Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Internet et mensonges

Nous vivons dans le mensonge. Le monde vivant en abuse constamment.

Le chat qui hérisse ses poils pour faire croire au chien qu’il est plus gros qu’il n’est, le chien qui aboie pour faire croire qu’il est courageux, le caméléon qui se dissimule en branche, le paon qui expose sa magnificence inexistante en faisant la roue, l’arothron qui double son volume au fond des océans pour en imposer, etc… tous sont de gros menteurs.

Et pourtant, il leur manque le langage… Parce qu’alors là, c’est le pompon…il n’y a plus de limite.

Donc tous, muets et loquaces, mentent. Ils pensent en tirer un avantage immédiat et c’est souvent le cas. Ils oublient les complications inévitables lorsque le mensonge est découvert.

Là-dessus arrive internet.

La possibilité de dire tout et n’importe quoi, anonymement, de façon illimitée en temps et en lieu. Du jamais vu.

Cette abondance affole les menteurs professionnels. Chacun sait que l’abondance dévalue. Le mensonge n’échappe pas à la règle.

Les milliards de mensonges qui se pavanent sur le net perturbent gravement la crédibilité de ceux de nos professionnels, politiques, affairistes, prédicateurs, moralistes, journalistes, hommes de l’Etat, etc…

Considérons, contrairement à eux, que c’est un bon point.

Mais qu’en est-il de la vérité ?

Pas grand-chose. Douter du mensonge, en percevoir l’inanité et la multiplicité, ne donne pas pour autant les clefs de la vérité. Tant de doute accompagne la découverte de l’énormité du mensonge que la vérité derrière peine à se rendre crédible.

La vérité ne prend pas automatiquement la place du mensonge découvert.

Donc si internet découvre, telle la marée basse au Mont Saint Michel, les herbiers foisonnant du mensonge, la vérité reste cachée, difficile à débusquer.

Je n’irai pas jusqu’à dire, en complicité avec les chasseurs, que la vérité est comme la bécasse, un rêve que l’on caresse mais que peu d’initiés rencontrent, d’abord parce que je ne chasse plus, et ensuite parce que j’ai trop de respect pour la bécasse pour lui faire vivre les affres de la vérité.

Internet, insecticide du moustique mensonge, va-t-il devenir le révélateur de la vérité ?

Objectivement je ne le pense pas.

Cependant, l’entrainement accéléré de l’exposition au mensonge par internet devrait quand même avoir une espèce d’effet vaccin, qui nous immuniserait.

Une fois déniaisé face au mensonge, convenons de partir à la recherche de la vérité.

Le principe :

Admettons que, comme notre fausse monnaie, le mensonge reproduit à l’infini se dévalorise, s’effondre. Il ne resterait que la vérité, alors elle ne serait donc pas difficile à reconnaître, puisqu’elle serait seule.

La contrainte :

La plupart du temps le mensonge est séduisant, la vérité peu engageante.

Une vie constituée uniquement de vérité serait-elle vivable ? Rien n’est moins sûr. Convenons qu’il s’agit ici d’un sacré problème.

La vérité est terrible, la vérité c’est la mort, le néant. Elle n’a de charme qu’en compagnie du mensonge qui la valorise. Elle n’est belle qu’absente, fantasmée. On meurt pour elle, pour rien. C’est ce que m’a enseigné mon combat contre les mensonges du fisc. Où va se nicher la philosophie ?…

Le mensonge est indispensable à la vie, sans lui elle n’est pas possible, puisque la vie est le mensonge, ramenée à l’univers pour qui la vérité, jusqu’à ce jour, est le néant.

On ne sort pas de cette impasse, la vérité nous est nécessaire, elle est notre graal, mais elle n’existe pas sans le mensonge.

Conclusion

Il y a peu de chance qu’internet exerce une influence sur le tandem mensonge-vérité qui s’appelle donc plus simplement :  la vie.

C’est pourquoi il faut regarder avec curiosité et indulgence les soubresauts des menteurs qui se croient débusqués par internet et des amateurs de vérité qui en attendent sans doute beaucoup trop.

Bien à vous. H. Dumas

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Le Weekend de la liberté.

Chaque année avec une constance qui ébranle les plus optimistes, Patrick De Casanove organise à DAX une manifestation ouverte, libérale, absolument pas sectaire bien au contraire, où l’on prend du plaisir à apprendre, à réfléchir, si ce n’est à agir… où tout le monde est bienvenu.

Mais au fait, l’action libérale n’est-elle pas simplement une attitude, un comportement ?… Peut-elle supporter les coercitions de tout Etat, de toute contrainte de groupe ?

Voici le programme de ce douzième Weekend de la liberté

Programme WEL12

Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30

Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax

« Liberté économique, liberté politique »

Avec le concours de :

(Par ordre alphabétique)

L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,

Vendredi 10 novembre :

12h buffet

13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves » par Damien Theillier

15h pause café, Foire au Livre

16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie. » par Vincent Ginocchio

17h30 Pause, Foire au Livre

18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.

19h30 Apéritif d’accueil

20h dîner

21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre » par Stéphane Geyres.

Samedi 11 novembre :

9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.

10h30 Pause café, Foire au Livre

11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen

12h30 Pause café, Foire au Livre

13h Buffet

14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …

15h30 Pause café, Foire au Livre

16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.

17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.

18h Pause café, Foire au Livre

19h30 Apéritif d’accueil

20h dîner

21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brooks

Dimanche 12 novembre : WEL11

9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.

10h30 Pause café, Foire au Livre

11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.

12h30 Buffet final

À la manœuvre :

Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat

Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier

Vidéo : Patrick de Casanove, Lydéric Dussans

Réseaux sociaux, web : Lydéric Dussans, Marc Lassort, LG Stratégie

Le nombre de places est limitée, pour vous inscrire :

Philippe de Berne Lagarde

Trésorier du Cercle Frédéric Bastiat

359 chemin d’Elizaberry

64990 Mouguerre

Peut-être au plaisir de se rencontrer là-bas.

Bien à vous. H. Dumas

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L’étrange suicide d’une peuplade amazonienne

L’étrange suicide d’une peuplade amazonienne

Un de nos lecteurs nous a fait parvenir un ouvrage du XIXe siècle, qu’il a découvert en mettant de l’ordre dans le grenier de sa maison de campagne. Ecrit par un ethnologue, il relate l’histoire d’une peuplade amazonienne aujourd’hui disparue. Curieusement, ce livre passionnant ne figure dans aucune bibliographie. On dirait qu’il a été effacé des tablettes de la science et de l’histoire, comme si son contenu pouvait nuire à la société.

L’ ethnologue Jérémie Dupré de Cessous relate ses quatre séjours en Amazonie au cours d’une période d’une vingtaine d’années. Le hasard d’une expédition lui avait permis de découvrir un peuple inconnu qui se donnait le nom de « Nassurés Siosios », ce qui signifiait, dans leur langue, « les protégés de tout ». Lors de son premier séjour chez eux, notre ethnologue put constater qu’une certaine harmonie sociale régnait chez ce peuple, qui vivait dans une insouciance manifeste et qui, à la différence de bien d’autres, ne se préoccupait pas d’amasser des provisions pour la mauvaise saison.

Vêtus d’un simple pagne, ils arboraient tous un étrange chapeau pointu ceint d’un rang de petites perles de verroterie. M. de Cessous ne vit dans cet accoutrement que le souci d’une élégance qui, pour différente qu’ elle fût de la nôtre, n’en méritait pas moins l’estime et la considération que nous devons aux coutumes étrangères. L’une de celles-ci lui parut également digne d’intérêt. Dans une grande hutte communautaire entourée d’arbres résidaient des personnes âgées qui y passaient leurs vieux jours, ainsi que des malades qui y recevaient des soins. On l’appelait « l’enclos du bonheur ».

L’ethnologue fut surpris de constater que certains membres de la peuplade ne portaient pas de perles à leur chapeau, et parfois même n’avaient pas de chapeau. Il s’agissait de « dissidents », chose rare dans les sociétés primitives, fortement imprégnées du communisme des origines. Ils étaient fort mal considérés et aboutissaient rapidement dans la « geôle de la désolation », sorte de prison où l’on ne séjournait en général pas très longtemps mais dont on sortait marqué du sceau de I ‘infamie.

Lors de son second séjour, notre ethnologue constata une détérioration du climat social. Beaucoup de Nassurés Siosios se regardaient en chiens de faïence, allant jusqu’à se tirer mutuellement la langue, tandis que les curieux chapeaux pointus du peuple s’étaient enrichis de plusieurs rangs de perles supplémentaires. M. de Cessous, qui commençait à bien maîtriser la langue de la tribu, comprit que les perles des chapeaux, loin de n’être qu’une marque d’élégance, représentaient chacune un apport, sous la forme d’une prise de chasse ou du fruit d’une cueillette, aux frais communs du village, qui consistaient pour l’essentiel dans la nourriture et l’entretien des pensionnaires de « l’enclos du bonheur ». L’ethnologue remarqua aussi que la population de celui-ci avait fortement augmenté et comprenait, en plus des vieillards et des malades, nombre de personnes jeunes et apparemment en excellente santé dont il se demanda, sans trouver la réponse, ce qui pouvait bien leur valoir ce traitement de faveur. Mais tous, jeunes et vieux, malades et bien portants, semblaient s’entendre au mieux et le bonheur n’était manifestement pas mesuré aux heureux bénéficiaires de ce séjour.

A son voyage suivant, le troisième, l’ethnologue constata une nette dégradation de la situation. Les Nassurés Siosios portaient des pagnes déchirés, certains allaient même nus, tandis que leurs chapeaux s’étaient à ce point alourdis de perles qu’ils marchaient tous la tête baissée ou penchée sur le côté, ce qui ne les empêchait pas de se quereller violement à toute occasion et de désigner d’un doigt vengeur les pensionnaires de l’enclos où le bonheur avait été remplacé par les privations, les mauvais traitements et les violences faites aux plus faibles.

Le dernier voyage de l’ethnologue fut bref. Les Nassurés Siosios avaient disparu. De leur village ne restaient que quelques traces de huttes détruites. Quant à « l’enclos du bonheur », il n’était plus qu’un tas de poussière noirâtre, ultime marque de l’incendie qui l’avait réduit en cendres.

