Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Pour moi, le libéralisme est la seule option possible en matière économique.
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Mais pas d’inquiétude, ce n’est pas en France que cela se passe, c’est seulement aux Etats Unis !
Le Congrès américain vient en effet d’infliger vendredi une humiliation inédite à Donald Trump en contournant, à une très large majorité, son veto au budget de la Défense.
Force est de constater que l’homme le plus puissant du monde, du pays le plus puissant du monde, ne peut rien face à des parlementaires et qu’il doit s’incliner !
En effet, la majorité des élus républicains ont joint leur voix aux démocrates, défiant leur chef en fin de mandat.
Ce n’est évidemment pas en France que l’on verrait pareille chose car, ici, cette situation est tout à fait impossible !
Le parlement ne fait rien, ne conteste jamais rien, il se contente d’entériner les décisions prises par l’administration ; en gros il ne sert à rien !
Oh bien sûr, on ose, de temps à autre, quelques audaces pour faire croire à un fonctionnement normal de la démocratie …
Le gouvernement fait alors présenter un texte par des députés (par exemple la proposition de loi sur la sécurité globale qui a tant fait polémique avec son article 24) ; mais c’est en fait surtout le cas lorsque le texte présenté apparaît vraiment trop attentatoire aux libertés publiques.
Le gouvernement en fait alors endosser la responsabilité à des parlementaires suffisamment lâches et complaisants de telle manière qu’il puisse dire : « ce n’est pas nous, ce sont vos représentants » !
Mais personne n’est dupe …
Seuls les sénateurs font un peu d’opposition ; mais essentiellement parce qu’ils ne sont pas du même bord politique mais cela reste très soft et sans aucun danger pour le pouvoir. Le sénat n’a, dans les faits, aucun pouvoir et ne sert à rien puisqu’en cas de conflit avec l’assemblée nationale, celle-ci a toujours le dernier mot !
Vous avez des pays où la démocratie représentative fonctionne, même s’il y a quelque fois des problèmes, et des pays où elle ne fonctionne pas du tout !
Mais, rassurez-vous, cette situation typique de la France n’est absolument pas le résultat du hasard ; c’était délibérément voulu par le général De Gaulle dès 1958 …
Parce que le général en question, qui fait figure de sauveur de la France en 1944 mais qui n’aurait rien fait sans le soutien inconditionnel de W Churchill et les armées américaines, n’aimait la démocratie que lorsqu’elle ne le dérangeait pas dans l’exercice d’un pouvoir autocratique !
En France, la réalité du pouvoir n’est pas exercée à l’assemblée nationale, lieu de la représentation des français, mais bien à l’Elysée et dans le secret des cabinets ministériels ou, au pire, dans le cadre de comités d’experts composés de membres non élus et connus de personne (par exemple ce désormais fameux conseil scientifique chargé de gérer l’épidémie de Covid avec tout le succès qu’on lui connait !).
Parce qu’en France, seule l’élite éclairée est capable de prendre les bonnes décisions et que les français n’ont qu’à obéir ; d’ailleurs ne sont-ils pas des veaux ?
Bien cordialement à tous !
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On nous parle régulièrement des monnaies numériques (crypto monnaies) de type Bitcoin et j’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici et là pour dire tout le mal que j’en pensais !
Ce sont des actifs totalement incorporels, autrement dit des riens ne reposant sur rien, se réduisant à une ligne informatique perdue dans un serveur …. Mais ce sont des actifs générant actuellement une spéculation effrénée puisque le Bitcoin a atteint 29.000 $ (cours du 31 décembre) !
Le problème est que, désormais, les Etats commencent, eux aussi, à s’y intéresser sans que l’on puisse réellement en connaître les raisons …
En effet, l’€, monnaie utilisée quotidiennement, est déjà numérique à 80% puisque vos avoirs en banque se limitent à une ligne informatique, et qu’avec l’épidémie savamment administrée par les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire, les paiements par carte bancaire sans contact ont doublé.
Le cash a pratiquement disparu de la circulation.
Qu’est-ce qui peut donc bien justifier un tel intérêt alors qu’il n’y aucune pénurie de monnaie ?
Pour répondre à la question, il faut se demander quel est le but poursuivi en n’oubliant jamais que les petits hommes gris de l’Etat n’ont qu’un fantasme : contrôler toujours plus la population !
Quand on a compris le but, on comprend mieux tout l’intérêt d’une telle monnaie car qu’est-ce qui permet le mieux de contrôler une population si ce n’est de contrôler l’utilisation que celle-ci fait de l’argent.
Conclusion : Pour contrôler la population, il suffit donc de contrôler les flux d’argent alors que nous savons que les petits hommes gris de l’Etat détestent le cash parce que son usage n’est pas traçable. Dans leur esprit, le cash n’est pas synonyme de souplesse mais seulement de fraude fiscale puisque, par définition, toute transaction en espèces qui n’est pas déclarée échappe au contrôle de l’Etat c’est à dire, en fait, à sa taxation !
Ils n’ont donc de cesse d’agir pour que le cash disparaisse et qu’il soit remplacé par des systèmes de paiement traçables.
La carte bancaire remplit partiellement ce rôle puisque le Fisc peut savoir que vous avez payé tel jour, telle somme, à telle personne mais il lui faut pour cela consulter le dossier de chaque personne (par le biais de la banque) ; ce qui veut dire qu’il faut déjà nourrir des soupçons à propos de cette ou de ces personnes.
Autrement dit, la procédure actuelle est lourde et parcellaire et relève, pour utiliser une expression judiciaire, de la pêche au filet dérivant dans le cadre d’un contrôle fiscal !
Or, la « révolution » de la monnaie totalement numérique, de type Bitcoin, est la block Chain, c’est à dire un système de cryptage à code unique qui permet une avancée technologique faisant changer la nature de la monnaie bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer !
En effet, chaque Bitcoin est affublé d’un code unique qui le rend traçable et insusceptible de fraude !
Il suffirait donc d’affubler chaque € des mêmes caractéristiques pour arriver au résultat recherché !
Ce jour-là, une fois qu’on en aura fini avec les bons vieux billets de banque anonymes, vous ne pourrez plus payer le voisin qui vient tondre votre pelouse ou bricoler chez vous sans passer par la case URSAFF.
Vous ne pourrez jamais plus acheter quoique ce soit de manière anonyme !
La nouvelle monnaie numérique est un rêve d’étatiste mais ne constitue que la suite « logique » de l’utilisation de la technologie qui a permis la reconnaissance faciale, la traque sur internet, la lutte contre la fraude fiscale ; le tout au nom de la lutte contre la haine en ligne ou le terrorisme…
Avec cette nouvelle monnaie entièrement numérique, le paiement ne pourrait se faire que par le biais d’un smartphone ou d’un appareil similaire dédié ; toute transaction étant associée à l’identification des appareils ayant servi à sa réalisation.
Chaque € serait incrémenté d’un code unique et le paiement ne pouvant se faire que de smart phone à smart phone grâce à ce code unique, il serait donc possible d’en suivre le chemin de smart phone à smart phone au fur et à mesure de sa circulation !
Quel intérêt pour le fisc de savoir que tel € est passé de Monsieur A à Monsieur B puis à Madame C ?
Aucun, parce qu’il faut voir plus grand et raisonner en termes de flux de trésorerie !
Le fisc pourrait alors suivre le circuit de chaque € en quelque main qu’il se trouve et retracer sans aucune erreur possible tous les flux d’argent vers telle ou telle personne et si une personne reçoit en peu de temps mille paiements de 50€, nul doute que cela va attirer l’attention !
Avec ce nouveau type de monnaie, plus besoin de cibler une personne, il suffit d’entrer le code de l’€ pour le voir circuler de personne à personne et de retracer les flux de trésorerie sans aucune fraude possible ; y compris pour payer de la drogue ou des prostitué(e)s, transactions pour lesquelles le cash est pour l’instant roi !
Or, on sait que les services fiscaux se sont lancés dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans des conditions d’ailleurs particulièrement opaques, mais on peut supposer qu’avec ces nouveaux moyens, ils pourront cerner les mouvements de capitaux et effectuer tous les recoupements utiles préalablement à de jolis redressements associés à des procédures pénales qui seront largement médiatisées (histoire de conscientiser la population !).
Autrement dit, le jour où ce sera mis en place, les petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire auront atteint le nirvana de la surveillance fiscale et c’en sera définitivement fini de notre liberté !
Subsistent à ce jour trois difficultés :
Tout le monde n’a pas un smart phone mais on peut équiper les personnes qui n’en ont pas d’un appareil spécifique dédié ; tout le monde aujourd’hui a une carte bleue !
Il faut des capacités de calcul énormes qui vont consommer beaucoup d’énergie, mais les petits hommes gris de l’Etat sauront prendre les mesures nécessaires pour faire passer leurs priorités avant … celles des autres !
Il faut que les autres pays de la zone € décident d’une mesure similaire et de l’abandon du cash ; ce qui n’est pas pour tout de suite notamment en raison du fait que certains pays (Allemagne, Espagne) sont très attachés à l’usage de billets de banque. Néanmoins, du fait de l’explosion des dettes publiques avec l’aventure du Covid, il se pourrait que même les Etats les plus récalcitrants soient intéressés par la possibilité de taxer la circulation de la monnaie !
Evidemment, alors que certains demandent d’ores et déjà la mise en place du passeport sanitaire pour ceux qui refuseraient de se faire vacciner, on peut supposer que le stade suivant sera un crédit social similaire à celui mis en place en Chine ; c’est à dire qu’on pourra bloquer votre appareil de paiement pour vous empêcher de réaliser certaines transactions si … vous n’êtes pas sage !
Il y a quelques années, alors que je discutais avec un ami à Paros (ile milieu de la mer Egée), celui-ci s’évertuait à m’expliquer que le régime chinois ne pouvait pas durer bien longtemps parce que c’est une dictature et qu’aucune dictature ne peut tenir sur la durée. A un moment ou à un autre, les populations finissent toujours par se révolter !
L’Histoire va effectivement plutôt dans le sens de cette opinion mais l’astuce des dirigeants chinois est que cette dictature a changé de nature et que les moyens numériques permettent aujourd’hui de faire ce que les services secrets de RDA ou d’URSS n’ont jamais pu réaliser : le contrôle total et absolu de toute la population !
Nous allons donc bien vers une sinisation de notre société (et non l’inverse) … avec un contrôle de tous, tout le temps et pour tout !
La France était un enfer fiscal et à l’avenir ce sera … bien pire et les prévisions de G Orwell (1984) et Huxley (le meilleur des mondes) sont d’ores et déjà largement dépassées !
Evidemment, si vous posez la question aux autorités « compétentes », il vous sera répondu qu’il s’agit là d’une vision complotiste et que rien de ce genre n’est envisagé.
Mais n’oubliez jamais deux choses :
-la pratique des petits hommes gris de l’Etat fonctionnaire a été de manière constante d’augmenter les contrôles et les contraintes sur la population,
– les promesses sont faites pour n’engager que ceux à qui elles sont faites et surtout qui y croient !
Et le jour de sa mise en place, ils sauront nous présenter tous les avantages de cette nouvelle monnaie qui remplacera l’ancienne !
Ne restera plus alors, pour ceux qui refuseront de se laisser enfermer dans un tel carcan, que le troc pour échapper au radar de l’administration fiscale comme il y a … 2.500 ans, l’usage de métaux précieux tels que l’or ou l’argent en pièces ou au poids ou in fine l’utilisation, sous le manteau, d’une monnaie étrangère (de type US dollar) !
Sacré progrès !
Bonne année à tous !
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Comme vous tous, je suis abonné à un FAI (fournisseur d’accès à internet). Pour ce qui me concerné, il s’agit de SFR.
Ces FAI savent vous attirer avec des offres alléchantes ; toute l’astuce étant ensuite de vous entrainer à augmenter l’utilisation de services et par voie de conséquence, la facture finale !
Or, je viens de recevoir le message qui suit :
Votre offre évolue et est « enrichie »
Vos usages et besoins évoluent et nous voulons que vous puissiez profiter encore plus de votre box.
C’est pourquoi SFR vous fait bénéficier d’une nouvelle offre incluant les appels illimités depuis votre Box vers tous les mobiles en France métropolitaine et DOM (hors Mayotte) pour 3€ de plus par mois*. Vous en profiterez automatiquement et sans réengagement, dans un mois à la date de votre prochaine facture.
Cependant, si vous le souhaitez, vous pouvez choisir de conserver votre offre actuelle. Pour cela,
rendez-vous avant votre facture de juin 2021** sur www.sfr.fr/nouvelleoffre-ftm
Si vous détenez des options, soyez rassuré, elles seront conservées avec votre nouvelle offre. Nous vous remercions de votre fidélité et vous souhaitons de profiter pleinement de votre nouvelle offre !
À bientôt, Votre équipe SFR
Cette « offre » m’a donc été présentée comme un avantage …
Là où ce message pose problème, c’est qu’il est tout simplement illégal !
Il s’agit d’un procédé interdit appelé « vente forcée » visé par le code de la consommation et c’est aussi un délit pénal puni par une amende de 5è classe pouvant s’élever à 1 500 € ou 3 000 € en cas de récidive
En effet, au sens de l’article L. 121-1 du code de la consommation, est considérée comme déloyale une pratique commerciale contraire aux exigences de la diligence professionnelle et qui altère ou est de nature à altérer de manière substantielle le comportement économique du consommateur. Il s’agit par exemple de pratiques trompeuses et agressives.
Et, en cas de vente forcée, réprimée par l’article R. 635-2 du code pénal, les consommateurs peuvent saisir le Tribunal d’Instance compétent pour résoudre le litige par la voie contentieuse.
En effet, il convient de rappeler qu’en droit français, le silence n’est pas synonyme d’acceptation mais de refus et que le consentement ne se présume pas, et surtout pas par le silence du destinataire ; il doit être explicite et volontaire !
Evidemment, compte tenu de la somme en jeu, beaucoup d’abonnés vont laisser passer cet abus sans se rendre compte qu’ils ne sont pas obligés d’y souscrire.
Certains y verront même un avantage de pouvoir contacter les numéros de téléphone portable à partir de leur téléphone fixe.
Attention quand même, il convient de bien vérifier la nature et la consistance de la proposition car l’illimité est rarement … réellement illimité !
Si vous n’êtes pas intéressé, vous avez le droit de refuser.
Le problème avec SFR c’est qu’il est très difficile de les joindre par mail et que la procédure de la lettre recommandée est lourde et peu pratique.
La seule solution est d’appeler le 1023, numéro gratuit de SFR pour faire cesser cette pratique avec confirmation par SFR, par mail, de l’absence de changement de service.
Vous pouvez aussi faire un signalement à l’ARCEP qui est l’organisme de régulation des télécommunications.
Si vous allez sur internet, à la rubrique « vente forcée », vous pourrez constater que SFR semble d’ailleurs être un habitué de ces pratiques illégales ; en tout impunité apparemment !
Bien cordialement à tous !
Addendum du 08 janvier 2021
l’affaire semble prendre des proportions suffisamment importantes puisque la presse écrite commence à en parler et notamment LE POINT dans son édition d’aujourd’hui.
Le problème est que visiblement l’article du POINT n’a pas été vérifié et qu’il s’agit seulement de la reprise d’une dépêche d’agence (AFP) ou autre … car ce qu’il raconte est malheureusement inexact.
Il évoque le problème de l’augmentation des tarifs de SFR sur l’abonnement RED à 5€ en téléphonie mobile et en affirmant, un peu curieusement, que renseignement pris auprès de la revue QUE CHOISIR le procédé serait légal.
Or, le problème que j’ai évoqué porte seulement sur la téléphonie fixe avec l’abonnement à 22.01€ par mois A VIE que SFR tente de modifier en l’augmentant de 3€ par mois pour avoir le droit d’appeler les téléphones mobiles (actuellement, si vous utilisez votre téléphone fixe pour appeler un mobile vous payez une surtaxation).
Attention donc à ne pas faire de confusion; l’article du POINT étant visiblement totalement hors sujet.
Pour le surplus, la pratique reste illégale puisqu’il s’agit d’un procédé de vente forcée explicitement visée par le Code de la Consommation.
Addendum du 15 janvier 2021
Décidément, les FAI ne sont pas sans ressources. Clairement, ils ont obtenu du pouvoir (F Hollande président alors) la modification du code de la consommation avec l’ajout d’un article L224-33 qui constitue une véritable dérogation, pour ne pas dire une véritable entorse, au droit commun.
Je complète donc l’article avec un commentaire que j’ai formulé sur l’article d’E Bolling sur le même sujet.
J’ai évoqué, pour ce qui me concerne, le forfait sur le tel fixe et j’avais explicitement la possibilité de refuser l’extension, moyennant 3€ par mois, de l’appel illimité vers les mobiles. C’était un peu compliqué mais j’ai pu le faire … sauf surprise à venir.
Le cas visé ici est différent puisqu’il s’agit d’une augmentation du forfait sur le tel mobile et effectivement, l’art L224-33 autorise SFR à faire ce qui est rapporté ; sans que le client puisse s’y opposer !?!
“Tout projet de modification des conditions contractuelles de fourniture d’un service de communications électroniques est communiqué par le prestataire au consommateur par écrit ou sur un autre support durable à la disposition de ce dernier au moins un mois avant son entrée en vigueur, assorti de l’information selon laquelle ce dernier peut, tant qu’il n’a pas expressément accepté les nouvelles conditions, résilier le contrat sans pénalité de résiliation et sans droit à dédommagement, jusque dans un délai de quatre mois après l’entrée en vigueur de la modification. Pour les contrats à durée déterminée ne comportant pas de clause déterminant précisément les hypothèses pouvant entraîner une modification contractuelle ou de clause portant sur la modification du prix, le consommateur peut exiger l’application des conditions initiales jusqu’au terme de la durée contractuelle.”
Bien évidemment, cela est scandaleux et effectivement la seule solution est la résiliation sans être assuré que la situation ne se reproduira pas avec un autre opérateur.
Nul doute que les FAI et opérateurs de téléphone ont obtenu cette disposition légale moyennant quelques pressions “amicales”. Le texte a été pris sous forme d’ordonnance en 2016 donc sous F Hollande, ce président qui détestait les riches mais … encore plus les pauvres sans-dents, sans passer par le parlement.
Clairement, l’ordonnance a autorisé une véritable entorse à la loi et au droit commun (Code Civil). Je ne suis pas sur que ce texte puisse passer l’épreuve d’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité).
Autre renseignement important : SFR et le groupe Altice de Patrick Drahi est très endetté. Il force donc le chiffre d’affaires à la hausse.
PS : l’opposition à prélèvement bancaire est très efficace.
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Vous me direz : après s’être attaqué à la voiture, pourquoi ne pas s’en prendre au poids lourd qui pollue tout autant ?
En 2019, environ 80 % des marchandises ont transité par la route, et l’Union Européenne n’est pas la seule dans ce cas. Aux USA, tout est transporté par camions.
Autant dire que le camion détient un quasi-monopole pour le transport de marchandises. Mais ce n’est pas une décision délibérée, c’est juste l’application d’une loi économique :
Il est plus souple que le train,
Il représente le meilleur rapport qualité/prix,
Il permet l’approvisionnement, au plus juste, en flux tendu des entreprises et des entrepôts, puisque désormais toute notre économie fonctionne de cette façon.
On peut certes critiquer ce mode de transport surtout qu’il représente des dizaines de milliers de véhicules sillonnant en permanence nos routes ; à tel point que sur certaines autoroutes, la nuit, il y a plus de camions que de voitures en files ininterrompues de véhicules …
On évalue le nombre de camions et autocars en France à 630.000 (de plus de 5 tonnes).
On sait aussi que les poids lourds dégradent fortement les routes mais c’est aussi la rançon de leur souplesse d’utilisation. Le train ne dégrade pas les routes mais il ne va nulle part ailleurs que dans les gares !
Car, finalement, tout est une question de cout/bénéfice !
Le poids lourd fonctionne au gazole essentiellement pour des raisons économiques.
Compte tenu du rendement du moteur diesel et d’une consommation spécifique assez raisonnable (en moyenne 36 litres aux 100 km pour 40 tonnes soit moins d’un litre à la tonne aux 100 km) il est apparu que c’était la meilleure motorisation possible. Un véhicule équivalent fonctionnant à l’essence SP95 consommerait largement plus de 60 litres aux 100 km !
Alors, oui le diesel pollue mais beaucoup moins qu’auparavant et d’ailleurs il est très rare de voir aujourd’hui des camions émettre des fumées noires ; d’autant plus qu’il existe désormais des technologies qui permettent de les dépolluer presque totalement.
D’ailleurs, les poids lourds étaient aux normes Euro6 avant les voitures …
Néanmoins, nos normateurs bruxellois et français ont décidé de s’attaquer au transport routier pour le contraindre à changer de type de motorisation …
Certains sauront rappeler que le poids lourds le moins polluant est celui qui … ne roule pas et qu’on devrait développer le ferroutage mais notre glorieuse SNCF a été incapable de se lancer dans ce défi pour quatre raisons :
-Le transport de fret est peu rentable car les marges sont faibles et il faut être moins cher et plus rapide que la route pour être compétitif. Elle a préféré se tourner vers le transport de passagers via le TGV à l’image plus valorisante mais en fait non rentable lui aussi sauf … qu’elle reçoit, pour transporter des personnes, des subventions massives de la part de l’Etat (12,5 Md€/an !) qu’elle ne recevrait pas pour le transport de marchandises. Chaque billet de TGV est subventionné à hauteur de 50% de sa valeur (le voyageur ne paie que la moitié du prix réel) et pour les lignes régionales la subvention monte à 80% !
-Il fallait investir dans de nouvelles plateformes (wagons) pour transporter les remorques (de l’ordre de 100.000 wagons) et des infrastructures adaptées (rampes, parkings, grues pour transborder les containers).
-Il fallait modifier des centaines de tunnels pour permettre le passage de ces wagons qui sont (une fois les remorques installées) plus hauts et plus larges,
-Le train manque totalement de souplesse et nécessite des manœuvres compliquées de chargement/déchargement qui prennent du temps. Il pourrait être intéressant sur de longues distances (Calais/Bayonne) mais ne correspond souvent pas à la demande car beaucoup de poids lourds font du cabotage ; c’est à dire qu’ils chargent et déchargent plusieurs fois sur un même trajet … en faisant des détours ; ce que ne permet absolument pas le train.
Quoiqu’il en soit, le terme est fixé à 2040 et il reste donc 20 ans au secteur du transport par poids lourd pour s’adapter. Il devra donc impérativement se tourner vers une autre énergie ; tout simplement … parce qu’on ne peut pas se passer du transport par poids lourds !
Adieu donc le moteur diesel, désormais banni, et vive le moteur vert écologique qui ne consomme pas d’énergie … on peut toujours rêver alors que, visiblement, on omet de prendre en compte les autres facteurs de pollution tels que les pneus (il y a 18 roues sur un ensemble tracteur et semi-remorque) et les plaquettes de frein qui continueront à jouer quel que soit le mode de motorisation adopté.
Quelles sont les possibilités ?
-l’électricité obtenue à partir d’une batterie type Lithium
En l’état actuel de la technologie, c’est impossible à utiliser.
Pour une voiture de classe moyenne, il faut déjà 500 kg de batteries ce qui porte le poids du véhicule à 2.200 kg (poids à vide 1.700 kg), on en conclut que, pour un tracteur poids lourd et sa remorque de 40 tonnes, ce serait donc 23,5 fois plus soit donc 11.800 kg de batteries ; autant dire 12 tonnes de charge utile en moins à transporter et une augmentation prévisible du prix du fret d’au moins 30% (puisque la charge utile diminue dans les mêmes proportions) et pour des distances qui ne peuvent excéder 400 km … pour cause de limite technologique !
-le biocarburant
Cela nécessiterait de consacrer des quantités énormes de terres cultivables à la production d’alcool ou de bio diesel ; au détriment de l’alimentation humaine. Entre rouler et manger, il faudra choisir !
Deux types de carburant sont envisageables :
-L’éthanol obtenu à partir de la distillation de grain qui sera brulé dans un moteur de type « moteur à essence », avec un effet collatéral parfaitement prévisible : la consommation va devenir énorme, de l’ordre de 100 litres/100 km parce que le moteur à combustion brulant de l’éthanol consomme déjà plus qu’un moteur fonctionnant à l’essence (20% de plus) et qu’un moteur à essence sur un tracteur routier apparaît comme une aberration du fait de sa consommation très élevée à pleine charge ! Car, et c’est là le secret du moteur diesel, sa consommation spécifique reste stable malgré le régime moteur alors qu’elle augmente fortement avec un moteur à essence lorsque celui-ci fonctionne à pleine charge. C’est lié à la nature du carburant et au mode de fonctionnement différent des moteurs essence et diesel.
Bien évidemment, une plus forte consommation de carburant entrainera fatalement une augmentation du prix du transport et … des émissions de CO2 c’est à dire exactement l’inverse de l’effet recherché !
-La seule alternative crédible serait le bio diesel obtenu principalement à partir d’huile de colza, de tournesol ou plus probablement du palmier à huile. Ce dernier offre le meilleur rendement mais présente le défaut rédhibitoire d’est d’être honni par les écolos parce que sa plantation massive provoque une … déforestation massive !
La croyance en une énergie alternative avec les agro-carburants est avant tout une impasse écologique !
-L’hydrogène
Il peut être utilisé soit en tant que carburant (comme du GPL) soit dans une pile à combustible (pour produire de l’électricité qui alimentera un moteur électrique).
Dans les deux cas, cela nécessite de le stocker dans des réservoirs qui devront présenter des caractéristiques bien spécifiques car, du fait de la taille infime de sa molécule, il faut le comprimer énormément pour pouvoir disposer d’une autonomie suffisante.
L’hydrogène présente l’acmé théorique de l’énergie renouvelable parce que c’est l’élément le plus répandu dans l’univers et qu’on le trouve facilement ; notamment dans l’eau (mais aussi dans le pétrole et le gaz).
En plus, si vous brulez de l’hydrogène, dans un moteur à combustion, il en ressort de l’eau et donc a priori il n’y a aucune pollution.
Le monde de l’hydrogène serait donc parfait !
Mais ce n’est pas si simple…
En effet, l’hydrogène est un gaz qui n’existe pas à l’état naturel. Il est toujours associé à une autre molécule (oxygène pour l’eau, carbone pour le gaz) et surtout il est extrêmement inflammable, dangereux à stocker, dangereux à l’usage, très corrosif et sa molécule est tellement petite qu’elle présente la particularité de passer à travers le métal des réservoirs avec un risque évident … d’explosion !
On peut imaginer les conséquences désastreuses lors d’un accident de la route et il suffit pour cela de se rappeler les images du Zeppelin Hindenburg qui s’est embrasé lors de son arrivée à Lakehurst (USA) en 1937 !
Il faut quand même être conscient que les caractéristiques de ce gaz sont connues des industriels depuis au moins cent ans et que si on ne l’utilise pas pour faire fonctionner des moteurs de voitures, de camions, de bateaux ou d’avions c’est qu’il y a bien une raison.
Même si ce gaz est présenté, quelque fois de manière abusivement complaisante, comme étant l’avenir du transport, aucun essai tenté à ce jour ne s’est avéré concluant hormis d’avoir gaspillé de grosses subventions publiques finançant les études de faisabilité !
En plus, ce gaz est très couteux à extraire (du pétrole par craquage pétrochimique ou de l’eau par électrolyse) et faire croire à la population qu’on peut l’extraire gratuitement de l’eau à partir de d’électricité produite par des énergies dites renouvelables (éoliennes ou solaire) relève tout simplement de la supercherie !
-le GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou le GNL (gaz naturel liquéfié)
Finalement, la seule alternative pourrait bien être le gaz de type GPL GNL dont on connait bien la technologie mais qui présente un double handicap.
-il est obtenu à partir du pétrole alors que l’on veut sortir du pétrole et des énergies fossiles,
-son rendement est moins bon que celui du moteur diesel et il entrainera une forte augmentation de la consommation de carburant.
Bien évidemment, il faudra aussi prévoir des réservoirs adaptés qui pourraient bien être … gigantesques pour permettre une autonomie correcte des véhicules ; actuellement, plus de 1.000 km pour un tracteur à moteur diesel.
En conclusion :
La seule énergie propre serait l’hydrogène obtenue exclusivement à partir d’électricité par électrolyse de l’eau mais elle n’est pas techniquement envisageable.
La conversion au tout électrique avec des batteries n’est pas possible pour des raisons de poids et d’autonomie ridicule.
La conversion au bio carburant provoquera un accaparement des terres agricoles pour bruler de l’alcool ou de l’huile végétale avec le même effet que le gazole (émission de CO2) voire même en beaucoup plus grandes quantités !
Et finalement, on en arrive au GPL GNL qui émettra du CO2 et dont on ne peut quand même pas affirmer qu’il soit véritablement vert ou écologique …
Encore une fois, un manque total de pragmatisme
Alors, cette décision correspondait-elle à une nécessité pratique ?
