Archives de catégorie : Zap du Net

Une selection d’articles choisis sur le net par E. Bolling

Ca se gâte? Covid-19 : la Norvège établit un lien entre 13 décès et les effets secondaires du vaccin

Dans les pays nordiques, on ne ment pas. Tout est transparent.
En France on en parlera quand on ne pourra plus le cacher.
Depuis un ans nos énarques nous mentent à donf!

13 personnes, âgées et à la santé fragile, sont décédées des suites de fièvres et nausées qui accompagnent dans certains cas la prise du vaccin Pfizer-BioNTech.

L’agence norvégienne des médicaments indique ce samedi avoir établi un lien entre 13 décès survenus dans le pays et les effets secondaires du vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech contre le Covid-19, relate le média local Norway Today. Le site d’information précise que les victimes étaient toutes âgées de plus de 80 et avaient la santé fragile.

« Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves », explique l’Institut norvégien de la santé publique. « Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance ».

Précautions pour les personnes fragiles

Selon l’Agence norvégienne des médicaments, les décès sont imputables aux fièvres et nausées qui sont des effets secondaires fréquents des vaccins ARNm.

« Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné », enjoint le docteur Steinar Madsen, de l’Agence norvégienne des médicaments. Des mesures spéciales pour les personnes âgées et fragiles ont été prononcées par l’Institut national de la santé publique en vue de l’administration du vaccin.

Ces observations ne signifient pas pour autant que les personnes jeunes et en bonne santé doivent éviter de se faire vacciner. L’Agence norvégienne des médicaments a constaté que « le nombre d’incidents jusqu’à présent n’est pas alarmant et conforme aux attentes », rappelle le laboratoire Pfizer dans un communiqué.

https://www.sudouest.fr/2021/01/16/covid-19-la-norvege-etablit-un-lien-entre-13-deces-et-les-effets-secondaires-du-vaccin-8295315-10861.php?fbclid=IwAR3miouVplU4y1w72Jbbe9hGi5Ie4qQU3UgNqQmzeYO2ve17uwVM2qMtg1o

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Bombe médiatique : l’efficacité des vaccins anti-covid remise en cause par une étude scientifique du British Medical Journal

C’est une véritable bombe médiatique qui explose aux visages des laboratoires Moderna et Pfizer : une étude scientifique parue dans le prisé British Medical Journal et signée par Peter Doshi, associé à l’Université du Maryland et qui s’occupe de la recherche sur les services de santé pharmaceutique, remet en cause l’efficacité de leurs vaccins anti-covid.

Au fur et à mesure que les jours passent depuis la sortie du vaccin Pfizer et maintenant aussi du vaccin Moderna, les nouvelles concernant leur efficacité et les effets secondaires possibles qu’ils pourraient avoir s’approfondissent de plus en plus.

Le professeur Doshi a analysé les données sur la demande d’agrément des deux sociétés pharmaceutiques, découvrant que leur efficacité est bien en deçà des données publiées. Mais déjà le 26 novembre dernier dans un précédent article, il soulevait certaines questions au sujet de l’efficacité alléguée du vaccin.

À l’époque, avec les données des deux vaccins, Peter Doshi avait pu déceler des différences évidentes qui modifiaient considérablement leur efficacité soutenue par une grande partie de l’ensemble de la communauté scientifique. Le British Medical Journal et le Lancet avaient vivement critiqué les vaccins anti-Covid : « Il y a un manque de transparence sur les données. On ne sait pas s’ils fonctionnent ou non et il n’y a pas assez de personnes âgées, immunodéprimées et d’enfants inscrits pour comprendre leurs effets sur une période moyennement longue. J’ai posé des questions sur les résultats des expériences sur les vaccins Covid-19 de Pfizer et Moderna, parce que tout ce que l’on savait étaient les protocoles d’étude et des communiqués de presse », avait déclaré le professeur.

Cinq semaines après le premier article, Doshi a eu la possibilité de consulter plus de 400 pages de données présentées à la Food and Drug Administration (Fda) avant l’autorisation d’urgence et après les avoir analysées, il a écrit quelques considérations importantes dans le section Opinion du British Medical Journal :

« l’efficacité des vaccins aurait été compromise d’une certaine manière parce que ceux-ci ont été réalisés en partie sur des patients ‘suspects de covid’ et sur des covid asymptomatiques non confirmés. »

Cela l’aurait conduit à évaluer une efficacité beaucoup plus faible que celle estimée jusqu’à présent :

« bien en dessous du seuil d’efficacité de 50% pour l’autorisation fixé par les autorités de régulation ».

Par conséquent, selon ce qui a été écrit dans le magazine faisant autorité, ce ne serait pas 95% mais bien en dessous, entre 19% et 29%.

Si ces données avaient été présentées et analysées, il n’y aurait donc pas eu d’autorisation des autorités compétentes. Mais il y a plus :

« Même après élimination des cas survenus dans les 7 jours suivant la vaccination (409 sous vaccin Pfizer vs 287 sous placebo), ce qui devrait inclure la plupart des symptômes dus à la réactogénicité du vaccin à court terme, celle-ci [l’efficacité] reste faible et atteint 29%. Les seules données fiables, écrit le professeur Doshi, pour comprendre la capacité réelle de ces vaccins, sont les cas d’hospitalisation, les patients en réanimation et les décès ».

De toute évidence, à partir de ces réflexions, des investigations plus approfondies seraient nécessaires.

« Le rapport de 92 pages de Pfizer, par exemple, ne mentionne pas les 3 410 cas de ‘Covid-19 suspecté’, ni leur publication dans le New England Journal of Medicine, de même pour les rapports sur les vaccins Moderna. La seule source qui semble avoir signalé cela est la révision du vaccin de Pfizer par la Food and Drug Administration. Nous en avons besoin pour comprendre la réelle efficacité des données brutes, dit Doshi, mais aucune entreprise ne semble les avoir partagées. Pfizer dit qu’il rend les données disponibles sur demande, mais celles-ci sont toujours sujettes à examen, et Moderna dit que ses données pourraient être disponibles, encore une fois sur demande, une fois l’étude terminée. »

Données en main, on parle de fin 2022 étant donné que le contrôle prend deux ans. Il en va de même pour le vaccin Oxford / AstraZeneca qui publiera ses données à l’issue de l’étude.

Conclusion, les gouvernements « vendent » des vaccins anti-covid, improprement nommés ainsi puisque ce sont des thérapies géniques à ARN messager, sans en connaître ni la réelle efficacité ni les vraies conséquences à court ou long terme sur la santé. Mais Big Pharma est content…

Francesca de Villasmundo

https://www.medias-presse.info/bombe-mediatique-lefficacite-des-vaccins-anti-covid-remise-en-cause-par-une-etude-scientifique-du-british-medical-journal/138623/?fbclid=IwAR0N_0CYp5X9lRupWJbLHZUpt9rQtAvghG3fDFdGo0lk09L1L6QcRDtUNo8

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Les progressistes et la censure Internet

 Il est assez intéressant de constater que les réseaux sociaux ont émergé à la même période de l’histoire où une idéologie très puissante, l’idéologie de gauche progressiste, cherche à s’imposer de manière hégémonique en Occident après avoir pris racine et s’être développée sur les campus américains.

La nouvelle est tombée brutalement : Twitter supprime purement et simplement le compte de Donald Trump. Celui-ci lui servait de tribune par laquelle il annonçait les grandes orientations de sa politique intérieure et diplomatique, et avec laquelle aussi il faisait part de son avis sur de multiples sujets petits et grands, d’une manière controversée comme chacun sait, mais qui était devenue un instrument essentiel de sa présidence.

De ce point de vue, il était un homme de son temps puisque les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire, sont utilisés pour une part croissante et peut-être maintenant majoritaire pour s’informer par les citoyens du monde entier, et tout particulièrement ceux des démocraties libérales occidentales. Ces outils sont devenus ainsi un élément fondamental du fonctionnement de nos démocraties, que cela plaise ou non.

Il est assez intéressant de constater que les réseaux sociaux ont émergé à la même période de l’histoire où une idéologie très puissante, l’idéologie de gauche progressiste, cherche à s’imposer de manière hégémonique en Occident après avoir pris racine et s’être développée sur les campus américains. Cette idéologie est une idéologie de la déconstruction de tout ce qui a fait notre civilisation, au nom de droits individuels étendus chaque jour dans de nouveaux champs, qui criminalise le passé pour imposer ses nouvelles normes.

La gauche américaine, celle des campus et au-delà à mesure que son influence s’étend avec les années, fait des minorités, de la race, du genre, des pratiques sexuelles les questions centrales de la vie sociale et politique avec comme conséquence voulue l’explosion et l’émiettement des États-nations réduits à des foules d’individus que rien ne rassemble. Le parti démocrate prétend ainsi être le parti de minorités qu’il a lui-même fabriquées en grande partie. Ce positionnement politique va de pair avec la nécessaire diabolisation du camp républicain, et au-delà de son électorat de base : les Blancs seraient racistes ontologiquement, héritiers d’une Amérique fondée sur l’esclavage. Cette diabolisation est nécessaire car le positionnement choisi par les forces de gauche les rend intrinsèquement minoritaires. Il faut donc chercher à rendre le camp opposé infréquentable et à l’émietter.

Les réseaux sociaux ont alors été un instrument majeur d’opposition à cette stratégie soutenue par les campus, les médias et les classes dominantes des deux côtes et contre laquelle les forces conservatrices traditionnelles avaient du mal à s’opposer, étant ainsi souvent contraintes à s’y soumettre en pliant pour ne pas casser face à plus fort que soi. Les classes populaires et conservatrices de l’Amérique rejettent les éléments extrêmes de l’agenda progressiste et trouvent injustes les accusations de racisme ontologique portées à leur encontre. Les réseaux sociaux ont alors émergé comme l’outil démocratique le plus efficace pour se regrouper, faire porter leur voix et leurs idées.

Il faut comprendre l’émergence des réseaux sociaux comme un phénomène similaire à celui de l’imprimerie au XVe siècle portant avec lui la fin du monopole d’un petit nombre chargé d’instruire ou d’informer la masse du peuple. Il s’agit d’une révolution démocratique d’une importance majeure et devenue indispensable à nos sociétés démocratiques et libérales. De même qu’il se publie des livres remarquables, il se publie aussi des livres indigents ou abjects. Mais qui nierai que l’imprimerie a permis le progrès intellectuel de l’ensemble de nos sociétés ? Les réseaux sociaux sont ainsi devenus le lieu privilégié de l’opposition à une idéologie dominante qui cherche à s’imposer partout depuis les campus où elle est née, dans tous les domaines de la vie publique et jusqu’à notre façon de voir le monde. Il est naturel que les réseaux sociaux soient devenus le terrain d’affrontement entre une idéologie dont l’esprit de domination ne connaît pas de limite et à la volonté hégémonique et ceux qui entendent lui résister.

Trump, plus et mieux que n’importe quel autre politicien américain a saisi les enjeux de cette lutte idéologique et les moyens qu’offraient les réseaux sociaux à cet effet. Mais Trump ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Les réseaux sociaux ont permis à des millions de personnes d’échanger des idées, à de très nombreux intellectuels de faire connaître les leurs plus largement, d’échanger, d’être soutenus par un grand nombre de lecteurs leur apportant eux aussi des idées ou les aidant à mieux formuler les leurs. Ils ont permis à des personnalités non conformistes d’émerger et alors qu’elles seraient vraisemblablement restées dans l’ombre et l’anonymat sans eux. Or, le non conformisme est essentiel pour le progrès intellectuel d’une société. Les progrès intellectuels sont toujours venus de ceux qui rejetaient le conformisme dominant. L’hégémonie croissante de l’idéologie progressiste tend à réduire le débat public à des options de plus en plus limitées, ne serait-ce que par la diabolisation des idées non conformes et par la tendance des médias traditionnels de ne recruter que des personnes pensant déjà comme eux ou ayant la crainte de rompre l’homogénéité intellectuelle au sein de leur media avec les risques que cela comporte. Et les campus produisent une masse d’anciens étudiants formatés avec la même idéologie. Nous vivons ainsi une période d’homogénéisation de la pensée de par la puissance des médias traditionnels et leur tendance au conformisme idéologique et de par le fait comme très souvent dans l’histoire certaines idées tendent à s’imposer de manière hégémonique comme cela a été le cas avec le communisme dans certains pays dans le passé récent ou des religions dans un passé plus reculé, car elles ont un grand pouvoir de séduction sur une partie de la population. L’autre facteur de restriction du champ de la pensée est la globalisation et toutes les règles imposées par nécessité ou par idéologie par des instances internationales restreignant d’autant le champ de la pensée permise à l’échelle nationale qui est pourtant celle du débat démocratique.

Les réseaux sociaux apparaissent ainsi comme un lieu privilégié d’échanges intellectuels, d’élaboration d’idées permettant d’espérer contribuer à un renouvellement de la pensée politique, que ce soit en France ou aux Etats-Unis. Les voir sous le prisme de ce qu’il y a de pire, de complotisme, de racisme, de mensonges serait comme juger une ville par ses égouts. Pourquoi la société serait-elle incapable de faire le tri et d’établir la hiérarchie dans les échanges et l’élaboration d’idées qu’ils permettent alors qu’elle a pu le faire pour les livres après l’invention de l’imprimerie ? Il est vrai que cette dernière a pu déstabiliser les sociétés de l’époque. Le caractère déstabilisateur des réseaux sociaux est réel. Ils le sont à juste titre pour les idées reçues et pour sortir du conformisme où sombrent nos sociétés dans un abêtissement généralisé, ils pourraient l’être aussi pour de mauvaises raisons en servant à des menées illégales.

Mais est-ce aux géants d’internet d’en juger et d’agir eux-mêmes directement par la censure ?

La montée en puissance des réseaux sociaux est allée de pair avec l’émergence de monopoles internet de plus en plus intolérables. Tout le monde ou presque était conscient de la puissance excessive des géants de l’internet et de leur monopole de fait sur notre liberté d’expression, la connaissance de nos opinions, de nos intérêts et de notre vie privée. Beaucoup d’entre nous éprouvaient des velléités de prendre leur distance avec google, Amazon, Facebook et autres afin de voir leur vie privée respectée. Ceux qui s’engageaient à l’aide de ces outils dans une forme de vie politique ou associative ont été confrontés à la censure que ces réseaux s’autorisent, sur la base de règles mal définies et arbitraires dénommées « standard de la communauté » par Facebook, comme si ces normes émanaient des utilisateurs eux-mêmes par une forme de démocratie et pour en cacher l’arbitraire puritain et bien pensant. De nombreux intervenants voyaient leur compte suspendu pour plusieurs jours ou un mois. De plus en plus souvent, certains comptes étaient définitivement supprimés, l’intervenant perdant alors tout son carnet d’adresse et les archives de ses contributions qu’il avait eu la naïveté d’y laisser. Ces suspensions étaient le résultat le plus souvent de dénonciations anonymes et avaient clairement un but politique. Ce n’étaient pas des appels à la violence ou autres qui conduisaient à ces suppressions, mais clairement des idées politiques qui déplaisaient aux dénonciateurs, et qui déplaisaient également aux censeurs. Entre autres, des sites défendant Israël par exemple ont été particulièrement visés par cette censure exercée par des personnes travaillant au Maroc, ainsi que de nombreux sites se documentant et informant sur l’idéologie islamiste.