Errant alentour à la recherche d’un membre de la peuplade qui serait miraculeusement resté non loin du village dévasté, il finit par en rencontrer un, au visage tailladé de balafres et n’ayant plus qu’un bras. Il lui raconta qu’un peuple voisin avait envahi et détruit le village, et massacré tous les Nassurés Siosios, à l’exception de lui-même qui, bien qu’affreusement blessé, était parvenu à ramper jusqu’à la forêt proche. Puis ils avaient joyeusement dévoré leurs cadavres afin de s’incorporer le secret si longtemps jalousé de leur merveilleuse organisation sociale.

Festin périlleux, se dit M. de Cessous, qui n’eut pas l’envie de pousser son exploration jusqu’au village du peuple victorieux, ne sachant que trop quel spectacle de désolation l’y attendrait : celui d’un peuple de plus contaminé par l’illusoire recette du bonheur découverte par les Nassurés Siosios.

Le lecteur qui m’a adressé cet ouvrage se demande s’il ne serait pas opportun de lui assurer une nouvelle publication. Je compte lui répondre prochainement qu’il vaut mieux en abandonner l’idée, car on ne voit pas qui cette histoire pourrait intéresser aujourd’hui.

Claude Reichman

 

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La logique et la norme

Voilà deux mots qui ont déjà fait beaucoup parler et écrire, depuis des siècles.

La norme aujourd’hui serait, pour pouvoir en parler légitimement, de d’abord être capable, par ses propres connaissances ou en pompant sur Wikipédia, de réciter tout ce qui a été dit sur le sujet.

La logique serait de ne pas en parler pour ne pas s’exposer aux ricanements des déclarés sachants.

Et pourtant, je vais vous dire ce que j’en comprends, ce que j’en ressens.

Dans mon esprit la logique est universelle, elle prend naissance avec l’action, matérielle ou intellectuelle, elle évolue pendant le développement de l’action, puis elle s’impose quoiqu’il arrive.

Elle est en tout, tout la perçoit. C’est elle qui fait que les hommes sont tous égaux, ils sont égaux face à elle.

On va m’opposer qu’elle est culturelle, que chacun à la sienne en fonction de ses croyances, de ses situations, je dirais que c’est justement ce qui fait son universalité. Car elle reste unique et prévisible par l’observateur impartial quel que soit son environnement. Là, procès en présomption… ou en confusion : n’est-ce pas soudain de la norme dont on parle ?

Oui et non, la norme est évidemment culturelle, mais ce n’est pas ce qui la différencie de la logique. Ce qui la différencie c’est que c’est l’homme qui l’impose par ses règles écrites ou morales, qu’elle est figée et n’évolue pas avec le déroulement des évènements, qu’elle n’accepte pas la transgression.

La logique est universelle, la norme est ponctuelle.

Elles sont ennemies. Elles se haïssent, elles s’étripent.

La première tue irrémédiablement la seconde, elle est incorruptible puisqu’universelle, indépendante des hommes, pendant que la seconde qui leur doit tout est au contraire corruptible à l’infini.

Et pourtant la norme se croit nettement supérieure à la logique. Vanité des vanités… C’est ce qui la perd et avec elle ceux qui l’idolâtrent.

La bureaucratie est la ruche productive de la norme.

Elle se moque de la logique, elle châtie violemment toute transgression, elle répond aux échecs logiques de la norme par plus de norme.

La Justice en France est la gardienne de la norme, l’ennemie de la logique, ce qui est paradoxal quand on sait combien les magistrats se prétendent d’une logique implacable, alors qu’ils en sont à l’opposé tous les jours.

Oui, mais.

On va aussi m’opposer que ceux qui ne sont pas logiques ont heureusement la norme comme guide suprême, je voulais dire minimum, j’ai dérapé…

Je ne suis pas d’accord pour entuber à coup de normes ceux qui ne discernent pas toujours la logique, car nous sommes tous exposés à cette situation.

Lorsque sur un sujet la logique nous échappe, il serait préférable que ceux qui la voient nous conseillent, plutôt que de subir de la part d’aigrefins profiteurs leurs normes.

Je veux dire à tous ceux qui lisent ce blog, et aux autres mais… que la logique est toujours accessible. Il suffit d’un peu de modestie, de beaucoup de doute et d’échanges, avec de l’empathie, de la sincérité, du cœur, du courage, la logique vous apparaitra en tout, même dans les domaines où vous devrez d’abord vaincre votre ignorance. Nul n’est tenu d’être compétant en tout, or il est impossible de détecter la logique si l’on est incompétent.

La norme et la logique s’étripent en Ukraine, ce n’est pas loin. Elles sont ici, chez nous, en violente discussion, elles en viennent déjà presqu’aux mains, la contagion est réellement à craindre.

En ce qui me concerne la norme de la pensée fiscale m’a englouti, cette norme fiscale va engloutir sous peu notre pays, je n’en tire aucune satisfaction, la connerie n’est jamais positive… La logique fiscale n’est pas pour demain, c’est dommage.

Bien à vous. H. Dumas

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Athlétisme

Rares sont celles ou ceux que l’on connaît. Pas de stars. Que des héros.

Pas d’adversaires, que des concurrents.

Une lutte intime, contre soi-même.

Marathoniens, sprinters, sauteurs, en longueur ou en hauteur, coureurs, avec ou sans obstacles, solitaires ou en relais, perchistes, lanceurs de disques ou de javelots, en maillots, noir, blanc, bleu, vert, jaune, orange ou rouge, le monde entier est là.

Un aboutissement. Des années d’attente. Pour un record. Pour rien. Juste la preuve qu’elles vont y arriver et qu’ils peuvent le faire.

But : Là-bas, là-haut.

Concentration : Oubli, tension, vide.

Volonté : Plus fort, plus loin, plus haut, plus vite.

Effort : Élan, grimace et souffle court.

Résultat : Hébétude, épuisement et larmes de bonheur ou de déception.

Podium, drapeau et Hymne national. Un infime instant de jouissance, de communion, planétaire.

Et nous, dans tout ça ? Pareil.

L’admiration, le suspense, la joie, les larmes.

Il n’y a pas de plus beau spectacle que l’effort gratuit.

Celui qui nous rend solidaires de l’humanité tout entière.

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Les chaînes d’information ne savent pas que la pensée libérale existe !

Les chaînes d’information ne savent pas que la pensée libérale existe !

Les médias ne sont pas très appréciés en France. Ceux qui relatent la vie de ce qu’on appelle les « people », c’est-à-dire les gens connus pour appartenir au monde du spectacle ou de la mode, ont une clientèle fidèle mais aucune influence. Les autres jouent un rôle essentiel dans la politique du pays, mais sont largement critiqués par les Français, qui les accusent de manquer d’objectivité. Ils sont pourtant les seuls à alimenter le débat démocratique. Leur responsabilité est donc éminente, même s’ils ne sont pas à la hauteur de leur rôle. Restent les réseaux sociaux, où la parole est libre mais captée le plus souvent par des activistes peu représentatifs de l’opinion. Ne parlons pas des quotidiens nationaux, qui ont un passé glorieux mais qui agonisent.

Finalement, ce sont les quatre chaînes d’information en continu qui ont la charge de former l’opinion. Et qui manquent gravement à leur devoir. En effet on y voit toujours les mêmes invités, et le renouvellement des journalistes se fait au compte-gouttes. Quant aux spectateurs, ils sont au total moins de deux millions, ce qui, sur 52 millions d’adultes ne représente pas grand-chose. Et pourtant les Français sont restés un peuple raisonnable et plutôt bien informé. Il faut en remercier le long travail de notre civilisation, qui a façonné l’âme de notre peuple au fil des siècles.

Il n’en reste pas moins que nous sommes en train de rater notre rendez-vous avec l’histoire contemporaine. L’évolution du monde exige des peuples un effort d’adaptation qu’ils n’ont jamais eu à produire au fil du temps. Les nouvelles technologies se multiplient et provoquent des changements profonds et fréquents dans la vie des habitants de notre planète. Les leçons du passé ne suffisent plus. Il faut des solutions nouvelles que seules peuvent apporter des systèmes de pensée cohérents et évolutifs. A cet égard, le plus approprié est le libéralisme. Parce qu’il fait appel à ce que l’homme a de meilleur.

On ne compte plus les dictatures de tout type que l’homme a dû subir au fil des 5783 années de son histoire (si l’on en croit le calendrier hébraïque). C’est même le sort constant de l’humanité. Il faut en accuser la génétique qui a fait de nous de très proches parents des chimpanzés, chez qui la société s’organise autour d’un mâle dominant. Chez l’homme du vingt et unième siècle, le mâle dominant est l’Etat. Et l’on n’a pas même entrepris de s’en libérer qu’il réapparaît sous une forme semblable. L’homme a d’ailleurs toujours échoué à s’organiser durablement en dehors d’un Etat. Le mieux qu’il a pu faire a été de réduire l’Etat à une dimension modeste, de l’ordre du tiers de la société. Et c’est sous l’influence de la pensée libérale qu’il y est parvenu.

Bien entendu, nous ne parlons que de l’époque moderne, car la première démocratie, celle d’Athènes, ne s’est pas créée sous une égide étatique, non plus d’ailleurs que celles qui ont suivi jusqu’à une période assez récente où l’Etat a vu son poids et sa force décupler sous l’effet de la puissance industrielle et militaire que les nations ont acquise par l’effet du progrès technique. Et c’est à ce moment qu’il est devenu vital pour la liberté du peuple d’adopter un système de gouvernement capable de la laisser subsister. A ce jour, seule la pensée libérale y est parvenue.

La France, comme toutes les nations développées, doit adapter son organisation au nouveau cours du monde. Les Etats doivent y être cantonnés à une dimension n’excédant pas le tiers de la production si l’on veut que l’esprit d’initiative et de responsabilité puissent s’y épanouir, condition sine qua non du progrès matériel et de la paix civile. Or la France échoue lamentablement dans cet exercice, ne parvenant pas à se libérer de la tunique de Nessus de l’Etat fort né du désastre de l’Etat faible de la troisième République. Seule la pensée libérale propose la solution à ce problème dramatique.

Oui mais voilà, la pensée libérale est absente des débats français. Il y a bien ici ou là quelques libéraux qui s’expriment, mais ils n’accèdent jamais aux émissions des chaînes d’information, sauf s’ils adoptent la méthode shakespearienne consistant à « rugir comme un rossignol », c’est-à-dire à ne pas exprimer de propositions libérales. Les Français, à moins d’avoir de saines lectures, n’apprennent jamais qu’il existe d’autres solutions que les variations sur un thème étatique proposées par tous les politiciens.

