Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La France gangrenée de ses deux jambes

La gangrène est une maladie horrible qui peut survenir à la suite d’une blessure paraissant initialement minime. Elle tue.

Deux exemples de blessures paraissant minimes, visant notre pays.

Gangrène de la jambe droite

En périphérie de Bordeaux sur la route de Paris il y a, à Saint Eulalie je crois, un Centre Leclerc. Cet établissement se trouve sur ma route à un point où, en règle générale, mon réservoir d’essence est pratiquement vide. J’y fais donc souvent le plein.

La station service de ce magasin a une spécificité que je n’ai jamais trouvée ailleurs. Une partie des pompes est équipée d’un terminal automatique de carte bleue, l’autre est en self-service. Jusque là rien que de très banal. La particularité tient au fait que si vous utilisez la partie en self-service vous devez payer, IMPERATIVEMENT, en liquide ou en chèque dont l’ordre est rempli par le préposé !!!

La semaine dernière, distrait, j’ai fait le plein dans la partie self-service. Arrivé à la guitoune de péage, j’ai présenté ma carte bleue au préposé. Il l’a refusée, m’indiquant que des panneaux visibles m’avaient informé des conditions de règlement, ce qui est exact.

N’ayant pas d’autre moyen de paiement, j’ai insisté pour payer avec ma carte. Les choses se sont envenimées au point que soudain je me suis demandé quel motif pouvait bien être à la base d’une telle organisation.

Habituellement il y a en effet deux pistes, une à carte bleue automatique et l’autre en self-service, mais dans la seconde tous les moyens de paiement sont acceptés.

Ici, du liquide, rien que du liquide, tiens donc…

Je me suis fait insistant sans succès. Devant l’entêtement du préposé, je suis parti me garer sur le parking général et je me suis rendu à l’accueil du magasin, pendant que de son côté il alertait les vigiles.

Je n’ai pas croisé les vigiles, bien m’en a pris sans doute….

Arrivé à l’accueil, j’étais remonté comme une pendule, mais j’avais aussi réfléchi en cours de route.

Après avoir expliqué la situation à la préposée, lui avoir redit mon souhait de payer mon plein de mazout avec ma carte bleue, et après qu’elle m’ait eu réitéré la “loi leclerienne” de l’établissement, je lui ai demandé si elle ne me prenait pas pour un con.

Je lui ai donc fait part de mes conclusions : que je n’avais jamais vu une telle machine à “fabriquer du black” et que je me proposais, de ce pas, d’aller en parler à la répression des fraudes.

Après de timides dénégations et prenant un air outré, elle a cependant immédiatement trouvé le moyen de pouvoir encaisser ma carte bleue. Formidable non ?

Comme je suppose que le responsable de cet établissement n’est pas de gauche, que ma réflexion est probablement fondée, j’attribue ce début de gangrène à la jambe droite de notre pays.

Gangrène de la jambe gauche

Une jeune fille, très proche, entre cette année en seconde. Dès son premier cours d’économie, sa professeur a expliqué à la classe que l’imposition est salutaire pour l’économie, tout particulièrement la tranche à 75% qui n’est que justice sociale et garantie d’efficacité nationale. Bon.

Cette jeune fille, plutôt plus intelligente que la moyenne, n’est pas politisée. Cependant, elle a fait remarquer à cette professeur que 75% c’est peut-être beaucoup. Elle a été félicitée d’ouvrir le débat, qui s’est donc ouvert.

Une profession a été choisie comme exemple, au hasard : chirurgien.

La professeur a donc expliqué aux élèves que le chirurgien, qui peut gagner jusqu’à 15.000 € par mois, doit légitimement en restituer 75%, tout particulièrement du fait que c’est l’Etat qui lui a payé ses études. Un Etat évidemment paré pour cette professeur de toutes les vertus, ce qu’elle se croit autorisée à déclamer dans le cadre de son enseignement.

Un tour de classe a ensuite permis de recueillir d’adhésion de tous les élèves à cette théorie, qui va ensuite faire l’objet d’une interrogation écrite où la bonne parole devra être reproduite. Trop fort.

On reste pantois devant tant de connerie.

Que ce type de pensée économique existe, nul n’en doute. Que de jeunes étudiants en soient informés, normal. Mais, qu’un professeur ne sélectionne et n’enseigne que ce type de pensée en occultant toutes les autres, tout en prétendant enseigner l’économie, est un manquement grave à sa fonction.

Que dirait ce même professeur, dans un domaine qu’il connait contrairement à celui qu’il enseigne, si par exemple on lui proposait d’enlever 75% aux notes de ses meilleurs élèves pour les imputer à celles de ses cancres ?

Que dire de la noblesse de son métier qui consiste évidemment à apprendre à lire et à compter à tous — en seconde cela devrait être fait depuis longtemps — mais aussi à repérer et motiver ceux qui seront l’élite de demain. Ici la motivation n’est pas au rendez-vous, c’est le moins que l’on puisse dire.

Et enfin, comment peut-on proférer de tels mensonges. Ce professeur ne sait-il pas que non seulement les chirurgiens ne voient pas leurs études payées par l’Etat, mais qu’ils sont rançonnés par lui tout au long de ces études ? Ils sont la chair à pâté pratiquement gratuite des hôpitaux, taillables et corvéables à merci quand ils sont de faibles étudiants externes ou internes, c’est-à-dire pendant dix ans. Alors que, dès le départ de cette exploitation ils sont déjà au niveau de bac+4. L’exemple était mal choisi.

Il ne s’agissait donc pas d’un cours d’économie donné à de jeunes gens. Un tel manque de déontologie, de respect pour la diversité, s’apparente à une grossière propagande.

Il faut que l’Education Nationale soit tombée bien bas pour se prêter à une si sinistre besogne. Où vont-ils pêcher leurs professeurs d’économie ?

Je dirais que nous sommes ici face à la gangrène de la jambe gauche de notre pays.

Conclusion.

Un corps bipède qui choppe la gangrène à ses deux jambes ne peut pas aller bien loin.  La France est un bipède en grand danger.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 328 vues

Ce qu’il fallait démontrer

L’extrait ci-dessous est repris d’un livre que vous reconnaîtrez, j’ai changé quatre mots vous les détecterez.

“Il faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultats et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous paierez l’impôt, vous serez redressés et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais. Il n’y a aucune possibilité pour qu’un changement perceptible ait lieu pendant la durée de notre existence. Nous sommes des morts. Notre seule vie réelle est dans l’avenir. Nous prendrons part à cet avenir sous forme de poignées de poussières et d’esquilles d’os. Mais à quelle distance de nous peut être ce futur, il est impossible de le savoir. Ce peut être un millier d’années. Actuellement rien n’est possible, sauf d’étendre petit à petit la surface du jugement sain. Nous ne pouvons agir de concert. Nous pouvons seulement diffuser nos connaissances d’individu à individu, de génération en génération. En face de Bercy, il n’y a pas d’autre voie.”

Si vous avez trouvé, vous gagnez…. ma sympathie, je ne peux donner plus, je reconnais que c’est bien peu.

Une occasion se présente “d’étendre la surface du jugement sain”.

Les hommes de l’Etat — qui prétendent œuvrer pour les plus humbles — sont en train de contraindre les échanges gratuits sur le net, échanges qui pourtant sont majoritairement utilisés justement par les plus humbles.

D’aucuns pensent qu’il s’agirait d’une pression exercée par le corporatisme de certaines professions. Je n’y crois pas. Il y a bien longtemps qu’un individualisme forcené, irrespectueux du groupe quel qu’il soit, interdit tout corporatisme. De ce côté-là au moins nous sommes tranquilles. Cela n’exclut pas les ententes, les connivences et autres malhonnêtetés, engendrées par la cupidité qui tient lieu de religion économique, au mépris de tout honneur et de toute éthique.

Non, la démarche de nos politiques castreurs n’a qu’un motif : l’impôt, qu’un ordonnateur : Bercy.

C’est cela qui est formidable, c’est une sacrée bonne nouvelle.

Je m’explique.

Il y a des années que des hommes de qualité, tel que par exemple Pascal Salin, expliquent que l’impôt — qui est une charge — ne peut être, finalement, payé que par le consommateur du fait que les entreprises, qui ne peuvent pas travailler à perte sauf à faire faillite, sont amenées à l’inclure, quel qu’il soit, dans leur prix de vente.

Dans le même temps, Bercy prétend que l’impôt est payé par les riches, que les plus humbles en sont dispensés et que, de cette façon, ils accèdent à toutes sortes de services gratuitement.

Relayée par la presse et les partis politiques, la pensée “Bercyenne”, devenue propagande nationale, s’imposait jusqu’à ce jour à tous les français, et même plus loin puisque le Pape lui-même y adhère.

Quand patatras

Les véritables contribuables — les français les plus humbles, ceux qui se réjouissent de l’emblématique fiscalité soi-disant réservée aux riches — par le plus grand des hasards — la survenance d’internet et des services qu’il peut procurer – échappent à l’impôt et se précipitent avec délectation sur le net. Sans même avoir conscience d’où vient leur plaisir, qui se résume ainsi : ils échappent à l’impôt.

Les payeurs finaux ne payent plus.

Panique au pays des escrocs. Sénateurs et activistes de la ponction fiscale sont en alerte. Bercy leur ordonne de mettre de l’ordre.

Echanger sur le net pour le petit peuple, certes, mais en payant alors l’impôt.

La vérité apparait toute nue, ce sont bien les français les plus humbles qui doivent payer l’impôt. Sauf, qu’aujourd’hui, par manque d’organisation, les entreprises du net ont omis de cacher cette évidence, omis de récolter l’impôt sur le dos des humbles, en faisant ensuite croire que ce sont elles, les riches, qui le paient.

Pas content Bercy. Grosse colère.

Peut-on imaginer profiter de cette colère pour expliquer aux français à quel point ils sont rincés par Bercy ? Eux et pas ces hypothétiques milliardaires que l’on prétend faire payer à leur place. Vaste fumisterie et jeu de glaces.

Peut-on espérer qu’ils vont ouvrir les yeux sur l’escroquerie qui les tue ?

Qu’ils vont enfin comprendre que les hommes de l’Etat ne veulent pas leur bonheur mais leur argent, que moins d’Etat serait synonyme pour eux de plus d’argent personnel, de plus de liberté pour l’utiliser à leur guise. C.Q.F.D.

Le temps est compté pour cette démonstration

La connivence entre les entreprises du net et Bercy est pour tout à l’heure. Celles-ci, comme avant, vont rapidement collecter l’impôt pour l’Etat. Le plaisir commercial du net sera largement moindre, mais qui se révoltera ?

Peut-être ceux qui auront compris, alors expliquons, expliquons, vite.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 551 vues

Une société qui délire (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 073 vues

Vie d’un contribuable ordinaire.

De Catherine Hoffmann, qui tient une maison d’hôte à Fréjus, j’ai reçu ce témoignage. Je le trouve suffisamment éloquent pour vous le communiquer.

“Bonjour,

Je ne suis pas très douée en rédaction pour témoigner de mon ras le bol fiscal, cependant je peux vous en donner une version à remodeler ET ENSUITE à diffuser largement.

A mon degré de persécution, je n’ai aucune crainte à le faire.

Je suis en ce moment  face à deux alternatives 

             1° Soit partir, fuir, vivre zen AILLEURS, vivre de moins de choses de presque rien avec mon petit capital (maison vendue), avec ma petite  retraite 645€/mois  …et de ce que nous offre la nature avec des gens de paix. J’aimerai aussi faire un sketch.

            2° Soit essayer de me battre, au moins aux travers des réseaux sociaux car  les médias sont frileux, ils  attendent qu’il y ait des morts pour éventuellement réagir. Si c’était possible d’atteindre la télé les radios pourquoi pas. Hélas, je comprends qu’eux aussi sont comme la plupart des contribuables, ils préfèrent se taire et subir.

Voici ma première histoire

En 2004, j’étais encore mariée mais séparée depuis 10 ans et domiciliée, seule, dans une maison à moi. Je faisais donc une déclaration individuelle de mes revenus. J’avais une part en plus pour avoir élevé ma fille majeure, ou une demi je sais plus.

J’étais salariée, directrice de crèche dans une association

Je dépendais d’une autre agglomération fiscale. J’ai revendu cette maison.

C’est à ce moment qu’a commencé la  folie fiscale.

Après l’achat d’une autre  maison, plus grande, à crédit dans une autre commune…  Achat que je n’ai pu faire qu’en indivision avec une autre personne (un HOMME, je précise).

Je suis majoritaire dans l’indivision avec 68% des parts, l’autre personne en a 31%

Cela nous a permis d’avoir de l’espace, de partager les charges (en ouvrant pour cela un compte commun). Cette maison nous permet  d’avoir chacun ses pièces  privées,  mais les pièces communes en copartage, comme des colocataires. C’est un beau projet.

Aux impôts et au TA  ils n’ont pas compris notre copropriété partagée. Ils n’ont RIEN COMPRIS. Ce n’était pas les mœurs à l’époque, POURTANT aujourd’hui on y vient…

Pour Moi, cet investissement c’était aussi  pour ma retraite, pour avoir un complément  de revenus  plus tard, en louant des chambres d’hôtes …

Pour l’administration fiscale mes projets de vie, leur réalité, n’a aucun intérêt.

Elle s’est donc permise de réinventer ma réalité au profit exclusif et sans vergogne de son intérêt.

Pour elle nous étions  un couple, puisque nous vivions à la même adresse, nous avions un compte commun et la même taxe d’habitation…

Tout cela pour enlever sur ma déclaration la part de ma fille majeure, jusqu’à affirmer d’autorité que je vivais maritalement avec mon copropriétaire colocataire, ce qui était totalement faux. Et alors que pourtant nous avons eu d’autres colocataires dans notre copropriété et chacun menait sa vie.

Je n’ai rien pu faire. J’ai payé le redressement, mais j’en ai été très affectée par ces mensonges du fisc.  Ils touchent à notre vie privée, notre espace intime.

Après le procès au TA j’ai tout détruit pour faire le deuil de ce cauchemar. Quatre ans d’ennuis. Je  FUIS  depuis LE FACTEUR.

Ce contrôleur fiscal ne me lâche pas, mais il a enfin compris que je ne vis pas maritalement  avec mon copropriétaire. Trop tard  j’ai payé.

C’est effrayant de voir ainsi la réalité desa vie privée transformée mensongèrement.

Au Tribunal Administratif (TA) le rapporteur public dans son réquisitoire, d’une voie laconique réinventait ma vie. Il n’hésitait pas à prétendre qu’ayant un bien en indivision, un compte en commun pour gérer ce bien, nous vivions donc maritalement….

Il se glorifiait de savoir, mieux que moi, avec des textes de L du  R xx du code de machin truc, que l’indivision avec cette personne indiquait  parfaitement avec qui je vivais !!! Une horreur.

Un TA ou j’étais dans la fosse aux lions, eux perchés sur l’estrade. Où je n’ai presque rien entendu et surtout pas compris grand-chose. La justice suffisante…nous en bas, eux en haut.

Je pense que cela aurait était moins compliqué si j’avais réalisé mon projet avec une femme, il n’y avait pas encore le mariage pour tous

Fort de sa toute puissance notre avide contrôleur a continué DE PLUS BELLE et il a même ennuyé sans arrêt mon associé colocataire sur 2 points de déductions fiscales :

            – Aide à sa mère âgée, encore toute une histoire qui l’a conduit  à payer au final.

