fatal.
Comment en est-on arrivé là ?
L’histoire, faite de l’analyse des opinions, le dira. Aidons-la, modestement, en exprimant notre opinion parmi l’océan des autres.
Un des ressorts de la violence, individuelle ou de masse, est le constat que les choses ne se passent pas comme cela avait été promis ou désiré. La frustration générée par un tel constat débouche immanquablement sur la violence.
Je ne suis pas assez compétent pour analyser les ressorts de la frustration qui, au Moyen Orient, ont abouti à Daech, ni quelle est notre part de responsabilité dans ce processus.
Par contre, en ce qui concerne les soldats de Daech présents chez nous, j’ai mon idée.
Depuis de nombreuses années nos hommes de l’Etat, de tout bord, pratiquent la promesse démagogique. Les champions étant incontestablement les socialistes.
D’un homme de l’Etat on devrait pouvoir attendre la vérité, et un encouragement pour l’affronter puisque c’est le destin des hommes sur la terre. Au lieu de cela, nous avons été abreuvés de fausses promesses et de visions de la société idylliques, irresponsables et irréelles — Notons au passage que les “promettants” se sont personnellement largement servis —
C’est ici que les graines de la violence ont été semées, sur l’utopie, leur engrais a été le mensonge.
L’édifice social ainsi créé abrite en son sein la violence et la destruction.
Dès le départ.
Pour donner une illusion de vérité, l’utopiste socialiste doit employer la violence. Il est tenu de contraindre tous ceux qui perçoivent ses falsifications et tous ceux dont il vole l’énergie pour faire naître l’illusion.
Nos socialistes ont donc adopté la violence :
– en stigmatisant par la parole ou les écrits tous ceux qui osent dénoncer leurs mensonges.
– en pillant par l’impôt ceux qui, ne croyant pas à leur fumisterie, travaillent et économisent avec l’idée de sécuriser leur passage matériel sur terre.
Malgré cela.
Ou, à cause de cela, le fantasme socialiste rencontre fatalement un jour la réalité.
Ce jour là, ceux qui ont cru en ses promesses sont totalement dépourvus, désarmés devant le mur de la réalité. Ne sachant le franchir, ils trépignent, se montent la tête entre eux, refusent de voir leur propre impuissance liée à leur inaction.
Une immense frustration s’empare de certains, ils sont murs pour la violence.
On aurait pu espérer.
Face à ce résultat, somme toute ordinaire, les fautifs pourraient faire amende honorable.
On pourrait rêver que, Hollande en tête, les socialistes acceptent l’échec de leurs promesses irréelles, donnent leur démission, avoue la supercherie et confie le pouvoir à des “hommes intègres” qui mettraient alors chacun face à ses responsabilités.
Outre le fait que ces “hommes intègres”, à l’heure actuelle, ne se sont pas fait connaître, ce n’est pas le choix d’Hollande et des siens.
La violence entraine la violence.
Pour le socialiste, nourri de la violence dès le début, elle est une nécessité naturelle.
C’est donc sans aucune retenue que les socialistes vont porter au Moyen Orient la violence aveugle des bombardements intensifs.
En dehors de se rassurer sur leur virilité, espèrent-ils ainsi casser le cycle de la violence ? Sont-ils suffisamment sots pour ne pas percevoir qu’ils vont atteindre le but exactement inverse ? Croient-ils vraiment éradiquer à coup de bombes la frustration de ces millions de personnes ?
Hélas, toujours bercés par la mélodie du mensonge socialiste nous allons devoir subir maintenant la violence dans un pays cadenassé, où la perspective d’attentats à intervalles réguliers sera notre lot de tous les jours.
Nous avons perdu la sécurité, nous allons gagner un Etat policier.
Certes, pour l’instant, il cible une catégorie bien particulière de citoyens que l’on nous décrit marginaux. Mais, demain, à la suite de son échec annoncé, cet Etat policier sera tentaculaire. Ceux qui se réjouissent aujourd’hui de la poigne policière, pleureront demain sur leur infortune, leur liberté disparue.
Tel est le devenir du mensonge, de l’illusion, du refus de voir la vie telle quelle est avec son cortège d’injustice et de douleur, de difficulté et de potentialité d’échec.
Au terme de cette guerre, comme d’habitude – car ce n’est pas la première fois –, le socialisme disparaîtra, il ne sera même pas là pour contempler les décombres de son utopie, ni pour assister ceux qui vont en être les victimes.
Et pourtant ils sont intelligents les socialistes, mais ils se la pètent tellement…. Surs qu’ils sont de détenir la vérité et d’avoir pour mission de l’imposer aux autres.
Bien cordialement. H. Dumas
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En France, en matière de Code du travail, il y a des limites à toutes les bornes et lorsqu’elles sont dépassées, toutes les barrières volent en éclats derrière les frontières les plus lointaines, là-bas, au-delà de l’horizon, en particulier lorsqu’il s’agit de définir et fixer une fois pour toutes, pour les siècles des siècles, ce qui est autorisé de ce qui ne l’est pas.
Prenez la semaine des 35 heures. Il est maintenant clair que cette durée de travail hebdomadaire, choisie avec finesse par une équipe socialiste taraudée par le besoin d’expertise et d’exactitude dans ses décisions, est à la fois harmonieuse, indispensable à l’équilibre entre la vie familiale et le travail en entreprise, qu’elle a permis de créer des millions d’emplois (au moins) tout en abaissant la consommation française d’anxiolytiques et de substances qui font rire, et en rendant Martine Aubry, l’autrice de cette loi, à la fois intelligente et désirable sexuellement. Il était donc relativement impensable qu’on puisse imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, revoir de façon substantielle l’évidente nécessité de faire fermer boutique àtout le monde au moins une fois par semaine, sauf, bien sûr, ces entreprises qui travaillent pour l’État, qui ont des activités saisonnières, qui manipulent des denrées périssables, qui ont des travaux urgents à réaliser, qui font du gardiennage, qui ne peuvent pas faire autrement, qui …Bref, vous le comprenez : la France ne peut pas multiplier les dérogations, étroitement surveillées, sauf à saborder cette joie de vivre, cette magie de l’exception française qui permet à chacun de goûter à une qualité de vivrensemble que le reste du monde nous envie, du lundi au samedi de 9:30 à 12:00 et de 13:45 à 16:45 sauf le mercredi après 13:30 et un peu plus longtemps le vendredi parce qu’il y a nocturne jusqu’à 17:30.
On comprend bien, dans ce cadre, le ressentiment qui s’est emparé de tous les fiers travailleurs français lorsqu’il fut question d’une remise en cause sournoise — le turbo-libéral est toujours sournois — de la fermeture dominicale, lâchement organisée par Emmanuel Macron, évidemment turbo-libéral lui-même, qui en veut aux chatons communistes, épuisés de fatigue après une dure semaine à lolcater comme des fous. Immédiatement, la société française s’est dressée comme un seul homme pour combattre cette abomination et cette ouverture dominicale a bien vite été réduite à une petite peau de chagrin.
Partant, si on a minutieusement calé la semaine à 35 heures et si la fermeture dominicale est à ce point essentielle pour l’équilibre des shakras républicains, démocratiques et citoyens, on comprend qu’il ne pourra y avoir aucune latitude, aucune marge de manœuvre, aucune excuse ni aucun passe droit pour ceux qui tenteraient bêtement de bosser tout le temps, non mais oOooh !
Dès lors, on ne peut absolument pas s’étonner de la mésaventure qui est survenue à un quadruplet de boulangers récalcitrants dont l’atteinte à la bonne marche de la société française en général et de Dax en particulier était devenue intolérable. Ces quatre malfaiteurs avaient en effet décidé de travailler sans discontinuer tous les jours de la semaine, complot ourdi sans honte dans le seul but de s’enrichir en vendant du pain.
Rendez-vous compte. On apprend ainsi que parmi les condamnés opérait un boulanger qui n’a pas hésité à produire des pains, des brioches et probablement d’autres viennoiseries (la présence d’enfants parmi mes lecteurs m’oblige à ne pas détailler davantage les horreurs commises) pendant plus de trois ans (oui, quand je vous dis que c’est atroce), et que le criminel a été jusqu’à utiliser l’ignoble chantage à l’emploi pour faire perdurer son abominable commerce :
« Avec cette fermeture, on va devoir licencier des personnes qui sont là pour moi depuis 4 à 13 ans »
Heureusement, l’État a agi. Frappant durement ces dangereux criminels, il a infligé amendes et condamnations avec inscription au casier à ces entrepreneurs qui faisaient ainsi passer leur métier, les emplois et la satisfaction des clients avant le vivrensemble républicain moelleux.
« Avoir un casier judiciaire de cinquième classe au tribunal de police, c’est quand même la classe la plus haute avant le tribunal correctionnel… J’ai honte d’être chef d’entreprise, de vouloir uniquement travailler. Je ne comprends pas. On attendait franchement la relaxe. Se battre pour travailler… Je suis épuisé. »
M’enfin, c’était évident que vous ne pourriez pas continuer vos activités délictueuses ainsi sans encourir les foudres administratives ! Et pour cause !
C’est un crime sans victimes : des employés payés et déclarés, des patrons heureux, des clients satisfaits, tout ceci doit être réprimé avec d’autant plus de force que personne n’était là pour pleurer. Lorsque la veuve est heureuse et l’orphelin occupé à compter fleurette, heureusement, l’État est là pour prendre le flambeau de la misère ; si elle n’existe pas, il saura la trouver quitte à la provoquer, pour ensuite la représenter fièrement, le bras vengeur et le glaive séculier pour faire bonne mesure, devant des juges, qui appliqueront une loi ciselée dans l’équité, la logique et l’intérêt collectif.
Pire encore, il ne faut pas perdre de vue quecette activité débordante permettait de créer de la richesse et des emplois, ce qui constitue en France trois crimes ignobles : le premier, celui qui consiste à rendre inégaux ceux qui travaillent par rapport à ceux qui ne travaillent pas (et là, ça défrise du Gégé au rasoir à petit sabot) ; le second, qui permet d’afficher un très mauvais exemple de brèche ouverte devant la loi au vu et au su de tout le monde ce qui affaiblit le pouvoir des syndicats et fait péter des boulards gros comme des militantes EELV aux inspecteurs du travail qui passent par là ; le troisième enfin, le plus grave, qui ose donner ou redonner le moral à ceux qui croient, niaisement, que si personne ne se plaint, mieux, si tout le monde y trouve son compte, alors le bonheur global augmente. Grossière erreur ! Tout le monde doit savoir que le bonheur est exclusivement distribué par l’administration, après une demande correctement remplie sur Cerfa en trois exemplaires, et avec un délai de livraison variable selon arrivage.
Dès lors, mes petits amis, il faut le comprendre : pour toutes ces raisons essentielles à la formation d’un vivrensemble chimiquement pur, toute tentative de se remonter le moral, seul ou en groupe, de créer de la richesse, seul ou en groupe, de faire un métier que l’on aime et de se rendre gaiement au turbin le matin sera vertement réprimée.
Nous sommes en Socialie : travailler dur sera condamné. Ceci n’est pas ouvert à négociation. Rompez.
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Sans vouloir plonger dans les racines de l’histoire de l’humanité, il est possible de faire appel au simple souvenir de ceux qui sont encore bien vivants.
En 1940, les allemands ont atteint aisément les sommets de la barbarie, sommets que l’on croyait ne jamais pouvoir être dépassés. Aujourd’hui, ils sont nos plus proches amis.
Cela mérite réflexion.
Oublions ceux qui sont assez obtus pour imaginer que la folie d’un groupe peut être le fait d’un seul individu. Hitler était un pauvre type qui n’a fait que s’approprier une pensée alors commune à l’époque chez les allemands — et pas que — … : “Nous n’avons pas ce que nous méritons, nous les allemands, cela tient au fait que les juifs nous le volent et que, par ailleurs, des sous-hommes inefficaces exploitent des territoires qui nous reviennent de droit”.
