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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Pour moi, le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Consternation : La pauvreté progresse malgré les efforts du gouvernement

Nous assistons à un phénomène incompréhensible : malgré tous les efforts de nos dirigeants, malgré toutes les aides sociales, malgré tout ce pognon de dingue (pour reprendre une expression présidentielle) dépensé, la pauvreté ne cesse de progresser !

Comment expliquer pareille situation ?

On peut donner trois types d’explication

-un double phénomène structurel :

a-Nous sommes confrontés à une diminution lente et constante du PIB par habitant depuis 30 ans du fait en particulier de la disparition de l’industrie. C’est à dire que le PIB global progresse (faiblement) mais que, rapporté au nombre d’habitants, il diminue ce qui démontre clairement une dégradation du mécanisme de création de richesse. La France est devenue un pays de services ; seulement, les services à la personne (par exemple) ne créent pas de richesse.

Ce phénomène est en grande partie dû aux mesures fiscales et sociales prises depuis 40 ans et qui ont gravement pénalisé les entreprises du secteur en concurrence avec le monde extérieur ; ce que la population a faussement assimilé à la destruction des emplois du fait de la mondialisation. Les entreprises ont fait faillite ou ont délocalisé pour survivre avec de grosses pertes d’emplois à la clé (plusieurs millions).

Or, ce n’est pas la mondialisation qui a détruit les emplois mais les taxes, notamment sur la production, qui ont assommé les entreprises françaises qui, à elles seules en paient autant que toutes les entreprises des autres pays de l’Union Européenne ; et le tableau ci-après le démontre sans ambiguïté.

b-Malgré une pression fiscale très élevée, dont le but essentiel est de permettre le paiement des salaires de 6 millions de fonctionnaires – record de l’OCDE – la France vit au-dessus de ses moyens depuis 1974 c’est à dire qu’elle dépense plus que le montant de ses recettes fiscales ; lesquelles sont pourtant au maximum puisque nous détenons le record mondial de la pression fiscale.

Ce matraquage fiscal plombe l’économie et oblige l’Etat à se livrer en permanence à la répression financière (impôts sur les revenus du patrimoine et sur les successions les plus lourds de l’Union Européenne !) et bride la croissance potentielle structurelle. Celle-ci est faible, entre -1 à 1% par an, et contraint nos dirigeants fonctionnaires à recourir de manière permanente au déficit budgétaire (constant depuis 1974) financé par l’emprunt pour distribuer du pouvoir d’achat ; ce qui n’est rien moins que le révélateur d’un manque de ressources évoqué en « a » ci-dessus.

La faiblesse du secteur privé, qui est pourtant le seul à créer des richesses, et le développement excessif du secteur public, ont asphyxié le secteur productif avec pour effet de créer un chômage structurel de masse incompressible et pour conséquence, dans le cadre d’un cercle vicieux inexorable, d’entrainer la paupérisation de toute la partie de la population exclue de l’emploi, laquelle ne cotise pas et demeure à la charge du seul secteur privé par le biais de la distribution d’aides sociales et d’indemnités chômage ; avec l’effet pervers qu’on habitue toute une partie de la population à préférer les indemnités et les aides sociales au travail.

-un phénomène conjoncturel :

Le blocage de l’économie par l’administration, à la faveur de l’épidémie de Covid, va inéluctablement provoquer un fort développement du chômage ; lequel n’en est pour l’instant qu’à ses débuts parce qu’il est masqué par les aides et prêts accordés qui vont forcément prendre fin.

Cela veut dire que la situation déjà mauvaise va devenir pire  et ce chômage de masse va provoquer une pression très forte à la baisse sur le niveau des salaires notamment par le biais de plans de sauvegarde de l’emploi lors desquels il sera expliqué aux salariés qu’ils devront accepter des diminutions de salaire pour éviter des licenciements.

En outre, pour les entreprises fermées administrativement, l’indemnisation du chômage partiel est passée, depuis le 1er février, à 60 % de la rémunération brute, soit 72 % du salaire net, contre 84 % auparavant.

Nous n’évoquerons que brièvement la situation de tous les indépendants qui vont se retrouver ruinés du fait de l’interdiction de travailler (restaurants, boites de nuit, stations de ski).

Révélateur des difficultés à venir, on s’attend, sans le dire, à une augmentation significative des défaillances sur le remboursement des crédits bancaires.

Des difficultés croissantes à faire face aux dépenses courantes

Cette paupérisation générale de la population a un marqueur significatif : Le nombre de ménages rencontrant des difficultés de paiement de l’énergie est passé de 10 % en 2013 à 18 % en 2020, avec une hausse des interventions pour coupure.

En 2019, la « précarité énergétique » a affecté 11,9 % des Français et 30 % des plus pauvres. Au moins 3,5 millions de ménages modestes ont connu des difficultés à payer leurs factures d’énergie en 2019 alors que le seuil de pauvreté est fixé à 1060€ par mois ; et inutile de dire qu’à ce niveau de revenu on ne peut pas se permettre la moindre fantaisie.

Il faut donc s’attendre à une explosion des statistiques à ce propos !

Or, ces dépenses d’énergie sont ce que l’on appelle des « dépenses contraintes » car  elles font partie de celles que l’on ne peut pas éviter.

Aucun membre du gouvernement ne peut donc ignorer que la politique énergétique ayant pour but d’éliminer les énergies fossiles et le nucléaire en vue de les remplacer par des énergies qui n’ont rien de renouvelable au nom d’une transition dont on a manifestement mal mesuré l’impact, ne peut aboutir qu’à un renchérissement de celles-ci.

Son effet inévitable sera que les populations les plus pauvres ne pourront pas suivre l’évolution des couts et en subiront les conséquences !

En dépit des affirmations du gouvernement quant à une accumulation indécente d’économies par les français du fait du confinement, sans toutefois préciser la catégorie socio-professionnelle concernée, on sait que celui-ci a en fait diminué les ressources de beaucoup de ceux qui ne peuvent pas travailler tout en augmentant sans coup férir les dépenses de chauffage et d’électricité de ceux qui ont dû rester à la maison.

Quelles conséquences en tirent les membres du gouvernement : qu’il faut changer de méthode et arrêter ces inepties ?

Pas du tout, ils enfoncent le clou et durcissent la fiscalité alors qu’ils savent très bien que nous ne pouvons nous passer, ni de chauffage, ni d’électricité, ni de voiture, ni de mutuelle santé !

Or, les tarifs du gaz et de l’électricité règlementés augmentent fortement depuis une dizaine d’années (3.5% pour le gaz et 1.6% pour l’électricité en février 2021 après 5.9% en juin 2019, 1.23% en aout 2019 et 2.4% en février 2020)

Si l’on prend l’exemple d’une puissance classique de 6 kva, avec une consommation moyenne annuelle de 2267 kWh, la facture d’électricité est passée de 332 € en 2010 à 481 € en 2020 ; soit une augmentation de 44,6 % sur dix ans, alors que dans le même temps, l’inflation a à peine atteint 10 %. Or, le prix de l’électricité augmente essentiellement du fait de l’augmentation de la fiscalité et du cout des subventions aux énergies dites renouvelables.

Les mutuelles de santé augmentent aussi en 2021 parce que Bruno Le Maire a décidé d’augmenter discrètement les taxes (+3.60%) qui les frappent.

Et, cerise sur le gâteau, le quidam qui n’a pas internet et qui doit donc utiliser la Poste subit en 2021 une augmentation phénoménale de 11.30% du prix du timbre (l’inflation officielle est à 0.60% l’an) parce que la Poste est incapable de s’adapter à l’évolution du marché et qu’elle n’a d’autre solution que d’augmenter les prix pour combler les pertes … accélérant de fait la diminution de sa part de marché tout en massacrant les plus faibles !

On va aussi interdire les chaudières au fuel puis au gaz pour imposer l’électricité comme seule source d’énergie alors que l’on sait que cette dernière est plus chère et qu’elle le sera encore plus à l’avenir du fait d’une évolution dramatique de la fiscalité applicable.

Une énergie doit être abondante, stable et bon marché mais nos gouvernants ont décidé de faire  exactement l’inverse en privilégiant des sources d’énergies intermittentes, instables et couteuses ! Ils ont même pour ambition d’atteindre 100% d’énergies renouvelables en 2050 alors que l’on sait que ce scénario est totalement inepte !

Le gouvernement décide donc de  taxer intentionnellement les dépenses contraintes, c’est à dire des dépenses que la population ne peut pas éviter, en sachant pertinemment que cela va mettre en difficulté une part importante de celle-ci !

On peut rappeler que le mouvement des gilets jaunes, qui était né d’une opposition à la volonté du gouvernement d’imposer une forte taxe carbone sur le prix du carburant, avait sonné comme un avertissement mais rien n’y fait, le pouvoir oublie, ignore et continue !

On comprend donc que les difficultés ne peuvent qu’augmenter pour la partie de la population qui dispose des revenus les plus faibles.

Par ailleurs, et seuls ceux qui les perçoivent s’en rendent compte : les APL diminuent sans cesse car l’Etat n’a plus d’argent et il cherche absolument à faire des économies ; même sur le dos des plus faibles car c’est le propre d’un Etat administratif : on raisonne en termes de gestion globale sans percevoir les effets mortifères des décisions prises parce qu’elles sont censées être prises pour le bien de la collectivité.

La solution du gouvernement

Mais le gouvernement a bien évidemment la solution : il va faire preuve d’une immense mansuétude en accordant des « aides » telles que le chèque énergie ; c’est à dire qu’après avoir mis les populations les plus pauvres en difficulté, on va leur fait sentir tout le bienfait de l’Etat qui vient les aider à payer leurs factures !

Quels sont les buts poursuivis ?

Sauver la planète au nom de l’urgence climatique ?

L’écologie n’est évidemment au mieux qu’un calcul électoral destiné à se mettre dans la poche le vote écologiste ; compte non tenu du fait que les arguments écologiques sont assez peu significatifs pour une personne qui a du mal à payer ses factures de chauffage et qui s’angoisse à la seule idée d’avoir à mettre 20€ de carburant dans le réservoir de sa vieille voiture !

C’est juste la mise en application du principe énoncé par La Boétie dans son « discours de la servitude volontaire » : les pauvres se soumettent à l’Etat parce qu’ils attendent de celui-ci les aides qui vont leur permettre de survivre même si, pour cela, ils doivent aliéner leur liberté !

C’est en fait l’enchainement d’une population entre pression fiscale et aides sociales car le pauvre n’a finalement aucune liberté. Après avoir été délibérément mis en difficulté par l’Etat par le biais de la fiscalité et de normes contraignantes, il doit s’en remettre à l’Etat pour pouvoir espérer un quelconque salut !

Bien sûr, les élites subissent aussi l’augmentation du prix de l’énergie mais il y a une grande différence de situation entre une personne qui gagne le smic et celle qui gagne 8.000 € ou plus par mois !

Vous en doutez ?

Les députés viennent de se voter, en toute discrétion, une augmentation de 15% de leur allocation pour frais ; ce qui est finalement tout à fait normal en ces temps de disette budgétaire.

Définitivement, la crise n’est pas la même pour tout le monde !

Le gouvernement a même prévu, pour limiter les dépenses de chauffage des plus pauvres, d’interdire à la location 90.000 logements définis par lui comme « passoires thermiques » (qui sont pour l’essentiel du secteur privé) à partir de 2023. Le seul problème est qu’il n’y a pas de logements de remplacement même si le gouvernement a affirmé qu’il allait faire construire 250.000 logements qui … ne sont pas encore sortis de terre ; et on sait ce que valent les promesses du gouvernement !

En France, le logement locatif ne peut être que social et financé par l’Etat ce qui rappelle un précepte de la doctrine mussolinienne « tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat » !

Le propre du socialisme, ce n’est pas d’enrichir les pauvres mais de faire croire que l’Etat protège et distribue alors qu’il s’agit d’abord de placer toute une population en état de soumission aux lubies d’une classe dirigeante, appelée élite, qui vit grassement sur le dos de la bête !

Exactement le contraire de la liberté !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : La reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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La destruction systématique d’un pays

Voilà maintenant plus d’un an que le pays est à peu près paralysé du fait des mesures autoritaires prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid.

Or, on sait depuis longtemps que le Covid tue surtout des personnes à risque situées essentiellement dans la tranche d’âge au-delà de 75 ans ; même si on sait qu’il y a quand même des personnes plus jeunes qui en meurent.

On a donc confiné toute la population au lieu de ne confiner que les populations à risque dans le cadre d’une véritable dictature sanitaire exercée par un petit comité de médecins appelé « conseil de défense sanitaire » au fonctionnement parfaitement … opaque puisque couvert par le « secret défense ».

Ce qui amène à paraphraser cette fameuse question de Staline à propos du Vatican « Covid combien de divisions ? »

En outre, malgré toutes les mesures prises et deux confinements dont on sait aussi qu’ils n’ont que pour effet de ralentir temporairement la propagation de l’épidémie qui repart dès la fin du confinement, la situation générale ne s’améliore pas ; ce qui ne manque pas d’interroger … même si, sur la radio publique (les informés sur France info du 29 janvier), on nous explique, entre deux messages anxiogènes, que c’est l’Etat qui a sauvé l’économie et que c’est encore lui qui assure la relance par la commande publique !?!

Au-delà d’une vision bobo rive gauche complètement déconnectée de la réalité, il faut prendre conscience que les mesures prises ont en fait entrainé une destruction systématique de l’économie de proximité c’est à dire essentiellement des PME, des artisans et des commerçants car les aides promises par le gouvernement sont loin de couvrir tous les frais d’un établissement réduit à une inactivité forcée.

On sait, d’ores et déjà, que beaucoup d’indépendants ne s’en relèveront pas et seront réduits au chômage sans indemnisation c’est à dire au … RSA.

Beaucoup d’entreprises, parmi celles qui vont arriver à survivre, vont dégraisser non par choix mais par nécessité parce qu’elles n’auront pas d’autre choix.

Pour le reste, nous sommes en présence d’une zombification massive de l’économie avec des entreprises qui n’ont pas encore déposé le bilan mais qui sont déjà en coma dépassé et qui ne survivent que grâce à des aides publiques !

Et quand ces aides publiques vont s’arrêter, ces entreprises zombies vont fatalement s’écrouler !

Parallèlement, beaucoup d’entreprises ont souscrit des PGE (prêts garantis par l’Etat à hauteur de 90% de leur montant) afin de leur procurer de la trésorerie mais, après plus d’un an d’inactivité, on sait que la situation de beaucoup est tellement dégradée qu’elles vont se retrouver dans l’incapacité de les rembourser.

On estime d’ores et déjà que 20 à 30% des PGE ne seront pas remboursés ce qui veut dire que la garantie de l’Etat (à hauteur de 90% des prêts), c’est à dire la garantie du contribuable, devra jouer pour des sommes absolument gigantesques. Sur un total de 120Md€ de prêts accordés, un tel taux de défaillance couterait entre 22 et 32Md€ au contribuable ! (24Md€ à 36Md€x90%).

N’oublions pas que la garantie de l’Etat n’est rien d’autre que la caution involontaire et non désirée du contribuable à qui on n’a pas demandé son avis !

Et plus le temps passe à bloquer l’économie, plus le risque de défaillance augmente !

Il ne faut pas non plus oublier que les banques n’ont pas accordé ces PGE sans prendre des garanties notamment sur les dirigeants qui ont dû se porter caution. Ces derniers, en cas de défaillance, se retrouveront donc en première ligne et perdront, non seulement leur entreprise, mais aussi leur patrimoine personnel !

On se retrouve donc face à un double problème :

-l’accumulation de dettes énormes aussi bien dans le public que dans le privé,

-une violente paupérisation du pays avec une chute des revenus comme on n’en a jamais vue depuis la guerre non seulement du côté des indépendants qui auront tout perdu mais aussi des salariés car le développement d’un chômage de masse va inéluctablement provoquer une pression à la baisse sur les salaires et nous assisterons donc à une réduction massive des salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi alors que ce sera seulement la sauvegarde de l’entreprise.

Notre champion de l’économie administrée, Bruno Le Maire, a beau nous déclarer qu’il y aura une forte reprise à partir de 2021 et qu’on pourra ainsi rembourser les dépenses faites, on sait qu’il n’y aura pas de reprise … en tout cas pas en 2021.

Les dettes vont donc continuer à s’accumuler jusqu’au moment où on aura atteint le plafond !

La situation est devenue à tel point critique que le gouvernement lors de sa dernière intervention a purement et simplement renoncé à un nouveau confinement « serré » comme le souhaitait pourtant certains, et notamment M Attal, porte-parole du gouvernement !

Cela laisse à penser qu’une partie des membres du gouvernement sont en faveur d’une politique jusqu’au-boutiste ayant pour but d’agiter avec insistance le spectre du Covid à seule fin de pouvoir continuer à bénéficier de l’argent gratuit de la BCE ; l’essentiel de cette stratégie étant de … gagner du temps avant que les vrais problèmes ne surgissent !

Seulement, la réalité est qu’aujourd’hui, on ne peut plus confiner car cela couterait trop cher et nous ne sommes pas les seuls puisque l’Espagne vient d’annoncer qu’elle ne confine plus parce qu’elle n’en a plus les moyens !

C’est donc l’échec de la « stratégie » gouvernementale dont on n’a d’ailleurs pas manqué de relever les récents flottements.

En fait, il est probable qu’E Macron n’ose pas faire cet aveu si destructeur pour son image personnelle par peur de choquer des français toujours persuadés d’être protégés par un Etat omniprésent. Il préfère donc courageusement laisser faire le job par son premier ministre ; lequel a pour instruction de jouer le rôle du père fouettard qui va punir les français s’ils ne sont pas sages.

Il est vrai aussi que, dans les sphères du pouvoir, on craint un rejet ou de refus par les français des mesures de confinement qui se traduisent par des infractions de plus en plus fréquentes, même si un sondage est sorti opportunément, il y a deux jours, pour affirmer que 60% des français seraient pour un nouveau confinement.

Seulement, quand on détaille un peu plus ce sondage on s’aperçoit que ceux qui sont pour le confinement sont les plus de 65 ans et que ceux qui sont contre sont les moins de 30 ans ; ce qui traduit une grande hétérogénéité dans le sentiment de la population et établit sans aucun doute que plus la population est jeune, plus elle est contre ces mesures dont on ne voit ni la fin ni le but !

Mais, ce n’est probablement pas cette question qui a fait pencher la balance ; c’est essentiellement une question de cout car chaque mois de confinement coute entre 15 et 60Md€ et  ce sont clairement des dépenses hors de nos moyens alors que les alarmes commencent à retentir un peu partout à propos de la situation française (mais aussi italienne) ; laquelle apparait fortement compromise.

Car, il faut être conscient que notre avenir se résume à trois volets incontournables :

-Un tsunami de dettes que personne ne pourra payer,

-Un tsunami de défaillances d’entreprises qu’on ne pourra pas arrêter,

-Un tsunami de chômeurs au premier rang desquels on va trouver les jeunes qui sont d’ores et déjà la génération sacrifiée.

Et ce n’est pas l’émission monétaire qui va résoudre cette question puisque celle-ci n’est en aucune façon une création de richesse. En effet, vous pouvez émettre autant de monnaie que vous voulez, cela n’amènera ni la création d’entreprises, ni la création d’emplois et cela ne fera pas réaliser des bénéfices par les entreprises !

L’émission monétaire massive ne peut être qu’une solution temporaire ; or elle tend à devenir le fondement de la politique économique du gouvernement !

Le seul résultat tangible de cette politique monétaire a été de créer de gigantesques bulles sur certaines catégories d’actifs (immobilier, marchés d’actions) au prix d’un endettement public et privé phénoménal ; avec des banques centrales persuadées que si on arrête l’émission monétaire tout va s’écrouler ; ce qui est le sort ultime de toute bulle !

Il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’un début de fuite devant la monnaie mais on sait que l’argent abondant aboutit à réduire sa valeur et créé donc un phénomène inflationniste, qui n’est pas encore apparu, notamment en raison de la politique monétaire forcée des taux zéro, mais qui va bien finir par apparaître …

Et, une fois que le diable sera sorti de sa boite, il sera trop tard !

On s’apercevra alors que nos dirigeants auront enchainé toutes les erreurs et qu’ils auront achevé de ruiner le pays avec le confinement et que l’émission monétaire massive va ensuite ruiner les ménages et les épargnants.

Entre temps, on ne peut même pas exclure que le gouvernement ne soit pas tenté par une opération de la « dernière chance » pour éviter un défaut notamment en immobilisant tous les produits d’épargne basés sur la dette publique (et notamment les assurances-vie qui présentent un solde de 1.700 Md€) permettant ainsi de faire disparaître d’un trait de plume les deux tiers d’une dette publique dont on ne sait plus comment de se débarrasser.

Et la boucle sera bouclée. Tous les secteurs de l’économie, hormis le secteur public, auront été détruits !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Un politicien comme Margaret Thatcher est impossible en France

L’échéance de l’élection présidentielle de 2022 se rapprochant, va se poser inévitablement la question du choix que vont faire les français … si tant est qu’ils aient réellement la possibilité de faire un choix et si tant est que les élections aient lieu du fait des mesures de restriction des libertés et du renouvellement sans faillir de l’état d’urgence sanitaire !

L’élite au pouvoir va évidemment représenter son poulain, E Macron, et, à ce jour, on ne peut pas savoir quel sera son opposant au deuxième tour ; même si certains, surtout dans les sphères du pouvoir, espèrent que ce sera Marine Le Pen afin que, comme en 2017, l’élection du candidat de l’élite et président sortant soit assurée…

C’est ce qu’on appelle pudiquement « réduire la marge d’incertitude » même si le résultat final peut être très différent notamment en cas de rejet violent des français si la situation économique venait à se dégrader fortement d’ici mai 2022.

Entre ces deux candidats d’ores et déjà pressentis par nos élites, les électeurs auront donc le choix entre une étatiste populiste de droite à tendance pétainiste et autoritaire et un fonctionnaire étatiste socialiste à tendance autoritaire ; ce qui en gros signifie à peu près la même chose et surtout ne pas remettre en cause le « modèle français ».

Il n’y aura, encore une fois, pas de candidat libéral mais, peut-on imaginer un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher en France ?

Margaret Thatcher, on aime ou on déteste ; et en France, clairement, on déteste. Elle est le totem de la gauche bobo bien-pensante et moralisatrice, l’ennemi ultra libéral qui va détruire la société et ruiner la population.

Cette vision française simpliste et manichéenne, n’est pas partagée outre-manche où elle est considérée comme l’une des figures politiques les plus importantes de ces 50 dernières années. Surnommée la « Dame de fer », en raison de son caractère inflexible, l’influence de son passage au gouvernement du Royaume-Uni y est souvent qualifiée de « révolution » sur les plans politique, idéologique, et économique.

Rappelons-nous :

Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1979 alors que le Royaume Uni était au bord de la banqueroute après trente années d’un socialisme keynésien qui avait abouti à la ruine d’un pays dont le FMI se préparait à prendre le contrôle !

Dans le cadre d’une démarche extrêmement pragmatique, elle a constaté que le Royaume Uni vivait au-dessus de ses moyens, avait trop de fonctionnaires, un secteur public trop important et inefficace et des syndicats qui, de facto, contrôlaient le pays au moyen de grèves à répétition.

Autrement dit, elle a fait un constat qui s’applique à la France d’aujourd’hui et engagé des réformes dans le but de redresser la compétitivité du Royaume Uni.

Margaret Thatcher a privatisé de nombreux services publics, engagé une libéralisation de l’économie, cassé le pouvoir des syndicats, opéré des coupes budgétaires dans les dépenses inutiles (réduction de la dépense publique) en vue de réduire le déficit, la dette publique et l’inflation ; tout en décidant une réduction de la fiscalité directe.

Evidemment, ses réformes ont été rejetées par une part importante de la population, notamment de la part des bénéficiaires du système, et elles ont eu lieu au prix de grèves très dures et d’une violente récession car il a fallu le temps que les structures s’adaptent alors que le Royaume Uni faisait face à une véritable guerre en Irlande du nord !

A l’arrivée, la réduction du chômage a été obtenue par le biais de la création d’entreprises créatrices de richesse et non, comme on le fait en France, par le biais de la création de postes de fonctionnaires qui ne créent rien. Evidemment, il a fallu que les employés réapprennent à travailler au lieu de faire grève dans le cadre d’un droit du travail extrêmement souple.

La seule chose qu’elle n’a pas privatisée est la NHS qui fonctionne encore plus mal que la sécurité sociale française …. Ce qui n’est pas peu dire !

Alors, un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher est-il possible en France ?

Non et pour six raisons principales :

I-une conception différente de la démocratie

Le Royaume Uni a inventé la démocratie représentative moderne, c’est à dire un système où l’exercice du pouvoir par l’exécutif s’accompagne de contre-pouvoirs qui viennent contrôler et limiter son action. La France a inventé la technocrature ; c’est à dire le gouvernement par une administration omniprésente et toute puissante qui fonctionne sans aucun contrôle.

Au Royaume Uni, la réalité du pouvoir est exercée non pas au 10 Downing street (résidence du premier ministre) mais aux communes (chambre basse du parlement) !

En France, la réalité du pouvoir s’exerce à l’Elysée, dans le secret des cabinets avec des individus non élus et inconnus du grand public qui décident de tout … sans jamais rendre de comptes ! Le parlement ne sert à rien et le premier ministre n’est qu’un collaborateur fantoche qui n’a pour fonction que de servir de fusible et faire croire au « bon peuple » que le président va changer sa politique qui mécontente tout le monde ou presque lorsqu’il en change …

Cette conception française est issue de la période monarchique de droit divin au cours de laquelle les fonctionnaires de l’époque étaient les émissaires et représentants d’un roi de droit divin sacré à Reims. La monarchie de droit divin a été liquidée mais l’administration est restée et avec elle sa conception de sa mission de direction et de contrôle du pays !

II-Un système de recrutement monolithique des élites

En France, la haute fonction publique a pris l’effectivité du contrôle du pays par le biais du contrôle de l’appareil étatique. Les « politiciens » au pouvoir sont avant tout des fonctionnaires issus de l’ENA alors que Margaret Thatcher  n’était pas fonctionnaire, c’était une chimiste devenue avocate (pas plus d’ailleurs qu’Angela Merkel qui est physicienne).

Nous avons un système basé sur le conformisme, c’est à dire sur des individus qui présentent un mode de pensée uniforme ; et ce phénomène est aggravé par le fait que les élites françaises cultivent, jusqu’à la caricature, l’entre soi et le recrutement dans les mêmes classes sociales.

Imagine –t-on un fils d’épicier (Margaret Thatcher était fille d’épicier) devenir président de la république ?

En fait, en France, l’élite se méfie des individualités et des individus qui sortent du rang ; elle n’accepte que les petits hommes gris de l’Etat ENA qui pensent tous la même chose ; et E Macron en est un excellent exemple puisqu’il qui prend texte sur texte pour renforcer le contrôle de l’appareil d’Etat sur la société sous des prétextes ayant toujours trait à la sécurité (politique ou sanitaire).

III-une conception différente de l’économie

Le Royaume Uni a inventé la révolution industrielle au 17°s fondée sur le capitalisme privé. La France a inventé le capitalisme d’Etat dirigé par des fonctionnaires et basé sur les impôts !

La révolution industrielle n’a pu avoir lieu que parce que la propriété privée et la stabilité du droit ont été reconnues et ont permis le développement du capitalisme privé ; ce que l’on appelle l’Etat de droit.

En France, la reconnaissance de l’Etat de droit remonte à la révolution et à la déclaration des droits de l’homme  mais ce principe a été immédiatement bafoué au nom de la raison d’Etat parce qu’en France l’Etat à tous les droits …et si l’Etat a tous les droits, l’instabilité fiscale et législative est alors la règle ; ce qui n’est évidemment pas propice au développement de la propriété et au capitalisme privés.

Mais il est vrai qu’en France, le capitalisme privé est à la fois détesté et méprisé par les classes dirigeantes fortes d’une supériorité intellectuelle liée au fait qu’elles ont réussi à obtenir le sésame magique du concours de l’ENA tout en vivant sans complexe de l’argent public. Elles  détestent le milieu de l’entreprise, perçu par elles, comme un lieu mercantile et vulgaire.

