Pour gagner et faire changer les choses
Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling
2 219 vuesMercredi 19 Juin 2019, je suis convoqué au commissariat de police de Sète. Le vrai, pas celui du feuilleton de la télévision que je ne connais pas mais dont j’ai évidemment entendu parler tant il fait venir de monde en ville, enfin plus précisément de téléspectateurs en goguette et très formatés.
Il y a quelques jours un commandant du commissariat — je ne me rends pas compte de la place hiérarchique d’un commandant dans un commissariat – m’a téléphoné pour me dire que, à la suite de la plainte que j’ai déposée contre le Syndicat des Impôts solidaires finances publiques, le procureur de la république lui a demandé de m’entendre.
Objectivement cet homme a été aimable.
Subjectivement, j’y ai cru… sur le moment.
Et oui, figurez-vous que j’ai cru que la justice allait se pencher sur la zone de non droit que nous dénonçons, que le syndicat solidaires finances publiques allait être remis à sa place, que l’on suppose être la défense des droits des salariés des finances publiques et non la célébration de la traque des contribuables et de la délation, accompagnée de fausses statistiques pour donner des leçons gratuites de haine.
Et puis j’ai réfléchi, et puis j’ai relu Boris Cyrulnik :
“Jean Bernard était jeune médecin à la Libération quand il fut désigné pour “éplucher” les papiers du Conseil de l’Ordre des médecins créé par le gouvernement de Vichy. Il trouva plusieurs milliers de lettres de dénonciation de confrères qui, en faisant déporter leur patron, libéraient des postes pour faciliter leur carrière.
Le Commissariat général aux questions juives a reçu plus de 10.000 lettres de dénonciation. Qui a envoyé l’ordre de dénoncer ? Personne ! “Aucun appareil administratif n’est constitué appelant à la délation […..] en Allemagne, c’est l’ensemble du système totalitaire qui favorise les dénonciations.”
Des millions de dictateurs invisibles s’autorisent à passer à l’acte sous l’influence des récits d’alentour, des films, des livres, des journaux, des émissions de radio, des bavardages au café du coin qui laissent libre cours aux dénonciateurs : “J’ai passé mon permis de conduire : c’est encore un juif qui a décidé de mon sort [….]; Le juif Blumenthal laisse ses enfants jouer dans le square où ils sont interdits…”
Les petits délateurs défendaient la morale. ”
Et alors je me suis dit :
“Qu’attendre d’un pays où la dictature fiscale a le pouvoir, où la délation a pignon sur rue ?”
Je pense maintenant que les questions du commandant vont avoir pour but de trouver un angle d’attaque pour que le procureur puisse faire fermer notre blog….
Je vous raconterai.
Bien à vous. H. Dumas
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Les français adorent les grands hommes providentiels qui sauvent le pays et plus encore ceux qui donnent une image prestigieuse à l’étranger. Cette propension est d’ailleurs sacralisée sur la façade du Panthéon où figure la devise : « aux grands Hommes la patrie reconnaissante ».
Un petit inventaire non exhaustif nous donne Napoléon Bonaparte (au bilan pourtant catastrophique), Napoléon III (descendu de son piédestal à la suite de la défaite de 1870), Pétain en 1940 (mais seulement jusqu’en 1942 et la mise en place du STO), de Gaulle en 1944 bien qu’il soit presque inconnu des français et en 1958 en pleine crise algérienne. Certains y voient aussi Louis XIV, qualifié de grand roi, alors qu’il a ruiné la France à la fois par ses guerres permanentes, sa désastreuse révocation de l’édit de Nantes et provoqué indirectement la révolution de 1789.
Finalement, à bien y regarder, nos grands hommes sont surtout des potentats autoritaires au bilan plus que contrasté, pour ne pas dire, pour certains, carrément négatif.
Et pourtant les français persistent à vouloir cultiver l’image du chef et semblent toujours attendre l’arrivée de l’homme providentiel, de l’homme d’Etat, le vrai, celui qui va les sauver et qui, quasi magiquement, remettra la France sur des chemins plus sereins et rattrapera toutes les erreurs du passé. Pour Napoléon Ier les errances de la révolution, Napoléon III les errances de la restauration, Pétain les errances de la IIIème république et de la défaite de 1940, De Gaulle les errances de la IVème république et de la crise algérienne.
Et cette image est elle-même renforcée par le rêve de tous nos politiciens d’accéder à ce firmament de l’idolâtrie républicaine.
Le concept d’homme d’Etat présuppose l’existence d’une structure étatique
L’expression homme d’Etat contient dans son énoncé le concept d’ « Etat » ce qui présuppose évidemment l’existence d’une organisation étatique. On se rend alors vite compte que la notion d’homme d’Etat se superpose, voire se confond avec l’étatisme, c’est à dire avec cette culture bien française d’un pouvoir centralisé omnipotent.
Cela amène d’ailleurs à observer que les cultures sont, à ce propos, fort différentes d’un pays à l’autre et surtout que ce concept d’homme d’Etat est avant tout très … français et qu’on en arrive très vite à cette vision si française de l’Etat ultra centralisé avec son organisation pyramidale, l’élection d’un chef à son sommet qui donne les ordres, une base qui les exécute et, entre les deux, toute la technostructure de la fonction publique qui sert de courroie de transmission et régit tous les aspects de la vie économique et sociale du pays.
Cette vision est de surcroît amplifiée par la constitution de la Vème république qui fait du président de la République une espèce de monarque autocrate disposant d’un pouvoir exorbitant lui permettant de dominer la situation. Il s’agit en fait rien moins que d’une conséquence de la conception paternaliste et autoritaire du pouvoir telle que la concevait le général De Gaulle qui considérait que le suffrage universel lui conférait les pleins pouvoirs !
D’ailleurs, chez nombre de français persiste une confusion entre compétence et autoritarisme puisqu’un sondage a montré que la moitié de la population verrait bien un militaire à la tête du pays ; ce qui conduit à se poser légitimement la question de la conception française de la démocratie.
On sait aussi que, en raison de l’organisation si typique de la France, la population est largement dépendante de l’Etat et de son chef dont elle a tendance à attendre beaucoup alors que le caractère monarchique du pouvoir, avec son décorum, ses palais et les ors de la république, encourage et accentue clairement cette manière d’exercer le pouvoir et que les politiciens ont une fâcheuse tendance à entretenir avec complaisance le mythe de cette grandeur et de cette toute-puissance !
L’imaginaire collectif d’un concept flou
En dehors du fait qu’il faudrait consacrer de longues pages pour essayer de déterminer les raisons de la prévalence d’un tel concept dans la population française, on pourrait essayer de se faire une idée de l’homme d’Etat en passant en revue les différentes qualités morales, techniques ou intellectuelles se rapportant à l’exercice du pouvoir afin de déterminer des critères objectifs de cet homme si exceptionnel. Seulement, on s’aperçoit très vite que les critères d’évaluation varient d’un individu à l’autre à partir d’opinions et de sentiments essentiellement personnels qui ne sont donc évidemment pas objectifs !
On se doute quand même que le contraire de l’homme d’Etat est le politicien prétentieux, vaniteux, cupide et lâche ; fort avec les faibles et faible avec les forts. Néanmoins, il est difficile d’avoir une image réaliste de la véritable personnalité du président car l’image donnée en public est essentiellement artificielle du fait de l’omniprésence de conseillers en communication dont l’unique mission est de préserver « l’image du président » à travers le filtrage de l’information et l’utilisation de techniques d’influence ou de manipulation basées sur l’apparence (le verbe et l’image).
On dit toujours que le politicien ne réfléchit qu’à sa prochaine réélection tandis que l’homme d’Etat pense à la prochaine génération ; ce qui laisse à penser que les qualités d’un homme d’Etat devraient essentiellement s’apprécier au niveau de la direction d’un pays et que ce devrait être avant tout des qualités de gestion. Or, l’expérience établit sans contestation possible que les politiciens (Chirac, Sarkozy et probablement E. Macron) sont nettement meilleurs pour conquérir le pouvoir que pour assurer la gestion quotidienne du pays.
Seulement, au delà des slogans électoraux forcément simplistes et réducteurs, convaincre la population, dans le cadre d’une gestion quotidienne, est une tâche particulièrement ardue en ces temps de défiance généralisée à l’égard de la classe politique mais aussi parce que l’homme de pouvoir doit faire face à des intérêts divergents pour ne pas dire contradictoires qu’il n’est évidemment pas en mesure de tous satisfaire !
La culture française du chef et le mode d’élection du président tendent d’ailleurs à exacerber ce sentiment en créant sans doute un lien plus fort entre le chef et la population mais avec l’inconvénient d’établir aussi une dépendance de cette dernière vis-à-vis d’une personne qui ne sera pas nécessairement à la hauteur de ses attentes. D’où la déception manifestée à chaque fois dans les urnes !
La situation peut être plus ou moins flagrante mais il suffit de se rappeler F. Hollande au bilan si calamiteux et à qui colle l’image du pauvre type arrivé par erreur à une fonction pour laquelle il n’avait ni les compétences ni les capacités.
Cela permet d’affirmer que finalement ce prestige de l’homme d’Etat est essentiellement attaché à la fonction mais que cela ne fait pas de son titulaire temporaire un homme exceptionnel !
Ainsi donc, au-delà de glorification d’un homme ordinaire et de l’aura quasi magique dont les politiciens aiment à s’entourer, on s’aperçoit que l’homme dit d’Etat n’est en fait ni un surhomme, ni un messie et l’image de l’homme providentiel présenté comme le sauveur du pays n’est avant tout qu’un mythe, une créature médiatisée, le produit d’une manipulation voire d’une propagande.
L’Histoire peut d’ailleurs révéler que l’homme providentiel ne l’est pas toujours. Ainsi, il ne faut pas oublier que le général De Gaulle a organisé la chute de la IVème république pour ensuite, après 12 ans de « traversée du désert » prendre le pouvoir et modifier ensuite les institutions à sa convenance.
L’homme d’Etat … homme d’action ?
Les responsables politiques sont en principe des représentants du peuple chargés d’écouter puis de synthétiser ses préoccupations et d’appliquer la politique qu’il désire à la lueur de l’expression qui en émane à l’occasion des élections.
Les politiciens aiment à faire croire à leur toute puissance. Néanmoins, il est dangereux de faire croire au peuple que la politique et le politicien peuvent tout changer car cela revient à minimiser l’importance des évènements et les complexités d’un monde sur lequel le dirigeant n’a pas toujours prise !
D’ailleurs, l’expression « action politique » semble n’être qu’un oxymore tant les politiciens sont vilipendés pour leur immobilisme ; le volontarisme politique n’apparaissant finalement bien souvent que comme des effets oratoires voire des phrases creuses dénuées de sens !
En effet, la classe politique est souvent brocardée pour son incapacité à trouver des solutions à la hauteur des défis présents ; bien qu’on puisse penser qu’un dirigeant exceptionnel saurait prendre les bonnes décisions malgré l’opposition de la population car il dispose des informations qui lui permettent d’agir. Courage et clairvoyance devraient être les piliers de l’action politique de l’homme d’Etat tout en prenant garde à ne pas confondre courage et obstination dans l’erreur.
Seulement, si l’on prend comme critère d’appréciation le réformisme, et pour ce qui concerne le cas français on connaît par le détail les maux qui affectent le pays :
– poids de l’Etat trop lourd,
– trop de dépenses publiques,
– trop de fonctionnaires improductifs donc à la charge des productifs,
– dévalorisation de l’entreprise, seule créatrice de richesse,
– trop d’assistanat social,
– une fiscalité écrasante qui désavantage les entreprises
– un chômage endémique à un niveau anormalement élevé.
on sait que l’expérience des 45 dernières années montre, qu’en France, cela est inimaginable parce que tout mouvement de réforme se heurte immédiatement à des intérêts contradictoires et parce que la société française est connue pour ses rigidités et son conservatisme. Aucune réforme d’ampleur n’a donc été entreprise, bien au contraire, nous n’avons eu droit qu’à un empilement de règlements et de taxes qui n’ont fait que rigidifier encore plus la société française.
Et E Macron, homme d’Etat ?
On sait que les français, lors du cérémonial des élections présidentielles qui concourt lui aussi à cette idée, ont cru qu’avec sa jeunesse, E Macron allait changer les choses, et il a été clairement perçu comme le vecteur du changement tant attendu. Il a d’ailleurs su exploiter habilement la déliquescence des partis politiques en faisant en sorte de sortir du clivage gauche/droite.
Parlant avec aisance, quoique souvent avec une arrogance cassante, étalant avec complaisance la morgue du haut fonctionnaire couronné, il s’est avéré surtout très autoritaire et peu réceptif.
Il a bien engagé de nombreuses réformes qui ne sont pour l’instant que des faux-semblants et les français ont vite vu que le réformisme macronien consiste surtout à embrasser tous les sujets à grand renfort de discours tout en se contentant de les effleurer dès lors qu’il est question d’agir.
Et finalement, E Macron, bien qu’il ait tous les pouvoirs et pas d’opposition, n’en n’a rien fait et ne s’est absolument pas attaqué aux problèmes pourtant bien connus de la société française. Il n’a d’ailleurs rien vu venir à propos de la crise des gilets jaunes et a engagé 17 milliards € de dépenses publiques pour essayer de calmer les choses sans pour autant y parvenir et sans pouvoir contrecarrer ce sentiment de défiance de la population vers ses élites !
Entre les nombreux mensonges proférés par le gouvernement et E Macron qui énonce des contre vérités à des fins électorales, notamment en s’en prenant à l’Europe ultra libérale, ou encore en essayant de se faire passer pour un libéral, ce qu’il ne l’est absolument pas puisqu’il ne fait que développer l’interventionnisme étatique dans tous les domaines (fiscalité pesante, santé, retraite, droit social, chômage), il ne reste qu’une impression de malaise qui sera difficile à dissiper.
Les français ont pu aussi constater qu’il est surtout dans la communication narcissique et le manichéisme (moi ou le chaos, moi ou les fachos) mais la communication ne fait pas un homme d’Etat !
Si donc E Macron a bien été perçu, lors de son élection, comme celui qui allait réformer le pays en profondeur, on sait aujourd’hui qu’il ne le fera pas ! Adoptant une attitude hautaine et méprisante, affectant de ne pas se soumettre à la volonté populaire tout en faisant finalement l’inverse, il n’a nullement enrayé la dérive des comptes publics et se cantonne dans l’immobilisme étatique tout n’envisageant ni la dissolution ni le référendum qui à coup sûr aboutiraient à son désaveu et son impuissance.
Il n’échappe finalement pas à la règle commune de l’immobilisme ; même s’il a voulu renouer avec la grandeur de la fonction et ne plus être un « président normal » ce amène nécessairement à faire le constat qu’il faut pas confondre grandeur et hubris c’est à dire envergure politique et égocentrisme narcissique.
Il ne reste de lui que l’image du président des riches qui affirme des inepties (l’URSSAF serait l’amie de l’entrepreneur), qui affiche un libéralisme de façade avant de le fustiger et qui a perdu la confiance initiale des français qui sentent que rien ne s’arrange !
On pourrait penser que seule l’Histoire permet de distinguer les véritables hommes d’Etat, en reconnaissant ceux qui ont su prendre de la hauteur par rapport aux évènements et se détacher de la nécessité. En fin de compte, on s’aperçoit, au-delà du mythe populaire et d’un volontarisme essentiellement médiatique, que l’homme d’Etat n’existe pas, et qu’avec E Macron, l’homme d’Etat, vrai ou supposé, est surtout un homme de l’Etat et du contrôle du pays sous la férule de l’administration !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα (De la Grèce)
La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.
PS : Je viens de me rendre compte que j’avais aussi publié en fin d’article, par pure inadvertance, le brouillon de mes idées. Je l’ai supprimé bien entendu en priant ceux qui ont surpris de trouver ces éléments de réflexion de bien vouloir m’en excuser
2 686 vuesMacron, après avoir arraché des mains, crevé des yeux, asphyxié des milliers de braves gens, frappé et bousculé les mêmes sans raison et embastillé au hasard, avoue publiquement avoir mal géré la crise des Gilets jaunes.
Il ne parle pas évidemment de ces dérapages de la force publique dont il est responsable, mais de son positionnement politique.
