Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Une administration qui porte le nom d’une vertu

Cette semaine j’étais à la Cour d’Appel de Montpellier, contre l’URSSAF.

Débiteur contre mon gré, j’exposais la situation clairement.

Inscrit au registre des employeurs depuis 1965, je n’ai jamais manqué le paiement des charges pendant cinquante ans. Charges que j’ai vues avec le temps devenir égales au salaire, alors qu’elles n’en représentaient même pas la moitié par le passé.

Ma situation s’est dégradée lorsque le fisc a bloqué toute ma trésorerie, à la suite de redressements scandaleux.

Donc, j’explique à La Cour qu’il n’y a que deux solutions :

          – Soit l’URSSAF est l’Etat, alors la totalité de ma créance doit être traitée dans le même temps puisque l’Etat ne peut pas d’un côté bloquer indûment ma trésorerie et de l’autre me réclamer des factures alors qu’il m’a mis en position de ne pas pouvoir les payer. L’ensemble doit faire l’objet d’un règlement global.

          – Soit l’URSSAF est une société privée, alors La Cour doit faire droit à ma demande d’une expertise visant à établir le vrai prix des prestations fournies par cette société, qu’à la louche je pense valoir le tiers de ce qu’elle les facture.

A cela l’avocat adverse — lecteur assidu de ce blog qu’il évoque sans cesse — rétorque que l’URSSAF est une société de droit privé chargée d’une mission de service public. Cela est absurde. Depuis quand une assurance serait une activité concernant l’Etat ? A quel moment la constitution prévoirait-elle cette ineptie ? Quand aurait eu lieu l’appel d’offre obligatoire attribuant cette mission de service public à l’URSSAF ?

Le dossier est stupide, nous sommes face à un abus de droit caractérisé.

Le magistrat qui préside la chambre de La Cour d’Appel devant laquelle je me présente a évidemment parfaitement compris la sottise de cette situation.

Aussi, lorsque je lui dis que j’ai été élevé dans le respect de la justice, que l’on m’a incité à penser que la France est un Etat de droit, que cela implique d’avoir confiance dans sa justice, il me dit, parlant de La Cour dont il préside la chambre où nous nous trouvons : “NOUS SOMMES UNE ADMINISTRATION QUI PORTE LE NOM D’UNE VERTU”

L’humour noir, l’ironie de cette saillie, doivent être appréciés à leur juste valeur.

Cet homme est intelligent, c’est évident. Peut-on être intelligent et prétendre juger les hommes ? Non, répond ce magistrat, puisqu’il fait comprendre par sa boutade qu’il ne juge pas, qu’il administre.

Evidemment tout s’éclaire. Mais quand même. S’il administre, qu’elle mascarade tout ce décorum, cette exigence de respect, alors que l’administration “Justice” ne vaut donc pas plus que les CRS qui tentent d’administrer la rue, ou le cadastre qui administre la propriété, ou Bercy qui administre le train de vie des hommes de l’Etat.

Notre droit de refuser cette administration serait alors total. Oui mais… les condamnations, la prison ?

Vu sous cet angle elles s’apparentent au goulag. Nous approchons de l’organisation de la terreur au profit des hommes de l’Etat. En fait nous y sommes.

Sur le coup je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, je n’étais donc plus dans un Palais de Justice, mais dans une maison de la loi, du pouvoir, entre les mains des hommes de l’Etat. L’otage de quelques-uns, de ces hommes de l’Etat qui prétendent représenter cette abstraction.

Donc, les magistrats intelligents savent qu’ils ne représentent rien, seulement les fusils pointés vers nous par les hommes de l’Etat, l’ensemble enrobé de codes et arguties qui leur permettent de nous condamner sans exigence de réalité.

C’est donc bien d’une atteinte frontale à nos libertés fondamentales dont nous sommes l’objet de la part d’une minorité qui se fait passer pour les représentants d’un Etat auquel nous devrions allégeance par le seul fait de notre naissance.

L’univers n’a pas en magasin “La justice”. Ce que nous appelons “la nature” encore moins. La Justice, cette invention des hommes, n’est donc qu’une mascarade philosophique, une absurdité, c’est la conclusion qui m’a été révélée par ce magistrat.

Ici, je le remercie sincèrement. Je n’espérais pas un jour pouvoir partager, à ce niveau et publiquement, ce que je pense intimement depuis si longtemps : le juste est un choix personnel, dont on ne rend compte que devant sa conscience d’homme.

Indirectement il m’a averti qu’il va me condamner. Mais sait-il à quel point il m’a apaisé quand il a ainsi tout relativisé ?

Il est plus doux, voire carrément glorieux, d’être hors la loi que fauteur d’injustice. Mes condamnations fiscales et d’URSSAF, qui se succèdent comme les avions à Orly, ne sont donc pas comme le prétend la population majoritaire qui me juge des manquements à une “justice” sociale, mais de simples manquements administratifs.

Ouf, je peux être un juste et dénoncer la terreur fiscale, me révolter contre l’administration qui me pille.

Espérer être un jour absout est donc possible. Il suffit pour cela que l’administration du pays retrouve le chemin de l’efficacité, du respect des apporteurs de richesse, qu’elle cesse de voler Paul soi-disant riche, pour flatter Jacques soi-disant nécessiteux.

Gageons que si elle ne le fait pas d’elle-même, les lois de la vie l’y obligeront. Merci encore à ce magistrat qui m’a ouvert l’avenir en avouant son présent.

Joyeux Noël.

Bien à vous. H. Dumas

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Pays au bord de la crise de nerfs (1/2)

La France est le pays des grèves et où rien ne marche ! C’est le constat que font beaucoup de nos concitoyens mais c’est aussi l’opinion quasi unanime des étrangers qui ont eu l’occasion de séjourner en France.

Or, ce constat nous place au centre d’un paradoxe pour le moins incompréhensible : Jamais les impôts n’ont été aussi élevés, jamais la dépense publique n’a été aussi importante et pourtant tous les services publics sont en déroute ou presque ; et à cela s’ajoute un mécontentement général de la population, avec des mouvements de grèves multiples.

Nous avons l’image d’un pays bloqué dans ses revendications, ses contradictions, sa contestation générale du pouvoir car, finalement, malgré le très haut niveau de prélèvements obligatoires, la situation ne cesse de se dégrader !

Comment cela est-il possible ?

L’explication est double et tient pour l’essentiel au surdéveloppement de l’administration, à son emprise sur la société française et à son manque général d’efficacité.

Nous examinerons aujourd’hui le développement de l’administration et sa prise de pouvoir et lundi prochain le manque d’efficience d’une administration au centre d’un conflit d’intérêts permanent.

I-Le développement de l’administration et sa prise de pouvoir

Aucun Etat ne pouvant fonctionner sans administration, la question qui se pose est donc : Quelle importance donner à cette administration ?

A l’origine

On situe la naissance de l’administration, pour la France, au règne de Philippe le bel (1268-1314). La tradition de l’administration est donc ancienne et la France a toujours eu un secteur administratif important en lien direct, avec une centralisation du pouvoir beaucoup plus importante que partout ailleurs ; l’épisode napoléonien ayant encore renforcé le développement d’une « administration moderne à la française » avec une organisation très proche de celle que nous connaissons désormais.

Ce phénomène s’est amplifié avec le développement de « l’Etat providence » ; lequel a entraîné une augmentation permanente des effectifs de l’administration. Pour être exact, l’origine de ce phénomène remonte à l’époque de Vichy lorsqu’a été créée l’école nationale des cadres d’Uriage (ENC) qui a fonctionné entre 1940 et 1943.

Ce concept d’une école de l’administration d’Etat est apparu alors si pertinent que son principe en a été repris en 1945 avec la création de l’ENA. (Ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945).

Or, le développement de cette administration fait que nous sommes passés insensiblement d’un Etat avec une administration à un Etat dirigé par son administration ; le tournant se situant en 1974.

On peut considérer que l’élection de V Giscard d’Estaing, un haut fonctionnaire inspecteur des finances, marque la prise de pouvoir par l’administration ; c’est à dire que, jusque-là confinée seulement dans des missions d’exécution, elle est devenue aussi décideur politique et elle n’a eu alors de cesse d’augmenter son emprise et sa domination par le biais de la création de réseaux qui ont permis à ses membres de devenir aussi dirigeants de grandes entreprises publiques et privées (ce que l’on a appelé le pantouflage) et de faire des allers et retours entre la politique et leur corps d’origine sans perdre le bénéfice ni de la retraite de fonctionnaire ni de la progression de carrière.

Ces réseaux ont littéralement noyauté le pays et il faut être conscient que ce phénomène, que l’on a appelé la « technocratie » ou « le gouvernement de la technocratie », a été amplifié par la constitution de la Vème république qui organise un pouvoir exclusivement centré autour de l’exécutif et spécialement du président de la république.

Cela veut dire que, comme sous la royauté, le chef de l’Etat s’entoure de « spécialistes » et de conseillers inconnus du public recrutés essentiellement au sein de la haute fonction publique, qui ne rendent compte qu’à lui et qui ne sont responsables que devant lui. Et comme le président de la république n’est responsable devant …personne, si ce n’est devant l’électeur une fois tous les cinq ans, on comprend dès lors que le centre du pouvoir réel est à l’Elysée et qu’il fonctionne de manière très opaque.

Aux USA, aucun secrétaire d’Etat (ministre), aucun conseiller, ne peut entrer en fonction sans être passé sur le « grill » devant le Congrès et l’exercice, au cours duquel seront examinés son passé, son patrimoine, les éventuels conflits d’intérêts, sa moralité, peut s’avérer violent pour l’impétrant !

Il n’est d’ailleurs qu’à se demander comment E Macron et E Philippe sont arrivés aux postes politiques qu’ils occupent actuellement ? Absolument pas en raison de leur valeur politique, ni de leurs mandats électoraux ou de leur aptitude reconnue à diriger un pays !

Ils sont arrivés là exclusivement parce qu’ils sont des hauts fonctionnaires (inspection des finances pour Macron et cour des comptes pour Philippe) gravitant dans l’orbite du pouvoir et cela a été la même chose pour Hollande, Chirac, Juppé, Villepin, et tous les autres.

Bien évidemment, dans ce schéma, le Parlement, bien que censé représenter et défendre les français, en est réduit à un rôle subalterne pour ne pas dire insignifiant ; ce qui amène à ce constat finalement peu rassurant : nous n’avons pas vraiment fait de progrès depuis Philippe le Bel ou Napoléon Ier.

L’état des lieux

Contrôlant désormais tous les rouages du pouvoir, l’Etat fonctionnaire a augmenté le nombre de ses missions et ses dépenses beaucoup plus vite que la croissance économique et, partant, de la création de richesses tout en utilisant, face au développement du chômage, le recrutement de fonctionnaires comme variable d’ajustement du chômage …en oubliant un peu rapidement qu’un fonctionnaire recruté c’est 40 ans de carrière et 25 ans de retraite à financer.

Délibérément, on a donc décidé de repousser à plus tard la résolution d’un problème qu’on ne voulait pas ou ne pouvait pas résoudre, notamment pour des raisons idéologiques et électoralistes.

 Les trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux) emploient au total 5,6 millions d’agents, dont près de 2,5 millions pour l’administration centrale d’Etat. Cela représente un peu plus de 20 % de l’emploi total c’est à dire un salarié sur cinq ; la décentralisation n’ayant entrainé au niveau central aucune réduction des effectifs pendant qu’ils explosaient au niveau des collectivités locales.

 Avec 1,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980, les effectifs de l’ensemble de la fonction publique ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, alors que l’emploi total en France progressait deux fois moins vite (18 %).

Et nous assistons aujourd’hui, à une véritable explosion des couts de fonctionnement du fait de la progression automatique des carrières et des grilles salariales, alors que non seulement les fonctionnaires sont payés 12% de plus que dans le privé mais en plus ils sont les champions du congé avec 45 jours annuels de congés (26 jours dans le privé) et de l’absentéisme (le double de jours d’absence que dans le privé).

La Cour des comptes a, en outre, soulevé la question de la véritable progression des effectifs de l’Etat compte tenu du fait d’une part du recours à des opérateurs privés pour assurer des missions de service public (nombre de missions étant accomplies par d’autres structures mais à ses frais) et d’autre part du recours de plus en plus fréquent à des contractuels qui ne sont pas comptabilisés dans les effectifs (fin 2016 ils étaient estimés à 490 000).

La Cour des comptes, pourtant elle-même administration, en arrive à critiquer « la rigidité et l’absence de vision stratégique de l’Etat administratif » puisqu’elle relève que tout retour en arrière apparaît très difficile dans la mesure où les effectifs s’ajustent très peu à la baisse de la demande ou des besoins mais sont au contraire très réactifs aux nouvelles sollicitations.

 Autrement dit, les effectifs montent très vite mais ne diminuent jamais même en cas de diminution des missions.

Les dépenses de personnel (pensions civiles et militaires comprises) ont représenté 40% des dépenses de l’Etat soit 144 mds € sur un budget de 338 milliards € en 2019.

Les conséquences deviennent alors évidentes : la charge financière de l’administration est devenue progressivement de plus en plus lourde à financer par les impôts puisque les missions de l’Etat ne peuvent être accomplies qu’en étant financées par nos impôts !

Du fait de l’augmentation des missions de l’administration, l’Etat fonctionnaire s’est alors trouvé devant la difficulté d’avoir à financer ces dépenses ; ce qui supposait d’augmenter les impôts dans les mêmes proportions.

Or, plutôt que d’adopter, vis-à-vis des français, une politique de vérité quant au coût réel des frais de fonctionnement de l’administration, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont préféré user d’un subterfuge discret et indolore à court terme : l’emprunt ; lequel avait en outre « l’avantage » de faire croire que les services de l’administration étaient gratuits !

Ainsi, beaucoup de missions de l’Etat sont, de fait, financées par l’emprunt ; lequel n’est pourtant qu’un impôt futur non décidé par la population puisque, à un moment ou un autre, il faut payer pour rembourser ces emprunts. Et ce phénomène s’est accéléré dans les années 2000 avec l’arrivée de l’€.

La France, bien entendu, n’a pas été la seule à abuser de cet effet d’aubaine pour emprunter massivement sur les marchés à des taux extrêmement faibles et en diminution constante. Néanmoins, ce qu’il faut savoir, c’est que si on avait conservé le Franc, ces emprunts auraient été tout bonnement impossibles car, au-delà d’un certain seuil d’endettement, les taux d’intérêt se seraient mis à monter à des niveaux (40% l’an) rendant le service de la dette totalement insupportable. En effet, la limite à l’endettement est la solvabilité budgétaire qui ne peut être partiellement contournée que par l’usage de la planche à billets génératrice d’inflation.

Avec l’€, cette limite a littéralement explosé jusqu’à la crise de 2012 et il s’agit là de la grande responsabilité, soigneusement occultée, des dirigeants de l’Etat fonctionnaire !

Or, cette croissance permanente de la sphère publique a eu un effet pervers qui n’est toutefois pas immédiat : elle se fait obligatoirement au détriment de la sphère de l’économie privée puisque l’Etat, ne créant pas de richesses, ne vit que de l’impôt qu’il extorque aux ménages et aux entreprises de manière immédiate ou différée (emprunts).

La France est un pays dans lequel non seulement le poids des dépenses publiques rapporté au PIB (en l’occurrence 56,5 %) est le plus élevé des pays de l’OCDE mais c’est aussi le cas pour les dépenses sociales et cette augmentation de la dépense publique s’accompagne d’une augmentation parallèle de l’endettement, qui dépasse désormais les 100% du PIB à 2.415 milliards € alors qu’il n’était que de 20% du PIB en 1980. Le prélèvement fiscal est aussi le plus élevé à 46% du PIB (officiellement mais sans doute plus).

Et nous verrons que, bien que les français pensent que E Macron est un libéral et que nous vivons dans une économie « ultra libérale », nous sommes en réalité dans un système d’économie administrée, sous la tutelle de son administration et nous devons aujourd’hui en payer le prix ; et sans doute beaucoup plus, plus tard !

Bien cordialement à tous.

Deuxième partie lundi prochain. Nous examinerons le fonctionnement de l’administration et son manque global d’efficacité.

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur ainsi que le site originel de publication.

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Finalement, je crois que j’ai compris.

Finalement, je crois que j’ai compris.

En principe, nous sommes tous égaux. Mais quand il s’agit de retraite, on découvre que certains sont plus égaux que les autres…

À vrai dire, avec, paraît-il, 42 caisses de retraite, le contraire eût été étonnant…

Certaines caisses sont très déficitaires. D’une façon quasi systématique, toutes celles qui dépendent de l’État et de sa gestion.

À l’autre extrémité, d’autres caisses vont très bien, et trouvent même le moyen de faire des économies, et d’amasser des trésors de guerre pour d’éventuels mauvais jours à venir. Ces caisses fourmis partagent une autre caractéristique : elles ne dépendent pas de l’État.

Il faut bien le reconnaître, c’est tout simplement une situation insupportable.

La solution paraît simple : toutes les caisses aux mains de l’État !

Avantages à court terme : les caisses cigales vont d’un seul coup se trouver renflouées par les caisses fourmis.

Avantages à long (moyen) terme : après quelques années, voire quelques mois, toutes les caisses, rassemblées en une seule, sagement gérées par l’État, iront toutes aussi mal les unes que les autres, et nous aurons enfin un début d’égalité.

C’est pourtant simple à comprendre !

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L’ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ?

Son discours est simple : l’homme doit être contraint car son développement libre est néfaste à la planète.

Contraindre l’humanité, entraver les libertés individuelles, n’est pas une nouveauté.

Les sinistres générés par cette posture sont légions.

Depuis toujours l’homme est en lutte à la fois contre une nature qui lui est hostile et contre ses propres divisions antagonistes qui chacune ambitionne de le soumettre.

Dès qu’il s’affaiblît la nature reprend l’espace qu’il laisse vide, la mort de chaque homme est suivie d’une invasion parasite qui le dévore. La disparition de tous les hommes laisserait la nature indifférente, il est probable qu’une autre forme de vie dominante prendrait leur place.

La présence des hommes sur cette terre n’est pas due au hasard mais à leur courage, à leur lutte de chaque instant pour exister.

Il faut cesser de lutter nous dit Greta Thunberg, car notre lutte fait plus de dégâts qu’elle n’apporte d’avantages. Pour preuve une dégradation de la planète qui serait imputable aux transformations générées par notre combat pour vivre librement.

En réalité, le danger ne viendrait pas directement de nous mais de notre liberté, tel est le message tarte à la crème de Greta Thunberg.

Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, et comblerait Etienne de La Boétie, est que c’est la population elle-même qui réclame, à travers Greta Thunberg, sa propre soumission. Nulle force armée, nul souverain ne lui impose, elle la souhaite pour le seul plaisir de la voir écraser la liberté des autres.

Pourtant chacun sait que vivre soumis, aliéner sa liberté, est particulièrement douloureux, désavantageux, sauf pour ceux qui, comme Greta, organisent cette servitude, en sont les seigneurs.

Greta sait-elle cela, en est-elle consciente ? Probablement pas, son égo lui dissimule la vérité et lui fait croire à sa fable. A cette idée imbécile que la liberté des hommes serait le vecteur potentiel de leur disparition.

Alors que, s’il est de nombreux exemples d’échecs pour l’homme du fait de sa soumission, il n’en est aucun impliquant sa liberté, même lorsque cette dernière a généré des excès momentanés.

Il serait bon que l’ego de Greta Thunberg soit jugulé. Il le sera forcément un jour, mais alors il est possible qu’il soit trop tard pour elle et pour nous, que les dés de la soumission soient jetés, pour longtemps.

Contrairement à ce qu’elle croit, la masse des hommes contraints est beaucoup plus dangereuse pour son environnement que celle des hommes libres, l’une n’a pas de limite, l’autre se régule naturellement.

Enfin, il faut que Greta se méfie, entre accuser les hommes puis les condamner et les exécuter, il suffit d’un juge, et ce n’est pas ce qui manque… lourde responsabilité pour une gamine de seize ans …

Bien à vous

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La somme de toutes nos incohérences

Le projet de réforme des retraites constitue un véritable révélateur des travers de la société française.

C’est en effet, le moment où l’on voit les profiteurs du système sortir du bois et jouer les moralisateurs.

A tout seigneur, tout honneur, le concepteur de la réforme : JP Delevoye, l’apparatchik, le haut-commissaire aux Retraites auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, le haut fonctionnaire à la retraite,  l’ancien président du CESE (ancien conseil économique et social) l’ultra cumulard qui collectionne tellement de postes et de fonctions (il y en aurait 13) qu’il oublie de les déclarer auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) ; certaines exercées en violation même de dispositions constitutionnelles qui interdisent toute activité professionnelle aux membres du gouvernement.

Et, désormais, pris au piège de ses omissions volontaires ou …pas, il fait dans le « Retenez-moi ou je fais un malheur » en parlant de démissionner… lui, le haut fonctionnaire  qui se croit indispensable et qui accumule les fonctions de manière compulsive et qui a conçu un système complexe et inutile, dans la digne lignée d’Alexandre Parodi « l’inventeur » de la retraite par répartition.

A son propos, on nage dans le conflit d’intérêts permanent mais ceux qui sont dérangés n’ont qu’à fermer les yeux ou … regarder ailleurs !

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a reconnu récemment n’avoir pas indiqué à la même HATVP ses parts dans trois logements, peu après son entrée au gouvernement, à l’été 2017. Le montant total de ces biens immobiliers s’élève tout de même à 336 000 euros. La ministre se défend en estimant qu’aucune faute grave ne lui a été reprochée (responsable mais pas coupable) ; défense un peu facile mais qui m’inquiète quand même : elle aurait une si mauvaise mémoire qu’elle en oublierait 3 appartements !

Peut-être devrait-elle songer à prendre sa retraite de … haut fonctionnaire (elle est professeur de droit public) ?

Nous avons aussi Martine Aubry qui n’a pas pu s’empêcher de sortir du bois pour venir prononcer son petit couplet sur la justice et l’équité et nous faire part de sa réaction indignée, mais néanmoins affligeante, à propos de cette réforme des retraites ; tout en « oubliant » de parler de ses rémunérations, de ses cumuls, du montant de ses retraites de haut-fonctionnaire (elle est énarque maitre des requêtes au conseil d’Etat) cumulées avec celles de ministre. Vous vous souvenez de ce dinosaure du PS, de cette apparatchik qui a mis en grave difficulté les entreprises françaises avec sa désormais célèbre mais mortifère « loi sur les 35 h ». Désormais maire de Lille (payée 8.100 € par mois), elle vient nous parler de solidarité sans en avoir aucune autre que celle des bonnes paroles qui endorment le bon peuple mais en n’oubliant pas de … profiter très largement des prébendes de la république !

En ce qui concerne les grévistes, on est obligé de faire le constat habituel ; à savoir que ce sont toujours les mêmes qui bloquent le pays : les employés du secteur public (au nombre desquels on compte les cheminots de la SNCF, les traminots de la RATP, les enseignants).

Leur discours revendicatif  est appuyé sur un diptyque bien rôdé : Pour avoir des droits supplémentaires, ils invoquent la solidarité de tous et quand il s’agit de conserver des privilèges exorbitants, ils nous parlent de défense des droits acquis …

Mais il ne faut pas être dupe : le but du mouvement  social est seulement d’obtenir que les salariés du privé travaillent jusqu’à 64 ans, ou plus si nécessaire, pour percevoir une retraite de 1.400 € par mois afin que eux, salariés du secteur public puissent partir avant 57 ans avec une retraite de 2.800 (SNCF) à 3.700€ (RATP) par mois.