            – Et sur les frais réels de déplacement  travail /maison. Procédure toujours en cours, actuellement au TA (évidemment perdue d’avance pour lui)

Tout cela accompagné d’un harcèlement pénible et d’une indifférence de malade  à tous les papiers et justificatifs qu’il a du fournir (certificat de travail, attestation de présence de son proviseur, etc…)

Par exemple, un proviseur attestant la présence d’un professeur n’atteste pas le déplacement travail domicile …il fait 100 km a pied peut être ou dort au Lycée ?

Ou encore, l’état des frais d’essence ? Incomplet prétend le contrôleur fiscal. La carte grise ? Les frais du véhicule ?  Le contrôle technique  attestant le Kilométrage ? Etc… La liste est longue, les arguments et les preuves accablants. Et pourtant, c’est toujours “niet, niet, niet” vous devez payer. REJET, REJET. 

Même si l’administration fiscale ne doit pas abuser de demandes de preuves, dixit une circulaire, pour ce contrôleur ce n’est jamais satisfaisant, rien ne lui prouve, à ses yeux,  que mon copropriétaire est allé à son travail, toujours en se déplaçant avec son véhicule, 4 fois par semaine hors vacances scolaires. Alors que, curieusement, l’administration fiscale n’a rien dit pendant les 20 ans précédant concernant ces frais réels de déplacements.

C’est toute une histoire entre l’utilisation du barème donné par eux  pour le calcul des frais et les justificatifs réels des mêmes frais. Il faut  que ceux-ci  correspondent au calcul en fonction du barème. C’est le chat qui se mord la queue. C’est l’arbitraire qui s’impose, même si leur barème est faux.

Même chose si vous grimpez dans la hiérarchie pour donner vos preuves, c’est un clan tous endoctrinés par les gourous de Bercy.

A force d’insistance, le dernier directeur du clan lui a quant même écrit à mon colocataire : “oui  vous pouvez déduire vos frais réels mais que sur une année et que 40 KM maxi par jour”.  Il fait  sa propre loi.

Ils sont insensibles, totalement. Quand ils expriment un peu d’empathie : DANGER c’est pour mieux TE MANGER mon enfant. A Vomir

Il y a aussi l’histoire de l’aide à sa vieille  maman. Là il  faut avoir la santé …il a payé. Alors, comme il paye, ils continuent…

A présent  la suite

Les faits se passent en 2009. J’ai été licencié économique à 58 ans parce que je coûtais trop cher comme directrice de crèche, après 25 ans de travail.

Dés 2011, j’ai retrouvé un emploi de conseiller en réinsertion grâce à une énorme volonté du travail et beaucoup de courage.

Un licenciement c’est d’une violence extrême. Il faut pouvoir se remettre, s’accrocher à la valeur travail. Comme on me le dit même aux impôts : je suis une battante, JE ME SUIS BATTUE

Pour m’aider à mon domicile en hiver de temps en temps, pour mon ménage, jardin, petit bricolage, j’ai embauché et déclaré en CESU des personnes — au chômage — en 2011, 2012, 2013.  Peu d’heures, avec contrats, tâches précises, etc…).

Je travaillais beaucoup et j’avais peu de temps pour ma grande maison que j’ai acheté en indivis en système de partage collaboratif. J’ai toujours à rembourser un crédit sur cette maison.

J’avais aussi besoin d’aide de personnes compétentes pour comprendre les outils informatiques. Ce qui d’ailleurs devrait être une cause nationale pour des personnes prenant de l’âge  (l’internet,  le mobile, le vocabulaire, les clics, les  réseaux sociaux, les sites, jusqu’au POKE …) Pour mémoire, ici on se souvient de l’histoire de la souris de CHIRAC. Je ne suis toujours pas très douée, mais bon …

Je démarrais par ailleurs, depuis juillet 2009 (travaux), une activité de chambres d’hôtes, car j’allais bientôt être en retraite (en 2015), je prévoyais par ce biais un complément de retraite.

Je savais que cette retraite allait être très faible car je n’avais pas assez de trimestres. J’avais fait de longues études  et élevé ma fille quelques années sans travailler. Au final cette retraite est de 645 € /MOIS à ce jour, retraite que j’ai depuis janvier 2015.

Pour ce projet de chambres d’hôtes ou chambre chez l’habitant — Cherchez la nuance, on ne sait pas — je suis passée par d’innombrables étapes. Alors qu’à l’époque une simple déclaration en mairie devait suffire, aux dires de gîtes de France.

En réalité, rapidement  je me suis vu exigé, par ce contrôleur toujours à mes basques, une obligation de déclarer cette activité au registre des entreprises. J’ai choisi la fiscalité en micro BIC, en forfaitaire à 71 % d’abattement.

J’ai un statut de NON PROFESSIONNEL. Si ça c’est non pro, mais alors c’est quoi pro?

Je dégage un REVENU entre 11000 à 15000 € par an, pas de quoi prendre du personnel. Ce n’est pas la fortune.

Cependant, immédiatement les problèmes fiscaux ont suivi….

J’ai eu à me débattre sur un  litige pour la CFE alors que je payais déjà la taxe habitation, il voulait me faire faire une séparation de fiscalité entre ma maison d’habitation, mes chambres et mon copropriétaire. Ce n’est pas chambres chez l’habitant, alors ???

J’ai eu à faire des aménagements compliqués, un site a faire évoluer très rapidement. Des inscriptions sur des sites, faire face à la nébuleuse internet, faire face à ces mangeurs de commissions des start-ups non fiscalisées en France, se dire qu’un label c’est mieux, l’obtenir pour  au final l’abandonner car on le paye ET CHER…

Cette activité fonctionne toujours mais principalement qu’en été.

Je ne voulais pas  être une assistée, je voulais travailler, mais — après tout ce qui m’est arrivée comme ennui avec les Impôts — j’aurais mieux fait de garder ma prime de licenciement, 50000 € quant même, ne pas investir toutes mes économies dans des locations, ne pas RETROUVER DU TRAVAIL, surtout ne pas prendre des employées à domicile en les déclarant mais  au NOIR COMME CEUX DE LA JUSTICE FRANCAISE qui, on vient de l’apprendre, ne déclare pas son personnel.

Un conseil : En France, surtout ne pas chercher à créer de l’Emploi ou créer votre emploi. On vous empêche tout.

Contentez vous de voir simplement les Ministres changer.

Je n’aurais  pas du chercher à améliorer ma retraite, attendre tout de l’assistance …

ou peut-être faire du collaboratif (location chez l’habitant) c’est encore flou ….et surtout ne pas déclarer les personnes qui vous aide vous chez VOUS, les faire travailler au noir, ou pourquoi pas aider des clandestins.

J’aurai du  rester au chômage, percevoir mes indemnités, tranquille jusqu’à ma retraite. NE PAS RETRAVAILLER et surtout ne pas ouvrir ces chambres d’hôtes, pas comme cela. Ce n’est pas que l’activité soit déplaisante, bien au contraire je me régale, j’aime bien ces rencontres ces échanges …

Ce que je déplore c’est que l’administration fiscale n’a cessé de me mettre des bâtons dans les roues tous les 2 mois au départ, maintenant je reçois d’eux un courrier chaque semaine

Jusqu’à me refuser la déduction sur les emplois en CESU pour les affecter à l’activité de mes chambres d’hôtes, car NON PROFESSIONNELLE. Bilan : 11000€ de chiffres d’affaires,  moins les cesu = déficit de l’activité …

Autant dire que je ne prendrais plus ce genre de contrat, mais comment  se faire aider chez soi pour soi, si le seul fait de louer des chambres l’interdit.

Au lieu de vous aider à vous en sortir on vous enfonce.

On ne va pas demander des comptes a un “booking-com” qui encaisse des sommes pharaoniques sans payer d’impôts, ni a des sociétés multi nationales basées à l’étranger.

Je n’ai pas cherché à m’enrichir ni à tricher, j’ai au contraire créé de l’emploi, mais ils attaquent les plus faibles car ils ont peur des plus forts.

J’ai fait des recours TOUS LES RECOURS possibles. J’ai perdu mon temps, au lieu de pouvoir mieux louer mes chambres. Mais c’était un combat que je pensais juste, lié à mon émotion et à ma détresse

En Janvier 2015, après ma mise en retraite, j’ai vu une assistante sociale car je ne pouvais pas payer une telle somme, elle m’a répondu de vendre la maison. Vivrait-elle avec 645 € /mois ?

Je ne pouvais pas me  payer un avocat, c’est 2000€…

J’ai fait un recours gracieux. Il m’a été refusé en bloc, sans motifs de refus.

ON M’A DIT DE ME TAIRE ET DE PAYER, dans une lettre qui prétend que j’ai été insultante, discourtoise à l’égard d’employés du fisc, que je risquais une forte amende de 7500€, ou des sanctions pénales.  

On laisse repartir du tribunal des récidivistes dangereux en leur disant soyez sages, alors que moi, qui ai créé des emplois avec l’aide d’exonérations pour l’emploi de chômeurs, je les insulte quand je viens réclamer mes droits, me battre contre l’arbitraire.

Dans  cette histoire, à mon avis, ce qui m’est reproché, c’est de vendre à mes clients une prestation que je ferais faire par une personne que je payerais en CESU .

Le CESU étant une prestation aidée, d’usage très encadré. Mais, dans la réalité, ce n’était pas le cas. L’aide en  l’informatique que j’ai reçu de ces jeunes chômeurs c’était pour moi, vraiment pour moi, c’était dans ma maison, en Hiver période ou il n’y avait  pas de location. Un comble.

Au Final, le pire, je viens même de me faire saisir mes 6 mois de retraite perçue d’un coup soit 445.18 €  x 6 MOIS de la CARSAT et  197.62 de la complémentaire, sans même me  laisser mes 6 mois de minimum social (RSA)  DE CETTE RETRAITE SOIT 523€ /mois. Si je les avait perçus mois par mois ils n’auraient pas pu me les saisir.

La loi vient de passer les caisses de retraite ne devront  pas attendre pour payer et devront faire des avances retraite.

La banque m’a même écrit que cette somme, prise dans le cadre d’un avis à tiers détenteur sur mon compte, était saisissable car  je l’ai perçue antérieurement à la date de l’avis à tiers détenteur.

J’ai attendu 6 mois sans rien percevoir comme revenu, de Janvier à Juillet, et quand j’ai reçu ma retraite, ils me l’ont prise  en totalité. La banque est dans  la combine.

J’ai galéré en attendant sans rien,  heureusement qu’il y a la famille, l’aide de ma fille.

J’ai fait un recours gracieux en invoquant que ma situation avait changé depuis 2011,

 Il a été refusé sans motif.

C’est ce qui me fait penser que c’est grave, très grave, puisque ça peut aller jusqu’à saisir une retraite de 445.18€ de la sécurité sociale + 197€ de complémentaire, reçus sur 6 mois.

Tout cela m’a profondément atteint dans ma dignité de travailleur.  Mes premiers mois de  retraite de misère  saisis pour avoir créer de l’emploi et pour vouloir créer de l’emploi.

Comment payer un avocat  qui, quand on va juste le voir, vous fait une facture de 250€, que je n’ai pas payée d’ailleurs.

Je comprends que des systèmes parallèles se mettent en place, copartage collaboratif, coopératif, quo voiture, il y a encore  de la souplesse, de la liberté.

En France ce n’est pas qu’il n’y pas de travail, c’est qu’on empêche le travail …

Je voudrais être aidée pour médiatiser mon histoire avant de vendre ma maison et arrêter d’aimer ce travail, pour voir ailleurs dans ce monde et en profiter sans me prendre la tête.

Sincèrement”

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
4 706 vues

La fuite toujours

Mohed Altrad est né à Racca, en Syrie. Le 6 Juin 2015 il a été désigné “Entrepreneur Mondial 2015”. Il est le numéro un de la bétonnière, de la brouette et de l’échafaudage. Il est arrivé en France vers 1967, après avoir été élevé par sa famille nomade en Syrie jusqu’à l’âge de 17 ans.

Racca, sa ville de naissance et de jeunesse, est la capitale de Daech.

S’il avait 17 ans aujourd’hui  serait-il écrasé entre les barbelés hongrois et la foule de ses frères de fuite ? Ou un résistant à Daech en danger de mort ? Ou un membre actif  du pouvoir de Daech ? Ou un spectateur local éberlué par la tournure des événements dans son pays et tentant d’y survivre ?

Nul ne le sait, même pas lui sans doute.

La situation actuelle de la Syrie rend sa trajectoire vertigineuse pour un observateur ordinaire, à qui ne peut échapper le poids de l’environnement sur le destin de cet homme.

Je ne connais pas M. Altrad, même pas de vue, bien, qu’habitant Montpellier, il soit mon voisin. Mais je pense à lui.

J’essaie d’imaginer son émotion à la vue des drames auxquels nous assistons et de leur traitement médiatique ou populaire. Il n’est pas douteux que mes pensées ne peuvent pas se substituer aux siennes, qu’indéniablement elles ont de grandes chances d’être fausses.

Par contre, ce que je peux observer avec justesse, sans parti-pris, c’est le poids général des systèmes dont il est un remarquable exemple.

Le seul fait d’en avoir changé à 17 ans a complètement modifié sa vie, dans des proportions spectaculaires pour lui. Il faut savoir, qu’à l’intensité près, cela est identique pour tous les hommes.

Mon propos n’est pas d’opposer la réussite personnelle de M. Altrad dans notre système de société à l’échec supposé du même Altrad qui serait resté à Racca. Bien que cela paraisse évident — ou parce que cela l’est — je trouve que c’est secondaire.

Ce que je voudrais mettre en exergue c’est le fait que l’organisation structurelle du groupe construit la vie de chacun de nous.

Certes, les amplitudes des conséquences sont la plupart du temps moins visibles, mais néanmoins ce sont elles qui nous construisent.

Une fois intégrée cette réalité, chacun comprend la terreur qui devrait s’emparer de ceux qui proclament les lois tant elles vont engager la vie de ceux qui les subissent. Or, nous assistons tous les jours à une diarrhée législative irresponsable d’élus complètement hermétiques aux conséquences de leur hyperproduction. Bien plus, nous devons subir une surenchère populaire dans laquelle chacun aspire à une loi complémentaire pour emmerder son prochain.

Le déchaînement des contraintes sociologiques — telles que les vivent les syriens — jettent physiquement les hommes sur les routes, où ils risquent leur vie et leur âme.

Beaucoup de ceux qui regardent atterrés ou craintifs, ou encore critiques, voire censeurs, cette débâcle pensent qu’elle touche un peuple qui n’est ni malin ni prévoyant, en gros qui le mérite.

Ceux-là sont aveugles et stupides.

La solitude et le rejet dont sont victimes ces syriens, hommes et femmes fuyant le poids de la folie prétentieuse de leurs dirigeants, existent aussi ici, en France.

Cela est moins spectaculaire, peut-être moins intense — bien que ce ne soit pas sûr — certainement plus sélectif, moins global.

Il est clair que la folie législative française, tout particulièrement fiscale, jette nombre de français dans une débâcle matérielle et morale qui, si elle ne se traduit pas immédiatement par un transfert massif de population, n’en est pas moins destructrice et mortifère pour eux.

Il y a ceux qui le vivent et ceux qui croient y échapper. Les premiers souffrent au delà de l’imaginable, les second se trompent lourdement ils finiront sur la route.

A un certain point de pression le poids du système jette les hommes dans la débâcle.