Absolument pas !
Le constat qui s’impose est, qu’encore une fois, nous ne faisons preuve d’aucun pragmatisme. Juste prévaut l’idéologie et l’idéologie dominante est juste que le moteur diesel doit disparaître, à tout prix, même si on arrive à le dépolluer aujourd’hui totalement.
Le gazole c’est sale, ça sent mauvais et sa combustion émet du CO2 et l’émission de CO2 est devenue la pire des ignominies bien que ce gaz ne soit nullement un polluant et qu’utiliser des agro carburants aura le même effet tout en coutant plus cher !
Le seul problème est, vous l’avez compris, que la technologie de remplacement n’existe pas, pas plus que les infrastructures ; mais on va quand même le faire et on va mobiliser pour cela des fonds publics (comprendre vos impôts) en quantité fantastique !
La règle de fonctionnement d’une économie, c’est qu’elle a besoin d’une énergie bon marché pour pouvoir fonctionner ; parce que tout est basé sur l’énergie, laquelle doit être abondante, stable et bon marché. Et que nous propose-t-on ? Exactement l’inverse : une énergie rare et chère !
Le pire est qu’il n’y aucune pénurie de pétrole, donc de carburant, à l’échéance d’au moins 40 ans et qu’on va donc remplacer un type de motorisation économique, qui a fait ses preuves, dans le cadre d’une démarche purement idéologique, pour s’orienter vers des solutions moins performantes voire franchement dangereuses.
Evidemment, dans ce cadre psychologique, on ne recherche absolument pas l’efficacité maximum pour le meilleur prix ; on cherche juste à éliminer le moteur diesel quoiqu’il en coute et… ça va couter très cher !
Sous pression des pouvoirs publics, les constructeurs de poids lourds se sont néanmoins engagés à ne plus proposer de tracteur à moteur diesel à partir de 2040 et ont prévu d’investir entre 50 et 100 Md€ pour changer de motorisation.
Mais, pour y parvenir, ils ont surtout prévu de demander l’aide des gouvernements, notamment au niveau des infrastructures (stations disposant de prises électriques ou distribuant des biocarburants sans que l’on sache vers quelle voie on va s’orienter) parce qu’évidemment, un tel changement va nécessiter des dépenses énormes que les constructeurs comptent bien faire financer par les impôts payés par … les autres !
Néanmoins, leur réponse reste ambiguë car ils restent conscients que, tant que le gazole sera compétitif, il ne sera pas possible de changer de type de motorisation ; sauf à augmenter fortement le prix du gazole par le biais des … taxes !
Car, encore une fois, c’est par le biais du « miracle de la taxe écologique » que l’on va fausser le marché et imposer des solutions ruineuses et moins efficaces !
La conséquence la plus immédiate de cette décision sera que le prix du fret routier va couter plus cher, beaucoup plus cher, et que c’est le consommateur final, c’est à dire vous, qui paiera par le biais d’une augmentation du prix des produits achetés !
En France, la démarche est déjà actée puisque le gouvernement français prévoit d’ores et déjà d’accorder des « aides » (comprendre subventions payées par vos impôts) à hauteur de 50.000 € pour un tracteur routier et 30.000 € pour un autocar « vert » qui … n’existent pas à ce jour !
Nul doute qu’il y a des lobbies derrière cette décision mais il relève de la responsabilité des politiques décideurs de ne pas se laisser abuser par des promesses fantaisistes voire farfelues et en tout cas ruineuses alors que l’on sait que le mythe de l’énergie gratuite et renouvelable n’existe pas !
En tout de cause, nous sommes bien en présence d’une aberration administrative de la part de certains individus qui croient pouvoir changer le monde à coup de règlements et de normes dans le cadre d’une démarche purement constructiviste et socialiste (changer le monde et l’homme) !
A Einstein avait eu cette formule devenue célèbre : « la folie c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ! » parce que dépenser des dizaines de milliards € pour faire la même chose en moins performant a quelque chose de complètement fou !
Bonnes fêtes à tous !
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Depuis longtemps, nous tirions la sonnette d’alarme en disant que les choses finiraient mal parce que certains Etats, et en particulier la France, du fait d’un trop grand endettement, se trouvaient en situation de fragilité et qu’on courait à la catastrophe … à plus ou moins long terme à la faveur d’un évènement fortuit et imprévisible.
Le constat concernant la France est bien connu : Une structure étatique, trop rigide et trop couteuse, impossible à réformer avec pour corollaire une pression fiscale qui, bien que trop élevée et qui malmène l’activité économique, n’arrive pas à compenser une progression inexorable de l’endettement.
En outre, on savait que les ferments de la crise actuelle étaient déjà là après un premier krach en 2007-2008 avec la crise des subprimes puis une crise de l’€ en 2012 du fait, déjà, du trop grand endettement des Etats et une récession latente masquée par un excès de dépense publique !
On ne pouvait évidemment pas prévoir ce terme compte tenu des aléas économiques et géopolitiques qui peuvent entrer en jeu et servir de déclencheur à une crise, mais on pouvait l’estimer à 5 ou 10 ans.
Est alors arrivé le Covid qui joue bien ce rôle de déclencheur fortuit de crise et d’accélérateur de l’histoire car, désormais, le terme, qui n’est rien d’autre que le mur de la dette, pourrait bien se rapprocher beaucoup plus rapidement qu’on pouvait le penser.
En effet, lors de ces dix derniers mois, l’endettement s’est violemment accéléré et le blocage de l’économie a augmenté les défaillances d’entreprises et le chômage et tous ces ingrédients mis ensemble sont explosifs !
Ne manque plus que le dernier élément pour provoquer l’explosion qui fera sauter tout le système : le retour de l’inflation ou pire de l’hyper inflation !
Pour l’instant, nous tenons grâce à l’émission monétaire de la BCE dont le plan de financement vient d’être porté à 1.850 Md€, mais tout cela ne peut être que temporaire. Les autorités ont prétendu qu’on relance les économies des pays du sud mais il s’agit, en fait, essentiellement d’un soutien financier pour éviter que ces pays ne s’effondrent sous le poids de leurs dettes dont les montants sont tels qu’elles ne sont désormais plus remboursables !
Certains imputent la responsabilité de la situation à la BCE et à l’€ mais il faut être conscient que la BCE ne fait que gérer les conséquences des mauvaises pratiques gouvernementales des pays surendettés ; c’est à dire qu’elle essaie de compenser, par l’émission monétaire, la mal gouvernance et les dérives budgétaires de certains pays !
Le problème est que cette émission monétaire massive ne ressort pas de la mission originelle de la BCE dont la fonction essentielle est de contrôler l’inflation pour la limiter, au plus, à 2% l’an.
Il ne faut pas oublier non plus que l’argent, pour un Etat, c’est soit vous l’imprimez, c’est ce que l’on fait pour l’instant, soit vous le volez aux autres par le biais des impôts. Il n’y a pas d’autre solution et nous ferions mieux de méditer les exemples historiques (République de Weimar en 1923, l’Argentine, le Venezuela, le Zimbabwe) qui démontrent que, contrairement à ce que pensent certains, un Etat ne peut pas s’endetter à l’infini et imprimer du papier monnaie dans les mêmes proportions.
La France vit à crédit depuis 1974 en augmentant sans cesse le montant de ses emprunts à la fois pour rembourser ses dettes antérieures (ce qu’on appelle rouler sa dette) mais aussi pour en souscrire de nouveaux pour faire face à ses dépenses non financées par l’impôt.
Le recours à l’emprunt massif n’a donc été, pour nos « grands dirigeants » de tous bords qu’une technique destinée à masquer à la population la dégradation de la situation en affirmant de manière un peu légère que « la dette n’est pas un problème » !
Autrement dit, l’emprunt massif et constant a été un expédient permettant de distribuer du pouvoir d’achat qu’il était impossible de générer par le biais du mécanisme de la création de richesse.
L’effet induit de cette mauvaise gestion est évidemment une fragilité financière qui ne fait que s’aggraver d’année en année… jusqu’au krach !
Toutefois, avec l’épisode Covid, l’histoire s’est violemment accélérée puisque l’année 2020 sera à marquer d’une pierre noire avec un emballement du processus puisque, désormais et pour la première fois, les dépenses de l’Etat sont d’avantage financées par l’emprunt (260 Md€) que par les recettes fiscales (250Md€) !
La situation de la France s’est donc fortement aggravée en cumulant désormais tous les superlatifs. Plus gros contributeur de la dette publique de la zone €, numéro deux de la plus forte baisse d’activité dans l’industrie, plus forte récession dans les services mais aussi plus forte pression fiscale !
Normalement, la capacité d’un Etat à emprunter sur les marchés est liée à son aptitude durable à prélever l’impôt sur une population captive et à sa capacité à rembourser. Bruno Le Maire affirme d’ailleurs que les dettes colossales accumulées seront bien remboursées lorsque la croissance économique sera revenue ; sans qu’il y ait de hausses d’impôts !
On peut se permettre d’en douter alors que l’on pourrait penser que tout va bien puisque l’Etat français n’a pas de difficultés à emprunter et que les taux d’intérêts restent toujours bloqués aux alentours de zéro.
Néanmoins, il faut être conscient le crédit illimité et infini n’existe pas et que le système consistant à emprunter toujours plus va forcément finir par trouver sa fin !
Il est d’ailleurs probable, qu’après l’effondrement de 2020, nous n’ayions, malgré les promesses de Bruno Le Maire, que le retour d’une croissance économique durablement molle ou nulle après ce qu’on appelle un rebond technique prévisible en 2021 (du fait d’un rattrapage des commandes en cours et retardées en raison du confinement).
Cette opinion est confortée par le fait que les conditions pour une forte croissance sont totalement absentes du fait de trop de taxes, d’impôts et de prélèvements. Il faut en effet pour cela une profitabilité suffisante des entreprises pour qu’elles puissent engager des dépenses d’investissement qui créeront de l’embauche et permettront de distribuer des revenus.
Le risque le plus probable est que nous nous retrouvions dans une « trappe à dettes » ; c’est à dire qu’avec un taux de croissance économique inférieur au taux de progression de la dette, la dette va se creuser mécaniquement et inexorablement … quoique l’on fasse !
Et si les taux d’intérêts repartent à la hausse, comme cela est prévisible, ce sera à terme l’impasse budgétaire et le défaut ; situation pour l’instant contenue pour la simple raison que c’est la BCE qui assure le financement de notre dette à des taux imbattables … qui ne reflètent évidemment en aucun cas les taux du marché !
En fait, la situation va continuer à se dégrader et la seule croissance que vous pourrez constater sera la croissance de la dette.
A ces considérations, il faudra ajouter le risque de défaillance des entreprises ayant bénéficié de PGE (prêts garantis par l’Etat) et qui ne pourront pas rembourser parce qu’elles n’arriveront pas à redresser une situation trop dégradée (entreprises zombies).
Les banques créancières se retourneront vers l’Etat afin de faire jouer sa garantie et celui-ci devra rembourser 90% des sommes dues (montant de sa garantie) ; autant dire qu’il faut s’attendre à un nouveau cataclysme qui ne pourra être compensé que par l’interdiction faite aux banques de réclamer leur dû avec un risque de défaillance de celles-ci qui devront alors être nationalisées !
Quelle que soit l’option envisagée, tout cela ne pourra se terminer que par une nouvelle crise de la dette ; c’est à dire une crise de défiance des investisseurs à propos de la crédibilité budgétaire ou, faute pour l’Etat de pouvoir obtenir les ressources nécessaires, par un épisode d’hyperinflation lié à une monétisation abusive de dettes étatiques qui contraindra la BCE a stopper l’émission monétaire et nous acculera au défaut ou une sortie de la zone € pour pouvoir continuer à monétiser la dette publique par la banque de France au prix d’une hyper inflation à la vénézuélienne (10.000% l’an) qui ruinera tout le monde !
Evidemment, l’élite au pouvoir aura ses explications qui n’auront pas d’autre but que de masquer son incompétence et sa mauvaise gestion. Ce seront, en vrac, le libéralisme, le capitalisme, la mondialisation, la spéculation boursière, la fraude fiscale … et ce sera d’autant plus facile qu’aux yeux d’une population complètement endoctrinée, le seul impôt juste est celui qui est payé par les autres ; lequel s’accompagne d’un deuxième mythe : celui de l’argent gratuit distribué par un Etat bienfaiteur et protecteur !
Ce mêmes personnes vous expliqueront, la main sur le cœur, qu’ils ont consciencieusement ruiné des centaines de milliers de petits commerçants et artisans mais qu’ils l’ont fait pour nous protéger d’une abominable maladie …même s’ils vont avoir du mal à nous faire croire que c’est pour notre bien qu’ils ont creusé, malgré une fiscalité située au sommet des pays de l’Union Européenne, un trou de 2.600 milliards€ qui devrait atteindre rapidement 2.800 Md€ en 2021 !
Il y a d’ailleurs quelque chose d’hallucinant à constater que les dirigeants d’un Etat puissent, au moins en apparence, considérer cette situation comme normale !
Essayez d’imaginer un ménage dont les dépenses seraient, pour plus de la moitié, financées par des emprunts !
Avec une dette totalement hors de contrôle et une situation générale dans le même état, ce qu’il faut comprendre c’est qu’il n’y a plus d’argent et la réalité est très simple ; même si beaucoup n’en ont pas conscience : nous sommes ruinés … même si les mesures d’aide aux entreprises et le paiement des salaires par l’Etat masquent pour l’instant une dégradation de la situation qui se révélera avec ampleur au deuxième semestre 2021.
Vous le constaterez lorsque vous verrez que les disfonctionnements vont augmenter dans les prochaines années, et plus on avancera dans le temps et plus la gestion sera opérée à court terme ; le but ultime n’étant finalement que de gagner du temps.
Dans cet esprit, l’Etat distribue une prime de noël, comme son rôle était de distribuer des primes, mais on passe sous silence le fait que l’INSEE vient de constater une diminution de l’indice du cout du travail de 3,4% !
Cela veut dire que les salaires à l’embauche, dans le secteur privé, diminuent et ce phénomène n’en est qu’à son commencement car la dégradation de la situation va opérer une pression à la baisse sur les salaires du privé du fait d’un effondrement de l’emploi mais aussi de la profitabilité des entreprises qui chercheront, par tous les moyens, à réduire les couts pour échapper à la faillite !
Et quelle sanction à cette duplicité ?
Bien évidemment, aucune … bien qu’il s’agisse d’une véritable trahison envers une population largement inconsciente mais qui va quand même devoir en subir les conséquences ; tôt ou tard !
Que restera-t-il alors à nos élites pour sauver leur peau ?
Se vendre aux allemands pour payer la dette ?
C’est une technique bien connue des élites françaises puisqu’elles n’avaient pas hésité, en 1940, à se vendre aux nazis en espérant en retirer un avantage ; ce en quoi, n’ayant pas compris la nature du régime nazi, et tout à leur narcissisme, elles sont entrées, selon l’expression consacrée, dans la voie de la collaboration sans en retirer un quelconque bénéfice … mais il n’est pas sûr que les allemands veuillent s’encombrer du boulet français surtout que les structures et les modes de pensée sont très différents. Enfin, Mme Merkel va quitter ses fonctions de chancelier fin 2021 et son remplaçant pourrait être beaucoup moins complaisant …
Certains proposent d’annuler purement et simplement les dettes accumulées au sein de la BCE mais cela est interdit par ses statuts ; mais on peut être assuré qu’elle n’en demandera pas le remboursement.
Néanmoins, comme la situation ne fera que se dégrader, il ne restera alors plus qu’à espérer un financement à perte de vue par la BCE des pays qui ne seront absolument pas en mesure de restaurer leur solvabilité budgétaire ; car tout le monde sait que si la BCE arrête le financement, plusieurs Etats seront en faillite et que, par effet domino du fait de l’imbrication des économies, ils entraineront les autres dans leur chute !
L’inconnue, à l’heure actuelle, sera l’attitude de la BCE lorsque l’inflation va dépasser les 2% l’an puisque toute restriction du crédit provoquera la faillite des Etats !
C’est la première fois dans l’histoire, hors épisode de guerre, que des Etats se lancent de manière coordonnée dans le suicide financier et, finalement, la politique est le seul secteur d’activité où vous pouvez mentir, trahir, tromper, truquer impunément la présentation des choses et la réalité, puis ruiner les populations tout en vous enrichissant vous-même et être ensuite célébré par vos pairs comme étant un grand homme !
Bien cordialement à tous !
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Le sous-entendu officiel à cette déclaration était que vous, français, n’alliez pas payer les conséquences de la crise sanitaire, du blocage de l’économie par les hommes de l’Etat.
Bon, il ne faut pas prendre ce genre de déclaration au pied de la lettre sinon on ne s’en sortirait pas !
Alors, juste pour votre information, le journal officiel vient de publier, ce mardi 15 décembre, le texte d’une loi N°2020-1576 du 14 décembre 2020 pour le financement de la sécurité sociale.
Elle prévoit que le montant des taxes sur votre mutuelle santé obligatoire va augmenter de 2,6%.
Ces taxes étaient à ce jour de 13,27% … Elles vont donc passer à 15,87%
Vous le verrez sur vos appels de cotisations pour 2021 !
La santé n’a pas de prix sauf pour celui qui paie surtout lorsque ce sont des taxes qui ne financent en aucun cas les organismes de prévoyance et vont s’engouffrer dans le tonneau des danaïdes des dépenses publiques !
Mais rassurez-vous ce n’est ni un impôt ni un prélèvement, c’est juste une contribution et en plus elle est exceptionnelle !
Le problème est qu’en droit français, il n’y a aucune différence entre impôts, taxe et contribution ! Ce sont juste des mots différents pour parler d’un prélèvement obligatoire !
En outre, on connait le principe selon lequel les mesures exceptionnelles deviennent permanentes !
Article 3 – Il est institué, au titre de l’année 2020, une contribution exceptionnelle à la prise en charge des dépenses liées à la gestion de l’épidémie de covid-19. Son produit est affecté à la Caisse nationale de l’assurance maladie. Cette contribution est due par les organismes mentionnés au I de l’article L. 862-4 du code de la sécurité sociale en activité au 31 décembre 2020. La contribution est assise sur l’ensemble des sommes versées en 2020, au titre des cotisations d’assurance maladie complémentaire, au profit de ces organismes selon les modalités définies au I et au dernier alinéa du II bis du même article L. 862-4, à l’exception des garanties mentionnées au 4o du même II bis. Le taux de la contribution est fixé à 2,6 %. La contribution est recouvrée par l’organisme désigné pour le recouvrement de la taxe mentionnée à l’article L. 862-4 du code de la sécurité sociale, concomitamment au recouvrement de cette même taxe. Elle est déclarée et liquidée au plus tard le 31 janvier 2021. Elle peut faire l’objet d’une régularisation annuelle selon les mêmes modalités que la contribution mentionnée au même article L. 862-4, au plus tard le 30 juin 2021. Elle est recouvrée et contrôlée selon les règles, garanties et sanctions prévues au premier alinéa de l’article L. 862- 5 du même code.
Article L862-4 – Il est perçu une taxe de solidarité additionnelle aux cotisations d’assurance maladie complémentaire versées pour les personnes physiques résidentes en France, à l’exclusion des réassurances.
La taxe est assise sur le montant des sommes stipulées au profit d’une mutuelle régie par le code de la mutualité, d’une institution de prévoyance régie par le livre IX du présent code ou par le livre VII du code rural et de la pêche maritime, d’une entreprise régie par le code des assurances ou un organisme d’assurance maladie complémentaire étranger non établi en France mais admis à y opérer en libre prestation de service.
Les sommes stipulées au profit de ces organismes s’entendent également de tous accessoires dont ceux-ci bénéficient, directement ou indirectement, du fait de l’assuré.
La taxe est perçue par l’organisme mentionné au deuxième alinéa ou son représentant fiscal pour le compte des organismes chargés du recouvrement des cotisations du régime général de sécurité sociale territorialement compétents. Toutefois, un autre de ces organismes ou l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale peut être désigné par arrêté ministériel pour exercer tout ou partie des missions de ces organismes. La taxe est liquidée sur le montant des cotisations émises ou, à défaut d’émission, recouvrées, au cours de chaque trimestre, nettes d’annulations ou de remboursements. Elle est versée au plus tard le dernier jour du premier mois qui suit le trimestre considéré.
Un arrêté des ministres chargés de la sécurité sociale et du budget précise les documents à fournir par les organismes mentionnés au deuxième alinéa à l’appui de leurs versements.
Le taux de la taxe est fixé à 13,27 %.
Ce taux est applicable aux contrats d’assurance maladie complémentaire relatifs à des opérations individuelles et collectives à adhésion facultative, sous réserve que l’organisme ne recueille pas, au titre de ce contrat, d’informations médicales auprès de l’assuré ou des personnes souhaitant bénéficier de cette couverture, que les cotisations ou primes ne soient pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré et que ces garanties respectent les conditions prévues à l’article L. 871-1.
Autant vous prévenir de suite …
Nous ne sommes qu’au début de ce genre d’opérations car la vérité est que vous n’avez pas fini de payer les conséquences de cette crise générée par les hommes de l’Etat !
Et encore, vous avez échappé pour l’instant à une augmentation de vos primes d’assurances (auto et maison) … les compagnies d’assurance ayant capitulé devant les exigences de Bercy ; mais ce n’est que partie remise …
L’Etat fonctionnaire adore ce genre de taxes incorporées dans des services obligatoires.
C’est une forme d’impôt sur le revenu qui ne dit pas son nom et surtout qui présente l’immense avantage, aux yeux de l’administration, d’être relativement opaque ; car combien de français vont s’en rendre compte et vont attribuer l’augmentation de leurs cotisations de mutuelle à une hausse de la fiscalité ?
Bien cordialement à tous !
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Les services fiscaux enquêtent … à propos de la question de savoir si sa domiciliation aux Pays-Bas correspond à une réalité ou s’il ne s’agirait pas plutôt d’un arrangement commode avec la fiscalité.
On ne parle pas encore de fraude fiscale mais l’esprit y est néanmoins … et il y en a quand même pour 13 millions € ; rien que ça !
Evidemment, le fisc a ses raisons … que la raison populaire ignore.
Néanmoins, on apprend quand même que le fisc prend d’ores et déjà des mesures de sureté qui aboutissent à immobiliser son patrimoine situé en France, sans aucun jugement et sans même le début d’un commencement de preuve, puisqu’on en est à ce stade, selon les mêmes services fiscaux, à de simples conjectures qui ne reposent sur aucune preuve tangible !
Voilà ce qui tue la France au regard des entrepreneurs !
L’Etat français, et son bras armé Bercy, sont capables d’engager des mesures de confiscation (une saisie conservatoire n’est rien d’autre qu’une confiscation) sans que cette décision repose sur quelque jugement que ce soit !
Autrement dit, les mesures engagées reposent sur la décision d’une administration qui fait ce qu’elle veut et se moque de l’état de droit !
En bon français, cela s’appelle de l’arbitraire !
Que croyez-vous que vont en penser les dirigeants de grands groupes industriels étrangers ?
Qu’il faut surtout tout faire pour éviter la France; ce qui n’est pas nature à permettre un climat de nature à favoriser la création d’emplois dont on manque dramatiquement !
Là où la population ne prend pas conscience de toute la gravité de la question, c’est que chacun peut se retrouver un jour dans la même situation car, le jour où le fisc aura décidé de vous faire la peau, rien ni personne ne pourra l’arrêter et vous ne trouverez de secours auprès de personne parce que vous serez présumé être un abominable fraudeur fiscal !
Et on connait en France, le traitement réservé aux fraudeurs fiscaux, vrais ou supposés, mais jetés impitoyablement à la vindicte populaire !
Parce que c’est bien de cela dont il s’agit !
De ce que j’en sais, C Ghosn voyageait beaucoup et était constamment entre le Japon et la France. Il aurait donc pu mettre son domicile aux Pays bas mais aussi au Japon ou ailleurs !
Est-ce que cela en fait un fraudeur fiscal avéré ?
Non surement pas … sauf aux yeux du fisc qui cherche par tous les moyens à récupérer facilement de l’argent pour boucher les trous d’un budget apocalyptique !
Et pourtant, en novembre 2018, quelques jours après son arrestation au Japon, l’administration fiscale française n’avait rien à dire ; Bruno Le Maire ayant même assuré « qu’il n’y a rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de M. Ghosn en France ».
Conclusion qui s’impose : en France on peut exécuter n’importe qui, sans jugement, et de simples soupçons sont suffisants pour l’Administration !
Petite précision pour les lecteurs …
C Ghosn a eu le malheur de déplaire en 2015 à un certain ministre des finances devenu depuis président !
En effet, C Ghosn avait eu la mauvaise idée de s’opposer à la prise de contrôle indirecte de Renault par l’Etat français par le biais de l’obtention d’un droit de vote double ; intrusion à laquelle Nissan était aussi fermement opposée et qui a provoqué une longue crise.
Et qui était ministre des finances à l’époque ?
E Macron !
La vengeance est un plat qui se mange froid…
Bien cordialement à tous !
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La fin programmée et imposée du moteur thermique est d’ores et déjà actée et le gouvernement incite, via un ensemble de subventions, à l’acquisition d’un véhicule électrique au motif que ce type de motorisation serait écologique.
Outre le fait que proposer des subventions étatiques pour faire vendre des véhicules dont peu de gens veulent n’aboutit finalement qu’à fausser le marché, et in fine à faire subventionner par nos impôts les économies des pays asiatiques (quasiment seuls producteurs de ces batteries), on sait que les voitures électriques sont bien loin d’être aussi vertes que certains le prétendent.
Une autre question qui n’est jamais évoquée, et qui pourtant, apparaît fondamentale pour celui qui veut acheter ce type de voiture est : combien de temps va durer ma voiture électrique ?
Et cette question n’est pas aussi innocente qu’elle en a l’air car elle touche à des aspects forcément ignorés du grand public !
Concernant les voitures à moteur thermique, on sait que l’on peut compter sur une durée de vie d’environ 20 à 40 ans en sachant qu’au-delà de 20 ans commence à se poser la question des pièces détachées ; surtout que désormais les modèles changent de plus en plus vite à la fois pour plaire aux consommateurs mais aussi et surtout pour satisfaire à l’empilement forcené de normes, principalement écologiques, qui sont en évolution de plus en plus rapide,.
On sait que le remplacement des pièces est essentiellement motivé par leur usure.
Concernant la voiture électrique, le problème se pose différemment car l’ensemble des pièces semble à peu près inusables (moteur électrique sans pièces d’usure, pas de boite de vitesses, pas d’embrayage).
Cela permet aux promoteurs de la voiture électrique d’avancer un cout d’entretien d’environ 25% inférieur à celui d’une voiture thermique … sauf que cette vision ne prend en aucun cas en considération la question de la batterie qui est l’élément essentiel de la voiture électrique puisque, sans batterie, il n’y a plus d’usage possible.
Et, quand on prend en considération le cout réel de la batterie, le cout d’entretien de la voiture électrique explose littéralement !
Car, ce qu’on ne vous dit pas, c’est que la batterie, spécifique à chaque voiture, va s’user et qu’elle devra être remplacée un jour ou l’autre et probablement à l’échéance de dix ans ! C’est même probablement la partie du véhicule qui lâchera la première !
Une batterie, pour faire simple, c’est de la chimie dont le but est de stocker de l’énergie qui sera restituée (sous forme de flux d’électrons) par le biais de la destruction lente mais inéluctable de ses composants suivant un processus que l’on appelle cycles !
Grosso modo, une batterie est conçue pour 500 à 1.000 cycles de charge/décharge étant entendu que plus la batterie vieillit moins elle peut stocker d’énergie et moins on pourra la recharger. Avec le temps, sa capacité de stockage diminue …ses composants internes vieillissent aussi … même sans usage et moins elle pourra restituer d’énergie !
L’autonomie du véhicule va donc diminuer progressivement … C’est un processus inéluctable !
Bien évidemment, tout dépendra aussi de l’usage qui en sera fait (ville ou autoroute car les batteries n’aiment pas les décharges trop fortes et trop rapides) et des recharges qui seront effectuées. Plus vous « tirerez » sur la batterie et plus elle s’usera vite !
Par ailleurs, les recharges rapides sont aussi susceptibles de fragiliser la batterie et de porter atteinte à sa durée de vie ; à tel point que certains constructeurs déconseillent ces recharges rapides.
Le problème qui se pose, une fois que l’on a fait ce constat, est : quelle sera la disponibilité en matière de batterie de rechange à l’échéance de dix ou quinze ans ; étant entendu qu’il ne faut apporter aucun crédit aux propos rassurants des constructeurs qui sont juste là pour vendre des voitures ?
En effet, l’évolution, sur une technologie aussi récente, est permanente alors que la batterie représente un cout qui peut être très important (de 10.000 à plus de 30.000 €) qu’on estime entre 30 à 50% du prix de la voiture.