On peut évidemment se laisser mourir en tant que nation. C’est ce que nous faisons en ce moment. Après tout, vivre et réussir est une ambition qui est rarement consacrée par l’histoire. Mais il arrive qu’une nation réussisse et illustre son temps. C’est ce que la pensée libérale propose aux Français. Malheureusement, ils ne l’entendent jamais. Parce que les chaînes d’information elles-mêmes ne savent pas qu’elle existe.

Claude Reichman

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Le nombril est le centre du monde

Il y a huit milliards de centres du monde sur cette terre. Chacun vit un temps personnel dans un espace personnel, puis disparaît. Sans compter ceux de nos amis mammifères comme nous, avec qui nous partageons nombrils et planète.

Nous sommes le plus gros contingent de nombrils, bien que peu de chose par rapport au total auquel il faudrait objectivement ajouter tous les nombrils virtuels de ceux qui n’en ont pas.

Tous ces centres du monde, égaux à ce titre, ont-ils réellement les moyens de penser à autre chose qu’à eux s’ils veulent rester vivants ?

Que pensent-ils des autres, de tous les autres ?

Que pensent-ils de la croissance et de la décroissance ? De l’infiniment grand et de l’infiniment petit ?

On entrevoit la simplicité et la complexité croisées du problème.

Les pensées d’un nombril, le nôtre par exemple, sont relativement simples, assez peu soucieuses de celles des nombrils voisins. Ce qui, ramené aux Xn nombre de nombrils, génère une complexité effrayante.

Un nombril chef, assisté d’une foultitude de nombrils sous-chefs, peuvent-ils réguler cette complexité ? Aligner et normaliser les nombrils ?

En ce qui me concerne la réponse est non.

Alors que faire ?

Je préconise simplement de laisser chaque nombril vivre sa vie, de la respecter pour ce qu’elle est : la vie naturellement complexe et difficile d’un nombril du monde.

Aujourd’hui, je vais profiter de la canicule pour faire bronzer le mien.

Bien à vous. H. Dumas.

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Riches

Mal barrée Sandrine ! Et pas contente… Il y a, selon elle, trop de riches en France. Ils prolifèrent ! En fait 2,8 millions de millionnaires. Et c’est, d’après elle, « la faute à Macron » et à son pro américanisme forcené. Pour d’autres que notre Rousseau nationale – le féminin est nécessaire – ce serait plutôt un succès.

Il faudrait en effet s’entendre.

Ou bien Macron est le Président d’une secte inaccessible de riches peu partageux dont il se plaît à soigner les intérêts. C’est l’accusation suprême. Ou bien il tente d’ouvrir la secte et de convertir des pauvres en riches en devenant l’avocat de la richesse. Comment lui en vouloir ? C’est ce à quoi aspirent a priori les pauvres.

Avec 4,8% de millionnaires, la France se place pour la première fois en troisième position derrière les États Unis et la Chine et devance le Japon et l’Allemagne classés au quatrième et cinquième rang.

Moins brillante pour les ultra-riches, la France ne pointe qu’en neuvième position, c’est-à-dire à son vrai rang d’influence économique dans le monde.

Pour ce qui est de son influence politique – plus difficile à évaluer – elle peut s’enorgueillir d’un meilleur classement, au 5ème ou 6ème rang.

La question de la richesse fait partout débat dans le monde. Pas en France où, pour le monde politique dans son ensemble, il faut être pauvre pour être considéré.

Il n’est pas bon de côtoyer les riches. Il y aurait toujours quelque chose de malsain à leur compagnie. Et pourtant, en secret, derrière un masque « covidien », nul ne renâcle à cette contamination-là ! Sauf que la démocratie ne fonctionne qu’avec des pauvres.

Sandrine et le monde politique dans son ensemble le savent bien. Les riches détiennent le pouvoir. C’est pourquoi tout le monde veut devenir riche. Mais ce sont les pauvres les plus nombreux. Et le monde politique n’a pas d’autre moyen que les pauvres pour accéder au pouvoir et s’y maintenir. C’est la dure loi de la démocratie.

Plus il y a de pauvres, plus le pouvoir politique est fort. C’est ce que recherchent les politiques au petit pied, style Sandrine.

Plus il y a de riches et plus le pouvoir politique est faible. Le risque étant alors pour ce dernier d’en devenir dépendant.

On n’en est pas encore là !

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Notaires et Fisc unis dans l’établissement de la terreur fiscale.

Une mise au point s’impose. Je n’ai aucune haine contre les notaires, j’avais même en eux une confiance totale et une estime réelle. J’ai eu des amis notaires auxquels je tenais beaucoup, hélas aujourd’hui décédés.

Globalement les notaires ont été des confidents fiables protégeant les secrets familiaux, sans lesquels il n’y a pas de famille. Aussi des professionnels attentifs aux transmissions des biens générations après générations. Enfin les témoins assermentés des contrats essentiels de la vie.

Ces fonctions fondamentales justifiaient leurs émoluments importants et proportionnels, assez peu critiquées par leur clientèle bien qu’ayant peu d’équivalant ailleurs dans le monde.

Evidemment cette profession, comme toutes les professions, n’a pas manqué d’abriter quelques indélicats, mais c’était objectivement à la marge et sans effet sur le réel apport bénéfique de ce métier sur la stabilité et la conservation de la propriété sous toutes ses formes.

Mais tout cela est du passé. Aujourd’hui le notaire, tel Faust, a vendu son âme au Diable. Le Diable c’est le fisc.

Dans sa folie totalitaire le fisc ne tolère aucun secret, sauf ceux de sa propre maison, des hommes de l’Etat et de leurs serviteurs. C’est quand même pas mal comme exception…

Les secrets des familles, pour le fisc, n’ont pas lieu d’être. Par ailleurs les notaires, fragiles puisque dépendants de leur monopole, interdits de publicité et d’actes de commerce, doivent leur statut et leurs revenus à la loi. Et la loi, c’est la traduction de la force, et la force c’est le fisc… la boucle est bouclée.

Les faits rapportés.

Je vais vous conter un exemple réel mais non situé, parce qu’il implique des personnes de bonne foi qui n’ont pas une conscience globale de leurs actes et pensent agir conformément à la loi et à la morale, que pour ces motifs je ne souhaite pas dénoncer ici maintenant.

Imaginez une société disposant d’une dizaine de biens immobiliers.

Le Fisc émet contre cette société une nième facture indue immédiatement contestée. Contestation qui va éviter l’inutile recours au Tribunal Administratif, qui n’est qu’une pantalonnade, pour être introduite sous la forme d’une citation directe pour concussion devant le Tribunal correctionnel.

La contestation n’impressionne pas le fisc, qui s’en fout éperdument et poursuit le recouvrement de cette somme indue.

Pour cela le fisc prend une hypothèque sur un des biens de la société. Ce bien couvre la possibilité de garantie du fisc puisqu’il représente plus du double de la fausse créance augmenté du tiers. Article 2439 du CC : « Sont réputées excessives les inscriptions qui grèvent plusieurs immeubles lorsque la valeur d’un seul ou de quelques-uns d’entre eux excède une somme égale au double du montant des créances en capital et accessoires légaux, augmenté du tiers de ce montant. »

Donc, pendant toute la durée de la contestation de la facture fiscale indue, la société se trouve paralysée dans le cadre de la vente du lot hypothéqué, mais libre de vente pour les autres lots.

C’est dans ces conditions que la société vend un autre lot.

Et là, le ou les notaires chargés de la vente vont se sentir obligés, uniquement par la pression morale que leur colle le Fics, d’avertir le Fisc de la vente et de lui demander l’autorisation de la concrétiser !!!

Ainsi le Fisc, bien qu’ayant une garantie légalement suffisante, au-delà de laquelle il y aurait de sa part un abus de prise de garantie sanctionnable par la loi, se retrouve de facto, par le questionnement inutile du notaire, dans la position illégale d’une garantie globale sur tout le stock de la société.

Le ou les notaires prétendent agir pour le bien de l’acquéreur, alors qu’il n’en n’est rien.

En revanche, le fruit de la vente ne sera pas versé au vendeur. Il sera, par cette intrigue illégale, saisi directement par le Fisc chez le notaire le jour de la vente.

Donc, notaires et Fisc, de la façon la plus illégale qui soit paralysent la trésorerie d’une société, donc sa vie, par le biais d’une association malsaine, aboutissant à une illégalité évidente de garantie démesurée.

Cette illégalité est la traduction de la terreur fiscale, puisqu’il s’agit de contraindre violemment, donc par la force, dans le cadre d’une créance contestée et objectivement inexistante, dont nous reparlerons. Mais le résultat serait le même si la créance était réelle, le temps nécessaire au droit de contestation serait ainsi refusé au contribuable dans le cadre de l’alliance objective du Fisc et des notaires.

Conclusion

La terreur fiscale, son installation à travers la trahison imposée aux agents de confiance de notre vie : notaires, banquiers, avocats, médecins, etc… n’est pas une vue de l’esprit.

C’est un fait, certes très difficile à percevoir et à démontrer, mais réel.

La trahison a couté sa tête à Louis XVI, les concernés devraient s’en rappeler…

Bien à vous. H. Dumas

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Le QI de la France

Émile Servan-Schreiber rapporte sur Arte une étude réalisée aux Etats-Unis sur le QI des groupes.

Nous avions ici déjà posé la question concernant les désordres psychologiques collectifs, notamment sur leur indépendance par rapport aux psychologies individuelles des membres du groupe concerné. En clair, notre question était : la folie actuelle de la France peut-elle durablement marquer individuellement les Français, en sont-ils les responsables ?

Nous étions restés au questionnement, les compétences de ce blog ne permettant pas de répondre à ce type de problématique.

Aussi mon intérêt a-t-il été fortement attiré par l’étude rapportée, de façon claire et compétente, par M. Émile Servan-Schreiber.

Que dit cette étude ?

Que le QI d’un groupe n’est lié ni à la somme des QI du groupe, ni à la présence de QI exceptionnels ou supérieurs dans le groupe.

Que le QI dépend directement de l’intensité des communications à l’intérieur du groupe.

Que la présence de femmes augmente le QI du fait de leurs facultés à communiquer, à écouter, qui favorisent la communication.

Je crois aux conclusions de cette étude.

Personne ne peut nier que la communication impose la sincérité et la vérité dans les échanges. Sans cela la communication s’appelle publicité, propagande, ou autres, elle usurpe alors l’idée de communication telle qu’elle est entendue dans l’étude qui nous intéresse.