Néanmoins, la suppression des comptes twitter et Facebook de Trump marque un changement radical dans la censure par les géants d’internet. Il s’agit de décisions d’une exceptionnelle gravité, justifiées par une dangerosité supposée du président à 10 jours de son départ et alors qu’il a annoncé son intention de procéder à un changement ordonné d’administration en reconnaissant certes tardivement sa défaite. Mais est-ce à twitter et à Facebook d’en juger ? Les moyens constitutionnels pour le faire existent, comme le 25e amendement qui peut très vite être mis en œuvre. Nous pouvons observer que le vice-président Mike Pence le juge hors de propos. Les PDG d’internet sont-ils de meilleurs juges que lui et ont-ils la légitimité de se substituer à des procédures constitutionnellement prévues ? Poser la question est y répondre.

La décision des Gafas pourrait peut-être se comprendre par un effet de panique de leur part, pour ne pas servir de support à un président jugé séditieux. Mais alors, la suspension aurait pu être provisoire -sans pour autant être légitime- et les comptes rendus à leur locataire dès que l’on se serait aperçu que ces craintes étaient infondées. Leur suppression définitive trahit la motivation politique des Gafas. Et si Trump s’y était livré à des déclarations séditieuses, il aurait été déclaré hors la loi. Cette censure ne s’est pas limitée aux comptes de Trump, mais a été le signal déclencheur d’une vaste entreprise de censure et au-delà de chasse à l’homme. Ainsi, des dizaines de milliers de comptes Twitter ou Facebook ont été supprimés. Forbes annonce qu’il boycottera toute entreprise embauchant des anciens de l’administration Trump, comme s’il s’agissait de gangsters. Amazon et Apple ont supprimé les serveurs du concurrent Parler de Twitter et de Facebook.

On est donc bien au-delà des twitts outranciers de Trump. Ainsi, cette censure des Gafas ne doit pas se comprendre uniquement de manière limitée, elle fait partie d’un puissant mouvement idéologique conquérant de la pensée progressiste à laquelle ils sont affiliés et dont ils sont les ardents promoteurs et qui vient de passer à la vitesse supérieure dans son intolérance et la mise à l’index de ses opposants. Universités, media, démocrates, Gafas s’arrogent progressivement le monopole de la pensée politique acceptable et c’est ce à quoi nous assistons suite à l’envahissement condamnable du Capitole.

Il est réconfortant de voir qu’en Europe certaines voix se sont élevées pour dénoncer la censure des comptes Trump, comme Merkel ou Bruno Le Maire par exemple. Mais les qualifier de « problématiques » est un peu faible alors qu’ils sont inacceptables. Malheureusement, ce mouvement des gafas fait écho aux lois liberticides préparées par Macron, heureusement censurées par le conseil constitutionnel, mais auxquelles il n’a certainement pas renoncé. La loi Avia transformait ainsi les Gafas en éditeurs responsables des contenus les obligeant à supprimer par avance tout ce qui aurait pu poser un problème, et ce de manière totalement arbitraire. Il va de soi que cela conduirait à la censure de tout ce qui n’est pas conforme à l’idéologie dominante des gafa dès lors que tel ou tel site commencerait à avoir une audience non négligeable. Il s’établirait ainsi un contrôle complet de la pensée sur les réseaux sociaux.

La solution face à ce très grave problème posé par le monopole des réseaux sociaux et le désir de certains gouvernements de les transformer en outil de contrôle politique serait de casser le monopole des Gafas, de les obliger à être interopérables avec les réseaux concurrents et de laisser à la justice seule la décision de faire supprimer tel ou tel texte, supprimer tel ou tel compte ou de le suspendre pour une période donnée, en fonction de la loi et uniquement la loi. L’identité de chaque intervenant devrait pouvoir être donnée à la justice à sa demande. La loi ne devrait permettre la censure que sur les mêmes bases où elle condamne la presse traditionnelle, à savoir les insultes, la diffamation, les appels au meurtre ou à la violence. Il y a urgence et il en va de la démocratie et du pluralisme en Occident.

Les progressistes et la censure Internet

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IL EST TEMPS DE QUITTER FACE BOOK, TWITTER et Cie

UNE EXPERIENCE VECUE…

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Dès le premier jour, 2.500 salariés se sont arrêtés de travailler pour symptômes du COVID par Éric Verhaeghe

le covid est en promotion. Servez vous.
Juste une petite question: les milliards s’ajoutant aux milliards, la machine à les imprimer étant hors contrôle, QUI VA PAYER au final?

Ce lundi, l’assurance-maladie inaugurait un dispositif permettant aux salariés présentant les symptômes du COVID de se mettre en arrêt maladie sans passer par un médecin. Ce dispositif a rencontré un succès impressionnant : dès le premier jour, 2.500 salariés ont fait appel à ce système qui leur garantit un plein salaire sans travailler et sans certification d’un médecin. L’illusion maduriste continue…

Il suffit, depuis lundi, de déclarer à l’assurance-maladie que l’on présente les symptômes du COVID pour être dispensé de travail jusqu’à la survenue des résultats… sans avoir besoin de consulter un médecin. Cette mesure ahurissante n’a échappé à aucun salarié, dont beaucoup ont vu l’intérêt du dispositif.

Ainsi, selon les chiffres officiels, 2.500 salariés ont demandé à bénéficier de ce dispositif.

On notera que, de son côté, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire ne manque pas une occasion de dire que les Français ne travaillent pas assez. On se demandait pourquoi… On commence à comprendre.

le courrier des stratèges.

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LE SYSTEME FRANCAIS MIS A NU.

LA VIE REELLE DES FRANCAIS…

https://www.facebook.com/lolo.liberal.1/videos/695474231329054

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🎖Retraites : un hold-up incognito de 60 milliards € sur le secteur privé se prépare par Éric Verhaeghe

Curieusement, le rapport sur les retraites publié par le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) jeudi dernier, empli d’annonces explosives, ne fait l’objet d’à peu près aucun écho dans la presse mainstream. Pourtant il vaut, quand on le replace dans son contexte, son pesant de cacahuètes. Outre qu’il écrit noir sur blanc que le niveau des retraites va fortement baisser (point que nous soulevons depuis plusieurs semaines et sur lequel nous reviendrons dans un prochain article), il ne cache pas non plus les appétits de l’Etat sur les réserves existantes, en particulier sur celles de l’AGIRC-ARRCO, qui représentent tout de même, du propre aveu du rapport, la bagatelle de 3,5% du PIB. Et, sans mollir, sans coup férir, le rapport du COR annonce la confiscation de ces réserves au profit du futur régime universel dont Emmanuel Macron n’a pas abandonné l’idée. Comment spolier plus de 60 milliards € ni vus ni connus sans que personne ne réagisse ? Et surtout sans que les « partenaires sociaux » n’y trouvent leur mot à dire, eux qui sont en charge de la gestion de ce pactole qui appartient aux salariés dont aucun ne sera consulté, bien entendu (au nom de la sacro-sainte démocratie sociale), sur l’utilisation de cet argent qu’on croirait pour un peu tombé du ciel ? Lisez le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, et vous comprendrez comment ce hold-up se monte de façon tout à fait officielle. Le hold-up dont parle officiellement le rapport du COR
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SI VOUS OSEZ PENSER DIFFEREMMENT F.B et TWITTER VOUS CENSURERONT!

CHANGEZ POUR GAB…

Twitter avec Trump, les employés d’Amazon font pression pour couper les serveurs de #Parler Offline pendant 1 semaine au moins ! C’est du 1984 dans le texte, au pays du 1er amendement 🙃 ⚠️🚨
#BenShapiro « Imaginez si, au milieu des émeutes massives de BLM cet été, toute l’infrastructure technologique avait déplaté Facebook parce que certains avaient utilisé cette application pour planifier des événements dégénérant en violence. Les gens auraient à juste titre qualifié cela d’acte insensé de fascisme idéologique.
Pourtant, aujourd’hui, les médias vont célébrer Amazon en faisant exactement cela à Parler. Les frères technologiques rendent un moment horrible et dangereux encore plus horrible et dangereux. Aucune norme cohérente n’est appliquée. Il y a de la déploration réactionnaire au nom d’un camp.
Les entreprises privées sont, de par la loi, libres de faire ce qu’elles veulent. C’est pourquoi j’ai toujours dit que la solution à la censure de Twitter est de trouver des alternatives – ce que Parler essayait d’être, quels que soient ses défauts.
Mais lorsque les instruments technologiques nécessaires à la parole se trouvent dans essentiellement trois entreprises, qui se dirigent toutes vers une censure de même nature (Amazon contrôle environ la moitié de l’infrastructure du cloud, Microsoft 16% et Google 4%), cette avenue se ferme.
Je suis par nature anti-régulation. Mais même la théorie anti-monopole basée sur le consommateur et défendue par les partisans du marché libre privilégie les réductions en faveur d’une réglementation anti-monopole si ces entreprises agissent de facto en collusion pour fermer toutes les voies de dissidence.
Tous ceux qui se trouvent à droite s’inquiètent à juste titre du fait que ces mêmes entreprises sont à cinq minutes de supprimer tout simplement la capacité des conservateurs à héberger du contenu n’importe où. Si la culture est en amont de la politique, une culture de la liberté est en amont de la loi qui protège la liberté.
La gauche tente de transformer l’attaque diabolique du Capitole en un instrument destiné à mettre en place un contrôle non gouvernemental et à parti unique de la distribution de l’information. Ce ne sera pas une surprise non plus lorsque cela deviendra une poussée gouvernementale.
Cette action visant à punir tous les partisans de Trump — et tout autre média qui les accueille — pour les actions de criminels marginaux ne va pas calmer les eaux. Elle va libérer toutes les pires forces de la vie américaine, de tous les côtés.
Et aux conservateurs : abonnez-vous aux médias que vous aimez MAINTENANT. Parce que la prochaine étape sera de faire disparaître tout accès à ces médias via les sociétés de médias sociaux. Ce sera l’accès direct ou rien. Et maintenant, même l’accès direct est remis en question grâce à la décision d’AWS. »
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller
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« L’Etat français « pompe » la trésorerie du fonds de garantie des dépôts et des autres !! » L’édito de Charles Sannat

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

C’est par une dépêche discrète et passée fort inaperçue, avec bien peu de publicité médiatique autour du 14 décembre dernier que l’on a appris par l’agence de presse Reuters que : « L’Etat français s’assure l’accès à la trésorerie d’organismes publics ». Source Reuters via le site investing.com ici.

Que nous dit l’agence Reuters ?

Que, le « gouvernement français a demandé à une dizaine d’organismes publics ou privés de déposer leurs avoirs au Trésor, montrent des documents officiels que Reuters a pu consulter, l’Etat cherchant ainsi à s’assurer la meilleure situation de trésorerie possible dans le contexte de la crise sanitaire et des incertitudes liées au Brexit.

Une ordonnance gouvernementale datée du 2 décembre montre que cette instruction s’applique entre autres à Pôle Emploi et au Fonds de garantie des dépôts et de résolution.

Guy de La Fortelle: « Votre épargne renfloue les banques en faillite potentielle ! » Charles Gave: 70% des banques européennes en état de quasi faillite

« Dans un contexte marqué par la forte hausse de l’endettement résultant de la sollicitation sans précédent de la puissance publique pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, la présente ordonnance vise à étendre l’obligation de dépôt de fonds au Trésor à certains organismes qui y dérogeaient jusqu’alors », explique un document du ministère des Finances en annexe de cette ordonnance ».

Pourquoi une telle décision ?

Parce que précise Reuters, « cette disposition permet à l’Etat d’accéder s’il le souhaite à plusieurs milliards d’euros sans avoir à faire appel aux marchés pour financer ses engagements ».

No comment officiel !

« Le ministère des Finances s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat sur les raisons de cette décision ».

Une sécurité en cas de turbulences !

« La centralisation des trésoreries permet à l’État de réduire son endettement en substituant des ressources de trésorerie à des émissions de dette », explique l’ordonnance.

« Ce moindre endettement permet à l’État de réduire son besoin de financement, et partant de minorer son coût pour les Français, contribuant ainsi à limiter le niveau et la charge de la dette. »

Le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), un organisme de droit privé destiné à protéger les déposants en cas de défaillance d’un établissement financier, est financé par les contributions des banques et dispose de cinq milliards d’euros de réserves.

Une porte-parole du FGDR a déclaré que la décision de déposer au Trésor la totalité ou une partie seulement de ces réserves n’était pas encore prise ».

L’Etat a terriblement besoin de sous…

Cette information, montre à quel point notre état profondément dispendieux a besoin d’argent.

Tout est bon, et tout sera bon dans les mois qui viennent pour assurer les fins de mois très difficiles de notre pays.

Les épargnants seront forcément couillonnés et les dindons de la farce, car ils sont, en dernier ressort les véritables payeurs.

Pour le moment, d’expédients en arrangements on bidouille les comptes. On carabistouille la trésorerie de l’Etat en pompant celles d’agences ou d’organismes qui sont censés en avoir besoin.

Le cas du fonds de garantie des dépôts bancaires est à ce titre assez effrayant.

L’argent qui y est est dans tous les cas déjà largement insuffisant en cas de problème important dans une banque de taille conséquente. Mais si l’Etat pompe en partie des réserves déjà maigres, autant dire que la garantie des dépôts qui était déjà toute théorique, n’aura plus aucun sens.

L’Etat ment à peu près sur tout. La principale erreur de nos concitoyens qui sont avant d’être des gaulois réfractaires, des gens gentils, c’est de croire que l’Etat leur veut du bien. Si l’on regarde avec objectivité, ce n’est jamais le cas, et face à la raison d’Etat les individus sont bien peu de choses, et le patrimoine des gens représente encore moins aux yeux d’un Etat fort dispendieux, qui ira jusqu’au bout de sa logique destructrice, autoritaire et mortifère.