Pour résumer la situation de l’époque : un groupe, une frustration, des boucs émissaires, et vogue la galère le dérapage est incontrôlable.
Partout et toujours la barbarie est à fleur de peau, la civilisation n’est qu’un vernis.
Continuons la réflexion
Il n’y a que deux manières d’organiser un groupe humain :
– La priorité au groupe,
– La priorité à l’individu.
On remarque que l’Allemagne nazi était nationale-socialiste, elle avait choisi la priorité au groupe. On pourrait aussi citer l’URSS, la Chine etc… Evidemment, les organisations religieuses en règle générale – pas les croyances qui sont de l’ordre du privé –, dont l’islamisme, qui toutes donnent la priorité au groupe.
Lorsque la priorité est donnée au groupe tout peut arriver, les conséquences sont toujours dramatiques pour l’individu qui n’est alors ni respecté ni protégé s’il ne fait pas partie des zélotes de la pensée majoritaire du groupe qui est au pouvoir.
Les socialistes sont une organisation qui donne la priorité au groupe.
Ils se parent d’humanisme, mais c’est un faux-nez, ils méprisent ceux qui ne pensent pas comme eux.
Comme tout groupe, il leur faut un ciment, un bouc émissaire, c’est évidemment celui qu’ils jalousent : le riche. Ils le torturent sans remord, avec jubilation.
Quand soudain, les voilà face à une autre organisation qui privilégie aussi le groupe. Cette organisation, l’islamisme, les prend comme boucs émissaires, ils n’en reviennent pas, ils ne comprennent pas que leur propre système leur soit soudain appliqué. Ils s’agitent, cherchent une explication, mais il n’y en a pas.
Ceux qui rejoignent le groupe islamiste partagent une conviction, la même que les socialistes : priorité au groupe.
Il n’y a pas de modérés, de bons ou de mauvais islamistes, il y a des hommes qui pensent ou croient que la priorité doit être donnée au groupe. A partir de cet axiome il n’y a aucune limite, pas plus pour l’islamisme que pour le socialisme ou quelque collectivisme que ce soit.
C’est assez troublant de voir ces deux monstres en venir aux mains.
Ce sera sans fin du fait qu’ils n’ont aucune sensibilité individuelle et que pour eux seul compte le groupe auquel ils appartiennent, les autres étant indistinctement l’ennemi, l’individu n’a pas sa place dans leurs schémas.
Alors que,
La seule société possible est celle où la priorité est donnée à l’individu. Où celui-ci et ses biens sont sacrés, respectés.
Ce type de société ne peut pas déraper, mais il peut en décevoir certains. En effet, il implique la responsabilité, le résultat lié à ses propres capacités, l’acceptation des autres, de leur personnalité toujours si différente.
La priorité donnée à l’individu suppose que celui-ci connait ses droits et ses obligations, qu’il les applique à chaque instant de sa vie.
C’est un peu compliqué et frustrant pour les nuls qui préfèrent, au nom de l’intérêt du groupe, voler ou tuer ceux qui leur sont désignés.
Les socialistes sont si embrigadés, si sectaires, qu’ils ne perçoivent même pas l’analogie qu’il y a entre eux et Daech.
Ils envoient des bombes sur leur miroir, se pensant largement au dessus de ces hommes qu’ils prennent pour des fous ou des sadiques, alors qu’ils ne sont que de pauvres gens à qui l’on a fait croire que le groupe, leur groupe, prime sur tout et que l’Occident, leur bouc émissaire, entrave leur marche victorieuse vers le bonheur absolu. Pourquoi tant de connerie ?
Comment chaque matin des hommes peuvent se lever en ayant le culot de privilégier le groupe, de soumettre à leur folie d’autres hommes qui ne demandent qu’à vivre à leur guise et en paix.
Je hais ces individus qui prétendent me dicter ce qui est bon pour moi, alors qu’en réalité ils se foutent de moi et agissent ainsi uniquement parce qu’ils pensent que c’est bon pour eux.
Jusqu’ici ils me volaient simplement, aujourd’hui ils m’entrainent dans leur guerre.
Pourquoi n’ont-ils pas vu plus tôt que l’Orient est majoritairement acquis à l’idée que la priorité doit être donnée au groupe, indépendamment de leur programme particulier ? Parce qu’ils ont le même principe d’organisation.
Existe-t-il sur terre un seul endroit où l’individu est respecté et où, évidemment, il respecte les autres ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui.
Dans ces conditions, l’avenir s’annonce terrible, parce que telle qu’elle se présente personne ne gagnera cette guerre, parce que personne n’est sincère ni respectueux de l’individu.
Ben cordialement. H. Dumas
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Lettre ouverte à Monsieur Le Président de la République 17/11/2015
comme disait Balzac : La comédie humaine c’est avant tout l’échec du politique . «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire. On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés»
« L’injustice est un métier en France « ———————————————————————————————————- Bonjour ! Monsieur Le Président de la République M. François HOLLANDE
Marseille Le 15 octobre 2015 Je fais suite à mon dernier courriel du 21 Aout 2015 et je n’ai reçu aucune réponse de votre part.
Je vous adresse aussi 4 courriels d’explications détaillées pour votre sagacité, car la vérité est sans pitié elle me rend libre et ne peut être enfermée. Je sollicite donc à nouveau non seulement votre Haute bienveillante attention en m’accordant une audience, mais votre aide pour obtenir justice comme la loi vous oblige, le permet et aussi , vous êtes le garant du bon fonctionnement de la justice française . J’ai souvenir d’une injustice que ma Maman ( famille de résistants de la 1ere heure, veuve de guerre décorée de la grand-croix de la légion d’honneur ) avait subie de la part de l’administration qui lui avait supprimé sa pension de veuve de guerre. C’était un abus de droit et de pouvoir. Ma maman avait écrit au Président de la République M. Charles De Gaulle qui était intervenu en sa faveur et avait répondu par lettre manuscrite : «Chère Madame, c’est rétabli ».
Je souhaite donc me présenter plus intimement à vous = Ma maman a perdu son 1er mari assassiné par la Gestapo pour fait de résistance et mon Papa a été 5 ans prisonniers en Allemagne. Mes oncles et tantes ont été tous des résistants à l’occupant Nazi, à l’appel du Général De GAULLE. Ma Maman (Anaïs ROUSSEL épse Léon LACHAMP) a reçu pour son 1er époux à titre posthume la Grand-Croix de la Légion d’Honneur à la libération (c’était un Héros) ; des noms d’Avenue et de Rues témoignent du courage, du sacrifice de ma famille. Mes Parents m’ont appris l’art de rester soi-même : Conscience, honnêteté, intégrité : trois valeurs pour affronter demain. Pour mes grands-parents et parents, on était honnête ou on ne l’était pas. Ils avaient d’ailleurs affiché cette devise sur le mur de leur salon : « La vie est comme un champ couvert de neige toute fraîche ; chacun de mes pas révèle mon chemin.» « Ce n’est pas le problème qui est important mais la recherche de la solution » .Instinctivement, ils avaient compris qu’être intègre, c’est avoir un certain sens moral et éthique qui ne varie pas selon tel intérêt ou telle situation. L’intégrité est un critère personnel qui permet de juger son propre comportement. Malheureusement, cette qualité se fait de plus en plus rare aujourd’hui. Elle est pourtant indispensable à tous les niveaux de la société, et nous devons l’exiger de nous-mêmes. Lire + en détails sur mon blog =
– Résumé du combat judiciaire de Richard ARMENANTE en 15 lignes =Cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr/public/Resume_Combat_judiciaire_de_Richard_ARMENANTE_en_15_Lignes.pdf
– Qui suis-je= http://injustice.blog.free.fr/public/Qui_suis_je.pdf – Résumé en 1 page Qui est Richard ARMENANTE = http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf
– Résumé ! Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits de l’homme, et corruption en France= http://injustice.blog.free.fr/public/Communique_Presse_Armenante_Vs_Mariani_2013.pdf – Je vous invite donc à RELire ci-dessous, un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ MAJ= Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
Pour votre réflexion et votre sagacité afin d’obtenir votre intervention pour que justice me soit rendue enfin sans tarder , ci-dessous des explications = Non seulement Madame La Ministre de la Justice C.TAUBIRA mais tous les Présidents de la République, Ministres et élus ont l’obligation légale de faire régner la bonne justice en France .Celui qui n’a pas le goût de l’absolu se contente donc d’une médiocrité tranquille. Lire les liens ci-dessous, car tous les responsables politiques ont été prévenus et ils ont laissé faire, donc ils sont complices. Une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous. L’article 40 CPP en particulier s’applique à ces personnes, mais pas seulement. A mon sens, il convient d’œuvrer pour que chacun paie pour ses actes, y compris et surtout quand il s’agit des magistrats qui connaissent parfaitement les lois et sont chargés de les faire appliquer par les administrés. N’est-il pas dit que « Nul n’est au-dessus de la loi » ? Et pourquoi les magistrats feraient l’exception dans un Etat de droit ? C’est le contraire qui devrait être appliqué : un magistrat qui enfreint la loi délibérément (donc en commettant une ou des bavures) devrait être condamné plus que les simples administrés qui ne sont pas censés connaître toutes les lois. Lire ces liens sur mes interventions auprès de M. Le Président de la république , des Ministres et des Autorités= http://injustice.blog.free.fr/public/Intervention_aupres_Du_Gouvernement_des_Elus_Justices.pdf
Bonne lecture dans l’attente de se rencontrer, de vous lire , de votre appel , de votre soutien , de votre intervention et de votre aide pour que justice me soit rendue , je vous prie de recevoir , Monsieur Le Président , l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Richard ARMENANTE 0688734504 Association de Défense de la Famille ARMENANTE
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J’aime beaucoup René Girard. En même temps sa trouvaille du “désir mimétique” me fait largement sourire. J’ai tendance à l’apprécier comme une découverte purement sémantique. En ce qui me concerne je ne vois pas trop la différence entre le “désir mimétique” et la “jalousie, l’envie”.
Sur ce thème, le livre “L’envie : une histoire du mal” de Helmut SCHOECK, me parait beaucoup plus complet, plus franc, plus efficace, moins convenu, moins faux-cul.
Par contre, la théorie du bouc émissaire de René Girard me séduit totalement. Nous, les “redressés fiscaux”, sommes particulièrement bien placés pour comprendre les mécanismes de cette théorie, nous la vivons dans notre chair.
Dans ce cadre, je crois qu’effectivement le christianisme a été un apport déterminant. Il me parait probable que sa légende du sacrifié, qui est en fait Dieu s’étant projeté en homme pour subir le sacrifice en lieu et place des boucs émissaires habituels, est un vrai progrès, un progrès fondamental.
A partir de cette hypothèse, tout homme, tout bouc émissaire, étant une part de Dieu fait homme, devient objectivement intouchable. Là est le progrès.
Mais là est aussi la limite du système.
Revenons à la “jalousie” ou au “désir mimétique”, il s’agit d’un sentiment lié à l’animalité de l’homme qu’il faut accepter — sans elle l’homme n’est plus, il devient un objet –, qui est pour partie le moteur de l’humanité, mais aussi son démon mortifère.
Au départ, l’envie de posséder autant que celui qui possède plus est un moteur sain d’émulation, de progrès. En fait, c’est même la base de l’évolution de l’humanité, du moins dans ce que cette évolution a de conscient, de volontaire.
Mais il se trouve que passé un certain cap d’intensité, ce moteur devient terriblement négatif, il se transforme en un frein redoutable.