Le pire est qu’elles ont réussi, à force de propagande, à faire croire à la population que leur vision du monde, dont le but essentiel était de préserver leurs avantages, était une vérité objective !

IV-au Royaume Uni il y a une tradition libérale qui n’existe pas en France

En droit anglo-saxon, l’individu prime sur l’Etat et le garant des libertés individuelles est le juge judiciaire (il n’y a pas de juge administratif) qui contrôle les agissements de l’Etat tout comme ceux des individus.

En France, l’Etat prime sur l’individu et c’est le gouvernement qui est le garant des libertés individuelles. En outre, depuis la révolution, l’Etat bénéficie d’un ordre judicaire spécifique (justice administrative) dont on sait qu’elle n’est surtout pas objective.

Comme l’exécutif, qui n’est que le bras armé de la haute fonction publique, tend vers toujours plus de pouvoir, au nom d’une pseudo nécessaire efficacité de son action, il n’y a dans les faits aucun contrôle hormis par le biais du conseil constitutionnel qui n’est pas un organe judiciaire mais politique !

En outre, en France, domine une tradition autoritaire et centralisée qui remonte à la royauté de droit divin, amplifiée par Bonaparte, avec une prééminence d’un Etat qui a tous les droits et qui n’hésite pas à changer les règles si le besoin se fait sentir avec une prééminence de l’exécutif qui agit pratiquement sans contre-pouvoirs.

En France, la révolution libérale de 1789 n’a duré que quelques mois avant de déboucher sur un régime terroriste et, finalement, même la droite traditionnelle, y compris celle à tendance pétainiste, est totalement acquise au collectivisme d’Etat ! D’ailleurs le pétainisme n’était rien d’autre qu’une forme de socialisme administratif sans parlement.

En outre, en France, l’élite, tout comme l’immense majorité de la population, reste convaincue, dans le cadre d’un mécanisme intellectuel d’auto justification, que seul l’Etat a les moyens d’agir et de protéger …

En fait, en France, il n’y a pas de tradition libérale et aucun de nos « grands hommes » n’étaient des libéraux : Louis XIV, Napoléon Ier, Napoléon III, Pétain, De Gaulle, nous avons une longue tradition d’hommes autoritaires …

Pouvons-nous donner une pareille liste en ce qui concerne le Royaume Uni ?

En fait, quand on y regarde bien, nous sommes beaucoup plus proches d’un système monarchique autoritaire et arbitraire que le Royaume Uni, qui est pourtant lui-même une monarchie ; mais il est vrai que la monarchie a perdu tout pouvoir au Royaume Uni au 17°s !

V-un rejet du libéralisme par la population

C’est un problème bien français. La population rejette ses élites qui l’étouffent mais ne souhaite absolument pas un président libéral qui leur expliquerait qu’il vaut mieux travailler que toucher des allocations payées avec de l’argent emprunté sur les marchés financiers ou même un semblant de politique libérale par peur d’une atteinte aux « droits acquis ».

Rappelons-nous qu’aux élections présidentielles de 2017, 54% des français ont voté pour un candidat anti capitaliste, marxiste ou collectiviste. C’est dire si les idées libérales sont impopulaires France !

Mais il est vrai que les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire ont abreuvé la population de messages constants dans le but de les persuader que seul l’Etat les protège et que le libéralisme les exploite alors que c’est exactement l’inverse !

Les français l’ont cru parce qu’ils aiment croire à l’idée d’un argent gratuit et inépuisable venant de l’Etat, sans percevoir que l’Etat n’est jamais que la somme de tous les contribuables.

Dans ces conditions, il est évident qu’un politicien libéral n’aurait absolument aucune chance d’être élu !

VI-Un refus obstiné des élites de réduire le train de vie de l’Etat

Les élites qui, en France, sont exclusivement issues de la fonction publique vivent sur l’habitant. Elles refusent donc de réduire le train de vie de l’Etat car ce serait réduire leur propre train de vie et le périmètre d’intervention de ce même Etat car ce serait réduire leur propre pouvoir !

Même P Moscovici, nouveau président de la cour des comptes, censé contrôler la dépense publique, est pour la poursuite de la politique de dépense publique à tout va ! Mais il faut dire qu’il est l’archétype du haut fonctionnaire profiteur du système mis en place par les élites issues de l’ENA qui n’a jamais rien fait ni jamais produit quoique ce soit tout au long de sa vie.

Il n’existe pas de politicien libéral dans le paysage français mais si jamais un tel individu venait à être élu à la plus haute fonction de l’Etat, il aurait à affronter cette caste administrative qui refusera inéluctablement d’obéir et n’hésitera pas à prendre en otage l’ensemble de l’appareil administratif dans le seul but de bloquer son action et de l’acculer à la démission directement ou indirectement par le biais de mouvements sociaux massifs.

En conclusion

Alors que le Royaume Uni abandonnait le modèle socialiste en 1979 nous nous y jetions avec frénésie et délectation en 1981 grâce à l’utopie socialiste de la distribution gratuite de l’argent des autres, des congés les plus longs, de la retraite la plus précoce et, fatalement, de la dépense publique la plus élevée !

Quarante ans plus tard, nous continuons à nous vautrer dans un socialisme absurde tandis que le Royaume Uni continue dans le libéralisme et est repassé devant nous en termes de PIB ; même s’il risque de payer très cher sa sortie de l’Union Européenne (Brexit).

Un politicien de l’envergure de Margaret Thatcher est donc totalement impossible en France pour des raisons à la fois culturelles et structurelles.

Et le pire est que, bien que nous soyions en plein déclin économique, nous avons réussi à imposer à Bruxelles notre conception française d’une Europe technocratique qui décide de tout alors que Margaret Thatcher souhaitait, comme tous les britanniques, une Europe libre échangiste aux structures administratives minimales.

Pour faire une comparaison, Margaret Thatcher a relancé son pays en lui donnant les moyens d’affronter les difficultés futures. E Macron augmente sans cesse les contraintes sur la population tout en distribuant toujours plus d’argent et en augmentant toujours plus les dettes pour assoir d’avantage son pouvoir et celui de l’administration ! Autrement dit Margaret Thatcher a agi dans l’intérêt de son pays … E Macron agit dans l’intérêt de sa caste qui entend fermement se maintenir au pouvoir !

Margaret Thatcher, qui n’était ni populiste ni étatiste, a mis en place de nombreuses dispositions entrainant une réduction importante du rôle de l’État ; chose inconcevable en France puisqu’ici, lorsque des services publics sont supprimés, ce n’est pas par choix mais parce qu’il n’y a plus d’argent pour les financer. Leur suppression n’est donc que le constat d’un échec !

Les français sentent bien que la situation se dégrade et votent lors de chaque présidentielle pour dégager l’ancien président mais refusent toujours de sortir des mêmes recettes socialistes de l’argent gratuit. Ils râlent, rejettent leurs élites mais à la fin, se soumettent et paient !

Margaret Thatcher, qui avait compris tout le pouvoir de nuisance de l’Etat, a déclaré :

« Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu’il gagne, de posséder sa propriété, d’avoir l’État pour serviteur et non pour maître. Ce sont là les héritages britanniques. Ils sont l’essentiel d’une économie libre et de cette liberté dépendent toutes les autres. »

Les français préfèrent continuer à vivre dans leur rêve égalitariste et attendent encore tout de l’Etat tout en s’imaginant qu’ils ne paieront pas les conséquences des dettes colossales accumulées consciemment, en toute irresponsabilité !

Le réveil risque d’être violent …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Vaccination : Pourquoi faire simple …

Les pays européens Allemagne, Royaume Uni et Italie vaccinent à tour de bras, nous, nous faisons de la stratégie !

Cette version « officielle » est quelque peu risible surtout qu’on ne peut pas affirmer que jusqu’ici la « lutte contre la pandémie » ait démontré un savoir-faire particulier et des capacités exceptionnelles de la part de notre administration  …

Depuis le 26 décembre, de 525 personnes qui ont été vaccinées la première semaine (à grand renfort de publicité) nous sommes passés à peu près à 10.000 personnes par jour et on nous promet un million de vaccinés fin janvier ; ce qui représente environ 30.000 personnes par jour en moyenne.

Les personnes disposant de l’autorité, on ne peut pas parler de responsables puisqu’on sait qu’ils ne veulent surtout pas être responsables, nous expliquent doctement que nous nous hâtons lentement mais que l’on va y arriver et qu’on va monter en régime …

Il s’agit évidemment de rassurer la population au besoin en lui cachant certains points qui pourraient montrer que la stratégie adoptée initialement n’était peut-être pas la bonne …

Ainsi, alors qu’au départ l’idée était de ne confier la vaccination qu’aux médecins, on a commencé par changer de méthode et on a ouvert 800 centres de vaccination

A ce stade de la question, il faut quand même fixer les choses :

A raison de 10.000 personnes par jour, pour vacciner la moitié de la population française, il va falloir 9 ans (34 millions/10.000/365 = 9 ans) !

A raison de 30.000 personnes par jour, pour vacciner la moitié de la population française, il faudra encore 3 ans (34 millions/30.000/365 = 3 ans) !

A ce jour et selon la comptabilité officielle (France info du 19 janvier), on en serait, au 19 janvier, à 550.000 vaccinés en 25 jours soit 22.000 personnes par jour alors que ce nombre est aussi celui des contaminés journaliers …

Quelle est la stratégie de l’Etat ?

Au lieu de faire des vaccinodromes comme en Allemagne, l’administration française a choisi de cibler certaines populations en commençant par vacciner les personnes dans les EHPAD, puis le personnel soignant, puis les plus de 75 ans …

L’administration a donc choisi la vaccination sélective car pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ; car c’est une stratégie compliquée puisqu’au lieu de transporter 10.000 doses à un seul endroit on va transporter sur 200 sites différents 50 doses ; ce qui nécessite des moyens humains énormes et une logistique sans faille !

Le processus se complexifie encore car, pour prétendre être vacciné, il faut s’inscrire soit par le biais d’internet soit par téléphone (via une plateforme). Le problème est que le site internet ne fonctionne pas ou en tout cas ne fonctionne pas bien … et que, par exemple, en Bretagne, le planning est d’ores et déjà complet jusqu’au 14 février ; ce qui traduit un engorgement très rapide du processus !

Le problème est que l’on sait que la stratégie de la vaccination, pour être efficace, n’a nul besoin de faire de la sélection, du tri, du contrôle, elle doit tout simplement être massive pour éradiquer le virus avant qu’il ne mute trop parce qu’après on passera son temps à courir après de multiples variants sur lesquels on n’est pas sûr que le vaccin sera efficace !

Et, si le vaccin devient inefficace, il faudra tout recommencer !

Autant dire que les moins de 50 ans ne sont pas près d’être vaccinés et qu’on a toutes les chances de s’orienter d’avantage vers une contamination globale qu’à une protection globale par vaccination parce que le virus, lui, n’attendra pas les ordres et calculs de l’administration !

Peut-on comprendre ce qui se passe alors que les élus locaux commencent à donner de la voix en expliquant qu’il n’y aurait aucune concertation et qu’à chaque fois c’est l’administration centrale qui décide seule ?

Certains élus proclament même qu’il n’y a aucun vaccin disponible !?!

On a l’habitude du discours lénifiant des autorités à propos de l’Etat stratège et là il faut bien dire que l’on tombe encore une fois dans les travers d’un Etat essentiellement administratif ; et il semblerait, qu’en matière de logistique, l’administration française soit loin d’être efficace avec de multiples points de blocage liés à l’organisation complexe d’un millefeuille administratif qui finit par se neutraliser lui-même !

On ne peut que constater que l’on a créé artificiellement des goulots d’étranglement en bloquant le flux de la vaccination … à moins que cette stratégie ne soit utilisée que pour masquer qu’en fait on n’a pas suffisamment de vaccins ; c’est à dire que les petits hommes gris de l’Etat continuent ce qu’ils avaient déjà commencé : gérer la pénurie parce qu’au départ il s’agissait de gérer l’insuffisance de lits d’hôpitaux, de masques, de respirateurs, de gels parce qu’il avait été décrété en haut lieu que tout cela coutait cher par rapport à un risque estimé faible mais fortement sous-évalué !

Et ici, on sait qu’on n’avait pas les moyens de transports ni les chambres froides adaptées en nombre suffisant pour pouvoir faire de la vaccination ciblée et de proximité …

On ne peut pas non plus exclure que l’administration ait surtout pris en considération le fait que 60% de la population ne voulait pas se faire vacciner ; proportion qui s’est retournée très rapidement avec 60% de candidats alors que circulaient des informations ou des rumeurs selon lesquelles le vaccin ne serait pas efficace ou même dangereux.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que s’est posée aussi la question, non évoquée, des labos français qui n’ont pas réussi à produire de vaccin alors que le gouvernement aurait aimé donner une préférence nationale. Aurait-il attendu le dernier moment pour passer commande lorsqu’il a été évident qu’il n’y aurait pas de vaccins français ?

Or, non seulement Sanofi n’a pas été en mesure de proposer un vaccin mais elle a prévu de licencier 400 personnes dans le pole recherche !

Alors, les allemands seraient-ils mieux organisés (selon l’opinion habituelle) ?

Il faut dire que BioNtech qui a conçu le vaccin en collaboration avec la firme américaine Pfizer  est une firme allemande créée par un couple d’allemands d’origine turque à partir des travaux novateurs de Katalin Kariko, une hongroise qui a fui la dictature communiste en 1985 et que l’on doit considérer comme un visionnaire.

Cela pourrait donc expliquer le temps mis à commander les vaccins et le peu de disponibilité de ceux-ci et nous ramène au scandale du sang contaminé et aux instructions criminelles données par les autorités françaises pour ne pas commercialiser le test Abott américain dans le seul but de protéger les intérêts des labos français ; mais au prix de la mort de plusieurs centaines d’hémophiles.

On se situe donc bien dans la stratégie mais il n’est pas sûr que ce soit la plus adaptée …

Mais, rassurez-vous, E Macron a su réagir efficacement en faisant désigner 35 français qui vont surveiller les opérations de vaccination !

Sauf que … ces français ne représentent personne, ne sont les mandataires de personne et n’ont aucune autorité de quelque nature que ce soit.

En outre, on sait que ces comités sont facilement manipulables par des professionnels chargés de les cornaquer. On a vu ce qu’il en a été avec les 150 membres du conseil de défense écologique qui a fini par produire une centaine de propositions dont l’essentiel, pour ne pas dire la quasi-totalité, sont inapplicables, eugénistes, anti économiques ou tout simplement punitives … parce qu’il est tombé entre les mains de spécialistes de l’écologie politique de gauche pour ne pas dire d’extrémistes !

On sait qu’il y a deux types de personnes : celles qui agissent et celles qui ont des explications, et apparemment l’administration française est dans le … deuxième camp car nul doute qu’on saura un jour nous fournir tout un tas d’explications à propos de cette « stratégie » !

Bien cordialement à tous !

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Rapprochement CARREFOUR COUCHE TARD – L’Etat fonctionnaire augmente son emprise sur l’économie

Les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire augmentent leur contrôle sur l’économie française et le dernier exemple en date est l’opposition formulée par Bercy au rachat de CARREFOUR par la société canadienne COUCHE TARD.

Je ne vois pas bien quel était l’intérêt pour COUCHE TARD de se lancer dans une opération de rachat de la société CARREFOUR ; mais ce n’est pas le sujet et, de toute façon, il ne sera jamais évoqué !

En effet, CARREFOUR ne doit pas se laisser racheter par le groupe canadien, au nom de la « sécurité alimentaire » car c’est bien connu, les québécois vont affamer la France et les français aussitôt l’opération de rachat finalisée alors que la distribution de produits alimentaires est le métier de fond de l’enseigne CARREFOUR.

En outre, on ne voit pas bien comment CARREFOUR pourrait subitement affamer la population française … et n’oublions pas quand même que l’immense majorité des fruits et légumes vendus en France sont importés d’Espagne et du Maroc.

Autant dire que le prétexte ne tient pas mais on ne peut même plus s’étonner des sorties de Bruno Le Maire, ce ministre des finances qui ne connait rien à l’économie mais qui n’hésite pas à raconter n’importe quoi !

Alors de quoi s’agit-il exactement ?

On sait que le groupe CARREFOUR connait des difficultés depuis déjà bon nombre d’années et, qu’après une période faste et d’expansion fondée sur un modèle inventé en France, il en est réduit désormais à vendre « les bijoux de famille » et à se séparer de nombre de ses implantations à l’étranger ; mais il ne s’agit pas ici non plus de discuter des causes des difficultés de la société CARREFOUR.

Par ailleurs, il s’avère que la société CARREFOUR était d’accord pour passer sous contrôle canadien ; il ne s’agissait donc absolument pas d’une tentative de prise de contrôle hostile et la meilleure preuve est que ces deux sociétés ont prévu de nouer des liens commerciaux malgré l’opposition de Bercy à leur fusion.

Mais l’opération ne se fera pas en raison du véto de Bercy et celui-ci est intervenu si vite que le conseil d’administration de CARREFOUR n’a même pas eu le temps de se prononcer !?!

Avec l’opposition de l’administration française à cette opération, nous avons affaire à un des nombreux avatars du capitalisme à la française qui fonctionne, intentionnellement ou pas, en coordination directe avec les services fiscaux de Bercy qui se sont octroyés d’autorité la fonction de gérant de fait de sociétés privées !?!

En droit commercial, lorsqu’une personne est reconnue gérante de fait d’une entreprise, la conséquence est qu’elle est reconnue responsable de la gestion de cette entreprise ; avec toutes les conséquences financières et patrimoniales qui peuvent en découler.

En ce qui concerne l’administration française de Bercy, aucun problème de ce type n’est à redouter, Bercy peut faire absolument n’importe quoi, elle n’est jamais responsable !

Là où cela pose problème c’est que, lorsque Alstom, entreprise ferroviaire française qui fabrique le TGV, rachète une entreprise canadienne spécialisée dans le ferroviaire (Bombardier), c’est bien !

Mais que, lorsqu’un canadien veut racheter une entreprise française, c’est inadmissible !

Je n’ai aucune idée des explications que l’Etat français va fournir à l’Etat canadien … si jamais celui-ci demande des explications.

Là où cela pose problème c’est que l’Etat français n’est même pas propriétaire de CARREFOUR !

Dès lors, ce véto de l’administration française à une opération qui ne la concerne nullement, dans laquelle elle n’a aucun intérêt, démontre clairement que, désormais, tout entrepreneur privé est en liberté surveillée, qu’il est seulement usufruitier de sa propre entreprise … et que les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire peuvent décider, à tout moment, absolument ce qu’ils veulent le concernant sans qu’il puisse rien faire pour s’opposer à cette ingérence !

On avait déjà pu observer les dégâts occasionnés par une telle pratique avec Renault et la prise de contrôle par l’Etat français, à l’initiative d’E Macron alors ministre des finances de F Hollande et malgré l’opposition de C Ghosn, dans ses relations avec l’Etat nippon et l’entreprise Nissan.

Bien évidemment, les Etats étrangers et les entreprises étrangères ne manqueront pas de tirer les conséquences de cet évènement récent et n’hésiteront pas à s’opposer à toute tentative de prise de contrôle d’une de leurs entreprises par une société française.

La seule conclusion que l’on peut en tirer est que l’administration française continue d’augmenter son pouvoir sur le secteur économique privé puisque désormais vous ne pouvez plus vendre votre entreprise à qui vous voulez si les services de Bercy estiment que le deal ne leur convient pas ; et on vient de voir que pour cela Bercy n’hésitera pas à invoquer n’importe quel prétexte … fondé ou pas !

Il s’agit évidemment d’une atteinte flagrante à la propriété privée ; ce qui permet de rappeler que la révolution industrielle, qui est partie du Royaume Uni et qui a permis le fabuleux développement économique que nous connaissons aujourd’hui, n’a été rendu possible qu’à partir du moment où il y a eu un Etat de droit qui respectait les règles juridiques qu’il édictait et qu’il respectait la propriété privée.

Pour ceux qui avaient encore un doute, nous venons clairement, au moins en France, de franchir un cap car il faut être conscient que nous ne sommes plus dans un Etat de droit mais dans un système où règne l’arbitraire d’une administration toute puissante qui peut décider absolument n’importe quoi, sans avoir à se justifier, sans engager sa responsabilité et sans que personne puisse s’y opposer !

En outre, il faut être conscient que l’administration, qui ne fonctionne absolument pas dans le cadre d’une économie de marché, n’est absolument pas la mieux placée pour apprécier le bien-fondé d’une opération de regroupement d’entreprises privées ; mais l’administration n’en a cure !

En fait, le seul cas où une opération capitalistique de cette nature peut apparemment être autorisée, est lorsque l’entreprise française est au bord de la faillite et qu’il y a une menace sur l’emploi. Rappelons-nous Alstom turbines qui devait se vendre à l’allemand Siemens, qui n’en a pas voulu, avant de se donner à GE (General Electric gigantesque conglomérat américain qui exploite notamment des centrales nucléaires).

Alors, bien sûr, on peut habiller cette « stratégie » en invoquant le protectionnisme économique voire le patriotisme économique mais la réalité est toute différente. Dans les faits, c’est une nationalisation de l’ensemble du secteur des entreprises privées sans que l’Etat ait besoin d’y mettre le moindre € ; ce qui constitue évidemment un « progrès » sensible par rapport à la situation de 1981 lorsque F Mitterrand et les socialo-communistes, avaient décidé de nationaliser, à grands frais, des pans entiers de l’économie française (banque et industrie).

J’hésite entre soviétisme (et le “pilotage” de l’économie par l’administration est bien du soviétisme et on sait où cela nous mène) et technocrature (dictature de la technocratie) mais peut-être est-ce finalement la même chose ?

Nous étions en liberté surveillée. Désormais, nous sommes juste surveillés car la liberté disparait dans ce pays à une vitesse proprement stupéfiante ; et cela devrait inquiéter les français et ce d’autant plus que le patronat français n’a émis absolument aucune objection, aussi minime soit-elle, quant à cette ingérence manifeste de l’administration dans l’économie privée. Cela en dit long sur l’état de soumission de celui-ci …

Bien cordialement à tous !

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Les gogos et l’odeur de l’argent facile

Lors des périodes de forte expansion monétaire, comme c’est le cas actuellement, les détenteurs de cash ont tendance à rechercher des actifs réels afin de sécuriser leurs avoirs.

Fatalement, on assiste à une envolée des prix sur ces classes d’actifs.

Nous assistons actuellement à une spéculation intense sur deux « valeurs » : Le bitcoin et Tesla.

Leurs cours de bourse connaissent actuellement une progression à la fois proprement stupéfiante qui doit inciter à la prudence surtout que ce ne sont pas des actifs réels (immeubles, métal précieux).

Le bitcoin

On se situe ici dans l’incorporel au niveau le plus absolu puisque le bitcoin ne repose sur rien, n’est rien et n’a aucune existence réelle !

Ce n’est pas une monnaie et ce n’est même pas un actif car le bitcoin n’a même pas d’existence physique, il ne génère rien, il ne créé rien et on ne connait même pas ses créateurs !

Sa grande volatilité doit inciter à la prudence car voir ce « rien » atteindre et dépasser 41.000$ de valorisation puis perdre 10.000 $ en 24 h, soit 25%, pour redescendre à 31.500 puis remonter et se stabiliser aux alentours de 35.000 $ a quelque chose de totalement irréel.

Autrement dit, ceux sont entrés sur le marché entre 30 et 40.000 viennent de se faire lessiver.

N’oublions pas, quand même, que le système bitcoin est très opaque et que seuls ceux qui sont à l’origine de sa création, alors qu’il ne leur a rien coûté, sont les grands gagnants de cette spéculation totalement irrationnelle et qu’in fine ils échangent leurs bitcoins, qui ne valent rien, contre des dollars sonnants et trébuchants !

Enfin, il faut aimer le goût du risque pour jouer 41.000 $ sur quelque chose qui n’existe pas en dehors d’une ligne informatique et qui est à la merci d’un piratage ou d’une simple panne d’électricité !

Tesla

Cette société californienne, qu’on ne présente plus, vaut désormais plus que tous les autres constructeurs automobiles réunis alors qu’elle ne produit même pas 500.000 voitures par an et ne fait pas de bénéfices (ou si peu, et essentiellement en négociant ses droits à émission de carbone) alors que la qualité de fabrication de ses voitures, vendues pourtant entre 50.000 et 100.000€, est très moyenne !

Le titre Tesla s’est apprécié de 743 % en 2020 pour atteindre une capitalisation boursière de 834 Md$. Son PER (le montant annuel de ses bénéfices rapporté au cours de bourse qui détermine sa rentabilité) doit être de 1.500 alors que le PER normal est plutôt aux alentours de 12 à 15 pour une valeur cotée en bourse ! On ne peut même plus dire que l’action est surcotée car elle a atteint  des niveaux de valorisation totalement irréels.

Rien ne peut justifier une telle valorisation et accepter de payer un titre cent fois sa valeur réelle relève d’une stratégie extrêmement risquée.

Quand vous achetez des actions de société, vous achetez une part de l’entreprise et une part des bénéfices ; mais ici l’entreprise ne fait même pas de bénéfices !

Alors, qu’est-ce que l’acheteur peut bien acheter si ce n’est l’espérance d’une poursuite de la hausse pour pouvoir revendre rapidement avec un gros bénéfice facilement gagné !

Oh, je sais, on ne cesse de tresser des couronnes de lauriers à E Musk, le chef d’entreprise visionnaire, etc., mais il ne faut quand même pas oublier qu’il est avant tout un grand manipulateur qui a été poursuivi par la SEC (gendarme de la bourse US) pour divulgation de fausses nouvelles dans le but de manipuler les cours de bourse de Tesla.

Ce sentiment est renforcé par le fait que la presse s’obstine à vouloir gloser sur E Musk devenu l’homme le plus riche du monde alors que tout cela relève essentiellement d’une  manipulation journalistique cherchant le titre sensationnel pour accrocher le lecteur.

Soyons clairs, l’homme le plus riche du monde est celui qui a le plus de cash sur son compte bancaire pas celui qui a 20% d’une société dont les titres sont montés à des niveaux délirants et qui sont susceptibles de redescendre aussi vite du jour au lendemain !

Des précédents historiques

Il existe des exemples de spéculation effrénée de même nature avec notamment les tulipes aux Pays Bas au 17°s. Un bulbe de tulipe valait alors plus qu’une maison ce qui est à la fois irrationnel et ridicule. Ou encore le sucre en France dans les années 70 avec quelques gros profiteurs et …beaucoup de perdants.

L’issue est toujours la même : un krach boursier et la ruine des petits spéculateurs !

Un comportement irrationnel des acheteurs

On se situe donc, sur ces deux « valeurs », dans le schéma d’une spéculation effrénée qui ne repose sur aucun fondement économique ni même sur aucune réalité tangible et prendre le train en marche est à coup sûr une stratégie perdante !

Car, fatalement, à un moment donné, le marché va se retourner et à ce moment-là il sera trop tard ; il sera impossible de vendre car plus personne ne voudra acheter !

Comment expliquer une telle spéculation ?

La cupidité est le moteur de cette spéculation mais celle-ci est mauvaise conseillère. On peut gagner mais on peut aussi perdre surtout que les faits ont montré que les marchés peuvent se retourner très vite ; ce qui veut dire que la plupart du temps les non-initiés n’auront pas le temps de réagir et se retrouveront « collés » avec leurs titres invendables !

Car, il faut quand même rappeler deux règles essentielles des marchés boursiers :

-pour vendre en bourse, il faut un acheteur et faute d’acheteur, quand un titre dévisse, les vendeurs, et spécialement les petits spéculateurs, verront alors leurs « actifs » fondre comme neige au soleil sans rien pouvoir y faire …

-pour que certains puissent gagner, il faut qu’il y en ait qui perdent puisque le système fonctionne nécessairement dans le cadre d’un jeu à somme nulle !

Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a sur le marché des professionnels qui ne jouent pas leur propre argent dans ces aventures et que, de ce fait, ils ne risquent pas leur patrimoine à la grande différence des gogos ; c’est à dire ceux qui viennent sur le marché alors qu’ils n’y connaissent rien, avec l’espoir de gains importants et rapides. Ceux-là sont toujours les victimes de ces coups de bourse car ils acceptent de payer, dans le cadre d’un système qui s’apparente au jeu, un prix sans rapport avec une quelconque réalité économique.