La violence de l’Etat sera la plus élevée la veille de sa faillite et de sa chute.

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Chine : n’espérez rien, c’est une dictature Par Nathalie MP Meyer.

La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à cette poussée autoritaire, l’Occident se réveillera.

Par Nathalie MP Meyer.

Pour Cai Xia, dissidente chinoise en exil aux États-Unis depuis 2019, l’ultime goutte d’eau qui fit déborder le vase de ses questionnements lancinants sur l’idéologie officielle du Parti communiste chinois (PCC) fut « l’affaire Ren Zhiqiang ». Ce dernier, membre du PCC et magnat de l’immobilier chinois, fut accusé en 2016 de « salir l’image du Parti et de la Chine », officiellement pour des faits de corruption, mais plus réellement pour avoir critiqué la censure de plus en plus marquée que le Président Xi Jinping faisait subir aux médias chinois.

Or personne n’était mieux placé que Cai Xia pour connaître dans le détail tous les rouages plus ou moins avouables du PCC.

Née en 1952 dans une famille qui avait rejoint Mao Zedong dès 1928 puis avait grimpé avec agilité dans la hiérarchie communiste, élevée comme telle à mille lieux du désastre du « Grand Bond en avant » (1958-1962) et éduquée par des lectures extensives de Marx, Engels et Lénine dans les meilleures écoles du Parti, elle obtint son Ph. D au sein de la prestigieuse Central Party School du PCC en 1998 et y devint professeur dans la foulée, jusqu’à sa retraite en 2012.

Ainsi qu’elle le déclare elle-même dans un récent et passionnant article de Foreign Affairs (numéro de janvier-février 2021) sur l’incapacité du PCC à s’ouvrir à la moindre réforme politique, son rôle de professeur consistait ni plus ni moins à ancrer solidement la doctrine du communisme chinois dans l’esprit des cadres qui formeraient la bureaucratie du Parti du niveau municipal au niveau gouvernemental – un peu notre ENA quand on y pense…

Aussi, quand elle apprit que Ren Zhiqiang, dont elle connaissait le penchant en faveur de la liberté de la presse, avait été accusé d’être anti-Parti, elle sut immédiatement que cela signifierait pour lui une perte de ses droits et de nombreuses persécutions – même si l’une des positions aussi officielles qu’hypocrites du PCC consistait à dire que les membres pouvaient parler librement pour corriger les erreurs du Parti.

À vrai dire, derrière sa carrière de parfaite apparatchik loyale au PCC, Cai Xia abritait une montagne de doutes sur le marxisme-léninisme et une véritable aspiration au réformisme économique et politique. La répression de Tiananmen ordonnée par le soi-disant réformateur Deng Xiaoping en 1989 constitua une première secousse dans ses convictions :

Privately, I was appalled that the People’s Liberation Army had fired on college students, which ran contrary to the indoctrination I had received since my childhood that the army protected the people ; only Japanese ‘devils’ and Nationalist reactionaries killed them.

En privé, j’étais consternée que l’Armée populaire de Chine ait tiré sur des étudiants, ce qui était contraire à l’endoctrinement que j’avais reçu depuis mon enfance, à savoir que l’armée protégeait les citoyens ; seuls les ‘diables’ japonais et les réactionnaires nationalistes les tuaient.

Dans sa thèse de Master, elle critiqua ouvertement l’idée que les individus devaient toujours sacrifier leurs intérêts propres à ceux du Parti et en tant qu’enseignante de haut niveau dans la Chine de Ziang Jemin, un autre demi-réformateur auto-proclamé, elle jeta carrément un pavé dans le marécage du Parti unique :

I suggested that state enterprises were still too dominant in the Chinese economy and that further reform was needed to allow private companies to compete. Corruption, I stressed, should be seen not as a moral failing of individual cadres but as a systemic problem resulting from the government’s grip on the economy.

J’émis l’idée que les entreprises d’État étaient encore trop dominantes dans l’économie chinoise et qu’il fallait poursuivre les réformes pour permettre aux entreprises privées d’être compétitives. La corruption, ai-je souligné, ne doit pas être considérée comme un échec moral de cadres individuels mais comme un problème systémique résultant de l’emprise du gouvernement sur l’économie.

Des propos qui ne sont pas sans une certaine résonance avec nos propres « affaires » Fillon, Benalla, Rugy, etc. ainsi qu’avec les déficits récurrents de nos monopoles publics dans le contexte d’un État français excessivement immiscé dans la vie de ses citoyens (pour rappel, les dépenses publiques représentaient 56 % du PIB en décembre 2019).

Mais pour en revenir à la mise au pilori de Ren Zhiqiang, Cai Xia prit alors sa défense dans un article impubliable dans la presse autorisée mais qu’elle fit tourner parmi ses amis dans un groupe de discussion.

« My article went viral », écrit-elle, et pour elle ce fut le début des ennuis dans son pays. Conseils de discipline à répétition, menaces, mise sur écoute, et finalement exclusion du PCC en août 2020 et suppression de sa pension de retraite. Par chance, à ce moment-là, elle était déjà aux États-Unis. Quant à Ren, qui a ajouté à ses premiers torts celui de critiquer la gestion du Covid-19 de Xi Jinping, il fut condamné en septembre à 18 ans de prison.

Contrairement à l’espoir réformateur qui avait saisi Cai Xia (et le monde occidental) quand Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012, on assiste en réalité à une totale reprise en main autoritaire du PCC sur la société :

Over the course of his tenure, the regime has degenerated further into a political oligarchy bent on holding on to power through brutality and ruthlessness. It has grown even more repressive and dictatorial. A personality cult now surrounds Xi, who has tightened the party’s grip on ideology and eliminated what little space there was for political speech and civil society.

Au cours de son mandat, le régime a dégénéré encore plus en une oligarchie politique déterminée à s’accrocher au pouvoir par une impitoyable brutalité. Il est devenu encore plus répressif et dictatorial. Un culte de la personnalité entoure désormais Xi, qui a resserré l’emprise du parti sur l’idéologie et éliminé le peu d’espace qui existait pour le discours politique et la société civile.

Concrètement :

Xi Jinping a été réélu pour un second mandat en mars 2018 à l’unanimité des députés chinois, non sans avoir obtenu d’abord la modification de la Constitution afin de pouvoir rester Président à vie.

Grâce au développement technologique du big data, il a mis en place un contrôle social complet des citoyens avec l’objectif ultime d’éteindre toute velléité d’opposition politique via un subtil maniement de carotte et de bâton.

Tout est fait pour recentrer la pensée politique chinoise autour du marxisme et lui seul, comme en témoigne une émission télévisée de grande diffusion intitulée « Marx avait raison ». Il y a deux ans, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du philosophe allemand, Xi Jinping n’avait pas lésiné sur les propos élogieux à son égard :

Le nom de Karl Marx est encore respecté à travers le monde et sa théorie rayonne encore avec la lumière brillante de la vérité. (Début de cette vidéo)

La Chine mène aussi une politique de restriction des libertés religieuses tous azimuts afin d’étouffer toute organisation qui pourrait éventuellement contester l’autorité du régime – dans certaines provinces, les baptêmes sont interdits – et les musulmans du Xinjiang chinois, des Ouïgours essentiellement, sont particulièrement et sauvagement visés.

Depuis cet été, la mise au pas radicale de Hong Kong est en marche, malgré la promesse des autorités chinoises lors de la récupération de ce territoire en 1997 qu’il continuerait à bénéficier de l’État de droit instauré par les Britanniques ainsi que d’une relative autonomie par rapport à la Chine communiste pendant encore au moins cinquante ans.

Autrement dit, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le souligner dans de précédents articles sur le sujet, du Xinjiang à Hong Kong, la Chine de Xi Jinping doit être han et communiste, point. Tout ce qui dépasse doit être impitoyablement contrôlé, limité ou supprimé. Les libertés civiles sont bafouées, les libertés de conscience et de religion sont piétinées, les libertés d’opinion et d’expression sont enterrées. La personne individuelle, dépouillée de ses possibilités de choix et de ses facultés de discernement, est anéantie… et Cai Xia est en exil.

Il se trouve que dans un entretien accordé à CNN peu après son bannissement du PCC, elle appelait les gouvernements occidentaux à se montrer extrêmement vigilants vis-à-vis des membres du PCC infiltrés en Occident dans les grandes entreprises et dans les organisations internationales afin d’imposer peu à peu au monde le mode de gouvernance autoritaire à la chinoise.

Or on apprenait justement ce week-end via une fuite majeure issue d’un serveur basé à Shanghaï que près de deux millions d’entre eux sont effectivement en poste dans de très grandes firmes anglaises, australiennes ou américaines, sans compter nombre de consulats étrangers et d’institutions publiques.

Comme l’écrivait Nicolas Lecaussin hier sur le site de l’IREF, rien de bien nouveau à cela. La propagande, le noyautage des institutions et l’espionnage industriel ont toujours été les piliers indispensables du mirage communiste.

Mais ce qui est terriblement rageant, c’est de penser que pendant que les ports chinois s’équipent des infrastructures les plus modernes, nous autres, les Occidentaux, qui avons fourni, éventuellement à notre insu, les technologies qui ont rendu cela possible, ne trouvons rien de mieux à faire (du moins nous les Français, et encore, seulement certains particulièrement woke) que de nous extasier sur le transport de pavés dans de petites carrioles traînées par des cyclistes montés sur de gentils vélos électriques :

La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à la poussée autoritaire de la Chine qui risque de faire trembler le monde, l’Occident se réveillera.

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COVID : pourquoi les restaurants ne pourront pas ouvrir avant le mois de mai…

Depuis plusieurs mois, le gouvernement souffle le chaud et le froid sur la question du COVID et du meilleur moyen de l’endiguer, voire de l’éradiquer. Sa stratégie de communication consiste essentiellement à rendre les Français responsables de la circulation du virus, et à s’attribuer les mérites de sa mise sous contrôle. Dans la pratique, c’est évidemment l’inverse qui se produit : malgré l’incompétence de l’administration sanitaire, les Gaulois réfractaires ont pris leur destin en main et limité les dégâts. Mais la communication gouvernementale impose de faire croire aux Français que la vie normale peut revenir si chacun se comporte bien. D’où l’incertitude savamment maintenue sur la date de réouverture des cafés et restaurants, symboles de nos bonnes vieilles libertés perdues, et de notre tradition collective. Or, nous l’affirmons aujourd’hui, ces cafés et ces restaurants resteront très probablement fermés jusqu’à la fin du mois de mars au moins, voire jusqu’à la fin du mois d’avril.

Les restaurants, fermés pour cause de COVID, peuvent-ils raisonnablement rouvrir plutôt que l’an dernier, c’est-à-dire au début du mois de mai ? Il est évidemment difficile de le prédire avec précision, mais une chose est acquise : ils ne pourront recevoir leurs clients à partir du 7 janvier, comme le gouvernement l’avait laissé croire abusivement (et coupablement) courant novembre.

Un virus saisonnier qui sévira jusqu’au printemps

Sur le fond, et au-delà des polémiques superficielles, une réalité s’impose à nous désormais : le virus est saisonnier. Il vient à l’automne et ne circule plus qu’à bas bruit à partir du printemps. Sauf à ce que nous ne nous forgions une immunité collective (par exemple grâce à une vaccination massive, nous y reviendrons), la circulation du virus est irrépressible et incontrôlable.

Dans cette contagion, le confinement ou le couvre-feu permettent de ralentir la circulation du virus, mais pas de l’empêcher complètement. Ils permettent encore moins d’éradiquer le virus.

Autrement dit, dès que les mesures de restriction aux contacts sociaux physiques se relâchent, la contamination reprend. Le phénomène se répètera inlassablement jusqu’à ce que les températures remontent.

Pas de réouverture possible des restaurants avant le printemps

Logiquement, il ressort de tout cela que les restaurants et les lieux de sociabilité ne pourront rouvrir de façon normale avant le printemps. Bien évidemment, ce peut être la mi-mars (mais c’est peu probable) ou la mi-avril, ou le début du mois de mai. Mais, structurellement, pas d’ouverture en hiver tant que l’immunité collective n’est pas gagnée.

Cette évidence soulève la question de la stratégie gouvernementale, qui consiste à laisser croire le contraire, en promettant des réouvertures tous les quinze jours, qui n’interviennent jamais sous le prétexte fallacieux que les Français auraient été déraisonnables. Et comme la France est imbibée d’une tradition catholique de gauche, toujours prête à se sentir coupable de tout, le gouvernement trouve toujours des oreilles complaisantes pour admettre que la circulation du virus n’est pas un fait de nature, mais une faute collective.

La stratégie cynique du gouvernement

Face à ce caractère saisonnier du virus, le gouvernement entretient l’illusion de sa puissance en prétendant pouvoir le contrecarrer par des mesures liberticides. Les psychanalystes y verraient volontiers un jeu politique totalement pervers, car le système mis en place par le gouvernement permet à coup sûr de rendre les Français responsables d’un échec assuré. En réalité, en dehors d’une hibernation totale, aucune mesure ne peut empêcher la circulation du virus durant l’hiver.

En promettant le contraire aux Français, et en faisant reposer sur les Français la responsabilité de cette promesse, le gouvernement met en place un piège sans issue : soit la circulation ralentit effectivement, et il s’attribue les mérites de la situation, soit la circulation reprend et il en fait le reproche aux Français qui seraient prétendument réfractaires à l’ordre et à la discipline.

On se souvient de cette phrase prononcée par Jean Castex lors de sa conférence de presse de décembre :

Le nombre de nouveaux cas quotidiens est passé de près de 50 000 à environ 10 000, c’est-à-dire une division par 5. La prévalence de l’épidémie dans la population générale se situe en France à 107 cas pour 100 000 habitants quand elle est encore à 150 en Allemagne, 250 en Italie ou 300 en Suisse.

Cela est bien-sûr dû aux mesures que le Gouvernement a prises de manière suffisamment précoce, avec la mise en place du couvre-feu mi-octobre, puis du confinement à partir du 30 octobre, mais également aux efforts et au sens des responsabilités que vous avez su consentir.

Jean Castex

La technique est vieille comme le monde : nous avons pris les bonnes décisions, et vous avez bien obéi. Félicitons-nous : mieux vous acceptez les sacrifices, moins le virus circule. Mais… malgré tout, on va quand même sanctionner, car si vous avez bien obéi, vous n’avez pas assez obéi, et vous allez vous relâcher.

Voilà une superbe mécanique perverse où les victimes perdent toujours, et où les bourreaux sont sûrs de gagner.

