Le président a perdu la main

E Macron, c’était ce candidat qui promettait de changer la politique et de réformer la France pour en faire une « start-up nation ».

Deux ans et demi plus tard, la contestation monte et touche désormais de nombreuses catégories sociales. E Macron est clairement sur la défensive et cela fait déjà plus d’un an que cela dure ; depuis la crise des gilets jaunes dont il n’a pu contenir la vague qu’en distribuant de l’argent que l’Etat n’a pas et donc en creusant les déficits et les dettes !

Les étudiants refusent (toujours) la sélection et se plaignent de leurs conditions de vie,

L’hôpital est en grève depuis des mois parce qu’il manquerait de moyens,

La radio publique est en grève pour protester contre des réductions (négociées) d’effectifs,

Et cela continue avec une réforme des retraites que personne ne comprend et qui est rejetée par tout le monde parce que tout un chacun comprend, au delà du discours officiel rassurant, que le résultat sera avant tout une diminution des pensions !

Les manifestations et les grèves s’enchaînent avec les cheminots, les traminots de la RATP, les fonctionnaires du Trésor Public, les agents de maintenance technique des avions d’Air France, les gilets jaunes désormais noyautés par les organisations trotskystes.

Mais vous avez aussi les musulmans qui se plaignent d’islamophobie, les féministes, les agriculteurs qui se plaignent de leurs revenus et veulent bloquer Paris, les policiers qui se tâtent pour savoir s’ils vont se joindre au mouvement, les enseignants …Même le parti socialiste essaie de sortir du coma en appelant ses adhérents à participer à ce mouvement de contestation.

La France est un pays qui va très mal mais vous aurez remarqué que, pour l’essentiel, les mécontents sont des agents du secteur public ; ce fameux secteur public hypertrophié qui mine littéralement le pays avec ses avantages, ses rentes de situation et ses privilèges payés par les autres et qui, pourtant, ne fonctionne pas parce qu’il manque toujours de moyens pour le faire fonctionner correctement !

Car, en France, on affecte de détester l’argent et les riches mais finalement tout le monde veut du pognon et toujours plus ; et c’est toujours pour la bonne cause : ces services publics qui ne fonctionnent plus par manque de moyens alors que nous avons, avec 57% du PIB, la dépense publique la plus élevée des pays de l’OCDE !

Conclusion qui s’impose : le tonneau des danaïdes public va encore prendre en otage le reste de la population !

Dans quel but ?

Lors de leur dernière réunion à Montpellier, les gilets jaunes, qui étaient à l’origine essentiellement composés de la population périphérique, issue du privé, et des retraités, ont décidé de soutenir le mouvement du 05 décembre ; ce qui montre clairement que des gens qui se plaignaient de l’emprise de l’Etat et du coût induit (fiscalité) n’ont pas compris que les cheminots et les traminots défendent d’abord des avantages illégitimes qui sont payés par les autres et qu’ils vivent sur le dos des gilets jaunes !

Le dernier rapport de la Cour des Comptes dévoile des cheminots accros à la prime et au congé de complaisance ainsi qu’une direction incapable de gérer ses effectifs !

En fait, les gilets jaunes mettent en application le vieux principe : « les ennemis de mon ennemi sont mes amis » ; ce en quoi ils se trompent lourdement – les cheminots et les traminots défendent seulement leurs intérêts et jamais ils ne prendront parti pour les gilets jaunes !

C’est donc une coalition d’intérêts hétéroclites dont la cible est E Macron lui-même. On évoquera une espèce de malédiction des présidents mais il se trouve en fait confronté à un effet collatéral de la personnalisation du pouvoir tel qu’elle est pratiquée en France : le président est responsable de tout !

Pour quelles réformes jusqu’ici ?

A vrai dire aucune !

On connaît les faiblesses du pays (secteur public hypertrophié et coûteux, fiscalité trop lourde, droit du travail bétonné, marges des entreprises insuffisantes) mais rien n’a été fait pour y remédier !

La récente loi LOM sur la mobilité ne contient que des sanctions et des brimades, la fiscalité est plus lourde que jamais notamment sur le principal vecteur de déplacement l’automobile, la complaisance envers les idéologues de l’écologie radicale ne va aboutir qu’à massacrer ce qui nous reste d’industrie…

Si, tout de même, avec la volonté de réduire drastiquement certains déficits, le gouvernement a littéralement étranglé l’hôpital en réduisant les dotations dans le cadre d’une vision purement comptable dont l’origine se trouve à Bercy ; ce centre du pouvoir dont les fonctionnaires, par contre, continuent à se gaver sur le dos du contribuable !

On dira que la France est le pays du conservatisme et de l’immobilisme. Cela s’explique par le fait que la population ne perçoit les réformes, décidées par des technocrates inconnus et irresponsables (au sens juridique), que comme des menaces exercées contre sa situation personnelle.