Inutile de dire que cela peut faire très mal et les amateurs de bitcoin viennent de prendre une leçon. Elle ne manquera pas d’arriver pour ceux qui spéculent sur Tesla !

Tout cela n’est rien moins que le miroir aux alouettes de l’argent facile.

Bien cordialement à tous !

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D Trump président atypique, énergumène ou malade mental ?

On aura beaucoup parlé de ce président à la personnalité si spéciale qui a tenté un dernier « coup d’éclat » avec la prise d’assaut, par quelques centaines de ses supporters, du capitole (siège du parlement américain) alors en session pour certifier l’élection de J Biden.

Président improbable, élu à la surprise générale malgré même l’opposition de son propre camp, individu à la personnalité très clivante, D Trump est vaniteux, égocentrique, vulgaire et arrogant .

Pour tout dire, on a entendu et lu à peu près n’importe quoi à son propos et les avis sont aussi excessifs dans un sens que dans l’autre.

Comment alors expliquer cette situation sans tomber dans l’anti-trumpisme primaire dont adore d’ailleurs se délecter la presse bien-pensante et l’élite intellectuelle française ; étant entendu qu’ici il ne s’agit absolument pas de prendre parti pour D Trump ou pour J Biden.

J’ai entendu un commentateur « informé » sur la radio publique d’information permanente dire que le trumpisme et ses avatars étaient du populisme ; mais cela n’a rien à voir avec du populisme.

Le populisme, c’est la référence à un moment de l’histoire romaine (2ème siècle av JC) au cours de laquelle les Gracques (les frères Tiberius et Caius Gracchus), tribuns de la plèbe, tous deux morts de mort violente, ont voulu prendre le pouvoir au nom du peuple contre l’élite sénatoriale romaine.

Concernant D Trump, rien de tout cela. Il a été élu, il a fait son mandat, il a été battu aux dernières élections et il ne veut pas partir car il veut rester président ; et, pour cela, il n’a eu de cesse de manipuler la partie de l’électorat qui lui est favorable, que ce soit dans ses discours ou par le biais des réseaux sociaux.

Il n’agit donc pas en faveur du peuple mais manipule celui-ci dans le seul but de rester président …. Il utilise donc le peuple pour la seule valorisation de son ego. Tout le contraire du populisme !

Le problème est qu’il a réussi à convaincre une partie de son électorat qu’il y a bien eu complot et des fraudes massives et qu’elle a été volée du résultat des élections !

C’est évidemment du complotisme à l’état pur mais il ne faut pas oublier qu’il fait croire, depuis le début de son mandat, à un complot contre sa personne.

En fait, depuis le 04 novembre dernier, D Trump n’a cessé de parler de fraudes pour expliquer sa défaite bien que la justice n’ait reconnu aucun cas de fraude ; ce qui pose quand même quelques questions ; surtout que lors qu’on oppose à D Trump des vérités qui vont contre ses propres thèses, il biaise et oppose d’autres faits …

En fait, Donald Trump n’a eu de cesse de contester la légitimité de l’élection présidentielle et il a alimenté tous les fantasmes de sa base électorale contre son adversaire démocrate. Il porte donc évidemment une grande responsabilité dans les émeutes qui viennent de survenir.

Il a proclamé qu’il ne reconnaitrait jamais sa défaite même s’il promet désormais une transition apaisée, tout en refusant d’assister à la prestation de serment du nouveau président, mais il a fallu pour cela qu’il soit blacklisté par ses réseaux sociaux favoris Twitter et Facebook grâce auxquels il a depuis 2016 abreuvé ses fans de messages vengeurs !

Du fait de son comportement très excessif, il été aussi lâché par son propre camp et par plusieurs de ses ministres qui désapprouvent un comportement considéré pour le moins comme inapproprié, dans l’une des plus vieilles démocraties représentatives du monde.

La thèse du complot apparait néanmoins pour le moins assez peu crédible car aucune procédure en justice n’a pu aboutir à la démontrer, faute de preuve, dans un pays où pourtant la justice est autrement plus indépendante que dans un pays comme la France !

En outre, s’il y avait eu complot, il aurait été particulièrement énorme puisqu’il aurait fallu aussi la complicité des élus républicains eux-mêmes puisque, dans leur immense majorité, ils ont refusé de suivre D Trump sur ce terrain …

Mais, inévitablement, il y a toujours des gens pour croire à ce genre de thèse …

Seulement, aux USA on n’aime pas les dictateurs ou les apprentis dictateurs (d’ailleurs il n’y en eu aucun depuis 1776). Et les Etats-Unis ne sont ni la Chine ni la Russie où des autocrates peuvent se faire « élire » à vie !

Alors, lorsque la presse européenne s’enflamme avec des titres accrocheurs en parlant d’émeutes et de guerre, d’une démocratie américaine qui a vacillé,  il faut savoir que les institutions américaines n’ont jamais été en danger.

Bien entendu, il y en a toujours pour annoncer un futur putsch mais c’est mal connaître les USA que de croire que le président peut ainsi malmener les institutions.

D’ailleurs, Wall Street (bourse de New York) n’a pas tremblé ; signe qu’il n’y avait aucun risque.

Par contre, ce phénomène est évidemment inquiétant dans la mesure où il remet en cause le processus électoral et sème un doute quant à la légitimité du nouveau président.

Alors, D Trump a-t-il « pété un câble » ou y a-t-il autre chose ?

Il y a bien une explication mais elle est strictement psychiatrique et pour la comprendre il faut s’extraire de la relation purement factuelle de la situation américaine.

D Trump est atteint, de manière très visible, d’un trouble de la personnalité qui est expressément visé par le DSM IV, (diagnostic and statistical manual) manuel qui référence l’ensemble des troubles mentaux.

Ce trouble est dénommé trouble de la personnalité narcissique (TPN) et D Trump en est atteint à un niveau suffisamment élevé pour qu’il ne passe pas inaperçu ; ce qui permet même de dire qu’il est un hyper-narcissique !

Attention toutefois, à ne pas confondre cette pathologie avec le pervers narcissique qui porte sur un autre trouble de la personnalité qui est lui aussi décrit dans le DSM. Néanmoins, ils présentent tous deux des stéréotypes de comportement qui permettent de les caractériser assez facilement.

Ce trait de caractère trouve son origine dans la mythologie grecque ; Narcisse étant ce personnage qui s’admirait dans les reflets de l’eau et finit par en mourir.

Le narcissisme fait partie de la nature humaine mais l’hyper-narcissique, qui est aussi un egocentrique-narcissique, se caractérise par une exacerbation de ce sentiment et par une sur valorisation de soi-même et une dévalorisation des autres qui ne sont considérés par lui que comme des outils, des pions manipulables ou encore des faire-valoir.

Il se perçoit comme le centre du monde ; ce que l’on peut traduire par le fait qu’il ne se demande pas ce qu’il peut faire pour les autres mais exclusivement ce que les autres peuvent faire pour lui dans le cadre d’une relation purement utilitaire, unilatérale et sans contrepartie.

Ce schéma peut être poussé très loin car, dans l’esprit de ces personnes, il ne peut pas y avoir d’opposants politiques ou des gens qui ne sont pas d’accord, il n’y a que des traitres à leur personne !

Quand on a compris ce mode de « raisonnement », la psychologie du personnage s’éclaire au regard de ses actes et attitudes.

Se considérant comme étant le meilleur, il était donc objectivement impossible « dans son esprit » que D Trump puisse perdre les élections et s’il les a perdues c’est forcément qu’il y eu un complot et des fraudes dont il a été la victime. La victimisation est un comportement typique de l’égocentrique narcissique qui ne peut expliquer ses échecs que par une trahison à son égard !

Plus prosaïquement, D Trump a subi une immense frustration et une blessure narcissique qui lui est intolérable car il n’imaginait tout simplement pas que J Biden puisse gagner les élections puisque, à ses yeux, il est lui-même le meilleur et le seul à avoir le droit (à ses yeux) d’être président. En fait, D Trump s’est cru propriétaire de la Maison Blanche et il refuse la réalité d’une défaite aux élections. Il préfère se réfugier dans le déni.

Evidemment, D Trump se situe dans la contemplation narcissique de lui-même et dénie à tout opposant, quel qu’il soit, le droit d’être meilleur que lui ; parce que, sans même évoquer ou tenir compte de la personnalité de J Biden, D Trump se place exclusivement sur ce plan là !

Il n’y a donc aucun populisme dans cette attitude, bien au contraire, puisque D Trump n’a agi que dans le sens d’une valorisation de sa personne ; les électeurs n’étant perçus et utilisés que comme des moyens de parvenir à ses fins ! Ce n’est pas, comme j’ai pu le lire, le peuple contre l’establishment, c’est seulement la manipulation du peuple par D Trump dans le seul but de la valorisation de sa propre personne comme il n’a cessé de le faire pendant les quatre années de son mandat.

Car, très manipulateur et n’hésitant pas à mentir, D Trump a su pousser les choses très loin en provoquant des émeutes, lors d’un discours, pour, à n’en pas douter, justifier l’Etat d’urgence et garder ainsi le pouvoir par la suspension des institutions. Mais on sait qu’il n’a pas été suivi par les élus républicains car, bien évidemment, ils savent de quoi il retourne ; même si on n’en parle pas en public !

La conséquence de cet échec est qu’il préfère semer le chaos et « casser son jouet » (son poste de président), tel un enfant colérique, plutôt que de le laisser à d’autres car personne ne doit profiter de son œuvre et de ses jouets ! Fatalement, il est évidemment un mauvais perdant parce qu’il refuse de perdre pour la raison très simple que, dans son esprit, il n’y a que lui qui compte et qui est important ;  les autres ne comptent pas !

Et la preuve la plus éclatante est que D Trump n’a même pas appelé la famille ou rendu hommage au policier tué à la suite de l’assaut du capitole. Il n’a même pas exprimé de regret pour les cinq morts ; ce qui démontre un total manque d’empathie.

C’est, bien entendu, une vision délirante de la réalité mais il faut se souvenir que l’hyper narcissique ne perçoit pas la réalité de manière normale mais seulement par rapport à lui-même ; et comme D Trump  a vu qu’il ne pouvait pas s’opposer ni manipuler les électeurs du fait de son débranchement des réseaux sociaux qu’il a utilisés abondamment, il va bouder dans son coin en refusant d’assister à l’investiture de son successeur !

C’est évidemment totalement puéril … et c’est le vice-président, M Pence, qui se rendra à la cérémonie d’investiture.

Il faut comprendre que l’hyper narcissique a une relation particulière par rapport au monde dans la mesure où il se perçoit au centre du monde et ses attitudes peuvent être totalement irrationnelles parce qu’il réagit (son ego inconscient) aux évènements de manière intuitive et exacerbée ; sans aucune rationalité !

Donnez suffisamment de pouvoir à une telle personne et vous allez assister à des emprisonnements arbitraires voire même à des exécutions car, s’il n’y a personne pour mettre des limites à leurs fantasmes, ils finissent par voir des traitres partout !

On l’a compris, ces personnes vivent dans un monde binaire : ceux qui sont pour eux et les traitres ; ce qui fait d’ailleurs qu’ils ne supportent pas la contradiction, y compris dans le cadre d’une simple discussion, parce qu’ils ne peuvent pas accepter d’avoir tort. Et, en général, quand ils sentent que la situation leur échappe, ils deviennent très vite très agressifs, n’hésitant à pas à proférer des insultes (ce que D Trump n’a pas manqué de faire dans ses débats l’opposant aux autres candidats à l’élection de 2016).

Dernier point, ces personnes ne se perçoivent absolument pas comme ils sont ni même comme souffrant d’une pathologie psychique. Il est donc inutile de pointer du doigt leur comportement car, au mieux, ils se réfugient alors dans le déni et deviennent très agressifs, n’hésitant pas à se lancer dans des torrents d’imprécations dans le cadre d’une stratégie inconsciente d’auto protection.

La question que ne vont pas manquer de se poser certains va être : alors est-il fou ?

La psychiatrie ne répond pas aussi facilement ni aussi simplement à ce genre de question mais si on se place du point de vue de l’opinion ordinaire : Non il n’est pas fou c’est à dire qu’il reste conscient de ses actes.

Par contre, au-delà de sa personnalité qui ne concerne que lui-même et ses proches, son attitude et ses discours auront laissé dans une partie de la population ce sentiment qu’on leur a bien volé l’élection et c’est bien là le problème car on ne peut pas avoir un tel comportement à tel niveau de responsabilité sans que cela ait des incidences sur la population !

Car, il restera dans une partie de la population ce sentiment qu’on leur a bien volé l’élection et c’est le constat d’une Amérique profondément divisée qui s’impose et qu’a tenté d’exploiter D Trump, il faut bien le dire, de manière totalement irresponsable !

Alors, aujourd’hui la presse s’amuse à se faire peur mais une fois que D Trump sera sorti des cercles du pouvoir, il redeviendra un anonyme et il sera vite oublié mais il aura réussi à exacerber une fracture entre deux parties de la population qui en viennent à se détester avec d’une part les électeurs démocrates et d’autre part un électorat républicain marginal et extrémiste qui refuse finalement le jeu de la démocratie.

Au-delà de cette question psychiatrique, je pense que toute la classe politique américaine de Washington qui a côtoyé D Trump a compris tout le côté excessif et inquiétant du personnage. Autrement dit, ils savaient mais ils n’en ont rien dit !

Or, désormais les langues commencent à se délier et à avouer l’inavouable !

Cela peut expliquer aussi qu’ils aient essayé de le destituer pour un motif (intelligence avec une puissance étrangère : Russie) qui ne traduisait pas une réalité beaucoup plus inquiétante à savoir celle d’un président légitimement élu mais présentant des problèmes psychiatriques pouvant rendre la situation ingérable ou même mettre le pays en danger.

Désormais, il va falloir surtout plaindre les proches de D Trump parce qu’ils vont subir pendant longtemps ses imprécations et ses colères.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en citer l’auteur ainsi que le site originel de publication.

 

Selon le DSM IV, pour que l’on puisse affirmer qu’il est atteint d’un TPN, le patient doit présenter au moins cinq des symptômes suivants :

-le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;

-est absorbé par des fantasmes de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d’amour idéal ;

-pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;

-montre un besoin excessif d’être admiré ;

-pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;

-exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.) ;

-fait preuve d’un manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ;

envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient ;

-fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

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En France, progrès énergétique rime avec coupure d’électricité

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’hiver, il fait froid en dépit des alarmes répétées des écolos réchauffistes qui nous annoncent la prochaine ébullition de la terre !

Et, évidemment, lorsqu’il fait froid, la consommation d’énergie augmente …

Gouverner c’est prévoir et, en France, le gouvernement se mêle de tout donc il est responsable de la situation qu’il a lui-même provoquée.

Or, quels sont les messages qui sont diffusés depuis le début de l’hiver : Consommez moins d’électricité car il va y avoir des coupures alors que, ces dernières années, les différents gouvernements nous ont expliqué qu’il fallait absolument faire une transition énergétique avec l’implantation de milliers d’éoliennes et force de panneaux solaires.

On nous demande de réduire notre consommation du fait d’un risque de surcharge du réseau qui pourrait sauter avec un risque de blackout total !

Evidemment, l’administration sait utiliser les arguments appropriés pour renverser les responsabilités car il ne fait pas de doute qu’en cas de problème les français seront rendus responsables des coupures de courant parce qu’ils ne sont pas raisonnables et consomment trop d’électricité …

Il faut dire que cette inversion du langage est désormais habituelle dans les cercles du pouvoir puisque le gouvernement rend désormais responsables les français du développement de l’épidémie de Covid alors qu’il a failli à peu près sur tous les plans et que la campagne de vaccination commence par un véritable fiasco !

Pour toucher du doigt la question je vous invite à consulter le site de RTE qui donne, en temps réel, la consommation d’électricité totale et la ventilation des différentes sources d’énergie.

Si l’on regarde la situation du 08 janvier à 9 h, heure du pic de consommation, on constate :

Nucléaire 62%

Hydraulique 18%

Gaz 11%

Eolien 1%

Photovoltaique 0%

Bioénergies 1%

Et des importations à hauteur de 4800 Mw sur un total de 80.000 afin de compenser l’insuffisance de production car la France, grand producteur d’électricité il y a seulement 30 ans, en est réduite désormais à importer de l’électricité principalement d’Allemagne (où elle est produite avec du charbon) et d’Italie !

Ces données amènent à un quadruple constat :

-Compte tenu de leur efficacité absolument nulle, on peut, sans risque, doubler le nombre d’éoliennes et de panneaux solaires on n’aura toujours aucun courant électrique au bout de la prise murale ! A quoi ces éoliennes et ces panneaux solaires ont-ils servis ? Visiblement à rien !

-Les gouvernements successifs ont sciemment fait en sorte d’organiser la pénurie d’électricité avec des énergies dites renouvelables mais qui sont surtout instables et intermittentes tout en étant extrêmement couteuses !

– On a dépensé des centaines de milliards (dont beaucoup de subventions qui n’ont pas été perdues pour tout le monde) en pure perte alors qu’on aurait pu construire plusieurs centrales nucléaires qui permettent d’obtenir une électricité stable !

– On a fermé la centrale nucléaire de Fessenheim alors qu’elle était encore en état de fonctionner et qu’on savait que la production ne serait pas suffisante en cas de situation de froid (je ne parle même pas de grand froid c’est à dire d’une situation où les températures descendent à -10° comme en 1954 ou 1957) !

Et, parallèlement à la dégradation du service d’électricité, la facture d’électricité s’est envolée puisqu’elle a doublé en 5 ans !

Or, il ne fallait pas être bien malin pour comprendre que la consommation d’électricité allait augmenter parce que la tendance naturelle est déjà à l’augmentation du fait développement de la population mais aussi des appareils électriques ; compte non tenu du fait que le gouvernement nous pousse d’ailleurs vers l’électricité avec l’interdiction des chaudières au fuel et bientôt au gaz pour le chauffage, l’orientation vers l’acquisition de pompes à chaleur, l’achat de voitures électriques qu’il faut recharger.

Vous appelez cela de la gestion ? Moi j’appelle ça du sabotage car le résultat qui va nous être imposé était tout sauf imprévisible !

L’incompétence poussée à ce niveau, c’est tout simplement du grand art !

Il serait donc grand temps que les français se rendent compte que la gestion par notre administration ne fonctionne pas et leur coute très cher !

Pourquoi ?

-Parce que l’administration ne fonctionne pas selon des critères économiques mais selon des critères hiérarchiques,

-Parce qu’il n’y a jamais de responsable en cas d’échec,

-Parce qu’il n’y a jamais de sanction économique en cas d’échec puisqu’il y a toujours le filet des impôts pour rattraper les boulettes ; c’est à dire que vous payez par vos impôts (les plus lourds du monde) les erreurs de l’administration !

Bien au contraire, dans le cadre d’un vaste système de connivence et de copinage, les responsables des échecs sont toujours recyclés (ex Agnès Buzyn qui vient se retrouver un poste à l’OMS après sa gestion calamiteuse de l’épidémie de Covid début 2020)

Dans notre état jacobin ou l’administration est toute puissante et décide de tout, on ne peut que constater l’échec global et répétitif de ce fonctionnement étatique de l’économie et de la société.

Or quand tout allait bien ou à peu près, cela se  voyait peu ; mais, désormais que la situation est catastrophique à tous points de vue, cela se voit et cela se verra de plus en plus c’est à dire que les dysfonctionnements vont être de plus en plus fréquents et de plus en plus graves !

Alors, bien sûr, on nous annonce triomphalement qu’on a une solution : c’est le pilotage qui n’est rien d’autre que du délestage c’est à dire qu’on va limiter, via le compteur Linky, la puissance disponible pour chacun !

Le gouvernement et son administration vont donc organiser la pénurie qu’ils ont provoquée !

Chapeau bas, Messieurs les fonctionnaires, vous êtes vraiment des champions !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de la reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Un avenir bien sombre pour l’automobile

C’est décidé, le moteur diesel sera interdit (les constructeurs le proposent d’ailleurs de moins en moins voire plus du tout !) et le moteur thermique à essence sera bientôt inutilisable du fait d’une taxe de 20.000 € qui va faire que votre voiture neuve à 20.000€ va vous couter 40.000€ !

Et, c’est décidé, cette taxe va passer ensuite à 30.000 puis à 40.000 € !

Qui peut se permettre, à part une élite disposant de revenus confortables, de payer de but en blanc 20.000€ (et bientôt 40.000€) de taxes pour avoir le droit d’user d’un bien qui vous appartient parce que vous l’avez acheté et payé !

L’alternative sera le véhicule électrique dont on sait qu’il est cher. Là encore, qui peut se permettre de dépenser 50.000€ pour une telle acquisition ? Surement pas un salarié qui gagne 1.500€ ou même 1.700€ par mois (moyenne du salaire français) !

Les constructeurs contournent pour l’instant la taxe par le biais de l’utilisation de subterfuges technologiques pour consommer moins mais ce ne sont que des subterfuges technologiques ; autrement dit des complications technologiques, destinées essentiellement à permettre un passage vis-à-vis des normes qui leur sont imposées.

Bien évidemment, ces complications ont un cout immédiat qu’il faut payer lors de l’acquisition mais aussi décalé parce ces systèmes compliqués vont tomber en panne ; sauf à changer de voiture tous les 2 ou 3 ans ce qui ramène encore une fois à une question d’un cout insupportable pour la majorité de la population !

Car, en fait, la transition écologique provoque surtout une augmentation des prix (le prix moyen d’une voiture passe dans les faits de 20.000€ à 40.000€) avec pour conséquence de fermer le marché aux clients qui n’ont pas les moyens de suivre l’évolution/explosion des prix !

Oh, bien entendu, l’Etat fonctionnaire essaie de masquer cette augmentation par des primes, qui ne sont pas autre chose que des subterfuges, dont le premier effet est de faire payer une partie du prix de votre nouvelle voiture par … les impôts du voisin !

Seulement, cette dissimulation du prix réel trouvera sa fin lorsque l’Etat, à bout de ressources, devra y renoncer…

Il n’est donc pas difficile de deviner que le marché de l’auto va progressivement se contracter avec pour effet de provoquer la fermeture d’entreprises (garages, concessions) et la délocalisation de constructeurs qui n’auront pas d’autre choix pour survivre !

Fatalement, il en résultera des pertes d’emplois mais aussi des pertes de recettes fiscales pour l’Etat sur les ventes de voitures neuves et sur les ventes de carburant !

Au niveau européen, Bruxelles a malgré tout décidé d’enfoncer le clou avec de futures normes Euro7 dont on dit qu’elles seront pratiquement inatteignables par les constructeurs !

Car c’est bien là le problème : vous avez d’un côté des constructeurs qui produisent des richesses au prix d’investissements très lourds et de l’autre des fonctionnaires qui produisent des normes au prix d’une frénésie technocratique et idéologique !

Le problème est que l’accélération des normes est telle que les constructeurs ne peuvent absolument pas suivre une telle évolution parce que les investissements sont trop lourds et ne peuvent pas être rentabilisés sur des périodes aussi courtes !

Ce n’est pas autre chose que l’on constate avec la fusion PSA-FIAT Chrysler ; laquelle traduit l’incapacité des grands groupes industriels auto à faire face aux investissements imposés par une transition énergétique qui ne correspond à aucune nécessité et relève essentiellement d’une idéologie malthusienne …

Les constructeurs n’ont donc pas d’autre solution que de se regrouper pour mutualiser les dépenses ; sans que l’on puisse savoir si cette stratégie sera payante ou pas !

Concernant PSA, il ne serait pas étonnant qu’il se casse les dents sur sa proie, si tant est qu’on puisse dire qui est la proie dans cette opération, alors que des groupes tels que Daimler Benz (Mercedes), beaucoup plus riches, s’y sont déjà cassé les dents et dans des périodes beaucoup plus fastes !

Néanmoins, il faut être conscient que cette fusion n’est probablement que la première d’une longue série car il faut s’attendre à d’autres regroupements industriels de ce type pour … les mêmes raisons !

Car, autant prendre conscience, dès à présent, que l’avenir de ces grands groupes est derrière eux parce qu’entre l’épidémie de Covid qui a provoqué la fermeture des usines et des concessions auto et l’accélération de normes impossibles à respecter, il n’y a en fait aucun avenir pour ces grands groupes qui vont probablement être réduits à une lente chute aux enfers !

Les fusions vont donc s’accélérer car nous ne sommes plus dans une phase d’expansion industrielle dans ce secteur. Ces fusions seront, ni plus ni moins, que des fusions/destruction c’est à dire qu’un constructeur en rachètera un autre pour … l’éliminer !

C’est donc un phénomène de concentration auquel nous allons assister et l’ultime base de repli des constructeurs sera les marchés émergents moins exigeants en normes environnementales mais au pouvoir d’achat plus faible !

C’est finalement toute la chaine économique en rapport avec l’automobile qui va être progressivement détruite en Europe !

A partir de ce constat, l’Etat fonctionnaire, qui va continuer à dépenser sans compter l’argent qu’il n’a pas, va fatalement en être réduit à tabasser ce qui reste à sa portée pour conserver des recettes budgétaires.

Or, quand l’assiette fiscale (le nombre de gogos qui paient) se réduit, on constate, non pas une diminution des dépenses de l’Etat mais un alourdissement de la fiscalité subie par chacun !

Que nous restera-t-il à nous européens ?

Des voitures électriques hors de prix et des voitures  thermiques d’occasion qui vont bientôt valoir de l’or parce que les acheteurs n’auront pas le choix et parce qu’il y aura toujours une demande pour les véhicules d’occasion surtout lorsque l’option va se réduire à un choix entre une occasion assez récente à 10.000 € et une neuve à 50.000 € ou plus !

J’ai entendu un histrion écolo insignifiant (dont je n’ai pas retenu le nom) proclamer que l’avenir était à la mobilité durable …

Au-delà de l’ineptie de ce slogan politique complètement décorrélé de la réalité, il faut prendre conscience que :

  • Si les voitures thermiques sont interdites,
  • Si les voitures électriques sont trop chères à l’achat et à l’usage (avec le problème prévisible de la batterie à changer tous les dix ans sans remplacement possible)
  • Si l’électricité est surtaxée par le biais du compteur Linky parce que l’Etat fonctionnaire doit substituer à la taxe sur le carburant, qui ne se vend plus, une taxe sur l’électricité,

Il faudra alors se préparer à beaucoup de mauvaises surprises ; et je suis convaincu, pour ma part, que nous nous orientons à terme vers une immobilité durable !

Bien cordialement à tous !

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Le parlement vient d’infliger un camouflet au président !

Mais pas d’inquiétude, ce n’est pas en France que cela se passe, c’est seulement aux Etats Unis !

Le Congrès américain vient en effet d’infliger vendredi une humiliation inédite à Donald Trump en contournant, à une très large majorité, son veto au budget de la Défense.

Force est de constater que l’homme le plus puissant du monde, du pays le plus puissant du monde, ne peut rien face à des parlementaires et qu’il doit s’incliner !

En effet, la majorité des élus républicains ont joint leur voix aux démocrates, défiant leur chef en fin de mandat.

Ce n’est évidemment pas en France que l’on verrait pareille chose car, ici, cette situation est tout à fait impossible !

Le parlement ne fait rien, ne conteste jamais rien, il se contente d’entériner les décisions prises par l’administration ; en gros il ne sert à rien !

Oh bien sûr, on ose, de temps à autre, quelques audaces pour faire croire à un fonctionnement normal de la démocratie …

Le gouvernement fait alors présenter un texte par des députés (par exemple la proposition de loi sur la sécurité globale qui a tant fait polémique avec son article 24) ; mais c’est en fait surtout le cas lorsque le texte présenté apparaît vraiment trop attentatoire aux libertés publiques.

Le gouvernement en fait alors endosser la responsabilité à des parlementaires suffisamment lâches et complaisants de telle manière qu’il puisse dire : « ce n’est pas nous, ce sont vos représentants » !