Et ceci n’est pas du tout une vue de l’esprit puisque les batteries actuelles, à électrolyte liquide, vont être remplacées sous 5 ans par des batteries à ‘électrolyte solide, rendant les premières totalement obsolètes !
Les incidences sont relativement importantes :
-les batteries sont fabriquées par des fournisseurs indépendants, asiatiques pour la plupart. Ce ne sont pas des sous-traitants inféodés aux constructeurs qui sont désormais leurs clients. Il y a un changement de rapport de forces qui provoque une novation du processus industriel.
-ces batteries sont spécifiquement adaptées à chaque type de véhicule et rien ne dit que dans dix ans vous pourrez trouver la batterie correspondant à votre voiture. C’est même plutôt l’inverse qui est certain : la voiture ne sera plus fabriquée et fatalement vous ne trouverez pas non plus de batterie et ne comptez pas trouver de l’adaptable car le fabriquant ne va évidemment pas stocker des dizaines de milliers de batteries fort couteuses (et qui vont s’user même sans servir) juste pour assurer un remplacement en échange standard alors que l’on sait qu’en outre ces batteries sont difficilement recyclables !
-on peut donc s’attendre à une durée de vie et d’utilisation de la voiture électrique divisée, au minimum, par deux par rapport à une voiture thermique ; ce qui n’est pas rien surtout que la voiture électrique est déjà sensiblement plus chère qu’une voiture thermique !
La conséquence est inéluctable : c’est l’obsolescence programmée de votre voiture électrique en parfait état mais que vous devrez mettre à la casse faute de trouver la batterie de remplacement … parce qu’elle ne sera plus fabriquée du fait à la fois de l’évolution technologique et des changements de modèles !
Evidemment, vu sous cet angle, le prix de la voiture électrique, déjà sensiblement plus cher que la voiture thermique, explose littéralement !
La voiture électrique n’était compétitive que pour un usage urbain et à condition d’avoir accès à des prises de recharge bon marché, mais il est désormais certain qu’à l’usage, et sur la durée, elle n’est absolument pas compétitive face à un véhicule thermique de même catégorie !
En outre, Caradisiac soulève le fait que la batterie, faisant intégralement partie du véhicule, tout changement de modèle de batterie, aussi hypothétique soit-il, obligerait à passer devant le service des mines pour ré homologation de la voiture puisque ses caractéristiques en seraient modifiées avec, on l’imagine, des délais d’instruction administrative, une immobilisation de la voiture plus ou moins longue, une nouvelle carte grise et fatalement un cout supplémentaire !
Renault avait mis en place un système de location de batteries qui permettait d’assurer un service aux utilisateurs de Zoé et surtout de masquer les éventuelles défaillances, forcément couteuses, de ces appareils. Mais il est en train d’en supprimer le service (notamment au Royaume Uni) du fait du cout relativement important que cela représente. Par ailleurs, seule la batterie était louée, l’acheteur restant propriétaire de la carcasse, jusqu’au moment où la batterie ne deviendra plus disponible …
La seule parade, à ce jour, est donc de conclure exclusivement des contrats de location de longue durée, type LLD, et de changer régulièrement de voiture électrique pour ne pas se retrouver le dindon de la farce technologique …mais évidemment un contrat de location est forcément plus couteux qu’un achat pur et simple puisque vous avez affaire à un intermédiaire supplémentaire (le loueur de voiture qui n’est jamais le constructeur).
Dans le monde plus vert qui s’annonce, et sans stabilisation de la technologie, c’en sera alors fini du temps où vous pouviez garder votre voiture 20 ou 30 ans. Vous devrez changer votre voiture plus souvent !
Fatalement, au-delà du problème de l’origine de l’électricité utilisée pour recharger ces véhicules, de leur prix considérable et de l’impact écologique de l’exploitation des mines de lithium, cet aspect des choses est un nouveau pavé dans le jardin de l’écologie idéologisée qui tend à faire croire que la voiture électrique est verte alors que finalement son développement entrainera inéluctablement un remplacement accéléré des voitures et par voie de conséquence un cout en matériaux polluants en forte progression … contrairement à tout ce qui a pu être affirmé jusqu’ici !
Je pense même qu’il ne faut pas avoir peur de parler du scandale de la voiture électrique écologique et économiquement verte !
Bien cordialement à tous !
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La campagne de vaccination va bientôt commencer mais le professeur Fischer, monsieur vaccination du gouvernement, a énoncé quelques vérités qu’il convient de rappeler :
« Dans les trois mois à venir, la vaccination va concerner au mieux 3 millions de personnes. Ce sera sans impact sur la dissémination du virus. Le vaccin ne doit donc pas être assimilé à un produit miracle qui va résoudre tous les problèmes ! »
« La vaccination anti Covid-19 doit démarrer en janvier dans les Ehpad mais cette avancée ne doit pas apparaître comme une protection collective susceptible d’éviter une troisième vague. »
En outre, on parle déjà de troisième vague, avec le sous-entendu d’un troisième confinement ; histoire sans doute d’inciter les français à accepter la vaccination. On peut donc s’attendre à l’attitude quasi unanime des politiciens de tous bords et des médias pour inciter à la vaccination ; alors que la moitié de la population n’aurait pas l’intention de se faire vacciner.
Les mots utilisés par nos hiérarques sont d’ailleurs tout à fait éloquents : il faut convaincre les français de se faire vacciner, avec le sous-entendu qu’ils n’en comprendraient pas l’enjeu, et, histoire de leur faire bien comprendre l’enjeu, le directeur général de la santé vient de faire une déclaration selon laquelle l’épidémie ne ralentissant pas il n’y aura, d’ici la fin de l’année, aucun assouplissement des mesures de confinement en vigueur !
J Castex, le premier ministre, dans son dernier point presse, a déclaré que le vaccin ne serait pas obligatoire et a parlé d’acte altruiste à propos de la démarche des français à se faire vacciner.
Ce faisant, il tente sans doute de faire appel aux sentiments chrétiens, encore largement répandus dans la population, de don de soi et de sacrifice.
Sans doute conscient des difficultés, E Macron a, pour sa part, affirmé au média Brut : “Notre grand risque est de voir arriver un nouvel obscurantisme, le complotisme en œuvre, qui prend même au pays de pays de Pasteur et des Lumières”.
On a compris : refuser la vaccination est un nouvel obscurantisme et du complotisme !
Montrer l’exemple et inspirer confiance
Là où ça devient plus compliqué c’est lorsqu’un journaliste demande à M Castex s’il va se faire lui-même vacciner et là, la réponse devient floue. Il cherche une réponse et finit par trouver une issue pas trop glorieuse : Euh, non il n’est pas sur la liste des prioritaires donc il ne se fera pas vacciner.
Même question à E Macron : “Je le ferai au moment où ça a du sens et ça correspond à notre stratégie”, tout en promettant de le faire …
Bruno Le Maire ne veut surtout pas user d’un passe-droit et se fera vacciner plus tard car « je rappelle que nous ne sommes pas public prioritaire, donc laissons d’abord les personnes prioritaires se faire vacciner, et puis nous ça viendra le moment venu”.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement affirme « Si on le faisait en premier sans respecter les recommandations, on se ferait interroger sur finalement est-ce que vous ne vous servez pas avant les autres ?'”,
Ce sont bien évidemment des attitudes bien modestes et … tout à fait inhabituelles surtout lorsque l’on connait la propension de nos élites à profiter sans vergogne de tous les avantages attachés à leurs fonctions et à se servir largement ; que ce soient pour des retraites plantureuses, d’innombrables avantages en nature dont des appartements de fonction gratuits ou presque, des transports gratuits et autres voitures de fonction !
On ne peut donc croire qu’ils ne se feront pas vacciner parce que les doses sont en trop petit nombre et qu’ils préfèrent les laisser à ceux qui en ont réellement besoin car que représentent quatre doses de vaccin sur les 100 millions commandées !
Doit-on comprendre qu’ils préfèrent laisser la place parce qu’ils ne sont pas « chauds » pour tenter l’expérience ?
Vous me direz cette attitude vaut mieux, à tout prendre, que mettre en scène une fausse vaccination avec des piqures publiques de sérum physiologique aux lieux et place du vrai vaccin ; bien qu’on ne puisse même pas rejeter l’idée que cette « option médiatique » n’ait pas été envisagée à l’origine … mais que devant le risque de fuites et de scandale le gouvernement ait repoussé cette idée
Néanmoins, quand on veut entrainer la population derrière soi, il faut nécessairement montrer l’exemple et, en l’espèce, sous un prétexte qui ne trompe personne, les dirigeants donnent surtout l’exemple de l’abstention.
Et pourtant, nos dirigeants se placent sur le plan de la confiance !
Mais, comment faire confiance à un gouvernement qui a menti sans arrêt et changé d’avis plusieurs fois depuis le début de cette épidémie ?
La conclusion qui s’imposera à l’esprit de beaucoup, surtout que la méfiance des français vis-à-vis des dirigeants n’a jamais été aussi grande, est qu’ils ont des informations qui leur flanquent la trouille mais n’hésitent pas à envoyer les autres au casse-pipe ; ce qui est une technique habituelle des hommes de pouvoir !
Car, finalement, on n’a aucune information quant aux dangers potentiels à moyen ou long terme de ce vaccin ; tout comme on n’a aucune information sur la durée de validité du vaccin (3 mois ou plus) et on ne sait même pas si les gens vaccinés seront toujours contagieux !
Et là où il convient d’être pour le moins méfiant c’est lorsque l’on apprend que les laboratoires auraient demandé aux Etats acquéreurs des « vaccins » en question une exonération de responsabilité quant aux conséquences (forcément négatives) pouvant survenir.
On doit donc nécessairement comprendre qu’il y pourrait y avoir un risque, peut-être important, que les laboratoires ne veulent pas assumer et cela n’est pas rassurant …
Alors, peut-on alors faire confiance ?
Décidément, il y a beaucoup trop d’incertitudes pour convaincre des français méfiants en se plaçant sur le seul plan de la confiance … même si on peut raisonnablement penser que le gouvernement n’oserait pas prendre la décision d’empoisonner intentionnellement la population ; bien que l’on sache que l’Union Européenne et la France avaient commandé le désormais fameux Redemsivir (du laboratoire Gilead) dont on sait aujourd’hui, de manière certaine, via l’OMS, que c’est un produit toxique !
Quelle information sur ce vaccin ?
On ne sait pas grand-chose mais on a appris que ce produit injectable n’est pas un vaccin au sens médical du terme.
Le principe de la vaccination est basé sur l’inoculation d’un virus atténué ou carrément tué (dont il ne reste que la signature ADN) pour provoquer une réponse immunitaire.
Or, ici, cela n’a rien à voir ! C’est une forme de thérapie génique par le biais de l’utilisation d’ARN messager. On se situe donc clairement dans la manipulation génétique … sans avoir aucun recul par rapport à cette technique totalement nouvelle et jamais utilisée sur l’homme.
Est-ce de nature à inspirer la confiance ?
Pas sûr … et c’est bien là où ça pose problème, car, ce qu’il faut faire, ce n’est pas convaincre mais informer les français !
Et là, le sentiment est que l’information est au minimum tronquée pour ne pas dire manipulée ; ce qui amène à se demander si inciter les français à se faire vacciner ne serait pas plutôt une duperie comme se le demande Michel Georgel ?
Malgré tout, on va commencer par ceux qui en ont le plus besoin : les pensionnaires des Ehpad dont il est à peu près sûr qu’on ne leur demandera pas leur avis.
Le personnel médical sera le suivant sur la liste et on va alors pouvoir apprécier la réaction ou le degré de résistance d’une profession exposée au Covid et à qui on a déjà imposé beaucoup de vaccins (Hépatite B notamment à propos duquel circulent quelques doutes), dans le but de protéger les malades.
Invalidation du principe de précaution
En effet, si on doit affirmer que les vaccins nous ont sauvés d’épidémies ou de maux endémiques (variole, tuberculose …) grâce à des techniques médicales bien connues, le problème est qu’ici cette pratique va entrer en collision avec un principe qui a été inclus (à tort à mon avis) dans la constitution : le principe de précaution dont n’ont pas manqué de se gargariser tous les politiques et fonctionnaires depuis 1995.
Charte de l’environnement de 2004.ARTICLE 5. Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
Doit-on comprendre qu’il est légitime de refuser de faire de la prospection sur le gaz de schiste mais qu’on peut, en toute conscience, inoculer à toute la population française un produit dont on ne connait même pas les effets ?
D’aucuns estimeront qu’il s’agit bien évidemment d’une violation manifeste du principe de précaution car, on ne demande pas moins à l’ensemble de la population que de servir de cobaye à une expérimentation grandeur nature à propos d’une technique génétique sur laquelle on n’a ni information précise ni recul alors qu’on ne doit jamais oublier les dangers potentiels des actes médicaux dont on doit rappeler qu’ils ne sont jamais innocents !
Vérité d’un jour … mensonge le lendemain ou doit-on y voir autre chose ?
Quoique ce soit, c’est en tout cas de nature à permettre de s’assoir sur l’état de droit et ce sans aucun complexe !
Quand on sait que manipuler les populations, les duper et les tromper font partie des pratiques habituelles des gens de pouvoir, il n’est pas nécessaire d’être un complotiste pour avoir des doutes ; mais évidemment, E Macron a déjà taxé de complotisme tous les opposants à la vaccination …
La question qui demeure est comment va réagir le pouvoir si la stratégie de vaccination du gouvernement, qui a réservé 100 millions de doses (à raison de deux injections par personne), est un énorme échec ? Comment fera-t-il alors pour imposer cette vaccination si elle est rejetée par la population (on se rappelle le H1N1 qui a fait un flop remarquable sous la direction de Mme Bachelot) ?
Il y a une solution …ce sera la technique chinoise du « crédit social ».
Le principe est simple : Si vous n’acceptez pas les contraintes de l’Etat fonctionnaire, celui-ci réduira vos droits, bien évidemment sous couvert et au nom de l’intérêt général. M Castex a bien parlé d’emprisonner arbitrairement les gens qui oseraient faire du ski en Suisse alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin …
Vous n’êtes pas vacciné ? Vous n’aurez pas accès à certains lieux publics, à certains services, vous ne pourrez pas vous déplacer à l’étranger ; c’est à dire que vous aurez la liberté de ne pas vous faire vacciner mais vous devrez rester … enfermé chez vous, confiné tant que le virus n’aura pas disparu … ce qui peut prendre un certain temps.
La compagnie aérienne australienne Quantas a d’ores et déjà prévu de n’embarquer que des personnes dûment vaccinées …
Nous n’en sommes pas encore là malgré l’ensemble des mesures prises ces dernières années pour augmenter le contrôle social mais rien, dans les faits, n’est de nature à empêcher une telle démarche d’imposer la vaccination sous forme de chantage.
Ce sera alors le dernier pas vers une dictature médicale et hygiéniste … pour le bien de tous … bien entendu car on sait que l’Etat ne veut que notre bien à tous !
On se rappelle ce sketch désopilant de Chevallier et Laspalès. « C’est vous qui voyez ».
C’est le cas ici. C’est vous qui voyez pour vous faire vacciner mais si vous ne le faites pas vous perdrez certains de vos droits car dans une société égalitariste comme la nôtre, certains sont finalement plus égaux que les autres !
Bien cordialement à tous !
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Pourquoi avons-nous les dépenses sociales les plus élevées de l’Union Européenne (en proportion du PIB) alors qu’il semblerait que d’autres pays fassent aussi bien tout en dépensant moins ?
La France consacre 34 % de son PIB à ces dépenses ; bien plus que la moyenne des pays membres de l’Union Européenne qui s’élève à 19,9 %.
C’est un mystère qui semble non éclairci à ce jour qu’on a longtemps justifié par la qualité du service rendu.
Malheureusement, les faits ont démontré que même la qualité n’y est pas ; ce qui veut dire que l’explication est ailleurs !
En fait, la vérité est, comme toujours, très simple et tient en deux mots :
-un système public obligatoire,
-un système opaque et mal géré.
l’un étant forcément la conséquence de l’autre et évidemment, en parler, c’est remettre en cause les fondements mêmes de notre système social issu du régime de Vichy et de la libération (du conseil national de la résistance).
Nous prendrons un exemple emblématique : La sécurité sociale mais c’est la même chose pour les retraites.
Il faut rappeler que nous fonctionnons dans le cadre d’un système administratif totalement étatisé, sans concurrence, donc sans choix et sans comparaison possible.
C’est aussi un système ultra centralisé et, comme l’administration est en outre investie d’un pouvoir de contrainte, vous n’avez pas le choix, vous devez vous soumettre et vous affilier et payer les cotisations sous peine de sanctions !
Or, il ne faut jamais perdre de vue que l’administration ne fonctionne pas dans un système de valorisation des couts mais dans un système de budgets fixés à l’avance (par la loi notamment) et de prix administrés fixés par l’autorité hiérarchique.
Il n’y a donc pas de référence au marché ou à un prix de marché.
A cela il faut ajouter des dérives à caractère politique ou plutôt clientélistes qui ont décidé que la sécurité sociale serait gratuite ; ce qui fait que le service ne correspond plus à un prix puisqu’il n’y a plus de prix et qu’on peut dès lors en abuser sans aucun discernement !
Une fois que l’on a fait ce constat, on comprend que rien ne peut plus fonctionner normalement !
Car, faute de concurrence, il n’y a pas d’adéquation des services, de la demande et des prix et il n’y a donc pas de régulation autre que par le système administratif lui-même qui ne sait compenser les dérives du système que par une augmentation systématique des cotisations parce que l’administration n’applique qu’une seule règle : à chaque problème nouveau un nouvel impôt.
Au-delà de cette méthode de gestion qui n’en est pas une, il faut aussi prendre en compte le fait que pour continuer à distribuer de l’argent, parce qu’assurer des soins gratuits c’est une manière de distribuer de l’argent, et parce qu’en France on ne peut pas revenir sur les droits acquis, même mal acquis, on a donc augmenté sans cesse les impôts, provoquant une ponction intolérable sur la richesse produite.
Or, qui produit de la richesse en France ?
Seulement le secteur privé qui ne représente plus que 43 à 44% du PIB !
Le secteur privé étant depuis au moins trente ans en diminution constante, alors que c’est lui qui paie, on aboutit à concentrer toujours plus sur lui la ponction dans le cadre d’un cercle vicieux dont l’Etat fonctionnaire est absolument incapable de sortir !
Fatalement, cela a eu pour effet de dégrader la compétitivité et de provoquer des fermetures d’entreprises (faillites) ou des délocalisations (les entreprises essaient de survivre en produisant dans des pays à moindre cout) qui n’ont fait qu’aggraver le chômage.
Car, comme l’activité des administrations entre dans le calcul du PIB, bien qu’elles ne produisent absolument rien, les dirigeants fonctionnaires se sont persuadés que, s’ils diminuent la dépense publique, il s’en suivra une terrible récession ; sans envisager un seul instant que ce pourrait bien être l’extension constante de la sphère publique qui provoque cette récession !
N’oublions pas quand même que, depuis 1974, le secteur public est en expansion permanente et que nous n’arrivons pas à sortir depuis cette date d’un marasme général qui nous appelons crise et que nous imputons à la mondialisation, aux capitalistes, aux GAFAM et autres profiteurs stigmatisés !
En plus, caractéristique bien française, comme les hauts fonctionnaires sont tantôt des exécutants fonctionnaires tantôt des dirigeants politiques, ils ont une tendance inconsciente à valider leurs propres actions et donc à persister dans l’erreur !
Conclusion qui s’impose : Pas de marché régulateur, auto validation systématique des décisions, il n’y a pas de correction possible !
Dans une entreprise privée, si vous prenez une mauvaise décision ayant une influence néfaste sur la qualité du produit ou sur son prix vous êtes immédiatement sanctionné ; et vous devez rapidement corriger votre erreur sous peine de perdre des clients voire même de courir à la faillite !
Bien évidemment, le système est devenu pervers au point qu’il apparait difficilement corrigeable et que l’administration n’a finalement trouvé qu’un seul subterfuge : l’emprunt massif qui n’est qu’un impôt différé dans le temps !
Car, comme les cotisations ne sont plus suffisantes pour couvrir les dépenses, on emprunte sur les marchés pour payer les dépenses d’assurance maladie !
Là où c’est le plus grave, c’est que la haute fonction publique, qui est parfaitement consciente de cette situation, n’a aucune intention de revenir sur cette situation alors qu’il n’y a pas d’exemple de réussite d’une économie fonctionnant sur des prix administrés !
Le système soviétique qui fonctionnait de cette façon, pour tout y compris le commerce et l’industrie, n’a pas pu s’adapter et il a fini par imploser … tout simplement !
La conclusion qui s’impose est que tant que ce système ne changera pas, on ne pourra pas s’en sortir !
Alors, oui, bienvenue en RSSF, en République Socialiste Soviétique de France !
Bien cordialement à tous !
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Dans un récent article, j’évoquais avec vous la conception pour le moins particulière qu’ont nos élites de la démocratie
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car nos élites, c’est le moins que l’on puisse dire, enfoncent le clou et quatre nouvelles récentes ne manquent pas d’interroger voire d’inquiéter quant à l’évolution future des choses …
I-interdiction de faire du ski à l’étranger
Vous savez que le gouvernement a décidé de laisser les stations de ski ouvertes mais d’interdire les remontées mécaniques ; ce qui n’a pas manquer d’attirer les sarcasmes les plus divers à propos d’une décision dont on a du mal à comprendre les réelles motivations.
Les pentes glacées des pistes de ski seraient-elles plus dangereuses (d’un point de vue sanitaire) que les transports en commun ?
En fait, le premier ministre craint qu’il y ait trop d’accidents de ski (jambes cassées et autres entorses) et que cela pourrait provoquer un engorgement des hôpitaux locaux ….
Et pour bien faire comprendre qu’on ne plaisante pas avec les décisions de l’administration, le premier ministre vient de préciser sa pensée.
Il a carrément mis en garde les petits malins qui seraient tentés d’aller faire du ski en Suisse, et de contourner l’interdiction (puisque ce pays a décidé de ne fermer ni les stations ni les remontées mécaniques), en les prévenant qu’ils feraient l’objet d’une mise en quarantaine pendant sept jours avec mise à l’isolement à leur retour !?!
Les récalcitrants sont donc clairement menacés d’une arrestation arbitraire et d’une mise en détention, sans décision de justice ; ce qui ouvre la voie à deux questions :
-cette menace de rétorsion vise à empêcher les gens de faire du ski mais le motif de l’engorgement des services de santé locaux apparait complètement bidon puisque, s’il y a des accidents sur les pistes suisses, ce sont les hôpitaux suisses qui s’en chargeront et il n’y aura pas de problème, ils sont parfaitement équipés pour le faire …
Dans ces conditions, on comprend que la menace d’arrestation arbitraire ne repose absolument pas sur le fondement sanitaire,
-conséquence de la remarque qui précède, l’arrestation arbitraire apparaît totalement dénuée de fondement légal et il s’agit d’une violation particulièrement grave des droits individuels. Je vous rappelle que la déclaration des droits de l’homme de 1789 pose comme principe l’interdiction de l’arrestation et de la détention arbitraires !
Article VII : « Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites ».
La France deviendrait-elle un immense camp de prisonniers soumis aux caprices de ses dirigeants ?
Faut-il rappeler à l’intéresser que premier ministre ce n’est pas garde chiourme ni surveillant de l’administration pénitentiaire !
En tout cas, cette question ne semble pas avoir effleuré l’esprit de M Castex …qui n’a peur de rien ou qui ne comprend rien et qui surtout n’a pas pensé que les résistants à l’oukase gouvernemental seraient bien inspirés de revenir en France en passant par la frontière franco-allemande ou par la frontière franco-italienne à condition évidemment de ne pas avoir les skis sur le toit de la voiture …
II-la fermeture des magasins sans but sanitaire seulement pour faire un choc à l’opinion et conscientiser la population
Pour continuer dans l’arbitraire, l’information vient de Belgique et elle est pour le moins surprenante.
Le ministre de la santé belge a déclaré que « Faire du shopping ne comportait pas vraiment de risque quand tout était bien contrôlé. (on a fait fermer les magasins) parce qu’à un moment on avait besoin de prendre une décision choc, il fallait un électrochoc et cela impliquait que l’on ferme immédiatement les commerces non essentiels. »
Autrement dit, la Belgique vient de vendre la mèche et on comprend donc que cette décision de fermeture n’a pas été motivée par des nécessités sanitaires au sens propre et, qu’au mieux, elles n’auront pas d’impact sur l’épidémie.
Il se confirme donc que ces mesures n’ont aucune base scientifique. Ce sont les consignes d’une administration en plein délire et c’est au nom de ces consignes que le gouvernement a décidé consciencieusement de ruiner tous les propriétaires de petits commerces !
On en reste sans voix devant un tel machiavélisme et une telle inconscience !
La question subsidiaire est évidemment quel degré de responsabilité imputer à des dirigeants fonctionnaires pour avoir pris une telle mesure ; laquelle constitue une violation manifeste du droit au travail et à la liberté !
III-le gouvernement étudie la possibilité de rendre obligatoire le vaccin contre le Covid
Il s’agit bien évidemment d’une atteinte à la liberté individuelle mais elle est basée sur le fait qu’il faut sauver la population contre une épidémie aux effets dramatiques.
Je n’y vois pas vraiment d’inconvénient, sous deux réserves.
-il faut que la balance des avantages et des inconvénients soit en faveur de la vaccination compte tenu des risques toujours potentiels d’une vaccination ; quel que soit le vaccin. Or, on sait que le taux de létalité du Covid est de 0,05% (5 pour dix mille) alors que l’on sait qu’un vaccin a une efficacité rarement supérieure à 70%.
L’épidémie n’est donc pas aussi dangereuse qu’on tente de nous le faire croire et on a alors du mal à saisir la pertinence d’une vaccination obligatoire sauf pour des populations à risque avéré pour lesquelles le taux de mortalité est supérieur à 30%.
-il faut bien informer la population quant à la nature de l’opération.
M Castex peut faire une conférence de presse (ce soir) et parler abondamment du vaccin qui va sauver la population mais il faudrait aussi surtout qu’il informe clairement la population de ce dont il s’agit ….
Déjà, on peut s’étonner de la brièveté tout à fait inhabituelle du délai de mise à disposition du vaccin par les laboratoires (2 ou 3 mois) alors qu’en général il faut plusieurs années de tests de validation.
Miracle de la science ou précipitation ?
Par ailleurs, on apprend de manière inopinée que les vaccins proposés (notamment par Pfizer) ne sont en fait pas des vaccins. C’est une forme de thérapie génique par le biais de l’utilisation d’ARN messager.
On se situe clairement dans la manipulation génétique … sans avoir aucun recul par rapport à cette technique totalement nouvelle et jamais utilisée sur l’homme, quant à ses dangers potentiels à moyen ou long terme.
Et là où il convient d’être pour le moins méfiant c’est lorsque l’on apprend que les laboratoires ont demandé aux Etats acquéreurs des « vaccins » en question une exonération de responsabilité quant aux conséquences (forcément négatives) pouvant survenir ; les Etats prenant en charge cette responsabilité.
Clairement, il s’agit d’une exonération de responsabilité quant à des accidents de vaccination et cette demande n’a évidemment pas été formulée par hasard. On doit donc nécessairement comprendre qu’il y a un risque, peut-être important, que les laboratoires ne veulent pas assumer !
Cette exonération de responsabilité, a priori, est déjà pour le moins inhabituelle voire choquante ; elle n’est en tout cas pas rassurante …
Enfin, avez-vous déjà essayé de mettre en cause la responsabilité de l’Etat alors que vous êtes déjà très handicapé par un produit médical qui n’aurait pas tenu ses promesses d’innocuité ?
Je vous souhaite bien du courage … dix ans de procédure minimum, des frais énormes et une indemnisation ridicule !
IV- l’accélération des procédures en matière d’implantation d’éoliennes marines
Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique dite loi ASAP a été adopté par les parlementaires le 3 novembre dernier. Elle est en cours d’examen par le Conseil constitutionnel qui a été saisi.
Son article 55 (que vous pourrez lire en annexe) prévoit une accélération des procédures portant sur l’installation d’éoliennes marines en dispensant le ministre chargé de l’énergie d’attendre la fin du débat public pour lancer la ou les procédures de mise en concurrence.
Elle supprime aussi le double degré de juridiction en instituant le conseil d’Etat juge en premier et dernier ressort du contentieux.
Cela veut dire qu’il n’y aura pas de voies de recours à la décision rendue.
Le double degré de juridiction n’est certes pas obligatoire mais, en fait d’accélération ou de simplification, on sent surtout ici une technique juridique visant à évincer les recours des contestataires récalcitrants qui bloquent, par des recours successifs, les projets d’installations de parcs éoliens.