Chaque parcelle de pression supplémentaire, que celle-ci paraisse légitime ou non, rapproche le peuple qui la subit du point de bascule irréversible après lequel il ne reste que la fuite.

L’Etat est le plus grand meurtrier, depuis toujours et sans exception.

Cela est visible en Syrie, mais identique bien que moins visible en France.

Ceux qui fuient sont seuls, ils sont dénoncés et chassés de toutes parts, dans toutes les circonstances, présentes, passées et à venir.

Il n’est qu’une parade à cet état des choses : le moins d’Etat possible.

Le libéralisme, cet éternel mal compris, est la seule solution.

Il implique peu d’Etat et beaucoup de liberté, donc : pas de frontière. Si la propriété privée est respectée, il n’y a pas besoin de frontière.

C’est dire que l’avènement du libéralisme n’est pas pour demain. Demain, ce sera la fuite pour tous.

Bien cordialement. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 060 vues

Etre un homme ou un humain, un collectiviste ou un libéral

Chercher à comprendre puis donner à connaitre ce que l’on a trouvé n’est ni de la prétention ni de l’impudeur.

Pourquoi ce qui est possible au bar du commerce, ou habillé d’un peu de musique sous forme d’une chanson, devrait-il devenir un cours magistral de philosophie lorsqu’il s’agit simplement de le coucher sur une feuille de papier blanc ?

A vrai dire je l’ignore et vous avez sans doute déjà remarqué que je m’en tape grave. Ce me parait un problème largement secondaire.

Ce qui agite mes neurones aujourd’hui est la différence de perception entre l’homme et l’humain.

L’élément déclencheur fut ma visite hier à la mère de mon épouse, décédée Samedi que l’on inhume Jeudi. Sur son lit de mort le visage apaisé de cette dame de 88 ans est d’une beauté à couper le souffle. Alors que, frappée par la maladie d’Alzheimer, il exprimait quelques jours plus tôt toute la laideur d’une immense souffrance.

Plus globalement, cette dame fut gratifiée par le hasard de la vie d’un capital inestimable : sa beauté. Ce capital fut aussi son enfer, du fait des autres. Pourtant, il reste intact in fine.

Force est de conclure que la puissance de l’esprit laisse des marques qui modifient profondément notre corps, inerte sans lui. L’esprit est donc une réalité visible, palpable, et non une abstraction.

Mon questionnement fut alors le suivant : pourquoi les autres ont-ils un tel impact sur chacun de nous ?

Après réflexion, je crois la question mal posée.

Ce n’est pas l’esprit des autres qui nous martyrise, c’est le notre qui s’enferme et nous occulte l’extraordinaire privilège d’être un humain. Je veux dire que la majorité d’entre nous pense en homme, à travers et pour eux-mêmes, au lieu de penser en humain — simple partie d’un ensemble — qu’ils sont en réalité.

Revenons au thème de ce blog.

Le libéralisme est-il ce qu’en dit la majorité, un système égoïste où le plus fort réclame la liberté pour se servir outrageusement au détriment des autres ?

Ici aussi la question est mal posée. En fait elle découle de cette pensée commune : “La liberté de chacun finit où commence celle des autres”, qui est une pensée d’homme. La réalité du libéralisme, vu à l’échelle humaine, est l’exact contraire : “La liberté de chacun commence où finit celle des autres”.

C’est à dire que le libéralisme à l’échelle de l’homme parait être un système égoïste, alors qu’à l’échelle humaine il se soucie d’abord de la liberté des autres.

Sartre se trompait, l’enfer ce n’est pas les autres, c’était lui qui ne les percevait qu’à travers son propre prisme.

On n’est jamais l’esclave de l’humanité, on n’est l’esclave de la réduction que l’on s’impose ou que l’on accepte de sa propre part d’humanité.

Ainsi, pour les collectivistes la question est mal posée lorsqu’ils nous imposent un devoir d’égalité qui ne correspond qu’à leur vision d’homme, à l’environnent  matériel qu’ils imaginent comme limite à leur propre humanité.

A l’échelle humaine l’égalité n’a aucun sens. La diversité et l’absolu sont les seuls moteurs qui comptent. Ils n’excluent pas la compassion et la charité.

J’ai voulu dire dans ce billet que les difficultés que chacun de nous rencontre ne viennent pas des autres dans leur humanité, mais bien de notre propre pensée limitée à notre enveloppe d’homme,  ou de celles des autres elles-mêmes limitées à eux.

C’est l’homme réduit à sa propre pensée et non l’humanité qui est un enfer.

Le pire exemple et le pire danger en étant les écologistes.

J’aime me sentir être une petite part de l’humanité, essayer de dépasser l’enveloppe qui me sert de résidence momentanée.

Merde alors, tout d’un coup je pense à Martino, pourquoi faut-il que des barreaux viennent toujours défigurer notre horizon ? Je pensais humanité et je retombe sur la case “retournez à votre médiocrité personnelle d’homme”

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 133 vues

Masse, peuple, individus : une histoire de sémantique ?

Au fil de mes lectures, je rencontre très souvent le mot : “Peuple”. Je crois comprendre, par exemple chez Bakounine ou aujourd’hui chez Rosanvallon, que ce mot servirait à désigner la masse des hommes indifférenciés, mais une masse naturellement d’une exceptionnelle qualité, douée de capacités intellectuelles et morales sans faille auxquelles il suffirait de laisser libre court pour que le monde soit parfait.

Jamais ce type de penseurs n’emploie le mot : “Masse”. Peut-être craignent-ils qu’à l’évocation de ce mot l’émotion soit différente ? Que s’associent naturellement à “Masse” les adjectifs d’abrutie, de lourde, d’aveugle, d’écrasante, d’angoissante, d’injuste, de cupide, de lâche, d’insouciante, de dangereuse et tant d’autres peu engageants.

Par ailleurs, ceux-là, qui utilisent à longueur de pages et de démonstrations le mot “Peuple”, n’emploient pratiquement jamais le mot “Individu”.

L’affaire me trouble, j’ai du mal à imaginer que l’on puisse oublier que le peuple ou la masse sont évidemment exclusivement composés d’individus, sans lesquels ils n’existeraient pas.

Un groupe “Masse-peuple” ou “Peuple-masse” a-t-il une intelligence, une sensibilité, des projets, des émotions, lui appartenant en propre, tournés vers le bien ou vers le mal, vers la réussite ou vers l’échec, a-t-il en fait une identité propre ?

La réponse est évidemment non, sans quoi cela se saurait. Tel ou tel peuple ou masse pourrait être défini, répertorié, sa personnalité serait établie et stable.

Peut-on imaginer une intelligence cyclique, par exemple : Einstein aurait-il pu être intelligent dix ans, puis abruti dix ans, encore intelligent dix ans, puis de nouveau abruti les dix années suivantes ? Non bien sûr, il était intelligent, il l’est resté toute sa vie.

Or les masses, ou peuples, ont des destins historiquement cycliques, elles n’ont donc aucune personnalité propre, seulement des résonnances conjoncturelles.

Si le peuple ou la masse n’ont pas de personnalité, il est indéniable qu’ils existent.

Pour parler de ces ensembles d’hommes, définitivement je choisis le mot “Masse”, ne serait-ce que pour essayer d’être objectif, de reconnaître leur réalité, leur force et leur faiblesse, pour en parler librement, sans convention préétablie.

Les rapports à la masse

La masse est une force, un poids, uniquement cela. Cette force, ce poids sont quelquefois utiles aux hommes, quelquefois néfastes aux mêmes hommes.

La masse peut être une alliée, comme elle peut être un oppresseur. Elle n’est jamais neutre par rapport aux individus qui la composent, là est toute la difficulté.

La masse ne pense pas, n’a pas d’intelligence propre, et pourtant elle agit.

En fait, elle suit les propositions de quelques-uns, ceux qui ont le pouvoir de la diriger. Ce pouvoir peut-être issu d’une organisation existante ou d’une organisation circonstancielle.

Nous arrivons à nos penseurs, à leur langage, à leurs mots. Tous sont parfaitement conscients que la masse n’a pas de personnalité, mais ils souhaitent la séduire pour utiliser sa force au service de leur idéal.

Les flatteurs ou “enfumeurs”

Ceux-là, de type Bakounine ou Rosanvallon, flattent la masse en lui laissant croire qu’elle aurait du génie. Que ce génie serait malheureusement entravé par ceux qui la dirigent, qu’il suffirait de les remplacer, par eux ou par des amis à eux, pour qu’alors la masse puisse jouir de son propre génie.

Après avoir ainsi flatté les individus qui composent la masse, ils espèrent pouvoir utiliser à leur profit la force qu’elle représente.

Le point d’achoppement de leur système, quand bien même leurs intentions seraient louables, est que leur flatterie de base leur impose la loi intellectuelle de la masse, puisqu’ils s’y réfèrent comme étant la vérité. Or, la masse n’ayant aucune intelligence naturelle, ils se retrouvent complètement dépourvus lorsque cette dernière dérape intellectuellement, ce qui est inévitable.

En privilégiant la masse sur l’individu, certains hommes prennent le pouvoir qui permet de conduire les masses, mais c’est pour verser avec elles dans le fossé. C’est actuellement le cas de tous nos hommes politiques, toutes tendances confondues. C’est donc le fossé qui nous attend, avec probablement beaucoup de blessés graves à venir.

Les hommes responsables

Ceux-là font la différence entre la masse et les individus qui la composent. Ils acceptent l’idée de la masse, mais ils considèrent qu’elle doit être cantonnée à l’usage de la force groupée et exclusivement en cas de nécessité vitale.

Ils donnent toute sa grandeur à l’idée d‘individu.

Le premier qui a défriché ce chemin est le Christ pour qui Dieu est en chaque homme, le rendant ainsi responsable de son destin, l’arrachant au statut d’esclave de la masse qui était le sien avant son arrivée. On se demande comment, avec un objectif aussi clair, l’église a pu atteindre les déviances qu’elle a atteintes, heureusement aujourd’hui disparues.

L’homme politique honnête doit rechercher comment permettre à chacun de s’extraire de la masse pour qu’il profite de sa propre personnalité, de sa propre vie.

Cela commence par permettre à chacun de se construire matériellement. L’outil s’appelle la propriété privée, qui doit être inviolable.

On en est fort loin, convenons-en.

J’imagine que la scène politique de notre pays, la masse qui nous inclut, vous apparait. En ce qui me concerne, elle s’accompagne d’un effroi total. Oui, nous sommes entre les mains d’aigrefins qui ont décidé de nous maintenir de force dans la masse pour leur propre confort. Nous sommes leurs esclaves.

La masse n’offre que deux perspectives raisonnables : l’utilisation de la force qu’elle procure — donc faire la guerre — ou l’idée de pouvoir la quitter par la récompense liée à son travail et à ses compétences.

Tout le reste n’est que chimère et enfumage.

Merci, après avoir lu ce billet, de regarder une photo de Hollande et de Sapin. Ont-ils l’air honnêtes ?… Je ne vous le fais pas dire.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 591 vues

Client ou usager, là est la question

Chaque jour qui passe, je rencontre des gens apparemment normaux, plutôt sympathiques et ouverts, qui me demandent en quoi une économie libérale apporterait une modification à leur vie de tous les jours.

Des impôts et des charges abusifs ? Certes, ils ont entendu dire que pour certains les contraintes sont lourdes, ils comprennent ce qu’ils appellent “ma contrariété” d’avoir dû subir des contrôles fiscaux injustes et mortels. Mais… ne suis-je pas un peu responsable ? Autour d’eux les choses se passent plutôt bien.

En quoi notre économie ne serait-elle pas libérale, remarquent-ils ? Les rayons des supermarchés sont garnis. Il y a abondance de voitures et le pétrole n’est pas si cher. La santé c’est super, d’ailleurs eux-mêmes se portent bien et ne vont jamais à l’hôpital, mais ils se doutent que de ce côté-là c’est parfait puisqu’ils savent que le monde entier rêve de venir se faire soigner chez nous. Le chômage, certes ils en ont entendu parler mais pour eux ça va. Ils ont de l’eau, de l’électricité, du chauffage, une maison, des vacances, pas trop de travail et beaucoup de loisirs. Leur vrai problème c’est la qualité de l’air et la fonte de la banquise.

Vu d’ici, pour eux, le libéralisme est une idée saugrenue dont la pertinence n’est pas évidente. Et puis, ces artisans ou ces paysans qui se plaignent, voire ces médecins, quand on a besoin d’eux ils sont si débordés par leur clientèle — avec le fric qu’ils ramassent qui va avec — qu’il faut poiroter des jours entiers pour s’assurer leurs services.

Alors, le libéralisme, ce n’est pas compliqué : ce serait évidemment moins bien. Une société encadrée, pas communiste mais sérieusement réglementée, comme nous : c’est l’idéal.

Petite leçon de choses

La différence fondamentale pour l’individu lambda entre une société collectiviste et une société libérale c’est que dans l’une il est un “usager” dans l’autre il est un “client”. Pour plus de théorie sur le sujet voyez Ludwig Von Mises, il a tout dit.

Pour la pratique au raz du sol, ma pomme.

Intensivement appelé à Paris, pour me présenter devant les tribunaux où la gente fiscale me convoque pour se faire un peu d’argent de poche au terme de procédures financées par la maison mère “Bercy” — toutes regroupées au même cabinet d’avocats –, il faut donc que je fasse, à mes frais, le déplacement de chez moi vers Paris régulièrement, soit 750 Kms. Je varie les plaisirs entre le TGV et ma voiture.

En TGV quand le seul rendez-vous sera le tribunal, en voiture si j’arrive à coupler le tribunal avec des rendez-vous professionnels, ce que je ne sais pas à l’avance.

Mercredi 9 Septembre je suis de service à La Cour d’Appel, initialement  rien d’autre n’est prévu. Donc, je réserve deux billets de train pour moi et mon épouse. En aller simple, car le jour de la réservation je ne connais pas encore la date de mon retour. Coût : environ 150 €.

Ce jour là, le meilleur prix était assuré par IDTGV. Inconvénient, les billets ne sont pas remboursables en cas de non utilisation mais ils sont échangeables moyennant la “modeste” somme de 12 € par billet échangé – voir la publicité –

Il se trouve qu’entre la réservation et le déplacement des rendez-vous professionnels se concrétisent, ce sera un déplacement d’une semaine donc  la voiture qui est plus économe dans ce cas.

Me voilà devant mon ordinateur pour, comme l’affirme la publicité : échanger mes billets. Là, les complications arrivent comme les obus à Gravelotte. IDTGV est en embuscade.

Déjà, sur la page IDTGV, trouver l’onglet qui permet les échanges, ce n’est pas gagné. Mais c’est possible avec un peu de ténacité, puisque je l’ai fait.

La prochaine date qui me convenait le mieux est le 9 Novembre, puisque le 10 Novembre Emmanuel Bolling est à son tour convoqué au TGI pour abonder la cagnotte personnelle d’un agent du fisc.

Surprise, le tarif billet aller du 9 Novembre est moitié moins cher que celui du 6 Septembre réservé précédemment. Formidable, je réserve deux allers-retours. Malgré cela, je perds quand même un peu. Plus, évidemment, les incontournables 24 € liés à l’échange.

Heureux comme un pape, bénissant comme il le ferait la SNCF et IDTGV, j’appuie sur “confirmer”. Rien ne se passe, absolument rien. Allons bon. Après de multiples tentatives, toutes infructueuses, je me doute qu’il y a peut-être un piège.