Nous pouvons sans doute ajouter, sans grand risque de nous tromper, que si la bonne communication augmente le QI du groupe, la fausse communication le diminue fatalement.

La France

Ce groupe pratique, à tous les niveaux, la fausse information, la communication tronquée, falsifiée, censurée, en réalité la désinformation.

Ce groupe France est partagé en deux parties, l’une les fonctionnaires détenteurs de la vérité, l’autre les simples quidams réputés fraudeurs et menteurs dont les informations ne sont jamais prises en compte.

Dans les faits la vérité n’est jamais recherchée, nulle part, même pas devant la justice, et surtout pas devant les électeurs.

De ce fait, entre eux, les Français ne communiquent pas, ils se contentent de s’invectiver.

Prévoyante la loi sur la presse a été modifiée pour sanctionner particulièrement toute vérité qui viendrait contrarier celle des fonctionnaires protégés et se considérant comme diffamés dès qu’ils sont décrits tels qu’ils sont, c’est-à-dire des pillards vivant de leurs pillages sur le dos de ceux qu’ils musèlent.

Conclusion

La France fait partie des groupes où la communication est impossible, où la vérité n’étant jamais mise sur la table la communication n’existe carrément pas.

Donc, le QI du groupe France est probablement l’un des pires du monde occidental.

Qu’en est-il du QI de chaque Français ?

Aucun problème si l’on suit les conclusion de l’étude qui nous intéresse, puisque si les QI individuels n’impactent pas le QI de groupe, l’inverse coule de source.

Il est donc bon de savoir, étude scientifique en main, que les conneries actuelles de la France n’impactent pas notre capacité personnelle de réflexion.

Il nous suffit donc de communiquer entre nous, pour cela d’éradiquer le mensonge, de retrouver la sincérité, et notre QI de groupe va remonter.

Rien n’est perdu.

De notre côté, ici, nous communiquons sincèrement et sans mensonge. Hélas nous avons peu de lecteurs et nous sommes traqués par les menteurs qui rêvent de notre disparition.

Une situation qui pourrait paraître désespérante. Mais qui, en se référant à cette étude et aux propos de M. Émile Servan-Schreiber, ne l’est finalement pas du tout.

Il nous suffit d’être patients….

Le premier qui verra le bout, ou le signe d’une évolution favorable, criera « terre »… on comprendra.

Bien à vous. H. Dumas

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Créons le Mouvement pour la 2e Révolution !

Créons le Mouvement pour la 2e Révolution !

La question à se poser est simple : Comment voulons-nous vivre ? Or personne, dans la classe politique, ne nous la pose. On nous demande seulement de choisir entre les propositions des diverses tendances en votant pour celle que nous préférons. Puis la vie politique suit son cours et nous n’y sommes jamais associés. D’échéance en échéance, nous voyons un grand fleuve se déployer dans nos contrées et emporter hommes et structures dans son flux, sans que quiconque ait la moindre idée de sa destination finale.

De temps en temps, une révolution a lieu. Elle bouleverse les conditions d’existence dans le pays, mais les années ont tôt fait d’en annuler les effets. Et tout recommence comme avant. Car les forces qui sont à l’œuvre sur le territoire national, et parfois au-delà, ne visent qu’à supprimer toutes les libertés que la révolution a établies. Bien entendu, tout ce travail de sape se fait sous le couvert de proclamations vertueuses assurant chacun que le pouvoir oeuvre pour son bien. Et l’on finit par se retrouver dans une situation pire qu’avant la révolution.

La révolution est donc toujours à refaire. Mais les choses sont de plus en plus difficiles, car le pouvoir a si bien rogné les libertés que le peuple n’a plus aucun moyen d’action autre qu’un bulletin de vote qui finalement ne sert plus à rien, le pouvoir ayant verrouillé toutes les procédures qui risqueraient de le chasser. En France, aujourd’hui, nous en sommes là. Et il n’existe aucun mouvement politique constitué qui soit à même de lutter efficacement pour le rétablissement des libertés.

Il est fascinant s’observer la conduite de M. Macron. Ce garçon agit comme s’il était seul au monde, et c’est d’ailleurs ce qu’il croit. Il parle de tout avec une autorité qui laisse stupéfaits tous ceux qui l’écoutent. Personne de sérieux ne peut croire un mot de ce qu’il dit, car le faux et le vrai s’y mêlent dans un désordre qui laisse pantois ses auditeurs. Lesquels constatent à chaque occasion que la vérité présidentielle d’hier n’est jamais celle de demain et qu’on ne peut fonder aucune action politique digne de ce nom sur un tel fouillis. Mais loin de mettre le pouvoir en difficulté, cette méthode le conforte en frappant d’hébétude les citoyens. Et l’on se retrouve dans cette ville décrite par Raymond Devos où les gens courent tous comme des fous pour l’excellente raison qu’ils sont fous.

Chacun d’entre nous est fou. Nous pensons tous que c’est provisoire. Mais cela dure. Et la folie devient l’état naturel et permanent de la population. Or nous nous croyons tous raisonnables. Tout simplement parce que la continuité de la situation rend celle-ci normale. Et qu’en obéissant aux règles qu’elle prescrit, non seulement nous la maintenons, mais aussi nous la renforçons. Et l’on voit M. Macron réfléchir à haute voix sur la meilleure façon de prolonger à vie son mandat, comme si l’échec de toute sa politique ne comptait pour rien dans son maintien au pouvoir. Il est là, c’est tout.

Tout se conjugue pour rendre normale cette situation folle. Les politiciens font des discours, les juges jugent, les trains circulent à l’exception des grèves rituelles, Mélenchon s’égosille comme le coq du village, et les journalistes sont en vacances épuisés par leurs articles recopiés à l’infini et qui recueillent toute l’admiration des foules sidérées. Bref la France va. Elle ne sait pas où, mais elle y va. Après tout quand homo sapiens est sorti d’Afrique, il ne savait pas non plus où il allait, et voilà qu’aujourd’hui il va sur la lune.

Comment briser ce cercle infernal qui ne laisse aucune chance aux Français ? Par des méthodes simples, qui sont toujours celles qui marchent le mieux. En utilisant le plus bel instrument que les siècles nous ont laissé, la langue française. Qui ne s’utilise bien qu’au service de la pensée française, puisque selon Boileau « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». La conception française de la civilisation ne s’est jamais mieux exprimée que dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Il faut tout simplement  y revenir. Imaginez ce que serait la vie dans notre pays si un citoyen pouvait brandir avec succès le droit de propriété, qu’on lui a confisqué depuis des décennies, et brandir la liberté face à la cohorte des nourris (comme le disait Charlemagne) qui gouvernent le pays et ne songent qu’à enfermer le citoyen dans des règlements avant de le jeter en prison !

Un tel programme n’a rien d’imaginaire. Il est le plus réaliste qui soit, car face à l’Etat omnipotent, seul le dissident peut l’emporter. C’est ainsi que le communisme est tombé à l’Est. C’est ainsi que la démocratie revivra en France. Alors créons le mouvement qui nous y conduira. Le Mouvement pour la deuxième Révolution.

Claude Reichman

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Ces inutiles pouvoirs semeurs de guerre.

Le pouvoir est la capacité de décider. Il est étroitement lié à la recherche de la vérité sans laquelle il court le risque de se tromper.

C’est pourquoi, comme la vérité, il ne peut pas être universel. Il est au contraire ponctuel et doit être confié au plus apte à chaque décision.

En clair il appartient à chacun. Le déléguer est dangereux et la plupart du temps inapproprié.

Pourtant, lorsqu’une action suppose un regroupement sans lequel elle ne pourrait pas exister, il faut bien que le groupe constitué confie le pouvoir, qui ne peut jamais être multiple sous peine d’inefficacité.

Le pouvoir implique enfin la responsabilité du résultat des décisions qu’il prend, ce qui n’est pas une mince affaire.

Pour toutes ces raisons le pouvoir ne peut-être que ponctuel et de la responsabilité de chacun.

Pour toutes ces raisons aussi le plus grand nombre cherche à ne pas avoir à s’exposer à la difficulté extrême de rechercher en chaque situation la vérité, pour ensuite décider, et in fine assumer les conséquences de ses décisions.

C’est là que surgissent les escrocs qui se prétendent capables de décider en tout et pour tous. Ils sont là probablement depuis les temps immémoriaux de l’apparition de ces drôles d’animaux que sont les humains.

Nous sommes donc sollicités par pléthore de « charlots » qui nous proposent, ou nous imposent, leurs pouvoirs inutiles pour décider à notre place. Ils disposent de toute une panoplie de combines attractives pour nous vendre leurs salades.

Cela va du Dieu qui les conseillerait et aurait tout prévu, jusqu’à l’utopie de la garantie de leur compétence certifiée par un cachet éducatif délivré par un organisme approprié ou tout simplement par la masse de ceux qui se disent leurs copains. Enfin en dernier ou premier ressort ils ont les fusils.

Nous arrivons à l’intrigue mortelle.

L’économie, espace où le pouvoir est particulièrement inutile puisque ses moteurs devraient être la concurrence et les consommateurs, donc la séduction émotion inutile voire contraire au pouvoir. Pourtant, certains acteurs économiques cherchent constamment la stabilité et la croissance par le pouvoir, ce qui est le summum de la tricherie économique, de la corruption.

L’humanisme, qui inclut l’empathie et la charité, est aussi un espace où le pouvoir n’a pas lieu de s’exercer. Chacun de nous est dépendant des autres et leur doit personnellement assistance sous peine de se retrouver seul, donc impuissant, face aux nécessités des actions collectives qu’implique la fragilité naturelle des hommes. Pourtant, là aussi, des indélicats proposent de se substituer à la conscience de chacun pour redistribuer mathématiquement l’égalité , qui n’est qu’une aspiration, donc une pensée non divisible. Ils n’aboutissent qu’à un pillage institutionnel, sur lequel ils se servent d’abord pour n’en redistribuer qu’une infime partie, inférieure à ce qu’aurait été la redistribution naturelle individuelle.

La guerre.

Nous y voilà.

Le pouvoir ne se partage pas. Ceux qui revendiquent celui que leur conférerait la maîtrise de l’égalité haïssent ceux qui prétendent tenir le leur de l’économie, et réciproquement.

Ils se sont déclarés la guerre par procuration en Ukraine. Ils y miment un conflit d’occupation, ils y engagent en réalité une guerre totale entre les deux pouvoirs précités, qui a vocation à embraser la planète entière.

La guerre va être totale, jusqu’au risque de l’éradication du fragile animal humain.