On nous a assuré que le régime nouveau serait universel. Effectivement il sera universel car :

Les policiers, après négociation ont obtenu de la part de Ch. Castaner, leur ministre de tutelle, une dérogation quant à leur régime spécial qui sera … maintenu

Les enseignants, après négociation, ont obtenu de la part de JM Blanquer, leur ministre de tutelle le maintien de leur niveau de pension et une … petite rallonge budgétaire de 10 mds € pour doper les rémunérations …sans qu’on leur demande aucune justification quant à l’efficacité de leur travail alors que nous assistons à l’effondrement, suivant une courbe constante, du niveau scolaire.

Pour le reste, on nous parle de la « clause du grand père » sans savoir si elle entrera en application. Il s’agit, je vous le rappelle, du report de l’effectivité de la réforme aux seuls nouveaux entrants ; c’est à dire que les bénéficiaires actuels continueront à bénéficier de l’ancien régime à leur départ en retraite. Autrement dit, c’est un système de retraite par extinction de leurs bénéficiaires qui ne deviendra effectif au mieux que dans au moins 40 ans ; autant d’années pendant lesquelles il faudra continuer à combler des pertes abyssales (3,5 mds € par an) ! C’est bien le maintien de privilèges improprement appelés « droits acquis » !

On n’a aucune idée à propos du calcul des points ; mais il existe un précédent fâcheux avec les caisses de retraites complémentaires privées qui, il y a quelques années, ont dévalué le point dans le but de diminuer les pensions parce les réserves diminuaient dangereusement. Car les retraites complémentaires du privé sont déjà calculées en nombre de points !

On n’a pas plus d’idée à propos du calcul de la retraite sur la totalité de la carrière alors qu’elle est calculée sur les 25 dernières années dans le privé et sur les 6 derniers mois (donc les meilleures années) pour les salariés du public,

On nous dit que l’âge de départ en retraite ne sera pas modifié, puis qu’il sera porté à 64 ans mais que finalement …c’est négociable !

De dérogations en dérogations, cette réforme va être vidée de sa substance alors que le problème du gouvernement (et d’E Macron) c’est qu’il ne peut pas retirer son projet s’il ne veut pas perdre la face ; compte non tenu du fait qu’il risque ne plus jamais pouvoir prétendre à aucune mesure de quelque nature que ce soit !

En fait, le seul point où ce « nouveau » système de retraite sera vraiment universel c’est qu’il sera entièrement sous le contrôle de l’administration d’Etat !

Pour le reste, les salariés du privé continueront, en toute égalité et solidarité, à payer pour les retraites du public… comme avant. Par contre, leurs réserves de 130 mds € seront bien siphonnées par l’Etat pour … boucher les trous du secteur public !

Conclusion, la France est au bout du rouleau, au bord de la faillite, tous les services publics sont en panne ou en pleine déconfiture mais visiblement les mêmes, toujours les mêmes,  continuent à se gaver, à profiter, à mettre les mains dans le pot de confiture de la dépense publique.

Mais E Macron a su montrer l’exemple en distribuant 12mds € aux gilets jaunes pour faire cesser leur mouvement !

Alors, pourquoi se gêner !

Cette réforme des retraites, qui n’en finit pas de nous procurer son lot quotidien de « bonnes nouvelles », est une mauvaise réforme, mal conçue, mal ficelée, mal présentée et qui va couter une fortune pour un résultat insignifiant avec des dérogations à répétitions pour tous les salariés du secteur public.

Pour une réforme … ça c’est une vraie réforme !,

Le désastre se profile à l’horizon et nos technocrates, sûrs de leurs certitudes mais dépourvus de tout sens pratique, sont pris au piège de leur présomption et de leur vanité. Ils prennent désormais peur devant l’accumulation des conflits et essaient désormais, par tous les moyens, c’est à dire avec vos impôts, d’endiguer le mouvement en utilisant la technique habituelle : la dépense publique !

Car, la dérive des comptes publics est certaine. On pressent en effet que, pour acheter un accord et faire croire à un semblant de réforme, le pouvoir va accorder des « compensations » dont le résultat le plus immédiat sera d’importantes revalorisations salariales pour les salariés du secteur public ; sans aucune contrepartie en termes de productivité ou d’efficacité.

C’est d’ailleurs une technique bien rodée puisque déjà, sous la présidence de N Sarkozy, qui n’était pourtant pas fonctionnaire, la technocratie s’était « attaquée » aux régimes spéciaux (EDF, SNCF notamment) avec pour seul résultat un cout absolument faramineux mais une modification à peine visible du système !

On peut aussi évoquer la fameuse réforme des régions faite du temps du mentor de notre président, F Hollande ; laquelle n’a servi absolument à rien mais a couté une fortune !

La France est un pays formidable … bloqué dans ses contradictions, otage de son secteur public et qui continue à vivre au-dessus de ses moyens !

En fait et en l’occurrence, la seule réforme  nécessaire était bien celle du seul secteur public mais nos hauts fonctionnaires étaient trop intelligents pour le comprendre ; et l’expérience nous montre que, jusqu’ici, ils sont totalement incapables de la faire.

Car, oui, cela s’appelle de l’incompétence !

Tout cela est à la fois dérisoire et lamentable …

Ah oui, vous n’oublierez pas de remercier en temps utile E Macron, l’initiateur, l’instigateur de ce fiasco dont vous paierez les conséquences !

Bien cordialement à tous !

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Quand tout était facile

Préambules

La France d’autrefois pas si lointaine, inscrite sur la période des Seventies et Eighties, respirait la joie de vivre et des possibles : Une époque que je qualifierai de « Far West », une liberté « Open Bar ».

Sur les plateaux de télés, ça fumait et s’engueulait. Nous avions des Desproges, Coluche, Le Luron, Gainsbourg, Polac et les nuls de Canal Plus naissant, etc. Pour dire sans fard ce qui leur passait par la tête avec tous nos accusés réceptions.

Une période où la création musicale était à foison chez nous, comme à l’international car tout avait été écrit et projeté durant cette période pour les années futures.

N’oublions jamais que Michael Jackson avec son album « Thriller » sorti en 1982 s’est vendu à plus de 65 millions d’exemplaires. ACDC, groupe de Hard Rock, je dirais Blues-Rock amplifié qui déménage un peu les tympans a signé plus de 50 millions d’albums payés avec son fabuleux « Back’n Black » livré en 1980. Aucun de nos artistes à travers le monde ensuite n’a pu enregistrer de telles performances. Vous me direz que c’est la faute au téléchargement « Underground » via notre Web. Je vous répondrais : Croyez-vous que nous avons attendu l’internet pour nous passer des cassettes de main à la main …

Sur les routes, il y avait moins de véhicules à l’époque et plus de morts. Là effectivement, nous avions à être recadrés : Car essayer la nouvelle GTI ou le dernier Turbo en pleine bourre en sortie de boîte de nuit n’était pas vraiment une bonne idée. Les gendarmes nous connaissaient et nous pouvions alors discuter avec eux.

Sur les plages de la fin de la Terre, le « Finistère », en face de l’Amérique, nous faisions brûler des buchers avec des pneus à l’occasion de feux de Saint-Jean, mais plus souvent avec des merguez arrosées à la bière, dans une relative tranquillité …

Que sommes-nous devenus ?

Tous mes potes, issus pour la plupart du milieu rugueux de la mer, ont continué ainsi ou trouvé d’autres métiers, ont fondés pour la plupart des familles et n’ont rencontrés aucun problème. Nous étions fous, mais aussi responsables.

Avec nos parents, comme référents sûrement et nos écoles d’alors, nous étions élevés pour devenir garants de nous-mêmes.

Procès d’aujourd’hui

Quand nous regardons chaque fronton de mairie, nous voyons : « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Asseyez-vous devant une quelconque de ces mairies et respirez calmement afin de traduire une connexion entre « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Qu’est-ce que cela représente pour vous ? Posez-vous vraiment cette question au fond de vous-même, sans syndicat, sans presse, sans rien ?

Et vous allez comprendre ce qu’est le socle de notre démocratie avec des mots non-dévoyés …

Mais, je ne suis pas sûr que vous allez saisir et c’est toute ma crainte pour l’ensuite …

Bien à vous

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L’EOLIEN: SOLUTION OU PROBLEME?

Tout le monde connait les avantages de l’éolien grâce à la propagande officielle.
L’éolien a-t-il une face cachée ?
A vous de juger…

Le grand mensonge : 14.000 éoliènnes abandonnées aux USA.

Le problème avec l’éolien

On avait appris dans le passé que l’éolien n’est pas rentable, que les éoliennes ne fonctionnent que 25% du temps, que cette industrie ne vit que grâce aux subventions et qu’au Québec, ça coûte aux contribuables près de 700 millions par an. Et malgré que c’est déficitaire et non rentable, le PQ va continuer à gaspiller l’argent des contribuables dans cette filière.

La vérité c’est que les éoliennes, tout comme les panneaux solaires ne sont pas éternels, ils se brisent et ont une durée de vie limitée. Et tout comme les panneaux solaires, les éoliennes produisent moins d’énergie durant leur durée de vie que ce que ça coûte de les fabriquer.
Fabriquer ces sources d’énergies « vertes » requiers de l’énergie, qui vient en majorité d’énergies fossiles, pour extraire les matériaux (souvent des minéraux rares), transporter, construire, etc.. Et c’est sans compter l’énergie nécessaire pour démanteler et détruire (parce que majoritairement pas recyclable) ces machines quand leur durée de vie finie, (ce qui ne semble pas le cas au U.S.A. avec 14 000 éoliennes abandonnées)

Les éoliennes sont laissés à l’abandon, tel des anciens totems à la religion verte en déclin. Imaginez une seconde si ces installations à l’abandon étaient des équipements pétroliers ou miniers, les verts feraient des manifestations, pour exiger que le promoteur les enlève…

Le secteur éolien est juste une fraude fiscale. Ça marche tant qu’il y a des subventions gouvernementales. C’est très payant pour les promoteurs et les actionnaires de compagnies d’énergie « verte ». Et les politiciens embarquent dans cette arnaque pour plaire aux électeurs qui ont été brainwashés par la religion verte.

Il y a beaucoup de vérités cachées dans le monde idyllique de l’éolien, ses perturbations sur l’environnement, ses dommages incalculables causés aux oiseaux, la fuite des animaux sauvages, leur sous-traitance en Chine, les graves nuisances sur la vie des gens, bruit et électricité statique, sans compter la dégradation des paysages naturels.

Passé la manipulation de l’effet médiatique du réchauffement climatique, les gouvernements ont réduit les subventions et les avantages fiscaux, et les  consommateurs paient maintenant pour le privilège d’avoir une source d’énergie très coûteuse, dont la production électrique reste très aléatoire : froid, vitesse du vent trop importante, pas assez de vent, ne souffle pas aux heures de pointe, difficultés et coût prohibitif de la maintenance…

L’expérience américaine des fermes éoliennes, a laissé plus de 14.000 éoliennes abandonnées, des friches en lente dégradation. Ces immenses géants symbolisent une « religion climatique » sur le déclin, vous n’entendrez nulle part les écologistes jouer un requiem où ils décrivent la réalité de la situation, les erreurs gigantesques commises, le gâchis de l’argent publique afin d’endormir le peuple et lui faire croire que l’on allait faire des miracles (Paul : Le nucléaire bat toujours le plein, de nombreuses centrales sont en construction dans le monde et beaucoup d’autres en projet)

Les Etats-Unis ont des parcs éoliens depuis 1981

« Certains disent que Kamaoa est hanté. Il est hanté par les sons mystérieux de « Na leo o Kamaoa» – la voix des 37 éoliennes squelettiques désincarnées, abandonnées à la rouille, sur le site de cents acres de l’ancienne ferme éolienne de Kamaoa …

Les fantômes de Kamaoa ne sont pas les seuls à nous mettre en garde. Cinq autres sites éoliens abandonnés, parsèment les îles hawaïennes, mais c’est en Californie où l’impact des politiques passées et des subventions ce sont fait sentir le plus fortement. Des milliers d’éoliennes abandonnées hantent le mythe de l’énergie renouvelable, et trois lieux en décrépitude : Altamont Pass, Tehachapin et San-Gorgonio, sont considérés comme les meilleurs sites venteux du monde…

Ces fermes éoliennes faisaient de la Californie le producteur de 80% de l’électricité éolienne mondiale. La production a cessé beaucoup plus rapidement que Kamaoa. Dans les meilleurs spots de vent de la terre, plus de 14.000 éoliennes ont été tout simplement abandonnées. Programme post-industriel en désuétude qui ne génère plus rien, mais tue toujours les oiseaux … «

Le problème des éoliennes, quand elles sont abandonnées, reste ses immenses hélices, mais les écologistes restent aveugles :

La ville de Palm Springs a été contrainte de promulguer une ordonnance exigeant leur démantèlement de San Gorgonio. Mais le comté de Kern, en Californie, englobant la région de Tehachapi, n’a pas de telle loi.

Imaginez l’indignation des verts si l’on avait abandonné des appareils de forage pétrolier dans des sites naturels !

Il a fallu près d’une décennie en Californie, depuis les premières éoliennes, pour dissiper la croyance répandue, parmi le public et les investisseurs, que l’énergie éolienne n’était juste qu’une escroquerie fiscale.

Ben Lieberman, analyste politique, spécialiste des questions énergétiques et environnementales pour la Fondation du patrimoine, n’est pas surpris :

« Si l’énergie éolienne a du sens, pourquoi y aurait-il besoin de la subventionner ? C’est une bulle qui éclate dès que les subventions gouvernementales se tarissent »

C’est là que réside la leçon a apprendre par ceux qui cherchent à faire fortune grâce aux subventions payées par le contribuable, à l’ensemble du secteur des énergies renouvelables, de l’énergie solaire, éolienne, de la biomasse, incapable de survivre seule, sans provoquer des bulles financières. Beaucoup d’entreprises et d’ONG, comme le WWF, Amis de la Terre et Greenpeace, pensent maintenant qu’elles sont de droit divin, qu’elles mènent une croisade verte pour sauver le climat, justifiant toutes ces débauches financières inutiles.

Les hélices des éoliennes d’Altamont ont été attachées depuis 2008, pendant quatre mois de chaque année, afin de protéger les oiseaux migrateurs, après que les écologistes aient porté plainte. Selon la Golden Société Audubon, 75 à 110 aigles dorés, 380 chevêche des terriers, 300 buses à queue rousse, la crécerelle d’Amérique et 333 faucons sont tués par des turbines à Altamont chaque année. En Juillet 2008, l’étude menée par les soins de l’Agence du comté d’Alameda, concernant le développement communautaire, chiffre à 10 000 décès annuels d’oiseaux. Audubon décrit Altamont comme «probablement le pire site jamais choisi pour un projet d’énergie éolienne »

Les mêmes zones, qui sont propices à l’implantation des parcs éoliens, sont également propices aux passages des oiseaux de proie et des oiseaux migrateurs, à travers les hélices. Il est honteux qu’aucun militant vert ne se soucie de la nature. Seul compte leur agenda anti-carburants fossiles, à n’importe quel prix.

Après la débâcle de la ruée vers le vent Californien, l’Union européenne avait battu les Etats-Unis sur les efforts pour subventionner l’énergie « renouvelable », y compris une « avance sur tarif » encore plus lucrative que le contrat ISO4.

Les contribuables qui ont subventionné la construction des fermes éoliennes, ont payé le prix fort pour une source pérenne de production électrique, ils seront finalement roulés dans la farine, bons à payer la facture des dégâts de l’écologie sans conscience.

Les éoliennes se délabrent trop vite

Dans le cadre de cette étude demandée par l’association caritative, des professeurs de l’Université d’Edimbourg ont étudié des années de données sur les performances des parcs éoliens au Royaume-Uni et au Danemark.

12-15 ans, pas plus

Ils ont découvert qu’après plusieurs années, les parcs éoliens ne sont pas aussi performants qu’au départ. Après 10 ans de fonctionnement, la rentabilité d’un parc éolien britannique par rapport à la demande aurait diminué d’un tiers.

L’étude en conclut qu’il ne serait pas rentable d’opérer des parcs éoliens pendant plus de 12 à 15 ans, contrairement à l’autonomie prévue de 20-25 ans. Seule solution : les remplacer par de nouvelles éoliennes, ce qui aurait des conséquences graves pour les investisseurs et le gouvernement. Mais aussi sur l’environnement.

Opinions partagées

Les membres de l’industrie des énergies renouvelables restent cependant sceptiques quant à la véracité des résultats. Scottish Renewables, par exemple, a affirmé que ses plus anciens parcs éoliens en Ecosse avaient 16 ans d’âge et qu’aucun n’avait été démantelé ou réalimenté.

Les opposants aux éoliennes estiment toutefois que ce rapport suffit à freiner la production d’éoliennes et à obliger le gouvernement écossais à repenser à son soutien aux sources d’énergie. Ils prennent l’exemple des États-Unis, où de nombreux « cimetières éoliens » viennent gâcher le paysage.

« Nous savons déjà qu’une éolienne doit fonctionner pendant deux ans minimum pour rembourser les coûts carbone de la construction,” a déclaré Murdo Fraser, député conservateur. « La décrépitude des éoliennes n’est pas surprenante. Il suffit de voir ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique pour voir 12 000 éoliennes pourrir dans le désert californien. Combien va coûter le démantèlement de celles-ci et qui va payer ? A quel moment le gouvernement écossais va-t-il comprendre qu’il faut freiner l’énergie éolienne ? »

L’étude évoque également le déclin de la performance des parcs éoliens en mer au Danemark, supérieur à celui des parcs éoliens terrestres britanniques. Dr John Constable, le directeur de l’étude, a affirmé : « En quelques mots, les parcs éoliens en mer et terrestres coûtent trop d’argent et se délabrent trop vite pour offrir au monde émergent une alternative réaliste au charbon.”

Sources:

http://www.greenetvert.fr/2013/01/07/les-eoliennes-se-delabrent-trop-vit…
http://www.ref.org.uk/publications/280-analysis-of-wind-farm-performance…

 

 

60 000 PROPRIÉTAIRES MENACÉS DE FAILLITE PAR LES ÉOLIENNES

  • par LUDOVIC GRANGEOn

 

LVous êtes propriétaire et démarché pour une éolienne, ou vous avez signé un bail, ou encore il y a déjà une éolienne sur votre terrain? Alors lisez bien et faites lire ceci à vos enfants, à votre avocat ou à votre notaire…. Si votre commune s’en occupe, n’oubliez pas que vous êtes aussi contribuable… et si vous appréciez l’environnement, préservez le.

Les USA comptent 14 000 éoliennes abandonnées, information dans “AmericanThinker” à l’occasion des désastres environnementaux des gigantesques fermes éoliennes dévastées de Kamaoa,  de Tehachapi, et bien d’autres. Les sociétés qui les possédaient se sont évanouies. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles.  Ce scandale encore peu connu arrive très vite en France car les techniques utilisées sont les mêmes chez nous, puisque ce sont très souvent de mêmes fonds de pension qui possèdent ces éoliennes. Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». Des élus locaux et parfois des fonctionnaires ont aussi “rassuré” ces propriétaires aux côtés des promoteurs. Ils ignorent souvent que les éoliennes sont en fait revendues dès leur mise en service et simplement gérées par les promoteurs. Les promoteurs éoliens constituent  pour chaque projet des sociétés coquilles au capital minimum de quelques milliers d’euros dont les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications infinies en France et à l’étranger y compris dans les paradis fiscaux. La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Alors que la finance n’hésite pas à abandonner des entreprises avec du personnel, il est encore plus facile d’abandonner des éoliennes.

Les propriétaires subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle. Ils devraient faire relire leur bail par des experts ou des avocats indépendants avant qu’il ne soit trop tard. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains.

La plupart du temps les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels rappelée par la DGCCRF. De nombreux baux risquent d’être non valables en cas de litige.

Deux menaces importantes les concernent : tout d’abord la défaillance pure et simple de la société avec laquelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent.  Malgré les dispositions légales contraignantes et le Code de Commerce, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes. De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues.L’un des principaux promoteurs éoliens français ne vient il pas de faire l’objet d’une opération financière atypique sur son parc éolien, devenu la propriété majoritaire d’une curieuse banque egyptienne jusqu’ici inconnue en Europe, et tout cela géré depuis l’étranger ?

L’autre menace est dans les socles en béton dont les propriétaires restent à vie responsables

Par un subterfuge, le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011. Mais cette astuce occulte les obligations bien plus importantes et réelles des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008. Or chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain, parfois plus. Ce béton et ses ferrailles sont d’importantes menaces de pollution ou de perturbation du sol et des nappes phréatiques. A la moindre alerte, à la moindre sommation, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature. Et de toutes façons il faudra restituer le site dans son état initial à la fin du bail. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €. Les sommes provisionnées, quand elles le sont, ne sont pas de ce niveau. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 € , et encore s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes. Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites ont été observées. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel et atteindre un taux critique.

L’éolien a cessé d’être prioritaire dans les énergies renouvelables avec les leçons décevantes de l’expérience sur 10 ans. Désormais les taxes et les aides vont décliner avec la réforme intervenue en Europe et en France à partir de 2017.  Les tarifs de démarrage sont ramenés au niveau du marché, très inférieur, ainsi que vient de le confirmer le 20 avril 2017 une délibération de la Commission de Régulation de l’Energie. Bill Gates a confirmé au Financial Times qu’il doublait à 2 milliards ses investissements dans les énergies renouvelables mais qu’il excluait à présent tout investissement dans l’éolien, non efficace et non rentable. Malgré de gros investissements, son ami Warren Buffett a tout juste retrouvé sa mise dans l’éolien grâce à une défiscalisation massive mais avec un déficit industriel de 35%, et des subventions déjà fortement réduites sous Obama qui n’iront pas mieux avec Trump.

La Californie ou Hawaï sont envahis d’éoliennes rouillées abandonnées. L’Ecosse, ou l’Allemagne, figurent parmi les premiers pays face au casse-tête d’assumer une quantité très importante de déchets de pales d’éoliennes dans les dix prochaines années, car les pales ont une durée de vie limitée et deviennent cassantes. Les seuls déchets de plastique de pales d’éoliennes atteignent 225 000 tonnes par an au niveau mondial selon Scottish Natural Heritage et le département spécialisé des systèmes industriels de l’Université d’Iowa USA (2016). Personne n’avait pensé à ce bilan carbone calamiteux.

En fait, les propriétaires ont hérité en pleine propriété des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans les voir, et sans le savoir. De toutes façons, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à leur charge, soit 250 000 euros par éolienne. Les baux de location signés par les promoteurs ne le disent pas, la plupart du temps. A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois. Si le promoteur fait défaillance et disparait, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l’intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire…et de ses enfants… car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne… pour garder son terrain !

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Les masques tombent (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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Tout ça pour quoi ?

Cette fois, nous y sommes, affrontement Macron — Martinez.

Lequel des deux va s’en sortir gagnant ?

Pour le moment, bien malin qui pourrait le prédire.

En revanche, on connaît le perdant, par avance : le peuple français.

Que des millions de personnes soient enquiquinées tous les jours pour essayer de se rendre à leur travail, que l’économie du pays soit durement impactée… qui peut croire que cela ennuie réellement l’un ou l’autre de nos deux gladiateurs ?

Le problème pour nous autres, c’est que ceux-ci n’ont plus réellement de porte de sortie.

Monsieur Martinez a déclaré que la grève ne pourrait cesser qu’avec la mise en retraite du projet… retraites, précisément. Si cela ne se passe pas, finalement, comme cela, Monsieur Martinez perd tout, il ne sera plus jamais crédible nulle part (si tant est qu’il le soit encore un peu, ici ou là).

Mais Monsieur Macron est au moins aussi empêtré que lui ! Il pourrait par exemple trouver un moyen pour que la réforme ne concerne que dans un univers aussi lointain que possible les régimes spéciaux de la SNCF ou de la RATP, ce qui permettrait de remettre les trains et les métros sur les rails. C’est d’ailleurs ce qu’il finira certainement par faire, mais pour le moment, il ne le peut en aucune manière. En effet, ces deux régimes sont le prétexte pour faire main basse sur tout ou partie des autres régimes spéciaux, dont certains sont équilibrés, et d’autres, détenteurs de sérieuses réserves… Ce qui est exactement (et cela depuis longtemps) ce qui précisément aiguise l’appétit des prédateurs de Bercy.