Je rentre en contact, par hasard, avec le personnel dédié au règlement des problèmes rencontrés par les “usagers” de la SNCF. Ceci à l’aide du service —  introuvable — de contact par SMS directs sur la page internet d’IDTGV.

Et, j’apprends que l’échange ne vaut pas en capital. C’est-à-dire que, si mon nouveau billet vaut plus cher que l’ancien je paie la différence, mais s’il vaut moins cher je perds la différence que je ne peux même pas compenser en extension de prestation telle qu’un billet supplémentaire. Qui plus est, dans tous les cas, j’ai 12 € par billet à payer en plus, même si je perds des sous. Pas mal non ?

Alors je gueule. Mais que peut obtenir un “usager” qui gueule ? Rien.

Evidemment, le préposé me fait remarquer que je n’avais qu’à lire les conditions particulières et ne pas me fier bêtement à la publicité sans prendre la précaution de les lire.

Enervé, je lui dis combien il me tarde que la SNCF perde son monopole et soit en situation de concurrence, où là je serai le client, où les échanges se feront de façon juste, comme chez Amazon par exemple. Il le prend mal et me prend carrément pour un con en m’affirmant qu’IDTGV n’est pas la SNCF.

Moralité

Les conditions d’échange imposées par IDTGV sont, à l’évidence, une “clause abusive”. Il faut être la SNCF, monopole monstrueux d’une organisation collectiviste de l’économie, pour qui le “client” ne compte pas, est ramené au rang “d’usager” voire “d’assujetti”, pour inventer de telles conditions d’échange et garder ses clients.

C’est ça la différence de tous les jours entre une société libérale dont le client est le centre et une société collectiviste dont l’usager est la cinquième roue du carrosse. Cela impacte notre vie et notre économie de façon certaine.

Vive Blablacar, tant que la SNCF ne l’aura pas racheté et dévoré tout cru avec la puissance de feu que lui confère son monopole.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
3 168 vues

Journée d’un justiciable ordinaire face à Martino.

Nous sommes le Jeudi 3 Septembre 2015, je suis convoqué à 13H30 devant La Cour d’Appel Correctionnelle de Paris, Pôle 2 Chambre 7.

Devant cette Cour, Martino, contrôleur fiscal, qui m’a ruiné sans aucun motif, se plaint du fait que je le raconte partout — notamment ici sur ce blog — et que je dénonce ses méthodes. Il confond mes accusations — parfaitement justifiées — sur les dérives de sa profession entretenues par l’impunité dont elle bénéficie et le secret qu’elle cultive, et sa propre personne que je ne connais pas et que je ne me permets pas de juger. Je crois pouvoir faire – même si cela est difficile – un distinguo entre l’homme et le fonctionnaire, entre son âme et son activité. Cela n’a pas l’air d’être son cas.

Peu importe, chacun sait que les tyrans sont fragiles. C’est d’ailleurs pour compenser leur fragilité qu’ils éprouvent le besoin d’être des tyrans.

Donc, levé 5 heures pour prendre le TGV pour Paris à 7H à Montpellier.

Arrivée à 11H30, voyage banal au milieu de passagers endormis. Quelques ralentissements proches de l’arrêt total, en pleine voie, provoquent un retard d’une dizaine de minutes, pas de quoi fouetter son chat.

A midi, légère collation dans la brasserie opportunément située en face la porte du Palais de Justice. Cette brasserie ne désemplit pas. Entre les avocats de province et leurs clients qui y adaptent leur timing, les asiatiques aux cheveux noirs de jais et les blonds scandinaves qui viennent visiter la funeste conciergerie où des milliers d’innocents ont vécu leurs dernières heures en attendant la guillotine, arme absolue de l’égalité comme chacun le sait, puisque ce qui différencie les hommes est dans la tête. Bref, c’est la foule.

A 13H30, je me présente au lieu de la convocation, j’apprends que La Cour n’a pris que deux affaires ce jour là.

Celle de M. Guaino, député en délicatesse avec le Juge Genty qui a porté plainte contre lui, et la mienne. Fichtre.

Je comprends que le défenseur de Guaino est Dupond-Moretti. Re-fichtre.

Tout naturellement, mon affaire sera prise en second. Pas de problème, je dirais même au contraire, l’idée de voir plaider Dupond-Moretti, star incontestable du barreau, n’est pas pour me déplaire.

Va donc pour l’affaire Guaino-Genty.

A l’occasion de l’exposé de l’affaire par la Présidente, nous apprenons que le député Guaino, offusqué par la mise en examen de Sarkosy ordonnée par le juge Genty, aurait publiquement fait part de son émotion et accusé Genty de dérives, que je n’ai pas toutes comprises.

Que n’avait-il dit ? Comment imaginer que l’on puisse penser publiquement qu’un juge d’instruction puisse être autre chose qu’une sorte de Sainte Vierge ignorante du mal, couplée en la même personne à un farouche guerrier du type “Jedi” opérant au laser, le tout équipé d’une intelligence, d’une bonté et d’une compréhension quasi divines.

Genty, pas content du tout d’avoir été décrit autrement par Guaino, a porté plainte. Le parquet, qui ce jour là n’avait sans doute rien à faire, les voleurs, violeurs, assassins et escrocs en tout genre observaient probablement un jour d’abstinence, s’est emparé du problème. Voilà Guaino cité à comparaître et absous en première instance. Le parquet fait appel : “à moi la légion”.

La problématique développée à l’audience était la suivante : Le député est un être au dessus des autres, il a le droit de dire ce qu’il veut.

Ils avaient tous l’air d’être d’accord sur ce principe, quand-même !!! Ce qui les séparait c’était le moment et le lieu. A l’assemblée le Mercredi c’était oui, le reste du temps c’était non. Pendant trois heures, avocats et magistrats ont déployé une intense activité intellectuelle sur le sujet.

En moi-même, je me disais : qui se sent concerné par les saillies de M. Guaino et le “pince du bec” du juge Genty ? Pas grand monde à en juger par l’assistance. D’un autre côté, je suis si peu de chose. Ai-je même le droit de me poser ce type de question ?

Ces trois heures, qui ne changeront pas le destin de la France, ont été égaillées par la prestation de Dupond-Moretti. Il se présente sous la forme d’un gros ourson mal dégrossi, grognon, vouté comme ceux dont la grandeur qui les habite ploie leurs épaules dans l’espoir de moins paraître.

C’est un grand avocat. Je vais vous dire pourquoi : parce qu’il ne ment pas.

Il se bât avec les moyens qui sont en sa possession. Il le fait sincèrement. Le contraste avec ses adversaires aboyant au vent jusqu’à en perdre le fil de leur exposé était saisissant.

Sa faiblesse fut son client Guaino et sa prétention qui, en fin d’audience, l’a amené à prendre la parole pendant une demi-heure, pour un exposé insipide, convenu, sans intérêt, qui a complètement cassé l’ordre moral installé par Dupond-Moretti, qui seul aurait peut-être pu sauver de la sanction Guaino, visiblement transgresseur de la loi.

Juste avant

Un incident guignolesque anima cette longue journée décidément riche en surprises.

J’apprends que je suis aussi convoqué à la même heure, à l’étage en dessous, devant la 17ième chambre du TGI. Allons bon.

Je m’y rends. Et, là, je découvre que Martino a déposé contre moi une nouvelle citation directe en diffamation. Stakhanoviste de la citation le Martino !!!!

Si vous ne croyez pas en la justice immanente, révisez vos croyances.

Figurez-vous que nous avons à Sète un huissier qui ne délivre pas les actes qui lui sont confiés. En effet, l’étude “ABC Droit”, au lieu de venir chez vous signifier tel ou tel acte, adresse aux intéressés une lettre menaçante leur intimant l’ordre de venir retirer le document en l’étude. En fait, cet huissier vous propose de prendre à votre charge le travail pour lequel il est payé. Puis, il établit un faux déclarant qu’il est venu chez vous et vous êtes alors considéré comme ayant été informé par lui.

Parfaitement au courant, le parquet de Montpellier trouve cela tout à fait normal, la Chambre des Huissiers aussi, dont acte.

Personnellement, je ne réponds pas aux injonctions de cet huissier, je ne vais pas chercher de document chez lui, Inch Allah.

Du coup, j’ignorais cette plainte de Martino déjà passée devant le TGI pour consignation. Absent à l’audience, le Tribunal avait exigé de Martino qu’il me délivre une nouvelle citation pour, justement, le 3 Septembre 2015. Incroyable, non ?

Le plus drôle : Martino a oublié de le faire. Du coup, le TGI s’est déclaré non saisi. Trop fort.

La Cour d’Appel

Il est 17H quand mon affaire est appelée. Nous sommes entre nous. Toujours le fameux huis clos de mes dossiers fiscaux systématiquement appelés en fin d’audience, quand tout le monde est parti.

Un conseiller présente le dossier. Il s’exprime courtoisement à mon égard, ce qui est nouveau pour moi. Je ne suis pas coupable dit-il d’éditer un blog qui conteste le fonctionnement des contrôles fiscaux – encore heureux – mais je ne dois pas mettre en cause nommément les agents du fisc.

Je devrais sans doute dire “machin” m’a fait ça, ou peut-être ne rien dire du tout.

Comment exposer les choses sans parler des acteurs, comment décrire la vie sans donner son émotion ? N’aurions nous donc pas le droit de dire ce que nous croyons mal et ce que nous croyons bien, et de nommer les acteurs de ce mal ou de ce bien?

Martino a la parole. Il se présente accablé par mes billets, vivant une angoisse journalière, une peur du lendemain et de mes billets à venir qui le mine et l’amène à demander 3.000 € de compensation au terme de cette procédure, qui lui est payée par Bercy,  financée par nos impôts.

Evidemment, aucune compassion pour mon massacre financier, dont il est l’auteur.

A la question de la mise en cause de ses redressements par le rapporteur public de la CAA de Marseille, il évacue d’un haussement d’épaule au motif qu’il s’agit d’un détail technique.

Quant à la réalité des contrôles fiscaux décrite par Francis Le Poizat, il glisse en souriant au magistrat que Le Poizat est maintenant avocat fiscaliste et que donc ceci explique cela. Le pire est la connivence affichée du magistrat sur cette explication.

Il y a bien deux France, quel gâchis.

En résumé, je suis face à des magistrats qui, objectivement, ont l’air parfaitement honnêtes mais à des années lumières de la réalité de la fiscalité et des contrôles fiscaux, et qui n’ont aucunement l’ambition de réduire cette distance.

Il n’en reste pas moins que, dans cette affaire particulière, pour me condamner La Cour va devoir tordre le droit et la réalité.

Elle devra créer une jurisprudence suicidaire qui ferait que, mettre un lien vers un écrit passé qui n’est ni plus ni moins qu’un onglet vers une bibliothèque, serait considéré comme une nouvelle publication. La Cour Européenne, tenant compte des nombreux avis de penseurs du droit sur ce sujet, ne devrait pas accepter une telle jurisprudence.

La Cour devra, qui plus est, considérer que cette nouvelle publication issue d’un lien peut changer intrinsèquement la réalité du document concerné. En effet, dans cette affaire, est visé un document accusatoire d’audience, exclu par l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 d’action en diffamation, qui deviendrait soudain accessible à une procédure diffamatoire.

Nous en sommes là. Délibéré au 22 Octobre 2015. Retour à la maison à deux heures du matin le Vendredi 4 Septembre, dure journée.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 645 vues

PILE OU FACE

La partie se joue demain, Jeudi 3 Septembre 2015, à 13H30, Pole 2 Chambre 7, à La Cour d’Appel de Paris.

D’un côté Bercy, qui avance masqué derrière un de ses employés, consentant ou pris en otage. Avec pour objectif de mystifier La Cour d’Appel et de renforcer son impunité judiciaire à l’occasion des contrôles fiscaux destructeurs et iniques dont cet établissement a le secret.

Les conclusions de Bercy : LIEN

De l’autre votre serviteur, qui essaie désespérément de faire prendre conscience au pays de l’horreur qui préside aux contrôles fiscaux. De l’injustice et des meurtres sociaux que cache cette activité qui se pare des atouts séduisants de l’égalité et de la redistribution, alors qu’il ne s’agit que de jeter en pâture à la population des boucs émissaires sans défense pour dissimuler la faillite du pays dont Bercy est responsable.

Mes conclusions : LIEN

Vous pouvez engager vos pronostics, je vous ferai part du résultat au terme du délibéré, sans doute dans un mois.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 996 vues

Le rapporteur public !!! (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 681 vues

Une justice aux ordres ? Même pas sûr.

La France montre facilement du doigt les pays à la justice totalitaire, stalinienne. Elle est scandalisée quand ses ressortissants, traités de trafiquants de drogue, d’espions, d’agitateurs, sont embastillés sans autre forme de procès, ailleurs dans le monde.

Bien plus, elle vitupère et dénonce les procès arrangés chez les autres, quand bien même aucun français ne serait impliqué.

La France se prend pour un pays de droit, qui aurait une justice sinon parfaite du moins sincère et respectable parce qu’elle-même respectueuse des justiciables.

Tout faux

Un simple petit test vous donnera une idée de ce que la justice pense des justiciables. Vous téléphonez au standard de votre TGI, et vous demandez, par exemple, ce qui est parfaitement votre droit, une date d’audience pour délivrer une citation directe. Puis, téléphonez-moi pour me dire le résultat.

Pour pimenter la chose, si vous êtes joueur, dites que c’est pour citer à comparaître le Préfet, ou le Trésorier Payeur Général. Puis, refaites la même expérience en disant qu’il s’agit de votre patron ou d’un promoteur. Déjà vous aurez une petite idée de l’ambiance.

Le pire est à venir.

Il parait que Poutine, et je veux bien le croire, utiliserait la justice pour faire disparaître à coup d’années d’emprisonnement ceux qui le gênent.

Effectivement, c’est très mal, mais, quelque part, on sent un motif, une raison à ces abus judiciaires. C’est presque une consolation.

En France, rien de tout cela, la justice vous ruine sans aucun motif, uniquement parce qu’elle l’a décidé, elle considère que c’est normal, que ça vous fera les pieds.

La justice chez nous est à la tête du client, même pas aux ordres du politique.

C’est tout à fait librement qu’elle s’empare de la première pensée commune venue et vous défonce la gueule grave.

La justice en France n’a nullement besoin d’ordres pour être parfaitement arbitraire,  disons qu’elle est “auto-arbitraire”.

Par exemple

Un inspecteur des impôts dopé aux résultats, motivé par ses perspectives personnelles de carrière qui sont inversement proportionnelles à votre tranquillité, se pointe chez vous.

Je passe sur son contrôle, vous connaissez. Le résultat vous ruine, alors que les motifs sont complètement fantaisistes, faux à ne pas abuser un élève de troisième en stage lycéen chez un expert-comptable.

Cependant, confiant, intoxiqué par le discours dithyrambique de nos élus sur la justice, vous ne vous inquiétez pas pensant qu’elle va passer, que cet inspecteur inconséquent, prêt à ruiner 40 ans de votre travail, va être remis à sa place. Vous rêvez, vous allez bientôt cauchemarder.

Vous voilà face à ce qui se fait de mieux en termes de “justice-canada-dry”, qui a l’air d’être de la justice, qui parle comme la justice, qui siège comme la justice, qui prétend être la justice, mais qui n’en est pas.

A l’intérieur de cette organisation tueuse d’entrepreneurs, aveugle au malheur qu’elle distille à longueur de faux jugements, à la mort économique qu’elle distribue à tour de bras, il y a le must : le rapporteur public.