Mais personne n’est dupe …

Seuls les sénateurs font un peu d’opposition ; mais essentiellement parce qu’ils ne sont pas du même bord politique mais cela reste très soft et sans aucun danger pour le pouvoir. Le sénat n’a, dans les faits, aucun pouvoir et ne sert à rien puisqu’en cas de conflit avec l’assemblée nationale, celle-ci a toujours le dernier mot !

Vous avez des pays où la démocratie représentative fonctionne, même s’il y a quelque fois des problèmes, et des pays où elle ne fonctionne pas du tout !

Mais, rassurez-vous, cette situation typique de la France n’est absolument pas le résultat du hasard ; c’était délibérément voulu par le général De Gaulle dès 1958 …

Parce que le général en question, qui fait figure de sauveur de la France en 1944 mais qui n’aurait rien fait sans le soutien inconditionnel de W Churchill et les armées américaines, n’aimait la démocratie que lorsqu’elle ne le dérangeait pas dans l’exercice d’un pouvoir autocratique !

En France, la réalité du pouvoir n’est pas exercée à l’assemblée nationale, lieu de la représentation des français, mais bien à l’Elysée et dans le secret des cabinets ministériels ou, au pire, dans le cadre de comités d’experts composés de membres non élus et connus de personne (par exemple ce désormais fameux conseil scientifique chargé de gérer l’épidémie de Covid avec tout le succès qu’on lui connait !).

Parce qu’en France, seule l’élite éclairée est capable de prendre les bonnes décisions et que les français n’ont qu’à obéir ; d’ailleurs ne sont-ils pas des veaux ?

Bien cordialement à tous !

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Cette nouvelle monnaie numérique totalement traçable par le Fisc

On nous parle régulièrement des monnaies numériques (crypto monnaies) de type Bitcoin et j’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici etpour dire tout le mal que j’en pensais !

Ce sont des actifs totalement incorporels, autrement dit des riens ne reposant sur rien, se réduisant à une ligne informatique perdue dans un serveur …. Mais ce sont des actifs générant actuellement une spéculation effrénée puisque le Bitcoin a atteint 29.000 $ (cours du 31 décembre) !

Le problème est que, désormais, les Etats commencent, eux aussi, à s’y intéresser sans que l’on puisse réellement en connaître les raisons …

En effet, l’€, monnaie utilisée quotidiennement, est déjà numérique à 80% puisque vos avoirs en banque se limitent à une ligne informatique, et qu’avec l’épidémie savamment administrée par les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire, les paiements par carte bancaire sans contact ont doublé.

Le cash a pratiquement disparu de la circulation.

Qu’est-ce qui peut donc bien justifier un tel intérêt alors qu’il n’y aucune pénurie de monnaie ?

Pour répondre à la question, il faut se demander quel est le but poursuivi en n’oubliant jamais que les petits hommes gris de l’Etat n’ont qu’un fantasme : contrôler toujours plus la population !

Quand on a compris le but, on comprend mieux tout l’intérêt d’une telle monnaie car qu’est-ce qui permet le mieux de contrôler une population si ce n’est de contrôler l’utilisation que celle-ci fait de l’argent.

Conclusion : Pour contrôler la population, il suffit donc de contrôler les flux d’argent alors que nous savons que les petits hommes gris de l’Etat détestent le cash parce que son usage n’est pas traçable. Dans leur esprit, le cash n’est pas synonyme de souplesse mais seulement de fraude fiscale puisque, par définition, toute transaction en espèces qui n’est pas déclarée échappe au contrôle de l’Etat c’est à dire, en fait, à sa taxation !

Ils n’ont donc de cesse d’agir pour que le cash disparaisse et qu’il soit remplacé par des systèmes de paiement traçables.

La carte bancaire remplit partiellement ce rôle puisque le Fisc peut savoir que vous avez payé tel jour, telle somme, à telle personne mais il lui faut pour cela consulter le dossier de chaque personne (par le biais de la banque) ; ce qui veut dire qu’il faut déjà nourrir des soupçons à propos de cette ou de ces personnes.

Autrement dit, la procédure actuelle est lourde et parcellaire et relève, pour utiliser une expression judiciaire, de la pêche au filet dérivant dans le cadre d’un contrôle fiscal !

Or, la « révolution » de la monnaie totalement numérique, de type Bitcoin, est la block Chain, c’est à dire un système de cryptage à code unique qui permet une avancée technologique faisant changer la nature de la monnaie bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer !

En effet, chaque Bitcoin est affublé d’un code unique qui le rend traçable et insusceptible de fraude !

Il suffirait donc d’affubler chaque € des mêmes caractéristiques pour arriver au résultat recherché !

Ce jour-là, une fois qu’on en aura fini avec les bons vieux billets de banque anonymes, vous ne pourrez plus payer le voisin qui vient tondre votre pelouse ou bricoler chez vous sans passer par la case URSAFF.

Vous ne pourrez jamais plus acheter quoique ce soit de manière anonyme !

La nouvelle monnaie numérique est un rêve d’étatiste mais ne constitue que la suite « logique » de l’utilisation de la technologie qui a permis la reconnaissance faciale, la traque sur internet, la lutte contre la fraude fiscale ; le tout au nom de la lutte contre la haine en ligne ou le terrorisme…

Avec cette nouvelle monnaie entièrement numérique, le paiement ne pourrait se faire que par le biais d’un smartphone ou d’un appareil similaire dédié ; toute transaction étant associée à l’identification des appareils ayant servi à sa réalisation.

Chaque € serait incrémenté d’un code unique et le paiement ne pouvant se faire que de smart phone à smart phone grâce à ce code unique, il serait donc possible d’en suivre le chemin de smart phone à smart phone au fur et à mesure de sa circulation !

Quel intérêt pour le fisc de savoir que tel € est passé de Monsieur A à Monsieur B puis à Madame C ?

Aucun, parce qu’il faut voir plus grand et raisonner en termes de flux de trésorerie !

Le fisc pourrait alors suivre le circuit de chaque € en quelque main qu’il se trouve et retracer sans aucune erreur possible tous les flux d’argent vers telle ou telle personne et si une personne reçoit en peu de temps mille paiements de 50€, nul doute que cela va attirer l’attention !

Avec ce nouveau type de monnaie, plus besoin de cibler une personne, il suffit d’entrer le code de l’€ pour le voir circuler de personne à personne et de retracer les flux de trésorerie sans aucune fraude possible ; y compris pour payer de la drogue ou des prostitué(e)s, transactions pour lesquelles le cash est pour l’instant roi !

Or, on sait que les services fiscaux se sont lancés dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans des conditions d’ailleurs particulièrement opaques, mais on peut supposer qu’avec ces nouveaux moyens, ils pourront cerner les mouvements de capitaux et effectuer tous les recoupements utiles préalablement à de jolis redressements associés à des procédures pénales qui seront largement médiatisées (histoire de conscientiser la population !).

Autrement dit, le jour où ce sera mis en place, les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire auront atteint le nirvana de la surveillance fiscale et c’en sera définitivement fini de notre liberté !

Subsistent à ce jour trois difficultés :

  • Tout le monde n’a pas un smart phone mais on peut équiper les personnes qui n’en ont pas d’un appareil spécifique dédié ; tout le monde aujourd’hui a une carte bleue !
  • Il faut des capacités de calcul énormes qui vont consommer beaucoup d’énergie, mais les petits hommes gris de l’Etat sauront prendre les mesures nécessaires pour faire passer leurs priorités avant … celles des autres !
  • Il faut que les autres pays de la zone € décident d’une mesure similaire et de l’abandon du cash ; ce qui n’est pas pour tout de suite notamment en raison du fait que certains pays (Allemagne, Espagne) sont très attachés à l’usage de billets de banque. Néanmoins, du fait de l’explosion des dettes publiques avec l’aventure du Covid, il se pourrait que même les Etats les plus récalcitrants soient intéressés par la possibilité de taxer la circulation de la monnaie !

Evidemment, alors que certains demandent d’ores et déjà la mise en place du passeport sanitaire pour ceux qui refuseraient de se faire vacciner, on peut supposer que le stade suivant sera un crédit social similaire à celui mis en place en Chine ; c’est à dire qu’on pourra bloquer votre appareil de paiement pour vous empêcher de réaliser certaines transactions si … vous n’êtes pas sage !

Il y a quelques années, alors que je discutais avec un ami à Paros (ile milieu de la mer Egée), celui-ci s’évertuait à m’expliquer que le régime chinois ne pouvait pas durer bien longtemps parce que c’est une dictature et qu’aucune dictature ne peut tenir sur la durée. A un moment ou à un autre, les populations finissent toujours par se révolter !

L’Histoire va effectivement plutôt dans le sens de cette opinion mais l’astuce des dirigeants chinois est que cette dictature a changé de nature et que les moyens numériques permettent aujourd’hui de faire ce que les services secrets de RDA ou d’URSS n’ont jamais pu réaliser : le contrôle total et absolu de toute la population !

Nous allons donc bien vers une sinisation de notre société (et non l’inverse) … avec un contrôle de tous, tout le temps et pour tout !

La France était un enfer fiscal et à l’avenir ce sera … bien pire et les prévisions de G Orwell (1984) et Huxley (le meilleur des mondes) sont d’ores et déjà largement dépassées !

Evidemment, si vous posez la question aux autorités « compétentes », il vous sera répondu qu’il s’agit là d’une vision complotiste et que rien de ce genre n’est envisagé.

Mais n’oubliez jamais deux choses :

-la pratique des petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire a été de manière constante d’augmenter les contrôles et les contraintes sur la population,

– les promesses sont faites pour n’engager que ceux à qui elles sont faites et surtout qui y croient !

Et le jour de sa mise en place, ils sauront nous présenter tous les avantages de cette nouvelle monnaie qui remplacera l’ancienne !

Ne restera plus alors, pour ceux qui refuseront de se laisser enfermer dans un tel carcan, que le troc pour échapper au radar de l’administration fiscale comme il y a … 2.500 ans, l’usage de métaux précieux tels que l’or ou l’argent en pièces ou au poids ou in fine l’utilisation, sous le manteau, d’une monnaie étrangère (de type US dollar) !

Sacré progrès !

Bonne année à tous !

Licence de publication : La reproduction de cet article est autorisée à condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Ces fournisseurs d’accès à internet qui prennent des libertés avec la loi

Comme vous tous, je suis abonné à un FAI (fournisseur d’accès à internet). Pour ce qui me concerné, il s’agit de SFR.

Ces FAI savent vous attirer avec des offres alléchantes ; toute l’astuce étant ensuite de vous entrainer à augmenter l’utilisation de services et par voie de conséquence,  la facture finale !

Or, je viens de recevoir le message qui suit :

Votre offre évolue et est « enrichie »

 Vos usages et besoins évoluent et nous voulons que vous puissiez profiter encore plus de votre box.

C’est pourquoi SFR vous fait bénéficier d’une nouvelle offre incluant les appels illimités depuis votre Box vers tous les mobiles en France métropolitaine et DOM (hors Mayotte) pour 3€ de plus par mois*.
Vous en profiterez automatiquement et sans réengagement, dans un mois à la date de votre prochaine facture.

Cependant, si vous le souhaitez, vous pouvez choisir de conserver votre offre actuelle. Pour cela,
rendez-vous avant votre facture de juin 2021** sur www.sfr.fr/nouvelleoffre-ftm

Si vous détenez des options, soyez rassuré, elles seront conservées avec votre nouvelle offre. Nous vous remercions de votre fidélité et vous souhaitons de profiter pleinement de votre nouvelle offre !

À bientôt,
Votre équipe SFR

 Cette « offre » m’a donc été présentée comme un avantage …

Là où ce message pose problème, c’est qu’il est tout simplement illégal !

Il s’agit d’un procédé interdit appelé « vente forcée » visé par le code de la consommation et c’est aussi un délit pénal puni par une amende de 5è classe pouvant s’élever à 1 500 € ou 3 000 € en cas de récidive

En effet, au sens de l’article L. 121-1 du code de la consommation, est considérée comme déloyale une pratique commerciale contraire aux exigences de la diligence professionnelle et qui altère ou est de nature à altérer de manière substantielle le comportement économique du consommateur. Il s’agit par exemple de pratiques trompeuses et agressives.

Et, en cas de vente forcée, réprimée par l’article R. 635-2 du code pénal, les consommateurs peuvent saisir le Tribunal d’Instance compétent pour résoudre le litige par la voie contentieuse.

En effet, il convient de rappeler qu’en droit français, le silence n’est pas synonyme d’acceptation mais de refus et que le consentement ne se présume pas, et surtout pas par le silence du destinataire ; il doit être explicite et volontaire !

Evidemment, compte tenu de la somme en jeu, beaucoup d’abonnés vont laisser passer cet abus sans se rendre compte qu’ils ne sont pas obligés d’y souscrire.

Certains y verront même un avantage de pouvoir contacter les numéros de téléphone portable à partir de leur téléphone fixe.

Attention quand même, il convient de bien vérifier la nature et la consistance de la proposition car l’illimité est rarement … réellement illimité !

Si vous n’êtes pas intéressé, vous avez le droit de refuser.

Le problème avec SFR c’est qu’il est très difficile de les joindre par mail et que la procédure de la lettre recommandée est lourde et peu pratique.

La seule solution est d’appeler le 1023, numéro gratuit de SFR pour faire cesser cette pratique avec confirmation par SFR, par mail, de l’absence de changement de service.

Vous pouvez aussi faire un signalement à l’ARCEP qui est l’organisme de régulation des télécommunications.

Si vous allez sur internet, à la rubrique « vente forcée », vous pourrez constater que SFR semble d’ailleurs être un habitué de ces pratiques illégales ; en tout impunité apparemment !

Bien cordialement à tous !

Addendum du 08 janvier 2021

l’affaire semble prendre des proportions suffisamment importantes puisque la presse écrite commence à en parler et notamment LE POINT dans son édition d’aujourd’hui.

Le problème est que visiblement l’article du POINT n’a pas été vérifié et qu’il s’agit seulement de la reprise d’une dépêche d’agence (AFP) ou autre … car ce qu’il raconte est malheureusement inexact.

Il évoque le problème de l’augmentation des tarifs de SFR sur l’abonnement RED à 5€ en téléphonie mobile et en affirmant, un peu curieusement, que renseignement pris auprès de la revue QUE CHOISIR le procédé serait légal.

Or, le problème que j’ai évoqué porte seulement sur la téléphonie fixe avec l’abonnement à 22.01€ par mois A VIE que SFR tente de modifier en l’augmentant de 3€ par mois pour avoir le droit d’appeler les téléphones mobiles (actuellement, si vous utilisez votre téléphone fixe pour appeler un mobile vous payez une surtaxation).

Attention donc à ne pas faire de confusion; l’article du POINT étant visiblement totalement hors sujet.

Pour le surplus, la pratique reste illégale puisqu’il s’agit d’un procédé de vente forcée explicitement visée par le Code de la Consommation.

Addendum du 15 janvier 2021

Décidément, les FAI ne sont pas sans ressources. Clairement, ils ont obtenu du pouvoir (F Hollande président alors) la modification du code de la consommation avec l’ajout d’un article L224-33 qui constitue une véritable dérogation, pour ne pas dire une véritable entorse, au droit commun.

Je complète donc l’article avec un commentaire que j’ai formulé sur l’article d’E Bolling sur le même sujet.

J’ai évoqué, pour ce qui me concerne, le forfait sur le tel fixe et j’avais explicitement la possibilité de refuser l’extension, moyennant 3€ par mois, de l’appel illimité vers les mobiles. C’était un peu compliqué mais j’ai pu le faire … sauf surprise à venir.

Le cas visé ici est différent puisqu’il s’agit d’une augmentation du forfait sur le tel mobile et effectivement, l’art L224-33 autorise SFR à faire ce qui est rapporté ; sans que le client puisse s’y opposer !?!

“Tout projet de modification des conditions contractuelles de fourniture d’un service de communications électroniques est communiqué par le prestataire au consommateur par écrit ou sur un autre support durable à la disposition de ce dernier au moins un mois avant son entrée en vigueur, assorti de l’information selon laquelle ce dernier peut, tant qu’il n’a pas expressément accepté les nouvelles conditions, résilier le contrat sans pénalité de résiliation et sans droit à dédommagement, jusque dans un délai de quatre mois après l’entrée en vigueur de la modification.
Pour les contrats à durée déterminée ne comportant pas de clause déterminant précisément les hypothèses pouvant entraîner une modification contractuelle ou de clause portant sur la modification du prix, le consommateur peut exiger l’application des conditions initiales jusqu’au terme de la durée contractuelle.”

Bien évidemment, cela est scandaleux et effectivement la seule solution est la résiliation sans être assuré que la situation ne se reproduira pas avec un autre opérateur.

Nul doute que les FAI et opérateurs de téléphone ont obtenu cette disposition légale moyennant quelques pressions “amicales”. Le texte a été pris sous forme d’ordonnance en 2016 donc sous F Hollande, ce président qui détestait les riches mais … encore plus les pauvres sans-dents, sans passer par le parlement.

Clairement, l’ordonnance a autorisé une véritable entorse à la loi et au droit commun (Code Civil). Je ne suis pas sur que ce texte puisse passer l’épreuve d’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité).

Autre renseignement important : SFR et le groupe Altice de Patrick Drahi est très endetté. Il force donc le chiffre d’affaires à la hausse.

PS : l’opposition à prélèvement bancaire est très efficace.

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La folie écologiste s’attaque aussi au transport routier

Vous me direz : après s’être attaqué à la voiture, pourquoi ne pas s’en prendre au poids lourd qui pollue tout autant ?

En 2019, environ 80 % des marchandises ont transité par la route, et l’Union Européenne n’est pas la seule dans ce cas. Aux USA, tout est transporté par camions.

Autant dire que le camion détient un quasi-monopole pour le transport de marchandises. Mais ce n’est pas une décision délibérée, c’est juste l’application d’une loi économique :

  • Il est plus souple que le train,
  • Il représente le meilleur rapport qualité/prix,
  • Il permet l’approvisionnement, au plus juste, en flux tendu des entreprises et des entrepôts, puisque désormais toute notre économie fonctionne de cette façon.

On peut certes critiquer ce mode de transport surtout qu’il représente des dizaines de milliers de véhicules sillonnant en permanence nos routes ; à tel point que sur certaines autoroutes, la nuit, il y a plus de camions que de voitures en files ininterrompues de véhicules …

On évalue le nombre de camions et autocars en France à 630.000 (de plus de 5 tonnes).

On sait aussi que les poids lourds dégradent fortement les routes mais c’est aussi la rançon de leur souplesse d’utilisation. Le train ne dégrade pas les routes mais il ne va nulle part ailleurs que dans les gares !

Car, finalement, tout est une question de cout/bénéfice !

Le poids lourd fonctionne au gazole essentiellement pour des raisons économiques.

Compte tenu du rendement du moteur diesel et d’une consommation spécifique assez raisonnable (en moyenne 36 litres aux 100 km pour 40 tonnes soit moins d’un litre à la tonne aux 100 km) il est apparu que c’était la meilleure motorisation possible. Un véhicule équivalent fonctionnant à l’essence SP95 consommerait largement plus de 60 litres aux 100 km !

Alors, oui le diesel pollue mais beaucoup moins qu’auparavant et d’ailleurs il est très rare de voir aujourd’hui des camions émettre des fumées noires ; d’autant plus qu’il existe désormais des technologies qui permettent de les dépolluer presque totalement.

D’ailleurs, les poids lourds étaient aux normes Euro6 avant les voitures …

Néanmoins, nos normateurs bruxellois et français ont décidé de s’attaquer au transport routier pour le contraindre à changer de type de motorisation …

Certains sauront rappeler que le poids lourds le moins polluant est celui qui … ne roule pas et qu’on devrait développer le ferroutage mais notre glorieuse SNCF a été incapable de se lancer dans ce défi pour quatre raisons :

-Le transport de fret est peu rentable car les marges sont faibles et il faut être moins cher et plus rapide que la route pour être compétitif. Elle a préféré se tourner vers le transport de passagers via le TGV à l’image plus valorisante mais en fait non rentable lui aussi sauf … qu’elle reçoit, pour transporter des personnes, des subventions massives de la part de l’Etat (12,5 Md€/an !) qu’elle ne recevrait pas pour le transport de marchandises. Chaque billet de TGV est subventionné à hauteur de 50% de sa valeur (le voyageur ne paie que la moitié du prix réel) et pour les lignes régionales la subvention monte à 80% !

-Il fallait investir dans de nouvelles plateformes (wagons) pour transporter les remorques (de l’ordre de 100.000 wagons) et des infrastructures adaptées (rampes, parkings, grues pour transborder les containers).

-Il fallait modifier des centaines de tunnels pour permettre le passage de ces wagons qui sont (une fois les remorques installées) plus hauts et plus larges,

-Le train manque totalement de souplesse et nécessite des manœuvres compliquées de chargement/déchargement qui prennent du temps. Il pourrait être intéressant sur de longues distances (Calais/Bayonne) mais ne correspond souvent pas à la demande car beaucoup de poids lourds font du cabotage ; c’est à dire qu’ils chargent et déchargent plusieurs fois sur un même trajet … en faisant des détours ; ce que ne permet absolument pas le train.

Quoiqu’il en soit, le terme est fixé à 2040 et il reste donc 20 ans au secteur du transport par poids lourd pour s’adapter. Il devra donc impérativement se tourner vers une autre énergie ; tout simplement … parce qu’on ne peut pas se passer du transport par poids lourds !

Adieu donc le moteur diesel, désormais banni, et vive le moteur vert écologique qui ne consomme pas d’énergie … on peut toujours rêver alors que, visiblement, on omet de prendre en compte les autres facteurs de pollution tels que les pneus (il y a 18 roues sur un ensemble tracteur et semi-remorque) et les plaquettes de frein qui continueront à jouer quel que soit le mode de motorisation adopté.

Quelles sont les possibilités ?

-l’électricité obtenue à partir d’une batterie type Lithium

En l’état actuel de la technologie, c’est impossible à utiliser.

Pour une voiture de classe moyenne, il faut déjà 500 kg de batteries ce qui porte le poids du véhicule à 2.200 kg (poids à vide 1.700 kg), on en conclut que, pour un tracteur poids lourd et sa remorque de 40 tonnes, ce serait donc 23,5 fois plus soit donc 11.800 kg de batteries ; autant dire 12 tonnes de charge utile en moins à transporter et une augmentation prévisible du prix du fret d’au moins 30% (puisque la charge utile diminue dans les mêmes proportions) et pour des distances qui ne peuvent excéder 400 km … pour cause de limite technologique !

-le biocarburant

Cela nécessiterait de consacrer des quantités énormes de terres cultivables à la production d’alcool ou de bio diesel ; au détriment de l’alimentation humaine. Entre rouler et manger, il faudra choisir !

Deux types de carburant sont envisageables :

-L’éthanol obtenu à partir  de la distillation de grain qui sera brulé dans un moteur de type « moteur à essence », avec un effet collatéral parfaitement prévisible : la consommation va devenir énorme, de l’ordre de 100 litres/100 km parce que le moteur à combustion brulant de l’éthanol consomme déjà plus qu’un moteur fonctionnant à l’essence (20% de plus) et qu’un moteur à essence sur un tracteur routier apparaît comme une aberration du fait de sa consommation très élevée à pleine charge ! Car, et c’est là le secret du moteur diesel, sa consommation spécifique reste stable malgré le régime moteur alors qu’elle augmente fortement avec un moteur à essence lorsque celui-ci fonctionne à pleine charge. C’est lié à la nature du carburant et au mode de fonctionnement différent des moteurs essence et diesel.

Bien évidemment, une plus forte consommation de carburant entrainera fatalement une augmentation du prix du transport et … des émissions de CO2 c’est à dire exactement l’inverse de l’effet recherché !

-La seule alternative crédible serait le bio diesel obtenu principalement à partir d’huile de colza, de tournesol ou plus probablement du palmier à huile. Ce dernier offre le meilleur rendement mais présente le défaut rédhibitoire d’est d’être honni par les écolos parce que sa plantation massive provoque une … déforestation massive !

La croyance en une énergie alternative avec les agro-carburants est avant tout une impasse écologique !

-L’hydrogène

Il peut être utilisé soit en tant que carburant (comme du GPL) soit dans une pile à combustible (pour produire de l’électricité qui alimentera un moteur électrique).

Dans les deux cas, cela nécessite de le stocker dans des réservoirs qui devront présenter des caractéristiques bien spécifiques car, du fait de la taille infime de sa molécule, il faut le comprimer énormément pour pouvoir disposer d’une autonomie suffisante.

L’hydrogène présente l’acmé théorique de l’énergie renouvelable parce que c’est l’élément le plus répandu dans l’univers et qu’on le trouve facilement ; notamment dans l’eau (mais aussi dans le pétrole et le gaz).

En plus, si vous brulez de l’hydrogène, dans un moteur à combustion, il en ressort de l’eau et donc a priori il n’y a aucune pollution.

Le monde de l’hydrogène serait donc parfait !

Mais ce n’est pas si simple…

En effet, l’hydrogène est un gaz qui n’existe pas à l’état naturel. Il est toujours associé à une autre molécule (oxygène pour l’eau, carbone pour le gaz) et surtout il est extrêmement inflammable, dangereux à stocker, dangereux à l’usage, très corrosif et sa molécule est tellement petite qu’elle présente la particularité de passer à travers le métal des réservoirs avec un risque évident … d’explosion !

On peut imaginer les conséquences désastreuses lors d’un accident de la route et il suffit pour cela de se rappeler les images du Zeppelin Hindenburg qui s’est embrasé lors de son arrivée à Lakehurst (USA) en 1937 !

Il faut quand même être conscient que les caractéristiques de ce gaz sont connues des industriels depuis au moins cent ans et que si on ne l’utilise pas pour faire fonctionner des moteurs de voitures, de camions, de bateaux ou d’avions c’est qu’il y a bien une raison.

Même si ce gaz est présenté, quelque fois de manière abusivement complaisante, comme étant l’avenir du  transport, aucun essai tenté à ce jour ne s’est avéré concluant hormis d’avoir gaspillé de grosses subventions publiques finançant les études de faisabilité !

En plus, ce gaz est très couteux à extraire (du pétrole par craquage pétrochimique ou de l’eau par électrolyse) et faire croire à la population qu’on peut l’extraire gratuitement de l’eau à partir de d’électricité produite par des énergies dites renouvelables (éoliennes ou solaire) relève tout simplement de la supercherie !

-le GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou le GNL (gaz naturel liquéfié)

Finalement, la seule alternative pourrait bien être le gaz de type GPL GNL dont on connait bien la technologie mais qui présente un double handicap.

-il est obtenu à partir du pétrole alors que l’on veut sortir du pétrole et des énergies fossiles,

-son rendement est moins bon que celui du moteur diesel et il entrainera une forte augmentation de la consommation de carburant.

Bien évidemment, il faudra aussi prévoir des réservoirs adaptés qui pourraient bien être … gigantesques pour permettre une autonomie correcte des véhicules ; actuellement, plus de 1.000 km pour un tracteur à moteur diesel.

En conclusion :

La seule énergie propre serait l’hydrogène obtenue exclusivement à partir d’électricité par électrolyse de l’eau mais elle n’est pas techniquement envisageable.

La conversion au tout électrique avec des batteries n’est pas possible pour des raisons de poids et d’autonomie ridicule.

La conversion au bio carburant provoquera un accaparement des terres agricoles pour bruler de l’alcool ou de l’huile végétale avec le même effet que le gazole (émission de CO2) voire même en beaucoup plus grandes quantités !

Et finalement, on en arrive au GPL GNL qui émettra du CO2 et dont on ne peut quand même pas affirmer qu’il soit véritablement vert ou écologique …

Encore une fois, un manque total de pragmatisme

Alors, cette décision correspondait-elle à une nécessité pratique ?

Absolument pas !

Le constat qui s’impose est, qu’encore une fois, nous ne faisons preuve d’aucun pragmatisme. Juste prévaut l’idéologie et l’idéologie dominante est juste que le moteur diesel doit disparaître, à tout prix, même si on arrive à le dépolluer aujourd’hui totalement.

Le gazole c’est sale, ça sent mauvais et sa combustion émet du CO2 et l’émission de CO2 est devenue la pire des ignominies bien que ce gaz ne soit nullement un polluant et qu’utiliser des agro carburants aura le même effet  tout en coutant plus cher !