Et la réforme des retraites est, à tous points de vue, symptomatique car, et le plus incroyable c’est que tout le monde semble trouver cela normal, cette réforme annoncée est le fait d’un haut fonctionnaire à la retraite (JP Delevoye), de la ministre du travail et de son cabinet, du premier ministre, du président.

Le parlement, qui est censé représenter les français et défendre leurs intérêts, n’intervient pas ; on n’entend aucun de ses membres, il n’a aucun rôle ! Et à l’arrivée, il votera un texte le petit doigt sur la couture du pantalon ! Il ne faut pas avoir peur de parler de défaillance démocratique !

La retraite à 60 ans, tout comme les 35 heures, ont été une terrible erreur mais aucun dirigeant n’a été capable de venir le dire et expliquer qu’il fallait arrêter tout ça car on allait finir en faillite !

L’Etat fonctionnaire, devant des risques de contestation généralisée, n’a eu de cesse de maintenir l’idée de la promesse d’un monde meilleur et ludique qui n’existe pas ! Les dirigeants de l’Etat fonctionnaire se sont contentés de faire des replâtrages successifs, à emprunter l’argent qui manquait pour continuer à payer les pensions malgré l’insuffisance des cotisations, à endetter le pays au-delà de toute raison, tout en préservant l’essentiel des avantages du secteur public et au premier chef les fameux régimes spéciaux dont leurs bénéficiaires pensent qu’ils vont, encore une fois, pouvoir tirer leur épingle du jeu !

Le problème de ces mesures c’est qu’elles ressortent toujours de la même idéologie : l’Etat vous aide alors qu’il ne fait que voler aux uns pour donner aux autres dans le cadre d’une « politique de redistribution » qui enferme le pays dans un schéma déresponsabilisant et anti économique.

Alors évidemment, un petit « génie » a eu l’idée d’une nouvelle échappatoire avec la clause dite « du grand père » consistant à reporter sur les générations futures (et à qui on se garde bien de demander l’avis, surtout quand elles ne sont pas encore nées) les efforts qu’il faudrait faire maintenant parce que les bénéficiaires ne veulent en faire aucun.

C’est toujours la même solution utilisée depuis 40 ans : vivre à crédit sur le dos des autres et au besoin des générations futures. On ne peut pas résoudre un problème ? Qu’à cela ne tienne on en repousse la solution à …plus tard !

La maxime de Bastiat « L’Etat, c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » n’a jamais été autant d’actualité car tout le monde veut toucher plus mais personne ne veut payer pour les autres et personne ne veut faire d’effort ; le secteur public, avec sa dérive permanente des coûts, en étant devenu le symbole !

Cette réforme n’est pas forcément celle qu’attendaient les français. On la fait parce que c’est nécessaire mais on persiste dans la répartition tout en augmentant le contrôle du système par l’administration alors qu’on sait que le système n’est pas viable. Et pendant ce temps, le pays continue de couler lentement. La France continue d’augmenter son endettement ; ce qui va finir par poser des problèmes notamment avec Bruxelles qui voit d’un mauvais œil l’élève français devenir le cancre de la classe ; celui qui ne respecte aucune des règles communes et qui aggrave les déficits en fragilisant la zone € !

Quelles conséquences ?

E Macron devait faire de la politique autrement mais finalement il fait de la politique comme elle a toujours été faite en France c’est à dire avec des hauts fonctionnaires déconnectés des réalités et en distribuant l’argent public qu’on n’a pas lorsque la grogne commence à se faire trop pressante !

Au début de son mandat, il a cru pouvoir le faire de manière autoritaire mais il se heurte désormais à une opposition grandissante ; alors qu’il n’a pas su ou pas pu expliquer aux français qu’on ne pouvait pas gagner plus tout en travaillant toujours moins !

Alors, il essaie de modifier son comportement monarchique et tente de caresser les maires dans le sens du poil (politique) après les avoir snobés en début de mandat.

Il change aussi de discours : Il devait résorber les déficits mais finalement comme il n’y arrive pas, il préfère fustiger les 3% de déficit parce qu’il faudrait … passer sur le ventre des fonctionnaires et que ceux-ci s’opposent à toute réforme qui pourrait leur porter préjudice en préférant en reporter la charge sur le secteur privé qui, lui, n’a pas voix au chapitre !

Ce qui autorise certains à penser qu’on en a fini avec l’austérité ; cette fameuse austérité qui n’a jamais existé du moins en ce qui concerne les dépenses de l’Etat qui n’ont jamais cessé de croître avec une fiscalité suivant le même chemin !

Seulement, rien n’y fait, les maires n’y croient pas plus que les français et clairement, il a perdu la faveur des français et des élus locaux !

Que reste-t-il au président ?