Celui-là, c’est le pompon sur la pouponnette.

Chaque fois que je suis obligé de le subir je me dis que je viens d’assister au pire, et bien non, le pire est toujours à venir, la fois suivante c’est “plus pire” comme disent les enfants.

Cet homme ou cette femme — appelons les ainsi, même si les êtres humains sans aucune compassion, sans respect pour ceux qu’ils abattent froidement, mériteraient d’être appelés autrement – sont un monde à part.

Ils siègent aux Tribunaux et Cour Administratifs, alors que l’Europe a clairement exprimé son désaccord à leur sujet. Elle considère, à juste titre, qu’ils sont juges et parties.

Cette désapprobation ne les gêne absolument pas. A chaque audience ils pérorent, récitant monotonement des conclusions dont vous n’avez pas eu connaissance, qui parlent de vous, de votre affaire.

En les écoutant, si vous avez l’ouïe fine, vous tombez du cinquantième étage. Vous ne reconnaissez pas votre dossier, tant ils vont avoir transformé la réalité de votre vie, de votre entreprise, de vos comptes, pour les faire coïncider avec les délires pilleurs de l’inspecteur des impôts qui vous a redressé.

Qui leur donne l’ordre de ces bassesses, de la sacralisation juridique de pillages minables ? Personne, c’est ça le drame.

Ils sont simplement animés par l’esprit de corps, la haine du capital, la doctrine collectiviste, la folie égalitaire, pour aboutir à votre destruction, symbole pour eux de leur utilité.

Le dernier que j’ai rencontré m’a scotché, du coup je le poursuis pour faux devant le Tribunal Correctionnel, je m’attends au pire en termes de représailles.

L’avantage c’est qu’au point où j’en suis, je m’en fous. Ils m’ont tant pris, si mal traité, de façon si injuste, que je m’en fous vraiment.

En cliquant sur ce lien vous pourrez lire ma plainte en cours de formalisme : LIEN

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 338 vues

El-Khazzani, soliste ou choriste

Les informations qui nous parviennent de cet événement démentiel sont sujettes à caution.

Si j’ai bien compris, le bonhomme prend le train armé jusqu’aux dents, pas loin de quinze kilos de matériel. Cela parait incontestable mais objectivement surprenant.

Son matos est complètement périmé : un pistolet Luger centenaire, une kalachnikov sans doute accompagnée de munitions incompatibles qui s’enraye au premier tir –  la police scientifique n’a retrouvé qu’une douille — et un cutter.

Les hommes de l’Etat prétendent qu’il est un intégriste dirigé par une organisation mondiale, lui affirme qu’il n’est qu’un délinquant ordinaire.

A leur version s’oppose le médiocre armement et l’impréparation d’El-Khazzani, à la sienne l’invraisemblance de la découverte de cet arsenal d’opérette dans une valise abandonnée comme il le prétend. Match nul pour les deux, énigme pour nous.

Saurons-nous un jour la vérité ? Rien n’est moins sûr.

Par contre nous pouvons analyser les impacts  politiques et sociologiques de cette folie ou, plus modestement, donner notre ressenti.

El-Kazzani est un choriste

Aux ordres d’un Islam intégriste, il apporterait la preuve que nous n’avons pas les moyens humains et matériels pour endiguer ce genre d’attaque, que notre avenir sera donc ponctué de ces tentatives de carnage.

Evidemment, cela légitimerait les lois liberticides déjà en place et celles à venir, pour le plus grand bénéfice de, suivez mon regard : la junte de Bercy.

A contrario l’Islam intégriste, sur ce coup, se décrédibiliserait tant l’incompétence militaire d’El-Khazzani est flagrante. Qu’est-il allé apprendre en Syrie ?

Comment ce fait-il que le monde n’arrive pas à se débarrasser d’une bande de terroristes aussi minables ?

Il est clair que notre Président adhère à l’hypothèse “choriste”. Le voilà obligé de donner à cet évènement une ampleur mondiale.

Pas si facile. Deux points gênants : les fiches dénonçant El-Kazzani comme un dangereux terroriste n’étaient pas suffisamment explicites pour l’empêcher de circuler, ses voyages aux sources syriennes restent une interrogation, cela fait deux grands vides informatifs.

Est-il possible que la police européenne, d’une part établisse des fiches inutiles parce que peu ou mal renseignées, d’autre part — aujourd’hui en possession de ses téléphones et du bonhomme — ne puisse pas résoudre ces interrogations ? Ou, sont-elles sans fondement ?

La précipitation du président Hollande à se mettre sur le devant de la scène pour récompenser ceux qui ont neutralisé El-Khazzani — dont le courage n’est pas à mettre en doute quand bien même ce fou était désarmé du fait de la vétusté ou de l’inadéquation de son matériel de mort – fait peine à voir et l’oblige à nous vendre son hypothèse de terrorisme.

Soit, puisqu’il le dit, donc terrorisme, mais cette affirmation envenime lourdement l’ambiance entre français, marginalise un peu plus les musulmans, fait le bonheur des racistes. Est-ce bien raisonnable ?

El-Khazzani est un soliste

Il s’est procuré son matériel avarié chez des petites crapules belges, marginaux trafiquants de drogue comme lui. Il s’est persuadé qu’il pouvait vraiment cambrioler un train. C’est un peu étonnant, mais les motivations des malfrats ne sont-elles pas toujours étonnantes ?

Cette hypothèse n’est pas imaginable pour notre Président. En effet, elle induit que notre société, pourtant parfaite puisque socialiste, laisserait sur le bord du chemin des hommes dans une telle désespérance qu’ils en arriveraient à imaginer ce type de plan incroyable pour exister.

Déresponsabilisée, désocialisée, désespérée, ostracisée, dévalorisée, ignorée, déconsidérée, la masse des jeunes magrébins chouchoutée par le socialisme serait donc à la dérive, impliquant inévitablement ses protecteurs socialistes.

Peut-on imaginer que face à leurs responsabilités d’hommes, face au respect qu’ils doivent comme chacun de nous aux règles de notre république, traités d’égal à égal et non maternés par les biens pensants socialistes, ils seraient de bons français et non des “à tendance terroriste”… “à se méfier”… à ficher”…. ? Que, traités sans concession, comme devrait l’être chacun de nous, nous pourrions cohabiter normalement ?

Que libres et responsables, dans une société libérale, ils s’accepteraient tels qu’ils seraient, compétents ou incompétents, travailleurs ou fainéants, sans reporter sur les autres leur destin au point d’imaginer possible de cambrioler un train ?

Autant d’hypothèses qui resteront sans réponse.

Choriste ou soliste, je ne sais pas, mais, objectivement, on peut affirmer qu’El Khazzani n’a pas compris la chanson.

Il nous restera de cette affaire la morale suivante.

Trois hommes élevés dans une société libérale dont l’individualisme forcené est journellement dénoncé par notre presse bien pensante : l’Amérique, n’ont pas hésité à sauter à la gorge d’un assassin qu’ils croyaient lourdement armé.

Pendant que, dans le même temps, immergés dans une société socialo-communiste entièrement vouée à la solidarité, vantée journellement par notre presse bien pensante, les employés, probablement cégétistes, de la SNCF s’enfermaient à double tour dans un bureau qu’ils pensaient protecteur pour eux, sans s’occuper des passagers dont ils avaient la responsabilité.  CQFD.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 119 vues

Sous le joug de la junte fiscale

Ce billet est dédié à tous ceux qui pensent, en toute bonne foi, vivre en France sous un régime démocratique, ou qui, plus globalement, imaginent que l’Occident vit sous un régime démocratique.

Rappelons que la démocratie suppose des êtres libres de penser et d’agir, dont la seule limite serait de ne pas empiéter sur la liberté des autres.

Ce n’est que dans ces conditions – et exclusivement pour des motifs limités exigeant la force du groupe – que les individus composant un groupe peuvent être amenés à décider par un vote majoritaire de la conduite qui s’imposera à tous.

On comprend que la démocratie est une contrainte dont l’usage impose organisation et éthique morales irréprochables.

Mais, l’exercice de la démocratie parait limitatif aux passionnés de pouvoir. Nul ne sait vraiment, pas même l’histoire, si les dictateurs, éclairés ou pas, sont sincères ou cyniques. S’ils se sont affranchis de la démocratie par souci d’efficacité ou par gout de la violence. Difficile de prétendre que Napoléon, Franco, Pinochet, Staline, Mao ou même Pol pot et Hitler ne souhaitaient pas la réussite ou le bonheur de leur pays, quand bien même pour certains leur échec put être cuisant.

En résumé, la démocratie est un acte difficile, qui ne coule pas de source.

C’est pourquoi les dérapages sont si nombreux.

Au rang de ceux-ci sont les “juntes”, dictatures qualifiant initialement les coups d’état militaires, puis plus généralement l’exercice d’un pouvoir violent par une minorité spécifique.

Les caractéristiques des juntes

Il s’agit d’une minorité qui capte le pouvoir en se proclamant nécessaire au pays, voire indispensable. Cette minorité cherche à éradiquer ceux qu’elle déclare ennemis du pays, à cet effet elle se dote d’une police et d’une justice aux pleins pouvoirs. Toute opposition est dénoncée, stigmatisée, interdite ou ostracisée.

Commence alors une période d’oppression basée sur une excuse morale qui devra être simple, voire simpliste, et vaste au point d’être susceptible d’englober tout un chacun.

Au final, le régime mis en place s’impose à tous, qui le supportent plus ou moins bien sans pouvoir pour autant s’en débarrasser. Il ne tombe que par sa propre incurie ou par une intervention extérieure, chacun tout au long de sa durée espérant l’intégrer et profiter des avantages qu’il procure à ses acteurs et à leurs serviteurs.

Les spécificités de la Junte fiscale au pouvoir en France

Seuls les aveugles ou les naïfs ne perçoivent pas que nos hommes politiques ne sont que des hommes de paille, que notre démocratie n’est que de façade.

Lorsque l’on a compris que nous sommes sous le joug d’une junte, que cette junte c’est Bercy, tout s’éclaire.

Les gesticulations impuissantes de Sarkozy, les déclarations désespérées de Hollande, ne sont pas le fait d’une sombre bêtise mais d’une totale impuissance : ils n’ont aucune parcelle de pouvoir. Ils sont au service de la junte fiscale.

La junte fiscale avance masquée

Le génie de cette junte est de ne pas réclamer les ors du pouvoir, de se contenter de sa réalité pratique, d’échanger les honneurs contre la force, une force d’autant plus terrible qu’elle est occulte.

La junte fiscale dispose d’une excuse morale à toute épreuve

Elle s’affirme capable de réguler la richesse, alors que son but unique est le pillage des plus riches à son seul profit. Cette excuse morale stupide convainc le plus grand nombre. Ceux-là même qui ne pourraient pas l’être par l’idée, pourtant identique, que l’inoculation d’une maladie aux bien-portants apporterait justice et égalité aux malades.

Cette prétention à la capacité d’organiser l’égalité matérielle permet à la junte fiscale de revendiquer la maitrise de l’économie et de son outil indispensable la monnaie.

La junte fiscale a les pleins pouvoirs

La loi est faite par et pour la junte fiscale. Les élus ne sont que poupées de chiffon grassement rémunérées pour servir la junte fiscale. Ils le font, sans qu’aucun ne se révolte.

La justice et la police sont entièrement au service de la junte fiscale. Nul ne peut espérer d’eux quelque justice ou mansuétude que ce soit. Quant au personnel qui sert directement la junte fiscale, il suffit de se référer, sur ce même blog, aux écrits de Francis Le Poizat.

La junte fiscale est délirante et mortifère

Pierre Boncenne nous rappelle, dans “Le paraplue de Simon Leys”, que d’abord Staline de façon brouillonne, puis Mao de façon plus calculée planifiaient leurs exactions. “Mao avait prévu avant les grands mouvements de purge des années 1950 des quotas d’exécutions : il faudra 0,6 % d’exécutions dans les campagnes et 0,8 % dans les villes” (6 millions et 8 millions !!!).

La junte fiscale planifie les siennes. Chaque année, le perroquet politique en poste à Bercy est chargé de nous annoncer la hauteur des redressements fiscaux qui sèmeront mort et désolation économique dans le pays, mais qui assoiront le pouvoir de la junte fiscale.

La encore, Francis Le Poizat décrit très bien comment le petit personnel d’exécution est motivé pour remplir cette ignoble tâche.

La junte fiscale a éradiqué la démocratie, en France et, plus globalement, dans tout l’occident.

Peut-on encore inverser cette usurpation qui nous entraine vers les abimes de l’esclavage ? Retrouver notre liberté et la démocratie ?

Ma réponse est oui. Si nous le voulons c’est possible.

Nous devons nous regrouper, être présents aux prochaines élections présidentielles avec un programme simple : la disparition de Bercy.

Le programme

Pas d’impôt sur le revenu. Pas d’impôt sur le capital, pas de droit de succession. Pas d’impôt sur la propriété privée.

L’impôt exclusivement basé sur la consommation, d’abord parce qu’elle ne doit pas être favorisée par rapport à la constitution du capital, c’est un non sens économique, ensuite parce que la suppression des impôts sur le capital et sur les revenus entrainera une baisse des coûts telle que, in fine, l’impôt sur la consommation sera absorbé sans hausse des prix.

Cette fiscalité sera suffisante pour les frais inhérents aux besoins d’une démocratie régalienne  et elle sera particulièrement économe en moyen et en coût de collecte fiscale. Bercy, devenu inutile, pourra être rasé.

La France doit reconstituer ses capitaux privés actuellement anéantis et réduire ses dépenses publiques, deux objectifs contraires aux intérêts de la junte fiscale.

Si vous regardez l’actualité en ayant en tête notre soumission à la junte fiscale, tout devient clair. L’idée de partage ayant du plomb dans l’aile auprès des jeunes générations, c’est l’écologie le nouvel outil de la junte fiscale pour terrasser le capital. Son but unique est l’anéantissement de tout capital privé pour aboutir à notre totale dépendance à son profit.

La junte fiscale doit être combattue et anéantie, c’est une question de vie ou de mort pour notre pays.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,75 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 382 vues

Les spécialistes du futur

Voilà une catégorie pseudo-scientifique louche, extrêmement louche.

Et pourtant, chaque jour déverse son lot de prédictions. Littérature, émissions de radio et de télévision, presse, résonnent de la cacophonie prédictive.

Peu différents des sorciers ou de la pythie, nos prévisionnistes politiques et sociologiques entrent régulièrement en transe cathodique pour pondre des futurs qui ne se produisent que rarement. Ils ont perdu en intensité populaire en abandonnant la lecture de l’avenir dans les viscères de poulet. Les algorithmes et les statistiques d’où ils puisent leurs prédictions sont moins spectaculaires.

Cette débauche prédictive tient au fait que les hommes, qui en réalité connaissent parfaitement leur futur directement lié aux actions qu’ils engagent dans le présent, veulent croire que celui-ci pourrait se dérouler autrement. Ils tentent ainsi d’évacuer leurs responsabilités face à leurs décisions, dont ils ne veulent pas assumer les conséquences.

L’utilité du prévisionniste est donc de rattacher les conséquences d’actions du présent — dont les auteurs sont parfaitement connus — au hasard, à une explication vaseuse ou à un bouc-émissaire. En clair, d’alimenter la lâcheté des acteurs du présent, de les dédouaner, par le mensonge, de l’avenir corrélatif à leurs actes.

Evidemment, tout cela finit régulièrement en jus de boudin.