Bien sûr, tôt ou tard, nos deux adversaires vont trouver un terrain d’entente, et nous aurons droit à des batteries de photos de serrements de main et autres congratulations. À ce propos, avez-vous remarqué que Monsieur Macron ne peut jamais serrer une main, sans que sa main gauche ne se précipite pour palper le propriétaire de la main serrée ? Pas sûr que Monsieur Martinez appréciera, mais il faudra qu’il s’y fasse.

Mais comme il faut tout d’abord bien nous jouer la farce de l’affrontement, nous allons encore souffrir un certain temps…

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Ne me parlez plus jamais de solidarité

Aujourd’hui, les privilégiés, les bureaucrates et les fonctionnaires, ceux qui nous beurrent le nez à longueur de journée avec l’égalité et la solidarité, sont dans la rue et bloquent notre société.

Ils défendent quoi ?

Le droit de toucher une retraite exorbitante par rapport à leur prise de risque, à leur engagement sociétal, pour laquelle ils n’ont pas cotisé, qu’ils laissent à la charge de leurs enfants, ou plutôt des nôtres les leurs sachant en règle générale poursuivre dans la voie du statut privilégié parental.

Très clairement, après quarante ans de cotisation, je perçois 500 € de retraite par mois. Et, cerise sur le gâteau, comme je suis obligé de travailler pour survivre cela génère une cotisation, sans ouverture de droit complémentaire, en gros du montant de ce qui m’est versé. Je ne touche donc rien. Je suis harcelé et persécuté pour cela.

Je ne m’en plaindrais pas si le fisc et la magistrature, au motif de la solidarité et de l’égalité, ne me dépossédaient pas de toutes mes économies en me traitant en plus et mensongèrement de fraudeur fiscal, en me mettant au ban de la société.

Je les plains quand même

Ne perçoivent-ils pas le ridicule de leur situation ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils vivre avec pour principal objectif leur retraite ?

Quand ils prétendent que celle-ci est une base fondamentale de leur engagement professionnel, je me demande ce qu’ils veulent dire. Est-ce possible que la retraite soit un objectif de vie ?

Ils ont probablement, comme les écologistes, raté une étape : la prise de conscience de leur statut d’homme.

Introduisons pour eux un peu de relativité.

Ils sont sur la terre, qui n’est qu’un satellite du soleil. Lequel avec ses satellites constitue le système solaire. Inclus lui-même, comme des milliards de ses semblables, dans la voie lactée.

Le système solaire est en orbite autour du centre inconnu de notre galaxie la voie lactée. Lancé à 792.000 km/h, il lui faut 250 millions d’années pour boucler une révolution orbitale. Mais le calcul de cette révolution n’est pas précis, à 25 millions d’années près.

La voie lactée elle-même, noyée au milieu d’une centaine de milliards de ses semblables, est en orbite. On ne sait pas comment ni autour de quoi mais c’est ainsi, parait-il.

Alors la retraite dans tout ça ?

Ils s’en foutent évidemment nos privilégiés qu’elle leur soit payée par les autres, que ceux-ci crèvent la gueule ouverte, soient ponctionnés de tout ce qu’ils possèdent, soient pillés pour leur payer cette retraite.

Mais attention, ils ont peur d’avoir trop chaud, trop sec, trop de vent, trop de pluie, alors non seulement ils pillent les autres, mais ils les empêchent de bouger, ils leur proposent la décroissance pour que cette retraite soit longue, paisible, sans bruit ni odeur.

Alors que, on sait que le soleil va grossir, tout cramer, pour ensuite disparaître, dans un temps que nous ne connaissons pas. En effet le temps de nos vies, le nôtre, celui que l’on sait calculer, n’est pas à l’échelle du problème.

Ramenons le débat à son vrai niveau.

Celui d’une petite escroquerie profitant à ceux qui sont du côté des fusils, de la loi, qu’ils fabriquent à leur avantage, pour voler les autres, ceux dont l’engagement et la passion leur font poser les fusils pour participer à l’aventure humaine, si fragile mais si passionnante.

D’un côté la vie, de l’autre les calculateurs de retraite, d’antichambre de la mort. Qui donnent des leçons de solidarité. Quelle honte, ou plutôt quelle misère.

Jetons tout cela par-dessus bord, que vivent ceux qui s’engagent, qui alimentent le progrès, le capital culturel, scientifique ou économique, et merde aux grévistes… aux pillards… aux escrocs déguisés en égalitaristes. Le soleil, la galaxie ou l’univers se chargeront de les pulvériser.

Bien à vous. H. Dumas

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A force de matraquer les gens …

La récente augmentation des contraintes en matière de contrôle technique auto ne semble pas avoir les effets escomptés.

En effet, on apprend au détour d’un article de presse qu’à ce jour, selon le réseau de contrôle Dekra, environ 560 000 véhicules qui auraient dû passer un contrôle technique cette année ne l’ont pas fait ; et que ce chiffre pourrait grimper à 700 000 véhicules d’ici le 31 décembre.

Les Français seraient-ils devenus réfractaires au contrôle technique ?

Nul doute en tout cas qu’il faille y voir une conséquence des récents renforcements du contrôle technique auto.

Pour mémoire, deux contrôles techniques sont entrés en application successivement : le premier en mai 2018 en vue d’assurer une harmonisation de la législation européenne avec l’instauration du défaut critique qui immobilise le véhicule et l’autre au premier janvier 2019, repoussé à juillet 2019 en raison des gilets jaunes, qui n’est qu’une décision exclusivement française visant particulièrement les véhicules diesels dont le gouvernement avait pourtant poussé à l’acquisition jusqu’à il y a peu !

Le durcissement de la législation européenne, la sur normalisation, est une maladie bien connue de l’administration française qui adore se vautrer dans les règlements complexes et les normes absurdes.

Ce faisant, le but poursuivi était double :

  • Complaire aux électeurs écolos en s’attaquant fortement aux véhicules à moteur diesel,
  • Pousser le marché de la vente de voitures neuves afin de faire rentrer des taxes (TVA, taxe carbone) dans les caisses de l’Etat.

Et cette tactique a été payante, principalement auprès des retraités plutôt aisés qui ont cédé devant la peur de problèmes administratifs ingérables.

On évoque aussi un autre facteur : le renouvellement du parc automobile grâce à la prime à la casse. Plusieurs centaines de milliers d’autos ont été mises au rebut depuis 2018, ce qui joue fatalement sur le nombre de modèles à contrôler.

Seulement, on peut aisément imaginer que ceux qui ont « évité » le contrôle technique l’ont fait pour éviter d’être recalés et surtout d’avoir à financer des dépenses coûteuses ; et il y a fort à parier que ce sont ceux dont les revenus sont les plus faibles.

Et il y a fort à parier que nombre de ceux-ci sont d’anciens gilets jaunes !

En effet, instaurer une prime à la casse pour aider les gens à acheter une voiture neuve ou d’occasion peut sembler une bonne idée, quoique pour ma part je considère qu’il s’agit là d’une perversion administrative, mais elle n’atteint pas nécessairement le but poursuivi lorsque les gens concernés gagnent 1.200 €/mois et que leur budget est contraint à 110% ; ce qui signifie qu’ils n’ont aucune marge de manoeuvre !

Cela veut dire que le budget de renouvellement est proche de zéro et qu’ils ne sont même pas éligibles au crédit bancaire par manque de revenus !

Je vous encourage donc à consulter le site officiel ; ce qui vous permettra de constater que l’aide est subordonnée au respect de conditions (complexes) ; desquelles il ressort que l’aide de 3.000 € n’est envisageable que si l’on gagne moins de 13.489€/an et par part (soit le smic) et qu’il faut acheter soit un véhicule électrique soit un véhicule à moteur thermique éligible aux vignettes crit’air 1 ou 2 et consommant moins de 116g/km.

Il ne peut donc s’agir forcément que d’une petite voiture presque neuve incompatible avec l’existence d’une famille de 4 personnes

Quand on sait que la prime n’est pas avancée par le garagiste, notamment en raison des délais abusifs mis par l’administration à verser la prime promise, on en arrive à des situations ubuesques ; surtout lorsque l’on lit :

« Avant de commencer la saisie de votre demande, vous devez au moins disposer des éléments suivants :

  • Certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule acquis ou loué à votre nom,
  • Certificat d’immatriculation du véhicule ancien mis à la casse (si vous en déclarez un)
  • RIB »

Ce qui signifie que vous devez être propriétaire de la nouvelle voiture et avoir payé les 3.000 € que vous n’avez pas pour faire la demande de prime ; prime que vous percevrez, si tout va bien, c’est à dire si votre dossier est “conforme”, plus tard voire même beaucoup plus tard !

Le principe de la prime se heurte donc à la fois à une complexité administrative et à des problèmes financiers qui n’ont visiblement pas été perçus par ceux qui ont conçu ces textes ; à savoir des fonctionnaires qui n’ont aucun problème ni de revenu ni de voiture …

Dès lors, plus par nécessité que par décision purement réfléchie, les propriétaires de voitures à petits revenus entrent en résistance par défaut … et prennent le risque d’une amende de 135€ pouvant aller jusqu’à 750 € et d’une immobilisation voire d’une mise en fourrière du véhicule.

Cela m’amène à formuler deux observations :

Faut-il s’étonner d’une réaction de ce type à propos déjà du principe d’un contrôle technique qui, s’il est incontestable dans son principe, est douteux au niveau de sa mise en œuvre puisqu’un possesseur de voiture fait le constat évident qu’il lui faut payer de plus en plus cher (70€ actuellement) une prestation qu’il perçoit comme une menace sur sa liberté de se déplacer c’est à dire … pour avoir de plus en plus de problèmes ?

Au lieu d’aider les gens à réparer leur voiture, on ne fait que les menacer d’immobiliser leur voiture alors que beaucoup, si ce n’est la presque totalité, en ont besoin pour aller travailler ! En effet, un défaut qualifié de critique entraine l’immobilisation immédiate du véhicule et l’obligation d’utiliser un transport par plateau forcément coûteux !

En fait, ne serait-il pas économiquement plus judicieux d’aider les gens à réparer leur voiture plutôt que de les contraindre à les jeter alors qu’elles sont souvent encore parfaitement aptes à rendre un service normal ?

Cette hypothèse n’a visiblement pas été envisagée ou a été délibérément … écartée. Le délire écolo est passé par là : il faut éliminer coûte que coûte les vieilles voitures et quand je dis que ça coûte ….ça coûte essentiellement au propriétaire qui doit se séparer de sa voiture !

Car, il ne faut pas être dupe, le but final de ces mesures est de contraindre les propriétaires à jeter leurs voitures un peu anciennes, nullement de les réparer ou de les améliorer ; ce qui explique que la mesure (autoritaire) n’ait été conçue que dans un sens répressif.

Alors, évidemment, devant l’ampleur du phénomène dont ils craignent qu’il se développe, les professionnels du secteur du contrôle technique s’inquiètent et n’hésitent pas à utiliser l’argument « de poids » selon lequel « au moins 10 000 véhicules qui devaient passer leur contrôle présentent un danger direct et immédiat”.

Evidemment, il ne s’agit là que d’une projection statistique ne reposant sur aucun fait avéré et qui est donc sujette à toutes les manipulations ; l’utilisation du présent de l’indicatif au lieu du conditionnel ayant essentiellement pour but de convaincre les autorités qu’il faut agir avec la plus grande sévérité.

Sans sourciller, ils demandent donc la création d’un fichier des véhicules à contrôler, une hausse de l’amende en cas de défaut du contrôle technique et un contrôle automatisé par vidéo-verbalisation (radars discriminants) histoire de traquer un peu plus le pauvre automobiliste ou plus exactement l’automobiliste pauvre !

En France, pays des corporatismes multiples et indestructibles, chacun défend son os et tant pis pour le voisin car, il ne faut pas s’y tromper, ces professionnels sont essentiellement inquiets pour leur business et craignent un recul de la fréquentation dans les centres qui entrainerait une diminution de leurs revenus alors qu’on les a obligés à acheter un coûteux matériel qu’ils vont avoir du mal à amortir.

On ne peut donc déplorer, dans cette histoire, qu’un manque flagrant de pragmatisme, et l’adoption désormais habituelle de la « logique » de la matraque permanente !

Nul doute, que les pouvoirs publics vont réagir ; ce qui laisse à penser que la folie administrative a encore de beaux jours devant elle !

Reste néanmoins à savoir comment vont réagir les possesseurs de voitures à petits revenus … car finalement, on perçoit les limites de la stratégie de la menace et de la contrainte permanentes. On voit clairement qu’ils finissent par s’adapter, comme l’ont fait avant eux les ressortissants des pays du paradis communiste ex soviétique, dans une stratégie d’évitement, à des décisions qu’ils estiment qu’elles leurs sont par trop pénalisantes et illégitimes.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en indiquer l’auteur ainsi que le site originel de publication.

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La retraite

Apéritifs

Autrefois elle se passait en famille, les jeunes prenant soin de leurs aïeux dans le giron d’un clan.

L’émancipation de nos individualités, permise par notre Etat-providence, a offert de nous affranchir de vivre au quotidien avec nos vieux.

Puis quand nous devenons, nous aussi vieux, nous n’avons peut-être plus de famille, ni pour la plupart d’entre nous de revenus, sauf la solde en récompense de notre vie d’activité et pour ainsi ne pas peser sur nos descendants proches, qui doivent être compris plutôt comme des ascendants de notre évolution humaine.

Le Papy-Boom

Ce système a très bien fonctionné avec les Baby-Boomers, qui s’inscrivent probablement dans la meilleure période de prospérité qu’ait connu toute l’humanité passée. Ils se retirent aussi avec la caisse alimentée par les corvéables d’aujourd’hui, avec une espérance de vie bien meilleure que celles de leurs grands-pères ou grands-mères.

Mais plutôt que de gérer les Inputs et les Outputs dans un modèle à l’équilibre, notre « Nanny State » a botté en touche en filant dans la cavalerie avec à présent sur les bras, des gens actifs qui voudraient au moins les mêmes revenus à l’aube de leur vie que leurs prédécesseurs. Sans tenir compte de la pyramide des âges actuelle avec de moins en moins de cotisants pour de plus en plus de retraités et de surcroît une croissance de PIB qui ne suffit plus même à entretenir les droits régaliens : Justice, Police, Armée et Diplomatie.

Quand la cause de la redistribution sociale stratosphérique échoue elle aussi dans les registres de l’égalitarisme forcené, avec des redevables de l’assistance publique qui se plaignent et des agents administratifs qui se cabrent quant à leur servitude contrainte et sans avenir.

L’emprise de notre Etat profond

Le Web est vu comme un nouveau Far West par bon nombre de nos concitoyens, par lequel on peut s’épancher sur tout ce que l’on a à dire et tout ce que l’on pourrait y faire. Projet mort-né, car la Matrice qui nous épuise en déni de démocratie y a trouvé son intérêt, avec certes un temps de retard sur les primo-utilisateurs dudit Web, pour enfin pouvoir chasser tout ce qui bouge dans ses radars. Le paradoxe de cette histoire du Web démocratisé, est que ce sont des créateurs de génie en mode privé qui ont donné les moyens à cette pieuvre inquisitrice de nous chasser de notre vie privée.

Je passe sur les encore possibilités de s’exfiltrer de ces inquisiteurs qui ne sont malheureusement pas à la portée de la grande majorité d’entre nous …

Off-Shore State

Notre avenir de créateurs de richesses est de dégager ces templiers de l’Etat omniprésents depuis de trop nombreuses décennies. Ils nous vendent la démocratie par l’élection pour des gens qui ne sont que des non-choix pour perdurer dans un système de corruption généralisé.

Les gilets-jaunes du 17 novembre 2018 ont voulu les chasser. Ceux qui se sont ralliés à eux ensuite, sont les mêmes qui supportent cette Matrice, car ils sont devenus tellement serviles, qu’ils ne comprennent plus rien à la cause de leur condition humaine. …

En conclusion

N’importe quel chef d’entreprise sérieux partirait en courant devant une telle gabegie de ressources pour produire aussi peu, avec en plus ou plutôt en moins un déficit récurent sur plus de quarante années d’exercice. La Cour des Comptes, qui n’a de nom que la Cour, une exégèse de Tribunal qui ne pourra jamais sanctionner, parmi cette promiscuité de Tartuffes qui s’épanchent. Une même Cour qui oublie sciemment de s’intéresser à la pérennité du financement des retraites  en autonome du service publique, par les salaires versés à ses agents, financés par le privé sur lequel, seules les contraintes pèsent. De vrais artificiers qui tromperont  l’illusion encore un temps.

Bien à vous

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Des rustines sur un pneu crevé

La France me parait comme une chambre à air dont toute la surface serait recouverte de rustines. Qu’un maniaque de la colle et de la rustine s’efforcerait vainement de rendre étanche. Le tout dans un environnement glauque, fait de personnages difformes et inquiétants, voire dérangés.

En réalité c’est bien de cela qu’il s’agit. Prenons des exemples simples.

Le diesel. J’ai bien connu l’époque des moteurs à essence pétant le feu et des diesels poussifs juste bons pour les outils de chantier. Jusqu’au jour où les technocrates ont décidé de favoriser le diesel, où les industriels, poussés par leur clientèle vénale, ont su faire des diesels plus performants que les moteurs à essence. Tout cela pour arriver à la condamnation à mort de ces diesels, et donc de leurs fabricants et de leurs utilisateurs, par les technocrates initiaux.

Le chauffage. J’ai aussi connu le chauffage central, individuel ou collectif, au charbon, au full ou au gaz, qui chauffait régulièrement tout édifice. Puis EDF a imposé crapuleusement le tout électrique en achetant la conscience des promoteurs. Pareillement pour l’alimentation des voitures électriques. Tant et si bien qu’EDF est incapable de produire, stocker et fournir à bas prix l’électricité nécessaire à tous ces usages. Nombreux sont aujourd’hui les locaux privés ou publics partiellement chauffés, au détriment du confort des usagers. Et ce n’est rien par rapport à ce que sera demain, notamment pour les véhicules électriques.

L’enseignement. J’ai connu l’époque ou sans diplôme la vie restait possible, l’intégration dans la société presque valorisée. Ce n’est plus le cas, celui qui ne peut pas présenter de diplôme, pourtant fortement dévalorisé, est condamné à être discriminé, stigmatisé.

Les retraites. Crée après la guerre le système par répartition a fait la preuve de sa folie. Mais dans l’absolu, entre nous, au delà de la répartition, quelle prétention de faire croire que l’on pourrait placer l’argent d’une personne pour lui servir une retraite quarante ans plus tard. Quel génie de l’économie peut relever un tel challenge ? Chacun est responsable de sa retraite, au mieux le groupe peut assister les minorités susceptibles d’échouer sur ce point, rien de plus.

En réalité

La liste des crevaisons et des rustines de la France est illimitée. Un livre pour les répertorier n’y suffirait pas.

Le plus terrible étant que ce sont ceux qui ont tout raté que l’on charge de reconstruire, alors qu’à l’évidence c’est leur méthode qui est foireuse, que la reconduire, même différemment en apparence, ne peut que donner le même résultat : l’échec.

C’est pourtant simple.

La vie, telle que nous la connaissons, n’est qu’une toute petite fraction de l’univers, elle ne doit sa modeste présence qu’à une adaptation de tous les jours.

L’adaptation est le passeport de l’avenir depuis les millénaires de l’apparition de la vie sur terre. Rien ne dit que l’adaptation sera toujours suffisante pour être capable de maintenir cette vie si fragile. Mais sans elle il est certain que la vie disparaitra rapidement, plus rapidement que ce qu’elle n’est apparue.

Tout ce qui entrave l’adaptation est mortifère.

Il est aisé de comprendre que l’on court moins vite avec un boulet attaché au pieds que sans lui. Or, nos technocrates, nos bureaucrates ne cessent d’entraver notre liberté, donc notre capacité d’adaptation.

Ils utilisent pour cela le principe de précaution, l’égalitarisme, l’idée d’Etat cet hologramme si facile à agiter, et bien d’autres ruses pour plomber notre faculté d’adaptation.

Car l’adaptation, toujours imprévisible, demande la plus grande liberté pour être.

Mais ils vont plus loin

L’adaptation demande la liberté, mais aussi l’accumulation des expériences passées, le capital qui consiste à accumuler puis à transmettre.

Le capital qu’il soit technique, culturel ou économique est toujours capté par les fous du pouvoir qui ne sont jamais du parti de l’adaptation.

Pour eux, au contraire l’adaptation est synonyme d’affaiblissement de leur pouvoir. Ils ne souhaitent pas des sujets adaptables, mais des sujets dociles ce qui n’a rien à voir.

Conclusion

Le fisc n’est qu’un outil destiné à diminuer au maximum la capacité d’adaptation de ceux qui capitalisent, tout particulièrement économiquement.

Bercy est l’outil de l’entrave à la capacité d’adaptation des hommes, l’outil du maintient de l’immobilisme terreau du pouvoir.

Comment expliquer tout cela à une population qui croit au père Noël et à sa hotte de retraites, d’égalité, de sécurité, de droits, d’Etat, qui pourraient être donnés en cadeau et non conquis par un engagement libre et personnel. Quelle escroquerie.

C’est du grand art, Arsène lupin est un nain par rapport aux bureaucrates et à leur élite les technocrates de Bercy.

Vous vous demandez : peut-on changer les choses ?

Evidemment, ce sera cela ou la disparition de l’humanité. La réaction des hommes face à la bureaucratie mortelle sera mondiale. L’adaptation gagnera, la bureaucratie, son principal ennemi, sera balayée.

Bien à vous. H. Dumas

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Délires gouvernementaux (les Shadocks sont de retour)

M Bruno Le Maire, qui a fait l’ENA, ne semble n’avoir aucune notion d’économie. C’est très grave puisqu’il est ministre de l’économie ; quoique je pense, pour ma part, que l’économie se porterait beaucoup mieux sans l’intervention du gouvernement, et qu’un ministre de l’économie est parfaitement inutile.

M Bruno Le Maire, ce ministre qui veut réformer le capitalisme, ne peut s’empêcher de venir papillonner devant des médias complaisants pour raconter des inepties totalement déconnectées des réalités, prendre des mesures aberrantes et s’étonner ensuite publiquement de leurs conséquences.

Nous avons, en la personne de Bruno Le Maire, un véritable champion. Voyez plutôt :

Comment mettre en difficulté le secteur du BTP

Le gouvernement a décidé de supprimer progressivement l’ « avantage fiscal » accordé au GNR (gazole non routier) utilisé par les entreprises du BTP. Le but est de récupérer 1 milliard € de taxes pour financer les réductions d’impôts consenties aux particuliers (suppression de la hausse de la CSG). Il n’ y a d’ailleurs aucune justification écologique utilisable car, si les engins de chantier ne sont pas écologiques, il n’existe aucun matériel de substitution.

Ainsi donc, l’Etat fonctionnaire, plutôt que de réduire ses dépenses, continue sa dérive budgétaire et a décidé de taxer l’outil de travail des entreprises du BTP . Et un gros engin de chantier ne consomme pas comme une Twingo !

Les entreprises du secteur ont donc décidé de bloquer des dépôts pétroliers car elles essaient de se défendre devant la prédation fiscale ; surtout qu’en France, le pouvoir n’écoute ses interlocuteurs que lorsqu’il y a une menace de blocage du pays.

Evidemment, l’instabilité chronique des règles fiscales va continuer ses ravages et aura des conséquences qui sont totalement prévisibles. On fera le compte, dans quelques mois, des entreprises qui auront disparu et des salariés qui auront perdu leur emploi grâce au gouvernement !

Qui a dit que ce gouvernement allait tout faire pour redresser la compétitivité des entreprises ?