Le but est ici clairement de supprimer les voies de recours pour gagner du temps dans l’instruction des dossiers mais il ne faudrait pas que l’accélération des dossiers soit le prétexte à l’élimination des opposants à des installations extrêmement controversées compte tenu de leur impact sur l’environnement, de leur cout d’installation et du cout faramineux de l’électricité produite de manière aléatoire et intermittente (quatre fois le prix de l’électricité nucléaire) …
Abus de droit, violations des libertés individuelles, discriminations arbitraires (quant aux commerces qui peuvent ouvrir et ceux qui doivent fermer), suppression des voies de recours, menaces d’arrestation et de détention arbitraires …
Nous nous situons clairement dans le cadre de la dérive autoritaire d’une administration qui fait n’importe quoi mais il faudra bien, à un moment ou à un autre, en assumer les conséquences !
Les allemands, évoquant les décisions prises par le pouvoir en France, ont parlé d’Arbsurdistan ; j’ai bien peur que ce ne soit bien plus grave et que cela relève de la folie furieuse !
La technocrature, profitant visiblement de la crise sanitaire dont elle est par ailleurs la seule responsable, poursuit sa marche en avant vers l’asservissement et le contrôle des populations; et c’est très inquiétant !
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.
«Art.L.121-8-1.du code de l’environnement : Lorsque le ministre chargé de l’énergie souhaite lancer une ou plusieurs procédures de mise en concurrence en application de l’article L.311-10 du code de l’énergie pour la construction et l’exploitation d’installations de production d’énergie renouvelable en mer et de leurs ouvrages de raccordement aux réseaux publics d’électricité, il saisit la Commission nationale du débat public, qui détermine, dans les conditions prévues à la présente section, les modalités de la participation du public. À la demande du ministre chargé de l’énergie, l’objet de cette participation porte sur plusieurs procédures de mise en concurrence qu’il envisage de lancer sur une même façade maritime. Le public est notamment consulté sur le choix de la localisation de la ou des zones potentielles d’implantation des installations envisagées.
«Lorsque la Commission nationale du débat public estime qu’un débat public est nécessaire, sa durée ne peut pas excéder la durée mentionnée à l’articleL.121-11 du présent code pour les projets.
«Le ministre chargé de l’énergie peut lancer la ou les procédures de mise en concurrence mentionnées au premier alinéa du présent article avant la fin du débat public ou de la concertation préalable. La phase de dialogue concurrentiel de la ou des procédures de mise en concurrence ne peut démarrer avant la communication du bilan de la participation du public. Conformément, selon le cas, aux articles L.121-13 ou L.121-16, le ministre chargé de l’énergie décide, après communication du bilan de la participation du public, du principe et des conditions de la poursuite de la ou des procédures de mise en concurrence.
«Après la publication du bilan de la participation du public, et en tenant compte de ce bilan, le ministre chargé de l’énergie peut identifier les zones potentielles d’implantation des futures installations de production d’énergie renouvelable en mer et de leurs ouvrages de raccordement.
«Après la désignation du ou des lauréats de la ou des procédures de mise en concurrence, le ou les maîtres d’ouvrages du projet d’une installation de production d’énergie renouvelable en mer et de ses ouvrages de raccordement sont dispensés des obligations prévues à la présente section.
«Lorsque les procédures de mise en concurrence mentionnées au premier alinéa du présent article n’ont pas été lancées dans un délai de sept ans à compter de la publication du bilan du débat public ou de la concertation préalable, le ministre chargé de l’énergie saisit à nouveau la Commission nationale du débat public qui détermine si une nouvelle procédure de participation du public est nécessaire, dans les conditions prévues à la présente section.»
«Art.L.311-13 du code de justice administrative. Le Conseil d’État est compétent pour connaître en premier et dernier ressort des recours juridictionnels formés contre les décisions relatives aux installations de production d’énergie renouvelable en mer ainsi qu’à leurs ouvrages connexes, aux ouvrages des réseaux publics d’électricité afférents et aux infrastructures portuaires rendues nécessaires pour la construction, le stockage, le pré-assemblage, l’exploitation et la maintenance de ces installations et ouvrages. La liste de ces décisions est fixée par décret en Conseil d’État.»
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Alors que le gouvernement peinait à convaincre le parlement avec la proposition de loi relative à la sécurité globale, et en particulier à propos du très conversé article 24 interdisant de filmer les forces de l’ordre, a eu lieu le dérapage policier à l’encontre d’un producteur de musique.
Et, fort inopportunément pour le pouvoir, ce sont justement des images prises par des caméras et des smart phones qui ont mis les faits en évidence ; invalidant du même coup la position du gouvernement !
Un texte attentatoire aux libertés publiques
Officiellement, cette proposition de loi, présentée par deux parlementaires, avait pour but de renforcer les pouvoirs de la police municipale, d’autoriser l’accès aux images des caméras-piétons ainsi que la captation d’images par les drones mais aussi de limiter la diffusion de l’image des policiers.
Autrement dit, avec ce nouveau texte, la police de la république devait disposer du droit de filmer tout le monde mais il devenait interdit de filmer les policiers sous le prétexte de les protéger dans leur vie privée.
Outre le fait que ce texte établissait une inégalité de droit susceptible d’une sanction par le conseil constitutionnel, évidemment, tout le monde avait compris qu’il s’agissait surtout de couvrir les forces de police et d’empêcher la divulgation d’actions violentes de répression comme cela a été le cas lors des gilets jaunes ; épisode pendant lequel le parquet judiciaire a systématiquement condamné les manifestants et systématiquement classé sans suites les plaintes déposées par des victimes de violences policières dont 22 blessés graves (éborgnés par les LBD) … sauf lorsque des images montraient l’évidence des violences policières !
Autrement dit, ce texte avait pour but principal de camoufler les bavures policières !
Le problème est qu’il n’y a aucun précédent d’utilisation d’images de policiers ayant servi à du harcèlement. Le couple de policiers qui a été assassiné chez lui l’a été par un islamiste radicalisé. Le motif invoqué tient donc essentiellement du prétexte ou, plus probablement, d’un marchandage entre le pouvoir et des syndicats de policiers qui ont exigé l’impunité pour leurs membres en échange de leur protection. N’oublions pas que la police a physiquement servi de rempart à l’exécutif lors des manifestations des gilets jaunes à Paris.
Au surplus, si vous regardez les images prises lors des manifestations vous verrez que, bien souvent, ces policiers, dont il faut absolument protéger la vie privée, apparaissent masqués sans aucun signe d’identification.
Ce qui parait curieux dans cette affaire, c’est l’acharnement du gouvernement à vouloir faire passer un texte dont, officiellement, il n’est pas l’auteur (ce sont deux députés qui ont déposé le texte sur le bureau de l’assemblée nationale).
Par ailleurs, ce texte, totalement inutile car il existe déjà de nombreux textes traitant de la même question, devrait être retiré ! Mais le gouvernement est-il en mesure de faire marche arrière alors qu’il n’en est, officiellement, pas l’auteur ?
J’en doute !
Mais, on connait la pratique gouvernementale de rédiger un texte et de le faire présenter par des parlementaires afin de ne pas paraître en être l’auteur ; en particulier lorsque le texte apparaît être manifestement trop attentatoire aux libertés publiques, ce qui est le cas en l’espèce !
Ce fameux article 24 vient évidemment en collision avec des faits avérés de violence policière exercée à l’encontre d’un producteur de musique dont le seul crime était apparemment de ne pas porter son masque !
On peut dire que cela tombe au plus mauvais moment pour le gouvernement empêtré dans sa gestion calamiteuse du Covid ; surtout que les images établissent sans aucune ambiguïté que cette personne, s’il n’y avait pas eu la vidéo montrant l’agression policière, dormirait actuellement en prison, inculpé pour voies de fait, rébellion et autres délits imaginaires !
Car, comme un seul homme, l’escouade de policiers a pondu un rapport, dont on sait qu’il relate des faits purement imaginaires à la charge de la victime, dans le seul but de légitimer a posteriori l’accès de violence dont elle a fait l’objet de manière totalement injustifiée …
Il faut bien imaginer que ce ne serait pas la première fois qu’un pauvre quidam serait victime d’agissements policiers inqualifiables qui relèvent avant tout de la pure délinquance … s’il n’y avait pas eu des caméras pour révéler la vérité !
Les faits reprochés aux policiers et établis par la vidéo sont extrêmement graves et on verra ultérieurement si la justice aura le courage de sanctionner ces pratiques qui relèvent essentiellement de milices comme il en a existé dans certaines dictatures, sud-américaines notamment.
Quand le premier ministre nous explique sa conception de la démocratie
Au-delà des faits et des difficultés d’un exécutif qui feint avant tout d’exprimer sa désapprobation et sa consternation, se pose quand même un certain nombre de questions !
Face au tollé provoqué par l’atteinte grave et manifeste de cet article 24 à la liberté d’expression et d’information, Jean Castex, a annoncé la création d’une « commission indépendante chargée de proposer une nouvelle écriture » de l’article ; ce qui revenait à vouloir substituer un « comité de spécialistes » au législateur !
Lapsus révélateur ou dérapage technocratique incontrôlé, en tout cas cette déclaration a provoqué un tollé général au parlement qui découvrait qu’il n’était même plus le rédacteur des lois !
Il est vrai que le gouvernement a pris l’habitude de gérer les affaires courantes de cette manière puisque la « gestion » de la crise sanitaire est assurée par le président, son premier ministre et un collège de spécialistes inconnus ; le parlement n’ayant pour mission que d’entériner les décisions prises …
Or, le problème est que la rédaction des textes de loi relève de la compétence seule du parlement et cela figure en toutes lettres dans la constitution de 1958 !
J’ai déjà eu, à plusieurs reprises, l’occasion de mettre en évidence le caractère bien peu démocratique de la Vème république et la violation manifeste de la séparation des pouvoirs telle qu’elle a été énoncée par Montesquieu et la déclaration des droits de l’homme de 1789 du fait d’un déséquilibre manifeste entre un exécutif tout puissant et un parlement réduit à un rôle de faire-valoir et de simple chambre d’enregistrement.
La pratique gouvernementale confirme en tous points mes observations !
Castex a eu beau rétropédaler en reconnaissant que la « réécriture d’une disposition législative ne saurait relever que du Parlement », le mal est fait et il trahit, sans aucune ambiguïté, cette conception de l’exercice du pouvoir qu’a une haute fonction publique persuadée d’être la seule à comprendre ce monde si complexe qui nous entoure dans le cadre d’un fonctionnement dans l’entre soi le plus étroit qui trahit le mépris le plus absolu non seulement pour les institutions mais aussi pour les français en général.
Rappelons-nous quand même que cette conception a déjà été exprimée par le président qui nous a expliqué que nous ne sommes plus des citoyens libres mais seulement solidaires ; là encore au mépris des dispositions constitutionnelles !
Inutile de vous dire que dans certaines démocraties (britannique notamment) ce genre de faux pas ne pourrait pas passer et entrainerait immédiatement la chute du gouvernement !
En France, au pire, l’auteur de la bévue vient expliquer qu’on l’a mal compris !
Il faut quand même rappeler que le premier ministre est encore un énarque, un haut fonctionnaire qui a fait des études de droit constitutionnel et de droit administratif et que commettre une telle bévue relève non pas de l’erreur de droit mais d’un lapsus révélateur d’une conception purement technocratique de l’exercice du pouvoir … sans contre-pouvoirs !
Bref, ce faux pas est pour le moins révélateur de l’état d’esprit des fonctionnaires au pouvoir alors que nous savons qu’aucune démocratie ne peut fonctionner sans contre pouvoirs et sans un contrôle permanent des uns par les autres !
La haute fonction publique pense manifestement autrement …
L’autocratie administrative, la dictature de la technocratie, que l’on peut appeler la technocrature, est bien en marche !
Méfiez-vous, bientôt on vous expliquera que les élections (surtout présidentielles) ne servent à rien !
Bien cordialement à tous !
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Article 432-4 du code pénal
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100000 euros d’amende.
Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d’amende.
Article 441-4 du code pénal
Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l’autorité publique est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150000 euros d’amende.
L’usage du faux mentionné à l’alinéa qui précède est puni des mêmes peines.
Les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225000 euros d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.
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Pendant longtemps, les français ont cru qu’ils habitaient un grand pays, fondateur des droits de l’homme, qui avait apporté la lumière au monde, un pays libre avec une démocratie exemplaire.
On leur a expliqué pendant des dizaines d’années qu’ils avaient droit à des services publics hors pairs, à la meilleure sécurité sociale, au meilleur système hospitalier, au meilleur système de retraites et au meilleur système d’enseignement ! On leur a aussi expliqué que l’Etat, qui était un vrai stratège, était là pour les protéger !
Et, pendant longtemps, les français ont cru à ce discours enchanteur. Avec l’accident fortuit du Covid, le mythe vient d’exploser et ils viennent de comprendre :
-Que les fameux services publics que le monde nous envie sont couteux et inefficaces, et que, bien souvent, les autres pays font mieux pour moins cher !
-Que l’hôpital est en pleine décrépitude,
-Que la sécurité sociale fonctionne sans notion de cout, qu’elle est abondamment fraudée avec la complicité des organismes gestionnaires, qu’elle est très couteuse et qu’il n’est pas possible de faire de comparaison ni de s’assurer ailleurs puisqu’il s’agit d’un monopole,
-Que, dans certaines régions (rurales) il devient très difficile de trouver un médecin généraliste, un dentiste, … signe évident qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas !
-Que l’enseignement n’enseigne plus rien avec une baisse dramatique du niveau des élèves,
-Que le système des retraites par répartition est au bord de l’implosion et qu’il va encore falloir le réformer pour le « sauver » ; évidemment au prix du sacrifice des retraités !
-Que la France, pays de l’égalitarisme forcené, génère des inégalités flagrantes ; en particulier entre salariés du secteur public et ceux du privé,
-Que la France est le pays des monopoles : (sécurité sociale, SNCF, EDF) mais que tout ça fonctionne très mal tout en coutant extrêmement cher notamment parce que la collectivité doit payer des avantages « spéciaux » à toute une catégorie de personnels (SNCF, EDF, RATP) !
Et finalement, ils se rendent compte la seule stratégie réellement mise en place a été le siphonnage de leurs revenus par toujours plus d’impôts dans un double but :
-d’une part, pour déverser des aides en tous genres sur une partie de la population la rendant, par clientélisme, totalement dépendante des services de l’Etat ;
-et d’autre part pour couvrir des désastres industriels (Crédit Lyonnais, SNCF, Areva, Plan Calcul, air France, …) dont le bilan se chiffre en centaines de milliards de pertes !
Et finalement, ces français constatent que « plus ça va … moins ça va » ; c’est à dire que la dégradation est permanente alors que, parallèlement, les demandes d’aides auprès des restos du cœur sont en hausse de 30%, signe d’une violente paupérisation de la population !
Une administration qui perd le contrôle
On le constate avec l’épidémie, mais celle-ci n’est qu’un révélateur des problèmes accumulés, l’Etat fonctionnaire a cru qu’il pourrait maitriser la situation de la seule façon qu’il connaisse c’est à dire … en prenant toujours plus de mesures contraignantes, certaines totalement infantilisantes, dont les effets sont surtout catastrophiques pour l’économie sans vraiment avoir eu d’effet sur la propagation de l’épidémie !
En fait, au-delà de ce constat et depuis sa prise de contrôle, dans les années 70, l’Etat fonctionnaire est confronté à une dérive des couts qu’il n’a jamais pu enrayer et qui a provoqué une dérive de la fiscalité et des prélèvements obligatoires, bien supérieure à l’inflation ; dérive qui n’a eu pour résultat essentiel que de rendre le pays de moins en moins compétitif avec, pour effet induit, de détruire les entreprises et les emplois…
La dérive de l’Etat et des comptes publics n’est donc surtout pas un hasard et elle s’est accélérée ces dernières années puisque la dette publique est passée de 2.000 à 2.200 et désormais à 2.700 Md € sans aucun espoir d’amélioration à quelque échéance que ce soit !
Comment expliquer ce phénomène ?
Il n’y a qu’une seule explication : on a trompé les français qui ne demandaient qu’à croire ce qu’on leur racontait et les auteurs de cette tromperie sont ceux qui bénéficient du système mis en place ; autrement dit cette caste de la haute fonction publique (7.000 personnes environ), issue pour l’essentiel de l’ENA, qui a mis en coupe réglée le pays à son profit.
Elle a imposé ses normes, ses règles tatillonnes, ses directives, fixé les impôts au maximum de l’Union Européenne ; à tel point que les entreprises ne s’en sont pas remises ou ont délocalisé pour échapper à l’enfer fiscal français !
La France est devenue le premier pays exportateur mondial de riches qui … fuient leur pays pour échapper à la spoliation car, si vous ne faites pas partie de cette nomenklatura, votre sort est réglé : c’est celui de la victime totémisée qui devra payer pour expier ses fautes !
Mais, bien entendu, face à cette dégradation, le complexe politico-administratif avait ses explications qui ont été répétées pendant des années et ont été relayées servilement par des médias grassement subventionnés : « S’il y avait des chômeurs et des déficits c’était à cause des riches, des employeurs, des entrepreneurs, des fraudeurs fiscaux, des paradis fiscaux, de la mondialisation, de l’€ ou même de l’Allemagne et désormais des GAFAM ».
Cette propagande a aussi permis de faire croire aux français qu’on pouvait s’enrichir en spoliant les autres parce que les riches étaient tous des voleurs, des fraudeurs fiscaux et que seuls les honorables, modestes et honnêtes membres de la haute fonction publique étaient dignes de leur considération car eux non font pas de bénéfices, ils sont au service des français !
Exciter la population en stigmatisant les autres est un exercice pratiqué abondamment par les hommes de pouvoir de l’Etat fonctionnaire car c’est une manière très commode d’éluder leurs responsabilités.
Parallèlement, l’Etat fonctionnaire a eu recours, de manière systématique, à une novlangue (George Orwell – 1984) devenue la norme de la technocratie bureaucratique.
On nous parle de ministère de la transformation et de la fonction publique alors qu’il n’y a rien de plus immobile qu’une fonction publique qui impose toujours ses règles et agit dans un cadre non concurrentiel, non soumis au marché !
Nous avons un ministère des solidarités et de la santé parce que la solidarité est devenue le maitre mot de la spoliation ; ce qui veut dire que si vous n’acceptez pas la spoliation vous n’êtes pas un bon français parce que vous n’êtes pas solidaire ! Même le président Macron nous expliqué, au mépris des dispositions constitutionnelles, que nous ne sommes plus libres mais seulement solidaires ; ce qui constitue, à tout le moins, l’aveu freudien de l’enchainement de la population par des règles toujours plus contraignantes !
Malheureusement, lorsqu’on retourne l’argument vis-à-vis de la caste au pouvoir on a du mal, au-delà des nombreux privilèges qu’elle s’est auto-attribuée, à voir une quelconque solidarité de sa part !
Nous avons un ministère de l’économie des finances et de la relance alors que c’est l’administration fiscale, par ses prélèvements excessifs, qui bloque le pays ; étant précisé par ailleurs que tout prélèvement fiscal, par nature, va forcément à l’encontre de toute relance puisqu’il s’agit d’un prélèvement sur la richesse produite et qui ne sera pas réinvesti dans l’économie !
Nous avons un ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales alors que certains départements sont en train de devenir de véritables déserts.
Et finalement, quelle réalité ?
L’Etat fonctionnaire édicte des lois inutiles à un rythme de plus en plus rapide (lois sur la sécurité globale, sur le séparatisme, sur l’écocide) justifiant une intervention permanente dans tous les domaines alors que ses employés n’ont aucune compétence dans bien de ces domaines et que les missions régaliennes sont mal assumées.
C’est dans la fonction publique que les salaires sont les plus élevés, que c’est encore dans la fonction publique qu’on travaille le moins, mais que c’est encore dans la fonction publique qu’on part le plus tôt en retraite avec les meilleures pensions ! Or, la fonction publique ne produit rien à part des normes et des contraintes et son action ne va jamais que dans un seul sens : toujours plus de contraintes !
La fiscalité initialement conçue comme un moyen de financement des actions de l’Etat a dérivé vers un impôt idéologique et une spoliation fiscale au mépris des principes fondateurs de 1789 !
Lors du confinement, seuls les fonctionnaires pouvaient rester chez eux tout en étant payés de l’intégralité de leur salaire ; inégalité flagrante et d’autant plus flagrante que ces salaires sont prélevés sur les impôts payés par les autres !
La haute fonction publique a été en mesure de littéralement truquer les dernières élections présidentielles en faisant tout pour discréditer le candidat de la droite par le biais d’un raid judiciaire dans le but de promouvoir son poulain ; un jeune haut fonctionnaire de 40 ans sans expérience politique, sans mandat mais apte à défendre au mieux ses intérêts !
Au-delà d’un travestissement constant de la vérité, la France est en train de glisser lentement mais surement dans tous les classements internationaux que ce soit pour la richesse, l’industrie, le PIB, l’éducation, l’attraction fiscale …. Car atteindre le summum de la fiscalité ne conduit finalement … qu’à la pauvreté car on sait très bien que l’impôt n’enrichit pas celui qui le paie !
Quelles conclusions ?
Tout simplement que la haute fonction publique a fait, ces dernières décennies, sa propre auto promotion, aux frais des français (puisque ce sont eux qui paient pour tous ces plantureux avantages), en faisant croire à un mythe !
Ce mythe vient de tomber parce que les français, du moins une partie d’entre eux, constatent que l’administration, loin de les protéger, les contraint à l’inaction, au chômage et à la faillite ; surtout que, bien souvent, les aides promises à grand renfort de communication … n’arrivent pas !
C’est juste la faillite d’un système collectiviste qui ne dit pas son nom et qui prépare les gens à un futur rationnement sur tous les plans (électricité, de déplacement, des pensions de retraite, du travail, des revenus …) ; l’’incohérence de l’action gouvernementale ayant atteint son apogée lorsqu’on nous annonce de futures coupures d’électricité en janvier ou février parce que F Hollande et E Macron, pour complaire à des écolos décroissants, ont décidé de fermer la centrale Fessenheim qui fonctionnait parfaitement, afin de miser sur des énergies dites renouvelables qui ne sont ni stables ni abondantes mais très couteuses
La faillite du toujours plus d’Etat !
Pour l’instant l’Etat fonctionnaire et sa nomenklatura, qui ont failli à peu près dans tous les domaines, tentent de garder le contrôle en augmentant toujours plus leur emprise sur la société en multipliant les effets d’annonce, malheureusement non suivis d’effet, tout en prenant toujours plus de textes liberticides et en instillant la peur de la population afin de la rendre plus réceptive leurs ordres.
Interdiction de filmer les forces de l’ordre, interdiction de réunion, de se déplacer, d’aller dans les magasins (fermés), de l’école à la maison …
Néanmoins, dans son immense mansuétude autocratique, le président va nous autoriser à acheter le sapin et à passer noël en famille (mais papy et mamie devront rester dans la cuisine pendant que le reste de la famille sera dans le salon) … parce qu’il faut bien relâcher un peu la pression sur une population qui commence à en avoir assez !
L’élite n’a aucune vision d’avenir et se contente de gérer au jour le jour en n’osant pas dire la vérité à la population parce que ce serait revenir sur 30 ans de mensonges ; cette même élite terrorisée par une mise en cause de sa responsabilité pénale et qui n’attend plus qu’une chose : le vaccin qui la sauvera de la vindicte populaire !
Néanmoins, il ne faut pas se faire d’illusions. Même les pires régimes communistes des pays de l’est et malgré les fortes contraintes imposées aux populations, ont fini par s’écrouler provoquant, dans un mouvement général, l’élimination des anciennes élites !
Or, la situation ressemble étrangement à celle qui prévalait avant la révolution française avec une classe sociale qui vit sur le dos des autres tout en ne produisant rien mais qui impose ses règles pour son plus grand bénéfice.
Il faut être lucide, ce type de situation ne saurait prospérer bien longtemps …
On peut interpréter ce discrédit comme une déception des français qui attendent trop du président mais aussi et surtout comme le constat qu’en France, le président n’est pas le représentant des français comme on a essayé de le faire croire, mais juste le mandataire d’une caste au pouvoir qui se goinfre, et cela se voit !
L’administration n’est finalement qu’un boulet dont la taille ne fait que grossir d’année en année et la morale de l’histoire est que l’Etat et les hommes de l’Etat ne sont que des prédateurs que l’on peut comparer au berger, gardien de moutons, qui ne protège ses animaux du loup que pour pouvoir mieux en profiter que ce soit pour leur laine ou pour leur viande !
Bien cordialement à tous !
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La situation française ne laisse pas d’inquiéter quant à son issue.
L’Etat fonctionnaire bloque complètement le fonctionnement normal du pays en interdisant à nombre de professionnels de travailler au prétexte de protéger la population d’une épidémie assez peu mortelle sauf chez les plus âgés.
Les conséquences seront à terme gravissimes puisque nous allons au-devant d’un véritable effondrement économique avec une envolée des dettes publiques mais aussi privées car beaucoup de ceux qui ne peuvent plus travailler ne pourront pas rembourser leurs dettes soit du fait de la destruction de leur entreprise soit du fait de la perte de leur emploi.
Une forte dégradation de la situation économique
Il faut donc s’attendre à des vagues de faillites d’artisans et de commerçants ; sans compter de nombreux suicides et il est illusoire de croire (comme Bruno Le Maire) que tout va « repartir comme avant » car ceux qui sont morts ne repartiront pas …
Nous sommes à l’aube d’un véritable désastre économique car la fermeture forcée des commerces mettra en faillite des centaines de milliers de personnes qui perdront le travail de toute une vie, et au chômage leurs employés avec un effet boule de neige sur tous les fournisseurs qui ne seront pas payés et qui feront faillite à leur tour et enfin un impact final sur les banques qui finiront par se retrouver en difficulté parce qu’elle ne pourront pas récupérer les prêts qu’elles ont accordés à la demande du gouvernement !
La seule réponse du pouvoir a été de demander aux grandes surfaces et à Amazon de fermer pour ne pas pénaliser les petits commerçants ce qui relève du non-sens pur et simple et s’apparente claire à de l’eugénisme économique. En fait, c’est surtout parce que, tout bêtement, nos grands gouvernants n’avaient pas pensé qu’Amazon, qui n’a rien demandé, allait être le principal bénéficiaire de la fermeture des commerces !
Le secteur du jouet prévoit une perte de chiffre d’affaires de plus de 700 millions € qui ne sera évidemment jamais rattrapée une fois les fêtes de fin d’année passées !
Le gouvernement ne sait pas si les stations de ski pourront ouvrir cet hiver mais il demande quand même aux professionnels d’embaucher les saisonniers pour les mettre au … chômage partiel dans l’attente d’une autorisation future mais incertaine ! Peut-on penser qu’un entrepreneur individuel, qui ne vit pas de la spoliation fiscale exercée sur les autres, va se lancer dans le recrutement de personnel sans savoir s’il va pouvoir exercer son activité ? On touche ici du doigt la déconnection de nos élites fonctionnarisées par rapport à un monde économique où la moindre erreur se paie souvent cash !
Autrement dit on marche sur la tête et l’incompréhension est totale surtout que les mesures sont prises de manière arbitraire ; certaines activités étant autorisées tandis que d’autres sont interdites sans que l’on puisse dégager un critère objectif. Dans un même supermarché, certains rayons sont ouverts tandis que d’autres situés à moins d’un mètre (dits non indispensables sans qu’on puisse dire ce qui l’est ou pas) sont fermés.
C’est un véritable assassinat économique alors que l’on sait que d’autres pays (Allemagne, suède, Corée, Taiwan) procèdent différemment avec des résultats bien meilleurs que les nôtres !
Un confinement inadapté qui mène au chaos !
Le confinement est une erreur grossière et, juste par hasard, ce sont les pays qui ont le plus confiné qui ont eu le plus de morts mais évidemment, ce n’est pas le confinement qui tue, c’est juste le non recours à d’autres solutions plus efficaces !
En fait, le confinement ne peut mener à rien puisque, dès que les gens ressortent, le virus se remet à circuler mais ça le gouvernement ne semble pas l’avoir compris et il s’entête dans des mesures de plus en plus restrictives !
Le confinement est la mesure du pauvre qui n’a que pour but de limiter l’engorgement des urgences hospitalières. Ça n’est qu’un filtre qui ne règle aucun problème de fond.
Cela n’empêche pas que le président et son premier ministre de tenir des réunions avec un conseil scientifique (dont les membres, inconnus, sont non élus), qui ne rend compte qu’aux deux premiers pour décider de tout ; tout en évinçant un parlement, représentation nationale des français, qui se trouve mis devant le fait accompli et totalement marginalisé.
Au besoin, le pouvoir n’hésite pas à instiller la peur dans la population par le biais d’une (dés)information massive par tous les médias quand ce n’est pas en manipulant carrément les statistiques !
Le rebond de l’épidémie (deuxième vague) était annoncé en avril mais n’a pas du tout été anticipé par le gouvernement qui n’a rien fait pour essayer d’améliorer la situation du secteur hospitalier. Bien pire, on a l’impression d’un chaos grandissant puisque désormais il y a des pénuries pour certains médicaments et notamment les vaccins contre la grippe saisonnière !