Car, de moteur l’envie se change soudain en arme de destruction massive. Il n’est plus question de posséder – matériellement, affectivement, intellectuellement… — autant que celui qui a plus, mais tout simplement de l’empêcher d’avoir plus, de lui interdire de posséder ce que l’on ne peut pas posséder, voire de le lui voler, de l’en déposséder.
Sans exutoire physique, puisque la destruction aveugle du bouc émissaire n’est plus possible, la société judéo-chrétienne découvre “l’égalité” qui va lui permettre de sacrifier ses boucs émissaires.
Cette “égalité-sacrifice” se résume, in fine, à obtenir la destruction du bouc émissaire par la simple dépossession légale de ses biens, donc de lui-même puisque l’homme n’existe que par ses possessions. C’est la différence existant entre “l’homme-libre” qui possède et “l’esclave-objet” qui n’a pas le droit de posséder.
René Girard n’a pas perçu, ou du moins je ne l’ai pas analysé ainsi, que le rejet de sa disparition physique par sacrifice mortel n’a pas fait disparaître la fonction du bouc émissaire. Que la barbarie générée par les dérives de la jalousie ou du “désir mimétique” ne s’est pas éteinte avec l’astucieux avènement du sacrifice divin, mais s’est transformée en une forme de sacrifice du bouc émissaire plus sophistiquée, moins visible, mais tout aussi redoutable : l’égalité, qui permet la destruction des biens du jalousé, ou du bouc émissaire, en lieu et place de sa vie.
Quel rapport me direz-vous avec le terrorisme ?
Mais tout, tout. Ce n’est qu’un problème d’échelle. Le monde occidental est plus riche que le reste de la planète. Est-ce mérité ou usurpé ? Je ne saurais le dire, mais le fait est là.
A ce titre, il éveille la jalousie ou le désir mimétique de peuples moins bien lotis. Il se trouve que ces derniers, n’étant pas passés par la case judéo-chrétienne, ont encore une idée du bouc émissaire classique, physique.
Pour des raisons vraies ou fausses mais existantes, notamment parce qu’ils ont eu l’impression que payer leur pétrole à une poignée de nomades en laissant le reste des populations dans la misère était une faute qu’il y avait lieu de nous imputer, nous sommes devenus leurs boucs émissaires.
Notre sacrifice est leur salut. Ils n’ont pas découverts la notion d’égalité comme régulateur de leur désir mimétique. Ils tuent, tout bêtement, comme le veut leur tradition, leur religion. Leur Dieu ne s’est pas sacrifié en devenant homme.
Nous avons beaucoup de mal à concevoir leur vision, peuvent-ils en changer ?
Rien n’est moins sûr.
Il nous a fallu presque deux mille ans après la légende de Jésus-Christ pour qu’un homme, René Girard, échafaude la théorie du bouc émissaire, sans même percevoir que ce dernier n’est pas éradiqué mais simplement transféré hors la vue du sang.
Il est peu probable que ceux que nous nommons terroristes puissent comprendre qu’ils ne sont que les victimes d’un dérapage de leur “envie collective”.
Dans le même temps, notre incompréhension nous fait imaginer que la discussion serait possible alors qu’elle ne l’est pas, et nous fait largement sous-estimer le problème, nous envoyant même vers des solutions utopiques.
L’avenir est le plus sombre possible, d’autant que l’ont peut imaginer une alliance des deux types de sacrifices : violence et égalité, au détriment des boucs émissaires, dont la vie sera alors impossible. Qui seront-ils ces boucs émissaires ? La question reste posée.
Bien cordialement. H. Dumas
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Il fut une époque où le maillage des banques privées permettait à chaque entrepreneur d’évoquer ses problèmes de trésorerie avec un “patron-banquier” responsable.
Or, en économie, quoi de plus intime, de plus personnel, de plus original que la trésorerie d’une entreprise ?
Aujourd’hui, conséquence des rachats et des regroupements, il ne reste qu’une poignée de banque et partout les “patrons-banquiers” ont été remplacés par des “guichetiers”.
Au départ, cela parut un avantage. Economies d’échelle, masse monétaire colossale à la disposition des patrons des nouvelles structures, succursales somptueuses, jeunes “cadres-guichetiers” enthousiastes.
Puis, patatras, le lien psychologique, ténu mais vital, entre l’entrepreneur et sa banque s’est rompu. Son originalité a disparu au profit du “PROTOCOLE”.
Ah, le protocole.
Ce truc qui nous transforme en objet, qui supprime l’originalité de chaque homme, de chaque situation. Ce fœtus du collectivisme. Cette trisomie de l’économie.
Conséquence : la connexion entre l’entreprise et la banque s’est tellement détériorée que l’on peut considérer qu’elle a pratiquement disparu et que ce qui en reste est complètement parasité. C’est un coup fatal porté à l’économie et au libéralisme, qui ne pourra pas se réparer d’un coup de baguette magique.
Signe des temps, marqueur du collectivisme, le protocole s’installe partout en lieu et place du raisonnement d’espèce, de la recherche de solution pour chaque homme et pour chaque situation.
Il en est ainsi à l’hôpital, tout particulièrement pour les vieux. Alors que cette population d’une grande fragilité aurait justement un besoin impératif de solution personnalisée et non de protocole.
C’est aussi le cas pour la justice. Même si magistrats, avocats et autres acteurs des “représentations-spectacle” de la justice font semblant de se pencher indépendamment sur chaque dossier, en réalité il n’en est rien. Tous sont pris dans les protocoles qui s’imposent à eux, les verdicts n’étant que la résultante du protocole qu’ils pensent devoir appliquer, sans analyse possible des particularités.
Comment notre société a-t-elle pu ainsi se scléroser, se collectiviser, au point d’effacer les problématiques individuelles et de leur substituer des protocoles déshumanisés ?
La réponse bateau.
La pensée majoritaire est que cette situation serait liée à notre surnombre. Celui-ci imposerait une pensée globale, engloutirait en quelque sorte l’idée individuelle, il ne serait pas possible d’échapper à cette situation, le protocole serait la seule voie pour vivre ensemble.
Je n’y crois pas.
Je pense sincèrement que, quelque soit le nombre, observer chaque situation et chaque individu est possible, aussi bien pour un banquier, un juge, un médecin que pour tout autre acteur social. Par contre, comprendre la situation observée est une autre paire de manches. C’est là que réside le problème.
Comment détecter et mettre en place, dans chaque activité, celui qui pourrait en comprendre toutes les facettes au point de pouvoir y être positivement actif sans s’appuyer sur un protocole, mais au contraire en tenant compte de chaque situation, de chaque acteur.
La recherche de celui-ci ne peut être qu’empirique, diversifiée et libre.
Tout le contraire de notre organisation sociale.
Je veux dire que la connaissance n’est pas suffisante pour donner à un responsable l’humanisme nécessaire à la parfaite compréhension des arcanes humaines de telle ou telle activité.
Conclusion
Vous l’avez compris, je crois que la responsabilité de la “protocolomanie” qui nous dévore, nous ramène au rang d’objets, cannibalise notre humanité, est l’Education Nationale.
Ce monstre a l’incroyable prétention d’être le seul à pouvoir décider de ceux qui, uniquement armés du savoir qu’ils ont absorbé, seraient compétents pour être les acteurs et les décideurs de notre société. Alors que, la plupart du temps, leurs outils se limitent aux protocoles qu’ils ont appris par cœur. Les autres, ceux qui auraient naturellement les sensibilités nécessaires à une vision humaine, sont éliminés.
Le niveau supérieur de cette organisation hémiplégique est l’ENA.
Bien cordialement. H. Dumas
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Il s’agit de l’arrêt de La Cour d’Appel de Paris N• 15/00430 du 22 Octobre 2015 favorable à la liberté d’expression. Le lien
Merci et félicitations aux magistrats qui l’ont rendu.
Voici les faits
Le célèbre contrôleur fiscal Louis Martino poursuit de sa vindicte moi-même et notre blog. Il me reproche principalement de dénoncer ses méthodes de pilleur mercenaire de Bercy avec lesquelles il m’a totalement ruiné.
Dans ce cadre, après avoir menacé mon premier hébergeur qui s’est immédiatement dégonflé et m’a foutu dehors — tout en me proposant de prendre un site personnel, ce que j’ai fait — l’inspecteur du fisc Martino a déposé une plainte en diffamation contre un billet du blog paru le 29 Juin 2011, intitulé :” La preuve par trois”.
Sa plainte était basée sur le fait que, dans ce billet, j’avais introduit un lien qui ramenait à un autre billet paru sur le blog le 26 Mai 2010 qu’il jugeait diffamatoire.
Les blogs sont régis par la loi sur la presse et les actions en diffamation doivent être introduites dans les trois mois de la première parution des faits prétendument diffamatoires. Cet élément est essentiel pour garantir la liberté d’expression, sans cela tout écrit serait un jour attaquable ce qui ne manquerait pas de paralyser cette liberté fondamentale.
En matière de diffusion sur le net, le délai de prescription court à partir de la première publication. C’est ainsi que voient les choses l’Europe et les principaux analystes du droit de la presse.
Pas Louis Martino. Il prétend que le fait de mettre sur un billet un lien vers un autre billet antérieur vaut nouvelle publication de ce dernier et donc ferait démarrer une nouvelle prescription avant le terme de laquelle cet ancien billet pourrait être poursuivi pour diffamation.
En fait, la prescription selon cette hypothèse disparait, la liberté d’expression est gravement compromise par des possibilités sans fin de plaintes pour diffamation. Alors qu’il tombe sous le sens qu’un lien n’est que l’ouverture d’un ouvrage existant dans la bibliothèque mondiale qu’est le net, et que la lecture d’un livre en bibliothèque ne vaut pas nouvelle édition.
Oui mais, il s’agit de Bercy.
Car, il ne faut pas l’ignorer, Louis Martino défend les droits exorbitants de Bercy. Ses procédures sont payées par Bercy, c’est Bercy qui parle à travers sa bouche et qui défend les exactions de ses agents et souhaite évidemment empêcher la populace que nous sommes de les dénoncer.
La formidable pression de Bercy sur notre société a amené les premiers juges à donner raison à Louis Martino.
Ce jugement m’avait effondré. Je me sentais en partie responsable de cette atteinte intolérable à la liberté d’expression qui soudain se dressait devant les internautes. Tout lien ramenant à un ancien écrit valait alors nouvelle édition et exposait l’auteur initial à de nouvelles procédures.
J’ai fait appel.
Soit que les magistrats de La Cour d’Appel aient été désireux de protéger la liberté de la presse, soit qu’ils aient été effrayés à l’idée de la montagne de nouveaux dossiers que n’allait pas manquer de provoquer la position prise par les premiers juges, toujours est-il qu’ils ont infirmé ce premier jugement.
Recevons avec joie cette victoire, ne boudons pas notre plaisir, ce n’est pas tous les jours que la liberté est respectée.
En ce qui concerne Bercy et Louis Martino c’est la tronche et la vengeance. Bercy finance un pourvoi dont le but est évidemment uniquement liberticide.
Quant à Louis Martino il cherche à tuer. Il me fait signifier, le 3 Novembre 2015, un arrêt de La Cour de Cassation en date du 15 Janvier 2015, qui au motif suivant :”…rien ne justifie que le visage du fonctionnaire de l’administration des impôts procédant à un contrôle fiscal soit diffusé et soumis à la curiosité du public, sans son consentement, hors le cas où il viendrait illustrer avec pertinence soit un évènement d’actualité, ce que n’est pas un tel contrôle, qui procède d’une pratique courante, soit un débat d’intérêt général, dans la définition duquel n’entre pas l’opposition d’un contribuable à sa réalisation…” me condamne pour avoir publié mon débat oral et contradictoire avec Louis Martino, filmé, ce que Bercy refuse avec force, laissant le contribuable sans preuve de ce débat.
Pour refuser cette preuve au contribuable, Bercy se retranche derrière la protection de l’image de ses tueurs à gage financiers.