Alors là, il se moque ouvertement des Gilets Jaunes et, à travers eux, de tous les français. C’est énorme.
Reprenons au départ.
La charge fiscale et bureaucratique qui accompagne une pensée perverse de l’égalité, aboutissant à une dictature des hommes de l’Etat, a rompu les digues de l’acceptable.
Outrée d’une énième taxe et subodorant la faillite à venir du pays mais sans preuve avérée à sa disposition du fait d’une presse inculte économiquement, une partie de la population est descendue dans la rue soutenue par 70% des français.
Cette population, sincère mais sans expérience politique, a immédiatement été récupérée par les activistes, d’abord du coup de poing, puis du débat truqué.
Immédiatement le pouvoir a engagé la lutte, mais exclusivement avec et contre les activistes.
Sans aucun égard pour les initiateurs de la contestation qui n’ont reçu que coups et leçons prétentieuses, alors qu’ils avaient, sans le savoir, parfaitement raison.
Ils ont d’ailleurs toujours parfaitement raison puisque rien n’a été modifié.
Mais le combat politique ne pouvait se situer qu’entre les activistes et le pouvoir.
C’est l’exemple même de l’ineptie qu’il y a à parler de peuple quand on parle de politique.
Il est indéniable que Macron a gagné ce combat politique.
La suite
Fort de sa victoire, sachant pertinemment que cependant rien n’a changé et qu’il ne veut ou ne peut rien changer, Macron tente un tour de prestidigitation.
Il pense calmer la défiance des français en prenant un profil bas et en entonnant un acte de contrition qui n’est que de la comédie, du cinéma de bas étage.
La France profonde, cet ensemble crédule qui va de propagandes en propagandes, connaît au moins une chose c’est son porte-monnaie.
Elle se doute qu’il va subir les pires avanies, elle se doute aussi qu’elle ne va pas aimer.
Effectivement la faillite est pour tout à l’heure, Macron fait de la cavalerie.
Rien ne peut arrêter la machine, le déficit d’information, la doxa en vigueur, font qu’aucune prise de conscience n’est possible.
Seules des fibrillations d’agonie comme le mouvement des Gilets Jaunes peuvent peut-être voir encore le jour.
Mais elles ne sont que des réflexes face à l’imminence de la catastrophe, dont le destin est la récupération du pays par des indélicats.
Pas assez d’information, de compréhension, de compétence politique dans ces sursauts sporadiques pour qu’ils existent par eux-mêmes.
Cinquante ans de propagande véhiculée par les partis politiques, par la presse et par l’éducation nationale auront mis une chape de plomb sur la conscience politique des habitants de ce pays. Dommage.
Bien à vous. H. Dumas
1 987 vuesLes peuples ont les gouvernements qu’ils méritent. Axiome, formulé en premier, que je sache par Montesquieu et que j’ai toujours trouvé terrible.
Les Venezuéliens mériteraient Maduro, les Coréens du Nord, Kim Jong-un, les Chinois, Xi Jinping et son terrible parti communiste, les Iraniens, Hassan Rohaniet son redoutable conseil des gardiens de la constitution… etc ?
Hier, les Allemands auraient ainsi mérité Hitler, et les Russes, Staline ?
Pour le dire autrement, les victimes (les peuples) mériteraient leurs bourreaux ?
Je le répète souvent, beaucoup de sociétés primitives refusaient tout pouvoir de coercition à leurs chefs. Tel qui faisait mine de vouloir diriger se voyait impitoyablement chassé de sa tribu, ou plus sagement encore, mis à mort. Un chef, oui, mais avec pour mission unique d’être le porte-parole du groupe, à l’intérieur et à l’extérieur de ce groupe. Ces sociétés avaient bien le gouvernement qu’elles méritaient, c’est-à-dire aucun.
Le 5 juin dernier, monsieur Macron, notre président (que nous méritons ?), voulant sans doute montrer au monde entier comme il était resté le meilleur élève de son ex–professeur de théâtre, s’est permis une interprétation d’une lettre d’un jeune Français que les Allemands allaient fusiller. N’ayant pas écouté, je n’aurai pas d’avis sur la qualité de la prestation. Ce qui est sûr en revanche, c’est que ses cours n’ont manifestement pas appris au monsieur que tout récitant se doit en priorité de respecter l’intégralité, ici on pourrait même dire, l’intégrité de son texte. Ce qui n’a pas été du tout le cas : n’ayant pas voulu passer par-dessus ses convictions mondialistes et athées, monsieur Macron s’est permis d’en effacer la portée centrale, les références à la foi chrétienne et à la « France éternelle ». Une censure que pour ma part, je dénonce comme tout à fait insupportable. Qui prétend faire parler les morts ne peut trahir et dénaturer aussi profondément les messages que ces derniers ont jugé utile de nous laisser.
Dès le lendemain, on ne plagie plus le texte des autres, on fait son propre discours. Et là, il faut le dire, l’orateur s’est surpassé ! Des mois de gilets jaunes derrière soi, des élections européennes encore toutes fraîches qui ont vu un total ahurissant de 11 % des inscrits de nos listes électorales se déranger pour lui manifester leur soutien, rien n’y fait, aucune hésitation à s’engager dans une besogneuse leçon de bonne gouvernance à un Président américain, fort du soutien de plus de 50 % de sa population !
Prêchant quand « l’Amérique était grande », ce qui était une façon non déguisée de dire qu’avec l’actuel président Trump, elle ne l’était donc pas.
Bien sûr, les cinquante pour cent qui soutiennent le président Trump, sa majorité silencieuse, les « sans-dents », les « ceux qui ne sont rien » sont exactement ceux que méprisent, sinon détestent, de chaque côté de l’Atlantique, les hommes de la caste dont monsieur Macron est un archétype. Que ceux-là, gilets jaunes ou non, se le tiennent pour dit.
Un prêche que ledit Président Trump a superbement ignoré, prononçant à son tour et à la suite hommage aux combattants venus libérer sur les plages normandes notre pays du joug nazi. Un texte à ce point parfait qu’il s’est trouvé salué par une partie de la presse américaine (qui pourtant déteste son auteur), ce qui n’est pas peu dire !.
Mots extraordinaires, fort éloignés de toute prétention oratoire. Des faits, des hommes, des héroïsmes, brièvement mais superbement rappelés.
Pour les socialos – mondialistes, dont monsieur Macron, patriotisme, amour de son pays, nationalisme, c’est du populisme, c’est détestable, et ça ne peut conduire qu’à la guerre. Il faut diluer tout ça dans un mondialisme sans frontières et sans racines. Et quant à la religion… n’est respectable que celle prêchée par les imans.
Mais le président Trump a eu le courage de le rappeler : « Ces hommes ont traversé les flammes de l’enfer, poussés par une puissance qu’aucune arme ne pourrait détruire : le patriotisme farouche d’un peuple libre, fier et souverain. »
Non, le patriotisme, la nation, non, ce n’est pas la guerre ! L’amour de sa nation, ce n’est pas la détestation de celle des autres. Tout au contraire, l’amour de la patrie a conduit des soldats patriotes à mourir pour sauver la nôtre.
Le président Trump a continué : « Ils ont été mus par l’amour de leur pays, par l’esprit qui imprègne les rues, les cours d’école, les églises et les familles d’Amérique qui ont donné des hommes comme eux. Ils ont été soutenus par la certitude que l’Amérique peut tout accomplir, car nous sommes une nation noble, dotée d’un peuple vertueux, priant un Dieu juste. Leur force exceptionnelle provenait d’un esprit exceptionnel. L’intensité de leur courage est née de l’intensité de leur foi. »
Monsieur Macron, en bon socialo – mondialiste, déniant par avance toute transcendance raye sans honte l’amour de la patrie et de Dieu du discours dont il n’est plus que le honteux plagiaire.
Tout le contraire du président Trump, qui finit ainsi : « Que Dieu bénisse nos combattants, que Dieu bénisse nos alliés, que Dieu bénisse les héros du jour J et que Dieu bénisse l’Amérique. »
N’en déplaise à nos bobocrates qui l’adulent quoi qu’il fasse, l’ancien élève de madame Trogneux n’est pas, comme il le croit lui-même, un acteur. Au plus un comédien. Un acteur ne tronque pas son texte.
N’en déplaise à ses détracteurs, nombreux en Amérique, et presque unanimes en France, le président Trump est lui, un authentique acteur, mais au sens premier du terme : en rappelant la force du patriotisme, de la nation, et de l’amour à Dieu, il a agi sur la pensée du monde. Bien plus profondément qu’il n’y paraît.
Les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent. La majorité silencieuse américaine, et cela malgré les démocrates en furie, a un Trump pour président.
Nous, nous avons monsieur Macron. Un homme de Bercy. De plus pur Bercy. Et un mondialiste. Résignés, nous voyons diminuer notre train de vie, s’alourdir taxes, impôts, réglementations, contraintes, contrôles, obligations, interdictions et justice aléatoire, nous subissons une immigration totalement non maîtrisée et une insécurité quasi endémique. Le méritons-nous ? La réponse est triste, mais oui, nous le méritons.
L’équipe de monsieur Macron règne avec l’assentiment de moins de 11 % de la population en âge de voter. C’est un tour de force extraordinaire, rendu possible, non parce que monsieur Macron serait un homme extraordinaire, mais nous dit–on, parce qu’en face de Monsieur Macron, il n’y aurait personne : partis politiques en déroute, leurs leaders totalement déconsidérés.
C’est une formidable erreur que de croire cela, car oui, en face de monsieur Macron, il n’y a personne, mais pourtant, le problème n’est pas là, pas du tout.
L’américain de la majorité silencieuse américaine se méfie de l’état, tout comme le français de la majorité silencieuse française. Mais la différence, c’est que l’américain de la majorité silencieuse américaine, pour améliorer sa situation ou même pour seulement survivre, ne compte que sur lui-même — et peut-être un peu sur Dieu, ce qui en fait revient au même.
Pendant ce temps, l’équivalent français de notre majorité silencieuse, n’ayant aucune confiance en lui–même, se soumet, sauf de temps en temps, pour quelques-uns, le samedi matin, et parfois même une partie du samedi après-midi, mais jamais au-delà, arborant un gilet même pas acheté pour l’occasion, il y avait obligation de l’avoir par avance, sous peine d’amande, et tout cela pourquoi ? Pour demander moins d’état ? Non, pour en demander plus, et plus encore !
Pourtant, il y a longtemps qu’on le sait : « Toutes les fois que les gouvernements prétendent faire nos affaires, ils les font plus mal et plus dispendieusement que nous. » Ce n’est pas moi qui le dis, mais Benjamin Constant. Et il n’a pas dit cela hier, mais en 1899.
En ce moment, les personnels des services d’urgence de l’hôpital public manifestent leur mécontentement. Surmenés, trop peu nombreux, asphyxiés par leur administration. Nous en sommes tous d’accord. Ils font grève. Pourtant, il existerait une action beaucoup plus efficace et même définitive. Après tout, personne n’est obligé de travailler dans les services d’urgence de l’hôpital public. Si l’on s’y trouve si mal, pourquoi donc s’y obstiner ? Il existe aussi des cliniques privées. Et mille moyens d’exercer son métier ailleurs, ou d’une autre façon. Ou même la solution de changer de métier. Si au lieu de faire grève, ces personnels démissionnaient en masse, leur employeur, l’état, serait bien obligé de réagir, d’une façon ou d’une autre. Quant à la grève, ce sera comme pour toutes les autres révoltes, celles des gilets jaunes y compris : on finira par accorder quelques miettes placebo, qui ne changeront rien au fond, et tout continuera d’aller comme avant, c’est-à-dire toujours plus mal.
« Allo, l’état, bobo ! » Nombreux sont les auteurs, y compris sur ce site, à avoir établi que le corollaire d’une illusoire protection était le pouvoir excessif et déraisonnable donné à une nounou toujours plus tyrannique, par le moyen de ses hommes de main, les « hommes de Bercy ». La règle étant qu’une administration livrée à elle-même ne cesse jamais de grossir, et une administration dont le chef est devenu le chef de l’état est une administration livrée à elle-même, cette administration va irrémédiablement continuer de s’enrichir, et nous, de nous appauvrir.
Finalement, Montesquieu avait raison. Et après lui, Joseph de Maistre, qui a dit la même chose, mais un peu différemment : « Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite » (1857).
Tant pis.
Lien vers une traduction du discours de Monsieur Trump : ICI !
4 886 vuesNos amis, Wikipédia, définissent le cancer de la façon suivante :
“Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée.”
Nous sommes composés de cellules dont les différents arrangements forment les tissus de nos organes. Chacun comprend que sans ces cellules et ces organes nous n’existerions pas, ils sont essentiels à notre vie. Ils sont nos amis.
C’est une grave trahison quand les cellules saines d’un de nos tissus, pour des raisons mal connues, se mettent à proliférer, pètent un câble en quelque sorte.
Au début, hôte involontaire de cette prolifération nous ne nous apercevons de rien. Nous ne sommes pas agressés de l’extérieur par je ne sais quel microbe, bactérie ou virus, non, ce sont nos cellules personnelles, à qui nous faisons confiance depuis toujours, qui rythment notre vie, qui sont prisent de folie, qui nous envahissent et qui nous tuent. Effrayant non ? Terrible, quelle souffrance physique et morale, quelle trahison.
Est-il stupide d’imaginer que l’ensemble de nos cellules obéissent à une organisation qui permet la vie, que ce soit par ordre ou par synergie d’intérêts ? Puis que, certaines s’affranchissant de cette organisation, irresponsables, roulent soudain pour elles sans prendre conscience que, ce faisant, elles rompent l’équilibre subtil établi entre elles toutes, permettant notre vie ?
In fine, sont-elles conscientes d’avoir détruit leur propre habitat par égoïsme, invasion, irresponsabilité ?
Les bureaucrates-fonctionnaires sont initialement des cellules saines de la société, ils ont une utilité certaine, sans eux pas de corps social. Ils sont nos amis.
Comment peuvent-ils proliférer et se transformer en cancer social ?
Proliférer jusqu’à déformer le contrat social, nous étouffer, nous tuer. Vaste sujet auquel je vous propose de réfléchir à partir d’un exemple symbolisant les errements induits par l’irresponsabilité.
La trottinette.
Nous avons tous eu une trottinette. Jouet peu coûteux des années de pauvreté qui ont succédé à la guerre mondiale de 1940.
Ce moyen de déplacement puéril, au look ridicule d’une poussette unijambiste, fut un temps complètement oublié, démodé. Puis, la puérilité s’installant chez les adolescents ces dernières années, la trottinette a repris du service, mais glorifiée comme outil de glisse en freestyle.
Les adolescents font la mode, les écolos ont suivi, prudemment, en faisant de la trottinette l’outil de déplacement parisien intra-muros, pliée et mise sur l’épaule avant d’arriver en ville pour les banlieusards.
A la recherche du service qui crée la start-up licorne, de grands enfants ont inventé la trottinette en libre-service. Le jackpot.
Après l’échec de la voiture en libre-service, le coût exorbitant pour les deniers publics du vélo en libre-service, la trottinette rafle la mise. Électrifiée, elle passe partout à plus de 20 km/h (jusqu’à 85 Km/h). Elle coûte si peu qu’elle se finance sans problème pour les loueurs, quant aux utilisateurs le tarif locatif vaut de ne pas la trimbaler sur son épaule, notamment lorsqu’elle est alourdie par son électrification.
Pour les écolos, c’est la preuve que l’automobile est morte, vive la trottinette. Hidalgo en tête, tous s’esbaudissent et ovationnent en cœur.
Hélas, tout cela n’est que de courte durée. Le succès est tel que les opérateurs se bousculent, mettent des milliers de trottinettes sur les trottoirs, qui vont en être bientôt jonchés.
Finie la liberté de “trottinotter” cheveux au vent au gré de sa fantaisie, en larguant l’engin n’importe où. “Un peu d’ordre là-dedans”, dit l’adjudant.
Hidalgo craint pour son élection, en tant qu’écolo(e) elle est pour, mais il faut bien reconnaître que les utilisateurs sont minoritaires par rapport à ceux qui se prennent les pieds dans les tas de trottinettes au sol.
Mais aussi, les utilisateurs tombent et se blessent de plus en plus souvent, voire font tomber les autres. Sale coup pour les urgences qui n’ont pas besoin de ça.