Nous n’y pouvons rien, la séduction des escrocs sur les masses dépasse, et de loin, toute raison impliquant responsabilité et action individuelle.

La liberté individuelle va encore agonir sous nos yeux avant sans doute de revivre, puisqu’elle est la seule solution pour que naisse et prospère la vie.

Bien à vous. H. Dumas

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Notre programme ? La Déclaration des droits de l’homme !

Notre programme ? La Déclaration des droits de l’homme !

La France est un pays rétrograde. Une telle affirmation est de nature à choquer le lecteur français. Ne sommes-nous pas le pays des droits de l’homme, des libertés, de l’égalité, des grands hommes et des Gaulois sans peur ? Certes. Mais que reste-t-il de ces grandes idées, de ces hauts faits. Un vague bredouillis, comme le son d’un moulin à prière enrayé, de ridicules proclamations proférées par de petits hommes qui se croient grands, des cérémonies aussi grandioses que ridicules quand on sait le véritable état du pays.

La France a quelques beaux restes, mais il faut en jouir prestement, car ils seront bientôt engloutis par l’histoire. Celle-ci ne pardonne pas. Le pays qui rate la marche et tombe doit se relever seul, même s’il est arrivé que l’Amérique vienne à notre secours. Ce qui est navrant dans la situation actuelle, c’est la médiocrité des secours proprement français. L’Etat bâti à coup de prélèvements monstrueux sur la richesse produite par les Français n’est plus capable de rien. L’hôpital ne peut plus soigner, la police ne peut plus protéger, la politique ne peut plus réfléchir. Nous sommes gouvernés par de piètres individus dont aucun pays moderne ne voudrait pour le diriger.

Rétrograde, avez-vous dit ? Oui, bien sûr. Nous ne nous en sortons pas parce que nous avons cru pouvoir répudier nos principes. La ruse était pourtant grossière. Sous prétexte de « solidarité » avec les moins bien lotis, on a mis tout le monde dans un immense chaudron où tout s’est calciné. La nature humaine n’offre pas une infinité de variables. Quand vous lui enlevez la responsabilité, vous obtenez l’égoïsme. Quand vous lui retirez le goût de progresser, vous obtenez le dégoût et l’amertume. Et quand le chaudron est à ébullition, vous obtenez la violence, avant que les flammes ne réduisent tout en cendres. Finalement, c’est une forme de cuisine. Seuls restent debout nos grands chefs qui régalent surtout les étrangers venus en pèlerinage sur nos dépouilles.

Ce qui est triste, c’est de vivre de tels moments en étant conscient du désastre. J’ai passé ma vie à combattre les ravages du collectivisme. Je suis effaré du petit nombre de soutiens que j’ai pu rencontrer. Partout je n’ai vu que de sinistres péroreurs à la bouche pleine de grandes maximes et au cœur sec face à l’effondrement de leur patrie. Que les combattants soient remerciés. Du fond du cœur. Je préfère oublier les autres. D’ailleurs ils y comptent bien, tant leurs méfaits ne les empêchent pas de parader sur la scène nationale. Prenez tel juge, qui a tué la plus belle entreprise français en interdisant à son chef d’y mettre les pieds pour les besoins d’une enquête bidonnée. Il ne se morfond pas dans une thébaïde au fond d’une forêt, mais rend « la justice » au plus haut niveau. Prenez tel président d’association libérale. Il ne se mêle surtout pas au combat des adversaires du monopole parce que ça le mettrait mal avec l’Etat et nuirait à son plumage. Et ainsi de suite, comme le disait Tchekhov dans une Russie qui voguait vers le pire.

Le côté évidemment déprimant de ce qui précède n’est en fait qu’un constat. Le fond de l’affaire est différent. La vie existe encore dans l’âme française. Pour la réveiller, il suffit d’un hasard. La rencontre d’un personnage décidé et intrépide et d’une circonstance favorable à la révolte. Cela ne s’est pas trouvé jusqu’à présent, mais rien ne dit que cela ne se trouvera pas demain. En politique, la bonne règle est de savoir patienter. Mais sans s’endormir. Donc ne dormons que d’un œil. J’ai d’ailleurs constaté que celle attitude prévaut chez nombre de personnes que je connais. Le moment va venir. On attend.

Quand on y réfléchit bien, le destin des sociétés humaines oscille entre la dictature et la tentative de liberté. Pour que règne la liberté, il faut une détermination sans faille de l’élite de la nation. Cela ne se rencontre pas souvent. Et cela ne dure pas toujours. C’est arrivé en France quand a éclaté la Révolution. Un texte admirable y est né : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. On ne fera jamais mieux que ces quelques lignes d’anthologie. Elles nous suffisent comme programme et comme règle de conduite. Leurs pires adversaires sont les magistrats de la cour de cassation et les membres  du Conseil constitutionnel. Qui s’y entendent comme pas un pour en détourner le sens et les rendre inopérantes. Quand viendra le moment de la deuxième Révolution, il faudra immédiatement nommer une cour suprême qui se réfèrera aux principes de la Déclaration. La France découvrira alors comme il est simple et bon de vivre selon ses principes. La leçon fera date et marquera le début d’une nouvelle ère pour notre pays. Il ne faudra y nommer que des hommes et des femmes qui ont souffert du viol de nos grands principes. On sera ainsi assuré de la force d’âme de nos sages.

Quand dans un avion de chasse, les choses deviennent difficiles, la règle dit qu’il faut en revenir au manuel. C’est-à-dire aux principes de base. Je pense qu’en matière constitutionnelle, cette règle est parfaitement valable. Et qu’elle suffit !

Claude Reichman

 

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Enfer !

Pénitence et privation nous sont étrangères. Tout notre être y répugne. De toute éternité. Nous vivons pour le plaisir, la jouissance et la consommation.

Nous en ressentons le tropisme intuitif alors que la souffrance rédemptrice pour un paradis dont nous ignorons tout s’apparente pour nous à l’enfer.

Seuls quelques masochistes d’inspiration janséniste, ou quelques apprentis dictateurs d’inspiration islamiste ou écologiste, ont-ils tenté de nous persuader, heureusement en vain jusqu’à présent, que le salut résidait dans les vertus de la repentance et des restrictions.

Il faudrait, d’après eux,  d’abord se repentir du crime de consommation commis par nos pères et par nos aïeux,  – et parfois par nous-mêmes quand notre date de naissance se situe malencontreusement juste dans l’après-guerre – et entamer ensuite la diète au nom d’un engagement à sauver la planète.

La guerre est sur deux fronts. Contre Amazon et ses sbires, le tentateur capitaliste, devenu le diable incarné, et contre la Liberté individuelle, ses faiblesses, ses débordements et ses insuffisances, racine du mal, ennemie de la vie rêvée dans une société strictement égalitaire où l’idée de choix individuel pue déjà le blasphème.

La croisade est sans faille. D’inspiration marxiste, elle vise le rayonnement de la société composée de sujets ( adieu les lumières ! ) dévoués à la cause suprême et surtout à ses serviteurs, détenteurs du pouvoirs.

Pénitence et privation sont donc les armes du pouvoir. Ce n’est pas nouveau. Les grands prêtres de l’Égypte ancienne étaient parvenus à convaincre le peuple du Nil que les plaies qui s’abattaient sur leur pays étaient la punition d’une offense faite aux dieux.

Il suffit aujourd’hui de persuader la masse inculte des épicuriens mous que nous sommes, de reconnaître la supériorité bienfaisante de la souffrance sur le plaisir. Les pédagogues sont à pied d’œuvre et les résultats encourageants.

Ainsi tout le monde est-il déjà convaincu que le réchauffement climatique n’est que la conséquence des maux que nous avons infligés à la planète. La phase de repentance est passée. La majorité se sait coupable.

Nous abordons la mise en œuvre des sanctions et des restrictions. L’arbitrage revient depuis peu aux raisonnables. Les extrémistes sont sur la touche. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Car il n’y aura pas de rébellion. La société « évoluée » d’un occident repentant se dirige en bêlant où la conduisent ses prophètes.

Tandis que nos prédateurs naturels, tous crocs dehors, viennent partout – en Afrique en particulier – allègrement à bout de notre résistance.

Si l’humanité est pour quelque chose dans les transformations qui agitent notre atmosphère, l’amélioration ne viendra sûrement pas du petit 1% d’humanité que notre pays représente ( 67 millions sur 7 milliards).

Culpabiliser quelques imbéciles, quelques naïfs et quelques bonnes âmes reste assurément la bonne stratégie, et une bonne affaire, pour que les nouveaux dirigeants du monde et leurs séides, puissent se goberger en toute impunité.

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Quelques hommes décidés suffiront pour sauver la France !

Quelques hommes décidés suffiront pour sauver la France !

Diogène est universellement célèbre depuis vingt-quatre siècles pour avoir refusé de vivre selon les canons de son époque. Nous devrions nous interroger sur les raisons de sa conduite. Sans doute la vie en société a-t-elle toujours été pesante, même si l’homme est un être sociable. La tentation de l’île déserte – ou du monastère – a toujours existé. Elle fait partie de l’arsenal de l’homme pour supporter sa condition. Nous courrons éperdument vers des progrès censés nous libérer des pesanteurs de la vie. Mais chaque progrès nous rend un peu plus dépendant de la société.

Nous sommes arrivés au stade où nous allons devoir agir pour nous simplifier la vie. C’est évidemment une tâche très complexe. Car dès l’instant où l’on se met en devoir de l’accomplir, les obstacles se dressent sur notre ambition. Car en fait nous tenons à tout ce que nous avons. Se démunir au profit d’une ascèse religieuse est finalement plus facile. Car il suffit de se limiter au besoin vital et d’éliminer tous les autres. Mais pour l’homme désireux de sauvegarder les éléments de civilisation qui lui permettent de vivre selon son temps et ses aspirations, les choix sont cruels. Finalement, il refuse de choisir et vit comme il n’a plus envie de vivre. On appelle cela le mal-être.

La France est un magnifique champ d’expériences pour le choix de vie. Tout simplement parce qu’elle accumulé en moins d’un siècle tout ce que l’homme peut construire pour se compliquer l’existence. J’avais ironiquement placé en exergue d’un de mes ouvrages la phrase suivante : « La France jouit d’un Etat fort et d’un climat tempéré. ». Le climat tempéré fait de notre pays un de ceux où il fait bon vivre. L’Etat fort nous pourrit la vie.