Le lecteur appréciera la désinvolture de La Cour de Cassation sur le phénomène de société que sont actuellement les contrôles fiscaux.
Dans la foulée de la signification, Louis Martino me réclame sa petite prime complémentaire à celle déjà perçue pour son bon et loyal redressement sur mon dos, cette fois octroyée par la justice française.
Près de 6.000 €, pour lesquels il va faire vendre mes meubles.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je ne devrais pas me plaindre, je vois déjà poindre la plainte de Louis Martino pour diffamation….
Bien cordialement. H. Dumas
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Une crise de folie collective inquisitoire se développe à partir de causes apparemment ordinaires.
D’abord une hypothèse simple présentée comme une vérité à laquelle tout le monde doit souscrire. Cette hypothèse doit engager la vie ou la croyance profonde de chacun de façon à paraître incontournable, indiscutable, susceptible de déterminer la vie et la mort.
Ce peut-être le risque de voir le ciel nous tomber sur la tête, les dieux en grande colère, la peste ravager l’humanité, le péché nous condamner à l’enfer, ou, comme aujourd’hui, le progrès engageant la disparition à terme de l’humanité par asphyxie et épuisement de la terre nourricière.
Cette projection hypothétique va laisser dubitative la grande majorité, mais l’activisme des minorités au pouvoir s’en empare et, interdisant toute opinion contraire, va en faire la vérité officielle.
Nous y sommes, le dérapage inquisitoire est en vue, avec ses cohortes de folies et d’excès destructeurs.
Sous le joug de l’écologie inquisitoire.
François Hollande se rapproche du Président chinois pour convaincre la planète de limiter le CO2, parfait.
En clair, François Hollande demande l’aide du concurrent industriel de l’Occident pour mettre en place l’Inquisition écologique qui prône justement la disparition de l’industrie occidentale au motif de son inadéquation à la vérité écologique imposée.
Évidemment, il trouve en ce dernier, qui lui-même n’envisage pas de rendre des comptes par rapport à un dogme écologique qui l’indiffère, un allié zélé. Tout affaiblissement économique de l’Occident est une aubaine pour la Chine qui veut prendre sa place.
Entièrement absorbé par la mise en œuvre des verrous qui vont lui permettre, lui et ses amis qui sont au pouvoir ou qui le guignent, d’installer l’Inquisition écologique qui soumettra à sa dictature sa population, Hollande ne semble pas percevoir qu’il s’associe avec le diable.
Ne voit-il pas les dégâts de ce dogme ?
A qui pense-t-il va bénéficier la mise à mort écologique de VW par exemple ?
Ou encore à terme celle de l’ensemble de l’industrie automobile enfermée dans des normes abstraites impossibles à respecter ?
Est-il conscient qu’en paralysant les transports, tout particulièrement leur fonctionnement individuel et libéral, il tue l’économie dont ils sont le moteur?
Il semblerait que non.
Finalement, il n’est pas impossible que cet homme soit un sot, infatué de sa personne, juste animé par la jouissance du pouvoir immédiat quel qu’en soit le prix à payer ultérieurement.
Les jeunes hommes et femmes qui arrivent sauront-ils se protéger des deux inquisitions qui tentent de les enfermer : l’écologie et l’égalitarisme?
Rien n’est moins sur, car ce sera très dur.
Ils ont pour le moment encore un outil : c’est internet.
Mais ils sont une minorité intelligente contre une minorité imbécile. Hélas, la masse qui finalement décide est le plus souvent séduite par l’imbécilité championne du maniement du mensonge si séducteur.
Le 10 novembre à 13h30 je serai devant le tribunal correctionnel de Paris, 17eme chambre. Je suis assigné par Madame Anne Beot, inspecteur des impôts. Je ne ferai aucun commentaire. A vous de vous faire une opinion…
Vous trouverez en fin d’article mes annexes et encore en dessous (pour les courageux) mon assignation.
Voici ma réponse : Désolé, elle est un peu longue mais je n’ai pas pu faire plus court.
AUDIENCE DU 10 NOVEMBRE 2015 Devant la 17 eme Chambre Correctionnelle de Paris
CONCLUSIONS
POUR :
Monsieur Emmanuel Bolling, né le 19 janvier 1949 à Dijon (21) de nationalité française, retraité…
CONTRE :
Madame Anne Beot, née … inspectrice des impôts. Ayant pour avocat : Maître Bruno Mathieu…
HISTORIQUE :
Le Trésor Public envoie la Locomotive devant la 11eme Chambre Correctionnelle de Paris. L’audience se déroulera le 21 avril 2001.
Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 6 juin 2002.
Son arrêt exonérera la Locomotive du chef d’accusation de « dissimulation de recettes ».
Ce qui représente environ 90% de son redressement.
Le Trésor Public ne fera pas appel de cette décision.
Cet arrêt est donc définitif. Le Trésor Public, en vertu du principe établi que le pénal s’impose à toute autre juridiction civile ou administrative et du principe que l’on ne peut être jugé une deuxième fois sous le même chef d’accusation (Non Bis in Idem) aurait dû cesser, immédiatement et impérativement, toute poursuite à l’encontre de la Locomotive qui inclue la « dissimulation de recettes ».
La Locomotive était en capacité de régler sans délai le montant qui en résultait.
Au lieu de baisser le montant du redressement demandé à La Locomotive en fonction de l’Arrêt du Tribunal Correctionnel, le Trésor Public a continué de maintenir le montant initial de son redressement en maintenant aussi toutes ses saisies (mobilières, immobilières, parts sociales etc…) et contraintes sur l’entreprises et ses dirigeants.
Ces saisies et contraintes ont bien évidemment très fortement gênées le fonctionnement de La Locomotive en lui enlevant complètement tout concours bancaire et toute possibilité de faire entrer un nouvel actionnaire.
Le 17 janvier 2008, le Tribunal Administratif, sans tenir aucun compte de l’Arrêt du Tribunal Correctionnel, condamne La Locomotive à 100% du montant du redressement maintenu par l’Administration Fiscal.
La Locomotive, le 22 janvier 2008, fit appel de ce jugement.
L’appel n’étant pas suspensif, le 22 avril 2008, La Locomotive se mit en redressement judiciaire.
La Locomotive sera mise en liquidation le 22 octobre 2009 après 18 mois de redressement à cause de la dette fiscale et avant le jugement de la Cour d’Appel Administrative.
L’Arrêt de la Cour d’Appel Administrative de Paris sera, malheureusement, rendu après la liquidation de la Locomotive le 29 juin 2010. Il reprendra l’Arrêt du Tribunal Correctionnel de Paris et réduira à son tour le montant du redressement d’environ 90%.
L’Administration Fiscale, cette fois-ci se pourvoira au Conseil d’Etat.
La Locomotive est renvoyée une nouvelle fois devant la Cour d’Appel Administrative de Paris.
L’audience devant cette deuxième Cour d’Appel Administrative de Paris se tiendra le 29 novembre 2012.
Elle rendra son arrêt le 13 décembre 2012 : EX AEQUO et BONO. Soit
50/50. Cet arrêt sera définitif après le rejet de notre pourvoi par le Conseil d’Etat.
Si l’Administration fiscale avait respecté les principes du droit français cités plus haut, La Locomotive n’aurait jamais été liquidée.
Deux procédures ont été initiées devant le Tribunal Administratif de Paris, enregistré par celui-ci les 20 mars et 4 juin 2015.
Une QPC concernant le Non Bis In Idem lui sera posé.
Une plainte devant le Conseil d’Etat concernant la durée excessive de la procédure est en préparation et va être déposée prochainement.
PREAMBULE : La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu dans notre pays.
« La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ». »
Jurisprudence (Cour européenne des droits de l’homme, 7 décembre 1976, no 5493/72, Handyside c/ Royaume-Uni) :
La jurisprudence consacre en effet le droit à l’excès, à l’outrance et à la parodie lorsqu’il s’agit de fins humoristiques. Ainsi, en 1992, le tribunal de grande instance de Paris estimait que la liberté d’expression « autorise un auteur à forcer les traits et à altérer la personnalité de celui qu’elle représente », et qu’il existe un « droit à l’irrespect et à l’insolence », rappelle une étude de l’avocat Basile Ader
Le site Témoignagefiscal.com, comme son nom l’indique, ainsi que son sous-titre « Les dérives du Contrôle fiscal. La Lutte pour l’abolition de l’esclavage Fiscal » est un site d’informations, de témoignages, de critiques, de billets d’humeur concernant les contrôles fiscaux et qui dénonce ses abus de toutes sortes.
Dans ce site chaque auteur assume et revendique ses billets au nom de la liberté d’expression.
Nous pouvons comprendre que ce site, libre politiquement, qui ose dénoncer publiquement sur le Web la politique fiscale et les abus flagrants de certains redressements notifiés par des agents fiscaux, et qui rencontre un succès croissant, gène considérablement Bercy. Témoignagefiscal.com est la seule voix, le seul média français qui s’oppose et dévoile aux public les dérives du fisc.
Celui-ci, c’est évident, préfère agir dans la plus grande discrétion et surtout que les français contribuables restent dans l’ignorance la plus totale de ses méthodes.
Notre site peut être considéré comme un « Think Tank » au même titre que l’Ifrap (qui dénonce d’ailleurs les mêmes abus) ou d’autres.
Notre unique but est de faire changer les méthodes des contrôles fiscaux.
Ce but est inscrit en gros sur la droite de notre site et il tient en 6 points: 1- Transparence du dossier fiscal.
2- Enregistrement du débat oral et contradictoire.
3- Présomption d’innocence pour le contribuable (Contentieux à l’initiative du Fisc, preuves à sa charge) 4- Contentieux relevant exclusivement de tribunaux civils indépendants.
5- Redressement exigible uniquement après jugement en dernier ressort.
6- Possibilité d’engager la responsabilité personnelle des contrôleurs.
Concernant « La Gauche m’a tuer » ce site est sans aucun rapport avec « Témoignagefiscal »,
La Gauche m’a tuer prend des articles sur d’autres site, comme le nôtre, et les met sur le sien. Il change de sa propre initiative le titre de l’article, comme il l’a fait pour le mien.
Beaucoup de blogs, comme « Contrepoints », font de même.
Des articles peuvent se retrouver sur plusieurs blogs avec des titres différents sans que leurs auteurs aient le moindre rapport avec ces blogs.
C’est une coutume sur le Web depuis des années.
Je suis étonné que le fisc ne le sache pas.
Nous même, nous avons dans le nôtre une rubrique, « Le Zap Du Net » où nous faisons la même chose.
Par contre nous, nous ne changeons jamais les titres des auteurs Je n’ai donc aucun rapport avec « la Gauche m’a tuer » et ne suis donc aucunement responsable de près ou de loin du contenu de ce site.
Je revendique uniquement mon article avec son titre sur mon blog.
DISCUSSION: Madame Anne Beot, concernant une dette fiscale que je conteste, a envoyé des ATD à mes caisses de retraite.
Ma retraite, après la liquidation de mon entreprise, est mon seul et unique revenu pour ma famille et moi.
Le 1er décembre 2014, je reçois donc ma retraite amputée par cet ATD de la Reunica.
Le 10 décembre 2014, je reçois le virement de ma retraite amputée également par cet ATD de la Sécurité Sociale. Je ne conteste absolument pas ces ATD, bien que prématurés, et je les accepte sans protester.
Simultanément à la réception de ce virement du 10 décembre 2014, Madame Beot envoie un ATD à ma banque qui me saisit pour celui-ci
le virement de ma retraite Sécurité Sociale.
La date des virements retraite SS, au niveau nationale, est le 10 de chaque mois. Date que ne pouvait ignorer Madame Beot. Cette simultanéité, entre le versement et l’ATD à ma banque ne pouvait qu’être préméditée et voulue par Madame Beot.