Donc, exit la trottinette, qui ne survivra pas aux règlements qui vont fondre sur elle.
Mais dans tout cela il y a une morale, c’est la suivante : “pas de liberté possible sans responsabilité”.
Ce qui implique inversement que l’irresponsabilité induit inévitablement, l’oppression, l’esclavagisme, la dépendance, tout ce qui est contraire à la liberté.
Si les utilisateurs de trottinette étaient responsables, par exemple si la trottinette n’était utilisable que par ses propriétaires, ils devraient prendre la peine de la surveiller et de l’utiliser correctement sous peine de la perdre, tant l’objet est insignifiant.
Mais, simples locataires irresponsables, ils se moquent que d’autres les jettent dans la Seine, les laissent n’importe où. Ils se moquent de leur devenir dès qu’ils les abandonnent.
L’irresponsabilité tue les trottinettes, mais pas que… elle favorise le cancer de notre société.
La bureaucratie de la fonction publique, Everest d’irresponsabilité.
Tout comme l’irresponsabilité produit des montagnes de trottinettes sur les trottoirs, elle génère des montagnes de fonctionnaires dans nos administrations.
Ceux-ci, du fait de leur irresponsabilité, attentent gravement à nos libertés.
Ils sont en surnombre, prolifèrent et encombrent inutilement. S’ils étaient responsables, ils s’auto-réguleraient, ils auraient conscience de leur finalité qui est le service public.
Mais ils sont comme les trottinettes, juste utiles pour un instant, puis abandonnés sur le bord de la société où ils encombrent quand l’instant éphémère de leur utilité est passé.
Alors, irresponsables, ils ne cherchent pas à se modifier, à devenir utile à autre chose que leur spécialité initiale, inamovibles ils sont autant d’obstacles pour ceux qui participent à la course pour la vie.
Croyant être utiles, l’aveuglement de leur irresponsabilité ne leur permet pas de voir qu’ils sont l’handicap, l’inertie, le cancer.
Leur nombre enfle d’une année sur l’autre. “Un peu d’ordre là-dedans”, devra venir dire un jour un adjudant. Et ce sera probablement et malheureusement violent.
Alors que la simple responsabilité, comme pour les trottinettes, pourrait ramener l’organisation sociale à la raison. Les fonctionnaires à l’utile.
Nous n’en prenons pas le chemin, nous prenons le chemin du ridicule.
Pour les trottinettes d’abord dont les utilisateurs vont porter casques, gants et vêtements blindés, etc.. Ce qui va en faire des obus dangereux, d’abord limités à 20, puis à 15 et probablement à 5 Km/h in fine. Que du lourd. L’avenir ? plus de trottinette…
La même route attend notre société du fait de l’irresponsabilité de nos fonctionnaires, de leur prolifération, qui vont générer d’abord une réduction drastique des libertés, puis une réduction non moins drastique de l’économie — qui ne peut pas vivre sans liberté –, puis la misère et in fine la violence.
L’irresponsabilité est le plus grand prédateur de l’organisation sociale, or elle est devenue l’aboutissement de vie pour une majorité de français qui croient dur comme fer qu’elle donne accès au bonheur.
Bien à vous. H. Dumas
1 822 vuesNous savons que l’Italie se trouve actuellement dans une situation difficile avec une croissance économique absente, des comptes publics catastrophiques, une dette énorme alors que les populistes Salvini et Di Maio ont annoncé des mesures de dépenses sociales et de réduction d’impôts qui ont séduit l’électeur …
Or, je lis ici et là des papiers nous expliquant que l’Italie a un projet de monnaie alternative qui devrait lui permettre de faire un pied de nez à Bruxelles. Les anti européens, masqués ou déclarés, affirment que l’organisation totalitaire de Bruxelles va être mise en échec par l’Italie !
Et par quel procédé l’Italie compte-t-elle s’y prendre ?
Elle envisagerait l’émission d’une monnaie parallèle à l’€. Cela se traduirait par l’introduction de bons du Trésor à court terme, appelés mini bots ; et on nous explique que ce serait la reprise de l’idée émise par Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, lorsque la Grèce menaçait de quitter l’€ en 2015 … avant finalement de reculer devant le risque financier !
Il s’agirait donc de mettre en place un système de paiement parallèle à l’€ par le biais de l’émission de reconnaissances de dettes par l’État italien et qui lui permettraient de solder ses arriérés ; et cela pourrait porter sur l’équivalent de plusieurs milliards € de titres. Ces titres seraient négociables ; ce qui les rapprocherait d’une monnaie, que les usagers pourraient utiliser pour payer leurs impôts et acheter des services ou des biens fournis par l’État.
Le but avoué serait donc de résoudre le problème des dettes publiques qui pèsent sur l’économie italienne depuis des années.
Or, tout économiste moyen sait d’où vient cette idée. Elle remonte aux années trente et elle est sortie du cerveau de Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank sous la république de Weimar de 1923 à 1930 (et qui a permis de sortir l’Allemagne de l’hyperinflation), puis ministre des finances du Reich de 1933 à 1937 et cela s’appelait les « bons MEFO ».
Un peu d’histoire
Ces bons MEFO avaient pour but de permettre à l’Allemagne de payer les industries d’armement sans augmenter officiellement la masse monétaire puisque ces bons n’étaient pas comptabilisés dans celle-ci. Ils servaient essentiellement à contourner les restrictions financières imposées par le traité de Versailles afin de lui permettre un réarmement plus ou moins clandestin.
Concrètement, c’était un système de troc basé sur des reconnaissances de dettes échangées par les entreprises et émises par la Metallurgische Forschung (société de recherche métallurgique) ou MEFO ; sans que ces transactions apparaissent dans les livres de la Reichsbank.
Le mécanisme était le suivant : l’Allemagne passait commande des matières premières dont elle avait besoin auprès de pays situé en Europe de l’Est et en Amérique latine. Ces pays, forcément complices, obtenaient de l’Allemagne des produits manufacturés pour un montant équivalent. Chacun des deux pays ouvrait alors à l’intention de l’autre un compte auprès de sa banque centrale, sur lequel chacun réglerait ses importations en provenance de l’autre, dans sa propre monnaie.
Les échanges commerciaux, marchandises contre marchandises, avaient donc lieu sans utiliser d’opérations de change et l’invisibilité du système aux yeux de l’étranger était assurée par le fait que ces échanges se faisaient à l’aide des bons émis par la MEFO Gmbh, qui n’était qu’une compagnie fictive fondée par les firmes Krupp et Siemens et n’ayant aucune activité en dehors du rôle de façade pour ces opérations financières.
Pour rassurer les créanciers, la MEFO bénéficiait de la garantie illimitée de l’Etat allemand et les banques étaient autorisées à faire jouer à ces bons le rôle de réserves en capital. Le montant des bons MEFO en circulation est devenu considérable puisqu’il s’élevait à 4,8 milliards de Reichmarks en 1934 et 1935, pour une masse monétaire officielle de 6 milliards de marks. En 1939, la valeur des bons MEFO était de 12 milliards de marks alors que la dette officielle était de 19 milliards.
En 1938, la moitié du commerce international de l’Allemagne se faisait par ce truchement mais cela n’a rien changé au fait que l’Allemagne était en fait en faillite et que le but de ces bons n’était que de contourner des interdictions résultant du traité de Versailles. Pour le reste, on sait qu’elle a financé sa guerre et son économie, à partir de 1939, par le pillage systématique des pays occupés (Pologne et France en tête).
Première conclusion qui s’impose : rien de nouveau sous le soleil, on est même plutôt dans le recyclage des vieilles idées (mais dans les années 30 l’Allemagne était sous contrôle étranger et elle cherchait des échappatoires pour financer son économie de guerre).
En quoi ce système intéresse-t-il l’Italie ?
Le gros problème actuel, mais pas récent, de l’Italie est sa dette publique de 2.500 Milliards € (132 % du PIB en 2018 avec une perspective à 135,2 % en 2020) qui l’étrangle financièrement.
Avec des taux d’intérêts qui montent à 2.6%/2.7% l’an pour l’instant et un déficit de 3.5% en 2020 qui va peser lourdement sur le budget alors que la croissance est à zéro, la dette augmente donc plus vite que le PIB ; ce qui ne permet d’assurer ni baisse de la dette, ni baisse du déficit. En 2020, la charge d’intérêts devrait frôler les 4% du PIB italien.
En fait l’Italie se trouve dans une trappe à dettes c’est à dire que la dette augmente mécaniquement plus vite que la croissance et à terme c’est forcément la banqueroute ; et la situation est compliquée par le fait que les banques italiennes sont en grande difficulté alors que 30% des crédits sont irrécouvrables et qu’elles sont gavées de dette italienne. Unicredit, la plus grande banque italienne, est en quasi faillite.
Le gouvernement veut donc contourner les traités européens et créer de la dette afin de pouvoir dépenser plus. Seulement, la zone € ce n’est pas open Bank et les traités ne permettent pas une expansion infinie de la dette ; raison pour laquelle Bruxelles a clairement tiré la sonnette d’alarme en ouvrant une procédure pour déficit excessif.
Or, Salvini, chef de la ligue et vice-premier ministre, sorti grand vainqueur des dernières élections européennes avec 34% des voix, a ironisé sur « la petite lettre de Bruxelles » en annonçant qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux » !
Autrement dit, auréolé de sa victoire aux dernières élections européennes à l’occasion desquelles son parti est devenu le premier de la Péninsule, il ne peut pas reculer vis-à-vis de Bruxelles car il subirait alors un véritable camouflet et cela signifierait sa mort politique !
Alors, pour l’instant, il menace et fanfaronne, fort de son succès électoral, mais il est en fait dans la fuite en avant ; sans savoir où cela pourrait le mener ! Et les électeurs italiens sont, sans s’en rendre compte, dans la situation des grecs en 2015 en pensant pouvoir sortir de la mauvaise situation économique par la facilité ; c’est à dire par la manipulation monétaire !
Que cherche officiellement Salvini ?
L’Italie, comme la France d’ailleurs, a choisi de soutenir les revenus des ménages par l’accroissement du déficit public ; ce qui provoque une forte hausse des taux d’intérêts. Pour l’instant ça ne bouge pas en France car les prêteurs estiment que la croissance potentielle est plus importante que l’accroissement de la dette et que les réformes structurelles décidées par Macron vont augmenter cette croissance. Par ailleurs le déficit français de 2019 est officiellement transitoire et devrait disparaître en 2020 ; ce qui n’est pas le cas de l’Italie puisqu’il ne fait que s’aggraver
Salvini pense donc sortir de la croissance zéro en finançant une hypothétique croissance de la consommation par la dette, sans que celle-ci soit comptabilisée dans les chiffres de l’Etat italien. Autrement dit, il cherche à rééditer les fameux bons MEFO mais en occultant le fait qu’il ne s’agit que d’une monnaie parallèle pour faire plus de dettes qui seront impossibles à rembourser ; sans compter qu’il ne faut jamais oublier que la souveraineté monétaire ne sert à rien quand on est dans la main de ses créanciers.
Les mesures prévues par Salvini n’ont donc absolument pas pour but de redresser les comptes publics, mais juste de satisfaire son électorat en distribuant l’argent que l’Italie n’a pas par le biais de la manipulation monétaire !
Seulement, cela ne fera qu’augmenter la fragilité du pays alors qu’elle menace déjà toute la zone € et c’est d’ailleurs à ce titre que la Commission sonne l’alarme avec, à la clé, une amende de 3Md € !
Autrement dit, l’Italie va dans le mur mais Salvini est fermement décidé à accélérer. Salvini, qui prétend que l’Italie va reconquérir son indépendance monétaire, confond en fait indépendance et irresponsabilité.
Le chef du gouvernement, Giuseppe Conte a d’ailleurs marqué son désaccord avec ces méthodes et en déclarant “Nous sommes appelés à dessiner l’avenir du pays, ce qui est autre chose que de faire plaisir aux foules sur les places publiques ou de récolter des “likes” » sur les réseaux sociaux”. Cette attaque visait bien sûr Matteo Salvini et sa perpétuelle campagne électorale menée sur les réseaux sociaux et il a publiquement menacé de démissionner si ses deux vice-Premiers ministres, Salvini et Di Maio, dont l’alliance n’était que de circonstance, ne parvenaient pas à s’accorder.
La seule question que les italiens doivent se poser est qui paiera la note finale car la monnaie n’est pas une marchandise ordinaire et la manipuler ne peut mener qu’au désastre (voir le Venezuela et le Zimbabwe) ; ce qui signifie qu’on finit toujours par payer les conséquences des manipulations monétaires !
Les partisans de Salvini nous disent : L’€ est intenable et que le carcan de l’€ empêche les ajustements économiques par le levier monétaire. Cela est vrai mais en fait les ajustements peuvent se faire par le biais de dévaluations internes (réduction des pensions, des salaires, des aides sociales) qui sont par définition extrêmement impopulaires !
Ils nous disent aussi qu’il ne reste plus que le levier budgétaire qui par définition étouffe les économies concernées. Cela est faux.
Ce qu’on oublie de dire c’est que si l’Italie avait conservé sa monnaie nationale (la Lire), l’adoption de la politique budgétaire expansionniste prônée par Salvini aurait abouti à une forte dépréciation de sa monnaie ; c’est à dire que les italiens auraient vu augmenter le nombre de zéros sur la valeur faciale des billets de banque alors que leur pouvoir d’achat aurait reculé ! C’est le mécanisme bien connu de l’inflation, voire de l’hyper inflation, qui lamine les revenus et les patrimoines (hors les biens réels de type immobilier ou or).
Seulement, dans la culture italienne, comme d’ailleurs dans la culture française, on aime pouvoir manipuler la monnaie au gré des idées politiques des dirigeants ; surtout que cela permet aussi, par le biais d’une inflation toujours assez élevée, de lessiver la dette publique sur le dos des nationaux ! Tant pis si la monnaie ne vaut rien !
Alors qu’on nous parle de crise de l’€, on voit bien que nous sommes bien en présence d’une crise de la dette ; ce qui n’est pas du tout la même chose. Et l’Allemagne, qui a expérimenté toutes ces techniques de manipulations monétaires, est désormais fermement contre car elle en connaît le résultat !
D’ailleurs, si l’Italie sortait de l’€, ce que ne veulent pas les italiens, elle ferait faillite sur ses engagements extérieurs et tous les agents économiques privés feraient aussi faillite car ils ne pourraient pas rembourser leurs dettes en € avec une monnaie ne valant rien et se dépréciant sans cesse !
Pour finir, il n’est pas inutile de rappeler que les banques les plus exposées sur la dette italienne sont françaises et allemandes puisque les banques françaises ont prêté 285 milliards d’€ et que les banques allemandes ont prêté plus de 58 milliards sur un total de 435 milliards.
On sait donc où se trouve le risque en cas de catastrophe italienne !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce).
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Préambules
Vous héritez d’une SCI à l’iS avec un seul bâtiment commercial que vous louez. Pas de chance, le locataire payant des loyers plantureux vous quitte cinq mois plus tard – son départ étant annoncé par un préavis de six mois, la règle – le défunt est donc prévenu avant de rejoindre le Vahalla ainsi que l’héritier potentiel. Sauf que ce dernier ne savait ni le trépas à venir de son aïeux, ni le schéma précis de ses affaires : L’archétype d’une succession non préparée.
La situation est alors la suivante :
– Le bâtiment est construit via un financement sur trois emprunts contractés par le défunt qui courent toujours, avec terme pour le dernier d’entre eux intervenant trois ans plus tard ;
– Les loyers plantureux touchés jusqu’à leur terme, dans l’année du décès du feu propriétaire, permettent juste de couvrir deux ans d’emprunts à courir ;
– La zone commerciale du bâtiment est en désuétude ;
– Des droits de succession sont évidemment à devoir tout aussi plantureux.
Que faire ?
Renoncer à la succession et laisser les chacals affamés à rogner sur la bête, le coup de maître du défunt parti de rien à la fin des sixties ?
Non ! Démarcher les réseaux immobiliers pour trouver un nouveau locataire, contacter des grandes enseignes directement pour les intéresser. Douze mois de chasse ciblent enfin une enseigne intéressée. La zone commerciale à l’abandon va renaître ensuite avec cette locomotive qui attire d’autres implantations, avec des enseignes phares.