Les rétorsions américaines sur les exportations françaises

Bruno Le Maire n’avait pas pu résister au désir narcissique de venir plastronner devant la presse lorsque avait été mise en place la taxe GAFA.

La France avait bien essayé d’entraîner à sa suite les autres pays de l’Union Européenne ; sans succès ! Et elle n’a pas voulu entendre les objections qui lui ont été fournies à cette occasion.

Elle a donc décidé de faire cavalier seul ; l’objectif étant de récupérer, par le biais d’une taxe de 3% sur le CA des GAFA, environ 500 millions € par an qui seront payés en fait par … le consommateur français puisque c’est toujours l’utilisateur qui paie la taxe sur l’usage d’un produit ou d’un service !

Cette taxe a donc été soutenue par une opinion publique ignorante et manipulée à qui on a présenté les GAFA comme les abominables représentants du capitalisme américain ultra libéral et prédateur mais dont on … ne peut pas se passer !

Evidemment, c’était sans compter avec la réaction de D Trump qui a décidé de dégainer son arme favorite : le droit de douane à l’importation !

Il a donc décidé de taxer à 100% pour 2,4 milliards US$ d’importations françaises ciblées (vins, alcools, fromages et sacs à main).

Ainsi donc, pour que le gouvernement puisse gagner 500 millions (au mieux), les entreprises françaises vont subir 2.4 milliards de taxes sur leurs exportations vers les USA !

C’est évidemment un succès … retentissant pour l’Etat fonctionnaire français et son illustre représentant Bruno Le Maire !

Tout déconfit, celui-ci vient de se rendre compte que sa petite politique fiscale se retourne contre nous et va mettre en difficulté les producteurs français. Il n’a évidemment pas d’explication à fournir et se contente d’appeler désormais les autres membres de l’Union Européenne à la rescousse comme si ceux-ci étaient responsables, d’une quelconque manière, des seuls agissements français !

Visiblement, Bruno Le Maire a des difficultés à assumer ses « erreurs » et n’a désormais d’autre ressource que de faire passer la France pour la victime des odieux agissements américains !

Ce qu’il n’a visiblement pas compris, c’est que, si la France a bien été une grande puissance, c’était avant la première guerre mondiale. Elle n’est plus désormais qu’un petit pays qui n’est évidemment pas de taille à lutter avec l’empire américain !

Il faut juste être un petit haut fonctionnaire français pour l’ignorer !

La destruction de l’industrie automobile

Après des décennies d’incitation à acheter des véhicules diesel, le gouvernement a opéré une volte face complète et décidé brutalement, mais en faisant un gros clin d’œil à la secte écologiste, de tout faire pour en dissuader l’achat.

Les constructeurs français ont donc été sommés de redéployer leur outil de production vers les moteurs à essence qui sont … plus émetteurs de CO2 puisqu’ils consomment au moins 30% de plus qu’un moteur diesel.

Et, comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a décidé, par le biais du bonus/malus, de pénaliser les moteurs thermiques et de favoriser les voitures électriques ; sans aucune justification écologique puisque l’on sait que la construction d’une voiture de ce type pollue au moins deux fois plus qu’une voiture thermique (à cause de la batterie).

Or, l’outil industriel, quand on produit des millions de voitures et des millions de moteurs, est extrêmement difficile à redéployer rapidement au gré des … lubies des fonctionnaires.

Il ne s’est agi ni plus ni moins, pour le gouvernement, que d’une manière de forcer la main des constructeurs pour les faire fabriquer des véhicules électriques; alors que les constructeurs ne croient pas à la filière électrique ; ce n’est pour eux qu’un marché de niche à faible diffusion et ils ne modifient donc leur outil industriel que sous la contrainte.

Carlos Tavarès, PDG de PSA avait pourtant bien prévenu de l’inéluctable évolution de la situation en évoquant sans ambiguïté les « mirages de la voiture électrique ». Mais, évidemment, en France, quand un industriel parle à des technocrates, il n’est …ni écouté ni entendu !

Le pire est que l’on sait de manière certaine que le marché de la voiture électrique n’existe QUE parce qu’il est subventionné et la Chine vient d’en donner la preuve. Les ventes de véhicules électriques s’y sont écroulées de 34% lorsque la prime fiscale à l’achat a été divisée par deux en passant de 6.600€ à 3.300€.

En France, la prime fiscale reste de 6.000 € sous une nouvelle condition à compter de 2020 : que le prix de la voiture ne dépasse pas 60.000 € ; ce qui est pleinement satisfaisant lorsque l’on sait que le prix moyen d’une voiture achetée par le consommateur français s’établit à 20.000 € !

Imperturbable, le gouvernement a décidé, si j’ose dire, d’accélérer … Un nouveau barème du bonus/malus va être mis en place et il s’apparente à un véritable massacre fiscal dont les conséquences sont totalement prévisibles ; surtout qu’il va y avoir un premier barème à compter du 1er janvier 2020 et un second barème à compter du 1er mars 2020. La confusion la plus totale règne désormais sur le secteur !

Il faut être lucide, le massacre de l’industrie automobile ne fait que commencer !

Les conséquences de ces « politiques » ne vont pas tarder à se faire sentir surtout que le marché mondial de l’automobile est en chute du fait du ralentissement économique mondial et des nouvelles normes. Le ralentissement du marché chinois, la baisse de dynamisme du marché américain après 8 ans d’expansion très rapide dopée par un crédit gratuit ou presque, ont fini par toucher l‘industrie européenne depuis la fin de l’année dernière.

Les constructeurs sont confrontés à un phénomène qui n’est pas un cycle économique normal puisqu’ils font face à une rupture technologique qui va coûter des centaines de milliards ; tout en étant menacés, au niveau européen, de payer des milliards de pénalités si leur gamme émet trop de CO2.

Le reploiement industriel forcé du fait de l’obligation qui leur est faite d’abandonner, à terme, le véhicule thermique alors que la voiture électrique n’a nullement fait la preuve de sa capacité à le remplacer, va coûter une fortune.

Voyant se profiler la catastrophe, ils n’ont pas manqué d’évoquer la situation auprès du gouvernement.

Bruno Le Maire y est donc allé de sa déclaration au mieux inutile et au pire provocatrice : « Oui, 2020 sera compliquée, mais l’industrie automobile française peut passer la tempête et surtout en sortir renforcée. Nous pouvons gagner cette bataille ». Visiblement, Bruno Le Maire se prend pour un acteur du secteur ; lui, l’archétype du haut fonctionnaire qui n’a jamais rien fait, qui n’a jamais travaillé dans l’industrie et qui n’a déclaré, dans l’inventaire de son patrimoine, aucune action ou part d’entreprise.

Bruno Le Maire a aussi déclaré, devant un parterre médusé, trop poli pour réagir violemment, d’équipementiers (qui vendent aux allemands), qu’il allait déplafonner le montant du malus, pourtant déjà fixé au montant complètement délirant de 12.500 €, pour … « aider » la filière !?!

Oui, car, dans l’esprit de Bruno Le Maire, le déplafonnement du malus a pour but d’aider les sous-traitants ; c’est à dire qu’il entend aider l’industrie automobile en augmentant la fiscalité qui lui est applicable.

Son argument est imparable : “Je veux taxer la pollution”… tout en soulignant, histoire de rassurer son auditoire, que le déplafonnement ne va toucher quasiment aucun véhicule fabriqué en France. Ce faisant, il oublie que si les constructeurs allemands ne vendent plus, les équipementiers ne pourront plus leur vendre leur production !

L’Etat fonctionnaire met donc en place un système complètement fou de prédation fiscale sur les voitures neuves compensé par des subventions aux constructeurs et sous-traitants.

D’un côté, on vous tabasse fiscalement lors de l’achat et de l’utilisation d’un véhicule, ce qui met le secteur industriel en difficulté et d’un autre côté, pour sauvegarder ce même secteur, on va aider les entreprises mises en difficulté en leur distribuant des subventions !

Il n’y a aucune logique économique là-dedans ; il s’agit juste d’une ineptie, d’un délire de fonctionnaire, d’une pompe à Shadocks fiscale avec tous les effets prévisibles compte non tenu du fait qu’il y a tout lieu de penser que les aides seront distribuées par préférences aux copains ou aux plus soumis … ce qui faussera encore un peu plus le marché.

Daimler, Audi et BMW ont d’ores et déjà prévu au total la suppression de 25.000 emplois ; ce qui n’a fait qu’attirer les commentaires narquois des français à propos de la fragilité du modèle productif industriel allemand basé sur l’exportation de voitures alors que le notre, basé sur les aides sociales financées par l’emprunt, est évidemment beaucoup …efficace !

Quand on connaît la puissance industrielle et financières de ces groupes industriels et que l’on apprend qu’ils prennent ce type de mesures, il y a lieu de se poser quelques questions ; mais apparemment ce n’est pas le cas de Bruno Le Maire !

Les constructeurs français n’ont pour l’instant rien annoncé mais la catastrophe sociale se profile dans les mêmes proportions (on parle de 15.000 emplois) et ce sera … exclusivement de la faute du gouvernement !

En outre, quand le pouvoir administratif détermine la nature de la production industrielle, oriente le comportement des consommateurs en les contraignant à certains achats et intervient directement sur l’économie par le biais du financement, cela s’appelle du socialisme soviétique !

Au-delà de l’imposture et de l’hypocrisie, ce qui est terrible avec ces politiciens fonctionnaires, c’est qu’ils n’ont de cesse de mettre des obstacles en travers des entreprises, de les mettre en difficulté pour se présenter ensuite comme leurs sauveurs.

Et tout ça dans quel but ?

La France ne « pèse » que 1% de la production de CO2. Contraindre l’industrie et les français à faire des efforts extrêmement coûteux pour gagner 0.05% d’émissions d’ici 10 ans et imposer des voitures électriques hors de prix aux batteries non recyclables est une véritable hérésie qui n’aboutira qu’à la fermeture de nos dernières usines et à la perte de dizaines de milliers d’emplois.

Car, ce que n’ont pas vu Bruno Le Maire et ses collègues, c’est que les constructeurs sont désormais suffisamment internationalisés pour échapper à terme à ces contraintes. S’ils constatent qu’il n’est plus possible de produire en France, ils fermeront les usines et se redéploieront dans des pays moins idéologiquement dérangés ! Il ne faut pas oublier que de 3,6 millions de véhicules en 2004, la production automobile devrait chuter à 2,2 millions en 2019 et à 1,7 million l’année prochaine. En termes d’emplois directs, hors intérim, l’industrie n’occupe plus que 185 000 postes contre 300 000 en 2006 et probablement beaucoup moins dans quelques années.

Enfin, les fonds de soutien qui vont être créés par le gouvernement vont être jugés illégaux par Bruxelles parce qu’ils vont avoir pour effet de fausser la concurrence !

Et le pire, c’est que Bruno Le Maire espère que tout ça va fonctionner et qu’avec 50 millions € de subventions, il va sauver le secteur. Dans son inconscience, il espère même que les constructeurs vont relocaliser leur production en France en pratiquant explicitement toutefois un chantage fiscal car, oh surprise, les deux véhicules les plus vendus en France, la Clio et la 208, ne sont d’ores et déjà plus produits en France !

Nous assistons au naufrage de cette « élite », de ces hauts fonctionnaires ultra étatistes inconscients, spécialistes de l’impôt compulsif dont Bruno Le Maire est le plus « illustre » représentant.

Le plus grave c’est qu’elle nous entraîne avec elle dans ses dérives complètement folles !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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POURQUOI LA FRANCE S’ECROULE.

Voici un pot pourri de 3 articles dont 2 que nous avons publié séparément.
Pourtant à bien y réfléchir le 2 découle du 1, et le 3 découle du 2.
Pour payer les très hauts
salaires et avantages de connivences de nos « hauts »fonctionnaires (90% sont bien sûr des énarques qui se cooptent), ils sont obligés de piller les français en créant un enfer fiscal, ce qui a forcé une partie de nos élites (élite dans le bon sens du terme), celle qui travaille et ne souhaite pas être rackettée et a les moyens de s’exiler nous donnant après la médaille d’or des taxes et impôts, la médaille d’or de l’exil (proportionnellement) fiscal.
CQFD.

J’ai trouvé la liste des exilés sur F.B et la publie ici …

Salaires et rémunérations de quelques hauts fonctionnaires La France, ce grand pays ! Par Yves Buchsenschutz,

1 décembre 2019Zap du NetLe Zap du Net Modifier

Nous ne résistons pas au plaisir de relayer la diffusion de ce panorama (non exhaustif) des « sinécures » de la haute fonction publique répertoriée dans une publication de Contribuables Associés, à laquelle nous l’empruntons et qui vous aura peut-être échappé. C’est impressionnant et laisse clairement apparaître que des économies sont possibles sans changer le moins du monde la « production » de la fonction publique.

Les « Ambassadeurs Thématiques » … !

Ils sont actuellement au nombre de 28, le montant réel de leurs indemnités est secret – et pourquoi donc ? ( vraisemblablement du même ordre que celui de Ségolène ROYAL (17.500 euros/mois) )

  • Ségolène ROYAL Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique (Il faut le trouver… !)

Mais aussi :
● François Croquette, Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire ;
● Xavier Sticker, Ambassadeur délégué à l’environnement ;
● Nicolas Galey, Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée ;
● Luc Hallade, Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien ;
● Maxime Lefèbvre, Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières ;
● Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques ;
● Stéphane Visconti, Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du groupe de Minsk ;
● Odile Roussel, Ambassadrice chargée de l’adoption internationale ;
● Jean-Bernard Nilam, Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane ;
● Michèle Boccoz, Ambassadrice chargée de la lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles ;
● Patrick Maisonnave, Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
● La sénatrice UDI Nathalie Goulet, interrogée par l’émission Pièces à conviction sur France 3 : “Ces « emplois » sont l’expression d’un « véritable copinage aux frais des contribuables » … “ Et pourtant, en tant que Sénatrice elle sait de quoi elle parle, parce qu’au SENAT … Demandez aux jardiniers, aux chauffeurs, et aux agents d’entretien à 6.000 euros par mois.

Passons à des jobs plus traditionnels : quelques autres gagnants …

  • Directeur/Président de la Cnil, 160.000 euros annuels ;
    ● Directeur/Président du CSA, 188.000 euros annuels ;
    ● François VILLEROY de GALAU, Gouverneur de le Banque de France 37.580 euros par mois + indemnité logement 5.643 euros par mois ;
    ● Les deux sous-gouverneurs ont touché 223.255 euros en 2016 ;
    ● Bruno LASSERRE, Vice-Président du Conseil d’Etat, 65 ans, et toujours en activité (si l’on peut dire…) touche 16.170 euros chaque mois ;
    ● Isabelle Falque-Pierrotin qui perçoit 160.891 euros annuels en tant que présidente de la CNIL ;
    ● Robert OPHELE, Président de l’Autorité des marchés financiers avec un salaire annuel de 238.735 euros ;
    ● Isabelle SILVA, Présidente de l’autorité de la concurrence : 14.000 euros par mois ;
    ● Thierry DALARD, Président de la société du Grand Paris : 17.000 euros/mois ;
    ● Etienne CREPON, Président du centre technique du bâtiment : 16.330 euros/mois ;
    ● Philippe NICOLA directeur du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz : 12.000 euros/mois ;
    ● Jean pierre GENELAY, Directeur général de l’AFPA : 16.230 euros/mois.

Autre catégorie intéressante :

  • Les énarques de BERCY : Ils sont 600… Vous avez bien lu : 600 hauts fonctionnaires de BERCY qui touchent un salaire supérieur à 15.000 euros par mois (et certains beaucoup plus …) ;
    ● Sylvie HUBLAC, Présidente de la réunion des musées Grand Palais : 16.000 euros/mois ;
    ● Christophe LECOURTIER chargé de promouvoir l’internationalisation de l’économie Française : 16.000 euros/mois ;
    ● Arnaud LEROY, Président de l’ADEME : 15.830 euros/mois ;
    ● Laurent VALLET, Président de l’INA 15.400 euros/mois ;
    ● Olivier KLEIN, Président de l’Agence de Rénovation Urbaine 14.290 euros/mois ;
    ● Chantal JOUANNO, Présidente de la commission de débat public 14.666/mois (A la une, il y a quelques jours) ;
    ● Le Directeur régional des finances publiques d’Ile-de-France : 21.290 euros nets par mois ;
    ● Le Secrétaire général du ministère des Finances : 15.710 euros nets par mois ;
    ● Le Vice-président du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET), patron du Corps des Mines : 14.200 euros par mois ;
    ● Le Chef de l’Inspection générale des finances (IGF) : 12.955 euros nets par mois ;
    ● Le Président du domaine de Chambord, Mr Augustin de Romanet : 450.473 €/an en tant que PDG de ADP ;
    ● Le Directeur général de CNP Assurances. En 2016 Frédéric LAVENIR a touché une rémunération de 450.000 € ;
    ● Le PDG de la Monnaie de Paris (en déficit de plus de 20 millions d’euros) ;
    ● Président de l’Institut du monde arabe (déficit de 3 millions/an), Jack LANG : 120.000 euros par an ;
    ● Vice-président du Conseil d’Etat : 16.170 euros nets ;
    ● Président de l’Autorité de la concurrence : 14.800 euros nets ;
    ● Premier président de la Cour des comptes : 14.750 euros nets ;
    ● Directeur de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France : 16.700 à 17.500 euros bruts ;
    ● Président de la Société du Grand Paris (SGP) : 17.000 euros bruts ;
    ● Directeur général de Sciences-Po Paris : 16.670 euros bruts ;
    ● Président du Centre scientifique et technique du bâtiment : 16.330 euros bruts ;
    ● Directeur général de l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) : 16.230 euros bruts ;
    ● Président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais : 16.000 euros bruts ;
    ● Directeur général de Business France : 16.000 euros bruts.

à quoi s’ajoutent le plus souvent des frais et avantages professionnels.

Penchons-nous maintenant sur les ambassadeurs :

  • Tous les ambassadeurs touchent plus de 15.000 euros par mois, logés, chauffés, nourris, chauffeur, etc.
    ● L’Ambassadeur en Afghanistan touche (poste dangereux) 348.000 euros/an soit 29.000 euros par mois ;
    ● Celui du Yémen 23.000 euros /mois.

Autres catégories bien traitées :

  • Un trésorier-payeur général (responsable départemental du Trésor public). Il y a 1 TPG par département, qui gagne en moyenne 200.000 euros par an.
    ● Les préfets : Ils sont au nombre de 250 !!! Responsable de l’ordre public sur un territoire. Dépositaire de l’autorité de l’Etat dans son département. Après 2 ans d’activité on est « Préfet à vie »
    Mais seuls 127 préfets sont affectés à un « poste territorial » et les autres ne sont rattachés à aucun territoire, et sont « préfets hors cadre » mais conservent les avantages de la fonction… : 8.000 euros de salaire par mois en moyenne …
    Plus, d’après Le Parisien : “Si tous les « objectifs » sont atteints, la prime peut alors atteindre la modique somme de 41.000 € pour un sous-préfet et 66.000 € pour un préfet”, précise le quotidien.
    SUR LE WEB: https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Edito/article/Salaires-et-remunerations-de-quelques-hauts-fonctionnaires

 

Et aussi: les hauts fonctionnaires de Bercy qui nous pillent sans vergogne.
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

 

LISTE DES IMPÔTS ET TAXES EN FRANCE.
Prenez votre souffle et votre temps !

calez-vous bien sur votre fauteuil

7 novembre 2018Zap du NetLe Zap du Net Modifier

Communiqué par un lecteur de témoignage fiscal.
Précisions de son auteur:
Il me semble que, sauf erreur ou omission de ma  part, qu’il manque  dans cette liste déjà fort longue… la TVA sur les biens de consommation et sur la nourriture….TVA payée par le consommateur final sauf changement législatif que j’aurai zappé par inadvertance….bien sûr. et qui représente un montant annuel non négligeable….
Plus fort que l’IFRAP…

§  1Impôt sur le revenu (IR)

§  2Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

§  3Impôt sur les sociétés (IS)

§  4Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)

§  5Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)

§  6Taxe d’habitation (TH)

§  7Cotisation foncière des entreprises (CFE)

§  8Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

§  9Contribution sur les revenus locatifs (CRL)

§  10Taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)

§  11Taxe spéciale d’équipement (désormais remplacée par la taxe d’aménagement)

§  12Taxe additionnelle à la TFPNB

§  13Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

§  14Taxe destinée au financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE)

§  15Redevance départementale sur l’aménagement des espaces naturels et sensibles (TDENS)

§  16Taxe de balayage

§  17Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

§  18Impositions perçues au profit des communautés urbaines

§  19Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie

§  20Prélèvement sur les bénéfices tirés de la construction immobilière

§  21Taxe hydraulique au profit des voies navigables de France

§  22Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)

§  23Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés

§  24 Taxe sur la consommation de charbon

§  25Taxes générales sur les activités polluantes (TGAP)

§  26CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale)

§  27CSG (Contribution sociale généralisée)

§  28Taxe forfaitaire sur les métaux précieux

§  29Contribution à l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés)

§  30Redevances pour droit de construire EPAD (Établissement public d’aménagement et de développement)

§  31Droit sur les cessions de fonds de commerce et opérations assimilées

§  32Droits sur les ventes d’immeubles

§  33Droit sur les cessions de droits sociaux

§  34Droits de succession et de donation

§  35Prélèvement non libératoire forfaitaire sur les dividendes et distributions assimilées

§  36Droit du permis de chasse

§  37Droit de validation du permis de chasse

§  38Taxe sur la musique (SACEM – SPRE)

§  39Taxe sur les plus-values immobilières autres que terrains à bâtir

§  40Impôt sur les plus-values immobilières

§  41Cotisation additionnelle versée par les organismes HLM et les SEM

§  42Cotisation versée par les organismes HLM et les SEM

§  43Redevances perçues à l’occasion de l’introduction des familles étrangères en France

§  44Taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien des théâtres privés

§  45Taxe sur les transactions financières

§  46Taxe annuelle sur les produits cosmétiques

§  47Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base dite « de stockage »

§  48Surtaxe sur les eaux minérales

§  49Taxe communale additionnelle à certains droits d’enregistrement

§  50Redevances proportionnelles sur l’énergie hydraulique

§  51Taxe communale sur les remontées mécaniques

§  52Taxe communale sur la consommation finale d’électricité

§  53Redevance d’enlèvement d’ordures ménagères (REOM)

§  54Taxe sur les cartes grises

§  55Redevances communale et départementale des mines

§  56Imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes

§  57Taxes de trottoir et de pavage

§  58Prélèvement progressif sur le produit des jeux dans les casinos au profit des communes

§  59Taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière

§  60Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement

§  61Taxes sur les friches commerciales

§  62Taxe sur le ski de fond

§  63Taxe sur les éoliennes maritimes

§  64Taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockages ou un incinérateur de déchets ménagers 65 Taxe pour non-raccordement à l’égout

§  66Taxes dans le domaine funéraire

§  67Taxe pour obstacle sur les cours d’eau, taxe pour stockage d’eau en période d’étiage et taxe pour la protection des milieux aquatiques, redevances pour pollution diffuses

§  68Redevances pour pollution de l’eau et pour modernisation des réseaux de collecte

§  69Taxe départementale des espaces naturels sensibles

§  70Taxe sur les nuisances sonores aériennes

§  71Taxe spéciale sur la publicité télévisée

§  72Octroi de mer

§  73TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) lubrifiants, huiles et préparations lubrifiantes