C’est l’Etat fort qui est responsable du mal-être français. Le général de Gaulle l’a voulu parce qu’un Etat faible avait conduit la France à la défaite. Sans doute a-t-il compris après les évènements de mai 68 qu’il fallait redonner aux Français un peu de liberté. Mais il n’avait aucune solution à proposer, sauf la tarte à la crème de la participation, qui est le moyen de donner quelque chose en le conservant et n’a aucune chance de séduire le peuple.

Et depuis, des générations de technocrates se sont acharnées à construire des édifices administratifs de plus en plus complexes, porteurs pour le peuple d’obligations de plus en plus pesantes et contraignantes, et créateurs de déficits sans cesse augmentés jusqu’à amener la France à un état de faillite que seule la solidarité bancaire européenne nous permet provisoirement d’éviter. Ceux qui maudissent l’Europe à chacune de leurs phrases devraient nous dire comment ils feraient sans elle. Certes, ils peuvent répondre qu’une bonne gestion nous sauverait, mais ils n’en décrivent jamais les contours.

La France est en manque cruel de vrais penseurs. Je n’entends pas par cette expression faire appel à d’immenses génies, mais simplement à des Français instruits, intelligents, et à l’esprit libre. Il y en a beaucoup dans notre pays, il suffit qu’ils veuillent bien se pencher sur ses problèmes et proposer des solutions. Ils ne sont amorphes que par la perte de tout espoir dans le régime français. Qu’ils se disent qu’à force de l’attendre, le grand soir va finir par arriver. Et qu’il vaut mieux s’y préparer.

Ma proposition consiste à nous appuyer sur la jeunesse tout en nous efforçant de sauvegarder les plus âgés. Nos jeunes gens n’ont aucun besoin des régimes sociaux, qui ne sont que des régimes d’assurance et qui ont leurs équivalents – bien gérés – dans l’économie libre. Laissons-les se protéger eux-mêmes, ils le feront très bien. Le coup de fouet donné à l’économie permettra de dégager les ressources nécessaires pour protéger les plus âgés qu’on a immergés pendant des décennies dans des puits sans fond incapables de leur rendre ce qu’on leur a pris.

Nos jeunes gens n’ont aucun besoin non plus des régions, qui ne correspondent à aucune réalité dans notre pays et qui n’apportent rien à la collectivité. Pas plus que les comités Théodule et les hautes autorités, qui ne sont que des passoires financières assurant l’agréable transfert des ressources publiques aux poches privées.

Cela peut être fait d’un simple trait de plume. La suite appartient à la vie, qui est porteuse d’initiatives et de réussites qu’aucune administration n’a jamais produites. « Franco est mort », annonça un ministre. « Oui, mais qui va aller le lui dire ? », demanda un autre. Tout le monde l’a su très vite et personne n’a eu à se dévouer pour lui apporter la mauvaise nouvelle. L’Espagne est sortie de la dictature. Il reste à la France d’en faire autant, même si sa dictature est différente.

Que quelques citoyens décidés s’unissent, et cela suffira. Aucune action de masse n’a commencé par une action de masse. Et tous ceux qui ont vaincu des dictatures disent la même chose : au début, nous n’étions pas nombreux. Quelle chance nous avons : nous ne sommes pas nombreux non plus !

Claude Reichman

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Le jugement de la 17ème, drame de Bullecourt

Je reçois à l’instant le jugement issu du délibéré rendu le 28/03/2023 par la 17ème Chambre Correctionnelle du TJ de Paris, la Chambre des délits de presse.

Je vous le communique immédiatement : LE LIEN

Objectivement, ce jugement représente beaucoup de travail, il a des points positifs.

Notamment, il refuse la dynamique corporatiste qui voyait l’Agent Judiciaire de l’Etat se poser en représentant clanique des fonctionnaires de Bercy. C’est bien.

Par contre, et cela justifie mon appel, le paragraphe ci-dessous est une contorsion limite pour transformer mes dires :

Le mot “justifiable” est ici employé à charge sans raison.

Une explication de texte de mes écrits aurait dû amener les juges à utiliser le mot “explicable” et non le mot justifiable. Expliquer n’est pas cautionner mais permet de comprendre, donc de pouvoir émettre ensuite un avis impartial.

En effet, j’accuse l’impôt indu de violence mortelle, mais je respecte l’impôt en général dont tout le monde comprend la nécessité. Cela est très clair dans ma tête et dans mes écrits.

Donc, à l’issue de ce travail important, si les juges avaient employé le mot juste : “explicable”, ils seraient entrés en voie de relaxe… Tout le problème est là.

Tout se joue dans la fabrication artificielle du banni, du “fraudeur fiscal”.

Fabrication dont Bercy, la presse et la justice sont les responsables conjoints, encouragés par l’opinion publique et ses intérêts mercantiles, sa dépendance aux cadeaux politiques, le tout nous précipitant vers la faillite et la misère.

Tout cela nous vaudra une guerre, déjà en cours, pour cacher la vérité à une population consentante.

C’est très grave. Nous développerons ces points en appel.

Bien à vous.  H. Dumas

 

 

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Les extrêmes s’emparent du pouvoir, et ce n’est pas nouveau…

L’extrême gauche est aux manettes dans la magistrature et dans la police fiscale, l’extrême droite dans la police nationale. Ce n’est pas rien.

Ces deux extrêmes partagent énormément de points communs.

Ils sont contre le capital et la propriété privée, ils sont sectaires et favorisent ceux qui pensent comme eux au détriment de ceux qui voudraient penser librement.

Ils sont violents, l’un dans les prétoires d’où il embastille et condamne à qui mieux mieux, l’autre dans la rue où il se défoule à coups de matraque.

Ils terrorisent le pouvoir politique, qui est directement sous les menaces du premier, qui est effrayé par l’idée d’un manque éventuel de la protection du second.

Les deux n’aiment rien moins que s’occuper des affaires des autres, en les espionnant, les jugeant et les condamnant, au mépris de toutes les libertés individuelles constitutionnelles.

Les deux mentent effrontément, en bénéficiant d’une impunité totale. Celui qui dévoile leurs mensonges subit leurs foudres.

Les deux pourraient très facilement se rejoindre et nous concocter un régime type Corée du Nord ou Venezuela.

Comment en est-on arrivé là ? Pas par hasard.

Chacun de ces extrêmes est issu d’une pensée perverse, dont l’absence de réalité a entrainé son imposition par la force, qui est leur point commun. Tout deux possèdent la légitimité de la force.

Tous deux sont issus, chez nous comme souvent ailleurs, de l’idée absconse d’égalitarisme.

Il tombe sous le sens qu’à partir de cette croyance, totalement irréaliste, la force est le seul outil qui peut faire croire à la possibilité d’un résultat. Plus ce résultat s’éloigne, et c’est inévitablement le cas, plus la force s’impose, jusqu’à devenir nécessairement aveugle.

Peut-on sortir de cette situation par l’intelligence, par la discussion, par la démocratie ? Non.

La puissance de la magistrature, du fisc et de la police est illimitée, seule l’armée est plus puissante mais, Dieu soit loué, elle est légaliste et a d’autres chats à préparer et à fouetter dans l’immédiat. La guerre pour elle c’est demain.

La guerre, parlons-en.

Cet espace humainement catastrophique, n’est pas propice à l’égalitarisme. S’il déchaine la violence au plus haut niveau, il l’accompagne de la réalité, même si elle est hideuse.

La réalité, comme son nom l’indique n’a que faire des fantasmes séducteurs.

Est-ce un des avantages de la guerre ? Non, elle n’a aucun avantage, elle n’est qu’injustice, violence et mort. Plus surement que tout et de façon pire, industrielle, elle massacre. Y compris les fausses idées démagogiques, qui la génèrent, comme l’égalitarisme.

Alors que faire ? Ou trouver l’étincelle d’intelligence qui annihilerait la pieuvre égalitariste qui a étendu ses tentacules sur notre pays et a éradiqué le mérite, la valeur, l’intégrité, le respect de l’autre, de sa vie, de ses biens.

Le respect de soi, de l’intégrité, de l’intuition partagée, tout ce qui nous rassemblait est parti en cacahuètes.

La vanité, la cupidité et la bêtise ont envahi non seulement le pouvoir, mais aussi notre vie de tous les jours, nos voisins, nos amis, nous-mêmes.

Mêmes nos amis espagnols, perdant de vue la chevalerie, nous rejouent Don Quichotte et sortent de leurs urnes un pays coupé en deux par les extrêmes, se moquant donc de la chevalerie morale nécessaire à toute société, que Don Quichotte défendait dans le désert intellectuel de son époque.

J’entends les hurlements des extrémistes, je n’entends nulle voix s’y opposant, nulle part je ne vois la tolérance, l’humilité, le respect de l’intelligence.

Quand soudain : l’intelligence devient artificielle.

Hélas, nouveau mensonge.

ChatGPT n’est pas intelligent, ChatGPT est cultivé.

ChatGPT trouve sa raison dans sa connaissance démesurée du passé et du présent. En cela il ne diffère de notre élite que par la quantité. Elle a depuis fort longtemps abandonné l’intelligence au profit de la culture.

En conclusion :

Nous sommes débordés par la connerie, incapables de repérer l’intelligence et de lui faire la place qui lui est nécessaire pour nous être utile.

Ce ne sont pas la justice, le fisc ou la police qui vont nous être d’un grand secours…

Une société sans intelligence est une société morte.

Bien à vous. H. Dumas

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Le régime est à l’agonie !

Le régime est à l’agonie !

Sous la Ve République, on n’avait jamais vu un tel remaniement. Les nominations annoncées à l’avance par les médias, puis par un simple communiqué au lieu de l’annonce sur le perron du palais présidentiel par le secrétaire général de l’Elysée, une allocution du président devant le conseil des ministres et non une adresse au pays … bref le grand n’importe quoi. Le protocole a une seule utilité : donner une certaine solennité aux actes du pouvoir pour le faire respecter du peuple. Sans respect, il n’y a plus de pouvoir et le pays entre dans l’aventure.

La subsumption est un terme de logique qui consiste à faire remonter une idée à une idée plus générale. Autrement dit à inscrire l’accessoire dans l’essentiel. C’est un exercice auquel tout un chacun n’est pas forcément apte car il demande de l’expérience et de la culture. Que de personnes ai-je vu se perdre dans les détails et échouer dans leur action. Mais ce qui se comprend et s’excuse chez ceux à qui la vie n’a pas permis de développer leur intelligence n’est pas admis quand on accède à d’importantes fonctions de direction et de représentation. Le peuple est le plus souvent intelligent, et il ne permet pas au pouvoir quel qu’il soit de ne pas l’être.