Implanter cette nouvelle enseigne n’a pas été simple. D’abord bataille juridique avec ses services dédiés pour trouver un contrat de bail pour trois ans qui nous sied – 80 pages, puis malheureusement l’adjonction d’une option de vente dudit bâtiment à la suite au profit des nouveaux locataires devenus propriétaires – 80 pages supplémentaires.
Peu importe, ils m’auront payé au final le double du prix dudit bâtiment. J’aurai certes préférer rester le bailleur de ces nouveaux loyers plantureux, mais la négociation n’était pas possible dans le registre. N’oubliez pas les emprunts et les droits de succession encore à honorer qui restent dans la tête du vendeur.
Le jour de la vente du bâtiment
La SCI à l’IS empoche la vente du bien considéré. Elle réalise donc une plus-value nette de cession (PVNC) établie selon la différence entre le prix affiché et les amortissements comptables pratiqués. La SCI du fait de son dernier résultat comptable affichant des loyers plantureux va payer plein pot l’IS sur la plus-value de cession. Entrons dans le détail :
– 520 K euros de PVNC après IS de 28% ;
– Pour prélever ces 520K sous forme de dividende, il faut payer une Flat Tax de 30% ;
– Il reste donc 364 K.
CQFD. Cela couvre tout simplement le restant de mes droits de succession à devoir à l’Etat. En clair ils, eux on, possèdent de facto ledit bâtiment
Prolongements
Nous sommes donc en présence d’un patrimoine qui a été travaillé par un guerrier né dans l’indigence de l’après-guerre « The 2nd » pour prendre l’ascenseur économique, pour tout ou partie au fruit de l’Etat actuel.
Nous sommes aussi en présence de dévastateurs de notre propriété privée, parce que tous ces entregents qui copulent entre eux ont bien compris que tout le fruit de notre travail les sert parmi les serfs.
Conclusion
La Marseillaise lors de mon service militaire, j’ai refusé de la chanter, n’aimant pas le texte et ses prolongements guerriers et destructeurs, ce qui ne m’a pas empêché de faire des préparations « Bérets rouges » comme sauter d’un avion dans un cadre réglé. Mais là, j’ai envie de dire : Réveillez-vous ! Les paroles de la Marseillaise sont peut-être à propos, car sinon toutes les conséquences ne trouveront pas leurs causes …
Bien à vous
2 909 vuesL’information n’a pas pu vous échapper, Fiat a proposé une fusion à Renault et, à en croire certains commentateurs, ce serait l’opération du siècle car elle permettrait à Renault de devenir le numéro I mondial et d’atteindre des volumes de production énormes permettant de réduire considérablement les coûts de fabrication ; dans le cadre de ce qu’on appelle les économies d’échelle.
Ca, évidemment, c’est la version officielle … car tout n’est pas si simple et il s’agit en fait d’une partie de billard à 5 bandes dans laquelle les intérêts ne sont pas forcément ceux que l’on croit ni concordants entre Fiat, Renault, l’Etat français, l’Etat italien et Nissan.
Et vous remarquerez que dans cette partie, l’intérêt du consommateur n’apparaît … nulle part !
Il s’agit évidemment d’une opération industrielle et capitalistique de très grande ampleur et cela pourrait donner lieu à des restructurations industrielles relativement importantes dans un secteur en pleine mutation !
Giovanni Agnelli, alors président de Fiat, avait déjà prophétisé, il y a plus de 30 ans, qu’il ne resterait que 4 ou 5 constructeurs sur la planète. ..Il semblerait bien qu’on s’oriente vers cette phase de concentration ; sauf que tout n’est pas si simple …
Ce qui parait tout à fait surprenant, quand vous lisez la presse, c’est que personne n’a compris qu’en fait il s’agit d’une tentative de sauvetage de Fiat au moyen du rachat de Renault ; et nous allons voir pourquoi !
En effet, comment appeler autrement une opération au terme de laquelle le capital serait principalement détenu par la famille Agnelli, actuel propriétaire de Fiat ?
On peut imaginer que les administrateurs de Renault ne seront pas aussi crédules que les « spécialistes » de la presse, vite emballés par une opération qui sent, à la réflexion, le coup fourré !
– l’intérêt de Fiat
Fiat a fusionné avec Jeep-Chrysler en 2014 après que le constructeur américain ait fait faillite en 2009 et avoir racheté progressivement son capital.
Une précédente opération de fusion avait déjà été tentée en 1998 entre Chrysler et Daimler Benz (Mercedes) mais ce dernier avait fini par jeter l’éponge en estimant que les cultures d’entreprises étaient trop différentes mais aussi et surtout que le redressement de Chrysler coûterait beaucoup trop cher !
Ces opérations entre constructeurs sont d’ailleurs souvent à haut risque et les échecs nombreux. PSA avec Simca devenue Talbot, BMW avec la BMC (Rover) abandonnée pour ne garder que Mini créée ex nihilo, Ford avec Jaguar-Land Rover, Ford avec Volvo, GM avec Saab, GM avec Fiat.
On ne peut comprendre la stratégie américaine de Fiat sans connaître l’histoire de Fiat.
Fiat a été pendant longtemps le premier groupe industriel privé italien, propriété de la famille Agnelli. Seulement, sa situation s’est lentement dégradée avec des volumes de ventes de plus en plus faibles alors qu’elle possède un catalogue de marques important après avoir racheté toutes les marques italiennes !
Alfa Roméo, Fiat, Lancia, Ferrari, Maserati … Que des noms qui font rêver les amateurs de belles voitures.
Or, si l’on s’intéresse de près à ce groupe on s’aperçoit qu’il va mal … et depuis longtemps !
Ferrari, seule véritable pépite technologique, a été extournée et ne fait plus partie du groupe Fiat. Maserati n’a qu’une diffusion confidentielle et Ferrari refuse désormais de leur livrer des moteurs ; Lancia est en état de mort cérébrale ; Fiat ne survit en Italie que grâce à ses petites voitures (Fiat 500 et Fiat Punto) dont les modèles n’ont pas été renouvelés. Alfa Roméo produit à nouveau de belles voitures mais sa diffusion est désormais confidentielle.
A cela s’ajoute des problèmes de fiabilité qui deviennent désormais inquiétants et qui tendent à détourner la clientèle de voitures, bon marché, mais coûteuses voire problématiques en entretien !
Pendant des années, Fiat a dû aussi composer avec le gouvernement italien qui a masqué les difficultés de l’industrie italienne en la subventionnant indirectement par l’intermédiaire de la cassa integrazione. Celle-ci permettait de masquer les difficultés de l’économie italienne en empêchant les licenciements de salariés qui se retrouvaient être payés …sans avoir aucune espèce d’activité pendant des années !
En fait, Fiat a racheté Chrysler quand cette dernière ne valait plus rien et a déplacé fort astucieusement son centre de gravité économique de l’Italie, qu’elle estimait sans avenir, vers les USA et ce calcul s’est avéré gagnant car Fiat, devenue FCA (Fiat Chrysler automobiles) génère l’essentiel de ses profits aux USA grâce essentiellement aux marques Jeep et RAM et ses gros 4×4 !
On aura donc compris que Fiat ne gagne pas d’argent en Europe, que ses voitures se vendent mal et ne sont pas fiables !
Alors, pourquoi Fiat a-t-il proposé cette opération à Renault ?
En fait, Fiat a approché plusieurs constructeurs, dont PSA (Peugeot) mais Carlos Tavares, son président, n’est pas quelqu’un de crédule ni de facile et il n’a probablement pas accepté le deal surtout que PSA vient déjà de racheter Opel-Vauxhall.
L’opération de rapprochement avec Renault est en fait « dans les tuyaux » depuis certainement un certain temps et les négociations étaient déjà bien avancées au moment de leur annonce. Fiat a probablement fait preuve de beaucoup d’opportunité en profitant d’une situation fragilisée au niveau de Renault en raison des déboires judiciaires de son ancien président (Carlos Ghosn).
Pourquoi cette démarche ?
Parce que FCA va mal et qu’en dehors des USA et de l’Amérique du sud, elle voit sa situation se dégrader dangereusement ; surtout que, depuis l’édiction des nouvelles normes anti pollution et d’émission de CO2, elle n’est absolument pas conforme. Elle s’est même vue contrainte de s’entendre avec Tesla, producteur de voitures exclusivement électriques qui ne demandait pas mieux eu égard à sa situation fragile, pour lui racheter des quotas de carbone et éviter des amendes colossales à partir de 2020 (se chiffrant en milliards €) !
Par ailleurs, Fiat n’a pas du tout investi dans le véhicule électrique et n’y a en fait aucune compétence alors qu’il s’agit, pour les constructeurs, de la meilleure opération de green washing du moment pour entrer dans les quotas d’émission de carbone ! Il n’est qu’à voir le développement de l’électrique chez VW et Daimler-Benz pourtant adeptes forcenés du diesel !
Fiat tente donc tout simplement de mettre la main sur un constructeur susceptible de lui apporter ces technologies et de la sortir du pétrin ; sans en payer le prix ce qui se voit clairement quand on sait qu’il valorise Renault au minimum de sa valeur boursière !
Vu sous cet angle, la mariée fait évidemment beaucoup moins envie …
– l’intérêt de Renault
La question de l’intérêt de l’opération pour Renault n’est pas claire !
Renault, avec son groupe comprenant Renault, Dacia, Avtovaz (Lada), Alpine, Samsung motors (en Corée), a constitué avec Nissan et Mitsubishi le premier groupe automobile mondial. Il est plutôt en phase ascendante et possède une bonne expérience en matière de production de voitures électriques via Nissan.
En fait, il n’a aucun besoin de Fiat qui n’a rien à lui apporter hormis un hypothétique accès au marché américain qui n’a jamais réussi à Renault et des possibles économies d’échelle en augmentant la production des plates formes et des moteurs !
Par ailleurs, il semblerait qu’il soit dans les intentions de la famille Agnelli de prendre le pouvoir au sein du nouveau groupe et là on peut se demander ce que peuvent bien rechercher les dirigeants de Renault dans une opération de ce type en apportant savoir faire et technologie tout en perdant le leadership ?
– l’intérêt de l’Etat italien,
Il voit depuis déjà plusieurs années le groupe Fiat prendre le large et craint évidemment que ce dernier ne lâche prise tout à fait et abandonne ses usines européennes et principalement italiennes qui sont peu rentables (salariés trop chers et peu productifs). Il a déjà vendu sa prestigieuse filiale Magnetti-Marelli au printemps 2019.
A la clé, cela aurait pour effet de provoquer une augmentation du chômage dans une Italie déjà en pleine crise et qui, alors que sa situation est franchement mauvaise et en récession, n’a pas besoin de ça d’un point de vue politique !
Il n’est donc pas sur que l’Etat italien voit cette opération d’un bon œil … et il pourrait bien mettre quelques bâtons dans les roues !
– l’intérêt de l’Etat français,
Le problème pour l’Etat français est la dilution du capital qui résulterait de la fusion ; puisque premier actionnaire de Renault, il verrait sa part dans le capital passer de 15 à 7.50% alors qu’il a beaucoup intrigué en 2015 pour obtenir la majorité de blocage avec des droits de vote double malgré l’opposition de carlos Ghosn !
De plus, l’Etat français a toujours aimé mélanger les genres dans le cadre de ce qu’on appelle, de manière pompeuse et tout à fait usurpée, « l’Etat stratège » surtout que Renault est un fleuron du capitalisme public français ; en oubliant au passage que l’entreprise était au bord de la faillite dans les années 1980, avant sa privatisation en 1990, du fait des influences syndicales et politiques. Renault était la « vitrine sociale » de la France quitte à perdre des milliards de francs !
Il est évident que les dirigeants politiques français regardent cette opération avec un oeil critique, sans pour autant le déclarer clairement, car la fusion lui ferait perdre sa place de premier actionnaire au profit de la famille Agnelli ; sans aucun bénéfice politique visible !
On n’a probablement pas fini d’en discuter dans les ministères (Bercy en particulier) qui ne vont pas manquer de convoquer les dirigeants de Renault ; car en France les entreprises privées doivent rendre des comptes au gouvernement et à l’administration avant d’en rendre à leurs actionnaires …
– l’intérêt de Nissan
Nissan joue ici une carte tout à fait personnelle car le but de ses dirigeants est en fait de faire un Nissanexit c’est à dire se retirer de l’organisation que l’on présente comme l’alliance entre Renault et Nissan !
Il est vrai que Nissan a des raisons pour cela : il est deux fois plus gros que Renault et occupe particulièrement les marchés asiatiques (japonais, chinois) mais aussi américain puisqu’il produit aux USA alors que Renault n’y produit ni n’y vend rien !
C’est aussi celui qui réalisait les bénéfices du groupe ; quoique cela se soit un peu amoindri ces derniers temps !
Seulement, il faut aussi connaître la culture japonaise qui est faite d’un mépris absolu pour tout ce qui n’est pas nippon et principalement pour les européens considérés comme des gens primaires, vulgaires et mal élevés !
Il faut aussi se souvenir que les dirigeants de Nissan n’ont accepté l’entrée de Renault dans le capital en 1999 que parce qu’ils n’avaient pas le choix ! C’était ça ou la faillite ; c’est à dire la honte absolue !
Alors, maintenant on nous parle aujourd’hui d’alliance et des états d’âme (bien réels au demeurant) des dirigeants de Nissan … qui n’ont en fait jamais admis l’irruption de Renault et l’ont pris pour une humiliation !
Ils ont subi la domination impérieuse de Carlos Ghosn mais les évènements récents ont prouvé qu’ils cherchaient les moyens de s’en débarrasser ; prélude sans aucun doute au Nissanexit !
En plus, il se trouve que les japonais n’aiment pas le mélange des genres et se posent beaucoup de questions à propos de l’irruption de l’Etat français dans le capital de Renault ; alors que l’on sait qu’un Etat obéit d’abord à des considérations politiques qui peuvent nuire au bon fonctionnement d’une entreprise !
Néanmoins, il faut quand même rappeler la réalité capitalistique : Nissan est la filiale de Renault à hauteur de 45% de son capital et si elle détient, dans le cadre d’une participation croisée, 15% du capital de Renault, ces 15% ne sont assortis d’aucun droit de vote ; c’est à dire qu’ils ne confèrent aucune espèce de pouvoir au sein du groupe et c’est ça qui dérange les japonais !
Cela veut dire que pour l’instant Renault essaie de ménager la susceptibilité des japonais mais, qu’à la fin, les dirigeants de Nissan devront se soumettre, que cela leur plaise ou non car le propriétaire est Renault !
Conclusion :
Tout bien considéré, Renault n’a absolument aucun intérêt à procéder à cette fusion qui a été présentée dans des termes qui seraient, selon la famille Agnelli, non négociables !?!
Renault n’aurait-il donc pas d’autre choix que de se soumettre !?!
Par ailleurs, la course au gigantisme n’est par forcément rentable et Toyota (3ème mondial) a refusé clairement de se lancer dans cette voie !
L’histoire est d’ailleurs pleine de ces groupes industriels qui se sont démesurément agrandis à force d’acquisitions avant de … s’écrouler ; le dernier en date étant le conglomérat américain General Electric !
En outre, la taille rend la gestion plus complexe et il ne faudrait pas que le résultat soit une sorte de Titanic industriel ; compte non tenu des inévitables restructurations qui seront nécessaires pour rationaliser la production du groupe. On peut imaginer l’opposition évidente des syndicats et des politiciens, alors que le secteur automobile est actuellement en phase de déclin et doit anticiper des difficultés considérables du fait de l’édiction de normes environnementales pour l’instant absolument impossibles à respecter !
En fait, plusieurs constructeurs sont intéressés par les marques du groupe Fiat mais pas du tout dans les termes proposés par ses dirigeants !
Ils attendent en embuscade que Fiat s’effondre pour mettre la main sur ses pépites industrielles au demeurant peu nombreuses : Jeep, RAM et Alfa Roméo ; le reste ne vaut rien !
On a donc compris que, pour la famille Agnelli, il s’agit essentiellement d’une opération de sauvetage de la dernière chance avant l’écroulement final car les investissements pour rattraper le retard accumulé se chiffrent en dizaines de milliards € et il n’est pas sûr qu’ils en aient les moyens !
