Le mouroir de nos dépenses publiques

Bonjour,

La dépense publique en France mange 57% du PIB, acronyme de notre création de richesse sur notre territoire. 31% de ce même PIB est alloué au social sous toutes ses formes.

Maintenant, je vais m’adresser aux lecteurs de ce blog sous forme de Quizz :

– Hypothèse 1 : Cette dépense publique est-elle le total des prélèvements que notre seul Etat perçoit plus ses emprunts à l’extérieur pour boucler son budget ?

– Hypothèse 2 : Cette dépense publique englobe-t-elle aussi toutes les perceptions via les collectivités locales et les percepteurs périphériques ?

– Hypothèse 3 : Si l’hypothèse 1 et 2 collent à nos 57% de dépenses publiques, Ok. Mais si ce n’était finalement pas le cas et alors bien plus ….

Envisageons l’hypothèse 3. En économie, nous avons ce qu’on appelle le coût d’opportunité, c’est-à-dire la mesure de la perte des biens auxquels on renonce en affectant les ressources disponibles à un usage donné.

Prenons un exemple avec les droits de successions. Vous héritez d’un gros patrimoine qui supporte des droits substantiels en la matière. Compte tenu de ces dits droits – ou plutôt obligations avec injonction d’y souscrire, vous êtes de facto dans la position de payer votre patrimoine reçu peu importe son état, évalué à prix recevable par Bercy.

Dans le cadre d’une succession avec beaucoup de problèmes intrinsèques à résoudre pour nettoyer la place et remettre les moteurs en marche, vous partez avec un emprunt bancaire pris auprès de la DGFIP. L’incongruité de la chose est que le défunt qui vous a laissé ses affaires dans un tel  état, a honoré tous ses devoirs vis-à-vis de Bercy auprès duquel vous êtes redevable, sans état d’âme sur le dossier : Les « droits » sont dus …

Pourquoi pas, car après tout il n’y a pas de repas gratuit Mais en payant tous ces cafards, avec de l’argent que vous cherchez à trouver, car vous ne l’avez pas immédiatement mobilisable, vous devez décider de stratégies réductrices de vos affaires à l’inverse de ce que vous auriez pu développer : Le coût d’opportunité, celui de créer de la richesse et des emplois ….

Bien mal acquis payera la facture In fine….

Bien à vous

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2 réflexions sur « Le mouroir de nos dépenses publiques »

  1. Il y a une chose qui s’hérite et qui n’est pas taxé et que ni la droite ni la gauche ne taxera jamais : cela s’appelle le népotisme.

    Observez vos communes, vos communautés urbaines, vos départements, vos régions, remplis d’individus dont l’unique compétence et la raison d’avoir été embauché est d’être le fils ou la de fille de M. ou Mme Untel qui ont vaguement (dés)oeuvré dans la politique locale.

    Hériter d’une sinécure de fonctionnaire, d’un emploi garanti à vie sans la moindre taxation, n’est ce pas une forme d’inégalité sociale ?

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