Le seul problème est, vous l’avez compris, que la technologie de remplacement n’existe pas, pas plus que les infrastructures ; mais on va quand même le faire et on va mobiliser pour cela des fonds publics (comprendre vos impôts) en quantité fantastique !

La règle de fonctionnement d’une économie, c’est qu’elle a besoin d’une énergie bon marché pour pouvoir fonctionner ; parce que tout est basé sur l’énergie, laquelle doit être abondante, stable et bon marché. Et que nous propose-t-on ? Exactement l’inverse : une énergie rare et chère !

Le pire est qu’il n’y aucune pénurie de pétrole, donc de carburant, à l’échéance d’au moins 40 ans et qu’on va donc remplacer un type de motorisation économique, qui a fait ses preuves, dans le cadre d’une démarche purement idéologique, pour s’orienter vers des solutions moins performantes voire franchement dangereuses.

Evidemment, dans ce cadre psychologique, on ne recherche absolument pas l’efficacité maximum pour le meilleur prix ; on cherche juste à éliminer le moteur diesel quoiqu’il en coute et… ça va couter très cher !

Sous pression des pouvoirs publics, les constructeurs de poids lourds se sont néanmoins engagés à ne plus proposer de tracteur à moteur diesel à partir de 2040 et ont prévu d’investir entre 50 et 100 Md€ pour changer de motorisation.

Mais, pour y parvenir, ils ont surtout prévu de demander l’aide des gouvernements, notamment au niveau des infrastructures (stations disposant de prises électriques ou distribuant des biocarburants sans que l’on sache vers quelle voie on va s’orienter) parce qu’évidemment, un tel changement va nécessiter des dépenses énormes que les constructeurs comptent bien faire financer par les impôts payés par … les autres !

Néanmoins, leur réponse reste ambiguë car ils restent conscients que, tant que le gazole sera compétitif, il ne sera pas possible de changer de type de motorisation ; sauf à augmenter fortement le prix du gazole par le biais des … taxes !

Car, encore une fois, c’est par le biais du « miracle de la taxe écologique » que l’on va fausser le marché et imposer des solutions ruineuses et moins efficaces !

La conséquence la plus immédiate de cette décision sera que le prix du fret routier va couter plus cher, beaucoup plus cher, et que c’est le consommateur final, c’est à dire vous, qui paiera par le biais d’une augmentation du prix des produits achetés !

En France, la démarche est déjà actée puisque le gouvernement français prévoit d’ores et déjà d’accorder des « aides » (comprendre subventions payées par vos impôts) à hauteur de 50.000 € pour un tracteur routier et 30.000 € pour un autocar « vert » qui … n’existent pas à ce jour !

Nul doute qu’il y a des lobbies derrière cette décision mais il relève de la responsabilité des politiques décideurs de ne pas se laisser abuser par des promesses fantaisistes voire farfelues et en tout cas ruineuses alors que l’on sait que le mythe de l’énergie gratuite et renouvelable n’existe pas !

En tout de cause, nous sommes bien en présence d’une aberration administrative de la part de certains individus qui croient pouvoir changer le monde à coup de règlements et de normes dans le cadre d’une démarche purement constructiviste et socialiste (changer le monde et l’homme) !

A Einstein avait eu cette formule devenue célèbre : « la folie c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ! » parce que dépenser des dizaines de milliards € pour faire la même chose en moins performant a quelque chose de complètement fou !

Bonnes fêtes à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Covid accélérateur d’histoire ou chronique d’une future déroute budgétaire ?

Depuis longtemps, nous tirions la sonnette d’alarme en disant que les choses finiraient mal parce que certains Etats, et en particulier la France, du fait d’un trop grand endettement, se trouvaient en situation de fragilité et qu’on courait à la catastrophe … à plus ou moins long terme à la faveur d’un évènement fortuit et imprévisible.

Le constat concernant la France est bien connu : Une structure étatique, trop rigide et trop couteuse, impossible à réformer avec pour corollaire une pression fiscale qui, bien que trop élevée et qui malmène l’activité économique, n’arrive pas à compenser une progression inexorable de l’endettement.

En outre, on savait que les ferments de la crise actuelle étaient déjà là après un  premier krach en 2007-2008 avec la crise des subprimes puis une crise de l’€ en 2012 du fait, déjà, du trop grand endettement des Etats et une récession latente masquée par un excès de dépense publique !

On ne pouvait évidemment pas prévoir ce terme compte tenu des aléas économiques et géopolitiques qui peuvent entrer en jeu et servir de déclencheur à une crise, mais on pouvait l’estimer à 5 ou 10 ans.

Est alors arrivé le Covid qui joue bien ce rôle de déclencheur fortuit de crise et d’accélérateur de l’histoire car, désormais, le terme, qui n’est rien d’autre que le mur de la dette, pourrait bien se rapprocher beaucoup plus rapidement qu’on pouvait le penser.

En effet, lors de ces dix derniers mois, l’endettement s’est violemment accéléré et le blocage de l’économie a augmenté les défaillances d’entreprises et le chômage et tous ces ingrédients mis ensemble sont explosifs !

Ne manque plus que le dernier élément pour provoquer l’explosion qui fera sauter tout le système : le retour de l’inflation ou pire de l’hyper inflation !

Pour l’instant, nous tenons grâce à l’émission monétaire de la BCE dont le plan de financement vient d’être porté à 1.850 Md€, mais tout cela ne peut être que temporaire. Les autorités ont prétendu qu’on relance les économies des pays du sud mais il s’agit, en fait, essentiellement d’un soutien financier pour éviter que ces pays ne s’effondrent sous le poids de leurs dettes dont les montants sont tels qu’elles ne sont désormais plus remboursables !

Certains imputent la responsabilité de la situation à la BCE et à l’€ mais il faut être conscient que la BCE ne fait que gérer les conséquences des mauvaises pratiques gouvernementales des pays surendettés ; c’est à dire qu’elle essaie de compenser, par l’émission monétaire, la mal gouvernance et les dérives budgétaires de certains pays !

Le problème est que cette émission monétaire massive ne ressort pas de la mission originelle de la BCE dont la fonction essentielle est de contrôler l’inflation pour la limiter, au plus, à 2% l’an.

Il ne faut pas oublier non plus que l’argent, pour un Etat, c’est soit vous l’imprimez, c’est ce que l’on fait pour l’instant, soit vous le volez aux autres par le biais des impôts. Il n’y a pas d’autre solution et nous ferions mieux de méditer les exemples historiques (République de Weimar en 1923, l’Argentine, le Venezuela, le Zimbabwe) qui démontrent que, contrairement à ce que pensent certains, un Etat ne peut pas s’endetter à l’infini et imprimer du papier monnaie dans les mêmes proportions.

La France vit à crédit depuis 1974 en augmentant sans cesse le montant de ses emprunts à la fois pour rembourser ses dettes antérieures (ce qu’on appelle rouler sa dette) mais aussi pour en souscrire de nouveaux pour faire face à ses dépenses non financées par l’impôt.

Le recours à l’emprunt massif n’a donc été, pour nos « grands dirigeants » de tous bords qu’une technique destinée à masquer à la population la dégradation de la situation en affirmant de manière un peu légère que « la dette n’est pas un problème » !

Autrement dit, l’emprunt massif et constant a été un expédient permettant de distribuer du pouvoir d’achat qu’il était impossible de générer par le biais du mécanisme de la création de richesse.

L’effet induit de cette mauvaise gestion est évidemment une fragilité financière qui ne fait que s’aggraver d’année en année… jusqu’au krach !

Toutefois, avec l’épisode Covid, l’histoire s’est violemment accélérée puisque l’année 2020 sera à marquer d’une pierre noire avec un emballement du processus puisque, désormais et pour la première fois, les dépenses de l’Etat sont d’avantage financées par l’emprunt (260 Md€) que par les recettes fiscales (250Md€) !

La situation de la France s’est donc fortement aggravée en cumulant désormais tous les superlatifs. Plus gros contributeur de la dette publique de la zone €, numéro deux de la plus forte baisse d’activité dans l’industrie, plus forte récession dans les services mais aussi plus forte pression fiscale !

Normalement, la capacité d’un Etat à emprunter sur les marchés est liée à son aptitude durable à prélever l’impôt sur une population captive et à sa capacité à rembourser. Bruno Le Maire affirme d’ailleurs que les dettes colossales accumulées seront bien remboursées lorsque la croissance économique sera revenue ; sans qu’il y ait de hausses d’impôts !

On peut se permettre d’en douter alors que l’on pourrait penser que tout va bien puisque l’Etat français n’a pas de difficultés à emprunter et que les taux d’intérêts restent toujours bloqués aux alentours de zéro.

Néanmoins, il faut être conscient le crédit illimité et infini n’existe pas et que le système consistant à emprunter toujours plus va forcément finir par trouver sa fin !

Il est d’ailleurs probable, qu’après l’effondrement de 2020, nous n’ayions, malgré les promesses de Bruno Le Maire, que le retour d’une croissance économique durablement molle ou nulle après ce qu’on appelle un rebond technique prévisible en 2021 (du fait d’un rattrapage des commandes en cours et retardées en raison du confinement).

Cette opinion est confortée par le fait que les conditions pour une forte croissance sont totalement absentes du fait de trop de taxes, d’impôts et de prélèvements. Il faut en effet pour cela une profitabilité suffisante des entreprises pour qu’elles puissent engager des dépenses d’investissement qui créeront de l’embauche et permettront de distribuer des revenus.

Le risque le plus probable est que nous nous retrouvions dans une « trappe à dettes » ; c’est à dire qu’avec un taux de croissance économique inférieur au taux de progression de la dette, la dette va se creuser mécaniquement et inexorablement … quoique l’on fasse !

Et si les taux d’intérêts repartent à la hausse, comme cela est prévisible, ce sera à terme l’impasse budgétaire et le défaut ; situation pour l’instant contenue pour la simple raison que c’est la BCE qui assure le financement de notre dette à des taux imbattables … qui ne reflètent évidemment en aucun cas les taux du marché !

En fait, la situation va continuer à se dégrader et la seule croissance que vous pourrez constater sera la croissance de la dette.

A ces considérations, il faudra ajouter le risque de défaillance des entreprises ayant bénéficié de PGE (prêts garantis par l’Etat) et qui ne pourront pas rembourser parce qu’elles n’arriveront pas à redresser une situation trop dégradée (entreprises zombies).

Les banques créancières se retourneront vers l’Etat afin de faire jouer sa garantie et celui-ci devra rembourser 90% des sommes dues (montant de sa garantie) ; autant dire qu’il faut s’attendre à un nouveau cataclysme qui ne pourra être compensé que par l’interdiction faite aux banques de réclamer leur dû avec un risque de défaillance de celles-ci qui devront alors être nationalisées !

Quelle que soit l’option envisagée, tout cela ne pourra se terminer que par une nouvelle crise de la dette ; c’est à dire une crise de défiance des investisseurs à propos de la crédibilité budgétaire ou, faute pour l’Etat de pouvoir obtenir les ressources nécessaires, par un épisode d’hyperinflation lié à une monétisation abusive de dettes étatiques qui contraindra la BCE a stopper l’émission monétaire et nous acculera au défaut ou une sortie de la zone € pour pouvoir continuer à monétiser la dette publique par la banque de France au prix d’une hyper inflation à la vénézuélienne (10.000% l’an) qui ruinera tout le monde !

Evidemment, l’élite au pouvoir aura ses explications qui n’auront pas d’autre but que de masquer son incompétence et sa mauvaise gestion. Ce seront, en vrac, le libéralisme, le capitalisme, la mondialisation, la spéculation boursière, la fraude fiscale … et ce sera d’autant plus facile qu’aux yeux d’une population complètement endoctrinée, le seul impôt juste est celui qui est payé par les autres ; lequel s’accompagne d’un deuxième mythe : celui de l’argent gratuit distribué par un Etat bienfaiteur et protecteur !

Ce mêmes personnes vous expliqueront, la main sur le cœur, qu’ils ont consciencieusement ruiné des centaines de milliers de petits commerçants et artisans mais qu’ils l’ont fait pour nous protéger d’une abominable maladie …même s’ils vont avoir du mal à nous faire croire que c’est pour notre bien qu’ils ont creusé, malgré une fiscalité située au sommet des pays de l’Union Européenne, un trou de 2.600 milliards€ qui devrait atteindre rapidement 2.800 Md€ en 2021 !

Il y a d’ailleurs quelque chose d’hallucinant à constater que les dirigeants d’un Etat puissent, au moins en apparence, considérer cette situation comme normale !

Essayez d’imaginer un ménage dont les dépenses seraient, pour plus de la moitié, financées par des emprunts !

Avec une dette totalement hors de contrôle et une situation générale dans le même état, ce qu’il faut comprendre c’est qu’il n’y a plus d’argent et la réalité est très simple ; même si beaucoup n’en ont pas conscience : nous sommes ruinés … même si les mesures d’aide aux entreprises et le paiement des salaires par l’Etat masquent pour l’instant une dégradation de la situation qui se révélera avec ampleur au deuxième semestre 2021.

Vous le constaterez lorsque vous verrez que les disfonctionnements vont augmenter dans les prochaines années, et plus on avancera dans le temps et plus la gestion sera opérée à court terme ; le but ultime n’étant finalement que de gagner du temps.

Dans cet esprit, l’Etat distribue une prime de noël, comme son rôle était de distribuer des primes, mais on passe sous silence le fait que l’INSEE vient de constater une diminution de l’indice du cout du travail de 3,4% !

Cela veut dire que les salaires à l’embauche, dans le secteur privé, diminuent et ce phénomène n’en est qu’à son commencement car la dégradation de la situation va opérer une pression à la baisse sur les salaires du privé du fait d’un effondrement de l’emploi mais aussi de la profitabilité des entreprises qui chercheront, par tous les moyens, à réduire les couts pour échapper à la faillite !

Et quelle sanction à cette duplicité ?

Bien évidemment, aucune … bien qu’il s’agisse d’une véritable trahison envers une population largement inconsciente mais qui va quand même devoir en subir les conséquences ; tôt ou tard !

Que restera-t-il alors à nos élites pour sauver leur peau ?

Se vendre aux allemands pour payer la dette ?

C’est une technique bien connue des élites françaises puisqu’elles n’avaient pas hésité, en 1940, à se vendre aux nazis en espérant en retirer un avantage ; ce en quoi, n’ayant pas compris la nature du régime nazi, et tout à leur narcissisme, elles sont entrées, selon l’expression consacrée, dans la voie de la collaboration sans en retirer un quelconque bénéfice … mais il n’est pas sûr que les allemands veuillent s’encombrer du boulet français surtout que les structures et les modes de pensée sont très différents. Enfin, Mme Merkel va quitter ses fonctions de chancelier fin 2021 et son remplaçant pourrait être beaucoup moins complaisant …

Certains proposent d’annuler purement et simplement les dettes accumulées au sein de la BCE mais cela est interdit par ses statuts ; mais on peut être assuré qu’elle n’en demandera pas le remboursement.

Néanmoins, comme la situation ne fera que se dégrader, il ne restera alors plus qu’à espérer un financement à perte de vue par la BCE des pays qui ne seront absolument pas en mesure de restaurer leur solvabilité budgétaire ;  car tout le monde sait que si la BCE arrête le financement, plusieurs Etats seront en faillite et que, par effet domino du fait de l’imbrication des économies, ils entraineront les autres dans leur chute !

L’inconnue, à l’heure actuelle, sera l’attitude de la BCE lorsque l’inflation va dépasser les 2% l’an puisque toute restriction du crédit provoquera la faillite des Etats !

C’est la première fois dans l’histoire, hors épisode de guerre, que des Etats se lancent de manière coordonnée dans le suicide financier  et, finalement, la politique est le seul secteur d’activité où vous pouvez mentir, trahir, tromper, truquer impunément la présentation des choses et la réalité, puis ruiner les populations tout en vous enrichissant vous-même et être ensuite célébré par vos pairs comme étant un grand homme !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler le nom de l’auteur et le site originel de publication.

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Bruno Le Maire a promis « pas de hausse des impôts » et … vous l’avez cru ?

Le sous-entendu officiel à cette déclaration était que vous, français, n’alliez pas payer les conséquences de la crise sanitaire, du blocage de l’économie par les hommes de l’Etat.

Bon, il ne faut pas prendre ce genre de déclaration au pied de la lettre sinon on ne s’en sortirait pas !

Alors, juste pour votre information, le journal officiel vient de publier, ce mardi 15 décembre, le texte d’une loi N°2020-1576 du 14 décembre 2020 pour le financement de la sécurité sociale.

Elle prévoit que le montant des taxes sur votre mutuelle santé obligatoire va augmenter de 2,6%.

Ces taxes étaient à ce jour de 13,27% … Elles vont donc passer à 15,87%

Vous le verrez sur vos appels de cotisations pour 2021 !

La santé n’a pas de prix sauf pour celui qui paie surtout lorsque ce sont des taxes qui ne financent en aucun cas les organismes de prévoyance et vont s’engouffrer dans le tonneau des danaïdes des dépenses publiques !

Mais rassurez-vous ce n’est ni un impôt ni un prélèvement, c’est juste une contribution et en plus elle est exceptionnelle !

Le problème est qu’en droit français, il n’y a aucune différence entre impôts, taxe et contribution ! Ce sont juste des mots différents pour parler d’un prélèvement obligatoire !

En outre, on connait le principe selon lequel les mesures exceptionnelles deviennent permanentes !

Article 3 – Il est institué, au titre de l’année 2020, une contribution exceptionnelle à la prise en charge des dépenses liées à la gestion de l’épidémie de covid-19. Son produit est affecté à la Caisse nationale de l’assurance maladie. Cette contribution est due par les organismes mentionnés au I de l’article L. 862-4 du code de la sécurité sociale en activité au 31 décembre 2020. La contribution est assise sur l’ensemble des sommes versées en 2020, au titre des cotisations d’assurance maladie complémentaire, au profit de ces organismes selon les modalités définies au I et au dernier alinéa du II bis du même article L. 862-4, à l’exception des garanties mentionnées au 4o du même II bis. Le taux de la contribution est fixé à 2,6 %. La contribution est recouvrée par l’organisme désigné pour le recouvrement de la taxe mentionnée à l’article L. 862-4 du code de la sécurité sociale, concomitamment au recouvrement de cette même taxe. Elle est déclarée et liquidée au plus tard le 31 janvier 2021. Elle peut faire l’objet d’une régularisation annuelle selon les mêmes modalités que la contribution mentionnée au même article L. 862-4, au plus tard le 30 juin 2021. Elle est recouvrée et contrôlée selon les règles, garanties et sanctions prévues au premier alinéa de l’article L. 862- 5 du même code.

 Article L862-4 – Il est perçu une taxe de solidarité additionnelle aux cotisations d’assurance maladie complémentaire versées pour les personnes physiques résidentes en France, à l’exclusion des réassurances.

La taxe est assise sur le montant des sommes stipulées au profit d’une mutuelle régie par le code de la mutualité, d’une institution de prévoyance régie par le livre IX du présent code ou par le livre VII du code rural et de la pêche maritime, d’une entreprise régie par le code des assurances ou un organisme d’assurance maladie complémentaire étranger non établi en France mais admis à y opérer en libre prestation de service.

Les sommes stipulées au profit de ces organismes s’entendent également de tous accessoires dont ceux-ci bénéficient, directement ou indirectement, du fait de l’assuré.

La taxe est perçue par l’organisme mentionné au deuxième alinéa ou son représentant fiscal pour le compte des organismes chargés du recouvrement des cotisations du régime général de sécurité sociale territorialement compétents. Toutefois, un autre de ces organismes ou l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale peut être désigné par arrêté ministériel pour exercer tout ou partie des missions de ces organismes. La taxe est liquidée sur le montant des cotisations émises ou, à défaut d’émission, recouvrées, au cours de chaque trimestre, nettes d’annulations ou de remboursements. Elle est versée au plus tard le dernier jour du premier mois qui suit le trimestre considéré.

Un arrêté des ministres chargés de la sécurité sociale et du budget précise les documents à fournir par les organismes mentionnés au deuxième alinéa à l’appui de leurs versements.

Le taux de la taxe est fixé à 13,27 %.

Ce taux est applicable aux contrats d’assurance maladie complémentaire relatifs à des opérations individuelles et collectives à adhésion facultative, sous réserve que l’organisme ne recueille pas, au titre de ce contrat, d’informations médicales auprès de l’assuré ou des personnes souhaitant bénéficier de cette couverture, que les cotisations ou primes ne soient pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré et que ces garanties respectent les conditions prévues à l’article L. 871-1.

Autant vous prévenir de suite …

Nous ne sommes qu’au début de ce genre d’opérations car la vérité est que vous n’avez pas fini de payer les conséquences de cette crise générée par les hommes de l’Etat !

Et encore, vous avez échappé pour l’instant à une augmentation de vos primes d’assurances (auto et maison) … les compagnies d’assurance ayant capitulé devant les exigences de Bercy ; mais ce n’est que partie remise …

L’Etat fonctionnaire adore ce genre de taxes incorporées dans des services obligatoires.

C’est une forme d’impôt sur le revenu qui ne dit pas son nom et surtout qui présente l’immense avantage, aux yeux de l’administration, d’être relativement opaque ; car combien de français vont s’en rendre compte et vont attribuer l’augmentation de leurs cotisations de mutuelle à une hausse de la fiscalité ?

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Carlos Ghosn, Bercy a encore frappé !

Autant vous prévenir de suite, je n’ai aucune sympathie pour C Ghosn que je prends pour un grand égocentrique narcissique complètement mégalomane !

Mais mon sentiment personnel, à propos du personnage, n’a rien à voir avec l’état de droit ; et, en l’occurrence, en France, il est bien malmené …

Qu’apprend-on à propos de C Ghosn ?

Les services fiscaux enquêtent … à propos de la question de savoir si sa domiciliation aux Pays-Bas correspond à une réalité ou s’il ne s’agirait pas plutôt d’un arrangement commode avec la fiscalité.

On ne parle pas encore de fraude fiscale mais l’esprit y est néanmoins … et il y en a quand même pour 13 millions € ; rien que ça !

Evidemment, le fisc a ses raisons … que la raison populaire ignore.

Néanmoins, on apprend quand même que le fisc prend d’ores et déjà des mesures de sureté qui aboutissent à immobiliser son patrimoine situé en France, sans aucun jugement et sans même le début d’un commencement de preuve, puisqu’on en est à ce stade, selon les mêmes services fiscaux, à de simples conjectures qui ne reposent sur aucune preuve tangible !

Voilà ce qui tue la France au regard des entrepreneurs !

L’Etat français, et son bras armé Bercy, sont capables d’engager des mesures de confiscation (une saisie conservatoire n’est rien d’autre qu’une confiscation) sans que cette décision repose sur quelque jugement que ce soit !

Autrement dit, les mesures engagées reposent sur la décision d’une administration qui fait ce qu’elle veut et se moque de l’état de droit !

En bon français, cela s’appelle de l’arbitraire !

Que croyez-vous que vont en penser les dirigeants de grands groupes industriels étrangers ?

Qu’il faut surtout tout faire pour éviter la France; ce qui n’est pas nature à permettre un climat de nature à favoriser la création d’emplois dont on manque dramatiquement !

Là où la population ne prend pas conscience de toute la gravité de la question, c’est que chacun peut se retrouver un jour dans la même situation car, le jour où le fisc aura décidé de vous faire la peau, rien ni personne ne pourra l’arrêter et vous ne trouverez de secours auprès de personne parce que vous serez présumé être un abominable fraudeur fiscal !

Et on connait en France, le traitement réservé aux fraudeurs fiscaux, vrais ou supposés, mais jetés impitoyablement à la vindicte populaire !

Parce que c’est bien de cela dont il s’agit !

De ce que j’en sais, C Ghosn voyageait beaucoup et était constamment entre le Japon et la France. Il aurait donc pu mettre son domicile aux Pays bas mais aussi au Japon ou ailleurs !

Est-ce que cela en fait un fraudeur fiscal avéré ?

Non surement pas … sauf aux yeux du fisc qui cherche par tous les moyens à récupérer facilement de l’argent pour boucher les trous d’un budget apocalyptique !

Et pourtant, en novembre 2018, quelques jours après son arrestation au Japon, l’administration fiscale française n’avait rien à dire ; Bruno Le Maire ayant même assuré « qu’il n’y a rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de M. Ghosn en France ».

Conclusion qui s’impose : en France on peut exécuter n’importe qui, sans jugement, et de simples soupçons sont suffisants pour l’Administration !

Petite précision pour les lecteurs …

C Ghosn a eu le malheur de déplaire en 2015 à un certain ministre des finances devenu depuis président !

En effet, C Ghosn avait eu la mauvaise idée de s’opposer à la prise de contrôle indirecte de Renault par l’Etat français par le biais de l’obtention d’un droit de vote double ; intrusion à laquelle Nissan était aussi fermement opposée et qui a provoqué une longue crise.

Et qui était ministre des finances à l’époque ?

E Macron !

La vengeance est un plat qui se mange froid…

Bien cordialement à tous !

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Attention à l’obsolescence programmée des voitures électriques

La fin programmée et imposée du moteur thermique est d’ores et déjà actée et le gouvernement incite, via un ensemble de subventions, à l’acquisition d’un véhicule électrique au motif que ce type de motorisation serait écologique.

Outre le fait que proposer des subventions étatiques pour faire vendre des véhicules dont peu de gens veulent n’aboutit finalement qu’à fausser le marché, et in fine à faire subventionner par nos impôts les économies des pays asiatiques (quasiment seuls producteurs de ces batteries), on sait que les voitures électriques sont bien loin d’être aussi vertes que certains le prétendent.

Une autre question qui n’est jamais évoquée, et qui pourtant, apparaît fondamentale pour celui qui veut acheter ce type de voiture est : combien de temps va durer ma voiture électrique ?

Et cette question n’est pas aussi innocente qu’elle en a l’air car elle touche à des aspects forcément ignorés du grand public !

Concernant les voitures à moteur thermique, on sait que l’on peut compter sur une durée de vie d’environ 20 à 40 ans en sachant qu’au-delà de 20 ans commence à se poser la question des pièces détachées ; surtout que désormais les modèles changent de plus en plus vite à la fois pour plaire aux consommateurs mais aussi et surtout pour satisfaire à l’empilement forcené de normes, principalement écologiques, qui sont en évolution de plus en plus rapide,.

On sait que le remplacement des pièces est essentiellement motivé par leur usure.

Concernant la voiture électrique, le problème se pose différemment car l’ensemble des pièces semble à peu près inusables (moteur électrique sans pièces d’usure, pas de boite de vitesses, pas d’embrayage).

Cela permet aux promoteurs de la voiture électrique d’avancer un cout d’entretien d’environ 25% inférieur à celui d’une voiture thermique … sauf que cette vision ne prend en aucun cas en considération la question de la batterie qui est l’élément essentiel de la voiture électrique puisque, sans batterie, il n’y a plus d’usage possible.

Et, quand on prend en considération le cout réel de la batterie, le cout d’entretien de la voiture électrique explose littéralement !

Car, ce qu’on ne vous dit pas, c’est que la batterie, spécifique à chaque voiture, va s’user et qu’elle devra être remplacée un jour ou l’autre et probablement à l’échéance de dix ans ! C’est même probablement la partie du véhicule qui lâchera la première !

Une batterie, pour faire simple, c’est de la chimie dont le but est de stocker de l’énergie qui sera restituée (sous forme de flux d’électrons) par le biais de la destruction lente mais inéluctable de ses composants suivant un processus que l’on appelle cycles !

Grosso modo, une batterie est conçue pour 500 à 1.000 cycles de charge/décharge étant entendu que plus la batterie vieillit moins elle peut stocker d’énergie et moins on pourra la recharger. Avec le temps, sa capacité de stockage diminue …ses composants internes vieillissent aussi … même sans usage et moins elle pourra restituer d’énergie !

L’autonomie du véhicule va donc diminuer progressivement … C’est un processus inéluctable !

Bien évidemment, tout dépendra aussi de l’usage qui en sera fait (ville ou autoroute car les batteries n’aiment pas les décharges trop fortes et trop rapides) et des recharges qui seront effectuées. Plus vous « tirerez » sur la batterie et plus elle s’usera vite !

