Xavier Dupont de Ligonnès : une affaire d’Etat

La police écossaise arrête Xavier Dupont de Ligonnès, elle vérifie grossièrement ses empreintes digitales, trouve une  correspondance, en déduit qu’il voyage avec un faux passeport.

L’appréhendé est probablement sidéré donc peu loquace, dans le déni pour les flics locaux. Il ressemble si peu à lui-même que ce ne peut qu’être lui, génialement modifié bien sûr, ce qui explique l’échec des recherches policières pendant tant d’années.

Quelle est la première personne avertie de cet énorme gag ? Castaner, évidemment.

Lequel s’enflamme tel l’étoupe.

Il saisit ses relais presse, la justice. Il n’est pas à un coup foireux près le lascar, prêt à tout pour redorer son blason.

La presse imbécile mort â l’hameçon, la justice servile n’en fait pas moins.

C’est ainsi que la première se ridiculise pour un bon moment, que la seconde commet un acte inacceptable que les hommes de l’Etat devraient payer très cher, si nous n’étions pas dans une société d’opérette.

Perquisitionner le domicile d’un innocent sous la pression du ministre de la justice est un scandale d’Etat hors du commun, dont la sanction devrait être implacable.

Mais qui se soucie de justice dans ce pays tout occupé à voler ceux qui capitalisent pour la belle vie des insouciants, à traquer ceux qui travaillent au profit de ce qui ne foutent rien, à terroriser la population au motif cabalistique d’un climat imprévisible.

Ce pays où chacun rêve d’être remarqué à tout prix, célèbre ne serait-ce qu’un instant, seule valeur reconnue face à toutes les autres écroulées depuis si longtemps.

Mon Dieu que l’agonie est longue.

Quand donc ce merdier finira-t-il ?

Comment finira-t-il ?

Ce sont les deux seules questions qui vaillent.

Quant à ce fumier de Ligonnès, il est mort depuis longtemps. Qui, et comment, pourrait survivre à une telle horreur ?

Notre société fait-elle un concours de folie avec ce triste sire ? C’est l’impression qui ressort de l’ambiance actuelle.

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Xavier Dupont de Ligonnès : une affaire d’Etat »

  1. En fait la réalité est pire encore car c’est suite à une dénonciation en France que cette affaire a commencé si j’ai bien écouté. Et là le pouvoir administratif y a vu une opportunité d’enfumage , mais le boumerang s’est retourné contre celui-ci. Le laxisme des administrations judiciaires qui ne vérifie rien dont ce laxisme est responsable de la majorité des violences conjugales meurtrières.
    La Justice Française une justice classé par le CEPEJ 37eme/43 » derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan=
    Je suis entre autre auditeur diplômé de l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice qui dépend du 1ER Ministre qui veut le supprimer en 2020) , et j’ai dénoncé la médiocrité judiciaire qui nuit au développement économique et à la démocratie, par le manque de moyen un fonctionnement qui permet tous les abus de pouvoir, La France à 3 à 4 fois moins de Juge et Magistrat que l’Allemagne et la moitié du budget Allemand alloué à la justice. Tout est dit !
    Une justice sans contrôle est soumise à la médiocrité des hommes. La vérité est donc dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais faute de moyens trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité. La culture de la médiocrité s’est développée. Enfin, un grand avocat et un grand journaliste ne vont pas à la facilité, ils cherchent la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *