L’ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ?

Son discours est simple : l’homme doit être contraint car son développement libre est néfaste à la planète.

Contraindre l’humanité, entraver les libertés individuelles, n’est pas une nouveauté.

Les sinistres générés par cette posture sont légions.

Depuis toujours l’homme est en lutte à la fois contre une nature qui lui est hostile et contre ses propres divisions antagonistes qui chacune ambitionne de le soumettre.

Dès qu’il s’affaiblît la nature reprend l’espace qu’il laisse vide, la mort de chaque homme est suivie d’une invasion parasite qui le dévore. La disparition de tous les hommes laisserait la nature indifférente, il est probable qu’une autre forme de vie dominante prendrait leur place.

La présence des hommes sur cette terre n’est pas due au hasard mais à leur courage, à leur lutte de chaque instant pour exister.

Il faut cesser de lutter nous dit Greta Thunberg, car notre lutte fait plus de dégâts qu’elle n’apporte d’avantages. Pour preuve une dégradation de la planète qui serait imputable aux transformations générées par notre combat pour vivre librement.

En réalité, le danger ne viendrait pas directement de nous mais de notre liberté, tel est le message tarte à la crème de Greta Thunberg.

Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, et comblerait Etienne de La Boétie, est que c’est la population elle-même qui réclame, à travers Greta Thunberg, sa propre soumission. Nulle force armée, nul souverain ne lui impose, elle la souhaite pour le seul plaisir de la voir écraser la liberté des autres.

Pourtant chacun sait que vivre soumis, aliéner sa liberté, est particulièrement douloureux, désavantageux, sauf pour ceux qui, comme Greta, organisent cette servitude, en sont les seigneurs.

Greta sait-elle cela, en est-elle consciente ? Probablement pas, son égo lui dissimule la vérité et lui fait croire à sa fable. A cette idée imbécile que la liberté des hommes serait le vecteur potentiel de leur disparition.

Alors que, s’il est de nombreux exemples d’échecs pour l’homme du fait de sa soumission, il n’en est aucun impliquant sa liberté, même lorsque cette dernière a généré des excès momentanés.

Il serait bon que l’ego de Greta Thunberg soit jugulé. Il le sera forcément un jour, mais alors il est possible qu’il soit trop tard pour elle et pour nous, que les dés de la soumission soient jetés, pour longtemps.

Contrairement à ce qu’elle croit, la masse des hommes contraints est beaucoup plus dangereuse pour son environnement que celle des hommes libres, l’une n’a pas de limite, l’autre se régule naturellement.

Enfin, il faut que Greta se méfie, entre accuser les hommes puis les condamner et les exécuter, il suffit d’un juge, et ce n’est pas ce qui manque… lourde responsabilité pour une gamine de seize ans …

Bien à vous

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « L’ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ? »

  1. Phénomène fabriqué rien de plus, cela n’a pas fonctionné avec les femens alors on essaie autre chose et puis il faut bien faire vivre les journalistes.

  2. Elle n’a que 16 ans, j’imagine même pas les dégâts d’ici quelques années…, elle est porté par les communo-écolos, qui profite de ses discours dans un seul but, asservir l’humanité, l’écrasé, tel un staline en retour…, c’est grave, vu son espérance de vie… quoique si elle refuse toute la chimie…

  3. Frédéric BASTIAT avait très bien résumé les abus et les excès « Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie «

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