Par ailleurs, les recharges rapides sont aussi susceptibles de fragiliser la batterie et de porter atteinte à sa durée de vie ; à tel point que certains constructeurs déconseillent ces recharges rapides.

Le problème qui se pose, une fois que l’on a fait ce constat, est : quelle sera la disponibilité en matière de batterie de rechange à l’échéance de dix ou quinze ans ; étant entendu qu’il ne faut apporter aucun crédit aux propos rassurants des constructeurs qui sont juste là pour vendre des voitures ?

En effet, l’évolution, sur une technologie aussi récente, est permanente alors que la batterie représente un cout qui peut être très important (de 10.000 à plus de 30.000 €) qu’on estime entre 30 à 50% du prix de la voiture.

Et ceci n’est pas du tout une vue de l’esprit puisque les batteries actuelles, à électrolyte liquide, vont être remplacées sous 5 ans par des batteries à ‘électrolyte solide, rendant les premières totalement obsolètes !

Les incidences sont relativement importantes :

-les batteries sont fabriquées par des fournisseurs indépendants, asiatiques pour la plupart. Ce ne sont pas des sous-traitants inféodés aux constructeurs qui sont désormais leurs clients. Il y a un changement de rapport de forces qui provoque une novation du processus industriel.

-ces batteries sont spécifiquement adaptées à chaque type de véhicule et rien ne dit que dans dix ans vous pourrez trouver la batterie correspondant à votre voiture. C’est même plutôt l’inverse qui est certain : la voiture ne sera plus fabriquée et fatalement vous ne trouverez pas non plus de batterie et ne comptez pas trouver de l’adaptable car le fabriquant ne va évidemment pas stocker des dizaines de milliers de batteries fort couteuses (et qui vont s’user même sans servir) juste pour assurer un remplacement en échange standard alors que l’on sait qu’en outre ces batteries sont difficilement recyclables !

-on peut donc s’attendre à une durée de vie et d’utilisation de la voiture électrique divisée, au minimum, par deux par rapport à une voiture thermique ; ce qui n’est pas rien surtout que la voiture électrique est déjà sensiblement plus chère qu’une voiture thermique !

La conséquence est inéluctable : c’est l’obsolescence programmée de votre voiture électrique en parfait état mais que vous devrez mettre à la casse faute de trouver la batterie de remplacement … parce qu’elle ne sera plus fabriquée du fait à la fois de l’évolution technologique et des changements de modèles !

Evidemment, vu sous cet angle, le prix de la voiture électrique, déjà sensiblement plus cher que la voiture thermique, explose littéralement !

La voiture électrique n’était compétitive que pour un usage urbain et à condition d’avoir accès à des prises de recharge bon marché,  mais il est désormais certain qu’à l’usage, et sur la durée, elle n’est absolument pas compétitive face à un véhicule thermique de même catégorie !

En outre, Caradisiac soulève le fait que la batterie, faisant intégralement partie du véhicule, tout changement de modèle de batterie, aussi hypothétique soit-il, obligerait à passer devant le service des mines pour ré homologation de la voiture puisque ses caractéristiques en seraient modifiées avec, on l’imagine, des délais d’instruction administrative, une immobilisation de la voiture plus ou moins longue, une nouvelle carte grise et fatalement un cout supplémentaire !

Renault avait mis en place un système de location de batteries qui permettait d’assurer un service aux utilisateurs de Zoé et surtout de masquer les éventuelles défaillances, forcément couteuses, de ces appareils. Mais il est en train d’en supprimer le service (notamment au Royaume Uni) du fait du cout relativement important que cela représente. Par ailleurs, seule la batterie était louée, l’acheteur restant propriétaire de la carcasse, jusqu’au moment où la batterie ne deviendra plus disponible …

La seule parade, à ce jour, est donc de conclure exclusivement des contrats de location de longue durée, type LLD, et de changer régulièrement de voiture électrique pour ne pas se retrouver le dindon de la farce technologique …mais évidemment un contrat de location est forcément plus couteux qu’un achat pur et simple puisque vous avez affaire à un intermédiaire supplémentaire (le loueur de voiture qui n’est jamais le constructeur).

Dans le monde plus vert qui s’annonce, et sans stabilisation de la technologie, c’en sera alors fini du temps où vous pouviez garder votre voiture 20 ou 30 ans. Vous devrez changer votre voiture plus souvent !

Fatalement, au-delà du problème de l’origine de l’électricité utilisée pour recharger ces véhicules, de leur prix considérable et de l’impact écologique de l’exploitation des mines de lithium, cet aspect des choses est un nouveau pavé dans le jardin de l’écologie idéologisée qui tend à faire croire que la voiture électrique est verte alors que finalement son développement entrainera inéluctablement un remplacement accéléré des voitures et par voie de conséquence un cout en matériaux polluants en forte progression … contrairement à tout ce qui a pu être affirmé jusqu’ici !

Je pense même qu’il ne faut pas avoir peur de parler du scandale de la voiture électrique écologique et économiquement verte !

Bien cordialement à tous !

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Vaccination : C’est vous qui voyez !

La campagne de vaccination va bientôt commencer mais le professeur Fischer, monsieur vaccination du gouvernement, a énoncé quelques vérités qu’il convient de rappeler :

« Dans les trois mois à venir, la vaccination va concerner au mieux 3 millions de personnes. Ce sera sans impact sur la dissémination du virus. Le vaccin ne doit donc pas être assimilé à un produit miracle qui va résoudre tous les problèmes ! »

« La vaccination anti Covid-19 doit démarrer en janvier dans les Ehpad mais cette avancée ne doit pas apparaître comme une protection collective  susceptible d’éviter une troisième vague. »

En outre, on parle déjà de troisième vague, avec le sous-entendu d’un troisième confinement ; histoire sans doute d’inciter les français à accepter la vaccination. On peut donc s’attendre à l’attitude quasi unanime des politiciens de tous bords et des médias pour inciter à la vaccination ; alors que la moitié de la population n’aurait pas l’intention de se faire vacciner.

Les mots utilisés par nos hiérarques sont d’ailleurs tout à fait éloquents : il faut convaincre les français de se faire vacciner, avec le sous-entendu qu’ils n’en comprendraient pas l’enjeu, et, histoire de leur faire bien comprendre l’enjeu, le directeur général de la santé vient de faire une déclaration selon laquelle l’épidémie ne ralentissant pas il n’y aura, d’ici la fin de l’année, aucun assouplissement des mesures de confinement en vigueur !

J Castex, le premier ministre, dans son dernier point presse, a déclaré que le vaccin ne serait pas obligatoire et a parlé d’acte altruiste à propos de la démarche des français à se faire vacciner.

Ce faisant, il tente sans doute de faire appel aux sentiments chrétiens, encore largement répandus dans la population, de don de soi et de sacrifice.

Sans doute conscient des difficultés, E Macron a, pour sa part, affirmé au média Brut : “Notre grand risque est de voir arriver un nouvel obscurantisme, le complotisme en œuvre, qui prend même au pays de pays de Pasteur et des Lumières”.

On a compris : refuser la vaccination est un nouvel obscurantisme et du complotisme !

Montrer l’exemple et inspirer confiance

Là où ça devient plus compliqué c’est lorsqu’un journaliste demande à M Castex s’il va se faire lui-même vacciner et là, la réponse devient floue. Il cherche une réponse et finit par trouver une issue pas trop glorieuse : Euh, non il n’est pas sur la liste des prioritaires donc il ne se fera pas vacciner.

Même question à E Macron : “Je le ferai au moment où ça a du sens et ça correspond à notre stratégie”, tout en promettant de le faire …

Bruno Le Maire ne veut surtout pas user d’un passe-droit et se fera vacciner plus tard car « je rappelle que nous ne sommes pas public prioritaire, donc laissons d’abord les personnes prioritaires se faire vacciner, et puis nous ça viendra le moment venu”.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement affirme « Si on le faisait en premier sans respecter les recommandations, on se ferait interroger sur finalement est-ce que vous ne vous servez pas avant les autres ?'”,

Ce sont bien évidemment des attitudes bien modestes et … tout à fait inhabituelles surtout lorsque l’on connait la propension de nos élites à profiter sans vergogne de tous les avantages attachés à leurs fonctions et à se servir largement ; que ce soient pour des retraites plantureuses, d’innombrables avantages en nature dont des appartements de fonction gratuits ou presque, des transports gratuits et autres voitures de fonction !

On ne peut donc croire qu’ils ne se feront pas vacciner parce que les doses sont en trop petit nombre et qu’ils préfèrent les laisser à ceux qui en ont réellement besoin car que représentent quatre doses de vaccin sur les 100 millions commandées !

Doit-on comprendre qu’ils préfèrent laisser la place parce qu’ils ne sont pas « chauds » pour tenter l’expérience ?

Vous me direz cette attitude vaut mieux, à tout prendre, que mettre en scène une fausse vaccination avec des piqures publiques de sérum physiologique aux lieux et place du vrai vaccin ; bien qu’on ne puisse même pas rejeter l’idée que cette « option médiatique » n’ait pas été envisagée à l’origine … mais que devant le risque de fuites et de scandale le gouvernement ait repoussé cette idée

Néanmoins, quand on veut entrainer la population derrière soi, il faut nécessairement montrer l’exemple et, en l’espèce, sous un prétexte qui ne trompe personne, les dirigeants donnent surtout l’exemple de l’abstention.

Et pourtant, nos dirigeants se placent sur le plan de la confiance !

Mais, comment faire confiance à un gouvernement qui a menti sans arrêt et changé d’avis plusieurs fois depuis le début de cette épidémie ?

La conclusion qui s’imposera à l’esprit de beaucoup, surtout que la méfiance des français vis-à-vis des dirigeants n’a jamais été aussi grande, est qu’ils ont des informations qui leur flanquent la trouille mais n’hésitent pas à envoyer les autres au casse-pipe ; ce qui est une technique habituelle des hommes de pouvoir !

Car, finalement, on n’a aucune information quant aux dangers potentiels à moyen ou long terme de ce vaccin ; tout comme on n’a aucune information sur la durée de validité du vaccin (3 mois ou plus) et on ne sait même pas si les gens vaccinés seront toujours contagieux !

Et là où il convient d’être pour le moins méfiant c’est lorsque l’on apprend que les laboratoires auraient demandé aux Etats acquéreurs des « vaccins » en question une exonération de responsabilité quant aux conséquences (forcément négatives) pouvant survenir.

On doit donc nécessairement comprendre qu’il y pourrait y avoir un risque, peut-être important, que les laboratoires ne veulent pas assumer et cela n’est pas rassurant …

Alors, peut-on alors faire confiance ?

Décidément, il y a beaucoup trop d’incertitudes pour convaincre des français méfiants en se plaçant sur le seul plan de la confiance … même si on peut raisonnablement penser que le gouvernement n’oserait pas prendre la décision d’empoisonner intentionnellement la population ; bien que l’on sache que l’Union Européenne et la France avaient commandé le désormais fameux Redemsivir (du laboratoire Gilead) dont on sait aujourd’hui, de manière certaine, via l’OMS, que c’est un produit toxique !

Quelle information sur ce vaccin ?

On ne sait pas grand-chose mais on a appris que ce produit injectable n’est pas un vaccin au sens médical du terme.

Le principe de la vaccination est basé sur l’inoculation d’un virus atténué ou carrément tué (dont il ne reste que la signature ADN) pour provoquer une réponse immunitaire.

Or, ici, cela n’a rien à voir ! C’est une forme de thérapie génique par le biais de l’utilisation d’ARN messager. On se situe donc clairement dans la manipulation génétique … sans avoir aucun recul par rapport à cette technique totalement nouvelle et jamais utilisée sur l’homme.

Est-ce de nature à inspirer la confiance ?

Pas sûr … et c’est bien là où ça pose problème, car, ce qu’il faut faire, ce n’est pas convaincre mais informer les français !

Et là, le sentiment est que l’information est au minimum tronquée pour ne pas dire manipulée ; ce qui amène à se demander si inciter les français à se faire vacciner ne serait pas plutôt une duperie comme se le demande Michel Georgel ?

Malgré tout,  on va commencer par ceux qui en ont le plus besoin : les pensionnaires des Ehpad dont il est à peu près sûr qu’on ne leur demandera pas leur avis.

Le personnel médical sera le suivant sur la liste et on va alors pouvoir apprécier la réaction ou le degré de résistance d’une profession exposée au Covid et à qui on a déjà imposé beaucoup de vaccins (Hépatite B notamment à propos duquel circulent quelques doutes), dans le but de protéger les malades.

Invalidation du principe de précaution

En effet, si on doit affirmer que les vaccins nous ont sauvés d’épidémies ou de maux endémiques (variole, tuberculose …) grâce à des techniques médicales bien connues, le problème est qu’ici cette pratique va entrer en collision avec un principe qui a été inclus (à tort à mon avis) dans la constitution : le principe de précaution dont n’ont pas manqué de se gargariser tous les politiques et fonctionnaires depuis 1995.

Charte de l’environnement de 2004.ARTICLE 5. Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.

Doit-on comprendre qu’il est légitime de refuser de faire de la prospection sur le gaz de schiste mais qu’on peut, en toute conscience, inoculer à toute la population française un produit dont on ne connait même pas les effets ?

D’aucuns estimeront qu’il s’agit bien évidemment d’une violation manifeste du principe de précaution car, on ne demande pas moins à l’ensemble de la population que de servir de cobaye à une expérimentation grandeur nature à propos d’une technique génétique sur laquelle on n’a ni information précise ni recul alors qu’on ne doit jamais oublier les dangers potentiels des actes médicaux dont on doit rappeler qu’ils ne sont jamais innocents !

Vérité d’un jour … mensonge le lendemain ou doit-on y voir autre chose ?

Quoique ce soit, c’est en tout cas de nature à permettre de s’assoir sur l’état de droit et ce sans aucun complexe !

Quand on sait que manipuler les populations, les duper et les tromper font partie des pratiques habituelles des gens de pouvoir, il n’est pas nécessaire d’être un complotiste pour avoir des doutes ; mais évidemment, E Macron a déjà taxé de complotisme tous les opposants à la vaccination …

La question qui demeure est comment va réagir le pouvoir si la stratégie de vaccination du gouvernement, qui a réservé 100 millions de doses (à raison de deux injections par personne), est un énorme échec ? Comment fera-t-il alors pour imposer cette vaccination si elle est rejetée par la population (on se rappelle le H1N1 qui a fait un flop remarquable sous la direction de Mme Bachelot) ?

Il y a une solution …ce sera la technique chinoise du « crédit social ».

Le crédit social

Cette technique, désormais bien connue, est tout simplement une surveillance technologique généralisée et constante de la population par les autorités chinoises.

Le principe est simple : Si vous n’acceptez pas les contraintes de l’Etat fonctionnaire, celui-ci réduira vos droits, bien évidemment sous couvert et au nom de l’intérêt général. M Castex a bien parlé d’emprisonner arbitrairement les gens qui oseraient faire du ski en Suisse alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin …

Vous n’êtes pas vacciné ? Vous n’aurez pas accès à certains lieux publics, à certains services, vous ne pourrez pas vous déplacer à l’étranger ; c’est à dire que vous aurez la liberté de ne pas vous faire vacciner mais vous devrez rester … enfermé chez vous, confiné tant que le virus n’aura pas disparu … ce qui peut prendre un certain temps.

La compagnie aérienne australienne Quantas a d’ores et déjà prévu de n’embarquer que des personnes dûment vaccinées …

Nous n’en sommes pas encore là malgré l’ensemble des mesures prises ces dernières années pour augmenter le contrôle social mais rien, dans les faits, n’est de nature à empêcher une telle démarche d’imposer la vaccination sous forme de chantage.

Ce sera alors le dernier pas vers une dictature médicale et hygiéniste … pour le bien de tous … bien entendu car on sait que l’Etat ne veut que notre bien à tous  !

On se rappelle ce sketch désopilant de Chevallier et Laspalès. « C’est vous qui voyez ».

C’est le cas ici. C’est vous qui voyez pour vous faire vacciner mais si vous ne le faites pas vous perdrez certains de vos droits car dans une société égalitariste comme la nôtre, certains sont finalement plus égaux que les autres !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reproduire en totalité, d’en indiquer l’auteur et le site originel de publication.

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Bienvenue en RSSF

Pourquoi avons-nous les dépenses sociales les plus élevées de l’Union Européenne (en proportion du PIB) alors qu’il semblerait que d’autres pays fassent aussi bien tout en dépensant moins ?

La France consacre 34 % de son PIB à ces dépenses ; bien plus que la moyenne des pays membres de l’Union Européenne qui s’élève à 19,9 %.

C’est un mystère qui semble non éclairci à ce jour qu’on a longtemps justifié par la qualité du service rendu.

Malheureusement, les faits ont démontré que même la qualité n’y est pas ; ce qui veut dire que l’explication est ailleurs !

En fait, la vérité est, comme toujours, très simple et tient en deux mots :

-un système public obligatoire,

-un système opaque et mal géré.

l’un étant forcément la conséquence de l’autre et évidemment, en parler, c’est remettre en cause les fondements mêmes de notre système social issu du régime de Vichy et de la libération (du conseil national de la résistance).

Nous prendrons un exemple emblématique : La sécurité sociale mais c’est la même chose pour les retraites.

Il faut rappeler que nous fonctionnons dans le cadre d’un système administratif totalement étatisé, sans concurrence, donc sans choix et sans comparaison possible.

C’est aussi un système ultra centralisé et, comme l’administration est en outre investie d’un pouvoir de contrainte, vous n’avez pas le choix, vous devez vous soumettre et vous affilier et payer les cotisations sous peine de sanctions !

Or, il ne faut jamais perdre de vue que l’administration ne fonctionne pas dans un système de valorisation des couts mais dans un système de budgets fixés à l’avance (par la loi notamment) et de prix administrés fixés par l’autorité hiérarchique.

Il n’y a donc pas de référence au marché ou à un prix de marché.

A cela il faut ajouter des dérives à caractère politique ou plutôt clientélistes qui ont décidé que la sécurité sociale serait gratuite ; ce qui fait que le service ne correspond plus à un prix puisqu’il n’y a plus de prix et qu’on peut dès lors en abuser sans aucun discernement !

Une fois que l’on a fait ce constat, on comprend que rien ne peut plus fonctionner normalement !

Car, faute de concurrence, il n’y a pas d’adéquation des services, de la demande et des prix et il n’y a donc pas de régulation autre que par le système administratif lui-même qui ne sait compenser les dérives du système que par une augmentation systématique des cotisations parce que l’administration n’applique qu’une seule règle : à chaque problème nouveau un nouvel impôt.

Au-delà de cette méthode de gestion qui n’en est pas une, il faut aussi prendre en compte le fait que pour continuer à distribuer de l’argent, parce qu’assurer des soins gratuits c’est une manière de distribuer de l’argent, et parce qu’en France on ne peut pas revenir sur les droits acquis, même mal acquis, on a donc augmenté sans cesse les impôts, provoquant une ponction intolérable sur la richesse produite.

Or, qui produit de la richesse en France ?

Seulement le secteur privé qui ne représente plus que 43 à 44% du PIB !

Le secteur privé étant depuis au moins trente ans en diminution constante, alors que c’est lui qui paie, on aboutit à concentrer toujours plus sur lui la ponction dans le cadre d’un cercle vicieux dont l’Etat fonctionnaire est absolument incapable de sortir !

Fatalement, cela a eu pour effet de dégrader la compétitivité et de provoquer des fermetures d’entreprises (faillites) ou des délocalisations (les entreprises essaient de survivre en produisant dans des pays à moindre cout) qui n’ont fait qu’aggraver le chômage.

Car, comme l’activité des administrations entre dans le calcul du PIB, bien qu’elles ne produisent absolument rien, les dirigeants fonctionnaires se sont persuadés que, s’ils diminuent la dépense publique, il s’en suivra une terrible récession ; sans envisager un seul instant que ce pourrait bien être l’extension constante de la sphère publique qui provoque cette récession !

N’oublions pas quand même que, depuis 1974, le secteur public est en expansion permanente et que nous n’arrivons pas à sortir depuis cette date d’un marasme général qui nous appelons crise et que nous imputons à la mondialisation, aux capitalistes, aux GAFAM et autres profiteurs stigmatisés !

En plus, caractéristique bien française, comme les hauts fonctionnaires sont tantôt des exécutants fonctionnaires tantôt des dirigeants politiques, ils ont une tendance inconsciente à valider leurs propres actions et donc à persister dans l’erreur !

Conclusion qui s’impose : Pas de marché régulateur, auto validation systématique des décisions, il n’y a pas de correction possible !

Dans une entreprise privée, si vous prenez une mauvaise décision ayant une influence néfaste sur la qualité du produit ou sur son prix vous êtes immédiatement sanctionné ; et vous devez rapidement corriger votre erreur sous peine de perdre des clients voire même de courir à la faillite !

Bien évidemment, le système est devenu pervers au point qu’il apparait difficilement corrigeable et que l’administration n’a finalement trouvé qu’un seul subterfuge : l’emprunt massif qui n’est qu’un impôt différé dans le temps !

Car, comme les cotisations ne sont plus suffisantes pour couvrir les dépenses, on emprunte sur les marchés pour payer les dépenses d’assurance maladie !

Là où c’est le plus grave, c’est que la haute fonction publique, qui est parfaitement consciente de cette situation, n’a aucune intention de revenir sur cette situation alors qu’il n’y a pas d’exemple de réussite d’une économie fonctionnant sur des prix administrés !

Le système soviétique qui fonctionnait de cette façon, pour tout y compris le commerce et l’industrie, n’a pas pu s’adapter et il a fini par imploser … tout simplement !

La conclusion qui s’impose est que tant que ce système ne changera pas, on ne pourra pas s’en sortir !

Alors, oui, bienvenue en RSSF, en République Socialiste Soviétique de France !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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La démocratie vue par nos élites (suite)

Dans un récent article, j’évoquais avec vous la conception pour le moins particulière qu’ont nos élites de la démocratie

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car nos élites, c’est le moins que l’on puisse dire, enfoncent le clou et quatre nouvelles récentes ne manquent pas d’interroger voire d’inquiéter quant à l’évolution future des choses …

I-interdiction de faire du ski à l’étranger

Vous savez que le gouvernement a décidé de laisser les stations de ski ouvertes mais d’interdire les remontées mécaniques ; ce qui n’a pas manquer d’attirer les sarcasmes les plus divers à propos d’une décision dont on a du mal à comprendre les réelles motivations.

Les pentes glacées des pistes de ski seraient-elles plus dangereuses (d’un point de vue sanitaire) que les transports en commun ?

En fait, le premier ministre craint qu’il y ait trop d’accidents de ski (jambes cassées et autres entorses) et que cela pourrait provoquer un engorgement des hôpitaux locaux ….

Et pour bien faire comprendre qu’on ne plaisante pas avec les décisions de l’administration, le premier ministre vient de préciser sa pensée.

Il a carrément mis en garde les petits malins qui seraient tentés d’aller faire du ski en Suisse, et de contourner l’interdiction (puisque ce pays a décidé de ne fermer ni les stations ni les remontées mécaniques), en les prévenant qu’ils feraient l’objet d’une mise en quarantaine pendant sept jours avec mise à l’isolement à leur retour !?!

Les récalcitrants sont donc clairement menacés d’une arrestation arbitraire et d’une mise en détention, sans décision de justice ; ce qui ouvre la voie à deux questions :

-cette menace de rétorsion vise à empêcher les gens de faire du ski mais le motif de l’engorgement des services de santé locaux apparait complètement bidon puisque, s’il y a des accidents sur les pistes suisses, ce sont les hôpitaux suisses qui s’en chargeront et il n’y aura pas de problème, ils sont parfaitement équipés pour le faire …

Dans ces conditions, on comprend que la menace d’arrestation arbitraire ne repose absolument pas sur le fondement sanitaire,

-conséquence de la remarque qui précède, l’arrestation arbitraire apparaît totalement dénuée de fondement légal et il s’agit d’une violation particulièrement grave des droits individuels. Je vous rappelle que la déclaration des droits de l’homme de 1789 pose comme principe l’interdiction de l’arrestation et de la détention arbitraires !

Article VII : « Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites ».

La France deviendrait-elle un immense camp de prisonniers soumis aux caprices de ses dirigeants ?

Faut-il rappeler à l’intéresser que premier ministre ce n’est pas garde chiourme ni surveillant de l’administration pénitentiaire !

En tout cas, cette question ne semble pas avoir effleuré l’esprit de M Castex …qui n’a peur de rien ou qui ne comprend rien et qui surtout n’a pas pensé que les résistants à l’oukase gouvernemental seraient bien inspirés de revenir en France en passant par la frontière franco-allemande ou par la frontière franco-italienne à condition évidemment de ne pas avoir les skis sur le toit de la voiture …

II-la fermeture des magasins sans but sanitaire seulement pour faire un choc à l’opinion et conscientiser la population

Pour continuer dans l’arbitraire, l’information vient de Belgique et elle est pour le moins surprenante.

Le ministre de la santé belge a déclaré que « Faire du shopping ne comportait pas vraiment de risque quand tout était bien contrôlé. (on a fait fermer les magasins) parce qu’à un moment on avait besoin de prendre une décision choc, il fallait un électrochoc et cela impliquait que l’on ferme immédiatement les commerces non essentiels. »

Autrement dit, la Belgique vient de vendre la mèche et on comprend donc que cette décision de fermeture n’a pas été motivée par des nécessités sanitaires au sens propre et, qu’au mieux, elles n’auront pas d’impact sur l’épidémie.

Il se confirme donc que ces mesures n’ont aucune base scientifique. Ce sont les consignes d’une administration en plein délire et c’est au nom de ces consignes que le gouvernement a décidé consciencieusement de ruiner tous les propriétaires de petits commerces !

On en reste sans voix devant un tel machiavélisme et une telle inconscience !

La question subsidiaire est évidemment quel degré de responsabilité imputer à des dirigeants fonctionnaires pour avoir pris une telle mesure ; laquelle constitue une violation manifeste du droit au travail et à la liberté !

III-le gouvernement étudie la possibilité de rendre obligatoire le vaccin contre le Covid

 Il s’agit bien évidemment d’une atteinte à la liberté individuelle mais elle est basée sur le fait qu’il faut sauver la population contre une épidémie aux effets dramatiques.

Je n’y vois pas vraiment d’inconvénient, sous deux réserves.

-il faut que la balance des avantages et des inconvénients soit en faveur de la vaccination compte tenu des risques toujours potentiels d’une vaccination ; quel que soit le vaccin. Or, on sait que le taux de létalité du Covid est de 0,05% (5 pour dix mille) alors que l’on sait qu’un vaccin a une efficacité rarement supérieure à 70%.

L’épidémie n’est donc pas aussi dangereuse qu’on tente de nous le faire croire et on a alors du mal à saisir la pertinence d’une vaccination obligatoire sauf pour des populations à risque avéré pour lesquelles le taux de mortalité est supérieur à 30%.

-il faut bien informer la population quant à la nature de l’opération.

M Castex peut faire une conférence de presse (ce soir) et parler abondamment du vaccin qui va sauver la population mais il faudrait aussi surtout qu’il informe clairement la population de ce dont il s’agit ….

Déjà, on peut s’étonner de la brièveté tout à fait inhabituelle du délai de mise à disposition du vaccin par les laboratoires (2 ou 3 mois) alors qu’en général il faut plusieurs années de tests de validation.

Miracle de la science ou précipitation ?

Par ailleurs, on apprend de manière inopinée que les vaccins proposés (notamment par Pfizer) ne sont en fait pas des vaccins. C’est une forme de thérapie génique par le biais de l’utilisation d’ARN messager.

Ce n’est pas moi qui le dit c’est un professeur de médecine qui l’affirme.

On se situe clairement dans la manipulation génétique … sans avoir aucun recul par rapport à cette technique totalement nouvelle et jamais utilisée sur l’homme, quant à ses dangers potentiels à moyen ou long terme.

Et là où il convient d’être pour le moins méfiant c’est lorsque l’on apprend que les laboratoires ont demandé aux Etats acquéreurs des « vaccins » en question une exonération de responsabilité quant aux conséquences (forcément négatives) pouvant survenir ; les Etats prenant en charge cette responsabilité.