Elle ne pouvait ignorer les frais occasionnés par cet ATD bancaire, soit 106€, alors que ma famille et moi avons le plus grand mal à survivre.
J’ai d’ailleurs envoyé à Madame Beot, le 15 décembre 2015, en AR, une lettre de protestation. (Pièce N°1)
Le 12 décembre 2015, sous le coup de l’émotion provoqué par cet ATD bancaire et les 106€ de frais à ma charge, j’écris sur le site de Témoignagefiscal.com un article.
Le voici dans son intégralité : CERTAIN DE LEUR IMPUNITÉ, RIEN N’ARRÊTE LES AGENTS DU FISC.
Aujourd’hui je vais vous décrire la perversité de l’inspecteur Anne Beot du centre des impôts du18em arrondissement de Paris dans un redressement personnel.
Ce redressement, que j’ai toujours contesté, est issu du redressement de mon ex société La Locomotive.
Après une bataille juridique de 20 ans contre le fisc, en dernière instance, ma société a été condamnée en décembre 2012 à 50% du redressement initiale de 1997.
Une paille !
Vous devez comprendre que si l’on nous avait réclamé cette somme en 1997, nous l’aurions payé, rubis sur l’ongle.
Le Fisc jusqu’à cette date, 2012, est resté droit dans ses bottes et a conduit ma société à la liquidation pure et simple en exigeant les 100%.
Je vous fais grâce du monceau inimaginable de saisies, de cautions etc…que nous avons subies pendant 20 ans.
Donc en 2014, ruiné par Bercy, ma famille et moi n’avons plus que ma retraite pour survivre.
Ce doit être encore trop pour cette charmante Madame Anne Beot, bien au chaud dans son bureau.
Est-elle en retard pour son quota ?
Est-elle en retard sur C.A exigé par sa hiérarchie ?
Cherche-t- elle à montrer son « efficacité » pour obtenir une promotion ?
Toujours est-il qu’elle me bombarde d’ATD à ma caisse de retraite.
Elle me réveille de ma léthargie dépressive consécutive à ma ruine financière et sociale, en voulant m’envoyer grossir les rangs des Restaurants du Cœur, et avec l’aide d’Henri Dumas, je décide de demander réparation à Bercy pour m’avoir ruiné “cadeau”, en « demandant » jusqu’à ma liquidation 100% de leur fameux redressement initial. D’où celle-ci.
CQFD.
Je fais donc un recours préalable en vue d’être indemnisé de la perte de mon entreprise.
Normal, non ?
Vous me suivez ?
Je sais, c’est compliqué, pourtant j’essaye de simplifier à l’extrême mon récit pour ne pas vous perdre dans 20 années de combat et de stress.
Revenons à cette chère Madame Anne Beot, fonctionnaire modèle (donc sans souci) des services fiscaux.
Son 1er ATD à ma caisse de retraite me pique la partie saisissable de celle-ci.
Cela ne la satisfait pas !
Elle veut ma peau, car c’est de ma survie qu’il s’agit.
Elle envoie donc un 2eme ATD à ma banque. Attention, voilà le tour de magie fiscal !
La somme insaisissable de ma retraite arrive à ma banque, et là, hop, elle est saisie et disparait. Avec un petit surcout, qu’elle ne peut ignorer et qui doit la remplir de joie, 106€ de frais bancaire. En bonus.
C’est-y pas beau ce tour de passe-passe ?
J’étais un vieil habitué des abus de droit du fisc, mais là, chapeau bas Madame Anne Beot, vous pulvérisez le record toutes catégories de tonte ..
Vous faîtes mentir l’adage : on ne peut tondre un œuf.
Vous êtes assurée de monter sur le podium cette année. J’espère que vos chefs vous récompenseront comme vous le méritez.
Encore une fois : BRAVO !
Vive notre beau pays.
Emmanuel Bolling
Pour votre éducation fiscale, je vous invite à lire « Contrôle Fiscal, le piège » et le chapitre « victimes fiscales »du livre « Les profiteurs de l’Etat » Les deux sont de Bernard Zimmern, fondateur et ex-président de l’Ifrap.
Attention, c’est flippant, mais vous saurez, réellement, ce qui vous attend…
On vous aura prévenu !
Lorsque l’on lit cet article dans son intégralité, et non en sortant certaines phrases ou mots de leur contexte, ce qui est une opération classique de désinformation, on peut constater qu’il est uniquement humoristique, voire pamphlétaire mais certainement
pas diffamatoire, méprisant, insultant ou grossier.
Il n’est pas diffamatoire car il raconte la réalité, rien que la réalité de ce que j’ai vécu.
Madame Beot, à travers cette plainte, avec il est évident l’assentiment de sa hiérarchie, sinon plus, essaye, à travers moi, de faire fermer le seul média qui ose révéler et critiquer la politique de Bercy à travers ses multiples dysfonctionnements.
Si nous disparaissons, qui le fera ?
C’est le principe même de la démocratie qui est en jeu.
Madame Beot ne pouvait ignorer que mon compte bancaire est depuis des années « en découvert ».
Madame Beot ne pouvait ignorer qu’en envoyant un ATD le jour du virement de la partie insaisissable de ma retraite (elle avait déjà été amputée de sa partie saisissable en amont par ses ATD directement à mes caisses) celle-ci serait saisie par ma banque sans autre forme de procès. C’est ce qui m’est arrivé avec un surcout de 106€ de « frais bancaire ».
J’ai pu convaincre ma banque de cette manœuvre de Madame Beot, qui ma re-crédité immédiatement de la somme soustraite en me laissant les 106€ à payer !
Le terme « perversité » décrit précisément cette action réelle qui l’est, et n’est donc pas diffamatoire
Sur la soi-disant deuxième injure : « Revenons à cette chère Madame Anne Beot, fonctionnaire modèle (donc sans souci) des services fiscaux.
Son 1er ATD à ma caisse de retraite me pique la partie saisissable de celle-ci.
Cela ne la satisfait pas !
Elle veut ma peau, car c’est de ma survie qu’il s’agit.
Elle envoie donc un 2eme ATD à ma banque. Attention, voilà le tour de magie fiscal !
La somme insaisissable de ma retraite arrive à ma banque, et là, hop, elle est saisie et disparait. Avec un petit surcout, qu’elle ne peut ignorer et qui doit la remplir de joie, » 106€ de frais bancaire. En bonus.
Dans cette soi-disant injure, il est « oublié » la fin de ma phrase qui est importante : 106€ de frais bancaire. En bonus.
Madame Beot ne peut pas ignorer ma situation financière qui est extrêmement difficile depuis ses ATD sur mes retraites et que les frais bancaires qu’elle va provoquer vont encore me l’amputer de 10% !
Je décris dans mon billet, avec humour mais réalité, cette action.
Il n’y a rien d’injurieux dans ces quelques lignes.
Revenons à cette chère Madame Anne Beot, fonctionnaire modèle (donc sans souci) des services fiscaux.
Cette phrase est totalement humoristique, comme tout mon billet, et le mépris, puisque Madame Beot parle de mépris, celui-ci est plutôt de son côté vis-à-vis de moi en lançant à ma banque un ATD qui n’a pas lieu d’être…
Pour le reste de mes propos « injurieux » : « J’étais un vieil habitué des abus de droit du fisc, mais là, chapeau bas Madame Anne Beot, vous pulvérisez le record toutes catégories de tonte ..
Vous faîtes mentir l’adage : on ne peut tondre un œuf.
Vous êtes assurée de monter sur le podium cette année. J’espère que vos chefs vous récompenseront comme vous le méritez.
Encore une fois : BRAVO ! »
Et : Ce doit être encore trop pour cette charmante Madame Anne Beot, bien au chaud dans son bureau.
Est-elle en retard pour son quota ?
Est-elle en retard sur C.A exigé par sa hiérarchie ?
Cherche-t- elle à montrer son « efficacité » pour obtenir une promotion ?
Toujours est-il qu’elle me bombarde d’ATD à ma caisse de retraite.
Vous pouvez trouver dans la partie historique de ce mémoire la référence réelle à l’affirmation « je suis un vieil habitué… » je n’ai pas besoin de l’expliquer.
« vous pulvérisez le record toutes catégories de tonte ..
Vous faîtes mentir l’adage : on ne peut tondre un œuf. »
Le dicton « on ne peut tondre un œuf » est de l’humour pur et ne peut pas non plus être considéré comme injurieux… « Vous êtes assurée de monter sur le podium cette année.
J’espère que vos chefs vous récompenseront comme vous le méritez.
Encore une fois : BRAVO ! »
Et : Ce doit être encore trop pour cette charmante Madame Anne Beot, bien au chaud dans son bureau.
Est-elle en retard pour son quota ?
Est-elle en retard sur C.A exigé par sa hiérarchie ?
Cherche-t- elle à montrer son « efficacité » pour obtenir une promotion ? »
La référence à son bureau bien chauffé, nous sommes courant décembre, s’explique en comparaison à mes efforts pour économiser, chez moi, le chauffage.
C’est encore de l’ironie et il faut vraiment manquer de sens de l’humour pour ne pas le voir tout au long de ce texte.
Les propos concernant le quota, la promotion etc… découlent d’une vérité bien établie, mais malheureusement peu connue du public, car bien évidement non relayée par les médias officiels, et non contestée (aucune plainte à ce jour) par Bercy sur son fonctionnement et sur le déroulé de carrière de ses agents.
Cette vérité que je connaissais par expérience personnelle (étant un vieil habitué…) a été révélé en 2001 par Monsieur Bernard Zimmern, fondateur et Président de l’IFRAP, co fondateur de Contribuables Associés, dans son livre « Contrôle Fiscal : le Piège »
Il décrit le fonctionnement du système de quota et de promotions, en fonction de sa réalisation, des agents de Bercy (Pièce N°2, 3,4). La probité et l’honnêteté de Monsieur Bernard Zimmern ne peuvent être mises en doute.
A ma connaissance, ces affirmations précises n’ont jamais été attaquées par Bercy.
Il réitère ses affirmations dans un article, repris d’ailleurs par notre blog, paru le 21 octobre 2015 et intitulé « Contrôle fiscal : faire respecter la loi ou travailler à la commission ? » (Pièce N°5)
Le fonctionnement de Bercy tel que le révèle Bernard Zimmern est de plus corroboré et même plus, par un ancien inspecteur principal vérificateur des impôts, Francis le Poizat.
Celui-ci est le seul à révéler de l’intérieur ce qu’il a vécu pendant les 37 ans qu’il a fait partie
des services de Bercy.
Son témoignage véridique, dans une vidéo (« contribuables sensibles : s’abstenir) et divers articles sur notre blog, non contestés à ce jour par le Fisc, démontrent encore de manière irréfutable (Pièce N° 6,7,8,9) mes propos traités uniquement de façon humoristique dans mon papier.
Monsieur le Poizat est maintenant avocat fiscaliste et défend les contribuables contre Bercy.
Beaucoup d’anciens vérificateurs sont passés dans le privé, mais aucun n’a révélé la réalité et le but des contrôles.
Seul Francis le Poizat a eu le courage de le faire.
Ses témoignages ne sont pas à écarter.
Enfin Madame Beot parle d’atteinte à son honneur et sa considération ( ?) et de son préjudice moral qui découle de mon article.
Qu’elle chiffre à 5000€ plus 3000€, alors qu’elle connait ma situation financière.
Cette demande est complètement irréaliste !
En m’attaquant, c’est notre blog qu’elle attaque et que Bercy voudrait voir disparaître.
Elle déclare que les contribuables qui viendraient la voir auraient d’elle une image négative à la suite de mon article.
Soyons sérieux, les contribuables qui viennent la voir, en 2015, ne lui rendent pas visite de gaité de cœur et la fleur aux dents. Ils n’ont pas besoin de moi pour avoir une image
négative du fisc et de ses serviteurs. Ils viennent la peur au ventre.