Ne pas comprendre que le spectacle qu’on donne, s’il vous ridiculise, scie la base du pouvoir qu’on exerce est la meilleure promesse d’une révolution. Prenons l’exemple de François Hollande. Ce garçon intelligent s’est conduit si stupidement qu’il n’a même pas pu se représenter. Son successeur, Emmanuel Macron, est arrivé en Jupiter et s’est rapidement transformé en Scapin. Aujourd’hui il hésite entre Néron et Caligula. Bref il est cuit, et le régime avec lui.

La Ve République repose sur le président de la République. Hormis les dictatures, aucun Etat au monde n’a fait un tel choix. Celui-ci s’explique par le traumatisme causé chez le général de Gaulle et tous ses contemporains par l’effondrement de l’Etat et de la troisième République. Il est de fait que la Ve a résisté à beaucoup de chocs et que les présidents successifs n’y ont pas été pour rien, même s’ils n’étaient pas tous des foudres de guerre. Le système a donc fonctionné, jusqu’au moment où, comme toute construction déséquilibrée, il s’est révélé inapte à représenter le peuple. Le fait que près de la moitié du corps électoral soit dans une situation précaire et déserte les urnes ou vote aux extrêmes suffit à discréditer le régime. Qu’il ait été par ailleurs incapable de réguler l’immigration et ait laissé un flux ininterrompu s’engouffrer dans le pays, transformant nombre de quartiers en zones de non droit, est une atteinte grave à l’unité de la nation et à la paix civile.

Emmanuel Macron est arrivé à la tête de l’Etat à un moment où tous les éléments du drame étaient réunis. Loin de comprendre la situation, il s’est comporté de façon capricieuse et souvent offensante pour les Français, alors qu’il fallait des mesures d’urgence et de sauvegarde pour redresser le pays. Ses discours incessants et finalement incohérents l’ont rendu inaudible pour les citoyens. Sa dernière allocution devant les ministres fut pathétique. Il parlait comme un président qui vient de prendre ses fonctions et qui n’est comptable de rien devant la nation. ll n’en fallait pas plus pour le discréditer définitivement aux yeux des Français.

Un régime fondé sur son président ne peut que tomber avec lui. Les institutions permettent à Macron de rester en place jusqu’au jour où il ne pourra plus maintenir l’ordre. L’insurrection des banlieues n’a pu être arrêtée que parce que les forces de l’ordre ont tenu. Macron en est bien conscient, qui a eu ce mot incroyable dans sa dernière allocution : « Il faut que ça tienne ». Incroyable parce qu’il révèle le désarroi du chef de l’Etat, qui ne sait plus que mouliner des mots au lieu de prendre des décisions.

Le régime agonise. On ne peut plus en douter. Cela devrait obliger les Français les plus responsables à se préparer à la relève. Il n’en est rien. Les médias continuent leur ronronnement et aucune grande voix ne se fait entendre. Cette paralysie est très inquiétante, car elle laisse le champ libre à toutes les dérives. Les élucubrations sur le genre et autres « wokeries » ne devraient pas tenir cinq minutes dans un pays en ordre de marche mentale. Et l’on ne devrait pas laisser libre cours aux provocations et aux agressions des prétendus « insoumis », qui ne sont en réalité que des déçus du progrès social, n’ayant pas dans la société la place qu’ils estiment mériter. Rien de tout cela n’est hors de portée d’une démocratie occidentale moderne. Faut-il encore qu’on sache se doter de dirigeants qui ne soient pas, finalement, des usurpateurs. « En ces temps d’imposture universelle, disait George Orwell, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » C’est ce qu’il faut s’efforcer de faire.

Claude Reichman

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Ainsi va la justice

Ces jugements sont natifs d’Arras…

Le premier fait suite à une plainte en diffamation déposée contre moi  par Fournel et Guirault, la crème de la crème… : https://ahp.li/b3b23181bf3fe76eecba.pdf

Mes conclusions étaient les suivantes : https://ahp.li/56afe9b9f58cfceffc9f.pdf

Le deuxième fait suite à la plainte que j’avais déposée contre Fournel : https://ahp.li/c36e8382876875c91287.pdf

Mes conclusions étaient les suivantes : https://ahp.li/9aa4bbdb1662d968b6ae.pdf

Bonnes lectures. H. Dumas

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Fiona Scott Morton : « C’est celui qui dit qui y est »

Le mérite ou le réseau, la compétence ou l’appartenance.

Ce choix cornélien existe depuis toujours. Et, depuis toujours, on sait que l’appartenance est la loi des voyous, la compétence celle des sociétés civilisées.

Alors, quand la Commission Européenne s’offre les compétences reconnues d’une experte, que dire de ceux qui s’inquiètent des passerelles qui pourraient exister avec son passé professionnel ? Qu’ils sont bien peu professionnels et surement des afficionados du réseau, de ces hommes de pouvoir qui choisissent l’appartenance et non la compétence.

Car la compétence ne peut exister qu’affranchie de la connivence qui, elle, est l’arme des faibles, des hypocrites, des incompétents.

On notera que la France est en pointe dans cette dénonciation stupide, qui conforte ce que nous savons : nos hommes politiques sont arrivés à un niveau de connivence, de corruption, qui se révèle sans pudeur dans leur étonnement face à la compétence, à l’honnêteté supposée.

Nous vivons avec au-dessus de nous, de façon prégnante, ce procès d’intention de nos hommes de l’Etat. Nous ne sommes pas pour eux ce que nous sommes, nous sommes notre appartenance.

Amis et dans leur camp si nous sommes fonctionnaires ou dépendants d’eux et alors évidemment au-dessus de tout soupçon ; ennemis si nous sommes libres, alors dans ce cas soupçonnés de toutes les fraudes et déclarés nuisibles au bonheur national.

Je peux témoigner de cette situation qui implique nos hommes de l’Etat, mais aussi tous leurs serviteurs, jusqu’aux plus improbables : les magistrats. C’est effrayant et mortel, plus surement que le réchauffement climatique ou le COVID.

Une anecdote

Je suis toujours en activité, mais en activité ralentie pour cause de pillage fiscal et de refus de la corruption, de la connivence et des réseaux.

J’ai la prétention d’être honnête et compétent, dans mon domaine.

En 2022, mon comptable prend sa retraite. Je lui fais confiance depuis quarante ans, en plus je n’ai pas le choix le fisc a fait de moi un infirme fiscal qu’aucun comptable n’a envie de prendre pour client…

Il me dit que, par amitié, il fera une dernière fois ma comptabilité en 2022. Peu de chose je vous rassure, quelques loyers et des frais pour un projet que la bêtise administrative m’empêche de réaliser, cela au détriment des habitants de La Rochelle.

Mais il m’informe qu’il ne pourra pas déposer le bilan comptable n’étant plus accrédité à cet effet. Donc, il établit mon bilan comptable et je l’envoie aux Services Fiscaux, avec un peu de retard car je mets un certain temps à comprendre la situation, et je croyais qu’il avait fait le dépôt.

Et alors là

Je reçois des mails de menace de la part d’employés du fisc — dans le pur style des gardiens de prison à leurs pensionnaires — que je vous donnerai à lire en son temps.

Si je ne me rappelais plus que pour ces gens je suis, nous sommes tous, de la merde juste bonne à faire de l’engrais pour leurs fleurs sociales, le rappel est musclé.

Nous vivons effectivement dans une prison fiscale, avec des matons qui nous rançonnent, qui limitent notre vie à « cantiner » ce qu’ils nous autorisent après qu’ils aient prélevé leur dîme.

Contrairement à la réalité, pour eux je suis considéré comme n’ayant pas déposé ma liasse fiscale, car elle aurait dû être fournie numérisée et non en version papier. C’est la loi…

Puis, alors que je demande des renseignements pour faire un dépôt numérisé, on m’affirme que je dois passer par un comptable…Et surtout, personne n’éprouve le besoin de me proposer une aide, même succincte, pour adresser ces documents dans la forme imposée.

Mais, finalement, pourquoi est-elle imposée ainsi, numérisée ? Pour faciliter la vie de qui ? Pour le bénéfice de qui ?

Le plus cocasse est qu’au même moment, un magistrat de La Cour d’Appel de Poitiers, en mal de connivence et partisan du pillage du foncier par les élus, me refuse un appel essentiel au motif : que les pièces jointes aux conclusions sont numérisées, alors qu’il est impératif qu’elles soient en version papier… c’est la loi.

Objectivement, prétendre qu’ils ne nous prennent pas pour des cons, qu’ils n’agissent que pour notre bien, c’est se moquer de nous…

Demain je repars au charbon pour tenter de déposer de façon numérique le bilan fiscal de ma société, je vous tiens au courant…

Bien à vous. H. Dumas

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Météo

Passer de l’information à la propagande est une démarche ancienne et primaire mais efficace et toujours renouvelée. Les régimes autoritaires s’en délectent et les démocraties mollassonnes, lorsqu’elles ne s’y essaient pas sous prétexte de pédagogie indispensable à la culture de masse, s’y résignent avec indulgence.

Le pouvoir n’est pas le seul responsable. Les contrepouvoirs sont à la manœuvre. La presse censée veiller sur nos libertés les empiètent allègrement dès qu’il s’agit de défendre « Gé », la Terre-mère,  déesse rajeunie des ayatollahs verts.

Ainsi en est-il à longueur d’émissions des journalistes protégés par la cuirasse d’une éthique autoproclamée et singulièrement des journalistes affectés à la tâche méprisée hier mais aujourd’hui recherchée de la météo.

Après la pédagogie de la Covid assénée durant des mois par des« sachant » s’adressant à des ignares, est venue la pédagogie du « réchauffement climatique » mis à toutes les sauces du moindre orage et de la moindre pluie pour déchaîner les foudres des écologistes, animalistes et autres antispécistes, garants de la sacro-sainte biodiversité.

Sans contester le bien-fondé du constat du réchauffement, on aurait pu espérer éviter le bourrage de crâne qui s’est emparé du moindre documentaire animalier jusqu’ici refuge des allergiques à la « pédagogie politique » de nos Diafoirus du 20H et de nos Trissotin des magazines. Espoir déçu.

Les prophètes de la décadence l’ont emporté haut la main.