§  74TGAP lessives

§  75TGAP matériaux d’extraction

§  76TGAP imprimés

§  77TGAP installations classées

§  78TGAP déchets

§  79TGAP émissions polluantes

§  80Redevances spéciales d’enlèvement des déchets non ménagers

§  81Taxe sur les produits, déchets et résidus d’hydrocarbures

§  82Taxe sur la publicité foncière

§  83Taxe sur la valeur vénale des biens immobiliers des entités juridiques

§  84Cotisation spéciale sur les boissons alcoolisées

§  85Droit de circulation sur les vins, cidres, poirés et hydromels

§  86Droit de consommation sur les produits intermédiaires

§  87Droits de consommation sur les alcools

§  88Droit sur les bières et les boissons non alcoolisées

§  89Taxe sur les prémix

§  90Prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placement et contribution additionnelle

§  91 Contribution sociale de solidarité des sociétés

§  92Contribution due par les laboratoires et les grossistes répartiteurs sur les ventes en gros aux officines pharmaceutiques

§  93 Contribution à la charge des laboratoires pharmaceutiques non conventionnés avec le comité économique des produits de santé

§  94 Contribution due par les laboratoires sur leurs dépenses de publicité

§  95 Prélèvement sur les ressources de différents régimes de prestations familiales

§  96 Redevance due par les titulaires de titres d’exploitation de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux

§  97Droits de plaidoirie

§  98 Contribution due par les entreprises exploitant des médicaments bénéficiant d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)

§  99 Contribution due par les entreprises fabriquant ou exploitant des dispositifs médicaux sur leurs dépenses de publicité

§  100Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au développement de la formation professionnelle continue

§  101Participation des employeurs occupant moins de 10 salariés au développement de la formation professionnelle continue

§  102Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au financement du congé individuel de formation des salariés (0,2 % des rémunérations)

§  103Taxe de séjour

§  104Financement des congés individuels de formation des salariés sous contrats à durée déterminée CIF-CDD (1 % des salaires versés, ou moins en cas d’accord de branche)

§  105Participation au financement de la formation des professions non salariées (à l’exception des artisans et des exploitants agricoles) correspondant à 0,15 % du montant annuel du plafond de la Sécurité sociale

§  106Taxe d’apprentissage – versements aux centres de formation d’apprentis et aux établissements publics ou privés d’enseignement technologique et professionnel

§  107Taxe départementale sur les remontées mécaniques

§  108Taxe d’apprentissage – versements au titre de la péréquation

§  109Contribution au développement de l’apprentissage

§  110Taxe d’apprentissage

§  111Contribution pour le financement des contrats et périodes de professionnalisation et du droit individuel à la formation à 0,15 % et 0,5 %

§  112Taxe destinée à financer le développement des actions de formation professionnelle dans les transports routiers

§  113Taxe pour le développement de la formation professionnelle dans les métiers de la réparation de l’automobile, du cycle et du motocycle

§  114 Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour frais de chambres d’agriculture

§  115 Préciser le tarif de la chambre nationale de la bateliererie artisanale

§  116 Taxe pour frais de chambres des métiers et de l’artisanat

§  117 Taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie

§  118 Taxe spéciale d’équipement

§  119 Participation des employeurs à l’effort de construction (1 % logement)

§  120 Cotisation des employeurs (FNAL, Fonds national d’aide au logement)

§  121 Taxe annuelle sur les logements vacants

§  122 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en province

§  123 Taxe sur les titulaires d’ouvrages de prise d’eau, rejet d’eau ou autres ouvrages hydrauliques destinés à prélever  ou à évacuer des volumes d’eau

§  124 Taxe d’aéroport

§  125 Contributions additionnelles aux primes ou cotisations afférentes à certaines conventions d’assurance

§  126 Taxes de protection des obtentions végétales

§  127 Taxe d’abattage (remplacée par une majoration de la CVO des éleveurs)

§  128 Taxe sur les céréales

§  129 Taxe au profit de France Agri Mer (anciennement affectée à l’Ofimer)

§  130 Redevances perçues à l’occasion des procédures et formalités en matière de propriété industrielle, ainsi que de registre du commerce et des sociétés, établies par divers textes

§  131 Majoration de 10 % du montant maximum du droit fixe de la taxe pour frais de chambres de métiers

§  132 Contribution annuelle des distributeurs d’énergie électrique en basse tension

§  133 Taxe pour le développement des industries de l’ameublement ainsi que des industries du bois

§  134 Taxe pour le développement des industries du cuir, de la maroquinerie, de la ganterie et de la chaussure

§  135 Taxe pour le développement des industries de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie et arts de la table

§  136 Taxe pour le développement des industries de la mécanique et de la construction métallique, des matériels et  consommables de soudage et produits du décolletage, de construction métallique et des matériels aérauliques et thermiques

§  137 Taxe pour le développement des industries des matériaux de construction regroupant les industries du béton, de la terre cuite et des roches ornementales et de construction

§  138 Taxe pour le développement de l’industrie de la conservation des produits agricoles

§  139 Taxe pour le comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers

§  140 Droit annuel de francisation et de navigation en Corse; droit de passeport en Corse

§  141 Redevance due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente et saisonnière

§  142 Taxe applicable lors du Renouvellement des autorisations de travail aux travailleurs étrangers

§  143 Droits gradués des greffiers des tribunaux de commerce (inscription des privilèges et sûretés)

§  144 Contribution spéciale versée par les employeurs des étrangers sans autorisation de travail

§  145 Taxe perçue à l’occasion de la délivrance du premier titre de séjour

§  146 Taxes sur les primes d’assurance

§  147 Contribution au fonds national de gestion des risques en agriculture

§  148 TVA brute sur les produits pharmaceutiques (commerce de gros)

§  149 TVA brute sur les tabacs

§  150 Contribution additionnelle à la contribution sociale de solidarité des sociétés

§  151 Droits de consommation sur les tabacs (cigares)

§  152 Taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux perçue dans la région Île-de-France

§  153 Taxe sur les salaires

§  154 Taxes sur les nuisances sonores aéroportuaires

§  155 Taxes sur les primes d’assurance automobile

§  156 Contribution de solidarité sur les billets d’avion

§  157 Taxe affectée au Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes

§  158 Taxe perçue lors de la mise sur le marché de médicaments vétérinaires, ainsi qu’une taxe annuelle pour certaines autorisations ou enregistrements

§  159 Taxe pour l’évaluation et le contrôle de la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et à leurs adjuvants mentionnés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime et aux matières fertilisantes et supports de culture

§  160 Taxe applicable aux demandes de validation d’une attestation d’accueil

§  161 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en Île-de-France

§  162 Contribution sociale sur les bénéfices

§  163 Contribution pour frais de contrôle

§  164 Droits de timbre sur les passeports sécurisés

§  165 Taxe spéciale sur les huiles végétales, fluides ou concrètes, destinées à l’alimentation humaine

§  166 Cotisations (normale et supplémentaire) des entreprises cinématographiques

§  167 Taxe sur les spectacles

§  168 Taxe sur les spectacles de variétés

§  169 Taxe sur l’édition des ouvrages de librairie

§  170 Taxe sur les appareils de reproduction ou d’impression

§  171 Redevance d’archéologie préventive

§  172 Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et à la taxe de publicité foncière perçus au profit des départements

§  173 Redevances pour pollution de l’eau, modernisation des réseaux de collecte, pollutions diffuses, prélèvement sur la ressource en eau, stockage d’eau en période d’étiage, obstacle sur les cours d’eau et protection du milieu aquatique

§  174 Taxe sur les passagers maritimes embarqués à destination d’espaces naturels protégés

§  175 Droit de francisation et de navigation

§  176 Taxe sur les boues d’épuration urbaines ou industrielles

§  177 Redevances biocides

§  178 Taxe sur les voitures particulières les plus polluantes

§  179 Taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel

§  180 Taxe intérieure de consommation sur les houilles, lignites et cokes

§  181 Octroi de mer

§  182 Contribution sur la cession à un service de télévision des droits de diffusion de manifestations ou de compétitions sportives

§  183 Taxe due par les concessionnaires d’autoroutes

§  184 Droit de sécurité

§  185 Cotisation pêche et milieux aquatiques

§  186 Redevances cynégétiques

§  187 Prélèvement sur le produit des primes ou cotisations additionnelles relatives à la garantie contre le risque de catastrophes naturelles

§  188 Taxe sur les installations nucléaires de base

§  189 Contribution perçue au profit de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES)

§  190 Taxe sur les résidences secondaires

§  191 Taxe spéciale d’équipement pour la région Île-de-France

§  192 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Recherche

§  193 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Accompagnement

§  194 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Diffusion technologique

§  195 Produits des jeux exploités par la Française des Jeux

§  196 Taxe annuelle d’habitation sur les résidences mobiles terrestres

§  197 Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabacs

§  198 Contribution sociale sur les bénéfices

§  199 TVA brute collectée sur les producteurs de boissons alcoolisées

§  200 Taxe sur les appareils automatiques

§  201 Droit sur les produits bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique protégée

§  202 Taxe annuelle sur les médicaments et les produits bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché

§  203 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux mis sur le marché français

§  204 Droit progressif sur les demandes d’autorisation de mise sur le marché de médicaments

§  205 Taxe annuelle due par tout laboratoire public ou privé d’analyses de biologie médicale (CNQ)

§  206 Taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale (taxe essais cliniques)

§  207 Taxe additionnelle à la taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale

§  208 Taxe sur les demandes de visa ou de renouvèlement de visa de publicité et les dépôts de publicité pharmaceutique

§  209 Droit sur les inspections menées en vue de la délivrance du certificat de conformité mentionné à l’article L 5138-4 du code de la santé publique

§  210 Contribution forfaitaire due par les employeurs de main-d’œuvre permanente

§  211 Droits fixes des greffiers des tribunaux de commerce

§  212 Contribution de solidarité en faveur des travailleurs privés d’emploi

§  213 Taxe de Renouvellement (et fourniture de duplicatas) du titre de séjour

§  214 Taxe applicable aux documents de circulation pour étrangers mineurs

§  215 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente

§  216 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère temporaire

§  217 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère saisonnière

§  218 Taxe sur le prix des entrées aux séances organisées dans les établissements de spectacles cinématographiques

§  219 Taxe sur les services de télévision

§  220 Taxe sur les ventes et les locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (taxe vidéo et VOD)

§  221 Taxe et prélèvements spéciaux au titre des films pornographiques ou d’incitation à la violence

§  222 Taxe sur les contributions patronales au financement de la prévoyance complémentaire

§  223 Contribution des organismes de protection sociale complémentaire à la couverture universelle complémentaire du risque maladie

§  224 Contribution solidarité autonomie

§  225 Contribution sur les avantages de préretraite d’entreprise

§  226 Contribution sur les indemnités de mise à la retraite

§  227 Contributions patronales et salariales sur les attributions d’options (stock-options)de souscription ou d’achat des actions et sur les attributions gratuites

§  228 Taxe portant sur les quantités de farines, semoules et gruaux de blé tendre livrées ou mises en œuvre en vue de la consommation humaine

§  229 Contribution annuelle au Fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (FIPH)

§  230 Contribution des employeurs publics au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP)

§  231 Contributions additionnelles de 1,1 % au prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et produits de placements

§  232 Contribution sur les régimes de retraite conditionnant la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l’entreprise

§  233 Taxe d’équipement

§  234 Droits de consommation sur les tabacs (autre tabacs à fumer)

§  235 Taxe sur les véhicules de société

§  236 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat – chambre de métiers de la Moselle

§  237 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat – chambre de métiers d’Alsace

§  238 Taxe pour la gestion des certificats d’immatriculation des véhicules

§  239 Droits de consommation sur les tabacs (cigarettes)

§  240 Taxe additionnelle à la taxe annuelle sur les médicaments et les produits bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché (AMM)

§  241 Droit progressif sur l’enregistrement des produits homéopathiques

§  242 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux et sur les dispositifs médicaux de diagnostic « in vitro » mis sur le marché français

§  243 Enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes

§  244 Contribution visée au II de l’article 8 de l’ordonnance no 2003-1213 du 18 décembre 2003

§  245 Majoration de la taxe de séjour pour les logements haut de gamme

§  246 Taxe de voirie

§  247 Taxe sur les ventes et locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (TCA)

§  248 Péréquation entre organismes de logement social

§  249 Contribution sur les mises jouées sur les paris sportifs en ligne de la Française des jeux et des nouveaux opérateurs agréés

§  250 Redevance destinée à financer les missions de service public confiées aux sociétés de courses

§  251 Prélèvement affecté au Centre des monuments nationaux

§  252 Taxe sur les jeux en ligne.

LES EXILES
Qui va payer les impôts en France ???
Marion Bartoli réside en Suisse
Julien Benneteau réside en Suisse
Arnaud Boetsch réside en Suisse
Arnaud Clément réside en Suisse
Nicolas Escudé réside en Suisse
Guy Forget réside en Suisse
Richard Gasquet réside en Suisse
Henri Leconte réside en Suisse
Sébastien Loeb réside en Suisse
Paul-Henri Mathieu réside en Suisse
Gaël Monfils réside en Suisse
Christophe Moreau réside en Suisse
Amélie Mauresmo réside en Suisse
Stéphane Peterhansel réside en Suisse
Cédric Pioline réside en Suisse
Alain Prost réside en Suisse
Gilles Simon réside en Suisse
Wilfried Tsonga réside en Suisse
Vincent Rives réside en Irlande
Jean-Philippe Gatien réside aux USA
Artistes : Chanteurs
Sylvie Vartan réside aux USA
David Hallyday réside en Suisse
Patricia Kaas réside en Suisse
Florent Pagny réside en Argentine
Michel Polnareff, réside aux USA
Marie Laforêt réside en suisse
Renaud réside à Londres
Yannick Noah a résidé aux USA maintenant dans les yvelines
Acteurs
Alexandra Lamy en Angleterre
Daniel Auteuil réside en Belgique
Emmanuelle Béart réside en Belgique ( la donneuse de leçons pour les “sans papiers en France”!)
Lætitia Casta réside en Angleterre
José Garcia réside en Belgique
David Habibi réside au Canada
Alain Delon, nationalité Suisse
Gerard Depardieu nationalité Russe

Patrons et Actionnaires
Jacques Badin (Carrefour) &n bsp réside en Belgique
Thomas Bata (chaussures Bata) réside en Suisse
Famille Baud (dont Jean Baud), (Franprix/Leader Price, 2 à 3 mds de CHF) réside en Suisse.
Lotfi Belhassine, président d’Air Liberté réside en Belgique.Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus.
Claude Berda, AB Groupe réside en Suisse
Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse
Michèle Bleustein-Blanchet, Publicis/span réside en Suisse
Corinne Bouygues réside en Suisse
Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frères propriétaire des eaux Cristalline, Vichy Célestins et Saint-Yorre réside en Suisse.
Des membres de la famille Mulliez (propriétaire de Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi) résident en Belgique.
Georges Cohen, informatique et armement réside en Suisse
Bernard Darty, fondateur de Darty réside en Belgique
Jean-Louis David, salons de coiffure réside en Suisse
Membres de la famille Defforey , Carrefour réside en Belgique.
Membres de la famille Despature (dont Paul-Georges Despature), propriétaire des marques Damart et Somfy, réside en Suisse et en Belgique.
Paul Dubrulle, quo-créateur du Groupe Accor et ancien sénateur-maire de Fontainebleau réside en Suisse.
Des membres de la famille Ducros réside en Suisse
Pierre-François Grimaldi (i Bazar) réside en Belgique
Éric Guerlain réside en Angleterre
Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
Philippe Hersant, groupe Hersant réside en Belgique
Philippe Jaffré, ancien président d’Elf réside en Suisse
Robert Louis-Dreyfus réside en Suisse.
Membres de la famille Mimram résident en Suisse et à Monaco
Des membres de la famille Nonancourt , propriétaire des champagnes Laurent-Perrier résident en Suisse.
Denis Payre, fondateur de Business Objects réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes
Membres de la famille Peugeot réside en Suisse
Jean Pigozzi, héritier des voitures Simca réside en Suisse
Michel Reybier, ancien PDG de Justin Bridou réside en Suisse
Jacques Tajan, commissaire-priseur réside en Belgique
Membres de la famille Wertheimer , Chanel réside en Suisse
Antoine Zacharias, ancien PDG de Vinci réside en Suisse
Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco
Auteurs :
Christian Jacq réside en Suisse
Marc Lévy réside au Royaume-Uni
Michel Houellebecq réside en Espagne

https://temoignagefiscal.com/wp-admin/post.php?post=6580&action=edit

CETTE LISTE N’EST CERTAINEMENT PAS FERMEE ET DES NOMS SE RAJOUTENT CHAQUE JOUR …

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Les locomotives

Au train où vont les choses, il apparaît que la « réforme » des retraites va ressembler de plus en plus à une loterie où l’on comptera un nombre encore indéterminé de perdants, mais pas un seul gagnant…

Le rêve, en somme, de n’importe quel directeur de casino ! Pas de gagnant, sinon, bien sûr… le casino soi-même.

Beaucoup de perdants, donc, mais malgré tout, des perdants inégaux : on reste dans l’univers casino.

Qui va mériter le titre de plus gros perdant ? Pour le moment, c’est le seul suspens, et les jeux paraissent très ouverts.

Mais d’abord, répondre à cette question : pourquoi faut-il que globalement, tout le monde perde ? Parce que telle est la volonté macronienne, vous répondent les gens qui ont un mauvais esprit ou/et de mauvaises intentions.

Ridicule.

En réalité, c’est très injustement que l’on s’en prendrait au meilleur élève de son professeur de théâtre. Il n’y est pour rien, strictement pour rien. Il récite un texte qu’il a appris, mais qu’il n’a pas rédigé.

Ceux qui l’ont rédigé n’ont jamais été élus par personne — heureusement pour eux, personne n’aurait voté pour eux : nos princes de Bruxelles ! Oints du seigneur (mais on ne sait pas lequel), dans leur infinie sagesse, ils ont décidé, en toute non-connaissance de cause ! Les retraites en France sont trop élevées ! Il faut sérieusement raboter tout ça !

Et comme dans les faits, la France a fait le deuil de toute autorité nationale, il ne lui reste qu’à… obéir.

Et donc l’élève Macron n’a pas le choix. Comme il accumule les faux pas sur à peu près tous les sujets (endettement, 3 %, et tout le reste), il faut bien qu’il réussisse quelque chose quelque part, et les retraites, bon, ce n’est pas si mal.

Au début, ça paraissait simple. Gagné d’avance : pas juste, quelques minorités partent plus tôt, avec beaucoup plus de sous, pour un bonheur retraité beaucoup plus long ! On va voir ce qu’on va voir, on va corriger ça ! Il suffira de rameuter la masse majoritaire et brimée, pour que les minorités, la honte au front, se résolvent à rejoindre les rangs du commun des mortels.

Oui, mais voilà ! Macron (tout comme ses maîtres à Bruxelles) a oublié quelque chose, que tous les gens seulement un peu plus expérimentés que lui savent : que valent quelques millions d’usagers qui vont se trouver plus qu’enquiquinés, à partir du 5 décembre prochain, et cela pour une période à ce jour indéterminée, contre… des locomotives (de trains ou de métro) solidement immobilisées ? C’est simple : rien !

Et d’ailleurs, même s’il le savait, que pourrait faire Monsieur Macron ? Il ne peut pas dire à ses maîtres de Bruxelles : on ne peut pas faire cette réforme comme cela, les syndicats ne se laisseront pas faire ! Il va falloir qu’il le leur prouve. Et donc, nous allons (certainement) avoir à subir une épreuve de force plus ou moins longue et catastrophique pour tout le monde.

Ce qui est à craindre, bien sûr, c’est la victoire, pourtant vraisemblable, des locomotives. Parce que cette victoire ne changerait rien : Bruxelles continuerait d’ordonner que le coût global des retraites françaises diminue. Et ce qu’on n’aura pas pu prendre aux locomotives, on le prendra ailleurs. On a d’ailleurs en réalité déjà largement commencé. Les (déjà) retraités, les familles, les femmes seules, les paysans, les petits patrons, les commerçants, les classes pauvres et moyennes… ça fait beaucoup de monde, dites-vous ? Oui, mais tous ces gens partagent quelque chose : ils n’ont pas de locomotives.

Bien sûr, il y aurait d’autres solutions. On pourrait par exemple freiner l’immigration et l’aide aux immigrés clandestins ou non. Mais ça, ce n’est pas possible. Bruxelles ne veut pas.

On pourrait encore imaginer de réduire sérieusement l’affolant train de vie des hauts fonctionnaires et politiques, comme de leurs copains de la société de connivence, qui nous éreintent tous les jours un peu plus. Mais ça, c’est eux qui ne veulent pas.

En France, si tu n’as pas de locomotives, et si tu ne fais pas partie du sérail, c’est simple, tu payes. Et à compter du 5 décembre, tu vas commencer de payer sérieusement plus !

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Gouvernement  pyromane ?

Ce n’est une surprise pour personne, la France, comme l’Italie, jouent un jeu dangereux et refusent de respecter les règles communes à propos du fonctionnement de l’€. Et cela n’est pas sans incidence sur le futur et notre futur.

En effet, ces pays s’obstinent à enregistrer des déficits budgétaires excessifs et mettent, de ce fait, en péril la cohésion de la zone €.

Dettes et zone €

On sait que la zone € n’est pas une Zone monétaire optimale notamment parce que la mobilité des capitaux d’un pays à l’autre est faible et parce qu’il n’existe pas d’entité supranationale susceptible d’emprunter pour le compte des Etats membres (comme l’Etat fédéral américain).

De plus, il existe d’importantes disparités entre les pays au niveau de leurs structures productives et surtout au niveau de leurs législations sociales et fiscales.

On sait que dans les années 2010, la zone € a connu une grave crise ; laquelle était essentiellement une crise de la dette des Etats membres. Celle-ci n’a été enrayée qu’avec une émission monétaire massive destinée à assurer la solvabilité budgétaire des Etats en difficultés.

Or, dix ans plus tard, on ne peut pas considérer que les problèmes soient réglés car faute d’une réelle politique économique commune et de règles fiscales et sociales convergentes, les économies des pays membres sont en train de diverger ; à l’inverse de ce qui était prévu dans le scénario originel.

La BCE essaie pour l’instant de compenser ces disparités et de maintenir la cohésion de la zone € en inondant le marché de monnaie à taux gratuit et l’importance de cette politique monétaire est loin d’être négligeable puisque la banque Natixis estime que, sans elle, le déficit budgétaire serait de 6.2% du PIB pour la France, de 5.8% pour l’Espagne et de 7.4% pour l’Italie.

Le problème est que cette politique monétaire expansionniste de la BCE ne pourra pas durer éternellement ; notamment parce qu’elle a des effets négatifs qui pourraient s’avérer dangereux à moyen et long terme en provoquant l’affaiblissement des banques (qui ne gagnent plus d’argent et pourraient faire faillite), la création de bulles (sur les actions et l’immobilier), la taxation excessive des épargnants, des sorties de capitaux qui cherchent de meilleurs rendements, le maintien en vie d’entreprises zombies (c’est à dire non rentables mais sauvées par le crédit gratuit qui permet de financer les dettes).

Elle a en outre un coût très élevé dont les Etats vertueux, c’est à dire les pays de l’Europe du nord, refuseront un jour d’assumer plus avant la charge.

Il faudrait donc que, pendant que la BCE assure cette mission, les Etats défaillants fassent les réformes structurelles pour ramener leur déficit budgétaire à presque zéro et que des réformes institutionnelles soient mises en place au niveau de l’Union en vue d’harmoniser les règles fiscales et sociales, avec un vrai budget fédéral et la possibilité d’émettre des €bonds ; ce qui suppose forcément des pertes de souveraineté supplémentaires.

Car, la grande question que personne ne pose publiquement est : que va-t-il se passer lorsque la BCE va arrêter sa politique monétaire expansionniste ?

Car un jour, elle sera obligée de l’arrêter.

Les taux d’intérêts des marchés vont monter et, spécialement pour les pays surendettés ou fragiles financièrement, ils vont monter beaucoup plus que pour les autres. Cela provoquera inévitablement de fortes distorsions, avec une crise des dettes publiques et de la balance des paiements, qui rendront le maintien de la monnaie unique impossible.