Une vaccination lente, point d’orgue de la perversion

Si l’on admet l’hypothèse que le pouvoir exécutif déploie aujourd’hui une stratégie perverse vis-à-vis des Gaulois réfractaires, alors on comprend mieux pourquoi la campagne de vaccination est organisée autour de la lenteur.

Rappelons ici les éléments de décision qui expliquent pourquoi la France a vacciné un nombre aussi ridiculement bas de personnes par rapport à ses voisins.

Premier point : le gouvernement a décidé de commencer la vaccination par les personnes âgées dépendantes hébergées dans des maisons médicalisées, et non par les soignants, ou par le grand public. Cette stratégie contestable évite de déployer des centres de vaccination qui risquent de rester vides à cause de la peur du vaccin. Mais elle condamne à la lenteur, car il faut acheminer des vaccins très fragiles dans des myriades de maisons de retraite où vivent quelques dizaines de personnes âgées au mieux.

Deuxième point : le gouvernement fait le choix de procéder à deux injections par personne, séparées de 3 semaines. La France n’a donc pas l’ambition de vacciner 65 millions de personnes, mais 130 millions ! Forcément, cela va prendre deux fois plus de temps, pour un gain d’efficacité contestable (95% de protection, contre 70% avec une seule injection).

Bref, tout est fait pour que la vaccination, présentée pendant des mois comme l’unique solution pour enrayer la pandémie, soit la plus lente possible, et la plus inutile. Si le gouvernement avait réellement voulu aller vite, il aurait commencé par vacciner les soignants, puis les personnes les plus « sociables », c’est-à-dire les jeunes. Il fait l’inverse.

La bureaucratie sanitaire a encore frappé

Comment ne pas comprendre de ce qui précède que les décideurs réels, c’est-à-dire les hauts fonctionnaires coiffés par le médecin Olivier Véran, se complaisent dans un interminable état d’urgence sanitaire qui paralyse le pays, et qu’ils ne sont surtout pas pressés d’en sortir. Il est si jouissif d’infantiliser un pays et d’exercer un pouvoir arbitraire sur lui. Pourquoi s’en priver ?

Les médecins les plus éclairés (si, si, il y en a, ou il en reste) et les plus imbriqués dans le système, comme Axel Kahn, ne se gênent d’ailleurs plus pour dénoncer cette dictature exercée par une technostructure sanitaire que plus personne ne contrôle. On lira sur le blog de cet ancien président d’université des considérations très cash sur l’incompétence des petits marquis qui tiers-mondisent progressivement la France pour satisfaire leurs appétits de pouvoir.

La raison principale en est la lourdeur administrative et la rigidité procédurale des corps de l’État, notamment dans le domaine sanitaire.
 
Ainsi l’HAS doit statutairement proposer la stratégie vaccinale. Elle applique les règles dont elle n’est pas même capable de penser l’adaptation aux circonstances. Il faut prioriser les personnes fragiles, allons pour les EHPAD. Il faut évidemment respecter la règle du consentement, prendre toutes ses précautions, encadrer dans les EHPAD la vaccination de consultations espacées : la procédure dure 5 jours. Pas question de déplacer les anciens, on ira à eux. Et les soignants ? S’ils sont jeunes, ils ne sont pas à risque. Besogneuse, l’HAS fait son job sans aucune vision dynamique de santé publique ni clause d’adaptation à l’évolution épidémique. À la DGS, au Ministère, on applique sans plus de vision le plan de l’HAS.

Axel Kahn

Tout est dit ici : le gouvernement profond a pris le pouvoir, celui des technocrates, des « sachants » qui, sous couvert de science et de technique, imposent leurs caprices au pays et asseyent leur pouvoir usurpé sur toute une nation.

Face au poids du gouvernement profond dans les décisions publiques, Emmanuel Macron, qui a fait le choix de ne virer aucun des responsables (à commencer par Jérôme Salomon), en est réduit à pousser des gueulantes épisodiques pour asticoter une machine qu’il ne contrôle pas.

Le gouvernement profond épuise le pays

Pendant que les hauts fonctionnaires de la Santé prennent leur temps, le pays souffre. La solitude, l’enfermement imposés par le confinement produisent sur la santé mentale des Français des résultats probablement aussi préoccupants que le virus lui-même. Le confinement évite de mourir, mais il rend fou.

De façon très révélatrice, les pouvoirs publics évitent de documenter le sujet. Santé Public France mène une série d’enquêtes permanentes, mais aucune ne porte sur la santé mentale des confinés. On sait seulement que les troubles d’anxiété augmentent avec le confinement, dans une ambiance délétère où l‘obsession hypocondriaque du virus chamboule les esprits jusqu’à la paranoïa.

Nul ne sait aujourd’hui où cette grande dépression collective peut nous mener. Mais il est sûr qu’elle crée un état émotionnel étrange, rarement connu dans l’histoire. L’irrationalité est à nos portes… Elle n’est pas sans rappeler un certain nombre de thèmes (et c’est troublant) développés par le Great Reset du Forum de Davos.

Chassez le naturel orgiaque d’un peuple…

… Et il revient au galop. Les élites parisiennes pourront imposer toutes les torsions mentales qu’elles voudront à un pays hédoniste et orgiaque, le naturel de la mentalité collective fait son oeuvre. Plusieurs milliers de jeunes ont résisté à l’attrition du pays en organisant des fêtes clandestines un peu partout sur le territoire. On parle de 6.600 verbalisations pour non-respect du couvre-feu durant la nuit de Nouvel An. Il y aurait eu 45.000 contrôles.

On évoque ici les fêtes clandestines « démasquées » par les forces de l’ordre, notamment la « rave party » géante organisée en Bretagne. Mais beaucoup d’autres ont sans doute eu lieu, qui sont restées cachées. Le message est clair : une clandestinité apparaît pour vivre autrement que les élites ne l’ont décidé. Ce signal politique mériterait d’être sagement décodé à l’Elysée.

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VACCIN COVID. CA FAIT FROID DANS LE DOS! PEUT-ETRE…

Vidéo « complotiste » ou pas, à vous de faire votre choix, d’avoir votre opinion.
Moi, j’ai la mienne et je la garde pour moi.

https://www.facebook.com/LeMicroPapillon/videos/3605292249569634

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CHINE : la « Cinquième Modernisation » n’aura pas lieu par Nathalie MP.

Mise à jour du mercredi 6 janvier 2021 : Les autorités chinoises ont procédé ce jour à plusieurs dizaines d’arrestation et de nombreuses perquisitions dans les médias et les milieux pro-démocratie de Hong Kong dans le cadre de la loi de sécurité nationale applicable à Hong Kong adoptée l’été dernier par le pouvoir central chinois. La raison apparente de ce coup de filet politique serait les primaires organisées en juillet par l’opposition avant les élections législatives programmées (puis annulées pour cause de Covid) par le pouvoir de Pékin. De la « subversion », selon les termes extrêmement vagues de la nouvelle loi qui manifeste ainsi sa capacité à museler toute dissidence, comme expliqué ci-dessous :

Lorsque le Royaume-Uni a remis Hong Kong à la Chine en 1997, il était entendu que le territoire continuerait à bénéficier de l’État de droit instauré par les Britanniques ainsi que d’une relative autonomie par rapport à la Chine communiste pendant encore au moins 50 ans. C’était le principe « Un pays, deux systèmes » énoncé par Deng Xiaoping lui-même peu avant la restitution.

Mais en réalité, la Chine n’a eu de cesse depuis lors de trouver un moyen de « continentaliser » Hong Kong, c’est-à-dire de dépouiller ses habitants de leurs intolérables libertés civiles et politiques et de museler l’opposition démocratique.

• Plusieurs tentatives ont eu lieu qui durent être ajournées face à l’ampleur de la contestation, notamment en 2003 contre un premier premier projet de loi de sécurité nationale, puis en 2014 avec la « révolution des parapluies » qui s’opposait à la limitation du suffrage universel souhaitée par Pékin dans l’élection du chef de l’exécutif hongkongais, et encore en 2019 contre une loi d’extradition qui violait l’indépendance judiciaire de Hong Kong.

Mais le 30 juin dernier, la Chine vient finalement d’aboutir via l’adoption à l’unanimité par le Parlement chinois puis la promulgation dans la foulée par le Président Xi Jinping de la loi très controversée sur la sécurité nationale applicable à Hong Kong.

Dès le lendemain, jour anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine qui a vu les Hongkongais se rassembler massivement pour marquer leur désapprobation, les premières arrestations ont eu lieu. Les revendications d’indépendance et de liberté du territoire sont particulièrement visées.

Sous couvert de réprimer le « séparatisme », le « terrorisme », la « subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères », la nouvelle loi, qui prévoit principalement des peines de prison à perpétuité sans appel, est tellement vague quant aux crimes qu’elle entend combattre que l’opposition hongkongaise pro-démocrate et bon nombre de juristes y détectent surtout un vaste prétexte pour museler toute dissidence anti-Pékin dans l’ancienne colonie britannique :

« Fondamentalement, Pékin va pouvoir arrêter n’importe qui, pour n’importe quel crime, puisque c’est Pékin qui a le pouvoir d’affirmer ce que vous avez fait de mal et en quoi c’est mal. » (un juriste de Hong Kong qui a demandé que soit préservé son anonymat)

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Même interprétation du côté des États-Unis dont le secrétaire d’État Mike Pompeo (équivalent de notre ministre des Affaires étrangères) a immédiatement souligné dans un tweet l’évidente répression des libertés individuelles qui constitue le fond du texte imposé par la Chine :

« La loi draconienne du Parti communiste chinois sur la sécurité nationale met fin à la liberté à Hong Kong et montre ce qui fait le plus peur à Pékin : la liberté de penser et d’agir de son propre peuple. »

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• La liberté de penser et d’agir, autrement dit la liberté d’expression et d’opinion, la liberté de la presse, la liberté de se déplacer, la liberté d’entreprendre – telles étaient justement les aspirations qui ont commencé à poindre en République populaire de Chine dans le courant des années 1970 et qui se sont renforcées après la mort de Mao en 1976 avec l’arrivée au pouvoir du « réformateur » Deng Xiaoping en 1978.

Dès 1979, ce dernier se rend aux États-Unis, encourage les échanges avec l’extérieur et met en place un ensemble de réformes connues sous le nom des « Quatre Modernisations ». Sont concernées l’agriculture, l’industrie, les sciences et technologies et la défense nationale. Ce vent nouveau d’assouplissement économique entraîne l’émergence d’une demande pour une « Cinquième Modernisation » concernant la démocratie, les droits individuels et la liberté d’expression (d’où mon titre).

Nul doute que l’ouverture économique de la Chine à la fin du XXème siècle se soit traduite par une baisse considérable de l’extrême-pauvreté en Asie et dans le monde. En 1990, 60,8 % des habitants de l’Asie de l’Est – dont la Chine constitue le plus gros morceau – vivaient sous le seuil international de pauvreté et ils n’étaient plus que 4,1 % en 2015 (voir infographie). Ce n’est pas rien.

Mais l’histoire de la Chine à l’époque de Deng Xiaoping tend à montrer que les « Quatre Modernisations » économiques sont limitées par le plafond indépassable de l’idéologie communiste qui empêche strictement l’accès à la « Cinquième Modernisation ». Car c’est bel et bien Deng, le réformateur qui s’était opposé au clan du Grand Timonier après l’échec du « Grand Bond en avant » (1958-1962), qui donna l’ordre d’envoyer les chars sur les étudiants contestataires de la place Tiananmen en 1989.

• Avec la mise au pas de Hong Kong et les arrestations massives de jeunes militants pro-démocrates, on voit le même schéma se reproduire à l’ère de Xi Jinping.

Ce dernier est arrivé à la tête de la Chine et sur la scène internationale en 2013 plein de promesses réformatrices, allant jusqu’à vanter les mérites du libre-échange au forum économique de Davos de 2017.

Mais loin d’entreprendre enfin la « Cinquième Modernisation » qui accorderait aux Chinois les libertés individuelles qui leur manquent, on le voit réduire peu à peu les espaces de liberté de la société chinoise.

Tout est fait pour recentrer la pensée politique chinoise autour du marxisme et lui seul, comme en témoigne une émission télévisée de grande diffusion intitulée « Marx avait raison ». Il y a deux ans, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du philosophe allemand, Xi Jinping n’avait pas lésiné sur les propos élogieux à son égard :

« Le nom de Karl Marx est encore respecté à travers le monde et sa théorie rayonne encore avec la lumière brillante de la vérité. » (Début de cette vidéo)

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« La lumière brillante de la vérité » : une maxime glaçante dans la bouche d’un dirigeant politique tout-puissant qui s’est arrangé pour rester en poste indéfiniment. En mars 2018, il a en effet été réélu pour un second mandat à l’unanimité des députés chinois, non sans avoir d’abord obtenu la modification de la Constitution afin de pouvoir rester Président à vie.

Économiquement, le Parti communiste chinois étend sans cesse son influence – et la corruption qui va avec. La Chine pratique intensément le contrôle des capitaux, renforce en permanence ses monopoles d’État dans tous les domaines et impose une multitude de réglementations spécifiques aux entreprises étrangères – toutes choses qui semblent avoir empiré avec l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir.

Socialement, nul besoin d’en passer par une répression de type Tiananmen pour domestiquer la population et faire rentrer dans le rang les éventuelles fortes têtes aux idées fâcheusement libérales puisque le développement technologique du « big data » permet dorénavant d’instaurer une surveillance de tous les instants sur tous les citoyens. Le contrôle social bat son plein en Chine avec l’objectif ultime d’éteindre toute velléité d’opposition politique via un subtil maniement de carotte et de bâton.

Pour parachever son emprise, la Chine mène aussi une politique de restriction des libertés religieuses tous azimuts afin d’étouffer toute organisation qui pourrait éventuellement contester l’autorité du régime.

Sous le motif officiel de lutter contre les extrémismes et le terrorisme, les contrôles se resserrent de plus en plus sur les religions – dans certaines provinces, les baptêmes sont interdits – et dans ce domaine, les musulmans du Xinjiang chinois, des Ouïgours essentiellement, sont particulièrement et sauvagement visés.

La répression en question part d’une réalité, les attentats islamistes des années 2013 et 2014 dans la région. Mais les nombres en cause et les méthodes employées, dignes du lavage de cerveau très prisé par Mao ou son disciple cambodgien Pol Pot, éloignent nettement l’affaire de la lutte légitime contre le terrorisme.

La « déradicalisation » et « l’éducation aux lois » ont commencé modestement en 2015 auprès de personnes jugées trop zélées dans leur pratique religieuse. Mais à partir de 2017, le système s’intensifie. Les ONG dénoncent la détention de centaines de milliers de musulmans dans des camps, un rapport du Congrès américain s’inquiète « d’une répression sans précédent » et des témoignages font état de séances d’endoctrinement au cours desquelles il faut chanter les louanges du Parti communiste et dénoncer l’islam.