Arte se maintenait avec la Cinq comme havres de paix dans le fracas des catastrophes. C’est fini. Le diable de Tasmanie, le lion du Kalahari, le tigre du Bengale, la Girafe Masaï de Tanzanie et le loup blanc de Sibérie sont devenus les sujets d’angoisse du Français moyen réfugié dans sa réserve de Ute au cœur d’une Métropole assiégée.

Pas de répit pour les défenseurs de la planète acharnés à dénoncer nos forfaits journaliers. L’écocide, sorte de génocide anonyme entrepris par la puissance occulte des ignorants, est déjà plus recherché que l’homicide qui a pour lui l’avantage – sauf meurtre en série – de ne faire qu’une seule victime à la fois.

Ainsi donc nous sommes condamnés – parce que tous coupables – à subir à toute heure la messe-météo qui expose en détail comment nous allons tous mourir, ce qui n’est pas à proprement parler un scoop, mais surtout mourir d’ennui, de lassitude et, comme au grand siècle, de componction au simple énoncé d’un dérèglement climatique endémique dont nous sommes évidemment responsables.

Les pauvres, parce qu’ils veulent avoir moins chaud, les riches parce qu’ils mettent trop la clim, les vieux parce qu’ils ne meurent pas assez vite, les jeunes parce qu’ils sont inconscients, les Blancs parce qu’ils prennent l’avion et qu’ils saccagent les terres vierges des Noirs, les Noirs parce qu’ils émigrent chez les Blancs et les Jaunes parce qu’ils sont trop nombreux et qu’ils colonisent la planète.

Bonnes vacances !

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Nous sommes devenus des clodos !

Nous sommes devenus des clodos !

On ne reprise plus les chaussettes. Tout le monde a considéré cela comme un signe d’enrichissement et de progrès. Eh bien il va falloir recommencer. Une loi de 2020 le prévoit. Elle a pour nom loi sur l’économie circulaire. Ce qui, comme toutes les dénominations actuelles, ne veut rien dire. Si vous croyez que cette loi a pour objet de vous faire tourner en rond pour réaliser des économies, vous vous trompez. Une loi à cet effet était strictement inutile, puisque vous faites déjà ce qu’elle ordonne. En réalité l’économie circulaire c’est tout simplement la récupération des déchets.

Au-delà des plaisanteries faciles, cette loi est un signe terrible. Elle dit à tout le monde que nous sommes un pays de fauchés. Quand on en est à faire subventionner par l’Etat la réparation des chaussures ou des vêtements (7 euros pour un talon, 25 euros pour une doublure), la prime à l’épouillage n’est pas loin. Tous clodos, mes amis, voilà notre destin !

Je me souviens d’une époque pas si lointaine où s’habiller dignement le dimanche avec des vêtements neufs était un signe d’intégration à la société. Mais il y avait encore une société. Aujourd’hui elle n’existe plus qu’aux rares occasions d’émotions populaires et se dissout aussitôt l’apaisement revenu. En ce moment par exemple la disparition d’un jeune enfant a jeté la France dans l’inquiétude et l’affliction et dans la solidarité avec les forces de secours qui le recherchaient. La victoire de l’équipe de France de rugby à l’automne prochain sera peut-être une autre occasion pour le peuple de se sentir français. Mais rien de tout cela ne remplace le sentiment permanent d’appartenance.

Ce sentiment d’appartenance a disparu avec le développement irrésistible de l’Etat providence. D’autant que celui-ci s’est rapidement transformé en Etat surveillance. Plus rien, en France, n’échappe à l’Etat. Sauf bien entendu la préparation de notre avenir, puisque l’Etat est incapable de le prévoir et de l’organiser. Et cette croissance de l’Etat a provoqué l’appauvrissement du pays. La raison en est parfois très mal comprise des citoyens. Ils ne voient pas pourquoi l’Etat ne réussit pas à apporter la sécurité et la prospérité aux Français alors qu’il est dirigé par des responsables hautement diplômés et clamant leur dévouement à la nation.

La réponse à cette question est pourtant d’une grande simplicité. L’Etat surveillance ne réussit rien parce qu’il ne fait rien correctement. Et ce défaut rédhibitoire n’est dû qu’à l’absence de toute responsabilité chez ses exécutants. Ce manque est même le signe pathognomonique (en médecine ce terme désigne un symptôme qui suffit à diagnostiquer une maladie) de la croissance cancéreuse de l’Etat.

Il n’est quand même pas difficile de comprendre que quand on n’est pas responsable d’une action quelle qu’elle soit, on n’est pas incité à la mener à bien. Certes il y a de agents de l’Etat dévoués et attentifs à leurs actes, mais quand l’Etat s’est bâti sur le principe fondateur de l’irresponsabilité de ses agents (même si celle-ci n’est pas proclamée, chacun peut constater qu’elle règle leur conduite), il ne faut pas s’attendre à de bons résultats.

L’exemple le plus flagrant est celui de la justice. C’est la raison pour laquelle elle est détestée des Français. Et de façon plus générale, les Français n’aiment pas leurs fonctionnaires. Le résultat de leur action est là pour démontrer que ce sentiment est justifié. L’Etat providence et l’Etat surveillance ont pourri la vie des Français. Et seule la disparition de ces deux Léviathan et leur remplacement par un Etat modeste et efficace pourra sauver notre pays du déclin et du malheur qui le frappent.

La suppression d’un Etat omnipotent est chose difficile. Car il se défend bien. Il n’y a aucun mal, car les soutiens s’empressent autour de lui. Soutiens intéressés évidemment. Partout, dans un pays aux mains de l’Etat, on a faim de nominations, de subventions et de décorations. Et même les penseurs de la liberté ont été rendus inoffensifs, car universitaires ils sont fonctionnaires. Si bien que leurs travaux s’apparentent, bien malgré eux, à la vie d’une secte.

Il ne reste donc qu’à attendre l’effondrement du système. Mais c’est là que se situe le nœud du problème. Le système ne s’effondrera pas si on ne l’y aide pas. Il ne s’agit nullement de fomenter des émeutes. Car elles tournent toujours à l’avantage du pouvoir. La clé de la réussite est la persuasion du peuple. Celui-ci est très attentif à l’action de ceux qui prennent sa défense et lui dessinent un avenir. Son indifférence apparente n’est que légitime prudence face à un Etat prompt à se venger de toute dissidence. Mais le peuple voit tout. On s’en aperçoit quand un régime s’effondre. Le peuple l’avait toujours prévu !

Chaque ligne, chaque mot en faveur de la liberté du peuple est utile. Personne n’avait entendu l’appel du général de Gaulle le 18 juin. Mais tout le monde l’a su. Comment expliquer sinon que dans les pires régimes communistes, quand la panique a gagné le pouvoir, le peuple s’est aussitôt tourné vers les dissidents pour assumer le pouvoir ?

La Ve République a fini par transformer les Français en clodos. Cela ne lui sera pas pardonné. Même pauvre et misérable, le peuple garde sa dignité. On veut l’obliger à repriser ses chaussettes. Il trouvera le moyen de tailler à ses lamentables dirigeants le costume qu’ils méritent.

Claude Reichman

 

 

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L’auteur

Il guette. Tous les signes. Comme un naufragé espère une présence. Improbable. Comme lui, tout seul sur son radeau, il attend. Sinon le secours, du moins un témoignage.

Il a lancé sa bouteille à la mer. Il faut encore que quelqu’un la trouve. La mer est immense et le littoral bien loin.  Il faut que ce quelqu’un soit curieux, ouvert sur les autres et sur l’inconnu. Qu’il débouche la bouteille, retire le message, le lise et fasse ce qu’il faut. Tout cela n’est pas joué d’avance. Loin de là.

L’auteur est un naufragé volontaire, un solitaire qui a besoin des autres et surtout de lecteurs.

Et chaque fois, c’est la même chose. Le texte est publié, livré au hasard et à l’inconnu.

L’auteur d’un livre aura trois types de réponses : d’abord celle de son éditeur, qui prend ou ne prend pas le risque d’éditer, une première marque de confiance, ou de défiance, l’espoir qui naît ou la déception qui tue. La seconde réside dans les critiques, bonnes ou mauvaises, sujettes à plus d’interrogations que d’indices de satisfaction, mais néanmoins guides pratiques de compréhension de l’œuvre. Et enfin les ventes qui consacrent ou non la rencontre de l’œuvre et d’un public. Ce n’est pas toujours la preuve de la qualité du livre ou l’assurance qu’il sera lu, encore moins qu’il est apprécié. Il est seulement vendu. Cela peut tenir à la notoriété de l’auteur et à ses fans, pas toujours lecteurs quand l’auteur est un sportif, un acteur ou un politique. C’est alors un témoignage de soutien, de respect ou d’amour. C’est beaucoup. Mais lorsque le livre est vendu comme un vrai livre et pas comme un acte de publicité, et qu’il est vendu pour être lu, pour l’auteur qui y a mis tout son être, c’est énorme.

Le chroniqueur bénévole de billets n’a pas ce type de retour.

Alors, avec la vigilance d’une vigie au sommet de son mât, il scrute l’horizon, fronce les sourcils et plisse les yeux pour décrypter à travers un simple émoticon, un point d’exclamation ou d’interrogation, ou mieux encore une réflexion, directe ou indirecte, la lueur la plus ténue, l’image la plus floue, l’indice capable de lui fournir une réponse à son questionnement, elliptique, incertain et réservé en définitive à lui-même.

Ce n’est pas tant le nombre que la nature de ces réactions qui lui importent. Plutôt un encouragement qu’une satisfaction. Il ne veut pas forcément plaire. Il s’interdit de quêter l’approbation. Le texte s’en ressentirait. Il ne la souhaite pas. Il cherche le débat.

Ce que le livre n’offre pas, il veut le découvrir là, dans les réseaux sociaux qui sont ouverts à tous, avec les risques bien connus qu’ils comportent.

Le naufragé ne demande jamais à son sauveur pourquoi il est là.

Il suffit qu’il soit là.

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La résistance des gens ordinaires

Nous sommes tous, d’abord ordinaires.

Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.

Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.

Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.

Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.

Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.

Les technocrates auront été les champions de la manipulation.

Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.

Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.

Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.

Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.

Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.

Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.

Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .

Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.

Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.

Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.

Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…

Bien à vous. H. Dumas

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Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance.

Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.

Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.

Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.

C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.

Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.

Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?

Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?

Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.

Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.

Qui sont ces hommes ?

Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?

Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?

Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?

Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?

Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?

Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?

Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?

Mon humble avis

Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.

Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.

L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.

Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.

Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?

Là est la question, qui n’est même pas encore posée.

Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.

Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.

Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.

Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.

Mais que de souffrances à venir avant cela…

Bien à vous. H. Dumas

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