Il suffit d’interroger n’importe qui dans la rue.
Et sur mon blog, je suis bien placé pour le savoir.
Dans mes propos, il n’y a aucun moment du mépris, seulement de la colère transformée en
humour.
Lorsque je parle de ma détresse financière, je ne fais pas une figure de style comme Madame Beot l’affirme.
Cette détresse financière et morale, ma famille et moi la vivons au quotidien.
Et la mienne d’image ? Je l’ai perdue il y a plusieurs années !
Et cet ATD à ma banque sur la partie insaisissable de ma retraite, qui est l’objet de mon papier, il passe à la trappe ?
Madame Beot n’en parle pas. Ne donne aucune explication.
Madame Beot, elle, me traite avec le plus parfait mépris.
Quant à la responsabilité personnelle des agents du fisc, elle est inexistante, et c’est voulu.
D’où notre 6eme point : Possibilité d’engager la responsabilité personnelle des contrôleurs.
Les abus fiscaux, malgré la désinformation organisée par Bercy, arrive à la connaissance du public. Tout dernièrement, un abus fiscal, initié par une contrôleuse, qui a pour finalité de ruiner une société florissante (comme fut la mienne) où tout le monde travaille d’arrachepied, en l’obligeant à déposer son bilan vu le montant de son redressement prévu et même, cerise sur le gâteau, d’envoyer ses dirigeants au pénal.
Cette « monstruosité »fiscale fait partie intégrante, et devient même dans le dernier épisode, la principale intrigue de la série à succès « 10 pour cent », vue par des millions de spectateurs sur France 2, à 20h30. Les français ont pu constater qu’un redressement abusif pouvait avoir comme origine, ici, la vengeance pour une coucherie mal vécue et conduire à faire, en toute conscience, exploser une société saine, viable et qui emploie une trentaine de personnes.
Qu’attend Bercy pour attaquer France 2?
Cela montre d’une façon flagrante que les choses et les mentalités vis-à-vis des contrôles fiscaux changent. Les yeux se dessillent peu à peu.
Peut-être y sommes-nous un peu pour quelque chose…
Nous condamner, c’est museler la liberté d’expression en muselant la presse, car le web avec ses blogs est la nouvelle presse du 21eme siècle.
Des gens sont morts pour qu’elle vive.
“Il n’y a pas de limites à l’humour qui est au service de la liberté d’expression car, là où l’humour s’arrête, bien souvent, la place est laissée à la censure ou à l’autocensure.”
Cabu – 1938-2015 –
PAR CES MOTIFS
Le Tribunal déclarera nulle la procédure engagée par Mme Béot.
Celle-ci ne peut prospérer car les faits incriminés « injures, diffamation, mépris,… » sont inexistants et ne peuvent pas être qualifiés
Condamner Madame Beot à verser 306€ au titre de dommages-intérêt ( remboursement 106€ frais ATD bancaire + 200€ SNCF).
PIECES JOINTES :
N°1 : Lettre à Madame Beot.
N°2 : Extrait du livre de Bernard Zimmern « Contrôle Fiscal, le Piège ».
N°3 : Extrait du livre de Bernard Zimmern « Contrôle Fiscal, le Piège ».
N°4 : Extrait du livre de Bernard Zimmern « Contrôle Fiscal, le Piège ».
N°5 : Dernier Article de Bernard Zimmern « Contrôle Fiscal : faire respecter la loi ou travailler à la commission ? ».
N°6 : Article de Francis Le Poizat « Statistiquefiscal et des vies entières pourries : Vive la République ».
N°7 : Article de Francis Le Poizat « Le fisc n’aime pas que vous soyez capables de vous défendre ».
N°8 : Article de Francis Le Poizat « Quels sont les but réels du contrôle fiscal ».
N°9 : Article de Francis Le Poizat « L’Etat harnaqueur ».
Ah, douceur de vivre et miracle de la vie politique française ! Chaque jour qui passe est la démonstration cuisante de l’échec des politiques interventionnistes. Et pourtant, obstinés, nos politiciens remettent inlassablement le couvert. Ils sont rigolos. Coûteux, mais rigolos.
Je tombe ainsi sur un article décrivant par le menu les cinq « solutions » qui s’offrent actuellement à François Hollande pour sortir du brouillard.
(On appréciera au passage l’emploi du terme « brouillard » pour décrire la soupe épaisse dans laquelle notre président semble faire un crawl malaisé, encombré de ses petits brassards Mickey pendant que les membres du gouvernements, en apnée, tentent désespérément de faire croire qu’ils ont pied.)
Devant les difficultés du benêt rondouillard, les solutions proposées s’étalent gentiment du n’importe quoi tranquille au ridicule rutilant. Ainsi, le président pourra-t-il choisir de « prendre un virage à gauche », ce qui dans un pays gravement socialiste, promet quelques bons moments de rigolade. Amusant : l’auteur de l’article – lucide ou prudent ? – convient lui-même que ça n’a à peu près aucune chance de réussite. Mais rassurez-vous, la seconde solution, qui consiste à virer à droite, est tout aussi irréaliste et vouée au même échec. La solution trois (l’autoritarisme), dont le taux de réussite est jugé « insignifiant », est à mourir de rire : imaginer ce pauvre François, qui a déjà du mal à avoir de l’autorité avec sa propre brosse-à-dent, déployer de l’autoritarisme, c’est assurément miser sur un cheval qui n’est même pas en course.
Les deux dernières solutions sont symptomatique de ce que le pays peut produire de plus finaud : dissoudre l’assemblée ou garder le cap. Si l’auteur estime à raison que la dissolution n’amènerait rien de bon (au mieux, une cohabitation paralysante, au pire un gloubiboulga mou d’alliances hétéroclites et fragiles), il estime pudiquement que garder le cap aurait un taux de réussite inconnu.
Ah bon ? Continuer sur la trajectoire actuelle aurait donc un taux de réussite inconnu, c’est-à-dire pas clairement nul ?
C’est surprenant. Et d’autant plus que la trajectoire actuelle est connue, et que ses résultats, catastrophiques, continuent de s’empiler gentiment. On peut prendre l’exemple de ce brave Michel Sapin, cheville ouvrière de la bidouille statistique gouvernementale, qui nous annonce que les centaines de millions engloutis en créations d’emplois-bidons pardon d’emplois-d’avenir ont été dépensés en pure perte, mais que ce n’est pas grave, on va continuer sur la lancée. Ce serait dommage de gâcher un si bel élan et de ne pas claquer tout ce qui reste, même si on sait que cela ne produira rien de bon.
Reste tout de même que le triste pitre nous apprend, gêné, que la mesure phare du président, probablement décidée entre deux portes capitonnée d’un confortable bureau républicain, ne rend pas les résultats attendus. Oh. Zut alors.
Pour mémoire, il s’agit de ces « contrats de génération » qui couplent l’emploi d’un jeune avec l’emploi d’un sénior et qui permettent, sur le papier, le transfert de connaissance du second vers le premier. Hélas. Comme toute mesure arbitraire socialiste, elle ne modifie qu’à la marge le comportement des acteurs individuels (entreprises, salariés jeunes ou vieux) et ne résout donc en rien le problème du chômage de masse, problème d’ailleurs à l’évidence aggravé par les gesticulations pitoyables de l’équipe en place lorsqu’avec cette constance qui ferait l’admiration d’autistes et d’obsessionnels compulsifs incurables, elle choisit de continuer à créer vigoureusement de l’emploi public pour compenser les pertes d’emplois privés.
Cet acharnement consciencieux dans le débile à haute concentration de moraline socialiste est si méticuleux, si proprement préparé qu’on peut parler ici de pathologie.
Pendant ce temps, on a trouvé une méthode originale pour assouplir un peu la situation : de nouveaux prélèvements. Quand je vous disais qu’ils étaient rigolos, vous voyez, je ne vous mentais pas : ils sont effectivement rigolos !
Cette idée originale est inespérée pour renouveler la panoplie pourtant fournie de trouvailles fiscales du gouvernement. Et puis, on sait déjà qu’elle portera ses fruits et que les résultats seront excellents, probablement même avec un rendement supérieur à celui qui était prévu, d’une part parce que Laffer, on s’en fiche, et d’autre part parce que la situation en France ne cesse de s’améliorer.
Comment, en effet, ne pas croire que les Français souscriront dans l’esprit à ce grand élan de « justice sociale » qui consiste à faire payer des impôts et des taxes sur de l’épargne et sur des intérêts passés ? Comment ne pas trouver une sorte de justice sociale poétique à ce que les salauds des classes riches payent rétroactivement sur des revenus vieux de plus de dix ans ? (Pour rappel, est maintenant riche en France tout individu qui termine le mois avec un compte en banque strictement positif – bienvenus chez les riches !). Et puis le gentil prétexte socialiste affublé du maroquin du Budget (ou de ce que, en France, on appelle un budget), Bernard Cazeneuve a déclaré :
« Si nous prenons ces mesures-là, ce n’est pas par appétence particulière pour l’impôt, mais parce que nous sommes confrontés à des déficits sociaux qui ont pris une dimension abyssale. »
Et ces déficits abyssaux ne se sont pas constitués sur les politiques consternantes qu’ont prodiguées lui et ses amis tous bords confondus sur les dizaines d’années précédentes. Non, non. Ce sont les méchants épargnants qui n’ont pas donné assez et qu’on va donc punir de façon juste et sociale, et tout ira mieux ensuite. Car enfin, comment imaginer que cette augmentation de la taxation des PEA pourrait avoir des effets de bords ? Pfruit, allons, ne nous faites pas rire ! Il m’apparaît limpide que tout ceci a obligatoirement été pensé pour que tout se passe comme prévu. Les cylindres rentreront dans les cubes avec la grâce et la rapidité qui s’impose lorsqu’on a un très très gros maillet pour ajuster les pièces, et puis c’est tout.
…
Certains pensent que nous sommes gouvernés par des incompétents. C’est probablement vrai : il n’est qu’à écouter le ministre en carton de l’économie, un certain Pierre Moscovici, se faire démonter par Nicolas Doze, chroniqueur de BFM TV alors invité par Ardisson sur Canal+, pour comprendre que les clowns au pouvoir ne sont pas arrivés là où ils sont pour la grande compétence des domaines qu’ils prétendent gérer, mais bien par leur entregent politique, leur capacité à manipuler, à embobiner, bref, à cultiver cette perversion si spéciale qui fait d’eux des monstres socialement acceptables mais économiquement destructeurs.
Certains autres pensent que ce sont des cyniques qui nous dirigent. C’est possible, après tout ; ils ne joueraient qu’un rôle, sauraient pertinemment que nous allons au mur mais, tous calculs faits, sauraient aussi s’en protéger à titre personnel. Nous aurions donc à faire à des sociopathes méticuleusement sélectionnés d’élections en élections, pour répondre aux attentes des Français en matière de câlins, mais absolument dépourvus de la moindre empathie pour ceux qu’ils sont censés aider.
Certains autres, enfin, pensent que nous avons hérités de fous. Car il y a bien une part de folie à toujours répéter de façon butée les mêmes actions, déclencher les mêmes effets et blâmer le reste du monde pour les résultats médiocres obtenus.
Mais dans tous les cas, que nous ayons à faire à des incompétents, des cyniques ou des fous, … ce pays est foutu.
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Voilà une question qui n’est pas évidente tant la perception de la souffrance parait en être une composante essentielle. En effet, à quel moment les entraves à la liberté découlant des manœuvres des hommes du pouvoir provoquent-elles des souffrances si évidentes que ceux-ci sont alors naturellement qualifiés de despotes ?
Pour tout dire je ne sais pas. Je me demande si la relativité peut ici entrer en jeu.