Il est aisé d’imaginer une situation mettant en scène ces oracles modernes.

Par exemple, glissons nous dans une réunion au sommet de la Présidence de La République avant l’engagement en Lybie.

Le décideur, Le Président de La République, qui a déjà décidé, pour des raisons qui sont les siennes, d’aller foutre la pâtée à Kadhafi, convoque évidemment les spécialistes des conséquences fututres.

Croyez-vous que l’un de ces oracles, de ces prévisionnistes patentés, lui aura annoncé que sa démarche occasionnerait un chaos ingérable ? Que la disparition de Kadhafi s’accompagnerait d’une explosion de cet Etat qui n’en n’était un que par la terreur, qu’il s’en suivrait des guerres tribales ingérables parce qu’armées de l’arsenal vendu par nous à ce fou de Kadhafi ? Que tout cela laisserait la place à un vide sidéral qui aspirerait des extrémistes délirants et permettrait la mise en place d’un trafic cupide de miséreux souhaitant atteindre l’Europe ? En fait, ce que tout observateur honnête savait pertinemment.

Non bien sûr, ils lui ont vendu après la victoire une démocratie séduisante, une population capable de se prendre en main, des foules se projetant soudain au plus haut de l’organisation sociale dans une démocratie avancée, modèle pour le reste des tyrannies séculaires du moyen orient. Du pipeau quoi. Des mensonges pour effacer la connerie de sa décision qui consistait à se mêler des affaires des autres pour servir son intérêt personnel, sans aucun souci pour les conséquences.

A la réflexion, pourquoi nos prévisionnistes se gêneraient ? Qui leur demande des comptes à la sortie ? Personne. Au contraire, plus leurs prévisions s’avèrent fausses, donc mensongères au départ, plus ils sont consultés. C’est pas beau ça ?

Parlons maintenant de l’ineffable, des prévisionnistes de Bercy.

Parce que, quand même, dans le sordide, le crapuleux, ce sont les plus forts.

Il n’est pas de jour sans qu’ils nous annoncent l’avènement d’un avenir complètement contraire à celui qu’ils provoquent par leurs décisions stupides. Il n’est pas de jour non plus sans que nous puissions constater le mensonge de leurs projections.

Ont-ils pour autant perdu tout leur crédit ? Ont-ils honte de ce fiasco perpétuel ? NON

Voilà bien la preuve que ce qui compte n’est pas la véracité de ce qu’ils prévoient, mais bien l’écran qu’ils créaient pour dissimuler les instigateurs et les profiteurs des décisions stupides qui nous ruinent.

Pourtant, y-a-t-il plus simple que les raisons de notre misère ?

Trop de dépenses publiques, trop de crédits, trop de fonctionnaires, pas assez de respect du capital, de la propriété privée, du travail.

Trop de mensonges, de démagogie, d’irresponsabilité, pas assez de vérité, de pragmatisme, de simplicité.

Trop de corruption, de fainéantise, de malhonnêteté, pas assez de principes, d’intégrité, de sincérité.

Il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que de telles conditions ne peuvent qu’aboutir à un échec, une faillite, le chaos et toute la panoplie de ses conséquences, jusqu’à la guerre.

Demande-t-on aux prévisionnistes de la météo de nous affirmer que cet hiver il fera trente degrés tous les jours ? Accepteraient-ils de le faire ?

Alors, comment expliquer qu’à Bercy il est des technocrates de haut niveau qui font semblant de prédire un avenir possible, qu’ils savent totalement irréel, alors qu’ils sont largement plus instruits que nos météorologues ?

Voilà la réponse

Ils s’en foutent. Leurs prévisions n’ont qu’un but, un seul, nous tondre et dissimuler notre tonte en laissant croire qu’elle serait la faute à pas de chance.

Les prévisions économiques de Bercy sont volontairement fausses, leur seul objectif est de dissimuler notre pillage au profit de leurs commanditaires.  Je leur propose de cesser de nous gonfler avec leurs faux chiffres, de s’assumer en tant qu’escrocs sociaux.

Ils pourraient, par exemple, se rendre utiles en prévoyant l’avenir dans les viscères de cochon. Ce serait plus spectaculaire et aussi efficace que leurs chiffres falsifiés et cela sauverait peut-être la filière porcine.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
3 395 vues

La femme au tableau (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 528 vues

De l’utilité du fonctionnaire, ou le calcul de l’empreinte bureaucratique

Dans le cadre d’un élevage de cochon, de sa transformation en saucisse, de sa mise sur le marché et enfin de sa découpe en fines tranches à partager entre amis au tour d’un verre de rouge local, sur ma terrasse d’été ou au “Bistrot du marin” à Saint Martin de Ré, a-t-on besoin d’un seul fonctionnaire ?

Objectivement non.

Et pourtant, cette opération simple, que le marché peut parfaitement mettre en œuvre librement pour le plus grand profit de chaque intervenant, se trouve engluée par le coût prohibitif de frais bureaucratiques annexes, pour la plus grande part générés par une armée de fonctionnaires.

Par ailleurs aujourd’hui, pour chaque chose il est possible de calculer l’empreinte carbone, dont Wikipédia nous dit : “L’empreinte carbone est un indicateur et un mode d’évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les « services écologiques » fournis par la nature.”

Je propose, pour chaque acte économique, de calculer son empreinte bureaucratique. Ce serait : ” un indicateur et un mode d’évaluation bureaucratique qui comptabiliserait la pression exercée par les fonctionnaires envers l’activité économique que les hommes ont naturellement entre eux.”

Ne me faites pas dire que tous les fonctionnaires sont inutiles et nuisibles.

Pas plus qu’il n’est raisonnable d’imaginer une empreinte carbone nulle hors l’acceptation de la suppression de l’humanité, il n’est envisageable d’imaginer une société à empreinte bureaucratique nulle hors l’acceptation d’une totale désorganisation sociale.

Mais, de la même façon qu’il est vital pour la planète de maîtriser notre empreinte carbone, il est vital pour l’économie de maîtriser notre empreinte bureaucratique.

L’empreinte bureaucratique est liée aux fonctionnaires dont je propose la définition suivante : “opérateur organisationnel nécessaire, non créateur de richesse, générateur d’un surcoût direct ou indirect “.

Les économistes mathématiciens sont parfaitement capables de nous fournir les paramètres et les algorithmes qui nous permettrons, pour chaque action, de calculer son empreinte bureaucratique. Le calcul de l’empreinte bureaucratique prendra inévitablement en compte le coût des fonctionnaires intervenant et la durée de leurs interventions. Une fois cette empreinte calculée pour chaque chose, viendra le temps de sa maîtrise.

Il est aisé de comprendre que lorsque cette empreinte sera quantifiée, les décideurs politiques pourront, en toute connaissance de cause, intervenir pour la maîtriser comme ils le font pour l’empreinte carbone, et cela à l’échelle mondiale. Imaginez le soulagement général que cela sera…..

Prenons un exemple tout bête

A la sortie de la dernière guerre, la France se reconstruisait avec énergie. C’était l’époque du plein emploi, nul n’était laissé sur le bord de la route, les emplois privés étaient payés le double, voire le triple, des mêmes emplois publics.

Pour être tout à fait clair, un ingénieur dans une entreprise de BTP gagnait alors deux fois le salaire d’un directeur des services techniques d’une collectivité locale. Cependant, le poste du directeur des services techniques devait être pourvu. Pour compenser cette différence de salaire, la collectivité publique offrait ce qu’elle avait, c’est-à-dire sa stabilité temporelle se concrétisant par un emploi et un salaire à vie, une retraite garantie. Ceci compensant cela, le compte était bon.

Puis, pour des raisons globalement énigmatiques, pour lesquelles chacun croit avoir une explication, la situation s’est inversée. Le salaire du directeur des services techniques est devenu le double de celui d’un ingénieur de base d’une entreprise de BTP. Or, l’avantage offert à l’époque au fonctionnaire, pour compenser le différentiel qui était alors à son désavantage, lui est resté acquis.

Globalement, dans toutes les branches, le statut particulier du fonctionnaire tirait sa légitimité de salaires inférieurs à ceux du secteur privé. Cette situation s’est partout inversée. Malgré cela, tous les fonctionnaires ont conservé leur statut, qui ne se justifie plus économiquement, dont le poids pèse anormalement sur l’économie du pays.

Nul doute que si l’empreinte bureaucratique avait été calculée, son suivi aurait permis de prendre rapidement conscience de cette anomalie et donc d’y remédier ou, du moins, de mettre le sujet sur la table sans attendre cinquante ans.

Conclusion

Je crois que la prise de conscience par l’homme de son impact sur l’environnement aboutirait à un obscurantisme collectif sans les calculs de l’empreinte carbone qui permettent de définir et de quantifier les sources du mal. La protection de l’environnement devient une science, un consensus mondial peut être envisagé à son sujet, nous le devons au calcul de l’empreinte carbone.

Ne doutons pas que le calcul de l’empreinte bureaucratique aura les mêmes effets. La prise de conscience de l’impact destructeur d’une bureaucratie excessive est acquise. Ne souhaitons pas qu’elle reste une simple polémique que chacune des parties se jette à la figure plus ou moins violemment.

Transformons, par le calcul de l’empreinte bureaucratique, la régulation de la bureaucratie, de la fonction publique, en une science qui s’imposera à tous, mondialement.

Qui ne le souhaiterait pas ? Personne et surtout pas les fonctionnaires qui ont tout à gagner de voir leur réalité acquise et chiffrée.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 053 vues

Propriété privée, progrès et urbanisme

Philippe Nemo et Pascal Salin sont deux intelligences cristallines.

Le premier a commis, entre autre, un livre-essai : “Qu’est-ce que l’Occident ?”, stupéfiant de clarté, de simplicité et de savoir. Accessible pour moi, donc pour tous.

Edité une première fois en Octobre 2004, l’ouvrage a été réédité en Juillet 2013, il a fait l’objet d’un nouveau tirage en Mars 2015. Toutes affaires cessantes, allez le commander sur Amazon, ou chez votre libraire préféré qui, probablement, ne l’aura pas en stock. Non seulement ce livre n’a pas pris une ride, mais il a rajeuni avec le temps.

Philippe Nemo prend pour hypothèse que le droit romain, qui a inventé et codifié la propriété privée, a de facto créé la notion d’individu car, pour lui, l’avoir crée l’être. J’adhère à cette hypothèse.

L’individu, ainsi contenu en son avoir, serait une spécificité du monde occidental et expliquerait la formidable machine à progrès que celui-ci a été ces derniers siècles. Machine unique sur la planète. J’adhère aussi à cette deuxième hypothèse.

Je suis effectivement conquis par l’idée, ici historiquement démontrée, que le respect de l’individu et donc de sa propriété sont les clefs du progrès et de la richesse d’une société.

Sous réserve, évidemment, que la liberté accompagne cette posture et fasse en sorte qu’à aucun moment la possession puisse être le résultat de la force et non de la capacité. L’avoir pour définir l’être ne doit pas être issu d’un pillage mais de la compétence.

Soyons honnête, le livre est plus complexe que mon résumé, des considérations sociaux-religieuses sont développées, celles-ci ne me convainquent pas, ou pas totalement, mais peu importe elles ne changent pas, pour moi, la brillance de l’hypothèse de base.

L’urbanisme actuel en France est une application parfaite de cette pensée.

Au sortir de la dernière guerre, l’urbanisme était pratiquement libre. Celui qui possédait un terrain et les fonds nécessaires construisait ce qu’il voulait.

La liberté et la propriété privée étaient en ce domaine respectées. Ce fut les années fastes de l’urbanisme, de la construction.

La contrepartie gênante était une utilisation un peu désordonnée de l’espace qui compliquait les dessertes en tout genre, que les politiques commençaient à promettre, alors que précédemment chacun en faisait son affaire.

Vint un moment, vers les années 1970, où de lumineuses intelligences imaginèrent de contraindre l’acte constructif, donc de limiter le droit de propriété, pour éviter une explosion spatiale qu’ils pensaient ne pas savoir gérer.

Initialement, cette contrainte était disons raisonnable, supportable.

C’était l’époque des plans d’urbanisme portés par les énarques giscardiens.

Laissées encore relativement libres, la propriété privée et les individualités qui la composaient ont porté gaillardement l’économie du bâtiment, au point de voir nos entrepreneurs parmi les numéros mondiaux majeurs de cette activité.

A partir des années 1980, les choses ont commencé à se gâter.

Une inversion s’est opérée. La propriété des sols est devenue un bien pratiquement collectif. Les opérateurs, des sociétés d’économie mixte, étaient entièrement entre les mains de la collectivité. L’individu a été exclu, d’abord du foncier, puis, plus tard, carrément de l’acte constructif. Jusque, aujourd’hui, au choix même du lieu et de la forme de son habitat privé ou professionnel.

En 2016, les PLU (Plan locaux d’Urbanisme) sont une usine à gaz où chaque mètre carré a une fonction définie qui ne correspond à rien dans le présent et à moins que rien pour l’avenir des cités qu’ils écrasent de leur bêtise.

Les architectes conseils sont autant de freins à l’énergie et à l’enthousiasme qui sont les fondements de l’acte constructif.

L’activité de la construction est anéantie, ruinée, sans qu’il puisse paraître un avantage déterminant à ces mortelles contraintes.

Cela engendre une surévaluation de l’existant qui pénalise gravement les jeunes français qui ne peuvent plus, raisonnablement, accéder à la propriété personnelle ou professionnelle, alors même que les progrès techniques permettraient de leur bâtir des choses formidables pour des coûts probablement dérisoires.

L’urbanisme est une victime de la collectivisation.

Il serait aisé de décrire toutes les tares liées à ce constat, connivence, réseaux, passe-droits, corruption, surcoût, erreurs constantes d’objectifs et de résultats, etc…

Conclusion

S’il est un domaine ou l’association de l’être et de l’avoir est la seule solution possible pour engendrer richesses et progrès, sans lesquels il ne peut y avoir d’épanouissement, c’est bien l’urbanisme, tant les sommes en jeu et les responsabilités à assumer ne peuvent être diluées dans un magma collectif sans aboutir à l’échec absolu.

Or nous y sommes. L’urbanisme et la construction se meurent du non respect en ces matières de la propriété privée et de la liberté des individus.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’avenir ne laisse pas prévoir une amélioration à ce sujet. SCOT et PLU font vivre une armée d’andouilles qui ne sont pas prêts de lâcher l’os et une autre armée de politiques qui ne sont pas prêts, eux non plus, à abandonner le pouvoir qu’ils croient posséder à travers ces outils de casse des libertés individuelles.

Et pourtant, les PLU et autres finesses urbanistiques contraignant la propriété privée et les libertés individuelles sont totalement contraires à notre constitution, à la déclaration des droits de l’homme. Mais qui s’en soucie ? Pas les Tribunaux Administratifs en tout cas, qui gèrent, comme pour le reste, mal, la justice en ce domaine.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (3 avis)
Loading...
5 386 vues

Petite histoire de RSI et Kapos associés

Cette modeste contribution est dédiée à Claude Reichman, à son travail et à son engagement pour la liberté de choix de notre couverture de santé, de l’organisation de notre retraite, aussi pour l’éradication qu’il souhaite des voyous qui font semblant de gérer ce secteur alors qu’ils le pillent.

L’histoire est la suivante.

En 2005, mon épouse a été nommée gérante d’une société nous appartenant. Après réflexion de quelques jours, considérant que son travail de mère – nous avions encore une fille à la maison – ne lui laissait pas la liberté nécessaire à cette mission, elle la refusa.