Espérons que les dirigeants de Renault sauront échapper à la tentation du gigantisme improductif et ne pas tomber dans ce qui ressemble bien à un piège !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce)
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Les annonces se suivent et se ressemblent : Carrefour va mal (1200 suppressions de postes), Auchan va mal (fermeture de plusieurs magasins), Casino va encore plus mal avec sa mise sous protection de justice.
Décidément, le secteur de la grande distribution n’est plus ce qu’il était !
Peut-on en conclure que quelque chose a changé ? A l’évidence oui !
Ce type de commerce, avec des surfaces de vente de plus en plus grandes, voire carrément démesurées, a connu son heure de gloire à partir des années 1970 (le premier supermarché était un Carrefour à Ste Geneviève des Bois).
Ce type de commerce, par ailleurs typiquement français, dont l’expansion a d’ailleurs souvent signifié la mort du petit commerce de détail, fonctionnait sur le principe des flux de trésorerie par l’intermédiaire de centrales d’achat très puissantes dont la réputation de dureté dans la négociation n’est plus à faire !
Plusieurs lois ont été édictées pour essayer de modérer leur puissance souvent abusive ; sans effet significatif !
Il faut dire que pour un fabriquant accéder à la force de vente d’un groupe comme Carrefour ou Leclerc constitue une assurance d’atteindre des volumes de ventes impossibles à réaliser en direct.
Seulement, en contrepartie, ces groupes achetaient la marchandise au prix le plus bas possible et la vendaient rapidement tout en ne la payant que 4 à 6 mois plus tard ; la trésorerie dégagée étant placée et rapportant à son tour des revenus ! Seulement, cela ne fonctionne plus aujourd’hui puisque les taux d’intérêts sont à zéro du fait de la politique monétaire de la BCE. Celà engendre probablement une perte de revenus de ce côté-là !
Ces grandes surfaces se sont d’ailleurs livré une concurrence féroce basée essentiellement sur les prix les plus bas, voire la vente à perte ; lesquels prix bas étaient fatalement obtenus en étranglant toujours plus le producteur, hormis quelques produits de marque avec lesquels … on ne peut pas négocier du fait de leur notoriété. (Coca cola, Nescafé …)
Dans la profession, il faut distinguer deux types d’organisation : les groupes intégrés et les regroupements de commerçants indépendants.
Carrefour est un groupe intégré c’est à dire que tous les magasins appartiennent à la même société. C’est le cas aussi pour Casino et pour Auchan.
Par contre, Leclerc, Intermarché et système U sont des regroupements de commerçants indépendants affiliés à une centrale d’achat ; laquelle négocie les achats en (gros) volumes afin de leur faire bénéficier des meilleurs prix. Les enseignes ne sont donc pas propriétaires des magasins.
L’effet capitalistique n’est donc pas le même bien qu’on ne puisse pas affirmer qu’un modèle soit supérieur à l’autre ; si ce n’est que l’on voit que ce sont bien les groupes intégrés qui ont actuellement le plus de difficultés.
Que se passe-t-il donc ?
Le fait principal est la modification du comportement des clients du fait de l’émergence d’Internet et on en connaît le principal artisan : Amazon, l’une des Gafa !
Mais elle n’est pas la seule, car il y a des dizaines de sites (Cdiscount, Alibaba qui est chinois …) qui vous permettent désormais de trouver, confortablement installés devant votre écran, l’objet convoité voire introuvable !
Mais, ce phénomène n’est pas propre à la grande distribution car il touche, à un moment ou à une autre, tous les domaines de l’économie.
Dans les années 70, la France a vu l’effondrement de ses industries textiles, de ses mines de charbon, de ses chantiers navals, de sa sidérurgie parce que des concurrents avaient émergés et qu’ils étaient plus compétitifs ! Et ce mouvement est à la fois irréversible et incontournable ; ce qui signifie que toutes les tentatives de l’Etat pour enrayer ce phénomène ont lamentablement échoué !
Le transport aérien avec l’émergence des compagnies low cost mais aussi la presse quotidienne en version papier (désormais lourdement subventionnée par l’Etat) ont connu et connaissent encore des difficultés. Les cinémas font face au marché de la vidéo à la demande (VOD) sur Internet avec des poids lourds comme Netflix ; tout comme les marchands de disques (CD) confrontés à la musique en ligne et les libraires confrontés au livre numérique.
Le modèle de la grande distribution a été très compétitif mais, aujourd’hui, il a beaucoup de mal à faire face à la concurrence d’Internet ! Il y a donc une modification des structures du commerce de (relative) proximité.
L’Etat est d’ailleurs en partie responsable de cette situation car il a poussé à la détention d’Internet parce que celà l’arrangeait ; notamment en transférant une charge de travail sur les contribuables. De plus, avec les smart phones et la connexion 4G puis bientôt la 5G les gens sont connectés en permanence et en profitent.
Or, il n’y a pas besoin d’être bien malin pour s’apercevoir que les prix obtenus sur Internet sans se déplacer, avec la livraison gratuite sont souvent 30% moins chers que ceux pratiqués dans les grandes surfaces pas toujours situées à coté de votre domicile ! Le bénéfice est donc double, des prix plus bas sans avoir à perdre son temps dans des déplacements interurbains !
Ces groupes de grandes surfaces ont d’ailleurs compris le danger, sans vraiment pouvoir y faire face pour l’instant car … ils ont beaucoup de mal à s’adapter. Ils se sont lancés, eux aussi, dans le e-commerce mais sans grand succès pour l’instant ce qui les amène à « réduire la voilure » ; en supprimant certains secteurs jugés insuffisamment rentables (Carrefour et Auchan) ou même en fermant certains magasins considérés comme non rentables (Auchan). Monoprix, pour sa part, tente de s’allier avec Amazon !
C’est en fait le modèle de la grande surface où l’on trouve tout, absolument tout, qui est en train d’évoluer et cette évolution n’est d’ailleurs pas finie parce que le modèle évolue sans cesse ; et, pour l’instant, les grandes surfaces ne peuvent pas lutter … il n’y a pas de parade alors que les ventes de CD audio et vidéo se sont écroulées, qu’on peut désormais acheter son matériel informatique sur Internet tout comme son matériel électroménager !
Aux USA, les magasins Walmart, numéro un mondial, ont trouvé une parade inapplicable en France en raison du droit du travail : ils sont ouverts 24 h sur 24 h ce qui fait que vous pouvez aller faire vos courses à 3 h du matin si ça vous chante !
Mais, Walmart s’est aperçu aussi que la livraison est le nerf de la guerre dans le e-commerce car les consommateurs veulent recevoir le plus tôt possible le produit commandé sur internet. Il a donc prévu de mettre en place un service de livraisons gratuites à domicile le jour suivant la commande et prévoit d’étendre ce service à 75% de la population américaine d’ici la fin de l’année !
Quelle conclusion en tirer : Que le monde change et qu’il évolue, quoique l’on en dise et quoique l’on fasse, et que c‘est un processus à la fois irréversible et inévitable et que s’y opposer et le refuser constitue la plus mauvaise solution !
Bien sûr, on peut incriminer la mondialisation, pas toujours heureuse, ou la globalisation des échanges mais il faut être conscient que la globalisation correspond à une vague de fond complexe liée au développement des communications (Internet, avions), à la suppression du rideau de fer et la chute de l’empire soviétique, au développement économique de la Chine et de l’Asie !
Le nier, c’est nier l’évolution du monde !
Cela amène d’ailleurs sans doute estimer que les grandes zones commerciales situées en périphérie des villes (du style Plan de Campagne au nord de Marseille) vont connaître des difficultés grandissantes parce que, tout simplement, le modèle économique a changé !
On n’arrête pas le progrès technologique et c’est le principe de la destruction créatrice qui s’applique alors ; c’est à dire que les entreprises inadaptées disparaissent pour laisser la place à des entreprises plus performantes !
Malheureusement, ces mutations s’accompagnent souvent de suppressions d’emplois ; ce qui explique que cette théorie économique soit violemment combattue par nombre de politiciens parce qu’elle ne correspond pas à leur vision du monde ni à celle de leurs électeurs.
De plus, en France, on a tellement rigidifié le marché du travail qu’on a fini par le scléroser complètement et que perdre aujourd’hui son emploi peut signifier ne plus jamais avoir d’emploi ; surtout que des politiciens en mal d’électeurs n’hésitent jamais à venir expliquer qu’ils vont tout faire pour essayer de sauver la situation ; le plus souvent en pure perte (voir mon dernier article sur Ascoval) !
Evidemment, cela va à l’encontre de la mentalité de beaucoup de salariés qui s’imaginaient avoir un emploi pour la vie et qui voient leur situation fragilisée du fait de cette innovation technologique ; bien qu’ils en profitent lorsqu’ils achètent des smart phones ou des télévisions à écran plat dont le prix serait multiplié par au moins 10 s’ils étaient fabriqués en Europe !
Dernier point et non des moindres qui risque de compliquer la situation : on ne peut absolument pas prévoir les effets à moyen ou long terme de la guerre commerciale engagée entre les USA et la Chine ; laquelle va inéluctablement impacter le commerce mondial car il ne faut pas oublier qu’hormis l’alimentaire, la plupart des produits vendus dans les grandes surfaces viennent de Chine.
Or, les USA ont décidé de bloquer à la fois les transferts de technologie vers la Chine et de puces électroniques « sensibles » sans lesquelles les smart phones de dernière génération ne sauraient fonctionner. Google vient même d’interdire à Huawei d’utiliser Android, le langage des smart phones non Apple.
Il faut aussi prendre en considération les effets de textes législatifs mal pensés voire inutiles qui faussent le marché par le biais d’une pénalisation fiscale (comme par exemple pour les véhicules diesel) ; sans que l’on puisse prévoir pour l’instant s’il y aura ou non un nouveau saut technologique rendant à son tour le véhicule électrique à batterie inadapté ou obsolète.
Certains diront que c’est le système, d’autres que ce sont les banques, d’autres y verront un complot mondial alors que, tout simplement, ce sont les consommateurs qui modifient leurs comportements !
Celui qui croit que l’on vit dans un monde figé se trompe et refuser l’évolution du monde, c’est s’exposer à de graves déconvenues. Il y a d’ailleurs un signe qui ne trompe pas : les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont accepté la liberté économique !
Petite précision : la France n’en fait pas partie …
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce)
1 925 vuesPréambules
Les résultats des dernières élections européennes, en France et en Allemagne, ont imprimés une forte poussée des verts.
Qui sont-ils ? Des collectivistes pur jus qui ont trouvé « la bonne cause » – Sauver la planète, pour réduire les libertés et les propriétés individuelles. Mais l’heure est à la décroissance, voir à la dépopulation dans la tradition Malthusienne qui accompagne nos pastèques – Verts sur le rayon mais rouges au cœur. J’aurai presque envie d’affirmer que ce sont des communistes avec le cœur en moins.
Pour poursuivre leur massacre du capitalisme, dont ils affectionnent malgré tout tellement les fruits, ils s’immiscent dans ses rouages pour le ralentir, par toutes sortes de chicanes plus perverses les unes que les autres. En conséquences, faut-il chercher encore à avancer, tant les normes deviennent si lourdes, tant leur coût devient si cher, avec en mix sise France, la lourdeur de nos charges sociales …
Comment expliquer cette poussée des verts ?
D’après les analyses de nos statisticiens, nos 18-25 ans n’y seraient pas étrangers. Le formatage par « l’Ed Nat » ? La précarité du travail ? La relation par rapport à ce même travail qui a changé, favorisé par un système alternatif d’intermittence activité-non activité rémunéré quoiqu’il advienne en sachant y faire ? Cette relation est peut-être aussi l’explication de tant d’emplois non-pourvus, faute de candidats …
Bref il semblerait qu’un nouveau mode de vie chez nos jeunes soit à l’œuvre et réfutant les concepts de leurs ainés, aidés en cela avec les nouvelles technologies et processus de communication.
Une opportunité pour Macron ?
Le 1er Conseil de défense écologique s’est tenu dans la semaine qui a précédé les élections européennes. Hasard du calendrier ou bien parfaites remontées des sources pour l’expliquer. Notre président est en effet parfaitement informé de la température de ses administrés tant il veille par le Deep State.
L’élan des pastèques dans l’opinion va donc permettre à Macron de cogner un peu plus fort en taxes et contraintes supplémentaires pour perdurer notre système social tel qu’il est conçu et éteindre les derniers moteurs de notre économie.
L’évacuation de Mr Hulot n’était peut-être qu’un prétexte pour mieux rebondir sur le sujet, avec Mr de Rugy débarqué du perchoir de l’Assemblée Nationale pour reprendre le flambeau.
La Science-Fiction devient réelle
Certains d’entre nous ont pu voir le film « Soleil vert » avec Charlton Eston en premier rôle. Dans le même registre, nous aurions pu voir plus récemment une toile intitulée « Divergent ». J’ai bien peur que notre réel converge vers ces fictions
Et c’est véritablement effrayant !
En effet, l’émancipation de l’individu au sein du groupe et le respect de sa propriété privée ont été la source de l’essor formidable de notre Occident au XIXème et XXème siècle.
Et nous entrons, nous les français dans ce chemin rétrograde, ce rétropédalage, par rapport à notre histoire qui nous avait tant convaincu du contraire et qui s’est avéré.
Nous sommes aussi coupables car notre création en mode marchés sert tous ces requins des nouvelles technologies, pour mieux nous comprendre, pour mieux nous cerner.
Conclusion
Pour moi dans la vie du raisonnement, il y a deux choses qu’il faut admettre : Le bon sens et l’érudition, les bases de notre prédation sur cette bonne vieille Terre. Le bon sens va rarement nous tromper. L’érudition manipulée, beaucoup plus. Quand l’érudition devient un artefact de connaissances sans le moindre bon sens, les temps obscurs se rappellent.
Bien à vous
3 767 vuesLes résultats désolants des récentes élections des potiches européennes ont tout de même ceci de réjouissant : si petit que soit l’écart entre les deux premiers partis, cet écart nous a tout de même épargnés les insupportables sauts de cabris joyeux d’une macronie débridée, qu’inévitablement nous eussions eu à subir en cas de résultats inverses.
Pour le reste, quel champ de ruines !
Pour le soi-disant gagnant, des mois de gilets jaunes, un ras-le-bol populaire évident, des excès en tous genres (impôts, taxes, réglementations, contrôles, immigration, inégalités) et une détestation évidente de nos dirigeants dans leur ensemble et du premier d’entre eux en particulier n’ont donné qu’un tout petit flop de même pas 1 % ! Il faut avoir les yeux marine pour ne pas s’en désoler profondément.
Avec cette évidence incontournable : Monsieur Macron peut dormir tranquille, sa prochaine élection est assurée.
Mais pour la République en marche, pourtant, pas mieux ! D’abord, assumer le ridicule d’une seconde place, quand on s’est donné tant de mal pour arriver en tête, un soi-disant grand débat, qui ressemble plutôt à une grande débâcle, et tout et tout…
Et quant aux autres partis, quel naufrage ! Un parti religieux tout content de son petit 10 % ! C’est tout dire !
Car oui, l’écologie est une nouvelle religion, qui comme toute religion refuse l’épreuve des faits (exemples : la température qui n’a pas bougé depuis au moins vingt ans, les glaciers qui se reconstituent, l’augmentation du taux de CO2, qui se révèle un formidable bienfait pour la planète, les énergies renouvelables, qui ruinent les pays, et encore, et encore…), et se montre prête à condamner avec violence tous les non-croyants !
Et pour les autres, même plus la peine d’en parler.
Pour qui sonne le glas ? Pour tous !
Et cela vaut au moins tout autant pour l’objet même de l’élection, le bal des potiches, pardon, le parlement européen. Bien sûr, tout le monde sait que ce parlement bidon ne sert strictement à rien, puisque les traités ont déjà concédé tous les pouvoirs à une commission de fonctionnaires non élus et qu’il faudrait pour changer une virgule à cela l’accord unanime de tous les pays… mais bon, un raz de marée de ces si horribles « populistes » aurait laissé les fonctionnaires de ladite commission toujours aussi puissants, mais un peu moins à l’aise… effet que n’ont aucune chance de produire les microscopiques changements numériques observés… une élection pour rien !