E Macron affecte de prendre les choses avec une certaine désinvolture en estimant que les français sont trop négatifs et en moquant une contestation à propos d’une réforme dont on ne connaît pas le détail (mais dont lui doit bien avoir une petite idée).

Il tente aussi de diviser la contestation en mettant en application le vieux principe « diviser pour régner » en jetant dans la marre le pavé de la « défense illégitime des corporatismes de la part des bénéficiaires des régimes spéciaux ».

Il n’est pas sûr que ce message soit entendu car, lui a qui tout semblait réussir, qui avait fait un parcours sans faute dans la progression hiérarchique et politique dans la grande tradition de la haute administration française, lui qui avait réussi à laminer ses adversaires, essaie désormais de surnager au dessus d’un abîme, d’un néant politique.

Car, finalement, sa seule véritable réalisation a été la désintégration des autres partis qui sont devenus totalement inaudibles ; ce qui prouve avant tout, non pas tant le talent du président que la faiblesse de ces politiciens surtout préoccupés par leur propre carrière !

Seulement, E Macron n’a à ce jour aucune réponse à donner aux revendications à part faire du saupoudrage pour calmer les esprits et les revendications les plus criantes (13.4 milliards sur 5 ans pour la route alors que la fiscalité sur l’auto rapporte 80 milliards par an, 1.5 milliards pour l’hôpital, une reprise partielle de la dette et des primes pour le personnel après avoir littéralement sabré les budgets sur l’autel des économies nécessaires).

Il a cru reprendre la situation en main avec le fameux « grand débat » au cours duquel lui seul parlait et s’écoutait parler … sans aucun résultat concret !

Il se déplace en province et ne rencontre que des oppositions et des revendications !

Les digues cèdent les unes après les autres ; ce qui montre, sans aucune ambiguïté, les limites d’un Etat fonctionnaire et technocratique qui pourrait tout faire !

Non, tout simplement, il a perdu la main et il ne lui reste guère d’autre choix que de se bunkériser à l’Elysée et d’attendre 2022 en agitant le chiffon brun ou rouge des populistes de droite ou de gauche. Moi ou le chaos, moi ou le populisme, toujours lui ou la peste brune, Mitterrand l’a fait en instrumentalisant le Front National, avec succès d’ailleurs, mais il n’est pas sûr que les français se laissent à nouveau convaincre par de tels arguments.

En outre, le parti LREM n’est qu’un conglomérat d’opportunistes qui se sont raccrochés à la bouée Macron en pensant sauver leur propre peau et qui se désagrégera à la première tempête. Il risque donc de se retrouver seul comme … son ancien mentor qui a dû renoncer à se représenter.

Conclusion

Désormais bloquée dans l’ornière, la France reste, encore une fois, le pays des grèves, de la contestation, de la fiscalité abusive, de l’arrogance du pouvoir, le pays de l’administration pléthorique et inefficace où rien ne fonctionne normalement !

Avant il y avait une gauche et une droite avec une alternance. On n’était pas content des gens de gauche, on votait à droite et inversement avec l’espoir que les choses allaient s’améliorer ; les gens pouvaient se défouler même si les choses ne s’arrangeaient pas !

Aujourd’hui, il n’y a plus rien, plus d’espoir, juste l’angoisse d’avoir à affronter des difficultés grandissantes. La boucle est bouclée ; ne reste que la débâcle ou la révolution ! Tout ça va finir très mal, d’une manière ou d’une autre !

On arrive en fait au bout de l’exercice et de cet Etat jacobin tout puissant, administratif et centralisé mais finalement inefficace et dispendieux ! Il va falloir trouver autre chose et surtout en convaincre les français : Et là, ce n’est pas gagné !

Bien cordialement à tous !

Licence de publication : la reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

11 réflexions sur « Le président a perdu la main »

  1. Macron n’a pas très bien compris le principe de la 5ème république : le premier ministre doit servir de fusible. Un fois élu le président doit savoir se mettre un peu en retrait et laisser le soin à son premier ministre d’annoncer les décisions impopulaires.

    Machiavel a très bien expliqué tout cela dans ses ouvrages : “le Prince” et “discours sur la première décade de Tite Live”.

    Mitterrand esprit rusé et littéraire avisé l’avait très bien saisi, il avait accumulé les premiers ministres : Mauroy, Fabius, Chirac, Rocard, Cresson, Bérégovoy et Balladur. Cela lui a permis de tenir 14 ans et c’est malheureusement à déplorer puisque si nous sommes actuellement dans une situation aussi calamiteuse, c’est grâce aux effets de sa politique passée.

    1. Oui, mais l’égotisme narcissique de Macron est bien connu !
      Dans sa dernière interview à THE ECONOMIST, il a utilisé 171 fois la formule “je” ou “moi” !
      Une espèce de record !
      Autre exemple du même accabit : Sarkozy
      Il règne en outre un esprit de cour à l’Elysée … la dérive monarchique apparait finalement presque inévitable …

  2. et puis aucunes nouvelles lois ne prévoient l’abrogation des précédentes ce qui est la démonstration par A+B des failles béantes dans les cerveaux de la représentation nationale et de l’incompréhension qu’ils en ont.