L’Etat d’urgence permet en outre de contourner les règles démocratiques et de maintenir un secret défense opaque sur toute l’action d’un gouvernement qui ne communique que sur ce qui l’arrange dans le cadre d’une véritable violation des règles constitutionnelles !
L’utilisation d’un langage martial et l’invocation d’une guerre par le président, guerre inexistante au demeurant puisqu’il n’y a pas d’ennemi, n’est pas de nature à justifier ces excès administratifs et cette dérive autoritaire du pouvoir.
Une révolte qui gronde
La situation est tellement grave pour certains, surtout que les aides promises n’arrivent pas, que commence à souffler le vent de la révolte même si un décret va être pris prochainement pour nous autoriser à … acheter un sapin de noël !
Ceux qui auront tout perdu n’auront plus rien à perdre et un mouvement gilets jaunes poujadiste n’est pas à exclure car qu’auront à perdre tous ces indépendants qui auront perdu le travail d’une vie, leur maison (prise par la banque pour rembourser les crédits impayés).
Il est clair que notre nomenklatura ne prend pas la mesure du désastre qui s’annonce !
Et il ne faudra pas compter sur une croissance significative en 2021 notamment parce que la France est mal placée d’un point de vue de la législation sociale et fiscale et que l’heure est plutôt à quitter l’enfer fiscal français …
La récession va être violente en 2020, d’au moins 10%, et cette vague se poursuivra en 2021 par effet de contagion car le rebond de croissance annoncé par notre sémillant Bruno Le Maire n’aura pas lieu …
Fatalement, la situation générale va se dégrader avec une envolée des dettes publiques (la dette a bondi à 120% au moins). La solvabilité budgétaire n’est plus assurée que grâce à l’émission monétaire de la BCE !
On en est arrivé à la situation à la fois incroyable et malsaine où l’Etat vit à crédit pour la moitié de ses revenus ( !?!) alors que la dépense publique va culminer à 65% du PIB.
Une arme secrète ?
Or, le gouvernement semble imperturbable et persuadé que le blocage du pays et le confinement sont LA solution dans l’attente d’un hypothétique vaccin qui fait bondir les bourses mondiales sur l’annonce de futurs résultats hypothétiques alors qu’il semblerait que, comme la grippe, le virus mute !
L’accumulation des déficits et des dettes ne semble pas plus poser de problème alors que le gouvernement sait qu’il ne pourra plus augmenter les impôts de manière significative du fait de leur niveau déjà trop élevé !
Peut-on en conclure que nos gouvernants savent quelque chose qu’on ne sait pas, y a-t-il une explication rationnelle à cette conduite que l’on peut qualifier de suicidaire ?
J’ai une explication : le machiavélisme monétaire associé au concept du too Big to Fail (trop gros pour faire faillite).
Cette stratégie vise à obtenir, de manière permanente, un financement monétaire par la BCE même si c’est au prix d’une inflation plus ou moins forte car le problème, pour l’Etat fonctionnaire, n’est évidemment pas l’inflation mais de faire face aux échéances et aux dettes !
Cette stratégie française vise donc à prendre la BCE et ses partenaires européens dans ses filets budgétaires en arrivant à un point de non-retour qui obligera la BCE à financer toujours plus les déficits et les dettes de la France qui, de toutes façons, ne pourra jamais les rembourser par l’impôt. Cela apparaît d’ailleurs pour le moins paradoxal puisque bien que la France se situe, déjà en temps normal, tout en haut de l’échelle des prélèvements fiscaux et sociaux, ces derniers n’étaient pas suffisants pour assurer le financement des dépenses courantes de l’Etat !
Une fragilité budgétaire chronique
Car la vérité inavouable est que l’Etat fonctionnaire a masqué une dégradation permanente de la situation budgétaire depuis 30 ans en compensant l’insuffisance de revenus fiscaux par l’endettement jusqu’à atteindre un point de non-retour !
Cette stratégie, évidemment à la fois cynique et très opportuniste, peut s’orienter suivant deux axes qui peuvent être complémentaires :
– une inflation plus ou moins forte qui permettrait de liquider la dette en une dizaine d’années même si c’est au prix de l’euthanasie des épargnants et des retraités.
-la liquidation de la monnaie pour effacer les dettes de manière plus rapide et plus globale.
Il faut dire que nos dirigeants fonctionnaires ont une grande habitude de ces pratiques puisque les gouvernements français, depuis au moins Philippe le bel (roi de 1285 à 1314), ont, de manière constante, fait faillite, manipulé la monnaie, procédé à des confiscations abusives pour redresser une situation totalement obérée !
L’expérience de la banque de Law (1715-1720) sous la régence, avec du papier monnaie gagé sur la compagnie des indes orientales et destiné à retrouver des marges budgétaires après la ruine consécutive au règne désastreux de Louis XIV (la dette de l’Etat représentait dix années de recettes fiscales !), a terminé par une splendide faillite avec pour conséquence une aggravation de la situation qui a conduit à la révolution !
On a renouvelé l’opération avec la banqueroute des 2/3 en 1797 lorsqu’il a fallu « effacer » l’épisode des assignats révolutionnaires. Vous pourrez noter qu’on avait déjà l’art d’utiliser des qualificatifs plus « valorisants » puisqu’on l’a appelé officiellement « consolidation du tiers » ; ce qui est un pur euphémisme puisque les deux autres tiers étaient purement et simplement annulés !
Nous avons eu aussi 17 dévaluations depuis 1914 et, dernière manipulation en date, un remplacement du franc par le nouveau franc en 1960 pour solder une nouvelle fois les dettes.
Rappelez-vous, dans les années 1970 et 1980, lorsque l’inflation « tournait » aux alentours de 15% l’an notamment en raison d’un financement des dépenses de l’Etat par la planche à billets.
Un cynisme qui paie ?
Or, l’actualité récente a montré que le cynisme français a parfaitement fonctionné puisque, même les allemands, pris dans le tourbillon d’un début d’épidémie dont on ne pouvait prévoir l’issue, ont accepté les solutions macronistes de la planche à billet et de la dette généralisée.
Le coté paradoxal de la chose est que, malgré cette émission monétaire massive, l’inflation ne repart pas ; ce qui tend à valider les options, pourtant néfastes, des dirigeants français qui pensent que l’on peut pousser les choses beaucoup plus loin jusqu’au moment où il faudra … liquider l’€ !
C’est bien vu mais il y a un défaut dans ce raisonnement : l’€ est une monnaie commune et rien d’autre et certains pays s’en sortent mieux que les autres. Or, l’absence d’inflation est lié à l’effet de masse de l’€ car, si nous avions gardé le franc en tant que monnaie, jamais l’Etat fonctionnaire n’aurait pu se lancer dans une pareille « politique » d’expansion monétaire sans provoquer à la fois une forte inflation et une terrible spéculation monétaire !
En fait ce sont toujours les mêmes qui s’en sortent et toujours les mêmes qui aggravent une situation déjà catastrophique (France, Italie, Espagne …) et c’est encore vrai pour les conséquences attribuées au Covid alors qu’elles sont essentiellement dues aux décisions de l’administration !
Le problème est que les Etats du nord veilleront à ce que les émissions monétaires de la BCE prennent fin parce que cette stratégie inflationniste et de liquidation de la monnaie finit toujours par déstabiliser les économies. Cela veut donc dire que ce que veut la France n’est pas forcément ce que veulent les autres.
Mais la nomenklatura française n’est pas dans cet état d’esprit puisque son but est de durer quoiqu’il en coute … aux autres et parce qu’elle sait que tant qu’elle tient les rênes du pouvoir elle aura toujours les revenus suffisants pour vivre confortablement ; quelle que soit la monnaie ou la valeur de cette monnaie !
Il suffit juste d’atteindre le point de non-retour qui permettra de se livrer ensuite au chantage permanent pour parvenir à ses fins : « si je saute vous sautez avec moi » car il faudra absolument empêcher une future augmentation des taux d’intérêts à laquelle la France ne pourrait absolument pas faire face !
Cela veut dire qu’il faudra absolument empêcher le retour de la BCE à une politique monétaire normale ; laquelle signifierait une crise de la dette française absolument insurmontable et mettrait au grand jour la réalité d’une dégradation dramatique des finances publiques !
Il suffit de se rappeler qu’avant l’épisode du Covid la France était sous le coup de sanctions pour dépassement permanent des plafonds de dette et de déficit budgétaire rapportés au PIB ; sans aucune suite de la part de Bruxelles notamment parce que les intérêts politiques passent avant la lettre des traités signés qui, dès lors, sont allègrement jetés aux oubliettes !
Ce n’est ni plus ni moins que du chantage mais il n’est pas dit qu’il puisse payer car il faut aussi être conscients que nos partenaires voient clairement dans le jeu français ; ce qui peut expliquer que l’on commence à paniquer quelque peu dans les hautes sphères de l’administration européenne.
Reste donc à savoir si nos partenaires de l’Union Européenne se laisseront faire alors que la Pologne et la Hongrie viennent justement de stopper net le fameux plan de relance massive basé sur l’endettement adopté à l’initiative de Macron … grâce aux pressions complaisantes exercées par les allemands …
Bien cordialement à tous !
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« Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune, le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé.Mais nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions, nous allons nous battre pour que ce site reste industriel”,
Voilà des mots bien forts pour fixer une situation et ce sont ceux de la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher du jeudi 12 novembre. Ils consacrent la version d’une direction de Bridgestone qui a fermé la porte au scénario alternatif proposé par le gouvernement pour sauver son usine de Béthune qui emploie 863 personnes.
Encore une fois, c’est la version du patron bandit, du prédateur sans scrupules, du capitaliste internationaliste, apatride et sans morale !
Conclusion qui s’impose : Quand une (haut) fonctionnaire fait de la politique, dont le seul brevet de compétence est d’être énarque, elle ment effrontément ou, au mieux, elle parle pour ne rien dire ; c’est à dire que soit c’est une grande manipulatrice soit c’est une imbécile !
Car, ce qu’elle vient d’affirmer est faux mais bien évidemment il n’y a personne pour le lui dire et rétablir la vérité et surtout pas les syndicats enfermés dans leur dialectique marxiste ni les élus locaux qui cherchent surtout à sauvegarder leurs mandats en faisant croire qu’ils défendent les intérêts des salariés qui sont aussi leurs administrés !
La vérité est très simple et se résume à peu de choses : le site Bridgestone de Béthune n’est pas rentable. Or, une entreprise n’est pas un organisme philanthropique !
On mesure donc à leur juste valeur les déclarations d’une certaine presse qui va même jusqu’à pousser la complaisance en affirmant que « Bridgestone rejette l’offre du gouvernement » comme si continuer à perdre beaucoup d’argent sur un site industriel était une offre généreuse du gouvernement !
C’est très clairement expliqué dans cet article par le représentant de l’entreprise en Europe dont on peut rappeler les grandes lignes :
« Béthune est la moins performante de nos usines européennes et elle est confrontée aux surcapacités de production en Europe en raison de l’augmentation de parts de marché de fabricants de pneus à bas prix »
« L’usine allait continuer à perdre de l’argent. Enfin, le scénario du cabinet d’audit Accenture choisi par le gouvernement prévoyait de réduire la capacité de production à 3 millions d’unités, ce qui n’est pas pérenne pour Bridgestone au moment où nos concurrents accroissent leurs capacités pour atteindre de 10 à 20 millions d’unités. Notre industrie lourde a besoin d’économies d’échelle, et cela nous empêchait d’être compétitifs. »
« Si on parle de pneus pour automobiles, on ne parle en réalité que de cinq usines Bridgestone en Europe. Béthune est l’usine la moins performante de toutes. Elle produit les plus gros volumes en petit diamètre de pneus. Or, ce segment est en baisse. Ce sont les ventes de pneus de grands diamètres qui augmentent, en raison notamment du succès des SUV.»
« Il n’y a pas de solution miracle. On ne peut pas se battre sur les prix face à des importations de produits à bas coût. Le Conseil d’analyse économique dit, dans un rapport sur l’automobile, qu’il faudrait baisser en France les coûts de 20 %. »
« Pour notre activité à Béthune, il y a clairement un problème de compétitivité. Je le répète : sur chaque pneu produit sur le site, Bridgestone perd de l’argent. »
« De nombreux groupes industriels ferment leurs sites de production en France en raison de problèmes de productivité ou d’écart de compétitivité. Bridgestone n’est donc pas le seul. La surcapacité de production est un phénomène courant aujourd’hui. Les marques à bas coût sont passées en l’espace de quelques années de 5 % à 25 % du marché. Cela impacte toute la filière. »
Car, qu’est-ce qu’un pneu à part un objet rond et noir situé aux quatre coins d’une voiture pour lui permettre de rouler ?
C’est un produit très important car il conditionne la tenue de route de la voiture mais il est mal valorisé et le consommateur, devant l’envolée des couts d’entretien de sa voiture, tend à rogner sur tout ce qu’il peut pour limiter des dépenses devenues très lourdes pour ne pas dire exorbitantes.
Cela veut dire que l’automobiliste achète des pneus les moins chers possibles ; même si c’est au dépend de la qualité et de sa sécurité et aujourd’hui le pneu à bas cout est chinois !
En outre, à coups répétés de taxes et contraintes en tous genres, nos ministres et hauts fonctionnaires font tout pour dégouter les gens d’acheter des voitures ; sans en tirer aucune conclusion à savoir que le marché évolue, pour ne pas dire qu’il se dégrade franchement, et que l’industriel doit adapter son outil ; c’est pour lui une question de survie !
Evidemment, Mme Pannier Runacher ne peut pas le comprendre, elle qui a fait toute sa jeune carrière en tant que salariée de la fonction publique payée par les impôts extorqués aux autres !
Et la situation de Béthune se reproduit à Hambach avec le site de production des Smart qui déménage en Chine ; là aussi pour cause de couts de production non compétitifs. Et encore, le richissime groupe Daimler Benz (Mercedes) a-t-il les moyens de patienter et de trouver un repreneur pour le site.
Et finalement c’est toute la filière automobile qui est concernée. On parle déjà de 60.000 à 100.000 emplois perdus à plus ou moins brève échéance dans un secteur qui en a déjà perdu plusieurs centaines de milliers depuis vingt ans !
Il faut être lucide : On ne peut pas matraquer impunément tout un secteur économique sans qu’il n’y ait à un moment à un autre des conséquences. Il faut être un haut fonctionnaire totalement déconnecté des réalités économiques pour le croire !
Évidemment, c’est un drame pour tous les salariés de ce site qui vont perdre leur emploi ainsi que pour leurs familles mais il faut quand même situer précisément les responsabilités.
Alors bien sûr Mme Pannier Runacher n’est pas personnellement responsable de la situation mais elle oublie de rappeler le principal ; à savoir que c’est sa caste professionnelle qui, de mauvaises décisions en contraintes abusives, ont amené un pays comme la France à perdre en 30 ans la moitié de son industrie, qui se délocalise, parce que les couts de production sont trop élevés et que les produits fabriqués, dans un environnement concurrentiel, ne sont pas compétitifs.
Et ce n’est pas en subventionnant le site comme prétendait le faire la ministre qu’on changera quoique ce soit !
Le problème de la France est bien connu : une administration tentaculaire, couteuse et inefficace, trop de gens payés à ne rien faire, un système social couteux mais en pleine décrépitude ; le tout provoquant une surimposition des entreprises et un manque flagrant de compétitivité !
Evidemment, proférer une telle vérité est inconcevable pour nos hauts fonctionnaires lancés en politique qui évoluent dans un système artificiel et protégé et qui ne connaissent absolument rien au monde de l’industrie, au management d’entreprise, à la concurrence des marchés !
Et, c’est bien le drame de la France mais aussi le déshonneur de nos dirigeants !
Bien cordialement à tous !
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Le terme de « république bananière » désignait à l’origine un pays peu développé, dont l’industrie repose sur la seule production de bananes, et qui est dirigé par une petite clique mise en place, aidée ou soutenue par des grandes multinationales de l’agroalimentaire.
Par extension, ce terme s’applique désormais à des pays dont l’appareil étatique corrompu permet à une caste détenant tous les pouvoirs de s’y maintenir indéfiniment par divers moyens, en général toujours les mêmes : prévarication sur le bien public, corruption, détournement ou captation des revenus économiques par appropriation ou sur taxation ; maintien des populations dans la terreur grâce à une police, une milice ou une armée au service exclusif du pouvoir ; élections truquées assurant aux caciques leur réélection quasi-automatique.
Au regard de cette définition fournie par Wikipédia, peut-on faire un parallèle avec la situation française en reprenant les éléments de référence l’un après l’autre ?
-Une caste au pouvoir ?
Nous avons effectivement une caste au pouvoir puisque nous savons que l’appareil étatique est complètement contrôlé par une clique de hauts fonctionnaires qui accumule tous les postes aussi bien dans la haute administration qu’au niveau du pouvoir politique.
Nous nous situons dans le cadre d’un système où la représentation nationale ne sert à rien et la crise du Covid en établit formellement la preuve puisque toutes les décisions sont prises par le président ou son gouvernement sans en référer à quiconque.
-une caste qui se maintient au pouvoir indéfiniment ?
C’est une évidence puisque les politiques passent mais les hauts fonctionnaires restent et continuent de tenir les rennes et la réalité du pouvoir bien que, caractéristique bien française, ce soient souvent les mêmes. En effet, les dirigeants du pays sont, tous ou presque, des fonctionnaires. Ils passent d’un statut à l’autre sans complexe et sans problème de carrière ; jouant sur l’ambiguïté entre le statut de fonctionnaire exécutant et celui d’élu décideur tout en cumulant les rémunérations et les avantages au niveau de la retraite.
-Détournement ou captation des revenus économiques ?
La France, avec 6 millions de fonctionnaires, compte le plus grand nombre de fonctionnaires par habitant de l’Union Européenne et ces personnes sont inéluctablement à la charge des autres alors qu’ils ne produisent absolument rien et ne participent à aucun moment à un semblant de création de richesse.
Evidemment cela a un cout car la fonction publique représente environ un quart de la population active qui vit plus ou moins grassement des impôts payés par les autres.
Bien sûr, tout ce système est masqué derrière le paravent de la solidarité ; concept qui tend à faire croire que ce sont les autres qui paient pour vous alors qu’à bien y regarder, tous les avantages sont pour eux (retraites, salaires, carrières) alors que c’est aussi la catégorie socio professionnelle qui travaille le moins (32 h).
Evidemment, cela a nécessité la mise en place d’un système de prélèvements fiscaux et sociaux, record d’Europe encore une fois, et des règles de perception de l’impôt qui relèvent de l’extorsion pure et simple avec des règles du jeu faussées avec une justice administrative au-delà de la complicité.
On peut rappeler que la France applique l’impôt sur les sociétés le plus élevé, les impôts sur la production les plus élevés, l’impôt sur les successions le plus élevé, une fiscalité sur les revenus du capital la plus élevée.
-Maintien de la population dans la terreur grâce à une police au service exclusif du pouvoir ?
Après l’épisode des gilets jaunes qui ont appris ce qu’il pouvait en couter de s’opposer à l’Etat fonctionnaire (une vingtaine d’éborgnés), avec la crise du Covid, l’Etat fonctionnaire par le biais d’une propagande anxiogène omniprésente a instillé dans la majorité de la population la peur d’une épidémie somme toute relativement peu mortelle tout en augmentant sans cesse les contraintes et les sanctions.
-des élections truquées ?
Les élections présidentielles de 2017 ont permis, avec le déclenchement de l’affaire Fillon, l’élimination de ce dernier de la course à la présidentielle alors qu’il en était le favori et l’émergence d’un haut fonctionnaire presque inconnu, n’ayant aucune expérience politique ni n’ayant jamais comptabilisé aucun mandat électoral.
S’il ne s’agit pas à proprement parlé d’un truquage ou d’une fraude, il s’agit néanmoins d’une formidable manipulation de l’opinion publique qui a permis l’élection, à l’origine hautement improbable, du candidat de l’establishment, de la haute fonction publique et de la presse.
A ces différents points, il faut ajouter :
– qu’il existe, du fait des restrictions de circulation liées à l’épidémie de Covid imposées par une caste décidant seule, sans aucun contrôle démocratique, une inégalité de traitement flagrante entre des fonctionnaires qui peuvent rester chez eux sans perte de salaire et des commerçants et artisans qui sont interdits de travailler et de gagner leur vie. Même les salariés du privé ne peuvent prétendre qu’à 85% du salaire en cas de chômage partiel.
– que des atteintes constantes au droit de propriété (les sociétés foncières doivent selon Bruno Le Maire réduire les loyers des entreprises ce qui est une manière de faire des cadeaux avec l’argent des autres et les propriétaires bailleurs ne peuvent plus expulser les locataires qui ne paient plus leur loyer) et à la liberté de déplacement et au droit de travailler (fermeture obligatoire de certains types de magasins selon des crtièrres relevant de l’arbitraire).
-que les français imaginent que l’Etat les protège alors qu’il les exploite. Bien entendu, sur une partie colossale des cotisations et impôts collectés, l’Etat fonctionnaire en redistribue une partie mais ce que ne voit pas la population c’est le cout réel de ce système et le fait qu’une bonne partie des sommes collectées sert en fait à faire vivre la caste au pouvoir qui prélève sa dime de manière la plus opaque possible. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne la sécurité sociale dans la mesure où il n’existe aucune concurrence ni aucun moyen de comparaison permettant de s’en rendre compte.
– que l’état de droit laisse la place à un Etat administratif qui régente tout, tout le temps, à tout bout de champ, dans un sens puis dans l’autre, et même au besoin en toute illégalité, au nom d’une logique insaisissable mais avec des sanctions constantes. Avec l’épidémie de Covid, l’administration fait n’importe quoi aux frais des autres alors que les chiffres de l’INSEE ont montré que la mortalité n’a augmenté que de 0.03% par rapport à 2018.
-que le système administratif n’est pas efficient mais que cela importe peu au regard des dirigeants fonctionnaires puisque seul compte leur pouvoir de contrôle sur la société ; à tel point que nombre d’administrations refusent d’être contrôlées y compris par les députés !
Le juge Charles Prats a ainsi dévoilé que l’assurance-vieillesse, l’assurance-maladie et le SANDIA qui attribue aux personnes nées à l’étranger leur numéro de Sécurité sociale ont refusé une visite de députés accompagnés de spécialistes de la fraude. L’administration refuse aussi de donner le nombre de cartes Vitale par année de naissance. Seule la Caisse d’allocations familiales accepte de publier son estimation de la fraude sociale.
– qu’un Décret 2020-2306 du 28 octobre 2020 permet « aux agents des finances publiques de ne pas être identifiés par leurs nom et prénom lorsque, compte tenu des conditions d’exercice de leur mission et des circonstances particulières de la procédure, la révélation de leur identité à une personne déterminée est susceptible de mettre en danger leur vie ou leur intégrité physique ou celles de leurs proches. ». Clairement, le système s’auto protège au mépris des dispositions de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 dans la mesure où le but est d’empêcher tout contrôle de l’action de l’administration par le citoyen qui ne sait même plus qui le contrôle !
-qu’une proposition de loi est actuellement en cours d’instruction auprès du parlement en vue d’interdire la diffusion « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ».
Il s’agit non seulement de protéger les membres de forces de l’ordre dans le cadre d’opérations de police mais aussi d’empêcher la population de filmer les forces de l’ordre, notamment lors d’interpellations « musclées ». Il s’agit, dans un pays où l’Etat prétend se réserver le monopole de la violence légitime, d’une atteinte flagrante à la liberté individuelle et à l’Etat de droit dans la mesure où le but est d’occulter aussi les bavures policières et la violence illégitime en empêchant leur révélation alors que d’un autre coté les citoyens ordinaires pourront être filmés sans pouvoir s’y opposer. Si le texte est adopté, tout contrevenant sera puni d’un an de prison et de 45 000 € d’amende.
– que, suprême audace, nous avons désormais des magistrats qui se permettent de rejeter le nouveau ministre de la justice Éric Dupont Moretti qui a commis, à leurs yeux, un véritable crime de lèse-majesté en voulant augmenter le contrôle de leur action. Car, après le mur des cons qui a mis en évidence une instrumentalisation de la justice à des fins politiques, et après avoir, encore une fois, instrumentalisé la justice pour organiser un véritable coup d’état en 2017 en liquidant judiciairement François Fillon, favori de la présidentielle, après s’être mis spontanément au service d’E Macron pour des raisons d’intérêt de classe sociale et d’intérêt de corps, après avoir poursuivi ses adversaires politiques, en ménageant soigneusement ses amis, après s’être livrés à une répression sans faille des gilets jaunes, ils font désormais preuve d’un esprit de classe en refusant que l’on puisse contrôler leur action. Nous sommes bien face à la réaction de classe d’une élite corporatiste ne supportant ni critique ni remise en cause.
En conclusion :
L’opacité de l’administration devient la règle …. tant au niveau de son action qu’au niveau de ses dépenses !
A s’attacher aux points précis de la définition initiale, et hormis l’absence de démonstration d’une corruption généralisée (tout en étant conscient que la France n’est que 23ème au classement international de la corruption), nous nous trouvons bien face à un système qui ressemble beaucoup à une république bananière avec une classe minoritaire dominante qui contourne les règles du scrutin électoral en se maintenant au pouvoir quoiqu’il arrive et impose ses volontés aux autres tout en s’arrogeant tous les avantages.
Bien cordialement à tous !
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C’est la question que se pose la banque Natixis dans un de ses derniers flashes économiques.
La crise du Covid a mis au grand jour les problèmes structurels qui affectent la France et dont les lecteurs de Témoignage Fiscal sont déjà largement informés puisque nous ne cessons de les dénoncer.
Pour mémoire, ces problèmes sont les suivants :
-Une faible attractivité du pays pour les entreprises du fait d’un cout du travail et d’une pression fiscale élevés qui conduisent les entreprises à délocaliser pour redresser leur rentabilité,
-Une inefficacité globale de l’Etat administratif malgré un niveau très élevé de dépenses publiques (record d’Europe); ce que l’on a clairement vu avec les hôpitaux,
-De faibles compétences de la population active ; ce qui contribue à la faible attractivité du pays et limite l’adaptabilité des candidats à l’emploi,
-Une inefficacité globale du système éducatif,
-Une faible efficacité du système de formation professionnelle alors qu’il va falloir requalifier les salariés ayant perdu leur emploi dans les secteurs en difficulté,
-Une trop grande centralisation des décisions économiques, sociales et sanitaires, avec une faiblesse du dialogue social, (comme par hasard, ce sont les pays qui ont le système de santé le plus centralisé qui ont eu le grand nombre de morts).
-Un abus constat de la règlementation,
-Un faible nombre des secteurs d’activités performants, ce qui est révélé par le fait que des secteurs performants d’avant crise (aéronautique, luxe, pharmacie, agroalimentaire, tourisme) sont fortement impactés par la crise.
Et elle ajoute : « nous voyons quatre raisons pour lesquelles la situation économique et sociale devrait être difficile à l’avenir ».
-Les entreprises étant, pour beaucoup, en difficulté, il faut s’attendre à une stagnation des salaires et une augmentation des délocalisations ; ce qui n’empêchera pas la recherche accrue de situations de monopole permettant d’améliorer les marges,
-Certains secteurs d’activité étant durablement en crise, il faudrait qu’il y ait réallocation des emplois vers les secteurs en croissance ; mais cela est très difficile du fait de la faible adaptabilité de la population ; laquelle apparait en outre assez peu mobile. Il va donc y avoir une forte hausse du chômage structurel,
-Les bulles sur les prix des actifs que va faire apparaître la poursuite de l’expansion monétaire vont conduire à une forte hausse des inégalités patrimoniales et probablement à une contestation sociale du fait d’une paupérisation des jeunes qui ne pourront ni accéder à un emploi ni à un logement,
-Le freinage de la croissance potentielle après la crise va conduire à la faible progression du revenu global d’où la multiplication des conflits pour le partage du revenu entre pays (concurrence fiscale et protectionnisme) et entre les salariés et les entreprises.
Et enfin, Natixis enfonce le clou en rappelant que la situation structurelle de trois grands pays de la zone € ne s’est pas améliorée. Il s’agit de la France, de l’Italie et de l’Espagne.
Or, selon l’Allemagne, qui apparaît être, avec les pays du nord, la garant de la stabilité économique européenne, la coopération de politique économique (budget commun, politique industrielle) dans la zone € n’est possible que si les autres pays de la zone € font des réformes et améliorent leur situation structurelle.
Cela sous-entend que l’Allemagne refuse de soutenir des pays qui ne font pas d’efforts structurels.
En fait, la situation structurelle de ces trois grands pays de la zone € ne s’est pas améliorée depuis la création de l’€ ; elle s’est même très largement dégradé.
On y observe en effet :
-La faible efficacité du système éducatif d’où un chômage structurel élevé,
-L’absence de gains de productivité,
-La faible productivité de l’Etat,
-L’absence de réforme des retraites (spécialement en France),
-La faible modernisation des entreprises et par voie de conséquence une désindustrialisation,
Que doit-on penser de ce constat ?