Aux dernières nouvelles, Pékin serait même entré dans une phase active de domination raciale. Selon une étude publiée le 29 juin dernier par la Jamestown Foundation, la Chine mènerait dans la région une politique active de contrôle des naissances et de stérilisations forcées à l’encontre des familles ouïgoures.

Dans un article de Libération du 20 juillet dernier, une enseignante ouïgoure exilée en Europe livre le témoignage suivant qui corrobore les conclusions de l’étude :

« Toutes les femmes âgées de 18 à 50 ans de mon quartier, à Urumqi (capitale du Xinjiang), ont été convoquées le 18 juillet 2017, pour un « examen gratuit » obligatoire. (…) Quand ça a été mon tour, il n’y a pas eu d’examen gynécologique, ni d’entretien. On m’a fait m’allonger et écarter les jambes, et on m’a introduit un stérilet. Ça a été d’une violence terrible. » 

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Du Xinjiang à Hong Kong, la Chine de Xi Jinping doit être han et communiste, point. Tout ce qui dépasse doit être impitoyablement contrôlé, limité ou supprimé. Les libertés civiles sont bafouées, les libertés de conscience et de religion sont piétinées, les libertés d’opinion et d’expression sont enterrées. La personne individuelle, dépouillée de ses possibilités de choix et de ses facultés de discernement, est anéantie.

Bref, la « Cinquième Modernisation » n’est pas au programme.

À nous, les libéraux, de rappeler que la liberté est une et entière. La circonscrire à une certaine prospérité économique au mépris des aspirations individuelles des personnes, au mépris de leur liberté de conscience, au mépris de leur recherche personnelle du bonheur est un totalitarisme.


Mise à jour du mardi 11 août 2020 : Depuis la promulgation de la loi de sécurité nationale par Xi Jinping, les arrestations se poursuivent à Hong Kong et confirment que c’est bien la suppression de toutes les libertés individuelles, dont notamment la presse et l’expression, qui est ultimement visée par Pékin. Hier, c’était le tour du patron de presse pro-démocrate Jimmy Lai et de plusieurs figures du mouvement démocrate. Les Hongkongais font de leur mieux pour résister.

CHINE : la « Cinquième Modernisation » n’aura pas lieu

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LA CHINE SERA TOUJOURS LA CHINE. Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur d’Ali Baba, est porté disparu…

la fortune de Jack Ma, jadis l’homme le plus riche de Chine, a chuté de 12 milliards de dollars en seulement deux mois. © Wang He/Getty Images

Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur des groupes Alibaba et Ant, est porté disparu, selon Yahoo Finance. L’homme d’affaires de 56 ans n’a pas été vu depuis plus de deux mois, d’après le média. Le milliardaire chinois fait couler de l’encre depuis que la Chine a pris des mesures de répression contre son empire commercial. Fin décembre, les autorités chinoises ont lancé une enquête sur les pratiques jugées anticoncurrentielles d’Alibaba, la plus grande entreprise d’e-commerce du pays, que certains appellent « l’Amazon chinois ».

En novembre, la Chine a introduit une série de nouvelles réglementations mettant un terme à l‘introduction en Bourse de la société fintech de Jack Ma, Ant Group. Les nouvelles règles ont été imposées quelques semaines après que Ma a critiqué le système financier chinois lors d’une conférence à Shanghai en octobre. Lors de cet événement, Jack Ma aurait appelé à une réforme du système, le jugeant « vieillissant » et aurait ajouté : « Nous ne pouvons pas utiliser les méthodes d’hier pour réglementer l’avenir ».

 

Blair Silverberg, PDG de la start-up de services financiers Capital, a déclaré à Business Insider que les nouvelles réglementations avaient été introduites « pour que la Chine affirme sa suprématie sur Jack Ma ».

En novembre, le businessman devait faire partie du jury d' »Africa’s Business Heroes » une émission permettant de récompenser de jeunes entrepreneurs africains, selon le Financial Times. Pourtant, l’entrepreneur chinois manquait à l’appel. Contactés par Business Insider, les responsables de l’émission ne se sont pas encore exprimés sur le sujet. Néanmoins, un porte-parole d’Alibaba a assuré que Jack Ma ne pouvait plus faire partie du jury pour la finale du concours « en raison d’un problème de planning ».

« Nous n’avons rien à ajouter à cela », a déclaré le porte-parole en réponse à des questions sur les déplacements de Jack Ma.

Ce dernier s’était retiré de la présidence d’Alibaba en 2019. Jusqu’à récemment, il était l’homme le plus riche de Chine avec une fortune atteignant les 60 milliards de dollars. Mais son capital a cependant été réduit de 12 milliards de dollars au cours des deux derniers mois, la Chine ayant renforcé ses réglementations financières. Aujourd’hui, Jack Ma vaut 50,6 milliards de dollars, ce qui fait de lui la quatrième personne la plus riche de Chine, selon le Bloomberg Billionaires Index.

Alors que la disparition présumée de Jack Ma est largement relayée par la presse internationale, le post d’un autre milliardaire chinois, datant de 2019, a refait surface. La publication de Guo Wengui, qui a fui la Chine en 2014 et prétend dénoncer la corruption de son pays, contient une interview. Dans cette dernière, l’homme d’affaires affirme qu’au cours de « l’année prochaine » (2020), Jack Ma finirait probablement « en prison ou mort » parce que la Chine veut « reprendre » le contrôle de sa société Ant.

La semaine dernière, le gouvernement chinois a ordonné à Ant Group, qui possède la plus grande plateforme de paiement numérique de Chine, Alipay, de réduire ses activités. En cause : la « mauvaise gouvernance » de l’entreprise. Contacté à son tour par Business Insider, le porte-parole d’Ant Group n’a pas souhaité s’exprimer pour l’instant.

Version originale : Katie Warren/Business Insider

Une preuve de plus s’il en était besoin de la radicalisation du régime communiste chinois sous XI Jinping. Jack Ma, un des plus grands entrepreneurs chinois, fondateur d’Ali Baba, philanthrope et homme de paix a disparu depuis le mois de Novembre 2020 suite à un discours portant sur des réformes économiques. Jack Ma, dont la fortune est estimé à $59 milliards, est un des hommes d’affaires le plus emblématique et le plus visionnaire de son pays. Il est aussi le plus généreux.
Sa vie avait plutôt mal commencé. Venant d’une famille pauvre il a escaladé toutes les marches de la réussite à force de persévérance. Lors de sa vie d’étudiant, Jack Ma (Ma Yun de son vrai nom chinois) s’est vu refuser l’entrée à l’école de police, a été recalé dix fois à l’entrée de Harvard et a même été refusé comme serveur par la chaîne de fast-food KFC. Il a exercé divers petits boulots, dont celui de livreur en tricycle, et il a monté une agence d’interprètes. Il a enfin révolutionné le commerce international avec Ali Baba.
Le régime chinois s’est distingué ces dernières années par une répression sans limite de toutes dissidences, la persécution et l’enfermement dans des camps de concentration d’un million de Musulmans ouïgours, le prélèvement illégal d’organes aux prisonniers politiques et de droits communs, la répression au Tibet, la colonisation de certains pays africains et asiatiques, la pollution la plus effrénée, le pillage de la flore et la faune à plusieurs endroits de la planète et pour couronner le tout la dissémination, qui semble de plus en plus intentionnelle, du coronavirus qui a paralysé le monde entier à l’exception de la Chine. Et pourtant, partout dans le monde, aussi bien dans les pays occidentaux qu’ailleurs c’est « silence radio », mieux encore, plus on peut chanter les louanges de la Chine et plus on le fait.
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2020-2021 : bilan et vœux. L’IREF et M. Macron ne sont pas vraiment d’accord La France a besoin de moins d’Etat et de plus de marché.


le 3 janvier 2021

Dans sa dernière interview de l’année 2020 publiée dans L’Express du 23 décembre, le président Macron affirme : « Nous ne sommes pas un pays qui se réforme comme les pays anglo-saxons, scandinaves ou l’Allemagne, nous sommes un pays qui se transforme. Un pays très politique, perclus de passions contraires. C’est ce que j’aime profondément en nous. Cette tension créatrice ». On retrouve dans ces paroles un brin provocatrices et non dénuées de prétention, l’ancienne antienne de la singularité française. Un cliché invoqué par la plupart des politiques incapables de réformer ce pays. Car la France n’est pas forcément différente des autres. Bien sûr, elle a ses particularités, comme chaque pays au monde mais dont aucune ne justifie l’absence des réformes accomplies ailleurs avec succès, non seulement dans les pays cités par le président mais aussi au Canada, au Chili, en Australie ou dans l’Est de l’Europe…

L’Etat a failli à sa mission. Il est grand temps de le « transformer »

La France se « transforme » parce que les politiques n’ont pas le courage de réformer. Ou ne savent pas le faire. D’ailleurs, plus loin dans l’interview, le président livre, probablement sans s’en rendre compte, LA clé de notre grosse machinerie maison : « … Car seul l’Etat protège in fine et seul l’Etat réconcilie liberté et égalité. » Tout est lié à l’Etat, à la décision politique, à l’interventionnisme.
Les Français ont besoin d’être « protégés ». C’est la conviction intime de M. Macron. Dans cette même interview, il soutient que, grâce au deuxième confinement, « …nous sommes l’un des pays européens qui se porte le mieux face à cette épidémie à ce stade ». Faux, monsieur le président. Du moins si l’on en croit les chiffres (outils dont vous vous êtes beaucoup servi, pas toujours en toute bonne foi). Fin décembre, la France était le 5ème des 10 pays au monde comptant le plus de contaminations. Par rapport au nombre de ses habitants, elle déplore autant de morts que les Etats-Unis. Et aux Etats-Unis, beaucoup d’Etats n’ont pas confiné ou l’ont fait sur des périodes très courtes ou partiellement.
Lors de ses vœux, M. Macron a réitéré une partie de ces propos et insisté sur son expression favorite, « tous ensemble » afin de s’en sortir.
A l’IREF, nous ne faisons pas le même constat. Ce que nous avons trouvé de plus inquiétant en 2020 – nous l’avons dit et écrit plusieurs fois – c’est l’échec de l’Etat, pris complètement au dépourvu par la pandémie malgré son titre de champion du monde des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques. Ce que nous avons constaté avec effarement, comme tous les Français, c’est le délabrement et les dysfonctionnements de notre système hospitalier, qui bénéficie pourtant du plus important budget parmi les pays européens. Un système bureaucratisé, gangrené par les 35 heures et par le nombre record de fonctionnaires non-hospitaliers. Cela commençait à se savoir, c’est devenu dramatiquement flagrant avec la crise, mais M. Macron n’en dit pas un mot. Nous, si.

Les politiques devraient s’inspirer du privé

A l’IREF, nous avons aussi fustigé l’incapacité des politiques à prendre les bonnes décisions au bon moment. Les masques et les gels ont manqué jusque bien après le début de la pandémie et qu’a fait l’Etat ? Il a imposé un monopole sur la distribution ces produits au lieu de faciliter la concurrence. Qu’ont fait nos gouvernants ? Ils ont accumulé les décisions hâtives et, pour pas mal d’entre elles, incompréhensibles. On n’a pas fini de commenter les fermetures de bars, de restaurants et de petits commerces qui avaient tout intérêt à prendre mille précautions, les entassements dans les grandes surfaces, les transports, voire dans des manifestations, où les contrôles étaient quasi impossibles.
Et nos décideurs se sont enferrés avec une belle constance, sans même remarquer que le secteur privé, lui, fourmillait d’idées et trouvait rapidement pléthore de solutions à la pénurie, en s’appuyant sur le marché et la concurrence.
Autre constat réconfortant : l’innovation tendue comme un ressort a répondu presque instantanément à la crise en fournissant les moyens, dans tous les pays du monde, de continuer à travailler et mener une vie sociale. Pêle-mêle, citons le télétravail, les réseaux sociaux, Zoom, les paiements à distance et sans contact, les commandes et les livraisons en ligne et, surtout, la mise au point de nombreux tests, de nouveaux médicaments et des vaccins. Ce sont des individus, des entreprises, le marché et la concurrence qui ont rendu tout cela possible.

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DES NOUVELLES TOUTES FRAICHES DU COVID POUR 2022…

Un peu d’humour décapant

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LA FETE DE LA LIBERTE…

Quand je lis un papier comme cela, c’est une bouffée de liberté que je respire à plein poumons et qui me rappelle le temps où les moutons vivaient dans les prés.
Peut-être préférez vous l’esclavage? C’est votre droit.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes qui dansent, personnes qui jouent des instruments de musique, personnes sur scène, foule et nuit

Ouin ouin, y’en a des qui font rien que danser pendant que nous on se soumet !
Permettez-moi, même si j’imagine que mon point de vue déplaira à certains, d’être littéralement atterrée par ce cinoche grotesque depuis 2 jours au motif que quelques teufeurs ont décidé de braver les mesures liberticides de l’ordre sanitaire ambiant.
Je me fiche totalement de savoir si ces gens sont des punks à chiens d’ultra-gauche ou de la planète Mars (d’ailleurs, j’aime bien les chiens et pour moi Punks not dead and will never be dead…).
Les couinements et pleurnicheries auxquelles on assiste sont révélateurs de la petitesse et de la bêtise du débat collectif auquel beaucoup se sont avec une grande facilité laissés réduire.
Cela fait des années qu’à chaque réveillon la racaille brûle des voitures, détruit, casse tout, gâche la fête, cela s’est évidemment reproduit partout cette année, mais non, le grand scandale, le gros bidule monté en épingle de toutes pièces afin de faire diversion mais aussi afin de galvaniser les moutons frileux dans leur obéissance ridicule aux prescriptions de l’ordre sanitaire, c’est que des jeunes aient décidé de faire la fête un 31 décembre.
Rien que le titre qui s’étalait partout le 1er janvier dénonçant les «fêtes illégales» (car, oui, nous vivons à l’heure ahurissante des «fêtes illégales», il faut quand même bien le voir pour le croire : fête = illégal), aurait dû mettre la nausée à tout le monde.
Mais non. Les moutons bien dressés bêlent, et avec cette petite touche de convoitise égalitariste si ridiculement propre à la mesquinerie hexagonale : «nous on a courbé l’échine mais pas eux, ouin ouin c’est trop injuste».
Le pire étant lorsqu’une xième toubib télévisuelle (qui visiblement n’a pas dansé depuis belle lurette et serait bien inspirée de s’y coller un peu) est venue réclamer des mises en prison pour les dangereux fêtards : pourquoi pas carrément le pal, le supplice public de la roue ?
Et la droite la plus bête du monde d’enfourcher son canasson préféré de «l’Ordre». Quel ordre, au juste ?
Moi je trouve ça très bien que des gens dansent et s’éclatent, et vive l’électro. Que je sache, ces jeunes n’ont pas emmené avec eux leurs grand-mères malades. Je ne vois donc pas le problème.
Quant aux lieux de convivialité et de vie nocturne, je réclame leur réouverture depuis le mois de mai, tant ils sont essentiels à l’équilibre psycho-social.
Il conviendrait donc non pas de réclamer à cor et à cris que tout le monde soit tiré vers le bas et l’hystérie sanitariste, comme on aime tant à faire en France, mais que tout le monde retrouve ses libertés normales.
Mais cela, c’est visiblement trop demander.
Pendant ce temps, après nous avoir bassinés sur un pseudo-complotisme de foire, on a réussi à vacciner Mauricette qui n’était même pas au courant et 2 ou 3 personnes qui passaient par là…
Quant aux racailles de la Saint-Sylvestre, elles dorment en paix, leur habituelle besogne accomplie.
Bon week-end quand même 😃

Papier pour  ceux qui en veulent encore  plus de répression.