Européistes, mondialistes, partisans de la fin des frontières et de l’immigration sans contrôle, artisans d’inflation législative et réglementaire et de fureur fiscale sans limite, ils peuvent dormir tranquilles : l’horizon est vide pour eux de toute menace sérieuse !
Au moins en apparence.
Car pour le citoyen ordinaire de cette Europe à la dérive, pour lui, les choses sont claires. Gilet jaune ou pas, la question n’est pas de changer par vote des élus par des sosies, et de subir le joug de fonctionnaires aussi arrogants qu’inamovibles. La seule vraie question à se poser est celle-ci : qu’avons-nous besoin de ces parasites qui nous ruinent ? À quoi servent-ils ? Et s’ils ne servent qu’à notre malheur commun, comment s’en débarrasser ?
Alors, pour qui sonne le glas ?
1 909 vuesRécemment je vous ai rapporté l’opération de destruction groupée lancée par Feufeu.
Et bien, figurez-vous, qu’il manquait à mon récit un élément complémentaire, dont la folie de la pression aidant je n’avais pas pris la mesure.
Ce fameux 17 Mai 2019, où Feufeu se déplaçait lui-même devant le JEX pour bien faire comprendre à ce dernier qui est le chef, que le JEX n’aille pas s’apitoyer sur le sort d’un misérable contribuable maintenant que lui, Feufeu, l’avait visualisé.
Ce fameux 17 Mai 2019, où Feufeu mobilisait le principal syndicat des impôts, Solidaires Finances Publiques – notez bien solidaire mais ne rêvez pas, ce n’est pas avec vous – pour le faire intervenir dans le but de faire fermer le plus illégalement du monde notre blog. Objectif atteint contre toute logique.
Ce même fameux 17 Mai 2019, Feufeu, stratège napoléonien, mitraillait comme à Gravelotte. Il faisait éditer par ses services de Sète un ATD sur le compte de la société SCI le Mirabeau, déjà agonisante artificiellement de son fait, objet de sa vindicte.
Et voilà. C’est pas beau la France ???
Il est des jours comme ça où il n’est pas facile de rester optimiste, des jours où l’on a l’impression d’être seul, sur une grande place, face à un blindé.
Bien à vous. H. Dumas
3 776 vuesBonjour,
La dépense publique en France mange 57% du PIB, acronyme de notre création de richesse sur notre territoire. 31% de ce même PIB est alloué au social sous toutes ses formes.
Maintenant, je vais m’adresser aux lecteurs de ce blog sous forme de Quizz :
– Hypothèse 1 : Cette dépense publique est-elle le total des prélèvements que notre seul Etat perçoit plus ses emprunts à l’extérieur pour boucler son budget ?
– Hypothèse 2 : Cette dépense publique englobe-t-elle aussi toutes les perceptions via les collectivités locales et les percepteurs périphériques ?
– Hypothèse 3 : Si l’hypothèse 1 et 2 collent à nos 57% de dépenses publiques, Ok. Mais si ce n’était finalement pas le cas et alors bien plus ….
Envisageons l’hypothèse 3. En économie, nous avons ce qu’on appelle le coût d’opportunité, c’est-à-dire la mesure de la perte des biens auxquels on renonce en affectant les ressources disponibles à un usage donné.
Prenons un exemple avec les droits de successions. Vous héritez d’un gros patrimoine qui supporte des droits substantiels en la matière. Compte tenu de ces dits droits – ou plutôt obligations avec injonction d’y souscrire, vous êtes de facto dans la position de payer votre patrimoine reçu peu importe son état, évalué à prix recevable par Bercy.
Dans le cadre d’une succession avec beaucoup de problèmes intrinsèques à résoudre pour nettoyer la place et remettre les moteurs en marche, vous partez avec un emprunt bancaire pris auprès de la DGFIP. L’incongruité de la chose est que le défunt qui vous a laissé ses affaires dans un tel état, a honoré tous ses devoirs vis-à-vis de Bercy auprès duquel vous êtes redevable, sans état d’âme sur le dossier : Les « droits » sont dus …
Pourquoi pas, car après tout il n’y a pas de repas gratuit Mais en payant tous ces cafards, avec de l’argent que vous cherchez à trouver, car vous ne l’avez pas immédiatement mobilisable, vous devez décider de stratégies réductrices de vos affaires à l’inverse de ce que vous auriez pu développer : Le coût d’opportunité, celui de créer de la richesse et des emplois ….
Bien mal acquis payera la facture In fine….
Bien à vous
1 752 vuesFeufeu — diminutif affectueux — est le responsable du pôle recouvrement des Services Fiscaux pour le département de l’Hérault. C’est son service et ses hommes qui, entre autres, exécutent, détruisent des vies, des familles, provoquent la ruine de ceux qui tombent malheureusement entre leurs mains. Ils alimentent la terreur fiscale dont a besoin Bercy.
J’ai fait la connaissance de Feufeu le 17 Mai 2019, date qui restera gravée dans ma tête et dans mon cœur.
Je l’avais assigné devant le Juge de l’Exécution de Montpellier pour obtenir de ce dernier la levée des hypothèques fiscales injustifiées grevant les biens de ma société la SCI le Mirabeau. Hypothèques qui entravent la vente du stock de cette société, qui de ce fait se trouve impécunieuse et accumule les dettes aussi bien fiscales réelles – foncier – que les charges de copropriété.
Feufeu s’est présenté lui-même devant le juge, flanqué d’un factotum à l’air servile et dévoué. Il a plaidé lui-même. Je dirais que son éloquence à la barre n’est pas spectaculaire, que donc l’importance qu’il attache à son statut et à son pouvoir doit être inversement proportionnelle à son éloquence pour qu’il se soit déplacé personnellement.
C’est un homme grand, un de ces grands empruntés et filiformes, voûtés, costume taillé par Fernand Reynaud, lunettes, l’air réellement de l’intellectuel qu’il est probablement. Inquiétant quand même. Lorsque j’imagine l’inquisition, c’est un peu son image que je vois. Puisqu’il était là, je lui ai fait savoir par son factotum que la discussion est toujours possible, il m’a fui immédiatement.
Mais tout cela est du détail, le fait exceptionnel est le suivant. Alors qu’il plaidait, il a cru bon de dire au magistrat : “Nous sommes justes, la preuve M. Dumas a obtenu gain de cause dans le cadre du redressement de la succession de sa mère “ !!!
J’a cru que ma mâchoire et mes deux bras allaient tomber, se détacher de mon corps.
Quel culot !!! Je rappelle que les services fiscaux ont accumulé les falsifications dans cette affaire, qu’il a fallu pour la gagner passer par la case Cour de Cassation, perdre vingt ans, et que le dernier jour, à la dernière heure et à la dernière minute, devant La cour d’Appel de renvoi après pourvoi, les services fiscaux maintenaient leurs falsifications et leurs prétentions initiales. Quand même !!!
Cela m’a amené à réfléchir. Comment une société humaine, un pays, peuvent-ils se retrouver dans cette situation incroyable consistant à se fédérer majoritairement autour d’un projet politique dévastateur et sacrifier à celui-ci certains de ses membres, leur infliger des souffrances inutiles, les terroriser, les tuer finalement ? Et comment plus tard, le drame fini, personne ne se sent responsable ?
Bien que le sujet ait été largement traité, notamment à l’occasion du coup de folie de nos voisins allemands, que donc je peux vous paraître bien présomptueux en prétendant l’évoquer, je vais vous faire part de mes conclusions.
Naissance des bêtes immondes
-1- Je crois que les sociétés oppressives naissent d’une fausse idée. Appelons-la une rumeur. Par exemple : telle race nuit à l’humanité.
Cette rumeur, cette pensée, ne véhicule pas un fait réel mais un fait d’abord supposé, puis massivement accepté, sans réserve, sans preuve de sa réalité.
Le principe peut être explicité à partir du Code de la route.
Ce type de “rumeur” ne peut pas être, par exemple, l’idée de conduire d’un seul côté de la chaussée, idée si logique et si vraie qu’une fois le côté choisi chacun observe cette obligation sans état d’âme et sans besoin de contrainte. Il s’agit d’un fait réel, qui s’impose comme tel.
Alors que l’idée de la limitation de vitesse comme facteur accidentogène est supposée sans avoir jamais été prouvée. Même si nul ne doute que la vitesse aggrave les conséquences d’un accident la preuve n’est pas rapportée qu’elle en est nécessairement la seule cause. De ce fait la limitation de vitesse suppose des croyants et l’installation de la terreur pour être imposée, elle ne s’impose pas à tous naturellement.
C’est cela pour moi la différence entre le fait réel et le fait supposé ou déduit que je nomme la rumeur.
-2- Cette rumeur doit pouvoir être accompagnée d’un souhait prétendu universel, paraissant nécessaire. Pour la circulation routière une économie de victime, pour le racisme à l’époque l’avènement d’un nouvel homme pétri de qualité qu’il était nécessaire de protéger.
Ce souhait paraissant couler de source aura la particularité d’obtenir facilement l’adhésion du plus grand nombre, la rumeur devient alors une croyance.
-3- Lorsque cette croyance devient majoritaire, l’organisation politique, d’une façon ou d’une autre, en fait une clef d’accès au pouvoir et un chef naît qui symbolise cette rumeur devenue croyance.
-4- Contrairement à l’idée répandue, le chef n’est jamais l’instigateur de la “rumeur-croyance”. Son statut découle uniquement du fait qu’il crie plus fort que les autres son adhésion à la rumeur.
-5- Alors, une armée de croyants se lève naturellement. Tout en faisant mine d’obéir c’est elle qui va créer de toutes pièces les moyens de contraindre toute la population à la “rumeur-croyance”, tout particulièrement les réfractaires évidemment.
Cette armée qui se prétend — se croit peut-être — aux ordres est en réalité la puissance décisionnaire, que le chef ne pourra que suivre. C’est le syndrome Eichmann, si bien décrit par Annah Arendt.
-6- La bête immonde est ainsi créée par le peuple. Gare à celui qui ne rentre pas dans l’épure.
Les membres actifs de la bête, protégés par leur apparent statut d’exécutants, sont en réalité les vrais décideurs. Dingues de pouvoir, sadiques, narcissiques pervers, ils vont œuvrer en se croyant planqués. Sur ce point ils n’ont pas tort, ils sont effectivement planqués, en fait dissimulés.
-7- Arrivée à ce point, la “rumeur-croyance” va avoir besoin de la terreur pour écraser les irréductibles qui continuent à penser librement. La terreur aura ses servants qui vont multiplier les injustices. Ce sont les injustices le matériau de base de la terreur.
Les tortionnaires sont naturellement issus des croyants, ils se prétendent aux ordres alors qu’ils sont les décisionnaires, les véritables actifs sans qui rien ne pourrait arriver.
Ainsi la boucle est bouclée. La société oppressive est en place, issue du peuple.
Décryptons maintenant la situation que nous vivons et celle que nous allons vivre.
Actuellement, la rumeur supposée est : l’Etat a besoin d’argent.
Le souhait universel nécessaire est la redistribution.
La croyance est installée, elle est majoritaire, nul ne peut prendre le pouvoir sans y adhérer. L’armée des croyants est à la manœuvre, aucune autre pensée rationnelle concernant le capital et l’économie n’est acceptable.
Celui qui possède doit être dépossédé, ses biens répartis, redistribués.
Nous vivons sous le règne du pillage institutionnalisé. C’est aussi simple que cela.
Résultat : ce sera la ruine généralisée. L’économie terrassée par destruction du capital.
Les acteurs se sentent irresponsables, ne sont-ils pas au service de… cette “rumeur-croyance” que l’on appelle l’égalité ? En réalité ils sont les instigateurs, les créateurs et les porteurs du pillage, cette oppression destructrice. Ils en sont chacun totalement responsables, d’abord comme croyants, puis comme acteurs.
Demain, la rumeur supposée est : l’homme est un danger pour la planète.
Le souhait universel est qu’il doit se fondre dans la nature.
La croyance s’installe en ce moment. L’armée des croyants est à la manœuvre, ceux qui, comme Macron, rêvent d’être chef doivent impérativement adhérer à cette croyance.
Ceux qui croient dans la puissance créatrice de l’homme, qui rêvent de côtoyer Dieu, n’ont plus droit à la parole. Celui qui croit être homme n’est pas, il doit accepter sa soumission à la nature, la terreur se met en place.
Au nom de cette soumission les croyants s’organisent et vont le mater, finies la conquête génétique, la lutte contre les parasites concurrents, etc…
Demain l’homme ne sera plus rien, demain nous pend au nez la plus grande famine que l’humanité aura connue.
Voilà mes pensées générées par ma rencontre avec Feufeu.
Bien à vous. H. Dumas
2 013 vuesAscoval vous connaissez, c’est cette aciérie issue de la restructuration de Valourec, spécialiste du tube en acier, et qui était menacée de disparition.
British Steel vous connaissez, c’est l’entreprise britannique qui a repris Ascoval parce qu’elle redoutait les effets dévastateurs du Brexit sur son activité.
British Steel a obtenu gain de cause (par jugement de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg du 2 mai 2019) mais très vite sont apparues quelques « difficultés » puisque British Steel a annoncé la semaine dernière qu’elle était en grande difficulté et qu’elle avait besoin d’au moins 100 millions GB£, la veille du jour du versement des fonds pour le rachat d’Ascoval.
Néanmoins, British Steel n’aura pas eu à attendre longtemps car, Brexit ou pas, la Haute Cour britannique a ordonné sa liquidation judiciaire pure et simple ; ce qui signifie que les actifs de British Steel au Royaume-Uni vont être vendus pour payer les salariés et indemniser les fournisseurs …
British Steel va donc disparaître et 4 500 employés du groupe au Royaume-Uni vont perdre leur emploi.
Néanmoins, côté français on continue l’opération et là où ça devient intéressant c’est qu’elle est basée pour l’essentiel sur un financement public de 47 millions € apportés à la fois par l’Etat (25 millions €), la région Hauts-de-France (12 millions €) et Valenciennes Métropole (10 millions €).
De son côté, British Steel doit aussi apporter 47,5 millions € qui seraient, aux dernières nouvelles, payés par le contribuable britannique et le pire c’est que c’est en désespoir de cause que British Steel, propriété du fonds d’investissement Greybull Capital, a été retenue car les repreneurs d’Ascoval se sont succédés les uns derrière les autres … avec une caractéristique constante : la faillite du repreneur potentiel avant toute reprise ; ce qui ne manque pas d’interpeller !
Comment se fait-il que seuls des canards boiteux se soient intéressés à Ascoval ?
Il faut aussi replacer les choses dans leur contexte et rappeler que cette affaire constitue la suite d’une opération lancée en 2016 pour sauver Vallourec de la faillite et dans laquelle l’État stratège a déjà investi, conjointement avec le japonais Nippon Steel Sumitomo, un milliard € par le biais de Bpifrance, banque d’investissements publics entièrement financée par … vos impôts !
Investir 50 millions € de plus pour sauver l’emploi de 271 salariés ne constitue donc en regard de cette dépense que de la peccadille ; même si cela représente, pour chaque emploi « sauvé », un coût de 173 432 € à la charge du contribuable français et autant à la charge du contribuable anglais ; soit donc environ 350 000€ d’argent public par emploi au total.
Certes, il ne s’agit que de prêts qui ont donc vocation à être remboursés … si l’entreprise est sauvée mais, eu égard au passé de l’entreprise et à la fragilité des repreneurs, on peut légitimement en douter.
Bercy, par la voix de Bruno Le Maire, se montre néanmoins rassurant car « Cette procédure n’inclut pas l’aciérie de British Steel de Saint-Saulve, qui est détenue par Olympus la maison mère de British Steel » surtout que, en cas de problème, « on trouvera des solutions pour que les investissements se fassent …» même si selon le délégué CFDT local « On est dans le flou total et l’angoisse à nouveau ».
Nous voilà donc pleinement rassurés … quant au bien fondé et la viabilité de cette opération et on ne peut qu’admirer la splendide manoeuvre des cerveaux de Bercy et de l’Etat stratège car bien évidemment, sans l’argent de l’Etat c’est à dire vos impôts, rien de tout cela n’aurait été possible.