Le gouvernement français a-t-il tiré des conclusions de ce qui précède et dont il a parfaitement connaissance ?
A-t-il fait des tentatives de réformes pour essayer d’améliorer les problèmes qu’il a lui-même constatés en début d’année ?
Manifestement non.
On a même l’impression que le gouvernement fait tout pour aggraver la situation pour ensuite apparaître comme le sauveur ; ce qui relève de la manipulation pure et simple mais aussi de la naïveté car il m’étonnerait fort que les français soient dupes de la manœuvre ; à tel point que commence à circuler dans l’opinion l’idée que le gouvernement fait exprès de bloquer le pays pour pouvoir augmenter son pouvoir de contrôle sur la population par le biais d’une augmentation des contraintes et des atteintes à la liberté !
Cela revient à se poser la question : Est-ce qu’augmenter les contraintes et diminuer les libertés va nous permettre de sortir de cette crise ?
Manifestement non.
La réponse est inappropriée et l’humanité est faite d’épidémies. Il y en a eu et il y a en aura d’autres !
Cela veut dire qu’on ne peut pas bloquer tout un pays parce qu’on pense qu’il va y avoir 3.000 ou même 10.000 morts. A ce compte-là on ne fera plus jamais rien et il faudra interdire l’automobile (4.000 morts par an, quoique en ce qui la concerne c’est en cours), l’alcool, la cigarette, toutes les activités dangereuses ; y compris les bains de soleil l’été !
Pire, il n’a même pas tiré les conclusions de la saturation des urgences puisqu’il a continué à fermer des lits d’hôpitaux ; créant de ce fait une tension dans le milieu hospitalier qui justifie aujourd’hui un nouveau confinement.
Il faut aussi être conscient que les PME et les ETI ne pourront pas supporter indéfiniment ces contraintes imposées par une administration qui continue à vivre confortablement sur le dos des autres !
Par ailleurs, les créations d’emplois vues du gouvernement sont totalement illusoires et ne tiennent pas compte d’une réalité économique sociale et sanitaire pour le moins défavorable.
Le gouvernement a beau nous parler finance verte ou d’investissements verts, on sait qu’ils ne sont pas rentables sauf s’ils sont massivement subventionnée par les impôts !
En outre, faute de réduction des couts de fonctionnement de l’Etat et d’assouplissement des règles sociales, il n’y aura pas de retour des industries en France ; il n’y aura pas de relocalisations !
Bien au contraire, l’augmentation des contraintes et les blocages de l’économie mis par le gouvernement qui continue de s’acharner vont augmenter les départs d’entreprises et valider les choix de celles qui sont déjà parties.
Autrement dit, le chômage structurel va continuer à augmenter, les comptes publics vont continuer à se dégrader et la situation globale ne fera qu’empirer.
Car pour créer des emplois il faut de la croissance, du capital et de la confiance.
Or, E Macron, dans le cadre d’un véritable fait du prince, a décidé tout seul d’un nouveau confinement sans en mesurer les conséquences car il ne propose que blocage économique, dette et peur de l’avenir.
En 2020, la dette va faire un bon spectaculaire de 100 à 120% du PIB et il faut être lucide, elle ne diminuera jamais !
Or, on sait que la création de monnaie n’est pas la création de richesses et que plus la dette est élevée plus la croissance est faible et plus l’économie va mal.
La distribution constante d’argent public par le biais de la planche à billets à seule fin de calmer la populace est une politique à courte vue qui ne peut mener qu’à la catastrophe.
Or, l’Etat ne survit désormais plus que grâce à l’émission monétaire !
On peut donc clairement parler, à propos de la France, d’Etat zombie. Au moindre accident ce sera la catastrophe.
La seule issue, à terme, sera de lessiver les dettes c’est à dire soit faire défaut et c’est vous qui paierez soit de changer de monnaie pour se débarrasser de l’ancienne pour encore effacer les dettes et c’est encore vous qui paierez !
Soyez en sûrs, l’explosion de la dette, du chômage, de la pauvreté (sauf pour les fonctionnaires qui sont l’électorat du président) constitue une bombe à retardement qui ne manquera pas d’exploser !
Un tel niveau d’incompétence à ce niveau de responsabilité est tout simplement criminel.
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Prévéza
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Il ne faut jamais perdre de vue que l’Etat, en fait son administration car la plus évidente manifestation de l’Etat est son administration, ne joue pas d’après des règles communes mais seulement avec les siennes qu’il impose aux autres en raison du principe de l’Etat souverain !
Il faut donc être conscient qu’il peut être délicat, voire dangereux d’entrer en relations contractuelles avec l’Etat car on ne traite jamais avec lui sur un plan d’égalité ; compte non tenu du fait, qu’en vertu du principe selon lequel ce sont toujours les autres qui ont tort, il a souvent la tentation de vouloir changer les règles du jeu et ce sera toujours à votre détriment !
Cela veut dire aussi que si les règles fixées initialement ne lui conviennent plus ou que, simplement, l’opinion a varié sur certaines questions, il peut décider d’en changer !
Cela peut être le cas lorsque vous concluez un marché (fournitures, travaux) où même lorsque vous vous associez avec lui (dans le cas d’opérations d’investissement).
I-Vous passez un marché avec l’Etat
Quand vous contractez avec l’Etat, vous passez par l’intermédiaire d’un de ses représentants c’est à dire un fonctionnaire qui n’est pas personnellement concerné et qui peut donc dire une chose et son contraire sans jamais avoir à craindre quoique ce soit !
On se situe clairement dans un cadre bureaucratique de dilution des responsabilités.
Par ailleurs, il faut savoir que lorsque vous contractez avec l’Etat, vous pouvez avoir affaire en fait à une multitude d’administrations, d’agences et d’officines aux compétences pas toujours bien définies et, pire, qui peuvent agir sans coordination entre elles.
Vous vous exposez donc à plusieurs interlocuteurs ayant plusieurs avis à propos d’une même question car chaque administration est jalouse de ses prérogatives ; ce qui peut être source de conflit !
Or, en cas de conflit, il faut savoir que le juge compétent pour traiter des litiges avec l’administration est le juge administratif dont il faut connaître la partialité, parfois éhontée. Cela signifie qu’en cas de conflit, non seulement vous aurez des problèmes mais que leur résolution a de grandes chances de se faire à votre détriment ; sauf à engager un long bras de fer judiciaire contre un Etat qui a tous les moyens de résister et de vous faire craquer sur le long terme puisque, pour lui, par définition ces procès ne lui coutent rien !
L’Etat est aussi un mauvais payeur qui use et abuse des délais de paiement sans aucun scrupule ni discernement en vertu d’un processus bureaucratique extrêmement pesant mais aussi d’une idéologie marxisante détestable : celui qui demande de l’argent à l’Etat est nécessairement un profiteur.
Essayez de demander le remboursement d’un redressement fiscal injustifié et vous toucherez du doigt toute l’acuité de la question !
Cette situation est aggravée par le fait qu’il y a une dilution des responsabilités dans la mesure où celui qui ordonne le paiement n’est jamais celui qui paie en raison d’une dissociation des compétences destinée à éviter les détournements de fonds et la corruption. Il en résulte un long processus administratif de transfert des données d’une administration à l’autre avec évidemment une lenteur toute bureaucratique !
II- Vous vous associez avec l’Etat
Lorsque vous faites un placement à la faveur d’une disposition fiscale favorable (ce qu’il ne faut, en fait, jamais faire car la carotte fiscale est souvent un leurre), vous passez un contrat avec l’Etat sans vous en rendre compte car vous vous engagez à respecter certaines prescriptions fixées par lui.
Or, il peut arriver que, subitement, lorsque l’administration estime que cela lui coute trop cher, elle révoque l’avantage fiscal… rendant le placement inintéressant voire catastrophique.
L’administration prétendra à « un manque à gagner fiscal » qualifié abusivement de perte par des fonctionnaires qui se prennent pour des gestionnaires alors qu’ils ne sont que des comptables et qui confondent diminution de recettes et pertes.
En fait, il faut être conscient que lorsque l’’Etat prétend à une perte, c’est juste un abus de langage car la perte ne correspond à aucune dépense effective puisque l’Etat se contente de prélever des impôts et parfois moins que ce qu’il avait prévu.
Le cas de figure le plus connu portait sur les investissements défiscalisés dans les DOM TOM ou encore certains investissements dans le locatif à caractère social.
Concernant les premiers, ces avantages ont bien existé, essentiellement au début, mais ils n’ont pas duré car les services de Bercy se sont aperçus que cela avait provoqué un effet d’aubaine inévitable lorsque vous consentez des avantages fiscaux (j’avais entendu dire que Maurice Séguéla, le publicitaire bien connu, avait acheté un (gros) bateau aux Antilles et qu’il l’avait appelé Mercibéré – sous-entendu Merci Bérégovoy alors premier ministre de Mitterrand).
Le but originel de ce type de placement était de faire prendre en charge par le privé (par le contribuable) des investissements que ne voulait pas faire l’Etat dans ces régions et, bien évidemment, le rendement du placement se situait essentiellement au niveau de l’avantage fiscal accordé.
Seulement, rapidement, et encore si l’avantage n’avait pas déjà été confisqué par le promoteur, vous aviez droit en général à un contrôle fiscal de l’opération qui aboutissait invariablement à une remise en cause du montage, à la suppression de l’avantage fiscal escompté et à des pénalités en prime. L’investissement fructueux devenait une perte sans pouvoir en sortir car évidemment le placement devenait invendable !
Enfin, quand vous vous associez avec l’Etat, notamment dans le cadre de privatisations, (par exemple : la française des jeux dernière privatisation en date), il faut savoir que l’Etat garde in fine le contrôle de la gestion de la société ; avec tout ce que cela sous-entend au niveau à la fois des décisions de gestion mais aussi de la politique de dividendes. L’Etat garde le contrôle et fixe les règles du jeu et vous n’êtes qu’un associé « pour rire » !
Le problème est que la gestion de l’Etat n’est jamais purement économique, elle est aussi politique ; ce qui fait que l’administration obéit à des contraintes politiques, hiérarchiques, techniques voire autres ; quelques fois inattendues.
En outre, les dirigeants des entreprises contrôlées par l’Etat sont la plupart du temps des énarques qui n’ont … aucune compétence en la matière. La connaissance de la doctrine et de la jurisprudence administrative n’a évidemment rien à voir avec la gestion d’une entreprise en secteur concurrentiel.
On ne compte d’ailleurs plus les entreprises publiques qui ont accumulé des dettes énormes à la suite de la mauvaise gestion de leurs dirigeants fonctionnaires. Ceux qui ont investi au capital d’EDF en gardent un souvenir cuisant !
Le pire est que vous pouvez contracter indirectement avec l’Etat sans en avoir conscience ; notamment lorsque faites un placement de type assurance vie (surtout en €) car alors le montant de votre placement est intégralement investi en OAT du Trésor. Vous achetez de la dette d’Etat !
Or, on sait qu’actuellement l’assurance vie est sur la sellette pour quatre raisons :
– Bercy a voulu à plusieurs reprises en modifier les règles pour en augmenter la fiscalité (même de façon rétroactive ce qui est anti constitutionnel mais à Bercy on ne s’arrête pas à des considérations de cette nature).
-aujourd’hui, avec les taux à zéro, ce type de placement n’a absolument plus aucun intérêt compte tenu des frais d’entrée qui rendent le rendement du placement négatif.
– il ne faut jamais oublier qu’un Etat aux abois est capable de faire n’importe quoi et que la loi Sapin II a été conçue spécialement pour ça ! Pour rappel, cette loi permet aux compagnies d’assurance de ne pas rembourser les sommes versées au titre des contrats d’assurance vie lorsque les conditions l’imposent …notamment en cas de demandes de rachat trop nombreuses.
-enfin, il faut être conscient que l’argent de l’assurance vie n’existe plus ; il a disparu dans le trou noir de la dette ! Il ui faudra donc lever de nouveaux impots pour vous rembourser ou pire emprunter c’est à dire, en gros, se livrer à la cavalerie !
Cela veut dire que lorsque les émissions monétaires de la BCE prendront fin, et elles vont prendre fin, l’Etat français va se retrouver devant un monceau de dettes impossible à gérer, et les 1.700 Md€ de l’assurance vie en font partie. Cela l’amènera inéluctablement à exercer, d’une manière ou d’une autre, une spoliation ; que ce soit par le biais d’une fiscalité alourdie ou d’un non remboursement des dettes et dans ce cas les assurances vie seront en première ligne !
Enfin, il y a quelque chose d’ironique à constater que la garantie de l’Etat sur vos placements tels que le livret A (qui ne rapporte presque plus rien) est en fait la garantie du remboursement de vos placements par vos propres impôts puisque, par définition l’Etat ne vit que de vos impôts !
Conclusion :
En fait, à bien y regarder, on peut difficilement associer Etat et gestion tant le résultat de sa « gestion » est souvent catastrophique. Les seuls mots qui s’associent le mieux à l’Etat sont dépenses incontrôlées et gaspillage.
Il y a aussi un complexe administratif qui obéit à ses propres règles et à sa hiérarchie ; avec un effet pervers qui fait que ce que décide le politique n’est pas forcément suivi d’effet …
L’Etat n’a pas d’argent et il a d’autant moins d’argent qu’il n’a que des dettes et que celles-ci sont en augmentation constante ; ce qui n’a rien de rassurant !
La parole de l’Etat n’a en fait aucune valeur et d’ailleurs l’instabilité juridique et légale, notamment fiscale, est une constante française !
L’Etat n’est pas un partenaire fiable et il ne faut jamais s’associer avec lui sous peine d’avoir de grosses désillusions ; à moins que, comme certains capitaines d’industrie, vous ayez vos entrées dans les ministères et les moyens de faire respecter les engagements souscrits !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Preveza
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La société française va mal, les français supportent de plus en plus mal l’intrusion omniprésente de l’administration ; la contestation monte, le gouvernement et le président sont au sommet de leur impopularité et on peut légitimement se demander ce qu’il va se passer dans les prochains mois …
J’ai luici et là plusieurs articles à propos de la contestation du système politique français et de la duperie des futures élections présidentielles.
On y accuse les élites d’avoir perverti le système, on nous parle de déni de démocratie, d’effondrement et de risque révolutionnaire et on y stigmatise le président de la république.
Il est vrai que nous attachons une (trop) grande importance au premier personnage de l’Etat et cultivons, souvent à l’instigation des politiques eux-mêmes qui aiment bien se donner ce genre depuis la libération, la culture du chef sauveur de la nation alors qu’il s’agit d’une pratique relevant du mythe pour ne pas dire de l’imposture !
Cela explique néanmoins des attentes excessives de la part de la population quant au rôle que celui-ci doit jouer dans le cadre des institutions … et il n’est pas vain d’affirmer que notre conception monarchique du pouvoir nuit à la fonction présidentielle et à un exercice sain du pouvoir car il ne faut pas oublier la maxime de Lord Acton « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument ».
On sait aussi que cette vision repose sur le concept de l’Etat fort derrière lequel se cantonnent tous les politiciens ; lequel est surtout celui d’une administration toute puissante qui … ne remplit toutefois pas ses missions régaliennes et qui masque son incapacité générale à régler les problèmes par une communication omniprésente, souvent erratique pour ne pas dire incohérente, et par une abondance de règlements et directives.
Le constat a aussi été fait qu’une oligarchie s’est emparée du pouvoir et en a profité pour distribuer abusivement des prébendes, avec les impôts communs, à seule fin de se créer une clientèle au nombre de laquelle on peut citer les fonctionnaires, les assistés sociaux, la presse ultra subventionnée.
Concernant plus particulièrement cette dernière, il s’avère que, désormais, comme les politiciens, les journalistes et organes de presse (exception « culturelle » unique en Europe) sont payés par les impôts c’est à dire par l’argent public par le biais de subventions massives ; avec pour résultat d’organiser une confusion malsaine et préjudiciable à toute liberté d’expression dont seuls ceux qui ont la maitrise de cet argent (Macron et son gouvernement), sans en être les propriétaires, en tirent bénéfice !
Certes on ne peut pas parler de dictature mais il faut être conscient que le contrôle total de tous les rouages du pays aboutit néanmoins à une neutralisation de toute opposition puisque nous avons un président élu avec 25% des électeurs qui gouverne avec au maximum 29% d’opinions favorables selon des sondages qui disent tous la même chose. E Macron est désormais le candidat avéré des fonctionnaires et il lui suffit de les rassembler pour avoir les 23% des voix lui permettant d’arriver au second tour et de l’emporter face à l’opposant institutionnel rejeté par les ¾ des français : Marine Le Pen !
Il faut être lucide, nous sommes face à un simulacre de démocratie (intermittente de surcroit puisqu’exercée seulement tous les 5 ans) et le choix se donc résumera à un non choix !
Depuis vingt ans, on nous promet des réformes qui … n’arrivent jamais hormis de nouvelles contraintes et de nouveaux impôts ; avec pour résultat un pays qui s’enfonce de plus en plus dans le marasme, les difficultés et la dette !
Et désormais, il faut gérer cette situation mais personne ne sait comment s’en sortir alors que l’élite persiste à vivre dans l’illusion du statu quo !
Fatalement, les français ne votent plus, ou en tout cas de moins en moins, parce qu’ils n’y croient plus. En fait, plus personne n’y croit hormis le petit cercle des politiciens professionnels et des hauts fonctionnaires.
Alors, faillite de la république, problème de société, défaillance constitutionnelle, ou est-ce autre chose ?
I-Une cause duale :
L’élection d’un chef de l’Etat arbitre, souverain et visionnaire, au-dessus de la mêlée politique, constitue une véritable imposture. Il n’échappe plus à personne que les élections présidentielles donnent lieu à des manipulations grossières alors que, en raison même de leur nature, tout s’y joue pour les 5 prochaines années.
On l’a vu en 2012 avec l’élection de F Hollande. Vous vous rappelez, ce président normal qui avait avoué n’avoir jamais travaillé de sa vie, qui a été élu notamment grâce à la complaisance revancharde de journalistes (75% d’entre eux quand même) qui ont martelé pendant toute la campagne « Sarkozy-Fouquet’s-bling-bling-président des riches-cadeau fiscal aux riches » mais qui avait du mal à s’exprimer en français ; dont on a dit que sa meilleure place était à la tête d’une sous-préfecture (Tulle), qui a violement augmenté la pression fiscale tout en creusant les déficits, qui n’a jamais pu inverser la courbe du chômage, qui méprisait les sans-dents tout en détestant les riches (à partir de 4.000 € par mois de revenus pendant que lui en percevait sans complexe plus de 20.000 !), dont la plus grande réforme a été le mariage homosexuel, qui s’est fait surprendre à visiter la nuit sa nouvelle maitresse au guidon d’un scooter, et qui, en fin de compte, n’a pas osé se représenter.
Et lors des dernières présidentielles de 2017, nous avons vu que les élites avaient décidé que F Fillon n’était pas le bon candidat. Clairement déboulonné alors qu’il partait favori, nous avons eu droit à l’élection d’un jeune parvenu arrogant et narcissique dont le programme flou se révèle être finalement une suite de décisions opportunistes dans le cadre d’une gestion « à vue » du pays ; laquelle va se terminer par une formidable explosion de la dette publique avant celle … des impôts !
Néanmoins, invoquer le passage du septennat au quinquennat en faisant référence au gaullisme historique, ce qui laisserait à penser que nous assistons à une perversion du gaullisme, pour justifier la situation actuelle ne m’apparaît pas être une explication suffisante.
Selon moi, la cause est double et tient essentiellement à la personne du général De Gaulle figure emblématique de la France depuis … 1940 !
-première erreur : la constitution de 1958
Malgré tout ce qu’on a pu écrire, la constitution du 04 octobre 1958 contenait dès l’origine la cause des problèmes actuels ; à savoir un système présidentiel autoritaire organisant un déséquilibre manifeste des pouvoirs et reléguant le parlement à un rôle secondaire alors que les députés et sénateurs sont les représentants des électeurs chargés de défendre leurs intérêts !
Et cette situation a été aggravée avec le référendum du 28 octobre 1962 à l’occasion duquel le général De Gaulle a demandé aux français que le président de la république soit élu au suffrage universel.
Il s’est alors créé une confusion institutionnelle puisque le président devenait le représentant des français aux lieux et place du parlement. En votant « oui », les français y ont vu un progrès de la démocratie sans percevoir que, dans ce système, le président de la république n’était nullement leur représentant et qu’il n’est même pas responsable politiquement alors qu’il cumule des pouvoirs très importants, tout à fait anormaux … et pour tout dire uniques dans une démocratie.
Dans un tel système, nous nous situons plus près de la dictature que de la démocratie et d’ailleurs les démocraties nordiques et britanniques ne fonctionnent pas du tout comme la nôtre.
La conséquence est que, dans les textes, il est vrai que l’Assemblée nationale peut renverser le gouvernement mais que cela n’est arrivé qu’une seule fois (le 5 octobre 1962 à la suite du vote d’une motion de censure) et qu’au surplus, dans les faits, cela ne change rien puisque le premier ministre n’est qu’un exécutant de la politique du président ; lequel est irresponsable politiquement et peut continuer, tout à sa guise, à faire ce qu’il lui plait en nommant un autre premier ministre !
Les thuriféraires de ce régime ne manqueront pas de nous rappeler que le général De Gaulle avait un sens personnel de la légitimité et que, lorsqu’il a vu, en 1969 à propos du référendum sur le sénat, qu’il n’entrainait plus les français, il a préféré démissionner. Seulement, cette pratique gaullienne, par ailleurs non écrite, ne sera suivie par aucun de ses successeurs trop accrochés à leur pouvoir et à leurs prébendes.
Certes aussi, De Gaulle avait sa vision de l’exercice du pouvoir et s’attachait essentiellement à de grandes idées directrices que le premier ministre était chargé de mettre en œuvre. Cela veut dire qu’il ne s’occupait pas des détails de la gestion courante quotidienne.
Le problème est que cette pratique a dévié, pour ne pas dire été pervertie, à partir du mandat de V Giscard, premier haut fonctionnaire à accéder à la magistrature suprême, qui s’est mis à gérer le pays au jour le jour aux lieux et place du premier ministre ; à tel point que Chirac, énarque lui aussi, premier ministre de 1974 à 1976, en est venu, devant le constat de son impuissance, à démissionner de ses fonctions et à agir ensuite en sous-main pour déboulonner le président lors des élections suivantes (1981 et l’élection de Mitterrand).
La réalité est que De Gaulle a voulu une constitution à sa main, et qu’il a alors commis un péché d’orgueil. Il ne voulait pas avoir à dépendre ni rendre de comptes vis-à-vis de parlementaires et politiciens qu’il méprisait au plus haut point !
Seulement, on ne fait pas une constitution pour soi ni pour satisfaire son égo et ça été là sa grande erreur dont il nous faut aujourd’hui supporter les conséquences.
Autrement dit, le général De Gaulle, si encensé aujourd’hui, aux idées duquel tous les politiciens français essaient, à un moment ou à un autre, de se raccrocher faute d’en avoir eux-mêmes par référence à un personnage devenu mythique dans l’inconscient français a lui-même semé le virus qui a progressivement contaminé tout le système démocratique.
-Deuxième erreur : l’ENA
Comme, à l’initiative du même homme, a été créée l’ENA et que ses membres ont fini par prendre le contrôle du pays, nous nous retrouvons dans un système pervers et irréformable parce que non démocratique malgré des apparences trompeuses.
Désormais, il n’y a plus d’alternance, l’administration a pris le pouvoir ; les présidents changent mais les pratiques et les hommes de l’ombre restent les mêmes et ceux-ci organisent le fonctionnement du pays à leur profit en s’octroyant de nombreuses et juteuses sinécures bien souvent ignorées du public.
Clairement, les exécutants (fonctionnaires) ont pris les manettes de décision et n’entendent pas les lâcher tout en ayant organisé un système qui arrose trop de bénéficiaires pour être remis en cause !
II-Peut-on changer les choses ?
Au niveau constitutionnel
Les grandes modifications constitutionnelles intervenues dans le passé l’ont toujours été à la suite de périodes troublées.
La troisième république avait été mise en place dans l’urgence à la suite du désastre de Sedan et de l’écroulement du second empire, lors de la guerre de 1870 contre la Prusse.
La constitution de 1946 (IVème république) avait été adoptée pour effacer la honte de 1940 et faire oublier le vote des pleins pouvoirs à Pétain par 80% des députés et sénateurs.
La constitution de 1958 a été adoptée à la suite des manigances du général De Gaulle dont le but était de faire chuter le régime en place en pleine crise algérienne.
Mais faut-il pour autant souhaiter une révolution ? Il ne faut quand même pas oublier que toutes les révolutions ont terminé par des dictatures (France 1789, Russie 1917, Chine 1949, Cuba 1955).
Sans en arriver à de telles extrémités, il est possible de changer de constitution ou de la modifier que ce soit par le biais d’un référendum ou par le biais d’une réunion du congrès à Versailles (députés et sénateurs).
Dès lors :
-Soit on considère la Vème république comme un accident de l’histoire et on en revient à un véritable régime parlementaire avec un parlement doté de réels pouvoirs tout en replaçant le président de la république dans un cadre honorifique (c’est le cas en Allemagne ou en Italie) et en instituant le premier ministre seul responsable politiquement devant le parlement et seul réel dirigeant du pays !
Nous passerons alors à une VIème république sans revenir aux travers de IVème république et à l’instabilité gouvernementale si l’on garde le système du suffrage uninominal majoritaire à deux tours pour l’élection des députés. Sous la IVème république, le facteur d’instabilité était le mode électoral à la proportionnelle qui empêchait qu’une majorité puisse se dégager.
-Soit on décide de s’inspirer du régime américain et de supprimer le premier ministre pour mettre en place un régime présidentiel mais avec de véritables contre-pouvoirs et notamment une responsabilité politique devant le parlement.
Au niveau administratif
Il faut être conscient que changer de constitution ne suffira pas. Il faut aussi changer le cœur du système ; c’est à dire le mode de gestion et de recrutement et faire en sorte qu’il n’y ait plus une majorité de députés qui soient des fonctionnaires ni que la réalité du pouvoir soit entre les mains d’exécutants inamovibles !
La déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, prévoit expressément que les fonctionnaires doivent rendre des comptes de leur action publique. Ce n’est absolument plus le cas aujourd’hui. Certes les fonctionnaires rendent des comptes mais à leur seule hiérarchie et jamais au citoyen ; sauf si l’on veut bien considérer les rapports de la cour des comptes comme une telle manifestation alors que ceux-ci n’ont aucune suite faute d’un pouvoir de sanction.
Rendre des comptes sans être responsable ni encourir de sanction, ce n’est pas rendre des comptes !
Il faut donc aussi supprimer l’emprise intolérable de la haute fonction publique et la ramener à ce qu’elle était à l’origine : des hommes d’exécution et non des décideurs politiques.
De ce fait, il faut leur interdire de faire des allers et retours entre leur statut et les mandats ainsi que le cumul de fonctions administratives (qui sont d’exécution) et celles électives (qui sont de décision). On ne peut pas oublier l’exemple fâcheux de cumulards compulsifs tels que JP Delevoye (17 fonctions et mandats) !
Il faut aussi stopper le développement de l’Etat et son interventionnisme et remettre en cause le financement public de la vie politique qui fait que ce sont actuellement les impôts qui financent les campagnes électorales et les partis politiques avec toute une série de dérives et d’abus. Le but initial déclaré était d’éviter les magouilles du type Urba mais a abouti, en fait, à la mainmise de l’administration sur toute la vie politique avec les conséquences rapportées plus haut !
Seulement, il faut être conscient que les élites ne voudront jamais revenir sur leurs avantages et que, finalement, cet immobilisme pourrait bien pousser à l’extrémisme et à la révolution ; ce qu’a d’ailleurs parfaitement compris le pouvoir en organisant une distribution massive d’argent à la suite du Covid pour « calmer la foule ». Nos élites ont parfaitement compris comme l’a écrit Louis Ferdinand Céline que : « le peuple n’a pas d’idéal, il n’a que des besoins » !
Néanmoins, il ne faut jamais croire que tout peut toujours rester figé et qu’on peut sans cesse faire usage d’expédients …
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Preveza
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Ainsi que nous l’avions subodoré, il y a quelques mois, le malus applicable aux automobiles va encore évoluer … en pire ; ce qui ne devrait pas vous surprendre !
Il s’applique depuis le mois de février 2020 à tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au km et peut atteindre 20 000 € ; ce dernier montant constituant déjà un impôt considérable et pour le moins dissuasif.
En 2021, le seuil de déclenchement du malus sera abaissé à 131 g/km avec un malus maximum porté à 40 000 €, et en 2022 à 123 g/km avec une taxe maximale de 50 000 €.
Le gouvernement met donc la pression en augmentant les contraintes sur un marché sensible et devenu fragile alors qu’il est un grand pourvoyeur d’emplois.