  3. Je rejoins tout – à – fait l’auteur sur une grande partie de la situation actuelle du pays sauf, sur un point, celui de l’amélioration des marges des entreprises pour laquelle rien ne serait fait. Le CICE, depuis sa création en 2014, a coûté 100 milliards en maintenant ou en créant d’après “France Stratégie”, organisme du pouvoir, 100 000 emplois. Ce n’est qu’une hypothèse car l’évaluation est difficile d’après eux. Avec l’allégement des charges sociales, ce sont, cette année, 40 milliards dont les entreprises, surtout les grandes, vont profiter avec un impact nul sur l’emploi. Un des exemples le plus criant de l’efficacité de ces aides est Carrefour : 700 millions de CICE avec la suppression de 2 500 emplois! Par contre, les sommes versées en dividendes ont été multipliées par 2.5. Le pourcentage de dividendes versé en France est 2 fois supérieur à celui de l’Allemagne. Que dire du crédit impôt recherche qui est un cadeau aux grandes entreprises. Pas assez d’argent réinvesti ou distribué au titre de l’intéressement des salariés mais des délocalisations. Les chiffres sont là. Mais le sujet est évité. Et quels sont les résultats de la suppression de l’ISF sur le retour des riches et l’investissement dans le développement du tissu économique. L’évaluation promise est déjà annoncée comme difficile!

    1. L’évaluation promise est déjà annoncée comme difficile!

      je rejoins votre conclusion …
      et il y a une raison à celà : l’instabilité fiscale et légale qui ne permet pas d’avoir une profondeur d’estimation des règles fiscales.

      l’ISF est un excellent exemple : effet de sa suppression ?
      A ce jour, pas grand chose probablement car vous connaissez le vieux proverbe “chat échaudé craint l’eau froide”
      les assujettis qui ont fuit ne vont pas revenir comme celà
      surtout que le climat social français est loin d’être serein … (il doit y avoir la moitié des français qui voudraient son rétablissement parce que c’est tellement plus commode : un impot payé par les autres, les riches voleurs de surcroit !)
      On ne quitte pas un pays pour s’installer dans un autre, y faire sa vie, renouer des relations pour tout laisser tomber à la première promesse d’embellie …
      Surtout que le fisc se met à employer des techniques d’investigation dignes de la Stasi … ce qui n’est pas fait pour rassurer …

      Pour le reste : méfiez-vous des effets d’annonce surtout provenant des fonctionnaires de l’Etat idéologiquement orientés. FRANCE STRATEGIE machin marxiste ….

      Quant au cout annoncé du CICE … invérifiable en l’état surtout qu’à bien y regarder c’est une diminution de la fiscalité trop lourde sur les entreprises …

      Je te vole 100, je te rends 20 et j’annonce partout que je t’ai fait un cadeau et que ça me coute 20 !
      Les français se laissent facilement prendre à ce genre de sophisme …
      La réduction de la spoliation fiscale est un manque à gagner pour l’Etat pas un cout !

  4. La France a une administration judiciaire à la dérive, mais que fait l’Assemblée Nationale ? . Rappel La Justice Française une justice classé par le CEPEJ 37eme/43 » derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan=
    Je suis entre autre auditeur diplômé de l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice qui dépend du 1ER Ministre) , et j’ai dénoncé la médiocrité judiciaire qui nuit au développement économique et à la démocratie, par le manque de moyen un fonctionnement qui permet tous les abus de pouvoir, La France à 3 à 4 fois moins de Juge et Magistrat que l’Allemagne et la moitié du budget Allemand alloué à la justice. Tout est dit !
    Une justice sans contrôle est soumise à la médiocrité des hommes. La vérité est donc dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais faute de moyens trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité . Enfin, un grand avocat et un grand journaliste ne vont pas à la facilité, ils cherchent la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand. » Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France que vous pouvez partager = Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr

  5. Ce sont des millions de Français qui devraient lire cette excellente
    analyse et…, en tirer les conséquences, et ce, en toute conscience… !
    Cependant, la tâche est ardue face à des électeurs confrontés aux
    mensonges quotidiens desdits “politiques”, de la désinformation
    constante qui frise l’incompétence, voir la malhonnêteté…
    Donc, un rejet ! Pourtant, si rien n’est fait, nous voilà repartis pour
    une énième sottie politique bis ! Qui trinque… ?

    1. La grande différence entre les hellènes et les français, c’est que les hellènes ont certes pris l’argent qu’on leur distribuait mais ils n’ont jamais cru en l’Etat tout puissant !

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