Le gouvernement pourra essayer de retarder ce moment, mais devant l’envolée des taux d’intérêts et de la charge de la dette, il sera contraint, pour maintenir la solvabilité budgétaire, d’augmenter la pression fiscale dans des proportions telles qu’elles provoqueront une révolte des contribuables. Et si la crise s’amplifie, le développement des défaillances d’entreprises et du chômage contribuera à augmenter le déséquilibre des finances publiques et créera des déséquilibres économiques insupportables.

Se posera alors la question de la soutenabilité de la dette publique surtout que, devant le risque de défaut, il y a aura des sorties massives de capitaux qui obligeront à mettre en place un contrôle des changes.

L’issue est donc simple. Ou l’on fait l’effort d’assainissement des finances publiques maintenant et on modifie les institutions européennes ou il se posera à terme la question du maintien de la zone € ; en sachant qu’il n’y a pas de bonne solution.

Cela signifie qu’il n’y a pas de solution gratuite et il faut savoir que la réduction des dépenses budgétaires de la France devrait être très importante, de l’ordre de 100 milliards € par an ; ce qui donne une idée de l’effort à faire. Le budget, qui tourne aux alentours de 400 milliards, est en déficit de 25% !

Mais, pour cela, l’Etat fonctionnaire doit s’attaquer à ses dépenses publiques et à … ses fonctionnaires qui coûtent trop cher ; ce qu’il ne fait absolument pas.

C’est même tout le contraire puisque E Macron, contrairement à ses engagements électoraux de 2017 de réduire les dettes, aggrave les déficits en réduisant les impôts et en augmentant les dépenses sociales et de fonctionnement ainsi que le périmètre d’intervention de l’Etat.

Le pire est que certains s’imaginent, sans doute histoire de se rassurer eux-mêmes, qu’on ne paiera pas et que, de ce fait, autant y aller franchement ; autant creuser les déficits pour de bon !

Seulement, cela fonctionnera mais … pas longtemps et l’exemple de la Grèce est là pour nous le rappeler. Il y a toujours un moment où le crédit se bloque car les créanciers ne prêtent qu’en évaluant la solvabilité de l’emprunteur et ils détestent prendre des risques … et ils réévalueront le risque lorsque les taux vont se mettre à monter.

L’endettement est une méthode de gestion à manier avec précaution.

En effet :

– Les emprunts d’aujourd’hui sont les dettes de demain ; ce qui veut dire que l’argent qui est distribué aujourd’hui et que l’on dépense facilement devra un jour être remboursé et que ce sera fatalement par le biais des impôts. Or, il est facile de comprendre que plus l’endettement augmente, plus l’économie ralentit car il faut toujours prélever plus de richesse, en augmentant les impôts, pour pouvoir rembourser les dettes !

– Et nous cumulons ce handicap avec celui d’une dépense publique excessive ; alors que l’on sait, là encore, que plus la dépense publique est forte plus la croissance est faible !

La question qui demeure est quand ce problème va-t-il se poser ? Probablement à l’échéance de 5 à 10 ans mais on ne peut être sûr de rien car un évènement fortuit peut tout déclencher par anticipation.

L’Etat français, en tant que puissance souveraine, pourra toujours prétendre ne pas payer ses dettes et aura le pouvoir de transformer sa dette, actuellement en €, en francs dévalués. Mais, inutile de vous dire qu’après ça, il sera grillé au niveau du crédit. Et, sans crédit, comme l’Etat ne produit pas de richesses, il n’aura pas d’autre issue que de recourir à l’arme fiscale et de faire marcher la planche à billets avec à la clé une inflation qui va s’envoler ; l’inflation n’étant d’ailleurs qu’une forme différente d’impôt assis sur la valeur de l’argent.

Les conséquences pour les agents économiques (entreprises et individus) risquent d’être catastrophiques car les dettes souscrites en € seront remboursables en francs dévalués et cela risque de coûter très, très cher.

Or, Macron a choisi la fuite et la non réforme comme … tous ses prédécesseurs ; et il le sait puisqu’il s’est permis de critiquer les règles de limitation de l’endettement à seule fin de pouvoir prétendre contourner cette question.

Seulement, la fuite en avant n’est une attitude ni responsable ni réaliste ; c’est juste une manière de repousser dans le temps des problèmes qui ne feront que s’aggraver.

E Macron est-il conscient des risques qu’il nous fait prendre ?

Oui, évidemment, mais il … s’en moque pour six raisons :

– il applique le principe du « too big to fail »  en estimant que l’Union Européenne ne s’attaquera pas à la France car cela risquerait de provoquer un cataclysme. Cela lui laisse donc du temps d’autant que l’on voit bien que sa gestion des affaires publiques ne se fait plus qu’au jour le jour.

– il pense qu’il n’aura pas à subir les conséquences de ses décisions, comme tous les présidents avant lui, et que de toute façon, au pire il ne sera pas réélu en 2022, et au mieux son mandat se terminera en 2027.

– comme tous les hauts fonctionnaires, il pense que l’Etat (il faut comprendre la haute administration) gère « les affaires » pour le mieux et que pour l’instant tout va bien puisque les taux sont à zéro et que si la dette augmente, la charge de la dette, elle, n’augmente pas. Seulement, cette situation n’est pas naturelle et résulte exclusivement de la politique de la BCE qui se décide à Francfort … pas à Paris.

– il pense que la BCE va continuer encore longtemps sa politique monétaire expansionniste et qu’il n’aura donc aucun mal à financer les déficits,

– l’opinion publique n’est pas consciente de la réalité de la situation et le gouvernement n’a pas du tout l’intention de l’en informer.

– comme tous les présidents avant lui, il pense aussi qu’il pourra toujours user de subterfuges à la fois pour reporter toujours plus tard les effets délétères de ses décisions (car de son point de vue, il vaut mieux … faire des dettes que subir la guerre civile) et pour trouver des boucs émissaires qui seront les responsables désignés à la vindicte populaire.

Il agit donc de manière délibérée et cynique ; et, pour l’instant, ça marche.

Mais, ce faisant, il entre dans le rôle du joueur qui prend des risques et spécule sur des évènements futurs et incertains et sur le comportement de ses partenaires/adversaires.

Cela peut fonctionner … ou pas !

Une saine gestion est la meilleure garantie pour l’avenir

Quels que soient les taux d’intérêt, la dette publique doit pouvoir être stabilisée en pourcentage du PIB pour ne pas risquer une crise des finances publiques car personne ne sait quand une telle crise peut survenir. Par contre, le jour où elle survient, il est toujours trop tard et ses conséquences sont toujours très dures pour la population qui subit alors des mesures de redressement drastiques imposées de l’extérieur (par les créanciers).

Si notre conduite irresponsable, tout comme celle de l’Italie, provoque la dissolution de l’union monétaire, il faut être certain que les conséquences en seront cataclysmiques !

Adossés à nos dettes énormes, à notre économie fragile et fortement importatrice, je vous laisse le soin d’imaginer le sort de la future monnaie. L’encre des nouveaux billets n’aura pas fini de sécher que le processus de leur dévalorisation sera déjà engagé !

Imaginez un paiement des pensions et des salaires avec une monnaie dévaluée, une chute du niveau de vie, un renchérissement du prix des importations (et nous importons l’essentiel des produits manufacturés).

La catastrophe et la révolte populaire sont au bout du chemin et ce ne sont pas les phrases assassines, et les calculs mesquins, du président qui y changeront quoique ce soit.

E Macron, malgré tous ses efforts, n’est pas le chef de l’Union Européenne ; il n’a pas le pouvoir d’imposer quoique ce soit aux autres membres de l’Union Européenne. Il n’a que l’obligation de respecter les règles communes et de sauvegarder nos intérêts en tant qu’individus ; pas de nous ruiner !

Il faut être conscient que nous sommes assis sur un tonneau de poudre et que E Macron, et ses collègues de la haute fonction publique, sont en train de jouer avec les allumettes !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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Black Friday

Préambules

Comme je suis encore un peu dans le business via une grosse machine qui pousse au commerce, je voulais vous en parler un peu de l’intérieur. Mais commençons ainsi.

Le Black Friday vient des States au lendemain du quatrième jeudi du mois de novembre, le même qui marque le Thanksgiving, honoré par un repas traditionnel autour de la dinde. Mais pourquoi remercier d’avoir obtenu quelque chose – traduction de Thanksgiving ? Afin de pouvoir manger de la dinde ?

Le fin mot de l’histoire remonte au 15ème siècle quand des colons de l’Amérique avaient admis de partager leurs productions sans propriété pour un quelconque d’entre eux, le communisme en l’occurrence, qui allait être théorisé et expérimenté à plus grande échelle bien plus tard.

Nos aventuriers ont finis par devenir des crève-la-faim. Mais leur promiscuité avec les indiens autochtones qui leur ont donné des dindes pour enfin survivre, les ont aussi éveillés quant à revoir l’organisation de leur société, c’est-à-dire renverser la table et offrir une propriété à chacun pour produire sur ses terres. « Bizarrement », le quotidien de chacun s’est grandement amélioré …

De quoi s’agit-il exactement avec ce Black Friday aujourd’hui ?

Dans les faits il y a aussi un pré Black Friday, décalé, c’est-à-dire qui débute dès le lundi de la semaine de l’événement, avec des offres promotionnelles. Les consommateurs le savent. Le chiffre d’affaires se réveille déjà.

Les traditionnels surveillants aux aguets des fausses promotions vont nous dire que les commerçants augmentent leurs prix de vente avant de les barrer avec des moins X pourcents, et poursuivre le même débat à l’occasion des diverses périodes autorisées de soldes, la petite musique de nuit jouée par nombre de nos traditionnels journaleux, mais pas toujours.

Dans l’émission « C’est dans l’air » – https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1110927-black-friday-des-soldes-a-tout-prix.html, Fanny Guinochet, journaliste économique à l’Express, magazine qui n’est pas vraiment ma tasse de thé, nous dit après 4 minutes 50 : Je vous laisse écouter.

Là où la journaliste fait erreur, est quand elle nous annonce que les gens anticipent un blocage de possibles achats pour la fin d’année. Non ! Ils n’anticipent rien par rapport à cela sauf à verser en mode survie en regard de stations-services en rupture de carburant pour leurs voitures, car c’est déjà le cas dans l’ouest de le France. Je parle évidemment pour les français de la périphérie, les plus nombreux et épars, qui ne seront pas forcément les plus démunis quand les urbains seront vraiment bloqués.

Là, où elle a raison, est que nombre d’entre nous ont des problèmes de pouvoir d’achat, et que de tels prix fracassés leur offrent une opportunité de s’acheter quelque chose ou de remplacer un autre équivalent en usage.

Est-ce que ces prix sont effectivement sabordés ? Pour ce qui concerne mon commerce, oui ! Vraiment !

Le volume exponentiel de ventes à faible marge compensera sans doute l’inverse de l’équation, mais sans tenir compte des coûts de logistique supérieurs. Par ce fait, le chiffre d’affaires du mois de décembre, le plus fort de l’année, sera forcément impacté, à la baisse.

En effet, en termes de commerce, nous passons ainsi d’un profil de ventes en chameau, avec deux bosses, au lieu du traditionnel dromadaire avec une seule pour la fin d’année.

Globalement et statistiquement, le chameau laisse un delta de marge commerciale un peu supérieur à celui du dromadaire, mais pour une unique raison : Car nos fournisseurs rattrapent notre taux de marge perdu à hauteur de près 6% sur la première bosse du chameau vendue à perte en terme d’EBITDA, terme anglo-saxon qui n’est ni plus ni moins que le reflet de notre EBE – Excédent Brut d’Exploitation dans notre tableau des SIGs – Soldes Intermédiaires de Gestion.

Ce Black Friday pourrait ainsi faire oeuvre d’accès au plus grand nombre d’entre nous pour profiter du marché. Une oeuvre presque sociale … Ce qu’est de toute façon l’essence même du capitalisme non dévoyé.

Arrivent nos Block Friday

Les ayatollahs de la décroissance décident de manifester pour bloquer ce type de commerce. C’est un peu dans l’air du temps, nous l’avons tous remarqué à tel point que l’on s’interroge parmi nos députés pour peut-être mettre un bémol à cet « Open Bar ».

Le paradoxe français parmi les élites de Bercy, parce que c’est là que cela se passe, est qu’il faut faire de la croissance, mais en même temps y renoncer. Mais aussi se payer sur la croissance comme sur la décroissance.

Peut-être que ces mêmes ayatollahs n’ont plus besoin de leurs Smartphones, de leurs ordinateurs, ni même d’électricité ou du moins à pas cher.

Quand je regarde la jeunesse encartée écolo à attendre un bus, ils ne communiquent que derrière leur écran. Quand j’avais leur âge, j’étais bien plus en osmose avec la nature, car nous nous n’avions rien. Nous étions dehors à nous écorcher les genoux, à chercher parmi le paysage tout ce qui pouvait nous intéresser. Et quand ma grand-mère nous voyait devant la télévision après avoir déjeuné, elle nous chassait : « Allez-voir si je danse sur la dune ! » Une chose que ces générations nouvelles ne comprendront jamais. Car nous et nos parents et grands-parents avions en ligne de mire le progrès, c’est-à-dire prendre l’ascenseur pour monter des étages de l’humanité entre nous.

Ces ayatollahs veulent prendre un autre ascenseur pour descendre à la cave, au profit de nôtre planète.

On peut lutter contre la pollution, j’adhère totalement à cela, mais si c’est pour ne plus faire de la croissance, alors il faudra éliminer une bonne partie de l’humanité ….

Bien à vous

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UN BANAL CONTROLE FISCAL (EXTRAIT 5)

…Pendant les deux mois qu’il nous a squatté,  notre service comptable et une partie de notre secrétariat furent occupés quasi complètement à satisfaire les innombrables demandes de Mace.
« Pouvez-vous m’apporter ceci ou cela.
A quoi correspond ceci ou cela…
Et patati et patata »
Souvent ce cher Monsieur M. Mace venait accompagné d’une ou deux jeunes filles. On les aurait dits, tous sortis du même moule.
Moule dans lequel, on avait dû oublier d’inclure la dose de perlimpinpin qui donne accès à l’humour et au sourire.
Peut-être était-il très rigolo dans sa famille ou au bureau avec ses collègues où ils devaient certainement se raconter des histoires de contribuables qu’ils avaient « redressé ».
D’entrée, à son air agressif, nous avions compris que ce deuxième contrôle, ne serait pas des plus sympathiques.
Il n’était pas venu pour compter les pattes des mouches.
Il demandait à Laurent des montagnes de documents qu’il regardait à peine et ses réflexions étaient pleines de sous-entendus désagréables.
C’était le petit fonctionnaire dans toute son horreur, imbu de sa personne, « pénétré  de sa mission » et qui sait surtout qu’il a le pouvoir de vous faire chier. Et qui ne s’en prive pas.
Lorsque mi-décembre, après deux mois d’une pression quotidienne,  il nous annonça son départ, ce fut un soulagement général au bureau.
C’est certain, nous ne le regretterions pas.
Peut-on regretter la vérole ?
Nous pouvions recommencer à bosser sereinement.
Un bonheur ne venant jamais seul, pendant son séjour chez nous, chaque associé eut droit à un petit cadeau supplémentaire, un beau contrôle fiscal perso, histoire de nous perturber un peu plus et de nous « distraire » de notre boulot.
L’intermède fut de courte durée.
Mace était à peine parti, qu’il nous envoya le 23 décembre (veille de Noël, merci du cadeau) sa notification de redressement.
Il nous l’avait concocté fissa. Ce devait être le Superman du calcul du redressement.
Je pense, plus bêtement, maintenant avec le recul et en sachant tout ce que je sais sur leurs méthodes,  que ce redressement était prévu bien à l’avance et que les jeux étaient faits avant qu’il vienne.
Nous avions à peine respiré de soulagement par son départ, que la respiration nous fut coupée en lisant le montant colossal et les motifs de notre redressement.
L’oxygène nous manqua.
Nous étions abasourdis de lire un tel tissu d’arguments fumeux, basé sur des suppositions tirées par les cheveux, qui au fil des lignes devenaient des affirmations et tout naturellement se transformaient en preuves de notre énorme fraude. Mace devait être le fils caché de Merlin.
Nous pouvons dater le début de notre chute à ce jour-là.
Nous ne le savions pas, mais nous étions déjà morts car nous aurons la folie de contester ce « redressement ».
Ce ne sera qu’une question de temps.
Nous nous battrons, comme la chèvre de Monsieur Seguin, jusqu’à la fin. Celle-ci surviendra fin 2009.
Combat aura duré 12 ans, mieux que la chèvre…

Ce fut bien sûr, chez nous, réunion sur réunion.
Les arguments du redressement étaient tellement risibles et grotesques que nous finissions par en rire, persuadés que nous étions de pouvoir, sans difficulté, démontrer grâce aux preuves que nous, nous avions, la fausseté des motivations de ce redressement.
Il suffisait de les produire et tout s’arrêterait.
Nous en étions persuadés. Pauvres crétins que nous étions !
Vu notre ignorance sur la marche à suivre, il fut décidé, par « sécurité »,  de prendre un conseiller fiscal : Guy Laubin.
Dans notre naïveté, nous avons donc contesté le redressement.
En le contestant, nous avons ouvert les portes de l’enfer.
A partir de cette contestation, une avalanche de missiles envoyées par Mace et consort nous tomba, sans prévenir, sur la tête. Elles arrivaient de tous côtés.
Notre activité principale dû changer de registre. Nous avons été obligé de nous adapter et nous sommes passés, en un an, de la gestion normale d’une entreprise à une gestion de crise permanente, uniquement provoquée par le fisc et son harcèlement tout azimut et sans fin.
Lors de notre contrôle sur place, Mace nous avait laissé entendre qu’il mettait en doute le nombre de nos entrées déclarées.
Pour prévenir une attaque de Mace sur ce nombre, préventivement, nous avons fait venir un huissier, pour lui faire constater le nombre d’entrées réelles.
Nous voulions le graver dans le marbre pour qu’il soit incontestable et prouve la véracité de nos chiffres déclarés.
L’huissier passa 3 nuits complètes à la Loco. De l’ouverture à la fermeture de la caisse.
Il vint les samedis 14 décembre 1996, le 11 janvier 1997 et le 1er février 1997. Chaque constat nous coûta une petite fortune.
Imaginez-vous, un huissier, le samedi, tarif de nuit, de 22h30 à 5h du mat, multiplié par 3 ? La facture est chaude !
Les échanges de courrier entre notre avocat fiscaliste et le fisc commencent à nous faire comprendre que nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
Notre argumentation assortie des preuves que nous avançons font pschitt ! Ils s’en foutent complètement, les traitants avec mépris et dérision.
Comme dit le proverbe : il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et le fisc pour nous a été atteint d’une surdité aigue.
Et nous, pauvres ballots, nous croyons  toujours en l’honnêteté des agents assermentés des impôts, et nous nous disons que nous finirons bien par les convaincre de la justesse de notre défense.
Nous ne pouvons penser en 1997 que notre dossier est, volontairement,  clos pour eux et que tout ce que nous pourrons argumenter et prouver n’y changera rien.
Si nous l’avions su à ce moment, malgré leur redressement qui était une tentative flagrante d’escroquerie, nous aurions sans doute négocié. Nous ne connaissions pas, en 1997, leurs moyens infinis de coercitions et que nous allions les subir.
Si nous avions pu lire à l’avance le scénario,  donc connaître la fin  du film dont nous étions les acteurs involontaires, et savoir ce que  nous allions vivre en direct pendant 12 ans, oui, vraiment si nous l’avions su…
Un bonheur ne venant jamais seul, le 19 novembre, nous recevons, encore, tous les trois un avis de contrôle fiscal perso.
Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
Allez-y les gars, tournée générale!

En attendant, malgré cette pression fiscale qui monte tranquillement en puissance, pression que nous ne pensions toujours que provisoire, « the show must go on » !
La Loco fonctionne toujours bien. Elle semble être sur des « rails ».
Le public est toujours aussi nombreux, bien que la techno pousse le rock vers la sortie (de la grande salle), celui-ci faisait de la résistance et était encore bien présent.

https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-locomotive-ou-la-fin-des-annees-rock/

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Jean-François FOUNTAINE : histoire d’une crapulerie ordinaire.

Jean-François Fountaine est le maire de la ville de La Rochelle, en Charente-Maritime, dont il fut, précédemment et de longue date, à la fois un élu municipal et un élu régional.

La Rochelle est une historique cité maritime dont une grande partie a été gagnée sur des marais, notamment le vieux port et son quartier le plus récent Les Minimes.

La ville, répondant aux critères actuels d’agrément de vie, est en expansion, l’immobilier s’y porte bien. Son espace général est peu urbanisé. Un vaste environnement agricole l’entoure sur 180 degrés, le reste étant l’Océan. La place ne lui manque pas. Le terrain agricole n’y est pas à haute valeur stratégique.

Une rocade, continuation de la route de Bordeaux vers le pont de l’île de Ré, délimite une zone urbaine dense entre elle et l’Océan.

Dans cette zone urbaine dense subsiste un seul grand espace, de cent hectares, au lieu-dit les Cottes-Mailles. Tout naturellement la croissance de la ville tend à occuper ce dernier espace libre en zone urbaine dense.

Nous arrivons à l’incroyable crapulerie.

Quelques dizaines de propriétaires se partagent ce site, qu’ils souhaitent vendre. Ce sont des vendeurs responsables, porteurs d’un très grand projet pour la cité, très raisonnables dans leurs exigences. Très sollicités par les opérateurs nationaux.

Le maire Jean François Fountaine, par ailleurs industriel mondialement connu, fabriquant de bateaux de plaisance, vivant du capital dormant que sont ces bateaux de plaisance, est aujourd’hui le chef de file des prédateurs qui, pour des raisons philosophiquement obscures, souhaitent déposséder les propriétaires du site à vil prix, pour une poignée de cacahuètes.

Il est l’ordonnateur de la crapulerie qui fonctionne de la façon suivante.

Par un tour de magie, le plan d’urbanisme de la cité classe en zone agricole ce terrain situé en réalité et de toute évidence en zone urbaine dense.

En parallèle, le centre de ce terrain est massacré sur toute sa longueur, deux kilomètres, par un boulevard rectiligne, ridicule par son ampleur complètement déconnectée de sa réalité.

Pour réaliser ce boulevard, la collectivité a procédé par voie d’expropriation.

Contre toute raison, après qu’un juge s’étant déplacé sur le terrain ait évalué le prix du m² consacré au boulevard à 27,50€, somme modeste mais acceptée par les propriétaires, Jean François Fountaine vient d’obtenir la complicité de magistrats bordelais pervers qui, sans eux se déplacer, ont ramené contre toute réalité cette valeur d’expropriation à 9 €.

Ce vol scandaleux de 2,5 M€ mérite explication.

D’un côté la loi qui nous persuade que la France est un pays de droit où la propriété privée serait respectée. Où nul ne pourrait être exproprié sans être au préalable justement dédommagé.

De l’autre une bande de crapules qui se permet de classer artificiellement, contre toute évidence, en zones dévalorisantes, notamment agricoles, les terrains urbains qu’ils convoitent.

Puis, s’appuyant sur les outils de limitation bloquant la valeur de ces terrains agricoles, les exproprient pour un tout autre usage.

Une magistrature, déconnectée de nos valeurs constitutionnelles, se permet de dire que ces crapuleries sont la loi. Que celui qui dévalorise artificiellement, contre la réalité factuelle, soit l’acquéreur lui-même ne choque pas sa religion. Alors que c’est une honte sans exception possible, dit la constitution.

Ici, l’ampleur de la crapulerie est exceptionnelle

En effet, initialement le site était classé en zone à urbaniser.