Oh bien sûr, la taxe maximum ne s’appliquera pas à toutes les voitures mais néanmoins il va devenir très pénalisant de vouloir rouler dans une berline 5 places notamment si on a une famille de 4 personnes. Il faut aussi être conscient que sauf à vouloir rouler dans de toutes petites voitures à vocation essentiellement urbaine, qui seules échapperont au malus, il vous faudra en passer par des véhicules équipés de technologies couteuses (batteries d’appoint, moteur électriques) destinées à masquer, dans le cadre d’un système d’homologation s’imposant à des constructeurs qui n’ont pas d’autre choix, la réalité d’une consommation de carburant artificiellement minorée qu’on ne retrouve absolument pas dans le cadre d’un usage quotidien.
On arrivera quand même à la situation pour le moins singulière où le montant de la taxe pourra être supérieur au prix catalogue du véhicule ; ce qui relève de l’absurdité la plus complète. Il ne faut quand même pas oublier que la taxe carbone est avant tout une taxe et une taxe sur … du CO2 c’est à dire sur du vent compte non tenu du fait que le CO2 n’est pas un polluant même si c’est un gaz à effet de serre !
Première question : Est-ce que payer 50.000 € de taxe sur du vent va sauver la planète ?
Non, bien entendu, ce n’est qu’un prétexte à un prélèvement fiscal dont le montant totalement excessif semble avoir échappé à nos dirigeants fonctionnaires …
En fait, vous achetez seulement un droit d’émettre du carbone … et à ce jeu-là bientôt seuls les plus aisés pourront se le permettre !
Clairement, tout ça sent l’arnaque…
On peut en outre se demander pourquoi ce type de taxation devrait se limiter aux voitures ; lesquelles semblent concentrer actuellement l’acharnement du pouvoir ?
Pourquoi ne pas taxer de la même façon tout ce qui pollue et notamment :
Les smart phones à raison de 5.000 € par appareil compte tenu des dégâts liés à leur batterie non recyclable. Même chose pour les ordinateurs et autres tablettes devenus indispensables,
Les voitures électriques pour les mêmes causes : 50.000 €
Les billets d’avion : à raison d’une taxe de 10.000 € par billet
Même chose pour les télés, les écrans de tous poils, les appareils ménagers (lave-linge, frigo, micro-ondes) ; de toute façon ils sont fabriqués à l’étranger (Chine),
Taxons, taxons, puisque c’est pour sauver la planète !
Evidemment, à ce jeu-là, on va tuer l’économie mais la planète ne le mérite-t-elle pas puisque c’est le prétexte officiel à ce délire fiscal ?
Car, les constructeurs auto fermeront leurs usines, ils iront à l’étranger, il y aura un million de chômeurs en plus en France mais la planète ira beaucoup mieux, vous verrez, puisqu’on vous le dit … et ce même si la population française ne représente que 1% de la population mondiale et que l’effet global sera au mieux insignifiant pour ne pas dire carrément totalement inexistant !
Et tout cela dans le but officiel de financer, à coup de milliards €, des véhicules électriques prétendument écologiques, incapables de remplir la mission de base d’un véhicule auto, dont la part de marché ne dépasse pas, malgré tout, les 6% alors que l’on sait qu’elles polluent autant que les autres !
Nous avons donc affaire à un parti pris idéologique qui ne repose sur aucun fondement technologique ni même écologique !
Mais, malgré tout, Bruno Le Maire, le haut fonctionnaire inutile institué, par la volonté du prince, ministre de l’économie, affiche une grande satisfaction face à un bilan aussi déplorable !
Toutefois, tout le monde sait que Bruno Le Maire ne connait rien à l’économie …
Il est vrai que cet aspect des choses apparaît secondaire face à l’envolée du chômage du fait de la gestion cataclysmique de l’épidémie de Covid par le gouvernement et son administration !
En outre, au-delà du fait qu’il s’agisse d’une ineptie administrative, pourquoi taxer seulement les voitures et pas le reste ?
Deuxième question : quel est la nature de l’impôt et quel est le but poursuivi ?
Ici, c’est évident, nous nous situons à l’antithèse de ce que devrait être un impôt ; lequel devrait être neutre dans le fonctionnement de l’économie.
On est aussi complètement en dehors de la fonction essentielle de l’impôt qui est de contribuer aux dépenses de l’Etat puisque les sommes collectées sont destinées à subventionner des voitures électriques qui autrement seraient invendables !
Nous sommes essentiellement en présence d’un impôt comportemental destiné à orienter le consommateur en l’empêchant d’acheter la voiture de son choix car tout le monde ne peut pas se permettre de balancer jusqu’à 50.000 € de taxes, en sus de la TVA, pour faire l’acquisition d’une voiture ; laquelle constitue non seulement instrument de liberté mais bien souvent un outil indispensable pour simplement aller travailler.
A titre de mesure complémentaire, et dans le même ordre d’idée, on pourrait aussi fixer le prix du carburant à 50€ le litre quoique, dans ce cas, les rues seraient à nouveau envahies de gilets jaunes !
C’est aussi l’émanation, de la part de nos dirigeants fonctionnaires, d’une évidente conception socialiste du monde qui foule aux pieds la liberté individuelle avec l’ambition de vouloir modeler la société à coup de contraintes ; laquelle démasque un peu plus l’image pseudo libérale et totalement fabriquée du candidat Macron en vue des élections présidentielles de 2017.
Troisième question : Y a-t-il une autre explication ?
Au-delà des clichés, oui, il y a une réalité et elle est toute simple :
Le décideur, le conseiller des ministères, le haut fonctionnaire, tous ces gens qui prennent ces décisions aberrantes et totalement anti économiques, habitent à Paris intra-muros et, comme 70% des parisiens, y compris leurs soutiens bobos les plus fidèles, ils n’ont pas de voiture !
Quand ils ont besoin d’un véhicule, ils prennent la voiture de fonction, un taxi ou au pire ils en louent une pour quelques jours ; mais en général ils prennent l’avion !
Donc, pour eux, taxer à mort la voiture n’est pas un problème, ils ne sont pas concernés !
Bien différente est la situation du banlieusard qui doit travailler à Paris ou encore de l’habitant de la France profonde, au fin fond de sa campagne, qui habite à 35 km de la ville la plus proche (moi par exemple) et à 12 km du super marché et qui a donc impérativement besoin d’une voiture !
Et ce sont les mêmes personnes, toutes pétries de leur écologie de façade, qui prônent la subvention du vélo électrique dont tout le monde sait qu’il n’est utilisable qu’en zone faiblement urbanisée, sur des distances faibles et par beau temps ; et que, dans la majorité des cas, il va terminer rapidement sa carrière à la cave (ce qui est malgré tout déjà mieux que les trottinettes électriques à la durée de vie moyenne d’un mois et qu’on retrouve abandonnées un peu partout et surtout dans les rivières et canaux avec la pollution que l’on peut imaginer).
Essayez de faire un trajet banlieue-Paris de 40 km en vélo électrique au mois de janvier à 8 h00 le matin et vous m’en direz des nouvelles si … vous arrivez à en revenir vivant !
Tout cela relève de l’ineptie la plus ridicule et, ce qui est intolérable, c’est que nous devons le supporter sans mot dire !
Nous avons en fait affaire à une conception élitiste et parfaitement abusive de la fiscalité car, comme le décideur bobo qui habite Paris prend l’avion pour ses vacances, qu’il a besoin d’électroménager pour équiper son domicile et de smart phones pour communiquer, on ne taxera ni les billets d’avion ni l’électroménager ni les smart phones !
Dans le deux poids deux mesures on ne pouvait évidemment pas faire pire !
On se trouve en fait en face d’une collusion opportuniste entre deux types de personnes.
-Les idéologues anti-voiture, gauchistes ou même terroristes regroupés sous la bannière écolo qui veulent son élimination pure et simple par le biais de mesures radicales et autoritaires,
-Les élites qui veulent bien laisser jouer les premiers avec leurs obsessions ; du moment qu’on les laisse faire tout ce qu’elles veulent et qu’on ne les prive pas de leurs jouets, hobbies et autres !
Et parfois, il y a une confusion entre les deux car il arrive que ce soient les mêmes !
Il en ressort deux conclusions :
-Tant qu’on laissera la main à des idéologues capables de prêcher de telles inepties, on ne s’en sortira pas ; car la seule vérité c’est que toute activité humaine est polluante et ce depuis que l’homme est apparu sur la terre … tout comme le sont tous les animaux.
Mais, on peut aussi abattre tous les animaux et passer au régime vegan … ce que d’ailleurs prônent certains d’entre-eux !
-Il existe une élite qui a pris le pouvoir et l’exerce essentiellement à son profit au motif qu’elle serait seule apte à comprendre les problèmes complexes de nos sociétés tout en s’estimant au-dessus des lois et d’autant plus au-dessus que c’est elle qui les fait et qu’elle échappe de ce fait aux contraintes qu’elle impose à la population ordinaire.
Est-ce une raison suffisante pour supprimer toute liberté et réserver certains objets facilitant la vie à une élite disposant de moyens hors de portée de la population ordinaire ?
Tout cela témoigne du mépris le plus absolu pour une population laborieuse qui doit sans cesse supporter les décisions abusives d’une caste auto centrée devenue à la fois irresponsable et incontrôlable !
Soyons assurés qu’à force de restreindre sans cesse les libertés et de pousser les gens dans leurs ultimes retranchements, on finira fatalement avec une nouvelle révolte.
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Pylos
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C’est ce que disait Letizia Buonaparte lors du couronnement de son cher fils Napoléon ; bien consciente que celui-ci poussait les choses vraiment très loin dans un pays qui venait, après une sanglante révolution, d’assassiner toute l’ancienne classe dirigeante.
Et c’est bien ce que se disent E Macron et les membres de son gouvernement !
Pour l’instant l’argent coule à flot, les digues budgétaires ont sauté, la règle des 3% maximum de déficit budgétaire rapporté au PIB a été jetée aux oubliettes puisque tous les pays se sont plus ou moins endettés pour faire face aux conséquences de l’épidémie de Covid.
Ce dont il faut être conscient c’est que le gouvernement, en faisant sauter toutes les limites, agit consciemment, de manière délibérée.
Cela veut dire qu’il sait ce qu’il fait, quand il le fait, en partant du principe que ce qui est pris n’est plus à prendre.
Mais, bien entendu, il ne connait pas la fin de l’histoire car il ne sait pas comment cela va finir.
Rien qu’au premier semestre 2020, plus de 700.000 emplois ont été détruits et face au spectre du chômage de masse, avec un retour à une croissance plus hypothétique, les questions d’inflation, d’hyper inflation, d’annulation de la dette, apparaissent totalement secondaires. L’heure n’est pas à mégoter sur des conséquences que, de toute façon, le gouvernement n’aura pas à assumer …
Evidemment, la démarche est cynique mais c’est celle en vigueur dans le milieu politique français depuis 1974.
L’épidémie de Covid représente en fait une véritable aubaine pour le gouvernement car il peut dépenser sans compter en avantageant qui il veut, et surtout ses clients, et il peut adopter une politique de contrôle social, avec toutes ses interdictions, afin de contenir, autant que faire se peut, une contestation qui reste bien présente dans une part importante de la population.
Il se place d’ailleurs dans la posture du sauveur du pays grâce à son plan de relance de 100 Md€ et à la prétention de pouvoir créer 240.000 emplois …
En fait, au-delà de la lâcheté classique des hommes politiques dont la seule ambition narcissique se résume à leur propre carrière personnelle, il s’avère que l’administration, dont le gouvernement n’est que l’émanation, est désormais en roue libre et que personne ne la contrôle plus.
Elle règlemente à tout va et dans tous les sens !
De plus, cette administration a tellement peur d’être prise en défaut de décision qu’elle cherche instinctivement à se protéger et empile les mesures autoritaires et contradictoires sans aucune cohérence.
Pour l’instant la solvabilité budgétaire de la France (comme celle de l’Italie) est assurée par la BCE mais il faut se rappeler que la zone € est une zone commune et que tout le monde doit respecter les mêmes règles.
Or, cela fait déjà un certain temps que la France s’est affranchie des règles européennes et qu’elle trainait les pieds devant les réformes à faire, notamment en matière de gestion publique.
L’épidémie a permis à E Macron de forcer la main de Bruxelles pour occulter les dérives françaises.
Seulement, cette épidémie ne va durer éternellement et il va bien falloir un jour revenir à la normalité ; notamment pour que la dette française n’aboutisse à une situation « à la grecque » qui compromettrait non seulement la zone € mais aussi l’Union Européenne !
On sait que certains pays vont s’en sortir plus vite et mieux que d’autres et à ce moment-là, se posera inéluctablement la question de la poursuite de cette pratique monétaire (monétisation de la dette) non prévue par les statuts de la BCE !
Et dans ce cas de figure, il n’est pas sûr que les mauvais élèves puissent encore forcer la main des autres …
En outre, il faut être conscient que la confiance est une nécessité de fonctionnement ; confiance en l’Etat et ses dirigeants, confiance en la monnaie, en la situation générale de l’économie …
Et tout indique qu’on n’en prend pas le chemin car la crainte de l’avenir entraine déjà un mécanisme de fuite devant la monnaie qui provoque des bulles de prix sur certains actifs (actions, immobiliers, or, crypto-monnaies) sans que l’on puisse être sûr que cette stratégie sera payante à terme.
Comme en 2010, les banques et les compagnies d’assurance concentrent les risques en achetant massivement les dettes souveraines de leurs pays respectifs mais, gavées de cette dette publique irrécouvrable, cela ne peut aboutir à terme qu’à leur faillite et à leur future nationalisation.
Cela pose la question du bien-fondé des investissements des particuliers dans des produits dont l’Etat est le principal emprunteur, surtout lorsque cet Etat est insolvable et incapable de rembourser ses dettes.
L’argent de l’assurance vie (1.700 Md€ tout de même) investie en dette d’Etat n’existe plus, il a disparu dans le tonneau des danaïdes de la dette publique. Ne reste plus que la Loi Sapin II qui permettra de bloquer les rachats d’investisseurs trop crédules et imprudents pour éviter à la fois la débâcle et la révélation d’une situation totalement obérée depuis déjà un certain temps.
Il n’est même pas sûr que l’immobilier puisse être une planche de salut car il est une cible trop facile pour un Etat aux abois ; sans compter que le refuge dans l’immobilier va faire monter les prix au-delà de toute raison avec pour conséquence d’empêcher les jeunes d’accéder à la propriété ou même seulement au logement.
Il faut comprendre qu’il suffit d’une étincelle pour déclencher un climat anxiogène qui pourrait se transformer en début de panique bancaire puis en tsunami financier qui ressemblerait à une débâcle ; et quand on voit les dégâts occasionnés par une simple épidémie … on peut imaginer le pire.
Les dangers d’une dette excessive ne vont pas manquer de se révéler car on a fini par en arriver au stade de non-retour. Il n’y aura jamais de croissance pour éponger un tel monceau de dettes !
La dette publique, lorsqu’elle atteint un niveau excessif, devient une bombe à retardement dont la mèche est déjà allumée et c’est le gouvernement qui l’a allumée … et évidemment, l’important c’est que l’explosion finale intervienne le plus tard possible !
Car, tout cela ne peut finir que par une crise de la dette publique lorsque les investisseurs ne voudront plus des emprunts français.
Il faut être conscient que les mesures de protection de l’épargne sont quasi inexistantes et personne ne peut prétendre savoir ce qu’il va se passer au-delà de 2022 !
Par contre, ce que l’on sait, c’est qu’il faut éviter d’avoir de l‘épargne bloquée à long terme (dans des contrats d’assurance vie ou des obligations d’Etat type OAT via des produits de placement bancaires dit dérivés ou OPCVM) car il sera impossible de récupérer son argent !
Il convient donc de se montrer très méfiant vis-à-vis des propositions de placement qui peuvent être faites car les banques et compagnies d’assurance ne vont pas hésiter à refourguer, histoire de s’alléger, leurs mauvaises créances sur l’Etat …
En fait, tout ce qui tourne autour de la dette étatique a vocation à ne pas être remboursé car il faut être conscient que l’Etat, mauvais débiteur, n’hésitera pas à fausser les règles du jeu à son profit lorsque le besoin s’en fera sentir.
Et il faudrait être vraiment très naïf pour croire le contraire !
E Macron cherche actuellement à endormir les français en leur cachant une sombre réalité à seule fin d’être réélu, mais, comme on dit en mathématiques : l’éventualité d’une crise sur la dette française après 2022 est non nulle.
Il faut être certain qu’un jour la question de la capacité de la France à rembourser ses dettes se posera et plus les dettes seront importantes … plus le problème sera aigu et plus les conséquences en seront graves !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Sifnos
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Oscar Wilde, qui avait le sens de la formule, déclarait : En ce monde il y a deux choses inévitables la mort et les impôts !
Et encore ne connaissait-il pas la situation française d’aujourd’hui !
Alors, certes, l’impôt constitue clairement une extorsion de fonds légalisée (l’impôt est voté par le parlement constitué par les représentants des citoyens électeurs ou non) mais un Etat ne peut pas fonctionner sans impôt et la déclaration des droits de l’homme de 1789, texte fondateur de notre république et de l’Etat de droit, prévoit explicitement la contribution de chacun au fonctionnement de l’Etat.
L’impôt apparaît donc comme un mal nécessaire mais encore faut-il définir le rôle de l’impôt et pour cela répondre à une question : qu’est-ce qu’on attend de l’impôt ?
On peut y répondre de deux façons car il y a deux grandes conceptions de l’impôt :
– l’impôt selon la déclaration des droits de l’homme de 1789.
C’est un impôt technique limité aux missions régaliennes c’est à dire destiné à financer l’armée, la justice et la police pour assurer la sécurité des citoyens ainsi que le financement d’investissements sur le long terme (routes, bâtiments publics…) mais aussi des guerres. Il est en général d’un montant relativement faible.
Il s’agit d’une conception plutôt libérale du fonctionnement étatique énoncée à une époque où le collectivisme marxisant n’était pas encore apparu et c’est aussi la conception anglo-saxonne puisqu’au Royaume Uni le taux des prélèvements obligatoire est très sensiblement inférieur à la moyenne européenne.
Est-il utile de rappeler que cette conception est très minoritaire en France et il suffit pour cela de se rappeler que 52% des électeurs à la présidentielle de 2017 ont voté pour un candidat collectiviste de gauche ou de droite !
– l’impôt dans la France d’après 1945.
C’est un impôt politique, comportemental, égalitariste, qui prétend remodeler la société mais très inégalement réparti puisque, clientélisme politique oblige, la fiscalité française est lourde, instable et mal répartie (57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu tandis que les 10% les plus aisés en paient 70%).
Il est situé au niveau maximum de la pression fiscale, et, de fait la France applique les impôts et les prélèvements obligatoires les plus lourds du monde occidental et de l’Union Européenne.
Cette conception fait largement la place à une conception collectiviste de la société au sein de laquelle l’Etat administratif est au centre du pouvoir, de la société et de l’économie ; ce qui est une hérésie puisque le fonctionnaire, qui vit par définition dans un monde protégé, ne connait rien aux mécanismes économiques !
Cette fiscalité française a beaucoup évolué et a connu, depuis 50 ans, une très forte dérive liée, elle-même, à une forte dérive des couts de fonctionnement de l’Etat ; laquelle n’est malheureusement pas due au hasard … dans la mesure où, bien sûr, elle permet de verser de nombreuses aides sociales mais aussi d’entretenir une armée de fonctionnaires.
Car nous avons en France un secteur public anormalement développé par rapport à la moyenne européenne et bien évidemment cela a un cout direct et indirect.
Le cout direct est facile à déterminer : c’est le montant de l’impôt collecté tous les ans tel qu’il apparaît dans la loi de finances. Le cout de la masse salariale et des retraites versées du secteur public y est indiqué ; réserve étant faite toutefois que le montant à provisionner des retraites futures à verser pour ce secteur public est soigneusement occulté alors qu’il représente des milliers de milliards €.
Le cout indirect, c’est l’impact de ces prélèvements sur le reste de l’économie et cet aspect de la fiscalité est là aussi soigneusement tenu secret pour la plus grande part de la population. Il faut être conscient que l’impôt est un prélèvement sur la richesse produite et que ce prélèvement, par définition, n’alimente pas la consommation des ménages et prive les entreprises des ressources nécessaires non seulement pour leurs investissements mais aussi pour l’embauche de salariés !
L’explication tient à un problème structurel pratiquement incontournable et peu susceptible d’être modifié à l’avenir : une partie importante de la population vit de l’impôt payé par les autres. Il s’agit notamment des fonctionnaires et des employés des entreprises publiques (type SNCF ou RATP) dont la survie dépend de subventions massives. Et ces personnes, sans en être toujours conscientes, sont en fait à la charge de la collectivité privée qui se réduit à 43% du PIB ; ce qui représente évidemment un effort totalement disproportionné par rapport à la part de cette dernière dans l’économie.
On comprend alors pourquoi l’impôt sur les sociétés est le plus lourd d’Union Européenne, de même que les impôts sur la production ; et après on s’étonne du manque de compétitivité des entreprises françaises et de la désindustrialisation du pays depuis 40 ans !
On comprend aussi pourquoi les impôts sur le patrimoine et sur les successions sont aussi les plus lourds d’Europe !
Car, lorsqu’un pays a atteint 57% de dépenses publiques rapportées à son PIB (en passe d’atteindre 70% pour 2020), qu’il a le plus haut taux de dépenses publiques en termes de PIB de tous les pays de l’OCDE, le plus haut taux de transferts sociaux du monde, les plus hauts prélèvements obligatoires, le plus haut taux de fonctionnaires par habitant, il faut inévitablement en payer le prix !
En outre, cette prédominance du secteur public dans tous les secteurs a d’autres conséquences moins visibles … mais tout aussi néfastes !
-le fait que l’administration se retrouve dans tous les rouages du pays, à tous les niveaux, aboutit de facto à une prise de contrôle du pays par celle-ci c’est à dire que le pouvoir, souvent issu des rangs mêmes de l’administration, ne fera jamais rien qui puisse remettre en cause la situation des fonctionnaires et cela explique, pour une bonne part, l’absence totale de réformes malgré une dégradation constante de la situation.
Ainsi, il faut être conscient que la réforme des retraites avec son maintien ridicule de la répartition (dont tout le monde sait qu’à moyen terme elle va dans le mur), est liée à la volonté de maintenir les avantages des fonctionnaires dont les retraites sont payées par les cotisations des autres dans un pays où les élus et dirigeants sont des fonctionnaires et sont élus par leur catégorie socio-professionnelle.
-l’action de l’administration étant essentiellement motivée par des considérations d’ordre hiérarchique et, au niveau de la haute administration de politique politicienne, elle n’agit jamais en tenant compte des considérations économiques ; ce qui explique les nombreux fiascos qui émaillent l’action publique. Ainsi, le secret du TGV est qu’il n’est pas rentable (sauf sur la ligne Paris-Lyon) notamment parce que toutes les études de marché ont été bidonnées. Cela explique que la SNCF soit structurellement déficitaire puisqu’elle a opté pour le tout TGV (notamment parce que tous les élus voulaient leur ligne et leur gare dédiée, clientélisme politique oblige). S’il fallait payer le billet de TGV à son juste prix il faudrait … en doubler le prix avec à la clé une fuite de la clientèle au profit de l’avion.
On peut citer aussi le mécanisme des subventions pour nombre de secteurs économiques considérés comme « stratégiques » par le pouvoir à commencer par la presse dont tout le monde a pu constater la servilité …
-la caractéristique française est qu’il n’y a jamais de frein à la dépense publique ; laquelle a cru dans des proportions inouïes ces 40 dernières années avec, comme corollaire, une augmentation de la fiscalité parce que l’Etat administratif, en l’absence de toute régulation, veut sans cesse étendre ses domaines d’intervention et que, dans la logique de l’administration, toute mission supplémentaire ouvre nécessaire « droit » à impôt supplémentaire …
Et cette augmentation de la pression fiscale ne finit par s’arrêter que lorsqu’il y a une résistance de la population telle que celle des gilets jaunes (historiques c’est à dire ceux du début).
Les français sont en général mécontent du montant des impôts qu’ils paient mais ils devraient commencer par se poser la question de ce qu’ils attendent de l’impôt afin de pouvoir ensuite en discuter la nature et le montant ; surtout que, malgré des recettes fiscales supérieures à 1.000 Md € par an, en augmentation constante, les fameux services publics sont en dégradation constante (sécurité, éducation) quand ils ne sont pas carrément supprimés !
Mais on connait le subterfuge utilisé par l’Etat fonctionnaire pour masquer ces insuffisances et ces ratés et calmer la population : distribuer des aides et des subventions qui masquent temporairement le problème … sans le résoudre ! On gère à court terme en déplaçant le problème dans le temps et surtout après les élections comme sont en train de faire E Macron et son gouvernement !
Ainsi, les aides sociales (bien souvent financées par l’emprunt) servent à masquer la diminution constante des 30 dernières années du PIB par habitant comparativement à des pays comme l’Allemagne, les Pays Bas ou la Suisse !
De même, le récent plan de soutien ou de relance de 100 Md € ressort du même objectif mais n’a de sens, en ce qui concerne l’emploi, que pour les entreprises qui retrouveront rapidement leur chiffre d’affaires d’avant la crise ; mais qui peut le savoir à ce jour ?
-Un véritable dévoiement de l’impôt
Cette conception française aboutit en fait à un véritable dévoiement de l’impôt dont le but devient obscur et comme il n’y en n’a jamais assez, l’Etat administratif entretient une armée de fonctionnaires à Bercy dont le seul but est de traquer le dernier € disponible ; aidé en cela par une législation complexe et une justice administrative dont le niveau de complicité avec l’Etat administratif a depuis longtemps dépassé le stade de l’indécence !
Le problème de cette conception collectiviste de l’impôt est qu’à la fin plus personne ne comprend pourquoi il paie et à quoi sert ce qu’il paie et le risque est alors celui d’un refus de l’impôt dont les gouvernements ont bien pris conscience ; ce qui les amène à parer tout nouveau prélèvement des vertus de la solidarité ou encore en utilisant la grosse ficèle de la culpabilisation de l’individu pour sauver une planète en grand danger (impôts climatiques).
Cela explique que le rendement de l’impôt soit exceptionnellement élevé mais aussi que les performances économiques globales soient si mauvaises !
E Macron dont le but essentiel dans la vie est de se faire réélire en 2022 a décidé d’améliorer la stratégie de l’Etat fonctionnaire et de « lever le pied » (temporairement) sur la pression fiscale en annonçant que l’endettement faramineux accumulé ces derniers mois (la dette publique a bondi de 100% à 114% du PIB à 2.638 Md € fin juin ; dans l’attente d’un chiffre définitif pour la fin de l’année qui devrait dépasser 117,5%) ne sera pas remboursé par l’impôt ; ouvrant la voie à un endettement public sans limite dans le but essentiel de faire croire à la population que le gouvernement contrôle la situation et que tout va bien !
Seulement, on n’est pas obligé de croire pareil mensonge et il faut être conscient que cette situation ne pourra évidemment connaitre qu’un dénouement catastrophique en 2023 ou plus tard lorsque les vannes du crédit se seront fermées.
Fidèle à la pratique administrative française, E Macron ne fait que déplacer grossièrement dans le temps la question de la pression fiscale qui sera « nécessaire » pour faire face aux dettes accumulées.
On peut donc légitimement considérer que cette conception si française de l’impôt constitue non seulement un dévoiement mais une véritable violation des textes fondateurs de notre république avec un constat sous-jacent qui n’est jamais évoqué : une incapacité à résoudre les problèmes et à faire des réformes.
Il faut enfin être conscient que si nous n’étions pas dans l’€, la France, avec son niveau de dépenses et de dettes, aurait déjà fait défaut sur sa dette ; avec toutes les conséquences que cela comporte en ce qui concerne la chute du niveau de vie et la ruine des épargnants !
Les politiques passent et les fonctionnaires restent et le pays continue à s’enfoncer dans ses problèmes …
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Leros
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Et pour la justifier, la personne qui me l’a proférée a ajouté : « La preuve : ils mangent de la merde qu’ils achètent à Lidl » (sic) !
Là où ça devient intéressant c’est lorsque l’on sait qu’elle émane d’une personne réputée instruite et intelligente puisqu’il s’agit d’un professeur d’université (mathématiques et physique) …
Quel crédit peut-on accorder à une telle déclaration qui contient évidemment plusieurs sous-entendus qu’il convient de mettre en évidence ?
Les pauvres sont pauvres à cause du capitalisme,
Non seulement, ils n’ont pas les moyens d’acheter des produits de qualité mais leur pauvreté est exploitée par une enseigne de la grande distribution, symbole s’il en est d’un capitalisme sauvage, apatride …
Lidl ne vend que de la merde ce qui est bien la preuve que le capitalisme est nocif !
Examinons ces “vérités” calmement …
Le communisme des pays de l’est a-t-il enrichi les pauvres ?