Néanmoins, la faillite de British Steel impacte d’ores et déjà la société France Rail d’Hayange, déjà filiale British Steel, située elle en Moselle, qui emploie environ 420 personnes et qui produit des rails et a été rachetée en 2016 à l’indien Tata Steel.
En fait, cette opération qui se résume pour l’instant à subventionner une entreprise en faillite pour reprendre une autre en faillite est, vous l’avez compris, essentiellement politique et se résumera donc juste à un gaspillage des derniers publics et le fait que le contribuable britannique soit mis aussi à contribution ne peut en aucun cas être considéré comme rassurant ou satisfaisant !
Mais, rassurez-vous, tout cela ne coûte rien puisque, conformément à la règle en vigueur chez nos élites, c’est l’Etat qui paie. On comprend mieux ensuite pourquoi le Trésor Public met ensuite autant acharnement à récupérer des impôts dus ou pas sur le pauvre contribuable français ; il faut financer toutes ces opérations qui ne coûtent rien !
Cela me rappelle, et certains d’entre vous s’en souviennent sûrement, les chantiers naval de La Ciotat (13) et de la Seyne sur Mer (83) « sauvés » à grand coups de subventions publiques avant de sombrer complètement après avoir coûté une véritable fortune aux finances publiques ! Les subventions payaient les salaires, les charges sociales et les frais de fonctionnement … sans pour autant permettre de faire de bénéfices !?!
Les hommes changent, les mauvaises pratiques restent surtout lorsqu’il s’agit, pour des politiciens fermement incompétents, de sauver, aux frais des autres, leur image publique !
On est donc en présence d’une cascade de faillites et, évidemment, on va passer d’une urgence à l’autre et recourir encore une fois aux fonds publics pour sauver France Rail, elle aussi !
Là où le procédé devient suspect c’est lorsque le gouvernement nous apprend par ailleurs que le chômage diminue et qu’il n’a jamais été aussi bas depuis 10 ans …. On en viendrait presque à croire que la situation s’améliore franchement de ce côté-là !
Pourquoi alors dépenser autant d’argent pour sauver si peu d’emplois ?
Les créations d’emplois compenseront naturellement ces défaillances ?
Ne serait-ce pas plutôt que le chômage continue de monter mais que des « aménagements statistiques » permettent pour l’instant de le masquer ?
Les politiciens français et leurs collègues hauts fonctionnaires n’essaient en fait que de gagner un peu de temps ; juste avant une échéance électorale qui s’annonce particulièrement difficile pour le pouvoir !
Néanmoins, ce n’est pas en maintenant en vie à coup de subventions publiques des canards boiteux qu’on redressera l’économie et l’industrie !
Tout cela est à la fois lamentable et choquant et qu’on ne me dise pas que maintenir en état de survie temporaire des entreprises non compétitives incapables de faire face à leurs charges constitue une stratégie industrielle et une gestion responsable des deniers publics !
Bruno le Maire, énarque et ancien haut fonctionnaire, ministre de l’économie qui ne connaît rien au monde de l’entreprise mais principal artisan de ce fiasco, va bien entendu s’excuser devant les français et démissionner de ses fonctions de ministre des finances ?
Euh, non même pas ; au contraire, il persiste et il signe !
Il faut se rendre à l’évidence, nous avons bien des champions de classe mondiale mais ce n’est pas dans l’industrie qu’on les trouve, c’est dans l’administration et on ne peut que rester admiratifs devant un tel talent !!!
Bien cordialement à tous
Απο την Ελλαδα ! (de la Grèce)
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Je me demande jusqu’où une société peut mentir et piller avant de mourir étouffée.
Le journal Le Midi Libre de ce matin 24 Mai 2019 publie un publireportage — une propagande pour parler simplement, mais sans la mention informative habituelle… c’est fiscal – vantant les mérites du contrôle fiscal dans l’Hérault.
Bizarrement, alors qu’il s’agit de l’Hérault ce publireportage est publié en page de Sète et non en page départementale. En photo trois mercenaires assis dans un bureau dont la sobriété sied à cette communication.
Nous apprenons que l’Hérault, département d’un peu plus d’un million cent mille d’habitants, hébergeait l’année dernière 871 tricheurs, tous redressés, pour une moyenne de 122 847 € par tête de pipe. Dans le même temps, sans se déplacer de leurs bureaux, d’autres mercenaires taxaient 13 332 habitants pour une moyenne de 3 000 € par tête de pipe.
Ces sommes sont comprises avant contestation, c’est-à-dire que c’est sans doute simplement la moitié qui sera recouvrée.
Par ailleurs, force est de constater que donc environ un million quatre-vingt mille habitants, sur un million cent mille, n’ont rien à se reprocher.
Mais, vous comme moi nous regardons autour de nous, que voyons-nous ? Tout le monde tripote ses comptes, tout le monde triche dans ce pays de menteurs. Il y a ceux qui paient moins et ceux qui touchent plus, une foultitude tout ça.
Alors le score de nos mercenaires, en tout 147 M€, ramené à un million cent mille habitants cela fait 133 € par habitant pour l’année. Soit 11 € par mois, par habitant.
Est-il un habitant de ce département qui ne se donne pas un petit avantage sur l’Etat d’un montant de 11€ par mois ? Sans le dire à personne. Bien sûr que non.
Du vent tout ça ?
Pas du tout. Le publireportage désigne à la foule les coupables, que l’on appelle pudiquement des “fraudogènes” – trop fort – ce sont donc eux, les restaurateurs et les promoteurs immobiliers, qui sont la source du déficit français de 2.300 milliards d’€.
Et voilà…. Formidable non ?
Quand je vous dis que le contrôle fiscal est une zone de non droit… ce ne sont pas des paroles en l’air.
Imaginez un commissaire de police faisant état de ses statistiques pour 2018 — avec 50% de personnes incarcérées pour rien — et désignant des quartiers qu’il qualifierait de “délinquantogènes”, en précisant le profil de ses habitants…. Ouille, je vois déjà la bronca.
Soyons sérieux, pensons à ceux pour qui en 2018 tout s’est effondré, leur vie professionnelle, familiale, parce que leur profil correspondait aux besoins de la propagande fiscale, à l’installation cynique de la terreur fiscale, principal motif de leurs redressements.
Rappelez-vous que la terreur est le fruit de l’injustice, que donc la terreur fiscale ne produit son effet que si elle frappe injustement.
Alors là, frapper injustement, vous pouvez compter sur les mercenaires de Bercy pour cela, je paie le prix pour en témoigner…. Sans résultat.
Beaucoup se plaignent que la justice civile ne soit pas crainte, qu’ils sachent que c’est parce qu’elle s’efforce d’être juste. C’est tout à son honneur.
Le drame, c’est que la masse des français est favorable à la terreur fiscale.
Ne payant pas d’impôt pour sa très grande majorité elle se croit à l’abri de cette terreur. C’est une grave erreur, la terreur finit toujours par dévorer totalement le corps social qu’elle infiltre.
Bien à vous. H. Dumas
1 774 vuesL’histoire que je vais vous dire, je la tiens d’un romarin de mes amis.
Tout près du monticule caillouteux où il vivait était une petite prairie, dont plusieurs herbes l’avaient en sympathie.
L’une d’elle, aujourd’hui très âgée, lui a raconté la peur de sa vie.
Elle et sa fille en fleur et magnifique conversaient avec un coquelicot voisin.
Soudain, une vache s’est approchée arrachant de sa large langue des poignées d’herbe goulûment.
Le coquelicot disparut de cette terrible façon.
Alors que sa fille-fleur hurlait silencieusement tétanisée par la peur, elle vit arriver sur la route une camionnette diesel blanche.
“Ne pleure plus, dit-elle à sa fille en l’entourant de sa tige tremblante, nous sommes sauvées voilà le boucher qui arrive”….
Moralité : tout dépend de quelle place on voit les choses.
Bien à vous. H. Dumas
1 596 vuesLes dirigeants français nous ont expliqué doctement pendant des dizaines d’années que le couple franco allemand était une réalité intangible, éternelle et inexpugnable ; que la France et l’Allemagne étaient les « moteurs » de l’Europe après en avoir été les promoteurs à la fin des années 50’ (la fondation de la communauté économique européenne remonte à 1957).
Sauf, qu’on a oublié de vous dire qu’il s’agit là essentiellement d’une vision purement française des relations entre l’Allemagne et la France ; autrement dit de la propagande française à destination de sa population !
Nous aurait-on menti une fois de plus ?
Disons que la vision française de l’Europe n’est pas tout à fait celle de l’Allemagne.
Alors que les dirigeants français aiment à se lancer dans des envolées lyriques à propos de l’Europe, les allemands regardent leur porte-monnaie pour savoir combien ça coûte ; et ils se méfient des dirigeants français qui ont tendance à voir dans la relation franco-allemande une France qui est le grand décideur et une Allemagne qui est le simple exécutant !
Ce schéma a pu fonctionner pendant un certain temps ; essentiellement parce que l’Allemagne souhaitait faire oublier son passé nazi mais trois générations plus tard, les politiciens allemands ne veulent plus se limiter à ce rôle du pénitent !
La seule vraie réussite de la classe politique française a été d’obtenir de l’Allemagne la création d’une monnaie commune en échange de la réunification des deux Allemagnes ; ce qui a permis à la France, à partir de 1999 (date de création de l’€), de bénéficier de la crédibilité germanique sur le plan monétaire et d’une monnaie forte et stable permettant de juguler l’inflation.
Néanmoins, il aurait fallu, pour en tirer de véritables bénéfices, que la France entre dans le chemin de l’orthodoxie budgétaire et accepte l’ordo libéralisme allemand ; ce que nous avons commencé à faire dans les années 90.
Mais, par opportunisme politique et par lâcheté, nos brillants dirigeants ont préféré emprunter à tout va sur les marchés, à des taux certes très bas, pour financer à crédit le train de vie des français.
Vous me direz, nous ne sommes pas les seuls puisque les grecs et les italiens ont fait de même !
On en connaît aujourd’hui le résultat : la dette publique culmine officiellement à 2.300 mds € soit 100% du PIB et elle est désormais virtuellement impossible à rembourser car le rendement fiscal de l’impôt est inférieur à la charge de la dette (remboursement du capital compris).
Coté allemand, on a en fait vite compris que la France, habituelle donneuse de leçon, ne suivrait aucune des règles communes et que, de ce fait, il convenait d’être particulièrement prudent si on ne voulait pas se trouver embarqué dans des situations ingérables !
Cela explique notamment que les allemands ont toujours refusé la mutualisation des dettes au niveau européen, pourtant ardemment souhaitée par les français, parce qu’ils n’avaient pas envie de payer pour les pays du club Med !
En outre, les allemands n’aiment pas, depuis l’épisode d’hyperinflation de 1923, que l’on manipule la monnaie … alors qu’il s’agit d’une pratique qui n’a jamais gêné les autorités françaises qui ont toujours eu une vision « politique » de la monnaie. En France, la monnaie doit être au service des politiques et non l’inverse ; quitte à ruiner l’épargnant !
L’arrogance française, qui est essentiellement celle de son élite administrative, n’a eu de cesse de tenter d’inverser cette tendance … sans succès jusqu’ici ; à tel point qu’ E Macron, président d’une France aux déficits budgétaires constants depuis 1976 et aux comptes publics fermement stabilisés dans le rouge, a, lors d’une réunion à Aix la Chapelle, manifesté son agacement en fustigeant « les excédents budgétaires compulsifs de l’Allemagne » !?!
Toujours le même schéma avec des français qui décident et des allemands qui exécutent … l’arrogance en plus !
Les modèles économiques des deux pays sont en fait totalement opposés, pour ne pas dire incompatibles puisque le modèle allemand est fondé, depuis la fin du 19ème siècle, sur l’exportation massive de produits industriels générant une balance des paiements très largement excédentaire (de l’ordre de 250 Md € par an) alors que le modèle français, qui était essentiellement agricole jusque dans les années 50, est fondé sur la consommation et enregistre de manière constante des déficits de la balance des paiements de l’ordre de 60 Md € par an !
On serait d’ailleurs bien en peine d’exporter des produits industriels puisque notre industrie est désormais réduite à sa plus simple expression … après avoir été dûment assassinée par nos politiciens fonctionnaires à grands coups d’impôts et de règlements !
Cela n’a néanmoins pas empêché notre président de se lancer, une nouvelle fois, en mars dernier, dans une tirade lyrique d’une refondation de l’Europe à destination des dirigeants des 27 ; ce qui a permis de se rendre compte que le pseudo libéral élu en 2017 n’est en fait qu’un technocrate manichéen et autoritaire voulant faire renaître l’Europe à grands coups de dirigisme centralisateur, d’impôts et de machins administratifs !
Evidemment, la réponse allemande ne s’est pas fait attendre par la voix d’AKK supposée successeur d’Angela Merkel, qui a précisé qu’elle entendait bien ne rien mutualiser (surtout pas les dettes publiques ni les systèmes de protection sociale) mais qu’elle était d’accord pour partager la police des frontières, la force nucléaire et le siège de la France au conseil permanent de l’ONU tout en demandant le déménagement à Bruxelles du siège du Parlement européen actuellement situé à Strasbourg (ce qui peut se justifier car ce siège à Strasbourg, qui n’était à l’origine qu’un caprice français, génère des déplacements inutiles et coûteux entre Bruxelles et Strasbourg – c’est donc une mesure d’économie).
Autrement dit, c’était la réponse du berger à la bergère ou … un bon coup de pied de l’âne qui a laissé notre président … sans voix et qui pourrait bien indiquer que le ton patelin et plein de rondeurs de Madame Merkel va prendre fin !
En fait, dans le cadre de cette « relation privilégiée entre l’Allemagne et la France », les élites françaises naviguent dans l’hypocrisie la plus complète en souhaitant pouvoir dépenser bien au-delà des capacités fiscales de la France et que … l’Allemagne paie la note !
Par contre, elles ne sont pas d’accord pour partager la puissance militaire française (traditionnelle et nucléaire) avec une Allemagne dont l’armée n’a, il est vrai, plus rien à voir avec la Wehrmacht ; même si son industrie conserve un véritable savoir faire en matière d’armes légères, de missiles, de blindés et de sous-marins !
Nous savons que les Etats n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts ; ce qui revient à poser la question à laquelle il faudra bien un jour répondre : combien de temps ce faux-semblant de l’amitié franco-allemande va-t-il encore pouvoir durer alors que l’Allemagne se recentre sur son périmètre historique de l’Europe centrale et de l’Europe du nord ?
Car, il n’est pas sûr que les allemands acceptent ad vitam æternam les « caprices de diva » des français alors que se profilent à l’horizon les problèmes d’une Italie « insoumise » qui veut pouvoir violer ses engagements européens en dépit du risque réel que cela fait courir à la fragile construction européenne !
La construction européenne n’est pas une banque formée par les pays de l’Europe du nord à seule fin de financer les déficits et les caprices des pays de l’Europe du sud alors que l’Allemagne voit, du fait de la guerre idéologique engagée contre les énergies fossiles et de l’affrontement commercial entre la Chine et les USA, son modèle économique et sa puissante industrie mécanique (dont l’automobile) mis à mal avec le risque d’une diminution sensible des excédents budgétaires et des exportations !
L’avenir ne peut passer nécessairement que par une harmonisation des politiques budgétaires mais pour cela il faudrait que les politiciens fonctionnaires français renoncent à leurs pratiques antérieures et constantes et qu’ils diminuent la dépense publique pour revenir à l’équilibre budgétaire, sans recourir à l’habituel tabassage fiscal, et surtout qu’ils l’expliquent à des français qui … ne voudront certainement pas l’entendre de cette oreille !
Car, quand on sait que cela représente environ 100 Md € de dépenses par an, on ne peut que se dire : Ce n’est pas gagné !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα ! (de la Grèce)
La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.
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Si vous le voulez bien, nous allons disséquer dans le texte la portée de ce communiqué.