De ce fait, elle ne fit aucun acte de gestion au titre de gérante de cette société. Elle ne prit jamais cette fonction.

Il se trouve que, débordés par le flot des paperasses liées à la gestion d’une entreprise française et dans le même temps tabassés à mort par le fisc, nous avions la tête ailleurs. C’est pourquoi, nous n’avons informé le RSI du refus de la gérance par mon épouse et de sa non-activité à ce sujet que quelques mois plus tard.

Voilà t’y pas que le fumeux RSI se met alors en tête d’imposer une cotisation patronale à cette gérante que ne fut pas mon épouse. Cotisation couvrant la période  partant de sa nomination refusée jusqu’à notre courrier informant le RSI de son refus. Rouge de confusion, ému jusqu’aux larmes, sitôt informé de la méprise j’écrivis au RSI pour expliquer la situation, dont la complexité me paraissait objectivement basique.

J’avais cru comprendre que, pour le RSI, peu importe les déclarations seule compte la situation factuelle.

Par exemple, vous créez une entreprise, vous ne la déclarez pas, peu importe, vous devez les cotisations, c’est la réalité qui compte, pas la déclaration.

Fort de cette religion, enseignée et pratiquée par le RSI lui-même, j’imaginais qu’inversement, si vous aviez malencontreusement déclaré une activité qui n’existait pas dans la réalité, la dite réalité s’imposait et vous ne deviez aucune cotisation.

Vous me suivez.

Je crois que l’on peut se mettre d’accord sur au moins une chose, un principe est fait pour s’appliquer et non pour s’interpréter à la demande.

Et bien non.

Le RSI peut prendre en compte la réalité et non la déclaration dans un cas et, au contraire, la déclaration et pas la réalité dans un autre, sous réserve que dans les deux cas il en résulte pour lui une cotisation.

Vous saisissez la finesse de cet organisme.

Comme vous je me suis dit, ce que le RSI tarde à comprendre de cette situation, le TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale) va le lui expliquer rapidement.

Et bien encore non.

Le TASS trouve tout à fait normal que l’on puisse, selon les besoins de la cause, asseoir une cotisation tantôt sur la réalité, tantôt sur la déclaration. Sous réserve évidement que l’on s’appelle le RSI et que l’on soit un escroc agissant pour le bien public.

Voilà comment le mouvement perpétuel de la fausse dette pour fausse cotisation se met en route, comment il est impossible de l’arrêter.

Ouvert comme une huitre à marais basse, le fringant RSI se met dans l’idée d’extorquer à mon épouse cette cotisation indue, ne correspondant à aucune activité.

Tel l’âne têtu, de notre côté nous ne voyons pas pourquoi mon épouse aurait à payer une cotisation pour une activité qu’elle n’a pas pratiquée.

Déçu, encore une fois, par le TASS, cette justice d’exception, nous imaginons en appeler à l’intelligence pour résoudre ce dilemme, oui mais de qui ? Laquelle ?

Finalement, nous ne faisons rien, nous laissons courir.

De 2005, nous arrivons à 2015, puis à ce matin.

Au courrier cet amour de message.

RSI huissier 04-08-2015

Vous avez lu ?

Tout en finesse. Pas vulgaire. Genre bisounours.

Nous avons répondu ceci :

“Bonjour Maître,

Vous ne pouvez pas ignorer que du fait d’un harcèlement des services fiscaux nous sommes dans le plus parfait dénuement.

Vous épargneriez votre peine et la plainte que nous déposerions si vous renoncez à défoncer la porte de la maison que nous occupons qui ne nous appartient pas, pas plus que les meubles qui sont à l’intérieur.

Sans compter que la somme que vous chercher à recouvrir est, bien que validée par le TASS, complètement illégitime.

Dans tous les cas les moyens que vous évoquez dans votre courrier du 4/8 sont totalement disproportionnés.

Mes seuls revenus sont une retraite de  250€ mensuels, il va falloir vous contenter de la quotité disponible sur cette somme.

Enfin sachez que dans le cadre de mes droits à la preuve toute intervention à mon domicile sera filmée.

Respectueusement. Michele Dumas”

La suite au prochain numéro.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
3 745 vues

L’obscurantisme

Evidemment exclusivement en usage chez les autres, l’obscurantisme est défini par le Larousse de la façon suivante : “Opposition à la diffusion de l’instruction, de la culture, au progrès des sciences, à la raison, en particulier dans le peuple”.

On comprend de cette définition qu’il y aurait d’un côté les gouvernants, initiés à la vérité, la détenant, et de l’autre nous, les pauvres mecs, à qui l’on cacherait tout. Si nous étions une société obscurantiste… Mais évidemment ce n’est pas le cas…  Pas nous… L’obscurantisme ne touche que les autres, les sous-hommes.

Est-ce si sûr ?

Car, en réalité, il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’un processus de raisonnement, mais du résultat, de la conséquence, d’une façon de penser et d’organiser la société.

Tout commence par une exclusion, et un interdit, qui vont partager l’espace social en au moins deux parties, l’une acceptée, l’autre refusée, voire détestée.

Dans la première partie, la culture, les sciences et l’instruction officielles seront largement répandues, obligatoires et inculquées de force au “peuple”. C’est-à-dire aux non initiés, aux esclaves dépendants du pouvoir.

Tout ce qui pourrait venir de la deuxième partie sera au moins soupçonné de faux, ou plus habituellement tout simplement stigmatisé, ridiculisé, banni, in fine interdit et détruit.

Vu sous cet angle, l’obscurantisme n’est pas une fantaisie décalée, privilège de sociétés arriérées, mais un travers de plus ou moins grande intensité qui touche irrévocablement toute organisation ayant établi un espace refusé, non intégré.

On y voit plus clair.

Le seul fait de refuser la présence de l’autre et de sa pensée, pour quelque cause que ce soit, va générer à terme une attitude d’obscurantisme par rapport à lui, à sa réalité, à sa culture, à son savoir. A contrario, le seul fait d’accepter l’autre inclut l’acceptation de ses particularités  et crée ainsi une ouverture intellectuelle qui fait échec naturellement à l’obscurantisme.

Venons-en aux faits.

Toute structure politique qui prétend détenir la vérité et qui exclut ceux qui n’adhère pas à cette vérité finit à un moment ou à un autre dans la nasse de l’obscurantisme. C’est-à-dire dans la négation du savoir, du progrès, de la raison, de l’autre. 1xbet India is offering a great offer for its new Indian players. All 1xbet promotional code offers come together with very important terms and conditions that are crucial for redeeming them. We have listed some of the most important ones for taking advantage of the 1xbet promo code India welcome offer below. However, make sure to visit the brand’s website and find all the T&Cs there.1xbet India is offering a great offer for its new Indian players. On using the 1xbet welcome bonus promo code 2023, the players will get an additional 30% bonus on top of the standard offer.

Reste un détail : l’autre n’existe pas. Il n’y a aucune différence entre lui et nous, sauf ce mur de l’exclusion établit par certains. L’autre et nous sommes le même homme, pris sous des angles de vie et de temps différents, propres à chacun de nous.

Les socialistes

Ils croient dur comme fer à leurs fumeuses théories, alors que — comme toute théorie — celles-ci ne peuvent être que relatives. Du même coup ils excluent de leur champ de réflexion ceux qui n’adhèrent pas à leurs hypothèses de société, ils cherchent à les chasser de leur pensée et de leur vison.

En eux vit le poison de l’obscurantisme, qui se déchaîne si par malheur ils captent l’intégrité du pouvoir, ce qu’ils n’ont de cesse d’exiger.

Les libéraux

Ils acceptent le monde et les hommes tels qu’ils sont. C’est là que, d’une part ils détiennent un avantage existentiel déterminant, d’autre part ils sont la hantise des socialistes, qui s’acharnent sur eux sans ménagement et sans cesse.

L’économie

Ce secteur de la vie n’est pas toute la vie, sous réserve de ne pas l’affaiblir au point qu’il vienne à manquer si cruellement que le déséquilibre créé entraine la mort. Cette situation extrême est rare.

Il se trouve que l’économie ne va pas avec l’obscurantisme, c’est un espace où la lucidité et l’ouverture d’esprit sont essentielles. Même si l’économie échoue à être ce que parfois elle prétend, c’est-à-dire le seul vecteur organisationnel de la société, elle suscite l’attention de toute organisation sociale.

Les libéraux, inaccessibles à l’obscurantisme par définition, sont donc naturellement plus aptes à s’épanouir en cette activité. Tant est si bien que les socialistes, dans leur rage obsessionnelle à imposer leur pensée totalitaire et à en exclure tout ce qui ne pense pas comme eux, décrivent les libéraux comme des maniaques de l’économie et les assimilent au capitalisme qu’ils vilipendent.

Il faut reconnaître que ce procès d’intention de la part des socialistes n’est pas agréable à porter à longueur de commentaires, d’articles ou de livres, leur obscurantisme à ce sujet est parfaitement désagréable.

Les libéraux ne sont pas tous capitalistes, mais tous respectent les autres qu’ils soient capitaliste ou rêveurs, en eux ils prennent en compte la dimension de l’homme, que personne ne peut enfermer dans une vérité imposée, révélée, inévitablement erronée et obscurantiste.

Et, même si l’inverse n’est pas possible, les libéraux peuvent comprendre et laisser vivre les socialistes, tout en regrettant le mal qu’ils se font à eux-mêmes, et aux autres peut-être sans le vouloir.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
3 430 vues

PRÉSIDENTIELLES 2017 (Vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement.  H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
3 954 vues

L’A.J.F.

Un nouveau sigle ? Un de plus ? Oui et Non.

Oui, il n’est pas douteux qu’il s’agit d’un nouveau sigle.

Non ce n’est pas un de plus, c’est le premier.

C’est la première étape d’une longue marche que nous allons entamer ensemble.

C’est la première fois qu’une telle volonté s’exprime et a la prétention, avec vous, de faire bouger démocratiquement les choses.

Ce sigle est celui du parti politique que nous allons créer, vous et nous, les bannis de la société, les boucs-émissaires, en gros tous les français. Il signifie :

Le parti pour l’Amnistie et la Justice Fiscales

Les problèmes économiques de notre pays, qui risquent de l’emporter comme ils emportent actuellement la Grèce, sont structurels.

Ils ne sont pas humains comme voudraient nous le faire croire nos énarques, qui vivent de nos divisions et ne pensent qu’à nous dresser les uns contre les autres.

En clair, les français ne sont pas des abrutis incapables, justes bons à téter aux pis de l’Etat, à être les esclaves de leurs administratifs et de leurs élus, des hommes de l’Etat et de leurs petits chefs.

Non, ils sont des hommes qui ne souhaitent que liberté et responsabilité, ils l’ont prouvé dans le passé et sont prêts à le prouver encore, mais il faut pour cela qu’ils puissent se libérer des jougs qui les lient et les écrasent.

Il n’est pas douteux, chacun en a conscience, que le bras armé qui les oppresse est Bercy, qu’ils sont maintenus dans la dépendance par la fiscalité.

Nous aurons largement le temps d’en faire la démonstration, à tous les niveaux, qu’ils soient pratiques, théoriques ou philosophiques.

Aujourd’hui synthétisons le problème.

L’Amnistie fiscale

Nous savons, de façon formelle, que 70% des redressements fiscaux sont abusifs, ne correspondent à aucune fraude avérée, touchent donc des innocents.

Nous savons que si une partie non négligeable de ces innocents finit par obtenir gain de cause, c’est au prix de luttes épiques, ruineuses, prenant plusieurs années de leur vie et de leur énergie, aux conséquences la plupart du temps destructrices pour eux et leurs biens.

Que dirait-on d’une justice qui embastillerait et condamnerait plus de deux innocents pour un coupable ?

Alors que le principe de toute justice qui se respecte est de dire : “mieux vaut un coupable en liberté qu’un innocent en prison”. C’est sur ce principe fondamental que la peine de mort a été abolie.

Il est donc clair que, même si quelques fraudeurs sont à l’occasion élargis, l’amnistie fiscale s’impose comme préalable à la rupture structurelle dont le pays a besoin.

C’est notre première exigence, notre premier engagement.

Cela concerne des millions de français, prend en compte les petites sommes réclamées indûment par le fisc qui gâchent la vie des gens modestes et les grosses sommes qui tuent les entrepreneurs et la vie économique du pays.

La Justice fiscale

Elle consiste à prélever exclusivement un impôt consenti, pour des prestations nécessaires, à l’exclusion de toute autre interférence de l’Etat dans l’économie des individus et des entreprises.

Mécaniquement, cela débouche sur un impôt auquel tous participent, au même pourcentage, prévisible et négocié en amont, et non instable et susceptible de requalifications ultérieures comme c’est le cas aujourd’hui.

Cet impôt doit évidemment favoriser l’entreprenariat, qui, en tout premier lieu doit être débarrassé de la mainmise de l’Etat sur toutes les formes d’assurances personnelles de maladie ou de retraite.

Il faut que le rêve d’un jeune français ne soit plus de devenir un fonctionnaire protégé, mais un entrepreneur ambitieux et heureux. Il faut que ce rêve soit objectivement accessible et devienne la norme et non l’exception comme aujourd’hui.

Nous reviendrons sur les aspects pratiques de la juste imposition et de sa traduction en méthodes et en chiffres.

Notre but aujourd’hui, dans ce billet, pour les animateurs de ce blog, est de jeter les bases d’un combat concret, possible, susceptible de débarrasser La France de sa maladie structurelle mortelle et de lui donner les moyens de ses potentialités pour retrouver son rôle dans le monde. Cela à partir d’un parti politique que nous allons, ici, créer ensemble.

Ce parti politique l’A.J.F. doit être capable, sur la base de ce programme qui sera évidemment précisé, construit démocratiquement entre nous, de présenter aux français sa vision de la France aux élections Présidentielles et législatives de 2017.

Il ne tient qu’à vous d’aboutir, rejoignez-nous, par mail, par téléphone, par courrier, de toutes les façons, laissez vos coordonnées, alertez vos amis, regroupez-les, rien n’est impossible, au contraire, tout est possible, c’est un problème de volonté.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
5 634 vues

Je pense aux grecs

Je pense aux grecs qui possédaient quelque chose, pas à ceux qui n’ont rien. J’en ai marre de ceux qui n’ont rien.

Objectivement, je crois être plutôt charitable, je n’ai jamais plaint mon bénévolat tout au long de ma vie. Cela ne m’empêche pas de constater qu’un très grand nombre de ceux qui n’ont rien ne font pas grand-chose pour remédier à cette situation. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils le méritent, mais ma compassion est largement entamée.

Cela, en fait, depuis qu’un florissant commerce politique fructifie sur l’assistance à ceux qui n’ont rien, et que ce commerce se finance exclusivement sur le pillage de mes économies — gagnées avec beaucoup de peine et de risque — générant ma ruine, proportionnelle aux avantages qu’elle procure aux assistants et aux assistés.

Je pense aux grecs, à ceux qui possèdent, parce que leur surprise et leur peine doivent être immenses.

Moi, plutôt nous, les dépouillés fiscaux français, sommes victimes d’un “pillage-palliatif-intensif”.

C’est-à-dire que, pendant des années, on nous fait croire qu’il serait possible que l’on nous rende justice, que notre pillage n’aurait peut-être pas lieu. Après nous avoir surpris par un contrôle et un redressement assassin, invraisemblable, une fois sur deux totalement injustifié, on nous beure le nez avec une série de recours, tous bidons, mais à l’air sérieux.