Une fête illégale rassemblant 2500 personnes toujours en cours en Bretagne

EN IMAGES – Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave. Pour le réveillon, plusieurs rassemblements illégaux ont été organisés dans toute la France.

A Lieuron (Ille-et-Vilaine), quelque 2500 personnes participent à une fête illégale.
A Lieuron (Ille-et-Vilaine), quelque 2500 personnes participent à une fête illégale. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Plusieurs fêtes clandestines, dont une particulièrement importante en Bretagne, ont émaillé un réveillon de la Saint-Sylvestre atypique pour cause de couvre-feu, ainsi que la mort de deux jeunes hommes, l’un décapité par un feu d’artifice en Alsace et l’autre tué par balle lors d’une soirée à thème. Elles s’ajoutent aux échauffourées recensées par le ministère de l’Intérieur, qui a annoncé avoir procédé à 662 interpellations et avoir dressé 660 contraventions pour non-respect du couvre-feu national.

Une fête de 2500 personnes encore en cours en Bretagne

Faisant fi des forces de l’ordre, des centaines de jeunes, parfois étrangers, collés les uns aux autres, s’éclatent sur de la techno: depuis jeudi soir, une fête illégale bat son plein dans des hangars désaffectés à Lieuron (Ille-et-Vilaine), une vision «surréaliste» pour les riverains en pleine épidémie de Covid-19. La préfecture a comptabilisé 2500 personnes vendredi matin, mais de nouveaux arrivants marchaient dans l’après-midi vers les lieux de la fête après en avoir entendu parler dans les médias, selon un photographe de l’AFP. «Face à des individus très violents, j’ai pris la décision de les laisser s’installer, et de contrôler la zone», avait déclaré Emmanuel Berthier, le préfet de la région Bretagne, également sur BFMTV.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave, selon son entourage. Vers 20h30, sur place, la fête continuait au son de la musique techno, tandis que des gendarmes, postés aux rond-points environnants, empêchaient de nouveaux participants de se rendre à la rave, a constaté un photographe de l’AFP présent sur les lieux. «Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent. Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de 200 PV déjà relevés», indiquait la gendarmerie sur son compte Twitter. Interrogée sur BFMTV, la porte-parole du ministère de l’Intérieur Camille Chaize a souligné que les forces de l’ordre avaient prioritairement «figé» la situation, bloquant les entrées et dressant des contraventions («pour non-port du masque, consommation de stupéfiant, ou participation illégale à une fête») aux sorties du lieu du rassemblement.

À VOIR AUSSI – Nouvel An: une fête sauvage organisée dans le sud de Rennes

Nouvel An: une fête sauvage organisée dans le sud de Rennes
Une fête illégale rassemblant plus de 2500 personnes toute la nuit a eu lieu dans le village de Lieuron, en Ille-et-Villaine. Les gendarmes ont fait face à l’hostilité des personnes sur place qui ont incendié un de leurs véhicules.

Au son d’une techno proprement assourdissante, des dizaines de «teufeurs» se lâchaient encore vendredi, les pieds dans la boue dans un vaste hangar industriel en tôle et en parpaings, où une banderole «Happy 2021» a même été déployée. Très peu portent le masque. À l’extérieur, de nombreux fêtards, essentiellement des jeunes, déambulaient, certains marchant une bouteille d’alcool à la main ou allant se restaurer dans l’un des stands présents. Les personnes présentes interrogées par l’AFP déclarent vouloir rester jusqu’à demain dimanche, certains jusqu’à mardi. Des secouristes ont notamment été déployés sur place pour distribuer gel et masques «afin de limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement» qui a été interdit par arrêté préfectoral mais «très peu respectaient les gestes barrières».

Les gendarmes ont tenté jeudi soir «d’empêcher cette installation et ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs», selon un communiqué. «Au cours de cette manœuvre, un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», précise cette même source. La préfecture précise que le parquet a ouvert une enquête, notamment pour ces faits et pour «organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical».

De très nombreux jeunes participants expliquaient qu’ils avaient été guidés par une irrépressible envie de «liberté» alors que le confinement leur pèse considérablement. «Jusqu’à maintenant ça va, mais comment ça va se passer s’il faut les déloger ?», s’interroge une riveraine, en train de prendre un café sous un froid soleil avec des amis, et regardant des dizaines de fêtards, au look souvent excentrique, défiler devant elle. «C’est assez surréaliste», abondait une autre habitante du hameau. Certaines tensions étaient palpables, notamment envers les journalistes dont la présence n’était pas forcément appréciée sur le lieu de la rave.

Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) estimait sur son compte Twitter que «ce rassemblement de zadistes» faisait «honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts. Puisse l’autorité judiciaire leur faire comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L’Etat doit rétablir l’ordre public immédiatement».

Des célébrations illégales à Marseille, en Moselle, en Île-de-France

D’autres célébrations clandestines ont été recensées à travers le pays, comme à Marseille, où 300 personnes ont été dispersées par les forces de l’ordre, selon des sources policières, et Réding (Moselle), où une rave-party a rassemblé 150 personnes sur un ancien site militaire.

En Ile-de-France, une dizaine de fêtes «sauvages» au total ont été recensées, selon des sources policières. En Seine-et-Marne, près de 120 personnes ont été verbalisées pour avoir célébré l’entrée dans l’année 2021 dans un hangar désaffecté de la zone industrielle de Chelles. Quatre personnes, dont le vigile et le DJ de la soirée, y ont été entendues en audition libre dans le cadre d’une enquête ouverte pour «mise en danger de la vie d’autrui» et «travail dissimulé».

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ENCORE UNE VIDEO SUEDOISE SUPPRIMEE CAR CLASSEE COMPLOTISTE »…

Le vidéo d’ont je parlais SUPPRIME PAR TOUS Sur face book. Celle-ci ci est une copie par cellulaire pour endiguer l’algorithme de faceboock!

A VOUS DE JUGER.

https://www.facebook.com/julie.masson.18847/videos/145369170631112

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ATTENTION L’OVERDOSE PEUT VOUS GUETTER…

https://www.facebook.com/patrick.borg.1441/videos/187902179742813

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L’État français de plus en plus brutal et autoritaire Par Claude Robert

Emmanuel Macron déplore la contestation de l’autorité parmi ses concitoyens. Une vision de la gouvernance exclusivement verticale.

Il est assez consternant qu’Emmanuel Macron déplore « la contestation de toute forme d’autorité, y compris de l’autorité académique et scientifique » (L’Opinion, 22/12/20). La récente flambée protestataire est parfaitement concomitante des démonstrations d’autoritarisme de son gouvernement.

Fidèle à ses tours de passe-passe rhétoriques, le président tente un parallèle avec la contestation de l’autorité académique et scientifique. Mais cette contestation semble dépendre de causes qui n’ont pas grand-chose à voir. Il s’agit bien sûr, pour le Président, de faire diversion de ses propres fautes.

LA PRÉSIDENCE D’UN QUASI DESPOTE MÊME PAS ÉCLAIRÉ

La présidence de Macron est une longue et douloureuse succession d’atteintes aux libertés individuelles. Tout a commencé dès sa prise de pouvoir par la tentative de choisir les journalistes autorisés à suivre ses déplacements et son actualité présidentielle. Faut-il une solide inculture humaniste pour oser pareil coup, sans même s’en cacher ?

La réaction des médias ne s’est pas fait attendre, avec une pétition intitulée « Monsieur le Président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes ». Pétition à laquelle, fidèle à ses acrobaties dialectiques, le président a répondu qu’il s’agissait au contraire d’une « démarche d’ouverture » de sa part (Femmes Actuelles 19/05/17).

L’anachronique limitation à 80 km/h fournit le second exemple patent du dirigisme compulsif de son gouvernement. Cette mesure a été le principal déclencheur d’un mouvement de révolte de très grande ampleur, les Gilets jaunes, contre lequel Macron déploiera sans la moindre honte un dispositif d’une violence inconsidérée.

Ce qui amènera, excusez du peu, Amnesty International et le Conseil de l’Europe à émettre un avertissement, respectivement pour « usage de la violence » et « utilisation abusive des LBD » !

Rien d’étonnant à ce que le mouvement se soit durci et ne poursuive qu’un seul objectif : obtenir la tête du président. N’est-ce pas une réaction naturelle après les cent-quarante blessés graves parmi lesquels quatorze qui ont perdu un œil ? L’arrêt du mouvement n’est bien évidemment que temporaire, simplement dû aux contraintes imposées par la pandémie de coronavirus.

La première vague de cette pandémie fournit également une autre preuve de la violence du gouvernement, celui-ci décrétant le plus brutal des confinements du monde libre, tout simplement pour enrayer les conséquences de son inaction. L’obligation d’un formulaire de sortie, à remplir comme pendant les heures sombres de l’occupation, est révélatrice de cet autoritarisme centralisateur d’un autre âge.

Tout aussi malodorante est l’incroyable directive émanant du ministère de l’Intérieur qui en mars 2020 interdisait aux gendarmes le port du masque, tout simplement parce qu’aucune commande n’avait été passée suffisamment tôt. Cette mesure liberticide et dangereuse a tout naturellement déclenché l’ire de plusieurs syndicats de policiers, ceux-ci menaçant le gouvernement de leur « droit de retrait ».

À côté de ces violences gratuites et injustifiées vis-à-vis des Gilets jaunes et des policiers, la clémence dont ont bénéficié les manifestants de Notre-Dame-des- Landes, les Blackblocs ou encore les grévistes de la SNCF (qui ont pourtant pris en otage la population dans son ensemble) s’additionne au malaise général.

Tout comme les multiples tentatives pour réglementer les échanges sur Internet et les réseaux sociaux. Elles procèdent de cette même pulsion dirigiste et centralisatrice de nature à soulever l’esprit de rébellion parmi les citoyens. Car le gouvernement n’apparait plus comme le garant de l’État de droit, capable de protéger les libertés individuelles, mais au contraire comme une espèce de Léviathan aussi partial que despotique !

LA SCIENCE ET LA CULTURE FACE À L’INCULTURE ET AUX AFFECTS

Dans l’essai Conditions de l’éducation, M. Gaucher, M.C. Blais et D. Ottavi abordent entre autres sujets le recul de l’autorité académique et scientifique. Celui-ci est analysé comme multi-causal. À la baisse lente et progressive du prestige de l’enseignant, induite par l’affaissement des deux piliers : impératif du savoir et légitimité de l’institution, s’ajoutent aux excès d’autoritarisme scolaire d’antan des difficultés plus récentes liées à l’émergence des moyens numériques de connaissance, à la chute du niveau d’instruction ainsi qu’à un retour du religieux.

Toutes ces raisons se cumulent. Il en résulte une société qui semble se détourner de l’esprit scientifique, des raisonnements logiques, en un mot, de l’esprit des Lumières. Une évolution que l’on pourrait qualifier de régressive, la secondarité d’une société nourrie d’objectivité scientifique et de culture humaniste cédant progressivement le pas à la primarité, c’est-à-dire aux instincts, aux impressions purement subjectives et émotionnelles, tout ce qui hélas la rapproche des sociétés dites primitives.

Or, de ces tendances constatées dans de nombreuses régions du monde, seule la chute du prestige des institutions scolaires et universitaires semble commune à la contestation du pouvoir politique que dénonce Macron. Le reste apparaît bien spécifique à la France, et particulièrement lié à la tournure de démocrature violente qu’a subitement imprimé sur notre pays l’actuel président socialiste !

Le plus triste dans cette histoire est qu’il déplore lui-même les conséquences de ses propres dérapages. Tel un pompier pyromane, il s’étonne ou feint de s’étonner de l’incendie. Et comme s’il s’adressait à un peuple de demeurés, il fait miroiter un « monde d’après » tout en imposant au pays une régression autoritariste digne d’une autre époque.

Tout cela en dit long sur ses penchants totalitaires, et sur les révoltes qu’il est en train d’alimenter malgré lui contre l’État et ses institutions les plus représentatives. Institutions parmi lesquelles l’ENA, la matrice infernale capable d’enfanter des diplômés dénués du respect démocratique, la matrice à l’origine de la démocrature qu’est devenu notre pays.

L’État français de plus en plus brutal et autoritaire

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L’ORDRE DES MEDECINS, UN ENTRE-SOI DETESTABLE…

Un ordre corrompu jusqu’à l’os?