Car, par ailleurs, les méthodes despotiques, si l’on exclut l’échelle de la souffrance, sont en réalité toutes les mêmes.
Le cas Bachar el-Assad peut servir de référence.
Homme d’une minorité Alaouite, branche du chiisme, il se maintient au pouvoir en Syrie, majoritairement sunnite, par un népotisme élargi à sa secte.
Evidemment, la majorité de sa population conteste cet état de fait, ce qui interdit toute élection transparente et sincère. Donc pas de démocratie possible.
La légitimité supposée de Bachar el-Assad va découler de l’hypothèse que sans lui ce serait le chaos.
Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un état potentiel de subversion. Il laisse à cet effet libre cours à une répression si injuste des opposants qu’elle alimente en réaction une radicalisation de ceux-ci faisant office de subversion.
La société va être artificiellement privée de sa multiplicité et réduite à une équation binaire limitée aux activistes, laissant de côté l’écrasante majorité qui ne souhaite pas prendre parti.
Finalement, il ne subsiste que, d’un côté les hommes du pouvoir et leurs affidés, de l’autre une opposition réduite à ses éléments violents, bagarreurs et primaires, les seuls qui affrontent le risque.
Tout cela n’est possible qu’avec l’aval des puissants du monde. Ici se seront les opérateurs mondiaux du pétrole qui préfèrent traiter avec une minorité d’interlocuteurs, fussent-ils des despotes, plutôt qu’avec une multitude plus difficile à manœuvrer.
Ce fonctionnement bien rodé a été mis en difficulté par l’explosion de l’information due à l’arrivée d’internet. Ayant accès à la parole de façon géographiquement illimitée, les opposants à Bachar el-Assad finirent par culpabiliser le monde démocratique au point de voir celui-ci faire mine de leur venir en aide.
Cet apport leur donnant du courage, ils manifestèrent publiquement leur désaccord à l’omniprésence de Bachar et de ses sbires. Celui-ci reste alors dans son scénario initial, il augmente la répression, accroit la violence. Il va jusqu’à qualifier l’opposition de terroriste.
Le comble est qu’en agissant ainsi il déchaine un cycle qui effectivement devient si violent qu’à l’intérieur même de cette violence apparaît une minorité hyper-violente qui se prétend l’opposition.
Bachar el-Assad a alors beau jeu de déclarer qu’elle est effectivement l’opposition et de tuer largement en affirmant la viser, alors que c’est lui et lui seul qui a engendrer sa présence.
Chaque société comprend son quota de fous sanguinaires que les despotes sont habitués à exciter pour justifier leur despotisme.
Evidemment, ici, il s’agit de vie et de mort directement physiques. Peut-on aussi appeler despotisme la même attitude lorsqu’elle s’exprime dans un cadre destructif qui n’implique pas directement la vie physique ? C’est ce qui est épineux.
François Hollande est-il un despote ?
Homme d’une minorité socialiste, branche du collectivisme, il se maintient au pouvoir en France, pays majoritairement libéral depuis 1789, par un népotisme énarque élargi à l’écolo-gauchisme variante du communisme.
Evidemment, la majorité conteste cet état de fait. Il faut faire en sorte qu’elle ne puisse pas s’exprimer lors des élections.
La légitimité supposée d’Hollande découle de l’idée que sans lui la justice sociale serait bafouée, la répartition des richesses injuste. Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un dysfonctionnement dans l’échelle des richesses.
A cet effet, il laisse libre cours à une répression fiscale aveugle, dont il se vente à travers son ministre des finances Michel Sapin.
Terrorisée et culpabilisée la majorité silencieuse s’exclut du débat.
Les oppressés fuient ou se cachent. Ce qui reste d’opposition se crispe laissant une place inconsidérée à la pensée simplifiée de la contestation pure et simple, sans dimension sociétale, sans réalisme.
Cette fuite et cette crispation sont expliqués par Hollande non pas bien sûr comme une conséquence naturelle à son oppression fiscale caricaturant l’égalité, mais comme la légitimité de cette oppression, comme la preuve de la nécessité de lutter contre de pseudos capteurs de richesse, pour leur éradication.
C’est une attitude typiquement despotique que de prétendre agir pour le bien commun contre un danger que l’on a en réalité fomenté.
Se faisant Hollande divise en deux son opposition, d’un côté ceux qui se noient en acceptant son faux discours, de l’autre ceux qui se discréditent en le simplifiant. Il peut objectivement espérer conserver le pouvoir de la même façon qu’il l’a conquis, c’est-à-dire en étant minoritaire, tant il a cassé volontairement, par l’oppression fiscale, la sérénité nécessaire à la démocratie.
Les dégâts sont considérables.
D’abord intellectuellement et globalement le pays est castré.
Ensuite, individuellement, les dégâts sont extrêmes pour ceux qui sont les victimes de cette oppression tactique. Ils sont anéantis même s’ils ne sont pas immédiatement tués. Leurs jours sont comptés tant l’agression fiscale dont ils sont l’objet est destructrice.
L’idée pernicieuse d’une égalité possible par la force va empoisonner le débat en lieu et place d’un partage naturel accepté, légitime et efficace.
Le drame est que l’on ne sort pas du despotisme, façon Bachar el-Assad ou façon François Hollande, autrement que par la force.
Dans les deux cas l’oppression aveugle d’une partie de la société au motif de son danger sociétal — qui en réalité n’existe que dans la tête du despote – va entrainer une réaction primaire qui, laissant penser au despote qu’il est dans son bon droit, va lui permettre d’amplifier son oppression.
Face à cela l’opposition va se raidir jusqu’à inclure en son sein les plus violents, l’explosion n’est pas loin, elle est incontournable.
Dans ces conditions, bien que le sang, pour l’instant, ne soit pas directement versé, je crois que l’on peut dire qu’Hollande est un despote qui nous expose gravement.
Cordialement. H. Dumas
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Au travers de la fiscalité, il est intéressant d’étudier le rapport entre la spoliation légale, c’est-à-dire le socialisme au pouvoir[1], et l’argent. Chacun sait que le socialisme est social et méprise l’argent. C’est un truisme. Pourtant, à y regarder de plus près, on constate que la vérité est très différente.
Nous passerons rapidement sur le fait que la spoliation légale est un vol légal et qu’il ne peut, par conséquent, être juste ni social. Nous passerons sur le fait que les hommes de l’État sont des êtres humains comme les autres et qu’ils succombent aux mêmes tentations.
Regardons l’approche socialiste de la société humaine. L’abord est invariable : un problème, une taxe, ou un règlement et une amende, ou un règlement et une taxe. L’argent est omniprésent. Quel que soit le sujet considéré, pour le socialisme les difficultés sont liées à un manque d’argent…public évidemment. Donc la solution consiste à nationaliser l’argent des personnes pour en faire de l’argent public à la disposition des politiciens. Ils agissent à la place des individus. L’État prend l’argent aux gens qu’il appelle « riches » pour le distribuer à sa clientèle, parce que l’impôt doit être redistributif, au nom de la justice sociale et de l’égalité.
Autre truisme : le socialisme met l’Homme au centre du système. Comme le citron est au centre du presse-citron[2]. Il existe deux possibilités dans les relations humaines. La liberté ou la contrainte. La France a fait le choix de la contrainte. La loi y est pervertie[3]. La Loi pervertie porte tort aux Droits individuels naturels, qui sont la Liberté, la Propriété, la Personnalité. Elle pressure l’individu. Si l’on considère simplement la fiscalité, aujourd’hui l’intelligentsia se pose seulement deux questions. Quelle catégorie de population supportera la spoliation légale et quelle sera épargnée ? Quelle catégorie bénéficiera de la spoliation légale et quelle n’en bénéficiera pas.
L’action humaine, qui veut que les personnes soient des êtres agissants et responsables de leurs choix, n’est jamais prise en considération. L’harmonie économique des relations humaines libres n’est jamais prise en compte, pas plus que la coopération spontanée des êtres humains au travers de la spécialisation du travail. Or c’est précisément cette action humaine et ces harmonies économiques qui sont au cœur du bon fonctionnement de l’économie et de la société. Des notions telles que les incitations, les innovations, les entrepreneurs, les « business angels », agissant dans une économie libre, sont étrangères au socialisme.
Enfin la fiscalité est un puissant moyen de rétorsion. Le contrôle fiscal, comme le contrôle URSSAF, pour ne citer qu’eux, sont des armes pour soumettre les dissidents, faire plier les récalcitrants, faire rentrer les leaders dans le troupeau. Il y a tellement de lois et de règlements que personne ne peut être certain de ne pas être en infraction. Tout Français est un coupable qui n’a pas encore été pris. C’est gouverner par la peur au lieu de par la confiance. C’est le pouvoir en France aujourd’hui.
Patrick de Casanove
20 octobre 2015
[1] « La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. »Frédéric BastiatLa Loi
[3]« La loi pervertie! La loi — et à sa suite toutes les forces collectives de la nation, — la Loi, dis-je, non seulement détournée de son but, mais appliquée à poursuivre un but directement contraire! La Loi devenue l’instrument de toutes les cupidités, au lieu d’en être le frein! La Loi accomplissant elle-même l’iniquité qu’elle avait pour mission de punir! » Frédéric Bastiat La Loi.
Partager la publication "Fiscalité en France, la loi pervertie"
Bien peu de gens en France doutent que l’ « on va dans le mur ». Malgré les efforts désespérés de la classe politico médiatique pour expliquer aux Français que tout va mieux et que tout ira mieux, malgré le travail de titan des hommes de l’État pour dénoncer le « French Bashing », les Français dans leur immense majorité savent que la France va mal.
Ils savent qu’ils n’auront pas de retraite, ils savent qu’ils auront des difficultés à être correctement soignés, ils savent que plusieurs générations seront saignées à blanc par les dettes et les déficits, ils savent qu’il n’y aura pas de travail pour tous, pas de logements pour tous, que la pauvreté va s’étendre. Ils savent que, quelle que soit leur origine, leur identité française est menacée, leur culture mise à mal. Ils savent que, de référendum non respecté en enquête publique bafouée, leurs souhaits n’ont aucune valeur aux yeux de l’État. Ils savent que de loi en règlements, de plus en plus intrusifs, leur vie privée et leur liberté se réduisent comme peau de chagrin. Ils savent qu’ils n’ont plus la liberté de parole, parce qu’au moindre mot politiquement incorrect, ils risquent de tomber sous le coup des lois historiques, sociales et comportementales qui instaurent et défendent la pensée unique.
Ils ne savent pas qu’ils vivent dans un pays socialiste où la liberté économique est mise à mal. Notre économie est une économie dirigée. En témoignent son piètre score de liberté économique 62,5/100 selon l’Index of economic freedom 2015, les 57,1% de prélèvements obligatoires , les 360 impôts, 400000 normes, 10500 lois et 73 codes, qui régissent la vie privée et professionnelle des gens. Cela démontre l’emprise totale de l’État sur leur vie. Leurs Droits individuels naturels (Personnalité, Liberté, Propriété) sont bafoués . C’est ce que Frédéric Bastiat appelle la « spoliation légale. » « Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. Et, sincèrement, peut-on demander autre chose à la Loi? » Frédéric Bastiat La Loi.
Cet objectif de Frédéric Bastiat, mettre fin à la spoliation légale, peut susciter d’immenses espoirs, mais aussi effrayer dans un vieux pays socialiste comme la France où « Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice. » Frédéric Bastiat Harmonies économiques. Des salaires.