A part un nombre effrayant de morts (200 millions) liés à la répression politique pour cause de « crime contre le peuple », un examen honnête de la situation oblige à reconnaître que le communisme ou le socialisme (on peut l’appeler comme on veut) n’a fait que maintenir en prison ses ressortissants tout en les privant des biens de consommation essentiels qui n’étaient réservés qu’à une élite favorisée (apparatchiks). En RDA, symbole flamboyant du socialisme triomphant, il fallait s’inscrire sur une liste d’attente et patienter plus de 15 ans pour pouvoir espérer faire l’acquisition d’une Trabant aux qualités routières plus qu’incertaines …
La Chine, à la fin des années 70, a renoncé au communisme au niveau économique, grâce à Deng Xiao Ping, lorsque ce dernier a pris conscience que le développement économique de la Chine ne pouvait passer que par l’initiative individuelle et la liberté au niveau économique ; même si le régime demeure encore une dictature communiste.
Il n’est pas contestable qu’il en est résulté un développement extraordinaire du pays qui, en 50 ans, est parti du néant pour presque ravir la première place mondiale aux USA !
En outre, la réalité du monde depuis ces 30 dernières années s’établit nettement en contradiction avec cette affirmation car, ce que l’on constate, c’est une amélioration considérable de la situation de la population mondiale puisqu’on est passé de 2.5 Milliards de pauvres à moins d’un milliard !
C’est certes encore trop de pauvres mais cette tendance à l’amélioration n’est due qu’au capitalisme et au développement des échanges et à la liberté économique mais en aucun cas au communisme !
Concernant plus particulièrement l’enseigne visée :
Visiblement, il n’est pas venu à l’idée de cet enseignant que Lidl a conquis un créneau commercial auprès d’une partie de la population en proposant, la plupart du temps, des produits de qualité à moindre prix et je ne cache pas d’y faire moi-même mes courses.
Par ailleurs, s’il y a effectivement des produits « de merde » qui sont vendus par cette enseigne (sans doute faisait-il référence aux hamburgers et autres sodas), il est bon de rappeler que ces mêmes produits sont aussi vendus dans les autres enseignes, sans aucun scrupule ; ce que l’on ne peut l’ignorer … sauf à faire exclusivement ses courses dans les magasins bio présumés ne vendre que des produits de qualité ou dans des épiceries haut de gamme !
En outre, cette affirmation est sujette à caution dans la mesure où il paraît évident que cette personne n’a jamais mis les pieds dans un magasin Lidl et parle sans savoir !
Car, en fait, non, Lidl n’exploite pas la pauvreté, l’enseigne s’est placée seulement sur un créneau commercial parce que tout le monde n’a pas les moyens d’acheter ses courses chez l’épicier de luxe ou dans des magasins bio et que finalement cela rend service à beaucoup de monde et qu’à la fin on n’est pas obligé d’acheter ces fameux produits de merde !
Quel constat en tirer ?
Certes le capitalisme n’est pas parfait et ne saurait être exempt de critiques mais, lorsqu’il est associé à la liberté économique, il est sans aucun doute un facteur d’amélioration de la condition matérielle des populations sur toute la planète !
Evidemment, parler de capitalisme c’est surtout évoquer la liberté individuelle et cela ne recouvre en aucun cas le capitalisme d’Etat ou l’Etat stratège ; c’est à dire celui qui brule en pure perte des milliards dans des projets industriels qui échouent systématiquement ou encore qui essaie de maintenir en vie, à coup de subventions massives payées par vos impôts, des entreprises zombies telles que la SNCF !
Car, il ne faut en aucun cas se référer à la France pour apprécier l’impact du libéralisme et du capitalisme puisque l’on sait que le pays consacre 57% du PIB à sa dépense publique ; ce chiffre étant en passe d’être porté aux environs de 70% « grâce » à l’interventionnisme étatique forcené pour « faire face » au Covid 19 !
Sans aucun doute, avons-nous affaire, avec cet enseignant, au bobo gaucho classique qui sévit désormais à tous les niveaux de la société et dans tous les médias jusques et dans les cercles du pouvoir ; qui vit confortablement, sans souci du lendemain et des fins de mois, tout en se donnant une bonne conscience sociale en se prétendant de gauche mais avec un portefeuille bien garni !
Il est en effet facile de s’affirmer « être de gauche » quand on est payé par les impôts des autres et qu’on cumule 4 mois de congés dans l’année tout en étant payé 5.000 € par mois pour 20 h de cours par semaine (au grand maximum) et qu’on habite dans les beaux quartiers !
Cette opinion se confirme lorsque l’on sait, puisque j’ai eu l’occasion de leur rendre visite, que cette personne et son épouse vivent dans un appartement récent ultra moderne d’une valeur estimée à 400.000 € (en région Bretagne) !
Inutile de vous préciser que cette personne est aussi écolo et anti voiture tout en prenant néanmoins l’avion pour rejoindre son bateau en Grèce … sans y voir d’ailleurs aucune contradiction !
C’est bien connu, les règles moralisatrices et autres que ces bobos écolos imposent aux autres ne s’appliquent pas à eux-mêmes ; résultat d’une démarche égocentrique et narcissique s’il en est !
Bien différente est la situation de la population dont je rappelle que la moyenne des salaires est de 1.700 € par mois et qui doit bien souvent gérer un budget serré dès le 15 du mois !
Accessoirement, compte tenu du système social en vigueur en France, il convient de rappeler que le taux de pauvreté y est beaucoup plus faible que dans les autres pays de l’OCDE ; mais bien entendu cette personne nous expliquera que tout cela c’est grâce à l’Etat alors que c’est seulement grâce à la prédation fiscale exercée par les fonctionnaires de l’Etat et au recours forcené à l’emprunt que ce système ne peut perdurer tout en occultant une réalité bien dérangeante : masquer la chute constante du PIB français par individu depuis les années 90 comparativement à des pays comme l’Allemagne ou la Suisse,
Nous avons donc affaire, au-delà d’un évident mépris de classe, à des propos moralisateurs de la part d’une personne qui n’a visiblement jamais mis les pieds dans un magasin Lidl et qui part de présupposés idéologiques négatifs tenant à la fois au capitalisme et à la nature de l’enseigne … tout en faisant partie, sans aucun complexe, d’une élite protégée ; comme dans les pays de l’Europe de l’est (apparatchiks).
En fin de compte, cette affirmation, bien qu’émanant d’un professeur d’université qui ne connait absolument rien à l’économie et qui vit dans un milieu ultra protégé de l’éducation nationale, est parfaitement stupide !
Justifier les méfaits réels ou supposés du capitalisme par le biais de la déformation des faits et de la réalité tout en occultant soigneusement la réalité de sa situation personnelle relève au minimum de la mauvaise foi, de la manipulation, de l’hypocrisie ou, pire, de l’aveuglement !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Lipsi
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L’héritage est un mode relativement important de transmission et de constitution des patrimoines au fil des générations.
Et pourtant, nous répugnions bien souvent à évoquer cette question ; notamment parce qu’elle tourne autour de la mort et que celle-ci est plus ou moins consciemment évincée de nos sociétés.
Or, il faut savoir que c’est une matière technique et complexe, essentiellement dominée par les notaires ; même si bien souvent l’intervention du notaire n’est pas obligatoire (notamment lorsqu’il n’y a pas d’immeuble dans le patrimoine du décédé).
Mais savez-vous que les règles sont très différentes d’un pays européen à l’autre ?
Une petite comparaison entre deux systèmes, l’un sévèrement encadré (système français) et l’autre beaucoup plus libéral (système anglais), va vous permettre d’apprécier la situation des héritiers en fonction du système selon lequel on se situe.
EN FRANCE
Les règles sont issues de la révolution française et sont basées essentiellement sur la réserve héréditaire.
Avant 1789, primait le droit d’ainesse ; c’est à dire que le premier né des enfants males héritait de tout le patrimoine du De Cujus (décédé) ; cette rège ayant été adoptée de manière pragmatique au cours du moyen âge pour éviter le morcellement des propriétés foncières. En effet, jusqu’à la révolution industrielle, l’essentiel des revenus étaient de nature foncière et était basé sur l’exploitation agricole par le biais de serfs puis de métayers. L’application du droit d’ainesse empêchait donc une division ou un démembrement des propriétés foncières qui aurait entrainé la chute de la rente foncière et la disparition des domaines seigneuriaux.
Par réaction, les révolutionnaires ont institué un système très égalitaire, mais aussi très contraignant et dirigiste, qui obéit à un ordre successoral prédéfini et non modifiable :
1º les enfants et leurs descendants ;
2º les père et mère ; les frères et sœurs et leurs descendants ;
3º les ascendants autres que les père et mère;
4º les collatéraux autres que les frères et sœurs et leurs descendants.
Il faut néanmoins distinguer selon que le « De Cujus » est mort « ab intestat » (c’est à dire sans avoir fait de testament) ou non.
I-La dévolution légale – en l’absence de testament (ab intestat)
En l’absence de conjoint :
Les enfants succèdent par parts égales.
Les père et mère reçoivent un quart chacun (le prédécès de l’un n’accroît pas la part de l’autre), le reliquat se répartit par parts égales entre les frères et sœurs. S’il ne reste que des frères et sœurs, ceux-ci succèdent par parts égales. S’il ne reste que les parents, ceux-ci reçoivent chacun la moitié de la succession.
Les ascendants autres que père et mère succèdent par parts égales.
Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers succèdent par parts égales.
Lorsque la succession est vacante ou en déshérence, elle est transmise à l’État (Trésor Public).
La règle de la représentation s’applique c’est à dire que les enfants d’un enfant prédécédé viennent à la succession de leurs grands-parents dans les mêmes droits que si leur père ou mère était encore en vie.
En présence d’un conjoint survivant
En concours avec les enfants :
Si les enfants sont communs avec le défunt, le conjoint survivant dispose d’une option :
– soit un quart en pleine propriété,
– soit l’usufruit universel
Si les enfants ne sont pas communs, le conjoint est dépourvu d’option : il a droit
à un quart en pleine propriété. Le reliquat revient aux enfants par parts égales.
En concours avec les parents :
Les parents ont droit chacun à un quart en pleine propriété. Le prédécès de l’un n’accroît pas la part de l’autre. Le reliquat revient au conjoint survivant.
Dans les autres cas :
En l’absence d’enfants et de parents, le conjoint survivant recueille la totalité de la succession.
Le constat :
Finalement, on s’aperçoit que, et cette règle semble être grandement ignorée (alors qu’on est toujours à un moment ou à un autre intéressé par cette question), dans la plupart des cas, l’époux (se) du conjoint décédé, sauf cas rarissime d’absence d’enfants et de parents, n’hérite pas de son conjoint prédécédé.
Dans la plupart des cas, dans le cadre d’un mariage opéré sans contrat, c’est à dire sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts (réduite aux acquisitions faites pendant le mariage), le conjoint survivant récupère la moitié du patrimoine commun (qui est à lui) et seulement une part en usufruit sur la part de son conjoint.
La seule possibilité, pour corriger plus ou moins ces règles rigides, est d’agir, en amont, par le biais du régime matrimonial qui, il faut le savoir, permet une grande liberté d’action des futurs époux. Ainsi la communauté universelle permet ainsi d’avantager l’époux survivant sans formalité ni frais et de le protéger des revendications des enfants ; notamment d’une demande de partage.
La conséquence évidente de ces situations est, qu’en présence de droits réduits du conjoint et de la nécessité de respecter les droits égaux des enfants, on se trouve souvent en présence d’une indivision (les enfants ont la nue-propriété tandis que le conjoint survivant a l’usufruit) avec à la clé des conflits potentiels qui trouvent souvent leur solution dans le cadre d’une action judiciaire (le plus souvent à la requête des enfants qui « veulent leur part ») visant à en provoquer la dissolution sur la base des articles 815 et s du Code Civil selon lesquels « nul n’est tenu de rester dans l’indivision ».
On pourrait penser que la rédaction d’un testament permettrait de corriger ces dispositions strictes. Ce n’est malheureusement pas le cas.
II-La dévolution testamentaire :
Elle est basée sur deux notions de base et incontournables :
La quotité disponible est la part du patrimoine dont il est possible de disposer librement par libéralité à cause de mort.
La réserve héréditaire est la part du patrimoine que le défunt réservée à certains héritiers à condition qu’ils acceptent la succession.
La règle de base est donc que vous ne pouvez pas disposer librement de votre patrimoine au moment (ou après) de votre décès car vous ne pouvez pas choisir librement les personnes que vous voulez avantager et surtout que vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. En effet, en cas de non-respect de la réserve héréditaire, la règle incontournable est que les libéralités (dons et legs) excessives sont réduites, en commençant par les legs, puis les donations, de la plus récente à la plus ancienne.
Le legs est une libéralité faite entre un mort et une personne vivante.
Une donation est une libéralité faite entre deux personnes vivantes.
En outre, la réserve héréditaire varie en fonction du nombre d’enfants.
En présence d’un seul enfant
– La réserve de l’enfant est de la moitié de la succession.
– Le reliquat constitue la quotité disponible, et représente la moitié de la succession.
En présence de deux enfants
– La réserve est des deux tiers de la succession c’est à dire que la réserve individuelle de chaque enfant est d’un tiers de la succession.
– La quotité disponible est d’un tiers de la succession.
En présence de trois enfants ou plus
– La réserve est des trois quarts de la succession.
– La quotité disponible se réduit à un quart de la succession.
La situation du conjoint survivant :
Le conjoint successible est exclusivement le conjoint non divorcé. C’est à dire que si le décès a lieu pendant une action en divorce, le divorce ne doit pas être devenu définitif ; ce qui est le cas notamment si le conjoint décède pendant la procédure d’appel (avant l’arrêt de la cour d’appel).
En l’absence d’enfants, le conjoint survivant est réservataire d’un quart de la succession. Le reliquat, soit les trois quarts de la succession, constitue la quotité disponible libre d’usage par le testateur.
Au niveau fiscal, les successions sont exonérées à hauteur de 100.000 € par part en ligne directe mais il faut savoir que l’imposition des successions est l’une des plus lourdes d’Europe. En outre, les droits sont progressifs et augmentent non seulement avec la valeur du patrimoine du De Cujus mais aussi lorsque la succession s’éloigne de la ligne directe (parents à enfants). Dans le cas d’une succession par voie collatérale (de frère à sœur ou oncle à nièce), les droits fiscaux représentent 60% du montant de la succession.
Autant dire que, dans le cadre d’une ligne collatérale, le premier héritier de la succession est l’Etat ou plus exactement le fisc !
EN ANGLETERRE
Attention les règles exposées sont celles en vigueur en Angleterre. Elles peuvent être différentes dans les autres pays membres du Royaume Uni (Pays de Galles, Ecosse, Irlande du nord).
I-La dévolution légale (en l’absence de testament).
Pour hériter, il faut être majeur ou marié. Les héritiers mineurs n’ont que des droits conditionnels appelés à se consolider.
L’ordre successoral est le suivant :
En l’absence de conjoint survivant :
1º les descendants sans distinction des modes de filiation;
2º les père et mère;
3º les frères et sœurs germains et leurs descendants ;
4º les frères et sœurs consanguins ou utérins et leurs descendants ;
5º les grands-parents ;
6º les oncles et tantes germains et leurs descendants ;
7º les oncles et tantes consanguins ou utérins et leurs descendants.
Quand la succession est vacante ou en déshérence, elle est remise à l’État.
Comme en France, chacune de ces catégories constitue un ordre d’héritiers qui exclut les suivants. Au sein d’un même ordre, la répartition se fait systématiquement par égale portion et par tête.
Néanmoins, au sein du 5e ordre (grands-parents), la répartition se divise par branche lorsqu’il existe au moins un représentant de chaque branche.
– La branche paternelle et la branche maternelle recueillent chacune une moitié de la succession.
– Si les deux représentants de l’une des branches sont prédécédés, l’intégralité de la succession est dévolue à l’autre branche.
En présence d’un conjoint survivant :
Le Civil Partner, équivalent du partenaire pacsé, a la qualité d’héritier au même titre que le conjoint survivant.
Le conjoint ou partenaire survivant est le premier héritier, même en présence d’enfants ou de descendants. Il entre en concurrence avec les héritiers jusqu’au 3e ordre.
Au-delà, il récupère la totalité de la succession. Les biens communs des époux sont hors succession et reviennent intégralement au survivant.
Droits du conjoint ou du partenaire survivant en concours avec des descendants :
– biens meubles et objets personnels du défunt, à l’exclusion des biens professionnels, des liquidités et des valeurs boursières ;
– les premières 125.000 £ de la succession, auxquelles s’ajoutent des intérêts produits entre la date du décès et celle du versement ;
– usufruit de la moitié restante de la succession.
Droits des descendants
Partage à part égale du patrimoine restant.
Droits du conjoint ou du partenaire survivant en concours avec des frères et sœurs :
– biens meubles et objets personnels du défunt, à l’exclusion des biens professionnels, des liquidités et des valeurs boursières ;
– les premières 200.000 £ de la succession, auxquelles s’ajoutent des intérêts produits entre la date du décès et celle du versement ;
– pleine propriété de la moitié restante de la succession.
Droits des frères et sœurs
Partage à part égale du patrimoine restant.
Dans les autres cas :
Au-delà du 3e ordre, le conjoint survivant recueille la totalité de la succession.
Si le logement était la propriété du défunt, le conjoint survivant peut le racheter dans un délai de 12 mois. Son prix s’impute alors sur les 125.000 £ (+ 75.000 £, selon les cas) du conjoint survivant et, le cas échéant, sur l’usufruit complémentaire qui peut être converti en capital à cette fin.
Le constat :
On s’aperçoit donc, qu’à la grande différence du droit français, les droits du conjoint survivant priment tous les autres héritiers ou successibles.
II-La dévolution testamentaire (en présence d’un testament) :
Il n’existe aucune réserve héréditaire et c’est le principe de la volonté individuelle qui prévaut. Le testateur peut avantager qui il veut, dans les proportions qu’il souhaite.
Seule demeure une action ouverte à certains proches en état de dépendance financière qui peuvent demander au tribunal une part de la succession correspondant à une provision financière nécessaire au maintien de leur train de vie.
On voit donc qu’ici, la règle est la liberté. Le testateur a le droit de rédiger son testament et de favoriser qui bon lui semble dans les proportions qu’il souhaite, sans aucune limitation.
Il n’y a pas de réserve héréditaire, il peut transmettre son patrimoine à une fondation, un trust, son époux (se), un tiers (ami, maitresse, parent éloigné) !
En conclusion :
Nous voyons que nous sommes en présence de deux conceptions totalement opposées en matière de transmission du patrimoine pour cause de mort.
L’une continentale, et plus spécifiquement française, qui contraint le testateur à respecter des règles auxquelles il ne peut pratiquement pas déroger dans le but essentiel de protéger les intérêts des enfants et l’autre, anglo-saxonne, selon laquelle le testateur est libre de transmettre son patrimoine à qui il veut et qui, en outre, permet une plus grande protection des droits du conjoint survivant.
La France justifie donc pleinement, conformément à une habitude ancienne et désormais bien ancrée, son côté dirigiste.
Peut-on néanmoins affirmer que l’une des deux solutions est meilleure que l’autre ?
Non évidemment, et chaque solution aura ses partisans.
Les uns affirmeront que la protection des intérêts de la famille et des enfants (droit français) doit passer par la loi pour éviter que ces derniers ne soient spoliés comme cela peut être le cas en Angleterre par une jeune épouse d’un second mariage tandis que les autres affirmeront qu’il s’agit d’une atteinte intolérable à la liberté de disposer de ses biens personnels … même si c’est à cause de mort !
Mais, rassurez-vous, nous n’avons pas le monopole de la complexité et du dirigisme car des règles complexes existent aussi en Espagne et en Allemagne.
Je n’ai pas évoqué l’assurance-vie dont le statut, typiquement français, est spécifique et se trouve hors succession.
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Patmos
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Pour l’instant, la France est en vacances mais le pouvoir redoute un déferlement de mécontentement à la rentrée lorsque l’immensité du désastre va se révéler au grand jour ; avec la disparition de beaucoup d’entreprises malgré les promesses du gouvernement et les garanties de l’Etat à travers le PGE (prêt garanti par l’Etat qui n’est pas si facile à obtenir d’ailleurs) avec un cortège de plans sociaux et de licenciements que le système du chômage partiel ne pourra pas endiguer très longtemps !
Car, on ne peut pas bloquer toute l’économie d’un pays pendant des mois … sans qu’il y ait quelques dégâts collatéraux plus ou moins contrôlables à la clé !
Or, il ne faut jamais oublier que le pouvoir, quel qu’il soit, est toujours dans le calcul et dans la préméditation et il redoute que la population, mécontente, en arrive à des extrémités à côté desquels les manifestations des gilets jaunes pourraient n’être qu’un simple amusement !
Et quoi de mieux pour éviter la révolte que de contraindre cette population, par la peur et les menaces, à rester chez elle et à éviter les contacts tandis qu’on nous parle sans arrêt de deuxième vague ; à tel point que beaucoup sont d’ores et déjà persuadés qu’il s’agit essentiellement de l’utilisation par l’Etat fonctionnaire de l’épidémie à des fins de contrôle de la population.
Le monde semble évoluer vers une société 3.0 dans laquelle il n’y a plus de contacts personnels, plus de réunions, plus de fêtes, où la méfiance généralisée, de tout et de tout le monde, et la peur deviennent la règle de conduite.
Au Japon, pays où il y a l’un des plus forts taux de suicides au monde, une partie de la population vit d’ores et déjà cloitrée chez elle coupée du monde. L’isolement et la peur ont fini par y créer des inadaptés sociaux, agoraphobes qui se réfugient dans un monde artificiel avec des dégâts irrémédiables !
Est-ce vraiment cela que nous voulons ?
Il faut dire que l’administration s’en donne à cœur joie, avec des règlementations tous azimuts dans tous les domaines, des règles absurdes mais obligatoires et des amendes ; tout en agitant sans cesse le risque de la deuxième vague à travers l’utilisation médiatique des « nouveaux cas » en faisant d’ailleurs un peu facilement un amalgame ou une confusion entre cas et décès.
L’hypothèse selon laquelle l’épidémie poursuivrait en fait son expansion mondiale et que l’administration n’y peut rien ou presque ne semble pas envisagée …
En fait, le fonctionnaire confond édiction de normes et efficacité et, dans ce cadre d’action, il va édicter un trop plein de normes par peur de ne pas avoir été efficace ; la sur-normalisation étant assimilée dans son esprit à l’efficacité avec un effet obtenu finalement exactement l’inverse de celui recherché car soit la population accepte cette tutelle lénifiante et déresponsabilisante et devient une masse apathique qui attend tout de l’Etat soit la population en vient à contester plus ou moins violemment ces règles.
Le port du masque, dont il a été dit au départ par les autorités qu’il était totalement inutile et devenu par la magie de la communication politique absolument obligatoire en est l’emblème le plus évident !
Et, comme le fonctionnaire agit toujours dans le même cadre de pensée, il fait la même chose en matière économique ; Bruno Le Maire, devenu le ministre de la relance, qui multiplie les annonces spectaculaires en est devenu l’exemple essentiel jusqu’à la caricature !
Seulement, en y regardant de plus près on s’aperçoit que cette « stratégie » présente un certain nombre d’insuffisances :
– asséner des milliards € de subventions dans tous les sens sans but réel autre que de faire croire à une action décisive de l’Etat fonctionnaire n’aura pas d’autre effet que d’épuiser les ressources du pays sans effet notable sur l’économie,
– habituer les agents économiques à l’argent gratuit constitue un engrenage dont il est difficile, pour ne pas dire impossible, ensuite de sortir, il n’est qu’à observer ce qui se passe en matière d’aides sociales …
– prêter en masse de l’argent à des entreprises aboutit essentiellement à créer … des dettes car, à la différence des Etats, les entreprises devront rembourser ces prêts tandis que l’émission monétaire de la BCE est immobilisée dans les comptes de cette dernière et ses créances à l’encontre des Etat gelées. Clairement, les emprunts souscrits ne sont pas du chiffre d’affaires ou du bénéfice ; ce sont des dettes !
-distribuer en abondance de l’argent qu’on n’a pas, aboutit essentiellement à fausser le marché et à maintenir ou même développer des entreprises zombies c’est à dire des entreprises qui ne survivent que grâce à l’argent gratuit et à la connivence avec les services de l’Etat ; mais vous me direz il faut bien quand même en sauver quelques-unes pour sauver l’emploi !
-l’Etat fonctionnaire ne remet à aucun moment en question la structure administrative et fiscale si pesante qui a fait tant de mal même s’il annonce un légère diminution des impôts sur la production (taxes diverses sur le Chiffre d’affaires qui ne sont pas en corrélation avec le bénéfice) ; bien au contraire, il augmente les contraintes !
D’une manière plus générale, ce nouveau monde 3.0 constitue une évolution inquiétante des précédentes expériences qui ont mené aux taux bas négatifs complètement manipulés, à une épargne massacrée et pouvant être saisie à tout instant pour renflouer des finances publiques qui n’ont de finances que le nom, à une théorie monétaire moderne qui prétend que la dette n’est plus un problème, à des banques centrales qui fixent, au-delà de toute logique économique, les prix des actions et obligations.
Et nous voici désormais avec l’immixtion de l’Etat fonctionnaire dans le dernier carré de l’économie réelle dans le cadre de la nationalisation des échanges commerciaux dans le but de maintenir l’illusion d’une économie de marché …
Car, selon la nouvelle doctrine, l’Etat peut tout faire, aucun secteur n’est plus hors d’atteinte de son contrôle qui va aussi de pair avec un développement … des atteintes aux libertés publiques.
Certains parlent de néo-libéralisme, je serais plutôt enclin à parler de nouvel étatisme (on parle de rétablir l’ancien commissariat au plan qui n’a jamais servi à rien puisque toutes ses prévisions s’étant avérées erronées sauf à permettre, déjà, l’immixtion de fonctionnaires dans l’économie de marché) ou de néo soviétisme car de libéralisme dans toutes mesures, il n’y en a absolument aucun !
Seulement, pensez-vous sérieusement que l’administration soit la mieux placée pour diriger un pays notamment du point de vue de l’économie ; cette administration dont les membres n’ont pas travaillé pendant les 3 mois de confinement sans subir aucune perte de salaire ; qui vivent dans un monde artificiel fait du financement de leurs revenus par les impôts des autres, qui ne prennent jamais de risque (surtout pas),
Si le néo libéralisme c’est le contrôle total de la société et de l’économie par l’Etat administratif alors il s’agit essentiellement d’une perversion linguistique et mentale destinée à tromper la population sur la réalité d’un phénomène qui prend une ampleur inquiétante et pas qu’en France !
Il faut donc rappeler quelques vérités désagréables :
-Bercy (ministère des finances) est la citadelle opaque de collecte de l’impôt ; il n’est aucunement le centre économique du pays comme tend à vouloir le faire croire l’Etat fonctionnaire. C’est un centre d’oppression et de non droit qui abuse de pouvoirs exorbitants à l’encontre du contribuable pour obtenir la collecte d’un impôt nullement consenti ; ce n’est en aucun cas facteur de liberté et de développement !
-Le fonctionnaire, quel que soit son niveau hiérarchique, ne produit rien de tangible, il n’a aucune connaissance des circuits économiques ; au mieux il raisonne en termes macro-économiques et ne sait rien de ce qui se passe au niveau des entreprises ; il est donc le plus mal placé pour parler d’économie,
-La vision du monde du fonctionnaire, c’est normes en tous genres, interdictions, relance, pression fiscale et, accessoirement, une vision marxiste. Le marché, le client, les investissements, la rentabilité, le capital productif, il ne connait pas !
-le développement fantastique des dettes par le biais de l’émission monétaire amène même la banque Natixis à se poser la question du sort de la monnaie car tout le monde sait que trop de monnaie finit par tuer la monnaie et que restera-t-il après une fois qu’on aura anéanti la monnaie et l’économie du pays ?
Nous sombrons insidieusement dans la dictature administrative comme au « bon vieux temps » de l’Union Soviétique dont on sait qu’elle a mal fini ; mais on y va quand même parce que c’est la solution de facilité et parce que l’homme est ainsi fait qu’il pense qu’il pourra toujours échapper à son destin même s’il continue à reproduire les mêmes erreurs … surtout s’il pense que, de toute façon, ce seront les autres qui en paieront les conséquences !
Ce nouveau monde qui se profile est complètement délirant et déconnecté des réalités !
Ne nous leurrons pas nous allons à la catastrophe car bien peu semblent conscients que cet état de grâce monétaire et budgétaire va fatalement avoir une fin, peut-être plus proche qu’on ne le croit, et que ce jour-là, ça risque d’être la « gueule de bois » et l’incompréhension généralisée avant la révolte !
Car la question qui n’est pas évoquée est combien de temps cela va pouvoir durer cette mauvaise farce sans que cela ne se termine par une déflagration générale ?
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Leros
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