Hiérarchie fiscale, magistrats et avocats prennent des airs doctes, du type de ceux des médecins de l’époque de Molière ordonnant une saignée, pour nous persuader qu’eux-mêmes sont très attentifs à notre détresse et mettent un point d’honneur à établir des comptes justes.

Rassurés, nous allons lentement entrer dans la phase irréversible de notre disparition économique. Ils nous tiendront en vie apparente jusqu’à que notre faiblesse mette un point final à notre agonie, cela va durer entre 10 et 15 ans selon la résistance de chacun.

Puis, d’un coup, alors que nos forces nous ont complètement abandonné, ils vont se servir jusqu’au dernier centime, jusqu’au dernier objet. De nous, contrairement aux apparences, ils se foutent complètement.

Tant et si bien que nous n’avons pas l’occasion de voir pillages et pilleurs en face, droit dans les yeux. Au moment de notre liquidation, notre regard ne dépasse pas le sol qui est devant nous, le bout de nos pieds est devenu l’horizon de notre univers.

La ruine nous parait douce, nous n’avons plus aucun souvenir de certains mots tels que : économie, investissement, avenir, projet, plaisir, cadeau, achat, détente, volupté, fraternité, plaisir, rire, insouciance, récompense, honneur, notoriété, estime, amour, tendresse, travail, vacances, etc…

Nous sommes, in fine, des pillés comateux. Une armée de zombies qui ne fait même pas pitié, incapable évidemment de se révolter, de réclamer quoique ce soit.

Ce n’est pas le cas des grecs qui m’intéressent : les possédants.

Voilà des gens en pleine forme, pour certains probablement en expansion économique, qui croient en leur avenir, qui ont mis de côté de l’argent à la banque et qui apprennent soudain que cet argent n’y est pas, n’y a jamais été.

Peut-être ont-ils démarré de zéro, en prenant tous les risques, en suant sang et eau, ou peut-être avaient-ils hérité et tentaient de gérer au mieux leur capital, dans tous les cas ils faisaient confiance à leur banquier. Celui-là ferme boutique, “elle est vide” dit-il. Le choc.

Là, pas d’embrouille, c’est un casse, pur et dur. Haut les mains, vos élus vous braquent. C’est quand même un sacré évènement dans la vie d’un homme et d’une société.

Le pire est à venir.

Parce que le pillage des possédants au motif du secours aux démunis n’est pas une exclusivité grecque.

Oublions les démunis qui ne sont ni les initiateurs ni les responsables du carnage. Concentrons-nous sur ces escrocs d’hommes de l’Etat qui ont pour mission de défendre la monnaie pour que l’économie puisse prospérer et qui n’ont de cesse de fabriquer de la fausse monnaie jusqu’à se trouver dans cette situation mortifère d’avoir vidé les caisses des banques. D’avoir volé la trésorerie des actifs. D’être obligé de piller le peu qu’il leur reste. De n’avoir aucune valeur à mettre en face des milliards de fausse monnaie qu’ils ont édités.

Ces escrocs d’hommes de l’état ne sont pas que grecs, ils sont aussi français.

Demain, puisque le pillage fiscal arrive à son terme, la population de ce joyeux pays, la France, va se trouver inéluctablement devant des guichets fermés, car les banques sont aussi vides que celles de la Grèce.

Vais-je vous surprendre en vous disant que je trouve la chose succulente ? Qu’après ce que j’ai enduré, et que j’endure encore, l’idée de voir, ceux qui se croyaient en sécurité et me regardaient de haut, face à des banques fermées, vides, me parait cocasse. Tout particulièrement les intouchables, les assurés à vie, les profiteurs de la fausse monnaie, d’un argent qu’ils n’ont pas produit, qui leur a été distribué comme au Monopoly. C’est vrai, il me tarde de voir leur tête.

Ce jour là, il faudra ressortir les guillotines, sans la lame évidemment, je suis fondamentalement contre la peine de mort.

Mais je suis pour le théâtre, un jugement public de nos hommes de l’Etat escrocs, se terminant en place de Grève, la tête passée dans le trou de la guillotine et un lacet en vison les immobilisant pour une photo d’infamie, sans les blesser, serait pour moi le summum.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
3 093 vues

Quand l’actualité dépasse le pire bureaucratique de tous les jours

Il est des jours où la vérité crue, celle de l’horreur bureaucratique déguisée en nécessité de bon aloi, pointe le bout de son nez de façon imprévue et naïve.

Nous ne sommes pas journellement en manque d’informations triées avant diffusion, avec les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Ce classement fait pour nous par nos médias a pour unique but de nous éviter de réfléchir à la vraie nature des choses et de nous faire accepter les facettes inacceptables de notre propre condition. En réalité de nous cacher à nous-mêmes ce que nous sommes, ou ce que l’on fait de nous.

Vendredi nous avons eu, sans doute accidentellement, deux “révélations” non classées :

– 1- Boulanger établit des fichiers sur ses clients incluant des appréciations personnelles abusives.

On s’en doutait, mais y croyait-on vraiment ? Franchement, objectivement, à quoi peut servir un tel fichier. A rien. Uniquement  à donner à Boulanger et à ses employés une impression de pouvoir sur leurs clients, pouvoir qu’en réalité ils n’ont pas, évidemment.

Fiché ou non pour sa personnalité, le client reste libre d’aller ou de ne pas aller chez Boulanger.

Alors, inclure dans un tel fichier sur ses clients des choses comme “n’a pas de cerveau”, “folle”, “client très agressif”, “alcoolique”, “juif” etc… est complètement stérile.

C’est typiquement la démarche bureaucratique imbécile, uniquement liée aux délires incontournables de toute bureaucratie lâchée en liberté.

Ce n’est pas ce type d’information fichier qui fera revenir les clients si Boulanger sort du marché. Et pourtant, malgré les cris d’orfraies de la direction de Boulanger, il est évident que ce fichier avait l’aval de la direction.

5828 fiches insultantes, ce n’est pas un incident, c’est une latitude laissée volontairement aux responsables du fichier.

Mon petit doigt me dit que s’il en est ainsi chez Boulanger, il en est de même ailleurs. De doctes analystes doivent se faire payer très cher l’analyse de ces stupidités. Ça, c’est de la bonne et copieuse bureaucratie.

Moralité, le capitalisme de connivence, spécialité des propriétaires de boulanger, mène aux mêmes errements bureaucratiques que l’administration publique pure et dure, notamment, on le voit, au fichage de personnalité, le comble liberticide.

Comment ne pas faire un parallèle avec les fichiers que le fisc tient sur nous ?

Ayant appris à l’occasion de cette affaire Boulanger, de la bouche de M. Moulin, le patron de la CNIL, que : “les clients ont un droit de regard systématique sur les commentaires de leur fiche client”, il m’est apparu qu’il n’y a aucune raison qu’il n’en soit pas de même pour notre fichier fiscal.

J’ai donc adressé à la CNIL le mail ci-dessous, dont j’attends – et vous aussi bien sûr –  beaucoup.

Quelque chose me dit qu’on va se marrer.

Demande CNIL 26-7-2015

-2- Alexandra VISINESCU, était le responsable d’une prison d’opposants politiques en Roumanie, sous Ceausescu. En quelque sorte le terminal politique du fichier de personnalité. Actuellement, chez nous, c’est Bercy l’exutoire des fichiers de personnalité, politiques ou autres.

La philosophie politique de la Roumanie ayant profondément changé, les opprimés d’hier demandent des comptes aux bureaucrates de l’époque. Un tribunal roumain vient de condamner cet ordinaire bureaucrate à 20 ans de réclusion. Il ne faut jamais désespérer.

Le triste sire était à la tête d’une prison terrible où les détenus étaient à l’isolement complet, mal nourris et brimés inutilement — sauf du point de vue du pouvoir de l’époque.

Figurez-vous que cet ancien bureaucrate de haut niveau ne s’est pas déplacé pour son procès, prétendant “qu’il n’avait fait que son boulot en appliquant les lois, en obéissant aux ordres et en respectant les lois en vigueur”. C’est ce que disait Eichmann, c’est ce que disent tous les bureaucrates qui nous torturent, quand leur règne est terminé.

Son avocate, plus juriste, déclare : “il n’y a pas de preuve quant à l’intention d’infliger des souffrances supplémentaires par rapport à ce que prévoyait la législation de l’époque”, trop fort. Le devoir de désobéissance, l’appréciation de l’acte, la responsabilité morale, elle ne connait pas. Elle demandait en première instance l’acquittement de son client, elle va de nouveau le réclamer en appel.

J’ai l’impression d’entendre les avocats de mes tortionnaires fiscaux, un cauchemar.

Voilà deux nouvelles fondamentales, qui vont disparaître aussi soudainement qu’elles sont apparues, alors qu’elles mériteraient développement et réflexion tant elles sont semblables dans leur réalité et dans leurs conséquences, comparables aux aberrations liberticides que nous subissons tous. Tant elles sont la base structurelle de notre oppression, des pertes de nos libertés.

Mais la liberté, qui doit-elle concerner pour nos élus ?

Pas nous, pas les gens ordinaires, les esclaves sages et besogneux. Personne d’ailleurs, en dehors d’eux.

Sauf, par exception,  les chômeurs, les homosexuels, les pauvres, les malades, les invalides, les fumeurs ou autres catégories pour qui, malheureusement pour elles, la liberté n’est pas ou peu accessible, ce qui fait bien l’affaire de nos politiques qui les chouchoutent, surs de ne pas avoir de compte final à leur rendre.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 308 vues

Le pouvoir peut-il se passer des esclaves ?

Le monde occidental a fait semblant de croire que cette fable serait possible : “être un monde puissant sans esclave”.

A ce sujet, les américains et leur guerre de sécession ont abusé la planète. Il est probable qu’ils n’en ont pas eu complètement conscience, qu’une part de sincérité leur a dissimulé la lutte pour le pouvoir de cette guerre, dans laquelle l’esclavagisme n’était pas attaqué sur le fond mais exclusivement sur la forme.

En réalité, toute puissance s’établit au détriment d’esclaves. La supercherie occidentale fut, après avoir atteint les limites de l’importation de ceux-ci, de carrément exporter l’esclavagisme par le biais du colonialisme, d’abord physique ensuite — et toujours – économique. Cela a permis à l’homme occidental, après avoir ainsi caché l’esclavagisme sous le tapis, de se voir en bienfaiteur de lui-même et de l’humanité.

C’était oublier un peu vite que la puissance tirée du pouvoir, ou inversement, est le mal absolu. Sa compensation serait la compassion, mais elle coûte bien peu au puissant pour aucun résultat concernant l’esclave.

L’homme est face à ce dilemme qui lui fait rechercher le pouvoir pour lui-même ou pour y trouver protection et qui le met, in fine, inéluctablement face à l’esclavage.

Le pouvoir repose sur deux socles :

Les tenants du pouvoir, à la méchanceté visible ou dissimulée, globale ou ponctuelle, mais dans tous les cas incontournable. Pour eux, l’esclave — qu’ils peuvent appeler leurs brebis, leurs sujets, leur peuple, quand leur délire les entraine à se croire bons et indispensables, voire désignés par les dieux — est un objet, une chose dénuée de pensée propre. Ils n’ont qu’un but : éliminer leurs concurrents, à l’exclusion de toute autre activité. Cela leur prend la totalité de leur temps et de leur énergie. L’esclave, pour eux, n’est qu’un outil attaché à ce but.

Les zélotes du pouvoir, la plupart du temps lâches et hypocrites, ils dissimulent leur lâcheté sous une apparence révérencieuse envers leurs maîtres. Leur but est de profiter du pouvoir sans avoir à en connaître la conquête et ses risques liés. Pour faire la démonstration aux puissants de leur soumission et de leur utilité ils sont amenés à pourrir la vie des esclaves qui sont à leur portée.

Les esclaves, eux aussi, sont de deux sortes :

Les consentants, de loin les plus nombreux. Bien qu’insatisfaits de leur statut, ils sont incapables d’en déterminer l’origine. Le plus souvent, ils compensent leur soumission en soumettant à leur tour plus faible qu’eux. Le pouvoir est pour eux un espace abscons qu’ils ont la sottise d’imaginer à leur service, tant est si bien que plus ils sont placés en situation d’esclavage, plus ils réclament le renforcement du pouvoir qui les opprime. Ce paradoxe me stupéfait un peu plus chaque jour qui passe. Les esclaves consentants représentent la majorité de la population, c’est-à-dire 80 ou 90%.

Les révoltés, ils sont une minorité. Principalement parce qu’il s’agit d’une attitude porteuse de dangers extrêmes, qui les expose à la violence des hommes de pouvoir et au vice de leurs zélotes.

Les révoltés, dont la lucidité est désespérante pour eux, se recrutent la plupart du temps chez des hommes de pouvoir dont l’hypersensibilité a souffert de ce statut qu’ils ont volontairement abandonné, dont ils comprennent la cruauté.

Quelques très rares fois chez des penseurs purs, qui tiennent leur révolte uniquement de leur analyse, ceux-là sont des perles humaines, malheureusement pour eux et pour nous, totalement inaudibles. Quand je parle de minorité de révoltés, en chiffre cela se traduirait par des scores de 2 ou 3%, maximum.

Les révolutions

Voilà des périodes qui pourraient déclencher de franches rigolades si leurs conséquences n’étaient pas si douloureuses.

On y voit des esclaves consentants, associés à des zélotes et à des hommes de pouvoir frustrés, chasser par la violence les puissants en place en prétendant être les annonciateurs de jours meilleurs où tout le monde serait bon et gentil dans un proche avenir.

La suite, l’histoire la rabâche. Une fois changé de mains le pouvoir est exactement identique au précédent sur le fond, avec quelques variantes possibles sur la forme.

Alors qu’importe d’être à la veille ou au lendemain d’une révolution, pour qui est lucide sur l’inanité du pouvoir.

Seule une limitation drastique du pouvoir, voire sa suppression, serait en mesure de limiter l’esclavagisme et ses abominations, mais qui en veut ?

Le pouvoir d’aujourd’hui : la dette.

Nos élus ont établi par la dette un pouvoir démoniaque, qui s’accroit à notre détriment chaque jour un peu plus. Nous sommes de pauvres esclaves de la dette, réduits à une liberté minimum, pour ne pas dire complètement inexistante. D’ores et déjà nos enfants sont sous ce même statut.

Bercy est l’armée de ce pouvoir, son expression. Les zélotes de ce pouvoir sont les agents de Bercy et tous les participants au rituel qui les entoure et les protège, propagandistes et magistrats compris.

Personnellement, je peux mettre des noms sur certains de ces zélotes : Martino, Giugleur, Garcia, Blazy, mon statut moral d’esclave révolté me l’autorise, même si aujourd’hui leurs complices m’ont interdit de fournir les preuves que j’avais de leurs forfaitures.

La méthode est toujours la même : la fausse dette puis, intimidation, torture (ici fiscale), ruine et destruction pour l’exemple. Massacres inutiles, mensonges et meurtres économiques gratuits.

Peut-on sortir de cet esclavagisme ? La réponse est : pour quoi faire ? Pour entrer dans un autre ? Aussi sinistre ?

Sortir de cet esclavagisme ne pourrait se comprendre que pour accéder à la liberté, la vraie, celle qui s’accompagne de la responsabilité, de la sélection, de la récompense et de la sanction. Qui la désire ?

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 344 vues