Après que le dossier bancal de boulevard, datant de quarante ans, ait été prescrit, le Préfet a réalisé un faux en écriture publique pour renouveler une déclaration d’utilité publique devenue caduque. A ce jour ce faux avéré n’est pas sanctionné.

Par ailleurs, il ne reste rien de la zone agricole prise en excuse pour le vol puisque les terrains situés au Sud du boulevard créé sont maintenant classés en zone constructibles, ceux au Nord se voient attribuer un rôle incompréhensible et momentané de zone d’agrément.

Difficile pensez-vous de faire plus véreux, plus crapuleux ?

Eh bien vous vous trompez, c’est possible.

Avant la Cour d’Appel de Bordeaux, celle de Poitiers avait déjà infirmé le jugement initial et raisonnable du premier juge de La Rochelle. Mais, la Cour de Cassation a cassé son arrêt.

Alors, M. Jean François Fountaine a payé les propriétaires, dont une grande partie sont des gens modestes, au prix initial de 27,5 € le m².

Puis, sans doute en osmose avec les magistrats, il a engagé le renvoi sur cassation devant La Cour d’Appel de Bordeaux, ce que n’avaient pas fait les propriétaires malgré l’estimation très modeste à 27,5 € de leur foncier exproprié.

Reprenant les arguties de la Cour d’Appel de Poitiers pourtant cassées, la Cour d’Appel de Bordeaux massacre dans ses arrêts les propriétaires qui vont devoir rendre à M. Jean François Fountaine l’argent qu’il leur a donné. Globalement 2,5 M€, dont ils n’ont pas le premier sou, les sommes versées ayant été utilisées en toute bonne foi.

C’est l’histoire des allemands qui amenaient leurs prisonniers dans un camion à la campagne, qui baissaient la ridelle du camion et leur disaient vous êtes libres, puis lorsque ceux-ci partaient en courant les descendaient à la mitrailleuse.

Que penser de tout cela

D’abord qu’il ne s’agit pas d’une exception mais d’une banalité, même si ici la crapulerie débusquée est exceptionnelle par son vice, son ampleur et ses complicités.

Que les maires, partout en France, considèrent que le foncier leur appartient, que donc la France est un pays dont le territoire est nationalisé.

Que la diversité et la santé de l’immobilier en pâtit, que la pénurie n’est pas loin tant elle suit toujours de près les nationalisations.

Que la constitution de notre pays est ramenée au rang de farce, qui n’a d’égale que la magistrature qui fabrique une jurisprudence allant largement au-delà de l’acceptable dans le vol et la crapulerie.

Que demander encore aux français de se lever le matin pour travailler est indécent, puisque le fruit de leur travail ne leur appartient pas.

Que l’administration, les élus et les fonctionnaires, unis dans l’arnaque, bénéficient d’une impunité qui nous fait vivre dans un monde communiste avec une constitution libérale qui prétend que la propriété privée est son fondement, ce qui nous asservit indignement et en toute illégalité constitutionnelle.

C’est révoltant, d’ailleurs la révolte arrive

Bien à vous. H. Dumas

 

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NI PROPRIETAIRES NI LOCATAIRES

L’annonce n’a pas encore fait grand bruit et pourtant elle promet de larges commentaires dans les milieux spécialisés !

Dès 2022, la Ville de Paris vendra 500 logements deux fois moins chers que les prix appliqués sur le marché immobilier pour des familles peuvant justifier d’un attachement à Paris ; c’est à dire qu’elles y ont toujours vécu ou qu’elles y travaillent.

Y aurait-il une grande braderie, une grande promo sur l’immobilier parisien qui, on le sait, est devenu complètement hors de prix ?

Au-delà de l’effet d’annonce, de quoi s’agit-il ?

Evidemment, l’offre restera limitée et restrictive. Néanmoins, la ville de Paris, et sans doute d’autres grandes villes ultérieurement si l’opération connaît le succès, envisage, à travers un organisme créé ad hoc la « Foncière de la ville de Paris », de construire et de vendre des immeubles à 5.000 € le m2.

En ces temps où il devient si difficile d’acheter une maison ou un appartement, le but avoué est de permettre aux classes moyennes de se loger sur Paris ; alors que le m2 y est devenu complètement inabordable et les loyers extrêmement élevés bien qu’ils n’aient quand même pas suivi une progression aussi forte.

L’astuce, si l’on peut dire, est d’opérer ce que l’on appelle un « démembrement de propriété » en dissociant le foncier (terrain) du bâti.

Normalement, lorsque vous achetez une maison ou un appartement, vous achetez le terrain et la construction qui y est implantée. Vous en avez la pleine propriété.

Ce que l’on vous propose ici, c’est de n’acheter que le bâti ; c’est à dire la construction seule. Le foncier resterait la propriété de la ville.

Tromperie ou astuce ?

L’astuce, si l’on peut dire, est que l’usage du foncier a lieu par le biais d’un bail à très longue durée (99 ans) dit bail emphytéotique. Cette possibilité, qui remonte au droit romain, est expressément prévue par le code civil (articles 1713 et s).

Bien évidemment, si vous n’avez pas à payer le prix du terrain, le prix est forcément moins cher.

Le problème est que l’article 552 du code civil stipule que : « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous ». Cela signifie donc que vous achèterez un immeuble dont vous aurez l’usage pendant 99 ans mais que vous n’en serez pas réellement propriétaire.

Pour l’usage du terrain, qui ne vous appartiendra jamais, il est prévu que vous devrez payer à la ville de Paris un loyer de 2 € le m2 par mois, soit pour une surface de 100 m2 un loyer de 200 € par mois, ce qui est évidemment modique.

Intéressant ou … pas ?

Si le prix peut sembler intéressant, il faut quand même être conscient qu’à 5.000€ le m2, la ville de Paris ne perd pas d’argent, loin s’en faut, car on est très loin du prix de revient qui, au pire, devrait s’établir probablement à 2.000€ le m2.

Ce mode d’acquisition immobilière est plutôt rare en France. Cela tient à la Révolution française et au fait que nous avons exproprié, et bien souvent en les guillotinant entre 1789 et 1795, les nobles et le clergé qui étaient de gros propriétaires fonciers.

Au Royaume Uni, et spécialement à Londres, ce mode d’acquisition est très fréquent car le foncier est, pour l’essentiel, la propriété de la Couronne britannique.

En effet, les britanniques, bien qu’ils aient fait aussi leur révolution, n’ont pas exproprié les nobles et les seigneurs. L’essentiel de la propriété foncière au RU remonte à la conquête normande (années 1066 et ultérieures) lorsque la noblesse saxonne a été littéralement spoliée et éliminée (physiquement) par les conquérants.

A ce propos, si la conquête normande est perçue comme un fait historique glorieux de ce côté-ci du Channel, il n’en n’est pas de même de l’autre côté car elle a été particulièrement brutale pour les populations.

Quelles conséquences ?

Dans ce cadre contractuel, vous êtes propriétaire … sans vraiment l’être. C’est un peu comme pour les voitures « vendues » par le biais de contrats de LLD (location longue durée de 36 à 48 mois). A la fin du contrat vous devez rendre la voiture qui ne vous appartient pas !

Ce schéma, très usité aux USA, étant très différent de la pratique habituelle des français, ces derniers ont eu un peu de mal à l’adopter et on peut supposer qu’il en sera de même pour ce qui concerne les immeubles.

En effet, dans ce cadre juridique, vous avez le droit d’usage de l’immeuble pendant 99 ans ; ce qui, vous l’avez remarqué, dépasse la durée de vie humaine (la moyenne est de 84 ans pour les femmes qui vivent plus longtemps que les hommes).

Vous avez le droit d’y faire des travaux mais pas le droit d’en changer la destination (habitation/commerce). Vous devez évidemment, sous peine de résiliation, payer le loyer du terrain pendant tout le bail et les impôts (impôt foncier notamment). Vous pouvez louer l’immeuble pour l’habitation, vous pouvez revendre pour la durée restant à courir. Vous pouvez l’hypothéquer.

Toutefois, la ville de Paris a prévenu : “en cas de revente, la Foncière rachètera l’appartement à un prix révisé en fonction de l’inflation, mais déconnecté du marché de l’immobilier – Le vendeur ne perdra pas d’argent mais n’en gagnera pas non plus ».

Ainsi donc, le cadre contractuel ne sera pas fait pour faire un investissement car vous ne pourrez pas faire de spéculation foncière. Le but est essentiellement de vous permettre de vous loger !

En fin de bail, la propriété de l’immeuble (construction) revient au propriétaire du terrain automatiquement, sans indemnisation. Il n’y a pas de tacite reconduction et le renouvellement, bien que possible, n’est pas automatique.

Néanmoins, si le propriétaire du terrain veut vendre vous pourrez l’acheter et reconstituer la pleine propriété.

La question qui vous vient à l’esprit est évidemment : puis-je transmettre l’immeuble à mes enfants ?

Oui et … non car seulement dans le cadre des 99 ans. En effet, le bail n’est pas interrompu par la mort du locataire et sa charge se transmet automatiquement à ses héritiers ! Le divorce est aussi prévu avec l’attribution de l’immeuble à l’un des deux conjoints à charge pour celui qui le garde d’indemniser l’autre.

Ainsi donc, si vous achetez un immeuble à 50 ans et que vous vivez jusqu’à 85 ans vous n’aurez « utilisé » que 35 ans du bail et il restera donc 64 ans à courir ; c’est à dire une durée pouvant couvrir largement la vie de vos enfants s’ils ont entre 50 et 60 ans à votre décès.

A contrario, si vous n’avez pas d’enfant, ce cadre contractuel n’est pas fait pour vous.

On peut rapprocher cette durée de celle de la durée de vie d’un immeuble qui est construit en principe pour 200 à 300 ans ; après quoi, il doit être détruit.

Il faut néanmoins relativiser cette durée avec le développement de la construction en béton (qui vieillit parfois fort mal au delà de 60 ans) et de maisons en bois (dont la durée de vie est de l’ordre de 30 ans – même s’il existe en Russie des immeubles en bois de plus de 500 ans mais avec des conditions particulières quant aux essences utilisées et à la météo – hivers très froids et secs – alors qu’en milieu humide et tempéré, le bois n’a évidemment la même résistance à la moisissure et aux insectes xylophages).

Bonne affaire ?

Vous avez compris que c’est une situation dans laquelle vous êtes moins que propriétaire mais plus que locataire.

Dans un univers où l’immobilier est très « tendu » comme il peut l’être à Paris et si vous voulez habiter absolument à Paris, vous pouvez être tentés …à condition d’en avoir les moyens !

Car, pour un appartement de 100 m2, qui ne vous appartient pas tout à fait, vous allez payer quand même 500.000 € (plus les frais) et au bout de 99 ans vos 500.000 € (corrigés de l’inflation) seront perdus sans compensation ni indemnité !

On remarquera aussi que la ville de Paris, qui déplore le départ d’une partie notable de sa population pourtant aisée du fait des prix pratiqués, a décidé, au lieu de construire des logements sociaux et de les louer, de construire des immeubles en vue de les vendre avec une large plus-value. Il s’agit là, à n’en pas douter, d’une volonté délibérée de privilégier les catégories moyennes supérieures capables de contracter un crédit qui n’est quand même pas à la portée de toutes les bourses …

L’intérêt n’est donc pas évident …

Il faut donc faire un calcul par rapport à ce que vous coûte une location (dans le cadre d’un bail d’habitation) d’un bien équivalent. Car alors, vous en avez le même usage sans payer 500.000€ tout de suite, compte non tenu du fait que l’on sait que nous sommes en présence, spécialement à Paris, d’une bulle immobilière qui a vocation à éclater un jour ou l’autre ; bien que l’on puisse imaginer qu’en cas d’éclatement, les prix ne diminueront pas de plus d’un tiers (comme cela a été le cas lors de la première guerre du Golfe en 1991).

Enfin, il ne faut pas oublier que, dès que vous vous éloignez des grandes villes, le prix de l’immobilier chute à une fourchette variant de 850 à 1500€ le m2 ; et que, pour ce prix là, vous pouvez trouver une propriété entière sans démembrement de propriété. Mais, évidemment, vous n’habiterez pas Paris !

A vous de voir…

Bien cordialement à tous !

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Le président a perdu la main

E Macron, c’était ce candidat qui promettait de changer la politique et de réformer la France pour en faire une « start-up nation ».

Deux ans et demi plus tard, la contestation monte et touche désormais de nombreuses catégories sociales. E Macron est clairement sur la défensive et cela fait déjà plus d’un an que cela dure ; depuis la crise des gilets jaunes dont il n’a pu contenir la vague qu’en distribuant de l’argent que l’Etat n’a pas et donc en creusant les déficits et les dettes !

Les étudiants refusent (toujours) la sélection et se plaignent de leurs conditions de vie,

L’hôpital est en grève depuis des mois parce qu’il manquerait de moyens,

La radio publique est en grève pour protester contre des réductions (négociées) d’effectifs,

Et cela continue avec une réforme des retraites que personne ne comprend et qui est rejetée par tout le monde parce que tout un chacun comprend, au delà du discours officiel rassurant, que le résultat sera avant tout une diminution des pensions !

Les manifestations et les grèves s’enchaînent avec les cheminots, les traminots de la RATP, les fonctionnaires du Trésor Public, les agents de maintenance technique des avions d’Air France, les gilets jaunes désormais noyautés par les organisations trotskystes.

Mais vous avez aussi les musulmans qui se plaignent d’islamophobie, les féministes, les agriculteurs qui se plaignent de leurs revenus et veulent bloquer Paris, les policiers qui se tâtent pour savoir s’ils vont se joindre au mouvement, les enseignants …Même le parti socialiste essaie de sortir du coma en appelant ses adhérents à participer à ce mouvement de contestation.

La France est un pays qui va très mal mais vous aurez remarqué que, pour l’essentiel, les mécontents sont des agents du secteur public ; ce fameux secteur public hypertrophié qui mine littéralement le pays avec ses avantages, ses rentes de situation et ses privilèges payés par les autres et qui, pourtant, ne fonctionne pas parce qu’il manque toujours de moyens pour le faire fonctionner correctement !

Car, en France, on affecte de détester l’argent et les riches mais finalement tout le monde veut du pognon et toujours plus ; et c’est toujours pour la bonne cause : ces services publics qui ne fonctionnent plus par manque de moyens alors que nous avons, avec 57% du PIB, la dépense publique la plus élevée des pays de l’OCDE !

Conclusion qui s’impose : le tonneau des danaïdes public va encore prendre en otage le reste de la population !

Dans quel but ?

Lors de leur dernière réunion à Montpellier, les gilets jaunes, qui étaient à l’origine essentiellement composés de la population périphérique, issue du privé, et des retraités, ont décidé de soutenir le mouvement du 05 décembre ; ce qui montre clairement que des gens qui se plaignaient de l’emprise de l’Etat et du coût induit (fiscalité) n’ont pas compris que les cheminots et les traminots défendent d’abord des avantages illégitimes qui sont payés par les autres et qu’ils vivent sur le dos des gilets jaunes !

Le dernier rapport de la Cour des Comptes dévoile des cheminots accros à la prime et au congé de complaisance ainsi qu’une direction incapable de gérer ses effectifs !

En fait, les gilets jaunes mettent en application le vieux principe : « les ennemis de mon ennemi sont mes amis » ; ce en quoi ils se trompent lourdement – les cheminots et les traminots défendent seulement leurs intérêts et jamais ils ne prendront parti pour les gilets jaunes !

C’est donc une coalition d’intérêts hétéroclites dont la cible est E Macron lui-même. On évoquera une espèce de malédiction des présidents mais il se trouve en fait confronté à un effet collatéral de la personnalisation du pouvoir tel qu’elle est pratiquée en France : le président est responsable de tout !

Pour quelles réformes jusqu’ici ?

A vrai dire aucune !

On connaît les faiblesses du pays (secteur public hypertrophié et coûteux, fiscalité trop lourde, droit du travail bétonné, marges des entreprises insuffisantes) mais rien n’a été fait pour y remédier !

La récente loi LOM sur la mobilité ne contient que des sanctions et des brimades, la fiscalité est plus lourde que jamais notamment sur le principal vecteur de déplacement l’automobile, la complaisance envers les idéologues de l’écologie radicale ne va aboutir qu’à massacrer ce qui nous reste d’industrie…

Si, tout de même, avec la volonté de réduire drastiquement certains déficits, le gouvernement a littéralement étranglé l’hôpital en réduisant les dotations dans le cadre d’une vision purement comptable dont l’origine se trouve à Bercy ; ce centre du pouvoir dont les fonctionnaires, par contre, continuent à se gaver sur le dos du contribuable !

On dira que la France est le pays du conservatisme et de l’immobilisme. Cela s’explique par le fait que la population ne perçoit les réformes, décidées par des technocrates inconnus et irresponsables (au sens juridique), que comme des menaces exercées contre sa situation personnelle.

Et la réforme des retraites est, à tous points de vue, symptomatique car, et le plus incroyable c’est que tout le monde semble trouver cela normal, cette réforme annoncée est le fait d’un haut fonctionnaire à la retraite (JP Delevoye), de la ministre du travail et de son cabinet, du premier ministre, du président.

Le parlement, qui est censé représenter les français et défendre leurs intérêts, n’intervient pas ; on n’entend aucun de ses membres, il n’a aucun rôle ! Et à l’arrivée, il votera un texte le petit doigt sur la couture du pantalon ! Il ne faut pas avoir peur de parler de défaillance démocratique !

La retraite à 60 ans, tout comme les 35 heures, ont été une terrible erreur mais aucun dirigeant n’a été capable de venir le dire et expliquer qu’il fallait arrêter tout ça car on allait finir en faillite !

L’Etat fonctionnaire, devant des risques de contestation généralisée, n’a eu de cesse de maintenir l’idée de la promesse d’un monde meilleur et ludique qui n’existe pas ! Les dirigeants de l’Etat fonctionnaire se sont contentés de faire des replâtrages successifs, à emprunter l’argent qui manquait pour continuer à payer les pensions malgré l’insuffisance des cotisations, à endetter le pays au-delà de toute raison, tout en préservant l’essentiel des avantages du secteur public et au premier chef les fameux régimes spéciaux dont leurs bénéficiaires pensent qu’ils vont, encore une fois, pouvoir tirer leur épingle du jeu !

Le problème de ces mesures c’est qu’elles ressortent toujours de la même idéologie : l’Etat vous aide alors qu’il ne fait que voler aux uns pour donner aux autres dans le cadre d’une « politique de redistribution » qui enferme le pays dans un schéma déresponsabilisant et anti économique.

Alors évidemment, un petit « génie » a eu l’idée d’une nouvelle échappatoire avec la clause dite « du grand père » consistant à reporter sur les générations futures (et à qui on se garde bien de demander l’avis, surtout quand elles ne sont pas encore nées) les efforts qu’il faudrait faire maintenant parce que les bénéficiaires ne veulent en faire aucun.

C’est toujours la même solution utilisée depuis 40 ans : vivre à crédit sur le dos des autres et au besoin des générations futures. On ne peut pas résoudre un problème ? Qu’à cela ne tienne on en repousse la solution à …plus tard !

La maxime de Bastiat « L’Etat, c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » n’a jamais été autant d’actualité car tout le monde veut toucher plus mais personne ne veut payer pour les autres et personne ne veut faire d’effort ; le secteur public, avec sa dérive permanente des coûts, en étant devenu le symbole !

Cette réforme n’est pas forcément celle qu’attendaient les français. On la fait parce que c’est nécessaire mais on persiste dans la répartition tout en augmentant le contrôle du système par l’administration alors qu’on sait que le système n’est pas viable. Et pendant ce temps, le pays continue de couler lentement. La France continue d’augmenter son endettement ; ce qui va finir par poser des problèmes notamment avec Bruxelles qui voit d’un mauvais œil l’élève français devenir le cancre de la classe ; celui qui ne respecte aucune des règles communes et qui aggrave les déficits en fragilisant la zone € !

Quelles conséquences ?

E Macron devait faire de la politique autrement mais finalement il fait de la politique comme elle a toujours été faite en France c’est à dire avec des hauts fonctionnaires déconnectés des réalités et en distribuant l’argent public qu’on n’a pas lorsque la grogne commence à se faire trop pressante !

Au début de son mandat, il a cru pouvoir le faire de manière autoritaire mais il se heurte désormais à une opposition grandissante ; alors qu’il n’a pas su ou pas pu expliquer aux français qu’on ne pouvait pas gagner plus tout en travaillant toujours moins !

Alors, il essaie de modifier son comportement monarchique et tente de caresser les maires dans le sens du poil (politique) après les avoir snobés en début de mandat.

Il change aussi de discours : Il devait résorber les déficits mais finalement comme il n’y arrive pas, il préfère fustiger les 3% de déficit parce qu’il faudrait … passer sur le ventre des fonctionnaires et que ceux-ci s’opposent à toute réforme qui pourrait leur porter préjudice en préférant en reporter la charge sur le secteur privé qui, lui, n’a pas voix au chapitre !

Ce qui autorise certains à penser qu’on en a fini avec l’austérité ; cette fameuse austérité qui n’a jamais existé du moins en ce qui concerne les dépenses de l’Etat qui n’ont jamais cessé de croître avec une fiscalité suivant le même chemin !

Seulement, rien n’y fait, les maires n’y croient pas plus que les français et clairement, il a perdu la faveur des français et des élus locaux !

Que reste-t-il au président ?

E Macron affecte de prendre les choses avec une certaine désinvolture en estimant que les français sont trop négatifs et en moquant une contestation à propos d’une réforme dont on ne connaît pas le détail (mais dont lui doit bien avoir une petite idée).

Il tente aussi de diviser la contestation en mettant en application le vieux principe « diviser pour régner » en jetant dans la marre le pavé de la « défense illégitime des corporatismes de la part des bénéficiaires des régimes spéciaux ».

Il n’est pas sûr que ce message soit entendu car, lui a qui tout semblait réussir, qui avait fait un parcours sans faute dans la progression hiérarchique et politique dans la grande tradition de la haute administration française, lui qui avait réussi à laminer ses adversaires, essaie désormais de surnager au dessus d’un abîme, d’un néant politique.

Car, finalement, sa seule véritable réalisation a été la désintégration des autres partis qui sont devenus totalement inaudibles ; ce qui prouve avant tout, non pas tant le talent du président que la faiblesse de ces politiciens surtout préoccupés par leur propre carrière !

Seulement, E Macron n’a à ce jour aucune réponse à donner aux revendications à part faire du saupoudrage pour calmer les esprits et les revendications les plus criantes (13.4 milliards sur 5 ans pour la route alors que la fiscalité sur l’auto rapporte 80 milliards par an, 1.5 milliards pour l’hôpital, une reprise partielle de la dette et des primes pour le personnel après avoir littéralement sabré les budgets sur l’autel des économies nécessaires).

Il a cru reprendre la situation en main avec le fameux « grand débat » au cours duquel lui seul parlait et s’écoutait parler … sans aucun résultat concret !

Il se déplace en province et ne rencontre que des oppositions et des revendications !

Les digues cèdent les unes après les autres ; ce qui montre, sans aucune ambiguïté, les limites d’un Etat fonctionnaire et technocratique qui pourrait tout faire !

Non, tout simplement, il a perdu la main et il ne lui reste guère d’autre choix que de se bunkériser à l’Elysée et d’attendre 2022 en agitant le chiffon brun ou rouge des populistes de droite ou de gauche. Moi ou le chaos, moi ou le populisme, toujours lui ou la peste brune, Mitterrand l’a fait en instrumentalisant le Front National, avec succès d’ailleurs, mais il n’est pas sûr que les français se laissent à nouveau convaincre par de tels arguments.

En outre, le parti LREM n’est qu’un conglomérat d’opportunistes qui se sont raccrochés à la bouée Macron en pensant sauver leur propre peau et qui se désagrégera à la première tempête. Il risque donc de se retrouver seul comme … son ancien mentor qui a dû renoncer à se représenter.