Clairement, il s’agit d’une exonération de responsabilité quant à des accidents de vaccination et cette demande n’a évidemment pas été formulée par hasard. On doit donc nécessairement comprendre qu’il y a un risque, peut-être important, que les laboratoires ne veulent pas assumer !

Cette exonération de responsabilité, a priori, est déjà pour le moins inhabituelle voire choquante ; elle n’est en tout cas pas rassurante …

Enfin, avez-vous déjà essayé de mettre en cause la responsabilité de l’Etat alors que vous êtes déjà très handicapé par un produit médical qui n’aurait pas tenu ses promesses d’innocuité ?

Je vous souhaite bien du courage … dix ans de procédure minimum, des frais énormes et une indemnisation ridicule !

IV- l’accélération des procédures en matière d’implantation d’éoliennes marines

Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique dite loi ASAP  a été adopté par les parlementaires le 3 novembre dernier. Elle est en cours d’examen par le Conseil constitutionnel qui a été saisi.

Son article 55 (que vous pourrez lire en annexe) prévoit une accélération des procédures portant sur l’installation d’éoliennes marines en dispensant le ministre chargé de l’énergie d’attendre la fin du débat public pour lancer la ou les procédures de mise en concurrence.

Elle supprime aussi le double degré de juridiction en instituant le conseil d’Etat juge en premier et dernier ressort du contentieux.

Cela veut dire qu’il n’y aura pas de voies de recours à la décision rendue.

Le double degré de juridiction n’est certes pas obligatoire mais, en fait d’accélération ou de simplification, on sent surtout ici une technique juridique visant à évincer les recours des contestataires récalcitrants qui bloquent, par des recours successifs, les projets d’installations de parcs éoliens.

Le but est ici clairement de supprimer les voies de recours pour gagner du temps dans l’instruction des dossiers mais il ne faudrait pas que l’accélération des dossiers soit le prétexte à l’élimination des opposants à des installations extrêmement controversées compte tenu de leur impact sur l’environnement, de leur cout d’installation et du cout faramineux de l’électricité produite de manière aléatoire et intermittente (quatre fois le prix de l’électricité nucléaire) …

Abus de droit, violations des libertés individuelles, discriminations arbitraires (quant aux commerces qui peuvent ouvrir et ceux qui doivent fermer), suppression des voies de recours, menaces d’arrestation et de détention arbitraires …

Nous nous situons clairement dans le cadre de la dérive autoritaire d’une administration qui fait n’importe quoi mais il faudra bien, à un moment ou à un autre, en assumer les conséquences !

Les allemands, évoquant les décisions prises par le pouvoir en France, ont parlé d’Arbsurdistan ; j’ai bien peur que ce ne soit bien plus grave et que cela relève de la folie furieuse !

La technocrature, profitant visiblement de la crise sanitaire dont elle est par ailleurs la seule responsable, poursuit sa marche en avant vers l’asservissement et le contrôle des populations; et c’est très inquiétant !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 «Art.L.121-8-1.du code de l’environnement : Lorsque le ministre chargé de l’énergie souhaite lancer une ou plusieurs procédures de mise en concurrence en application de l’article L.311-10 du code de l’énergie pour la construction et l’exploitation d’installations de production d’énergie renouvelable en mer et de leurs ouvrages de raccordement aux réseaux publics d’électricité, il saisit la Commission nationale du débat public, qui détermine, dans les conditions prévues à la présente section, les modalités de la participation du public. À la demande du ministre chargé de l’énergie, l’objet de cette participation porte sur plusieurs procédures de mise en concurrence qu’il envisage de lancer sur une même façade maritime. Le public est notamment consulté sur le choix de la localisation de la ou des zones potentielles d’implantation des installations envisagées.

«Lorsque la Commission nationale du débat public estime qu’un débat public est nécessaire, sa durée ne peut pas excéder la durée mentionnée à l’articleL.121-11 du présent code pour les projets.

«Le ministre chargé de l’énergie peut lancer la ou les procédures de mise en concurrence mentionnées au premier alinéa du présent article avant la fin du débat public ou de la concertation préalable. La phase de dialogue concurrentiel de la ou des procédures de mise en concurrence ne peut démarrer avant la communication du bilan de la participation du public. Conformément, selon le cas, aux articles L.121-13 ou L.121-16, le ministre chargé de l’énergie décide, après communication du bilan de la participation du public, du principe et des conditions de la poursuite de la ou des procédures de mise en concurrence.

«Après la publication du bilan de la participation du public, et en tenant compte de ce bilan, le ministre chargé de l’énergie peut identifier les zones potentielles d’implantation des futures installations de production d’énergie renouvelable en mer et de leurs ouvrages de raccordement.

«Après la désignation du ou des lauréats de la ou des procédures de mise en concurrence, le ou les maîtres d’ouvrages du projet d’une installation de production d’énergie renouvelable en mer et de ses ouvrages de raccordement sont dispensés des obligations prévues à la présente section.

«Lorsque les procédures de mise en concurrence mentionnées au premier alinéa du présent article n’ont pas été lancées dans un délai de sept ans à compter de la publication du bilan du débat public ou de la concertation préalable, le ministre chargé de l’énergie saisit à nouveau la Commission nationale du débat public qui détermine si une nouvelle procédure de participation du public est nécessaire, dans les conditions prévues à la présente section.»

  «Art.L.311-13 du code de justice administrative. Le Conseil d’État est compétent pour connaître en premier et dernier ressort des recours juridictionnels formés contre les décisions relatives aux installations de production d’énergie renouvelable en mer ainsi qu’à leurs ouvrages connexes, aux ouvrages des réseaux publics d’électricité afférents et aux infrastructures portuaires rendues nécessaires pour la construction, le stockage, le pré-assemblage, l’exploitation et la maintenance de ces installations et ouvrages. La liste de ces décisions est fixée par décret en Conseil d’État.»

 

 

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La démocratie vue par nos élites

L’affaire est tombée au plus mauvais moment !

Alors que le gouvernement peinait à convaincre le parlement avec la proposition de loi relative à la sécurité globale, et en particulier à propos du très conversé article 24 interdisant de filmer les forces de l’ordre, a eu lieu le dérapage policier à l’encontre d’un producteur de musique.

Et, fort inopportunément pour le pouvoir, ce sont justement des images prises par des caméras et des smart phones qui ont mis les faits en évidence ; invalidant du même coup la position du gouvernement !

Un texte attentatoire aux libertés publiques

Officiellement, cette proposition de loi, présentée par deux parlementaires, avait pour but de renforcer les pouvoirs de la police municipale, d’autoriser l’accès aux images des caméras-piétons ainsi que la captation d’images par les drones mais aussi de limiter la diffusion de l’image des policiers.

Autrement dit, avec ce nouveau texte, la police de la république devait disposer du droit de filmer tout le monde mais il devenait interdit de filmer les policiers sous le prétexte de les protéger dans leur vie privée.

Outre le fait que ce texte établissait une inégalité de droit susceptible d’une sanction par le conseil constitutionnel, évidemment, tout le monde avait compris qu’il s’agissait surtout de couvrir les forces de police et d’empêcher la divulgation d’actions violentes de répression comme cela a été le cas lors des gilets jaunes ; épisode pendant lequel le parquet judiciaire a systématiquement condamné les manifestants et systématiquement classé sans suites les plaintes déposées par des victimes de violences policières dont 22 blessés graves (éborgnés par les LBD) … sauf lorsque des images montraient l’évidence des violences policières !

Autrement dit, ce texte avait pour but principal de camoufler les bavures policières !

Le problème est qu’il n’y a aucun précédent d’utilisation d’images de policiers ayant servi à du harcèlement. Le couple de policiers qui a été assassiné chez lui l’a été par un islamiste radicalisé. Le motif invoqué tient donc essentiellement du prétexte ou, plus probablement, d’un marchandage entre le pouvoir et des syndicats de policiers qui ont exigé l’impunité pour leurs membres en échange de leur protection. N’oublions pas que la police a physiquement servi de rempart à l’exécutif lors des manifestations des gilets jaunes à Paris.

Au surplus, si vous regardez les images prises lors des manifestations vous verrez que, bien souvent, ces policiers, dont il faut absolument protéger la vie privée, apparaissent masqués sans aucun signe d’identification.

Ce qui parait curieux dans cette affaire, c’est l’acharnement du gouvernement à vouloir faire passer un texte dont, officiellement, il n’est pas l’auteur (ce sont deux députés qui ont déposé le texte sur le bureau de l’assemblée nationale).

Par ailleurs, ce texte, totalement inutile car il existe déjà de nombreux textes traitant de la même question, devrait être retiré ! Mais le gouvernement est-il en mesure de faire marche arrière alors qu’il n’en est, officiellement, pas l’auteur ?

J’en doute !

Mais, on connait la pratique gouvernementale de rédiger un texte et de le faire présenter par des parlementaires afin de ne pas paraître en être l’auteur ; en particulier lorsque le texte apparaît être manifestement trop attentatoire aux libertés publiques, ce qui est le cas en l’espèce !

Ce fameux article 24 vient évidemment en collision avec des faits avérés de violence policière exercée à l’encontre d’un producteur de musique dont le seul crime était apparemment de ne pas porter son masque !

On peut dire que cela tombe au plus mauvais moment pour le gouvernement empêtré dans sa gestion calamiteuse du Covid ; surtout que les images établissent sans aucune ambiguïté que cette personne, s’il n’y avait pas eu la vidéo montrant l’agression policière, dormirait actuellement en prison, inculpé pour voies de fait, rébellion et autres délits imaginaires !

Car, comme un seul homme, l’escouade de policiers a pondu un rapport, dont on sait qu’il relate des faits purement imaginaires à la charge de la victime, dans le seul but de légitimer a posteriori l’accès de violence dont elle a fait l’objet de manière totalement injustifiée …

Il faut bien imaginer que ce ne serait pas la première fois qu’un pauvre quidam serait victime d’agissements policiers inqualifiables qui relèvent avant tout de la pure délinquance … s’il n’y avait pas eu des caméras pour révéler la vérité !

Les faits reprochés aux policiers et établis par la vidéo sont extrêmement graves et on verra ultérieurement si la justice aura le courage de sanctionner ces pratiques qui relèvent essentiellement de milices comme il en a existé dans certaines dictatures, sud-américaines notamment.

Quand le premier ministre nous explique sa conception de la démocratie

Au-delà des faits et des difficultés d’un exécutif qui feint avant tout d’exprimer sa désapprobation et sa consternation, se pose quand même un certain nombre de questions !

Face au tollé provoqué par l’atteinte grave et manifeste de cet article 24 à la liberté d’expression et d’information, Jean Castex, a annoncé la création d’une « commission indépendante chargée de proposer une nouvelle écriture » de l’article ; ce qui revenait à vouloir substituer un « comité de spécialistes » au législateur !

Lapsus révélateur ou dérapage technocratique incontrôlé, en tout cas cette déclaration a provoqué un tollé général au parlement qui découvrait qu’il n’était même plus le rédacteur des lois !

Il est vrai que le gouvernement a pris l’habitude de gérer les affaires courantes de cette manière puisque la « gestion » de la crise sanitaire est assurée par le président, son premier ministre et un collège de spécialistes inconnus ; le parlement n’ayant pour mission que d’entériner les décisions prises …

Or, le problème est que la rédaction des textes de loi relève de la compétence seule du parlement et cela figure en toutes lettres dans la constitution de 1958 !

J’ai déjà eu, à plusieurs reprises, l’occasion de mettre en évidence le caractère bien peu démocratique de la Vème république et la violation manifeste de la séparation des pouvoirs telle qu’elle a été énoncée par Montesquieu et la déclaration des droits de l’homme de 1789 du fait d’un déséquilibre manifeste entre un exécutif tout puissant et un parlement réduit à un rôle de faire-valoir et de simple chambre d’enregistrement.

La pratique gouvernementale confirme en tous points mes observations !

Castex a eu beau rétropédaler en reconnaissant que la « réécriture d’une disposition législative ne saurait relever que du Parlement », le mal est fait et il trahit, sans aucune ambiguïté, cette conception de l’exercice du pouvoir qu’a une haute fonction publique persuadée d’être la seule à comprendre ce monde si complexe qui nous entoure dans le cadre d’un fonctionnement dans l’entre soi le plus étroit  qui trahit le mépris le plus absolu non seulement pour les institutions mais aussi pour les français en général.

Rappelons-nous quand même que cette conception a déjà été exprimée par le président qui nous a expliqué que nous ne sommes plus des citoyens libres mais seulement solidaires ; là encore au mépris des dispositions constitutionnelles !

Inutile de vous dire que dans certaines démocraties (britannique notamment) ce genre de faux pas ne pourrait pas passer et entrainerait immédiatement la chute du gouvernement !

En France, au pire, l’auteur de la bévue vient expliquer qu’on l’a mal compris !

Il faut quand même rappeler que le premier ministre est encore un énarque, un haut fonctionnaire qui a fait des études de droit constitutionnel et de droit administratif et que commettre une telle bévue relève non pas de l’erreur de droit mais d’un lapsus révélateur d’une conception purement technocratique de l’exercice du pouvoir … sans contre-pouvoirs !

Bref, ce faux pas est pour le moins révélateur de l’état d’esprit des fonctionnaires au pouvoir alors que nous savons qu’aucune démocratie ne peut fonctionner sans contre pouvoirs et sans un contrôle permanent des uns par les autres !

La haute fonction publique pense manifestement autrement …

L’autocratie administrative, la dictature de la technocratie, que l’on peut appeler la technocrature, est bien en marche !

Méfiez-vous, bientôt on vous expliquera que les élections (surtout présidentielles) ne servent à rien !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

Article 432-4 du code pénal

Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100000 euros d’amende.

Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d’amende.

Article 441-4 du code pénal

Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l’autorité publique est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150000 euros d’amende.

L’usage du faux mentionné à l’alinéa qui précède est puni des mêmes peines.

Les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225000 euros d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.

 

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Français, on vous a trompés !

Pendant longtemps, les français ont cru qu’ils habitaient un grand pays, fondateur des droits de l’homme, qui avait apporté la lumière au monde, un pays libre avec une démocratie exemplaire.

On leur a expliqué pendant des dizaines d’années qu’ils avaient droit à des services publics hors pairs, à  la meilleure sécurité sociale, au meilleur système hospitalier, au meilleur système de retraites et au meilleur système d’enseignement ! On leur a aussi expliqué que l’Etat, qui était un vrai stratège, était là pour les protéger !

Et, pendant longtemps, les français ont cru à ce discours enchanteur. Avec l’accident fortuit du Covid, le mythe vient d’exploser et ils viennent de comprendre :

-Que les fameux services publics que le monde nous envie sont couteux et inefficaces, et que, bien souvent, les autres pays font mieux pour moins cher !

-Que l’hôpital est en pleine décrépitude,

-Que la sécurité sociale fonctionne sans notion de cout, qu’elle est abondamment fraudée avec la complicité des organismes gestionnaires, qu’elle est très couteuse et qu’il n’est pas possible de faire de comparaison ni de s’assurer ailleurs puisqu’il s’agit d’un monopole,

-Que, dans certaines régions (rurales) il devient très difficile de trouver un médecin généraliste, un dentiste, … signe évident qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas !

-Que l’enseignement n’enseigne plus rien avec une baisse dramatique du niveau des élèves,

-Que le système des retraites par répartition est au bord de l’implosion et qu’il va encore falloir le réformer pour le « sauver » ; évidemment au prix du sacrifice des retraités !

-Que la France, pays de l’égalitarisme forcené, génère des inégalités flagrantes ; en particulier entre salariés du secteur public et ceux du privé,

-Que la France est le pays des monopoles : (sécurité sociale, SNCF, EDF) mais que tout ça fonctionne très mal tout en coutant extrêmement cher notamment parce que la collectivité doit payer des avantages « spéciaux » à toute une catégorie de personnels (SNCF, EDF, RATP) !

Et finalement, ils se rendent compte la seule stratégie réellement mise en place a été le siphonnage de leurs revenus par toujours plus d’impôts dans un double but :

-d’une part, pour déverser des aides en tous genres sur une partie de la population la rendant, par clientélisme, totalement dépendante des services de l’Etat ;

-et d’autre part pour couvrir des désastres industriels (Crédit Lyonnais, SNCF, Areva, Plan Calcul, air France, …) dont le bilan se chiffre en centaines de milliards de pertes !

Et finalement, ces français constatent que « plus ça va … moins ça va » ; c’est à dire que la dégradation est permanente  alors que, parallèlement, les demandes d’aides auprès des restos du cœur sont en hausse de 30%, signe d’une violente paupérisation de la population !

Une administration qui perd le contrôle

On le constate avec l’épidémie, mais celle-ci n’est qu’un révélateur des problèmes accumulés, l’Etat fonctionnaire a cru qu’il pourrait maitriser la situation de la seule façon qu’il connaisse c’est à dire … en prenant toujours plus de mesures contraignantes, certaines totalement infantilisantes, dont les effets sont surtout catastrophiques pour l’économie sans vraiment avoir eu d’effet sur la propagation de l’épidémie !

En fait, au-delà de ce constat et depuis sa prise de contrôle, dans les années 70, l’Etat fonctionnaire est confronté à une dérive des couts qu’il n’a jamais pu enrayer et qui a provoqué une dérive de la fiscalité et des prélèvements obligatoires, bien supérieure à l’inflation ; dérive qui n’a eu pour résultat essentiel que de rendre le pays de moins en moins compétitif avec, pour effet induit, de détruire les entreprises et les emplois…

La dérive de l’Etat et des comptes publics n’est donc surtout pas un hasard et elle s’est accélérée ces dernières années puisque la dette publique est passée de 2.000 à 2.200 et désormais à 2.700 Md € sans aucun espoir d’amélioration à quelque échéance que ce soit !

Comment expliquer ce phénomène ?

Il n’y a qu’une seule explication : on a trompé les français qui ne demandaient qu’à croire ce qu’on leur racontait et les auteurs de cette tromperie sont ceux qui bénéficient du système mis en place ; autrement dit cette caste de la haute fonction publique (7.000 personnes environ), issue pour l’essentiel de l’ENA, qui a mis en coupe réglée le pays à son profit.

Elle a imposé ses normes, ses règles tatillonnes, ses directives, fixé les impôts au maximum de l’Union Européenne ; à tel point que les entreprises ne s’en sont pas remises ou ont délocalisé pour échapper à l’enfer fiscal français !

La France est devenue le premier pays exportateur mondial de riches qui … fuient leur pays pour échapper à la spoliation car, si vous ne faites pas partie de cette nomenklatura, votre sort est réglé : c’est celui de la victime totémisée qui devra payer pour expier ses fautes !

Mais, bien entendu, face à cette dégradation, le complexe politico-administratif avait ses explications qui ont été répétées pendant des années et ont été relayées servilement par des médias grassement subventionnés : « S’il y avait des chômeurs et des déficits c’était à cause des riches, des employeurs, des entrepreneurs, des fraudeurs fiscaux, des paradis fiscaux, de la mondialisation, de l’€ ou même de l’Allemagne et désormais des GAFAM ».

Cette propagande a aussi permis de faire croire aux français qu’on pouvait s’enrichir en spoliant les autres parce que les riches étaient tous des voleurs, des fraudeurs fiscaux et que seuls les honorables, modestes et honnêtes membres de la haute fonction publique étaient dignes de leur considération car eux non font pas de bénéfices, ils sont au service des français !

Exciter la population en stigmatisant les autres est un exercice pratiqué abondamment par les hommes de pouvoir de l’Etat fonctionnaire car c’est une manière très commode d’éluder leurs responsabilités.

Parallèlement, l’Etat fonctionnaire a eu recours, de manière systématique, à une novlangue (George Orwell – 1984) devenue la norme de la technocratie bureaucratique.

On nous parle de ministère de la transformation et de la fonction publique alors qu’il n’y a rien de plus immobile qu’une fonction publique qui impose toujours ses règles et agit dans un cadre non concurrentiel, non soumis au marché !

Nous avons un ministère des solidarités et de la santé parce que la solidarité est devenue le maitre mot de la spoliation ; ce qui veut dire que si vous n’acceptez pas la spoliation vous n’êtes pas un bon français parce que vous n’êtes pas solidaire ! Même le président Macron nous expliqué, au mépris des dispositions constitutionnelles, que nous ne sommes plus libres mais seulement solidaires ; ce qui constitue, à tout le moins, l’aveu freudien de l’enchainement de la population par des règles toujours plus contraignantes !

Malheureusement, lorsqu’on retourne l’argument vis-à-vis de la caste au pouvoir on a du mal, au-delà des nombreux privilèges qu’elle s’est auto-attribuée, à voir une quelconque solidarité de sa part !

Nous avons un ministère de l’économie des finances et de la relance alors que c’est l’administration fiscale, par ses prélèvements excessifs, qui bloque le pays ; étant précisé par ailleurs que tout prélèvement fiscal, par nature, va forcément à l’encontre de toute relance puisqu’il s’agit d’un prélèvement sur la richesse produite et qui ne sera pas réinvesti dans l’économie !

Nous avons un ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales alors que certains départements sont en train de devenir de véritables déserts.

Et finalement, quelle réalité ?

L’Etat fonctionnaire édicte des lois inutiles à un rythme de plus en plus rapide (lois sur la sécurité globale, sur le séparatisme, sur l’écocide) justifiant une intervention permanente dans tous les domaines alors que ses employés n’ont aucune compétence dans bien de ces domaines et que les missions régaliennes sont mal assumées.

C’est dans la fonction publique que les salaires sont les plus élevés, que c’est encore dans la fonction publique qu’on travaille le moins, mais que c’est encore dans la fonction publique qu’on part le plus tôt en retraite avec les meilleures pensions ! Or, la fonction publique ne produit rien à part des normes et des contraintes  et son action ne va jamais que dans un seul sens : toujours plus de contraintes !

La fiscalité initialement conçue comme un moyen de financement des actions de l’Etat a dérivé vers un impôt idéologique et une spoliation fiscale au mépris des principes fondateurs de 1789 !

Lors du confinement, seuls les fonctionnaires pouvaient rester chez eux tout en étant payés de l’intégralité de leur salaire ; inégalité flagrante et d’autant plus flagrante que ces salaires sont prélevés sur les impôts payés par les autres !

La haute fonction publique a été en mesure de littéralement truquer les dernières élections présidentielles en faisant tout pour discréditer le candidat de la droite par le biais d’un raid judiciaire dans le but de promouvoir son poulain ; un jeune haut fonctionnaire de 40 ans sans expérience politique, sans mandat mais apte à défendre au mieux ses intérêts !

Au-delà d’un travestissement constant de la vérité, la France est en train de glisser lentement mais surement dans tous les classements internationaux que ce soit pour la richesse, l’industrie, le PIB, l’éducation, l’attraction fiscale …. Car atteindre le summum de la fiscalité ne conduit finalement … qu’à la pauvreté car on sait très bien que l’impôt n’enrichit pas celui qui le paie !

Quelles conclusions ?

Tout simplement que la haute fonction publique a fait, ces dernières décennies, sa propre auto promotion, aux frais des français (puisque ce sont eux qui paient pour tous ces plantureux avantages), en faisant croire à un mythe !

Ce mythe vient de tomber parce que les français, du moins une partie d’entre eux, constatent que l’administration, loin de les protéger, les contraint à l’inaction, au chômage et à la faillite ; surtout que, bien souvent, les aides promises à grand renfort de communication … n’arrivent pas !

C’est juste la faillite d’un système collectiviste qui ne dit pas son nom et qui prépare les gens à un futur rationnement sur tous les plans (électricité, de déplacement, des pensions de retraite, du travail, des revenus …) ; l’’incohérence de l’action gouvernementale ayant atteint son apogée lorsqu’on nous annonce de futures coupures d’électricité en janvier ou février parce que F Hollande et E Macron, pour complaire à des écolos décroissants, ont décidé de fermer la centrale Fessenheim qui fonctionnait parfaitement, afin de miser sur des énergies dites renouvelables qui ne sont ni stables ni abondantes mais très couteuses

La faillite du toujours plus d’Etat !

Pour l’instant l’Etat fonctionnaire et sa nomenklatura, qui ont failli à peu près dans tous les domaines, tentent de garder le contrôle en augmentant toujours plus leur emprise sur la société en multipliant les effets d’annonce, malheureusement non suivis d’effet, tout en prenant toujours plus de textes liberticides et en instillant la peur de la population afin de la rendre plus réceptive leurs ordres.

Interdiction de filmer les forces de l’ordre, interdiction de réunion, de se déplacer, d’aller dans les magasins (fermés), de l’école à la maison …

Néanmoins, dans son immense mansuétude autocratique, le président va nous autoriser à acheter le sapin et à passer noël en famille (mais papy et mamie devront rester dans la cuisine pendant que le reste de la famille sera dans le salon) … parce qu’il faut bien relâcher un peu la pression sur une population qui commence à en avoir assez !

L’élite n’a aucune vision d’avenir et se contente de gérer au jour le jour en n’osant pas dire la vérité à la population parce que ce serait revenir sur 30 ans de mensonges ; cette même élite terrorisée par une mise en cause de sa responsabilité pénale et qui n’attend plus qu’une chose : le vaccin qui la sauvera de la vindicte populaire !

Néanmoins, il ne faut pas se faire d’illusions. Même les pires régimes communistes des pays de l’est et malgré les fortes contraintes imposées aux populations, ont fini par s’écrouler provoquant, dans un mouvement général, l’élimination des anciennes élites !

Or, la situation ressemble étrangement à celle qui prévalait avant la révolution française avec une classe sociale qui vit sur le dos des autres tout en ne produisant rien mais qui impose ses règles pour son plus grand bénéfice.

Il faut être lucide, ce type de situation ne saurait prospérer bien longtemps …

On peut interpréter ce discrédit comme une déception des français qui attendent trop du président mais aussi et surtout comme le constat qu’en France, le président n’est pas le représentant des français comme on a essayé de le faire croire, mais juste le mandataire d’une caste au pouvoir qui se goinfre, et cela se voit !

L’administration n’est finalement qu’un boulet dont la taille ne fait que grossir d’année en année et la morale de l’histoire est que l’Etat et les hommes de l’Etat ne sont que des prédateurs que l’on peut comparer au berger, gardien de moutons, qui ne protège ses animaux du loup que pour pouvoir mieux en profiter que ce soit pour leur laine ou pour leur viande !

Bien cordialement à tous !

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Une inexorable fuite en avant

La situation française ne laisse pas d’inquiéter quant à son issue.

L’Etat fonctionnaire bloque complètement le fonctionnement normal du pays en interdisant à nombre de professionnels de travailler au prétexte de protéger la population d’une épidémie assez peu mortelle sauf chez les plus âgés.

Les conséquences seront à terme gravissimes puisque nous allons au-devant d’un véritable effondrement économique avec une envolée des dettes publiques mais aussi privées car beaucoup de ceux qui ne peuvent plus travailler ne pourront pas rembourser leurs dettes soit du fait de la destruction de leur entreprise soit du fait de la perte de leur emploi.

Une forte dégradation de la situation économique

Il faut donc s’attendre à des vagues de faillites d’artisans et de commerçants ; sans compter de nombreux suicides et il est illusoire de croire (comme Bruno Le Maire) que tout va « repartir comme avant » car ceux qui sont morts ne repartiront pas …

Nous sommes à l’aube d’un véritable désastre économique car la fermeture forcée des commerces mettra en faillite des centaines de milliers de personnes qui perdront le travail de toute une vie, et au chômage leurs employés avec un effet boule de neige sur tous les fournisseurs qui ne seront pas payés et qui feront faillite à leur tour et enfin un impact final sur les banques qui finiront par se retrouver en difficulté parce qu’elle ne pourront pas récupérer les prêts qu’elles ont accordés à la demande du gouvernement !

La seule réponse du pouvoir a été de demander aux grandes surfaces et à Amazon de fermer pour ne pas pénaliser les petits commerçants ce qui relève du non-sens pur et simple et s’apparente claire à de l’eugénisme économique. En fait, c’est surtout parce que, tout bêtement, nos grands gouvernants n’avaient pas pensé qu’Amazon, qui n’a rien demandé, allait être le principal bénéficiaire de la fermeture des commerces !