Pourtant tout n’est pas perdu. Les faits montrent qu’un petit souffle de liberté économique, aussi minime soit-il, peut avoir des effets bénéfiques spectaculaires. Ces effets bénéfiques enclencheront un cercle vertueux. A condition cependant que cette brise légère annonce un changement de paradigme. En ce sens l’ouvrage d’Agnès Verdier-Molinié On va dans le mur, est porteur d’espoir. Si les politiciens pouvaient le mettre en pratique ce serait un premier pas qui ouvrirait la voie vers la suppression de la spoliation légale. Ce serait une brèche dans …le mur du dirigisme français contre lequel se fracasse le pays. La chute de ce mur pourrait alors survenir dans un laps de temps très court. Comme ce fut le cas pour la chute du mur de Berlin qu’aucun politicien ou cacique n’avait vu venir, la pensant impossible.
Buffet débat le 10 décembre avec Agnès Verdier-Molinié, Directeur de la Fondation iFRAP http://www.bastiat.net/fr/evenements/par-le-cercle/buffets-debat/article/on-va-dans-le-mur
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L’impôt est la jauge de la liberté économique et politique d’une société, la répression fiscale son marqueur le plus fiable.
Souvenons-nous que la révolution de 1789 a été la conséquence d’un esclavage de la population imposé par la force des armes, de la justice d’Etat, de la politique, dont le moyen final était l’impôt.
C’est ainsi que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 dit ceci en son article 20 : ” Nulle contribution ne peut être établie que pour l’utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l’établissement des contributions, d’en surveiller l’emploi, et de s’en faire rendre compte.”
A côté de la propriété privée, une fiscalité juste paraissait aux hommes des lumières un élément essentiel de la liberté.
A contrario, une fiscalité oppressante est une entrave évidente, quels que soient les motifs avancés, à la liberté des hommes.
Dans ce cadre, la répression fiscale est le marqueur de la liberté. Aujourd’hui, quand M. Sapin en fait son cheval de bataille il avoue implicitement qu’il est un oppresseur, puisque le système auquel il adhère est basé sur l’oppression fiscale.
Voyons les choses librement, en penseur libéral.
Qu’est-ce qui empêche que l’impôt soit laissé à la discrétion des contribuables ? Que chacun paie ce qu’il pense devoir et pouvoir payer ? Qu’ensuite l’Etat limite ses dépenses aux sommes qu’il a perçues ?
Certains diront que si les contribuables décident eux-mêmes de leurs impôts, ils décideront tout simplement de ne pas en payer.
Ce sont sans doute les mêmes qui pensaient, il y a cinquante ans, que le consommateur qui se servirait lui-même partirait sans payer, que donc un vendeur devait être présent à chaque transaction. Ceux-là n’ont pas vu arrivé la grande distribution, ils étaient aveugles à l’honnêteté de la majorité, peut-être handicapés par leur cupidité personnelle.
Quelles sont les novations qui, aujourd’hui, peuvent permettre la mise en place d’une imposition volontaire ?
Ce sont les progrès, inimaginables il y a peu, de la communication.
Première étape:
– Il n’y a aucun problème aujourd’hui pour que le jour fixé des contributions volontaires, chacun connaisse, en temps réel, la contribution versée par tous les autres. Ainsi, au lieu d’être mystérieux, l’impôt volontaire serait largement public.
Reconnaissons que dans ces conditions il serait difficile d’accumuler de la richesse sans, en contrepartie, participer à hauteur raisonnable à l’impôt volontaire. En dehors de quelques avares relevant plus du psychiatre que du contrôle fiscal, chacun serait bien obligé de payer en fonction de son train de vie.
Cependant, la participation à l’impôt étant volontaire le contribuable pourrait la faire coïncider avec sa trésorerie en choisissant le moment opportun pour lui de payer.
Celui qui tenterait de se soustraire à l’impôt volontaire en paierait le prix fort en terme d’acceptation sociale et donc de possibilité de revenus.
Deuxième étape :
– Les hommes de l’Etat, comme pour le téléthon, seraient obligés de séduire les contribuables pour les amener à payer le plus possible cet impôt volontaire.
Notre société de jeux et de communication est parfaitement rodée à cet aspect ludique des grandes souscriptions.
Un contribuable séduit serait un contribuable heureux.
Il n’est pas douteux que, s’il n’est pas volontaire, l’impôt est l’arme de la dictature.
La première chose que fait Daech après avoir conquis un espace est d’y instaurer un impôt obligatoire. Idem pour le racket des mafias. Il en est de même, mais astucieusement et apparemment légal, moral, caché derrière la mythique redistribution, dans nos démocraties qui de ce fait n’en sont pas.
Actuellement, le seul impôt consenti est l’impôt indirect, puisque celui qui consomme ne peut ignorer que dans le coût de ce qu’il achète est inclus l’impôt indirect. Cependant là aussi nos hommes de l’Etat trichent puisqu’ils dissimulent cet impôt, alors qu’il devrait s’afficher sur chaque transaction en clair pour que chacun sache quel est la part d’impôt qu’il paie à cette occasion.
Conclusion
La bonne santé morale d’une société peut se mesurer à sa répression pénale. Il y a peu à espérer de sociétés accumulant prisons et miradors. Ce sont les signes de l’oppression morale, de la dictature, de l’esclavage intellectuel. Peu de prison, peu de condamnation sont un signe de bonne santé plus qu’un signe de faiblesse.
De la même façon, la santé économique et politique d’une société peut se mesurer à sa répression fiscale. Il y a peu à espérer d’une société qui multiplie les contrôles fiscaux, les armées de contrôleurs fiscaux, qui met en place une justice d’exception chargée de condamner lourdement ses citoyens à des peines fiscales. Ce sont les marqueurs de l’esclavage fiscal. A contrario, une fiscalité juste serait consentie, elle correspondrait à des dépenses maîtrisées, elle n’impliquerait pas de défaillances contribuables, elle rendrait la répression inutile.
En réalité, notre pays, corrompu, est évidemment une dictature, en témoigne les scores annoncés, années après années, par Bercy face à ce que cette administration appelle la “fraude fiscale”, qui n’est en réalité que l’expression chiffrée de la dictature dans laquelle nous vivons. Plus le chiffre de la fraude fiscale est élevé, plus la dictature est forte.
Bien cordialement. H. Dumas
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Le jour même où je publiais sur le site mon petit papier « LA PEUR (JUSTIFIÉE) du CONTRÔLE FISCAL et du TRIBUNAL ADMINISTRATIF. ( https://www.temoignagefiscal.com/la-peur-justifiee-du-controle-fiscal-et-du-tribunal-administratif/) Bernard Zimmern de son côté publiait l’article ci-dessous.
Lui, comme moi, pensons que la plupart des vérificateurs sont honnêtes. Comme pour la roulette russe, il n’y a qu’une balle sur six. Si vous tombez sur celle-là, vous êtes mort ! Idem pour le vérificateur… Je sais de quoi je parle. Emmanuel Bolling
Contrôle fiscal : faire respecter la loi ou travailler à la commission ?
par Bernard Zimmern le 21 octobre 2015
C’est en 1999 qu’après un an d’enquêtes, nous publiions à l’iFRAP notre 30e dossier titré « la DGI au service d’elle-même ».
Sidérés par quelques affaires fiscales incroyables, nous avions enquêté auprès de conseils fiscaux, issus eux-mêmes du contrôle fiscal, et même auprès d’un ancien directeur général des impôts.
Et le tableau était clair : depuis la mise en place du dispositif par Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, vers 1963, le contrôle fiscal n’est plus là pour faire respecter la loi mais pour faire rentrer des redressements, en mettant, de fait, le service de contrôle fiscal à la commission.
À la commission veut dire que les contrôleurs voient leur promotion dépendre en grande partie du montant de leurs redressements ; et les directeurs départementaux des impôts ou directeurs adjoints, voient leurs rémunérations doublées s’ils réalisent les quotas de prélèvements prévus par la DGI.
Le système est d’autant plus vicieux que le contrôle fiscal n’est pas responsable de la rentrée dans les caisses de l’État des redressements, car cette responsabilité était donnée à une autre direction du ministère des finances : la Comptabilité Publique.
Il y a bien eu fusion à grands frais, au sommet, de la direction des impôts et de la comptabilité publique sous la présidence de Nicolas Sarkozy, mais il semblerait que cette fusion n’ait pas eu lieu à la base, au niveau des contrôleurs.
Le résultat est illustré par un cas célèbre, celui de Monsieur TRIPOT qui a fait l’objet de l’arrêt du Conseil d’État du 16 juin 1999.
Monsieur Tripot avait une entreprise qui s’occupait de la restauration du Lido, des Folies Bergères etc. et Il a fait l’objet d’un contrôle fiscal le redressant de plusieurs millions. Il a pu rapidement prouver que ce redressement était sans fondement et l’a fait annuler ; mais, entre-temps, ses sociétés avaient été vendues par la Comptabilité Publique. Heureusement, il avait eu des propositions d’achat récentes lui permettant de donner une valeur à ses entreprises, et après environ 10 ans de procédure judiciaire, le Conseil d’État lui avait donné raison en lui accordant, ce qui était une première, une indemnité de 60 millions de francs pour l’indemniser de la faute lourde de l’administration.
Mais cette indemnité n’a pas empêché Monsieur Tripot de finir à l’hôpital psychiatrique car le stress de ces procès casse le pot de terre qu’est un individu contre le pot de fer qu’est l’Administration.
Nous avons été les témoins malheureux de beaucoup d’autres histoires similaires et nous les avons même réunies dans un petit livre publié chez L’harmattan[1] après de multiples colloques menés à l’Assemblée nationale avec des députés comme François Goulard, François d’Aubert, sans aucun résultat.
Alors que dans les pays dynamiques le contrôle fiscal est une aide apportée par l’État aux contribuables pour les aider à remplir leurs devoirs, il est resté en France le moyen de faire croire que le secteur privé triche et que l’administration, grâce à son contrôle fiscal, rééquilibre en partie le budget de l’État.
Les études que nous avions menées montrent en effet qu’il existe une fraude fiscale mais que celle-ci ne dépasse pas 15 à 20% du montant des redressements effectués, la plus importante étant d’ailleurs la TVA carrousel qui est très mal contrôlée. Pour les 80 autres pour cent, il s’agit d’erreurs d’autant plus involontaires qu’avec la complexité du code, des tests ont montré que 10 experts fiscaux donnaient 10 résultats différents pour une déclaration fiscale pourtant simple.
Et une part non négligeable des redressements n’ont aucune base juridique et sont simplement là pour remplir des quotas.
On se rend compte de leur importance en regardant dans le bleu budgétaire les montants réellement rentrés dans les caisses de l’État, très inférieurs à la moitié des redressements émis.
L’une des plus grandes monstruosités juridiques du code fiscal français est, qu’en théorie, la charge de la preuve incombe à l’administration ; mais par un rejet de la comptabilité, qu’incroyablement le contrôleur peut décider de lui-même, la charge de la preuve incombe alors aux contribuables qui doivent par exemple démontrer que dans les kilos de pommes de terre qu’ils ont achetés pour vendre des frites, tout n’est pas vendable.
Il y a longtemps que la décision de ce rejet de comptabilité aurait dû être confiée au juge.
On peut espérer qu’un gouvernement saura un jour transformer le contrôle fiscal d’une administration qui travaille à la commission en une administration au service du droit et des contribuables.
La réforme la plus simple sera de mettre en œuvre, jusqu’à la base, la fusion de la Direction des Impôts et de celle de la Comptabilité Publique, déjà réalisée au sommet, en rendant ceux qui émettent des redressements responsables de leur collecte.
Ce système absurde fait disparaître chaque année quelques milliers d’entreprises viables et quelques dizaines de milliers d’emplois.
Et les premiers à en souffrir ne sont pas seulement les contribuables mais les contrôleurs et inspecteurs du fisc, amenés à travailler pour un système imbécile.
Bernard Zimmen est le fondateur de l’Ifrap, le co-fondateur de Contribuables Associés
Il est l’auteur de « Contrôle fiscal : le piège » et de « Changer Bercy pour changer la France », livres que je vous conseille, et de bien d’autres.
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