« Les acteurs de cette campagne, dont la finesse d’esprit, la hauteur de vue et la tolérance ne semblent manifestement pas constituer leurs principales qualités »
– Enonciations sans rien démontrer, seulement utiles pour vous légitimer auprès de la plèbe que vous rançonnez sous couvert de votre hiérarchie et de vos lois que nombre de ceux qui vous les ordonnent, font respecter et transgressent pour leur séant – On ira plus loin là-dessus si vous entendez oreille à ce propos ;
– Principe de communication de bas étage, si courant, qui transpire votre médiocrité intellectuelle en regard de nos argumentations toujours construites et vérifiées ;
– C’est tout simplement vous qui prenez de la hauteur, car nous l’avons bien compris, vous êtes du bon côté du flingue ;
– Vous parlez de tolérance, pour vous ? !!! Mais ce sont nous qui la demandons à vos vis-à-vis …
« …. Ne se contentent pas de tenir un discours violent et excessif sur l’impôt, »
– Affirmation manifeste d’un pouvoir servile sans la moindre réflexion sur la branche où il est assis, par la valeur ajoutée qui la nourrit et qui se tarit par un arbre qui se meurt, à force de saignées sous votre couvert ou vos injonctions ;
– Notre discours n’est pas violent. Il est celui qui veut démontrer auprès de quelque audience qui nous lise, votre supercherie sans bénéfice du doute, c’est-à-dire vos pleins pouvoirs à occire toutes vos “Targets” avec vos moyens technologiques imaginés par Orwell que vos coupables vous ont servies sur un plateau : « L’Alien dans l’Hôte ».
« Ils publient aussi les noms de certains de nos collègues vérificateurs en se permettant de les noter « dans un palmarès de contrôleurs fiscaux. » »
– Le titre “Pauvres chéries” vous va si bien ;
– Où avez-vous vu ici sur ce blog des notes sur les vérificateurs fiscaux – dans le sens notation, puisque vous évoquez un palmarès de ceux-ci ?
– Vous adorez votre anonymat et faites en sorte que celui de vos victimes ne fassent pas grande presse ;
– Chez nous, c’est différent, c’est même tout l’inverse !
« Pour ce faire, ils appellent les lecteurs du site, à participer à cette campagne. »
Evidemment, pourquoi croyez-vous qu’on transpire pour dénoncer vos exactions ?
« Cette initiative, qui prend des allures de dénonciation calomnieuse et de diffamation »
– Des allures ? De quoi s’agit-il exactement ?
– Calomnieuse ? Non ! Rien que du factuel, ce qui vous dessert forcément, évidemment ….
– Diffamation ? Pas du tout, c’est en fait encore l’inverse : Vous mettre devant votre glace en vous rasant ou vous épilant et vous regarder …
Bien à vous
1 920 vuesNos fidèles lecteurs le savent déjà ; TÉMOIGNAGE FISCAL a fait l’objet d’une mesure arbitraire de fermeture qui l’a rendu inaccessible du vendredi 17 au dimanche 19 mai.
Passé le moment de l’incompréhension, il a fallu savoir ce qui se passait … et il s’avère que cette fermeture a eu lieu à la suite de l’intervention du syndicat des impôts solidaires finances publiques !
En l’espèce, ce syndicat n’a pas apprécié les propos tenus sur TÉMOIGNAGE FISCAL mais il est vrai que nous devons confesser que nous n’aimons ni les impôts ni la DGFIP (Direction générale des finances publiques).
Voici le communiqué qu’ils ont fait paraître :
Un site nauséabond dénoncé par Solidaires Finances Publiques
Le syndicat Solidaires Finances Publiques a dénoncé avec la plus grande fermeté les agissements et la campagne aux relents nauséabonds publiés par le site “témoignage fiscal”.
Les acteurs de cette campagne, dont la finesse d’esprit, la hauteur de vue et la tolérance ne semblent manifestement pas constituer leurs principales qualités, ne se contentent pas de tenir un discours violent et excessif sur l’impôt. Ils publient aussi les noms de certains de nos collègues vérificateurs en se permettant de les noter dans un « palmarès des contrôleurs fiscaux ». Pour ce faire, ils appellent les lecteurs du site à participer à cette campagne. Cette initiative, qui prend les allures de dénonciation calomnieuse et de diffamation, met clairement nos collègues en danger, elle doit être dénoncée et stoppée sans ambiguïté.
Le syndicat Solidaires Finances Publiques s’est adressé le 17 mai à la Direction générale en ce sens et a effectué un signalement au ministère de l’intérieur et auprès de l’hébergeur du site. Le site a été temporairement fermé le 17 après-midi. Solidaires Finances Publiques s’en félicite, mais dénonce néanmoins les publications de son auteur sur les réseaux sociaux (ce qui lui permet de « contourner » le blocage de son site). Nous les porterons à la connaissance des autorités. Publication : 20 mai 2019
Au-delà de ce communiqué de victoire, il s’avère que ce syndicat a fait pression sur l’hébergeur de TÉMOIGNAGE FISCAL pour l’obliger à rendre impossible tout accès au site et ceci est évidemment incontestable puisque cela résulte des propos mêmes du syndicat en question.
On peut d’ailleurs aisément imaginer la nature des pressions qui ont pu être exercées ; la moindre étant la menace (voilée ou pas) de l’engagement d’un contrôle fiscal. Mais bien évidemment les personnes concernées nieront avec véhémence une telle occurrence.
Ce sont pourtant des pratiques usuelles au sein de l’administration fiscale et même Michel Charasse, en son temps ministre du budget, avait pris l’habitude de menacer de sa vindicte fiscale ses adversaires politiques ou les gens qui lui déplaisaient. Ici – là et encore là.
Et tout le monde sait qu’un contrôle fiscal peut mener à de graves ennuis voire …. à la ruine du contrôlé. Je connais même des gens qui se sont suicidés à la suite d’un contrôle fiscal qui a « cartonné » !
Cette fermeture résulte d’un abus manifeste car il n’existe à ce jour aucun jugement intimant l’ordre de fermer le site. L’hébergeur du site n’a donc fait qu’obéir à des injonctions (probablement menaçantes de ce syndicat sinon pourquoi l’aurait-il fait ?).
S’il y avait eu jugement, toute requête vers TÉMOIGNAGE FISCAL aurait abouti à une page indiquant l’existence d’un jugement prononçant la fermeture et les raisons de cette fermeture alors, qu’ici, nous étions seulement en présence d’un message d’erreur et d’une page blanche.
La vérité est en fait très simple : les agents des impôts n’aiment pas que l’on parle d’eux et surtout que l’on révèle leurs agissements ou même seulement que l’on délivre une appréciation peu flatteuse les concernant.
En effet, ils se perçoivent comme les chevaliers blancs de la lutte contre la fraude fiscale sans se poser, outre mesure, de questions à propos des dégâts qu’ils occasionnent du fait de ces contrôles ! De plus, c’est bien connu, ce sont juste de simples exécutants des ordres qui leurs sont donnés !
En fait, c’est un biais bien connu en psychologie que l’on retrouve particulièrement chez les narcissiques et les pervers narcissiques qui veulent masquer, vis-à-vis des tiers, leurs mauvaises actions derrière le masque de l’innocence. C’est tout bêtement l’histoire du tortionnaire qui veut minimiser son rôle et souhaite se faire passer pour une victime parce que la victime est innocente … forcément !
Il est important de dissiper ici toute ambiguïté : Ces gens sont partisans non pas de l’Etat de droit mais d’un Etat qui a tous les droits y compris celui de l’impunité. Selon eux, leur lutte est légitime : c’est la sempiternelle lutte contre l’abominable fraude fiscale qui ruine la France ; fraude qui est un crime social devant être absolument éradiqué et dont les montants augmentent au fur et à mesure que s’accumulent les déficits budgétaires et qu’augmente le montant de la dette du pays (50, 60, 80 puis 100 milliards €) !
C’est d’ailleurs ce qu’un de leurs membres a écrit dans les commentaires de l’article « les pauvres chéris » : « D’un côté avec moins de voleurs, magouilleurs, de sociétés écran, d’évasion etc, on aurait moins de déficit et moins besoin de contrôle ».
Ils sont dans un monde bipolaire se répartissant entre contrôleurs et fraudeurs et les victimes de contrôles fiscaux abusifs … ça n’existe tout simplement pas ; sans voir que le problème numéro un de la France ce n’est pas la fraude fiscale mais une pression fiscale excessive en raison d’une dépense publique anormalement élevée !
Il existe d’ailleurs de nombreuses statistiques montrant que la dépense publique a progressé ces trente dernières années beaucoup plus vite que le PIB ; tout comme l’on sait que la France ne cesse de chuter dans les classements internationaux à cause d’une dépense publique devenue trop lourde à supporter.
En outre, il n’y a pas d’autre exemple en Europe d’une administration présentant des caractéristiques de puissance et d’impunité qui font de la France un enfer fiscal et tous les autres pays de l’Union Européenne des relatifs paradis fiscaux !
On sait que les impôts sont nécessaires au fonctionnement d’un Etat mais ce que l’on oublie bien souvent de rappeler c’est que d’une part le consentement à l’impôt, tel qu’il a été fixé dans la Déclaration des droits l’homme de 1789 (préambule de la constitution de 1958 et ayant valeur constitutionnelle) a été purement et simplement bafoué du fait de la pratique des trente dernières années et que d’autre part 80% des dépenses de l’Etat ne sont pas des dépenses en rapport avec les missions régaliennes énoncées en 1789 mais avec des missions de « redistribution » ou de soutien à des pans entiers de l‘économie.
Or, il ne faut pas oublier que l’impôt n’est qu’un vol légalisé qui est arrivé à un niveau tel qu’il a provoqué le raz le bol fiscal manifesté par les gilets jaunes en novembre dernier ; ce qui démontre clairement que le consentement à l’impôt républicain n’est qu’une vue de l’esprit pour faire « passer la pilule » !
Evidemment, ces professionnels du contrôle fiscal vous répondront : « mais si vous estimez avoir été maltraités, vous pouvez saisir le Tribunal Administratif » !
Le problème est que le Tribunal Administratif n’est pas un tribunal où vous pouvez vous défendre puisqu’il entérine dans plus de 80% des cas les contrôles et redressements opérés !
Ils vous répondront alors : « c’est donc bien la preuve que ces contrôles ont été bien faits » !
Hélas non, cela prouve seulement que la justice administrative est partiale et qu’elle a décidé de sacrifier les contribuables aux intérêts de l’Etat ; ce qui, vous en conviendrez, n’est pas tout à fait la même chose ! La statistique ne peut pas donner un tel résultat sans qu’il y ait un parti pris évident en faveur de l’Etat et de son administration et il n’est pas rare de devoir porter sa cause devant la CJUE à Luxembourg pour obtenir gain de cause contre l’Etat français !
En fait, ces gens là sont essentiellement les grands prêtres d’une religion (dont le dieu TOUTALETA est célébré en son temple de Bercy), qui tend à transférer à l’Etat tous les pouvoirs et tous les biens privés de ce pays. Ils se perçoivent comme les redresseurs des tords faits à l’Etat sans voir qu’ils se font juste les agents d’un instrument de répression.
Pour donner une idée de ce dont il s’agit je vais prendre pour exemple la Suisse. Dans ce pays, l’inspecteur des impôts est perçu comme un conseiller fiscal qui n’hésitera à donner des renseignements et aider le contribuable. Rien de tout cela n’est envisageable en France où la menace est toujours latente mais il est vrai que vu de France, la Suisse est seulement le paradis des fraudeurs fiscaux ….
Le pire, c’est que, non contents de maltraiter les contribuables contrôlés, ils veulent que personne ne s’insurge contre leurs pratiques et qu’en plus on les aime dans le cadre de ce que l’on est obligé d’appeler un véritable syndrome de Stockholm !
Or, cette vision du monde n’est tout simplement pas possible car il faudrait à tout le moins que le contribuable ait les mêmes droits que le fisc et là nous en sommes très très loin ; surtout dans un pays qui détient le record mondial de la pression fiscale des pays membres de l’OCDE et qui a pris l’habitude de créer un nouvel impôt à chaque nouveau problème !
Non messieurs les contrôleurs, l’impôt n’est pas la solution, c’est seulement un problème et un syndicat, même des impôts, n’est ni un juge, ni la loi ni même une simple autorité administrative ; c’est juste une organisation professionnelle dont le but est de défendre les intérêts de ses adhérents.
L’administration, même fiscale, ne doit pas être au dessus des lois et ses membres encore moins et en réponse à leur propos, il est légitime de se poser la question des pratiques nauséabondes des agents des impôts et de leur syndicat !
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα (de la Grèce).
La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.
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La lutte est inégale contre ces gens à l’immunité tacite et aveugle qui imputent aux autres leurs mauvaises odeurs.
Alors que chacun sait qu’en matière de flatulence c’est celui qui dit qui y est…
Bien à vous. H. Dumas
2 658 vuesVous êtes et vous resterez un exemple d’opiniatreté pour nous.
Notre lutte à Henri et moi même ne dure que depuis 20 ans.
Il nous reste donc 5 ans avant notre victoire.Ou peut-être moins.
Quand un mur de Berlin s’écroule…
Monopole : le cauchemar se termine !
Il y a six mois jour pour jour éclatait la crise des gilets jaunes. Six mois de manifestations et de répression, six mois de bavardage présidentiel, six mois sans solutions.
Cette crise était facile à prévoir. Plus de 20 millions de Français se sentent laissés pour compte et n’ont plus d’espoir pour l’avenir. Une étincelle a tout embrasé.
D’interminables débats médiatiques n’ont apporté aucune lumière sur les causes profondes de la crise et encore moins sur les solutions à mettre en œuvre.
Répétons donc ce que nous disons depuis des années. La France vit encore dans des structures vieilles de trois quarts de siècle. La plus nuisible d’entre elles est la Sécurité sociale, qui mine l’économie du pays et l’empêche de s’adapter aux conditions modernes de production.
Le chômage de masse qui frappe la France depuis des décennies n’a pas d’autre cause. Non plus que le sentiment de délaissement d’un nombre sans cesse croissant de nos compatriotes.
Une chance s’était offerte à notre pays : l’Europe, et sa politique de concurrence qui allait libérer la France de ses chaînes collectivistes. En 1986, le traité dit de l’Acte unique avait fixé la date de la libération au 1er janvier 1993, où devait voir le jour un espace européen sans frontières intérieures, où les hommes, les produits et les services pourraient circuler librement.
La condition était évidemment que les systèmes sociaux des Etats membres ne fassent plus obstacle à cette liberté et abandonnent donc leur monopole. Tous y étaient prêts … sauf la France, qui a fini –grâce à notre action – par transposer dans son droit national les directives libératrices de 1992, mais s’est refusée depuis à les appliquer, réduisant à néant le grand élan réformateur qui devait donner à l’Union européenne toutes ses chances dans la compétition internationale.
On ne fustigera jamais assez les politiciens français et la haute administration nationale pour le véritable crime qu’ils ont commis contre les 500 millions d’Européens. La crise qui déchire aujourd’hui l’Union est leur œuvre. Et ils n’ont fait cela que pour sauver la Sécu ! Cette Sécu dont le général de Gaulle disait qu’elle n’avait d’intérêt que pour un million de pauvres types ! Et nous voilà avec notre Sécu vouée à la faillite et la construction européenne en loques.
Heureusement, nous n’avons jamais baissé les bras et le cauchemar se termine. La justice française a jugé que les personnes assurées par des assurances privées dans un pays autre que celui de leur résidence relèvent du règlement européen de 1984 sur la coordination des systèmes de sécurité sociale, autrement dit sont dans la même situation que les personnes qui ont exercé leur droit à la libre circulation. Par un arrêt du 14 mars dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé ces dispositions.
Il ne reste plus qu’à informer les Français de ce droit enfin acquis après plus de 25 ans de combat du MLPS et à les persuader que la cage où ils sont prisonniers vient enfin de s’ouvrir.
Ne comptons pas, pour cela, sur les partis politiques. Ils ont partie liée avec le système de 1945 et savent qu’ils vont disparaître avec lui. Ne comptons pas non plus sur les médias mainstream, qui obéissent aux mêmes règles. Comptons sur nous-mêmes, sur l’intelligence du peuple, et sur ce qu’il reste d’hommes et de femmes libres dans notre pays.
Pour Schopenhauer, « toute vérité franchit trois étapes. Tout d’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition, Puis elle est considérée comme ayant toujours été évidente ». Je m’attends à rencontrer prochainement de nombreux Français qui se flatteront d’avoir toujours combattu le monopole !
Claude Reichman
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