Le secteur du jouet prévoit une perte de chiffre d’affaires de plus de 700 millions € qui ne sera évidemment jamais rattrapée une fois les fêtes de fin d’année passées !

Le gouvernement ne sait pas si les stations de ski pourront ouvrir cet hiver mais il demande quand même aux professionnels d’embaucher les saisonniers pour les mettre au … chômage partiel dans l’attente d’une autorisation future mais incertaine ! Peut-on penser qu’un entrepreneur individuel, qui ne vit pas de la spoliation fiscale exercée sur les autres, va se lancer dans le recrutement de personnel sans savoir s’il va pouvoir exercer son activité ? On touche ici du doigt la déconnection de nos élites fonctionnarisées par rapport à un monde économique où la moindre erreur se paie souvent cash !

Autrement dit on marche sur la tête et l’incompréhension est totale surtout que les mesures sont prises de manière arbitraire ; certaines activités étant autorisées tandis que d’autres sont interdites sans que l’on puisse dégager un critère objectif. Dans un même supermarché, certains rayons sont ouverts tandis que d’autres situés à moins d’un mètre (dits non indispensables sans qu’on puisse dire ce qui l’est ou pas) sont fermés.

C’est un véritable assassinat économique alors que l’on sait que d’autres pays (Allemagne, suède, Corée, Taiwan) procèdent différemment avec des résultats bien meilleurs que les nôtres !

Un confinement inadapté qui mène au chaos !

Le confinement est une erreur grossière et, juste par hasard, ce sont les pays qui ont le plus confiné qui ont eu le plus de morts mais évidemment, ce n’est pas le confinement qui tue, c’est juste le non recours à d’autres solutions plus efficaces !

En fait, le confinement ne peut mener à rien puisque, dès que les gens ressortent, le virus se remet à circuler mais ça le gouvernement ne semble pas l’avoir compris et il s’entête dans des mesures de plus en plus restrictives !

Le confinement est la mesure du pauvre qui n’a que pour but de limiter l’engorgement des urgences hospitalières. Ça n’est qu’un filtre qui ne règle aucun problème de fond.

Cela n’empêche pas que le président et son premier ministre de tenir des réunions avec un conseil scientifique (dont les membres, inconnus, sont non élus), qui ne rend compte qu’aux deux premiers pour décider de tout ; tout en évinçant un parlement, représentation nationale des français, qui se trouve mis devant le fait accompli et totalement marginalisé.

Au besoin, le pouvoir n’hésite pas à instiller la peur dans la population par le biais d’une (dés)information massive par tous les médias quand ce n’est pas en manipulant carrément les statistiques !

Le rebond de l’épidémie (deuxième vague) était annoncé en avril mais n’a pas du tout été anticipé par le gouvernement qui n’a rien fait pour essayer d’améliorer la situation du secteur hospitalier. Bien pire, on a l’impression d’un chaos grandissant puisque désormais il y a des pénuries pour certains médicaments et notamment les vaccins contre la grippe saisonnière !

L’Etat d’urgence permet en outre de contourner les règles démocratiques et de maintenir un secret défense opaque sur toute l’action d’un gouvernement qui ne communique que sur ce qui l’arrange dans le cadre d’une véritable violation des règles constitutionnelles !

L’utilisation d’un langage martial et l’invocation d’une guerre par le président, guerre inexistante au demeurant puisqu’il n’y a pas d’ennemi, n’est pas de nature à justifier ces excès administratifs et cette dérive autoritaire du pouvoir.

Une révolte qui gronde

La situation est tellement grave pour certains, surtout que les aides promises n’arrivent pas, que commence à souffler le vent de la révolte même si un décret va être pris prochainement pour nous autoriser à … acheter un sapin de noël !

Ceux qui auront tout perdu n’auront plus rien à perdre et un mouvement gilets jaunes poujadiste n’est pas à exclure car qu’auront à perdre tous ces indépendants qui auront perdu le travail d’une vie, leur maison (prise par la banque pour rembourser les crédits impayés).

Il est clair que notre nomenklatura ne prend pas la  mesure du désastre qui s’annonce !

Et il ne faudra pas compter sur une croissance significative en 2021 notamment parce que la France est mal placée d’un point de vue de la législation sociale et fiscale et que l’heure est plutôt à quitter l’enfer fiscal français

La récession va être violente en 2020, d’au moins 10%, et cette vague se poursuivra en 2021 par effet de contagion car le rebond de croissance annoncé par notre sémillant Bruno Le Maire n’aura pas lieu …

Fatalement, la situation générale va se dégrader avec une envolée des dettes publiques (la dette a bondi à 120% au moins). La solvabilité budgétaire n’est plus assurée que grâce à l’émission monétaire de la BCE !

On en est arrivé à la situation à la fois incroyable et malsaine où l’Etat vit à crédit pour la moitié de ses revenus ( !?!) alors que la dépense publique va culminer à 65% du PIB.

Une arme secrète ?

Or, le gouvernement semble imperturbable et persuadé que le blocage du pays et le confinement sont LA solution dans l’attente d’un hypothétique vaccin qui fait bondir les bourses mondiales sur l’annonce de futurs résultats hypothétiques alors qu’il semblerait que, comme la grippe, le virus mute !

L’accumulation des déficits et des dettes ne semble pas plus poser de problème alors que le gouvernement sait qu’il ne pourra plus augmenter les impôts de manière significative du fait de leur niveau déjà trop élevé !

Peut-on en conclure que nos gouvernants savent quelque chose qu’on ne sait pas, y a-t-il une explication rationnelle à cette conduite que l’on peut qualifier de suicidaire ?

J’ai une explication : le machiavélisme monétaire associé au concept du too Big to Fail (trop gros pour faire faillite).

Cette stratégie vise à obtenir, de manière permanente, un financement monétaire par la BCE même si c’est au prix d’une inflation plus ou moins forte car le problème, pour l’Etat fonctionnaire, n’est évidemment pas l’inflation mais de faire face aux échéances et aux dettes !

Cette stratégie française vise donc à prendre la BCE et ses partenaires européens dans ses filets budgétaires en arrivant à un point de non-retour qui obligera la BCE à financer toujours plus les déficits et les dettes de la France qui, de toutes façons, ne pourra jamais les rembourser par l’impôt. Cela apparaît d’ailleurs pour le moins paradoxal puisque bien que la France se situe, déjà en temps normal, tout en haut de l’échelle des prélèvements fiscaux et sociaux, ces derniers n’étaient pas suffisants pour assurer le financement des dépenses courantes de l’Etat !

Une fragilité budgétaire chronique

Car la vérité inavouable est que l’Etat fonctionnaire a masqué une dégradation permanente de la situation budgétaire depuis 30 ans en compensant l’insuffisance de revenus fiscaux par l’endettement jusqu’à atteindre un point de non-retour !

Cette stratégie, évidemment à la fois cynique et très opportuniste, peut s’orienter suivant deux axes qui peuvent être complémentaires :

– une inflation plus ou moins forte qui permettrait de liquider la dette en une dizaine d’années même si c’est au prix de l’euthanasie des épargnants et des retraités.

-la liquidation de la monnaie pour effacer les dettes de manière plus rapide et plus globale.

Il faut dire que nos dirigeants fonctionnaires ont une grande habitude de ces pratiques puisque les gouvernements français, depuis au moins Philippe le bel (roi de 1285 à 1314), ont, de manière constante, fait faillite, manipulé la monnaie, procédé à des confiscations abusives pour redresser une situation totalement obérée !

L’expérience de la banque de Law (1715-1720) sous la régence, avec du papier monnaie gagé sur la compagnie des indes orientales et destiné à retrouver des marges budgétaires après la ruine consécutive au règne désastreux de Louis XIV (la dette de l’Etat représentait dix années de recettes fiscales !), a terminé par une splendide faillite avec pour conséquence une aggravation de la situation qui a conduit à la révolution !

On a renouvelé l’opération avec la banqueroute des 2/3 en 1797 lorsqu’il a fallu « effacer » l’épisode des assignats révolutionnaires. Vous pourrez noter qu’on avait déjà l’art d’utiliser des qualificatifs plus « valorisants » puisqu’on l’a appelé officiellement « consolidation du tiers » ; ce qui est un pur euphémisme puisque les deux autres tiers étaient purement et simplement annulés !

Nous avons eu aussi 17 dévaluations depuis 1914 et, dernière manipulation en date, un remplacement du franc par le nouveau franc en 1960 pour solder une nouvelle fois les dettes.

Rappelez-vous, dans les années 1970 et 1980, lorsque l’inflation « tournait » aux alentours de 15% l’an notamment en raison d’un financement des dépenses de l’Etat par la planche à billets.

Un cynisme qui paie ?

Or, l’actualité récente a montré que le cynisme français a parfaitement fonctionné puisque, même les allemands, pris dans le tourbillon d’un début d’épidémie dont on ne pouvait prévoir l’issue, ont accepté les solutions macronistes de la planche à billet et de la dette généralisée.

Le coté paradoxal de la chose est que, malgré cette émission monétaire massive, l’inflation ne repart pas ; ce qui tend à valider les options, pourtant néfastes, des dirigeants français qui pensent que l’on peut pousser les choses beaucoup plus loin jusqu’au moment où il faudra … liquider l’€ !

C’est bien vu mais il y a un défaut dans ce raisonnement : l’€ est une monnaie commune et rien d’autre et certains pays s’en sortent mieux que les autres. Or, l’absence d’inflation est lié à l’effet de masse de l’€ car, si nous avions gardé le franc en tant que monnaie, jamais l’Etat fonctionnaire n’aurait pu se lancer dans une pareille « politique » d’expansion monétaire sans provoquer à la fois une forte inflation et une terrible spéculation monétaire !

En fait ce sont toujours les mêmes qui s’en sortent et toujours les mêmes qui aggravent une situation déjà catastrophique (France, Italie, Espagne …) et c’est encore vrai pour les conséquences attribuées au Covid alors qu’elles sont essentiellement dues aux décisions de l’administration !

Le problème est que les Etats du nord veilleront à ce que les émissions monétaires de la BCE prennent fin parce que cette stratégie inflationniste et de liquidation de la monnaie finit toujours par déstabiliser les économies. Cela veut donc dire que ce que veut la France n’est pas forcément ce que veulent les autres.

Mais la nomenklatura française n’est pas dans cet état d’esprit puisque son but est de durer quoiqu’il en coute … aux autres et parce qu’elle sait que tant qu’elle tient les rênes du pouvoir elle aura toujours les revenus suffisants pour vivre confortablement ; quelle que soit la monnaie ou la valeur de cette monnaie !

Il suffit juste d’atteindre le point de non-retour qui permettra de se livrer ensuite au chantage permanent pour parvenir à ses fins : « si je saute vous sautez avec moi » car il faudra absolument empêcher une future augmentation des taux d’intérêts à laquelle la France ne pourrait absolument pas faire face !

Cela veut dire qu’il faudra absolument empêcher le retour de la BCE à une politique monétaire normale ; laquelle signifierait une crise de la dette française absolument insurmontable et mettrait au grand jour la réalité d’une dégradation dramatique des finances publiques !

Il suffit de se rappeler qu’avant l’épisode du Covid la France était sous le coup de sanctions pour dépassement permanent des plafonds de dette et de déficit budgétaire rapportés au PIB ; sans aucune suite de la part de Bruxelles notamment parce que les intérêts politiques passent avant la lettre des traités signés qui, dès lors, sont allègrement jetés aux oubliettes !

Ce n’est ni plus ni moins que du chantage mais il n’est pas dit qu’il puisse payer car il faut aussi être conscients que nos partenaires voient clairement dans le jeu français ; ce qui peut expliquer que l’on commence à paniquer quelque peu dans les hautes sphères de l’administration européenne.

Reste donc à savoir si nos partenaires de l’Union Européenne se laisseront faire alors que la Pologne et la Hongrie viennent justement de stopper net le fameux plan de relance massive basé sur l’endettement adopté à l’initiative de Macron … grâce aux pressions complaisantes exercées par les allemands …

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

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Quand un haut fonctionnaire fait de la politique …

« Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune, le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé. Mais nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions, nous allons nous battre pour que ce site reste industriel”,

Voilà des mots bien forts pour fixer une situation et ce sont ceux de la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher du jeudi 12 novembre. Ils consacrent la version d’une direction de Bridgestone qui a fermé la porte au scénario alternatif proposé par le gouvernement pour sauver son usine de Béthune qui emploie 863 personnes.

Encore une fois, c’est la version du patron bandit, du prédateur sans scrupules, du capitaliste internationaliste, apatride et sans morale !

Conclusion qui s’impose : Quand une (haut) fonctionnaire fait de la politique, dont le seul brevet de compétence est d’être énarque, elle ment effrontément ou, au mieux, elle parle pour ne rien dire ; c’est à dire que soit c’est une grande manipulatrice soit c’est une imbécile !

Car, ce qu’elle vient d’affirmer  est faux mais bien évidemment il n’y a personne pour le lui dire et rétablir la vérité et surtout pas les syndicats enfermés dans leur dialectique marxiste ni les élus locaux qui cherchent surtout à sauvegarder leurs mandats en faisant croire qu’ils défendent les intérêts des salariés qui sont aussi leurs administrés !

La vérité est très simple et se résume à peu de choses : le site Bridgestone de Béthune n’est pas rentable. Or, une entreprise n’est pas un organisme philanthropique !

On mesure donc à leur juste valeur les déclarations d’une certaine presse qui va même jusqu’à pousser la complaisance en affirmant que « Bridgestone rejette l’offre du gouvernement » comme si continuer à perdre beaucoup d’argent sur un site industriel était une offre généreuse du gouvernement !

C’est très clairement expliqué dans cet article par le représentant de l’entreprise en Europe dont on peut rappeler les grandes lignes :

« Béthune est la moins performante de nos usines européennes et elle est confrontée aux surcapacités de production en Europe en raison de l’augmentation de parts de marché de fabricants de pneus à bas prix »

« L’usine allait continuer à perdre de l’argent. Enfin, le scénario du cabinet d’audit Accenture choisi par le gouvernement prévoyait de réduire la capacité de production à 3 millions d’unités, ce qui n’est pas pérenne pour Bridgestone au moment où nos concurrents accroissent leurs capacités pour atteindre de 10 à 20 millions d’unités. Notre industrie lourde a besoin d’économies d’échelle, et cela nous empêchait d’être compétitifs. »

« Si on parle de pneus pour automobiles, on ne parle en réalité que de cinq usines Bridgestone en Europe. Béthune est l’usine la moins performante de toutes. Elle produit les plus gros volumes en petit diamètre de pneus. Or, ce segment est en baisse. Ce sont les ventes de pneus de grands diamètres qui augmentent, en raison notamment du succès des SUV.»

« Il n’y a pas de solution miracle. On ne peut pas se battre sur les prix face à des importations de produits à bas coût. Le Conseil d’analyse économique dit, dans un rapport sur l’automobile, qu’il faudrait baisser en France les coûts de 20 %. »

« Pour notre activité à Béthune, il y a clairement un problème de compétitivité. Je le répète : sur chaque pneu produit sur le site, Bridgestone perd de l’argent. »

« De nombreux groupes industriels ferment leurs sites de production en France en raison de problèmes de productivité ou d’écart de compétitivité. Bridgestone n’est donc pas le seul. La surcapacité de production est un phénomène courant aujourd’hui. Les marques à bas coût sont passées en l’espace de quelques années de 5 % à 25 % du marché. Cela impacte toute la filière. »

Car, qu’est-ce qu’un pneu à part un objet rond et noir situé aux quatre coins d’une voiture pour lui permettre de rouler ?

C’est un produit très important car il conditionne la tenue de route de la voiture mais il est mal valorisé et le consommateur, devant l’envolée des couts d’entretien de sa voiture, tend à rogner sur tout ce qu’il peut pour limiter des dépenses devenues très lourdes pour ne pas dire exorbitantes.

Cela veut dire que l’automobiliste achète des pneus les moins chers possibles ; même si c’est au dépend de la qualité et de sa sécurité et aujourd’hui le pneu à bas cout est chinois !

En outre, à coups répétés de taxes et contraintes en tous genres, nos ministres et hauts fonctionnaires font tout pour dégouter les gens d’acheter des voitures ; sans en tirer aucune conclusion à savoir que le marché évolue, pour ne pas dire qu’il se dégrade franchement, et que l’industriel doit adapter son outil ; c’est pour lui  une question de survie !

Evidemment, Mme Pannier Runacher ne peut pas le comprendre, elle qui a fait toute sa jeune carrière en tant que salariée de la fonction publique payée par les impôts extorqués aux autres !

Et la situation de Béthune se reproduit à Hambach avec le site de production des Smart qui déménage en Chine ; là aussi pour cause de couts de production non compétitifs. Et encore, le richissime groupe Daimler Benz (Mercedes) a-t-il les moyens de patienter et de trouver un repreneur pour le site.

Et finalement c’est toute la filière automobile qui est concernée. On parle déjà de 60.000 à 100.000 emplois perdus à plus ou moins brève échéance dans un secteur qui en a déjà perdu plusieurs centaines de milliers depuis vingt ans !

Il faut être lucide : On ne peut pas matraquer impunément tout un secteur économique sans qu’il n’y ait à un moment à un autre des conséquences. Il faut être un haut fonctionnaire totalement déconnecté des réalités économiques pour le croire !

Évidemment, c’est un drame pour tous les salariés de ce site qui vont perdre leur emploi ainsi que pour leurs familles mais il faut quand même situer précisément les responsabilités.

Alors bien sûr Mme Pannier Runacher n’est pas personnellement responsable de la situation mais elle oublie de rappeler le principal ; à savoir que c’est sa caste professionnelle qui, de mauvaises décisions en contraintes abusives, ont amené un pays comme la France à perdre en 30 ans la moitié de son industrie, qui se délocalise, parce que les couts de production sont trop élevés et que les produits fabriqués, dans un environnement concurrentiel, ne sont pas compétitifs.

Et ce n’est pas en subventionnant le site comme prétendait le faire la ministre qu’on changera quoique ce soit !

Le problème de la France est bien connu : une administration tentaculaire, couteuse et inefficace, trop de gens payés à ne rien faire, un système social couteux mais en pleine décrépitude ; le tout provoquant une surimposition des entreprises et un manque flagrant de compétitivité !

Evidemment, proférer une telle vérité est inconcevable pour nos hauts fonctionnaires lancés en politique qui évoluent dans un système artificiel et protégé et qui ne connaissent absolument rien au monde de l’industrie, au management d’entreprise, à la concurrence des marchés !

Et, c’est bien le drame de la France mais aussi le déshonneur de nos dirigeants !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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France république bananière ?

Le terme de « république bananière » désignait à l’origine un pays peu développé, dont l’industrie repose sur la seule production de bananes, et qui est dirigé par une petite clique mise en place, aidée ou soutenue par des grandes multinationales de l’agroalimentaire.

Par extension, ce terme s’applique désormais à des pays dont l’appareil étatique corrompu permet à une caste détenant tous les pouvoirs de s’y maintenir indéfiniment par divers moyens, en général toujours les mêmes : prévarication sur le bien public, corruption, détournement ou captation des revenus économiques par appropriation ou sur taxation ; maintien des populations dans la terreur grâce à une police, une milice ou une armée au service exclusif du pouvoir ; élections truquées assurant aux caciques leur réélection quasi-automatique.

Au regard de cette définition fournie par Wikipédia, peut-on faire un parallèle avec la situation française en reprenant les éléments de référence l’un après l’autre ?

-Une caste au pouvoir ?

Nous avons effectivement une caste au pouvoir puisque nous savons que l’appareil étatique est complètement contrôlé par une clique de hauts fonctionnaires qui accumule tous les postes aussi bien dans la haute administration qu’au niveau du pouvoir politique.

Nous nous situons dans le cadre d’un système où la représentation nationale ne sert à rien et la crise du Covid en établit formellement la preuve puisque toutes les décisions sont prises par le président ou son gouvernement sans en référer à quiconque.

-une caste qui se maintient au pouvoir indéfiniment ?

C’est une évidence puisque les politiques passent mais les hauts fonctionnaires restent et continuent de tenir les rennes et la réalité du pouvoir bien que, caractéristique bien française, ce soient souvent les mêmes. En effet, les dirigeants du pays sont, tous ou presque, des fonctionnaires. Ils passent d’un statut à l’autre sans complexe et sans problème de carrière ; jouant sur l’ambiguïté entre le statut de fonctionnaire exécutant et celui d’élu décideur tout en cumulant les rémunérations et les avantages au niveau de la retraite.

-Détournement ou captation des revenus économiques ?

La France, avec 6 millions de fonctionnaires, compte le plus grand nombre de fonctionnaires par habitant de l’Union Européenne et ces personnes sont inéluctablement à la charge des autres alors qu’ils ne produisent absolument rien et ne participent à aucun moment à un semblant de création de richesse.

Evidemment cela a un cout car la fonction publique représente environ un quart de la population active qui vit plus ou moins grassement des impôts payés par les autres.

Bien sûr, tout ce système est masqué derrière le paravent de la solidarité ; concept qui tend à faire croire que ce sont les autres qui paient pour vous alors qu’à bien y regarder, tous les avantages sont pour eux (retraites, salaires, carrières) alors que c’est aussi la catégorie socio professionnelle qui travaille le moins (32 h).

Evidemment, cela a nécessité la mise en place d’un système de prélèvements fiscaux et sociaux, record d’Europe encore une fois, et des règles de perception de l’impôt qui relèvent de l’extorsion pure et simple avec des règles du jeu faussées avec une justice administrative au-delà de la complicité.

On peut rappeler que la France applique l’impôt sur les sociétés le plus élevé, les impôts sur la production les plus élevés, l’impôt sur les successions le plus élevé, une fiscalité sur les revenus du capital la plus élevée.

-Maintien de la population dans la terreur grâce à une police au service exclusif du pouvoir ?

Après l’épisode des gilets jaunes qui ont appris ce qu’il pouvait en couter de s’opposer à l’Etat fonctionnaire (une vingtaine d’éborgnés), avec la crise du Covid, l’Etat fonctionnaire par le biais d’une propagande anxiogène omniprésente a instillé dans la majorité de la population la peur d’une épidémie somme toute relativement peu mortelle tout en augmentant sans cesse les contraintes et les sanctions.

-des élections truquées ?

Les élections présidentielles de 2017 ont permis, avec le déclenchement de l’affaire Fillon, l’élimination de ce dernier de la course à la présidentielle alors qu’il en était le favori et l’émergence d’un haut fonctionnaire presque inconnu, n’ayant aucune expérience politique ni n’ayant jamais comptabilisé aucun mandat électoral.

S’il ne s’agit pas à proprement parlé d’un truquage ou d’une fraude, il s’agit néanmoins d’une formidable manipulation de l’opinion publique qui a permis l’élection, à l’origine hautement improbable, du candidat de l’establishment, de la haute fonction publique et de la presse.

A ces différents points, il faut ajouter :

– qu’il existe, du fait des restrictions de circulation liées à l’épidémie de Covid imposées par une caste décidant seule, sans aucun contrôle démocratique, une inégalité de traitement flagrante entre des fonctionnaires qui peuvent rester chez eux sans perte de salaire et des commerçants et artisans qui sont interdits de travailler et de gagner leur vie. Même les salariés du privé ne peuvent prétendre qu’à 85% du salaire en cas de chômage partiel.

– que des atteintes constantes au droit de propriété (les sociétés foncières doivent selon Bruno Le Maire réduire les loyers des entreprises ce qui est une manière de faire des cadeaux avec l’argent des autres et les propriétaires bailleurs ne peuvent plus expulser les locataires qui ne paient plus leur loyer) et à la liberté de déplacement et au droit de travailler (fermeture obligatoire de certains types de magasins selon des crtièrres relevant de l’arbitraire).

-que les français imaginent que l’Etat les protège alors qu’il les exploite. Bien entendu, sur une partie colossale des cotisations et impôts collectés, l’Etat fonctionnaire en redistribue une partie mais ce que ne voit pas la population c’est le cout réel de ce système et le fait qu’une bonne partie des sommes collectées sert en fait à faire vivre la caste au pouvoir qui prélève sa dime de manière la plus opaque possible. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne la sécurité sociale dans la mesure où il n’existe aucune concurrence ni aucun moyen de comparaison permettant de s’en rendre compte.

– que l’état de droit laisse la place à un Etat administratif qui régente tout, tout le temps, à tout bout de champ, dans un sens puis dans l’autre, et même au besoin en toute illégalité, au nom d’une logique insaisissable mais avec des sanctions constantes. Avec l’épidémie de Covid, l’administration fait n’importe quoi aux frais des autres alors que les chiffres de l’INSEE ont montré que la mortalité n’a augmenté que de 0.03% par rapport à 2018.

-que le système administratif n’est pas efficient mais que cela importe peu au regard des dirigeants fonctionnaires puisque seul compte leur pouvoir de contrôle sur la société ; à tel point que nombre d’administrations refusent d’être contrôlées y compris par les députés !

Le juge Charles Prats a ainsi dévoilé que l’assurance-vieillesse, l’assurance-maladie et le SANDIA qui attribue aux personnes nées à l’étranger leur numéro de Sécurité sociale ont  refusé une visite de députés accompagnés de spécialistes de la fraude. L’administration refuse aussi de donner le nombre de cartes Vitale par année de naissance. Seule la Caisse d’allocations familiales accepte de publier son estimation de la fraude sociale.

– qu’un Décret 2020-2306 du 28 octobre 2020 permet « aux agents des finances publiques de ne pas être identifiés par leurs nom et prénom lorsque, compte tenu des conditions d’exercice de leur mission et des circonstances particulières de la procédure, la révélation de leur identité à une personne déterminée est susceptible de mettre en danger leur vie ou leur intégrité physique ou celles de leurs proches. ». Clairement, le système s’auto protège au mépris des dispositions de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 dans la mesure où le but est d’empêcher tout contrôle de l’action de l’administration par le citoyen qui ne sait même plus qui le contrôle !

-qu’une proposition de loi est actuellement en cours d’instruction auprès du parlement en vue d’interdire la diffusion « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ».

Il s’agit non seulement de protéger les membres de forces de l’ordre dans le cadre d’opérations de police mais aussi d’empêcher la population de filmer les forces de l’ordre, notamment lors d’interpellations « musclées ». Il s’agit, dans un pays où l’Etat prétend se réserver le monopole de la violence légitime, d’une atteinte flagrante à la liberté individuelle et à l’Etat de droit dans la mesure où le but est d’occulter aussi les bavures policières et la violence illégitime en empêchant leur révélation alors que d’un autre coté les citoyens ordinaires pourront être filmés sans pouvoir s’y opposer. Si le texte est adopté, tout contrevenant sera puni d’un an de prison et de 45 000 € d’amende.

– que, suprême audace, nous avons désormais des magistrats qui se permettent de rejeter le nouveau ministre de la justice Éric Dupont Moretti qui a commis, à leurs yeux, un véritable crime de lèse-majesté en voulant augmenter le contrôle de leur action. Car, après le mur des cons qui a mis en évidence une instrumentalisation de la justice à des fins politiques, et après avoir, encore une fois, instrumentalisé la justice pour organiser un véritable coup d’état en 2017 en liquidant judiciairement François Fillon, favori de la présidentielle, après s’être mis spontanément au service d’E Macron pour des raisons d’intérêt de classe sociale et d’intérêt de corps, après avoir poursuivi ses adversaires politiques, en ménageant soigneusement ses amis, après s’être livrés à une répression sans faille des gilets jaunes, ils font désormais preuve d’un esprit de classe en refusant que l’on puisse contrôler leur action. Nous sommes bien face à la réaction de classe d’une élite corporatiste ne supportant ni critique ni remise en cause.

En conclusion :

L’opacité de l’administration devient la règle …. tant au niveau de son action qu’au niveau de ses dépenses !

A s’attacher aux points précis de la définition initiale, et hormis l’absence de démonstration d’une corruption généralisée (tout en étant conscient que la France n’est que 23ème au classement international de la corruption), nous nous trouvons bien face à un système qui ressemble beaucoup à une république bananière avec une classe minoritaire dominante qui contourne les règles du scrutin électoral en se maintenant au pouvoir quoiqu’il arrive et impose ses volontés aux autres tout en s’arrogeant tous les avantages.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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