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LA DESESPERANCE DE LA JEUNESSE. LA NOTRE…

Même si Matéo se trompe au sujet du libéralisme, ce qui est un point de détail dans ce qu’il ressent, fondamentalement a-t-il raison? C’est la bonne question…

Bonjour Monsieur,
Ce mail n’appelle pas nécessairement de réponse de votre part, je cherchais
simplement à écrire mon désarroi. Ne sachant plus à qui faire part du profond mal-être
qui m’habite, c’est vous qui m’êtes venu à l’esprit. Même si cela remonte à longtemps,
l’année que j’ai passée en cours avec vous a eu une influence déterminante sur les
valeurs et les idéaux qui sont aujourd’hui miens et que je tente de défendre à tout prix,
c’est pour cela que j’ai l’intime conviction que vous serez parmi les plus à même de
comprendre ce que j’essaye d’exprimer.
Ces dernières semaines ont eu raison du peu d’espoir qu’il me restait. Comment
pourrait-il en être autrement ? Cette année était celle de mes 21 ans, c’est également
celle qui a vu disparaître mon envie de me battre pour un monde meilleur. Chaque
semaine je manifeste inlassablement avec mes amis et mes proches sans observer le
moindre changement, je ne sais plus pourquoi je descends dans la rue, il est désormais
devenu clair que rien ne changera. Je ne peux parler de mon mal-être à mes amis, je
sais qu’il habite nombre d’entre eux également. Nos études n’ont désormais plus aucun
sens, nous avons perdu de vue le sens de ce que nous apprenons et la raison pour
laquelle nous l’apprenons car il nous est désormais impossible de nous projeter sans
voir le triste futur qui nous attend.
Chaque semaine une nouvelle décision du gouvernement vient assombrir le tableau
de cette année. Les étudiants sont réduits au silence, privés de leurs traditionnels
moyens d’expression. Bientôt un blocage d’université nous conduira à une amende de
plusieurs milliers d’euros et à une peine de prison ferme. Bientôt les travaux
universitaires seront soumis à des commissions d’enquêtes par un gouvernement qui se
targue d’être le grand défenseur de la liberté d’expression. Qu’en est-il de ceux qui
refuseront de rentrer dans le rang ? Je crois avoir ma réponse. Samedi soir, le
5 décembre, j’étais présent place de la République à Paris. J’ai vu les forces de l’ordre
lancer à l’aveugle par-dessus leurs barricades anti-émeutes des salves de grenades
GM2L sur une foule de manifestants en colère, habités par une rage d’en découdre
avec ce gouvernement et ses représentants. J’ai vu le jeune homme devant moi se
pencher pour ramasser ce qui ressemblait à s’y méprendre aux restes d’une grenade
lacrymogène mais qui était en réalité une grenade GM2L tombée quelques secondes
plus tôt et n’ayant pas encore explosé. Je me suis vu lui crier de la lâcher lorsque celleci explosa dans sa main. Tout s’est passé très vite, je l’ai empoigné par le dos ou par le
sac et je l’ai guidé à l’extérieur de la zone d’affrontements. Je l’ai assis au pied de la
statue au centre de la place et j’ai alors vu ce à quoi ressemblait une main en charpie,
privée de ses cinq doigts, sorte de bouillie sanguinolente. Je le rappelle, j’ai 21 ans et je
suis étudiant en sciences sociales, personne ne m’a appris à traiter des blessures de
guerre. J’ai crié, crié et appelé les street medics à l’aide. Un homme qui avait suivi la
scène a rapidement accouru, il m’a crié de faire un garrot sur le bras droit de la victime.
Un garrot… Comment pourrais-je avoir la moindre idée de comment placer un garrot sur
une victime qui a perdu sa main moins d’une minute plus tôt ? Après quelques instants
qui m’ont paru interminables, les street medics sont arrivés et ont pris les choses en
main.
Jamais je n’avais fait face à un tel sentiment d’impuissance. J’étais venu manifester,
exprimer mon mécontentement contre les réformes de ce gouvernement qui refuse de
baisser les yeux sur ses sujets qui souffrent, sur sa jeunesse qui se noie et sur toute
cette frange de la population qui suffoque dans la précarité. Je sais pertinemment que
mes protestations n’y changeront rien, mais manifester le samedi me permet de garder
à l’esprit que je ne suis pas seul, que le mal-être qui m’habite est général. Pourtant, ce
samedi plutôt que de rentrer chez moi heureux d’avoir revu des amis et d’avoir
rencontré des gens qui gardent espoir, je suis rentré chez moi dépité, impuissant et
révolté. Dites-moi Monsieur, comment un étudiant de 21 ans qui vient simplement
exprimer sa colère la plus légitime peut-il se retrouver à tenter d’installer un garrot sur le
bras d’un inconnu qui vient littéralement de se faire arracher la main sous ses propres
yeux, à seulement deux ou trois mètres de lui ? Comment en suis-je arrivé là ?
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Je n’ai plus peur de le dire. Aujourd’hui j’ai un dégoût profond pour cette République
moribonde. Les individus au pouvoir ont perverti ses valeurs et l’ont transformée en
appareil répressif à la solde du libéralisme. J’ai développé malgré moi une haine
profonde pour son bras armé, qui défend envers et contre tout ces hommes et ces
femmes politiques qui n’ont que faire de ce qu’il se passe en bas de leurs châteaux. J’ai
toujours défendu des valeurs humanistes et pacifistes, qui m’ont été inculquées par mes
parents et desquelles j’ai jusqu’ici toujours été très fier. C’est donc les larmes aux yeux
que j’écris ceci mais dites-moi Monsieur, comment aujourd’hui après ce que j’ai vu
pourrais-je rester pacifique ? Comment ces individus masqués, sans matricules pourtant
obligatoires peuvent-ils nous mutiler en toute impunité et rentrer chez eux auprès de
leur famille comme si tout était normal ? Dans quel monde vivons-nous ? Dans un
monde où une association de policiers peut ouvertement appeler au meurtre des
manifestants sur les réseaux sociaux, dans un monde où les parlementaires et le
gouvernement souhaitent renforcer les pouvoirs de cette police administrative qui frappe
mutile et tue. Croyez-moi Monsieur, lorsque je vous dis qu’il est bien difficile de rester
pacifique dans un tel monde…
Aujourd’hui être français est devenu un fardeau, je suis l’un de ces individus que l’État
qualifie de « séparatiste », pourtant je ne suis pas musulman, ni même chrétien
d’ailleurs. Je suis blanc, issu de la classe moyenne, un privilégié en somme… Mais
quelle est donc alors cette religion qui a fait naître en moi une telle défiance vis-à-vis de
l’État et de la République ? Que ces gens là-haut se posent les bonnes questions, ma
haine pour eux n’est pas due à un quelconque endoctrinement, je n’appartiens à l’heure
actuelle à aucune organisation, à aucun culte « sécessionniste ». Pourtant je suis las
d’être français, las de me battre pour un pays qui ne veut pas changer. Le
gouvernement et les individus au pouvoir sont ceux qui me poussent vers le
séparatisme. Plutôt que de mettre sur pied des lois visant à réprimer le séparatisme
chez les enfants et les étudiants, qu’ils s’interrogent sur les raisons qui se cachent
derrière cette défiance.
La France n’est plus ce qu’elle était, et je refuse d’être associé à ce qu’elle représente
aujourd’hui. Aujourd’hui et malgré moi je suis breton avant d’être français. Je ne
demanderais à personne de comprendre mon raisonnement, seulement aujourd’hui j’ai
besoin de me raccrocher à quelque chose, une lueur, qui aussi infime soit-elle me
permette de croire que tout n’est pas perdu. Ainsi c’est à regret que je dis cela mais
cette lueur je ne la retrouve plus en France, nous allons au-devant de troubles encore
plus grands, le pays est divisé et l’antagonisme grandit de jour en jour. Si rien n’est fait,
les jeunes qui comme moi chercheront une sortie, un espoir alternatif en lequel croire,
quand bien même celui-ci serait utopique, seront bien plus nombreux que ne l’imaginent
nos dirigeants. Et ce ne sont pas leurs lois contre le séparatisme qui pourront y changer
quelque chose. Pour certains cela sera la religion, pour d’autre comme moi, le
régionalisme. Comment pourrait-il en être autrement quand 90 % des médias ne
s’intéressent qu’aux policiers armés jusqu’aux dents qui ont été malmenés par les
manifestants ?
Nous sommes plus de 40 heures après les événements de samedi soir et pourtant je
n’ai vu nulle part mentionné le fait qu’un manifestant avait perdu sa main, qu’un
journaliste avait été blessé à la jambe par des éclats de grenades supposées sans
danger. Seul ce qui reste de la presse indépendante tente encore aujourd’hui de faire la
lumière sur les événements terribles qui continuent de se produire chaque semaine.
Soyons reconnaissants qu’ils continuent de le faire malgré les tentatives d’intimidation
qu’ils subissent en marge de chaque manifestation.
Je tenais à vous le dire Monsieur, la jeunesse perd pied. Dans mon entourage sur Paris,
les seuls de mes amis qui ne partagent pas mon mal-être sont ceux qui ont décidé de
fermer les yeux et de demeurer apolitiques. Comment les blâmer ? Tout semble plus
simple de leur point de vue. Nous sommes cloîtrés chez nous pendant que la planète se
meurt dans l’indifférence généralisée, nous sommes rendus responsables de la
propagation du virus alors même que nous sacrifions nos jeunes années pour le bien de
ceux qui ont conduit la France dans cette impasse. Les jeunes n’ont plus l’envie
d’apprendre et les enseignants plus l’envie d’enseigner à des écrans noirs. Nous
sacrifions nos samedis pour aller protester contre ce que nous considérons comme
étant une profonde injustice, ce à quoi l’on nous répond par des tirs de grenades, de
gaz lacrymogènes ou de LBD suivant les humeurs des forces de l’ordre. Nous sommes
l’avenir de ce pays, pourtant l’on refuse de nous écouter, pire, nous sommes muselés.
Beaucoup de choses ont été promises, nous ne sommes pas dupes.
Ne gaspillez pas votre temps à me répondre. Il s’agissait surtout pour moi d’écrire mes
peines. Je ne vous en fait part que parce que je sais que cette lettre ne constituera pas
une surprise pour vous. Vous êtes au premier rang, vous savez à quel point l’abîme
dans lequel sombre la jeunesse est profond. Je vous demanderai également de ne pas
vous inquiéter. Aussi sombre cette lettre soit-elle, j’ai toujours la tête bien fixée sur les
épaules et j’attache trop d’importance à l’éducation que m’ont offert mes parents pour
aller faire quelque chose de regrettable, cette lettre n’est donc en aucun cas un appel au
secours. J’éprouvais seulement le besoin d’être entendu par quelqu’un qui, je le sais,
me comprendra.
Mateo

https://reporterre.net/IMG/pdf/lettre_originale_-_mateo.pdf

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Sachez quoi faire quand un proche bascule dans le complotisme ?

Que faire lorsqu'un proche bascule dans le complotisme ?

Par Jean-François Rio (F.B):
Témoignage D’Olivier V*, de Paris : « En mars dernier ma cousine a arrêté de regarder la télé. Elle s’est mise à lire. Des livres vachement bizarres. Philippe Muray. Octave Mirbeau. La Boétie. Bernanos. Tocqueville, ou je sais plus trop quoi. Puis elle a commencé à se moquer de Christophe Barbier. Au début, on a cru que c’était une poussée de fièvre, qu’elle avait le covid. Test négatif. Dans le doute, on l’a quand même isolée, sans ses livres, évidemment. On avait oublié de lui confisquer son smartphone, et elle en a profité pour regarder des vidéos sur YouTube. Des vidéos de dingue : des trucs complètement fachos, qui critiquaient la politique du président Macron, avec des caricatures horribles de Didier Lallement et de Jérôme Salomon. Moi, ça m’a rappelé les années trente. À la fin, elle regardait même en cachette des vidéos d’Adrien Abauzit et ricanait comme une possédée quand on lui proposait de quitter sa chambre une demi heure pour regarder avec nous les infos sur BFMTV, histoire de reprendre un peu contact avec le réel. C’est le soir où on a voulu la détendre en lui parlant du vaccin, et des chances qu’elle avait d’être prioritaire, qu’on a compris. Elle a mentionné des textes délirants, à propos du droit à l’intégrité physique, et autres lubies de l’ultradroite, vous voyez…
Il a bien fallu la faire interner. Pour son bien. Pour le bien de tous.
La trépanation s’est déroulée normalement, la semaine dernière. Elle va déjà beaucoup mieux. Elle envisage même de prendre un abonnement Canal+, Disney et Netflix (à un prix avantageux) et de faire barrage en 2022. Elle ne lit plus du tout. C’est quand même rassurant. On va pouvoir passer les fêtes ensemble, maintenant qu’elle accepte de porter son masque chirurgical à table. « Je prends une bouchée, je remets le masque. Je prends une bouchée, je remets le masque ». C’est difficile pour elle, on se rend bien compte que la trépanation l’a rendue un peu plus lente, mais elle retient, à la longue. Elle trouve même ça amusant. J’espère que mon témoignage servira d’exemple. « 
*Le prénom n’a pas été changé.

VERSION FRANCE INTER (la voix de son maître) et des experts.

Aujourd’hui, des conseils sur ce que l’on peut faire lorsqu’un proche bascule dans le complotisme. Tristan Mendès France va essayer en quelques minutes de présenter une série de conseils de bon sens ou avancés par des experts.
Que faire lorsqu’un proche bascule dans le complotisme ? © Getty / gremlin

Et on commence de suite par le plus évident. Il faut bien sûr éviter, du mieux qu’on peut, d’être conflictuel ou agressif.

L’idée c’est de voir ce proche, non pas comme un adversaire, mais comme une victime.

Et ça n’est pas toujours facile, on a parfois en face de soi, un individu désagréable, braqué ou orgueilleux.

Reste qu’il faut essayer de trouver un terrain d’entente, en insistant sur les choses qu’on partage. Et pourquoi pas, lui dire qu’on l’aime, qu’on s’inquiète. Rappeler les bons souvenirs qu’on avait avant qu’il ne bascule.

L’important c’est de garder un lien. Parce qu’on est encore une opportunité de retour au réel. 

Plus facile à dire qu’à faire, non ?

Bien sûr. Il faut bien comprendre que ses croyances font partie de sa vision du monde, voire de son identité. Remettre ça en cause, ça revient à se remettre profondément en question. Et ça prend du temps. 

On peut malgré tout essayer d’engager un échange. Et plutôt en tête-à-tête. Pas en public, encore moins à table en famille, ou pire sur les réseaux sociaux.

L’idée, c’est de placer l’échange dans le cadre de l’intimité, sans regard extérieur, pour que ça ne devienne pas une sorte de spectacle ou un jeu de postures.

On peut lui demander par exemple si quelque chose pourrait lui faire changer d’avis. Et si oui quoi ? Et broder là-dessus.

Lui demander quelles sont ses sources, et si on peut s’interroger sur leur fiabilité, comme il le ferait, avec les médias qu’il appelle « mainstream » ou « officiel ».

Mais on peut aller plus loin, non ?

Il faut tenter de se focaliser sur un point et essayer de ne pas trop se disperser. S’il pense par exemple que les vaccins causent l’autisme, il faudra tenter de lui présenter des contre-arguments spécifiques, quitte à y revenir.

On peut aussi parfois, s’il croit à quelque chose d’improbable qui va survenir, lui proposer un deal. Vous lui dites que si ça se passe comme il le prédit, vous vous remettrez en question, si non, c’est à lui de le faire.

Et si rien ne marche ?