Conclusion

Désormais bloquée dans l’ornière, la France reste, encore une fois, le pays des grèves, de la contestation, de la fiscalité abusive, de l’arrogance du pouvoir, le pays de l’administration pléthorique et inefficace où rien ne fonctionne normalement !

Avant il y avait une gauche et une droite avec une alternance. On n’était pas content des gens de gauche, on votait à droite et inversement avec l’espoir que les choses allaient s’améliorer ; les gens pouvaient se défouler même si les choses ne s’arrangeaient pas !

Aujourd’hui, il n’y a plus rien, plus d’espoir, juste l’angoisse d’avoir à affronter des difficultés grandissantes. La boucle est bouclée ; ne reste que la débâcle ou la révolution ! Tout ça va finir très mal, d’une manière ou d’une autre !

On arrive en fait au bout de l’exercice et de cet Etat jacobin tout puissant, administratif et centralisé mais finalement inefficace et dispendieux ! Il va falloir trouver autre chose et surtout en convaincre les français : Et là, ce n’est pas gagné !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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Liberté de penser

Pour rebondir à la dernière publication du taulier du site

Effectivement nous sommes seuls dans nos têtes, comme pouvait le chanter feu Johnny Hallyday par « Diego » et quand on passe à un quelconque acte qui sort de nos cervelles, nous devenons de facto responsables … Par rapport à quoi ? Une société dans laquelle on vit et qu’on accepte ou pas, qui légifère à foison pour recadrer notre liberté de penser. Bref entre une société liberticide et qui se meurt et une autre qui fait confiance à ses citoyens. Un choix “démocratique” qui n’existe plus en France.

Il y a par ce constat trois solutions :

– S’y conformer ;
– Y résister ;
– Ou fuir.

Notre taulier a décidé de s’y conformer, mais aussi d’entrer en résistance contre un mur qui s’est dressé en amont devant lui : Bercy. Donc y demeurer et lutter, avec des problèmes vis à vis de l’administration fiscale,  que j’aurais réglés rapidement, au vu de leur teneur. C’est le chapitre “S’y conformer” car quand on n’est pas du bon côté du flingue, inutile de se rebeller à sa merci. Mais une fois lesdits problèmes résolus, peu importe le prix on peut agir ! Vous allez me dire : Collabo ! Je vous répondrai rusé, car on peut leur faire payer plus que ce qu’ils nous prennent ou plutôt leur payer bien moins que ce qu’ils nous pourraient prendre …

Il résiste mais il n’a plus les moyens ni l’âge, ni probablement l’envie de quitter la terre de ses aïeux, comme la majorité d’entre nous qui sommes sous le même joug, bien plus jeunes, les pieds vissés à de telles chaînes, les préfabriqués de hamsters qui courent dans un tunnel sans fin …

Notre liberté de pensée

Une divine concurrence par le Web nous permet de nous exprimer en dehors des diktats formatés pour nos journaleux qui prêchent dans la religion de leur sociale-démocratie. Celle qui réduit tout individu au lieu de le servir.

Tous les abrutis qui nous sont présentés en termes de témoignage par cette propagande servile sont les véhicules pour jouer sur la peur de tout et ne rien comprendre de quoi il s’agit, le fameux principe de précaution qui va à contrario de Dame Nature et de notre évolution. Utiles pour masquer les errances de notre ploutocratie au pouvoir qui en jouit. .

Résistance

Comme le taulier de ce site, je n’adhère pas à cette société communiste en devenir et qui va sombrer comme n’importe quelle expérience de la sorte.

Je n’irai pas manifester avec les Gilets Jaunes aux côtés de ceux qui coulent notre pays en toute impunité, par des circuits fléchés. Je n’irai pas non plus me recueillir au pied de Bercy sur les tombes de ceux qui sont tombés sous leurs offices, mais pour … C’est là que cela se passe, au même endroit, et qui devra changer, bien plus sûr que la doxa du dérèglement climatique !

Bien à vous.

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Bercy : l’empire du mal absolu

Depuis vingt ans que j’observe et me bats contre la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures, ses pillages, je commence à avoir une idée précise de la situation, des raisons qui la sous-tendent, des intérêts en jeu et des personnages peu ragoutants qui animent tout le cirque, de leur moteur et de leur psychologie.

En revanche, je vois mal comment sortir de ce drame, dont la population n’a pas conscience tant il lui est dit que ces meurtres économiques sont faits en son nom et pour son bien et touchent des personnes qui ont été au préalable déshumanisées, qualifiées de délinquantes.

Le cercle vicieux

Il faut prendre en compte la notion de pouvoir.

Le même que celui qui dans les familles pousse les machos de service à humilier femmes et enfants, qui dans les bals ou fêtes votives pousse les petits coqs au coup de poing, sur la route amène celui qui est à l’aise à humilier celui qui ne l’est pas, en fait ce fond primaire, mélange d’orgueil et de prétention, largement répandu chez l’être humain.

Figurez-vous que cette tare n’épargne pas le microcosme des dirigeants nationaux qui alternativement s’écharpent ou s’accoquinent pour la possession du pouvoir absolu, somme des deux composantes de pouvoir que sont la fortune ou les fusils, l’économie ou la loi, les usines et le commerce ou les armées et la police, la ruse ou la force.

L’idéal pour nous serait que ces deux types de pouvoir se neutralisent en s’équilibrant, inversement pour eux l’idéal est de posséder les deux ou d’installer une connivence entre eux.

L’absolu pour tout le monde serait que personne ne cherche à posséder le pouvoir qui n’a, contrairement à ce qui est prétendu, aucune utilité. Acceptons l’idée que ce rêve, pourtant simple, soit totalement irréaliste, donc inaccessible.

La quête du pouvoir est le cercle vicieux.

Le mouton et les loups

Il est une chose que possède chacun de nous.

Certains l’appellent l’esprit, d’autres l’âme, l’intelligence, la pensée, la vie, ce sont ces constructions intellectuelles que librement notre cerveau fabrique à longueur de journée, qui vont du meilleur au pire et restent, à 99% voire plus, dans l’espace inaccessible de notre cortex.

Tant que ces constructions sont là, dans ce vide personnel qui n’appartient qu’à nous, elles n’impliquent rien, elles sont acceptables, même les pires. C’est ce que l’on appelle la liberté de penser, soi-disant sacrée.

Mais si l’une de ces constructions s’échappe, atteint l’inerte et lui donne vie, direction, usage, part d’action, alors cette construction, cette pensée, n’est plus libre, elle devient responsable.

Responsable devant chacun de nous et devant les autres. Responsable de la trajectoire à venir qu’elle initie.

Cette responsabilité, corollaire de la liberté de pensée évadée, bien peu se sentent capable de l’assumer.

A cet instant ils sont un mouton offert aux loups.

Responsabilité contre liberté

C’est ici que se noue l’intrigue mortelle.

La plupart du temps la terreur s’empare de celui dont la pensée s’évade vers le concret, il refuse la responsabilité induite. C’est alors que des aigrefins lui proposent de prendre en charge cette responsabilité.

Le principe est, soit de lui faire croire que son idée est un souhait collectif général que de ce fait il peut l’émettre sans en être responsable, soit au contraire que son idée est particulièrement originale et que le seul fait d’avoir le droit de la conceptualiser librement dans sa tête lui ouvre la possibilité de la répandre sans en être responsable.

Enfin, certains aigrefins, les pires, prétendent intervenir dans l’âme de chacun pour y déposer et surveiller une pensée qui serait si parfaite qu’elle pourrait être libérer matériellement sans engager la responsabilité de l’émetteur.

Quelque soit la stratégie imaginée et proposée, l’instigateur va demander à son protégé, en échange de l’effacement de sa responsabilité pour ses pensées libérées, une diminution, voire une suppression, de la liberté pour ses pensées et ses actes à venir, une soumission au protecteur.

Une masse d’irresponsables ayant abandonné au passage leur liberté de penser et d’agir est ainsi créée.

De fait, les aigrefins du pouvoir auront ainsi mis en place l’esclavagisme. Il n’est pas d’exception à cette configuration.

La liberté n’existe que dans l’imaginaire, dans le réel elle n’est que la fille putative de la responsabilité, bien peu ont le droit d’y prétendre.

Deux armées d’irresponsables, décérébrés, vont s’affronter, ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir économique, et ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir politique.

Et Bercy dans tout ça ?

Une fois la population asservie, la lutte peut commencer pour la conquête du pouvoir.

L’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir économique est relativement informelle, ceux-ci pratiquant naturellement la séduction consentie — avec cependant quelques réserves — ils recrutent par l’intérêt donc en prenant en compte les limites naturelles de ce type de recrutement.

Alors que, à l’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir politique il est demandé abnégation, fidélité absolue, servitude illimitée. Le recrutement est ici moins naturel, plus dur. Le recruteur doit payer cash.

Les deux armées sont face à face, la petite poignée d’hommes de pouvoir se doit de les entretenir.

C’est ici que Bercy est chargé de l’intendance, comprenant le recrutement et l’entretien, de l’armée d’esclaves des hommes du pouvoir politique.

Bercy poursuit donc deux buts, grossir les rangs de l’armée d’esclaves dont il a la charge et affaiblir les rangs des esclaves de l’autre armée, voire leurs chefs.

C’est donc bien une guerre dont est chargé Bercy. Une guerre civile de pouvoir.

Les chefs de Bercy ne sont pas les idéalistes qu’ils prétendent être, ils se foutent complètement du pays, des hommes qui le composent. Ils sont des guerriers au service du pouvoir politique. La terreur et la torture ne sont pour eux que les outils naturels à tout guerrier.

Ces chefs de Bercy disposent d’une armée de kapos zélés, dont seule une minorité est consciente de ses actes, la plus grande partie se contente de croire qu’elle ne fait qu’obéir, le plaisir qu’elle prend à détruire l’armée ennemie n’est pour elle que du bonus, inavouable.

Le problème pour Bercy est que ses victoires sont autant d’échecs à venir. Les hommes du pouvoir économique tiennent l’économie. Bercy n’a ni les hommes ni les compétences en ce domaine.

Donc Bercy fait semblant. Les vrais tenants du pouvoir économique sont peu inquiétés, ils sont si loin de la population que leur maintien ne prête pas à conséquence. Pour Bercy, il suffit qu’ils sachent que leur situation n’est pas pérenne, dépend du bon vouloir de Bercy. Ils l’ont d’ailleurs si bien compris que la plupart se sont mis à l’abri.

Ne restent donc que ceux qui sont exposés aux niveaux inférieurs. Ceux-là sont immolés pour l’exemple dans le cadre de la guerre civile des pouvoirs.

Tout cela serait très amusant s’il n’y avait pas régulièrement mort d’homme, s’il ne s’agissait que d’un jeu sur le net.

L’audace de Bercy dans le mensonge, la manipulation et le crime n’a pas de limite, comme dans toutes les guerres, qui ne sont toujours que des affrontements de pouvoirs, totalement incompris par ceux qui sont amenés à faire les guerres et à en supporter les conséquences.

Que dire de plus ?

La Reconquista

Elle passe par recouvrer la liberté, donc la responsabilité.

Objectivement cela ne me parait pas possible en l’état actuel de délabrement moral de ce pays. La somme des irresponsables augmente exponentiellement, ceux qui font mine d’être responsables sont poursuivis et massacrés par Bercy. La lutte est inégale.

C’est de la masse des irresponsables que meurent les sociétés, ainsi est morte l’URSS, mourra la Chine et bien d’autres.

Bercy tuera-t-il la notre ? C’est objectivement probable….

Donc la Reconquista, je n’y crois pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Quelle pertinence pour la voiture électrique

Le gouvernement a décidé, une nouvelle fois, de durcir fortement le malus fiscal pour les voitures fonctionnant avec des moteurs thermiques …au nom de la préservation de la planète alors que d’une part la preuve du fameux réchauffement climatique (on utilise maintenant les termes de « dérèglement » ou « d’urgence » histoire d’en augmenter le caractère anxiogène et de faire passer les évènements météo, tels que les cyclones, pour des conséquences de l’usage de la voiture) n’est même pas rapportée et d’autre part la voiture n’est pas, et de loin, le seul émetteur de Co2 qui n’est pas, il faut le rappeler, un polluant !

J’ai ainsi relevé que, pour certains véhicules, le montant des taxes, entre la TVA et le malus « écologique », s’élèvera à 47% du prix. On a donc largement enfoncé le plafond de 33.33% de TVA qui s’appliquait jusqu’en 1982 sur les automobiles, classifiées alors comme objet de luxe. Même des modèles bon marché, tels que Dacia, seront fortement impactés !

Il ne faut pas avoir peur de parler de fiscalité abusive ; et, dans ce calcul, n’entrent pas en ligne de compte les taxes sur les certificats d’immatriculation (Carte grise) et sur l’assurance (obligatoire).

Et, le pire est encore à venir puisque Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, souhaite déplafonner le malus en 2021 et alourdir la pénalité de 12 500 € prévus en 2020 pour les véhicules les plus polluants (en fait émetteurs de Co2 qui n’est pas un polluant).

A la complexité fiscale liée à la cohabitation de deux barèmes de malus l’un jusqu’au 1er mars 2020 et l’autre à compter du 1er mars 2020, s’ajoute donc une surenchère dans la fiscalité qui semble avoir échappé aux gilets jaunes !

On peut donc se poser la question de la pertinence de l’achat d’une voiture électrique (tout électrique – pas hybride) qui permet de bénéficier d’un bonus de 6.000 € ; d’autant plus que les véhicules à moteur diesel ou certains véhicules à essence sont désormais interdits d’accès dans plusieurs grandes villes. En fait, on vous incite très fortement à vous tourner vers ce type de motorisation dont la gamme de prix s’échelonne de 30.000€ à 100.000€.

Quelle pertinence technique :

Le gros problème de la voiture électrique est … l’électricité ! L’électricité permet de faire fonctionner un moteur dans des conditions de rendement très satisfaisantes mais elle ne se stocke pas ou mal.

Les progrès technologiques réalisés sur les batteries et l’utilisation du lithium (qui est un métal dangereux car très inflammable) ont permis d’améliorer l’autonomie des véhicules ; encore que l’essentiel des progrès ait lieu surtout grâce à … l’accroissement de la taille des batteries qui peuvent dépasser les 500 kg.

Une petite Renault Zoé pesant 1.500 kg à vide, nécessairement, vous déplacez un poids mort considérable qui oblige à revoir les organes de chaque véhicule afin de les adapter à cette masse ; avec un coût induit …

L’autonomie semble plafonner aux alentours de 400 km et encore en circulant à 80 km/h, de jour, et pas par temps froid car un récent essai sur un Paris-Bruxelles par l’autoroute à 130 km/h a permis de constater qu’hormis une Nissan et une Tesla, tous les autres véhicules devaient s’arrêter une ou deux fois. Il faut absolument lire l’article paru dans Caradisiac qui décrit par le menu les angoisses du conducteur ; notamment avec la Renault Zoé qui n’a évité la panne que d’extrême justesse.

Alors, certes la Tesla l’a fait sans problème, mais on se heurte alors à l’écueil du prix d’achat. 60.000 € pour la « petite model 3 ».

Le progrès technologique déterminant annoncé régulièrement n’est donc, semble-t-il, pas pour aujourd’hui ni … pour demain et pourtant l’Etat administratif pousse à cette forme de motorisation essentiellement pour complaire aux écologistes.

En fait, la voiture électrique est correcte pour un usage urbain ou péri urbain mais à condition de ne pas dépasser une certaine distance pour pouvoir assurer une recharge correcte pendant la nuit.

La revue Autoplus, qui a testé une Zoé au quotidien en région parisienne, a conclu laconiquement « ce n’est pas de la tarte » en raison des temps de recharge qui peuvent devenir prohibitifs, de la recherche de stations de recharge qui restent encore trop peu nombreuses et pas forcément sur le trajet prévu et des bornes de recharges hors service. Il faut aussi souscrire des abonnements (parfois multiples) pour pouvoir utiliser les différents types de bornes. Vous pouvez lire différents compte rendus (ici), (là), (là) et encore (là).

Il en ressort que, sauf à se limiter à des déplacements domicile/travail exclusivement et pour des distances quotidiennes relativement faibles, qui permettent une recharge à domicile et à condition d’habiter en pavillon (les résidences équipées sont encore rares), et de disposer d’une prise spéciale (genre Wallbox), on s’expose à la panne pure et simple ou plus simplement à l’impossibilité d’usage !

Ce qu’on ne dit pas non plus, c’est que la batterie s’use et que sa durée de vie est calculée en cycles (de charge/décharge) car l’électricité obtenue à partir d’une batterie est de la chimie ! Conclusion : plus la batterie va vieillir et moins elle sera apte à stocker de l’énergie et plus elle se déchargera vite … et plus il faudra aller recharger !

Pertinence économique

Entre ce mécanisme fiscal et ces diverses entraves à la libre circulation, on assiste à une manipulation des règles normales du marché qui voudraient que seul le meilleur produit se vende le mieux. L’argument n’est plus la qualité mais la préservation de la planète.

Seulement, cet argument vaut surtout au moment de l’usage ; et encore sous certaines conditions, mais sûrement pas au stade de la fabrication.

En effet, si le véhicule électrique n’émet pas de Co2 en roulant, il émet quand même des poussières liées à l’usure notamment des pneus, des plaquettes et disques de freins. On n’est donc pas dans le « zéro pollution ». On n’aborde enfin qu’avec pudeur la question de la source de production de l’électricité car si celle-ci est produite par des centrales au gaz ou à charbon ou au bois, la pollution est encore amplifiée.

Par ailleurs, on sait que la pollution est simplement déplacée au moment de la production car la fabrication d’une voiture électrique pollue deux fois plus qu’une voiture thermique du fait de la fabrication de la batterie. Le bilan global est donc loin d’être positif …

Enfin, dans tous les cas, l‘incitation à jeter des voitures thermiques (de 5 à 10 ans) encore en état de servir est un non sens économique et écologique car produire une nouvelle voiture et détruire une « ancienne » seront nécessairement toujours plus polluants que continuer à utiliser un véhicule existant !

Néanmoins, le comble de l’aberration est quand même que les batteries sont fabriquées en Asie ; ce qui fait que nous subventionnons avec nos impôts, sans aucune cohérence économique de préservation des emplois européens, les usines de production de batteries chinoises et coréennes !

En outre, on n’a aucune information quant aux conditions dans lesquelles le recyclage des batteries est effectué … ou pas !

Alors, certes le prix de l’électricité est bon marché pour l’instant pour une recharge à domicile, mais le compteur Linky est un compteur discriminant qui sait ce que vous branchez à votre prise électrique. Il permettra donc de moduler les tarifs applicables. De plus, se posera nécessairement le problème des 220 milliards de taxes sur le carburant collectées au niveau de l’Union Européenne et qui ne sauraient être compensées autrement que par une augmentation correspondante de la fiscalité sur l’électricité.

Par ailleurs, si le coût des opérations d’entretien devrait être réduit et ne porter que sur l’électronique et la batterie (bien que l’on relève aussi des défaillances sur les moteurs), le prix d’achat de la voiture reste sensiblement plus élevé que celui d’une voiture à moteur thermique et le coût à l’usage n’est pas forcément moins élevé que celui d’un véhicule diesel.

Certes, les chaînes de production seront simplifiées (un moteur électrique est beaucoup plus simple à fabriquer qu’un moteur thermique) mais cela entraînera fatalement des licenciements chez les constructeurs de voiture et il n’est pas sûr que ceux qui perdront alors leur emploi auront le sentiment de sauver la planète !

Les constructeurs ont plus ou moins bien intégré la voiture électrique et certains vont se retrouver avec des amendes colossales à payer sauf à faire comme FCA (Fiat-Chrysler) et racheter des crédits carbone de Tesla ; étant entendu qu’il s’agit là d’un véritable travestissement de l’économie et de l’achat d’un droit à polluer !

La voiture électrique ne permettant pas de faire un long déplacement de 800 km ; sauf à augmenter encore la taille des batteries, ce schéma d’usage pousse à la consommation en achetant une voiture thermique pour partir en vacances et une électrique pour aller travailler.

On imagine aisément que cela conviendrait parfaitement à nos énarques de Bercy du fait des rentrées supplémentaires de TVA. Mais qui peut se permettre ce genre de dépense complètement superflue ; compte non tenu du fait que cette pratique n’est pas du tout écologique !

Il faut être lucide, et certains constructeurs ne se sont pas privés de le dire : Ils ne se lancent dans la voiture électrique qu’à reculons (PSA, FCA, tous les constructeurs allemands) et ce n’est pas un hasard. Disposant des connaissances techniques et des ingénieurs, ils savent qu’il n’y a aucune pertinence technique à ce mode de motorisation qui leur est imposé par le pouvoir politico administratif pour des motifs qui ne sont même pas toujours fondés !

La volonté politique de complaire à des excités de l’écologie, à des gens qui vivent confortablement, en zone urbaine avec des transports en commun financés par les autres, n’ayant pas de voiture mais utilisant des taxis, détachés des contraintes matérielles en utilisant, sans aucun complexe, des smart phones (polluants), des tablettes (polluantes) et prennent l’avion (polluant) ne peut suffire à elle seule.

Conclusion

Le coût de la voiture électrique reste encore trop élevé par rapport à l’usage que l’on peut en attendre ; hormis peut-être la Zoé de Renault qui est néanmoins d’un gabarit trop réduit pour pouvoir convenir à une famille.

L’infrastructure est loin d’être suffisante, le véhicule est (trop) cher à l’achat, pas forcément moins cher à l’usage, la fiabilité pas meilleure que moyenne, la revente pour l’instant complètement aléatoire pour ne pas dire problématique. Et pour ceux qui voudraient tenter l’expérience, les hybrides sont plus chères et consomment plus que les véhicules thermiques. Elles ne présentent donc, d’un point de vue général, aucun intérêt

En ce qui me concerne il n’y a pas de doute, on essaie de nous forcer la main et je déteste cette idée.

En fait, à bien y regarder, rien ne vous oblige à acheter une voiture électrique !

Bien au contraire, si vous refusez d’acheter ce type de véhicule, qui dès lors ne se vendra pas, le gouvernement sera bien obligé de faire machine arrière sous la pression des constructeurs qui ne manqueront pas de tirer la sonnette d’alarme devant l’accumulation des invendus !

Evidemment, il ne faudra plus acheter de voitures neuves thermiques pour ne pas subir l’augmentation exponentielle prévisible du malus ; à moins de faire immatriculer votre voiture neuve dans … un pays à la fiscalité moins dissuasive (attention : une voiture qui demeure plus de 6 mois en France doit être immatriculée en France).

Mais, soyez pleinement rassurés : La LOM (Loi mobilité) qui vient d’être votée va vous satisfaire pleinement ! Censée favoriser les déplacements des français, elle ne contient que des brimades et des sanctions ! Clairement, il s’agit d’une loi faisant la part belle à la propagande gouvernementale (« une réponse forte aux fractures sociales » sic, sans rire) et portant essentiellement sur votre future … immobilité !

Le retour au 90 km/h sera virtuellement impossible mais vous aurez toujours la possibilité de vous déplacer en vélo et percevoir de votre employeur 400€ par an !

Elle prévoit la régulation des trottinettes et autres gyropodes, l’aggravation des sanctions pour l’usage du téléphone au volant, la mise en place de systèmes de vidéo verbalisation permettrant de sanctionner « plus efficacement » les automobilistes ne respectant pas les règles de priorités et, à la fin, l’interdiction pure et simple de la vente de voiture à moteur thermique « d’ici à 2040 ».

Le clou, si l’on peut dire, sera cette allocation de 13,4 milliards € promise pour la période 2018-2022 ; ce qui représente environ 2,7 milliards par an à rapprocher des 80 milliards qu’ont rapporté les taxes sur l’auto rien que pour l’année 2017 !

On mesure toute l’étendue de la spoliation exercée par l’Etat et l’importance de l’effort accordé par cette nouvelle loi.

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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