Parfois, il faut savoir mettre un pas de côté. Et lâcher prise. Pour essayer de pas briser ce qui reste de lien entre vous.

Et surtout ne pas oublier, que dans ce type de situation, il faut aussi prendre soin de vous, parce que vous êtes, vous aussi, une victime collatérale de ces dérives complotistes.

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LE TEMPS DES BARBARES…

La gangrène.
Plus le temps passe et plus l’état de notre pays fait songer à une sorte de corps gangrené, s’effritant en bouts moisis, tombant décomposés deci delà en toute occasion.
N’importe quel événement autrefois insignifiant, festif, joyeux ou banal devient l’occasion d’une éruption de pus : un joueur élevé dans le discours constant de la haine des Blancs crache au visage de son adversaire sans que grand monde ne s’en émeuve, -quand les mêmes étaient entrés en convulsions grotesques lors d’une apostrophe en roumain prétendument raciste, ce qui nous avait valu tout le pathos ridicule des genoux à terre et poings levés de multimillionnaires se croyant sans vergogne enchaînés dans des champs de coton.
La soirée des Miss France a vu se déverser une haine antisémite à la fois hallucinante et ordinaire, celle dont Georges Bensoussan avait dit qu’elle se buvait comme le lait maternel, qui passe crème parce que pour des millions d’individus que nous avons complaisamment laissés prospérer impunément, haïr la judéité est une chose normale. La banalité du mal n’a pas dit son dernier mot.
La même semaine, la victoire d’une famille catholique émouvante, exprimant dans un moment de grâce épiphanique toute la chaleur d’une polyphonie de Noël cristalline mais aussi, simplement, de l’amour familial qui souffre tant de la gestion sanitaire, a provoqué pareillement un lynchage insupportable sur les réseaux sociaux.
Mêmes causes, mêmes conséquences. Les autres candidats étaient tous talentueux et la soirée était émouvante dans son ensemble, une soirée de divertissement populaire comme il nous en manque tant désormais dans la vraie vie. Mais non, il fallait encore que les mêmes bubons pesteux viennent encore gâcher la fête.
Dans la «France a un incroyable talent», le mot qui gênait, là, c’était France.
Pendant ce temps, la population continue de subir les délires de l’ordre sanitaire, tandis qu’un président exhibitionniste est à 2 doigts de poster sur tik tok des vidéos de sa prise quotidienne de température comme autrefois l’on assistait aux défécations royales.
Un dîner de baltringues dont on se demande bien à quel moment un quelconque fruit intelligent pouvait sortir fait la une des infos, tandis que dans le silence de ces mêmes médias ineptes, des lois et décrets insupportablement liberticides sont passés comme à la parade les uns après les autres.
Des médecins sont pourchassés pour dissidence, le fichage politique est désormais possible (ne vous y trompez pas, le seul but est la préparation et le verrouillage des présidentielles 2022, et non pas la lutte contre le terrorisme -qui a bon dos- ou les blacks blocs -qui vont en paix-). Après la tentative de dépeçage d’ADP, c’est au tour d’EDF d’être jeté en pâture aux charognards du néo-libéralisme qui, eux, ne confinent pas leurs nuisibles instincts.
Business as usual, sur fond de gangrène sociétale.
Ce pays tombe en ruines, de tous côtés. C’est le seul constat que l’on puisse faire. L’on ne sait même pas s’il restera encore quelque chose à sauver en 2022, après le passage de ce mandat de prédation.
Bon dimanche quand même…😉
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Covid: GUERRE DU BIEN vs LE MAL?

Christian Perronne : cinglante riposte contre l’AP-HP

 Publié le 20/12/2020 à 21:15 – Mise à jour à 21:17
Me Thomas Benages, avocat du Pr Perronne

Auravocats

Auteur(s): FranceSoir

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Nous reproduisons ci-après le communiqué de son avocat Me Benages.

Christian Perronne avait été démis de ses fonctions de chef de service lors de son entrevue avec Martin Hirsch jeudi dernier. Invité de notre Défi de la vérité, il avait annoncé qu’il ne comptait pas jouer les agneaux qu’on mène à l’abattoir. La riposte n’avait pas tardé, avec l’annonce vendredi d’une plainte contre le jeune médecin qui l’accusait, non sans culot, d’avoir manqué de confraternité.

Cette fois, c’est à un adversaire d’un autre calibre que s’attaquent le Pr Perronne et son avocat Me Benages, en publiant un communiqué qui attaque l’AP-HP.

Communiqué que nous reproduisons ici in extenso.

Cette bataille devrait connaître d’autres épisodes et FranceSoir en tiendra informé ses lecteurs.


[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

L’AP-HP a violé la liberté d’expression des enseignants-chercheurs en démettant de ses fonctions de Chef de service le Professeur en Infectiologie Christian PERRONNE.

Le jeudi 17 décembre, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé démettre de ses fonctions de Chef de service le Professeur en Infectiologie Christian PERRONNE.

Depuis, les médias relatent une « Affaire PERRONNE », sans que les faits reprochés à celui-ci n’aient été précisés et sans qu’il ait pu répondre aux accusations dont il est l’objet.

Il m’appartient donc, en ma qualité d’avocat du Pr PERRONNE, de présenter les arguments qui seront exposés devant le Tribunal Administratif de Paris afin de contester la décision de l’AP-HP.

Tout d’abord, il convient d’exposer précisément les raisons mises en avant par l’AP-HP à l’appui de sa décision.

Ainsi l’AP-HP expose, dans sa décision du 17 décembre que le Pr PERRONNE  a « depuis plusieurs mois, pris des positions publiques en contradiction très régulière avec ce qui est enseigné dans le cadre du DES de maladies infectieuses », soulignant ainsi le fait que les propos contestés ont été tenus par un universitaire, professeur en infectiologie.

Par ailleurs, l’AP-HP expose :

« Le Pr PERRONNE a depuis plusieurs mois dans un contexte de crise sanitaire tenu des propos contraires à l’obligation de dignité, alors même qu’il est praticien hospitalier »

 « il a mis clairement en cause la compétence et la qualité des services de certains hôpitaux de I’AP-HP, les accusant implicitement d’être à l’origine du décès de patients, »

« ces propos, tenus par un chef de service, jettent un discrédit important sur l’AP-HP et sur la qualité de service public hospitalier, »

« et qu’enfin, en ne faisant pas preuve de retenue, le Pr PERRONNE s’est départi de son devoir de réserve qui s’impose à tout fonctionnaire, »

L’AP-HP fait ainsi référence aux propos tenus par le Professeur PERRONNE dans le cadre de son ouvrage « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? », de la reprise de ces propos dans les médias, et par lesquels le Pr PERRONNE livre son regard personnel sur la gestion de la crise sanitaire actuelle.

Enfin, l’AP-HP justifie également sa décision par le fait que « dans le cadre d’un film, intitulé « Hold Up», le Pr PERRONNE a tenu publiquement des propos non confraternels à l’égard d’un médecin en formation lesquels ont été largement repris sur les réseaux sociaux et alimentent à présent des insultes, attaques, et menaces à l’encontre de ce dernier le mettant gravement en danger » (…) Considérant au demeurant que ces faits ont donné lieu au dépôt d’une plainte par l’ AP-HP auprès du Conseil départemental de l’ordre des médecins en date du 16 décembre 2020 ».

En cela, l’AP-HP fait référence aux propos tenus par le Pr PERRONNE dans le cadre du documentaire Hold-Up, propos qui ont également donné lieu au dépôt d’une plainte par l’AP-HP auprès du Conseil départemental de l’ordre des médecins.

Il est donc nécessaire, avant tout développement, de revenir précisément sur les propos qu’il est reproché au Pr PERRONNE d’avoir tenu dans ce documentaire :

Après avoir souligné les contradictions de communication du gouvernement concernant le port du masque, le Pr PERRONNE va revenir sur le « scandale du Lancet », à la 56ème minute du documentaire Hold-Up, scandale qui avait été dévoilé par l’ensemble de la presse nationale :

 « Vous vous rendez compte de la gravité, moi je pensais que tout allait être réglé quand il y a eu le « Lancet Gate » comme on dit, que ça y est la communauté internationale  allait voir qu’il y avait une gigantesque supercherie mondiale. Et bien non les gens ont continué à publier des articles contre la chloroquine totalement délirants comme tout récemment en France (il n’y avait pas que des Français, il y avait des Suisses dans l’affaire), un article a été publié avec notamment Nathan Peiffer Smadja, qui est un interne à Bichat, qui est un élève de Yazdan Yazdanpanah, qui travaille aussi à l’Imperial College à Londres, université à l’origine du plus grand canular disant qu’il allait y avoir plus de 500 000 morts du Covid en Angleterre, même dans d’autres pays européens. Ils ont fait soit disant une méta-analyse, une analyse de tout ce qui a été publié, mais c’est affligeant quand on lit cet article, comment il a pu être publié dans un grand journal ! Qu’on fait les relecteurs de cet article ? Ils ont analysé 800 articles soit disant, ils en ont gardé 29, tout ce qui ne les arrangeait pas ils l’ont écarté, ils ont inclus des donnés qui n’avait pas encore été publiées ! Cette étude est totalement bidon ! Mais elle a fait la « une » des médias pendant trois jours en disant « maintenant ça y est la messe est dite,  la chloroquine ne marche pas ».

Ainsi, dans son intervention, le Pr PERRONNE ne fait que revenir sur le scandale du Lancet, dévoilée par les plus grands médias français. Il ne fait que souligner que suite à ce scandale, des personnes « ont continué à publier des articles contre la chloroquine », en prenant la peine de citer ses sources.

Ainsi, rien, dans l’intervention du Pr PERRONNE dans le documentaire Hold-Up, ne saurait être considéré comme une fausse information ou bien comme des propos «non confraternels à l’égard d’un médecin en formation», comme le soutient l’AP-HP.

Dans ces conditions, il ne saurait être reproché au Pr PERRONNE d’avoir alimenté, sur les réseaux sociaux, des insultes, attaques, et menaces à l’encontre de Nathan Peiffer Smadja.

A contrario, il est important de rappeler que le 16 décembre, le Professeur PERRONNE a déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, qui, sur une période de 6 mois, entre les mois de mai à octobre 2020, a publié de façon récurrente des tweets injurieux, diffamatoires et menaçants, à l’encontre du Pr PERRONNE, par lesquels il n’hésite pas à convoquer l’opinion publique et à interpeller la twittosphère pour que soit signée et diffusée une pétition contre le Pr PERRONNE, ou bien en lançant des appels à agir à son encontre. Il a été signalé au Conseil de l’Ordre des Médecins que de tels faits sont qualifiés par les juridictions de harcèlement moral en ligne.

Ainsi, alors que le Pr PERRONNE ne fait que citer  ses sources en mentionnant le Dr  Nathan Peiffer-Smadja, le même Dr Nathan Peiffer-Smadja s’est livré à une forme de cyber-harcèlement proche de celui qui a été récemment sanctionné par de la prison ferme dans le cadre de l’affaire « Marvel Fitness ».

Paradoxalement, l’un a été sanctionné par l’AP-HP, tandis que l’autre se fait passer pour une victime !

Concernant ce point, il y a un « deux poids/deux mesures » totalement insupportable dans le traitement infligé au Pr PERRONNE.

Ainsi le Conseil de l’Ordre des Médecins de Paris va jouer sa crédibilité dans son traitement des plaintes ordinales qui ont été déposées par le Pr PERRONNE puis par l’AP-HP : s’il devait transmettre la plainte concernant le Pr PERRONNE à la chambre disciplinaire, tout en épargnant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, il perdrait toute crédibilité dans la gestion des différents ordinaux !

Il convient à présent de revenir sur  les autres raisons mises en avant par l’AP-HP afin de motiver sa décision de démettre de ses fonctions de Chef de service le Professeur Christian PERRONNE.

Cette décision est motivée, d’une manière générale par des propos tenus par le Pr PERRONNE pour lesquels il n’aurait pas fait  « preuve de retenue », et pour lesquels il se serait « départi de son devoir de réserve qui s’impose à tout fonctionnaire ».

Ainsi, outre le fait qu’il appartiendra au Tribunal Administratif, que va saisir le Pr PERRONNE, de se prononcer sur les vices de procédures qui ont entaché la prise de décision de l’AP-HP, le Tribunal sera en particulier amené à se prononcer sur la question de la liberté d’expression des enseignants-chercheurs.

Il appartiendra ainsi au juge administratif  de sanctionner la décision de l’AP-HP s’il devait apparaitre que celle-ci, comme nous le soutenons, n’a pas respecté le juste équilibre entre les droits et libertés d’un enseignants-chercheurs et le bon fonctionnement du service public.

Il sera soutenu, devant le juge, que les universitaires bénéficient, en France, d’une liberté d’expression et de recherche quasi-absolue que ce soit dans le service ou en dehors du service.

En l’espèce, ce qui est reproché au Pr PERRONNE, se sont les propos tenus dans son ouvrage « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? », ainsi que la réitération de ce qui est exposé dans cet ouvrage dans certains médias. Or, il convient de soulever que, en France, les écrits des enseignants-chercheurs bénéficient d’une grande liberté car il est considéré que les tribunaux n’ont pas à se faire juge de la vérité scientifique.

Par ailleurs, la Cour européenne des droits de l’homme a déjà souligné « l’importance de la liberté académique, qui autorise notamment les universitaires à exprimer librement leurs opinions sur l’institution ou le système au sein duquel ils travaillent ainsi qu’à diffuser sans restriction le savoir et la vérité » (CEDH, 23 juin 2009, n° 17089/03, Sorguç c/ Turquie, § 35).

Il ne saurait donc être rapproché au Pr PERRONNE de jeter « un discrédit important sur l’AP-HP et sur la qualité de service public hospitalier » a moins de vouloir revenir sur la liberté fondamentale que constitue la liberté d’expression des enseignants chercheurs.

En conclusion, il est également possible de soulever que, pour la Cour Européenne des Droits de l’Homme, un professeur ne peut être condamné suite à des propos tenus dans la presse dès lors qu’il a agi avec bonne foi et soulevé un problème d’intérêt public sans émettre des critiques de nature personnelle gratuite (CEDH, n° 12138/08, 19 janv. 2016, Aurelian Oprea c/ Roumanie).

En l’espèce, quoi que l’AP-HP puisse penser des propos tenus par le Pr PERRONNE, dans son ouvrage et dans les médias, il est incontestable que celui-ci a agi, et continue d’agir, avec bonne foi pour tenter de soulever des problèmes, liés à une crise sanitaire majeure, dont l’intérêt public n’est pas à démontrer.

Maitre Thomas BENAGES

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